Recensement des membres jusqu'au 30 Novembre!
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Jeudi 21 Juin 2018.
Lundi, il a aperçu sa chevelure blonde, dansante dans son dos, même si attachée, alors qu'elle apportait des livres à sa place. Il ne sait pas si elle l'a vu aussi, à ce moment-là. Il n'a pourtant pas manqué de la regarder, lorsqu'ils se sont croisés dans la même rangée alors que Junko explorait la bibliothèque. Il ne s'est pas non plus retenu de se retourner sur son passage, glissant son regard rapidement sur le dos de la demoiselle. La première chose qui l'a frappé, c'est qu'elle n'a rien d'une japonaise. Son visage, ses yeux bleus, la blondeur naturelle de ses cheveux...
Mardi, Junko a été un peu surpris de la revoir. Aussi a t-il saisi l'occasion d'établir un premier contact avec elle, subtil et joueur. D'abord, il la suivit du regard, le menton posé dans sa paume, quand elle passa devant lui l'air ailleurs. Pourtant, leurs yeux se sont croisés et là... La partie pouvait commencer. Jun' s'est redressé, et lui a offert un doux sourire alors qu'elle passait son chemin, une nouvelle fois. Il a fait mine de partir à la recherche d'un livre, tranquillement, s'est levé et l'a retrouvée dans une rangée. Faisant mine de rien, il a laissé ses doigts parcourir le dos des bouquins, séparé de la demoiselle par une épaisse étagère. Lui est plutôt grand comparé à elle, aussi voyait-il surtout le haut du crâne blond de la Gaijin, mais ne manqua pas de s'abaisser pour croiser son regard. Une œillade, un sourire, et il prit un livre, face à face avec elle, avant de disparaitre de nouveau et retourner à sa place.
Le mercredi, Junko mit les bouchées double. Concentré sur ses cours, il ne manqua pourtant pas l'entrée de la blonde et se redressa dans sa chaise. L'étudiant appuya fort longtemps son regard sur elle, dans un fin sourire provocateur, et l'œil brillant, alors qu'elle passait devant lui. Il la fixa intensément et s'accouda même à sa table en la regardant s'éloigner un peu... pour se poser au bout de la rangée de tables où il était installé. Jun' s'est remis à gratter ses feuilles, satisfait.
De temps en temps, il laissait ses yeux couler jusqu'à elle, l'observant par à coup. Parfois, il croisait ses yeux clairs, attrapait son regard le temps d'une seconde avant qu'elle ne baisse la tête sur ses cours. Elle aussi l'observait. Jun' s'amusait beaucoup de la voir rougir à chaque fois qu'elle relevait la tête pour voir qu'il s'intéressait à elle. Elle est jolie, elle lui plait bien. Et ce comportement lui donne un air adorable. Il a presque l'impression de voir une lycéenne.
Aujourd'hui, jeudi, Jun' trépigne un peu. Il joue de façon visiblement impatiente avec son stylo, regardant avec sérieux la feuille de cours devant ses yeux. Il a beaucoup de choses à rattraper, Kobe n'est pas que chère : c'est aussi une bonne université et les cours qu'il a eu en début d'année, n'ont rien à voir avec ceux d'ici. Il va devoir se trouver quelqu'un pour rattraper tout ça... En attendant, il met le nez dans les bouquins dispo pour combler ses lacunes. Mais là, ce n'est pas tant l'agacement lié au cours qui le chafouine. C'est le fait que la petite blonde n'est pas encore là. Il ne connait pas son planning, mais il lui semble l'avoir vu plus tôt la veille. Jun' n'arrive pas trop à se concentrer du coup.
Quelques minutes passent, avant qu'enfin elle n'apparaisse. Comme les jours précédents, Junko la suit du regard alors qu'elle va s'installer à la même place qu'hier. Au bout de la rangée de tables où il est. Le brun la regarde s'installer, visage posé dans le creux de sa main, d'un air distrait et faussement désintéressé. Il gratte quelques mots de plus sur sa feuille mais... Bon, décidément il n'arrivera à rien.
Jun' rassemble ses affaires. Il se lève, puis s'approche de l'étudiante et s'installe à côté d'elle. Il remet ses affaires sur la table en lui offrant un grand sourire.« Fushita Junko. » chuchote t-il à son attention.
Le grand brun ouvre le livre qu'il a emprunté, un gros bouquin de médecine anatomique en noir et blanc et qui donne clairement pas envie d'être parcouru. Ses feuilles de cours sont noircies de notes et de dessins. Jun' a attaché ses cheveux en un demi-chignon, laissant la moitié de son épaisse crinière noire courir dans son dos.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
20 juin 2018
Ça a commencé lundi. En après-midi, après mon cours d’histoire-géographie, je suis allée à la bibliothèque. Rien de normal me direz-vous. En effet. Je me suis posée avec mes livres à la bibliothèque pour achever ce dont on avait discuté durant le cours d’histoire, peaufiner mes notes, faire mes devoirs, la routine avant d’aller au club de danse. J’ai croisé un gars. Il est quand même normal, sauf s’il n’était pas un géant de deux millions de mètres. Quand même fort agréable à regarder, mais sans plus. Nous avons eu un eye contact. Je l’ai détaillé un moment, je pense qu’il a fait la même chose, puis voilà, finitos potatos.
Si ce n’est que ça. Sauf qu’on s’est revu mardi aussi. Entre deux cours, j’ai une petite heure à tuer avant de retourner en cours, je me suis dit pourquoi pas passer encore à la bibliothèque. J’aime bien le calme de la biblio… Je suis passée, pensive, pensant à ce que je pourrais bien faire pour mon projet d’histoire. Ce n’est pas toujours simple. Je ne suis pas trop habituée à mon nouvel horaire. Je suis quand même un peu dégoûtée d’avoir lâché certains cours, mais langues vivantes, ça me va. Je veux dire, ce n’est pas comme si c’était quelque chose de super difficile. Et aussi, littérature… Clairement que ce n’est pas ma tasse de thé, bien que j’adore lire. Je trouve ça quand même assez difficile, mais je suis bien prête à faire tout mon possible pour être la meilleure possible, du moins d’avoir de bonnes notes ce serait la moindre des choses. D’ailleurs, parlant de lecture, j’ai posé toutes mes affaires à l’endroit où j’aime me placer dans la biblio, oui j’ai un spot préféré. Je suis une habituelle habituée qui aime s’assoir toujours à la même place. Cherchant sans chercher des livres, je l’ai croisé de nouveau. On s’est vu. Je sais qu’il m’a vu et il sait que je l’ai vu. Et il sait que je sais qu’il m’a vu. Toute. Il a baissé ses yeux vers moi, il m’a souri. J’ai rougi. Il a pris un livre et le voilà reparti.
J’ai écrit à Meyuki. Genre, j’ai pas compris ce qu’il vient de se passer. J’exagère peut-être. « UN DUDE M’A REGARDÉ. MAIS GENRE RE-GAR-DER. WDFGHFGDSHJFDG !!!!!!! » Impossible. Je n’y crois pas. Personne ne me regarde d’habitude. Pas comme lui il l’a fait. C’est pas NORMAL. C’est un peu la panique.
Et voilà que mercredi… Il est encore là. Je ne sais pas quoi en penser. Je l’ai vu assez rapidement. Je l’ai vu quand je suis entrée dans la bibliothèque après le repas du midi. J’ai senti son regard se poser sur moi, j’essaie de faire comme si ce n’était pas là. Je fais mon gros possible pour faire ma vie, mais ce n’est pas facile. Je reprends ma place habituelle. Je le vois de là. J’essaie de travailler, mais c’est quand même assez difficile. Je ne suis pas concentré. Je le regarde souvent, il me regarde souvent. Des fois, nos regards se croisent et là, c’est la catastrophe. Je rougis. Un peu, beaucoup, beaucoup trop. J’apprécie bien ses yeux noisette. Il semble être bien en forme. Agréable à regarder. J’ai fini par quitter la bibliothèque pour aller à mon cours, non sans lui laisser un tout petit sourire à la fois discret et gêné. Jamais je n’oserais lui parler. Clairement, il doit regarder quelqu’un d’autre, ce n’est clairement pas moi. Il faut que je me calme. On ne me regarde pas habituellement. Je n’ai rien d’extraordinaire.
Aujourd’hui, on est jeudi.
Une partie de moi ne savait pas trop si je devais aller à la bibliothèque. Une partie de moi anticipe le fait de peut-être le croiser à nouveau. J’ai un petit coup d’œil pour voir s’il est là.
Il est là.
Mon cœur ne sait plus trop où se mettre. Se cacher serait une excellente idée. J’essaie de respirer. Il faut vraiment que je respire. Je fais mine de rien, je m’installe, je fais comme à l’habitude. Sortir mes livres, mes cahiers, mes crayons. Je ne suis pas très concentrée sur ce que j’essaie d’étudier. Je n’y arrive pas. Du coin de l’œil, je vois du mouvement, je regarde sans regarder. Un mouvement de lui. Lui qui s’approche. Lui qui se pose à côté de moi. Lui qui me fait un grand sourire.
Lui. Fushita Junko.
Je regarde autour de moi. Je me dis que c’est une blague, une caméra piégée un truc du genre. Impossible qu’il me parle… Sauf que près de nous, il n’y a que nous deux. Je repose mon regard sur lui, je le détaille à nouveau. C’est la première fois que je le vois de si proche. Toujours aussi agréable à regarder.
Après sa présentation, il y a un petit silence qui s’installe entre nous deux. Ça me prend un moment avant de comprendre qu’il faudrait bien que je me présente également.
- W.. Walker, Emma. Enchantée, chuchotai-je en retour, non sans gêne et non sans bafouiller.
Je me trouve absolument nulle. J’essaie de respirer, faire style que tout va bien, mais mes joues rouges et mes yeux un peu fuyant disent bien le contraire. Je passe une mèche de cheveux derrière l’une de mes oreilles, lâchant timidement un :
- Tu étudies quoi ?
Je jette un coup d’œil à ses livres, ses cahiers, mais je ne suis pas certaine que ce que s’est. Des mots inconnus, des mots complexes, peu importe la langue, en fait, je ne comprends pas grand-chose.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
De près, elle est encore plus jolie. Elle n'a rien d'extraordinaire rapport à certaines filles qu'il a connu et pourtant, elle lui a tapé dans l'oeil. Il apprécie la blondeur de ses cheveux noués avec un nœud papillon délicat, le bleu de ses yeux clair et intense, et son petit nez qui lui donne un air tout cute. En plus de ça, elle rougit, visiblement mal à l'aise et impressionnée par son approche. Junko ne peut qu'être amusé, son égo gonflé à bloc par le comportement de la demoiselle.« W.. Walker, Emma. Enchantée »
Emma bafouille un peu, et il a presque eu du mal à l'entendre tellement elle a chuchoté doucement, l'obligeant à se pencher vers elle. Par chance, Junko n'a pas de problème d'audition, aussi ne doit-il pas lui faire répéter. Ce qui n'aurait pas été un problème en soi, mais c'est toujours mieux d'éviter ce genre de situations. Il lui sourit alors le visage proche du sien. Oups, il n'a pas remarqué qu'il s'est autant rapproché, mais... Pourquoi pas ?« Enchanté, Emma. » chuchote t-il en réponse.
