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- InvitéInvité
On a rien à perdre
Hiro Okazaki
Cela fait un mois que j’ai intégré le club de Karaté. La présentation d’arrivée a été quelque peu compliquée, mais cet exercice fait j’ai pu essayer de me consacrer aux exercices proposés par le club. Encore trop peu confiant, je dois avouer que j’ai gardé au mieux mes distances sans pour autant refuser les entraînements, les défis ou d’écouter ce qu’on avait à me dire. J’ai fait de mon mieux pour mémoriser le code que veut le club en même temps que le reste que je me devais d’apprendre pour progresser. Dans mon ancienne école, je faisais plutôt de l’athlétisme, du coup j’ai un bon cardio. Du moins, il n’est pas mauvais. Enfin… C’est fini et, maintenant, j’aimerais m’améliorer dans cette nouvelle activité dans laquelle je me suis lancé. J’espère me faire de meilleurs souvenirs et oublier les difficultés que j’ai pu traverser. Ce n’est pas si simple, mine de rien, puisqu’elles ont laissé une trace en moi.
Hier je n’ai pas pu venir. Mes maux de ventre m’ont pas mal indisposé et j’ai dû prendre du repos. Alors, en venant aujourd’hui, je craignais un peu qu’on me fasse des reproches. Et voilà que je viens à reculons. Il va falloir que je me fasse comprendre que tous les japonais ne sont pas pareils, surtout que nous sommes dans une école qui accueille toutes les nationalités. Il est bien moins probable qu’on me cherche des noises ici qu’avant. Pourtant, je n’arrive toujours pas à me détendre. Est-ce que le code va me donner la force nécessaire pour aller de l’avant ? Surtout qu’un des points porte sur le courage. C’était quoi déjà ? “La force d'âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage” ? Je n’ai pas l’impression d’avoir cette force et j’espère vraiment l’acquérir un jour…
Enfin… Me voilà dans la salle de club, prêt à m’entraîner. Aujourd’hui, par précaution, je n’ai pas bu la moindre goutte de lait. Le goût me manque déjà et je crains que cela puisse avoir une influence sur ma croissance déjà peu rapide, mais prudence étant mère de sûreté comme dirait ma mère, c’est mieux comme ça. Rien ne pourra donc m’empêcher de participer. Je salue brièvement, sans savoir si on m’a entendu ou non, les personnes présentes avant d’aller m’installer dans un coin. Je prends le temps de m’étirer et de m’échauffer avant de reprendre la fiche me permettant de mieux comprendre la technique qui me permettra de progresser. Je l’ai faites moi-même en me renseignant un peu pendant mon temps libre. Pourtant, je dois avouer que je ne suis pas sûr de savoir ce que je fais. Mmh… Devrais-je demander aux autres de l’aide ?
En observant discrètement autour de moi, je constate que Okazaki-san est le plus disponible de tous. Devrais-je aller le voir ? Du peu que j’ai pu voir de son tempérament, il n’est pas du genre extrêmement amical. En prenant ça en compte, je me dit qu’il y a une chance sur deux pour qu’il m’envoie sur les roses. Et, dans ce cas de figure, j’ai une chance sur deux pour qu’il me le fasse à la manière japonaise, donc que je ne le comprenne pas, comme d’habitude. Je soupire, ne sachant pas quoi faire. Je n’ai pas spécialement envie d’emmerder qui que ce soit mais, d’un autre côté, puis-je vraiment rester dans mon coin et apprendre des conneries ? Les habitudes étant difficiles à perdre par la suite, vaut mieux apprendre correctement dès le départ. En plus de ça, il s’agit d’un sport. Je pourrais me blesser avec de faux mouvements. Le dernier argument qui me pousse à vouloir demander de l’aide c’est que le karaté se pratique mieux à deux. Avec tout ce que je viens de m’énumérer, cela devrait être plus simple d’y aller. Et pourtant…
Non mais j’abuse quand même ! J’ai toutes les raisons du monde à vouloir demander de l’aide. Alors pourquoi diable est-ce que je me fais chier à trouver tout ce qui pourrait mal se passer si jamais j’y vais ?!! Je soupire. Du courage. Ça fait partie du code. Alors faut que je me bouge le cul. Maintenant ! Plus facile à dire qu’à faire…
Le temps passe plus vite que je ne le pense. Pendant tout ce temps, je suis juste coincé comme un animal en cage. Heureusement, je finis par faire le premier pas. Je finis par me diriger vers Okazaki-san. Lentement mais sûrement.
Lorsque je suis à portée de voix tout en gardant bien deux mètres de distance entre nous, je tente de lui demander dans mon plus beau japonais, la boule au ventre mais le visage impassible :
N’y a-t-il pas une règle sur l’entraide dans le code ? Peut-être dans la modestie et l’humilité ? Quoique… Pas vraiment le propos. Au pire, s’il m’envoie dans les roses je ferai de mon mieux seul. Ou je partirais pour aujourd’hui. J’en sais trop rien. De toute façon, il ne m’a pas encore répondu.
Hier je n’ai pas pu venir. Mes maux de ventre m’ont pas mal indisposé et j’ai dû prendre du repos. Alors, en venant aujourd’hui, je craignais un peu qu’on me fasse des reproches. Et voilà que je viens à reculons. Il va falloir que je me fasse comprendre que tous les japonais ne sont pas pareils, surtout que nous sommes dans une école qui accueille toutes les nationalités. Il est bien moins probable qu’on me cherche des noises ici qu’avant. Pourtant, je n’arrive toujours pas à me détendre. Est-ce que le code va me donner la force nécessaire pour aller de l’avant ? Surtout qu’un des points porte sur le courage. C’était quoi déjà ? “La force d'âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage” ? Je n’ai pas l’impression d’avoir cette force et j’espère vraiment l’acquérir un jour…
Enfin… Me voilà dans la salle de club, prêt à m’entraîner. Aujourd’hui, par précaution, je n’ai pas bu la moindre goutte de lait. Le goût me manque déjà et je crains que cela puisse avoir une influence sur ma croissance déjà peu rapide, mais prudence étant mère de sûreté comme dirait ma mère, c’est mieux comme ça. Rien ne pourra donc m’empêcher de participer. Je salue brièvement, sans savoir si on m’a entendu ou non, les personnes présentes avant d’aller m’installer dans un coin. Je prends le temps de m’étirer et de m’échauffer avant de reprendre la fiche me permettant de mieux comprendre la technique qui me permettra de progresser. Je l’ai faites moi-même en me renseignant un peu pendant mon temps libre. Pourtant, je dois avouer que je ne suis pas sûr de savoir ce que je fais. Mmh… Devrais-je demander aux autres de l’aide ?
En observant discrètement autour de moi, je constate que Okazaki-san est le plus disponible de tous. Devrais-je aller le voir ? Du peu que j’ai pu voir de son tempérament, il n’est pas du genre extrêmement amical. En prenant ça en compte, je me dit qu’il y a une chance sur deux pour qu’il m’envoie sur les roses. Et, dans ce cas de figure, j’ai une chance sur deux pour qu’il me le fasse à la manière japonaise, donc que je ne le comprenne pas, comme d’habitude. Je soupire, ne sachant pas quoi faire. Je n’ai pas spécialement envie d’emmerder qui que ce soit mais, d’un autre côté, puis-je vraiment rester dans mon coin et apprendre des conneries ? Les habitudes étant difficiles à perdre par la suite, vaut mieux apprendre correctement dès le départ. En plus de ça, il s’agit d’un sport. Je pourrais me blesser avec de faux mouvements. Le dernier argument qui me pousse à vouloir demander de l’aide c’est que le karaté se pratique mieux à deux. Avec tout ce que je viens de m’énumérer, cela devrait être plus simple d’y aller. Et pourtant…
Non mais j’abuse quand même ! J’ai toutes les raisons du monde à vouloir demander de l’aide. Alors pourquoi diable est-ce que je me fais chier à trouver tout ce qui pourrait mal se passer si jamais j’y vais ?!! Je soupire. Du courage. Ça fait partie du code. Alors faut que je me bouge le cul. Maintenant ! Plus facile à dire qu’à faire…
Le temps passe plus vite que je ne le pense. Pendant tout ce temps, je suis juste coincé comme un animal en cage. Heureusement, je finis par faire le premier pas. Je finis par me diriger vers Okazaki-san. Lentement mais sûrement.
