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- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
TW: Alcool et érotisme dans ce rp
Assit à l’arrière de la voiture, Naoki à ses côtés, Mathéo se sentait étrangement mal à l’aise. Sans doute, une grande part de ce malaise provenait du fait qu’un peu plus en avant, le père de ce dernier conduisait la dite voiture. Il avait beau essayer d’en oublier la présence, monsieur Harada était impossible à dénier. Les regardait-il dans le rétroprojecteur ? Trouvait-il étrange qu’ils se soient tant rapprochés, même si c’était pour regarder des vidéos sur le téléphone de son fils ? Le trouvait-il suspect ? L’était-il ? A se tenir droit comme un piquet et aussi tendu que la corde d’un pendu, il l’était certainement un peu. « Il n’y a rien d’étrange à rencontrer les parents de ses amis, ça arrive souvent. » pensa Mathéo, cherchant à se rassurer. Il n'empêche, rencontrer le père de Naoki faisait partie de ces choses improbables qu'il pensait même être totalement impossibles avant qu’elles ne lui tombent dessus.
Lorsque les deux jeunes hommes avaient décidé de camper ensemble durant la golden week, Mathéo était loin de se douter qu’il se retrouverait dans cette situation. D’un commun accord, ils avaient choisi de déposer leur tente dans la forêt d’Ichigahara Dam. Un choix des plus habiles puisque celle-ci était facilement accessible en transports en commun depuis le centre ville. Les choses ne s’étaient néanmoins pas déroulées comme prévu et leur plan d’étudiants indépendants était tombé à l’eau lorsqu’ils avaient réalisé la montagne de matériels et de provisions qu’ils auraient à transporter pour réaliser sereinement leur nouvelle lubie. Monsieur Harada avait alors eu la gentillesse d’accepter de les accompagner puis de revenir les chercher deux jours plus tard. Mathéo lui en était d’ailleurs bien reconnaissant car s’il avait du compter sur son propre père pour les y emmener, ils auraient eu le temps d’attendre la prochaine golden week. Si tenté qu’il y en aurait une autre...
A cette pensée, un nœud se forma dans son estomac. Bien sûr qu’il y en aurait une autre… pourquoi est-ce que Naoki s’en irait ? Il jeta un œil par la fenêtre, se laissant hypnotiser par le défilement des décors. La culpabilité du français le rattrapait, le saisissant à la gorge sans vergogne. Un mois était passé depuis que Seito avait accepté de sortir avec lui... mais il n'en avait toujours pas parlé à Naoki. Les vacances étaient passées, la rentrée aussi et il n’avait toujours pas trouvé le courage de dire à Naoki qu’il avait désormais un copain et qu’il… qu’il lui avait mentit en lui disant être hétéro. C'était d'ailleurs là la principale difficulté: avouer qu'il lui avait lâchement menti. Pour l'éviter, il s'était trouvé tout un tas d'excuses. D'abord, celle du moment. Ce n’était pas quelque chose que l’on pouvait avouer comme ça, sortit de nulle part ! « Ah, salut Naoki ! Au fait ! Je suis gay, je t’ai menti. Et j’ai même un copain maintenant ! », Non, il ne pouvait absolument pas amener les choses ainsi. Puis, était venue l’excuse du timing. Il ne voulait jamais prendre de risque de ternir la bonne humeur de son ami, le soucis étant que Naoki se montrait la plupart du temps enjoué à ses côtés. Il n'y avait donc jamais de bon moment. Voilà pourquoi il s’était dit que ce camping en pleine nature serait l’occasion ou jamais de pouvoir lui en parler. Avec un peu de chance, la beauté de la nature l'aiderait à lui faire avaler la pilule de sa trahison ? Seulement, maintenant qu’il se retrouvait devant le fait accomplit, il stressait plus que de raison. Peut-être qu'il ferait mieux de ne rien dire et de laisser les dieux décider de son sort. Naoki finirait par rencontrer Seito un jour ou l'autre par la force des choses, ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne se croisent. Il s'estimait chanceux que cela ne fut pas le cas jusqu'à présent. Pour cela, il pouvait remercier Kaoru de se l'accaparer. Enfin... à moitié, il ne fallait pas non plus exagérer.
Tandis qu'il contemplait le paysage, ses angoisses se succedèrent. Et si Naoki se vexait ? S’il ne voulait plus lui adresser la parole ? S’il se sentait trahit ? Il osa un regard furtif vers le jeune homme. Leur amitié s’était construite sur son mensonge, rien n’empêchait l’étudiant de la lui retirer. Urgh. Mieux valait ne pas y penser tant qu’ils étaient encore dans la voiture, il sentait déjà son estomac se retourner. « On pourra toujours utiliser un briquet ou des allumettes si ça ne fonctionne pas… et puis on a le réchaud. » dit-il après avoir reposé les yeux sur la vidéo youtube qu’ils regardaient pour comprendre comment faire du feu en toute sécurité en forêt. Mieux valait ne rien faire griller que de prendre le risque de se griller eux-mêmes, la forêt en prime.
En arrivant sur les lieux, Mathéo se sentit soulagé d’une énorme pression. Monsieur Harada était discret et gentil mais l’idée que leurs chemins se séparent de nouveau le rassurait. C’était bien trop oppressant pour lui que de l’avoir dans les parages. « Ah, il manque encore un sac » constata Mathéo en jetant un dernier coup d’oeil dans le coffre de la voiture après qu’ils aient tout pris. Naoki et lui étaient pourtant déjà chargés comme des mules, il se demanda si la plupart des gens prévoyaient autant pour camper seulement deux nuits… rien n’était moins sûr. Cependant, il ne voyait pas très bien comment ils auraient pu faire l’économie de quoique ce soit, à l’exception de quelques provisions peut-être. « Je vais le prendre… ne t’embêtes pas » affirma-t-il en récupérant le fameux sac des mains de son ami avant que celui-ci ne le perche quelque part sur lui. Quitte à être encombré, il pouvait l’être jusqu’au bout. Heureusement qu’ils ne s’enfonceraient pas trop loin dans la forêt et qu’Ichigahara Dam était un coin habituel pour les campeurs - en cas de problèmes, ils finiraient bien par tomber sur quelqu’un - car il s’imaginait mal Naoki marcher des kilomètres chargé comme un bourricot. En refermant le coffre de la voiture, Mathéo se tourna vers le père de ce dernier, s’inclinant du mieux qu’il put avec ses encombrements « … Harada-san, merci beaucoup de nous avoir accompagné jusqu’ici et de venir nous rechercher après demain. Faites attention sur la route, rentrez bien». Il jeta un coup d’oeil à Naoki en se redressant, attendant son feu vert pour quitter la route et s’enfuir dans la foret, loin, trèèèès loin de toute possibilité de recroiser son père avant qu’il n’ai pu s’y repréparer.
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
On crie tous à notre indépendance, mais parfois il faut l’avouer: Les parents, c’est pratique! Certes, on aurait pu trouver un moyen de nous rendre au site pour camper par nous même, mais c’est tellement plus efficace et plus rapide d’avoir mon père qui nous y conduit. Je n’ai pas laissé la place à Mathéo de m’obstiner sur ce point. Je sais qu’il sait que j’ai raison, de toute façon. Bref. Comment on en est venu à s’organiser une sortie? J’en ai aucune idée. Comme toujours, c’est venu sur le sujet comme ça et moi j’ai trouvé que c’était une brillante idée alors autant la faire! De plus, comme je passe pas mal de temps avec Kaoru, je trouve ça super d’avoir enfin une activité rien qu’avec mon ami le plus proche.
Le trajet s’est plutôt bien déroulé… bien que j’ai remarqué que Mathéo semblait souvent tendu… Comme s’il avait peur de mon père? Pourtant mon père s’est bien comporté je trouve. Il n’a pas été très intrusif cette fois. En fait, il l’est beaucoup moins depuis quelques années… Surtout depuis la fois ou j’ai avoué que je sortais avec un autre homme. Bon. Il sait que j’ai une copine en ce moment et que Mathéo, c’est juste un ami. Rien de plus. Il valait mieux que je mette les choses au clair. Comme ça, pas de tension. Il est sympa en vrai mon papa. Juste un peu sérieux.
On arrive enfin! On dépose les baggages, Mathéo remercie mon père avec toute la politesse que je lui connais et moi je me contente d’un:
-Merci beaucoup papa! À dans deux jours!
On apporte toutes nos chose à la place qu’on a réservé et je regarde le tout.
-Alors… on commence par la tente ou le feu pour préparer le déjeuner??
Personellement, j’ai faim. J’ai toujours faim mais, je regarde nos valises à l’air libre, comme ça…
-Je propose la tente pour rapidement mettre nos chose à l’abri des insectes… Et aussi au cas ou la température ne serait plus clémente, biensûr!
Le trajet s’est plutôt bien déroulé… bien que j’ai remarqué que Mathéo semblait souvent tendu… Comme s’il avait peur de mon père? Pourtant mon père s’est bien comporté je trouve. Il n’a pas été très intrusif cette fois. En fait, il l’est beaucoup moins depuis quelques années… Surtout depuis la fois ou j’ai avoué que je sortais avec un autre homme. Bon. Il sait que j’ai une copine en ce moment et que Mathéo, c’est juste un ami. Rien de plus. Il valait mieux que je mette les choses au clair. Comme ça, pas de tension. Il est sympa en vrai mon papa. Juste un peu sérieux.
On arrive enfin! On dépose les baggages, Mathéo remercie mon père avec toute la politesse que je lui connais et moi je me contente d’un:
-Merci beaucoup papa! À dans deux jours!
On apporte toutes nos chose à la place qu’on a réservé et je regarde le tout.
-Alors… on commence par la tente ou le feu pour préparer le déjeuner??
Personellement, j’ai faim. J’ai toujours faim mais, je regarde nos valises à l’air libre, comme ça…
-Je propose la tente pour rapidement mettre nos chose à l’abri des insectes… Et aussi au cas ou la température ne serait plus clémente, biensûr!
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
Mathéo observait la nature qui peu à peu se dévoilait sous leurs yeux, à mesure qu’ils s’enfonçaient dans la forêt d’Ichigahara Dam. Bien qu’il était chargé à ne plus savoir comment bouger son corps en toute sécurité, ne voyant plus très bien le sol sous ses pieds, le paysage l’apaisait. La beauté de la végétation, l’odeur des arbres et des plantes sauvages, le sifflement des feuilles sous la légère brise de vent qui les atteignait à peine… c’était comme si Ichigahara Dam mettait le coeur à l’ouvrage pour lui faire se débarrasser de toutes ses angoisses. Malgré le poids des sacs qu’il transportait, il se sentit soulagé et léger. En arrivant sur le site de leur emplacement, il ne rechina pas à lâcher la marchandise néanmoins, massant d’une main ferme ses épaules endoloris. Ici, le vent soufflait plus fort au dessus de leurs têtes mais ils profitaient de la protection presque maternelle des arbres, celui-ci les atteignait toujours à peine. Alors que Naoki lui parlait, il releva la tête pour admirer la danse envoûtante des feuilles. Dans leur combat fou pour s’approcher de la lumière solaire, leurs branches sinueuses les recouvraient, ne laissant passer que de rares rayons. Il faisait frais dans leur ombre. « Oui, il vaut mieux commencer par la tente » répondit-il en reportant son attention sur son ami. Quelque soit la situation, en pleine nature, mieux valait toujours commencer par s’assurer d’avoir un abri. Seulement, Mathéo n’était pas des plus habiles avec ses mains lorsqu’il s’agissait de construction – lors de son emménagement à Kobe avec ses parents, il avait souhaité monter seul son armoire, cela lui avait pris deux journées entières. Il était de ceux qui pouvaient élaborer des notices incompréhensibles, bien moins de ceux qui arrivaient à les mettre en application étonnement. Heureusement, Naoki s’avéra être bien meilleur praticien que lui. Il se contenta donc de lui laisser leur destin entre les mains, se chargeant d’effectuer les tâches qu’il lui assignait pour l’assister.
Une fois la tente montée, il aida à installer leurs affaires à l’intérieur. Etant donné le peu de place à leur disposition, ils s’accordèrent pour qu’un d'eux fasse passer les sacs à l’autre. Celui restant à l'intérieur s'occupa de les placer depuis l’intérieur. Tout en parlant logistique avec Naoki – organiser une tente était moins facile que prévu – les faits vinrent percuter la conscience de Mathéo : il allait dormir avec Naoki, dans un espace limité et clos qui les obligeraient de toute évidence à devoir rester proches. Le déni pouvait être terriblement sadique lorsqu’il laissait remonter à la surface ce qu’il cherchait jalousement à garder pour lui. Une vague de stress submergea notre étudiant. « On essaye de faire un feu… ? » demanda-t-il pour tenter de penser à autre chose. Ses yeux ne pouvaient lâcher l’intérieur étroit de leur tente, allait-il survivre là dedans ?… Urgh. Un poids lui tomba dans l'estomac. Cette question le dérangeait, il ne devrait pas avoir à se la poser. Ce poids, il savait très bien ce que c’était : celui de sa culpabilité. Non seulement il était un menteur dont l’amitié pourrait être remise en cause durant ces deux jours de Golden Week mais en plus, il continuait de craindre la proximité avec Naoki alors qu’il sortait avec Seito. S’il ne pouvait rien contre l’évidence de son attirance physique envers son ami, l’amour qu’il portait à Seito devrait être suffisant pour ne pas y penser. Sur le moment, il se trouva particulièrement détestable.
Leur tentative de faire du feu à l’ancienne échoua lamentablement, malgré leurs essais mutuelles et toute l’énergie que Naoki y mit. Heureusement, le briquet qu’il avait emmené au cas où les sauva et ils purent finaliser leur installation. « Il y a une rivière pas très loin d’ici normalement… tu voudras qu'on essaye de la trouver ? » demanda t-il, assit sur le sol à côté de lui tandis que Naoki préparait leur déjeuner. La rivière devait certainement être gelée à cette période de l’année mais sous la chaleur de leur feu l'envie de se baigner ne lui sembla pas une mauvaise idée. L'impact glacé de l'eaului mettrait peut-être les idées en place...
Il jeta un regard en coin à Naoki, se faisant remarquer qu’il aurait été plus correcte de l’assister avec la préparation du repas… mais cela ne l’amena pas à en faire davantage. Il préférait regarder Naoki cuisiner. « Si on arrive à trouver des morceaux de bois assez secs et épais, on peut essayer de faire de l’ittôbori aussi… On en a fait au club des traditions japonaises, c'est accessible et j’ai emprunté deux couteaux à bois si jamais. » ajouta-t-il, les yeux de nouveau penchés sur les flammes de leur feu. L'avaient-t-ils suffisamment sécurisé ?
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 21 ans
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❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Aaah! Monter la tente! Ça commence à vraiment me rappeler des souvenir de quand je suis aller camper avec mes parents. Ça ce fait pas si longtemps, mais on parles de.. 2 ou 3 ans? On y va pas souvent, mais j’ai la chance qu’on soit bien équipés grâce à cela. Mes parent aime bien avoir un peu de luxe en camping… Bon je n’ai pas tout pris non plus, juste le nécessaire pour qu’on soit confortables. Donc la tente d’abord. Comme je l’ai déjà montée, je m‘empare du manuel et suit simplement les instructions, indiquant à Mathéo comment m’aider, quoi faire. Je crois que c’est naturellement que j’ai prit les devants. Une fois celle-ci montée, j’y entre et mon ami me passe tout ce qui doit y être rangé. Les tapis de sol d’abord. Je les déroules. Ils vont couper l’humidité. Ensuite les matelas autogonflants. Ils sont juste 3 cm d’épais, mais ça donnera juste ce qu’il faut pour ramollir le sol. Je les déroules sur les tapis et ouvre les valves. En attendant, je place nos valises et bagages qui doivent rester au sec autour des lits. Elle n’est pas très grande la tente. En fait, c’est celle que j’utilisais seul. Mes parents conservaient ainsi de l’intimité dans une autre tente plus grande, mais qui prends plus de place et qui est plus complexe à monter. Il y a néanmoins suffisamment de place pour deux dans la mienne. Bon. Les choses sont placées et les matelas on prit l’air. Je ferme les valves et y installe nos sacs de couchages et oreillers.
Je sors enfin et j’ouvre une mini table et les chaises. Je place la glacière et les choses de cuisine puis je vérifie d’avoir tous les ustensiles qu’il faut. J’ai tout préparer à l’avance et j’ai même portionné. C’est ce qu’il faut, ça prends moins de place dans la glacière et ça permet de cuisiner plus efficacement dans un espace restreint. J’aide ensuite en ramassant du bois et le feu est rapidement allumé.
-Oh! J’en ai jamais fait alors je sais pas si ma sculpture ressemblera à quelque chose, mais je veux certainement essayer!! Et il annonce chaud cet après midi et on a apporté nos maillots alors pas question que je repars d’ici sans trouver la rivière… J’espère que l’eau ne sera pas trop froide… Alors ce midi, ce sera un riz sauté aux crevettes!
