Le tremblement de terre est un mouvement de l'écorce terrestre... Ft Himuro Kinbaku

‘’Mauvaise ou bonne, dans le moment présent, tu m’as offert une aide inestimable que je ne peux pas négliger, alors jusqu’à preuve du contraire, dans mon monde à moi, tu es quelqu’un de bien.’’ Elle fait une pause un instant, réfléchissant tout de même aux deux monologues sur le point de vue du bien et du mal, finalement tout était une perspective personnelle. ‘’Mais je crois comprendre un peu ce que tu veux dire. Je garderais ceci en tête.’’

Il y a un moment de silence ou la tension lui semble étrange… Les trois petits mots soufflés par la figure masculine lui font plisser les yeux, un peu d’interrogation se dessine sur ses traits avant que son esprit ne lui rappelle qu’elle était responsable d’un chat. Tandis qu’elle se soulève rapidement, un air de panique affiché au visage, elle se fait rapidement engloutir par l’ombre d’Himuro qui l’avait suivi et l’attrapé pour l’empêcher de fuir. Même s’il n’en avait pas été son idée principale, mais il avait sûrement bien fait de créer un contact avec elle, ceci lui permettant de son planter dans le moment présent.

Elle lève des yeux humides vers lui, l’observant avec plein d’espoir. Peut-être qu’elle offrait trop d’important en Himuro, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de le faire. Elle secoue la tête négativement, fermant les yeux un instant avant de les ouvrir sur lui.

‘’Je ne vais pas me précipiter, le tremblement de terre est déjà passé, je suis plutôt inquiète de l’état dans lequel il risque d’être… Je sais que c’est un animal important, mais de le savoir seul me brise le cœur… Je suis un peu comme… Sa mère, je l’ai depuis la naissance et il me suit partout…’’ Souffle-t-elle tremblante.

La simple idée la torture mentalement… Hima avait peu de chose dans la vie et ce qui lui appartenait lui tenait plus que tout au cœur, encore plus son animal de compagnie qui était beaucoup plus qu’un simple animal de compagnie, c’était un frère, un confident, son enfant, une partie très précieuse d’elle-même. Sans même le réaliser, elle se laisse aller contre lui, enfonçant son visage dans son torse en respirant son odeur. Elle ferme les yeux, respire lentement pour calme son esprit avant de tourner la tête sur le côté et de répondre à l’homme.

‘’Un sphinx, tu sais les chats pas de poils ? Je lui fais des petits vêtements pour l’habiller et le tenir au chaud… J’ai un blog ou j’offre parfois mes produits pour chats quand Beerus ne veut plus porter ses anciens vêtements… C’est une vraie diva ce chat, mais il ne faut pas le dire… Ça sonne complètement stupide dit ainsi… Tu dois me prendre pour une folle maintenant…’’ Marmonne-t-elle en s’offrant une claque mentale et en retournant cacher son visage dans son torse.

Elle soupire doucement, tout ceci devenait épuisant, de passer entre le stade calme et ensuite panique. C’était comme si son cerveau bloquait l’information pour ensuite lui partager bride par bride lentement. Toutefois, elle s’accroche aux paroles de sa psychologue, à celle de Himuro. Ils avaient tous des points importants qui lui permettait de se refaire une barrière psychologique. Tout allait bien, ce n’était pas le premier tremblement de terre qu’elle vivait, elle était tout de même native du japon… Toutefois, c’était bien la première fois qu’elle en vivait un seul… Du moins, sans figure familière, Himuro avait tout de même été présent et l’avait pris sous son aile et l’aider. Elle soupire à nouveau, du moins respire une grande gorgée d’air frais, la garde dans ses poumons un instant avant de l’expulser lentement. Quand il se remet à parler, elle lève ses pupilles sur lui. Elle ne peut pas s’empêcher de le trouver grand et de se sentir insignifiante…

‘’Hmm, et bien tu peux toujours apprendre ? C’est ce que j’ai fait moi. Je m’informe, les sphinx ont une hygiène spéciale, une nourriture particulière très forte en protéine. Toutefois, je sais que ce n’est pas tout monde qui aime assez les animaux pour ceci. Moi ça m’aide à me tenir compagnie et à me sentir utile…’’ Avoue-t-elle avec un sourire gêné.

