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Allô docteur, bobo
Beck Oribe
La fin de la semaine passée avait été pour le moins catastrophique. Les épreuves se sont passées coup après coup sans me laisser souffler et, maintenant… j’ai le droit à un minimum de répit. La semaine a débuté avec une nouvelle rencontre et, concernant les événements passés, personne ne semble vraiment au courant, à part une petite poignée de gars amis avec les pignoufs qui me prennent pour le grand méchant de l’histoire. Ce n’est pas comme si je n’avais pas l’habitude qu’on me voit tel le démon, donc je n’en ai cure. Par contre, il est bon, après deux journées à tenter de me cacher dans la foule, ma capuche un maximum sur ma tête, de comprendre que je ne suis pas serein. Je ne voudrais pas prétendre vivre dans la peur non plus mais… Être au point de tout faire pour ne jamais les croiser n’est pas bon non plus. Attendre que l’enquête soit faite est apparemment bien plus long que je l’espérais. Enfin… Je ne peux pas en vouloir à ces gens qui ont quelques centaines d’élèves dont ils doivent s’occuper. Je ne suis pas le centre du monde. Je dois aussi penser que d’autres ont également besoin de l’aide des adultes et dont la situation est bien plus critique que la mienne.
Pourtant, quand arrive la fin de l’heure de Physique-chimie, je sens que l’angoisse est trop importante. Pendant toute la durée de la dernière heure, je n’ai eu de cesse de m’inquiéter, de regarder autour de moi comme si on allait me sauter dessus à l’improviste. Et je ne parle même pas de mon inattention inhabituelle en cours. Je ne peux vraiment pas rester comme ça. Aller emmerder la CPE qui ne fait que son travail, le directeur qui a déjà pas mal de choses à gérer de son côté ou même la professeur qui m’a déjà offert son aide me semble extrêmement déplacé de ma part. Qui pourrais-je bien aller trouver, ne serait-ce que pour parler ? J’ai beau penser à Kazane-san, je crains qu’elle se mette en colère et veuille à nouveau que je lui montre les pignoufs pour leur donner une punition de son cru quitte à se mettre en danger. Je ne peux pas lui imposer ça… Donc, il ne me reste plus qu’une personne en tête. Une adulte qui m’a déjà fait part de son envie de me remercier, bien que j’avais déjà refusé.
Dès que j’en ai la possibilité, j’enfourne mes affaires dans mon sac que je jette presque sur mon dos et, me mêlant aux autres de la classe, je m’engouffre dans les couloirs. Ma destination : l’infirmerie. Tant pis pour le club, je ne peux pas mettre ma santé au second plan et je ne veux pas continuer à vivre dans la peur constante. Enfin, plus exactement, je me dirige vers le bureau de Beck Oribe, la psychologue scolaire. J’espère qu’elle n’aura pas un rendez-vous ou que ce n’est pas son jour de repos…
Prenant mon courage à deux mains, je me dirige vers mon objectif sans me retourner ou prendre de pause, rapidement sans pour autant courir. Légèrement essoufflé, je m’arrête devant la porte du bureau de la psy. Est-ce que je toque à la porte ? J’hésite… Et si je dérangeais ? Je ne veux pas embêter les autres. D’un autre côté, rien ne me dit qu’elle va sortir d’elle-même. La dernière fois, c’est elle qui m’a emmené là pour qu’on s’explique sur son problème alors qu’elle était venue me chercher, pas très contente de la situation.
Avec angoisse, je toque doucement à la porte, me jurant de ne pas insister si jamais elle ne répond pas. Au pire, j’attendrais là, assis sur une chaise ou à même le sol. Au moins je serais à peu près caché de mes derniers agresseurs.
Pourtant, quand arrive la fin de l’heure de Physique-chimie, je sens que l’angoisse est trop importante. Pendant toute la durée de la dernière heure, je n’ai eu de cesse de m’inquiéter, de regarder autour de moi comme si on allait me sauter dessus à l’improviste. Et je ne parle même pas de mon inattention inhabituelle en cours. Je ne peux vraiment pas rester comme ça. Aller emmerder la CPE qui ne fait que son travail, le directeur qui a déjà pas mal de choses à gérer de son côté ou même la professeur qui m’a déjà offert son aide me semble extrêmement déplacé de ma part. Qui pourrais-je bien aller trouver, ne serait-ce que pour parler ? J’ai beau penser à Kazane-san, je crains qu’elle se mette en colère et veuille à nouveau que je lui montre les pignoufs pour leur donner une punition de son cru quitte à se mettre en danger. Je ne peux pas lui imposer ça… Donc, il ne me reste plus qu’une personne en tête. Une adulte qui m’a déjà fait part de son envie de me remercier, bien que j’avais déjà refusé.
Dès que j’en ai la possibilité, j’enfourne mes affaires dans mon sac que je jette presque sur mon dos et, me mêlant aux autres de la classe, je m’engouffre dans les couloirs. Ma destination : l’infirmerie. Tant pis pour le club, je ne peux pas mettre ma santé au second plan et je ne veux pas continuer à vivre dans la peur constante. Enfin, plus exactement, je me dirige vers le bureau de Beck Oribe, la psychologue scolaire. J’espère qu’elle n’aura pas un rendez-vous ou que ce n’est pas son jour de repos…
Prenant mon courage à deux mains, je me dirige vers mon objectif sans me retourner ou prendre de pause, rapidement sans pour autant courir. Légèrement essoufflé, je m’arrête devant la porte du bureau de la psy. Est-ce que je toque à la porte ? J’hésite… Et si je dérangeais ? Je ne veux pas embêter les autres. D’un autre côté, rien ne me dit qu’elle va sortir d’elle-même. La dernière fois, c’est elle qui m’a emmené là pour qu’on s’explique sur son problème alors qu’elle était venue me chercher, pas très contente de la situation.
Avec angoisse, je toque doucement à la porte, me jurant de ne pas insister si jamais elle ne répond pas. Au pire, j’attendrais là, assis sur une chaise ou à même le sol. Au moins je serais à peu près caché de mes derniers agresseurs.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Allô docteur bobo
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
La matinée de Beck enchaînait les consultations d'élèves qui venait la voir très souvent et son carnet de rendez vous se remplissait au fil des mois. La technique du bouche à oreille était intéressant et surtout lui amenait des personnes. Mais son planning commençait à devenir un peu plus serré et une liste d'attente en progression.
Pendant sa pause, la jeune femme prenait un bon petit thé aux fruits rouges comme à son habitude. Elle se dirigeait dans le couloir pour parler à quelques collègues et puis venait à consulter le tableau des réunions mit en place par le doyen. La psychologue prenait beaucoup du plaisir à s'intégrer dans l'établissement et Beck se sentait un peu plus intégré à l'équipe des employés de cette prestigieuse école.
L'après midi arrivait, elle ne voyait pas le temps passer et cela était très bien. Elle appréciait ce moment de solitude avec elle-même. Beck venait ensuite consulter son ordinateur pour faire la mise à jour de ses dossiers concernant ceux qui sont venus la consulter et écrire quelques conclusions. Plongée dans son écriture, elle entendit la porte toquer. Se levant de sa chaise, la psychologue pousse sa chaise de bureau pour se diriger vers la porte d'entrée et ouvrir pour trouver Naoya.
Beck la regardait de ses yeux brun pour le laisser passer et venir s'installer dans le divan qui se trouvait dans un office cosy qui laissait à la confidence. La jeune femme se demandait pourquoi il venait à sa rencontre.
Pendant sa pause, la jeune femme prenait un bon petit thé aux fruits rouges comme à son habitude. Elle se dirigeait dans le couloir pour parler à quelques collègues et puis venait à consulter le tableau des réunions mit en place par le doyen. La psychologue prenait beaucoup du plaisir à s'intégrer dans l'établissement et Beck se sentait un peu plus intégré à l'équipe des employés de cette prestigieuse école.
L'après midi arrivait, elle ne voyait pas le temps passer et cela était très bien. Elle appréciait ce moment de solitude avec elle-même. Beck venait ensuite consulter son ordinateur pour faire la mise à jour de ses dossiers concernant ceux qui sont venus la consulter et écrire quelques conclusions. Plongée dans son écriture, elle entendit la porte toquer. Se levant de sa chaise, la psychologue pousse sa chaise de bureau pour se diriger vers la porte d'entrée et ouvrir pour trouver Naoya.
Ah bonjour, quelle surprise ! Que me vaut votre venue ?
Beck la regardait de ses yeux brun pour le laisser passer et venir s'installer dans le divan qui se trouvait dans un office cosy qui laissait à la confidence. La jeune femme se demandait pourquoi il venait à sa rencontre.
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Allô docteur, bobo
Beck Oribe
La porte s’ouvre, à mon grand soulagement. Je n’ai même pas eu à attendre longtemps avant de voir le visage familier de la psychologue scolaire. Je comprends du coup qu’elle n’est pas en rendez-vous, à moins qu’elle ne soit venue me voir pour m’éconduire. A voir ce qu’elle me dit maintenant…
Je hoche légèrement la tête à sa salutation et regarde un instant derrière moi. J’ai entendu un bruit ou en suis-je au point de devenir complètement paranoïaque ?
Que lui vaut ma visite ? Je lui réponds avant toute chose :
Dès lors qu’elle me laisse entrer dans son bureau, je ne me fais pas prier. Puis, ce n’est qu’une fois que j’ai l’assurance que des oreilles indiscrètes ne m’écouteront pas, avec la porte fermée derrière moi, que je lui précise en restant debout au milieu de la pièce :
Je ne sais pas à quel point elle va m’aider, ou si elle a même le temps de le faire. Certes, elle m’a fait entrer et c’est son travail de porter une oreille attentive, mais je ne peux m’empêcher de penser que je suis juste en train de lui faire perdre son temps. Ce n’est pas comme si tout ça était grave. J’ai même l’impression que toutes les réactions ont été disproportionnées. Après tout, pourquoi n’aurait-on pas réagi ainsi avant si ce n’était pas que des broutilles ? Je ne sais juste plus où se situe le juste milieu dans tout ça, surtout que je nage en plein dedans.
Je hoche légèrement la tête à sa salutation et regarde un instant derrière moi. J’ai entendu un bruit ou en suis-je au point de devenir complètement paranoïaque ?
Que lui vaut ma visite ? Je lui réponds avant toute chose :
Vous proposer un moyen de me remercier pour l’aide que je vous ai apportée la dernière fois, si vous n’êtes pas trop occupée ?
Dès lors qu’elle me laisse entrer dans son bureau, je ne me fais pas prier. Puis, ce n’est qu’une fois que j’ai l’assurance que des oreilles indiscrètes ne m’écouteront pas, avec la porte fermée derrière moi, que je lui précise en restant debout au milieu de la pièce :
En ce moment, j’ai quelques ennuis. Des personnes compétentes s’en occupent déjà, mais j’aurais besoin d’une oreille attentive pour que je puisse extérioriser un peu. J’en ai assez de vivre dans la peur…
Je ne sais pas à quel point elle va m’aider, ou si elle a même le temps de le faire. Certes, elle m’a fait entrer et c’est son travail de porter une oreille attentive, mais je ne peux m’empêcher de penser que je suis juste en train de lui faire perdre son temps. Ce n’est pas comme si tout ça était grave. J’ai même l’impression que toutes les réactions ont été disproportionnées. Après tout, pourquoi n’aurait-on pas réagi ainsi avant si ce n’était pas que des broutilles ? Je ne sais juste plus où se situe le juste milieu dans tout ça, surtout que je nage en plein dedans.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
Beck écoutait attentivement les dires de son interlocuteur. Elle comprenait ses craintes et réfléchissant à ce qu'elle allait pouvoir lui dire pour le réconforter. La jeune femme se demandait pourquoi il voulait lui rendre la pareille, mais la psychologue se confortait dans l'idée qu'elle pouvait aider l'étudiant qui avait l'air assez apeuré et perdu.Beck s'asseyant tranquillement devant ce dernier et croisant les bras devant ce dernier.
