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- InvitéInvité
Karaté kid
Junko Fushita
Ce week-end a été très calme. C’était agréable. J’étais même très content de passer du temps avec Kazane-san vendredi soir. Ça m'a permi de me vider la tête après la semaine de peur que j’avais passé. Pourtant, ce n’est pas assez. Pas assez pour vouloir reprendre les cours aujourd’hui. Je sais que je vais les revoir. Je doute fort qu’on s’en soit occupé pendant les jours de repos de tout le monde et pour peu que l’enquête ne soit pas terminée… Je n’ai eu aucun retour depuis que Kawaguchi-sensei et ma meilleure amie m’ont trouvé dans un sale état, une semaine encore avant. Et s’ils avaient été mis au courant de l’enquête ? Je crains leur réaction à mon égard. Je devrais peut-être faire une croix définitive sur la bourse que je vise en plus des autres. Au moins je serais certain de pouvoir me protéger quand il le faut. Tant pis pour mon image ! Ce n’est pas comme si elle était si bonne que ça, de toute façon.
Je sens des regards insistants dans mon dos toute la journée. J’entends des rires et mon nom être prononcés. Mais… je ne sais pas, j’ai l’impression que tout ça ce ne sont que des broutilles à côté de ce que j’ai trouvé à mon bureau. Des graffitis peu flatteurs et… Heureusement que je ne laisse aucune de mes affaires dans mon bureau, sinon je suis certain qu’ils auraient fini piétinés, jetés à la poubelle, dégradés, déchirés… Enfin, tout ce que j’ai subi au collège et qui fait que maintenant je ne laisse plus mes affaires à la portée de tous. C’est flippant de voir qu’ils ont tous toujours les mêmes idées. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux derrière mon dos. Enfin… J’ai encore passé une journée assez angoissante pendant laquelle je n’ai fait que me méfier des pignoufs. Et, comme j’en ai pris l’habitude, je suis sorti de la salle de classe dès que possible à la fin des cours. On était en informatique, alors ce n’était pas bien compliqué de suivre le mouvement.
Je ne peux pas rester seul. C’est pourquoi je vais au club de karaté. De toute façon, j’ai envie de travailler mes mouvements et le premier kata. Je vais donc dans les vestiaires et me change en cachant autant que possible mon corps. Les bleus se sont bien résorbés, pour autant il en reste des traces. Mon visage s’est un peu mieux remis, j’ai l’impression. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas spécialement envie de répondre à des questions sur ce que j’ai subi ces derniers temps. Si c’est pour qu’on me traîne encore devant la CPE sans me demander mon avis ou qu’on me harcèle pour des noms… Je comprends la colère de Kazane-san et son envie de justice. Encore une fois, elle a certainement eu raison de faire ça. Pour autant, j’aurais préféré avoir un temps pour souffler avant de prendre une quelconque décision, de faire quoi que ce soit… Bref…
J’essaie de me vider la tête en allant sur les tatamis. Première chose, je m’échauffe. Je cours un peu avant de m’étirer consciencieusement. Cela fait, je m’entraîne sur mes mouvements, histoire de continuer à les mémoriser correctement. Je prends mon temps, reprenant autant qu’il le faut pour ne pas apprendre avec une mauvaise posture. Je ne voudrais pas être bloqué, en termes de compétences ou physiquement, parce que j’aurais mal fait les choses…
Je sens des regards insistants dans mon dos toute la journée. J’entends des rires et mon nom être prononcés. Mais… je ne sais pas, j’ai l’impression que tout ça ce ne sont que des broutilles à côté de ce que j’ai trouvé à mon bureau. Des graffitis peu flatteurs et… Heureusement que je ne laisse aucune de mes affaires dans mon bureau, sinon je suis certain qu’ils auraient fini piétinés, jetés à la poubelle, dégradés, déchirés… Enfin, tout ce que j’ai subi au collège et qui fait que maintenant je ne laisse plus mes affaires à la portée de tous. C’est flippant de voir qu’ils ont tous toujours les mêmes idées. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux derrière mon dos. Enfin… J’ai encore passé une journée assez angoissante pendant laquelle je n’ai fait que me méfier des pignoufs. Et, comme j’en ai pris l’habitude, je suis sorti de la salle de classe dès que possible à la fin des cours. On était en informatique, alors ce n’était pas bien compliqué de suivre le mouvement.
Je ne peux pas rester seul. C’est pourquoi je vais au club de karaté. De toute façon, j’ai envie de travailler mes mouvements et le premier kata. Je vais donc dans les vestiaires et me change en cachant autant que possible mon corps. Les bleus se sont bien résorbés, pour autant il en reste des traces. Mon visage s’est un peu mieux remis, j’ai l’impression. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas spécialement envie de répondre à des questions sur ce que j’ai subi ces derniers temps. Si c’est pour qu’on me traîne encore devant la CPE sans me demander mon avis ou qu’on me harcèle pour des noms… Je comprends la colère de Kazane-san et son envie de justice. Encore une fois, elle a certainement eu raison de faire ça. Pour autant, j’aurais préféré avoir un temps pour souffler avant de prendre une quelconque décision, de faire quoi que ce soit… Bref…
J’essaie de me vider la tête en allant sur les tatamis. Première chose, je m’échauffe. Je cours un peu avant de m’étirer consciencieusement. Cela fait, je m’entraîne sur mes mouvements, histoire de continuer à les mémoriser correctement. Je prends mon temps, reprenant autant qu’il le faut pour ne pas apprendre avec une mauvaise posture. Je ne voudrais pas être bloqué, en termes de compétences ou physiquement, parce que j’aurais mal fait les choses…
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Fraîchement débarqué il y a deux jours à peine, Junko entame cette première semaine à Kobe sans connaître personne ici. L’université a de grands locaux, beaucoup de moyens… Pas étonnant que les frais d’inscription soient si élevés. Le brun avait eu le temps de s’installer dans sa chambre tout le week-end, et même d’aller passer son entretien au bar le samedi de son arrivée. Sans grande surprise et vu son CV de trois kilomètres, ainsi que sa motivation et son expérience dans le métier, il a obtenu le job. Vendredi soir sera sa première soirée de taff donc, mais rien de bien stressant pour Junko. Il a déjà fait ça, barman. Il connait bien le monde de la nuit, sait avoir le bon contact avec la clientèle, et avec ses gros bras, aucun souci à se faire s’il faut donner un coup de main au videur.
Bref, cette rentrée à Kobe reste quand même assez perturbante : c’est un grand changement dans sa vie après tout. Changer de ville, changer d’université en cours d’année… Devoir se refaire un cercle social, se réapproprier des lieux, etc. Tout ça a un goût d’aventure, même si ses desseins sont portés par une seule volonté : confronter Arizona.
Elle est toujours là, dans un coin de sa tête, même s’il est plutôt bien occupé. Il lui tarde de mener sa petite enquête.
Pour autant, Junko n’en oublie pas ses études. Le cours du matin même lui a laissé un goût bien amer : il a des choses à rattraper et va devoir se trouver quelqu’un pour lui filer les choses qu’il a manqué. Il y a déjà de nombreuses heures à prévoir à feuilleter les livres de médecine de la bibliothèque universitaire, et c’est dès à présent qu’il s’y met. Autant prendre de bonnes habitudes dès le début, d’autant plus qu’il n’a rien d’autre à faire, ne connaissant encore personne. Après une pause déj succincte, il file donc à la bibliothèque en s’aidant du plan reçu dans ses papiers d’arrivée. Il y passe tout l’après-midi, mais vers la fin n’a qu’une hâte : se rendre au club de karaté, bien décidé à rencontrer des personnes passionnées par les mêmes choses que lui, et se faire des potes le plus vite possible.
Gratter du papier c’est bien, mais voir du monde c’est cool aussi.
Junko débarque donc au gymnase, en suivant les indications pour trouver la salle réservée au karaté. Il était bien content de voir un club de sport de combat à Kobe, et il n’y avait aucune chance pour qu’il n’en fasse pas partie ! Les sports de combat, c’est vraiment son essence. Rien de mieux qu’une bonne séance de sport pour se vider la tête, de toute façon.
Son regard se met à briller lorsqu’il découvre la grande salle et le grand tatami. Ah ouais ouais ouais, ils ne rigolent pas à Kobe ! Parfait tout ça ! Junko a bien trop hâte de découvrir tout le reste des locaux et du matériel. Quelques personnes sont déjà là, et il prend le temps de lire le panneau d’affichage, parcourant les différentes infos données. Il note le numéro de la présidente du club dans son téléphone : ça peut toujours être utile.
Junko trouve facilement les vestiaires et se change donc rapidement, enfilant son kimono dont il prend grand soin parce que pas les moyens de s’en racheter un neuf pardi. Ceci fait, il va s’échauffer sur le tatami après avoir salué. Son regard coule sur les personnes présentes, pour tenter de mémoriser certaines têtes. Il tombe sur un petit jeune qui s’est isolé. Visiblement, il s’entraîne au premier kata. Un fin sourire pointe sur les lèvres de Jun. Curiosité piquée, il s’en approche.« C’est le pied droit devant, pas le gauche pour ce mouvement. » lance-t-il à l’adolescent en pointant du doigt ses jambes.
Un sourcil légèrement remonté, il penche sa tête de côté. Junko a attaché ses cheveux en chignon pour ne pas être gêné pendant sa séance. Il détaille le jeune : des cheveux roux, des yeux bleus et une expression d’ado rebelle. Le corps encore fin et sûrement qu’il allait grandir encore beaucoup. Mais bon, de là à atteindre la taille de Jun… Son sourire s’agrandit d’ailleurs, un air amusé passant quelque peu sur les traits de son visage.
- InvitéInvité
Karaté kid
Junko Fushita
Maintenant que je suis bien échauffé et que j’ai bien révisé la totalité de mes mouvements, je commence à reprendre ma révision du kata. Pour mieux mémoriser, je tente de me rappeler des paroles de Okazaki-san lorsque je me suis entraîné avec lui. Malheureusement, même si je fais en sorte de me le rappeler régulièrement, ça devient progressivement flou dans ma mémoire à mesure que le temps passe. En même temps, je suis loin d’être infaillible. J’en suis bien conscient. C’est même pour ça que je passe autant de soirées le nez plongé dans mes cahiers et mes livres pour apprendre et comprendre mes leçons, quitte à faire des exercices qui ne sont pas demandés par les professeurs… jusqu’à ce que je me sente sur le point de tout plaquer. Ce n’est que comme ça que j’obtiens des résultats. Bon… Avec le jour que j’ai loupé la semaine dernière, il est clair que j’allais avoir des soucis aujourd’hui… Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
J’entends une voix près de moi mais n’y fais pas vraiment attention, jusqu’à ce que je sente un problème dans mon mouvement. Les sensations ne sont pas les mêmes… Ce n’est pas la bonne jambe… comme ce qui m’a été dit, non ? Je lève les yeux sur la personne qui vient de me faire savoir mon erreur avant même que je ne m’en rende compte. Sa tête ne me dit rien. Je ne suis pas vraiment du genre à faire très attention aux personnes au sein du club, pourtant je ne me rappelle pas de lui pendant la présentation de début d’année. La première qui me vient alors est : qu’est-ce qu’il me veut ? Impossible qu’il soit venu me voir simplement par bonté d’âme alors que nous ne nous sommes pas présentés. Rien ne me dit qu’il n’est pas ami avec les pignoufs et l’idée me met extrêmement mal à l’aise. Une phrase me démange. Les dents serrées, je cherche un instant autre chose à dire mais n’y arrive pas. Les mots m’échappent :
Et merde…
A quoi dois-je m’attendre ? Vu qu’il a l’air plus vieux et certainement bien plus fort que moi -sa ceinture étant également un bon indicateur de la chose-, à des remontrances. Enfin, ça c’est pour la moins pire des conséquences. Pour la pire… Sans doute pas dans le club puisque ce serait contraire au code, mais du harcèlement voire un passage à tabac. Quoique, il y aurait d’autres moyens de me faire payer sans doute. Seulement, avec tout ce qu’il m’arrive en ce moment, je n’arrive pas à voir les choses autrement.
