[PG +18] Déclinaisons de l’ivresse [Terminé]

Samedi 3 février
Cheveux: Aucune couleur outre le blanc-argenté
Verres de contact: Aucun. Il a les yeux bruns

Vestu de mon costard classique -Chemise blanche, pantalon, veston et cravate noirs- je m’assoit à l’arrière de la voiture de mes parents. Aujourd’hui j’ai travailler pour le diner et je suis rentré chez moi dès 14h pour me doucher et me vêtir propre. Mon père a un important cocktail dinatoire avec ses patrons, des collègues hauts placé comme lui à la banque et des partenaires d’affaires. Évidemment, ils on fait cela « familial ». C’est à dire qu’il y a, les maris, les femmes et les enfants qui sont au minimum adultes. Ce n’est pas la première fois que je dois accompagner mon père à ce genre de diner. Évidement, j’ai laissé les dernières trace de coloration s’évanouir et je n’ai pas mit de verres de contact pour faire le plus sérieux et sage possible malgré ma chevelure argentée. Vêtu ainsi, j’ai l’air plus vieux… Mais ça ne me dérange pas plus que ça. J’ai l’air presque d’un homme d’affaires et ça fait plaisir à mon père.

Une fois sur place, heureusement, mon père n’a pas honte de moi et n’hésite pas à dire que je suis un talentueux cuisinier et que j’ai récemment reprit les études. Bon, il ajoute quelques fioritures pour me mettre en valeur comme si j’étais un excellent fils à marier, mais je sais qu’il ne le fait pas en mal… Pas comme certains hypocrites qu’on croise et qui dépeignent leur enfant comme l’enfant prodige du siècle en racontant probablement des salades pour bien paraitre. Même si je m’ennuie un peu, la nourriture est bonne et l’ambiance pas trop lourde. Je suit ma mère et mon père en silence, en souriant, ne parlant que lorsqu’on me pose des questions. Je n’ai rien à dire de plus de toute façon.

La fin de la soirée approche enfin. Je n’ai qu’un verre dans le nez, mais j’en aurait bizarrement prit plus pour passer le temps. Cependant, au lieu de rentrer avec mes parents, je leur fait savoir que je vais plutôt aller veiller un peu en ville. Pas de soucis de leur côté. J’ai le droit à un « fais attention et amuse-toi bien ». Je ne sais pas trop ce que je vais faire, mais je n’ai pas envie de rentrer chez moi. Tiens.. Je pourrait profiter d’être habillé plus chic pour trainer dans les bar et peut-être rencontrer le coup de foudre? Je prends le bus jusqu’au quartier Yamamoto-Dori de l’arrondissement Chuo-Ku et je met les pieds dans le Midnight Cafe Gri-gri. Ça faisait longtemps que je n’étais pas venu. C’est un endroit qui n’est jamais vraiment bondé. Il y a une bonne ambiance, pas trop tranquille mais loin d’être trop festive. La déco est belle, la musique est bonne et il y a de confortables canapés. en fait, cette place est un peu particulière.

On connait la place surtout de bouche à oreille ou avec des recherches précises sur internet. Cet endroit a la particularité d'accueillir ceux qui sont comme moi… Avec des genres.. différents et surtout des orientation sexuelles différentes. Un bar lgbtq en gros. On a le droit d’afficher nos couleurs ici sans jugement. J’ai découvert le midnight cafe grâce à un de mes ex qui m’avait amené ici pour arroser mes 20 ans. Je n’y était revenu qu’une fois quelques mois plus tard. C’est donc ma troisième fois aujourd’hui.

Y’a un peu de monde ce soir. Beaucoup semble être entre amis ou déjà occupés avec quelqu’un. Je me faufil donc jusqu’au comptoir pour m’y asseoir et je me commande une bouteille d’un bon Shochu. J’hésite à prendre des craquelins, mais j’ai bien mangé alors.. Peut-être un peu plus tard. Je fais un petit santé à mon premier verre avec le barman et commence à boire tranquille, seul… Je n’ai même pas envie de regarder mon téléphone. Une pose des écran fait du bien et de toute façon. On ne rencontre pas des gens, le nez dans son écran… Même si je ne suis pas nécessairement en mode « chasse » ce soir.

Je prends une première gorgée. C’est bon. C’est si bon. L’ambiance est bonne et je n’ai même pas le temps de penser à Matheo avec qui je m’entends bien même s’il a rejeté mon invitation ou encore à la jolie Kaoru que j’ai rencontré au centre d’achat qu’on s’adresse à moi. Je me retourne, naturellement souriant vers l’homme.