Beck ne comprenait pas par contre comment il pouvait se faire des ennemis. La jeune femme essayait de comprendre le pourquoi du comment, surtout un garçon gentil comme Naoya. Comment pouvait t'il avoir des ennemis, un garçon aussi gentil et serviable que lui ? Parfois, il y a pas de réelles raisons de la part des bourreaux pour harceler une personne tout simplement. Et Beck le savait trop bien. Elle espérait se tromper sur le compte de l'étudiant qui avait besoin de se confier.
Elle ne pouvait pas laisser l'homme sans aide et surtout l'écouter tout simplement. C'est chose pas simple de devoir s'avouer faible dans des moments comme ça.
Je comprend tout à fait votre inquiétude, si vous avez besoin de vider votre sac. J'ai besoin de savoir comment vous vous êtes faut des ennemis ?
Beck ne comprenait pas par contre comment il pouvait se faire des ennemis. La jeune femme essayait de comprendre le pourquoi du comment, surtout un garçon gentil comme Naoya. Comment pouvait t'il avoir des ennemis, un garçon aussi gentil et serviable que lui ? Parfois, il y a pas de réelles raisons de la part des bourreaux pour harceler une personne tout simplement. Et Beck le savait trop bien. Elle espérait se tromper sur le compte de l'étudiant qui avait besoin de se confier.
Elle ne pouvait pas laisser l'homme sans aide et surtout l'écouter tout simplement. C'est chose pas simple de devoir s'avouer faible dans des moments comme ça.
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Allô docteur, bobo
Beck Oribe
Elle s’assoit et, posant mon sac entre mes jambes, je fais de même pas trop loin de l’endroit où elle se trouve. Je me sens tellement sur le qui-vive que je ne suis pas spécialement bien assis. Au bord de mon assise, je n’ai pas lâché l’anse de mon sac. Même à mes yeux, je ressemble à un animal traqué. Ça fait peine à voir…
… Ai-je laissé entendre que je me suis fait des ennemis ? Ah. Peut-être parce que j’ai avoué vivre dans la peur et que d’autres personnes s’en occupent. Quels autres problèmes pourrait bien avoir un simple lycéen tel que moi, à part ceux que je rencontre déjà ? Bref… Je soupire et avoue, pas à l’aise avec toute cette histoire :
Je retire doucement ma capuche d’une main, dévoilant mes cheveux roux à la psychologue scolaire, tout en continuant ma phrase :
Je soupire en fermant les yeux, les sourcils froncés. Ça m'agace. Je n’ai pas l’habitude de m’épancher sur mes soucis. Pourtant, cette fois, je suis venu de moi-même pour parler de tout ça. Quelle mouche me pique, exactement ? Je me demande si c’est vraiment une bonne idée. Mais que pourrais-je bien faire d’autre ? Je ne veux pas inquiéter mes parents avec tout ça… Surtout qu’ils pourraient s’en vouloir. Ils sont français et n’ont malheureusement pas me donner la possibilité d’avoir la nationalité japonaise. Ce n’est pas leur faute. Je peux comprendre qu’ils n’ont pas eu le choix. Pourtant, ils sont trop gentils pour voir au-delà du fait que j’ai souffert de leur décision. C’est pourquoi, à l’heure actuelle, je n’ai plus vraiment de confident vers qui me tourner. Et je ne pense pas qu’une personne de mon âge, avec un caractère volcanique de surcroît, puisse vraiment m’aider. Je ne veux pas faire naître un sentiment d’impuissance chez les autres non plus.
… Ai-je laissé entendre que je me suis fait des ennemis ? Ah. Peut-être parce que j’ai avoué vivre dans la peur et que d’autres personnes s’en occupent. Quels autres problèmes pourrait bien avoir un simple lycéen tel que moi, à part ceux que je rencontre déjà ? Bref… Je soupire et avoue, pas à l’aise avec toute cette histoire :
Trois garçons de ma classe. Des japonais. Tout comme beaucoup d’autres avant, eux…
Je retire doucement ma capuche d’une main, dévoilant mes cheveux roux à la psychologue scolaire, tout en continuant ma phrase :
... ils pensent qu’une personne comme moi, “non-japonaise”, n’a pas sa place au sein de leur beau pays. Pourtant on est dans une école internationale…
Je soupire en fermant les yeux, les sourcils froncés. Ça m'agace. Je n’ai pas l’habitude de m’épancher sur mes soucis. Pourtant, cette fois, je suis venu de moi-même pour parler de tout ça. Quelle mouche me pique, exactement ? Je me demande si c’est vraiment une bonne idée. Mais que pourrais-je bien faire d’autre ? Je ne veux pas inquiéter mes parents avec tout ça… Surtout qu’ils pourraient s’en vouloir. Ils sont français et n’ont malheureusement pas me donner la possibilité d’avoir la nationalité japonaise. Ce n’est pas leur faute. Je peux comprendre qu’ils n’ont pas eu le choix. Pourtant, ils sont trop gentils pour voir au-delà du fait que j’ai souffert de leur décision. C’est pourquoi, à l’heure actuelle, je n’ai plus vraiment de confident vers qui me tourner. Et je ne pense pas qu’une personne de mon âge, avec un caractère volcanique de surcroît, puisse vraiment m’aider. Je ne veux pas faire naître un sentiment d’impuissance chez les autres non plus.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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Allô docteur bobo
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
Il est vrai que Kobe est une école internationale, réunissant pas mal de pays en son sein. Il est un peu compliqué de subir du harcèlement de la part des japonais de "souche" et de se faire rejeter par ceux-là. La jeune femme fit une mine un peu désemparée, un peu comme ci elle revivait les flashs back de sa vie passée quand on lui causait du tord par sa grande taille et son prénom qui n'était pas d'origine du pays. Elle soupira, légèrement agacée et puis se passa une main derrière la tête, en regardant le plafond.
Beck était quand même touchée que Naoya venait à se confier à elle en première. Enfin, ce qui semblait être un privilège au vue de ce garçon qui semblait garder tout pour lui, peut être par fierté ou alors qu'il avait tout simplement peur des représailles. Peut être qu'il n'avait simplement pas envie d'en parler à l'administration par peur qu'ils ne fassent rien à son affaire et que les coupables soient mis au courant et que l'histoire s'amplifie négativement. Beck comprenait que Naoya ne savait pas quel chemin prendre.
Comment aujourd'hui, en 2018 nous pouvons être victime de racisme parce que nous ne sommes pas du dit pays ? C'est complètement aberrant. La japonaise se lèvera de sa chaise et puis regardera par la fenêtre, légèrement pensive. Elle ne comprenait plus vraiment le fonctionnement de cette société qui l'agaçait au plus au point.
Par contre, je n'arriverais jamais à comprendre cette logique. Pourquoi, les gens n'arrivent pas à comprendre que l'école est pour tout le monde et qu'aucun ne doit être rejeté... En avez vous parlé au doyen de tout ça ? Peut être qu'il pourrait régler la triste affaire.
Beck était quand même touchée que Naoya venait à se confier à elle en première. Enfin, ce qui semblait être un privilège au vue de ce garçon qui semblait garder tout pour lui, peut être par fierté ou alors qu'il avait tout simplement peur des représailles. Peut être qu'il n'avait simplement pas envie d'en parler à l'administration par peur qu'ils ne fassent rien à son affaire et que les coupables soient mis au courant et que l'histoire s'amplifie négativement. Beck comprenait que Naoya ne savait pas quel chemin prendre.
En tant que psychologue, je ne peux qu'essayer de vous réconforter et peut-être trouver des solutions à votre problème, mais les seuls qui puissent agir en bonne et dû forme sont les responsables de cet établissement et mettre le holà dans tout ce cirque.
Comment aujourd'hui, en 2018 nous pouvons être victime de racisme parce que nous ne sommes pas du dit pays ? C'est complètement aberrant. La japonaise se lèvera de sa chaise et puis regardera par la fenêtre, légèrement pensive. Elle ne comprenait plus vraiment le fonctionnement de cette société qui l'agaçait au plus au point.
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Allô docteur, bobo
Beck Oribe
Bien qu’elle n’ait pas une réaction aussi violente que Kazane-san, je peux facilement comprendre qu’elle non plus ne cautionne pas le comportement dont j’ai été victime, et ceux même sans en connaître les aboutissants. Même ses dires vont dans ce sens. Elle semble avoir vu beaucoup de cas comme moi auparavant. C’est l’impression qu’elle me donne alors qu’elle fait part de son incompréhension concernant ce genre de comportement. Je ne pensais pas que c’était si commun, surtout au sein d’une école internationale… A moins qu’elle ne parle pas de son expérience en tant que psychologue ? Enfin… La finalité reste la même, au fond.
Je soupire alors qu’elle me demande si j’en ai parlé aux autorités compétentes pour m’aider. Plutôt une fois qu’une… Mais je ne réponds pas tout de suite. Comment le lui faire savoir sans mettre ma seule amie dans les ennuis. Je ne veux pas qu’elle ait plus d’ennuis qu’elle en a déjà eu avec toute cette histoire…
Je me doute bien qu’en tant que psy elle ne peut pas faire grand chose d’autre que m’écouter. Et justement, c’est tout ce que je lui demande. Dans ce cas, il n’y a aucun problème, n’est-ce pas ?
Ça aurait pu l’être et je sais que ça pourrait devenir pire si on laisse faire. Pour autant, je ne sais pas comment la direction va prendre tout ça et le gérer. Je ne m’attends juste pas à une résolution dans la semaine. C’est ma parole contre la leur et j’ai beau avoir des restes de bleus encore visibles alors que je suis habillé, ils pourraient très bien dire que j’ai l’habitude de me battre avec n’importe qui et qu’ils ne sont que des victimes. Comme ils ont tenté de le faire jeudi dernier. Ne suis-je pas un sale gaijin et les gaijin n’ont-ils pas toujours tort ?
Je soupire avant de reprendre :
Et c’est bien ça qui m’agace le plus. Ce qui me donne envie d’en frapper plus d’un dans ce pays. Qu’ils aient longtemps été en autarcie, qu’ils ne se soient pas mélangés aux autres avant l’ère Meiji (sauf erreur de ma part), que tout ce qui est étranger ou difforme a toujours été lié aux akuma… Tout ça est lié à la culture et ce n’est pas un pauvre mec comme moi qui va pouvoir y faire quoi que ce soit.
Je soupire alors qu’elle me demande si j’en ai parlé aux autorités compétentes pour m’aider. Plutôt une fois qu’une… Mais je ne réponds pas tout de suite. Comment le lui faire savoir sans mettre ma seule amie dans les ennuis. Je ne veux pas qu’elle ait plus d’ennuis qu’elle en a déjà eu avec toute cette histoire…
Je me doute bien qu’en tant que psy elle ne peut pas faire grand chose d’autre que m’écouter. Et justement, c’est tout ce que je lui demande. Dans ce cas, il n’y a aucun problème, n’est-ce pas ?
Je ne demande pas que vous fassiez plus que m’écouter. J’en ai déjà parlé à la CPE qui m’a promis une enquête pas plus tard que vendredi et j’ai confié une lettre pour le directeur. Je ne sais pas combien de temps ça va prendre puisque j’imagine qu’ils ont d’autres chats à fouetter que de s’occuper de mon cas. … Pour le moment, ce n’est pas si grave ce qu’ils m’ont fait.
