Une dernière fois, Tsumugi lisse un pli imaginaire de sa robe, vérifie, encore une fois, que sa robe bleue ne lui rentre pas entre les fesses avant de se persuader qu’avec tous les jupons qu’elle a, cela ne se verrait même pas. Au moins, elle se sent jolie, dans sa robe et dans ses jupons trouvés dans une friperie. Intérieurement, elle remercie encore Naoki, qui a pris le temps d’ajuster le tout à sa taille pour qu’elle ressemble le plus possible au personnage sans avoir l’air de se noyer dans des vêtements trop grands.
Inspirant, expirant, la jeune fille cherche son calme et ne le trouvant pas, commence à jouer avec les anglaises qui encadrent son visage, puis le ruban qui retient ses cheveux. Inspirant, expirant, la jeune fille ne trouve toujours pas l'apaisement et tortille ses mains, ses doigts. Oh, qu’elle aimerait être aussi détendue que ses partenaires, qu’Hina perchée sur son escabeau. Mais elle se met la pression Tsumugi. Parce que c’est important pour elle. Elle veut faire honneur au club littérature qu’elle vient de rejoindre, honneur au, elle l’espère très fortement, futur club de théâtre que présidera Naoki, honneur à Nolan qui a promis de venir la voir. Les voir même !
Face à leur public, Usagi-Mori et Mathéo-chapelier sont déjà là, appuyés sur Maya-Loir. Un sourire amusé finit par fleurir sur les lèvres de Tsumugi pendant qu’Hina plante le décor, toujours perchée sur son escabeau. Elle est si absorbée et si stressée qu’elle en manquerait presque son entrée. Mais les mots de sa meilleure amie finissent par la rassurer et la propulsent sur la scène. Après une telle déclaration, tout ne peut qu’aller pour le mieux. Reconnaissante, Tsumugi sourit à Hina avec de prendre son courage à deux mains, le glisser sous ses froufrous et s’élancer.
S’approchant de la table, Tsum-Alice se sent presque agressé par le lapin qui tente de la chasser. Ses sourcils se lèvent sous l’étonnement avant qu’elle ne se compose une mine contrariée et prenne le temps de regarder les places, de part et autre des convives autour de la table. D’un pas décidé, elle finit par s’installer en bout de table à côté du lapin. Il lui en faut, de la retenue, pour ne pas sourire à ses amies et chasser à coup de balai les pensées parasites qui l’assaillent et déclamer son texte avec le plus grand sérieux.
« Il y a plein de place ! »
S’ensuit alors d’une conversation sans queue ni tête avec son voisin de table au sujet de vin, absent sur la table, jusqu’à l’intervention lunaire du chapelier.
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
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Rappel des rôles :
Seito > Le Lièvre Mathéo > Le Chapelier Fou Tsumugi > Alice Kazane > Narratrice Hina > Narratrice Maya > Le Loir |
Aujourd'hui n'est pas le moment de s'apitoyer sur son sort. Ce qui tombe bien car Seito ne crache jamais sur un peu de divertissement. D'autant qu'il prépare l'événement des clubs depuis la rentrée. Matinée au club de littérature, deux heures pendant le repas – manger est secondaire – au club de kyudo et après-midi au club de football. Une journée bien remplie en perspective. Le ventre rempli par un petit-déjeuner copieux, le japonais s'était prestement rendu dans le parc pour finaliser les derniers préparatifs. Ayant évoqué aux membres la semaine passée son désir de suppléer au président, Seito fait tout son possible pour prouver qu'il en est digne. Être en avance en fait parti. Il salue gaiement ses quelques camarades déjà présents puis demande de l'aide à plusieurs pour ramener les divers accessoires dont ils se serviront pour leurs extraits théâtralisés.
Car oui, ils avaient décidé d'allier la littérature au jeu de scène. Les cours de théâtre allaient servir finalement. Ayant ramené chaises, table, verres et autres objets de peu de valeur, Seito aide à mettre en place le matériel au centre. Les rôles avaient été tirés au sort. Chacun était libre d'avoir mémorisé le texte par cœur ou de s'aider d'un polycopié pour le réciter. Tout ce qui importe ici est de transmettre leur amour de la littérature et démontrer que les portes de l'imagination s'ouvrent pour n'importe quel voyageur intrigué. Recruter est bien sûr le but de cette journée mais Seito voit cela comme un grand terrain de jeu sur lequel il peut s'exprimer et se défouler. Ils ne jouent pas de suite, la première heure étant consacrée à simplement discuter avec les lève-tôt. Quand enfin tous les participants sont arrivés, ils se mettent chacun en place. Seito sur une chaise, au coin de la table, bien trop proche de Wayne-senpai.
La première scénette est un extrait d'Alice au Pays des Merveilles. Le chapitre sept pour être exact. Une œuvre universelle qui devrait faire sourire les curieux. Seito sourit maladroitement à l'étudiante et coule un regard silencieux sur Mathéo. Il ne savait pas le Chapelier Fou aussi enchanteur. Mais il coupe très vite sa contemplation pour rentrer dans le personnage alors que l'une des narratrices pose le décor. De son côté, il a emprunté un serre-tête à Sato-chan et s'est amusé à coller deux oreilles de lapin en carton dessus. Un verre à la main, Seito fait mine de siroter du thé. Et, au moment où la narratrice le mentionne, il pose délicatement son coude sur l'épaule du Loir, soit Wayne-senpai. La concentration est la clé. Ah tiens, sa première ligne de dialogue !
« Il n’y a pas de place ! Il n’y a pas de place ! » scande-t-il, en faisant des gestes pour faire fuir la jolie Alice qu'est Sato-chan.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
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Ca allait commencer et euh, où est-ce que j'ai mis mon texte. J'étais persuadée de tout avoir de prêt mais il semblerait que non. Impossible de mettre la main dessus. Bon, solution de secours je devais compter sur Kazane, j'espère qu'elle a son texte quelque part sinon je suis foutue. Un peu en panique au début, Kazane et moi se positionnons au niveau du pupitre pour présenter le scène, moi sur l'escabeau, j'arrache des mains les feuilles que tient Kazane en chuchotant : "Pas le choix sinon tu feras toute la journée seule."
Je râcle ma gorge avant de commencer, j'espère juste ne pas avoir froissé Kazane, c'est pour le bon déroulé de la pièce. J'aurais peut-être du lui demander avant de commencer mais on va dire que je n'avais pas le temps.
"Aujourd'hui le club de littérature est ravi de vous présenter une représentation théâtrale de différentes oeuvres tout au long de la journée. Le club s'est donné de tout son cœur pour vous divertir en cette belle journée ! Ou du moins on va faire en sorte que la journée soit belle malgré la pluie ! Commençons par l'oeuvre de Lewis Caroll, Alice aux pays des merveilles et son fameux chapitre 7 : Le thé de fou."
Je réarrange ma chemise puis je râcle encore un coup ma gorge avant de regarder Kazane. En chuchotant je lui demande : "Tu veux commencer où comme je t'ai piqué tes feuilles je commence? Ouais laisse je commence." J'espère juste qu'on ne voit pas l'escabeau derrière le pupitre... Je présente donc la scène en décrivant la table ainsi que les personnages et je lâche un petit rire quand j'attaque la partie où Maya sert de coussin. "... Mais Alice ne semble pas vraiment d'accord avec ce qu'il se passe avec le Loir."
C'est alors que je me tourne vers Tsumugi pour lâcher un magnifique "Psst c'est à toi Tsu' t'es la meilleure !" que surement tout le monde pouvait entendre de ma voix. J'en profite pour tendre les feuilles de Kazane, à, Kazane pour lui signifier de prendre la suite.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
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- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 545■ Inscrit le : 09/12/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
15 avril 2018 - Vers 10h
Il avait couru jusqu’à sa chambre, troquant sa chemise blanche et son débardeur, parfumés tous deux à l’odeur de son dur labeur précédent avec le club des traditions, contre un autre débardeur et une autre chemise: noirs, cette fois (histoire de faire preuve d’originalité jusqu’au bout). Un coup de déodorant sous chaque bras et il avait attrapé le haut de forme un peu cabossé que lui avait déniché sa sœur Anna pour l’occasion, repartant comme il était arrivé : en courant. Jongler entre ses clubs, c'était tout un sport.
Une fois au parc, il avait à peine eu le temps de saluer tout le monde, montant expressément sur scène, son chapeau en main qu’il hissa sur sa tête. Non sans honte. Sa sœur avait eu la bonne idée de l’agrémenter de quelques plumes rouges et bleues, il se trouvait tout particulièrement ridicule avec. En s’installant, il eu tout de même le courage de lancer un regard à Seito - impossible de le louper avec ses oreilles de lapin en carton. Il s’était déjà senti bien plus honteux que cela en face de lui mais force était de constater que honte et gêne ne faisaient pas bon ménage ensemble : il le trouvait horriblement mignon, obligé de détourner aussi vite le regard, après l’avoir salué d’un signe de la tête. Ce n’était pas le moment. Concentration !