Lorsque je suis à portée de voix tout en gardant bien deux mètres de distance entre nous, je tente de lui demander dans mon plus beau japonais, la boule au ventre mais le visage impassible :
Salut. T’aurais du temps pour m’aider ou pas ?
N’y a-t-il pas une règle sur l’entraide dans le code ? Peut-être dans la modestie et l’humilité ? Quoique… Pas vraiment le propos. Au pire, s’il m’envoie dans les roses je ferai de mon mieux seul. Ou je partirais pour aujourd’hui. J’en sais trop rien. De toute façon, il ne m’a pas encore répondu.
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 142■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
On a rien à perdre
8 mai 2018
Tu n'as pas eu de mal à t'intégrer. Peut-être parce que tu t'es contenté d'introduire simplement qui tu es. La ceinture marron nouée à ta taille a fait le reste. Tu pratiques le karaté depuis que tu as cinq ans. Âge de démarrage que tu partages avec la présidente du club, Harada-senpai. Tu l'as appris durant les premiers entraînements. Depuis la rentrée, tu as retrouvé un bon rythme. On peut te trouver sur le tatami trois fois par semaine. Avec les déménagements, les problèmes causés par Ena, les cours particuliers donnés par ton père, tu ne trouves pas toujours le temps de faire chanter tes pieds. Tu parlais d'Ena, c'est lui qui a trouvé cette figure de style. Et tu l'as gardé dans ton vocabulaire. Tes pieds ne chantent pas réellement, tu n'es pas fou. Mais il se dégage une certaine mélodie lorsque ta voûte plantaire frotte le sol. Et cela t'a manqué.
Un mois s'est déjà écoulé depuis la reprise. C'est étonnement long quand tu penses à tout ce que tu as traversé. Une partie de toi ne peut s'empêcher de se questionner sur ta prochaine destination. Car tu le sais bien, Hiro, tu prolonges rarement ton séjour dans un établissement. Pour autant tu ne restes pas seul. Et quoi de mieux que les clubs pour apprivoiser ton nouvel environnement. Dès ton arrivée tu avais scanné toutes ces nouvelles têtes. Tu avais jaugé leur niveau et naturellement tu t'étais orienté vers les plus expérimentés. En particulier la présidente puisqu'elle détient une ceinture noire. Ceinture que tu convoites et pour laquelle tu comptes travailler dur. Comme tout ce que tu entreprends finalement. D'ailleurs, tu as roulé sur cette journée et maintenant que tu pratiques le karaté, tu décharges ton cerveau. Et tu en ressens une certaine satisfaction.
Les katas sont enchaînés avec précision. Tu restes concentré tout le long de la séance. Néanmoins, tu remarques les difficultés des uns et des autres. Mais plutôt que de proposer ton aide, tu demeures imperturbable. Jusqu'à ce que la difficulté vienne à toi. Sous la forme d'une question, somme toute honnête. De la part d'un kohai un peu pataud. La politesse t'impose en premier lieu de confirmer sa présence. Simplement, tu répètes :
« Salut. »
Ta gourde en main, tu bois calmement une gorgée et lui fais signe de patienter le temps que tu ailles la reposer en dehors du tatami. Du temps, il en reste avant la fin de la séance. Et tu n'es pas avare en conseils pour peu que la personne le veuille vraiment. Lorsque ton regard croise à nouveau le sien, tu détailles rapidement sa stature. Similaire en taille et en poids du peu que tu peux distinguer. Ton visage n'offre pas de sourire conciliant. Mais tu te décides tout de même à ouvrir le dialogue en répondant :
« Tout dépend de quelle aide tu as besoin. »
Un mois s'est déjà écoulé depuis la reprise. C'est étonnement long quand tu penses à tout ce que tu as traversé. Une partie de toi ne peut s'empêcher de se questionner sur ta prochaine destination. Car tu le sais bien, Hiro, tu prolonges rarement ton séjour dans un établissement. Pour autant tu ne restes pas seul. Et quoi de mieux que les clubs pour apprivoiser ton nouvel environnement. Dès ton arrivée tu avais scanné toutes ces nouvelles têtes. Tu avais jaugé leur niveau et naturellement tu t'étais orienté vers les plus expérimentés. En particulier la présidente puisqu'elle détient une ceinture noire. Ceinture que tu convoites et pour laquelle tu comptes travailler dur. Comme tout ce que tu entreprends finalement. D'ailleurs, tu as roulé sur cette journée et maintenant que tu pratiques le karaté, tu décharges ton cerveau. Et tu en ressens une certaine satisfaction.
Les katas sont enchaînés avec précision. Tu restes concentré tout le long de la séance. Néanmoins, tu remarques les difficultés des uns et des autres. Mais plutôt que de proposer ton aide, tu demeures imperturbable. Jusqu'à ce que la difficulté vienne à toi. Sous la forme d'une question, somme toute honnête. De la part d'un kohai un peu pataud. La politesse t'impose en premier lieu de confirmer sa présence. Simplement, tu répètes :
« Salut. »
Ta gourde en main, tu bois calmement une gorgée et lui fais signe de patienter le temps que tu ailles la reposer en dehors du tatami. Du temps, il en reste avant la fin de la séance. Et tu n'es pas avare en conseils pour peu que la personne le veuille vraiment. Lorsque ton regard croise à nouveau le sien, tu détailles rapidement sa stature. Similaire en taille et en poids du peu que tu peux distinguer. Ton visage n'offre pas de sourire conciliant. Mais tu te décides tout de même à ouvrir le dialogue en répondant :
« Tout dépend de quelle aide tu as besoin. »
- InvitéInvité
On a rien à perdre
Hiro Okazaki
Je ne saurais pas comment interpréter la distance que je ressens entre Okazaki-san et moi. Bon… C’est sans doute de ma faute. Je ne l’ai pas salué comme j’aurais dû le faire. Pas totalement. Pour ma défense, bien que ça n’excuse pas tout, j’étais tellement concentré sur ce que je voulais lui dire que j’en ai oublié les règles de politesses. Au moins je l’ai salué ! Et… puisqu’il m’a salué en retour, ne puis-je pas espérer qu’il ne l’ai pas mal pris ? Et, pour ma défense, il m’a rendu mon salut de la même manière. Cela devrait le faire.
C’est sur cette note que je lui ai demandé s’il a un peu de temps à m’accorder.
Sans me dire ce qu’il en est, je le vois me faire un signe après avoir bu à sa gourde. Alors, je me doute qu’il ne s’agit pas du signe signifiant “dégage, tu me fais chier” ou d’un autre que je pourrais potentiellement reconnaître un minimum. Par contre, hormis le fait qu’il ne s’agit pas d’un rejet, je n’arrive pas vraiment à savoir ce que ça veut dire. Alors, je reste à ma place en espérant de tout mon être que je ne me suis pas trompé. Ca me ferait ch*er de faire naître de l’animosité et du conflit juste pour une incompréhension. Surtout que je fais vraiment de mon mieux et que, comme le veut le code de conduite du club, je fais actuellement preuve de courage. Que ça se voit ou non pour les autre, j’en ai rien à f*utre. C’est le cas, c’est tout.
Je remarque son regard quand il revient vers moi et, discrètement, je déglutis. Est-il en train de me juger ? Je m’attends vraiment à l’entendre me dire, que ce soit à mi-mot ou pleinement, qu’il ne veut pas m’aider que je mets un peu de temps à vraiment comprendre ce qu’il me dit réellement. Cela retarde un peu ma réponse tant je suis surpris, mais je finis par parler :
Ah ! Mauvaise langue. On recommence :
Heureusement que je me suis rendu compte que j’ai commencé à parler français juste avant, sinon je me serais senti mal de l’avoir mis dans l’embarras. Au moins, cette fois, je suis certain qu’il m’a bien compris. Quoi que je préfère ajouter, sait-on jamais si je me suis mal exprimé ou autres :
Je vérifie le nom sur ma feuille prise avec moi, bien que je ne sois pas certain de la raison derrière cette précaution, et continue :
En vrai, j’ai encore une chance sur deux de me faire envoyer sur les roses. Il a déjà eu la gentillesse d’écouter ma demande et babysitter un petit nouveau dans la matière ne doit pas être intéressant pour lui alors qu’il doit s’entraîner pour être ceinture noire. Si je me rappelle bien, n’est-ce pas son objectif en venant ici ? Si jamais il refuse, peut-être me désignera-t-il quelqu’un d’autre. Sinon… Je serais bon pour me débrouiller seul, encore. Allez ! Il faut pas que je sois défaitiste, ça attire le mauvais œil ! Puis, il m’a déjà écouté. C’est déjà bien, non ?