Junko se décale pour la laisser respirer. Il s'est rapproché uniquement pour mieux l'entendre après tout. Il ne rate rien de son mouvement lorsqu'elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille, la détaillant et la fixant avec son intensité habituelle. Elle est toute rouge et elle fuit son regard. Son attitude est adorable. Elle a l'air plus jeune que lui et Jun' se demande bien de combien. Boh après tout, si elle est là, c'est qu'elle est majeure. Et puis, lui n'est pas si vieux. Si ?« Tu étudies quoi ? »
Ah, elle s'intéresse. C'est bien. C'est même très bien et très bon signe. Bon, à lui de faire en sorte qu'elle se détende un peu, quoique la voir comme ça c'est quand même drôlement amusant. Junko a l'habitude faire de l'effet aux filles, mais à Tokyo dans son lycée et après à l'université, on le connaissait un peu quand même. Ici il est un parfait inconnu et sa réputation ne l'a pas suivi. Pour le mieux, peut-être. Quand bien même, cette charmante Gaijin dégage quelque chose qui l'a attiré comme du miel pour une abeille.« C'est un chapitre sur l'anatomie des cils... je suis en médecine. » répond-il à sa question toujours en chuchotant. « Et qu'est-ce qu'une demoiselle comme toi étudie ? »
Allez, petite Emma. Faisons connaissance.« Laisse moi deviner ! » ajoute t-il, joueur. Et de mettre son pouce sur son front comme à son habitude lorsqu'il réfléchit, pensif en observant la blonde yeux plissés. « Filière artistique ? »
En fait il n'en a aucune idée, mais il va bien finir par le savoir de la bouche de l'étudiante. En tout cas, elle n'a pas la dégaine d'une sportive (même s'il ne remet pas en doute une potentielle activité sportive), elle est trop bien habillée pour ça. Les sportifs, ils se promènent tout le temps en tenue adéquate... Ouais, artistique ça lui va bien avec son petit noeud dans les cheveux... Ah moins qu'elle ne soit en littéraire ? Avec son petit air timide ? Mmmh.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter autant l’attention de quelqu’un comme lui ? J’ai l’impression d’être dans l’un de ces dramas ou encore dans un rp. Je ne sais pas comment me sentir. Je suis soudainement devenue le personnage principal d’une histoire sans le savoir ? Clairement, je vais devoir raconter tout ça à Meyuki dès qu’il sera parti. Je suis certaine que je vais trouver une façon de le faire fuir. Impossible qu’il s’intéresse réellement à moi. Je n’ai rien d’extraordinaire, même qu’on m’a souvent dit que j’étais poche. Dans le sens que je n’ai pas beaucoup d’intérêt. C’est un peu un complimarde, plus marde que compli. En tout cas.
Chose certaine, c’est que je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi il se penche vers moi pour m’entendre, pourquoi il me sourit de cette façon. Ce n’est qu’un simple sourire normal. Non c’est plus que ça. En tout cas, c’est l’impression qu’il donne. Ça a quelque chose de troublant. Nous sommes très près l’un de l’autre. Les gens qui passent pourraient presque penser que nous sommes des amoureux, un truc du genre. La réalité c’est que je sens pratiquement son souffle, alors qu’il me dit qu’il est également enchanté de faire ma connaissance. Je pense que j’ai arrêté de respirer à ce moment. Mon pouls s’est accéléré… Comme s’il n’était pas déjà super affolé ! Ce n’est lorsqu’il s’éloigne légèrement que je peux respirer comme il faut.
C’est difficile de respirer. De se concentrer sur sa respiration quand clairement, il y a d’autres chose qui mérite mon attention… Genre mes cours. Fushita. Fushita prend clairement le dessus sur mes cours. Oupsi. En fait, je suis presque surprise qu’il réponde à ma question. Enfin, non ce n’est pas tellement surprenant, c’est seulement de la politesse, la moindre des choses quoi. J’ai un moment d’étonnement que je cache fort mal. L’anatomie des cils. Pendant deux secondes je me demande s’il se moque de moi. Genre. Il y a vraiment des gens qui étudient l’anatomie des cils ? Et la deuxième question qui me vient immédiatement en tête c’est genre POURQUOI !? Ça sert à quoi de connaître l’anatomie d’un CILS. Un œil ok, une oreille ok, de… de n’importe quoi c’est ok. MAIS LES CILS ? Est-ce qu’il y a des maladies avec les cils.
Ça me fait poser beaucoup trop de questions. Et une partie de moi aussi qui trouve que ça ne lui correspond pas tant. Enfin, quand on le regarde au premier abord, il fait plus style joueur de football américain ou de hockey plutôt qu’en médecine.
Quoi qu’au Québec me semble qu’il y a un joueur de football qui est aussi médecin.
Je raconte peut-être n’importe quoi.
Bref. Fushita.
Il m’appelle « mademoiselle ». Je ne sais pas comment le prendre. Comme je ne sais pas comment prendre le fait qu’il m’appelle directement par mon prénom, sans préambule, sans qu’on se connaisse plus qu’il ne le faut. C’est peut-être parce que je n’ai pas la tronche d’une japonaise. C’est quand même un peu bizarre, ça contraste avec les autres japonais trop… trop carrés.
Il me demande ce que j’étudie, j’entrouvre légèrement la bouche afin de lui réponde, cependant, il préfère tenter de deviner. Je secoue doucement la tête lorsqu’il parle de la filière artistique. J’ai un petit sourire amusé qui se dessine sur mon visage.
- Artistique ? C’est flatteur, je trouve. Tu me verrais faire des peintures ou de la photographie?, demandai-je en chuchotant toujours, mais gagnant un peu en confiance.
J’attends qu’il me donne une réponse avant de lui donner la bonne réponse, toujours à voix basse.
- Je suis plutôt en filière littéraire. Ma principale est histoire-géographie. Je fais quelques recherches sur l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique de 1867.
Je me permets d’étaler un peu mon savoir, sans trop non plus entrer dans tous les détails. Je suis certaine qu’elle pourrait trouver le sujet absolument déprimant et nul. C’est bien ça avec les gens qui ne s’intéressent pas à l’histoire. Pourtant l’histoire nous permet de bien analyser le présent qui deviendra bientôt notre passé.
Chose certaine, c’est que je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi il se penche vers moi pour m’entendre, pourquoi il me sourit de cette façon. Ce n’est qu’un simple sourire normal. Non c’est plus que ça. En tout cas, c’est l’impression qu’il donne. Ça a quelque chose de troublant. Nous sommes très près l’un de l’autre. Les gens qui passent pourraient presque penser que nous sommes des amoureux, un truc du genre. La réalité c’est que je sens pratiquement son souffle, alors qu’il me dit qu’il est également enchanté de faire ma connaissance. Je pense que j’ai arrêté de respirer à ce moment. Mon pouls s’est accéléré… Comme s’il n’était pas déjà super affolé ! Ce n’est lorsqu’il s’éloigne légèrement que je peux respirer comme il faut.
C’est difficile de respirer. De se concentrer sur sa respiration quand clairement, il y a d’autres chose qui mérite mon attention… Genre mes cours. Fushita. Fushita prend clairement le dessus sur mes cours. Oupsi. En fait, je suis presque surprise qu’il réponde à ma question. Enfin, non ce n’est pas tellement surprenant, c’est seulement de la politesse, la moindre des choses quoi. J’ai un moment d’étonnement que je cache fort mal. L’anatomie des cils. Pendant deux secondes je me demande s’il se moque de moi. Genre. Il y a vraiment des gens qui étudient l’anatomie des cils ? Et la deuxième question qui me vient immédiatement en tête c’est genre POURQUOI !? Ça sert à quoi de connaître l’anatomie d’un CILS. Un œil ok, une oreille ok, de… de n’importe quoi c’est ok. MAIS LES CILS ? Est-ce qu’il y a des maladies avec les cils.
Ça me fait poser beaucoup trop de questions. Et une partie de moi aussi qui trouve que ça ne lui correspond pas tant. Enfin, quand on le regarde au premier abord, il fait plus style joueur de football américain ou de hockey plutôt qu’en médecine.
Quoi qu’au Québec me semble qu’il y a un joueur de football qui est aussi médecin.
Je raconte peut-être n’importe quoi.
Bref. Fushita.
Il m’appelle « mademoiselle ». Je ne sais pas comment le prendre. Comme je ne sais pas comment prendre le fait qu’il m’appelle directement par mon prénom, sans préambule, sans qu’on se connaisse plus qu’il ne le faut. C’est peut-être parce que je n’ai pas la tronche d’une japonaise. C’est quand même un peu bizarre, ça contraste avec les autres japonais trop… trop carrés.
Il me demande ce que j’étudie, j’entrouvre légèrement la bouche afin de lui réponde, cependant, il préfère tenter de deviner. Je secoue doucement la tête lorsqu’il parle de la filière artistique. J’ai un petit sourire amusé qui se dessine sur mon visage.
- Artistique ? C’est flatteur, je trouve. Tu me verrais faire des peintures ou de la photographie?, demandai-je en chuchotant toujours, mais gagnant un peu en confiance.
J’attends qu’il me donne une réponse avant de lui donner la bonne réponse, toujours à voix basse.
- Je suis plutôt en filière littéraire. Ma principale est histoire-géographie. Je fais quelques recherches sur l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique de 1867.
Je me permets d’étaler un peu mon savoir, sans trop non plus entrer dans tous les détails. Je suis certaine qu’elle pourrait trouver le sujet absolument déprimant et nul. C’est bien ça avec les gens qui ne s’intéressent pas à l’histoire. Pourtant l’histoire nous permet de bien analyser le présent qui deviendra bientôt notre passé.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Emma a l'air perturbé par ce qu'il vient de dire concernant ses études. Oui, a priori, les cils dit comme ça, ça a vraiment pas l'air fun. Junko se dit qu'il aurait peut-être du spécifier qu'il s'agit des cils intra-cellulaires. Mais s'imaginer qu'elle pense qu'il étudie l'anatomie des cils des yeux, c'est assez drôle alors il préfère ne rien dire et se contente de sourire. Il détaille son visage, toujours, laisse son regard glisser de celui de la blonde à ses lèvres lorsqu'elle parle, à ses yeux de nouveau d'un bleu clair épatant. Plus il la regarde, et plus il se dit qu'elle est jolie. Ou bien, c'est le fait qu'il s'amuse beaucoup qui la rend jolie... Il sait pas trop, mais il s'en fout, finalement.
L'étudiante est toute gênée et elle n'arrête pas de fuir son regard. Jun' en profite pour regarder un peu comme elle est habillée. Outre le ruban qui tient ses cheveux attachés, elle a un look plutôt simple et efficace. Rien de transcendant, mais après tout, ça fait le taff. Lui non plus, n'est pas sur son trente-et-un tous les jours. D'ailleurs, il a un style plutôt chill aussi. Souvent des grands sweat de couleur sombre, des pantalons pas serrés, des grosses baskets ou des grosses bottines en cuir. Rien de trop prétentieux. Pas du genre à sortir le costard pour aller chercher son riz quoi.