Beerus avait tout l’amour qu’il pouvait recevoir. Elle y tenait fortement, parce que quand la boule de chair était heureuse, elle l’était aussi. Elle avait même un coin bien à elle dans la chambre. C’était un gros changement de passer de la maison à une chambre, mais en général, elle faisait au mieux pour le tenir, occuper et l’amener avec elle quand c’était possible, c’était qu’il était presque un animal support émotionnel pour elle. Dans tous les cas, l’animal était mieux traité qu’un humain. De plus, l’animal était habitué au harnais et à la laisse. L’animal était très intelligent, il savait donc comment agir, que ce soit avec des humains ou en situation difficile... Dans tous les cas, ceci était une autre histoire, mais une parfaite diversion que son cerveau avait besoin.

‘’On a le droit ? Je ne dirais pas non de marcher un peu… Attendre ici me rend un peu folle…’’ Marmonne-t-elle.

Après avoir fait les actions nécessaires pour la liste, en nom de famille, elle n’était pas bien plus loin, derrière. Une fois la liste faite, elle le suit vers le parking lot pour voir ce fameux véhicule. Sur le chemin de l’aller, elle resserre son épaisse veste autour d’elle, en croisant les bras sur sa poitrine. Elle se sent déjà un peu mieux de se sentir autant entouré de laine. Malgré la petite douleur à son genou, qui était tolérable, elle allonge le pas, essayant de suivre la cadence, bien curieuse du véhicule de son nouvel ami.

‘’C’est un risque à prendre… Sinon, tu peux toujours voir avec des amis ou un centre pour animal si tu ne peux pas héberger temporairement un animal et voir si c’est quelque chose qui t’intéresse…’’ Souffle lentement le bout de femme qui suit de près.

Elle se souvenait elle-même se même questionnement. Sa crainte de ne pas être à la hauteur d’un animal ou même d’une personne à cause de son lupus avait toujours laissé une ombre, laissant planer le doute qu’elle devrait toujours se fier à d’autres en cas des pires crises. Dans tous les cas, elle avait tout de même pris confiance en elle, en hébergeant au début des chats temporairement, il y avait toujours les chats qui avaient besoin de maison, en attendant l’adoption. De plus, les centres en question étaient toujours pleins et en manque de volontaire. C’était sa propre mère qui lui avait offert cette opportunité il y a quelques années, quand elle se trouvait au fond du puits, complètement épuisé moralement par sa maladie.

‘’Avec le tremblement de terre, il aurait plutôt été inquiétant qu’elle ne l’a pas fait… Mais je suis heureuse pour toi, moins de frais de réparations.’’ Réplique la fausse verte en faisant le tour du véhicule. ‘’Jolie modèle, j’aime beaucoup la couleur !’’ Annonce-t-elle avec un petit sifflement admiratif. ‘’Mes parents ont une Lexus NX 2017 bleus métalliques. C’est ma mère qui la choisir après que mon père a eu un accident avec sa Honda 2004… Elle était très heureuse du changement de véhicule.’’ Dit-elle avec un petit rire comme si elle revivait le moment.

Elle observe à droite et à gauche, observant les voitures qui les entouraient et donc certaines criaient encore. D’autres personnes semblaient commencer à faire comme eux, venant éteindre leurs véhicules criards. Ce fut la voix d’Himuro qui lui fait tourner ses pupilles sur lui, l’observant de ses grands yeux curieux. Elle sourit doucement, laissant son visage s’illuminer avec douceur face à l’offre. Aussi simple soit-il, elle était heureuse et excitait à la fois. Elle ne pourrait pas expliquer pourquoi, mais elle l’était tout simplement.

‘’Tu es sûr ? Je ne voudrais pas tâcher ta voiture, je suis plutôt sale, entre le sang, les liquides de la salle à manger et la poussière, je ne voudrais pas salir ton siège…’’ Marmonne-t-elle gênée.

Toutefois, devant la douce insistance de son nouvel ami, elle ne se fit pas prier deux fois. Elle s’époussette rapidement, s’assure qu’elle n’avait rien sur elle et se glisse à l’intérieur, installant son fessier confortablement sur le banc. Elle en observe avec indiscrétion l’intérieur pour finalement se tourner vers lui.