C’est sur cette note que je lui ai demandé s’il a un peu de temps à m’accorder.
Sans me dire ce qu’il en est, je le vois me faire un signe après avoir bu à sa gourde. Alors, je me doute qu’il ne s’agit pas du signe signifiant “dégage, tu me fais chier” ou d’un autre que je pourrais potentiellement reconnaître un minimum. Par contre, hormis le fait qu’il ne s’agit pas d’un rejet, je n’arrive pas vraiment à savoir ce que ça veut dire. Alors, je reste à ma place en espérant de tout mon être que je ne me suis pas trompé. Ca me ferait ch*er de faire naître de l’animosité et du conflit juste pour une incompréhension. Surtout que je fais vraiment de mon mieux et que, comme le veut le code de conduite du club, je fais actuellement preuve de courage. Que ça se voit ou non pour les autre, j’en ai rien à f*utre. C’est le cas, c’est tout.
Je remarque son regard quand il revient vers moi et, discrètement, je déglutis. Est-il en train de me juger ? Je m’attends vraiment à l’entendre me dire, que ce soit à mi-mot ou pleinement, qu’il ne veut pas m’aider que je mets un peu de temps à vraiment comprendre ce qu’il me dit réellement. Cela retarde un peu ma réponse tant je suis surpris, mais je finis par parler :
Ah ! Euh… Je…
Ah ! Mauvaise langue. On recommence :
Je commence tout juste le karaté et j’ai beau m’être renseigné je préférerais avoir l’avis de quelqu’un qui s’y connaît plus pour ne pas prendre de mauvaises habitudes. Puisque tu es ceinture marron, je me disais que tu serais à même de me conseiller.
Heureusement que je me suis rendu compte que j’ai commencé à parler français juste avant, sinon je me serais senti mal de l’avoir mis dans l’embarras. Au moins, cette fois, je suis certain qu’il m’a bien compris. Quoi que je préfère ajouter, sait-on jamais si je me suis mal exprimé ou autres :
Ce que j’aimerais surtout, c’est perfectionner mes bases et, si elles sont assez solide, commencer à apprendre le kata…
Je vérifie le nom sur ma feuille prise avec moi, bien que je ne sois pas certain de la raison derrière cette précaution, et continue :
... Heian Shodan. C’est possible pour toi ?
En vrai, j’ai encore une chance sur deux de me faire envoyer sur les roses. Il a déjà eu la gentillesse d’écouter ma demande et babysitter un petit nouveau dans la matière ne doit pas être intéressant pour lui alors qu’il doit s’entraîner pour être ceinture noire. Si je me rappelle bien, n’est-ce pas son objectif en venant ici ? Si jamais il refuse, peut-être me désignera-t-il quelqu’un d’autre. Sinon… Je serais bon pour me débrouiller seul, encore. Allez ! Il faut pas que je sois défaitiste, ça attire le mauvais œil ! Puis, il m’a déjà écouté. C’est déjà bien, non ?
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 142■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
On a rien à perdre
8 mai 2018
Les balbutiements de ce pauvre kohai trahissent sa nervosité. Mais il va bien falloir qu'il parle pour que tu puisses comprendre de quoi il s'agit. Car tu peux évidemment lui porter secours en karaté, mais s'il s'agit d'une demande plus personnelle, tu ne crois pas être la bonne personne à qui s'adresser. Tu n'es pas dans ce club pour flâner. Et c'est peut-être pour cette raison que Guyot-kun est intimidé. Ton sourcil gauche s'arque légèrement. As-tu perçu une sonorité française dans son hésitation ? Tu n'en es pas certain alors tu préfères ne pas tirer de conclusion hâtive. Surtout, tu aimerais qu'il en vienne aux faits. Et c'est ce qu'il finit par faire en te dressant un portrait de son premier mois au club et des raisons qui le poussent, aujourd'hui, à t'aborder. Ta ceinture a beau être marron, tu te demandes pourquoi il ne s'est pas adressé à la présidente. Un regard vers elle et tu t'aperçois qu'elle a l'air déjà bien occupé. Guyot-kun n'est pas le seul nouveau cette année. Tu finis donc par acquiescer et répondre :
« C'est possible. »
Le kata est simple. Néanmoins tu connais la difficulté qu'un débutant peut éprouver en enchaînant les déplacements. Garder son équilibre durant les rotations demande une concentration insoupçonnée. Si tu ajoutes à ça la mémorisation des mouvements et leur ordre, cela peut donner lieu à une affreuse bouillie de n'importe quoi. Avant de te lancer dans une explication exhaustive de la bonne pratique de ce kata, tu préfères en résumer l'essence. Tu as affaire à un débutant, tu ne dois pas l'oublier. Un peu de savoir ne lui fera pas de mal. Posant un regard sur le papier qu'il tient dans sa main, tu commentes :
« Comme tu as sûrement dû le lire sur la fiche, ce kata permet d'explorer trois blocages différents et deux coups de poing. Et plus particulièrement l'Oi-zuki chūdan. C'est le seul kata de la série Heian qui ne comporte pas de coup de pied. »
Les bases posées, tu peux entamer sereinement l'apprentissage de cette technique. Tu invites Guyot-kun à délaisser ses anti-sèches et à se positionner à côté de toi sur le tatami. Droit sur tes appuis, tes pieds sonnent dix heures dix. Ta tête pivote vers le première année.
« Tu le sais sans doute déjà mais chaque kata commence et finit par un salut. »
Respectueusement, tu t'inclines vers l'avant pour illustrer tes propos. Pivoté à 45 degrés, tu réalises que tu as mis la charrue avant les bœufs. Tes années de débutant sont si loin derrière toi que tu as oublié l'essentiel. Alors, en te redressant, tu lui demandes :
« Au fait, je ne t'ai pas demandé et je n'ai pas souvenir de t'avoir vu. Tu as déjà exécuté ce kata au moins une fois ou pas du tout ? »
« C'est possible. »
Le kata est simple. Néanmoins tu connais la difficulté qu'un débutant peut éprouver en enchaînant les déplacements. Garder son équilibre durant les rotations demande une concentration insoupçonnée. Si tu ajoutes à ça la mémorisation des mouvements et leur ordre, cela peut donner lieu à une affreuse bouillie de n'importe quoi. Avant de te lancer dans une explication exhaustive de la bonne pratique de ce kata, tu préfères en résumer l'essence. Tu as affaire à un débutant, tu ne dois pas l'oublier. Un peu de savoir ne lui fera pas de mal. Posant un regard sur le papier qu'il tient dans sa main, tu commentes :
« Comme tu as sûrement dû le lire sur la fiche, ce kata permet d'explorer trois blocages différents et deux coups de poing. Et plus particulièrement l'Oi-zuki chūdan. C'est le seul kata de la série Heian qui ne comporte pas de coup de pied. »
Les bases posées, tu peux entamer sereinement l'apprentissage de cette technique. Tu invites Guyot-kun à délaisser ses anti-sèches et à se positionner à côté de toi sur le tatami. Droit sur tes appuis, tes pieds sonnent dix heures dix. Ta tête pivote vers le première année.
« Tu le sais sans doute déjà mais chaque kata commence et finit par un salut. »
Respectueusement, tu t'inclines vers l'avant pour illustrer tes propos. Pivoté à 45 degrés, tu réalises que tu as mis la charrue avant les bœufs. Tes années de débutant sont si loin derrière toi que tu as oublié l'essentiel. Alors, en te redressant, tu lui demandes :
« Au fait, je ne t'ai pas demandé et je n'ai pas souvenir de t'avoir vu. Tu as déjà exécuté ce kata au moins une fois ou pas du tout ? »
- InvitéInvité
On a rien à perdre
Hiro Okazaki
Avec mon bafouillage et la longueur de mon exposition, je suis surpris que mon sempai soit aussi patient. J’apprécie vraiment son écoute jusqu’à la fin de mon explication, jusqu’à ma question posée. Autant prendre les devants et lui demander s’il est en mesure de m’aider pour ça, on gagnera tous du temps. Puis, on va pas se mentir, je suis plutôt pessimiste sur la finalité de mon essai. Et, pour le coup, j’apprécie avoir tort.