Ça aurait pu l’être et je sais que ça pourrait devenir pire si on laisse faire. Pour autant, je ne sais pas comment la direction va prendre tout ça et le gérer. Je ne m’attends juste pas à une résolution dans la semaine. C’est ma parole contre la leur et j’ai beau avoir des restes de bleus encore visibles alors que je suis habillé, ils pourraient très bien dire que j’ai l’habitude de me battre avec n’importe qui et qu’ils ne sont que des victimes. Comme ils ont tenté de le faire jeudi dernier. Ne suis-je pas un sale gaijin et les gaijin n’ont-ils pas toujours tort ?
Je soupire avant de reprendre :
Encore, j’ai de la chance. Au moins je ne suis pas forcément vu comme l’agresseur par les adultes comme c’était le cas au collège. J’ai beau être né au Japon, il faut croire que ça ne compte pas dans ce pays. Seule mon apparence et l’origine de mes parents en ont vraiment. On ne peut rien y faire…
Et c’est bien ça qui m’agace le plus. Ce qui me donne envie d’en frapper plus d’un dans ce pays. Qu’ils aient longtemps été en autarcie, qu’ils ne se soient pas mélangés aux autres avant l’ère Meiji (sauf erreur de ma part), que tout ce qui est étranger ou difforme a toujours été lié aux akuma… Tout ça est lié à la culture et ce n’est pas un pauvre mec comme moi qui va pouvoir y faire quoi que ce soit.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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Allô docteur bobo
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
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C'est vrai que ne rien faire est quand même hallucinant et que la situation ne pourrait que s'empirer. La jeune femme retournera s'asseoir devant Naoya et croisera les bras. La psychologue ne pouvait que servir d'écoute pour l'étudiant, rien d'autre. C'est déjà pas mal. Après Beck est quelqu'un de très généreuse et elle apprécie pouvoir venir en aide à son prochain, une oreille attentive est quand même plus adapté.
Elle était triste pour l'étudiant car cela avait l'air d'une situation récurrente qu'il avait l'air de subir depuis plusieurs nombre d'années. Etre dans un établissement internationale aurait dû faire cesser ça. La société est bien mal faite, après si les élèves agissent ainsi contre les personnes qui ne sont pas de leur origines en général ce sont les parents qui sont fautifs. C'est en général les habitudes et la mentalité qu'on leur donne tout jeune qui fait que ce sont les coupables aujourd'hui de leur agissement malintentionnés.
Beck allumait sa fidèle bouilloire pour se faire un thé et piocha dans sa boite pour l'insérer dans une de ses tasses préférées présente aux côtés de son bureau. La jeune femme soupirait de cette situation plus que désobligeante et surtout très gênante. Elle ne pensait pas que les générations actuelles étaient toujours aussi mauvaise qu'à son époque, elle pensait qu'aujourd'hui cela s'était apaisé !
Elle soupire quelques instants, en écoutant sa bouilloire bouillir à ses côtés, tout en croisant les doigts. La jeune femme était compréhensive de la situation car elle-même l'avait vécue malgré le fait qu'elle même était une japonaise, juste pour un prénom et sa taille.
Elle était triste pour l'étudiant car cela avait l'air d'une situation récurrente qu'il avait l'air de subir depuis plusieurs nombre d'années. Etre dans un établissement internationale aurait dû faire cesser ça. La société est bien mal faite, après si les élèves agissent ainsi contre les personnes qui ne sont pas de leur origines en général ce sont les parents qui sont fautifs. C'est en général les habitudes et la mentalité qu'on leur donne tout jeune qui fait que ce sont les coupables aujourd'hui de leur agissement malintentionnés.
Je dirais que c'est une histoire d'éducation tout ça. Si l'on ne donne pas de bonnes habitudes à nos bambins, ils seront mauvais avec les autres enfants. Ce qui est logique en soit, ils ne sont que le reflet de ce qu'on leur inculquent.
Beck allumait sa fidèle bouilloire pour se faire un thé et piocha dans sa boite pour l'insérer dans une de ses tasses préférées présente aux côtés de son bureau. La jeune femme soupirait de cette situation plus que désobligeante et surtout très gênante. Elle ne pensait pas que les générations actuelles étaient toujours aussi mauvaise qu'à son époque, elle pensait qu'aujourd'hui cela s'était apaisé !
Oui, mais je ne comprend pas cette mentalité d'être toujours ainsi même les adultes ne se remettent pas en question. C'est tellement déconcertant, ce monde m'exaspère.
Elle soupire quelques instants, en écoutant sa bouilloire bouillir à ses côtés, tout en croisant les doigts. La jeune femme était compréhensive de la situation car elle-même l'avait vécue malgré le fait qu'elle même était une japonaise, juste pour un prénom et sa taille.
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Beck Oribe
Ainsi tout ne serait qu’une question d’éducation ? Certes. Pourquoi pas. Ca ne change rien à ce que je vis et ce n’est pas parce que c’est le cas que je vais pardonner ou cautionner ce qu’on m’a fait vivre. Je n’en suis pas au point d’emmerder les autres avec mes problèmes à tout bout de champ, mais je ne pense pas non plus qu’il soit normal qu’on m’attache à une chaise et qu’on me laisse comme ça après m’avoir tabassé bien comme il faut. Il y a des limites au manque de considération ou à la méchanceté. Qu’on soit éduqué d’une certaine manière est une chose, mais avec un minimum de réflexion et de jugeote, les enfants sont capables aussi de voir quand leurs parents sont sur le mauvais chemin.
Ma question est marmonnée. Personnellement, j’ai déjà ma réponse, ce qui fait que je n’attends pas spécialement la sienne. Encore une fois, à mes yeux, il n’y a rien de pardonnable par rapport à ce que j’ai subi ces derniers jours et c’est bien pour ça que ce sentiment de peur est si pénible. Je ne devrais pas le ressentir.
Je regarde la psy se faire un thé, du moins c’est ce que j’imagine être, et je l’écoute déplorer le manque de conscience que certaines personnes peuvent avoir. Je me demande si c’est nécessaire de me plaindre concernant ce que j’ai vécu jeudi et vendredi, ou même râler sur le manque de considération des japonais envers les gaijin. A la place, je préfère donc lui demander son avis sur une question en particulier :
Je pense que si pour elle ça compte effectivement pour du beurre je partirais pour me morfondre dans ma chambre. Je ne veux pas être considéré comme un étranger juste à cause des origines de mes ancêtres. Je ne connais pas vraiment la France. Je n’y suis même jamais allé. Alors, si je n’ai pas ma place au Japon, où se trouve-t-elle exactement ?
Education ou non, vous pensez pas qu’en étant ici ils auraient pu changer leur façon de penser au lieu de rester des pignoufs ?
Ma question est marmonnée. Personnellement, j’ai déjà ma réponse, ce qui fait que je n’attends pas spécialement la sienne. Encore une fois, à mes yeux, il n’y a rien de pardonnable par rapport à ce que j’ai subi ces derniers jours et c’est bien pour ça que ce sentiment de peur est si pénible. Je ne devrais pas le ressentir.
Je regarde la psy se faire un thé, du moins c’est ce que j’imagine être, et je l’écoute déplorer le manque de conscience que certaines personnes peuvent avoir. Je me demande si c’est nécessaire de me plaindre concernant ce que j’ai vécu jeudi et vendredi, ou même râler sur le manque de considération des japonais envers les gaijin. A la place, je préfère donc lui demander son avis sur une question en particulier :
Pensez-vous que je suis moins japonais que les autres juste parce que mes parents sont français et qu’ils n’ont pas pu être naturalisés ? Est-ce que mon éducation à la japonaise compte vraiment pour du beurre ?
Je pense que si pour elle ça compte effectivement pour du beurre je partirais pour me morfondre dans ma chambre. Je ne veux pas être considéré comme un étranger juste à cause des origines de mes ancêtres. Je ne connais pas vraiment la France. Je n’y suis même jamais allé. Alors, si je n’ai pas ma place au Japon, où se trouve-t-elle exactement ?
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
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Pour Beck, l'éducation était quelque chose d'important dans l'évolution et la façon de penser d'un être humain. Mais vu que la nature humaine n'est pas des plus incroyable et intelligente, la psychologue avait cessé d'y croire depuis bien longtemps. Surtout depuis qu'elle a vécue ce harcèlement, mais à la foi que certains peuvent peut être changer, mais cela est une simple question de volonté, rien de plus. La jeune femme vint à saisir la bouilloire pour verser ensuite dans sa tasse de l'eau bouillante et faire infuser son thé aux fruits rouges.
Il émanait une odeur très agréable dans l'office de la psychologue. C'était une habitude, la jeune femme prenait toujours ses aises dans une ambiance un peu cosy pour essayer de mettre à l'aise l'étudiant, toujours avec ce même sourire.
Beck vint à souffler doucement sur sa tasse pour pousser la fumée sortant de celle-ci pour refroidir légèrement sa boisson chaude et posant ses lèvres dessus pour en boire quelques gorgées. L'eau était bouillante, il était important de laisser poser pendant quelques minutes afin de pouvoir laisser infuser correctement. L'impatience de la psychologue était sans attendre qu'elle se brûlerait légèrement la langue. Puis reposant son contenant sur la table basse et observant le gajin.
Elle regardait Naoya dans les yeux, en affichant toujours ce visage serein et posé. La jeune femme répondait sincèrement, sans réfléchir vraiment à la réponse qu'elle donnait à son interlocuteur. Elle avait un peu de temps devant elle, avant son prochain rendez-vous.
Il émanait une odeur très agréable dans l'office de la psychologue. C'était une habitude, la jeune femme prenait toujours ses aises dans une ambiance un peu cosy pour essayer de mettre à l'aise l'étudiant, toujours avec ce même sourire.
Cela n'excuse en rien leur comportement, je le conçois.
Beck vint à souffler doucement sur sa tasse pour pousser la fumée sortant de celle-ci pour refroidir légèrement sa boisson chaude et posant ses lèvres dessus pour en boire quelques gorgées. L'eau était bouillante, il était important de laisser poser pendant quelques minutes afin de pouvoir laisser infuser correctement. L'impatience de la psychologue était sans attendre qu'elle se brûlerait légèrement la langue. Puis reposant son contenant sur la table basse et observant le gajin.
Pour moi on demeure japonais à partir du moment où l'on s'est imprégné de ses coutumes, de la langues, de son histoire et c'est tout. Pour moi, le sang ne fait pas tout. On peut être japonais, mais faire honte à sa nation.
Elle regardait Naoya dans les yeux, en affichant toujours ce visage serein et posé. La jeune femme répondait sincèrement, sans réfléchir vraiment à la réponse qu'elle donnait à son interlocuteur. Elle avait un peu de temps devant elle, avant son prochain rendez-vous.
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Beck Oribe
Je la laisse prendre le temps de faire son thé dont je peux sentir l’odeur sans avoir à bouger et se réinstaller avant de me répondre. Je dois avouer que je n’attendais pas à avoir une réponse, mais c’est loin d’être désagréable d’entendre que malgré tout ce que j’ai subi n’est pas pardonnable.