‘’Tu as un véhicule très propre et en bon état… Tu es du genre à traiter ta voiture comme ta femme ? Ou tu as simplement un besoin irrésistible de propreté ?’’ Demande-t-elle d’une voix taquine.

‘’Oui, les Honda sont bien, quand elles sont propres, entretenues et pas tout cabosser… Mon père a longtemps travaillé dans un entrepôt d’import/expert de marchandise et il n’a jamais vraiment fait attention à son véhicule… C’était littéralement un morceau de ferraille sur quatre roues… Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne lui arrive un truc. Heureusement rien de bien grave et avec la promotion qu’il a eue à son boulot au poste de directeur, ma mère en a profité pour lui acheter un nouveau véhicule. Maintenant, on n’a pas peur d’embarquer avec lui quand nous sortons.’’ Termine-t-elle dans un rire amical.

Son père n’était pas une mauvaise personne, et ce n’était pas l’argent qui manquait, mais il était routinier et n’appréciait pas les changements. C’était un vieux de la vieille avec une certaine ouverture d’esprit, mais ses parents étaient littéralement l’image du Sunshine et Grumpy couple. Tout en se glissant dans la voiture, elle sourit, hochant la tête face aux paroles de son interlocuteur. Elle semble satisfaite de cette réponse, comme si elle croyait réellement que ses vêtements allaient apporter de la saleté dans cette si jolie voiture.

‘’Oh, tu es quelqu’un d’assidu, c’est bien.’’ Souffle-t-elle simplement en l’observant agir.

Sans le quitter des yeux, elle l’observe sortir un mouchoir humide et finalement se pencher sur elle. Elle se fige brusquement, ses grands yeux poser sur Himuro tandis qu’elle vire lentement au rouge pour finalement prendre la couleur d’une pivoine qui vient d’éclore. Elle agrippe ses propres cuisses, avale sa salive, ouvre les lèvres pour s’expliquer, mais aucun son ne sort de sa bouche. Elle doit refaire l’exercice une deuxième pour réussir à extirper un son ;

‘’Non ?’’ Cependant, elle semble hocher la tête positivement, envoyant des signaux mixes qu’elle ne comprenait pas elle-même. ‘’Je… Jamais à la première date ?’’ Marmonne-t-elle dans le but de changer l’étrange sentiment de chaleur qui remplit son petit corps.

Elle a l’impression d’avoir des papillons dans l'estomac. Elle sait que c’est une expression idiomatique utilisée pour décrire la sensation de nervosité, d'excitation ou d'anticipation intense qu’elle ressent dans son ventre. Tout ceci n’était pas possible, on se croirait droite sortie de l’une de ses scènes préférées de drame romantique. Que devait-elle penser, que devait-elle faire ? Il ne serait clairement pas conventionnellement respectueux de se laisser faire, elle passerait pour une demoiselle facile, mais en même temps, elle voulait vivre ce genre de sensations, d’expériences. Elle désirait plus que tout vivre des choses sociales ou romantiques. Ses pupilles avides passent des lèvres masculines aux yeux d’Himuro avant d’être attiré par un geste plus loin.

‘’Je… Je crois que le professeur nous fait signe…’’ Réussit-elle à souffler en avalant sa salive.

Défie simple : Sommeil - Toucher - Sablier

Comme si c’était possible, elle semblerait redoubler de couleur, son visage devenant écarlate par plusieurs émotions, surprise, honte, embarras et bien sur l’excitation du moment. Cette fois si cet trop, elle cache son visage dans ses mains en secouant la tête sous la question qui lui avait fait réaliser ses paroles.

‘’Non, non, pas une date, mais jamais le première rencontre… Je non… Si tu n’avais pas compris encore moi et les relations sont plutôt difficile, encore plus avec un garçon…’’ Marmonne-t-elle rapidement en détournant finalement la tête pour éviter de croiser son regard tellement elle avait honte.

Si elle survivait à cette histoire, elle espérait qu’elle n’aurait pas trop de difficulté à trouver le sommeil ce soir, mais connaissant son cerveau, il se ferait sûrement un malin plaisir de la torturer en lui faisant revivre le moment. Tout en essayant de mettre de côté l’interaction, elle vient attraper le col de son chandail et le secouer un peu, essayant de faire pénétrer l’air frais dans son manche longue. Non pas qu’elle avait terriblement chaud, mais tout ceci venait de lui donner de quoi faire travailler son pauvre palpitant. Sous la nouvelle taquinerie de son partenaire, elle s’extirpe rapidement de la voiture, pour suivre le grand brun. Après des explications claires et rapides, ils ont finalement la permission de se rendre aux chambres et des ramasser un peu le bordel effectué. Une fois sur les lieux, la verte soupire, et glisse sur le décor de sa chambre encore simpliste dans le moment.