-Bonsoir!

Je le regarde, le balaye rapidement du regard et déjà, mon corps s’éveille. Il est séduisant! Un peu plus vieux que moi, mais ça ne me dérange pas -et ce ne serait pas la première fois-. cette chemise bourgogne, légèrement déboutonner, ce visage, ses yeux… Je prend une autre gorgée de Shochu pour éviter de me mordre la lèvre devant ce spectacle parce que je serait bien indécent voyons! Malheureusement, le verre ne cache pas mes yeux qui laissent peut-être un peu paraitre que je ne suis pas déçu par l’homme qui se trouve à côté de moi. Je repose mon verre pour continuer la conversation. D’ailleurs, j’ai ien aimé son approche, je doit retenir cette phrase pour peut-être une drague futur.

-J’arrive d’une soirée un peu ennuyante où j’ai du me contenter d’un verre de mousseux. J’ai bien l’intention de rattraper mon plaisir… Votre verre semble tirer à sa fin, vous en voulez?

Je fais signe au barman d’apporter un verre propre et j’ouvre la bouteille en attente de sa réponse pour en vider ou non dans le verre. Offrir un verre est une technique de drague assez courante, mais je crois que c’est parmi celle que je maitrise le plus… Enfin… Je me prends énormément moins de vents en offrant un verre. De plus, partager la bouteille, même si elle est petite, me permettra peut-être d’acheter autre chose et ne pas me saouler d’entrée. Bon, je dois relancer la conversation non? J’ai des phrases qui me viennent en tête, mais je dois trouver la bonne et ne pas mettre toutes mes chances à l’eau…

-Comment se passe votre soirée jusqu’à présent?

Ok. C'est cliché. Pardon. Mais c’est ce qui me semblait le moins risqué pour indiquer que j’étais ouvert à la conversation et surtout potentiellement intéressé à mieux le connaitre

Je me délecte de son sourire lorsqu’il accepte que je lui serve un verre. Je fais donc couler l’alcool tout en écoutant le récit de sa soirée. Je connais. J’ai déjà vécu ce genre de soirée où l’on butine d’une personne à l’autre sans qu’elle n’ai suffisamment de nectar pour nous enivrer. Mon sourire s’agrandît légèrement lorsqu’il mentionna espérer que je sois donc la bonne personne qu’il cherche. Jusqu’à présent je ne dis pas non pour occuper ce rôle vu comment il met tout mon corps en alerte avec son physique et ses propos. Je sais que je suis souvent facilement séduit, mais il y a du niveau ce soir, je le sens.

Il me renvoie la question avant de finalement se présenter. Gareth. Ce n’est vraiment pas un nom que j’entends souvent, mais ça sonne bien.

-Naoki. Enchanté! Pour ma part, ma soirée ici commence bien puisque je semble avoir plus de chance que vous dès ma première rencontre. J’espère que cette troisième chance que vous tentez ne vous décevra pas!

Un peu de coquinerie dans le sourire. Mon ton laisse sous-entendre que ma première rencontre est lui et que je suis sa troisième chance et surtout que j’ai bien l‘intention de tout mettre en oeuvre pour me montrer à la hauteur de ses attentes. Je dois poursuivre la conversation. avec quoi? Non, non. Pas le cliché du « Tu viens souvent ici? ». Surtout que je c’est seulement ma troisième fois ici. Je regarde un peu mon verre après avoir prit une gorgée et me rappelle alors un jeu qu’une de mes ex aimait bien.

-J’aimerais vous proposer un petit jeu pour pimenter cette rencontre. Chaque fois que l’un termine un verre, il doit dire à l’autre un truc qu’il aime chez lui jusqu’à présent… Ça vous dit?

C’est simple, mais ça peut apporter des échanges intéressant et surtout, si on n’as plus rien à dire de l’autre après un verre, cela ne permait-il pas de confirmer si l’autre nous plait beaucoup ou pas tant que ça finalement? Oh et… Qui n’aime pas être complimenté lors d’une joute de séduction?