Autre chose m’agace. Ce n’est pas sa faute, mais ça joue… Comme j’ai été coupé dans mon kata, je ne sais plus vraiment où j’en suis. Du coup, je vais devoir tout recommencer pour être certain d’y arriver sans m’emmêler les pinceaux. Je bloque constamment en plein milieu et je n’arrive jamais à aller au-delà de la première partie. Ça me frustre tellement que j’ai presque envie de tout plaquer, d’autant plus qu’avec mes soucis de ces dernières semaines j’ai un mal de chien à m’impliquer ou me concentrer.
Merde… Je déteste son air amusé.
J’entends une voix près de moi mais n’y fais pas vraiment attention, jusqu’à ce que je sente un problème dans mon mouvement. Les sensations ne sont pas les mêmes… Ce n’est pas la bonne jambe… comme ce qui m’a été dit, non ? Je lève les yeux sur la personne qui vient de me faire savoir mon erreur avant même que je ne m’en rende compte. Sa tête ne me dit rien. Je ne suis pas vraiment du genre à faire très attention aux personnes au sein du club, pourtant je ne me rappelle pas de lui pendant la présentation de début d’année. La première qui me vient alors est : qu’est-ce qu’il me veut ? Impossible qu’il soit venu me voir simplement par bonté d’âme alors que nous ne nous sommes pas présentés. Rien ne me dit qu’il n’est pas ami avec les pignoufs et l’idée me met extrêmement mal à l’aise. Une phrase me démange. Les dents serrées, je cherche un instant autre chose à dire mais n’y arrive pas. Les mots m’échappent :
Qu’est-ce que tu me veux ?
Et merde…
A quoi dois-je m’attendre ? Vu qu’il a l’air plus vieux et certainement bien plus fort que moi -sa ceinture étant également un bon indicateur de la chose-, à des remontrances. Enfin, ça c’est pour la moins pire des conséquences. Pour la pire… Sans doute pas dans le club puisque ce serait contraire au code, mais du harcèlement voire un passage à tabac. Quoique, il y aurait d’autres moyens de me faire payer sans doute. Seulement, avec tout ce qu’il m’arrive en ce moment, je n’arrive pas à voir les choses autrement.
Autre chose m’agace. Ce n’est pas sa faute, mais ça joue… Comme j’ai été coupé dans mon kata, je ne sais plus vraiment où j’en suis. Du coup, je vais devoir tout recommencer pour être certain d’y arriver sans m’emmêler les pinceaux. Je bloque constamment en plein milieu et je n’arrive jamais à aller au-delà de la première partie. Ça me frustre tellement que j’ai presque envie de tout plaquer, d’autant plus qu’avec mes soucis de ces dernières semaines j’ai un mal de chien à m’impliquer ou me concentrer.
Merde… Je déteste son air amusé.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Oooh… Oh-oh ! Il snappe, le petit. Les dents de Jun’ flashent un instant entre ses lèvres alors qu’il ne retient pas un léger mouvement de tête, d’amusement et d’intrigue. Si jeune et déjà si furax, bah tiens. Pourtant, il ne s’est pas trouvé tant brusque dans sa façon de l’aborder. Ça a sûrement à voir avec le fait que ce jeune s’isole des autres. C’est bien dommage : participer à un club, c’est aussi un bon moyen de se faire des amis, des connaissances, des relations.
Junko ne se laisse pas impressionner par l’attitude de l’adolescent, ni ne se sent agressé. Que pourrait-il lui faire de toute façon ? Jun’ est immense et baraque, comparé à lui. S’il le veut, il peut le plaquer au sol et le neutraliser sans aucun souci. Non, il n’a aucune raison de s’énerver. Tout au contraire est-il amusé par le comportement du rouquin.« Calme, calme… Je vais pas te bouffer. » “Même si je pourrais le faire” pense Jun’.
L’étudiant s’approche, malgré la méfiance visible du plus jeune et il se place à ses côtés. Il coule son regard brun sur lui, lui sourit de nouveau de son air taquin qui bien souvent étire ses traits fins.« Tu t’entêtes à le faire en entier, mais si j’étais toi, je le couperai en morceaux. C’est comme ça que j’ai fait. » dit-il au jeune. « C’est plus facile pour mémoriser les katas, je trouve. »
Junko commence à effectuer le premier bloc, ses pieds glissent sur le tatami et ses gestes sont précis et puissants. Il s’est départi de son sourire pour une expression plus sérieuse durant les mouvements, mais il revient très vite lorsqu’il s’immobilise après avoir tout réalisé. Il s’est déplacé un peu plus loin, et jette ses yeux bruns sur le roux.« Bah alors ? Tu t’enracines ? » Petite pique taquine. « Je t’attends pas pour recommencer, si tu préfères rester dans ton coin. »
Junko se remet en position pour refaire le même enchaînement, ignorant maintenant volontairement le plus jeune. Le grand japonais n’a aucune raison de refaire le premier kata, il perd même son temps en quelque sorte. Mais partager sa passion du sport, ça a toujours été quelque chose qu’il aime faire. Aussi préfère-t-il rester avec l’ado plutôt que d’aller faire connaissance avec les autres membres du club.
Après tout, il aura bien le temps de le faire plus tard.
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Karaté kid
Junko Fushita
Me calmer ? Seulement si je comprends qu’il ne me veut vraiment aucun mal. Je n’ai aucune preuve que ce soit le cas et je crains qu’il puisse retourner sa veste. Attends… Pourquoi il s’approche, maintenant ?! Je le regarde avec plus de méfiance que je voudrais le montrer. Je ne suis pas à l’aise du tout et ça doit se voir par mon pas en arrière. Du calme, Naoya… Tout va bien… Tu n’es pas seul…
Mouais… Puis-je vraiment compter sur les autres ? Certes je connais deux membres du club plus que les autres, mais pas assez pour qu’ils me sauvent la mise. Pour peu qu’il soit assez discret pour que ça passe inaperçu. Il faut que je veille. Dommage que je ne puisse pas avoir mon portable ou un autre enregistreur sur moi pour avoir des preuves. Bref…
Je n’aime pas du tout son expression alors qu’il me regarde, près de moi. Qu’est-ce qu’il me veut, bon sang ?!
Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il me parle de karaté et notamment du kata que je suis en train d’apprendre. Oui, je l’apprends en entier, et alors ? Je sais qu’il peut être découpé en trois parties, mais si je n’arrive même pas à terminer la première, je ne vois pas l’intérêt… Enfin, je ne suis pas plus avancé en restant comme ça non plus. Son avis n’est donc pas à jeter. Au contraire, c’est même un bon conseil. Mais… Encore une fois, pourquoi me le donner alors qu’on ne se connaît pas. Il n’y a aucune raison, que je sache…
Je l’observe alors que, sans même annoncer le kata ou s’incliner, ce qui me perturbe beaucoup, il commence la première partie. Je sens qu’il a l’habitude de faire cet enchaînement. Et, une fois terminé, il me regarde à nouveau en revenant vers moi. Je ne sais pas quoi faire… Je ne comprends pas son intention, si ce n’est qu’il tente de comprendre mon fonctionnement pour je ne sais quelle raison. Quoique… La seule raison qui me vient est de me faire du mal par la suite, même si ce n’est pas aujourd’hui. Ouais… Les pignoufs et mes années d’école en général ont réussi à m’atteindre. Ce n’est pas pour me plaire…
Je fronce les sourcils en le regardant. Si je reste immobile c’est sa faute !! Dommage qu’il soit trop loin pour que je puisse lui donner un coup de pied et que je n’ai rien à lui jeter ! Mmh… Non. Heureusement que c’est le cas. Sinon je pourrais avoir des problèmes avec le club. Je soupire pour me détendre un peu et je tente de refaire cette première partie. Je l’ai bien observée et comme il la refait devant moi, je peux la reproduire avec plus d’aisance malgré mon léger retard. C’est même mieux comme ça. Je reste tout de même un peu plus loin par rapport à lui. J’ai deux raisons à ça : ne pas le déranger dans ses mouvements et éviter qu’il ne puisse m’atteindre en prétendant que ce n’est pas fait exprès.
Je ne lui fais pas encore confiance, mais je ne peux pas nier que l’aide que je reçois de sa part ne m’est pas utile. Au contraire, ça me rafraîchit la mémoire, en plus de me donner l’occasion de corriger des erreurs que je n’avais pas remarquées avant. Ce qui m’énerve quand même, c’est que je ne connais toujours pas son identité.
Mouais… Puis-je vraiment compter sur les autres ? Certes je connais deux membres du club plus que les autres, mais pas assez pour qu’ils me sauvent la mise. Pour peu qu’il soit assez discret pour que ça passe inaperçu. Il faut que je veille. Dommage que je ne puisse pas avoir mon portable ou un autre enregistreur sur moi pour avoir des preuves. Bref…
Je n’aime pas du tout son expression alors qu’il me regarde, près de moi. Qu’est-ce qu’il me veut, bon sang ?!
Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il me parle de karaté et notamment du kata que je suis en train d’apprendre. Oui, je l’apprends en entier, et alors ? Je sais qu’il peut être découpé en trois parties, mais si je n’arrive même pas à terminer la première, je ne vois pas l’intérêt… Enfin, je ne suis pas plus avancé en restant comme ça non plus. Son avis n’est donc pas à jeter. Au contraire, c’est même un bon conseil. Mais… Encore une fois, pourquoi me le donner alors qu’on ne se connaît pas. Il n’y a aucune raison, que je sache…
Je l’observe alors que, sans même annoncer le kata ou s’incliner, ce qui me perturbe beaucoup, il commence la première partie. Je sens qu’il a l’habitude de faire cet enchaînement. Et, une fois terminé, il me regarde à nouveau en revenant vers moi. Je ne sais pas quoi faire… Je ne comprends pas son intention, si ce n’est qu’il tente de comprendre mon fonctionnement pour je ne sais quelle raison. Quoique… La seule raison qui me vient est de me faire du mal par la suite, même si ce n’est pas aujourd’hui. Ouais… Les pignoufs et mes années d’école en général ont réussi à m’atteindre. Ce n’est pas pour me plaire…
Je fronce les sourcils en le regardant. Si je reste immobile c’est sa faute !! Dommage qu’il soit trop loin pour que je puisse lui donner un coup de pied et que je n’ai rien à lui jeter ! Mmh… Non. Heureusement que c’est le cas. Sinon je pourrais avoir des problèmes avec le club. Je soupire pour me détendre un peu et je tente de refaire cette première partie. Je l’ai bien observée et comme il la refait devant moi, je peux la reproduire avec plus d’aisance malgré mon léger retard. C’est même mieux comme ça. Je reste tout de même un peu plus loin par rapport à lui. J’ai deux raisons à ça : ne pas le déranger dans ses mouvements et éviter qu’il ne puisse m’atteindre en prétendant que ce n’est pas fait exprès.
Je ne lui fais pas encore confiance, mais je ne peux pas nier que l’aide que je reçois de sa part ne m’est pas utile. Au contraire, ça me rafraîchit la mémoire, en plus de me donner l’occasion de corriger des erreurs que je n’avais pas remarquées avant. Ce qui m’énerve quand même, c’est que je ne connais toujours pas son identité.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko ne l’attend pas. Il l’a prévenu après tout. Il recommence le même enchaînement, laissant ses pieds glisser et ses bras suivre. Finalement, c’est pas plus mal qu’il se remémore ce premier kata. La mémoire ça se travaille et puis, ce sont des mouvements basiques après tout. Si on le teste pour son arrivée ici, au moins saura t-il quoi faire et n’aura t-il pas l’air d’un sombre idiot. Il n’a pas envie qu’on pense qu’il a eu sa ceinture dans une pochette surprise.