Son sablier était tombé de son bureau et avait trouvé le confort de la petite poubelle, sa chute atténuée par les déchets. Quelques livres ici et là et les crayons, mais ce qui l’intéressait surtout étaient la boule de chair grise qui s’extirpe de sous le lit quand elle murmure son nom. Le jeune Sphynx ne se fait pas prier pour miauler son désarroi et se précipiter dans ses bras et exiger son toucher. Après un échange en émotion avec son bébé sphynx, elle avait coincé le bas de son chandail dans son pantalon et l’animal, c’était précipité dans le vêtement sans perdre plus de temps. Il sortit sa tête par le col, gardant le visage cacher dans le cou de la demoiselle tandis que cette dernière s’activait d’une main à ramasser un sac et glisser quelques trucs utiles dedans et une collation. Une fois le retour de Himuro, ils quittèrent, retrouvant le chemin de la voiture, mais cette fois avec un nouveau passager qui refusait de quitter la chaleur du corps d’Hima.

‘’Oui, c’est correct. Prends le temps de parler avec elle. C’est quand même ta sœur. J’ai de quoi grignoter aussi et une belle compagnie pendant ton absence et surtout, je n’ai pas l’intention de me sauver.’’ Laisse-t-elle échapper d’un ton taquin.

Loin d’être intimidée par le silence, Himawari profite du moment pour câlins Beerus qui se remets lentement de son expérience des plus déplaisante. Même si la bête n’a rien physiquement parlant et semble avoir pris refuge dans le chandail de sa maîtresse, il sort parfois la tête, observant de manière intrigué l’homme qui est avec eux. Elle en profite pour extirper de son sac une petite poche de comporte de fruits bio, juste assez sucré pour lui offrir un petit boost, mais sans trop la remplir pour le repas. Tout en avalant presque d’une traite la collation, elle hoche la tête à Himuro.

‘’Oui, ne t’en fais pas, dès qu’on sera chez ta sœur, je passerais un coup de fil pour leur faire savoir. Et prend le temps avec elle, même si c’est une quinzaine de minutes, elle pourrait en avoir besoin.’’ Lui annonce-t-elle avec un doux sourire, loin d’être inquiété à l’idée de rester dans la voiture plus longtemps.

Quelques minutes, plus tard, ils arrivèrent sur place. Elle lui promit de rester sage et tandis qu’il s’éloigne vers la maison de sa sœur, elle attrape son propre téléphone et compose le numéro à la maison, échangeant quelques mots avec là sa Soba qui avait répondu au téléphone cette fois.

’'Qui sait, mais il semblerait que quand je suis plus à l’aise avec quelqu’un que ma langue se délie joyeusement.’’ Dit-elle avec un sourire accrocher aux lèvres.

À vrai dire, elle ignorait pourquoi elle se mettait autant à parler. Il pouvait y avoir plusieurs facteurs, la solitude habituelle qui était troublée par une bonne compagnie ? L’envie de profiter de la chance qu’on lui offrait d’accepter sa présence ? Son désir de plaire pour nouer des liens ? Est-ce qu’elle était un peu trop accaparante de s’accrocher ainsi aux gens ? Elle continue à faire la discussion ici et là, s’occupant en même temps de Beerus. La petite créature sans poil commençait à peine à se calmer, ses ongles ne mordant plus la peau de la demoiselle.

Tout en attendant le retour d’Himuro sagement, elle sortit son cellulaire et compose le numéro de la maison. L’échange avec la grand-mère se fit sans problème, elle essaya même de lui poser des questions sur ce fameux sauveur qui allait le ramener à la maison, sa mère allant laisser échapper le passage à la famille. La mamie lui offrir au passage des nouvelles de son frère qui avait lui-même passer un coup de fil. Himawari en fut heureuse de connaître cette information qui apaise encore plus son palpitant. Elle raccroche finalement en annonçant à sa grand-mère que son nouvel ami revenait, ainsi, ils allaient arriver sous peu.