Je ne cherchais pas à cacher la paperasse que j’ai préparé dans l’espoir de travailler seul. Je n’imaginais juste pas avoir si peu confiance en mon propre travail. Ou que j’étais à ce point perfectionniste. Enfin… Il est toujours mieux, selon moi, d’avoir des conseils adaptés à la personne que je suis et les lacunes que je ne vois pas forcément que rester sur un aspect générique qui pourrait me bloquer sur le long terme. Pour autant, je suis assez peureux de savoir ce qu’il pense de cette précaution que j’ai prise. Au moins il ne me fait pas de reproche, s’appuyant donc sur ce que j’ai appris en amont pour appuyer ses explications. J’apprécie grandement cela et hoche la tête, confirmant que c’était effectivement quelque chose que je savais. L’entendre dire me paraît néanmoins différent de le lire, c’est pourquoi je ne fais aucun commentaire. Autant prendre l’enseignement dans son entier.
Rapidement, je vais poser l’antisèche là où je m’étais initialement installé avant de rejoindre mon professeur du jour. Je suis soulagé que, malgré ses expressions peu avenantes et sa gestuelle que je ne comprends pas toujours, il soit une personne assez ouverte d’esprit et patiente pour que je puisse apprécier ce moment. J’espère que cela va continuer et que je vais pouvoir affirmer qu’il s’agit de mon meilleur jour au club. Peut-être même suis-je en train de me faire un pote ? … Je vais trop vite en besogne. Puis, mieux vaut que je me concentre pour mieux comprendre l’enseignement.
Placé à côté de Okazaki-san, j’imite sa posture qui me semble être la meilleure pour avoir de bons appuis et un excellent équilibre. Puis, alors qu’il me parle du salut, je hoche la tête -bien que je n’en comprenne que moyennement l’utilité quand on s’entraîne seul, si ce n’est prendre l’habitude de le faire- puisque c’est l’une des premières choses que j’ai apprises en début d’année. Je l’avais presque oublié pour le coup. Toutefois, éloignant un semblant de honte, je m’incline respectueusement, à l’image du modèle montré, avant de reprendre la posture, répondant à la question qui m’est posée :
Je doute fortement que ce soit suffisant, même couplé avec des notes explicatives d'exécution, pour me permettre de faire les choses correctement. Peut-être que, dans une certaine mesure, je suis du genre perfectionniste ? Je me demande quel sera son mode d’enseignement avec ce que je viens de lui dire…
Je ne cherchais pas à cacher la paperasse que j’ai préparé dans l’espoir de travailler seul. Je n’imaginais juste pas avoir si peu confiance en mon propre travail. Ou que j’étais à ce point perfectionniste. Enfin… Il est toujours mieux, selon moi, d’avoir des conseils adaptés à la personne que je suis et les lacunes que je ne vois pas forcément que rester sur un aspect générique qui pourrait me bloquer sur le long terme. Pour autant, je suis assez peureux de savoir ce qu’il pense de cette précaution que j’ai prise. Au moins il ne me fait pas de reproche, s’appuyant donc sur ce que j’ai appris en amont pour appuyer ses explications. J’apprécie grandement cela et hoche la tête, confirmant que c’était effectivement quelque chose que je savais. L’entendre dire me paraît néanmoins différent de le lire, c’est pourquoi je ne fais aucun commentaire. Autant prendre l’enseignement dans son entier.
Rapidement, je vais poser l’antisèche là où je m’étais initialement installé avant de rejoindre mon professeur du jour. Je suis soulagé que, malgré ses expressions peu avenantes et sa gestuelle que je ne comprends pas toujours, il soit une personne assez ouverte d’esprit et patiente pour que je puisse apprécier ce moment. J’espère que cela va continuer et que je vais pouvoir affirmer qu’il s’agit de mon meilleur jour au club. Peut-être même suis-je en train de me faire un pote ? … Je vais trop vite en besogne. Puis, mieux vaut que je me concentre pour mieux comprendre l’enseignement.
Placé à côté de Okazaki-san, j’imite sa posture qui me semble être la meilleure pour avoir de bons appuis et un excellent équilibre. Puis, alors qu’il me parle du salut, je hoche la tête -bien que je n’en comprenne que moyennement l’utilité quand on s’entraîne seul, si ce n’est prendre l’habitude de le faire- puisque c’est l’une des premières choses que j’ai apprises en début d’année. Je l’avais presque oublié pour le coup. Toutefois, éloignant un semblant de honte, je m’incline respectueusement, à l’image du modèle montré, avant de reprendre la posture, répondant à la question qui m’est posée :
Non, je ne l’ai jamais exécuté. Je pensais le faire aujourd’hui, mais j’étais pas sûr que mes bases soient correctes ou que je m’y prenne bien en étant seul. Je voulais pas partir avec de mauvaises habitudes dès le premier kata. Mais j’ai vu des vidéos démonstratives.
Je doute fortement que ce soit suffisant, même couplé avec des notes explicatives d'exécution, pour me permettre de faire les choses correctement. Peut-être que, dans une certaine mesure, je suis du genre perfectionniste ? Je me demande quel sera son mode d’enseignement avec ce que je viens de lui dire…
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 142■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
On a rien à perdre
8 mai 2018
Tu as bien fait de poser la question. Très bien fait. Des vidéos démonstratives ! Et il comptait là-dessus pour quoi au juste ? Improviser une fois sur le tatami ? Il a bien fait de te demander. Sans quoi il aurait fait n'importe quoi. Et on ne fait pas chanter ses pieds n'importe comment. Pas sous ta surveillance. Alors tu t'adaptes. S'il faut redescendre tout en bas de l'échelle, tu es prêt à le faire. Pour te faire bien voir auprès du club. Mais aussi parce que le karaté, c'est sérieux.
« OK, ça change pas mal de choses. Je vais peut-être pas te faire une démonstration vu que tu as déjà regardé des vidéos mais on va plutôt y aller doucement, ensemble. Et s'arrêter sur les points où t'as des doutes. »
Ton visage se fait plus chaleureux alors que tu te replaces à côté de lui pour reprendre où tu t'en étais arrêté. Mais avant de lancer le mouvement, tu préfères lui préciser :
« Tu ne maîtriseras sans doute pas le kata en une seule séance mais tu le connaîtras et tu pourras t'entraîner autant que tu veux. »
De ton côté, revoir les bases n'est jamais perdu. Après tout, les katas sont de mouvements que tu apprends en préparation de les appliquer en combat. Les perfectionner est tout à ton honneur. Et même si tu as l'intention de passer ta ceinture noire, tu ne sais pas encore quand tu en auras l'occasion. Les deux pieds plantés dans le sol, tu t'assures que ton kohai fait de même puis tu tends les deux bras devant toi, poings fermés.
« On est en Yōi pour commencer. Et on énonce le kata qu'on va faire. » Plus fermement, tu scandes : « Heian Shodan ! »
Tu ne cries pas, tu le dis juste avec engouement. Quelques têtes se retournent et vous observent. Tu ne leur prêtes pas attention. A la place, tu continues avec une lenteur maîtrisée :
« Maintenant tu descends doucement. Gedan-barai en zenkutsu. » Tes appuis sont sur ta jambe gauche pliée vers l'avant tandis que ta jambe droite reste tendue. « Ensuite tu avances. Oi-zuki toujours zenkutsu. » T'étant mis à sa gauche, il est à présent derrière toi ce qui lui permet de mimer tes gestes. « Tu tires ta jambe avant, la droite, vers toi et tu te retournes à 180 degrés. Gedan-barai en zenkutsu. En appui sur ta jambe droite. » Faisant face à son dos, tu te permets de corriger la position de son torse en le tournant vers l'avant. « Ton corps ne doit pas rester de profil. Tu fais face à l'adversaire. Serre ton poing gauche. Maintenant tu remontes. Tettsui. » Tu te redresses et armes ton poing droit. « Là, tu dois faire attention parce qu'il faut frapper avec le dessous du poing. » Tu lui montres en faisant glisser ton index sur la tranche de ta paume. « Tettsui, c'est le coup de poing du marteau. C'est pour ça qu'il faut frapper avec le dessous du poing. Et tu frappes au niveau du visage. » Pour appuyer tes propos, tu fais un aller-retour vers l'avant avec ton avant-bras. « Et pour finir cette première séquence, tu avances. Coup de poing. Le gauche vers l'avant. Oi-zuki. »
La jambe gauche arquée et le bras gauche tendu, tout ton corps exprime les années d'entraînement.