Une pointe d’étonnement fait ciller ses paupières, lorsque le jeune finit par se décider à le suivre dans son enchaînement. Il a un temps de retard, ce qui lui permet de mieux imiter Junko, et à ce dernier de mieux regarder ce qu’il fait pour le corriger. Il se débrouille pas si mal, mais ses mouvements manquent de confiance et d’explosivité dans les finaux portés par les poings.« Tiens-toi bien dans le sol. » lui lance t-il, avec un froncement de sourcils, et alors qu’il finit sa répétition.
Junko se déplace de côté pour observer l’adolescent finir à son tour, son regard expert coulant sur sa silhouette pour déceler les erreurs. Un tic agacé lui fait relever le sourcil, alors que le rouquin finit son enchaînement. Junko revient d’un pas franc se placer à côté de lui.« Ensemble. » ordonne-t-il fermement « A trois. 1, 2…, 3. »
L’étudiant se relance dans l’enchaînement. Un poil décalé derrière et sur la gauche de l’adolescent pour ne pas se gêner, mais suffisamment proche pour pouvoir le replacer ou l’arrêter pour le corriger.
Ce qu’il ne tarde pas de faire. Junko donne un léger coup rapide sous le coude du plus jeune pour relever son bras.« Plus fermement. Je ne devrais pas pouvoir te bouger comme ça. » critique t-il, mais d’une voix neutre. « Allez, encore. Recommence. Tes jambes, c’était bien. »
Et Jun’ se replace en position initiale, invitant d’un geste de la tête vers lui le plus jeune à faire pareil. Un sourire, toujours le même, étire ses lèvres. Amusé ou encourageant ? A l’appréciation du roux d’en décider.
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Karaté kid
Junko Fushita
Encore une fois, je suis surpris par ses… ses… Comment appeler ça ? Des observations ? Des critiques ? Des… Non, ce ne sont pas des moqueries. Par contre j’ai vraiment du mal à savoir à quoi il pense en me disant tout ça, en m’aidant dans mon kata alors qu’il ne me connaît pas. Quel est son but, bon sang ?!
Ne voyant pas vraiment le mal qu’on me ferait si je prenais un peu plus contact avec le sol, je m’exécute, même si je me sens encore plus ridicule qu’avant. Et encore, si je ne le faisais pas dans le vide, contre un adversaire imaginaire, je comprendrais mieux. Sauf que ce n’est pas le cas. Moi qui pensais que j’apprendrais un art de combat, donc que je combattrais contre des gens, j’ai juste l’impression de répéter des pas de danse pour un spectacle… Le tutorat improvisé de cet inconnu ne contribue pas vraiment à me mettre plus à l’aise… même s’il a l’air de pouvoir se battre contre n’importe qui quand il le fait. Comme Okazaki-san en fait. Je me demande s’ils ont le même niveau. … Un coup d'œil à la ceinture de l’inconnu. Marron, donc la même que mon senpai.
Je termine cette première partie et regarde l’inconnu. Va-t-il se présenter maintenant ? Quoi ?! Pourquoi il me regarde comme ça maintenant ?! J’ai vraiment l’impression qu’il cherche le moyen de mieux de me mettre à terre et je déteste ça. Surtout qu’il vient vers moi. Je me tends d’un coup, prêt à prendre la poudre d’escampette ou me défendre, surveillant d’un œil acéré l’inconnu.
Hein ? Quoi ? Pourquoi ensemble ? Et pourquoi vient-il à côté de moi pour ça ?! Je n’ai pas dit oui ! C’est quoi son problème ?! Je ne lui ai rien demandé et rien ne m’oblige à l’écouter. Pourtant, sous le coup de la pression qu’il me met, je me replace pour reprendre le kata. Et me voilà à le réaliser en étant extrêmement tendu, m’attendant à ce qu’un truc m’arrive alors qu’il s’est placé un peu derrière moi. J’aurais préféré être derrière pour surveiller…
Soudain, je sens quelque chose sur mon coude et ma réaction ne se fait pas attendre alors que je sursaute de surprise :
Je me tourne ensuite vers lui, le fusillant du regard pour lui parler, en japonais cette fois, ne faisant pas attention à mon intonation :
Je refuse de reprendre la position et de lui obéir sans qu’on ait parlé avant. Je ne veux pas être mené par le bout du nez, encore moins par une personne dont je ne sais rien !
Ne voyant pas vraiment le mal qu’on me ferait si je prenais un peu plus contact avec le sol, je m’exécute, même si je me sens encore plus ridicule qu’avant. Et encore, si je ne le faisais pas dans le vide, contre un adversaire imaginaire, je comprendrais mieux. Sauf que ce n’est pas le cas. Moi qui pensais que j’apprendrais un art de combat, donc que je combattrais contre des gens, j’ai juste l’impression de répéter des pas de danse pour un spectacle… Le tutorat improvisé de cet inconnu ne contribue pas vraiment à me mettre plus à l’aise… même s’il a l’air de pouvoir se battre contre n’importe qui quand il le fait. Comme Okazaki-san en fait. Je me demande s’ils ont le même niveau. … Un coup d'œil à la ceinture de l’inconnu. Marron, donc la même que mon senpai.
Je termine cette première partie et regarde l’inconnu. Va-t-il se présenter maintenant ? Quoi ?! Pourquoi il me regarde comme ça maintenant ?! J’ai vraiment l’impression qu’il cherche le moyen de mieux de me mettre à terre et je déteste ça. Surtout qu’il vient vers moi. Je me tends d’un coup, prêt à prendre la poudre d’escampette ou me défendre, surveillant d’un œil acéré l’inconnu.
Hein ? Quoi ? Pourquoi ensemble ? Et pourquoi vient-il à côté de moi pour ça ?! Je n’ai pas dit oui ! C’est quoi son problème ?! Je ne lui ai rien demandé et rien ne m’oblige à l’écouter. Pourtant, sous le coup de la pression qu’il me met, je me replace pour reprendre le kata. Et me voilà à le réaliser en étant extrêmement tendu, m’attendant à ce qu’un truc m’arrive alors qu’il s’est placé un peu derrière moi. J’aurais préféré être derrière pour surveiller…
Soudain, je sens quelque chose sur mon coude et ma réaction ne se fait pas attendre alors que je sursaute de surprise :
Putain de merde !!
Je me tourne ensuite vers lui, le fusillant du regard pour lui parler, en japonais cette fois, ne faisant pas attention à mon intonation :
Et mon avis il t’emmerde ?! Puis t’es qui d’abord ?! La plus basique des politesses serait de te présenter et de me demander mon avis avant de me faire une sorte de cours !!
Je refuse de reprendre la position et de lui obéir sans qu’on ait parlé avant. Je ne veux pas être mené par le bout du nez, encore moins par une personne dont je ne sais rien !
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Mais Junko s’attend à tout, sauf à ça. L’adolescent réagit violemment, après un sursaut de surprise suivi d’une phrase que le brun ne comprend pas. Il se doute quand même qu’il ne s’agit pas de mots doux, crachés par le jeune alors que ce dernier campe sur ses deux jambes et lui fait maintenant face dans une position des plus défensives. Junko a l’image d’un chien acculé dans un coin, babines retroussées mais la queue entre les jambes.« Et mon avis il t’emmerde ?! Puis t’es qui d’abord ?! La plus basique des politesses serait de te présenter et de me demander mon avis avant de me faire une sorte de cours !! »
Et il aboie, fort. Quelques têtes se tournent vers eux, alors que Jun’ se redresse calmement, dardant ses prunelles sur les autres personnes un peu trop curieuses. Son sourire lui revient alors qu’il glisse de nouveau son attention sur le rouquin.« Tranquille, tranquille… Pas besoin de t’énerver pour si peu. » répond-il d’un ton feignant l’amusement, accompagné de quelques gestes intimant un retour au calme, paumes en direction du sol.
Junko passe une main derrière sa tête, grattant quelque peu son cuir chevelu, ses sourcils se fronçant en fixant le roux. C’est vrai qu’ils ne se sont pas présentés, mais cette réaction c’est… Quand même quelque chose ! Il ne s’attendait pas du tout à ça. Il comprend un peu mieux pourquoi ce garçon est tout seul, s’il fait ça avec tout le monde. Jun’ hésite à abandonner et à le laisser là, comme ça. Après tout, ce n’est pas du tout agréable de se faire hurler dessus alors qu’on veut juste donner un coup de main.
Un calme apparent mais fragile semble être revenu, après son silence. Plus personne ne les regarde. Jun’ tente une dernière approche. L’attitude de l’ado l’intrigue quand même. On n’a pas des réactions aussi brutes pour rien.« Je m’appelle Fushita Junko. » se présente-t-il de sa voix grave. « Je voulais juste t’aider en te voyant galérer. » Petit silence, alors qu’il penche quelque peu sa tête de côté, sa mèche coulant dans le vide. « Moi aussi j’ai eu du mal pour mon premier kata. » rajouta t-il en roulant des yeux, se remémorant la galère que ce fut de mémoriser les mouvements la première fois.
Un léger soupir s’échappe de l’étudiant en médecine alors que ses yeux bruns glissent sur la silhouette tendue de son vis-à-vis. Junko va pour lui demander le pourquoi de sa réaction, mais après tout c’est bien lui qui ne s’est effectivement pas présenté. Mais bon, quand même, quoi.« Si tu veux, on peut continuer. Sinon, j’irai voir ailleurs. »
Voilà, puisque l’ado tient tant à ce qu’il prenne en compte son avis alors qu’il voulait juste l’aider. Junko le fixe, son expression tanguant entre l’attente et le léger énervement.
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Junko Fushita
Mes joues s’empourprent alors que je n’arrive pas à me calmer. Je me doutais que mon éclat n’allait pas passer inaperçu, mais je ne pensais pas à ce point. Je serre les poings, mais ne dit rien de plus. Et lui, comment réagit-il ? Je lève les yeux sur mon interlocuteur qui, lui aussi, me regarde après avoir accordé un regard aux autres membres du club. Je plisse les yeux en découvrant son sourire, mais lui laisse la parole alors qu’il me fait signe de m’apaiser.
M’énerver pour si peu ?! Sérieusement ?! Donc il ne doit absolument rien savoir de mes dernières épreuves, sinon il ne dirait pas une énormité pareille. Ce qui veut dire, qu’il n’a aucun lien avec… Non. Ca peut aussi vouloir dire qu’il est de mèche avec eux et qu’il me tourne complètement en bourrique. Je n’ai juste aucun moyen de connaître la vérité.
Alors que je l’observe, je crois noter des gestes de gêne ou d’embarras malgré le sourire qu’il affiche.
Fushita-san, donc. Il a un prénom japonais, ce qui me conforte un peu dans mon impression qu’il est venu me chercher des ennuis. Jusqu’à présent, à moins qu’il ne s’agisse d’une incompréhension comme avec Kazane-san, je n’ai pas vraiment eu le droit à une rencontre “normale”. Ah si… avec un camarade de classe quand j’y pense, bien qu’on ne soit que très peu en contact maintenant, si ce n’est pas du tout.
Avais-je tant l’air de galérer que ça ? A moins qu’il ne soit le seul à le voir ? Je n’en sais trop rien… Je n’ai rien pour remettre sa parole en doute et il est vrai que je bug assez facilement sur les mouvements du premier temps du kata. Surtout sans modèle et j’ai beau réviser, ça ne change rien. Je ne peux pas non plus nier que son exemple m’a aidé. Tout comme ses… conseils ? Je n’arrive pas vraiment à les voir comme ça vu le ton employé alors que je ne le connais pas.