Décidément, il y a quelque chose qui circule entre nous et ça me plait de plus en plus. J’aime qu’il me regarde, m’observe. J’aime qu’on soit habité par la même volonté: Fini cette soirée en beauté avec quelqu’un de sympa et séduisant. Je propose mon jeu et j’attends sa réponse qui ne vient pas directement. Non. Il me regarde plutôt dans les yeux et commence à boire.. et boire. Lentement, mais sûrement. Et moi je me perds volontiers dans son doux regard qui semble pétiller d’envie, de désir… Ça me fait presque frissonner. J’en profite pour scruter chaque détail de ses iris bleus. Le contour un peu plus foncé, le petite lignes irrégulières qui y sont comme peint par la nature, ses pupilles légèrement dilatées par la pénombre. Un doux sourire plane sur mes lèvres.

Il dépose enfin son verre en mentionnant qu’il est vide. Un coup d’oeil pour le confirmer. J’en déduis donc qu’il accepte mon petit jeu. Et voilà que son compliment vient flatter mon coeur, mes joues se teintant légèrement. Je ne suis cependant aucunement déstabilisé. Au contraire, mon sourire s’agrandit. Je suis vraiment touché. Je prends à mon tour mon verre et commence à boire lentement. Alors qu’il en reste encore le quart, une pointe de malice passe dans mon regard et je dépose le verre. Sadique, peut-être, mais il faut faire durer le plaisir. Je remplis de nouveau son verre. En même temps, je me risque à une phrase de drague.

-En temps normal, je suis bon nageur, mais là je ne comprends pas, je me noie dans vos yeux…

Je souris, mais je me rends bien compte que le dire, ça sonne soudainement moins poétique que lorsque je l’ai lu. Je lâche un petit rire cristallin, conscient que je venait de dire un truc nul, mais j’assume quand même.

-Pardon.. Pas fameux hein? Haha!

Je garde le sourire, me moquant un peu de moi-même, sans trop de gêne.. Pour la peine, je cale d’une traite la fin de mon verre. Je le pointe pour indiquer que cette fois il est vraiment vide et je plonge mon regard dans le sien

-J’aime… Vos yeux. Tel un océan dont les vague pourraient me bercer à l’infini…

Ok… Je ne suis pas le plus doué, mais cette fois, je crois que j’ai fait par trop pire.

Son commentaire me fait bien comprendre que ma première phrase n’était pas fameuse. Effectivement, les yeux bleus sont rares! Ça doit être un détail qui marquent beaucoup de gens. De plus, pour l’avoir observer, je sais pertinemment que ce n’est pas des verres de contacts. Je regrette un peu là de ne pas avoir les miens. Lui ne doit se contenter que de mes yeux marrons, bien ordinaires. Heureusement , mon sourire lui plait et je vois bien dans son regard qu’il n’y a pas que mon sourire. D’ailleurs, ça me touche un peu qu’il veuille retenir mon rire.

Suite à ma deuxième tentative, il me supplie d’arrêter la drague. Encore une fois, je suis nul de chez nul. Cependant, tout reste dans la bonne ambiance. Pour des raisons obscures, il n’y a pas de froid qui se soit installer. Cela m’invite à répliquer gentiment.

-Mais pourtant, ma dernière phrase je viens tout juste de l’improviser pour vous!

J’ai un petit ton offusqué, mais mon sourire confirme que je ne le suis aucunement. Un peu de plaisanterie ne fait pas de mal! En soit, c’est vrai que j’ai improviser cette réplique avec les vagues. Tout droit sortie de mon imagination… Il semblerait que ce ne soit pas les phrase que je pique sur internet qui soient nulles, mas vraiment moi. J’arrive pour saisir la bouteille, mais Gareth s’empare de nos deux verre et de ladite bouteille en se levant. Je le regarde, quelque peu intrigué, puis il m’invite à le suivre pour nous installer sur une banquette en prenant ma main. Mon sourire s’agrandit et je me laisse guider. Sa main est douce, chaude, quelque peu rugueuse. Ce toucher est agréable et déjà mon corps s’enflamme un peu alors que je me demande quelle sensation il procurerait ailleurs.

Un s’installe sur la banquette libre. Toujours côte à côte avec un léger angle, mais c’est bien plus intime et c’est loin de me déplaire. Pour la peine, je saisis mon verre et le rempli juste un peu avant de faire cul sec. Je le regarde avec amusement.

-Il m’a parut un peu court ce second verre, mais comme il est terminé…

…Je dois me plier à la règle de mon propre jeu. J’ai bien envie de dire que son sourire me plait, mais ce serait le répéter et le jeu est bien plus amusant si on ne répète pas…

-J’aime votre voix..