Sous la table, il lui fit passer la petite boite en carton qui contenait les deux mochis fait main qu’il avait gracieusement subtilisés à Ogawa-sensei avant de venir, puis ses yeux se posèrent sur Wayne-san, allongée sur la table. Il espérait survivre à cette scène. « Désolé, senpai... », lui chuchota-t-il avant de s’accouder sur elle, tachant de ne pas lui faire mal. Murai-san débuta la lecture narrative et le stress commença à lui monter aux joues. Bon sang, si seulement il avait tiré l’un des rôles de narrateur, lui aussi… Il avait appris son texte par coeur mais maintenant qu’ils se lançaient, il craignait de tout oublier. Misère. Heureusement, Tsumugi-chan le sortit de sa stupeur en entrant en scène. Elle aussi était adorable, en Alice.
Seito et elle s’élancèrent dans un débat des plus houleux sur le vin et la politesse et il eut beaucoup de mal à se retenir de rire en les entendant. C’était bien sa vaine, 364 jours de l’année à contrôler chaque expression sur son visage avec une facilité déconcertante et il fallait que le seul jour qui fasse expression soit aujourd’hui. Il se mordit la lèvre pour ne pas exploser de rire, lançant un regard à Maya. Elle, au moins, elle ne risquait pas d’aggraver son cas.
Dès que l'envie de rire lui passa, il quitta l'américaine des yeux pour faire mine de dévisager les jolis cheveux blonds de Tsumugi-chan. « Vos cheveux ont besoin d’être coupés » interrompit-il le débat, avec plus de jeu qu’il ne l’aurait pensé. Tsumu-Alice le réprimanda. Son chapelier était alors censé ouvrir de grands yeux et faire mine d’être interloqué mais le stress le rendit timide et il se contenta de se gratter la nuque, l’air penaud. « Ne rit pas, Mathéo. Ne rit pas » s’intima-t-il. « P-Pourquoi une pie ressemble-t-elle à un pupitre ? » demanda-t-il, regardant le ciel pour tenter de se calmer et prendre un air pensif. Une autre altercation eu lieu entre Alice et le lapinou – euh, le lièvre – et Mathéo réalisa qu’il aurait du penser à prendre une montre pour la suite de la scène. Or, il avait complétement oublié. Improvisant, il fit mine de regarder la montre inexistante à son poignet, l’air inquiet, ce qui n’était pas difficile vu son niveau de stress. « ... Quelle date du mois sommes-nous ? »
- InvitéInvité
Et attention, tu as un rôle très important au début de la scène.
Tu dors. Oui on est au niveau "arbre pour les spectacles de la maternelle". Est-ce qu'on parle aussi du fait que c'est un rôle qui dit trois mots avant de se rendormir ? Oui. Est-ce qu'il y a un message caché ? Peut-être. Il n'y a pas intérêt. Et être désolé ne change RIEN à ce qu'il va se passer.
Mais chaque chose en son temps.
Tu dors.
Qu'ils s'amusent. Les mecs ont l'air ridicules, pour changer.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
Kazane s'était longuement préparée pour cet événement. Elle s'était habillée avec une robe blanche, veste de tailleur rouge, des collants noirs avec des motifs de cœurs et elle a failli opter pour les talons, mais elle se souvint qu'elle jouait une narratrice et non la tour de Sauron... Alors, elle se rabattit sur des bottes.
Certes, elle n'était pas une grande fane de l'univers d'Alice au Pays des merveilles et elle l'avait bien fait comprendre lors des réunions avec Moore-chan, mais Seito-san l'avait vue un peu à part pour lui expliquer que ça faisait plaisir à beaucoup de membres du Club de littérature...
Alors, Mitsugu s'était résignée, ne voulant pas gâcher le plaisir d’autrui et elle se consola en se disant qu'au moins, elle était aux côtés d'Hina Muraï dans cette galère… Et après cette lecture théâtralisée, elle verrait Alya. Donc, il y’a du positif… Beaucoup de positif même.
Une fois arrivée sur place, la jeune femme salua tout le monde et se mit en place aux côtés de son amie. Celle-ci regarda Kazane du coin de l'œil et parti chercher un pupitre et un escabeau pour se grandir de 20 cm, ce qui fit rire la lycéenne.
Puis, Hina lui vola ses feuilles en lui arrachant des mains, avant de se lancer dans la lecture comme si de rien été.
Naturellement, Kazane n'allait point laisser passer cet affront, elle attendit patiemment que Muraï-chan termine sa phrase et lui rende ses papiers pour réfléchir à sa vengeance... Mais elle jugea le moment pas encore opportun… Son esprit avait concocté un plan.
Avec la patience d'un serpent traquant sa proie, la fille de Tsushima écoutait ses camarades sortir leurs répliques les unes après les autres... Tsumugi était parfaite en Alice autant physiquement que par le jeu d’acteur, Mathéo serait un excellent chapelier fou s'il ne dévorait pas Seito des yeux et Maya... Se tait et c'est très bien… L’absence de Nissa devrait la garder dans un état calme… Pour le moment.
Puis, ce fût son tour, Kazane se lança sans même regarder ses fiches. Elle les avaient étudiées plusieurs jours à l’avance et toute la nuit dernière, les cernes cerclant ses yeux pouvaient en témoigner.
-« Le Loir est rendormi... »
C'était le signal. Alors que Kazane envoya un puissant taquet dans l'escabeau d'Hina afin que celui-ci se dérobe sous les pieds de l'universitaire.
Ensuite, Mitsugu lança la réplique :
- « Dit le Chapelier ; et il lui versa un peu de thé chaud sur le nez. »
La petite Muraï-san disparue derrière le pupitre avec fracas.
BONK !
Kazane sourit et porta son regard vers Maya en espérant que le bruit l'a faite sursauter. Il fallait bien ça pour réveiller le Loir non ?
Sans se soucier tout de suite de son amie, la demoiselle termina sa réplique :
-« Le Loir secoua la tête avec impatience, et dit, sans ouvrir les yeux : »
C'est à ce moment que la lycéenne porta le regard sur Hina avec un sourire amical et lui murmura :
-« Tout va bien en bas ? »
Kazane savait qu'Hina n'allait pas en rester là... Et elle avait hâte de voir comment elle allait réagir.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
Sato-Alice s'assoit malgré ses vives exclamations. Elle en a du culot affiche son visage ridiculement outré. Néanmoins, il lui propose du vin. Et ça tombe bien que même dans dans le roman il soit imaginaire car pour dégotter une bouteille de vin, bonjour les problèmes. Du jus de raisin à la rigueur. Mais il s'égare. Il n'y a pas de vin sur la table parce qu'il n'y en a pas. Tout simplement. Et cela fâche Alice. Seito ne se démonte pas. Il lui fait remarquer son impolitesse et le Chapelier entre en scène. Évidemment, son regard se pose sur lui. Il le sait nerveux mais sa première ligne de dialogue est dite avec éloquence. Le japonais esquisse un bref sourire avant de reporter son attention sur une Alice en proie au désarroi le plus total.
Il en profite pour décaler légèrement son bras et ainsi éviter de prolonger trop longuement le contact avec Wayne-senpai. Puis sa bouche se tord en une moue dubitative alors qu'il questionne Alice sur sa réelle capacité de réflexion. Il la regarde réfléchir mais la nouvelle interruption du Chapelier le sort de sa contemplation. Ses dents mordent dans sa lèvre inférieure. Dur d'assister à cette discussion sans queue ni tête sans éclater de rire. Surtout quand il s'aperçoit que Mathéo n'a pas de montre à son poignet. Il plisse la bouche. Le changement de narratrice l'aide à se concentrer. Surtout que c'est la première intervention de la jeune fille. Autant lui laisser le champ libre.
Évidemment, la théière que Mathéo penche sur la blonde ne contient pas de thé chaud. Aucun liquide à vrai dire. Autant ça ne l'aurait pas dérangé s'il avait joué le Loir, autant sur la blonde... Non, il ne vaut mieux pas imaginer. Tout comme il ne faudrait pas que les deux narratrices gâchent leur prestation à cause de leurs enfantillages. Oui, c'est lui qui dit ça. LUI. Force est d'admettre qu'il y a un temps pour tout. Et là il s'agirait d'être sérieux. Le problème, c'est qu'elles ne peuvent pas voir son regard vu qu'elles leur tournent le dos. Le japonais prend son mal en patience et récite sa ligne de dialogue plus mollement qu'il ne l'aurait voulu. On dirait presque que ça l'était pourtant. Alice en soupire d'ennui et les réprimande une fois de plus. Seito joue l'incompréhension jusqu'à ce que le Loir se réveille complètement.