Je me détends légèrement, réfléchissant à ce que je devrais faire. Ou dire. Après tout, je ne me suis pas présenté non plus et la moindre des politesses serait de le faire maintenant qu’il m’a donné mon nom. Enfin, le mieux aurait été que je me présente calmement et lui demande son nom, mais dans la situation qu’il a mis en place, ce n’était pas vraiment possible à mes yeux. A mon tour, je soupire avant de marmonner de sorte à ce qu’il soit le seul à m’entendre, pas vraiment sûr de pouvoir lui faire vraiment confiance :
Je me dis que ce serait un bon moyen de tester son honnêteté, ou sa volonté de me nuire dans la plus grande discrétion. Sur ces mots, je me mets donc en position pour reprendre le kata. Et, pour lui montrer ma bonne volonté, je lui demande :
M’énerver pour si peu ?! Sérieusement ?! Donc il ne doit absolument rien savoir de mes dernières épreuves, sinon il ne dirait pas une énormité pareille. Ce qui veut dire, qu’il n’a aucun lien avec… Non. Ca peut aussi vouloir dire qu’il est de mèche avec eux et qu’il me tourne complètement en bourrique. Je n’ai juste aucun moyen de connaître la vérité.
Alors que je l’observe, je crois noter des gestes de gêne ou d’embarras malgré le sourire qu’il affiche.
Fushita-san, donc. Il a un prénom japonais, ce qui me conforte un peu dans mon impression qu’il est venu me chercher des ennuis. Jusqu’à présent, à moins qu’il ne s’agisse d’une incompréhension comme avec Kazane-san, je n’ai pas vraiment eu le droit à une rencontre “normale”. Ah si… avec un camarade de classe quand j’y pense, bien qu’on ne soit que très peu en contact maintenant, si ce n’est pas du tout.
Avais-je tant l’air de galérer que ça ? A moins qu’il ne soit le seul à le voir ? Je n’en sais trop rien… Je n’ai rien pour remettre sa parole en doute et il est vrai que je bug assez facilement sur les mouvements du premier temps du kata. Surtout sans modèle et j’ai beau réviser, ça ne change rien. Je ne peux pas non plus nier que son exemple m’a aidé. Tout comme ses… conseils ? Je n’arrive pas vraiment à les voir comme ça vu le ton employé alors que je ne le connais pas.
Je me détends légèrement, réfléchissant à ce que je devrais faire. Ou dire. Après tout, je ne me suis pas présenté non plus et la moindre des politesses serait de le faire maintenant qu’il m’a donné mon nom. Enfin, le mieux aurait été que je me présente calmement et lui demande son nom, mais dans la situation qu’il a mis en place, ce n’était pas vraiment possible à mes yeux. A mon tour, je soupire avant de marmonner de sorte à ce qu’il soit le seul à m’entendre, pas vraiment sûr de pouvoir lui faire vraiment confiance :
Je suis Guyot Naoya. J’accepte ton aide, mais ne me touche pas. Pas tant que c’est de la première nécessité.
Je me dis que ce serait un bon moyen de tester son honnêteté, ou sa volonté de me nuire dans la plus grande discrétion. Sur ces mots, je me mets donc en position pour reprendre le kata. Et, pour lui montrer ma bonne volonté, je lui demande :
Bien me tenir dans le sol et avoir une posture ferme, du coup ?
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko a un air de déjà-vu avec cet adolescent. Plus il le regarde, et plus il a l’impression de voir son propre reflet, en plus jeune et moins… mesquin. Mais pas moins abîmé. Il a cette flamme dans les yeux, ses griffes toujours sorties, prêtes à agir s’il se sent en danger. Et faut dire qu’il a l’air de se sentir souvent en danger, ce petit-là. Tout dans son attitude crie “Laissez-moi tranquille” mais pourtant, il n’y a pas encore eu de repoussement franc de sa part. Il hésite, semble-t-il, ça crève les yeux. Autant que son équilibre mollasson quand il effectue son kata, il n’est pas non plus à l’aise devant Junko. Sous l’agressivité, on lit définitivement un manque flagrant de confiance en soi.
Les yeux bruns de Jun’ se plissent légèrement. Le calme n’est qu’apparent, il s’en doute. Vu les réactions précédentes du jeune, il sent qu’il marche sur des œufs avec lui. Mais tout de même… Il a envie de persister. Pour avoir traîné dans la rue, rencontré des personnes différentes et des profils pas toujours faciles, Junko sait qu’une telle agressivité ne découle pas de rien.
Mais les griffes semblent se rétracter un peu, lorsque le roux soupire à son tour et finalement se présente, pose clairement ses limites et indique être prêt à se laisser aider. Le sourire de Junko s’agrandit, et c’est clairement un air taquin qu’il affiche, un peu provocateur peut-être. Pour autant, il ne va pas le chercher, ni le taquiner. Après tout, l’ado a fait un pas vers lui.« Ok, ok… C’est compris, Guyot-kun. » répond-il, ses dents flashant lorsqu’il appuie sur la particule accrochée au prénom.
Naoya Guyot donc. Un étranger. Guyot, c’est pas facile à dire, mais Junko étant assez bon en anglais, il s’est appuyé sur cette langue pour répéter le nom du jeune homme. Même si sa prononciation n’est pas parfaite, c’est toujours mieux qu’un japonais parlant japonais s’essayant pour la première fois à un nom étranger.
Son regard coule sur le roux qui se remet en position et reprend les critiques évoquées par Junko précédemment.
Le sourire de l’étudiant s’agrandit quelque peu, n’est plus tant taquin que cela, mais exprime plutôt un contentement certain et encourageant. Junko se remet lui aussi en position, accentue ses mouvements pour que le jeune l’imite.« Oui, tu vois. Moi je suis fermement ancré dans le sol. » explique t-il alors, abaissé sur ses jambes, genoux pliés. « Si tu me pousses, je bougerai pas d’un pouce. Alors que toi… »
Eh bon, pas la peine de lui remontrer, l’ado a clairement indiqué ne pas vouloir être touché et Junko respecte sa prise de position. Il faut de la force de caractère pour exprimer ses limites.« Bien ancré, du coup, comme si tu avais des scratchs sous les pieds. Pour ça, tu devrais plier un peu plus les genoux, ça sera plus facile à sentir comme sensation. » Junko lui montre, exagère son mouvement. « Et tes bras, c’est pareil. Tiens les fermement. Tu dois avoir des gestes déterminés. »
“Comme quand tu m’as envoyé chier, petit con.” Mais cette pensée, il la garde pour lui. Il laisse le jeune se placer correctement, et hoche la tête en appréciation à ses efforts.« Voilà, c’est ça ! » et d’enchaîner « Et maintenant on répète le premier bloc. » Petite pause, sourire et regard taquin, haussement d’un sourcil. « Si tu veux bien. »
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Je n’arrive toujours pas à déterminer ce que je pense de son sourire. Il me donne l’impression de se moquer de moi, bien que je ne puisse pas en avoir la certitude. Au moins, je note qu’il me nomme poliment, à la japonaise même si je le trouve un peu exagéré, et qu’il semble accepter mes limites. Je n’ai plus qu’à voir s’il les respecte réellement ou pas.
Attends une seconde… Sa prononciation de mon nom ne semble pas être la même que j’ai l’habitude d’entendre. Cet accent et cette prononciation ne sont pas ceux d’un japonais, ni d’un français. Mmh… Anglais ? Son nom ne me donne aucune indication sur la chose. Tant pis. Ce n’est pas important pour le moment. J’ai d’autres chats à fouetter. Ou, plutôt, d’autres katas à apprendre.
Nous reprenons donc là où nous en étions avant que je ne montre les dents. Il reprend donc ses conseils sur une intonation que je préfère largement puisqu’ils sont accompagnés d’explications au lieu de n’être qu’une série d’ordres à la militaire. Je l’observe alors qu’il me montre l’exemple. Je dois avouer que j’apprécie vraiment qu’il ne continue pas sa comparaison avec moi, je pense l’avoir compris maintenant que je visualise un peu mieux ce que voulait dire son coup dans mon coude. Je m’en veux un peu d’avoir été trop méfiant, au point de lui sauter à la gorge alors qu’il me disait seulement que je n’étais pas assez stable. Pour autant… Mouais, non, je préfère largement sa façon de faire maintenant que je lui ai imposé mes limites et que je lui ai fait comprendre que je n’aimais pas ses manières.
Des… scratchs sous les pieds ? N’étant pas certain de comprendre pourquoi il m’a donné cet exemple, je préfère suivre son conseil et plier un peu plus les genoux comme il me le montre. Me tenir fermement… Des gestes déterminés… Je tente de reproduire ce qu’il me montre et, pour m’aider à mieux me montrer déterminé, je visualise que je frappe un de ces pignoufs, chose que j’aimerais vraiment faire surtout depuis qu’ils m’ont attaché. Je ne m’en remets toujours pas et j’en ai vraiment assez de la peur qui me prend à chaque fois qu’ils ont une occasion de s’en prendre à moi.
Visiblement, cette visualisation est assez bonne pour me permettre d’atteindre un meilleur résultat puisqu’il me félicite avant de me proposer de reprendre la première partie du kata. Je soupire alors qu’il semble me demander mon avis. J’apprécie mais, d’un autre côté, j’ai un peu l’impression qu’il se fout de moi. Alors, pour toute réponse, je hoche la tête en me concentrant sur ce kata.
Fermement et avec détermination, comme si je tabassais ces enfl-... Non, pardon. Ces tête de c*n (ça j’ai le droit puisque même la professeure de cinéma l’a dit). Étrangement, ça a quelque chose de vachement satisfaisant. J’ai l’impression de me défouler un peu. Juste un peu. Il me reste la frustration de ne rien sentir contre mes poings. Peut-être que je me suis trompé de sport. J’aurais dû faire de la boxe… Non. On se concentre ! Je finirais bien par trouver une satisfaction suffisante. J’en suis certain. Après tout, j’arrive bien à en voir un peu maintenant. Je devrais peut-être le remercier…
Alors que nous venons de terminer cette première partie, je lui demande, certain que je n’aurais aucune réponse :
Je suis persuadé de ne pas être la seule personne du club à avoir besoin d’aide. Puis, comme il est ceinture marron, je suis persuadé que c’est un peu frustrant pour lui de s’abaisser à mon niveau. A moins qu’il ne veuille devenir professeur de karaté ? Pourquoi pas… Sauf qu’il faudrait qu’il évite d’agresser les autres en leur sautant dessus alors qu’ils sont en train de s’entraîner. Serait-il piqué si je le lui disais ?
Attends une seconde… Sa prononciation de mon nom ne semble pas être la même que j’ai l’habitude d’entendre. Cet accent et cette prononciation ne sont pas ceux d’un japonais, ni d’un français. Mmh… Anglais ? Son nom ne me donne aucune indication sur la chose. Tant pis. Ce n’est pas important pour le moment. J’ai d’autres chats à fouetter. Ou, plutôt, d’autres katas à apprendre.
Nous reprenons donc là où nous en étions avant que je ne montre les dents. Il reprend donc ses conseils sur une intonation que je préfère largement puisqu’ils sont accompagnés d’explications au lieu de n’être qu’une série d’ordres à la militaire. Je l’observe alors qu’il me montre l’exemple. Je dois avouer que j’apprécie vraiment qu’il ne continue pas sa comparaison avec moi, je pense l’avoir compris maintenant que je visualise un peu mieux ce que voulait dire son coup dans mon coude. Je m’en veux un peu d’avoir été trop méfiant, au point de lui sauter à la gorge alors qu’il me disait seulement que je n’étais pas assez stable. Pour autant… Mouais, non, je préfère largement sa façon de faire maintenant que je lui ai imposé mes limites et que je lui ai fait comprendre que je n’aimais pas ses manières.