Je suis un peu plus mitigé concernant la réponse que j’attendais le plus. Je n’en suis pas au point de partir en lui disant que ça ne vaut pas la peine de continuer, mais je reste vraiment sceptique. La réponse n’est que trop peu claire par rapport à ma situation. Je me suis toujours senti japonais. J’ai beau avoir des parents japonais, j’ai toujours vécu au Japon, j’ai appris à parler autant japonais que français, je me suis efforcé de comprendre la culture japonaise malgré mes lacunes et son histoire malgré qu’il y ait toujours des choses que je ne cautionne pas… Du coup…
J’ai très peur de sa réponse. Elle n’a eu aucune hésitation, surtout en prétendant que certains faisaient honte au pays malgré leur nature de japonais pure souche. Je ne doute donc pas un seul instant qu’elle puisse me dire sans détour si je ne suis pas japonais. Si tel est le cas, peut-être devrais-je m’expatrier en France et trouver ma place là-bas ? Ou alors… je sais pas… Peut-être que je n’ai rien à faire dans ce monde. Je ne suis qu’un extra-terrestre dont seuls les parents veulent l’existence. C’est franchement triste à penser…
Je suis un peu plus mitigé concernant la réponse que j’attendais le plus. Je n’en suis pas au point de partir en lui disant que ça ne vaut pas la peine de continuer, mais je reste vraiment sceptique. La réponse n’est que trop peu claire par rapport à ma situation. Je me suis toujours senti japonais. J’ai beau avoir des parents japonais, j’ai toujours vécu au Japon, j’ai appris à parler autant japonais que français, je me suis efforcé de comprendre la culture japonaise malgré mes lacunes et son histoire malgré qu’il y ait toujours des choses que je ne cautionne pas… Du coup…
Dans ce cas, pour vous, suis-je japonais ?
J’ai très peur de sa réponse. Elle n’a eu aucune hésitation, surtout en prétendant que certains faisaient honte au pays malgré leur nature de japonais pure souche. Je ne doute donc pas un seul instant qu’elle puisse me dire sans détour si je ne suis pas japonais. Si tel est le cas, peut-être devrais-je m’expatrier en France et trouver ma place là-bas ? Ou alors… je sais pas… Peut-être que je n’ai rien à faire dans ce monde. Je ne suis qu’un extra-terrestre dont seuls les parents veulent l’existence. C’est franchement triste à penser…
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
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Pour elle, Naoya n'avait pas fait de mauvaises actions. La jeune femme était convaincue qu'il était un bon garçon et pas du tout quelqu'un de mauvais, bien au contraire. La jeune femme décroisait les bras face à l'étudiant, elle ne le percevait pas comme moins japonais qu'un autre. Elle regardait ensuite par la fenêtre pensive et puis retourna immédiatement à son activité du moment : répondre aux questions de Naoya.
Elle ne pouvait pas garantir que c'était ce que toutes les personnes intelligentes pouvaient penser, bien au contraire. Cela était sa réponse à elle, rien de plus ! Et la jeune femme voulait que ce dernier en prenne conscience, la psychologue était certaine que c'était un garçon intelligent et pleins de ressources.
Beck était une japonaise d'origine et le savait. C'est vrai que tous les deux étaient totalement opposés de par leur nature, mais ce n'est pas grave en soit, la psychologue ne faisait aucune différence avec les personnes qu'elle fréquentait. Le principal, c'est qu'ils avaient un bon fond !
Vous n'êtes pas moins japonais qu'un autre, bien au contraire. Même si votre sang n'est pas, vous avez toutes les prérequis pour être considéré comme tel, à mes yeux en tout cas.
Elle ne pouvait pas garantir que c'était ce que toutes les personnes intelligentes pouvaient penser, bien au contraire. Cela était sa réponse à elle, rien de plus ! Et la jeune femme voulait que ce dernier en prenne conscience, la psychologue était certaine que c'était un garçon intelligent et pleins de ressources.
En tout cas, je suis bien sûr persuadée que vous valez mieux que ces personnes qui se disent japonais de pure souche, ce ne sont pas les agissements qui feront d'eux des personnes bien. Pour moi, c'est dans le coeur. .
Beck était une japonaise d'origine et le savait. C'est vrai que tous les deux étaient totalement opposés de par leur nature, mais ce n'est pas grave en soit, la psychologue ne faisait aucune différence avec les personnes qu'elle fréquentait. Le principal, c'est qu'ils avaient un bon fond !
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Le stress monte alors qu’elle me donne l’impression de prendre le temps de me répondre. Je ne peux pas vraiment lui en vouloir sur la question. Ce n’est pas comme si elle me connaissait bien… Pourtant, elle le fait et sa réponse n’est pas pour me déplaire. Il est extrêmement rare d’entendre que je suis aussi japonais que les autres. Bien plus rare que le contraire depuis le début de ma scolarité. J’en suis au point où je sens mes épaules se détendent d’un coup et, même s’il me semble bien le cacher, j’ai très envie de pleurer. Il semblerait que toutes ces années me pèsent bien plus que je ne veux bien l’admettre. Je comprends bien que ce n’est que son avis, pourtant ça compte beaucoup pour moi à cet instant précis. Je ne saurais pas être catégorique sur la question… mais il me semble qu’elle est la première personne en-dehors de ma famille à me dire que je suis japonais. Bien sûr que ça compte !
Je lâche un petit sourire alors qu’elle me fait part que je vaux mieux que ceux qui m’ont critiqué jusqu’à maintenant. Je me permets alors de faire un commentaire :
Je doute qu’elle avait besoin de ces précisions pour se rendre compte de ma valeur. Ou même comprendre combien j’ai souffert jusqu’à aujourd’hui. Enfin, je suppose que j’avais besoin que ça sorte sans que ce soit en me tirant les vers du nez. A mes yeux, ça a une grande importance que ce soit de mon initiative que je raconte mes mésaventures. Jusqu’à présent, on m’a obligé à en parler, et juste après que ce soit passé. Autant dire que j’aurais préféré attendre un peu… Enfin, je comprends qu’attendre n’est pas forcément la meilleure chose à faire non plus. Et Kazane-san s’inquiétait pour moi. Je ne peux que la remercier pour ça.
Je lâche un petit sourire alors qu’elle me fait part que je vaux mieux que ceux qui m’ont critiqué jusqu’à maintenant. Je me permets alors de faire un commentaire :
Maintenant que vous le dites, c’est pas bien compliqué de valoir plus que les brutes qui n’ont rien de mieux à faire que m’insulter, m’attacher à un meuble et me tabasser avant de m’abandonner dans une salle vide à la fin de la dernière journée de la semaine, juste avant de le week-end.
Je doute qu’elle avait besoin de ces précisions pour se rendre compte de ma valeur. Ou même comprendre combien j’ai souffert jusqu’à aujourd’hui. Enfin, je suppose que j’avais besoin que ça sorte sans que ce soit en me tirant les vers du nez. A mes yeux, ça a une grande importance que ce soit de mon initiative que je raconte mes mésaventures. Jusqu’à présent, on m’a obligé à en parler, et juste après que ce soit passé. Autant dire que j’aurais préféré attendre un peu… Enfin, je comprends qu’attendre n’est pas forcément la meilleure chose à faire non plus. Et Kazane-san s’inquiétait pour moi. Je ne peux que la remercier pour ça.
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
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La jeune femme comprenait très bien ce que ce dernier ressentait et décrivait dans sa dernière réponse suite à ce que Beck avait dit. La psychologue n'avait pas l'impression que son travail était inutile et que c'était assez important que Naoya ait du soutient de la part de celle-ci. Elle ne le connaissait pas beaucoup, mais sous ses airs de garçon au fort tempérament, il avait l'air de quelqu'un de sensible et très intelligent, de réfléchi.
Depuis l'avènement des réseaux sociaux, des influences et tout ce qui s'en suit, le harcèlement scolaire à prit une ampleur considérable ! Bien qu'avant il était présent, mais en moins grand nombre. Les choses ne pouvaient pas se publier si facilement, la communication entre les jeunes non plus. En tout cas, pas de l'époque de Beck au moment où elle subissait ses mésaventures. La jeune femme était attentive aux mots de son interlocuteur, il avait prit la peine et le courage de venir vers elle, c'est déjà un grand pas.
Le thé de Beck avait refroidi et la psychologue en profitait pour boire quelques gorgées de sa boisson chaude. Elle déglutissait doucement et reposait sa tasse sur la table basse de nouveau. La jeune femme vint à s'adosser au dossier de son assise tout en regardant l'étudiant qui avait vraiment besoin de parler, en tout cas c'est ce que son corps voulait dire.
Depuis l'avènement des réseaux sociaux, des influences et tout ce qui s'en suit, le harcèlement scolaire à prit une ampleur considérable ! Bien qu'avant il était présent, mais en moins grand nombre. Les choses ne pouvaient pas se publier si facilement, la communication entre les jeunes non plus. En tout cas, pas de l'époque de Beck au moment où elle subissait ses mésaventures. La jeune femme était attentive aux mots de son interlocuteur, il avait prit la peine et le courage de venir vers elle, c'est déjà un grand pas.
Je suis désolée que vous ayez à vivre tout cela mon pauvre Naoya. Je sais que vous n'êtes pas venu dans l'optique que l'on vous plaigne, mais je suis là pour vous écouter et je sais que vous êtes bien plus intelligents que ces brutes.
Le thé de Beck avait refroidi et la psychologue en profitait pour boire quelques gorgées de sa boisson chaude. Elle déglutissait doucement et reposait sa tasse sur la table basse de nouveau. La jeune femme vint à s'adosser au dossier de son assise tout en regardant l'étudiant qui avait vraiment besoin de parler, en tout cas c'est ce que son corps voulait dire.
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Je n’apprécie pas vraiment d'être appelé “pauvre Naoya”. J’ai l’impression d’être plaint, voire que je viens parler pour rien, donc qu’il s’agit d’une appellation purement ironique. Heureusement qu’elle est psychologue scolaire sans quoi je pense que je l’aurais un peu plus mal pris. Elle m’affirme également savoir que je ne veux pas être plaint mais être écouté. Bon, au moins, elle en est totalement consciente.
Ce qui me réconforte le plus, finalement, c’est qu’elle me voit comme étant plus intelligent que ces trois brutes dont je viens de décrire les derniers agissements à mon égard. En fait, c’est rassurant de l’entendre, puisque je n’avais eu le droit qu’à des reproches quand je parlais de mes problèmes avec le corps enseignant dans mon ancienne école. Je dois avouer que tout ça m’encourage un peu à continuer sur ma lancée bien que je ne sois pas certain que la manière soit la meilleure.
J’hésite un instant. Puis, finalement, je préfère abandonner l’idée d’avouer que j’en suis venu à penser que c’était effectivement moi le problème. Ça ne vaut pas grand-chose, surtout maintenant où on me prouve le contraire. A la place, je décide de préciser :
Fort heureusement pour moi, je ne compte personne d’autre, à part les trois lascars qui m’insultent ou autres. Dans un sens, c’est rassurant. Pour autant, ça ne m’empêche pas de vivre dans la peur de les croiser et de me retrouver dans une situation comme la dernière fois ou même pire.
Ce qui me réconforte le plus, finalement, c’est qu’elle me voit comme étant plus intelligent que ces trois brutes dont je viens de décrire les derniers agissements à mon égard. En fait, c’est rassurant de l’entendre, puisque je n’avais eu le droit qu’à des reproches quand je parlais de mes problèmes avec le corps enseignant dans mon ancienne école. Je dois avouer que tout ça m’encourage un peu à continuer sur ma lancée bien que je ne sois pas certain que la manière soit la meilleure.
C’est la première fois dans cette école que mon cas est pris au sérieux et dans mon sens. Au moins au minimum. Jusqu’à présent, j’étais allé dans des écoles japonaises et comme je rendais les coups et les insultes, j’étais plutôt le méchant et non la victime. Après tout, les gaijins ont toujours tort… J’avais le droit à des regards mauvais aussi pendant les trajets entre l’école et la maison.
J’hésite un instant. Puis, finalement, je préfère abandonner l’idée d’avouer que j’en suis venu à penser que c’était effectivement moi le problème. Ça ne vaut pas grand-chose, surtout maintenant où on me prouve le contraire. A la place, je décide de préciser :
Je me suis dit qu’en venant dans une école internationale comme celle-ci, il y aurait une chance pour que tout ça s’arrête. Je ne sais pas… Peut-être que j’ai une tête à claques ?