Je met la grille sur le feu et la poêlon. Un peu d’huile de sésame, j’y mets les légumes. Une fois qu’ils semblent à la fois croquants et juteux, je les déglace avec un peu de sauce soya. J’ajoute les crevette et les arrose légèrement de sri racha et de jus de lime. Juste avant qu’elles ne soient trop cuites, il ne me reste qu’à mettre le riz préalablement cuit chez moi et refroidit et les aromates. À peine encore une minute et…
-C’est prêt!! J’espère que tu vas aimer! j’avoue que j’ai essayé de m’adapter avec la cuisson directe sur le feu. C’est pas évident, mais ça devrait le faire!
Je répare la recette en deux portions égale dans deux bols. Hop les baguettes et je donne son bol à Mathéo avant de me caler dans ma chaise avec le mien.
-Bon appétit!
Et je prend une bouchée pour confirmer que c’est réussis puis je zieute Mathéo pour voir ce qu’il en pense.
Je sors enfin et j’ouvre une mini table et les chaises. Je place la glacière et les choses de cuisine puis je vérifie d’avoir tous les ustensiles qu’il faut. J’ai tout préparer à l’avance et j’ai même portionné. C’est ce qu’il faut, ça prends moins de place dans la glacière et ça permet de cuisiner plus efficacement dans un espace restreint. J’aide ensuite en ramassant du bois et le feu est rapidement allumé.
-Oh! J’en ai jamais fait alors je sais pas si ma sculpture ressemblera à quelque chose, mais je veux certainement essayer!! Et il annonce chaud cet après midi et on a apporté nos maillots alors pas question que je repars d’ici sans trouver la rivière… J’espère que l’eau ne sera pas trop froide… Alors ce midi, ce sera un riz sauté aux crevettes!
Je met la grille sur le feu et la poêlon. Un peu d’huile de sésame, j’y mets les légumes. Une fois qu’ils semblent à la fois croquants et juteux, je les déglace avec un peu de sauce soya. J’ajoute les crevette et les arrose légèrement de sri racha et de jus de lime. Juste avant qu’elles ne soient trop cuites, il ne me reste qu’à mettre le riz préalablement cuit chez moi et refroidit et les aromates. À peine encore une minute et…
-C’est prêt!! J’espère que tu vas aimer! j’avoue que j’ai essayé de m’adapter avec la cuisson directe sur le feu. C’est pas évident, mais ça devrait le faire!
Je répare la recette en deux portions égale dans deux bols. Hop les baguettes et je donne son bol à Mathéo avant de me caler dans ma chaise avec le mien.
-Bon appétit!
Et je prend une bouchée pour confirmer que c’est réussis puis je zieute Mathéo pour voir ce qu’il en pense.
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
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Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
« Itadakimasu » récita pieusement Mathéo avant de goûter au plat de son ami. La saveur iodée des crevettes mélangée aux épices et à l’acidité du citron vert était succulente. Naoki avait bien des qualités mais son talent culinaire en était sûrement la plus délicieuse. Pour Mathéo qui détestait tout ce qui pouvait avoir rapport de près ou de loin avec la cuisine mais qui était gourmand, il y avait là de quoi se faire fouetter l’esprit par une belle dissonance cognitive. Cela dit, goûter les plats du jeune homme avait au moins eu le mérite d’assainir ses repas ces derniers mois, lui qui s’était tristement résigné aux plats préparés ou à la nourriture de rue lorsqu’il ne mangeait pas à la cafétéria. Depuis que Naoki avait commencé à lui préparer des bentos, il devenait difficile de renier l’intérêt gustatif et nutritionnel de la bonne cuisine. « C’est excellent, comme d’habitude » dit-il sobrement, une fois sa bouchée terminée. « Merci, Naoki-kun ».
Après le repas et le nettoyage de leurs bols, les deux amis s’accordèrent une promenade de santé pour digérer, partant à la recherche de morceaux de bois exploitables pour leur feu du soir. Ce qui fut moins aisé que prévu, la pluie d’il y a quelques jours avait laissé humide une grande partie du bois resté sous l’ombre des arbres. Ils en avaient néanmoins trouvé suffisamment pour jouer les campeurs du soir. Parmi le bois ramassé, certains morceaux pourraient même être exploitables pour leur atelier sculpture.
De retour sur le site de leur campement, ils prirent soin de stocker le bois dans la tente – au cas où – puis se changèrent, chacun à leur tour, dans la tente pour enfiler leur maillot de bain. Mathéo en ressorti tout habillé, étonnement gêné à l’idée de se trimballer en maillot de bain devant Naoki. Serviettes et bouteilles d’eau en main, ils se mirent finalement à la recherche de la rivière. Heureusement, elle ne fut pas bien difficile à trouver. En revanche, s’y baigner s’avéra moins facile. Les pieds dans l’eau, Mathéo lança un regard à Naoki. « … Ce n’est pas ce que j’appellerai de l’eau froide...» dit-il en tenant son pantalon qu’il avait remonté sous les genoux pour ne pas le tremper. « Je dirais plutôt qu’elle est glacée » compléta-t-il, la poker face mise à mal par la légère déformation de ses lèvres grimaçantes. Il s’empressa de sortir les pieds de l’eau avant qu’ils ne se transforment en glaçon, rejoignant son ami sur la rive. « Tu veux quand même te baigner, t'es sûr ?... » demanda-t-il, posant autant la question pour lui-même que pour le jeune homme. L’avantage, c’était que l’affrontement de son corps avec le froid lui enlèverait toute possibilité de s’enflammer. Le gros désavantage était qu’il lui faudrait survivre une fois dans l’eau.
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Mathéo apprécie, c’est une réussite! C’est bien ce que j’aime le plus quand je cuisine pour les autres. C’est de voir leur contentement, leur bonheur de manger des choses délicieuses…. Pour ça, je ne regrette pas d’avoir commencé à faire des bento à Mathéo en plus de Kaoru. Même que dernièrement, j’ai commencé à en faire parfois à Kazuki. Tiens… Je me demande si Tsumugi, Evan, Hariaya et Emma apprécieraient si je leur en faisais aussi. Dans tous les cas, j’ai l’impression que Milan ne dirait pas non. Il m’a l’air de quelqu’un de gourmand concernant la bonne nourriture. Quoi que ça commence à faire beaucoup de personnes. Je pourrais partir une tradition: Un bentô pour tout ce monde à tous les vendredi! Ce serait génial de cuisiner de grosses quantités comme ça, surtout que j’en suis capable. Bon… À voir si mon père se rend compte que le frigo se vide beaucoup plus, mais je ne pense pas que ma mère dirait quelque chose.
Bref, le repas est bon, on nettoie de suis pour ne pas attirer les indésirable, surtout les insectes brrrr… Au moins, pour l’instant ceux-ci se font timide et heureusement. Ou je ne les remarques pas trop. Et je n’aurais pas du dire ça parce que là, on va ramasser du bois. Chaque bois, je m’assure de le ramasser du bout des doigts et l’inspecte pour être certain qu’aucun insecte n’y reste collé. Quand c’Est le cas, je repose la branche en me disant que Mathéo passera derrière pour la ramasser, de toute façon. Une fois fait, c’est l’heure de partir à l’aventure! J’enfile mon short maillot et je garde mon t-shirt pour ne pas avoir trop froid le temps de nous y rendre et aussi par pudeur. Je regarde Mathéo et le juge un peu, discrètement. Il a vraiment remit un pantalon par dessus son maillot? Il a si froid? Bref. On s’y rend et on ne met pas trop de temps à arriver. Mathéo se propose pour tester l’eau et je ne m’en plain pas du tout. Si quelqu’un doit souffrir le premier, ce ne sera pas moi.
Glacée… Quel horrible qualificatif. Ce n’est pas un peu exagérée? L’est-elle vraiment? On reçoit l’avis d’un gars qui a mit un pantalon. Mais bon.. Si elle est glacée, autant laisser tomber.
-Mais oui! Je suis certain que t’es juste trop sensible et qu’elle n’est pas si pire.
J’enlève mon t-shirt et le pose sur une roche avec ma serviette et j’enlève ensuite mes soulier. Ma fierté me tuera un jour. Bon, j’en ai pas tant, mais j’ai bien envie de provoquer un peu mon meilleur ami. Allez hop! J’avance doucement dans l’eau.
-Tu vois?? Elle n’est pas si mal!
Je m’enfonce jusqu’aux genoux, jusqu’aux cuisses…..
-Ok.. T’as raison! Elle est suicidairement glaciale!
Je ne peut plus supporter, j’ai trop froid et je m’empresse de sortir pour me réchauffer. Tant pi. Pas de baignade. J’attrape ma serviette et essuie mes jambes avant de remettre mes souliers et finalement mon t-shirt.
-Bon.. On retourne à la tente et on essaie de sculpter du bois? Ça risque moins de nous transformer en glaçon comme activité haha!!!
Et de retour à notre emplacement de camping, je file remettre des vêtements normaux et m’installe confortablement dans ma chaise avant de prendre le bois et le couteau que me tends Mathéo.
-Alors… y’a des règles à suivre ou… On fait ce qu’on peut et on espère que ça ressemble à de quoi?
Bref, le repas est bon, on nettoie de suis pour ne pas attirer les indésirable, surtout les insectes brrrr… Au moins, pour l’instant ceux-ci se font timide et heureusement. Ou je ne les remarques pas trop. Et je n’aurais pas du dire ça parce que là, on va ramasser du bois. Chaque bois, je m’assure de le ramasser du bout des doigts et l’inspecte pour être certain qu’aucun insecte n’y reste collé. Quand c’Est le cas, je repose la branche en me disant que Mathéo passera derrière pour la ramasser, de toute façon. Une fois fait, c’est l’heure de partir à l’aventure! J’enfile mon short maillot et je garde mon t-shirt pour ne pas avoir trop froid le temps de nous y rendre et aussi par pudeur. Je regarde Mathéo et le juge un peu, discrètement. Il a vraiment remit un pantalon par dessus son maillot? Il a si froid? Bref. On s’y rend et on ne met pas trop de temps à arriver. Mathéo se propose pour tester l’eau et je ne m’en plain pas du tout. Si quelqu’un doit souffrir le premier, ce ne sera pas moi.
Glacée… Quel horrible qualificatif. Ce n’est pas un peu exagérée? L’est-elle vraiment? On reçoit l’avis d’un gars qui a mit un pantalon. Mais bon.. Si elle est glacée, autant laisser tomber.
-Mais oui! Je suis certain que t’es juste trop sensible et qu’elle n’est pas si pire.
J’enlève mon t-shirt et le pose sur une roche avec ma serviette et j’enlève ensuite mes soulier. Ma fierté me tuera un jour. Bon, j’en ai pas tant, mais j’ai bien envie de provoquer un peu mon meilleur ami. Allez hop! J’avance doucement dans l’eau.
-Tu vois?? Elle n’est pas si mal!
Je m’enfonce jusqu’aux genoux, jusqu’aux cuisses…..
-Ok.. T’as raison! Elle est suicidairement glaciale!
Je ne peut plus supporter, j’ai trop froid et je m’empresse de sortir pour me réchauffer. Tant pi. Pas de baignade. J’attrape ma serviette et essuie mes jambes avant de remettre mes souliers et finalement mon t-shirt.
-Bon.. On retourne à la tente et on essaie de sculpter du bois? Ça risque moins de nous transformer en glaçon comme activité haha!!!
Et de retour à notre emplacement de camping, je file remettre des vêtements normaux et m’installe confortablement dans ma chaise avant de prendre le bois et le couteau que me tends Mathéo.
-Alors… y’a des règles à suivre ou… On fait ce qu’on peut et on espère que ça ressemble à de quoi?
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
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Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
L’assomption de Naoki quant à sa sensibilité l’heurta. D’où était-il trop sensible ? Mathéo n’était pas du genre à exagérer, s’il disait que l’eau était gelée, c’est qu’elle l’était. Vexé, il le regarda quitter la rive pour s’aventurer dans l’eau. C’était de la folie mais l’étudiant semblait décidé à prendre un bain de glaçons. Il eut envie de lui dire de sortir, convaincu qu’il finirait malade s’il allait plus loin, mais piqué à vif comme il l’était il garda le silence, se préparant déjà mentalement à devoir braver le froid aussi. C’était désormais une question de fierté.
Les yeux plantés sur le jeune homme, il analysa la situation – s’efforçant de ne pas laisser traîner ces derniers là où ils ne devaient s’échouer - réfléchissant au comment il pouvait faire pour s’immerger avec le moindre mal. Ses pupilles détaillèrent son ami – uniquement pour tenter de comprendre comment il s’y prenait - comment faisait-il pour avancer comme si de rien n’était ? Sa peau s’était pourtant hérissée, revêtant sa plus belle chair de poule. Il devait bluffer…
Précipitamment, ses yeux s’abaissèrent tandis que ses joues surchauffaient. Le froid avait contraint ses tétons à se rétracter, impossible de ne pas le voir. Malheureusement, impossible de le constater en restant impassible. Mathéo ravala avec empressement la pulsion qui lui chatouillait le creux du ventre.
Naoki avoua sa défaite avant de s’extirper hors de l’eau au plus vite. Il en fut rassuré. Il n’aurait pas à souffrir du froid finalement. Dans une autre vie, il aurait demandé des excuses, il se sentait bien trop coupable et gêné pour l’envisager dans celle-ci. « … C’est mieux, oui » se contenta-t-il de répondre. En chemin, il déposa tout de même sa serviette sur ses épaules, par dessus son T.shirt, pour le couvrir. « Tu devrais te changer avant, tu risques d’attraper froid » ordonna-t-il plus qu’il ne conseilla lorsqu’ils arrivèrent au campement. Le temps que l’étudiant s’exécute, il prépara le matériel nécessaire, sélectionnant les morceaux les plus susceptibles d’être adéquats. Il commença ses explications une fois tous les deux assis, couteau et bout de bois en main. « Il y a surtout des règles de sécurité. Il te faut toujours utiliser ton couteau en allant de toi vers l’extérieur, pour ne pas prendre le risque de te toucher avec. » commença-t-il en lui faisant la démonstration. « Tu dois aussi veiller à ne pas sculpter au dessus de ta cuisse, pour éviter les dérapages. Tu peux t’asseoir en amazone et caler le bois sur le côté, comme ça. Si tu as besoin de plus d’appui, tu peux t’asseoir en écartant les jambes et tu sculptes au milieu à la place » lui montra-t-il. « Pour les petites finitions, ça fonctionne comme l’épluchage des pommes de terre… et donc, tu es obligé de venir de l’extérieur vers l’intérieur. Pour ne pas te couper, il faut que tu penses à placer le pouce qui tient le bois parallèle à tes autres doigts. Comme ça si tu dérapes, la lame ne le rejoint pas, regarde. » continua-t-il se servant de sa propre main en guise d'exemple. « Et enfin, il faut toujours sculpter avec la lame, jamais avec la pointe. Sauf pour les toutes petites finitions, si tu veux faire des yeux par exemple. Mais dans ce cas il faut se servir du couteau comme d’un marteau plutôt que de chercher à faire un trou avec… tu risquerais de le briser et de te faire mal. »
Il attrapa son morceau de bois pour démarrer leur atelier improvisé, sculptant entre ses jambes. « Pour commencer, je te conseille d’enlever les premières couches pour n’avoir qu’un bois à peu près régulier. Tu pourras essayer de lui donner une forme ensuite... » il lui jeta un œil « Tu peux essayer de faire un coeur peut-être… c’est simple à faire et les filles aiment ce genre de choses, non ? » demanda-t-il, faisant référence à Kaoru. Il reporta ses yeux sur son morceau de bois… arriverait-il a faire un super-héro pour Seito ?...
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
J’écoute attentivement. Je n’y connait rien et pour avoir bricolé pleins de trucs pour mes cosplays, je sais que les règles de sécurité sont importantes… Bon… La cuisine y est aussi pour quelque chose. D’ailleurs, la règle du couteau vers l’extérieur est aussi valable en cuisine. Les lames, ça va vite, c’est ce qui fait d’elles les outils probablement les plus dangereux, peu importe leur forme. Je regarde Mathéo qui s’installe au sol, tout en m’expliquant, pour sculpter entre des jambes… M’asseoir directement au sol… Tout en écoutant sa proposition de faire un coeur, je m’éloigne légèrement pour attraper la petite nappe à pique-nique et l’étaler à côté de Mathéo. J’y prends place.
Ben quoi? Il y a tellement d’insectes cachés dans l’herbe et la terre… Vaut mieux prévoir. J’observe alors mon morceau de bois.
-Un coeur… Mmmm… Je ne sais pas si Kaoru aimerait.. C’est pas un peu trop simple? J’avoue que je n’ai jamais prit le temps de lui fabriquer ou bricoler quelque chose… Si on ne compte pas les bentos… Disons que tant qu’à lui offrir un coeur, un qui brille, serties de pierres délicates… Cela ferait bien plus briller ses yeux!
J’affiche un doux sourire à cette idée, puis je commence à peler toute l’écorce tout en poursuivant la conversation.