« OK, ça change pas mal de choses. Je vais peut-être pas te faire une démonstration vu que tu as déjà regardé des vidéos mais on va plutôt y aller doucement, ensemble. Et s'arrêter sur les points où t'as des doutes. »
Ton visage se fait plus chaleureux alors que tu te replaces à côté de lui pour reprendre où tu t'en étais arrêté. Mais avant de lancer le mouvement, tu préfères lui préciser :
« Tu ne maîtriseras sans doute pas le kata en une seule séance mais tu le connaîtras et tu pourras t'entraîner autant que tu veux. »
De ton côté, revoir les bases n'est jamais perdu. Après tout, les katas sont de mouvements que tu apprends en préparation de les appliquer en combat. Les perfectionner est tout à ton honneur. Et même si tu as l'intention de passer ta ceinture noire, tu ne sais pas encore quand tu en auras l'occasion. Les deux pieds plantés dans le sol, tu t'assures que ton kohai fait de même puis tu tends les deux bras devant toi, poings fermés.
« On est en Yōi pour commencer. Et on énonce le kata qu'on va faire. » Plus fermement, tu scandes : « Heian Shodan ! »
Tu ne cries pas, tu le dis juste avec engouement. Quelques têtes se retournent et vous observent. Tu ne leur prêtes pas attention. A la place, tu continues avec une lenteur maîtrisée :
« Maintenant tu descends doucement. Gedan-barai en zenkutsu. » Tes appuis sont sur ta jambe gauche pliée vers l'avant tandis que ta jambe droite reste tendue. « Ensuite tu avances. Oi-zuki toujours zenkutsu. » T'étant mis à sa gauche, il est à présent derrière toi ce qui lui permet de mimer tes gestes. « Tu tires ta jambe avant, la droite, vers toi et tu te retournes à 180 degrés. Gedan-barai en zenkutsu. En appui sur ta jambe droite. » Faisant face à son dos, tu te permets de corriger la position de son torse en le tournant vers l'avant. « Ton corps ne doit pas rester de profil. Tu fais face à l'adversaire. Serre ton poing gauche. Maintenant tu remontes. Tettsui. » Tu te redresses et armes ton poing droit. « Là, tu dois faire attention parce qu'il faut frapper avec le dessous du poing. » Tu lui montres en faisant glisser ton index sur la tranche de ta paume. « Tettsui, c'est le coup de poing du marteau. C'est pour ça qu'il faut frapper avec le dessous du poing. Et tu frappes au niveau du visage. » Pour appuyer tes propos, tu fais un aller-retour vers l'avant avec ton avant-bras. « Et pour finir cette première séquence, tu avances. Coup de poing. Le gauche vers l'avant. Oi-zuki. »
La jambe gauche arquée et le bras gauche tendu, tout ton corps exprime les années d'entraînement.
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On a rien à perdre
Hiro Okazaki
Je ne sais pas pourquoi, j’ai l’impression d’avoir fait une c*nnerie. Je ne sais pas sur quel point et je n’ai pas vraiment le courage pour demander alors que j’utilise entièrement celui que j’ai en stock pour ne pas prendre la poudre d'escampette. Il serait plus simple de fuir en prétendant que je pourrais finalement m’en sortir seul et que je ne veux pas lui faire perdre plus de temps. Plusieurs choses m’en empêchent. Je sais que je ne m’en sortirais jamais seul. Je suis conscient que je lui ai déjà fait perdre du temps. Je ne veux pas avoir demandé de l’aide pour rien. Et, pour finir, je veux progresser. Avec tout ça, il est hors de question que je me tire comme un couard. Puis, le crédo ! Je ne pourrais jamais avancer dans ce sport si je suis incapable de suivre le moindre crédo. Même pire, je pourrais me voir viré du club. Ce serait le pire.
Il accepte les détails qu’il a demandés et me propose une démonstration. Il m’explique que, malgré mes visionnages, il serait peut-être mieux qu’on y aille doucement pour commencer. Je n’ai aucune raison de protester dans la mesure où je ne suis pas spécialement pressé. Au contraire, je préfère largement prendre mon temps, effectivement poser mes questions quand j’en ai et m’attarder sur mes postures afin de mieux les assimiler. Je hoche donc la tête d’assentiment alors que je me détends face à l’attitude que je trouve un peu moins froide de mon sempai. Je dois avouer que, jusqu’à maintenant, il me restait toujours un doute qu’il puisse m’envoyer paître. J’ai vraiment du mal à deviner à quoi il peut bien penser.
En bon élève, je reprends la posture abandonnée plus tôt afin de suivre ses mouvements à mesure qu’il les fera. Je réponds simplement à ce que je pense être une mise en garde, ou un avertissement, conscient de la chose :
Je ne suis pas trop certain de mon intonation puisque je suis concentré. J’espère donc ne pas paraître saoulé ou quoi que ce soit… Surtout que je lui dois beaucoup, mine de rien !
Maintenant que mon sempai ajuste sa posture, je fais de même pour être certain d’adopter la meilleure. Puis, écoutant ses directives, assimilant au mieux les noms de chaque posture, je l’imite bien que je prenne un petit temps de retard à chaque fois pour être certain de bien faire le geste. Par contre… Il a scandé bien plus fermement que moi. Je n’arrive pas à m’affirmer avec autant de poigne. J’ai l’impression de me sentir totalement ridicule. Je tente tout de même, me disant que ça fait partie de la pratique. Ce petit souci me reste dans un coin de ma tête, malgré que je fasse tout pour ne pas m’en soucier. Au moins le temps de terminer le kata une première fois avec mon sempai.
Je crois que je suis un peu jaloux de son expérience. Une émotions qui ne me mènera nulle part en l’état. Seulement, je me dis que, grâce à ça, il doit avoir la possibilité de se défendre contre ceux qui pourraient le chercher d’une manière ou d’une autre. Ce que je cherche à travers la pratique de ce sport. La possibilité de me sentir un peu plus en sécurité.
A la fin du kata, comme il me l’a rappelé un peu plus tôt, je salue. Puis, me tournant vers mon professeur du moment, je lui demande par pure curiosité :
Cette simple question me vient du fait qu’il me semble y avoir beaucoup de mouvements dans un seul kata. Chose normale quand on y pense. J’imagine que si pour les pratiquants de ce sport ma question peut paraître stupide, elle me vient parce que je ne suis qu’un néophyte. Je ne le ressens que trop bien par le fait que mes postures n’étaient que trop peu stables dans chaque mouvement. Il va me falloir du temps pour ajuster tout cela, donnant plus de poids aux paroles qui m’ont été données un peu plus tôt. Je le savais. J’en ai encore plus conscience maintenant.
Il accepte les détails qu’il a demandés et me propose une démonstration. Il m’explique que, malgré mes visionnages, il serait peut-être mieux qu’on y aille doucement pour commencer. Je n’ai aucune raison de protester dans la mesure où je ne suis pas spécialement pressé. Au contraire, je préfère largement prendre mon temps, effectivement poser mes questions quand j’en ai et m’attarder sur mes postures afin de mieux les assimiler. Je hoche donc la tête d’assentiment alors que je me détends face à l’attitude que je trouve un peu moins froide de mon sempai. Je dois avouer que, jusqu’à maintenant, il me restait toujours un doute qu’il puisse m’envoyer paître. J’ai vraiment du mal à deviner à quoi il peut bien penser.
En bon élève, je reprends la posture abandonnée plus tôt afin de suivre ses mouvements à mesure qu’il les fera. Je réponds simplement à ce que je pense être une mise en garde, ou un avertissement, conscient de la chose :
Je m’en doute… Merci.