« Racontez-nous une histoire. » l'invite-t-il à poursuivre.
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- InvitéInvité
"C'est alors qu'Alice et le euh Chapelier?! demandèrent au Loir de se rendormir avant qu'il ne raconte son histoire !"
Oulala mes petites fesses ont pris chère dans la manœuvre de Kazane pour me nuire. Je me rends compte que le haut de ma tête dépasse à peine du pupitre une fois relevée sans l'escabau. Au moins si je fais une connerie à Kazane personne le verra, c'est à mon avantage. Mais, la pièce ! Je suis surtout ici pour cela.
"Puis le Loir commence à raconter son baratin de ses trois filles dans le fond du puis comme moi au fond du pupitre! Et tout le monde est confus car l'histoire du Loir est sans queue ni tête ! Puis le Loir se rendorma vu qu'il raconte que des bêtises !"
Je commence à douter de la véracité de l'histoire que je raconte, là on est dans les souvenirs que j'ai lu et ça commence vraiment à ne pas sonner bon du tout. Kazane rattrapera tout ça hein, moi j'essayais de faire les choses bien mais bon, c'est du sabotage. Je lève la tête vers Kazane avec un grand sourire, que bien sur personne voyait bien cachée derrière le pupitre. Pour mon cas j'étudierai plus sérieusement les tâches qui me sont attribués parce que je sens le massacre que j'ai raconté me retomber dessus. Merci Kazane.
- InvitéInvité
Les autres ne suivent pas vraiment cette idée-là, vu que c'est déjà, poliment, le bordel. Entre ceux qui se tapent dessus, qui ne connaissent pas vraiment leur texte, et autre, on va dire que c'est "compliqué".
La suite, c'est qu'ils sortent des couteaux planqués sous la table, et ça devient le fight club, une bagarre générale, public inclus. VOUS PENSEZ QUE C'EST UN CLUB DE LITTÉRATURE ?! PERDU !
"Je ne dormais pas."
Parce que toi, tu connais ton texte. Et bon, oui, la narratrice est nulle (dans plein de sens différent), mais oui, l'histoire du loir (et donc ton texte) est vraiment bizarre. Il n'y a rien à comprendre. Mais au moins, TOI, tu connais ton texte.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
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Le 15.04.18
Tout lui semble parfait à Tsumugi. D’après elle, s’ils continuent sur cette lancée, ils en ressortiront couverts de laurier. Et elle s’amuse, Tsumugi, à débattre avec Usagi-san. Il est doué son ex-colocataire. Amusée, elle peine à ne pas rire, ne pas sourire. Et c’est encore pire quand elle pose son regard sur le chapelier. Un chapelier grossier, lunaire et sans montre qui plus est. Il a oublié la montre et elle en oublie son texte un instant. Ouvrant et fermant la bouche plusieurs fois, elle panique un peu. Ça ce n’était pas prévu. Elle tente de ne rien laisser paraître, mais son désarroi est bien visible. Elle inspire, expire, fini par regarder le Chapelier comme s’il était le personnage le plus fou de cette table avant de réciter son texte de la manière la plus ironique qui soit :
« Quelle étrange montre… Elle marque le jour du mois et ne marque pas l’heure qu’il est… »
La suite se poursuit normalement. Le loir se rendort et le chapelier fait mine de lui verser du thé sur le nez. Heureusement que le récipient est vide, mais qu’est ce que ça aurait été drôle de voir de l’eau couler sur le visage de Maya. Tsumugi pince les lèvres pour ne pas rire jusqu’à ce qu’un gros bruit la fasse sursauter. Hina à terre, Mitsugu-san qui semble plutôt satisfaite… Elle s’inquiète, Tsumugi, mais la colère remue aussi un peu en elle et elle doit se faire violence pour ne pas se lever, ramasser sa meilleure amie et gronder la deuxième narratrice. Elles n’avaient jamais vraiment eu l’occasion de discuter, copiner, mais avoir mis en danger l’intégrité physique de son amie avait suffit à mettre Mitsugu-chan dans la catégorie des (rares) personnes qu’elle n’apprécie pas. Se rend-t-elle compte à quel point ce qu’elle a fait aurait pu être dangereux ? Et si Hina était mal tombée ? Si elle s’était blessée sérieusement ? Au moins, Nana se relève et si elle oubliée son texte, elle continue la pièce. Si Tsumugi en est rassurée, ça ne l’aide pas vraiment avec ses dialogues. Partagée entre suivre sa narratrice d’amie et respecter son texte, Alice joue la carte de l’ironie et prend une expression très ennuyée, coude sur la table, menton posé sur ses poings.
« Ah oui… Je vous en prie... »
Elle laisse le loir raconter son histoire et se redresse brusquement. Soudainement très intéressée par cette histoire de trois sœurs dans un puits.
« De quoi vivaient-elles ? Mais pourquoi vivaient-elles au fond d’un puits ? »
Usagi-san lui propose d’un thé, mais Alice l’ignore royalement, reposant sa deuxième question. Tsumugi, se sentant presque désolée pour Mori-san ne résiste pas à la tentation de lui lancer un petit coup d’oeil en coin et pincer les lèvres pour ne pas sourire.
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 545■ Inscrit le : 09/12/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
15 avril 2018 - Vers 10h
Professionnelle jusqu’au bout, Tsumugi-chan lui donna la réplique malgré son étonnement en découvrant sa montre imaginaire. Il s'agissait en effet d'un objet tout à fait surprenant : elle ne donnait ni l’heure ni les minutes mais seulement le jour du mois et pour ainsi dire, elle était toute aussi inexistante que la logique de leur échange. « Pourquoi marquerait-elle l’heure ? » murmura Mathéo, en phase à une nouvelle question existentielle. Pourquoi donc mesurions nous le temps à l’heure et non au jour, c'était là une vraie question. Pour sauvegarder de sa santé mentale dans cette scène de fous, il reporta son attention sur Maya, faisant remarquer que le Loir s’était rendormi. D'une main, il attrapa la théière vide qui attendait sagement en face de lui et en versa le contenu imaginaire sur le museau du Loir. La blonde aurait enfin pu connaître son heure de gloire si seulement un énorme bruit ne lui avait pas piqué la vedette. Le son tonitruant qu’émit le corps de Murai-san en tombant sur le sol le fit sursauter. Aussitôt, il chercha à en identifier l’origine des yeux. L’addition ne fut pas bien difficile à faire : de deux narratrices, il n’en restait plus qu’une. Sur le moment, il hésita à se relever pour aller l’aider et vérifier qu’elle n’ai rien de casser mais à peine eut-il commencé à lever les fesses de sa chaise que la voix de la jeune fille résonna, leur offrant une narration des plus… brouillonnes. Paniqué, ses yeux cherchèrent une indication chez Tsumugi, avec qui il aurait du avoir d’autres échanges. Il ne savait plus du tout où il en était, ni s’il devait improviser également. Heureusement, l’intervention de Seito l’apaisa et Alice pu reprendre vie sur les planches de leur scène. Le Loir fut invité à raconter son histoire.
« Et plus vite ! » se trompa-t-il dans son dialogue, portant la voix avec plus d’autorité qu’il ne l’aurait du. « Sans cela… vous… vous allez vous rendormir. » termina-t-il, terrifié par son propre ton. Bon sang… Quelle honte. Le chapelier se retournerait dans son livre s’il voyait sa sombre interprétation. Alors que la lumière revint à Alice et au Loir, Mathéo s’autorisa un petit soupire. Le plus dur était néanmoins passé... c'était toujours cela de prit. Il ne lui restait plus qu'à écouter Wayne-senpai revisiter le rôle du Loir.
« Chuuut » réprima-t-il Alice lorsque celle-ci remit en question la véracité des faits énoncés par le Loir, en coeur avec Seito dont il finit par croiser le regard. C’était attendrissant de le voir si investi et il espérait qu’il ne lui en voudrait pas d’avoir raté la moitié de ses interventions. S’il y avait bien une personne qu’il aurait aimé impressionner, c’était bien lui… malheureusement, ce n’était pas en Chapelier qu’il pourrait le faire. « Alors vous feriez bien de vous taire... » lança-t-il sobrement à Alice lorsque celle-ci avoua ne pas tout comprendre. Quelle bande de fous, pauvre enfant.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
D'un côté, Mitsugu comprenait l'état d'esprit de son amie... Une petite guerre était déclarée, mais la lycéenne ne comptait pas mener une nouvelle offensive.