-Non, mais c’est vrai… que ferait-elle d’un bout de bois très… rustique, en forme de coeur… Certes, c’est beaucoup moins dispendieux et mes finances m’en remercierait sûrement, haha!! D’ailleurs, l’autre jour, j’ai vu un collier avec des boucles d’oreilles… Sublimes! Ils feraient ressortir des yeux, j’en suis certain! Je me suis même renseigné et ils sont en argent, mais les attache des boucles d’oreille sont en acier innoxydable, donc hypoallergénique, donc tout en douceur pour des oreilles délicates… Je suis en train d’économiser un peu pour lui acheter. J’espère vraiment que ça lui fera plaisir… Surtout que j’ai ralenti un peu à lui faire des surprises dernièrement… Je dois me ressaisir!
Je commence à arrondir mon morceau. Je pense que je me débrouille pas mal, tout compte fait. Il faut dire que je suis assez manuel, la couture et la cuisine le confirmant. Il suffit d’y aller doucement et couche par couche. Je vais essayer un coeur, mais je croit que je vais aussi tenter des motifs… Ou je pourrais l’améliorer et le faire briller une fois chez moi? Peut-être qu’elle appréciera l’attention. J’en suis certain en fait… Alors ça me motive encore plus à m’appliquer sur ce coeur. Il suffira que je lui donne en lui récitant un beau poème! Vaut mieux que je prépare le texte avant pour ne pas tomber dans des phrase de drague qui pourraient la faire fuir…
Ben quoi? Il y a tellement d’insectes cachés dans l’herbe et la terre… Vaut mieux prévoir. J’observe alors mon morceau de bois.
-Un coeur… Mmmm… Je ne sais pas si Kaoru aimerait.. C’est pas un peu trop simple? J’avoue que je n’ai jamais prit le temps de lui fabriquer ou bricoler quelque chose… Si on ne compte pas les bentos… Disons que tant qu’à lui offrir un coeur, un qui brille, serties de pierres délicates… Cela ferait bien plus briller ses yeux!
J’affiche un doux sourire à cette idée, puis je commence à peler toute l’écorce tout en poursuivant la conversation.
-Non, mais c’est vrai… que ferait-elle d’un bout de bois très… rustique, en forme de coeur… Certes, c’est beaucoup moins dispendieux et mes finances m’en remercierait sûrement, haha!! D’ailleurs, l’autre jour, j’ai vu un collier avec des boucles d’oreilles… Sublimes! Ils feraient ressortir des yeux, j’en suis certain! Je me suis même renseigné et ils sont en argent, mais les attache des boucles d’oreille sont en acier innoxydable, donc hypoallergénique, donc tout en douceur pour des oreilles délicates… Je suis en train d’économiser un peu pour lui acheter. J’espère vraiment que ça lui fera plaisir… Surtout que j’ai ralenti un peu à lui faire des surprises dernièrement… Je dois me ressaisir!
Je commence à arrondir mon morceau. Je pense que je me débrouille pas mal, tout compte fait. Il faut dire que je suis assez manuel, la couture et la cuisine le confirmant. Il suffit d’y aller doucement et couche par couche. Je vais essayer un coeur, mais je croit que je vais aussi tenter des motifs… Ou je pourrais l’améliorer et le faire briller une fois chez moi? Peut-être qu’elle appréciera l’attention. J’en suis certain en fait… Alors ça me motive encore plus à m’appliquer sur ce coeur. Il suffira que je lui donne en lui récitant un beau poème! Vaut mieux que je prépare le texte avant pour ne pas tomber dans des phrase de drague qui pourraient la faire fuir…
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
Tchac.
Mathéo écouta son ami, son couteau aguerrit dans une main, son morceau de bois dans l'autre. Il en retira l'écorce d'un geste précis. Ce qu'il entendait bourdonnait à ses oreilles comme une mouche agaçante. Il préférait garder le silence. Ce n’était pas la première fois que Naoki l’agaçait en lui parlant de Kaoru et il savait que ce ne serait pas la dernière alors mieux valait continuer de prendre sur soi. L’irritation brûlait pourtant avec envie sur son corps, elle voulait s’exprimer. Y avait-il besoin que ses cadeaux soient tous sertie de diamants pour qu’ils fassent plaisir à la jeune fille ? Mathéo n’avait rien contre Kaoru, elle ne lui avait jamais rien fait non plus, mais depuis qu’elle sortait avec son ami la pauvre lycéenne lui sortait de plus en plus par les yeux. Au début, il s’était réprimé, pensant être jaloux. Or, cela n’avait aucun sens. Aucune logique. Il n’avait pas à éprouver de jalousie, Naoki et lui n’étaient qu’amis. Puis, il s’était rendu compte qu’il lui manquait. La disponibilité du jeune homme avait drastiquement chuté depuis que la jeune femme était entrée dans sa vie. Seulement, n’était-ce pas normal ? Lui même cherchait à passer le plus de temps possible avec Seito et s’il pouvait le faire au grand jour, comme eux, sans doute chercherait-il à le voir davantage encore.
Alors, de nouveau, il avait finit par se réprimander et avait accepter de serrer les dents. Néanmoins, la source de son agacement se précisa à mesure que Naoki lui parlait de sa copine et de son couple. Un mécontentement profond s'installa. Constater que son ami se pliait en dix-huit pour sa petite-amie sans que cela ne soit apprécié à sa juste valeur le contrariait particulièrement. Naoki en faisait trop. Beaucoup trop et il n’avait pas l’impression que Kaoru lui ferait remarquer. Tout en grattant le bois de son couteau, il fronça les sourcils. Le bois était une matière noble, un cadeau de la Nature, le reste d’un être que la terre portait depuis des années voir des millénaires. Le temps qu’il passerait à le sculpter avec attention vaudrait plus que tous les diamants du monde. Et, lui qui comptait transformer son morceau en quelque chose à offrir à Seito se sentait particulièrement offensé par la remarque du jeune homme. Pour autant, à nouveau, il ne dit rien. Il sculpta en silence, jusqu’au craquement de ses nerfs, jusqu'à la trahison de ses lèvres. Vraiment, ça lui tapait sur le système et plus encore ça l'inquiétait. Naoki travaillait déjà à côté de ses études, s'il dépensait tout son argent pour Kaoru, cela ne pouvait que l'obliger à travailler plus.
« Tu n’es pas obligé de lui faire des cadeaux tout le temps » laissa-t-il échapper, sous le coup d’une crispation plus forte. Il stoppa tout mouvement. Arf, c’était dit et le problème c’est qu’une fois les premiers mots de sortie, il eut bien du mal à retenir les suivant. « Et surtout, tu n’es pas constamment obligé de lui offrir des choses chères ou précieuses. » pesta-t-il, soupirant. Il jeta ses yeux mécontents sur lui, la mine embêtée. Ça lui rongeait sérieusement les nerfs de le voir se faire utiliser comme ça. « Tes bento étaient très bons et tu as pris le temps de les faire à chaque fois, tu y as mis du tiens pour lui faire plaisir. C’était déjà bien. Un coeur en bois ou n’importe quoi d’autre que tu sculpterais toi-même serait aussi très bien, ça montre que tu penses à elle et que tu t’investis pour lui faire plaisir. Ça a plus de valeur qu’un collier en argent » ajouta-t-il, la voix sévère. « D’autant plus que tu lui as déjà offert tout un tas de bijoux et vêtements, qui coûtent toujours de plus en plus cher j’ai l’impression. Je comprends que tu veuilles lui faire plaisir mais… t’as l’impression qu’elle en a vraiment quelque chose à faire ? A force, ça devient une habitude, ce n’est plus un cadeau, ça en devient un du » ne put-il contenir. Et ô combien il se supplia de s’en arrêta là tant c’était déjà plus qu’il n’en avait jamais dit à Naoki. Malheureusement, la chute ne fut que des plus fatales : « Tu es son petit-ami… elle est censé t’aimer toi, pas tes cadeaux… Arrête de te faire utiliser comme ça. »
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Mathéo me rappelle alors que je n’ai pas à toujours lui faire des cadeaux. Comme c’est un peu le raisonnement logique, je prends le commentaire et m’apprête même à lui donner raison… Bien que j’ai déjà quelques argument sur le bout de la langue pour justifier comment j’ai envie de prendre soin de Kaoru. J’allais parler, mais Mathéo renchérit juste avant et cette fois, j’arrête de sculpter pour le regarder, quelque peu surpris par ses propos. Désagréablement surpris. Et plus il parle, plus ça bourdonne dans mes oreilles. Bon, en soit, je sais que ma colère face à ses propos et dû au fait qu’il a raison sur beaucoup de points. Mais je sais qu’il a raison! En fait, pourquoi me reproche-t-il tout cela soudainement?
Inspire, expire. Kaoru qui n’en a rien à faire?
Inspire, expire. Kaoru qui ne m’aime pas, moi?
Inspire, expire. Kaoru qui m’utilise?
Non. Là il va trop loin. De quel droit il suppose tout ça? Il n’est pas sensé me supporter en tant que meilleur ami? Qu’est-ce qu’il en a à faire de Kaoru? Mon regarde s’empli doucement de noirceur. Il s’aiguise pour poignarder mon ami. Cependant, si beaucoup se seraient emportés, moi, je reste calme. Très calme. Trop calme. En fait, il se trouve qu’au naturel, je ne suis jamais aussi calme. Je reporte mon attention sur ma sculpture et continue d’entailler le bois, laissant planer un lourd silence d’une minute. Je daigne enfin ouvrir la bouche pour parler avec ce même calme dangereux. Du sérieux, mais une légèreté déstabilisante.
-Je trouve ça un peu ambitieux come propos venant d’une personne trop coincé pour ne serais-ce qu’oser approcher une fille. Je n’ai pas demandé conseil sur comment aimer ma petite amie. Après tout, qu’est-ce que t’en sais. Tu la connais? T’es son grand ami? T’as couché avec elle? Si c’est le cas, bravo, t’as bien caché ton jeux. Tu sauras que je lui offres les choses parce que j’en ai envie, pas parce que c’est un du. Son sourire vaut tous les diamants du monde. Je n’ai pas l’impression d’être utilisé et je trouve cela très irrespectueux comme présomption. De quel droit tu accuse ma copine? C’est quoi le but de ta démarche? Tu veux me faire sentir coupable de vouloir lui faire plaisir? T’es jaloux parce que tu l’aimes?.. T’es jaloux parce que t’as pas eut le cran de dire oui quand je t’ai inviter à diner?
Je lève de nouveaux mes yeux sur Mathéo pour plonger on regard dans le sien. Si mon visage semble neutre, mes yeux trahissent ma colère. Tout au long de mes propos, je n’ai pas haussé le ton ni ne me suis emporté ne serait-ce qu’un peu. Je suis resté calme et sérieux. Maintenant, j’attends qu’il s’explique, même si je ne suis plus trop enclin à écouter.
Inspire, expire. Kaoru qui n’en a rien à faire?
Inspire, expire. Kaoru qui ne m’aime pas, moi?
Inspire, expire. Kaoru qui m’utilise?
Non. Là il va trop loin. De quel droit il suppose tout ça? Il n’est pas sensé me supporter en tant que meilleur ami? Qu’est-ce qu’il en a à faire de Kaoru? Mon regarde s’empli doucement de noirceur. Il s’aiguise pour poignarder mon ami. Cependant, si beaucoup se seraient emportés, moi, je reste calme. Très calme. Trop calme. En fait, il se trouve qu’au naturel, je ne suis jamais aussi calme. Je reporte mon attention sur ma sculpture et continue d’entailler le bois, laissant planer un lourd silence d’une minute. Je daigne enfin ouvrir la bouche pour parler avec ce même calme dangereux. Du sérieux, mais une légèreté déstabilisante.
-Je trouve ça un peu ambitieux come propos venant d’une personne trop coincé pour ne serais-ce qu’oser approcher une fille. Je n’ai pas demandé conseil sur comment aimer ma petite amie. Après tout, qu’est-ce que t’en sais. Tu la connais? T’es son grand ami? T’as couché avec elle? Si c’est le cas, bravo, t’as bien caché ton jeux. Tu sauras que je lui offres les choses parce que j’en ai envie, pas parce que c’est un du. Son sourire vaut tous les diamants du monde. Je n’ai pas l’impression d’être utilisé et je trouve cela très irrespectueux comme présomption. De quel droit tu accuse ma copine? C’est quoi le but de ta démarche? Tu veux me faire sentir coupable de vouloir lui faire plaisir? T’es jaloux parce que tu l’aimes?.. T’es jaloux parce que t’as pas eut le cran de dire oui quand je t’ai inviter à diner?
Je lève de nouveaux mes yeux sur Mathéo pour plonger on regard dans le sien. Si mon visage semble neutre, mes yeux trahissent ma colère. Tout au long de mes propos, je n’ai pas haussé le ton ni ne me suis emporté ne serait-ce qu’un peu. Je suis resté calme et sérieux. Maintenant, j’attends qu’il s’explique, même si je ne suis plus trop enclin à écouter.
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
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Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
Naoki resta silencieux.
Mathéo reporta ses yeux sur le morceau de bois qu’il tentait de sculpter, le coeur agité. Avait-il était trop dur ? Son ami n’était pas du genre à rester aussi calme et silencieux, surtout pas après avoir entendu tout ce qu’il venait de lui dire. Il aurait du réagir, alors pourquoi ce silence ? Il n’osa pas le lui demander. Le coeur serré, il se contenta de reprendre son ouvrage. Il pensait chaque mot qui venait de sortir de sa bouche mais il ne souhaitait pas le blesser. La culpabilité lui tirailla le ventre. Comment se rattraper ?...
"Je trouve ça un peu ambitieux comme propos venant d’une personne trop coincée pour ne serait-ce qu’oser approcher une fille"
Il releva les yeux sur son ami, interloqué. Avait-il bien entendu ? La flèche que venait de tirer Naoki atteignit sa cible en plein dans le mile. Les autres suivirent, en remplissant les contours. La douleur lui saisit le coeur. C'était désagréable à entendre mais il comprenait que Naoki lui en veuille... Il pouvait également accepter qu'il ai pu blesser sa fierté en lui disant les choses ainsi... Ce n'était donc pas étonnant que ce dernier cherche à lui rendre l'appareil. Il n’avait du reste pas tout à fait tord… Il ne connaissait pas si bien que cela Kaoru, il ne savait rien de leur relation si ce n’est ce qu’il en comprenait aux travers des dires de l’étudiant et sans doute avait-il surestimé leur amitié en s’octroyant le droit de lui faire par de ses doutes et de son avis. Naoki ne semblait rien vouloir savoir de celui-ci. Il le disait lui-même : il ne comprenait pas pourquoi Mathéo s’en mêlait. N’était-ce pas là le rôle d’un ami que de protéger l’autre ? N’était-ce pas son rôle de lui confier son inquiétude et d’essayer de lui ouvrir les yeux lorsqu’il pensait qu’il y en avait besoin ? Certes, il pouvait se tromper. Mais avait-il si tord que cela ? Et dans le cas où il serait tout à fait à côté de la plaque… pourquoi lui répondre de cette manière plutôt que d'essayer de le rassurer ? Il secoua la tête, agacé et blasé en l’entendant lui demander s’il était secrètement amoureux de Kaoru. Ça le blesse. Comment pouvait-il se poser la question ? C’était ainsi qui le voyait en fait ? Comme un type coincé et incapable d’avoir copine qui fantasmait en secret sur la sienne faute de pouvoir avoir mieux ? Sympas.
La suite de sa tirade ne fût pas mieux néanmoins. Elle le saisit même à la gorge pour la lui broyer. Face à cette dernière question, leurs yeux eurent à croiser le fer. Pas eu le cran de dire oui lorsqu’il l’avait invité à dîner… ? Vraiment ? Il se leva, déposant son matériel et son bout de bois là où il était assit. Cette fois, la cible céda sous le poids des flèches et se brisa en deux. C’était trop, sans doute parce qu’on fond il y avait du vrai dans celle-ci, une vérité qu’il ne voulait pas s’avouer lui-même. Néanmoins, Naoki se trompait s'il pensait qu'il avait refusé son invitation par manque de « cran ». Il l’avait refusée car il ne se sentait pas prêt et qu’elle avait été bien trop brutale pour lui. Comment pouvait-il accepter l’invitation à dîner d’un autre homme ? Un homme qu'il ne connaissait pas, sorti de nulle part et qu’il avait vu à moitié nu dans les douches, rappelons-le. Il était au clair avec ce qu’il s’était passé ce jour là et il pensait que Naoki l'était aussi puisqu'il était devenu son ami depuis. La page avait été définitivement tournée lorsque Naoki s'était mis en couple avec qu'Kaoru et que lui avait commencé à éprouver des sentiments pour Seito. Le livre était désormais refermé depuis qu’ils sortaient ensemble. Pourtant, ça le piquait tout de même. Ça le piquait parce que Naoki n’avait pas tout à fait tord pour autant : il était jaloux. Une jalousie mal placée et qu’il ne comprenait pas lui-même. Naoki passait la majeure partie de son temps libre avec Kaoru lorsqu’avant il le passait avec lui et ça l’emmerdait. Véritablement. Il lui manquait. Plus encore parce que lorsqu’il lui accordait un peu de temps, c’était pour l'entendre parler à un moment ou un autre de la jeune fille. Il aurait aimé avoir l'occasion de lui expliquer ce qui lui arrivait, lui aussi. Il aurait aimé s'excuser d'avoir menti ce fameux jour où il avait du refuser son invitation, il aurait voulu lui parler de Seito et des milliers d'interrogations qu'il avait. Il aurait besoin d'un ami pour le rassurer... mais il n'y avait jamais de bon moment pour se lancer, il avait peur que Naoki lui en veuille, que leur amitié ne soit que du vent et qu'il s'en défasse aisément. Ce n'était pas comme s'il avait besoin de lui, il avait Kaoru.