Je n’en dit pas plus cette fois pour ne pas le faire fuir pour de bon. Je me garde aussi de dire que j’aimerais tellement en entendre ses variantes. Les cris comme les chuchotements. Il se pourrait cependant que ce désir transparaisse un peu dans mon regard.

J’espère qu’il a apprécié mon compliment. Je comprend au moins dans son regard qu’il ne déteste pas cela. Tandis qu’il boit, je vide le reste de la bouteille dans mon verre. Elle était petite et même partagée, les deux verre m’on bien échauffé. Je suis encore capable d’en prendre ceci dit. Cependant, je ne le boit pas de suite. Gareth termine le sien et mentionne apprécier mes arrière pensées. Elle sont si évidente? J’en suis ravi. Ça prouve qu’on est vraiment sur la même longueur d’ondes ce soir. Il me prends doucement la main et les caresses de son pouce font accélérer mon coeur. Cela faisait un moment que je n’avais pas eut ce genre de tendresse et j’en savoure chaque se secondes. Il s’approche et je devine clairement son intention et je ne bouge pas, prêt à l'accueillir.

Il s’arrête alors que nos nez se frôlent, m’invitant ainsi à faire mon bout de chemin. Mon regard empli de désirs plongé sans le siens, je m’approche mais vraiment d’un millimètre pour que mes lèvres restent inaccessible. Je fais ainsi monter la tension avec un peu de sadisme. Ce n’est pas parce qu’il est plus vieux et meilleur dragueur qu’il aura tout facilement. Il faut faire durer un peu… J’attends un deux secondes et puis, de ma main libre, je viens doucement caresse sa joue, remontant jusqu’à son lobe d’oreille avant de descendre saisir délicatement le menton tandis que nos souffles se mêlent.

C’est alors que je franchis la dernière petite distance entre nos lèvre pour lui offrir un baiser tendre et langoureux.

Je profite à fond de cet échange qui fait frémir tout le reste de mon corps. Je veux plus. Pas ici par contre. On est quand même en public. Je veux plus. Je ne connais que son nom, mais je m’en fiche. Il est parfait pour ce soir. Cependant, la soirée ne fait que commencer et j’aimerais bien jouer longtemps. Plusieurs jeux tous guidés par la séduction.

Le baiser prend fin et je me garde de dire quoi que ce soit pour ne rien gâcher. Je me contente de parler avec mes yeux. Il est mon choix définitif pour cette nuit et j’espère bien être le sien.

J’aime voir le désir qui habite son regard et aliment ainsi encore plus le mien. Cet échange était parfait. Cela faisait un petit moment que je n’avais pas profité de se genre de plaisirs, entre les études, le rush des fêtes au resto et le changement d’école, les attachements ont été moins nombreux. Et depuis que je suis à KHS, les tentatives se résolvent par un échec, sauf la mignonne fille du centre commercial. Je ne sais pas encore où notre histoire ira… Pour l’instant, je ne peut que savourer plus ce moment d’échange avec Gareth qui ne fait que commencer.

Si je n’ose rien dire, il brise enfin le silence en m’offrant deux choix. Une autre bouteille ou aller ailleurs… Mon corps en ébullition n’a clairement plus envie de rester ici si c’est pour suivre Gareth dans un endroit où la soirée ne peut que continuer d’aller mieux. Je prends une gorgée de mon verre, faisant mine de réfléchir, puis je tourne ma main qu’il tenait afin de la prendre à mon tour pour la caresser…

-J’imagine… Que tu as un endroit où l’on pourra profiter d’une meilleure intimité..?

Parce qu’après tout, s’il propose c’est bien parce qu’il a un endroit. Ça ne peut pas être chez moi. Chez lui? Une chambre d’hôtel? D’une main je caresse doucement sa main, de l’autre, je porte mon verre à mes lèvre et le termine en deux gorgées avant de le déposer sur la petite table, prêts de la bouteille vide et du verre tout aussi vite.

-J’aime tes baisers… On y va?

Je crois que je ne peut pas être plus clair dans mon choix. Je veux le suivre, je veux plus de Gareth et je sais qu’on est bien trop restrains en restant dans un bar.

C’est confirmé, le beau Gareth m’emmène chez lui et l’idée de la suite me plait énormément même si j’en ignore encore les détails et aboutissants. On aurait pu aller dans une chambre d’hôtel, c’est vrai, mais il n’y a pas cette même ambiance, cette même liberté qui se dégage que lorsqu’on est chez quelqu’un. D’ailleurs, un léger regret me traverse d’avoir reprit les études au lieux de simplement finalement m’en aller en appartement. Certes, c’est bien d’avoir mon autonomie avec ma chambre à l’université, mais on est loin d’y jouir d’une liberté satisfaisante.