‘’Non, ne t’en fais pas. Tu aurais pu prendre un peu plus de temps, c’est ta famille aussi.’’

En quelques mouvements, elle glisse l’adresse son adresse et l’enregistre dans la bande de données. Elle active la guidance avant de s’enfoncer à nouveau dans le siège confortable. Une main toujours sur la forme du chat, elle tourne ses pupilles verts lui, observant son profil calmement.

‘’Oh, d’habitude j’en ai une, mais je me suis dit que pour cette fois il pouvait bien s’en passer. Il est assez sage alors, je peux me permettre des trucs du genre. Et puis, tu ne roules pas assez vite pour qu’on se blesse.’’ Taquine-t-elle gentiment.

Mais elle avait compris ce qu’il voulait dire. Le restant du trajet se fait sans problème et il roule la voiture dans l’entrée du stationnement. Après avoir échangé un large sourire avec lui et le guider vers la maison, ils sont accueillis dans l’entrée de la maison par la mère et la grand-mère de la petite verte qui semble tous les deux impatients de les voir.

‘’Bonjour vous. Je vous présente Kinbaku Himuro… Celui qui a été pris avec moi.’’ Annonce Hima en déposant Beerus au sol et qui se sauve vers qui semble être le salon.
‘’Ahaha, heureuse de faire ta rencontre Kinbaku-san. Kobayashi Ryoko, mais appelle-moi simplement Ryoko, oublions un peu les formalités pour ce soir et voici ma mère Kobayashi Saori.’’ Annonce la femme aux longs cheveux d’ébène qui observe le jeune homme avec curiosité. ‘’Encore merci d’avoir pris soin de mon petit tournesol. Pour te remercier nous t’invitons à souper avec nous et si ça ne te dérange pas, nous avons une chambre d’invité de disponible si tu te sens trop fatigué pour ce soir.’’
‘’Ah, mais Ryoko, ce n’est même pas une question !’’ S’exclame la Sobo aux cheveux d’argent qui essuie ses mains sur son tablier. ‘’Ce n'est que la moindre des politesses. Il reste encore du temps avant le repas, Himawari soit un ange et va montrer la salle de bain à ton ami. Vous êtes poussiéreux, vous en avez bien besoin. Encore bienvenu jeune homme.’’ Annonce Saori qui pousse Himawari doucement.
‘’Oui, oui. Himuro-san, si tu veux bien me suivre…’’ Annonce-t-elle en le guidant vers la partie droite de la maison. ‘’Désolée si elles ont été un peu… Oppressantes, elles ne sont simplement pas habituées à ce que je ramène des gens alors…’’

Ils passent une seconde porte, qui semble guider sur une deuxième partie de la maison intergénération. Ils débarquent dans une petite cuisinette-salon, longue un couloir où il y a une salle d’eau et deux chambres plus loin. Celle du fond fermé, annonçant sa chambre à elle et l’autre ouverte, dévoilant la chambre d’ami. Elle lui montre la salle d’eau tout équipée.

‘’J’espère que tu as amené des vêtements de rechange, sinon, je crois que mon frère en a laissé. Fait comme chez toi, savon, shampoing, brosse à dents neuve et pâte à dents sont dans le deuxième et dans troisième tiroir. L’étagère-là, tu peux voir serviettes, débarbouillettes. Prends ton temps, je vais utiliser celle de mes parents.’’ Lui dit-elle en lui laissant l’endroit.

Elle attend qu’il soit bien installé avant de récupère des vêtements propres dans sa chambre et traverse du côté de ses parents pour aller utiliser la salle d’eau. Une fois la tâche faite, fraîchement propre et habillée, elle rejoint le salon pour surveiller l’arrivé d’Himuro et finalement le présenté à la dernière personne, son Otoosan. L’homme est installé au salon, écoute tranquillement la télévision. Il prend tout de même la peine de se lever pour se présenter à l’étudiant qu’il observe de la tête au pied. Les deux autres femmes s’occupent de terminer la cuisine pendant que Himawari met rapidement la table en surveillant son père. L’homme à l’apparence entretenu, mais donc les yeux cache une nonchalance éternelle semble étudier un peu Himuro avant de lui offrir une poignée de main et un remerciement pour surveiller sa fille. Il pose ensuite quelques questions, son âge, son champ d’étude, ses projets futurs, boisson ou pas boisson ?