« Je m’inquiète seulement pour toi » répondit-il froidement. « Je n’aime pas l’idée que l'on puisse se servir de toi... mais tu as raison, c’est vrai, je n'ai rien à dire. Excuse-moi. Ce n'est pas comme si j’étais censé être ton ami. » trancha-t-il. «… C'était sans doute ambitieux de croire qu'on l'était aussi, visiblement.» souffla-t-il, tristement. «Je n'avais pas compris que pour toi j'étais seulement un mec coincé qui te jalouse dans son coin parce qu’il n’a rien de mieux à faire... J’y ai vraiment cru, tu sais, à ta chanson d’amitié. Désolé, je suis stupide en plus d’être coincé.» lança-t-il avec un sarcasme des plus glacials en lui passant devant. Il s’en alla en direction du lac. Mieux valait s’éloigner. Il était bien trop touché, cela ne donnerait rien de bon.
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
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C’est rare que je me mette en colère. Ça arrive principalement lorsqu’on s’en prend à ceux que j’aime, là, en l’occurrence, c’est ma petite amie. De plus, c’est mon meilleur ami qui s’en prend à elle. Pourquoi? Qu’est-ce que j’ai fait de mal? N’est-il pas sensé être mon ami? Me supporter? Me faire confiance? S’il critique ma copine, mes goûts, mes choix n’ont donc aucune valeur? Ça fait mal. Je me sens mal parce que je suis en colère contre lui. Je ne devrait pas. Si ma colère est calme et controlée, elle s’est tout de même déclenchée par impulsivité. Je le vois, dans son regard, dans son visage, dans sa posture que ce que j’ai dit ne lui a fait aucunement plaisir. Je suis comme ça, je pique avec les mot. C’est ma façon de me défendre, de me battre. Je ne suis pas physique et de toute façon, je ne veux pas me battre. Même si je le voulais, je suis nettement moins en forme et moins fort que Mathéo. Si ça se trouve, il sait se battre en plus alors que moi pas. Et pourquoi je pense à ça?
Lorsqu’il dit s’inquiéter pour moi, ça m’assomme un peu. Je… Rhaaa. Pourquoi ça me pince autant? Évidemment qu’il s’inquiète. Évidemment qu’il ne critique pas Kaoru par pur méchanceté, mais je ne comprends pas. Je ne comprends rien de sa démarche et.. Ma colère n’a pas le temps de se dissiper qu’il me reproche de ne pas considérer notre amitié. Il m’accuse même qu’elle ne vaut rien pour moi. PARDON??!! Alors qu’il passe devant moi, je me permet un commentaire à voix plus haute. Non pas en criant ni avec agressivité, juste un peu de fermeté mais encore ce ton si calme. Je parle plus fort, simplement pour qu’il m’entende alors qu’il s’éloigne.
-Imbécile. Je ne chante pas en pleine rue pour n’importe qui…
Et je le laisse filer de son côté. Je me lève ensuite et me dirige vers la glacière, posée à l’entrée de notre tente. J’y pige une bière que j’ouvre et je me laisse tomber dans ma chaise pour la caler presque d’une traite. C’est peut-être un peu tôt encore pour boire, mais j’en ai grandement besoin. Je reste un bon 20 minutes à fixer le vide ou encore en jouant à de petits jeux sur mon téléphone. Je rumine dans ma tête. Je m’en veux. Je sais que je peux être vicieux sous la colère, voire complètement horrible et Mathéo en a clairement payé les frais. L’imbécile, c’Est moi et je le sais bien. J’y tiens à Mathéo et tellement plus qu’il ne semble le croire… Non. Je ne peux pas laisser Kaoru gâcher notre amitié… Mais Kaoru… Je penses à elle. Elle m’a fait elle-même des chocolats pour la saint-valentin… De plus, elle m’a confier son intimité. Est-ce qu’elle m’utilise vraiment? C’est vrai que c’est elle qui mène un peu dans notre couple, mais je ne m’en plaint pas. Oui, je lui offre tellement plus de trucs et elle presque rien, mais ça me fait plaisir de la gâter! Ses sourires, son bonheur, ils en valent la peine… Non? D’ailleurs… Comment est-ce que les autres la voient? C’est un peu une reine, certes, mais elle est si belle et adorable!
J’en peut plus et ça me donne faim. Je sors les ingrédient déjà préparés pour le ragout au curry. Je m’installe, alimente le feu et faire rotir un peu le boeuf dans le fond du chaudron avant d’y ajouter les oignons et l’ail et finalement le bouillons, les légumes côupé en gros morceaux et les épices. Je laisse mijoter une bonne demi-heure. Cuisiner me fait du bien. Ça m’apaise, ça m’aide à reprendre mes esprits. Une deuxième bière aussi. Je grignote quelques croustilles pour ne pas boire l’estomac vide… Je goute le ragout, il manque encore un peu de cuisson. C’est pas évident de jaugé la cuisson… C’est reparti pour un 20 minutes. Je goute. Ça y est! Hop! Un peu de farine grillée pour épaissir tout cela et encore un 10 minutes de cuisson… Ça y est. Je retire le chaudron pour que ça ne brule pas, mais que ça ne refroidisse pas non plus et j’observe les alentours. Je ne sais pas Mathéo est rendu où. Je me lève, ramasse deux bières au passage et m’éloigne légèrement tout en m’assurant de toujours voir le feu… Je fini par le trouver.
Je m’approche doucement, par derrière. Je ne cherche pas à être silencieux pour autant. Et je fait apparaitre une canette devant lui pour qu’il la prenne en guise de drapeau blanc. Je soupire avant de parler franchement.
-Je suis sincèrement désolé… C’est moi l’imbécile… Et… Et il n’est pas question que je te laisse crever de faim… Le diner est prêt.
Je débouche la canette restée dans mes mains et va doucement la toquer contre celle à Mathéo, qu’il le veuille ou non, en guise de Kampai silencieux, puis je prends une bonne gorgée en retournant au feu feu, m’assurant que mon ami me suive. Je sers alors deux bols de ragoût. Je m’installe, prend une bouchée encore chaude et fait un pas de plus vers la réconciliation.
-Encore désolé… Ça m’a surprit.. Que tu parles de Kaoru alors que d’habitude.. T’écoute.. J’avais aucun droit de me mettre en colère… Surtout parce que t’es mon meilleurs ami.. Je.. Je veux juste comprendre… Pourquoi tu ne l’a pas à la bonne, Kaoru… Promis, cette fois j’écoute sagement sans juger….
Parce qu’au final, je sais que quand on est dans une relation, on est souvent à 50% aveuglé et ceux à l’extérieur ne voient pas toujours le même 50% que nous… Au final… Tout ça m’intrigue.
Lorsqu’il dit s’inquiéter pour moi, ça m’assomme un peu. Je… Rhaaa. Pourquoi ça me pince autant? Évidemment qu’il s’inquiète. Évidemment qu’il ne critique pas Kaoru par pur méchanceté, mais je ne comprends pas. Je ne comprends rien de sa démarche et.. Ma colère n’a pas le temps de se dissiper qu’il me reproche de ne pas considérer notre amitié. Il m’accuse même qu’elle ne vaut rien pour moi. PARDON??!! Alors qu’il passe devant moi, je me permet un commentaire à voix plus haute. Non pas en criant ni avec agressivité, juste un peu de fermeté mais encore ce ton si calme. Je parle plus fort, simplement pour qu’il m’entende alors qu’il s’éloigne.
-Imbécile. Je ne chante pas en pleine rue pour n’importe qui…
Et je le laisse filer de son côté. Je me lève ensuite et me dirige vers la glacière, posée à l’entrée de notre tente. J’y pige une bière que j’ouvre et je me laisse tomber dans ma chaise pour la caler presque d’une traite. C’est peut-être un peu tôt encore pour boire, mais j’en ai grandement besoin. Je reste un bon 20 minutes à fixer le vide ou encore en jouant à de petits jeux sur mon téléphone. Je rumine dans ma tête. Je m’en veux. Je sais que je peux être vicieux sous la colère, voire complètement horrible et Mathéo en a clairement payé les frais. L’imbécile, c’Est moi et je le sais bien. J’y tiens à Mathéo et tellement plus qu’il ne semble le croire… Non. Je ne peux pas laisser Kaoru gâcher notre amitié… Mais Kaoru… Je penses à elle. Elle m’a fait elle-même des chocolats pour la saint-valentin… De plus, elle m’a confier son intimité. Est-ce qu’elle m’utilise vraiment? C’est vrai que c’est elle qui mène un peu dans notre couple, mais je ne m’en plaint pas. Oui, je lui offre tellement plus de trucs et elle presque rien, mais ça me fait plaisir de la gâter! Ses sourires, son bonheur, ils en valent la peine… Non? D’ailleurs… Comment est-ce que les autres la voient? C’est un peu une reine, certes, mais elle est si belle et adorable!
J’en peut plus et ça me donne faim. Je sors les ingrédient déjà préparés pour le ragout au curry. Je m’installe, alimente le feu et faire rotir un peu le boeuf dans le fond du chaudron avant d’y ajouter les oignons et l’ail et finalement le bouillons, les légumes côupé en gros morceaux et les épices. Je laisse mijoter une bonne demi-heure. Cuisiner me fait du bien. Ça m’apaise, ça m’aide à reprendre mes esprits. Une deuxième bière aussi. Je grignote quelques croustilles pour ne pas boire l’estomac vide… Je goute le ragout, il manque encore un peu de cuisson. C’est pas évident de jaugé la cuisson… C’est reparti pour un 20 minutes. Je goute. Ça y est! Hop! Un peu de farine grillée pour épaissir tout cela et encore un 10 minutes de cuisson… Ça y est. Je retire le chaudron pour que ça ne brule pas, mais que ça ne refroidisse pas non plus et j’observe les alentours. Je ne sais pas Mathéo est rendu où. Je me lève, ramasse deux bières au passage et m’éloigne légèrement tout en m’assurant de toujours voir le feu… Je fini par le trouver.
Je m’approche doucement, par derrière. Je ne cherche pas à être silencieux pour autant. Et je fait apparaitre une canette devant lui pour qu’il la prenne en guise de drapeau blanc. Je soupire avant de parler franchement.
-Je suis sincèrement désolé… C’est moi l’imbécile… Et… Et il n’est pas question que je te laisse crever de faim… Le diner est prêt.
Je débouche la canette restée dans mes mains et va doucement la toquer contre celle à Mathéo, qu’il le veuille ou non, en guise de Kampai silencieux, puis je prends une bonne gorgée en retournant au feu feu, m’assurant que mon ami me suive. Je sers alors deux bols de ragoût. Je m’installe, prend une bouchée encore chaude et fait un pas de plus vers la réconciliation.
-Encore désolé… Ça m’a surprit.. Que tu parles de Kaoru alors que d’habitude.. T’écoute.. J’avais aucun droit de me mettre en colère… Surtout parce que t’es mon meilleurs ami.. Je.. Je veux juste comprendre… Pourquoi tu ne l’a pas à la bonne, Kaoru… Promis, cette fois j’écoute sagement sans juger….
Parce qu’au final, je sais que quand on est dans une relation, on est souvent à 50% aveuglé et ceux à l’extérieur ne voient pas toujours le même 50% que nous… Au final… Tout ça m’intrigue.
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
Il était retourné jusqu’à la rivière pour se calmer, la marche lui avait permis de ne pas se laisser noyer sous l’émotion. C’était toujours le risque que son coeur et son corps encourrait, Mathéo se disait trop sensible. Ça l’enrageait particulièrement. Il aurait aimé pouvoir être intérieurement aussi froid que la façade extérieure qu’il abordait si aisément. Il aurait souhaité être en mesure de raisonner facilement même dans la pire des tempêtes affectives. Malheureusement, il avait autant de pouvoir sur ses émotions qu’un surfeur face aux vagues déchaînées de l'océan lors d’une tempête. Tout comme le sportif, la seule chance qu’il avait pour s’en sortir dans un tel cas était la fuite. Il lui fallait retrouver des horizons moins liquides, un endroit où poser pied à terre. Dans son cas, cette fois-ci, cela avait plutôt été de poser fesses contre pierre. Assit sur un gros cailloux, il contemplait la fraîcheur de la rivière, le regard emporté par son courant. Foutu lui… si seulement il s’était tut et contenté de sculpter en silence. Pourquoi avait-il fallut qu’il l’ouvre ? Il venait de ruiner leur week-end de Golden Week. Tristement, il soupira.
Il prit le temps de retourner toute la discussion dans son esprit, cherchant à repérer là où il s’y était potentiellement mal pris. Les mots de Naoki lui revinrent en tête plusieurs fois, biaisant son jugement, le teintant de colère. Etait-ce réellement l’opinion qu’avait son ami sur lui ? Il était blessé. Ses yeux s’élevèrent vers le ciel qui se couvrait, ça n’annonçait rien de bon cela non plus. Mieux lui valait retourner au campement, il n’avait pas pris son téléphone avec lui et ne se rendait plus compte du temps qu’il avait pu passer ici à tourner mentalement en boucle. Peut-être Naoki s’inquiétait-il pour lui ? Non… aucune chance, il devait lui en vouloir, lui aussi. Un gros soupire plus tard, il quitta sa pierre dans l'idée de rejoindre leur tente. Si Nao lui faisait la tête, tant pis… il y resterait en solitaire.
Il fut surpris lorsqu’en traînant des pieds pour le rejoindre, il croisa l’étudiant, deux bières à la main. Sous ses excuses, il en accepta une canette. La politesse aurait voulu qu’il s’excuse aussi, pour signer une paix durable mais Mathéo avait la rancune tenace, il resta silencieux, se contenta de boire une gorgée après que Naoki ai cognée sa canette contre la sienne. Il n’aimait pas boire mais pour une fois, il ferait une exception. Il aurait besoin d’aide pour dépasser sa colère, au mieux… Au pire, pour l’exprimer correctement. Et puis… il avait faim aussi.
De retour sur le camp, sa canette avait déjà perdue la moitié de son contenu, il la tint suspendue dangereusement dans le vide, entre ses jambes, le temps d’attraper le bol de ragoût que lui tendait son ami. S’il l'était toujours. Ses yeux et ses mains se posèrent sur son bol, cela avait l’air bon et ça réchauffait. Il soupira de nouveau, récupérant sa bière pour la terminer, le temps que la fraîcheur ambiante ne rééquilibre la température de sa nourriture. Il écouta Naoki qui de nouveau s’excusa. Cela ne le convint pas. L’étudiant savait-il seulement pourquoi il s’excusait ? Entendre parler encore et toujours de Kaoru lui tapait sur les nerfs. Il posa précautionneusement son bol et finit d’une traite le fond de sa canette de bière. Etant donné là où il en était venu, mieux valait tenter le tout pour le tout et trouver le courage de dire toutes les vérités qu’il retenait. Finit, il posa le contenant vide à ses pieds et se leva pour aller chercher deux autres bières.
« Je n’ai rien contre elle personnellement, je ne pense pas que ce soit une mauvaise personne non plus » dit-il en déposant une canette aux pieds de Naoki avant d’ouvrir la sienne. « C’est juste qu’à t’écouter, on dirait qu’il faut toujours que tu lui offres quelque chose. » souffla-t-il, le ton épicé. Il se rassit, récupérant son bol sur ses genoux. Après une nouvelle gorgée d’alcool, il mélangea doucement son ragoût, les yeux focalisés sur le tourbillon qui s’y créait. « Vouloir faire plaisir à la personne qu’on aime, je le comprends très bien. Et normalement, ce n’est pas un problème. Mais j’ai l’impression que tu te tues à la tâche pour essayer de toujours lui offrir ce qu’il y a de plus cher parmi ce qui te serait accessible. Comme s'il fallait que ça vaut cher pour que ça ai de la valeur pour elle. Alors, ça m’inquiète parce que si c’est le cas, si elle ne t’aime que parce que tu lui offres des cadeaux luxueux, ce n’est pas de l’amour. Même si tu lui offrais un bout de bois mal sculpté, ça devrait lui faire plaisir, parce que ça montre que tu penses à elle. Ce n’est pas ça le plus important, que tu penses à elle ? Et si ça n'a rien à voir avec elle mais que c'est toi qui te dit ça, ça m'inquiète tout de même... ça me fait me demander si tu es réellement bien avec elle. » ronchonna-t-il en engouffrant une bouchée de nourriture dans sa bouche. Les saveurs explosèrent contre son palais, c’était vraiment bon. Il retint néanmoins le compliment qui lui picotait le bout de la langue.