Des… scratchs sous les pieds ? N’étant pas certain de comprendre pourquoi il m’a donné cet exemple, je préfère suivre son conseil et plier un peu plus les genoux comme il me le montre. Me tenir fermement… Des gestes déterminés… Je tente de reproduire ce qu’il me montre et, pour m’aider à mieux me montrer déterminé, je visualise que je frappe un de ces pignoufs, chose que j’aimerais vraiment faire surtout depuis qu’ils m’ont attaché. Je ne m’en remets toujours pas et j’en ai vraiment assez de la peur qui me prend à chaque fois qu’ils ont une occasion de s’en prendre à moi.
Visiblement, cette visualisation est assez bonne pour me permettre d’atteindre un meilleur résultat puisqu’il me félicite avant de me proposer de reprendre la première partie du kata. Je soupire alors qu’il semble me demander mon avis. J’apprécie mais, d’un autre côté, j’ai un peu l’impression qu’il se fout de moi. Alors, pour toute réponse, je hoche la tête en me concentrant sur ce kata.
Fermement et avec détermination, comme si je tabassais ces enfl-... Non, pardon. Ces tête de c*n (ça j’ai le droit puisque même la professeure de cinéma l’a dit). Étrangement, ça a quelque chose de vachement satisfaisant. J’ai l’impression de me défouler un peu. Juste un peu. Il me reste la frustration de ne rien sentir contre mes poings. Peut-être que je me suis trompé de sport. J’aurais dû faire de la boxe… Non. On se concentre ! Je finirais bien par trouver une satisfaction suffisante. J’en suis certain. Après tout, j’arrive bien à en voir un peu maintenant. Je devrais peut-être le remercier…
Alors que nous venons de terminer cette première partie, je lui demande, certain que je n’aurais aucune réponse :
Pourquoi avoir décidé de m’aider, moi ?
Je suis persuadé de ne pas être la seule personne du club à avoir besoin d’aide. Puis, comme il est ceinture marron, je suis persuadé que c’est un peu frustrant pour lui de s’abaisser à mon niveau. A moins qu’il ne veuille devenir professeur de karaté ? Pourquoi pas… Sauf qu’il faudrait qu’il évite d’agresser les autres en leur sautant dessus alors qu’ils sont en train de s’entraîner. Serait-il piqué si je le lui disais ?
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Naoya ne répond rien et se contente de suivre l’exemple que Junko lui donne. Il a un air concentré et sérieux. Le grand brun voit bien qu’il fait de son mieux et c’est pas pour lui déplaire. Il essaie sérieusement de s’améliorer, ça crève les yeux, et avec les bons conseils, il y a tout de suite une évolution. Travailler à deux, c’est toujours plus motivant !
Le coup du scratch laisse une expression indécise glisser sur le visage du rouquin. Jun’ pensait qu’une image parlerait mieux que des mots, mais finalement, c’est le fait qu’il lui montre ce qu’il veut dire par là, qui fait sens aux yeux de l’ado. Il est bon pour imiter, répéter. Pas pour imaginer. C’est noté.
Et les voilà tous deux qui réalisent le premier bloc du kata que Naoya révise. Junko glisse aisément sur le tatami, s’applique pour donner un bon exemple à suivre au plus jeune. Régulièrement, son regard se pose sur lui pour vérifier sa position et les mouvements qu’il effectue. C’est déjà beaucoup mieux ! Le sourire de Jun’ apparaît plus clairement sur son visage, satisfait.
Ils finissent l’enchaînement, et Junko se tourne vers le jeune, se redressant et étirant tout son dos en tendant ses bras vers le ciel.« C’était beaucoup mieux ! » félicite-t-il Naoya avec enthousiasme.Pourquoi avoir décidé de m’aider, moi ?
La question le laisse un peu perplexe, et Junko en fronce quelque peu ses sourcils bruns. De revêche, il a envie de lui répondre un “Pourquoi pas” bien sarcastique, mais sa question est loin d’être anodine et Jun’ le comprend très bien. Naoya transpire quelque chose qu’il ne saisit pas encore, mais il y a un truc avec cet ado. Un truc qu’il ne compte pas laisser passer, et déterminé à découvrir. Naoya lui fait penser un peu à lui, plus jeune. Quelque chose résonne de l’étudiant au lycéen.
Jun’ croise les bras sur son torse, pour répondre.« Eh bien, tu étais tout seul et tu semblais avoir besoin d’aide, c’est tout. » Junko a un léger tique, en percutant quelque chose, dans sa tête. Il décroise les bras. « Et d’ailleurs, pourquoi tu te mélanges pas avec les autres ? » demande-t-il, un sourcil froncé et l’autre relevé, comme si souvent sur son visage. « C’est dommage d’être dans un club et de pas en profiter pour se faire des potes. » rajoute t-il, abruptement, mais d’un ton calme.
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Puis-je me sentir soulagé qu’il ne m’ait pas repris et qu’il m’ait même complimenté ? Je ne sais pas, mais je trouve ça encourageant. Je crois que je ne me suis jamais senti aussi à l’aise en le faisant. J’espère juste qu’il ne va pas trop me faire de critiques quand on reprendra… Je n’ai pas spécialement envie d’avoir l’impression d’avoir fait dix pas en arrière alors que je me sens plutôt fier de moi maintenant. Je voudrais vraiment croire que j’ai acquis une petite victoire.
Puisque nous semblons faire une pause, j’en profite pour lui demander pourquoi il est venu m’aider. J’aimerais croire que cela pourrait m’aider à mieux le cerner, lui et ses intentions. Enfin… Quelque chose me dit que je ne devrais pas avoir trop d’espoirs sur la question. Après tout, ce n’est pas comme s’il donnait l’impression d’être du genre à vraiment réfléchir avant d’agir.
Je l’observe et j’apprécie qu’il prenne le temps de réfléchir à ma question pour me donner une vraie réponse. Par contre, je ne suis pas certain de savoir quoi penser de ce qu’il me dit. Après tout, si être seul donnait vraiment aux autres de venir voir la personne esseulée, je ne serais pas aussi isolé. Bon c’est vrai que j’ai pu rencontrer quelques personnes depuis que je suis ici, pourtant je ne pense pas que ce soit que parce que je faisais pitié. Non. En vrai, j’espère que ce n’est pas ça sinon je crois que j’aurais vraiment atteint le fond. Quant au fait d’avoir besoin d’aide, je ne peux pas nier que c’est effectivement le cas, que ce soit pour le karaté ou pour autre chose. Quoique je doute que mon second problème puisse trouver une solution par la rencontre d’un gars comme lui.
Je me baisse pour récupérer ma bouteille d’eau qui traînait non loin de là et me relève. Avant que je puisse l’ouvrir, un “crack” se fait entendre entre mes mains. Le plastique n’a pas lâché, fort heureusement, mais je vais devoir changer de bouteille… Pourquoi, hein ? Je n’ai pas spécialement envie de m’épancher sur le problème. De base, j’aimerais que le club soit un endroit où je n’y pense pas. Toutefois, je ne peux pas le laisser sans réponse non plus puisqu’il fait des efforts pour moi. Je me tourne vers lui, mon expression fermée et le regard fixé sur ma bouteille. Et, alors que j’ouvre cette dernière, je réponds vaguement :
Je ne veux pas en dire plus. Ce serait m’épancher sur les harcèlements, potentiellement toucher ce que je vis en ce moment. J’ai bien assez emm*rdé tout le monde comme ça pour en plus péter une durite à cause de ça. Je bois donc une gorgée d’eau et repose ma bouteille malmenée en demandant :
Je me fous un peu de son choix. Je prie seulement pour qu’il ne me pose pas plus de questions sur la raison de mon isolement. De toute façon, je ne le connais pas assez pour que je me confie. Si seulement on pouvait éviter un nouveau conflit alors que ça commence enfin à aller mieux… C’est vraiment tout ce que je demande.
Puisque nous semblons faire une pause, j’en profite pour lui demander pourquoi il est venu m’aider. J’aimerais croire que cela pourrait m’aider à mieux le cerner, lui et ses intentions. Enfin… Quelque chose me dit que je ne devrais pas avoir trop d’espoirs sur la question. Après tout, ce n’est pas comme s’il donnait l’impression d’être du genre à vraiment réfléchir avant d’agir.
Je l’observe et j’apprécie qu’il prenne le temps de réfléchir à ma question pour me donner une vraie réponse. Par contre, je ne suis pas certain de savoir quoi penser de ce qu’il me dit. Après tout, si être seul donnait vraiment aux autres de venir voir la personne esseulée, je ne serais pas aussi isolé. Bon c’est vrai que j’ai pu rencontrer quelques personnes depuis que je suis ici, pourtant je ne pense pas que ce soit que parce que je faisais pitié. Non. En vrai, j’espère que ce n’est pas ça sinon je crois que j’aurais vraiment atteint le fond. Quant au fait d’avoir besoin d’aide, je ne peux pas nier que c’est effectivement le cas, que ce soit pour le karaté ou pour autre chose. Quoique je doute que mon second problème puisse trouver une solution par la rencontre d’un gars comme lui.
Je me baisse pour récupérer ma bouteille d’eau qui traînait non loin de là et me relève. Avant que je puisse l’ouvrir, un “crack” se fait entendre entre mes mains. Le plastique n’a pas lâché, fort heureusement, mais je vais devoir changer de bouteille… Pourquoi, hein ? Je n’ai pas spécialement envie de m’épancher sur le problème. De base, j’aimerais que le club soit un endroit où je n’y pense pas. Toutefois, je ne peux pas le laisser sans réponse non plus puisqu’il fait des efforts pour moi. Je me tourne vers lui, mon expression fermée et le regard fixé sur ma bouteille. Et, alors que j’ouvre cette dernière, je réponds vaguement :
Faut croire que les mauvaises habitudes sont tenaces.
Je ne veux pas en dire plus. Ce serait m’épancher sur les harcèlements, potentiellement toucher ce que je vis en ce moment. J’ai bien assez emm*rdé tout le monde comme ça pour en plus péter une durite à cause de ça. Je bois donc une gorgée d’eau et repose ma bouteille malmenée en demandant :
On reprend ou tu vas partir de ton côté ?
Je me fous un peu de son choix. Je prie seulement pour qu’il ne me pose pas plus de questions sur la raison de mon isolement. De toute façon, je ne le connais pas assez pour que je me confie. Si seulement on pouvait éviter un nouveau conflit alors que ça commence enfin à aller mieux… C’est vraiment tout ce que je demande.
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Junko voit le doute planer sur le visage de Naoya. Est-ce qu’il a dit quelque chose de mal là, tout de suite ? Il ne lui semble pas, pourtant. Boh, le brun ne cherche pas plus que ça le pourquoi du comment. Il ne se départ pas de son petit sourire, alors que le jeune ne lui répond pas plus, s’éloignant un peu pour récupérer sa bouteille d’eau.
C’est à la suite de la question posée par Jun’ que les choses semblent se gâter. Un shift dans son comportement et soudain, l’étudiant a l’impression d’avoir touché quelque chose du bout des doigts. Les babines se retroussent, le poil s’est hérissé sur le dos de Naoya. C’est encore une fois des légers changements dans son attitude. D’aucun le trouverait bizarre, mais Jun’ est loin d’être stupide, et bien qu’il n’est pas bonne réputation là d’où il vient, il a tout de même une empathie fonctionnelle. Lire les autres, il sait faire.
L’ado murmure une réponse, sur un ton froid et un peu las. Il ne regarde pas Junko et le brun se doute que c’est une très mauvaise idée de vouloir creuser plus avant dans cette direction. Naoya cache quelque chose et n’a clairement pas envie d’en parler, du moins de lui en dire plus.
Sans le regarder encore, il redirige la conversation vers leur activité commune. Choix judicieux, et subtil. C’est fait avec tant de facilité que Junko n’a aucun doute quant au fait que Naoya soit un habitué du stratagème. Après tout, lui aussi, est un adepte de cette technique.