Fort heureusement pour moi, je ne compte personne d’autre, à part les trois lascars qui m’insultent ou autres. Dans un sens, c’est rassurant. Pour autant, ça ne m’empêche pas de vivre dans la peur de les croiser et de me retrouver dans une situation comme la dernière fois ou même pire.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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❖ Âge : 29 ans
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
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Beck n'était pas du genre à plaindre les personnes qui s'en prenaient aux plus faibles. Mais Naoya n'était sans aucun doute, quelqu'un qui savait ce qu'il voulait et savait ce qu'il faisait. Il n'était pas du genre à attaquer sans réfléchir et encore moins gratuitement. Contrairement à ceux qui s'en prennent à lui, les gens sont plutôt mesquins et agissent en groupe c'est mieux.
C'est un peu comme les chiens, ils agissent en meute. Et ne peuvent pas faire autrement, une fois que l'un d'entre eux se retrouve seul, ne vous inquiétez pas qu'ils fuient la queue entre les jambes. La jeune femme reprit une gorgée de sa boisson chaude avant qu'il ne refroidisse et reprendra la conversation.
La psychologue venait à gribouiller doucement sur son carnet quelques notes de leur conversation qu'elle garderait confidentiel pour elle bien entendu. La jeune femme aimait bien écrire quelques mots sur ce qu'il se passait dans son office et surtout pour prouver au doyen qu'elle n'est pas là à enfiler des perles pendant ses temps morts. Ils ne sont jamais morts puisque les élèves trouvent toujours le moyen de venir toquer à sa porte sans forcément avoir de rendez-vous.
En soit, cela ne la dérangeait pas.
C'est un peu comme les chiens, ils agissent en meute. Et ne peuvent pas faire autrement, une fois que l'un d'entre eux se retrouve seul, ne vous inquiétez pas qu'ils fuient la queue entre les jambes. La jeune femme reprit une gorgée de sa boisson chaude avant qu'il ne refroidisse et reprendra la conversation.
Ce n'est pas une question d'avoir une tête à claque. Même dans une école prestigieuse, il y aura toujours des gens qui voudront trouver un os à ronger et aujourd'hui, c'est vous malheureusement...
La psychologue venait à gribouiller doucement sur son carnet quelques notes de leur conversation qu'elle garderait confidentiel pour elle bien entendu. La jeune femme aimait bien écrire quelques mots sur ce qu'il se passait dans son office et surtout pour prouver au doyen qu'elle n'est pas là à enfiler des perles pendant ses temps morts. Ils ne sont jamais morts puisque les élèves trouvent toujours le moyen de venir toquer à sa porte sans forcément avoir de rendez-vous.
En soit, cela ne la dérangeait pas.
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“Trouver un os à ronger”, hein ? Je ne pense pas qu’ils aient que ça à faire de leur vie, mais en ont-ils seulement conscience ? Était-ce également le cas alors que j’étais au collège ou en primaire ? Suis-je seulement là pour devenir un punching ball pour la haine envers les étrangers ? Ou parce qu’ils ont des problèmes qu’ils ne savent pas gérer ? Dans ce cas, aurais-je dû laisser Kazane-san leur démolir le nez en lui donnant leur nom ? Non. Ca, non. Je ne veux pas qu’elle ait des problèmes par ma faute. En tant qu’ami, c’était mon devoir de l’arrêter afin qu’elle reste sur la bonne voie. Faire le contraire aurait été lui offrir des ennuis donc elle n’avait pas franchement l’utilité.
Bon… Et maintenant, quoi ? Dois-je continuer de vivre dans la peur qu’on s’en prenne à nouveau à moi parce que des abrutis auront besoin d’un os à ronger ? Dois-je me montrer plus violent au risque d’avoir de réels problèmes ? Ou dois-je vraiment demander à aller en France pour être un tant soit peu accepté dans la vie de tous les jours ? Je doute que je sois mieux lotie là-bas. Alors… dois-je vraiment choisir entre la résilience et la violence ? N’y a-t-il pas une meilleure voie ?
Autant dire que ses problèmes à elle avaient été résolus avec bien plus de facilité que les miens actuels. J’en viens à me demander si parler de tout ça avait vraiment une utilité. Je ne me sens pas mieux, sauf sur un tout petit point. Sans compter que je n’ai pas vraiment de solution. Rien que plus de question et la lourde impression de devoir faire face à tout ça dans la solitude puisqu’aucune solution ne semble possible. S’ils sont renvoyés, je pourrais avoir sur le dos leurs amis, surtout s’ils sont mis au courant que c’est potentiellement moi qui les ai amenés à être virés. S’ils n’ont qu’une tape sur les doigts, ils pourraient vouloir se venger, à défaut de vouloir continuer depuis le début. Et si rien n’est fait… Bon sang… Est-ce moi, la victime, qui vais devoir m’en aller pour avoir la paix ?! Tu parles d’une justice !!
Bon… Et maintenant, quoi ? Dois-je continuer de vivre dans la peur qu’on s’en prenne à nouveau à moi parce que des abrutis auront besoin d’un os à ronger ? Dois-je me montrer plus violent au risque d’avoir de réels problèmes ? Ou dois-je vraiment demander à aller en France pour être un tant soit peu accepté dans la vie de tous les jours ? Je doute que je sois mieux lotie là-bas. Alors… dois-je vraiment choisir entre la résilience et la violence ? N’y a-t-il pas une meilleure voie ?
Je me fous un peu qu’ils aient besoin d’occuper leur temps libre ou de se défouler. Comme vous l’avez dit, peu importe la raison, elle n’est pas bonne. En fait, j’aimerais savoir quelles sont mes possibilités maintenant. La violence n’est pas une solution sinon je serais celui qui sera pris pour le méchant de l’histoire, même si j’avoue que s’ils me cherchent trop je ne peux pas promettre de garder mes poings rangés. J’en ai un peu marre d’être le dindon de la farce. A part ça, je ne vois que la résilience, mais je n’ai aucunement l’intention de continuer à vivre dans la peur. Sauf que c’est exactement ce qui se passe en attendant que la CPE et le reste de l’équipe enseignante trouvent leurs réponses et qu’elle délivre les punitions. Et encore… même avec les punitions, est-ce qu’ils vont vraiment s’arrêter ?
Autant dire que ses problèmes à elle avaient été résolus avec bien plus de facilité que les miens actuels. J’en viens à me demander si parler de tout ça avait vraiment une utilité. Je ne me sens pas mieux, sauf sur un tout petit point. Sans compter que je n’ai pas vraiment de solution. Rien que plus de question et la lourde impression de devoir faire face à tout ça dans la solitude puisqu’aucune solution ne semble possible. S’ils sont renvoyés, je pourrais avoir sur le dos leurs amis, surtout s’ils sont mis au courant que c’est potentiellement moi qui les ai amenés à être virés. S’ils n’ont qu’une tape sur les doigts, ils pourraient vouloir se venger, à défaut de vouloir continuer depuis le début. Et si rien n’est fait… Bon sang… Est-ce moi, la victime, qui vais devoir m’en aller pour avoir la paix ?! Tu parles d’une justice !!
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
Naoya ne connaissait pas les sévices que Beck avait subie. Personne ne peut prétendre vivre plus mal sa situation qu'un autre, chacun le vit différemment. Ce qui a sauvé Beck, ce sont ses études et qu'elle a pu enfin pouvoir avoir un but dans la Vie et qui lui donne envie de se battre pour pouvoir aider son prochain.
Souvent les gens s'imaginent que les psychologues sont des branleurs et restent dans leur bureau à faire semblant d'écouter leur client pour annoncer des sommes exponentielle. Mais Beck n'était pas du tout de cet acabit et elle voulait justement aider Naoya à s'en sortir dans cette situation et que les coupables soient punis.
En soit, c'est à double tranchant. On ne peut pas prétendre que cela allait bien se passer après avoir divulgué l'histoire aux représentants de l'école. La jeune femme s'inquiétait beaucoup pour Naoya même si ce dernier n'était pas dans l'optique d'etre secouru. Mais elle pourrait très bien appuyer l'état psychologique de l'étudiant grâce à une lettre qu'elle adresserait au doyen. Toutes les solutions sont possibles.
Elle voulait simplement aider l'homme à s'en sortir sans forcément contribuer à raviver le feu qui est déjà bien actif concernant cette histoire d'harcèlement et les bourreaux peuvent être encore plus stupides quand ils se sentent attaqué voir repéré.
Souvent les gens s'imaginent que les psychologues sont des branleurs et restent dans leur bureau à faire semblant d'écouter leur client pour annoncer des sommes exponentielle. Mais Beck n'était pas du tout de cet acabit et elle voulait justement aider Naoya à s'en sortir dans cette situation et que les coupables soient punis.
En attendant l'agissement de l'administration que comptez vous faire ? Puisque vos bourreaux vont continuer à vous faire subir leur méfaits.... Mais n'avez vous pas peur que cela s'empire en ayant justement avertis les responsables de l'établissement ?..
En soit, c'est à double tranchant. On ne peut pas prétendre que cela allait bien se passer après avoir divulgué l'histoire aux représentants de l'école. La jeune femme s'inquiétait beaucoup pour Naoya même si ce dernier n'était pas dans l'optique d'etre secouru. Mais elle pourrait très bien appuyer l'état psychologique de l'étudiant grâce à une lettre qu'elle adresserait au doyen. Toutes les solutions sont possibles.
Elle voulait simplement aider l'homme à s'en sortir sans forcément contribuer à raviver le feu qui est déjà bien actif concernant cette histoire d'harcèlement et les bourreaux peuvent être encore plus stupides quand ils se sentent attaqué voir repéré.
Personne dans votre classe ou dans l'établissement n'est au courant de votre harcèlement ?.. Peut-être qu'il serait nécessaire qu'il intervienne.
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Beck Oribe
Les questions de la psychologue scolaire vont dans le sens de mes inquiétudes. C’est le moins que l’on puisse dire. Par contre, je note que je vais devoir rectifier quelque chose en espérant ne pas mettre Kazane-sans dans les ennuis. Après tout, ce n’est pas comme si j’avais eu le choix d’aller me plaindre à la direction. Autant avec mon mot je pouvais rester discret en le confiant à une enseignante qui est venue le chercher en toute discrétion, autant je ne sais pas comment la direction compte mettre en place ses démarches… Je soupire doucement et ne répond à ses questions que dès qu’elle m’a demandé si d’autres personnes sont au courant, réfléchissant à mes mots et pesant les informations à donner ou à garder secrètes pendant le temps de silence qu’elle m’a laissé.
Je prends une petite pause pour essayer de me détendre. C’est dingue comme en parler me met dans une angoisse que je ne soupçonnais pas une seconde. Je soupire avant de reprendre :
La seule chose de bien qui pourrait ressortir de cette histoire, finalement, c’est mon amitié avec Kazane-san et le fait que je puisse lui éviter des ennuis. C’est tout ce que j’arrive à voir alors que je pourrais espérer une scolarité calme et pleine de bons souvenirs… Tu parles. Comme si c’était possible.
Il y a deux personnes dont je sais l'ampleur de leur connaissance de ma situation. L’une est… professeur je pense. Elle m’a séparé des pignoufs alors qu’on se battait jeudi. J’ai donné le premier coup, mais je pense que j’ai beaucoup supporté avant de le donner. Elle m’a fortement conseillé d’en parler au directeur et j’ai réussi à marchander pour ne faire parvenir qu’un simple mot sur la situation. Vendredi, après les cours, j’ai été attaqué par les mêmes pignoufs et attaché à un meuble de la classe. J’ai été trouvé par une amie qui a bien compris ce qu’il s’était passé et qui m’a emmené voir la CPE sans me demander mon avis.