Je ne suis pas trop certain de mon intonation puisque je suis concentré. J’espère donc ne pas paraître saoulé ou quoi que ce soit… Surtout que je lui dois beaucoup, mine de rien !
Maintenant que mon sempai ajuste sa posture, je fais de même pour être certain d’adopter la meilleure. Puis, écoutant ses directives, assimilant au mieux les noms de chaque posture, je l’imite bien que je prenne un petit temps de retard à chaque fois pour être certain de bien faire le geste. Par contre… Il a scandé bien plus fermement que moi. Je n’arrive pas à m’affirmer avec autant de poigne. J’ai l’impression de me sentir totalement ridicule. Je tente tout de même, me disant que ça fait partie de la pratique. Ce petit souci me reste dans un coin de ma tête, malgré que je fasse tout pour ne pas m’en soucier. Au moins le temps de terminer le kata une première fois avec mon sempai.
Je crois que je suis un peu jaloux de son expérience. Une émotions qui ne me mènera nulle part en l’état. Seulement, je me dis que, grâce à ça, il doit avoir la possibilité de se défendre contre ceux qui pourraient le chercher d’une manière ou d’une autre. Ce que je cherche à travers la pratique de ce sport. La possibilité de me sentir un peu plus en sécurité.
A la fin du kata, comme il me l’a rappelé un peu plus tôt, je salue. Puis, me tournant vers mon professeur du moment, je lui demande par pure curiosité :
Est-ce que ça t'est déjà arrivé de te tromper dans les mouvements d’un kata ?
Cette simple question me vient du fait qu’il me semble y avoir beaucoup de mouvements dans un seul kata. Chose normale quand on y pense. J’imagine que si pour les pratiquants de ce sport ma question peut paraître stupide, elle me vient parce que je ne suis qu’un néophyte. Je ne le ressens que trop bien par le fait que mes postures n’étaient que trop peu stables dans chaque mouvement. Il va me falloir du temps pour ajuster tout cela, donnant plus de poids aux paroles qui m’ont été données un peu plus tôt. Je le savais. J’en ai encore plus conscience maintenant.
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 142■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
On a rien à perdre
8 mai 2018
Alors que tu te redresses, tu le regardes s'incliner et il se peut, Hiro, que tu le juges fortement. Car le kata est loin d'être fini. Alors, face à sa question, tu as envie de lui rétorquer qu'il est loin du compte. Cette première séquence n'est qu'un cinquième du kata. Mais il serait malvenu de te montrer méchant. D'autant que tu te veux rassurant. Il serait dommage de le dégoûter alors qu'il fait l'effort d'apprendre. Tu l'observes sans animosité.
« Plusieurs fois même. »
Tu te souviens des sessions avec Ena. Plus dissipé, tu imitais ses mouvements plutôt que de suivre ceux des professeurs. Et lorsqu'il se trompait, toi aussi tu tombais dans le panneau. Il t'avait été difficile d'appréhender la possibilité que ton jumeau ne détenait pas toujours la vérité. Qu'en vous deux réside une marge d'erreur et qu'elle peut, à tout moment, te porter préjudice. Après l'avoir compris, tu avais recentré ton attention sur le sensei et alors ta courbe de progression avait doublé. Tu reconnais néanmoins ne pas avoir progressé sans effort. Certains katas t'avaient donné du fil à retordre.
« Les enchaînements ne sont pas évidents à apprendre et surtout, il y en a beaucoup. La seule bonne méthode pour les mémoriser, c'est de pratiquer régulièrement. Répéter les mouvements, les répéter jusqu'à ce qu'ils deviennent naturels, que t'aies même plus à réfléchir. Quand tu bouges, c'est ton corps qui prend le contrôle. Plus tu réfléchis, plus tu feras d'erreurs. Laisse-toi guider par ton corps. Lui aussi a une mémoire si tu l'entraînes. »
Apprendre par cœur est un de tes exercices favoris. Les pavés de texte ne te font plus peur, les ribambelles de mouvements non plus. Dans ta tête, tout est catalogué dans un ordre précis. Ce kata te rappelle tes premières années. De ce temps où Ena faisait encore chanter ses pieds à tes côtés. Ce temps est révolu. Mais tu trouveras toujours des yeux dans lesquels briller. Si ce ne sont pas ceux de ton frère, ce seront ceux des kohais du club. Et, encore mieux, ceux de la présidente. Mais tu t'égares. Une mise au point s'impose.
« Juste pour info, ce qu'on a fait là, c'était que la première séquence du kata, y'en a quatre autres. »
Tu espères qu'il ne fasse pas une syncope face à la nouvelle. Alors, très vite, tu adoptes une attitude conciliante et désamorces.
« Mais si tu veux reprendre ce premier enchaînement, on peut. Tu peux essayer de le reproduire tout seul, de mémoire. »
« Plusieurs fois même. »
Tu te souviens des sessions avec Ena. Plus dissipé, tu imitais ses mouvements plutôt que de suivre ceux des professeurs. Et lorsqu'il se trompait, toi aussi tu tombais dans le panneau. Il t'avait été difficile d'appréhender la possibilité que ton jumeau ne détenait pas toujours la vérité. Qu'en vous deux réside une marge d'erreur et qu'elle peut, à tout moment, te porter préjudice. Après l'avoir compris, tu avais recentré ton attention sur le sensei et alors ta courbe de progression avait doublé. Tu reconnais néanmoins ne pas avoir progressé sans effort. Certains katas t'avaient donné du fil à retordre.
« Les enchaînements ne sont pas évidents à apprendre et surtout, il y en a beaucoup. La seule bonne méthode pour les mémoriser, c'est de pratiquer régulièrement. Répéter les mouvements, les répéter jusqu'à ce qu'ils deviennent naturels, que t'aies même plus à réfléchir. Quand tu bouges, c'est ton corps qui prend le contrôle. Plus tu réfléchis, plus tu feras d'erreurs. Laisse-toi guider par ton corps. Lui aussi a une mémoire si tu l'entraînes. »
Apprendre par cœur est un de tes exercices favoris. Les pavés de texte ne te font plus peur, les ribambelles de mouvements non plus. Dans ta tête, tout est catalogué dans un ordre précis. Ce kata te rappelle tes premières années. De ce temps où Ena faisait encore chanter ses pieds à tes côtés. Ce temps est révolu. Mais tu trouveras toujours des yeux dans lesquels briller. Si ce ne sont pas ceux de ton frère, ce seront ceux des kohais du club. Et, encore mieux, ceux de la présidente. Mais tu t'égares. Une mise au point s'impose.
« Juste pour info, ce qu'on a fait là, c'était que la première séquence du kata, y'en a quatre autres. »
Tu espères qu'il ne fasse pas une syncope face à la nouvelle. Alors, très vite, tu adoptes une attitude conciliante et désamorces.
« Mais si tu veux reprendre ce premier enchaînement, on peut. Tu peux essayer de le reproduire tout seul, de mémoire. »
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On a rien à perdre
Hiro Okazaki
Est-ce que… j’aurais fait une bêtise ? Jusque-là, je me sentais assez fier. Pourtant, le regard fixe de mon sempai me met mal à l’aise. A moins que ce soit ma question qui ait été mal prise ? Quoique… Son regard ne porte ni jugement, ni reproche. Il est juste terriblement insistant. Sa réponse ne m’aide pas vraiment à comprendre, bien que je sois soulagé qu’il soit du genre à avouer avoir fait des erreurs. J’imagine qu’il pourra plus facilement me pardonner celles que je ferais. Enfin… Le mieux serait qu’il me le dise quand j’en fais une. Est-ce que je peux l’espérer ?
Avec attention, j’écoute les explications qui me sont données. Je hoche la tête dès lors que je comprends un détail pour appuyer mon écoute, notant pour moi-même de bien pratiquer régulièrement afin de bien mémoriser chaque mouvement de chaque kata. Jusqu’à ce que ça devienne naturel… C’est vrai que ce serait bien plus pratique comme ça. Ce qu’il me dit me parle et me semble plein de sens. Cela m’encourage… jusqu’à ce qu’il me fasse comprendre que je n’ai fait qu’une partie du kata. Je rougis fortement et détourne le regard en passant une main sur ma nuque. Sérieusement, je me sens terriblement honteux. Comme il s’était arrêté, j’ai pensé que c’était terminé. Pourtant, non. Ah… Je déteste faire ce genre de boulette !! J’espère qu’il est le seul à l’avoir vue…
Mon regard se tourne à nouveau vers mon professeur du moment qui semble vouloir m’aider à ne pas rester sur cette erreur. Je ne peux que l’en remercier en sautant sur cette occasion. Mes joues ont beau garder leur couleur rosée de honte et mon coeur la gêne, je me détends et hoche la tête :
Ce sera déjà plus confortable pour moi s’il vient à m’arrêter en plein mouvement plutôt que me laisser faire des conneries. Que ce soit pour la posture ou concernant l’enchaînement. Fort de cette demande, je me prépare et… le stress monte. Plus que je ne l’aurais pensé. Quelle horreur !