Jun’ hoche la tête, silencieusement. Son sourire s’est un peu perdu face à l’attitude de Naoya, mais il revient de nouveau.« Je n’ai rien à faire de mon côté. » répond-il donc, d’un ton un peu enjoué, s’engouffrant dans la direction donnée par Naoya. « On peut continuer, si tu veux. »
Junko ne manque pas de lui demander son avis, encore une fois, et sans cette pointe de sarcasme dans sa voix. Il s’adoucit à mesure qu’il observe l’adolescent évoluer devant lui. Naoya semble porter quelque chose de lourd, mais refuse de le partager. Jun’ se reconnaît en lui sur ce point : lui aussi est très fier. Il ne le forcera pas à lui en dire plus -pour cette fois- ni ne souhaite le mettre mal à l’aise. Autant chasser tout ça loin d’eux, et s’occuper l’esprit ailleurs.« Tu te sens de me porter quelques coups ? » demande-t-il soudain. « Frapper dans le vide, c’est frustrant. Ça te changera. »
Un large sourire vient éclairer son visage.
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Je suis extrêmement soulagé qu’il ne cherche pas à en savoir plus, qu’il n’insiste pas. Pas comme une certaine Kazane-san. Enfin.. Entre eux deux, il y a une différence de taille : elle me connaît assez pour être considérée comme mon amie alors que ce n’est pas son cas à lui. Quoi qu'il en soit, j’apprécie vraiment qu’il respecte mon envie de ne pas en parler et que je puisse donc profiter de cette pause loin de ce problème qui fait que je reste seul. Un problème qui dure et qui ne semble pas être sur le point de s’arrêter, bien que j’espère vraiment me tromper sur la question.
Bref… Je préfère me concentrer sur la raison de ma présence dans ce club et lui proposer de revenir à cette activité commune pour laisser ce sujet sensible une bonne fois pour toute derrière nous.
Il est libre. Donc je peux encore profiter un peu plus de son expertise dans ce kata qui me donne tant de mal. Et ce n’est que le premier… Je hoche donc la tête en me tournant vers lui, acceptant donc sa proposition de continuer sa leçon. Je pense que je peux lui faire un minimum confiance puisque, jusque-là, il a respecté mes limites et il me demande mon avis chaque fois qu’il compte faire quelque chose avec moi.
Porter des coups ? Sérieusement, je peux ? Il semblerait que lui aussi connaisse cette frustration de ne pas taper dans quelque chose en faisant le kata. C’est ce que je ressens quand il m’en parle. Un fin sourire en coin apparaît sur mes lèvres. C’est vrai, je suis vraiment content de cette optique. Il me reste quand même quelques doutes avant de sauter à pieds joints dans cette opportunité en or massif sertie de pierres précieuses. Je lui demande donc, toujours très sérieux, donc en gardant mon excitation pour moi :
La dernière chose dont j’ai besoin c’est de foncer sans réfléchir et le frapper en faisant mon kata ou d’autres mouvements de karaté et de le blesser. Cela me portera forcément préjudice. En fait, je crains un peu qu’il m’ait proposé ça justement pour que je tombe dans le panneau et ainsi me causer des problèmes.
… OK. Je deviens vraiment parano ! Il m’a montré que je peux lui faire relativement confiance. Pourtant voilà… Tout est dans le “relativement”. Je ne voudrais pas faire un impair en l’envoyant bouler alors qu’il dit vouloir juste m’aider parce que je galère. D’un autre côté, je tiens vraiment à me protéger de tous les coups bas qu’on pourrait me faire. Je ne pourrais jamais tout prévoir, mais si je peux les voir venir, autant prendre mes précautions dans ces moments-là. Et, cette fois, ça me semble être un de ces moments.
Bref… Je préfère me concentrer sur la raison de ma présence dans ce club et lui proposer de revenir à cette activité commune pour laisser ce sujet sensible une bonne fois pour toute derrière nous.
Il est libre. Donc je peux encore profiter un peu plus de son expertise dans ce kata qui me donne tant de mal. Et ce n’est que le premier… Je hoche donc la tête en me tournant vers lui, acceptant donc sa proposition de continuer sa leçon. Je pense que je peux lui faire un minimum confiance puisque, jusque-là, il a respecté mes limites et il me demande mon avis chaque fois qu’il compte faire quelque chose avec moi.
Ça me va. Tu prévois quoi, du coup ?
Porter des coups ? Sérieusement, je peux ? Il semblerait que lui aussi connaisse cette frustration de ne pas taper dans quelque chose en faisant le kata. C’est ce que je ressens quand il m’en parle. Un fin sourire en coin apparaît sur mes lèvres. C’est vrai, je suis vraiment content de cette optique. Il me reste quand même quelques doutes avant de sauter à pieds joints dans cette opportunité en or massif sertie de pierres précieuses. Je lui demande donc, toujours très sérieux, donc en gardant mon excitation pour moi :
Mmh… Si je te porte des coups, j’imagine qu’il y a des précautions à prendre, voire des règles à connaître, non ?
La dernière chose dont j’ai besoin c’est de foncer sans réfléchir et le frapper en faisant mon kata ou d’autres mouvements de karaté et de le blesser. Cela me portera forcément préjudice. En fait, je crains un peu qu’il m’ait proposé ça justement pour que je tombe dans le panneau et ainsi me causer des problèmes.
… OK. Je deviens vraiment parano ! Il m’a montré que je peux lui faire relativement confiance. Pourtant voilà… Tout est dans le “relativement”. Je ne voudrais pas faire un impair en l’envoyant bouler alors qu’il dit vouloir juste m’aider parce que je galère. D’un autre côté, je tiens vraiment à me protéger de tous les coups bas qu’on pourrait me faire. Je ne pourrais jamais tout prévoir, mais si je peux les voir venir, autant prendre mes précautions dans ces moments-là. Et, cette fois, ça me semble être un de ces moments.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Naoya a l'air de se détendre, mais vraiment un tout petit peu. C'est déjà ça. Il est toujours sur ses gardes comme si Junko allait le bouffer d'une minute à l'autre mais au moins continue-t-il de lui parler, et de vouloir rester en la présence de l'étudiant. C'est même lui qui lui a proposé de faire quelque chose ensemble de nouveau, même si à la forme, d'aucun aurait pris ça pour un "Bon, tu te barres quand ?". Son ton aussi est assez direct et passif-agressif. Le rouquin est difficile d'approche et pourtant, voici qu'il accepte la proposition de Jun' d'un hochement de tête.« Ça me va. Tu prévois quoi, du coup ? »« Eh bien, un combat entre nous ne servirait à rien pour le moment. » Déjà parce qu'ils sont d'un niveau trop éloigné, quoique Junko pourrait lui montrer quelques prises... mais en fait non, il a très bien vu que son contact physique met mal à l'aise le lycéen. « Et puis, je veux voir comment tu frappes. »
Voilà, cette raison est valable et en plus elle est vraie. Pas besoin de lui donner la première. Naoya le prendrait mal et il serait tout à fait dans son droit : si quelqu'un faisait la même à Jun' il se sentirait rabaissé, blessé dans son orgueil. Le grand brun ne manque pas de remarquer le léger sourire, mais très léger, qui commence à fleurir sur le visage du roux. Oh ? Ça y est, on commence à sortir la tête de sa coquille ? Junko agrandit le sien, en écho.
Naoya lui pose une question, sur le même ton que précédemment.« Mmh… Si je te porte des coups, j’imagine qu’il y a des précautions à prendre, voire des règles à connaître, non ? »« Haha, oui ! Je suis pas un punching-ball. Quoiqu'avec des petits poings, je vais pas sentir grand chose. » Ouais, cette pique est gratuite, on verra si ça passe ou si ça casse. Un peu d'humour quand même. « Je vais prendre des makiwara pour que tu puisses me montrer ce que tu as appris. » Jun' marque une petite pause et laisse échapper un léger soupire en levant les yeux vers le plafond, se remémorant les quelques régles à savoir. « On n'attaque pas les jambes, la gorge, parties génitales, dos, arrière de la tête. Pas de coup d'épaules, coup de tête, de coude. Tu frappes avec ton poing, main fermée, et pas avec son arête. Pas le droit de s'enfuir, tourner le dos, esquiver les coups portés sous la ceinture... mais ça ira pour aujourd'hui puisque tu vas viser les makiwara. »
Bon, il y a d'autres régles mais Naoya n'a pas besoin de les savoir pour le moment. Ce n'est pas un vrai combat après tout. Juste un moyen de frapper quelques choses et s'entraîner à porter des coups sans risque de blessure pour la cible. Junko se dirige là où il a vu le matériel rangé et revient avec deux makiwara. Il se met en position, genoux légèrement pliés, une jambe en arrière en soutien, s'inscrit du mieux qu'il peut dans le sol et bande sa sangle abdominale. Les makiwara en face de Naoya, son regard se pose dans celui de l'adolescent, un sourire d'amusement et d'excitation sur son visage.« Quand tu veux, je suis prêt. » lance t-il à Naoya. « Et on n'oublie pas de saluer. » Eh oui, Junko oublie tout le temps alors autant que le jeune fasse pas les mêmes erreurs que lui.
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Karaté kid
Junko Fushita
Pas un combat mais un moyen de voir comment je frappe, hein ? A voir comment il prévoit de mettre ça en œuvre maintenant. Je ne veux vraiment pas avoir de problèmes… Et puisqu’il n’arrête pas de me sourire bizarrement, et surtout tout le temps, je n’arrive pas à voir autre chose que le fait qu’il puisse avoir une idée derrière la tête. Et s’il venait à me mentir sur les règles d’un combat en karaté ?! Non, je ne dois pas me laisser aller à la paranoïa… Quoique… C’est plutôt compliqué là. J’espère vraiment qu’il ne va pas me prendre pour un imbécile… et que je n’en serais pas un.
C’est donc attention que j’écoute ce qu’il me répond. C’est déjà une bonne chose qu’il ne se vende pas comme un punching ball sur lequel j’ai le droit de me défouler. C’est un bon point qu’il gagne. Pour le perdre aussitôt. Comment ça, je n’ai aucune force ?! Est-ce qu’il veut que je lui fasse une démonstration ?! Je le fusille du regard, n’appréciant pas du tout sa remarque sur ma force. Vraiment, il a de la chance que je sois assez lucide pour ne pas chercher les ennuis. Et un peu plus mâture, aussi. Dire qu’il y a seulement un an je l’aurais déjà frappé. Enfin… Peut-être que mes derniers ennuis me tourmentent encore. L’idée me casse les ***.
Bon, ce qui m’intéresse est enfin dit. L’utilisation de makiwara et les règles qui me sont expliquées me permettent d’oublier la pique et de me détendre un peu plus. Il a vraiment l’air digne de confiance. Non ! Et s’il n’attendait que le moment où il pourrait me planter dans le dos ? Je ne sais pas. Je ne veux pas prendre de risques et, d’un autre côté, ça me fatigue d’être constamment sur mes gardes. Je soupire doucement pour calmer mes pensées et lui répondre en voulant ne rien montrer de mes émois :
Je ne pense pas qu’on ait besoin d’aller chercher le matériel à deux. Je le laisse donc y aller et l’attend en essayant de me concentrer en révisant la première partie du premier kata et les conseils qui m’ont été donnés. Hors de question que j’attende sans rien faire !
Lorsqu’il revient, je le laisse se mettre en place et me dire qu’il est prêt. Ah, ouais, je l’avais presque oublié, le salue. A force de faire le kata sans l’annoncer ni saluer, ça m’est un peu sorti de la tête… Donc ! Je salue correctement avant de prendre position. Bien ancré dans le sol, je prends une inspiration, imaginant que mon adversaire n’est autre qu’un des pignoufs. Mon expression se durcit et je commence à donner des coups. Certains sont moins puissants que je l’aurais voulu, mais la plupart sont chargés de ma hargne et ma colère. Je voudrais pouvoir sentir mes poings s’enfoncer dans la figure de tous ceux qui ont osé se moquer de moi, mes origines ou me manquer de respect. Personne ne devrait avoir à subir ça !