« Si tu passes tout ton temps avec une fille qui ne t’aime pas si tu n’y laisses pas tes billets, ça m’énerve. Tu mérites mieux que ça, c’est tout. » ajouta-t-il avant de prendre une autre bouchée. Il n’avait pas l’impression d’en dire plus que tout à l’heure, ni même d’être plus clair… mais comment faire autrement ? Il n’était pas doué pour tourner autour du pot lorsque quelque chose l’agaçait réellement. Soit, il fuyait pour ne pas avoir à dire quoique ce soit, soit il ne disait rien et prenait sur lui. L’un comme l’autre revenant au même. Seulement, dans ce cas précis, il ne pouvait faire ni l’un ni l’autre plus longtemps. Cela faisait depuis plusieurs mois qu’il se posait des questions et s’inquiétait pour Naoki.
« Même si tu as l’air de penser que je ne suis qu’un idiot, frustré et jaloux, je tiens à toi. Quittes à ce que tu sois avec quelqu'un, je préfèrerais que ce soit quelqu'un qui t'aime sincèrement et prenne soin de toi aussi... Pour Kaoru, ce n’est pas la première fois que j’ai envie de t’en parler mais… je n’ai jamais osé avant. C’est délicat et je me doutais que ça finirait en dispute. » soupira-t-il. Il porta son bol à ses lèvres pour en boire le bouillon. Une goutte d’eau lui frappa le nez, lui faisant relever les yeux vers le ciel. « On devrait se dépêcher de finir et rentrer nos affaires, le temps commence à se gâter » souffla-t-il en accélérant la cadence, portant des morceaux plus rapidement à sa bouche. Ses joues lui chauffaient un peu à cause de la bière, contrastant avec l'air frais qui s'élevait entre les arbres, ce qui le fit frissonner. A peine eut-il le temps de finir son bol que l’averse leur tomba dessus.
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Mathéo dépose une canette à mes pieds et je cale donc le fond qu’il reste dans mon actuelle avant d’ouvrir l’autre. Cependant, une seule gorgée de fraîcheur et je la met de côté pour manger. J’ai un peu la tête qui tourne, mais je n’en laisse rien paraitre. Manger me fera du bien… C’est pas que je viens d’ouvrir ma quatrième canette en deux heures, mais…. Je dois ralentir un peu même si les émotions ont juste envie de se noyer dans l’alcool. Je mange quand même avec appétit tout en écoutant les propos du jeune homme.
Et j’avoue, ça fait mal.
Je me contient pour ne pas laisser la colère reprendre le dessus. Remercions la bière, je crois que ce n’est pas si difficile. C’est trop demandant d’être en colère. De plus, on n’écoute pas quand on est en colère. Respirer et… Ça fait mal aussi parce que j’y conçoit une parcelle de vérité. Je ne sais pas quoi exactement, mais ça ne sonne pas faux. C’est vrai qu’en dehors des chocolats… Qu’ai-je eut? Enfin, je suis gentleman et c’est un peu mon devoir de payer nos sorties et de la gâter. Ce serait honteux de la laisser payer. Pourtant, elle me remercie, elle me complimente… N’est-ce pas son amour que j’ai en retour? C’est vrai que l’amener dans un petit resto de ramen peu connu l’avait charmée. Mathéo a mit le doit dessus. Est-ce que je me suis persuadé de cette réalité? Je dirais pas que Kaoru n’a jamais demandé. Elle me faisait savoir quand un truc lui plairait ou quand elle avait besoin de quelque chose et moi, je me suis donné comme mission de petit ami de lui plaire.
Alors qu’il termine son plaidoyer, tout s’éclairci. Donc, ça fait un moment qu’il le pense… Il n’osait pas… Faut vraiment qu’il apprenne à oser plus Mathéo, vraiment. Quoi que j’ai carrément donné raison à ses craintes plus tôt en m’emportant. JE m’emporte quand on s’en prend à quelqu’un à qui je tiens… Mais j’y tiens à Mathéo aussi.. C’est mon meilleur ami! Je l’aime tellement.. comme ami… Et le flot de mes pensées qui commencent à dériver sur une pente dangereuse que je n’ai pas envie de prendre. Je les chasse alors que Mathéo propose qu’on se dépêche de manger et ranger avant que la pluie nous surprenne. Je lève les yeux au ciel et c’est effectivement grix. Heureusement, il ne me reste que deux bouchées que j’accompagne d’une bonne gorgée de bière.
Je me lève et ramasse le chaudron pour vider le restant dans un contenant hermétique et le met dans la glacière. Le remet le couvercle sur le chaudron sale afin que l’odeur n’attire pas trop les indésirables. C’est alors que l’averse nous tombe dessus. Pour éviter d’être mouillés, c’est raté! Je cours attraper nos deux chaises et les met sous le petit toit qui prolonge à partir de la tente Je vais ensuite ramasser la vaiselle et la glisse sous la table avec le bois. Je demande de l’aide à Mathéo pour tirer une bâche sur la table et garder tout ce qu’il y a dessous à l’abris pui lui demande de mettre les glacière sous le toit à côté de l’entrée de la tente pendant que j’était le feu avec la chaudière d’eau. Je sais qu’il pleut, mais vaus mieux ne pas prendre de précautions au cas où la pluie ne serait pas assez forte. Je ramasse deux buches assez lourdes et hop, on peu se réfugier sous le toit où je met le poids sur le couvercle des glacières pour qu’elles ne soient pas ouvertes par de petits animaux.
-On ferait mieux d’enlever nos vêtements avant d’entrer pour mouiller le moins possible l’intérieur…
En le disant, je m’exécute en enlevant mon chandail, puis mes souliers et mes bas pour finir avec mon pantalons. J’ai quand même la décence de garder mes boxers. Faut pas déconner. J’entre ensuite et attrape ma serviette pour m‘essuyer un coup. Je l’utilise ensuite pour me cacher le temps de changer de sous-vêtement pour des secs et j’enfile ensuite mes pantalons de pyjamas. Je reste torse nu parce que je préfères dormir comme ça de toute façon. J’ouvre la porte de la tente pour attraper ma canette et le restant du paquet pour les avoir à l’intérieur. Heureusement, la nourriture sèche étant déjà dans la tente, on a des croustilles, bonbons et du chocolat pour grignoter si on veut. Je me réfugie dans mon sac de couchage et… J’ai froid. Je l’avoue. L’humidité est traitre encore à ce temps-ci…. J’ai alors une idée.
Une bonne gorgée, puis je sors du sac de couchage et je pousse mon « lit » jusqu’à ce qu’il soit collé à celui de Mathéo et hot, de retours dans les couvertures.
-Tiens… Si on est proches, on aura plus chaud.. Moi j’ai froid.. Et puis je ne ferais pas ça si t’étais pas mon meilleur ami… Je resterais dans mon coin!
J’ai un petit sourire, un peu gamin. J’espère qu’il va comprendre que… Bah je l’ai écouté et que je ne lui en veut pas d’avoir parlé… J’ai la tête en feu à cause de l’alcool, mais je frissonne un peu avec le contraste de mon corps froid
Et j’avoue, ça fait mal.
Je me contient pour ne pas laisser la colère reprendre le dessus. Remercions la bière, je crois que ce n’est pas si difficile. C’est trop demandant d’être en colère. De plus, on n’écoute pas quand on est en colère. Respirer et… Ça fait mal aussi parce que j’y conçoit une parcelle de vérité. Je ne sais pas quoi exactement, mais ça ne sonne pas faux. C’est vrai qu’en dehors des chocolats… Qu’ai-je eut? Enfin, je suis gentleman et c’est un peu mon devoir de payer nos sorties et de la gâter. Ce serait honteux de la laisser payer. Pourtant, elle me remercie, elle me complimente… N’est-ce pas son amour que j’ai en retour? C’est vrai que l’amener dans un petit resto de ramen peu connu l’avait charmée. Mathéo a mit le doit dessus. Est-ce que je me suis persuadé de cette réalité? Je dirais pas que Kaoru n’a jamais demandé. Elle me faisait savoir quand un truc lui plairait ou quand elle avait besoin de quelque chose et moi, je me suis donné comme mission de petit ami de lui plaire.
Alors qu’il termine son plaidoyer, tout s’éclairci. Donc, ça fait un moment qu’il le pense… Il n’osait pas… Faut vraiment qu’il apprenne à oser plus Mathéo, vraiment. Quoi que j’ai carrément donné raison à ses craintes plus tôt en m’emportant. JE m’emporte quand on s’en prend à quelqu’un à qui je tiens… Mais j’y tiens à Mathéo aussi.. C’est mon meilleur ami! Je l’aime tellement.. comme ami… Et le flot de mes pensées qui commencent à dériver sur une pente dangereuse que je n’ai pas envie de prendre. Je les chasse alors que Mathéo propose qu’on se dépêche de manger et ranger avant que la pluie nous surprenne. Je lève les yeux au ciel et c’est effectivement grix. Heureusement, il ne me reste que deux bouchées que j’accompagne d’une bonne gorgée de bière.
Je me lève et ramasse le chaudron pour vider le restant dans un contenant hermétique et le met dans la glacière. Le remet le couvercle sur le chaudron sale afin que l’odeur n’attire pas trop les indésirables. C’est alors que l’averse nous tombe dessus. Pour éviter d’être mouillés, c’est raté! Je cours attraper nos deux chaises et les met sous le petit toit qui prolonge à partir de la tente Je vais ensuite ramasser la vaiselle et la glisse sous la table avec le bois. Je demande de l’aide à Mathéo pour tirer une bâche sur la table et garder tout ce qu’il y a dessous à l’abris pui lui demande de mettre les glacière sous le toit à côté de l’entrée de la tente pendant que j’était le feu avec la chaudière d’eau. Je sais qu’il pleut, mais vaus mieux ne pas prendre de précautions au cas où la pluie ne serait pas assez forte. Je ramasse deux buches assez lourdes et hop, on peu se réfugier sous le toit où je met le poids sur le couvercle des glacières pour qu’elles ne soient pas ouvertes par de petits animaux.
-On ferait mieux d’enlever nos vêtements avant d’entrer pour mouiller le moins possible l’intérieur…
En le disant, je m’exécute en enlevant mon chandail, puis mes souliers et mes bas pour finir avec mon pantalons. J’ai quand même la décence de garder mes boxers. Faut pas déconner. J’entre ensuite et attrape ma serviette pour m‘essuyer un coup. Je l’utilise ensuite pour me cacher le temps de changer de sous-vêtement pour des secs et j’enfile ensuite mes pantalons de pyjamas. Je reste torse nu parce que je préfères dormir comme ça de toute façon. J’ouvre la porte de la tente pour attraper ma canette et le restant du paquet pour les avoir à l’intérieur. Heureusement, la nourriture sèche étant déjà dans la tente, on a des croustilles, bonbons et du chocolat pour grignoter si on veut. Je me réfugie dans mon sac de couchage et… J’ai froid. Je l’avoue. L’humidité est traitre encore à ce temps-ci…. J’ai alors une idée.
Une bonne gorgée, puis je sors du sac de couchage et je pousse mon « lit » jusqu’à ce qu’il soit collé à celui de Mathéo et hot, de retours dans les couvertures.
-Tiens… Si on est proches, on aura plus chaud.. Moi j’ai froid.. Et puis je ne ferais pas ça si t’étais pas mon meilleur ami… Je resterais dans mon coin!
J’ai un petit sourire, un peu gamin. J’espère qu’il va comprendre que… Bah je l’ai écouté et que je ne lui en veut pas d’avoir parlé… J’ai la tête en feu à cause de l’alcool, mais je frissonne un peu avec le contraste de mon corps froid
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
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Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
La pluie leur tomba dessus, ils avaient réussi à en faire pleurer le ciel. Sous l’impulsion de l’urgence, Mathéo se jeta sur ses deux pieds et se précipita pour aider son ami à ranger. Heureusement, ils n’avaient pas grand-chose et Naoki semblait avoir quelques connaissances en la matière. Il fut surpris de le voir penser à tout : le couvercle sur le chaudron, la bâche sur la table, le poids sur la glacière. S’il avait été seul, il n’était pas certain qu’il y aurait pensé. Quelques aller-retour suffirent à tout mettre à l’abri mais aussi à les tremper. Sous le toit de la tente, l’étudiant soupira. Il grelottait déjà. Le ciel leur en voulait, ses larmes étaient gelées.
La sensation du tissu mouillé ventousé contre sa peau lui était désagréable, il s’apprêtait déjà à entrer sous la protection de leur tente pour s’y changer lorsque Naoki suggéra de retirer leurs vêtements avant, afin de ne pas mouiller l’intérieur. Mathéo lâcha la fermeture éclaire de l’entrée et tourna les talons, dubitatif. Inquiet, il dressa les yeux sur son ami qui commençait déjà à se déshabiller. Vraiment… ça ne pouvait pas être pire. Gêné, il détourna les yeux et se tourna, dos à lui, pour commencer à faire tomber ses propres vêtements. Il n’y avait pas de mal… non ? De toute façon, il ne voyait rien. Sa seule vue était la pluie, ce qui était très bien comme ça. Et, Naoki avait raison, c’était plus astucieux de laisser leurs vêtements mouillés dans un coin. Le stress de l’urgence et l’alcool devaient être les seuls responsables des battements accélérés de son coeur. Une fois en boxer, il suivit le jeune homme à l’intérieur, frissonnant de plus belle. Deuxième à entrer, ses yeux furent tentés de se balader sur son dos, à défaut d’être autorisé à regarder plus bas, mais il les condamna à l’abstinence. Même avec quelques grammes d’alcool dans le sang, sa conscience conservait pour l’instant sa dominance. C’était là quelque chose d’interdit et d’impensable. Le seul dos sur lequel il pouvait loucher désormais, non sans en être embarrassé, c’était celui de son petit-ami.
Une fois dans l’antre de leur tente, Mathéo fonça droit vers son sac d’affaires pour en sortir une serviette. Leur espace était limité et savoir que Naoki se changeait derrière lui le perturbait. Il tenta de s’éloigner le plus possible pour s’essuyer et changer de sous-vêtements, lui aussi. Qu'adviendrait-il s'ils se frôlaient ? Il n'avait pas envie d'avoir à y penser. Il enfila rapidement son pantalon et haut de pyjama puis fonça se réfugier dans son sac de couchage. Il s’y enferma à double tour. Personne n'avait encore pensé à inventer de cadenas à sac de couchage, ce qu'il trouvait franchement dommage, il en aurait bien voulu un en appercevant Naoki se balader torse nu. Argh. Allait-il dormir comme ça ? L'étudiant en cinéma sortait de son propre sac à peine y être entré, rapprochant leurs lits de fortune. Mathéo sur mis sur le dos, fixant le plafond, il fit mine de vérifier qu’il n’y ai aucune araignée. Ce n'était rien. Aucune inquiétude à avoir, aucune pression à ressentir, aucun besoin de culpabiliser. Même si Naoki se rapprochait, ils restaient séparés par leurs sacs. Et quand bien même ça n'aurait pas été le cas, de quoi avait-il peur ? C'était ridicule. Il chassa courageusement toutes idées indésirables, malgré son esprit qui commençait à se faire vaporeux.
« … Tu le penses vraiment… ? » demanda-t-il, un peu timide. Il laissa tomber la tête sur le côté pour le regarder, les joues rosies par cette proximité qu’il n’avait pas vu venir. « … Même après ce qu’on s’est dit ? » précisa-t-il, la mine triste. Et si seulement il n’y avait que ça...
S’il avait un peu plus de courage… S’il pouvait lui dire toute la vérité et se débarrasser de sa culpabilité…
« … Je… » renchérit-il, hésitant. Il chercha ses mots, ceux qui devaient être les bons. Une dispute avait suffit à faire tomber la pluie, ce n’était pas le moment de soulever une tempête. Il se tourna sur le côté pour lui faire face et prit une grande inspiration. Peut-être était-ce le moment ou jamais. Mieux valait tout dire d’un coup, tout avouer pour repartir sur de meilleures bases. L’alcool faisait pousser des ailes dans son dos mais il n’était pas encore certain de pouvoir les utiliser. Cherchant ses yeux, il murmura : « … Tu es important pour moi, Naoki. Je… Je sais que je ne suis pas quelqu’un de très expressif. Désolé... peut-être que je ne le montre pas assez mais… je tiens beaucoup à toi. ».
La première partie était désormais dites, ne restait que le plus difficile à avouer: ses mensonges. D'abord, le premier. « … Le jour où on s’est rencontrés et que tu m’as invité… Je… J’ai paniqué. Je ne m’y attendais pas et… je… Enfin, c’était un peu étrange et… compliqué » avoua-t-il. L’alcool aidait effectivement à délier la langue, seulement rien ne garantissait visiblement l’intelligibilité des propos facilement extorqués. Ses poings se refermèrent sur son pyjama, nerveux et tremblants. Après Seito, ce serait la deuxième personne à qui il le dirait réellement. Cela lui paraissait surréaliste. Lui qui avait mis tant d'efforts et d'énergie à cacher le pire. Tant de personnes étaient au courant désormais et... voilà qu'il se décidait à le confier de nouveau lui-même. « Ce que je veux dire… C’est que… J’ai menti quand… Quand je t’ai dit que… que... » continua-t-il, la gorge nouée. Son coeur palpitait follement dans sa poitrine, lui criant à l'inconscience. Il ne pouvait pas avouer cela, pas à Naoki. C'était un des nombreux interdits auquel il avait accepté de se soumettre. Au fond de lui, une petite voix lui soufflait que c'était toujours bien trop dangereux et malgré le temps qui avait passé depuis leur rencontre, leur amitié qui s'était forgée, il craignait toujours que cela ne change quelque chose entre eux. Agacé par sa propre incapacité à dire les choses simplement, il soupira. La pression monta d'un cran, lui broyant le ventre. Et si Naoki lui en voulait encore plus que pour son avis sur Kaoru ? Argh. Impossible de faire chemin arrière néanmoins, il en avait trop dit. Naoki voudrait savoir le fin mot de l'histoire. Dans un murmure, il abandonna. « Désolé… Je ne vais réussir à le dire. Tu... Tu comprends ce que je veux dire, pas vrai ? » espéra-t-il.