Je prends une grande inspiration. Le courage est valorisé dans la pratique de ce sport. Alors je vais le prendre à deux mains et ne pas me dégonfler ! Je déteste ressentir ce genre de pression…
Comme cela m’a été expliqué plus tôt par mon aîné, je m’incline respectueusement, me place en Yōi et annonce d’une voix moins ferme que ce que j’aurais voulu :
J’ai le cœur qui bat dans les oreilles tant je me sens mal à l’aise. Pourtant, je me concentre autant que possible et je descends doucement… Toujours reste face à mon adversaire, ne pas rester de profil. En zenkutsu Gedan-barai, puis avancer, Oi-zuki… Plus technique… c’était comment ? Tirer la jambe… droite, oui c’est ça. Tirer la jambe droite vers moi et faire un demi-tour pour finir en Gedan-barai en appuie sur ma jambe droite. Maintenant, remonter en Tettsui en ayant serré mon poing gauche. Penser à frapper avec le dessous du poing… au niveau du visage, non ? Faut que je demande si c’est mieux le nez ou une autre partie du visage. Bref… Le fin de la partie c’était… Avancer, coup du gauche vers l’avant, l’adversaire étant devant moi puisque je ne suis pas resté de profil. Je crois que… j’ai tout bon ? Ah ! J’ai oublié Oi-zuki.
Je termine ma partie avec la peur au ventre. J’espère que je n’ai rien oublié ou que ma posture était bonne… Enfin… Je sais que non, pas totalement, puisque je me suis senti assez bancal, peut-être tordu, surtout pendant que je tournais sur moi-même. Peut-être que j’allais trop lentement ? Il faudrait que j’arrive à le faire avec un peu plus d’assurance pour voir si ça va mieux. Une fois que j’aurais appris les mouvements par cœur, ce sera possible. Là, je me suis donné le défi de tout refaire seul, je n’allais pas prendre le risque d’oublier des trucs en plus de mal le faire. Je veux vraiment apprendre tout ça correctement.
Un peu tendu par le stress, je regarde un instant Okazaki-senpai en attendant son verdict. Je ne m’attends pas à des louanges. Loin de là. Mais si je pouvais éviter un regard aussi lourd que plus tôt, ça serait déjà ça de gagné.
Avec attention, j’écoute les explications qui me sont données. Je hoche la tête dès lors que je comprends un détail pour appuyer mon écoute, notant pour moi-même de bien pratiquer régulièrement afin de bien mémoriser chaque mouvement de chaque kata. Jusqu’à ce que ça devienne naturel… C’est vrai que ce serait bien plus pratique comme ça. Ce qu’il me dit me parle et me semble plein de sens. Cela m’encourage… jusqu’à ce qu’il me fasse comprendre que je n’ai fait qu’une partie du kata. Je rougis fortement et détourne le regard en passant une main sur ma nuque. Sérieusement, je me sens terriblement honteux. Comme il s’était arrêté, j’ai pensé que c’était terminé. Pourtant, non. Ah… Je déteste faire ce genre de boulette !! J’espère qu’il est le seul à l’avoir vue…
Mon regard se tourne à nouveau vers mon professeur du moment qui semble vouloir m’aider à ne pas rester sur cette erreur. Je ne peux que l’en remercier en sautant sur cette occasion. Mes joues ont beau garder leur couleur rosée de honte et mon coeur la gêne, je me détends et hoche la tête :
Je vais essayer de mémoire. N'hésite pas à me le dire tout de suite pour me corriger, s’il te plaît.
Ce sera déjà plus confortable pour moi s’il vient à m’arrêter en plein mouvement plutôt que me laisser faire des conneries. Que ce soit pour la posture ou concernant l’enchaînement. Fort de cette demande, je me prépare et… le stress monte. Plus que je ne l’aurais pensé. Quelle horreur !
Je prends une grande inspiration. Le courage est valorisé dans la pratique de ce sport. Alors je vais le prendre à deux mains et ne pas me dégonfler ! Je déteste ressentir ce genre de pression…
Comme cela m’a été expliqué plus tôt par mon aîné, je m’incline respectueusement, me place en Yōi et annonce d’une voix moins ferme que ce que j’aurais voulu :
Heian Shodan !
J’ai le cœur qui bat dans les oreilles tant je me sens mal à l’aise. Pourtant, je me concentre autant que possible et je descends doucement… Toujours reste face à mon adversaire, ne pas rester de profil. En zenkutsu Gedan-barai, puis avancer, Oi-zuki… Plus technique… c’était comment ? Tirer la jambe… droite, oui c’est ça. Tirer la jambe droite vers moi et faire un demi-tour pour finir en Gedan-barai en appuie sur ma jambe droite. Maintenant, remonter en Tettsui en ayant serré mon poing gauche. Penser à frapper avec le dessous du poing… au niveau du visage, non ? Faut que je demande si c’est mieux le nez ou une autre partie du visage. Bref… Le fin de la partie c’était… Avancer, coup du gauche vers l’avant, l’adversaire étant devant moi puisque je ne suis pas resté de profil. Je crois que… j’ai tout bon ? Ah ! J’ai oublié Oi-zuki.
Je termine ma partie avec la peur au ventre. J’espère que je n’ai rien oublié ou que ma posture était bonne… Enfin… Je sais que non, pas totalement, puisque je me suis senti assez bancal, peut-être tordu, surtout pendant que je tournais sur moi-même. Peut-être que j’allais trop lentement ? Il faudrait que j’arrive à le faire avec un peu plus d’assurance pour voir si ça va mieux. Une fois que j’aurais appris les mouvements par cœur, ce sera possible. Là, je me suis donné le défi de tout refaire seul, je n’allais pas prendre le risque d’oublier des trucs en plus de mal le faire. Je veux vraiment apprendre tout ça correctement.
Un peu tendu par le stress, je regarde un instant Okazaki-senpai en attendant son verdict. Je ne m’attends pas à des louanges. Loin de là. Mais si je pouvais éviter un regard aussi lourd que plus tôt, ça serait déjà ça de gagné.
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 142■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
On a rien à perdre
8 mai 2018
Sourire face à son rougissement pourrait induire que tu te moques. Ce que tu n'oserais pas. Restant dans ton rôle de professeur, tu fais mine de ne pas remarquer sa gêne. Et réponds immédiatement à sa remarque pour l'encourager :
« Oui, t'en fais pas, je te dirai. »
Il serait idiot de répéter des mouvements erronés. Et puis ce ne serait pas dans ton intérêt de l'emmener sur une fausse piste. Tu te recules donc légèrement pour lui laisser de la place. Son visage ne t'intéresse pas. C'est sa posture que tu observes. Le placement de ses pieds, la raideur de ses bras. Tu le sens tendu mais tu ne dis rien.
Il s'élance. Sa voix est plus ferme que la première fois. Un bon point. Sa lenteur ne te pose pas problème. Mieux vaut qu'il prenne son temps plutôt qu'il bâcle l'enchaînement. Tu as conscience que cela peut faire beaucoup à retenir d'un coup. Sa jambe droite est faible. Tu lui signales.
« Attention à ta jambe. Tendue mais le genou doit rester mobile au cas où. »
Son coup de poing pourrait être plus franc. L'hésitation est fatale en combat. Aurait-il des scrupules à porter un coup ?
« Sur le coup, oublie pas, c'est avec le dessous du poing. »
Tu lui remontres la tranche de ta main pour appuyer tes propos. Puis tu continues à l'observer jusqu'à son dernier mouvement. Peut-être un poil trop lent à la fin. Mais globalement, satisfaisant. Alors tu lui offres un de tes rares sourires.