Emma secoue doucement la tête à sa question. Ah, il se trompe donc ? Elle sourit même. Oh ! Elle se détend un peu ? Très bien, très bien... Le sourire de Jun' n'en est que plus grand, surtout lorsqu'elle lui demande son avis.
Il adore.« Artistique ? C’est flatteur, je trouve. Tu me verrais faire des peintures ou de la photographie? »« Je t'imagine bien faire de la photographie, ouais. » chuchote t-il lui aussi. « Un gros reflex collé devant ton petit nez tout mignon là... on verrait que ton nœud dépasser. »
C'est une boutade sympathique, autant pour souligner qu'elle a une petite tête autant pour lui dire qu'elle est cute. Junko compte bien s'amuser à la faire rougir, encore et encore. Elle a l'air si réceptive à son attention, ce serait du gâchis de ne pas en profiter. Et il a bien besoin de ça avant d'affronter Arizona. Et puis, on sait jamais, peut-être bien qu'elle lui réserve des surprises la petite Emma Walker, sous son air impressionnée. Peut-être bien qu'il va la découvrir sous un autre jour, une fois qu'elle se sera détendue avec lui. Peut-être même qu'elle va rentrer dans son jeu. Ça serait... Grisant.« Je suis plutôt en filière littéraire. Ma principale est histoire-géographie. Je fais quelques recherches sur l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique de 1867. »
Ah, littéraire mais pas littérature. Pourtant bien le nez dans les bouquins mais certainement pas où il l'attendait.
Junko penche quelque peu la tête de côté, sa mèche libre suivant le mouvement alors qu'il pose son menton dans le creux de sa main. Petit froncement de sourcils et plissement des yeux. Histoire-géographie ? Première surprise.
Tu vois, Emma.
C'est sûr qu'il y a autre chose. Autre chose sous son rougissement, autre chose derrière sa crinière blonde, son look simple. Autre chose à trouver, quelque part. Il faut creuser. Junko creuse. Il s'intéresse, il est curieux. Il veut savoir. Il veut savoir s'il y a bien un truc intéressant qui mérite qu'il s'arrête sur elle plus longtemps qu'une semaine. Elle est jolie ouais, mais pour le frisson de la chasse, il a besoin d'un peu plus. Allez, Emma... Rentre dans le jeu. Allez, Emma ! C'est si excitant, ce petit jeu à deux. Promis, ça va te plaire. Tu vas t'amuser toi aussi.
Autant que lui.« Oooh... » murmure t-il, feintant l'impression dans une grimace caricaturale. Mais il ne veut pas qu'elle pense qu'il se moque, alors il enchaîne rapidement. « Eclairez donc ma lanterne, mademoiselle l'historienne. »
Sourire enjôleur, regard intense. De sa main libre, Junko referme son bouquin de médecine, signifiant de ce fait que toute son attention est maintenant rivée sur la jeune femme. Et pour l'encourager, et parce qu'il ne veut vraiment pas qu'elle pense qu'il fait semblant, il rajoute :« Et pourquoi ce sujet en particulier ? C'est pour un cours ou c'est un projet personnel ? » chuchote t-il, accoudé sur la table, son torse dans sa direction et son regard rivé sur elle.
Petite Emma.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Le voilà qu’il m’imagine bien faire de la photo. Je trouve ça assez amusant pour laisser échapper un petit rire. Surtout qu’il dit des bêtises. Je secoue un peu la tête, sans méchanceté, mais seulement pour dire que je désapprouve quand même ses propos.
- Y’aurait moyen de faire de belles photos avec toi.
Je prends mes doigts pour en faisant un carré avec pour faire un style que je prends Fushita en photo, sans trop nous prendre au sérieux. Je trouve que c’est quand même un joli compliment. Enfin, je trouve. Il parle que j’ai un nez mignon. Je ne sais pas… je veux dire… Ce n’est qu’un nez. Nez que je touche d’ailleurs parce que ça m’intrigue, mais ce n’est qu’un nez. Il me demande également de l’éclairer sur ce sujet. Je préfère me concentrer sur ce sujet plutôt que de continuer sur mon nez.
- C’est pour en faire des tracts et pour les donner à tous les étudiants de l’université…
C’est vraiment niaiseux comme phrase, mais ça me permet de me détendre. Je me trouve presque drôle. Je jette un coup d’œil à Fushita, mes yeux doivent avoir un petit air malicieux et amusé. Je ne me prends pas trop au sérieux en ce moment avec ma phrase. Pendant un moment, je laisse planer le doute dans sa tête, même si je doute qu’il doute et finit par ajouter :
- C’est pour un projet pour l’un des cours. On avait plusieurs choix et on pouvait même en proposer au professeur, tant que ça sortait du Japon. J’ai pris ça parce que c’est un sujet que j’ai abordé quelques fois quand j’étudiais dans mon pays natal.
J’explique le tout en chuchotant, bien entendu. Je jette parfois quelques coups d’œil en direction des préposés à la bibliothèque, ayant crainte que je parle trop fort. Mais il semblerait que ce soit ok, on ne fait pas trop attention à nous. Alors je reprends toujours sur le même ton de voix pour expliquer un peu de quoi il s’agit.
- Pour faire court, ce qu’on appelle pour les intimes l’AANB, juste parce que c’est vraiment plus court, ça a permis de créer le Dominion du Canada. C’était le 1er juillet. C’est ce qui marque la naissance un peu « officielle » du pays, avec, à ce moment, quatre provinces. Le dernier territoire à se joindre au Canada c’est le Nunavut, en 1999.
Je marque une pause. Je me dis qu’il doit trouver ça particulièrement poche. Je me dis aussi que personne ne s’intéresse à ce vieux sujet. Il n’y a que les historiens pour parler d’histoire. Les autres personnes doivent complètement s’en ficher, bien que ça parle bien de notre époque contemporaine et que ça expliquer beaucoup de choses.
- Pas trop ennuyant pour un étudiant en médecine ?, demandai-je avec un sourire encore une fois amusé.
Des fois, je me dis que parler d’un sujet que je connais me permet de me détendre. Et voilà que ma gêne envers Fushita passe un peu mieux. Il a quand même quelque chose d’un peu intimidant, mais je me sens bien dans mes souliers lorsque je viens à parler d’histoire.
- Pour ce qui est de faire long, il faudrait presque sortir, j’aurais peur de déranger tout le monde ici présent avec toutes mes histoires.
J’ai un petit sourire désolé. Je me dis que peut-être je l’ai juste trop gonflé avec toutes mes histoires sur un sujet qui n’est absolument pas passionnant pour qui que ce soit. Moi ça m’intéresse quand même un peu dans le sens que je veux bien expliquer aux gens ce qui est arrivé à mon pays pour qu’il en soit ainsi. Parce que mon pays, contrairement à ce Gilles Vigneault dit, ce n’est pas seulement l’hiver. C’est beaucoup de trucs complètement différents les uns et des autres. Et toute l’histoire, bien qu’elle soit récente à comparer à un pays comme le Japon ou la France, reste importante et intéressante.
Je me dis que s’il ne part pas après que j’ai dit ça, c’est qu’il a trouvé quelque chose d’un minimum intéressant dans mes propos. Probablement pas grand-chose par contre, mais bon ce sera ça. S’il quitte, c’est qu’il n’en valait pas la peine, ça c’est certain.
- Y’aurait moyen de faire de belles photos avec toi.
Je prends mes doigts pour en faisant un carré avec pour faire un style que je prends Fushita en photo, sans trop nous prendre au sérieux. Je trouve que c’est quand même un joli compliment. Enfin, je trouve. Il parle que j’ai un nez mignon. Je ne sais pas… je veux dire… Ce n’est qu’un nez. Nez que je touche d’ailleurs parce que ça m’intrigue, mais ce n’est qu’un nez. Il me demande également de l’éclairer sur ce sujet. Je préfère me concentrer sur ce sujet plutôt que de continuer sur mon nez.
- C’est pour en faire des tracts et pour les donner à tous les étudiants de l’université…
C’est vraiment niaiseux comme phrase, mais ça me permet de me détendre. Je me trouve presque drôle. Je jette un coup d’œil à Fushita, mes yeux doivent avoir un petit air malicieux et amusé. Je ne me prends pas trop au sérieux en ce moment avec ma phrase. Pendant un moment, je laisse planer le doute dans sa tête, même si je doute qu’il doute et finit par ajouter :
- C’est pour un projet pour l’un des cours. On avait plusieurs choix et on pouvait même en proposer au professeur, tant que ça sortait du Japon. J’ai pris ça parce que c’est un sujet que j’ai abordé quelques fois quand j’étudiais dans mon pays natal.
J’explique le tout en chuchotant, bien entendu. Je jette parfois quelques coups d’œil en direction des préposés à la bibliothèque, ayant crainte que je parle trop fort. Mais il semblerait que ce soit ok, on ne fait pas trop attention à nous. Alors je reprends toujours sur le même ton de voix pour expliquer un peu de quoi il s’agit.
- Pour faire court, ce qu’on appelle pour les intimes l’AANB, juste parce que c’est vraiment plus court, ça a permis de créer le Dominion du Canada. C’était le 1er juillet. C’est ce qui marque la naissance un peu « officielle » du pays, avec, à ce moment, quatre provinces. Le dernier territoire à se joindre au Canada c’est le Nunavut, en 1999.
Je marque une pause. Je me dis qu’il doit trouver ça particulièrement poche. Je me dis aussi que personne ne s’intéresse à ce vieux sujet. Il n’y a que les historiens pour parler d’histoire. Les autres personnes doivent complètement s’en ficher, bien que ça parle bien de notre époque contemporaine et que ça expliquer beaucoup de choses.
- Pas trop ennuyant pour un étudiant en médecine ?, demandai-je avec un sourire encore une fois amusé.
Des fois, je me dis que parler d’un sujet que je connais me permet de me détendre. Et voilà que ma gêne envers Fushita passe un peu mieux. Il a quand même quelque chose d’un peu intimidant, mais je me sens bien dans mes souliers lorsque je viens à parler d’histoire.
- Pour ce qui est de faire long, il faudrait presque sortir, j’aurais peur de déranger tout le monde ici présent avec toutes mes histoires.
J’ai un petit sourire désolé. Je me dis que peut-être je l’ai juste trop gonflé avec toutes mes histoires sur un sujet qui n’est absolument pas passionnant pour qui que ce soit. Moi ça m’intéresse quand même un peu dans le sens que je veux bien expliquer aux gens ce qui est arrivé à mon pays pour qu’il en soit ainsi. Parce que mon pays, contrairement à ce Gilles Vigneault dit, ce n’est pas seulement l’hiver. C’est beaucoup de trucs complètement différents les uns et des autres. Et toute l’histoire, bien qu’elle soit récente à comparer à un pays comme le Japon ou la France, reste importante et intéressante.
Je me dis que s’il ne part pas après que j’ai dit ça, c’est qu’il a trouvé quelque chose d’un minimum intéressant dans mes propos. Probablement pas grand-chose par contre, mais bon ce sera ça. S’il quitte, c’est qu’il n’en valait pas la peine, ça c’est certain.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Emma rit doucement, et ça fait tout plaisir à Junko. Eh, c'est bien parti cette histoire finalement. Son sourire s'agrandit, en résonnance avec le visage lumineux de la blonde. Ce petit rire, ça veut tout dire pour lui et il va faire en sorte de l'entendre de nouveau. Sûr.