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Mathéo me demande si je pense vraiment qu’il soit mon meilleur ami. Je suis allongé, sur le côté, face à lui, près de lui. Il tourne sa tête vers moi et je réalise à quelque point on est si proche, mais je ne laisse rien paraitre et me contente de hocher doucement la tête pour confirmer mes dires. Je ne sais pas quoi dire de plus. Je me contente d’observer Mathéo, son visage, ses traits… Derrière cette froideur il y a tellement de chaleur et de vie. Voir la tristesse l’assaillir momentanément me pince un peu le coeur.. Ouais, plus j’y pense et plus je constate que je n’ai vraiment pas été tendre plus tôt… Est-ce que l’amour me rend aveugle au point de ne plus considérer l’amitié? Je suis ignoble….
Mathéo reprends la conversation et moi je me tourne sur le ventre en me hissant sur mes avant-bras pour l’écouter… Et… Je… C’est pas super commun, mais je me met à rougir, visiblement touché par ce qu’il dit. Oh que oui, j’ai les joue en feu… C’est… Il est… Mon coeur rate un battement. Il tient beaucoup à moi…. Je… Habituellement, c’est moi qui fait les déclarations… Celle de Mathéo me va droit au coeur. Cette douceur, cette franchise… Cette fragilité… Je ne sais pas quoi qui et je ne peux détourner mon regard de mon ami, même si cela expose mes joues rouges…. Et je dois rester pantois assez longtemps parce que Mathéo reprend, me laissant entendre qu’il veut me faire une révélation.
Je l’écoute attentivement. Qu’est-ce qu’il raconte? Notre rencontre? Quand je l’ai invité? Mais… Ou veut-il en venir??? Est-ce qu’il… J’écoute avec un peu de sérieux et ne dis rien pour le laisser s’expliquer… Mes les explications ne son pas… Mmm… Mentir? Il… Est-ce qu’il est… Pourquoi j’ai l’impression de saisir? Pourquoi il est si adorable à essayer de me le dire? Pourquoi j’ai juste envie de le réconforter? Non… Pourquoi j’ai juste envie de l’aider?
Pourquoi ma main passe au dessus de son épaule pour me hisser légèrement au dessus de lui? Mathéo… Est-ce que tu…. Je ne suis pas fou? Je ne l’ai jamais été? tous ces signaux que j’ai captés… Est-ce que j’ai mit le doigt dans le mille plus tôt en lui parlant de ses regrets? Mmmm Il regrette de m’avoir menti quand je l’ai invité… Pourtant, il n’est aucunement quelqu’un qui s’assumes… J’ai chaud.. je.. Je veux le réconforter…
- T’inquiète… Je ne t’en veut pas de m’avoir menti…. Je sais que c’est difficile de savoir… Quand on n’y a pas… goûté….
Plus je parles, plus mon visage de rapproche du sien jusqu’à se terminer en murmure dans son souffle. Finalement, mes lèvres se posent sur les siennes. Doucement, délicatement, puis elles s’y collent de plus en plus et le baiser se prolonge un instant tandis que tous mon corps s’enflamme… C’est donc ça… Embrasser Mathéo? C’est si… Agréable….
Idiot.
IDIOT!!!
C’est pas comme ça qu’on réconforte un ami… Ton meilleurs ami en plus!!!
Je romps doucement le baiser, reste en suspension au dessus de lui, réalisant mon geste.
-P*tain que j’suis c*n….
Je me glisse un peu vers les bas et laisse ma tête retomber lourdement sur son sac de couchage, au niveau de son torse avant de murmurer, visiblement déçu de moi-même…
-‘tain… Je m’étais promis… Plus jamais un meilleur ami….
Oui. Je m’étais déjà faite cette promesse il y a quatre ans… Et pourquoi c’est ce qui me frustre le plus alors qu’en fait… J’ai une copine?? oh non… Je suis vraiment le pire des imbéciles… Je me redresse finalement et retourne à ma place, dos à Mathéo.
-Je suis vraiment désolé….
Est-ce que cette journée peut finir??
Mathéo reprends la conversation et moi je me tourne sur le ventre en me hissant sur mes avant-bras pour l’écouter… Et… Je… C’est pas super commun, mais je me met à rougir, visiblement touché par ce qu’il dit. Oh que oui, j’ai les joue en feu… C’est… Il est… Mon coeur rate un battement. Il tient beaucoup à moi…. Je… Habituellement, c’est moi qui fait les déclarations… Celle de Mathéo me va droit au coeur. Cette douceur, cette franchise… Cette fragilité… Je ne sais pas quoi qui et je ne peux détourner mon regard de mon ami, même si cela expose mes joues rouges…. Et je dois rester pantois assez longtemps parce que Mathéo reprend, me laissant entendre qu’il veut me faire une révélation.
Je l’écoute attentivement. Qu’est-ce qu’il raconte? Notre rencontre? Quand je l’ai invité? Mais… Ou veut-il en venir??? Est-ce qu’il… J’écoute avec un peu de sérieux et ne dis rien pour le laisser s’expliquer… Mes les explications ne son pas… Mmm… Mentir? Il… Est-ce qu’il est… Pourquoi j’ai l’impression de saisir? Pourquoi il est si adorable à essayer de me le dire? Pourquoi j’ai juste envie de le réconforter? Non… Pourquoi j’ai juste envie de l’aider?
Pourquoi ma main passe au dessus de son épaule pour me hisser légèrement au dessus de lui? Mathéo… Est-ce que tu…. Je ne suis pas fou? Je ne l’ai jamais été? tous ces signaux que j’ai captés… Est-ce que j’ai mit le doigt dans le mille plus tôt en lui parlant de ses regrets? Mmmm Il regrette de m’avoir menti quand je l’ai invité… Pourtant, il n’est aucunement quelqu’un qui s’assumes… J’ai chaud.. je.. Je veux le réconforter…
- T’inquiète… Je ne t’en veut pas de m’avoir menti…. Je sais que c’est difficile de savoir… Quand on n’y a pas… goûté….
Plus je parles, plus mon visage de rapproche du sien jusqu’à se terminer en murmure dans son souffle. Finalement, mes lèvres se posent sur les siennes. Doucement, délicatement, puis elles s’y collent de plus en plus et le baiser se prolonge un instant tandis que tous mon corps s’enflamme… C’est donc ça… Embrasser Mathéo? C’est si… Agréable….
Idiot.
IDIOT!!!
C’est pas comme ça qu’on réconforte un ami… Ton meilleurs ami en plus!!!
Je romps doucement le baiser, reste en suspension au dessus de lui, réalisant mon geste.
-P*tain que j’suis c*n….
Je me glisse un peu vers les bas et laisse ma tête retomber lourdement sur son sac de couchage, au niveau de son torse avant de murmurer, visiblement déçu de moi-même…
-‘tain… Je m’étais promis… Plus jamais un meilleur ami….
Oui. Je m’étais déjà faite cette promesse il y a quatre ans… Et pourquoi c’est ce qui me frustre le plus alors qu’en fait… J’ai une copine?? oh non… Je suis vraiment le pire des imbéciles… Je me redresse finalement et retourne à ma place, dos à Mathéo.
-Je suis vraiment désolé….
Est-ce que cette journée peut finir??
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week
Naoki ne lui en voulait pas. Ce simple constat suffisait à soulager son cœur du poids immense qu’il portait depuis le jour de leur rencontre. Il suffisait à le nettoyer de ses mensonges. C’était dit, son ami savait désormais la vérité. Le sentiment qu’il en éprouvait lui était indescriptible. Un subtile mélange de joie, de soulagement, d’une étonnante fierté face à l’accomplissement d’une telle épreuve et d’une intimité surprenante qui pouvait enfin advenir, maintenant que le mur qu’il avait érigé s’éparpillait en miettes sur le sol. Pourtant, son corps était plus tendu qu’avant son aveu et sa conscience lui semblait un peu plus confuse. Naoki n’avait pas attendu que le mur tombe en ruines pour le traverser et envahissait son espace vital sans scrupules. Perché au dessus de lui, il diminuait mot après mot la distance qui les séparait encore et Mathéo sombra dans une panique interne impossible à extérioriser. Il en fut paralysé, incapable de dire quoique ce soit, condamné à l’immobilité, raidie. L’alcool empêchait sournoisement ses neurones de faire les liaisons nécessaires pour y comprendre quelque chose. Goûter à quoi ? Goûter de qui ? Aucune question ne lui parvint, son esprit plongea dans un océan de vide tandis que le seau des lèvres du jeune homme s’apposait sur les siennes. Son cœur loupa un battement. Son souffle se bloqua et sous l’impulsion électrique que les lèvres de l’étudiant activèrent, Mathéo ferma les yeux. Tout s’arrêta. Il n’existait plus que la douceur de ce baiser qu’il était incapable de repousser.
Sous son duvet, Mathéo frissonna de plus belle. Toutes ces fois où, depuis leur rencontre, il avait désiré ces lèvres. Toutes les fois où il s’était efforcé de ne pas y penser et toutes celles dont le drapeau de l’amitié l’avait préservé. C’était agréable d’y « goûter ». Dans sa poitrine, son coeur redémarra, tambourinant sauvagement. L’une de ses mains sortie de sous sa protection et s’approcha dangereusement des cheveux de Naoki. Elle brûlait d’envie de les toucher, de le toucher. Suspendu à ses lèvres, le souffle court et le corps réchauffé, Mathéo hésita néanmoins. Sa main se ravisa. Non, il ne pouvait pas. Il ne devait pas. Pourquoi ? Il ne savait plus très bien mais l’interdiction était formelle, son cœur la lui criait. Ce n’était pas correcte. Il devait arrêter. Maintenant. Urgemment. Et, alors qu’il s’apprêtait à réunir les forces nécessaires pour le repousser, Naoki mis fin à leur baiser.
Libéré de l'enivrement qui le guettait, Mathéo n’entendit plus rien. Il tenta de retrouver une terre d'ancrage depuis les eaux troubles de sa conscience. Naoki était allongé contre son torse, ils venaient de s’embrasser. Le choc était trop puissant pour qu’il puisse réagir. Pire, il avait l’impression de ressortir vivant extrémiste d’un grave danger. Il garda les yeux fermés un instant, s’autorisant à reprendre son souffle, incapable d’ordonner suffisamment ses pensées. « Meilleur ami » fut tout ce qu’il attrapa du peu que l’étudiant lui dit. Oui, ils étaient amis. Seulement amis, alors pourquoi ? Pourquoi ce baiser ? Pourquoi son coeur battait-il s’y fort ? Pourquoi son corps surchauffait-il ? Pourquoi, au fond de lui, aurait-il aimé que cela dure plus longtemps ? L’esprit embrumé, il ne s’en voulait pas moins. Et, ce fut pire lorsqu’enfin son cerveau retrouva un minimum de potentialité et qu’il lui offrit des réponses : le visage de Seito apparut sur l’écran de ses paupières closes. Son cœur, aussitôt, se serra. Même alcoolisé, comment pouvait-il oublier ? C’était la suite du programme pourtant, après l’aveu de son homosexualité devait venir celui sur l’existence de son petit-ami. Il soupira lourdement en sentant Naoki se détacher pour lui tourner le dos, en proie aux remords, lui aussi. Que faire ? Que dire ? Mathéo sentait bien que l’affaire devenait critique mais son état de conscience était bien trop fumeux pour y faire face. Il resta un instant silencieux. Y avait-il seulement quelque chose à dire ? Il devait tout d'abord calmer son corps et son état d'alerte aggravé.
« … Je crois qu’on devrait en reparler demain Nao’ » brisa-t-il son silence, passant une main nerveuse sur son visage. « On ne peut pas faire ça... mais ça ira quand même, pas vrai ?On… on a seulement trop bu » chercha-t-il à les excuser. « Il… il vaut mieux en parler quand on sera dans un meilleur état » conclu-t-il, réunissant toute la lucidité qu’il pouvait lui rester dans un effort mental des plus féroces. Doucement, il se tourna vers son ami pour le regarder. A nouveau, son coeur lui pinça. Il se sentait terriblement coupable. Tout était allé beaucoup trop vite et il avait relâché de sa vigilance avec l'alcool mais cela n'excusait rien à ses yeux. Il venait de trahir Seito. C'est lui qui aurait du le repousser et mettre fin à leur dérapage. « C’est moi qui m’excuse… j’aurais du attendre demain pour t’en parler… il y avait autre chose que je devais te dire, si j'avais été plus clair… Haah... Désolé d'être aussi nul... ». Une chose était sûr, il ne voulait pas que Naoki soit davantage blessé par sa faute. Ne sachant comme rattraper le tire, il dézippa son sac de couchage pour le transformer en couverture et, se rapprochant, les en recouvrit tous les deux. Inquiet, il posa le front contre son dos. « … J'aimerais… que ça ne change rien entre nous. S’il te plaît... » souffla-t-il. « "Notre amitié triomphera"... c'est ce que tu avais dit dans ta chanson, tu te rappelles ? Moi, je m'en souviens... tu n'as pas besoin de t'excuser...» souffla-t-il.
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Je fais maintenant dos à Mathéo. J’ai j’impression que des monstres tentent de pomper trop d’air dans mon cerveau comme s’il est un canot gonflable dans lequel on pousse trop d’air qui ressort partiellement aussitôt qu’ils relâchent la pompe. Ma tête est lourde, mon esprit étourdi et mon corps en colère d’avoir pu gouter au fruit interdit sans le savourer en entier. Parce que oui. Oui j’avais envie qu’il dure ce baiser. J’avais envie qu’il en découle une suite et non la fin abrupte que je lui ai imposé. P*tain! C’est quoi mon problème? Je me suis promis de ne plus m’intéresser à quiconque serait mon meilleur ami parce que… Parce que vous savez, quand on perds quelqu’un qu’on aime, ça fait mal, mais quand c’est personne c’est notre meilleur ami, c’est comme si le monde s’effondre autour de nous. Non… Je ne veux pas. Je ne veux pas revivre cette souffrance. Je suis passé à autre chose pourtant. Je ne regrette pas le passé…
Mais soudainement, là, je crois que j’angoisse. Est-ce que je vais… Est-ce qu’il… Je ne veux pas… Mathéo, c’est probablement l’un de mes plus précieux amis. En fait… C’est probablement la première fois que je considère avoir un vrai meilleur ami depuis… Depuis Kuma… Les collègues? Bof… Mes divers amis à travers le temps, certes, j’ai eut des liens forts, mais.. En fait rien d’aussi puissant que Kuma ou Mathéo… Il y a Tsumugi oui. Ma confidente. Elle, c’est vraiment trop précieux et spécial et la barrière de ne nous connaitre qu’en virtuel avant cette anné à probablement empêcher ce titre de meilleure amie. Je ne veux pas perdre Mathéo comme j’ai perdu Kuma… Non… Ma poitrine se serre soudainement. Je me sens plus terrifié, préoccupé par le fait d’avoir définitivement briser ma relation avec Mathéo plutôt que d’avoir trompé les lèvres de ma douce… Mes yeux deviennent humides… Et…
Et…
Le sac de couchage de Mathéo viens soudainement me réchauffer et je le sens contre mon dos. Il me demande alors que rien ne change et cela me tire enfin de ma crise d’angoisse. Comme si ces simples mots venaient m’enrober d’un baume apaisant. Je sens son souffle dans mon dos, mais il m’apaise désormais. Qu’est-ce qui vient de se passer? Je me rend compte que Mathéo me parlait depuis un moment déjà. Qu’est-ce qu’il m’a dit? Je n’en sais rien. Si le son à imprégné ma mémoire, les mots n’ont pas suivit…
Peu importe, je me concentre maintenant sur le réconfort qu’il m’apporte. C’est ce dont j’avais besoin pour me calmer, pour aller soudainement mieux. ‘tain… J’ai définitivement trop bu… Je tourne sur moi même pour me retrouver face à Mathéo et me glisse légèrement vers le bas pour aller me blottir dans ses bras, ma tête contre son torse. Je ne lui laisse pas le choix… Si ma voix est quelque peu fébrile, elle plane sur un doux sourire.