Finalement, essoufflé, je m’arrête et salue mon senpai. Je n’ose pas trop lui tourner le dos alors je me place sur le côté pour me reprendre. Je ne voulais pas que tout ça me suive jusqu’ici et, finalement, je n’ai pas pu m’en empêcher. Je crois que j’ai complètement perdu mon sang-froid, même si je n’ai pas eu de vrai éclat et que j’ai respecté les règles données. Seulement, mes pensées n’étaient plus là. Je n’étais pas concentré. Je ne suis même pas sûr d’avoir utilisé le kata… Je soupire. Je vais m’arrêter là, si ça continue.
C’est donc attention que j’écoute ce qu’il me répond. C’est déjà une bonne chose qu’il ne se vende pas comme un punching ball sur lequel j’ai le droit de me défouler. C’est un bon point qu’il gagne. Pour le perdre aussitôt. Comment ça, je n’ai aucune force ?! Est-ce qu’il veut que je lui fasse une démonstration ?! Je le fusille du regard, n’appréciant pas du tout sa remarque sur ma force. Vraiment, il a de la chance que je sois assez lucide pour ne pas chercher les ennuis. Et un peu plus mâture, aussi. Dire qu’il y a seulement un an je l’aurais déjà frappé. Enfin… Peut-être que mes derniers ennuis me tourmentent encore. L’idée me casse les ***.
Bon, ce qui m’intéresse est enfin dit. L’utilisation de makiwara et les règles qui me sont expliquées me permettent d’oublier la pique et de me détendre un peu plus. Il a vraiment l’air digne de confiance. Non ! Et s’il n’attendait que le moment où il pourrait me planter dans le dos ? Je ne sais pas. Je ne veux pas prendre de risques et, d’un autre côté, ça me fatigue d’être constamment sur mes gardes. Je soupire doucement pour calmer mes pensées et lui répondre en voulant ne rien montrer de mes émois :
D’accord. Je t’attends là.
Je ne pense pas qu’on ait besoin d’aller chercher le matériel à deux. Je le laisse donc y aller et l’attend en essayant de me concentrer en révisant la première partie du premier kata et les conseils qui m’ont été donnés. Hors de question que j’attende sans rien faire !
Lorsqu’il revient, je le laisse se mettre en place et me dire qu’il est prêt. Ah, ouais, je l’avais presque oublié, le salue. A force de faire le kata sans l’annoncer ni saluer, ça m’est un peu sorti de la tête… Donc ! Je salue correctement avant de prendre position. Bien ancré dans le sol, je prends une inspiration, imaginant que mon adversaire n’est autre qu’un des pignoufs. Mon expression se durcit et je commence à donner des coups. Certains sont moins puissants que je l’aurais voulu, mais la plupart sont chargés de ma hargne et ma colère. Je voudrais pouvoir sentir mes poings s’enfoncer dans la figure de tous ceux qui ont osé se moquer de moi, mes origines ou me manquer de respect. Personne ne devrait avoir à subir ça !
Finalement, essoufflé, je m’arrête et salue mon senpai. Je n’ose pas trop lui tourner le dos alors je me place sur le côté pour me reprendre. Je ne voulais pas que tout ça me suive jusqu’ici et, finalement, je n’ai pas pu m’en empêcher. Je crois que j’ai complètement perdu mon sang-froid, même si je n’ai pas eu de vrai éclat et que j’ai respecté les règles données. Seulement, mes pensées n’étaient plus là. Je n’étais pas concentré. Je ne suis même pas sûr d’avoir utilisé le kata… Je soupire. Je vais m’arrêter là, si ça continue.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko darde ses prunelles brunes sur le jeune en face de lui, prêt à encaisser tout ce qu'il va lui lancer. Naoya a l'air un peu plus détendu encore, et quelque part c'est une petite victoire. Pas de faux pas, du coup, malgré la pique donnée par le grand étudiant. Il l'observe se mettre en position de kata. Mais Jun' se demande s'il a appris quelques prises et coups spécifiques au combat. Après tout, le karaté c'est un sport de duelliste. Les katas c'est bien beau, mais c'est souvent l'explosivité et la rapidité ainsi que l'agilité qui donnent la gagne. On peut faire des mouvements beaux et techniquement parfaits... si on est lent, on ne gagne pas. C'est aussi simple que ça.
Naoya salue, comme demandé. Junko se doute qu'il va finir par prendre ses mauvaises habitudes s'ils s'entrainent un peu ensemble à l'avenir. Quoique lui, il faudrait qu'il se trouve quelqu'un de son niveau pour pouvoir progresser et se préparer au passage de la ceinture noire. C'est pas tout de rester bloquer au même niveau par manque de moyens financiers, il faut quand même qu'il conserve ses connaissances. Et puis, progresser à son niveau, c'est aussi grisant. Les combats ne sont pas les mêmes, la technicité dans les katas et les épreuves est plus poussée. Plus fine. Junko a hâte de s'y mettre.
Pour l'heure, c'est à Naoya de montrer de quoi il est capable. Et il ne se fait pas prier. Si les premiers coups sont timides, Junko lui découvre une rage intérieure. Insoupçonnée, par vraiment, puisqu'il s'était bien douté d'un quelque chose au vu des réactions de l'adolescent. Le rouquin enchaîne, et frappe avec force. Jun' déplace ses mains pour qu'il puisse toucher un maximum les makiwara et ne pas le gêner dans son déferlement de colère. Eh ben ça... il en a des choses à dire, ce petit gars. Bien campé sur ses jambes, Jun' fait au mieux pour suivre l'ado dans ses déplacements. Peu importe finalement, qu'il fasse bien les mouvements. Tout ce qui compte, là, c'est qu'il frappe. Junko l'a bien compris.
Au bout de quelques minutes, essoufflé, Naoya s'arrête et le salue. Il se déplace de côté, et Jun se redresse sur ses jambes, pour prendre une position plus détente. Visiblement, le rouquin a eu sa dose. Bien... Jun' lui, a un peu mal aux abdos. Il ne s'est pas rendu compte à quel point il a gainé tout du long pour tenir fort devant les coups de l'ado. Ce n'était pas un entraînement là... C'était juste du défoulement. Et l'étudiant en a bien conscience, mais quelque part, il sait aussi qu'il ne faut pas piquer Naoya avec ça. Lui-même s'est longtemps servi, et le fera encore, des punching-ball à disposition pour exprimer les émotions qui ne veulent pas sortir. La rage, la frustration. La colère. Tout ce qu'il garde pour lui.
Naoya a l'air... pas si différent de son fonctionnement.
Un léger silence s'est installé entre eux, le temps que le plus jeune reprenne son souffle. Junko ne voulant pas reculer de trois pas dans sa faible progression avec auprès de lui, et finalement bien intrigué et piqué par le garçon, décide de ne pas laisser s'installer de malaise et de non-dit. Il fait comme si de rien.« C'était bien ! » félicite t-il, encourageant, dans un sourire. « La prochaine fois, après avoir révisé ton kata, on pourra affiner tes coups si tu veux. » rajoute t-il dans un sourire.
Junko retire les makiwara de ses mains et les coince sous un bras, pour frotter la paume de ses mains et supprimer la sensation de la matière qu'il n'aime pas trop. Bon, lui n'a pas trop travaillé du coup, mais c'est une première journée à Kobe, finalement. Rien de pressant. Et puis, il n'a pas perdu son temps. Il ne regrette pas s'être intéressé à Naoya. Quelque chose le pousse à développer son attachement naissant envers lui. Ce petit, il a quelque chose qui résonne en lui et qu'il ne comprend que trop bien. Junko relève la tête vers lui, et lui sourit de nouveau.« Je vais ranger ça, et on se rejoint aux vestiaires ? » propose t-il.
Le grand brun n'attend pas de réponse. Oui ou non, ça lui importe peu puisque le résultat sera le même : ils se retrouveront forcément aux vestiaires. Sauf si Naoya décide de rester sur le tatami, mais après tous ces efforts, il a l'air un peu fatigué quand même. Junko se dirige vers l'armoire à disposition pour ranger le matériel emprunté. Il va pour aller aux vestiaires lorsqu'il s'arrête soudain, fait volte-face et salue. Il a encore failli oublier... Ceci fait, Jun' rentre dans les vestiaires pour se changer.
- InvitéInvité
Karaté kid
Junko Fushita
Quoi qu’il ait pensé de mes coups, il ne me dit rien à ce propos. Je suis certain que ma prestation n’avait rien de bien, qu’au contraire, comme je n’étais pas concentré sur le karaté, il y a beaucoup à dire. Ou plutôt, à redire. Je m’attends donc plus à des reproches ou des questions alors que j’essuie ma sueur. Pourtant, rien. Au contraire, j’ai le droit à des félicitations. Je me demande s’il se moque de moi… Enfin, je doute que m’énerver pour ça soit très utile. Puis, j’imagine que ça peut aussi vouloir dire que c’est la fin de notre séance et qu’il ne veut pas me froisser en me disant le fond de sa pensée. Ouais, on va dire ça. C’est moins pénible à penser. Je le regarde un instant et soupire alors qu’il me propose de me rejoindre dans les vestiaires.
Je ne vois pas l’intérêt de lui dire non. De toute façon, nous partageons les mêmes vestiaires avec les autres et je pense m’arrêter là pour aujourd’hui. Ça ne sert à rien que je continue si je n’arrive pas à me concentrer.
Du coup, je vais chercher ma bouteille d’eau, je bois un coup, puis je me dirige vers les fameux vestiaires. Là, puisque je suis relativement seul, je soupire plus fortement. Décidément, cette journée est encore riche en émotions. Quand vais-je avoir un peu de paix en semaine ? Je doute que ce soit demain la veille. Enfin… Je commence à me changer, sans me cacher comme j’ai tendance à le faire depuis que mes problèmes ont commencé.
Mes bleus ont commencé à disparaître, ou plus exactement à jaunir. Malheureusement, j’ai comme l’impression que ce ne sera pas si simple de les faire disparaître. Pas que je me fasse régulièrement frapper, heureusement, mais de temps en temps ils arrivent à me coincer à la fin des cours. Ces pignoufs ont récemment entendu parler de l’enquête et ça n’a pas l’air de leur plaire. Ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-même…
Alors que la porte des vestiaires s’ouvrent, je suis bien heureux d’être en pantalon et sur le point d’enfiler mon tee-shirt. Idéalement, j’aurais préféré être totalement habillé… Enfin, la personne entrant ne pouvait pas savoir. Je mets donc mon haut puis, sans hésitation, ma veste à capuche. Il a beau faire chaud, je me sens plus à l’aise avec la possibilité de cacher ma tête sous une capuche, à défaut de pouvoir mettre une casquette. Après tout, bien que nous soyons de nombreux étrangers (je ne me considère pas comme tel) dans l’école, les roux restent assez rares. Je me considère donc comme facilement repérable. Hors de question que je me teigne les cheveux ! Jamais ! D’ailleurs, je ne prends pas le temps de me coiffer. A la place, je plie soigneusement mon kimono pour le ranger précieusement dans mon casier que je compte fermer par la suite avant de m’en aller. Je me demande si j’aurais le temps de faire mes devoirs avant de manger… ?
Si tu veux…
Je ne vois pas l’intérêt de lui dire non. De toute façon, nous partageons les mêmes vestiaires avec les autres et je pense m’arrêter là pour aujourd’hui. Ça ne sert à rien que je continue si je n’arrive pas à me concentrer.