J’enfile donc mon léger manteau noir et relève le capuchon sur ma tête. Je sais que ce n’est pas techniquement nécessaire, mais je sais que mes cheveux particuliers me trahissent facilement et je ne sais pas… Je me méfie maintenant un peu plus de certains homophobes qui s’amusent à prendre des photos pour ensuite tenter de vous faire chanter. Je m’en fou généralement un peu, mais comment puis-je aider Meyuki si je dois gérer ce genre de conneries à la place. Bref. Mieux vaut prendre quelques précautions. Kobe c’est grand, mais si petit à la fois.

Je suit donc Gareth à l’extérieur. À sa remarque sur le fait je me lasser de lui, je me contente de lui sourire, indiquant que ce n’est nullement mon intention. Je marche à ses côtés, puis je m’assied à ses côtés et c’est une vrai torture. Une torture de ne juste plus rien faire outre que de sentir son genoux effleurer le mien et d’échanger subtilement quelques sourire. Un trajet interminable ou je dois contenir ces pulsions, ces désirs qui bouillonnent en moi et qui n’ont fait qu’accroître depuis le début de la soirée. On arrive enfin au bloc appartement. Je constate un peu où on est. Après tout, je connais pas mal Kobe. Je me dis alors que j’ai bien fait de mettre ma capuche. Aucune munition pour ce binoclard qui a raté sa puberté. Je sais qu’à cette heure, on ne croise pas tant de gens, mais on reste quand même très proche du campus. Et si je croisais Mathéo… Ou Kaoru.. Pire! Meyuki!

Je disparais rapidement derrière la porte du bloc et suit Gareth jusqu’à l’ascenseur. Un ascenseur c’es bien. Ça aurait été dommage de s’épuiser dans les escaliers. Une fois les portes refermée, on me saisit et mes lèvres se retrouvent rapidement occupées. Il m’a prit par surprise, mais ce n’est aucunement désagréable, au contraire. Je lui rend volontiers son baiser jusqu’à que l’effet de mouvement ressenti dans mes pieds s’arrête et alors, je termine doucement le baiser avant que les portes ne s’ouvrent. Encore quelques secondes à devoir se retenir. Je n’ai même pas conscience de l’espace qui m’entoure, toute mon attention porté sur le bel homme que je suit jusqu’à entrer dans le fameux appartement. Je retire alors mon manteau et le pose sur le crochet visiblement prévu à ses effet et je retire ensuite mes soulier avant de m’avancer et jeter un oeil. L’endroit semble douillet. Je repère d’ailleurs en premier la cuisine. Défaut de mon métier actuel?

Le tour visuel est fait en à peine 5 secondes et je n’ai pas envie de m’y attarder plus, mon corps ne réclame qu’une chose et c’est de bien profiter de cette soirée, bien profiter de Gareth. Je repose alors toute mon attention sur lui. Cette fois, c’est moi qui pose ma main sur son torse afin de lui voler un baiser langoureux, me faisant frémir et agitant toutes les sensations de mon corps s’étant retenus depuis la dernière demie-heure.

J’ai bien dormi. C’est indéniable. Cependant, quand je ne dors pas dans mes lits habituels, j’ai tendance à e réveiller tôt. C’est pas plus mal. J’observe le doux visage de Gareth un instant. J’ai eut la vague impression qu’il était déjà éveillé, mais là, il dort. Je me glisse hors des draps et retrouve petit à petit mes vêtements. Pour l’instant, j’enfile que mes boxer et… Oh! C’est trop tentant! J’emprunte la robe de chambre pendue près de la porte. Je me dirige en cuisine et commence à fouiller un peu. Son frigo est assez plein et je trouve aisément de quoi composer un bon déjeuner traditionnel. Le commence par une petite soupe mise et met du riz à cuire. Je ne trouve pas de natto alors.. Des oeuf frais feront l’affaire avec un peu de basilique et de graines de sésame. Un petit filet de poisson… Le bouillon de la soupe est prêt, j’incorpore le tofu que j’ai préalablement faire grillé dans la poêle. Celle-ci maintenant libre, j’y grille le filet de poisson avec simplement un peu d’huile de sésame et du thym. Une fois prêt, je râpe un coup de zeste de citron dessus…. j’ai presque terminé….