‘’Chéri arrête de poser toutes ses questions, il va croire qu’il passe une entrevue de mariage.’’ S’exclame la maternelle.
‘’Okaasan !’’ S’exclame Himawari qui devient aussi rouge d’une pivoine. ‘’ C’est un AMI ! C’est exactement pour ceci que je n’amène personne à la maison.’’ Marmonne la verte.
‘’Ah ! Ça suffit vous deux, venez plutôt à table, c’est l’heure du repas.’’ Marmonne la Sobo qui pousse la Okaasan vers la table.

Les trois femmes apportent les repas sur la table, avant de s’installer autour de la table pour festoyer dans une ambiance amicale et joviale, parce que quel était la famille Kobayashi. Les trois femmes qui discutaient joyeusement, Hima parlant de ses derniers jours d’école ou des moments particuliers. Il était clair que les trois femmes étaient de la même racine, dégageant cette même douceur amicale. Le paternel écoutait d’un air distrait les conversations, posant parfois des questions à Himuro pour en apprendre un peu plus. Après le repas, fut offert des mochis faits maison et du thé.

Himawari soupire de soulagement en refermant la porte derrière elle, laissant derrière elle l'agitation de la journée. La chaleur familière de son petit appartement la réconforte, tandis que les parfums fleurale flottaient dans l'air. Le souper en famille avait été un succès, mais à présent, elle pouvait enfin savourer un moment de tranquillité. Alors qu'elle se dirigeait vers sa chambre, Himuro l'interpelle doucement. Elle s'arrête, le regardant avec un mélange d'attention et d'inquiétude.

‘’Elle va bien… Avec tes soins, elle guérira bien. Je peux te montrer si tu veux…’’

Sa blessure au genou n'était rien de grave, mais la sollicitude de Himuro touche une corde sensible en elle. Ils se dirigèrent vers la petite cuisinette, où elle assoit sur une chaise, relevant le pantalon de coton bio pour dévoiler le membre blessé. Himawari se sentit légèrement embarrassée, sa fragilité exposée encore. Son genou, bien que douloureux, était une partie minime de son être, mais la préoccupation sincère d’Himuro la rendait à la fois reconnaissante et mal à l'aise. Elle n’était vraiment pas habituée à ce genre d’attention de la part d’un être à l’extérieur de son cercle.

Dans le calme de la pièce, Himuro prit délicatement son genou entre ses mains, examinant la blessure avec attention. Himawari abaissa son regard vers lui, incapable de résister à l'intensité de son regard. Ses doigts doux effleurèrent la peau sensible, provoquant une sensation à la fois apaisante et électrisants. Son esprit observateur remarqua chaque détail du visage de Himuro, notant la détermination dans ses yeux, la façon dont ses mains agissaient avec habileté. Himawari se sentait en sécurité, entourée par la présence attentive de celui qui semble s'inquiéter pour elle. La fermeté douce de Himuro contrastait avec l’état d'esprit souvent indécis et complexé d’Hima. Elle était habituée à se perdre dans ses pensées, mais en ce moment précis, elle se laissait guider par la gentillesse de Himuro… Peut-être un peu trop. Elle ressemblait presque à un petit animal en manque d’attention, ou plutôt qui n’en avait jamais eu beaucoup.

Elle se perdit un instant dans ses propres pensées, se demandant comment elle avait eu la chance d'avoir quelqu'un comme Himuro à ses côtés durant le tremblement L'instant était à la fois innocent et chargé d'une tension palpable qu’elle ne comprenait pas. Himawari, d'ordinaire étourdie, se sentait étonnamment calme, enveloppée par la présence de Himuro. Elle avait la vague impression qu’elle pouvait lui faire confiance, ou peut-être était-elle aveuglée par l’envie de découvrir les émotions qui l’envahissaient. Elle décide de laisser les doutes et les complexités derrière elle, se perdant dans la douceur de l'instant présent. Elle étire un bâillement, les émotions de la journée semblaient avoir épuisé la demoiselle, mais elle tenait bon, profitant du jeune homme.

‘’Encore merci de ta présence… Pour ce midi et pour le restant de la journée…’’ Marmonne-t-elle timidement.