Elle sentait le regard noir de Seito sur elle, était-ce de la paranoïa ou une sensation bien réelle ?
Qu'importe, s'il venait lui faire une remarque, Kazane lui dirait de s'occuper de son admirateur baveux avant de venir lui faire la morale.
La demoiselle donna toutes ses feuilles de réplique à Hina et prit la parole d'une voix douce mais audible pour le public.
-« Alice trouva cette grossièreté un peu trop forte ; elle se leva indignée et s’en alla. Le Loir s’endormit. »
Pauvre Maya, si elle avait joué un buisson, son rôle aurait eu la même consistance.
-« À l’instant même, et les deux autres ne prit pas garde à son départ, bien qu’elle regardât en arrière deux ou trois fois, espérant presque qu’ils la rappelleraient.
La dernière fois qu’elle les vit, ils cherchaient à mettre le Loir dans la théière. »
Kazane regarda Tsumugi lancer ses répliques avec Mathéo. Ils avaient une bonne alchimie tous les deux, sûrement de bons amis qui avaient l'habitude de jouer ensemble.
Le club de littérature était un microcosme déjà bien établit avant que la fille de Tsushima ne vienne à Kobe.
Cependant, ils l'avaient plutôt bien accueillie, bien qu'elle sentait qu'elle était une pièce rapportée, un élément à part périphérique à la toile globale qu'était le club...
-«Comme elle disait cela, elle s’aperçut qu’un des arbres avait une porte par laquelle on pouvait pénétrer à l’intérieur. »
Mitsugu espérait un jour faire partie des leurs, un jour... Mais elle n'y croiyait pas.
- InvitéInvité
Pas le loir.
Donc, pas toi.
Ce qui est amusant.
Ce qui embêtant tout le monde.
À croire que tu es douée pour embêter les gens. Dingue. Même si, quand on y réfléchit, l'histoire est sans queue ni tête. Mais le livre entier est ainsi. La ou une certaine adaptation fait un peu perdre le message, que c'était de la littérature pour libérer les jeunes filles.
Bref.
C'est tout de même devenu un sacré bazar. Entre les boulets qui oublient leur texte et les autres. Heureusement que tu es là pour relever le niveau, car toi, tu connais ton rôle par cœur.
Non pas qu'il est si complexe que ça. Mais quand tu fais une chose, tu le fais bien. Mauvaise foi incluse.
"C'est pourtant tout simple, petite sotte !"
Tu es née pour ce genre de phrase. Il y a peut-être une raison pour laquelle on t'a attribué ce rôle. C'est satisfaisant, ce genre de ligne de dialogue.
La suite ? Un peu moins. Disons que la partie "on te fout la tête dans une théière" (heureusement qu'ils ne te tentent pas de te porter) n'est pas agréable. Tu as de la chance, c'est court.
Et ils y vont doucement.
Ils savent ce qui est bon pour eux.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
Rappel des rôles :
Seito > Narrateur Mathéo > Gandalf Tsumugi > Balrog Kazane > Boromir / Gimli Maya > Legolas / Aragorn Hina > Frodon (non joué) PNJ > Merry et Pippin |
Le rôle du Loir, bien que peu demandant en apparence, est incisif à la fin de l'extrait. L'insulte claque sur leur petite scène et il lui ait difficile de rester impassible. Peut-être parce que la senpai se montre un poil trop convaincante dans sa réplique. Tsumugi se fait toute petite alors que le Chapelier assène le point final de l'extrait choisi. Le tissu de la robe d'Alice bruisse tandis qu'elle quitte la chaise où elle était assise, indignée par leur comportement grossier. Mais Seito reste dans son rôle jusqu'au bout et, jetant un coup d'oeil à Mathéo, il prend sur lui pour poser sa main sur l'épaule de Wayne-senpai. Avec l'aide du Chapelier, il fait mine de vouloir faire rentrer le Loir dans la théière. Plutôt que de soulever la blonde, Seito se contente de la pousser gentiment vers l'avant et d'approcher la théière vers elle.
Clap de fin !
Très vite, sa main quitte le corps de la senpai. Le soulagement se lit sur son visage. De ne plus être aussi proche. Mais aussi d'avoir réussi à délivrer vaillamment ce premier extrait. Quand bien même il y a eu quelques ratés, l'ensemble semble avoir plu et ils reçoivent quelques applaudissements en récompense. Seito se tourne alors vers leur joyeuse troupe et les félicite. Puis il s'approche de Murai et Mitsugu et chuchote :
« Si vous pouviez éviter de vous tuer aujourd'hui, ça m'arrangerait. »
Le japonais soupire et part aider au changement de décor. La deuxième scénette est un extrait du Seigneur des Anneaux. Une œuvre majeure de la fantasy que tout le monde connaît. Et l'extrait choisi, même en n'ayant pas lu le livre ou vu le film, est indémodable. Son rôle de narrateur lui fait retirer ses oreilles de lièvre. Un drap noir est plaqué au sol. Des bougies sont placées sur la table à l'arrière. L'ambiance étouffante est impossible à récréer en plein air mais qu'importe ! Une fois que chacun est prêt, Seito boit un coup d'eau et se positionne au devant de l'audience. Il prend un air mystérieux et pose le décor, solennellement :
« Ils scrutèrent l'espace devant eux. Il y avait là une autre salle caverneuse. Elle était plus haute et beaucoup plus longue que celle où ils avaient dormi. Ils étaient près de son extrémité est, à l'ouest, elle se perdait dans l'obscurité. Tout le long du centre s'élevait une double rangée de majestueux piliers. Ils étaient taillés en forme de fûts de puissants arbres, dont les branches soutenaient la voûte d'un réseau de nervures de pierre. Les tiges en étaient lisses et noires, mais une lueur rouge se reflétait sombrement sur leurs côtés. Juste en face d'eux, au pied de deux énormes piliers, une grande fissure s'était ouverte. Par-là venait une ardente lumière rouge, et de temps à autre des flammes en léchaient le bord et entouraient la base des colonnes. De sombres rubans de fumée flottaient dans l'air chaud. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 545■ Inscrit le : 09/12/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
15 avril 2018 - Vers 10h
Les applaudissements sonnèrent la fin de leur scénette et Mathéo s’en sentit des plus soulagés. Au moins, il ne risquerait plus de massacrer la dignité de son personnage et le public semblait avoir apprécié leur prestation malgré leurs quelques déboires. Rassuré, il s’empressa de débarrasser le décor pour aider à installer le nouveau, cherchant Seito des yeux. Il aurait aimé avoir le temps d’échanger un mot mais tant pis, il en abandonna l’idée en le voyant s’adresser à Murai-san et Mitsugu-san. Un doux sentiment de satisfaction s'imposa en lui alors qu'il supposait qu’elles se faisaient remonter les bretelles. Non pas qu’il souhaitait qu’elles se fassent spécifiquement engueuler mais constater le sérieux de Seito lui laissait le coeur chantant. Créatif et espiègle ou sérieux et responsable… les deux lui allaient si bien.
Entre deux éléments de décors à déplacer, il abandonna son Haut-de-forme et se para d’un drap gris, qu’il noua sur ses épaules pour faire une cape. On lui passa son sceptre : un manche à balais tout aussi gris. Il se sentait plus ridicule qu’avant mais au moins il avait évité le pire : le chapeau de magicien fabriqué en papier. Il avait du se battre au club pour que l'idée ne soit pas retenue. Jamais Gandalf le grand n’avait eu moins de prestance qu’en ce jour, mieux valait ne pas aggraver son cas. Il prit une grande inspiration en se mettant en scène avec les autres, tâchant de se concentrer et de se mettre en conditions tandis qu’il laissait la voix de Seito satisfaire ses oreilles. Il devait faire mieux qu’avec le chapelier, obligatoirement, c’était une question de vie ou de mort. Car, du haut de sa narration, son petit-ami verrait davantage ses erreurs sinon. D’autant plus qu’il devait ouvrir la danse.
« Si nous étions arrivés par la grande route descendant des salles supérieures, nous aurions été pris au piège ici. Espérons que le feu reste maintenant derrière nous et continuons. » dit-il avec grand sérieux. Il lui fallait oublier le stress qui lui pinçait l’estomac et faire un effort d’imagination pour oublier le monde autour de lui. Allez, il pouvait le faire ! Cela ne pouvait pas être plus compliqué que ses études et sa vie ! Avec une grande conviction dans la voix, il poursuivit: « Allons ! Il n’y a pas de temps à perdre. ». Pour donner corps à son dialogue, il frappa le sol de son manche à balais et se mis en route, tournant en rond sur le drap noir au sol tandis que les notes d’intimidation de leurs ennemis étaient introduits. « Allons y pour la dernière course ! » s’exclama-t-il. Rester concentré, ne pas penser à son ridicule. Ne penser qu’à Seito et tant pis si son corps en tremblait sous la pression et le stress. « Si le soleil brille à l’extérieur, nous avons encore une chance de nous échapper. Suivez-moi ! » tenta-t-il, avec une éloquence tout de même fragile. Il se sentait franchement idiot - et il détestait profondément cela- mais pour rendre Seito heureux, il l'assumerait.