Certain.« Y’aurait moyen de faire de belles photos avec toi. »
Elle fait comme si elle le prend en photo et Junko saute sur l'occasion pour l'amuser encore. Il prend la pose, comme si elle le mitraille avec un appareil réflex, en bon top modèle masculin d'un magazine de mode très connu. Le brun sait quels sont ses bons profils pour les photos, son feed instagram est plutôt soigné en grande partie grâce à son ex (c'est toujours plus facile quand on se fait prendre en photo par quelqu'un d'autre après tout) même s'il n'est pas en reste pour se débrouiller tout seul. Il poste rarement, mais il le fait toujours en son âme et conscience.
Emma touche son nez, suite à son compliment et son attitude la rend encore plus adorable. Junko trouve ça même un peu surprenant quelque part. Mais elle rebondit« Pour toi je pourrais prendre la pose, mmh ! » lui lance t-il dans un clin d'oeil.
Petite pique, Junko commence à attaquer un peu plus fort maintenant qu'elle se détend. On va voir si elle répond.
Elle commence même à faire de l'humour. Des tracts, mmh ? Mais bien sûr. Son menton s'est relogé dans le creux de sa main alors qu'il la regarde un sourcil relevé. Il y croit pas du tout mais il trouve ça amusant, et en rit légèrement. Puis Emma répond à ses questions sur ses études.« C’est pour un projet pour l’un des cours. On avait plusieurs choix et on pouvait même en proposer au professeur, tant que ça sortait du Japon. J’ai pris ça parce que c’est un sujet que j’ai abordé quelques fois quand j’étudiais dans mon pays natal. »
Junko se rapproche un peu. Ça l'air intéressant après tout.« Pour faire court, ce qu’on appelle pour les intimes l’AANB, juste parce que c’est vraiment plus court, ça a permis de créer le Dominion du Canada. C’était le 1er juillet. C’est ce qui marque la naissance un peu « officielle » du pays, avec, à ce moment, quatre provinces. Le dernier territoire à se joindre au Canada c’est le Nunavut, en 1999. »
Ok donc, elle est canadienne. Il note dans un coin de sa tête et tout le long des explications de l'étudiante, acquiesce régulièrement pour signifier qu'il l'écoute bien. Il n'y connait rien sur ce sujet, et il est pas contre développer sa culture générale. Junko adore apprendre des nouvelles choses. Il suit son regard lorsqu'elle vérifie qu'ils ne font pas trop de bruit aux yeux des surveillants de la bibliothèque mais ça va. Ils sont larges encore.
Junko pose de nouveau ses yeux sur elle alors qu'elle marque une pause puis enchaîne, lui faisant relever un sourcil.« Pas trop ennuyant pour un étudiant en médecine ? »« Je suis en plein chapitre sur la structure des cils... » murmure t-il en réponse, laissant en suspend le reste de sa phrase en sous-entendu. Junko fait des gros yeux. Les cils c'est pas bien plus intéressant.« J'y connais rien, je t'avoue à l'histoire du Canada, mais t'as l'air vraiment passionnée par ce sujet. Et du coup pour ton projet, tu dois faire quoi exactement ? »
Emma lui dit qu'elle ne se sent pas à l'aise de tout lui expliquer ici, à chuchoter dans la bibliothèque. C'est vrai que ce n'est pas l'idéal pour papoter mais Junko aime bien leur proximité physique dans ce lieu. Mais elle a raison, s'il veut en savoir plus et continuer cette conversation, mieux vaut sortir et aller discuter ailleurs. Il note son sourire un peu contrit, mais lui adresse le sien plus détendu.«Eh bah, si t'as le temps, on peut aller discuter autour d'un café du distributeur. » lui propose t-il, toujours le menton posé dans sa main, grand sourire étirant son visage.
Lui n'a pas cours et est plutôt libre pour le reste de l'après-midi. Et après cette introduction à la personne d'Emma, elle a l'air d'être une activité bien plus intéressante que les cours qu'il est censé revoir. Il taffera mieux le lendemain... Junko attend son signal avant de ranger ses affaires.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Je suis un peu gênée du fait qu’il me dise qu’il serait prêt à prendre la pose pour moi. Je crois que j’ai rougit une nouvelle fois, je n’arrête pas de rougir avec ce Fushita. Je ne sais pas pourquoi. Enfin, je me doute pourquoi, mais je préfère ne pas trop y penser. C’est clairement impossible que ce soit le cas. Je veux dire, il est absolument impossible qu’on s’intéresse à moi… Enfin, d’une autre manière qu’une camarade de classe ou au mieux une amie. Il va clairement arriver par me dire quelque chose comme il est en couple ou qu’il préfère regarder les garçons, c’est tellement trop probable.
En tout cas, il n’a pas l’air trop ennuyé par tout ce que j’ai dit. Même qu’il semble un peu intéressé. Il n’a pas encore fui, aussi surprenant que cela puisse paraître. Il me reparle de son chapitre sur les cils. Je suis toujours aussi mitigée sur cette histoire de cils. Je me demande aussi à quels autres cils le corps peut avoir. Est-ce qu’on a plusieurs cils, genre pas seulement que des cils d’yeux ? Mmh. Je fronce légèrement les sourcils, cherchant une réponse à ma question que je ne pose pas. Je me dis que ça doit être quand même assez nul. Je me demande ce qu’il y a d’intéressant dans la médecine. Je trouve cette profession très louable, mais il faut être vraiment dédié et être un bolé dans le domaine pour y arriver.
Il me demande c’est pourquoi mon projet
- Je dois faire un travail écrit avec tout ça, expliquer la confédération canadienne, puis ensuite ce sera une présentation orale pour la présenter à ma classe ensuite.
Les exposés oraux et les travaux écrits sont pas mal tout ce qu’on fait dans nos cours et c’est correct comme ça. Je n’aime pas trop les travaux d’équipe de toute façon, je suis bien contente et soulagée lorsque je peux travailler toute seule. Je repose à nouveau mes yeux sur Fushita, il a l’air quand même un peu tannant. Un peu le genre de gars à s’attirer quelques ennuis ou genre un peu style… Mmh… Quel style ? Dure à dire. Pas un enfant de cœur. Je trouve qu’il a même un petit quelque chose de mon cousin, mais ça, je le garderais bien pour moi. De toute façon, mon nouvel ami de bibliothèque ne le connait pas.
Il n’est pas contre d’aller prendre un café. J’ai un petit air de dégoût quand il parle de cette boisson que je n’apprécie pas particulièrement. Beaucoup de gens m’ont dit que c’est indispensable pour l’université, mais moi, j’en suis incapable. Le goût me déplaît. Mais je pourrais prendre un thé ou n’importe quoi.
Il me demande si j’ai le temps. Mmh. Je jette un coup d’œil à l’heure et à mon agenda.
- J’ai littérature à 13h30, mais d’ici là, on a le temps de prendre un truc à boire.
Je prends mes trucs et les mets rapidement dans mon sac, puis je me lève. J'en profite pour m'assurer que ma jupe blanche est bien mise et que mon t-shirt un peu trop grand pour moi soit également bien ajusté avant de lancer un petit :
- On y va ?
J’attends de voir s’il se lève, puis je me dirige tranquillement vers la sortie de la bibliothèque, puis vers la machine distributrice la plus proche de la sortie.
- Alors, dis-moi… Que me vaut le plaisir que tu viennes me parler aujourd’hui ? Je ne suis pas contre, loin de là ! Mais je me demande s’il y a une mouche qui t’a piqué qui t’a donné le droit de me parler ou si les premiers jours tu étais trop timide ?
Je suis quand même un peu gênée de lui poser la question, mais je me permets quand même de lui poser la question. On aurait pu continuer notre jeu de regards encore plus longtemps. Pour un japonais, je le trouve bien déniaisé. Je suis quand même curieuse de savoir ce qui l’a poussé à venir me parler aujourd’hui et à quoi cela pourrait bien mener. Parce qu’en vrai, je ne suis pas certaine que ça puisse mener à quelque part. Il est beau, oui, mais euh… J’sais pas…
Bref, mon cerveau tourne en rond.
En tout cas, il n’a pas l’air trop ennuyé par tout ce que j’ai dit. Même qu’il semble un peu intéressé. Il n’a pas encore fui, aussi surprenant que cela puisse paraître. Il me reparle de son chapitre sur les cils. Je suis toujours aussi mitigée sur cette histoire de cils. Je me demande aussi à quels autres cils le corps peut avoir. Est-ce qu’on a plusieurs cils, genre pas seulement que des cils d’yeux ? Mmh. Je fronce légèrement les sourcils, cherchant une réponse à ma question que je ne pose pas. Je me dis que ça doit être quand même assez nul. Je me demande ce qu’il y a d’intéressant dans la médecine. Je trouve cette profession très louable, mais il faut être vraiment dédié et être un bolé dans le domaine pour y arriver.
Il me demande c’est pourquoi mon projet
- Je dois faire un travail écrit avec tout ça, expliquer la confédération canadienne, puis ensuite ce sera une présentation orale pour la présenter à ma classe ensuite.
Les exposés oraux et les travaux écrits sont pas mal tout ce qu’on fait dans nos cours et c’est correct comme ça. Je n’aime pas trop les travaux d’équipe de toute façon, je suis bien contente et soulagée lorsque je peux travailler toute seule. Je repose à nouveau mes yeux sur Fushita, il a l’air quand même un peu tannant. Un peu le genre de gars à s’attirer quelques ennuis ou genre un peu style… Mmh… Quel style ? Dure à dire. Pas un enfant de cœur. Je trouve qu’il a même un petit quelque chose de mon cousin, mais ça, je le garderais bien pour moi. De toute façon, mon nouvel ami de bibliothèque ne le connait pas.
Il n’est pas contre d’aller prendre un café. J’ai un petit air de dégoût quand il parle de cette boisson que je n’apprécie pas particulièrement. Beaucoup de gens m’ont dit que c’est indispensable pour l’université, mais moi, j’en suis incapable. Le goût me déplaît. Mais je pourrais prendre un thé ou n’importe quoi.
Il me demande si j’ai le temps. Mmh. Je jette un coup d’œil à l’heure et à mon agenda.
- J’ai littérature à 13h30, mais d’ici là, on a le temps de prendre un truc à boire.
Je prends mes trucs et les mets rapidement dans mon sac, puis je me lève. J'en profite pour m'assurer que ma jupe blanche est bien mise et que mon t-shirt un peu trop grand pour moi soit également bien ajusté avant de lancer un petit :
- On y va ?
J’attends de voir s’il se lève, puis je me dirige tranquillement vers la sortie de la bibliothèque, puis vers la machine distributrice la plus proche de la sortie.
- Alors, dis-moi… Que me vaut le plaisir que tu viennes me parler aujourd’hui ? Je ne suis pas contre, loin de là ! Mais je me demande s’il y a une mouche qui t’a piqué qui t’a donné le droit de me parler ou si les premiers jours tu étais trop timide ?