Du coup, je vais chercher ma bouteille d’eau, je bois un coup, puis je me dirige vers les fameux vestiaires. Là, puisque je suis relativement seul, je soupire plus fortement. Décidément, cette journée est encore riche en émotions. Quand vais-je avoir un peu de paix en semaine ? Je doute que ce soit demain la veille. Enfin… Je commence à me changer, sans me cacher comme j’ai tendance à le faire depuis que mes problèmes ont commencé.
Mes bleus ont commencé à disparaître, ou plus exactement à jaunir. Malheureusement, j’ai comme l’impression que ce ne sera pas si simple de les faire disparaître. Pas que je me fasse régulièrement frapper, heureusement, mais de temps en temps ils arrivent à me coincer à la fin des cours. Ces pignoufs ont récemment entendu parler de l’enquête et ça n’a pas l’air de leur plaire. Ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-même…
Alors que la porte des vestiaires s’ouvrent, je suis bien heureux d’être en pantalon et sur le point d’enfiler mon tee-shirt. Idéalement, j’aurais préféré être totalement habillé… Enfin, la personne entrant ne pouvait pas savoir. Je mets donc mon haut puis, sans hésitation, ma veste à capuche. Il a beau faire chaud, je me sens plus à l’aise avec la possibilité de cacher ma tête sous une capuche, à défaut de pouvoir mettre une casquette. Après tout, bien que nous soyons de nombreux étrangers (je ne me considère pas comme tel) dans l’école, les roux restent assez rares. Je me considère donc comme facilement repérable. Hors de question que je me teigne les cheveux ! Jamais ! D’ailleurs, je ne prends pas le temps de me coiffer. A la place, je plie soigneusement mon kimono pour le ranger précieusement dans mon casier que je compte fermer par la suite avant de m’en aller. Je me demande si j’aurais le temps de faire mes devoirs avant de manger… ?
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Bon, c'est pas l'amour fou c'est clair mais au moins l'adolescent accepte. Dans un soupire, bien sûr. Bah oui, bien sûr. Junko en sourit, for amusé une nouvelle fois du comportement de Naoya. Haa... La crise de la puberté frappe fort chez certains, perturbante, et met les nerfs à vif. Le grand bun ne prend pas ça personnellement. Il aurait pu, mais après leur séance, il commence à piger comment fonctionne le petit roux.
Junko n'a pas tant attendu devant lui et l'a juste entendu répondre de dos, étant déjà parti ranger le matériel et vivre sa vie. Il darde ses yeux bruns sur les autres personnes dans la salle du club. Tout le monde est assez occupé et certains sont même déjà partis. Oh... Jun' n'a pas vu le temps passer. C'est bien, finalement, c'est une bonne nouvelle. Sans perdre plus de temps au cas où Naoya aurait l'idée de lui filer entre les doigts avant qu'ils aient pu échanger quelques derniers mots, Junko se rend aux vestiaires.
Lorsqu'il rentre, l'ado est en train de se changer. Il enfile son haut, mais Jun' a juste le temps d'apercevoir des étranges tâches jaunâtres et même parfois, verdâtres et bleues sur lui. Elles disparaissent sous le tee-shirt du rouquin. Il lui tourne le dos. Junko ne dit rien d'abord, immobile à l'embrasure de la porte, qu'il a à peine poussé pour laisser passer sa tête. Il n'est pas certain de ce qu'il a vu. Ou bien, il veut pas être sûr de ce qu'il a vu.
Mais Jun' est loin d'être con.
Il choisit de ne rien dire. Naoya a pu tomber. Ouais... Un truc comme ça. Après tout, ils se connaissent pas. Mais quand même.
C'est des gros hématomes.
Junko rentre, la porte grince sur son passage. Il affiche de revêche son éternel sourire amusé et rejoint son casier en glissant ses yeux sur le jeune. Sans plus s'en préoccuper, Jun' ouvre le casier libre qu'il a emprunté et commence à remettre de l'ordre avant de retirer son kimono.« Naoya-kun, ça te dit qu'on échange nos numéros ? » demande t-il sans regarder l'ado, s'occupant plutôt de couvrir son torse nu d'un haut plus adéquat pour sortir du karaté. « J'ai bien aimé te coacher. On peut remettre ça lundi prochain, si tu veux. » rajoute t-il parce qu'il sait pertinemment qu'il va éviter un "pourquoi ?" et un réflexe défensif du rouquin.
Junko ferme son casier après s'être changé et se tourne vers Naoya. Son sourire s'est fait plus doux. Lui aussi, commence à abaisser ses barrières. Juste un peu. Un tout petit peu. C'est donnant-donnant après tout.
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Karaté kid
Junko Fushita
Alors que j’entends la porte grincer derrière moi, je regarde de qui il s’agit. La peur au ventre qu’ils aient finalement décidé de rester plus longtemps à l’école pour me cueillir. Je prie pour me tromper et ravale le soupir de soulagement qui menace de franchir mes lèvres. Si je peux éviter de montrer mes émois au maximum, autant le faire. Je retourne donc à mon rangement de mes affaires dans mon casier dès lors que j’ai enfilé ma veste. Vais-je pouvoir sortir de là sans craindre quoi que ce soit ? Jusqu’à présent, ils ne semblaient pas s’occuper de moi après le temps du club, donc ça devrait le faire. Je l’espère…
En entendant prononcer mon prénom, je sursaute légèrement de surprise. Je ne m’y attendais pas. Personne ne m’appelle comme ça. Enfin… Ma meilleure amie a commencé à me donner un surnom, mais il ne comprend pas mon prénom entier. Seulement une partie. Je regarde mon senpai un peu du coin de l'œil, méfiant par rapport à sa question. Pourquoi vouloir mon numéro maintenant ? A-t-il finalement décidé que me chercher des ennuis était quelque chose de marrant à faire ? Etait-ce son but depuis le départ ? Puis-je lui poser la question en m’attendant à une réponse sincère de sa part. J’en doute. Très fort. Pour ainsi dire, j’en viens même à me demander s’il ne serait pas mieux pour moi de partir sans lui répondre puisque je suis en train de fermer mon casier.
Avant que je ne puisse mettre mon idée à exécution, et en ayant couvert son torse, il m’explique vouloir garder contact avec moi en tant que coach de karaté. Reprendre là où nous en étions la semaine prochaine… Pourquoi pas ? Mais quelle raison aurait-il de vouloir mon numéro pour ça ? On va pouvoir se retrouver là tout naturellement aux heures de club, non ? J’hésite. Beaucoup. Puis je soupire et je préviens en sortant mon portable :
Est-ce que la police mettrait son nez dans ce genre d'affaires ? Rien n’est moins sûr puisqu’ils n’ont même pas daigné bouger leur cul quand une femme s’est fait agresser. Quoi qu'il en soit, ce n’est pas important. Si mon numéro fuite, je ferais tout pour lui rendre la monnaie de sa pièce et qu’il ait des ennuis. Tel est mon message. Ce n’est qu’une fois qu’il a compris ça que j’échange mon numéro avec lui, non sans une certaine boule de crainte dans le creux de l’estomac. Maintenant que j’y pense, ma meilleure amie ne m’a pas demandé mon numéro et je ne lui ai pas demandé le sien non plus… Peut-être devrais-je passer pour lui demander ? Ou mettre un mot dans son casier puisque je sais où il se trouve. A voir… J’ai encore un peu de temps pour y penser.
En entendant prononcer mon prénom, je sursaute légèrement de surprise. Je ne m’y attendais pas. Personne ne m’appelle comme ça. Enfin… Ma meilleure amie a commencé à me donner un surnom, mais il ne comprend pas mon prénom entier. Seulement une partie. Je regarde mon senpai un peu du coin de l'œil, méfiant par rapport à sa question. Pourquoi vouloir mon numéro maintenant ? A-t-il finalement décidé que me chercher des ennuis était quelque chose de marrant à faire ? Etait-ce son but depuis le départ ? Puis-je lui poser la question en m’attendant à une réponse sincère de sa part. J’en doute. Très fort. Pour ainsi dire, j’en viens même à me demander s’il ne serait pas mieux pour moi de partir sans lui répondre puisque je suis en train de fermer mon casier.
Avant que je ne puisse mettre mon idée à exécution, et en ayant couvert son torse, il m’explique vouloir garder contact avec moi en tant que coach de karaté. Reprendre là où nous en étions la semaine prochaine… Pourquoi pas ? Mais quelle raison aurait-il de vouloir mon numéro pour ça ? On va pouvoir se retrouver là tout naturellement aux heures de club, non ? J’hésite. Beaucoup. Puis je soupire et je préviens en sortant mon portable :
Si jamais j’apprends que mon numéro a fuité, je saurais que c’est toi et je n’hésiterais pas à porter plainte.
Est-ce que la police mettrait son nez dans ce genre d'affaires ? Rien n’est moins sûr puisqu’ils n’ont même pas daigné bouger leur cul quand une femme s’est fait agresser. Quoi qu'il en soit, ce n’est pas important. Si mon numéro fuite, je ferais tout pour lui rendre la monnaie de sa pièce et qu’il ait des ennuis. Tel est mon message. Ce n’est qu’une fois qu’il a compris ça que j’échange mon numéro avec lui, non sans une certaine boule de crainte dans le creux de l’estomac. Maintenant que j’y pense, ma meilleure amie ne m’a pas demandé mon numéro et je ne lui ai pas demandé le sien non plus… Peut-être devrais-je passer pour lui demander ? Ou mettre un mot dans son casier puisque je sais où il se trouve. A voir… J’ai encore un peu de temps pour y penser.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Naoya a encore l'air de longuement hésité après sa proposition. Enfin, il ne va pas le bouffer. Il a eu mille occasions de le faire durant leur séance, Junko ne voit pas comment il peut encore douter de sa sincérité. Et pourtant, il est là avec son air d'incompréhension et un peu d'ahuri sur le visage, à le fixer dans un silence court mais bien présent entre eux. Il prend le temps d'une réflexion qu'il ne devrait pas avoir et Jun' ne sait pas pourquoi. Il y a quelque chose, forcément qu'il y a quelque chose. Cette explication, l'étudiant ne l'a pas. C'est frustrant.« Si jamais j’apprends que mon numéro a fuité, je saurais que c’est toi et je n’hésiterais pas à porter plainte. »
...
Junko reste stupéfait par cette déclaration. Que.. Quoi ? Il a bien entendu ? Il rigole là, hein ? C'est une blague, une boutade. C'est sûr, il se met à faire de l'humour, hein. Hein ?
Mais les petits sourcils froncés et le visage fermé de l'adolescent ne laisse pas place au doute. Ah ouais. Ah ouais, ouais, ouais.
Alors c'est comme ça. Bah, très bien, faisons comme ça alors. Jun' cligne des yeux plusieurs fois, et affiche de nouveau son sourire après avoir eu une expression de perplexité profonde.« Si c'est une blague, elle est très drôle. » répond t-il d'abord. Puis en voyant l'air sérieux de l'ado, il se doit de déchanter. « Mais... Pourquoi je ferais fuité ton numéro ? Tsk. »
Froncement de sourcils d'agacement. Nan y'a vraiment un truc qui lui échappe et ça l'énerve. Mais bref, Naoya sort son téléphone et il fait de même. Ils échangent leur numéro. Junko pense bien à lui envoyer un message directement pour bien vérifier qu'il lui a pas refilé un mauvais numéro. Il sait pas, en vrai, vue les réactions de l'ado... Il en serait capable.
Mais ça va, le message apparait sur l'écran de Naoya. Bien. Tout est ok alors.
Il peut filer en paix.« Cool. Bon, je vais filer, j'ai du taff qui m'attend. » Junko lui sourit de nouveau. « On se voit lundi ? »
Il fait volte-face puis sort du vestiaire après avoir fait un signe de main à Naoya.
Ouais, lundi prochain. Et d'ici là, il compte bien le travailler un peu histoire qu'il crache le morceau à leur prochaine rencontre.
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