Heureusement, Mitsugu-san pu prendre la relève un instant. Il eut le temps de respirer avant d’enchaîner à nouveau, priant pour ne rien oublier de son texte. « Regardez devant-vous ! » prévint-il avec une autorité naturelle. « Le Pont est tout près. Il est dangereux et étroit ».
Il lui fallait tourner en rond sur leur drap encore quelques temps avant qu’il n’ai à retenir tout le monde derrière lui. Ce qu’il entreprit avec plus de réalisme qu’il ne s’en serait senti capable. Pris dans son imaginaire, il en voyait presque le vide sous ses pieds. « Prenez la tête Gimli » dit-il avec une force tranquille dans la voix. Il aurait du crier mais si vous lui demandiez son avis, ce n’était pas en criant partout que l’on pouvait espérer obtenir quoique ce soit d’un groupe. « Ensuite Pippin et Merry. Continuez tout droit et montez l’escalier qui se trouve au-delà de la porte. »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
-« T'inquiète, personne ne va mourir aujourd'hui à part toi ou Mathéo d'une crise cardiaque... Stress pas, Mori-san. »
Cependant, elle le suit, aidant à changer les décors. Mitsugu ne savait pas rester les bras croisés tandis que d'autres bossaient. À la fin de la tâche, la demoiselle murmura à l'oreille de son président de club.
-« Au fait, Mori-san... Dis à Mathéo d'arrêter de baver sur toi... C'est pas discret. »
________________________________________
Gimli...
Gimli...
Non mais, Gimli quoi !
Comment Seito a pu croire que le rôle d'un NAIN collerait avec une fille mesurant 1m70 ?! Maya ou Hina avaient le physique et le caractère de l'emploi... Mais pas Kazane !
La lycéenne était quelque peu agacée par l'attribution des rôles. Ce qui avait sauvé la tête du président du Club, c'est que Mitsugu jouait aussi le rôle de Boromir, un personnage qu'elle appréciait.
Afin d'être dans son rôle, la demoiselle passa une cape sur ses épaules, saisit une fausse épée et un cor emprunter à un théâtre du coin pour coller au personnage. Mitsugu était soulagée qu'elle ne passe qu'en troisième, après Mathéo... Malheureusement, elle dut jouer Gimli en premier lieu.
Afin de coller dans le rôle, la jeune femme se mit à genoux et noua ses longs cheveux devant sa bouche, faisant une barbe de fortune.
Y'a pas à dire, quand il ne fixe pas Seito des yeux avec l'écume aux lèvres, le jeune homme gère bien son rôle, il ajoute les gestes à la parole... Bon ce n'est pas les films de Jackson, mais il est tout de même, il est bon.
Kazane connaît sa réplique par cœur, faisant une voix grave avec un accent nain qu'elle avait entendu dans les films.
-« LE FLÉAU DE DURIN ! »
S'écria-t-elle tout en se couvrant le visage... plus de honte que par obligation théâtrale. Puis elle se remit sur ses pieds, détacha ses cheveux et tira son épée de sa main droite et prit son cor de la gauche.
Kazane prit une grande inspiration et souffla dedans... Un son strident et peu agréable s'en échappa... La jeune femme murmura à Mathéo :
-« Désolée, Gandalf-San. »
- InvitéInvité
Première pièce réglée, comme sur des roulettes.
Enfin, les roulettes étaient grippées.
Et plus carrées.
Et elles ne roulaient pas vraiment.
Bon, la pièce c'est passé c'est mieux comme ça ? Ça ira oui. Tu es contente de ton travail. La suite maintenant ! Déjà, changer la scène (dans les deux sens du terme) et de rôle également.
Tu aimes bien le seigneur des anneaux. L'aventure, tout ça. Legolas, c'est facile : il ne cause pas et il regarde les gens comme s'ils sont des déchets sur pattes (un truc que tu sais très bien faire, même si ça n'est pas toujours voulu). Quant à Aragorn... bon. Au moins la noria, c'est facile, ça existe sur terre : ça s'appelle l'école.
Enfin bon, il faut d'abord suivre Mathéo, qui est un sacré chef de groupe (non). C'est que vous êtes poursuivi, également. D'habitude c'est plus toi qui fait fuir les gens, mais bon... Et bon, tu es bien forcée de jouer la surprise et la peur devant l'horreur qu'est Tsumugi, la meilleure amie horrible. Enfin, heu, le Balrog, bien évidemment. C'est un peu plus logique qu'un nain de deux mètres de haut.
"Un Balrog ! Un Balrog est arrivé !"
Tu as quand même envie de lui jeter ton arc à la figure. Oui, bah hein...
Quant à fuir...
Heu...
Non vraiment tu fais comment ? Legolas ce casse, mais pas Aragnorn... alors bon, tu restes, parce que c'est bien plus classe. Nan mais oh. Hein, ça va bien deux minutes.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
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Le 15.04.18
Finalement, à part leurs quelques bourdes pendant la scène et la chute de sa meilleure amie, tout s’était plus ou moins bien déroulé et Tsumugi s’était bien amusée. Trop peut-être pour pouvoir afficher un air vexé correct lorsque Mathéo, alias le chapelier, lui a demandé de se taire ou que Maya s’est montrée plus que convaincante en la traitant de sotte. Tsumugi en est persuadée, il y a du personnel là-dedans, mais rien qui ne puisse entacher sa bonne humeur et puis… ça fait rire leur petit public.
Quittant la scène, profitant que Seito et Mathéo aient encore à faire leur loir endormie, elle se presse pour changer son costume. Aidée par une amie du club qui la cache aux yeux des autres, elle retire sa robe bleue et déroule les jambes du pantalon noir qu’elle avait en dessous jusqu’à ses chevilles et enfile un haut tout aussi sombre. A part crier quand il tombe, les dialogues de son personnage sont plutôt pauvres, voire inexistants. Bavarde comme elle est, elle aurait souhaité avoir plus de texte, mais n’a jamais pensé se plaindre de son rôle. Au contraire, elle s’en est amusée et a passé du temps à réfléchir à comment rendre son personnage crédible. Plus sérieusement, entre sa petite taille, ses courbes de jeune femme, son visage angélique, lui demander d’interprêter un Balrog à de quoi faire rire.
Elle n’a pas à parler, Tsumugi, mais quitte à jouer un méchant, autant le faire bien. Elle veut qu’il reste en mémoire mais pas comme le plus mignon et inoffensif balrog de toute l’histoire de l’humanité. Enfin… A se regarder, une fois complètement préparé, elle se demande si être « mignonne » n’est pas préférable à « dominatrice ». Avec sa perruque flamboyante, ses cornes de carton, les cordes peintes en rouge qui lui servent de fouets… Elle se fait une drôle d'impression. Haussant les épaules, elle entreprend de cacher des confettis crépusculaires -petite surprise destinée à ses camarades - sous ses vêtements, espérant qu’ils représenteraient bien les langues de feu qui s’échappent de la créature. Tsumugi hésite un instant, sourit et en garde une poignée dans sa main qu’elle prévoit de mettre dans sa bouche juste avant de monter sur scène.
Depuis les pseudo coulisse, la jeune fille attend son heure de gloire. Gandalfthéo s’est amusé à faire circuler sa petite troupe de long en large. Si le manège la fait sourire, son sérieux force son admiration. Mais c’est qu’il est convaincant le magicien. Dommage pour le chapeau. Par contre, elle ne peut s’empêcher de pouffer légèrement quand les filles jouent leurs personnages, elles non plus n’ont pas été gâtées avec le choix des rôles. Et vient enfin son tour d'apparaître quand Mayagolas prend la parole. Sautant sur scène comme si elle franchissait un obstacle, elle bouge de façon à libérer ses confettis puis s’immobilise quand Kazagorn souffle dans son cor, autant par jeu que de surprise. Tsumugi ne s’attendant pas à ce que le son soit aussi désagréable. Puis la jeune fille se remit en mouvement, zigzagant un peu, pour montrer la distance entre elle et ceux qu’elle poursuit avant de pouvoir se planter face au magicien.