Je prends une petite pause pour essayer de me détendre. C’est dingue comme en parler me met dans une angoisse que je ne soupçonnais pas une seconde. Je soupire avant de reprendre :
Je ne sais pas si les trois pignoufs sont au courant, mais je me doute qu’ils n’en resteront pas là. … J’ai peur. Vraiment peur qu’ils se vengent ou qu’ils fassent pire. Je ne m’attends pas à une résolution en douceur de toute cette histoire, même si je l’espère quand même un peu…
La seule chose de bien qui pourrait ressortir de cette histoire, finalement, c’est mon amitié avec Kazane-san et le fait que je puisse lui éviter des ennuis. C’est tout ce que j’arrive à voir alors que je pourrais espérer une scolarité calme et pleine de bons souvenirs… Tu parles. Comme si c’était possible.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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Beck pouvait ressentir l'angoisse dans la voix de Naoya. Elle ignorait si c'était l'empathie qu'elle éprouvait qui faisait jouer ses émotions et surtout son ressenti de la situation qui semblait prendre des proportions importantes à l'égard de l'étudiant qui, elle pense semble épuisé par la situation de se faire harcelé par trois brutes, tout ça pour des origines.
La psychologue était surprise de voir que les générations actuelles sont stupides au point de ne pas réfléchir aux conséquences qui suivront. Beaucoup trop de suicides de la part des jeunes, voir même avant quinze ans. Certains mettent fin à leur jour parce que la persécution est trop forte. Beck ne souhaitait pas que Naoya passe à l'acte.
L'humanité est déconcertante. Devoir en venir adresser des lettre à l'académie ou a l'inspection serait pas un mal. Si aucun personnel ne se bouge le petit doigt et cette situation pouvait mettre Beck dans une colère noire intérieure qu'elle tentait de ne pas exprimer. Ses cours de selfs défense pendant sa jeunesse lui servent encore pour pouvoir se défendre, même si elle évite de s'en servir pour que cela ne soit pas passer cela comme une arme blanche. Car même si Beck tente de se défendre, c'est elle qui prend.
La psychologue était surprise de voir que les générations actuelles sont stupides au point de ne pas réfléchir aux conséquences qui suivront. Beaucoup trop de suicides de la part des jeunes, voir même avant quinze ans. Certains mettent fin à leur jour parce que la persécution est trop forte. Beck ne souhaitait pas que Naoya passe à l'acte.
Je suis désolée que vous avez à vivre tout ça. C'est quand même dingue que les jeunes d'aujourd'hui soient aussi stupide. Je peux adresser une lettre à l'académie si vous le souhaitez, pour appuyer votre désarroi face à ce cas actuel.
L'humanité est déconcertante. Devoir en venir adresser des lettre à l'académie ou a l'inspection serait pas un mal. Si aucun personnel ne se bouge le petit doigt et cette situation pouvait mettre Beck dans une colère noire intérieure qu'elle tentait de ne pas exprimer. Ses cours de selfs défense pendant sa jeunesse lui servent encore pour pouvoir se défendre, même si elle évite de s'en servir pour que cela ne soit pas passer cela comme une arme blanche. Car même si Beck tente de se défendre, c'est elle qui prend.
Cela me rassure de savoir que vous avez parlé de votre problème à d'autres élèves. C'est important que vous ne soyez pas seul.
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Allô docteur, bobo
Beck Oribe
Je soupire discrètement. Qu’elle se sente désolée est normal, je suppose. Après tout, au moins en tant que psychologue, elle doit au moins imaginer ce que je vis et ressens en ce moment, ma peur de tout ce qui pourrait m’arriver s’ils venaient à décider que je n’ai pas assez souffert. Oui, je suis d’accord avec elle. … Enfin, je ne sais pas pour tous les jeunes d’aujourd’hui et j’espère ne pas être mis dans le lot. Mais… C’est vrai que ces pignoufs ne sont pas des lumières. Surtout s’ils ne vivent que pour “rendre le Japon aussi beau que par le passé, avant que les étrangers ne viennent”. Il me semble les avoir entendu dire un truc comme ça en passant, bien que je ne puisse pas le prouver. Qu’importe, au fond.
Adresser une lettre ? Encore ? Pour quoi faire ? Je ne pense pas que cela aura une importance quelconque dans leur comportement envers moi, que ce soit d’une manière ou d’une autre. Surtout qu’une enquête est déjà en cours…
Je ne dois pas être le seul élève à avoir des problèmes. J’imagine même que d’autres ont des soucis bien plus importants que les miens. Du genre… ils n’ont nulle part où aller. Ou… ils sont en échec scolaire et il faut trouver quelque chose pour leur permettre d’avoir un avenir. Pour ma part, j’ai d’assez bons résultats en général et j’ai seulement quelques problèmes relationnels. Ma fierté en a pris un coup et j’ai juste peur qu’ils soient assez débiles pour aller plus loin. En soi, ce n’est rien. Rien du tout…
Je secoue la tête avant de corriger l’adulte qui se dit être soulagée :
Autant ne pas en parler. Déjà que je suis en train de briser les espoirs de la psychologue… Sans compter que j’ai presque refusé son aide puisque je n’en vois qu’une infime utilité. Et encore… Autant attendre de voir ce qu’elle va m’en dire.
Adresser une lettre ? Encore ? Pour quoi faire ? Je ne pense pas que cela aura une importance quelconque dans leur comportement envers moi, que ce soit d’une manière ou d’une autre. Surtout qu’une enquête est déjà en cours…
Ca ne serait pas les harceler alors qu’ils m’ont déjà promis d’enquêter et qu’ils ont sans doute d’autres chats à fouetter ?
Je ne dois pas être le seul élève à avoir des problèmes. J’imagine même que d’autres ont des soucis bien plus importants que les miens. Du genre… ils n’ont nulle part où aller. Ou… ils sont en échec scolaire et il faut trouver quelque chose pour leur permettre d’avoir un avenir. Pour ma part, j’ai d’assez bons résultats en général et j’ai seulement quelques problèmes relationnels. Ma fierté en a pris un coup et j’ai juste peur qu’ils soient assez débiles pour aller plus loin. En soi, ce n’est rien. Rien du tout…
Je secoue la tête avant de corriger l’adulte qui se dit être soulagée :
Si ça n’avait tenu qu’à moi, personne ne le saurait. Je ne voulais pas en parler. C’est le hasard qui a fait que mon amie l’a su et que la professeure a pu m’aider. Je ne veux pas donner un sentiment d’impuissance aux autres à cause de mes problèmes insolubles, même si j’en connais une qui aurait pour solution de les frapper, ce qui n’est pas la meilleure idée du siècle non plus. Quant à mes parents…
Autant ne pas en parler. Déjà que je suis en train de briser les espoirs de la psychologue… Sans compter que j’ai presque refusé son aide puisque je n’en vois qu’une infime utilité. Et encore… Autant attendre de voir ce qu’elle va m’en dire.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 719■ Inscrit le : 13/02/2023
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
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Effectivement, Naoya pouvait refuser son aide. Par fierté ou tout simplement, il ne vaut mieux pas envenimer la chose. La jeune femme soupirait quelques instants, après tout il est important de respecter les choix de chacun. L'étudiant semblait sûr de lui, alors pourquoi continuer à insister pour lui venir en aide ? Beck voyait cela comme un échec, mais gardera sa frustration bien enfouie au fond d'elle.
Elle terminera son thé et reposant sa tasse de nouveau. La psychologue semblait convaincue que Naoya allait s'en sortir vainqueur de cette histoire, car c'est un battant.
La japonaise savait pertinemment que l'administration il fallait pas trop lui faire confiance quand il s'agissait de traiter des histoires sérieuse. Content ou non, Beck ira les voir en personne si jamais ils n'agissent pas d'ici une semaine. La jeune femme se refusait de croire qu'il fallait donner raison aux agresseurs. Personne ne mérite d'être harcelé. En général, ceux qui sont harcelés sont souvent sur la défensive et ne cherche pas à régler leur soucis de peur de ne pas arranger les choses.
Elle terminera son thé et reposant sa tasse de nouveau. La psychologue semblait convaincue que Naoya allait s'en sortir vainqueur de cette histoire, car c'est un battant.
À mes yeux, je trouve ça logique que l'administration accélère un peu les choses au vue de l'urgence de la situation. Bien que vous ne soyez pas le seul, pour moi ce n'est pas une raison légitime de ne pas trouver une solution au problème.... Vos parents ?
La japonaise savait pertinemment que l'administration il fallait pas trop lui faire confiance quand il s'agissait de traiter des histoires sérieuse. Content ou non, Beck ira les voir en personne si jamais ils n'agissent pas d'ici une semaine. La jeune femme se refusait de croire qu'il fallait donner raison aux agresseurs. Personne ne mérite d'être harcelé. En général, ceux qui sont harcelés sont souvent sur la défensive et ne cherche pas à régler leur soucis de peur de ne pas arranger les choses.
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Si seulement elle pouvait avoir raison concernant l’administration. Accélérer un peu la procédure ne ferait pas de mal, surtout si cette dernière venait à venir aux oreilles des trois lascars. Pourtant, puis-je vraiment espérer qu’on pense comme elle ? Je ne peux m’empêcher d’en douter. D’un autre côté, j’ai envie d’espérer qu’elle a raison et que je vais pouvoir avoir une résolution potable à mon problème.
Je grimace doucement. Mince… Elle est curieuse par rapport à mes parents. Je soupire. Au fond, il n’y a rien de mal à en parler.
C’est l’une de mes plus grandes craintes. Je me rends compte que je suis en train de lui avouer que j’aurais préféré rester seul face à tout ça. Pourtant, je ne compte pas m’en excuser ou trouver des excuses. Je pense qu’il est possible qu’elle comprenne puisqu’elle non plus ne voulait pas ébruiter ses soucis, préférant que cela reste entre elle et moi.
Et ce serait approcher le scénario catastrophe que je redoute tant. Si seulement ils pouvaient éviter de leurs poser des questions et se contenter de ma parole… Une professeur a même appuyé mon témoignage donc, que faut-il de plus que ça ?
Je grimace doucement. Mince… Elle est curieuse par rapport à mes parents. Je soupire. Au fond, il n’y a rien de mal à en parler.
Je n’ai pas parlé à mes parents de tout ça ou de ce que je vivais au collège. Je ne veux pas qu’ils soient mis au courant. Comme je suis né ici par leurs choix, je ne veux pas qu’ils se mettent à regretter ou à s’en vouloir. Ce n’est pas de leur faute et je refuse qu’ils le pensent.
C’est l’une de mes plus grandes craintes. Je me rends compte que je suis en train de lui avouer que j’aurais préféré rester seul face à tout ça. Pourtant, je ne compte pas m’en excuser ou trouver des excuses. Je pense qu’il est possible qu’elle comprenne puisqu’elle non plus ne voulait pas ébruiter ses soucis, préférant que cela reste entre elle et moi.
En général, une enquête prend combien de temps à se faire et comment ils font pour démêler le vrai du faux ? De la façon dont je le vois, les pignoufs vont forcément être au courant…
Et ce serait approcher le scénario catastrophe que je redoute tant. Si seulement ils pouvaient éviter de leurs poser des questions et se contenter de ma parole… Une professeur a même appuyé mon témoignage donc, que faut-il de plus que ça ?