Je suis quand même un peu gênée de lui poser la question, mais je me permets quand même de lui poser la question. On aurait pu continuer notre jeu de regards encore plus longtemps. Pour un japonais, je le trouve bien déniaisé. Je suis quand même curieuse de savoir ce qui l’a poussé à venir me parler aujourd’hui et à quoi cela pourrait bien mener. Parce qu’en vrai, je ne suis pas certaine que ça puisse mener à quelque part. Il est beau, oui, mais euh… J’sais pas…
Bref, mon cerveau tourne en rond.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Il n'arrête pas de la faire rougir et il s'en amuse beaucoup. Les joues rosies, ça lui va bien à la petite Emma avec sa chevelure blonde comme le blé et ses yeux bleus glacés. Canadienne alors, hein.
Junko l'observe tandis qu'elle a léger froncement de sourcils. Est-ce que c'est une expression familière chez elle, une mimique habituelle ? Cet air pensif, ça la rend mignonne à ses yeux. Oui voilà, c'est le mot. Mignonne. Mais qu'est-ce qu'il se passe dans son esprit actuellement, là tout de suite maintenant ? Jun' plisse quelque peu les yeux, son sourire toujours au rendez-vous.« Je dois faire un travail écrit avec tout ça, expliquer la confédération canadienne, puis ensuite ce sera une présentation orale pour la présenter à ma classe ensuite. »
Oh, une présentation orale du coup. Junko hoche la tête en signe d'appréciation et d'écoute à ce qu'elle lui a dit. Elle a l'air de vraiment aimer son pays natal pour choisir de faire des travaux dessus. Ce n'est pas Junko qui ferait ça avec le japon. A quel point elle est patriote ? C'est aussi une question qu'il se demande. Le brun est toujours assez intrigué par les personnes qui portent fièrement les couleurs de leur pays dans leur cœur. C'est quelque chose qui lui échappe un peu. Emma a l'air de le détailler plus avant maintenant, mais il n'est pas déstabilisé pour un sou et rebondit plutôt sur ce qu'elle a répondu.« Oh, je vois... et tu es plutôt à l'aise en présentation orale ? »
Après tout, on peut être timide dans la vie de tous les jours et jouer la comédie le temps d'un oral devant sa classe. L'introversion d'une personne n'a rien à voir avec ses compétences à tenir une présentation et maintenir en haleine son public.
Emma regarde l'heure et lui indique avoir cours à 13h30. C'est dans pas trop longtemps... Jun' est légèrement déçu mais il ne va tout de même pas lui proposer de sécher son cours. Après tout, lui étant en médecine, pour rien au monde il ne raterait un de ses cours. Trop de travail à rattraper ensuite.
Elle accepte quand même sa proposition et range ses affaires rapidement. Junko fait de même, jette tout dans son sac en vrac comme à son habitude, si fait qu'il a fini de ranger avant elle et a juste le temps de la voir finir de remettre en place sa tenue. Oh, soignée... ?« On y va ? »
L'étudiant se lève à son tour dans un sourire, sous le feu vert de la blonde, et tous deux se dirigent vers la machine à boissons la plus proche. En sortant de la bibliothèque, Junko sent directement un léger shift d'ambiance. Ici, ils peuvent parler normalement et ne sont plus obligés de chuchoter. Elle marche légèrement devant lui, ou c'est lui qui a l'habitude de rester un peu en arrière, et il laisse son regard glisser sur sa queue de cheval qui marque les foulées de la miss d'un mouvement élastique.« Alors, dis-moi… Que me vaut le plaisir que tu viennes me parler aujourd’hui ? Je ne suis pas contre, loin de là ! Mais je me demande s’il y a une mouche qui t’a piqué qui t’a donné le droit de me parler ou si les premiers jours tu étais trop timide ? »
Haa... Voilà qui sort de ce à quoi il s'attendait d'elle. Junko n'est pas tant décontenancé par la franchise de la question, et il est même plutôt agréablement surpris par celle de l'étudiante. Pour sûr, elle n'est pas japonaise et n'en a pas reçu l'éducation, et ça, ça lui plait énormément. Sous ses airs timides de jeune femme rougissante, il y a bien quelques trucs qui attirent irrésistiblement Jun a en apprendre davantage sur elle et à en gratter la surface. Elle a déjà de l'humour, ça il l'a vu. Et visiblement, elle est plutôt brute de décoffrage.
Splendide.« Le droit, carrément ? » la charrie t-il dans un rire. « Excusez moi, princesse Walker, votre boisson est avancée. » rajoute t-il dans une caricature grotesque et tout sourire en glissant quelques pièces de monnaie dans la machine.
Junko n'a aucun mal à dire son nom de famille. Il est pratiquement bilingue en anglais après tout, à force de regarder des films et séries, mais aussi et surtout à force de jouer à des jeux en ligne. C'est nécessaire de communiquer dans ce genre de cas, et l'anglais est de mise lorsqu'on se retrouve avec des personnes du monde entier dans son équipe.« Vas-y, choisis ce que tu veux. » lui intime t-il, puis d'enchaîner sur sa réponse, son éternel sourire aux lèvres et pas du tout gêné par la question. « Si moi je suis timide, qu'est-ce qu'on pourrait dire de toi... ? » légère pique, gentillette. « Plus sérieusement, je ne sais pas. Je t'ai remarqué dès lundi, en vrai. J'attendais de savoir si je t'intéressais aussi un minimum avant de t'aborder. »
Si elle est franche, lui aussi il l'est.
Junko pose son regard brun sur elle, guettant sa réaction et attendant la suite avec amusement.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Il me demande si je suis à l’aise en présentation orale et honnêtement, ça me prend un moment avant de répondre. Parce que c’est toujours le chaos, c’est toujours un peu difficile quand j’ai beaucoup trop d’émotions et je m’emmêle dans ma prononciation, dans mes mots et que j’ai du mal à juste parler en japonais. Dans des présentations, mon cerveau veut seulement parler français ou anglais.
- Je me débrouille en présentation orale. C’est toujours un peu intimidant je trouve, surtout en japonais. Quand je me mets à faire une présentation, je perds mes mots.
Et je ne suis pas fière de moi dans ces cas-là. Par moment je pense japonais, d’autres fois français, d’autres fois anglais et par moment je suis toute mélangée. Le stress des présentations me fait ça. Je me débrouille pas mal, mais j’ai encore du travail à faire. Ça ne fait quelques mois que je suis ici, j’ai encore de l’adaptation à faire.
Je me sens un peu mieux une fois qu’on est sorti. Je peux parler normalement et ça me soulage. Je n’aurais pas voulu me faire avertir parce qu’on fait trop de bruit dans la bibliothèque. Il me semble que ça m’est déjà arrivé. Il se moque un peu de ce que je lui ai dit, mais je ne perds pas contenance.
- Oh là, ça va, pas besoin d’en faire tout un plat pour ce que je viens de dire, dis-je non sans faire la moue.
Il se pense bien drôle celui-là. Je ne me laisse pas abattre par tout ça. Je n’en fais pas plus de cas, préférant me concentrer sur le breuvage. Il me laisse choisir ce que je veux. J’opte pour un thé glacé. Je n’ai pas trop envie d’une boisson chaude pour le moment.
- Merci beaucoup pour le breuvage, ce n’était pas nécessaire.
Mais je suis quand même reconnaissante qu’il me l’ait offert. C’est quand même très gentil et absolument pas nécessaire ! J’ai un petit sourire de reconnaissance alors que j’attrape mon breuvage. Par contre, très difficile de croire qu'il pourrait être timide. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir une petite tête rieuse à ses propos. Pour vrai, c'est tellement impensable !
- Alors... Si tu es timide, alors moi... je réfléchis un petit moment. Si tu es timide alors moi je suis une hyperactive qui placote tout le temps ! Et qui a beaucoup trop confiance en moi. Mais celle-là, il vaut mieux la garder pour moi. C'est un peu gênant à avouer.
Ça va de soi qu'il n'est pas de ces petits japonais coincés de la vie ! Il a de l'assurance, beaucoup même. Ironiquement, c’était un truc qui m’a profondément gossé quand j’ai rencontré Harada la première fois. Sauf que contrairement à Fushita, Harada était juste beaucoup trop intense et c’était vraiment désagréable. Et avec Fushita c’est quand même cool, ça a quelque chose de mignon et d’agréable. C’est juste que je ne comprends pas encore son intérêt.
Il m’explique quand même ce pourquoi il n’est pas venu me voir plutôt. Depuis lundi il me voit passer et depuis lundi je le vois moi aussi. Je ne sais pas s’il me regarde ou s’il me dévore plutôt des yeux. Pourtant je ne suis pas si jolie. Et voilà qu’il finit en me disant qu’il se demandait si je m’intéressais aussi à lui. Mmh. Oui, je m’intéresse à lui. Enfin, je veux bien apprendre à la connaître un peu plus. On peut devenir amis, ça ne me pose pas de problèmes ! Au contraire, avoir un ami médecin, ça peut toujours être utile. Je lève la tête pour poser mes yeux sur son visage, c’est qu’il est pas mal grand, lui ! Il a vraiment la taille de mon cousin. C’est juste surprenant pour un japonais.
- C’est certain que c’est intriguant de voir un garçon plutôt mignon nous regarder de la sorte.
J’assume à moitié ce que je lui dis. Mais je ne veux quand même lui montrer que d’une part, il ne m’intimide pas plus qu’il le faut, mais c’est quand même un peu gênant d’avouer le tout. Je ne sais pas du tout où va mener cette conversation, c’est quand même intriguant.
- Je me débrouille en présentation orale. C’est toujours un peu intimidant je trouve, surtout en japonais. Quand je me mets à faire une présentation, je perds mes mots.
Et je ne suis pas fière de moi dans ces cas-là. Par moment je pense japonais, d’autres fois français, d’autres fois anglais et par moment je suis toute mélangée. Le stress des présentations me fait ça. Je me débrouille pas mal, mais j’ai encore du travail à faire. Ça ne fait quelques mois que je suis ici, j’ai encore de l’adaptation à faire.
Je me sens un peu mieux une fois qu’on est sorti. Je peux parler normalement et ça me soulage. Je n’aurais pas voulu me faire avertir parce qu’on fait trop de bruit dans la bibliothèque. Il me semble que ça m’est déjà arrivé. Il se moque un peu de ce que je lui ai dit, mais je ne perds pas contenance.
- Oh là, ça va, pas besoin d’en faire tout un plat pour ce que je viens de dire, dis-je non sans faire la moue.
Il se pense bien drôle celui-là. Je ne me laisse pas abattre par tout ça. Je n’en fais pas plus de cas, préférant me concentrer sur le breuvage. Il me laisse choisir ce que je veux. J’opte pour un thé glacé. Je n’ai pas trop envie d’une boisson chaude pour le moment.
- Merci beaucoup pour le breuvage, ce n’était pas nécessaire.
Mais je suis quand même reconnaissante qu’il me l’ait offert. C’est quand même très gentil et absolument pas nécessaire ! J’ai un petit sourire de reconnaissance alors que j’attrape mon breuvage. Par contre, très difficile de croire qu'il pourrait être timide. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir une petite tête rieuse à ses propos. Pour vrai, c'est tellement impensable !