« T'as une bonne mémoire, c'est bon signe ! Tu devrais t'adapter rapidement. Toutes les erreurs que t'as fait, c'est surtout parce que c'est la première fois que tu pratiques. T'as pas encore les automatismes. Mais comme je t'ai dit, c'est que de l'entraînement. »
Tu viens te placer à côté de lui et tends ta jambe pour imager ce que tu lui expliques.
« Pour tes jambes par exemple, tu vois ton genou ? Si tu tends trop la jambe, ton genou est bloqué. Ta jambe doit être tendue mais pas complètement, comme ça tu peux très vite te rétracter si l'adversaire te contre. »
En te redressant, tu captes son regard. Ta prochaine question risque de le surprendre mais tu juges important d'en connaître la réponse.
« J'ai vu que t'avais hésité sur le coup de poing. T'as peur de frapper ? »
« Oui, t'en fais pas, je te dirai. »
Il serait idiot de répéter des mouvements erronés. Et puis ce ne serait pas dans ton intérêt de l'emmener sur une fausse piste. Tu te recules donc légèrement pour lui laisser de la place. Son visage ne t'intéresse pas. C'est sa posture que tu observes. Le placement de ses pieds, la raideur de ses bras. Tu le sens tendu mais tu ne dis rien.
Il s'élance. Sa voix est plus ferme que la première fois. Un bon point. Sa lenteur ne te pose pas problème. Mieux vaut qu'il prenne son temps plutôt qu'il bâcle l'enchaînement. Tu as conscience que cela peut faire beaucoup à retenir d'un coup. Sa jambe droite est faible. Tu lui signales.
« Attention à ta jambe. Tendue mais le genou doit rester mobile au cas où. »
Son coup de poing pourrait être plus franc. L'hésitation est fatale en combat. Aurait-il des scrupules à porter un coup ?
« Sur le coup, oublie pas, c'est avec le dessous du poing. »
Tu lui remontres la tranche de ta main pour appuyer tes propos. Puis tu continues à l'observer jusqu'à son dernier mouvement. Peut-être un poil trop lent à la fin. Mais globalement, satisfaisant. Alors tu lui offres un de tes rares sourires.
« T'as une bonne mémoire, c'est bon signe ! Tu devrais t'adapter rapidement. Toutes les erreurs que t'as fait, c'est surtout parce que c'est la première fois que tu pratiques. T'as pas encore les automatismes. Mais comme je t'ai dit, c'est que de l'entraînement. »
Tu viens te placer à côté de lui et tends ta jambe pour imager ce que tu lui expliques.
« Pour tes jambes par exemple, tu vois ton genou ? Si tu tends trop la jambe, ton genou est bloqué. Ta jambe doit être tendue mais pas complètement, comme ça tu peux très vite te rétracter si l'adversaire te contre. »
En te redressant, tu captes son regard. Ta prochaine question risque de le surprendre mais tu juges important d'en connaître la réponse.
« J'ai vu que t'avais hésité sur le coup de poing. T'as peur de frapper ? »
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On a rien à perdre
Hiro Okazaki
C’est un peu plus sereinement que je commence la partie du kata qu’il vient de m’enseigner. Le fait de savoir qu’il ne me laissera pas faire une erreur avec sa promesse de me guider en temps et en heure m’aide beaucoup. Le contraire aurait été extrêmement stressant pour moi. Enfin, je n’ai plus à m’en soucier maintenant que j’ai sa parole et que j’ai bien vu qu’il n’est vraisemblablement pas du genre à mentir.
Ainsi, je me lance dans le Kata avec la volonté de bien faire et la boule au ventre de me tromper dans l’enchaînement. J’essaie toutefois de ne pas trop m’attarder sur mes craintes afin d’être plus concentré sur ce que je fais. A trop m’inquiéter, je risque de faire des erreurs, justement.
Je vais lentement. Cela me permet de noter plus facilement les commentaires de mon professeur du moment et de me corriger autant que possible. Je vois autant d’avantages que d’inconvénients à avoir les remontées dans l’immédiat comme je l’ai demandé. Effectivement, cela me permet de me corriger et de ne pas rester sur une erreur comme je pouvais en avoir l’appréhension. Mais, à côté de cela, je perds le rythme et, à plusieurs reprises, je manque de me tromper de mouvement. Heureusement, cela ne semble pas trop se voir et l’avoir fait juste avant m’aide quand même pas mal.
Je termine et je reçois un compliment qui fait plutôt plaisir, bien que je reste concentré. Je suis plutôt content que mes erreurs ne soient pas dues à une mauvaise réalisation mais bien un besoin d’entraînement. Quoique, avec certaines remarques qu’il m’a faites, je me demande si je ne suis pas également victime d’un manque de confiance en moi… D’ailleurs, il me demande si j’ai peur de frapper. Je réfléchis un instant avant de lui répondre, peu à l’aise et inquiet qu’il puisse me juger suite à ma réponse :
Suite à cela, j’écoute ses conseils et je suis ses mouvements pour prendre au maximum les bonnes habitudes. Je me montre attentif et, surtout, concentré sur ce que nous faisons jusqu’à la fin de la séance de karaté. Ce fut un très bon entraînement et je suis plutôt satisfait de mes avancées du jour.
Après avoir salué poliment Okazaki-san, je rassemble mes affaires et vais me changer. Cela fait, je me dirige dans les dortoirs pour y poser mes affaires avant de manger. Il me reste encore beaucoup de choses à faire avant d’aller dormir ce soir. Des devoirs, des leçons à apprendre, des recherches, appeler mes parents, prendre un peu de temps pour moi… Heureusement que je m’avance dès que je le peux à chaque fois car, malgré ça, j’ai l’impression que mes soirées sont bien trop courtes pour faire tout ce que je prévois. Peut-être est-ce parce que je devrais lever le pied ? La question reste à creuser.
Ainsi, je me lance dans le Kata avec la volonté de bien faire et la boule au ventre de me tromper dans l’enchaînement. J’essaie toutefois de ne pas trop m’attarder sur mes craintes afin d’être plus concentré sur ce que je fais. A trop m’inquiéter, je risque de faire des erreurs, justement.
Je vais lentement. Cela me permet de noter plus facilement les commentaires de mon professeur du moment et de me corriger autant que possible. Je vois autant d’avantages que d’inconvénients à avoir les remontées dans l’immédiat comme je l’ai demandé. Effectivement, cela me permet de me corriger et de ne pas rester sur une erreur comme je pouvais en avoir l’appréhension. Mais, à côté de cela, je perds le rythme et, à plusieurs reprises, je manque de me tromper de mouvement. Heureusement, cela ne semble pas trop se voir et l’avoir fait juste avant m’aide quand même pas mal.
Je termine et je reçois un compliment qui fait plutôt plaisir, bien que je reste concentré. Je suis plutôt content que mes erreurs ne soient pas dues à une mauvaise réalisation mais bien un besoin d’entraînement. Quoique, avec certaines remarques qu’il m’a faites, je me demande si je ne suis pas également victime d’un manque de confiance en moi… D’ailleurs, il me demande si j’ai peur de frapper. Je réfléchis un instant avant de lui répondre, peu à l’aise et inquiet qu’il puisse me juger suite à ma réponse :
Non, j’ai déjà donné des coups. Je dirais plutôt… Frapper dans le vide me fait étrange, je pense…
Suite à cela, j’écoute ses conseils et je suis ses mouvements pour prendre au maximum les bonnes habitudes. Je me montre attentif et, surtout, concentré sur ce que nous faisons jusqu’à la fin de la séance de karaté. Ce fut un très bon entraînement et je suis plutôt satisfait de mes avancées du jour.
Après avoir salué poliment Okazaki-san, je rassemble mes affaires et vais me changer. Cela fait, je me dirige dans les dortoirs pour y poser mes affaires avant de manger. Il me reste encore beaucoup de choses à faire avant d’aller dormir ce soir. Des devoirs, des leçons à apprendre, des recherches, appeler mes parents, prendre un peu de temps pour moi… Heureusement que je m’avance dès que je le peux à chaque fois car, malgré ça, j’ai l’impression que mes soirées sont bien trop courtes pour faire tout ce que je prévois. Peut-être est-ce parce que je devrais lever le pied ? La question reste à creuser.
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