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Beck aimerait que la procédure s'accélère et que l'administration ne s'appuie que sur les paroles de Naoya. Mais parfois, il faut des preuves pour pouvoir faire avancer une affaire, surtout s'il y a enquête. La jeune femme était convaincue que l'étudiant n'y était pour rien et il n'était pas fautif de ce qui lui arrivait. La psychologue avait posé des questions sur ses parents, mais ce dernier se contenta de répondre même s'il n y était pas obligé, mais Beck était contente que le rouquin vienne à parler.
C'est vrai que la société de nos jours est compliquée et que très souvent elle est du côté des personnes qui ne sont pas dignes d'être d'honnêtes citoyens. Pourquoi harceler quelqu'un qui n'a rien demandé et qui voulait simplement la tranquillité ? Parfois, les gens ont besoin d'un bouc émissaire et c'était Naoya aujourd'hui. La jeune femme était désolée qu'il ait à vivre cette situation tout ça parce qu'il n'a pas de sang japonais et que sa chevelure de feu n'indique en rien qu'il est d'origine du pays. Mais en quoi est-ce important ?
Beck prendrait la défense de Naoya s'il le fallait, car ce dernier n'y était pour rien de la situation de ce qu'il vivait. La jeune femme voulait appuyer son témoignage si elle le pouvait auprès de l'administration et ne se cacherait pas que ce dernier est venu la consulter pour pouvoir avoir des conseils et des solutions à sa problématique. La psychologue voulait à tout prix aider l'étudiant à s'en sortir car si ce n'était pas le cas dans les prochains jours, elle avait peur de ce qui lui arriverait malheureusement.
Certains bourreaux en profitent que la victime aient le dos tourné pour profiter de sa vulnérabilité et d'abuser à son encontre. Lui faire subir des choses des plus insoutenables psychologiquement sans se faire attraper par les responsables de l'établissement, ils font toujours ça en cachette généralement et leur méfait est bien calculé.
C'est vrai que la société de nos jours est compliquée et que très souvent elle est du côté des personnes qui ne sont pas dignes d'être d'honnêtes citoyens. Pourquoi harceler quelqu'un qui n'a rien demandé et qui voulait simplement la tranquillité ? Parfois, les gens ont besoin d'un bouc émissaire et c'était Naoya aujourd'hui. La jeune femme était désolée qu'il ait à vivre cette situation tout ça parce qu'il n'a pas de sang japonais et que sa chevelure de feu n'indique en rien qu'il est d'origine du pays. Mais en quoi est-ce important ?
Ce n'est en aucun cas votre faute. Cela est incompréhensible qu'en 2018, il n'existe pas des mesures plus sévères pour pouvoir punir les personnes qui prennent cette route concernant le harcèlement d'autrui. Les virer pendant quelques jours de l'établissement et voir pire selon les conséquences. Je ne suis en aucun cas du côté de ces bourreaux.
Beck prendrait la défense de Naoya s'il le fallait, car ce dernier n'y était pour rien de la situation de ce qu'il vivait. La jeune femme voulait appuyer son témoignage si elle le pouvait auprès de l'administration et ne se cacherait pas que ce dernier est venu la consulter pour pouvoir avoir des conseils et des solutions à sa problématique. La psychologue voulait à tout prix aider l'étudiant à s'en sortir car si ce n'était pas le cas dans les prochains jours, elle avait peur de ce qui lui arriverait malheureusement.
Certains bourreaux en profitent que la victime aient le dos tourné pour profiter de sa vulnérabilité et d'abuser à son encontre. Lui faire subir des choses des plus insoutenables psychologiquement sans se faire attraper par les responsables de l'établissement, ils font toujours ça en cachette généralement et leur méfait est bien calculé.
J'ignore combien de temps ça prendre, mais en tout cas comptez sur moi s'il y a besoin de charger la mule concernant votre affaire !
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Ce n’est pas de ma faute. Ai-je donné l’impression de le penser ? Enfin… Oui, bon, d’accord, ça me fait un bien fou d’entendre dire que je ne suis pas le méchant de l’histoire. Après des années à avoir écouté des professeurs me demander d’arrêter de plomber l’ambiance de l’école et vu des regards mauvais à mon égard sans raison, entendre dire que je n’ai rien fait de mal… J’ai beau déjà le savoir, l’entendre dire est totalement autre chose. Je ne m’y attendais pas. Je hoche alors doucement la tête pour montrer que j’ai entendu et compris même si je ne la regarde plus. Je fixe le vide au niveau de mes pieds.
Ce n’est pas très encourageant de constater que ce n’était pas mieux avant. Certes, c’est un signe que ça ne peut que s’arranger. Mais… quand ? Est-ce que je serais déjà tranquille à ce moment-là ? Ou aurais-je encore plus de soucis ?
Je murmure à la psychologue qui me promets son soutien. Je relève ensuite les yeux pour la regarder et je lui demande, un peu amusé par le retournement de situation :
Il n’y avait pas vraiment eu besoin d’une enquête. Il avait suffit que je fasse fuir les deux agresseurs et prévienne les grandes instances de l’école pour qu’ils prennent les choses en main. J’imagine que le fait que nous soyons des enfants et que nous faisons partie de l’école, ça pose plus de problèmes. Pour la réputation de l’école, par exemple. Parce que ça peut être vu comme “des jeux d’enfants”... C’est à se demander si les personnes qui s’occupent de gérer l’école ont souffert de ces “jeux d’enfants”. Heureusement, ici, je n’ai encore jamais entendu ce genre d’expression.
Ce n’est pas très encourageant de constater que ce n’était pas mieux avant. Certes, c’est un signe que ça ne peut que s’arranger. Mais… quand ? Est-ce que je serais déjà tranquille à ce moment-là ? Ou aurais-je encore plus de soucis ?
Merci…
Je murmure à la psychologue qui me promets son soutien. Je relève ensuite les yeux pour la regarder et je lui demande, un peu amusé par le retournement de situation :
Votre problème avait été un peu plus simple à résoudre, n’est-ce pas ?
Il n’y avait pas vraiment eu besoin d’une enquête. Il avait suffit que je fasse fuir les deux agresseurs et prévienne les grandes instances de l’école pour qu’ils prennent les choses en main. J’imagine que le fait que nous soyons des enfants et que nous faisons partie de l’école, ça pose plus de problèmes. Pour la réputation de l’école, par exemple. Parce que ça peut être vu comme “des jeux d’enfants”... C’est à se demander si les personnes qui s’occupent de gérer l’école ont souffert de ces “jeux d’enfants”. Heureusement, ici, je n’ai encore jamais entendu ce genre d’expression.
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
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La jeune femme était certaine que le problème s'arrangerait et elle changea l'expression de son visage quand ce dernier évoqua le souvenir de son harcèlement, est-ce que cela à été facile à résoudre ? Elle se souvient de ses moments-là où elle a dû prendre des cours de self défense et qu'elle s'est servie la première fois de ce qu'elle avait apprise contre ces brutes. Mais elle fut renvoyée du collège où elle était à l'époque. La jeune femme soupirait quelques instants à la réponse qu'elle allait pouvoir donner à l'étudiant.
Comme ci elle avait occulté de comment ça s'était résolu. Elle semblait vouloir donner une réponse honnête.
La psychologue ne se défaisait pas de ce passé qui la tourmentait tous les jours, quotidiennement. La jeune femme était contente de savoir que ce dernier lui posait la question concernant son vécu et de son harcèlement.
Comme ci elle avait occulté de comment ça s'était résolu. Elle semblait vouloir donner une réponse honnête.
Non il n'a pas été simple. Cela m'a suivie pendant toute ma scolarité, j'ai pu m'en débarrasser une fois que je suis rentrée à l'université de psychologie et puis on ne se défait pas si facilement des fantômes du passé.
La psychologue ne se défaisait pas de ce passé qui la tourmentait tous les jours, quotidiennement. La jeune femme était contente de savoir que ce dernier lui posait la question concernant son vécu et de son harcèlement.
Le traumatisme m'a fait occulté certains éléments. J'ai vécue quand même des violences physiques de la part de mes camarades, mais j'ai réussie à prendre des cours de défense afin de pouvoir me défendre contre les gens qui me brutalisent. Mais, je n'ai pas le droit de m'en servir car c'est compté comme une arme blanche surtout au niveau que j'ai. C'est pour ça que je préfère me laisser frapper, porter plainte et réussir à m'en sortir de ce côté là, que les malfaiteurs en prennent pour beaucoup.
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Beck Oribe
Je fronce doucement les sourcils alors qu’elle m’avoue que cela n’a pas été simple pour elle. S’est-il passé quelque chose par la suite dont je ne suis pas au courant, ou… ?
Il ne me faut que très peu de temps pour comprendre que nous ne parlons pas du tout de la même épreuve. Autant je parlais de son agression dont je l’ai sauvée quelques temps plus tôt, autant elle m’apprend qu’elle a subi du harcèlement scolaire par le passé. Je ne m’y attendais pas du tout… et je m’en veux un peu d’avoir fait remonter des souvenirs qu’elle voulait sans doute oublier. Je hoche doucement la tête, d’accord avec le fait qu’on ne se sépare pas si facilement de ses épreuves passées et ses conséquences et j’écoute religieusement ce qui suit.
Je ne me doutais pas un seul instant qu’elle ait pu vivre autant d’épreuves au point de ne même plus se défendre. Je comprends mieux pourquoi elle se laissait faire quand je l’ai sauvée. Pourtant, je ne trouve pas normal qu’on s’en prenne à elle alors qu’elle ne faisait que se défendre. Cela ne pouvait-il pas être pris pour de la légitime défense ? Vais-je avoir autant d’ennuis pour avoir porté le premier coup jeudi dernier ?
Mon regard se baisse à nouveau sur mes chaussures. A croire que ce sont les plus belles choses qui existent en ce monde… Mais je me sens tellement horrible. J’ai l’impression d’avoir remué un couteau dans ses plaies alors qu’elle tente de m’aider depuis que j’ai toqué à sa porte. Je ne mérite vraiment pas toute la sollicitude qu’on me donne…
Je n’ose pas vraiment lui faire part que je parler de son agression qui était bien partie pour devenir un enlèvement. A quoi bon ? Que ce soit ça ou son harcèlement passé, ça reste la même chose. Elle a eu mal à cause de mes propos et je me dois de me repentir pour ça. A mes yeux, les méconnaissances ne sont pas une excuse pour échapper à une peine quand on fait du mal. Quand on ne sait pas, on se tait et on se renseigne. J’aurais dû me renseigner avant de prétendre qu’elle avait eu une aventure plus simple avec les deux lascars puisque cet épisode de sa vie a dû réveiller de très mauvais souvenirs enfouis en elle…
Il ne me faut que très peu de temps pour comprendre que nous ne parlons pas du tout de la même épreuve. Autant je parlais de son agression dont je l’ai sauvée quelques temps plus tôt, autant elle m’apprend qu’elle a subi du harcèlement scolaire par le passé. Je ne m’y attendais pas du tout… et je m’en veux un peu d’avoir fait remonter des souvenirs qu’elle voulait sans doute oublier. Je hoche doucement la tête, d’accord avec le fait qu’on ne se sépare pas si facilement de ses épreuves passées et ses conséquences et j’écoute religieusement ce qui suit.
Je ne me doutais pas un seul instant qu’elle ait pu vivre autant d’épreuves au point de ne même plus se défendre. Je comprends mieux pourquoi elle se laissait faire quand je l’ai sauvée. Pourtant, je ne trouve pas normal qu’on s’en prenne à elle alors qu’elle ne faisait que se défendre. Cela ne pouvait-il pas être pris pour de la légitime défense ? Vais-je avoir autant d’ennuis pour avoir porté le premier coup jeudi dernier ?