- Alors... Si tu es timide, alors moi... je réfléchis un petit moment. Si tu es timide alors moi je suis une hyperactive qui placote tout le temps ! Et qui a beaucoup trop confiance en moi. Mais celle-là, il vaut mieux la garder pour moi. C'est un peu gênant à avouer.
Ça va de soi qu'il n'est pas de ces petits japonais coincés de la vie ! Il a de l'assurance, beaucoup même. Ironiquement, c’était un truc qui m’a profondément gossé quand j’ai rencontré Harada la première fois. Sauf que contrairement à Fushita, Harada était juste beaucoup trop intense et c’était vraiment désagréable. Et avec Fushita c’est quand même cool, ça a quelque chose de mignon et d’agréable. C’est juste que je ne comprends pas encore son intérêt.
Il m’explique quand même ce pourquoi il n’est pas venu me voir plutôt. Depuis lundi il me voit passer et depuis lundi je le vois moi aussi. Je ne sais pas s’il me regarde ou s’il me dévore plutôt des yeux. Pourtant je ne suis pas si jolie. Et voilà qu’il finit en me disant qu’il se demandait si je m’intéressais aussi à lui. Mmh. Oui, je m’intéresse à lui. Enfin, je veux bien apprendre à la connaître un peu plus. On peut devenir amis, ça ne me pose pas de problèmes ! Au contraire, avoir un ami médecin, ça peut toujours être utile. Je lève la tête pour poser mes yeux sur son visage, c’est qu’il est pas mal grand, lui ! Il a vraiment la taille de mon cousin. C’est juste surprenant pour un japonais.
- C’est certain que c’est intriguant de voir un garçon plutôt mignon nous regarder de la sorte.
J’assume à moitié ce que je lui dis. Mais je ne veux quand même lui montrer que d’une part, il ne m’intimide pas plus qu’il le faut, mais c’est quand même un peu gênant d’avouer le tout. Je ne sais pas du tout où va mener cette conversation, c’est quand même intriguant.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
« Je me débrouille en présentation orale. C’est toujours un peu intimidant je trouve, surtout en japonais. Quand je me mets à faire une présentation, je perds mes mots. »
C'est honnête de sa part de lui dire ça. Junko, à sa place, n'aurait pas avoué une telle faiblesse, prétextant s'en sortir dans tous les cas. La blonde fait preuve d'un certain détachement et d'une abnégation mesurée. C'est intéressant.« Je comprends, surtout que le japonais a la réputation de n'être pas une langue facile à apprendre. » lui répond-il pour relativiser sur le problème.
Emma accepte sa boisson, malgré une moue un peu boudeuse, voire fâchée ? Junko plisse quelque peu les yeux, il ne sait pas trop si elle a bien pris sa note d'humour et le mieux à faire dans ce cas-là, c'est de recommencer pardi. Un sourire amusé trône sur son visage alors qu'il renvoie une pique à la demoiselle, rebondissant sur ses mots.« Eh-eh ! Pardonnez moi gente dame, je ne vous pensais pas si susceptible. » lâche t-il dans un léger rire.
Elle semble quand même se décontracter pour la suite, et vient d'elle-même blaguer sur ce qu'il vient de lui dire concernant sa timidité. Junko sourit en retour à son petit rire discret. Il n'a de cesse de l'observer de ses yeux bruns, guettant le moindre mouvement et imprimant dans son esprit chacun de ses manières. Sa façon de parler, sa façon de se tenir, de se comporter.« Alors... Si tu es timide, alors moi... Si tu es timide alors moi je suis une hyperactive qui placote tout le temps ! »
Un sourcil se hausse du côté de l'étudiant. Doit-il prendre cette phrase tout à son contraire ? Donc, vient-elle de dire de but en blanc qu'elle n'est pas très active généralement ? Mmmh. Il ne sait pas trop quoi penser de ça, il l'imagine sur son lit en train de lire un bouquin alors qu'il fait grand soleil à l'extérieur. Mais Jun est surtout très amusé et piqué par la franchise sont elle fait preuve et son auto-dérision.« Dois-je en conclure que tu préfères les journées canapé-plaid aux journées sortie en extérieur pour prendre un bain de foule ? » demande t-il en souriant.
Et puis la suite le surprend encore. Décidément, Emma n'a pas peur de rentrer dans le tas. C'est rafraîchissant, finalement et Junko, qui est plutôt pareil, apprécie grandement son franc-parler. Il se commande un café tout en l'écoutant.« C’est certain que c’est intriguant de voir un garçon plutôt mignon nous regarder de la sorte. »
Ses dents flashent de nouveau entre ses lèvres et il darde ses yeux bruns sur Emma, ne cachant pas son amusement. Surprenante. Mains dans les poches en attendant son café, Junko rit légèrement avant de lui répondre. Il ne sait pas trop comment il doit le prendre finalement, mais... positivement, il imagine.« Mignon, mmh ? » souffle t-il à travers son sourire.
Junko fait glisser ses prunelles de haut en bas de la blonde alors qu'elle a relevé les yeux vers lui. Il la détaille un instant, et ne s'en cache pas. Replongeant ses yeux dans ceux de l'étudiante, son sourire s'agrandit un peu. Il tourne son visage vers la machine pour prendre sa boisson.« Bah écoute, quand je vois une fille qui me plait, je suis pas du genre à tourner autour du pot pendant six mois. » ajoute t-il, d'un air naturel, puisqu'il est tout à fait naturel. Junko fait un peu tourner son café dans son gobelet, petite habitude qu'il traîne depuis quelques années. « Et je t'intéresse, du coup ? » Son regard revient se planter dans celui d'Emma.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Je suis douée pour apprendre des langues compliquées. Beaucoup de gens disent que le français c’est compliqué, même chose avec le japonais. Si je me mets à du chinois ou du russe, je pense que je disparais pour toujours, parce que ça me semble tellement compliqué. En tout cas, un jour je serais parfaitement à l’aise avec le japonais – ou pas – en espérant que cette fois-ci, je reste au pays un peu plus longuement.
Bref, peu importe, il vaut mieux mettre tout ça de côté. Fushita pique encore. Il m’appelle Gente Dame et je ne sais pas trop comment le prendre. Moi ? Susceptible ? Oui, oui, bien sûr. En tout cas, je lui fais une petite grimace nullement fâchée ou quoi que ce soit. C’est plus pour plaisanter qu’autre chose. Sauf s’il prend mal le fait que je lui fasse une grimace de ce genre.
Il rigole un peu et, ça me rassure un peu quand même. J’ai un humour quand même assez pourri, voir même poche, mais ça va. Ça me va. Il souhaite savoir si je suis plus de type canapé-plaid ou sorties. C’est difficile à dire. J’aime les deux. Et je lui réponds franchement. Franchement, j’aime les deux.
- Mmh… Non, pas forcément. À vrai dire, ça dépend des jours. Je suis peut-être bizarre. Ça dépend du mood. J’aime bien sortir de temps à autre, mais j’aime aussi être bien tranquille de temps à autre aussi. Je pense que ça dépend de la personne avec qui je suis. Et toi ? C’est plutôt canapé ou bain de foule.
Quoi que j’ai l’impression qu’il est plus type bain de foule. Je pourrais me tromper. Je veux dire, il y a des chances qu’il soit de type canapé, avec tout le temps que je l’ai vu traîner à la bibliothèque.
Il ne peut pas s’empêcher d’attraper le « mignon » de ma phrase précédente. Bah quoi ! J’ai droit de dire qu’il est mignon. J’assure par contre à moitié ma phrase. J’assume à moitié que je lui ai dit une telle chose. Et je me dis qu’il faut bien que j’assume ce que je dis parfois sans réfléchir. J’opine doucement de la tête, même si ça n’avait probablement pas besoin d’une réponse.
Puis je le vois. Je le vois bien qu’il « m’analyse », je vois ses yeux me regarder sous toutes mes coutures, en tout cas, c’est l’impression qu’il donne. Je ne me dérobe pas. Je n’ai pas besoin de faire ça. C’est juste que j’ai aucune idée si je suis assez jolie, assez blonde, assez grande, assez toute. Je ne pense pas ça. Je ne pense pas être assez pour quiconque. Juste correcte au mieux.
Je prends une gorgée de mon breuvage. Je suis contente de mon choix. Je peux rougir derrière mon breuvage alors qu’il me demande si lui, il m’intéresse. Je ne m’attendais pas à ce qu’on me le demande aussi franchement, aussi directement. Si je vais bien style que tout va bien, intérieurement, je crie. Je veux dire… Y’A PERSONNE ICI QUI DEMANDE ÇA AUSSI FRANCHEMENT! J’essaie de me calmer le plus possible avant de lui répondre. Ça me trouble. Je fais mon gros possible pour soutenir son regard. Je soutiens de mon mieux son regard, pour ne pas l’air trop…
- On… On peut toujours continuer à faire connaissance…
Je ne sais pas si c’est la réponse à laquelle il s’attend. Je sais que ma réponse n’est pas la meilleure, non plus. Même si je fais style que tout va bien, je sens encore mes joues devenir complètement rouge.
- En tout cas, ça ne me déplairait pas qu’on se connaisse… un peu plus.
Ma phrase s’est terminée pratiquement dans un murmure. J’essaie de me convaincre qu’il n’est pas réellement sérieux, que je ne l’intéresse pas vraiment plus qu’il le faut, que je suis juste une patate parmi tant d’autres, qu’il se moque de moi.
Parce que je ne suis pas certaine. Je n’ai pas de bons souvenirs de ma dernière relation. Je sais que tous les mecs ne sont pas comme mon ex, mais je ne me sens pas particulièrement bien vis-à-vis d’une relation avec un gars qui va plus loin que de l’amitié, dès maintenant. On s’est à peine parlé et je ne me sens pas prête à envisager, ne serait-ce qu’un moment, de pouvoir faire quelque chose d’intéressant avec Fushita. Bref, ALED.
Bref, peu importe, il vaut mieux mettre tout ça de côté. Fushita pique encore. Il m’appelle Gente Dame et je ne sais pas trop comment le prendre. Moi ? Susceptible ? Oui, oui, bien sûr. En tout cas, je lui fais une petite grimace nullement fâchée ou quoi que ce soit. C’est plus pour plaisanter qu’autre chose. Sauf s’il prend mal le fait que je lui fasse une grimace de ce genre.
Il rigole un peu et, ça me rassure un peu quand même. J’ai un humour quand même assez pourri, voir même poche, mais ça va. Ça me va. Il souhaite savoir si je suis plus de type canapé-plaid ou sorties. C’est difficile à dire. J’aime les deux. Et je lui réponds franchement. Franchement, j’aime les deux.
- Mmh… Non, pas forcément. À vrai dire, ça dépend des jours. Je suis peut-être bizarre. Ça dépend du mood. J’aime bien sortir de temps à autre, mais j’aime aussi être bien tranquille de temps à autre aussi. Je pense que ça dépend de la personne avec qui je suis. Et toi ? C’est plutôt canapé ou bain de foule.
Quoi que j’ai l’impression qu’il est plus type bain de foule. Je pourrais me tromper. Je veux dire, il y a des chances qu’il soit de type canapé, avec tout le temps que je l’ai vu traîner à la bibliothèque.