Le dos et les épaules droites, fière dans sa posture, une expression dédaigneuse affichée sur le visage, elle bombe sa poitrine et écartant les ailes de son nez fait mine de prendre une inspiration… Avant d’expirer en soufflant le « feu » contenu dans sa bouche et faisant claquer ses cordes au sol. Finalement, les confettis dans la bouche, ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça. Le goût est infecte et certaines sont resté collée à son palais et sa langue. Si elle est gênée, la jeune fille se retient de jouer avec ou les cracher.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
Tous ses camarades font un travail exceptionnel. Bien qu'il reste concentré sur la narration, Seito ne peut s'empêcher de regarder régulièrement sur le côté pour les observer jouer la scène choisie. Et c'est tout bonnement fascinant. Il ne saurait dire qui est le plus convaincant dans son rôle. Certes, les costumes sont bricolés mais ils demeurent parlants. Mathéo semble plus à l'aise maintenant que la première scénette est passée. Ou bien le rôle d'un magicien lui tient plus à cœur qu'un chapelier. En même temps, Gandalf est sans aucun doute le magicien le plus puissant de tous les temps alors il y a de quoi ne plus se sentir pisser. S'il avait été avec la troupe, il aurait suivi sans sourciller tout ce qu'il lui aurait ordonné.
« Les flèches tombaient parmi eux. L'une frappa Frodon et ricocha. Une autre transperça le chapeau de Gandalf et y resta plantée comme une plume noire. Frodon regarda en arrière. Au-delà du feu, il vit des formes noires et pullulantes : il semblait y avoir des centaines d'orques. Ils brandissaient des lances et des cimeterres qui luisaient rouges comme du sang à la lumière du feu. Brrron, baron, les tambours retentissaient de plus en plus fort, brrron, baron. »
Le japonais accentue volontairement les effets sonores. Le club de musique avait accepté de leur prêter un tambour pour l'occasion et couplé à sa voix, il se croit presque dans ces mines.
« Legolas se retourna et encocha une flèche, bien que le tir fût long pour son petit arc. Il banda la corde, mais sa main retomba, et la flèche glissa à terre. Il poussa un cri de désarroi. Deux grands trolls parurent, ils portaient de grandes dalles de pierre, qu'ils jetèrent à terre en guise de passerelle au-dessus du feu. Mais ce n'était pas les trolls qui avaient empli l'Elfe d'effroi. Les rangs des orques s'étaient ouverts, et ils reculaient en masse, comme effrayés eux-mêmes. Quelque chose montait derrière eux. On ne pouvait voir ce que c'était : cela ressemblait à une grande ombre, au milieu de laquelle se dressait une masse sombre, peut-être une forme d'Homme, mais plus grande, et il paraissait y résider un pouvoir et une terreur, qui allaient devant elle. »
Bon sang, le casting de Wayne-senpai et Mitsugu-chan est toujours aussi hilarant. Une géante qui joue un nain a de quoi faire sourire mais le hasard est le seul responsable de cette infortune. Ils avaient décidé de leurs rôles en piochant chacun un papier dans un sac. Et Seito avait ri jusqu'à en avoir les larmes aux yeux.
« La sombre forme, ruisselante de feu, se précipita vers eux. Les orques hurlèrent en se déversant par les passerelles de pierre. Boromir éleva alors son cor et sonna. Le défi retentit, puissant, et rugit comme le cri de nombreuses gorges sous la voûte caverneuse. Pendant un moment, les orques hésitèrent, et l'ombre ardente s'arrêta. Puis les échos moururent aussi soudainement qu'une flamme soufflée par un sombre vent, et l'ennemi s'avança de nouveau. »
Le clou du spectacle est évidemment Sato-chan. Flamboyante autant par son costume que par la surprise qu'elle leur réserve. Seito n'était pas au courant pour les paillettes. Alors quand elle les crache avec fureur, le japonais écarquille les yeux de stupeur et lâche un « Oh génial ! » spontané. Un sourire idiot étire ses lèvres alors qu'il la regarde, admiratif. C'est fou comme cette fille le fait rire.
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- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
La jeune lycéenne avait bien conscience que la magnifique demoiselle aux cheveux solaires avait obtenu le rôle du Balrog, mais cette tenue noire agrémentée d'une perruque incandescente avec des cornes sortant de ce feu factice, et les cordes peintes en rouge utilisées comme fouets ou martinet...
Allait-elle punir Gandalf d'avoir été vilain ? Seito avait visiblement voulu assouvir ses fantasmes en réalisant un remake fantaisiste du torchon littéraire et navet cinématographique "Cinquante Nuances de Grey" qui plaisait tant à l'Occident que Mitsugu considérait comme décadent.
Les pensées de Kazane furent interrompues lorsque sa camarade de club cracha des confettis dans une pluie immonde, dont quelques météores humides se collèrent sur son corps.
- « Oh, génial ! »
S'exclama Seito. L’adolescente pensa très fort « non, pas génial... », mais elle ne dit rien pour ne pas gâcher ce travail artistique collectif.
Les yeux de la jeune femme de Tsushima lancèrent des éclairs au Balrog de donjon, son visage affichait du dégoût tandis que, de sa main valide, la demoiselle retirait les confettis qui s'étaient collés à elle.
Puis, la scène se déroula, comme dans le film, mais en moins bien, en plus drôle... Ceux qui avaient rêvé de voir l'œuvre de Tolkien adaptée par les Beatles pouvaient se consoler avec cette parodie étudiante où Kazane avait reçu le pire rôle pour une japonaise d'1m70. Il ne lui manquait plus qu'un nez rouge et une perruque colorée pour parfaire le costume de clown.
Cependant, l'adolescente était contente d'être là.
Voir Mathéo sourire et se donner à fond pour plaire à ses amis et à l'homme qui hantait son cœur et son esprit.
Voir Seito se démener comme chef d'orchestre (pour le meilleur et surtout le pire) tout en rendant son affection à Mathéo.
Voir Tsumugi s'impliquer au point d'user d'idées foireuses et échanger des regards complices avec Hina et ses autres amis du club.
Voir Maya bouder et faire sa tête grognonne tout en réalisant un travail scénique admirable malgré tout.
Tout cela emplissait de joie le cœur de Kazane. Cette dynamique lui rappelait ses activités de club à Tsushima qui étaient toujours des moments de bonheur. Et enfin, un de ces moments apparaissait dans sa vie à Kobe. Un sourire naquit sur ses lèvres rouges et, emplie d'une énergie nouvelle, elle cria sa réplique de Boromir :
- « Gondor ! »
- InvitéInvité
Gnagnagna, petit arc, gnagnagna... pas besoin d'être grand pour obtenir de beau résultat, ça, c'est sur ! Et puis c'est bien connu, plus c'est grand, plus c'est con. Et le truc le plus grand de la scène va s'étouffer sur des paillettes. Ça, c'est un succès dans la vie, les amis. Mais tu ne peux dénier l'effort qu'elle met, et plus globalement l'effort global que tout votre groupe assez hétéroclite fait. C'est une représentation un peu étrange d'une scène très connue, mais c'est fun, et ça passe, c'est le plus important !
Tu dirais juste que l'iconique phrase de Mathalf manque un peu de punch.
Tu vas lui montrer comment faire.
"Elendil !"
C'est que tu sais faire beaucoup de bruit. Peut-être un peu trop. Tu as du souffle mine de rien. Et heureusement pour tous, ça n'est pas comme si tu es énervée. Personne ne veut t'entendre ou te voir quand tu es énervée.
Bref, la dominatrice tombe, le vieux aussi, et oui, l'idée de les piétiner te traversent l'esprit. Mais il y a un peu trop de témoins pour ça.
"Suivez-moi !"
Ça n'est pas explicitement dit qu'il faut les secouer pour les sortir de leur torpeur mais... il faut bien s'amuser un peu, n'est-ce pas ? Et ensuite il faut guider tout ce beau monde vers la suite !