Je vous demande pardon…
Mon regard se baisse à nouveau sur mes chaussures. A croire que ce sont les plus belles choses qui existent en ce monde… Mais je me sens tellement horrible. J’ai l’impression d’avoir remué un couteau dans ses plaies alors qu’elle tente de m’aider depuis que j’ai toqué à sa porte. Je ne mérite vraiment pas toute la sollicitude qu’on me donne…
Je ne savais pas que vous aviez subi du harcèlement pendant votre scolarité et ce n’était pas à ça que je faisais allusion. Mes propos vous ont fait du mal, pardon…
Je n’ose pas vraiment lui faire part que je parler de son agression qui était bien partie pour devenir un enlèvement. A quoi bon ? Que ce soit ça ou son harcèlement passé, ça reste la même chose. Elle a eu mal à cause de mes propos et je me dois de me repentir pour ça. A mes yeux, les méconnaissances ne sont pas une excuse pour échapper à une peine quand on fait du mal. Quand on ne sait pas, on se tait et on se renseigne. J’aurais dû me renseigner avant de prétendre qu’elle avait eu une aventure plus simple avec les deux lascars puisque cet épisode de sa vie a dû réveiller de très mauvais souvenirs enfouis en elle…
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Alors, il s'en va alors d'une incompréhension totale. Ils ne parlaient pas du tout de la même chose, et des rougeurs se fit sur les joues de la demoiselle un peu gênée du quiproquo. La jeune femme rabaissa la tête, elle se sentait un peu mal de lui avoir dévoilé son passé mais au final est-ce que Naoya pouvait savoir qu'il était compris dans ce genre d'épreuve.
Elle jeta son regard par la fenêtre.
Le visage de la japonaise s'était légèrement éteint et ses yeux ne brillaient plus. Elle vint à se tourner vers Naoya et puis refit un léger sourire, agitant ses mains pour lui dire ne pas s'inquiéter. Cela n'était en rien de sa faute, bien au contraire. C'est elle qui avait mal compris sa question comme une idiote.
L'université à l'époque la pourtant bien aidé à la sortir de cette impasse. Beck a toujours été quelqu'un qui s'est battue pour sa propre vie et elle aurait souhaité être plus soutenue de la part de ses parents, qui eux à l'heure actuelle, s'en fichent un peu de sa réussite. La jeune femme en souffrait un peu à l'heure actuelle, mais c'est pour ça que la motivation d'aider son prochain l'animait encore plus. Parfois, il lui arrivait d'avoir des coups de mou.
Elle jeta son regard par la fenêtre.
Mes soucis de compréhension me jouent des tours. Nous parlions de l'agression de l'autre jour, c'est moi qui suis désolée..
Le visage de la japonaise s'était légèrement éteint et ses yeux ne brillaient plus. Elle vint à se tourner vers Naoya et puis refit un léger sourire, agitant ses mains pour lui dire ne pas s'inquiéter. Cela n'était en rien de sa faute, bien au contraire. C'est elle qui avait mal compris sa question comme une idiote.
L'université à l'époque la pourtant bien aidé à la sortir de cette impasse. Beck a toujours été quelqu'un qui s'est battue pour sa propre vie et elle aurait souhaité être plus soutenue de la part de ses parents, qui eux à l'heure actuelle, s'en fichent un peu de sa réussite. La jeune femme en souffrait un peu à l'heure actuelle, mais c'est pour ça que la motivation d'aider son prochain l'animait encore plus. Parfois, il lui arrivait d'avoir des coups de mou.
Je l'espère de tout mon coeur que vous vous remettrez de cette épreuve si difficile, vous avez tout mon soutient.
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Beck Oribe
Je suis… soulagé. Je ne pensais pas que la psychologue scolaire allait réagir de cette manière. Je supposais que l’incompréhension allait rester et, surtout, devenir encore pire. Je ne m’attendais tout de même pas du tout à ce qu’elle s’excuse pour ça. Après tout, que ce soit pour un passé plus lointain ou plus récent, je ne peux pas prétendre qu’une épreuve est plus simple qu’une autre. D’autant plus qu’elle a l’air de l’avoir assez mal vécu à cause de sa scolarité difficile. En tout cas, je comprends mieux pourquoi elle a tant de difficultés à comprendre la méchanceté des bourreaux et sa compréhension de ma situation. C’est… agréable, dans un sens.
Je relève doucement la tête pour la regarder. Elle a l’air assez gênée, et je peux comprendre pourquoi. Je ne la fixe donc pas, lui laissant le temps de se reprendre. Et, surtout, j’écoute l’espoir qu’elle a pour moi. Je lui offre un pâle sourire alors que je lui réponds :
Est-ce que je vais trop loin ? Je ne voudrais pas la blesser davantage. Je réfléchis un instant et demande avec un peu de timidité, de crainte d’appuyer à nouveau sur une corde sensible :
Personnellement, je ne voudrais pas que les personnes qui se rapprochent de moi deviennent des victimes servies sur un plateau d’argent. Je ne souhaite pas que d’autres souffrent de la même manière que moi aujourd’hui. Ah… Et je n’ai pas posé la question principale pour laquelle je suis là de base. Il faut que j’y pense après avoir eu sa réponse…
Je relève doucement la tête pour la regarder. Elle a l’air assez gênée, et je peux comprendre pourquoi. Je ne la fixe donc pas, lui laissant le temps de se reprendre. Et, surtout, j’écoute l’espoir qu’elle a pour moi. Je lui offre un pâle sourire alors que je lui réponds :
Merci. J’espère que vous parviendrez à vous remettre de vos traumatismes aussi…
Est-ce que je vais trop loin ? Je ne voudrais pas la blesser davantage. Je réfléchis un instant et demande avec un peu de timidité, de crainte d’appuyer à nouveau sur une corde sensible :
Pensez-vous que ce soit une erreur de ma part de ne vouloir impliquer personne dans cette histoire de base ?
Personnellement, je ne voudrais pas que les personnes qui se rapprochent de moi deviennent des victimes servies sur un plateau d’argent. Je ne souhaite pas que d’autres souffrent de la même manière que moi aujourd’hui. Ah… Et je n’ai pas posé la question principale pour laquelle je suis là de base. Il faut que j’y pense après avoir eu sa réponse…
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13 Juin 2018 || Ft. Naoya
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
Beck comprenait très bien que Naoya ne voulait pas la blesser et raviver des souvenirs passé. Mais il semblait que Beck avait ouvert un peu son coeur afin de faire part de son mal être à quelqu'un et il se trouvait que c'était l'étudiant. Peut être une relation de confiance était en train de s'instaurer, la jeune femme n'en savait rien, mais elle n'avait pas pu se retenir de lui décrire légèrement son vécu concernant ce harcèlement.
Il n'est jamais facile de faire part de ce qui nous tient à coeur et Beck la fait. Peut être quelque chose qui fait que vu qu'il la sauvé la dernière fois d'agresseur, malgré que ce soit quelqu'un de très courageux et persécuté de par ses origines, il a démontré un courage extraordinaire. Et elle voulait lui démontrer qu'il n'était pas seul dans cette épreuve. Dans cette situation, il est difficile aussi de prévenir nos parents qui nous répondront simplement "ce n'est pas grave, ça passera". Cela ne passera jamais ! Car à force de subir les coups, on finit par périr psychologiquement et on est mort de l'intérieur.
Aucune confiance en l'humanité ne ressort.
Elle affiche un petit sourire à son interlocuteur pour le rassurer. Elle ne voulait en aucun cas l'inquiéter car cette épreuve était derrière et depuis, elle avait grandit. La jeune femme était ressortie plus forte de cela et saura faire face aux choses qui viendront lui faire davantage mal. Aujourd'hui, elle s'est concentrée sur sa carrière et son évolution dans son ensemble. Ce qui s'est passé il y a des années, quelques détails on été occultés et cela était bien mieux comme ça.
Naoya était peut être le seul qui était au courant de cette histoire, mais certainement que la jeune femme voulait lui échanger des confidences. Elle ne lui en voudrait pas si ce dernier répétait les choses à d'autres camarades mais elle ne prenait pas trop de risques étant que ce dernier semblait ne pas avoir d'ami et surtout qu'il n'avait pas l'air comme ça. Après tout elle ne le connaissait pas, mais avait t-elle fait une erreur en lui faisant par de ce qu'elle avait vécue ? La jeune femme n'avait rien à perdre dans tout ça, puisque cela ne pouvait pas se répéter encore une fois et puis sinon, elle avait fait ses armes.
L'étudiant voulait sûrement ne pas mettre au courant les personnes qui lui sont chères parce qu'il ne voulait pas les impliquer ou par fierté qu'il pouvait se débrouiller tout seul. Mais dans ce genre d'histoire, il est difficile de s'en sortir seul. Pas qu'elle soit défaitiste ou quoi, mais du point de vue de Beck il faut de l'aide, du soutien. Du moins, un soutien moral pour ne pas se sentir seul dans cette histoire. Si Beck trouvaient les fauteurs de trouble, elle irait les voir et ce serait certainement une confrontation musclée. Mais elle ne voulait pas s'en mêler, par respect de Naoya.
Il n'est jamais facile de faire part de ce qui nous tient à coeur et Beck la fait. Peut être quelque chose qui fait que vu qu'il la sauvé la dernière fois d'agresseur, malgré que ce soit quelqu'un de très courageux et persécuté de par ses origines, il a démontré un courage extraordinaire. Et elle voulait lui démontrer qu'il n'était pas seul dans cette épreuve. Dans cette situation, il est difficile aussi de prévenir nos parents qui nous répondront simplement "ce n'est pas grave, ça passera". Cela ne passera jamais ! Car à force de subir les coups, on finit par périr psychologiquement et on est mort de l'intérieur.
Aucune confiance en l'humanité ne ressort.
Je m'en sortirais ne vous en faites pas...
Elle affiche un petit sourire à son interlocuteur pour le rassurer. Elle ne voulait en aucun cas l'inquiéter car cette épreuve était derrière et depuis, elle avait grandit. La jeune femme était ressortie plus forte de cela et saura faire face aux choses qui viendront lui faire davantage mal. Aujourd'hui, elle s'est concentrée sur sa carrière et son évolution dans son ensemble. Ce qui s'est passé il y a des années, quelques détails on été occultés et cela était bien mieux comme ça.
Naoya était peut être le seul qui était au courant de cette histoire, mais certainement que la jeune femme voulait lui échanger des confidences. Elle ne lui en voudrait pas si ce dernier répétait les choses à d'autres camarades mais elle ne prenait pas trop de risques étant que ce dernier semblait ne pas avoir d'ami et surtout qu'il n'avait pas l'air comme ça. Après tout elle ne le connaissait pas, mais avait t-elle fait une erreur en lui faisant par de ce qu'elle avait vécue ? La jeune femme n'avait rien à perdre dans tout ça, puisque cela ne pouvait pas se répéter encore une fois et puis sinon, elle avait fait ses armes.
Vous ne faites pas d'erreur. Cela est votre choix après tout et puis vous ne pouvez pas vous en sortir tout seul, alors je souhaite pour vous que l'administration fera avancer les choses.
L'étudiant voulait sûrement ne pas mettre au courant les personnes qui lui sont chères parce qu'il ne voulait pas les impliquer ou par fierté qu'il pouvait se débrouiller tout seul. Mais dans ce genre d'histoire, il est difficile de s'en sortir seul. Pas qu'elle soit défaitiste ou quoi, mais du point de vue de Beck il faut de l'aide, du soutien. Du moins, un soutien moral pour ne pas se sentir seul dans cette histoire. Si Beck trouvaient les fauteurs de trouble, elle irait les voir et ce serait certainement une confrontation musclée. Mais elle ne voulait pas s'en mêler, par respect de Naoya.
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