-Notre amitié triomphera toujours… Pour le meilleur et pour le .. pire…
Mes yeux sont clos. Collé ainsi, je sens son battement de coeur. Pour l’instant, c’Est tout ce dont j’ai besoin: Un câlin. Ce n’est pas le plus viril des câlins entre hommes, mais il déborde d’amitié. Ni plus, ni moins. C’est pour cela que ne met donc vraiment pas longtemps à m’endormir dans les bras de mon meilleur ami…. Paisiblement… J’ai trop bu…
Mais soudainement, là, je crois que j’angoisse. Est-ce que je vais… Est-ce qu’il… Je ne veux pas… Mathéo, c’est probablement l’un de mes plus précieux amis. En fait… C’est probablement la première fois que je considère avoir un vrai meilleur ami depuis… Depuis Kuma… Les collègues? Bof… Mes divers amis à travers le temps, certes, j’ai eut des liens forts, mais.. En fait rien d’aussi puissant que Kuma ou Mathéo… Il y a Tsumugi oui. Ma confidente. Elle, c’est vraiment trop précieux et spécial et la barrière de ne nous connaitre qu’en virtuel avant cette anné à probablement empêcher ce titre de meilleure amie. Je ne veux pas perdre Mathéo comme j’ai perdu Kuma… Non… Ma poitrine se serre soudainement. Je me sens plus terrifié, préoccupé par le fait d’avoir définitivement briser ma relation avec Mathéo plutôt que d’avoir trompé les lèvres de ma douce… Mes yeux deviennent humides… Et…
Et…
Le sac de couchage de Mathéo viens soudainement me réchauffer et je le sens contre mon dos. Il me demande alors que rien ne change et cela me tire enfin de ma crise d’angoisse. Comme si ces simples mots venaient m’enrober d’un baume apaisant. Je sens son souffle dans mon dos, mais il m’apaise désormais. Qu’est-ce qui vient de se passer? Je me rend compte que Mathéo me parlait depuis un moment déjà. Qu’est-ce qu’il m’a dit? Je n’en sais rien. Si le son à imprégné ma mémoire, les mots n’ont pas suivit…
Peu importe, je me concentre maintenant sur le réconfort qu’il m’apporte. C’est ce dont j’avais besoin pour me calmer, pour aller soudainement mieux. ‘tain… J’ai définitivement trop bu… Je tourne sur moi même pour me retrouver face à Mathéo et me glisse légèrement vers le bas pour aller me blottir dans ses bras, ma tête contre son torse. Je ne lui laisse pas le choix… Si ma voix est quelque peu fébrile, elle plane sur un doux sourire.
-Notre amitié triomphera toujours… Pour le meilleur et pour le .. pire…
Mes yeux sont clos. Collé ainsi, je sens son battement de coeur. Pour l’instant, c’Est tout ce dont j’ai besoin: Un câlin. Ce n’est pas le plus viril des câlins entre hommes, mais il déborde d’amitié. Ni plus, ni moins. C’est pour cela que ne met donc vraiment pas longtemps à m’endormir dans les bras de mon meilleur ami…. Paisiblement… J’ai trop bu…
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
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Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week
Peu à peu, la conscience de Mathéo sortit des limbes pour retrouver la réalité. Il revînt lentement à lui. Dehors, les oiseaux chantonnaient et il pouvait entendre le vent caresser le tissu de leur tente. Son visage était frais, l'air était humide après toute cette pluie. Mais cela importait peu, la température ambiante n’était pas sa préoccupation première. Un mal de crâne vint l'accueillir tout droit des enfers et lui tamponner le tête. Toum. Toum. Toum… les tempes lui lançaient.
Il prit une grande inspiration, espérant en apaiser sa souffrance, mais rien n’y fit. Étonnement, ce fut la barre douloureuse qui lui divisait le front en deux qui lui fit réaliser qu’il avait soif. Affreusement soif. Une autre inspiration qu’il expira profondément, sourcils froncés, lui permit elle de réaliser qu’il avait une partie du corps engourdit. « Mhm... » protesta-t-il vainement.
Il aurait été pertinent d’ouvrir les yeux mais il ne s’en sentit pas la force. Bien que réveillé, il naviguait encore à moitié sur la mer de sable du vendeur de sommeil. Et, paradoxalement, compte tenu de son état, il se sentait étrangement paisible. Le froid qui lui picotait le visage ne semblait pas avoir atteint son corps, une douce chaleur le réchauffait. Elle sentait bon. Plus encore lorsqu’il pencha la tête pour s’en rapprocher. Son nez s’en retrouva chatouillé. Qu’est-ce que c’était ? Un oreiller ? Non, on aurait dit des… cheveux ?
Péniblement, il ouvrit un œil que la luminosité - pourtant tamisée sous la tente- l'obligea à garder plissé. C’était bien des cheveux. Il y avait une tête. Mais pourquoi sa tête se retrouvait-elle si bas ? Non. Ça ne devait pas être ça. Il ouvrit un deuxième œil et prit le temps d’analyser la situation : quelqu’un le collait, près. Tout près. Son coeur vacilla.
« Naoki… ? » interrogea-t-il cette présence agréablement envahissante.
Ses doigts acceptèrent de bouger et Mathéo se rendit compte que les bougres étaient bien installés, posés sur la peau nu de son ami dont ils réchauffaient le dos. Aucun doute n'était possible et il était sûr de ne pas rêver: Naoki était blotti dans ses bras. Son coeur accéléra. C-Comment était-il venu là ? Soudain, il réalisa : sa peau. Nue. Il dégluti.
Ni une ni deux, il s’extirpa de l’étreinte du jeune homme pour s’asseoir et vérifier sous leurs duvets. Un énorme soupire de soulagement lui échappa. Ouf, il ne manquait que son T.shirt. L'espace d'une seconde, il avait cru qu’ils…
Mathéo secoua la tête, chassant cette idée loin, très loin de son esprit. Quelle idée, franchement ! B-Bien sûr que ça n'était pas arrivé ! Pourquoi ils en seraient venus à... Non. Impossible, strictement impossible ! D'ailleurs, pourquoi pensait-il seulement à cela ? C’était le matin, mieux ne valait pas… oh. Défait, il baissa les yeux sur son bas de pyjama. Trop tard. Uuuuuurgh. « N-Naoki, je… Je reviens » lança-t-il en se libérant définitivement, bondissant hors de leur cocon au plus vite. Il rampa jusqu’à son sac pour en tirer un sweat, remis ses chaussures sans les lacer – ses lacets finirent ni vu ni connu à l’intérieur - puis quitta la tente. Bon sang. Quelle honte.
A l'extérieur, le temps restait maussade, gris et humide. Le sol s'était, lui, transformé en bouillasse. Ils allaient devoir rester à l’intérieure. Ce constat ne le rassurait pas. C'était vraiment tout ce dont ils n'avaient pas besoin aujourd’hui ! Haaah. Enfilant son gros sweat à capuche, il se dirigea vers la zone des toilettes. Que s’était-il passé ? Se remémorer la veille renforçait son mal de crâne mais il ne pouvait décemment pas rester dans l’ignorance après ce réveil des plus douteux ! Bon sang... comment allait-il expliquer cela à Seito ?? Tout en évitant de glisser dans la boue, il tenta de remonter les faits. D’abord, lui et Naoki s’étaient disputés. Puis, Nao était revenu le chercher et lui avait proposé une bière. Il avait beaucoup trop bu… - Quel idiot, il sait pourtant qu’il supporte peu l’alcool ! - Sans doute que son ami avait trop bu également. Ils avaient ensuite discutés, une fois rentrés dans la tente à cause de la pluie… mais de quoi avaient-ils parlé ? Impossible de s’en souvenir. Le temps d’arriver jusqu’aux toilettes, son corps fut clément et se calma. Il pu donc évacuer la bière qui lui pesait sur la vessie et profita du calme ambiant pour faire sa grosse commission. Sur les toilettes, il se maudit : de quoi avaient-ils parlé avant de s’endormir, bon sang ?! « souviens toi, souviens toi… c’est important ! » se supplia-t-il.
La question le hanta davantage en sortant des toilettes et elle s’intensifia lorsqu’il se lava les mains. Il ne s'était rien passé, pas vrai ? Jamais il n'aurait pu tromper Seito. Il l'aimait beaucoup trop pour ça ! Oui mais... avec l'effet de l'alcool ? En coupant l’eau du robinet et en attrapant de quoi s’éponger les mains, un flash lui revint. Bribes par bribes, il se souvînt et seconde après seconde, son visage rougit de honte. Quelle confidence bancale n'avait-il pas fait. L'histoire du coming out devait avoir honte de lui. Les deux mains sur le lavabo, il soupira lourdement en observant le syphon. Naoki savait. Il lui avait dit. Enfin, il lui avait…
Nouveau flash. Cette fois-ci, il blêmit.
Non. Non, non, non, non, non. Impossible. Comment ? Non. Ils n’ont pas pu s’embrasser ! Jamais Naoki n’aurait… Jamais il… Aaaaaaaargh. Il rouvrit le robinet pour s’asperger le visage. Merde. Quel con ! Pourquoi il ne l'avait pas repoussé tout de suite ?! Pourquoi ne l'avait-il pas empêché ?! Et pourquoi ses lèvres en gardaient elles un souvenir si agréable ?... Son ventre se tordit sous la culpabilité qui l'assaillait. Impardonnable. Il était impardonnable. Comment allait il pouvoir regarder Seito en face après cela ?
C’est déconfit qu’il s’en retourna à leur tente.
Devant, il retira ses chaussures salies, ouvrit-referma discrètement la fermeture de la tente et rampa de nouveau jusqu’aux sacs. Ses bras se chargèrent de deux petites bouteilles d’eau et de quoi manger avant qu’il ne revienne près de Naoki, déposer le tout en offrande. « … Nao’… est-ce que ça va ? » chuchota-t-il en le recouvrant correctement. « Tiens, tu devrais boire un peu d’eau. Et, j’ai ramené de quoi déjeuner. Il fait froid dehors et le terrain est devenu boueux. On ne peut pas cuisiner, il faudra s’en contenter ».
Il ouvrit un des onigiri emballés et lui tendit. Pour sa part, il attendrait encore un peu avant de manger. Il se sentait bien trop mal pour avaler quoique ce soit d'autre que de l'eau et préféra boire à grande soif. Une fois sa bouteille descendue de moitié, il ouvrit les hostilités, mains moites etle cœur battant d’angoisse. Sans doute aurait-il mieux fallut laisser le temps à Naoki de se réveiller correctement mais la culpabilité le rongeait tellement et bien trop sauvagement, il ne tiendrait pas plus.
« Pour hier… je… Je suis désolé. C’était stupide, je n’aurais pas du boire autant et… j’aurais du attendre ce matin pour… tu sais ? Te dire ce que je t’ai dit. ». Il rouvrit sa bouteille d’eau, ne sachant quoi faire de ses dix doigts sous le stress. « Parce que j’aurais du aussi te dire que… Enfin… te parler de... »
Il s’interrompit, prit une grande inspiration et souffla d’un coup d’un seul son ultime bouclier: « J’ai un copain ».
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
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❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
J’ai mal à la tête.
Je crois que j’entends Mathéo dire qu’il revient. C’est soudainement froid sans sa chaleur. Elle était réconfortante cette chaleur. Mais j’ai trop mal à la tête alors je me rendors… Pour me réveiller un moment plus tard alors que Mathéo me donne de quoi boire. C’est une excellente idée ça. Je me redresse en position assise mais encore un peu dans les vapes. Je bois. Ça fait du bien. J’essaie d’écouter… Impossible de cuisiner ce matin? Bof ça va! J’attrappe un peu de nourriture pour m’éviter les plaintes incessantes de mon ventre.
-Tant que y’a de quoi manger…
C’est ça l’important. On cuisinera plus tard et c'est tout. Au moins, on a de quoi se mettre sous la dent. D’ailleurs ça fait du bien. Mon mal de tête commence à s’estomper. Mathéo s’excuse pour la veille … Hier soir… AH! Oui… je… Je ne suis pas du genre à oublier alors ça commence à me revenir. ÇA. Le fait qu’il affirme enfin qu’il peut être attiré par les garçons.. Ça va, il n’a pas à s’excuser…. C’est moi qui l’ait embrassé qui devrait m’excuser, mais je n’ai pas le temps de glisser un mot. Il enchaîne et il a encore un truc à m’avouer… Et c’est….
Hein?
Je le fixe, impassible, le regard complètement vide, comme si l’information avait pris quarante détours pour se rendre à mon cerveau… Je finis par me lever.
-Faut que j’aille pisser…
Et je sors de la tente pour me rendre aux latrines. J’avais vraiment besoin d’aller aux toilettes, mais je crois que j’avais aussi besoin d’aide pour enfin assimiler l’information… Il a bien dit qu’il a un copain? UN copAIN ? Wow…. Si je m’attendais à ça. Je ne sais pas trop comment le prendre en vrai et ma tête est encore dans le brouillard… Un copain… Pourquoi il ne me l’a pas dit plus tôt? Et le baiser… M*rde!!! Que moi je bousille mes relations, ça va, j’ai malheureusement l’habitude bien que j’ai toujours été fidèle… Mais là… J’ai failli bousiller une relation dont j’ignorais l’existance… Quel monstre je suis? Une fois les besoin terminés, je me passe un peu d’eau au visage avant de retourner à la tente et m’asseoir à côté de mon meilleur ami. Je prends une bouchée, puis une gorgée et je brise enfin le silence d’une voix douce et calme.
-C’est qui?
Je crois que j’entends Mathéo dire qu’il revient. C’est soudainement froid sans sa chaleur. Elle était réconfortante cette chaleur. Mais j’ai trop mal à la tête alors je me rendors… Pour me réveiller un moment plus tard alors que Mathéo me donne de quoi boire. C’est une excellente idée ça. Je me redresse en position assise mais encore un peu dans les vapes. Je bois. Ça fait du bien. J’essaie d’écouter… Impossible de cuisiner ce matin? Bof ça va! J’attrappe un peu de nourriture pour m’éviter les plaintes incessantes de mon ventre.
-Tant que y’a de quoi manger…
C’est ça l’important. On cuisinera plus tard et c'est tout. Au moins, on a de quoi se mettre sous la dent. D’ailleurs ça fait du bien. Mon mal de tête commence à s’estomper. Mathéo s’excuse pour la veille … Hier soir… AH! Oui… je… Je ne suis pas du genre à oublier alors ça commence à me revenir. ÇA. Le fait qu’il affirme enfin qu’il peut être attiré par les garçons.. Ça va, il n’a pas à s’excuser…. C’est moi qui l’ait embrassé qui devrait m’excuser, mais je n’ai pas le temps de glisser un mot. Il enchaîne et il a encore un truc à m’avouer… Et c’est….
Hein?
Je le fixe, impassible, le regard complètement vide, comme si l’information avait pris quarante détours pour se rendre à mon cerveau… Je finis par me lever.
-Faut que j’aille pisser…
Et je sors de la tente pour me rendre aux latrines. J’avais vraiment besoin d’aller aux toilettes, mais je crois que j’avais aussi besoin d’aide pour enfin assimiler l’information… Il a bien dit qu’il a un copain? UN copAIN ? Wow…. Si je m’attendais à ça. Je ne sais pas trop comment le prendre en vrai et ma tête est encore dans le brouillard… Un copain… Pourquoi il ne me l’a pas dit plus tôt? Et le baiser… M*rde!!! Que moi je bousille mes relations, ça va, j’ai malheureusement l’habitude bien que j’ai toujours été fidèle… Mais là… J’ai failli bousiller une relation dont j’ignorais l’existance… Quel monstre je suis? Une fois les besoin terminés, je me passe un peu d’eau au visage avant de retourner à la tente et m’asseoir à côté de mon meilleur ami. Je prends une bouchée, puis une gorgée et je brise enfin le silence d’une voix douce et calme.
-C’est qui?
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
Le silence s’installa sous la tente après que Naoki ne l’ai quittée. Ce n’était pas la réponse qu’il attendait mais à vrai dire il ne savait plus tellement ce qu’il en espérait. Il avait menti. Pire, à cause de son mensonge et de sa lâcheté, il avait blessé son ami. Par sa faute, ils se retrouvaient tous les deux dans une situation délicate, à devoir s’excuser pour une ligne qu’ils n’auraient jamais dû franchir. Mathéo se laissa tomber sur le sac de couchage, le souffle coupé, aussi rigide qu’un mort. Il avait tout gâché. La culpabilité l’écrasa, lui paralysant le corps. Il s’imaginait déjà devoir vivre sans Naoki. Chaque battement de son coeur en devint douloureux. Lourds, élancés et pesants, ils en menaçaient la sûreté, le rendait affreusement douloureux. Bouleversé, il ferma les yeux.