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 545■ Inscrit le : 09/12/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
15 avril 2018 - Vers 10h
Maya annonça l’arrivée du Balrog et Mathéo sentit la pression lui exploser les veines. Ça y est, c’était le moment fatidique, celui sur lequel il ne devait absolument pas se louper tant la scène était mythique. Il déglutie en se préparant à l’arrivée de Tsumugi, prêt à faire face à son destin jusqu’à ce que…
Il baissa des yeux écarquillés par l’étonnement sur Mitsugu-san en l’entendant crier avec un accent dont la sonorité n’était pas sans lui rappeler quelque chose. Qu’est-ce que… La scène avait tout du ridicule, la jeune fille sur ses genoux, les cheveux sur le visage pour simuler une barbe et cet accent… Grand Dieu, cet accent… Mathéo du détourner le regard pour ne pas exploser de rire. Ses épaules tremblèrent légèrement sous la pression que son corps eut à retenir, il tenta de cacher le sourire qui cherchait à se dessiner malgré lui et ses lèvres malicieuses derrière sa main, feignant de se gratter le haut du nez. Si on lui avait dit qu’il vivrait cette scène un jour, il ne l’aurait jamais cru. Heureusement, le son affreux du Cor lui retira toute envie de rire, l’obligeant au demi pas chassé pour en fuir la douleur auditive. Perturbé, il balbutia quelques peu : « U-Un Balrog. J-Je comprends maintenant ». Il laissa le poids du stress lui retomber des épaules en prenant appuie sur son manche à balais, feindre la fatigue n’avait jamais été si facile. « Quelle mauvaise fortune. Et je suis déjà fatigué. »
La voix de Seito lui apporta tout de même un peu de réconfort tandis que la Tsumugi de cuire s’approchait vers eux. De… Il eut un drôle d’air en réalisant la teneur de son costume. C’était peut être un peu trop… euh… « Par le Pont, fuyez ! C’est là un ennemi qui dépasse vos pouvoirs à tous. Il me faut tenir la voie étroite. Fuyez ! » continua-t-il avec un ton pressant. Enfin arrivait son duo avec Tsubalrog et bon sang, voilà qu’il avait du mal à la regarder dans les yeux maintenant. Sans doute voulu-t-elle le réveiller en lui… crachant dessus ?…
….
….
….
Mathéo cligna frénétiquement des paupières pour faire tomber les confettis qui s’y étaient logés. Le commentaire de Seito l’empêcha de grimacer mais il n’en restait pas moins perplexe. A vrai dire, il ne savait que choisir entre applaudir le génie de Tsumugi-chan ou pleurer de douleur mentale. Il aimait beaucoup sa Kohai mais échanger des postillons et des confettis saucés à la salive était au-delà de ces attentes amicales, sur la liste de celles qui n’auraient jamais du arriver. Il se déconfettisa le visage d’un rapide coup de main et prit une grande inspiration. Son amie était parfaitement dans son rôle, il ne pouvait pas la décevoir. Son spectre de fortune devint une épée qu’il brandit devant elle,. Très ferme, il dit : « Vous ne pouvez passer ».
Le stress ne faisait que le manger davantage mais il ne faiblit pas, profitant de la courte narration de Seito pour se vider l'esprit. Bien, il n'était plus Mathéo Takahashi, mourant de honte pour faire plaisir à son petit ami. Il était Gandalf, un grand magicien. Lorsqu’il ouvrit de nouveau la bouche, il ajouta plus fortement, presque solennel : « Je suis un serviteur du feu Secret, qui détient la Flamme D’Anor. Vous ne pouvez passer. Le feu sombre ne vous servira de rien, Flamme d’Üdin. Retournez à l’Ombre ! Vous ne pouvez passer. ».
Lorsque Seito ouvrir leurs hostilités, il brandit sa fausse épée devant lui pour combattre avec Tsumugi. Il fit mine de vaciller légèrement avant de se remettre d’appuis sur ses deux jambes, changeant la réplique, sans s’en rendre compte, au dernier moment : « VOUS NE PASSEREZ PAS ». Les joues rougies d'embarras, il jeta un oeil à Tsumugi, espérant obtenir validation.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
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Le 15.04.18
Gandalfthéo reste planté sur ses deux pieds, sûrement cloué sur place par la perplexité. Sa surprise a fait effet ! Elle entend Seito et se retient pour ne pas rire. Par contre, elle n’avait pas prévu que ses camarades prendraient des postillons, que Mitsugu l’assassinerait du regard pendant que Mathéo décède sur place, ni qu’elle se retrouverait avec des restes de confettis dans la bouche qui lui collent à la langue et au palais. Heureusement qu’elle n’a pas de texte à réciter, mais juste à grogner et crier aux moments opportuns.
Mathéo, parfaitement dans son rôle, se présente. Qu’est-ce qu’il est convaincant ! Elle est impressionnée, Tsumugi. Elle n’a pas à faire semblant de « s’éteindre », le magicien aspire son courage un instant avant qu’elle ne s’avance lentement et à petits pas pour suivre la narration de Seito. À défaut d’avoir pensé à mettre un drap pour faire ses ailes, Tsumugi roule des épaules et étend les bras un instant. Elles sont comme la montre de Mathéo, invisibles. De sa ceinture, elle sort une épée de carton peinte en rouge et après un bref échange d’épée, Tsumugi, forte de ses années de jujitsu simule une chute alors que Mathéo lui interdit le passage. Qu’est-ce qu’il est convaincant ! Elle a du mal à se retenir de lui sourire. La Balroguette se relève, adressant un très discret hochement de tête à Mathéo pour le rassurer sur sa prestation et saute sur le « pont », devant Gandalf, brandissant sa corde qu’elle fait tournoyer au-dessus de sa tête. Mayagorn et Kazaromir crient. Gandalf lève son bâton et quand il le frappe au sol, quelqu’un allume une lampe torche pour montrer le fameux «aveuglant rideau de flamme blanche ». Franchement, niveau effets spéciaux, avec trois fois rien, ils gèrent comme des dieux.
Le pont craque, les jambes du Balrog flageolent. À nouveau Tsumugi simule. Et là, une chute avant, roulade avant en direction de la sortie. Accroupie, se tournant vers Gandalf, elle fait tournoyer sa corde et l’envoie vers son camarade. Scène pas assez répétée, elle est un poil trop loin de lui et la corde effleure tout juste la chaussure de son senpai. Tant pis, au moins l’effet est là ! Et ça suffit à Mathéo pour qu’il lâche ses dernières répliques culte pendant qu’elle disparaît de la scène en faisant une simple roulade arrière.
« Graaaah !! »
Le cœur battant plus vite sous le stress et ses « cascades » elle regarde la fin de la scène, très fière d’eux tout en retirant aussi discrètement qu’elle peut les confettis collées à sa langue et son palais.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
Seito a abandonné son poste de narrateur pour assister lui aussi à la représentation finale de ses camarades. Ils n'avaient pas eu beaucoup de temps pour répéter, ce qui rendait le jeu d'acteur de chacun plus brillant encore. L'envie de les rejoindre dans la mêlée le tenaille mais son rôle était de narrer leur histoire, pas de se rouler dans les confettis lui aussi. Émerveillé par l'éloquence de Mathéo, il doit se racler la gorge pour poursuivre le récit.
« A ce moment, Gandalf leva son bâton et, criant d'une voix forte, il frappa le pont devant lui. Le bâton se brisa en deux et tomba de sa main. Un aveuglant rideau de flamme blanche jaillit. Le pont craqua. II se rompit juste au pied du Balrog, et la pierre sur laquelle il se tenait s'écroula dans le gouffre, tandis que le reste demeurait en équilibre frémissant comme une langue de rocher projetée dans le vide. Le Balrog tomba en avant avec un cri terrible, son ombre plongea et disparut. »
Pas besoin d'accessoires sophistiqués. La bricole suffit à donner vie à la scène. Comme ce morceau de corde qui accompagne ses propos.
« Mais dans sa chute même, il fit tournoyer son fouet, et les lanières fouaillèrent le magicien et s'enroulèrent autour de ses genoux, l'entraînant vers le bord. Il chancela, tomba, et malgré un vain effort pour s'accrocher à la pierre, il glissa dans le gouffre. »
Le cri de Sato-chan manque de le faire éclater de rire à nouveau. Intérieurement, il jubile. Avec souplesse, elle disparaît de la scène. Suivie aussitôt par Mathéo. Et voilà que Wayne-senpai et Kazane-chan reprennent du service. Bien que petite, la blonde sait se montrer convaincantes quand elle ordonne au groupe de la suivre. La scénette se poursuit jusqu'à la fin du chapitre cinq. D'une voix solennelle, il conclut :
« Ils regardèrent en arrière. L'arche des Portes béait, noire sous l'ombre de la montagne. Faibles et lointains sous la terre, roulaient les lents battements de tambour : brrron. Une fine traînée de fumée noire sortait de l'ouverture. On ne voyait rien d'autre, la vallée tout alentour était vide. Buron. Enfin, le chagrin les accabla complètement, et ils pleurèrent longuement : les uns étaient debout et silencieux, les autres s'étaient laissé tomber à terre. Buron, bruon. Les battements de tambour s'évanouirent. »
Seito laisse planer le silence après son dernier mot, savourant le regard du public. Et soudain, il s'exclame :
« Je vous demande de faire un tonnerre d'applaudissements au club de littérature ! »
D'un geste de la main, il invite tous les membres à se placer en ligne sur la scène pour venir saluer le public. Ce qu'il fait à son tour en s'inclinant.
« Un grand merci pour votre écoute ! Si par chance, nous vous avons donné envie de changer de vie à travers les livres, le club de littérature est fait pour vous ! »
De nouveau, le japonais s'incline puis participe aux applaudissements pour la joyeuse troupe. Pour des amateurs, ils ont fait un travail remarquable. Ses yeux pétillent de joie quand il les rejoint.