Il ne peut pas s’empêcher d’attraper le « mignon » de ma phrase précédente. Bah quoi ! J’ai droit de dire qu’il est mignon. J’assure par contre à moitié ma phrase. J’assume à moitié que je lui ai dit une telle chose. Et je me dis qu’il faut bien que j’assume ce que je dis parfois sans réfléchir. J’opine doucement de la tête, même si ça n’avait probablement pas besoin d’une réponse.
Puis je le vois. Je le vois bien qu’il « m’analyse », je vois ses yeux me regarder sous toutes mes coutures, en tout cas, c’est l’impression qu’il donne. Je ne me dérobe pas. Je n’ai pas besoin de faire ça. C’est juste que j’ai aucune idée si je suis assez jolie, assez blonde, assez grande, assez toute. Je ne pense pas ça. Je ne pense pas être assez pour quiconque. Juste correcte au mieux.
Je prends une gorgée de mon breuvage. Je suis contente de mon choix. Je peux rougir derrière mon breuvage alors qu’il me demande si lui, il m’intéresse. Je ne m’attendais pas à ce qu’on me le demande aussi franchement, aussi directement. Si je vais bien style que tout va bien, intérieurement, je crie. Je veux dire… Y’A PERSONNE ICI QUI DEMANDE ÇA AUSSI FRANCHEMENT! J’essaie de me calmer le plus possible avant de lui répondre. Ça me trouble. Je fais mon gros possible pour soutenir son regard. Je soutiens de mon mieux son regard, pour ne pas l’air trop…
- On… On peut toujours continuer à faire connaissance…
Je ne sais pas si c’est la réponse à laquelle il s’attend. Je sais que ma réponse n’est pas la meilleure, non plus. Même si je fais style que tout va bien, je sens encore mes joues devenir complètement rouge.
- En tout cas, ça ne me déplairait pas qu’on se connaisse… un peu plus.
Ma phrase s’est terminée pratiquement dans un murmure. J’essaie de me convaincre qu’il n’est pas réellement sérieux, que je ne l’intéresse pas vraiment plus qu’il le faut, que je suis juste une patate parmi tant d’autres, qu’il se moque de moi.
Parce que je ne suis pas certaine. Je n’ai pas de bons souvenirs de ma dernière relation. Je sais que tous les mecs ne sont pas comme mon ex, mais je ne me sens pas particulièrement bien vis-à-vis d’une relation avec un gars qui va plus loin que de l’amitié, dès maintenant. On s’est à peine parlé et je ne me sens pas prête à envisager, ne serait-ce qu’un moment, de pouvoir faire quelque chose d’intéressant avec Fushita. Bref, ALED.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
« Mmh… Non, pas forcément. À vrai dire, ça dépend des jours. Je suis peut-être bizarre. Ça dépend du mood. J’aime bien sortir de temps à autre, mais j’aime aussi être bien tranquille de temps à autre aussi. Je pense que ça dépend de la personne avec qui je suis. Et toi ? C’est plutôt canapé ou bain de foule. »
Junko la regarde un instant puis lève les yeux en l'air, réfléchissant à la question. Lui aussi finalement, ça dépend qui l'entoure. Même s'il dit rarement non à sortir avec ses potes. Junko est tout de même quelqu'un de très actif socialement parlant. Les plans de dernière minute, tout ça... ça le connait bien.« Je dirais que je suis plutôt ultra-social. » finit-il par conclure après sa courte réflexion sur lui-même.
Oui après tout, il a toujours étouffé ses problèmes en voyant d'autres personnes et en sortant le plus possible pour se changer les idées. Même s'il lui arrive parfois de s'isoler, il est plutôt du genre à noyer le poisson en s'entourant de personnes avec qui il ne se confie pas. Dans un sens, c'est contre-productif, mais il s'en fout. Et puis, voir des potes lorsqu'il va bien, c'est vraiment trop cool. Junko est confiant de pouvoir se faire des amis sur Kobe. Après tout, il ne se considère pas comme une personne difficile à vivre.
Emma se cache derrière son gobelet de thé, mais elle ne peut pas lui cacher le rouge à ses joues. Un fin sourire plane sur le visage du jeune homme alors qu'il s'amuse beaucoup du malaise qu'il provoque chez elle. Pourtant, elle soutient tout de même son regard et quelque part... ça aussi ça lui plait beaucoup. Junko sourit un peu plus.« On… On peut toujours continuer à faire connaissance… En tout cas, ça ne me déplairait pas qu’on se connaisse… un peu plus. »
Elle rougit de plus belle et lui, il ne sait pas dans quel sens prendre cette réponse. Vient-elle de l'envoyer paître ? Vient-elle de lui intimer qu'il se trompe et qu'il ne pourra décemment tirer d'elle que de l'amitié ? Il a pourtant été clair avec elle, d'après lui. Peut-être pas ? Il ne sait pas. Junko penche quelque peu sa tête de côté, dans un léger froncement de sourcils mais toujours souriant. Elle a murmuré la fin de sa réponse, comme si elle-même n'est pas certaine de ça.« Faire connaissance, mmh. » répète t-il dans un souffle, son regard fixé dans celui d'Emma.
Peut-être qu'il n'a pas été assez clair, oui. Peut-être bien.
Pourtant, elle ne fait que rougir sous sa pression, elle ne fait que se cacher et en même temps, cherche aussi à se confronter à lui et rentrer timidement dans son jeu. Du moins, il a cette sensation qu'elle ne sait pas ce qu'elle veut, là, qu'elle est peut-être juste en train de profiter du fait qu'il s'intéresse à elle pour se sentir importante. Sans rien lui donner en retour. Junko ne sait pas.
Quelque part, ça l'énerve.
Mais il n'en montre rien.
Il a encore une carte à jouer, après tout.
L'étudiant sort de son sac un bout de papier déchiré et un stylo. S'appuyant sur le distributeur, il griffonne son numéro de téléphone puis tend la note à Emma.« Eh bien, quand tu auras du temps de libre à m'accorder... Sortons ensemble, Emma Walker. » lui balance t-il de but en blanc dans son éternel sourire.
Sortons ensemble, oui.
Juste pour une sortie, bien sûr.
Hein, Emma ?
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Ultra-social, mmh… Je me demande ce que ça veut dire. Probablement des tonnes de sorties avec des tonnes de personnes. Une partie de moi se dit que ça doit être un peu fatiguant avec le temps. D’un autre côté, ça ne doit pas le déranger plus qu’il le faut.
Ça a pris qu’un moment avant qu’il sorte un morceau de papier et quelque chose pour écrire. Il finit par me tendre. Je m’attendais plus à un truc comme « quelqu’un nous observe, allons ailleurs », plutôt qu’un numéro de téléphone. Ma tête fait quelques allers-retours en direction du papier, puis de la tronche de Fushita. Je n’y crois pas.
J’y crois encore moins lorsqu’il me parle.
Je pense que j’ai raté une respiration lorsqu’il me demande si nous pouvons sortir ensemble. Il… Il est sérieux !? Je l’examine un moment et malgré son sourire, je me dis que oui, il semble quand même assez sincère. Je ne sais plus où me mettre, je ne sais pas quoi en penser. J’y crois pas. Enfin, je l’ai bien entendu, c’est seulement que j’ai peine à y croire tellement que c’est surréel.
- Woh…
C’est comme ça que j’accueille la nouvelle. Et ce petit « woh » est sorti de lui-même, sans rien demandé, sans réfléchir.
Allez Emma, reprends sur toi ! Une respiration, une deuxième. Qu’est-ce que tu veux, fille ? Oui, c’est ça la grande question. Et la réponse c’est une petite hésitation. Mais mon hésitation penche plus sur le oui, que sur le non. Une nouvelle respiration, Emma. Tu vas y arriver. Une partie de moi voudrait bien lui expliquer le pourquoi du comment, lui expliquer que je suis brisée de l’intérieur et que je ne sais pas encore comment me réparer. Que les garçons, je suis maudite avec eux, que je suis certaine qu’il va nous arriver quelque chose, ça va marder en quelque part.
Mais qui ne tente rien n’a rien.
- Ooh… Euh… Oui ! Je veux bien qu’on sorte ensemble…
C’est sorti comme un souffle, un peu rapidement, un peu désordonné. Avant de m’attarder à ce qu’il m’offre pour une sortie, je regarde le morceau de papier qu’il m’a laissé. J’esquive temporairement. Il doit juste me trouver bizarre.
- Et merci ! Attends…
J’attrape mon téléphone et rapidement, j’ajoute dans mes contacts Fushita. J’en profite également pour lui écrire un petit SMS, rien de bien méchant, juste quelque chose pour qu’il sache que c’est moi. Voilà, j’envoie rapidement, je ne veux pas vraiment le faire attendre.
« Hello, c’est Emma ! <3 »
Le cœur était peut-être de trop, mais il m’a glissé sur les doigts, il s’est pratiquement écrit tout seul. Ce n’est pas la fin du monde. Je vais survivre à ce petit cœur que j’ai écrit. Je lui partage ma démarche pour pas seulement qu’il se demande ce que je viens de faire perplexe ou que je paraisse malpolie.
- Je t’ai écrit un SMS, comme ça, tu vas avoir également mon numéro !
Je me garde bien de lui dire ce que je lui ai écrit, ce serait quand même un peu gênant. Oui, il vaut mieux ne rien lui dire. Il faut quand même retourner au sujet de la sortie. Enfin, j’espère qu’il parle d’un rencard, pas de « sortir ensemble » aka être un couple. Ça porte quand même à confusion. Enfin, pour moi. Je suis peut-être juste la seule personne qui peut trouver que ça porte à confusion parce que c’est le genre de chose qu’on dit chez moi pour que deux personnes souhaitent être en couple. Peut-être ailleurs aussi, je ne sais pas.
- Tu es dispo quand pour cette sortie ? Tu serais dispo genre un vendredi soir ou un samedi soir ? Enfin, je lance ça comme ça, je ne demande pas non plus à ce qu’on fasse ça demain soir, tu dois avoir quelque chose à faire.
Je me sens bête, je me dis qu’il doit me trouver absolument idiote, c’est juste que dans la gêne de cette nouvelle information, je ne sais plus où me mettre, alors je dis n’importe quoi. C’est juste que je cherche un moment où on pourrait se revoir dans un autre cadre qu’un cadre scolaire. Je me demande aussi ce qu’on pourrait faire comme sortie. Je me demande si ça lui plairait d’aller danser…
Maintenant que je suis majeure, je peux bien en profiter un peu !
- Tu…Tu veux vraiment qu’on sorte ensemble ?, en bégayant légèrement.
Je sais. JE SAIS. Il a dit que je l’intéresse, mais j’y croyais pas vraiment.
Je ne sais pas ce que je veux. Mon cœur s’affole et j’ai une petite boule au ventre.
- Ce… C’est pas que je ne te crois pas hein ! C’est seulement que… que c’est assez rare qu’on me propose une telle chose… Je… Je me sens quand même… honorée ? C’est probablement pas le meilleur mot pour décrire ça… En tout cas, tu comprends ce que je veux dire…
J’dis n’importe quoi
- Fais… Fais comme si je n’avais rien dit.