Il n’avait jamais été le meilleur des amis. C’était là un fait. Il ne comprenait d’ailleurs toujours pas pourquoi Naoki s’était attaché à lui. Que faisait il pour lui ? L’amitié, cela faisait des années qu’il avait abandonné l’idée d’en nourrir une véritable. Tout comme l’amour, cela ne faisait plus partie de ses priorités depuis longtemps, seules ses études comptaient. La peur avait emporté toutes les batailles, année après année, il ne souhaitait plus prendre le risque d’être rejeté. Ni celui de se retrouver à nouveau le cœur meurtri à courir après l’affection de personnes qu’il pouvait de toute façon être contraint de quitter du jour au lendemain… et qui l'oublieraient... comme lorsqu’il avait dû quitté la France. Mais avec Naoki, il avait essayé. Ce n'était pas suffisant comparé à tout ce que lui apportait l'étudiant mais il avait réellement essayé. Un mur de façade, voilà ce qu’il était devenu. Les autres s’en étaient toujours accommodés, faisant de lui ce gars sympathique mais beaucoup trop occupé, auprès duquel il ne servait à rien d’insister. A quelques exceptions près, il préférait ses livres et la bibliothèque aux sorties ou activités entre amis. Lui même avait fini par s’habituer à ce mur qu’il avait si solidement érigé. Il n’était plus si désagréable, il en était devenu sa principale sécurité. C'était plus facile... pour le lâche qu'il était. Pourtant, Naoki avait été différent. Depuis leur rencontre, il n’avait pas abandonné. Il avait insisté. Il s'était fait la place qu'il manquait dans sa vie pour s'y installer. Et, si Mathéo avait trouvé cela trop intrusif au début, il en avait finalement été touché. Naoki avait finit par faire partie de sa vie et partir de là, il avait toujours été là. Dans sa chambre, débarquant à l’improviste pour discuter ou tenter de le convaincre d’en sortir. Dans les moments difficiles, bien qu’il avait eu affaire à une tombe. Sans le critiquer, sans lui en vouloir, sans le faire se sentir différent. Il l'avait accepté comme il était. Différemment mais tout comme Seito, Naoki avait petit à petit coloré le gris de sa vie.
Que lui avait-il offert en contrepartie ? Rien. Des leçons de morale pour le pousser à étudier sérieusement. Des mercis pour tous les bentôs offerts. Mais aucune confidence, aucune proximité, aucune confiance, seulement des mensonges. Les yeux s’ouvrant lentement sur la toile de la tente, il soupira. Si seulement il n’avait pas été aussi lâche...
Submergé sous les eaux de son angoisse, Mathéo consentit à se relever, entendant Naoki revenir dans leur tente. Ses yeux cherchèrent aussitôt à renouer le contact. Il l’observa passer à côté de lui, boire et manger, éteint dans sa propre honte. Lorsque la voix du jeune homme se fit de nouveau entendre, il se mordit la lèvre. La question posée était toute à fait légitime, plutôt de bonne augure. Elle le rassurait autant qu'elle l'inquiétait. Tout n’était peut-être pas perdu si Naoki souhaitait toujours dialoguer avec lui… Coupable, il baissa la tête.
« … Seito... » répondit-il, la gorge nouée. Le mensonge était un poison terrible qu’il décidait enfin d’exposer au grand jour pour le détruire... Mais, malheureusement, sa culpabilité n’y était pas entièrement réduite. S’il se sentait aussi coupable c’était certes d’avoir menti mais aussi d’avoir à lui avouer être avec quelqu’un. Quelqu’un d’autre… Après ce qu'il s'était passé hier soir, rien ne lui semblait moins difficile. Une grande inspiration l’aida à rassembler ses idées. L’invocation du prénom de son petit ami lui redonna un minimum de courage.
« Il s’appelle Seito. Seito Mori... »
L’une de ses mains se tendit sur sa bouteille d’eau qu’il saisit pensivement, sans réelle intention de la boire, uniquement pour occuper ses mains nerveuses.
« Il est encore au lycée. En troisième année. Je ne pense pas que vous vous connaissiez… On… On s’est rencontrés au club de littérature. L’hiver dernier on a commencé à sympathiser et à se voir en dehors des heures de club. Je… Je ne t’en ai pas parlé parce que… parce que je ne pensais pas que mes sentiments puissent être partagés. Et que… c’était encore difficile pour moi de l’accepter…. Aimer un garçon, je veux dire. » expliqua-t-il en triturant le bouchon de sa bouteille.
« J’ai fini par lui avouer mes sentiments à la fin de l’année parce que... »
Il s’arrêta, soupirant lourdement cette fois-ci. Il y avait plus encore à lui révéler. C’était bien plus compliqué qu’il ne l’aurait souhaité. Un instant, il hésita, mains tremblantes et gorge serrée mais il finit par reprendre et demander : « Tu te souviens quand je n'allais pas bien ? C’était vers le mois de février. J’avais beaucoup trop honte pour t’en parler et aussi… je crois que j’étais trop blessé pour réussir à te l'expliquer même si j’ai vraiment eu envie de le faire. ». Il releva les yeux sur lui, attristé. « … J’avais demandé un rendez-vous avec un bénévole d’une association pour discuter avec quelqu’un comme… moi. On m’a donné rendez-vous dans un café et quand j’y suis arrivé, j’ai cru trouver le bénévole assit et j’ai commencé à lui parler. Je lui ai dis tout ce que j’avais sur le coeur et malheureusement… je suis me suis trompé de personne. Quelqu’un m’a écouté et poussé à parler en me posant des questions pour finalement m’avouer qu’il n’était pas celui pour qui je le prenais. Il m’a dit des choses horribles ce jour là. C’est ça qui m’a déprimé. »
Rien que d’y repenser, il sentait la colère lui ronger le ventre. Pablo avait beau être un ami de Seito, il n’en restait pas moins un enfoiré.
« Il s’avère que ce garçon étudie aussi à Kobe High School et qu’il est aussi au lycée. Je l’ai découvert lors des préparatifs pour la cérémonie de fin d’année et… j’ai eu peur qu’il dévoile tout ce que je lui avais raconté. Alors, je me suis dit qu’il valait mieux avouer mes sentiments à Seito et qu’il l’apprenne de moi plutôt que de quelqu’un comme ça… S’il devait me détester, je préférais que ce soit après lui avoir dit la vérité. »
Un sourire gêné tira légèrement sur les traits de son visage en repensant à leur rendez-vous caché dans la salle du club de traditions japonaises. Son seul souvenir suffit à effacer sa colère. « Je ne pensais pas que Seito accepterait de sortir avec moi… mais il l’a fait. On est ensemble depuis les vacances d’avril. Désolé… de ne pas te l’avoir dit. Je… Je n’ai jamais trouvé le bon moment. Et… c’était difficile pour moi de t’avouer que j’avais un copain parce que... » Il s’interrompit, le temps de déglutir. « … parce que je t’avais dit ne pas être intéressé par les hommes quand on s’est rencontrés. »
Il aurait aimé ajouter qu'à ce moment précis de leur rencontre, il n'était pas en mesure de l'accepter et que ça n'était en rien contre lui s'il avait menti ou s'il avait refusé son invitation. Celle-ci avait été bien trop prématurée et rapide, il n'était tout simplement pas prêt. L'intérêt que Naoki lui avait porté s'était transformé en une attaque qu'il lui avait fallu rapidement esquiver pour éviter le coup mortel du désamour. Est-ce que les choses auraient été différentes s'il avait été prêt ? Impossible de le savoir. Ils étaient devenus amis et Seito avait fait une entrée fracassante dans son monde. L'amour l'avait surpris le premier. Il avait choisit d'autres voies pour se faire entendre et il avait finalement gagné. Ce n'était pas de la faute de Naoki, ce n'était pas qu'il n'était pas assez bien. Cela faisait partie de ces choses de la vie qui ne s'expliquent pas. Une part de lui aurait aimé le lui dire mais rien de plus ne pu sortir.
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 451■ Inscrit le : 06/02/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
J'écoute Mathéo me déballer toute l'histoire une fois le nom de l'heureux élu mentionné... Seito Mori... Ça ne me dit rien... J'aimerais bien que Mathéo me le présente, mais vu comment il semble avoir du mal à assumer sa relation, je ne vais pas lui imposer ça... À quoi il ressemble? Est-ce qu'il est gentil? J'espère qu'il n'abuse pas de la naïveté de Mathéo! Je... Je suis vraiment horrible en fait... À cause de moi, Mathéo l'a comme.. trompé des lèvres.. Mais bon. Je ne pouvais pas savoir, n'est-ce pas? J'écoute la suite qui me révèle ENFIN pourquoi il n'allait pas en février. Bon j'ai pu le trainer au théâtre et lui chanter une chanson en pleine rue, mais c'était encore plus grave que tout ce dont j'avais imaginé... Et plus il me parle de ce c*nnard, plus j'ai envie de savoir c'est qui pour lui faire payer! On ne blesse pas ceux qui me sont chers impunément!!
Mais je laisse Mathéo terminer. Pour une fois qu'il se confie, je ne vais certainement pas l'arrêter dans son élan. Une fois que quelques secondes de silence me confirment qu'il a terminé, je prends un bonne inspiration, je m'approche de lui et lui balance une forte pichenette sur le front histoire qu'il ait mal plus que 3 secondes. Et je m'exprime alors, mais sans aucune méchanceté.
-T'es vraiment un imbécile tu sais? De 1: Je n'y ai jamais cru à ton "je suis hétéro", je n'ai juste pas insisté parce que j'ai l'habitude de me prendre des râteaux. Je suis capable d'accepter que je ne te plait aucunement à ce niveau là. De 2: La prochaine fois qu'il te vient à l'idée d'aller tout déballer à un inconnu d'asso sans même t'assurer que tu parles à la bonne personne, Apelle moi avant. Je pense que c'est assez clair que je suis bisexuel et que je l'assume depuis un moment déjà. J'ai pas mal de conseils et d'expérience en poche face à la société débile. De 3: C'est qui le taré que je lui fasse regretter d'être né?
Je m'approche alors encore plus, mais cette fois c'est pour le prendre dans mes bras et le serrer contre moi pour lui faire un câlin sans le relacher.
-"tain je suis vraiment désolé. Je ne sais pas ce que je t'ai fait pour que tu crois que tu ne pouvais pas compter sur moi pour ce genre de choses et que tu te sente obligé de garder un secret jusqu'à la fin des temps à cause d'un mensonge au lieu de juste rectifier la vérité. JE te te demande pardons... J'ai dit pas du dire les bons trucs pour que tu penses que je te jugerais sur tout ça et que je sois un meilleur ami horrible à qui on n'a pas envie de se confier....
Mais je laisse Mathéo terminer. Pour une fois qu'il se confie, je ne vais certainement pas l'arrêter dans son élan. Une fois que quelques secondes de silence me confirment qu'il a terminé, je prends un bonne inspiration, je m'approche de lui et lui balance une forte pichenette sur le front histoire qu'il ait mal plus que 3 secondes. Et je m'exprime alors, mais sans aucune méchanceté.
-T'es vraiment un imbécile tu sais? De 1: Je n'y ai jamais cru à ton "je suis hétéro", je n'ai juste pas insisté parce que j'ai l'habitude de me prendre des râteaux. Je suis capable d'accepter que je ne te plait aucunement à ce niveau là. De 2: La prochaine fois qu'il te vient à l'idée d'aller tout déballer à un inconnu d'asso sans même t'assurer que tu parles à la bonne personne, Apelle moi avant. Je pense que c'est assez clair que je suis bisexuel et que je l'assume depuis un moment déjà. J'ai pas mal de conseils et d'expérience en poche face à la société débile. De 3: C'est qui le taré que je lui fasse regretter d'être né?
Je m'approche alors encore plus, mais cette fois c'est pour le prendre dans mes bras et le serrer contre moi pour lui faire un câlin sans le relacher.
-"tain je suis vraiment désolé. Je ne sais pas ce que je t'ai fait pour que tu crois que tu ne pouvais pas compter sur moi pour ce genre de choses et que tu te sente obligé de garder un secret jusqu'à la fin des temps à cause d'un mensonge au lieu de juste rectifier la vérité. JE te te demande pardons... J'ai dit pas du dire les bons trucs pour que tu penses que je te jugerais sur tout ça et que je sois un meilleur ami horrible à qui on n'a pas envie de se confier....
- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 550■ Inscrit le : 08/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout ce que je n'ai jamais su te dire
Durant la Golden Week (dates à préciser) - fin de matinée
Une pichenette sur le front. Une douleur tendre. Mathéo écarquilla les yeux de surprise avant de les laisser tomber sur ses mains, moites et nouées, autour de sa bouteille d’eau. Il ne pouvait que comprendre si Naoki lui en voulait. A quoi bon se défendre ? Il était en tort. Oui, il savait être un idiot fini. La tête baissée, il reçoit la terrible vérité. Bien sûr qu’au fond de lui il savait ne jamais l’avoir dupé. Il l’espérait seulement désespérément parce que Naoki se trompe en pensant qu’il ne lui plaît pas. Si seulement cela avait été le cas… les choses auraient été beaucoup plus simples. Une grande inspiration vînt gonfler ses poumons d’air, faisant siffler son nez humidifié par le froid. Désolé… Je suis désolé…. Aimerait-il répondre. Se confier n’était pas possible sur le moment. Comment aurait-il pu ? Lui avouer son attirance pour les hommes revenait à lui avouer son mensonge, à lui faire croire qu’il l’avait rejeté par désintérêt, à devoir se poser les bonnes questions. A ouvrir des portes qu’il n’était pas certain de savoir refermer correctement ensuite. Incapable de savoir s’il le souhaitait seulement. Ce n’était pas le moment, là non plus. Et surtout, c'était déjà trop tard. Son mensonge était venue s'amplifier à mesure que ses sentiments pour Seito grandissait. La question ne pouvait plus se poser. Et ce « taré » comme Nao’ l’appelait, il ne pouvait rien en dire non plus. Pas même quand la menace qui allait avec sa question lui faisait si chaud au coeur. Il aurait aimé que Naoki soit là pour lui coller le coup de poing qu’il n’avait pas su lui mettre.
« ça n’a pas d’importance... » souffla-t-il, embarrassé de sa propre lâcheté. Il seulement il pouvait ne plus jamais avoir à parler de Pablo. S'il pouvait clore cette conversation et que Naoki se contente de l’insulter d’abruti encore quelques minutes... De quoi payer ses crimes avant qu’il n’accepte de lui pardonner. Peut-être... sûrement... Le pouvait-il ? Une part de lui en doutait toujours. Pourtant, les bras qui l’enserrèrent lui murmuraient totalement l’inverse. Sur le moment, le contact lui fit l’effet d’un choc. Tendus, ses muscles n’osaient plus bouger.
Mathéo n’était pas de ceux que l’on prenait dans ses bras. Il en avait toujours fuit la possibilité. Un homme, ça ne se repose sur personne. Il ne pouvait donc pas être de ceux que l’on devait rassurer. C'était lui qui devait s'assurer que les autres allaient bien. Alors, forcément... il n'était pas de ceux que l'on prenait le temps de ménager. Le poids des responsabilités enlaidissaient ses épaules depuis plusieurs années mais il s’était fait à l’idée que personne ne penserait plus jamais à le réconforter, que personne ne penserait à le sauver de sa propre prison. Les yeux sur la toile de la tente, Mathéo ravala un sanglot, incapable de ne serait-ce respirer, de peur de s’effriter sous les bras gelés de Naoki. Il l’écouta s’excuser. Chaque argument, chaque mot le frappa de plein fouet. Des coups de poignard enchainé les un après les autres dans son coeur. C’était uniquement sa faute, Nao' n’avait pas à lui demander pardon. Il était le seul coupable de l’affaire. La vue troublée par l’humidité des larmes qui lui montaient aux yeux, il abandonna l’utilité de sa vue, plongeant son visage contre l’épaule de son ami pour cacher l’inévitable tristesse qui lui montait au visage. Et, pour la première fois depuis des années, il relâcha la pression qui l’opprimait. Il accepta les vagues d’émotions qui lui soulevaient le coeur. Celui qu’il se maudissait d’avoir, celui qu’il aurait parfois préféré s’arracher. Cette fois, Naoki venait de le toucher profondément. C'était stupide puisqu'il n'était coupable de rien mais ses excuses prouvaient qu'il était digne de confiance. Et pour une fois, Mathéo se sentit soulagé. Pour une fois, tout ne reposait pas sur uniquement sur lui. Pour une fois, quelqu’un pensait aussi à lui. Pour une fois, on s’inquiétait de ne pas l’avoir assez considéré. La voix grignotée par les larmes, il s'effondra contre l’épaule de son ami.
« … Je suis désolé Nao’… Je suis... sincèrement... désolé »
Ses doigts s’agrippèrent à son bas de pyjama, seul bout de tissu que l’étudiant portait. Il y a encore quelques secondes la vue de sa peau sonnait l'alarme la plus stridente, criait au plus grand des dangers et le gênait affreusement. Mais, assaillit de ses pleurs, elle n’avait plus rien d’effrayant. Elle en devenait même réconfortante. Pour une fois, il avait une épaule sur laquelle pleurer. Quelqu’un en qui accorder suffisamment de sa confiance pour pouvoir se laisser aller.
« … C’est moi qui... »
Il ne put terminer sa phrase, saisit d’un nouveau torrent de larmes. Elles pouvaient enfin sortir, il n’était plus possible de les renfermer dans leur prison de solitude. Noyé dans leur tsunami, Mathéo pu tout juste souffler un « … M-Merci ». Le coeur essoré par la violence de tous ses sentiments, il abandonna les convenances et passa ses bras autour du dos de Naoki. Pour une fois, il avait besoin d'un câlin lui aussi.
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