« Vous avez trop trop trop géré ! C'était ouf ! » Il se tourne vers Sato-chan. « Pardon si j'ai parlé au moment de ton passage mais les confettis, c'était du génie ! » A l'adresse de Mathéo, il ajoute en rigolant : « Tu t'es fait confettiser ! »
Tout sourire, il finit de féliciter chaque membre du club puis il participe au rangement de leur petite scène. Cet après-midi, les membres s'étant proposés parleront d'un livre à tour de rôle qui les marqué. De son côté, il enchaîne avec quelques tirs pour le club de kyudo puis un match de foot. La fatigue qui l'attend ce soir ne lui fait pas peur. Là, maintenant, il est heureux, et c'est tout ce qui compte.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
Les mains jointes devant elle, elle s'inclina légèrement, son visage encadré par ses longs cheveux noirs.
Les applaudissements du public résonnèrent dans l’espace, et bien que mal à l'aise sous les acclamation du public, Mitsugu remercia silencieusement les kamis d'avoir une très longue chevelure pouvant masquer son rougissement.
Une fois les applaudissements terminés, Kazane s'éclipsa vers l'arrière de la scène, à la recherche d'un peu de répit.
Elle prit de grandes gorgées d'eau dans sa gourde, sentant le liquide frais apaiser ses nerfs. Hina, se joignit à elle, et elles partagèrent une collation au chocolat que la lycéenne avait soigneusement glissée dans son sac le matin même... Elle en profita aussi pour se débarbouiller le visage, retirant les confettis qui avaient élus domicile sur son pâle faciès... Elle rassembla les morceau de papier dans une petite boule compacte et collante qu'elle garda en main.
Requinquée, la demoiselle se dirigea à nouveau vers l'avant de la scène, son pas devenant plus assuré. Face à ses camarades, elle prit une profonde inspiration avant de s'adresser au club de littérature d'une voix un peu hésitante, mais sa bouche s'était fendue d'un sourire sincère :
-« Euh... Je sais que je suis la petite nouvelle ici et que je m'insère dans un groupe qui semble déjà bien formé et soudé au fil des années... Cependant, vous m'avez fait sentir intégrée, alors que vous ne me connaissez à peine... Alors, merci à vous tous et profitez bien de la journée. »
Elle s'inclina gracieusement, exprimant sa gratitude envers ses nouveaux amis ? Peut-être que le terme était trop fort pour son esprit, alors elle préféra penser que c’étaient des camarades de club pour ne pas se faire de fausses idées.
-« Au fait, Sato-Chan...
D'un geste rapide et précis, l'adolescente visa le front de Sato-san et lança la boulette. L'amas de confettis atterrit avec succès, se collant délicatement sur le front de la jeune femme à la chevelure solaire.
Ensuite, sans perdre de temps, la demoiselle se rendit directement en coulisses pour aider Seito à ranger le matériel de la scène. La jeune femme ne supportant pas rester les bras croisés tandis qu’elle voyait quelqu’un travailler.
Une fois la tâche accomplie, Kazane se glissa discrètement dans la foule qui se pressait dans les allées du festival, curieuse de découvrir les activités des autres clubs.
Malgré le nuage noir de la dépression qui avait élu domicile dans son esprit, ce moment avec le club de littérature avait été une éclaircie bienvenue dans sa vie, lui donnant l'énergie nécessaire pour affronter la suite de la journée.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
Ft. Club Litté
Le 15.04.18
Et c’est un succès. La pièce terminée, Tsumugi rejoint la scène. Euphorique, elle salue leur petit public et s’autorise quelques petits signes de la main en reconnaissant certains visages. Elle se demande comment ils ont trouvé leur représentation. Ce n’était clairement pas un chef-d’œuvre hollywoodien, mais à leur niveau, pour un faible budget et surtout beaucoup d’amusement, c’était loin d’être mauvais. A Tsumugi, ça lui donne encore plus envie de rejoindre le club de théâtre pour faire encore plus de représentations, mais elle espère surtout qu’avec ça, des nouveaux intègrent rapidement le club de littérature. Leurs membres sont très loin de s’ennuyer et ça, c’est grâce à leur président. Président qui les félicite, s’excuse d’avoir parlé -ça elle s’en moque royalement- et La félicite. Elle trépigne, Tsumugi, incapable de contenir son excitation.
« Oui !! je sais ! » Couine-t-elle avant de se reprendre, se souvenant des postillons. « Enfin… La technique n’est pas encore tout à fait au point… Mathéo je m’exc… »
Interrompue par Mitsugu, Tsumugi l’écoute et sourit face à sa déclaration. Elle en oublierait presque ses imprudences avec Hina. Puis quand la lycéenne l’interpelle directement, elle se fige et reçoit la boulette sur le visage, sursautant au contact de la chose.
« Oh ! »
D’une main, elle la retire. Il lui vient à l’esprit de se venger, maiss, ce n’est que justice, et même si elle est dégoutée, ça n’empêche pas Tsumugi de rire aux éclats.
« Je suppose que je l’ai mérité ! En tout cas, désolée pour les confettis Mathéo… Ils étaient pas censés coller… »
Saluant une dernière fois ses amis, elle court après Mitsugu pour s’excuser sincèrement et la féliciter pour ses rôles avant d’aider elle aussi au rangement, se changer et profiter du reste de la journée avec ses proches amis et son petit ami.
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 545■ Inscrit le : 09/12/2022■ Mes clubs :
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Re: [INTRIGUE] La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas
15 avril 2018 - Vers 10h
Les applaudissement fusaient, emportant les dernières traces de stress de Mathéo pour n’en laisser que des goûtes d’embarras. L’étudiant sourit timidement à Tsumugi avant de rejoindre le devant de la scène avec elle, répondant à la demande de Seito qu’il trouvait impressionnant en digne organisateur qu’il était. Finalement, tout c’était bien passé et accolé à côté de ses camarades de Club, Mathéo se surprenait à être fiers d’eux. Il s’inclina, le coeur joyeux. Cette présentation avait été un succès.
Dans « l’arrière scène », il rejoignit Seito qui félicitait les troupes, après avoir ramassé quelques éléments de décors sur son passage pour commencer à les rassembler. L’excitation heureuse de son petit-ami lui faisait chaud au coeur. Il avait fait de son mieux pour être en mesure de voir cette lueur dans ses yeux. Seito lui arracha un rire timide en louant la prestation de leur cracheuse de confettis en herbe. Se faire « confettiser » en valait la chandelle.
Tsumugi-chan, adorable comme elle l'était, commença à s’excuser et Mathéo s’apprêtait à la rassurer lorsque Mitsugu-san les interrompit pour exprimer sa gratitude. Sa déclaration le surpris. Elle réussit à lui faire esquisser un sourire. Touché, il la gratifia d’un signe de la tête entendu. Si les nouveaux membres s’étaient sentis à l’aise, c’était un sans faute et le plus important car il s’agissait aussi de les conforter dans leur choix de club. Mathéo jeta un œil attendrie sur son petit-ami, il savait comme ce dernier avait à cœur que tous puissent se sentir à sa place au sein du club de littérature. Cela devait lui faire plaisir.
Mathéo s’apprêtait à féliciter leur petit groupe lorsque Mitsugu-san attaqua de plein front la pauvre Tsumu-chan, le laissant les yeux écarquillés. Qu'est-ce... que ? Que venait-elle de lui lancer ? Une boulette de… ? Oh.
Le rire de leur confetisseuse en chef le rassura. Il n’y aurait pas de fin bagarreuse à leur prestation. Amusé, il essuya les quelques confettis qui lui chatouillaient encore le visage. « Ce n’est pas grave… C’était une bonne idée tout de même et une très bonne prestation. » gratifia-t-il son amie qui s’empressa d’aller rejoindre Mitsugu-san. En aidant à ranger la scène, Mathéo en profita pour glisser quelques compliments à ses autres camarades, dont Wayne Senpai : « Ce n’était pas facile de jouer deux personnages à la fois mais tu t’en es très bien tiré Senpai, je suis impressionnée ». Comme il n’avait plus rien à préparer pour l’après-midi, il se chargea de ramener les éléments empruntés et du nettoyage de leur emplacement avec ceux restant pour l’aider. Près de Seito qui aida au rangement également, il souffla discrètement: « Tu étais impressionnant aussi, Président », lui offrant un doux sourire.
Anna lui avait demandé de passer la soutenir après ses activités du matin, il prit donc le temps d’aller la visiter à son stand ensuite. Curieux, il ne manqua pas d’aller jeter un œil aux autres clubs de Seito l'après-midi.
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