Je ne fais que de m’enduire de honte et je m’enfonce de plus en plus dedans.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Emma en reste sans voix, visiblement surprise par ce que le brun vient de lâcher. Junko la fixe, en attendant une réaction. Mais il n'y a pas grand chose qui sort du petit corps de l'étudiante. Il sait qu'il fait de l'effet mais tout de même, c'est un peu excessif non ?
Jun penche quelque peu sa tête de côté, la note toujours tendue vers Emma alors qu'elle lâche un onomatopée, soufflée. Ses yeux bruns s'accrochent au bleu des siens, et il se demande ce qu'il se passe derrière eux, derrière cet océan dans lequel il pourrait se perdre plus avant peut-être.
Comme ça, elle a l'air si...« Ooh… Euh… Oui ! Je veux bien qu’on sorte ensemble… »
Mais la demoiselle reprend du poil de la bête devant lui. Junko a gardé son doux sourire un peu taquin, mais son regard se plisse à mesure qu'elle lui répond. Déstabilisée, pourtant, elle cherche à reprendre son équilibre, encore précaire. Il est très amusé par son attitude et sa réaction. Mais après tout, est-ce si surprenant après qu'elle ait rougi à chaque fois qu'il a ouvert la bouche pour lui parler ?« Et merci ! Attends… »
Ah, voilà. Elle accepte de prendre son numéro et Junko la regarde taper avec attention sur son téléphone, son regard glissant sur l'écran qu'il lit à l'envers. Il détourne les yeux finalement, lorsqu'elle finit par taper un message, prenant une gorgée de son café. C'est le sien qui vibre, à l'instant. Il y jette un œil et voit son petit message disparaître sur l'écran.
Oh, ça.
C'est mignon.« Je t’ai écrit un SMS, comme ça, tu vas avoir également mon numéro ! »« J'ai vu, merci. » lui glisse t-il d'une voix posée et douce, dans un léger sourire.
Mais Emma enchaîne, elle se tient bien droite devant lui sur ses petites jambes habiles et Junko se tourne vers elle à présent complètement, arrêtant de s'appuyer sur la machine. Il plonge son regard sur son visage encadré par deux mèches blondes et sa main libre trouve sa juste place dans la poche de son pantalon.« Tu es dispo quand pour cette sortie ? Tu serais dispo genre un vendredi soir ou un samedi soir ? Enfin, je lance ça comme ça, je ne demande pas non plus à ce qu’on fasse ça demain soir, tu dois avoir quelque chose à faire. »
Vendredi ou samedi soir, ça tombe plutôt mal. La faute à être un étudiant fauché bien obligé de taffer pour financer ses études. Mais elle ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre et finalement, elle se perd de nouveau dans une timidité qu'elle cherche pourtant visiblement à combattre.« Tu…Tu veux vraiment qu’on sorte ensemble ? Ce… C’est pas que je ne te crois pas hein ! C’est seulement que… que c’est assez rare qu’on me propose une telle chose… Je… Je me sens quand même… honorée ? C’est probablement pas le meilleur mot pour décrire ça… En tout cas, tu comprends ce que je veux dire… Fais… Fais comme si je n’avais rien dit. »
Oh... Mademoiselle a besoin qu'on la rassure.« T'es grave mignonne quand t'es gênée. » lâche t-il de but en blanc. Puis de continuer, sur un ton plus sérieux : « Vendredi et samedi soir, je taffe dans un bar, mais sinon je suis plutôt libre les vendredis après-midi, samedi toute la journée... ou le dimanche. »
Junko se redresse quelque peu, une mèche brune vient tomber près de sa joue alors que son sourire se fait plus taquin encore. Il marque un léger silence en fixant droit dans les yeux l'étudiante blonde.« Tu as mon numéro maintenant, de toute façon. » reprend-il. « Tu n'as qu'à me contacter quand tu voudras me revoir. On risque de se recroiser à la bibliothèque aussi, j'imagine. »
Dans pas trop longtemps, espère t-il, mais ça il se garde bien de lui dire.
Junko lui laisse la balle, c'est à elle de jouer maintenant.
Il sort de sa poche son téléphone pour regarder l'heure en appuyant sur un des boutons présents latéralement. L'écran s'allume sur la notification du message de la blonde, et son fin sourire s'agrandit quelque peu sur les quelques mots qu'il relit. Il est bientôt l'heure de se séparer, il ne voudrait pas la mettre en retard après tout. Temps de conclure, finalement.« Eh bien, Emma... ça a été un plaisir de jouer à chat avec toi. J'espère revoir tes yeux bleus et ton petit nœud dans les cheveux à une autre occasion. »
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
J’ai envie de mourir quand il me dit que je suis mignonne quand je suis gênée. Ça me gêne juste… Encore plus. J’ai juste l’impression d’être une looser de la vie qui n’est pas capable de vivre avec la gestion de ses émotions et de ses sentiments. C’est vraiment de la marde. Je fais de mon mieux pour éviter cette phrase, bien qu’elle m’atteigne comme une flèche. Je préfère me concentrer sur les autres trucs qu’il me dit. Voilà, c’est mieux comme ça. Il me donne ses disponibilités. AH !
En fait, je ne sais pas trop quand nous allons voir. Peut-être que nous sommes destinés à avoir deux horaires de premiers ministres. Je ne sais pas que nous allons pouvoir nous voir. Je me dis que je pourrais passer le voir à son bar, mais je me dis que c’est quand même dérangeant de croiser quelqu’un qu’on connait dans son lieu de travail. Mentalement, j’essaie de faire en sorte de ne pas oublier les disponibilités qu’il m’a donné. Vendredi PM, samedi et dimanche durant la journée. C’est quand même un peu dommage parce que moi je travaille plutôt en journée durant les fins de semaine. Alors, probablement un vendredi, ce serait vraiment ce qui sera le mieux.
En tout cas, il vaut mieux ne pas penser à tous ces plans pour le moment. C’est un peu trop gênant. Il faut juste passer à autre chose. En fait, juste le regarder, je suis gênée. Il lance de ces compliments… Enfin, je pense que ce sont des compliments, sans hésitations. Ce n’est pas quelque chose à laquelle je suis habituée ici. Tant de mystère, peu de réponses.
J’opine doucement de la tête lorsqu’il me dit que j’ai maintenant son numéro. C’est à moi de le contacter. Je ne sais pas quand j’aurais le courage de le faire. Un jour, peut-être. Peut-être pas aussi. Quelqu’un peut me donner un peu de confiance en moi ? Ça irait mieux pour prendre une décision !
- Promis, je t’écrirais !
Je sens bien que nous sommes à la fin de cette rencontre. Un coup d’œil à l’heure qu’il est rendu, me confirme qu’il faut que je file.
- Ah oui zût ! Mon cours commence bientôt ! Je dois vraiment y aller !
Je suis quand même un peu déçue, nous étions bien partis. Mais j’essaie de faire mine que tout va bien et que ce n’est pas trop grave. Enfin… Ce n’était pas la fin du monde non plus, c’est juste que j’aurais bien voulu que ça dure un peu plus longtemps. J’ai quand même encore quelques petites questions à lui poser. Mais visiblement, ce sera pour une prochaine fois.
- Ce… Ce fut un plaisir de te rencontrer. À la prochaine ! Merci pour tout !
Juste avant que je file, je lui touche l’avant-bras avant de lui lancer un petit :
- Chat !
Je lui fais un clin d’œil avant de filer avec toutes mes choses, mon thé dans ma main libre. Je le laisse avec la machine distributrice. Je me dis qu’il y a moyen qu’on se revoit bientôt. Il y a moyen qu’on joue à nouveau à chat, voilà, c’est maintenant lui le chat. Enfin… Il l’était déjà, mais tant qu’il ne me dévore pas, je ne suis qu’une petite souris.
En quittant, je me dis que si je dois forcer le destin pour que cela se fasse, je pense que j’essayerais. Je pense aussi que je devrais demander conseil à certaines personnes. Je me sens tellement nulle avec l’idée de peut-être sortir avec un dude pour de vrai… Ça fait quand même un peu peur et je me pose juste beaucoup trop de questions sur ce que je devrais mettre, juste pour commencer. Bref.
On devrait se voir l’un de ces jours, Fushita. Je ne sais juste pas quand.
En fait, je ne sais pas trop quand nous allons voir. Peut-être que nous sommes destinés à avoir deux horaires de premiers ministres. Je ne sais pas que nous allons pouvoir nous voir. Je me dis que je pourrais passer le voir à son bar, mais je me dis que c’est quand même dérangeant de croiser quelqu’un qu’on connait dans son lieu de travail. Mentalement, j’essaie de faire en sorte de ne pas oublier les disponibilités qu’il m’a donné. Vendredi PM, samedi et dimanche durant la journée. C’est quand même un peu dommage parce que moi je travaille plutôt en journée durant les fins de semaine. Alors, probablement un vendredi, ce serait vraiment ce qui sera le mieux.
En tout cas, il vaut mieux ne pas penser à tous ces plans pour le moment. C’est un peu trop gênant. Il faut juste passer à autre chose. En fait, juste le regarder, je suis gênée. Il lance de ces compliments… Enfin, je pense que ce sont des compliments, sans hésitations. Ce n’est pas quelque chose à laquelle je suis habituée ici. Tant de mystère, peu de réponses.
J’opine doucement de la tête lorsqu’il me dit que j’ai maintenant son numéro. C’est à moi de le contacter. Je ne sais pas quand j’aurais le courage de le faire. Un jour, peut-être. Peut-être pas aussi. Quelqu’un peut me donner un peu de confiance en moi ? Ça irait mieux pour prendre une décision !
- Promis, je t’écrirais !
Je sens bien que nous sommes à la fin de cette rencontre. Un coup d’œil à l’heure qu’il est rendu, me confirme qu’il faut que je file.
- Ah oui zût ! Mon cours commence bientôt ! Je dois vraiment y aller !
Je suis quand même un peu déçue, nous étions bien partis. Mais j’essaie de faire mine que tout va bien et que ce n’est pas trop grave. Enfin… Ce n’était pas la fin du monde non plus, c’est juste que j’aurais bien voulu que ça dure un peu plus longtemps. J’ai quand même encore quelques petites questions à lui poser. Mais visiblement, ce sera pour une prochaine fois.
- Ce… Ce fut un plaisir de te rencontrer. À la prochaine ! Merci pour tout !
Juste avant que je file, je lui touche l’avant-bras avant de lui lancer un petit :
- Chat !
Je lui fais un clin d’œil avant de filer avec toutes mes choses, mon thé dans ma main libre. Je le laisse avec la machine distributrice. Je me dis qu’il y a moyen qu’on se revoit bientôt. Il y a moyen qu’on joue à nouveau à chat, voilà, c’est maintenant lui le chat. Enfin… Il l’était déjà, mais tant qu’il ne me dévore pas, je ne suis qu’une petite souris.
En quittant, je me dis que si je dois forcer le destin pour que cela se fasse, je pense que j’essayerais. Je pense aussi que je devrais demander conseil à certaines personnes. Je me sens tellement nulle avec l’idée de peut-être sortir avec un dude pour de vrai… Ça fait quand même un peu peur et je me pose juste beaucoup trop de questions sur ce que je devrais mettre, juste pour commencer. Bref.
On devrait se voir l’un de ces jours, Fushita. Je ne sais juste pas quand.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum