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- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques
■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
♫ Dionysos s'invite ou le soin par l’ivresse ♫
Samedi 17 juin 2017 - En soirée
C’est la première fois que je demande à Hanae de prendre Chiaki avec elle pour le week-end quand on a la possibilité de le passer ensemble. J’ai moi aussi le droit de ne plus juste être un professeur et un père pendant quelques heures. Plus qu’un droit, j’en ai besoin... On s’est encore accroché elle et moi cette semaine au téléphone.
Si elle a fini par comprendre que malgré sa volonté, le mariage ne m’intéressait toujours pas, encore moins pour motif principal de sceller notre relation et laver l’honneur de sa famille, il y a autre chose qui lui échappe. Hanae ne comprend pas que je ne sois pas prêt à emménager de nouveau avec elle. La raison me semble pourtant évidente. Quand elle m’a quitté j’ai dû apprendre à gérer seul mon quotidien, ce qui m’a demandé beaucoup d’efforts. Devoir coupler mon chagrin avec mon devoir de professeur et de père, elle pensait que ça avait été facile ?!
Alors oui, une fois le pli acquis, j’ai commencé à aimer mon indépendance, mon petit train de vie seul avec mon fils. Apprendre à avancer sans son soutien m’a absorbé trop d’énergie pour que j’y renonce aussi facilement pour ses beaux yeux... Je l’aime, je sais qu’elle aussi, mais c’est une sorte de mécanisme d’auto-défense je n’y peux rien, ça m’effraie. Si elle repart, je ne pourrais pas le supporter...
Bien entendu, ses parents tentent de me rassurer dans l’espoir de me convaincre, mais que j’ai pu lui pardonner est déjà un grand pas, rancunier comme je suis... M’en demander plus, c’est me braquer davantage. Mes parents de leur côté, sont plutôt de mon avis, ils ne voyaient déjà pas notre rabibochage d’un bon œil... Entre tout ça et les examens qui approchent à préparer, j’en ai ras le bol ! Ajoutez un certain professeur d’histoire qui refuse toujours de reconnaître ses torts à l’équation, et j’en ai ras le c*l ! Je veux juste me saouler, ça fait trop longtemps que je ne me le permet plus...
J’arrive donc à l’entrée d’un bar du quartier et l’effluve qui m’agresse les narine à l’intérieur suffit à ordonner à mes muscles de se relaxer. J’avance tranquillement à la recherche d’une table où m’installer, quand un visage familier m’interpelle. Est-ce qu’on aurait eu la même idée ? Je lui souris.
« Johansen-san ? Drôle de coïncidence, vous venez aussi décompresser ? »
Il est possible qu’elle attende de la compagnie aussi je ne pense pas m’attarder et la déranger.
C’est la première fois que je demande à Hanae de prendre Chiaki avec elle pour le week-end quand on a la possibilité de le passer ensemble. J’ai moi aussi le droit de ne plus juste être un professeur et un père pendant quelques heures. Plus qu’un droit, j’en ai besoin... On s’est encore accroché elle et moi cette semaine au téléphone.
Si elle a fini par comprendre que malgré sa volonté, le mariage ne m’intéressait toujours pas, encore moins pour motif principal de sceller notre relation et laver l’honneur de sa famille, il y a autre chose qui lui échappe. Hanae ne comprend pas que je ne sois pas prêt à emménager de nouveau avec elle. La raison me semble pourtant évidente. Quand elle m’a quitté j’ai dû apprendre à gérer seul mon quotidien, ce qui m’a demandé beaucoup d’efforts. Devoir coupler mon chagrin avec mon devoir de professeur et de père, elle pensait que ça avait été facile ?!
Alors oui, une fois le pli acquis, j’ai commencé à aimer mon indépendance, mon petit train de vie seul avec mon fils. Apprendre à avancer sans son soutien m’a absorbé trop d’énergie pour que j’y renonce aussi facilement pour ses beaux yeux... Je l’aime, je sais qu’elle aussi, mais c’est une sorte de mécanisme d’auto-défense je n’y peux rien, ça m’effraie. Si elle repart, je ne pourrais pas le supporter...
Bien entendu, ses parents tentent de me rassurer dans l’espoir de me convaincre, mais que j’ai pu lui pardonner est déjà un grand pas, rancunier comme je suis... M’en demander plus, c’est me braquer davantage. Mes parents de leur côté, sont plutôt de mon avis, ils ne voyaient déjà pas notre rabibochage d’un bon œil... Entre tout ça et les examens qui approchent à préparer, j’en ai ras le bol ! Ajoutez un certain professeur d’histoire qui refuse toujours de reconnaître ses torts à l’équation, et j’en ai ras le c*l ! Je veux juste me saouler, ça fait trop longtemps que je ne me le permet plus...
J’arrive donc à l’entrée d’un bar du quartier et l’effluve qui m’agresse les narine à l’intérieur suffit à ordonner à mes muscles de se relaxer. J’avance tranquillement à la recherche d’une table où m’installer, quand un visage familier m’interpelle. Est-ce qu’on aurait eu la même idée ? Je lui souris.
« Johansen-san ? Drôle de coïncidence, vous venez aussi décompresser ? »
Il est possible qu’elle attende de la compagnie aussi je ne pense pas m’attarder et la déranger.
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Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
Chiaki gazouille en japonais/anglais #6699cc
Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
- InvitéInvité
Dionysos s'invite ou le soin par l’ivresse
Gareth
emme
Gareth
Cette semaine a été très éprouvante, peut être trop même. Ça ne vient pas du boulot, je suis enfin à l’aise et je me suis habituée au rythme de vie de Kobe. Non c’est à cause d’Asma. Elle a fini par arriver ici et je n’étais pas préparée. Je pensais l’être. On se parlait si souvent au téléphone. On dirait qu’elle a appris à bien cacher son jeu.
Le pire c’est que quand je la regarde je vois toujours ma petite sœur, celle que j’ai connu en Egypte, si douce et innocente. Je pense que ce qui m’a le plus brisé c’est son regard, j’ai pu y lire à quel point elle a traversé des épreuves difficiles pendant que je n’étais pas là. J’ai essayé de ne rien montrer mais je pense qu’elle s’en doute, elle est bien trop intelligente pour ça.
Et puis je suis mal placée après tout, je pense que ma vie n’a pas été de tout repos non plus. Mais je ne sais pas, quand ça la touche elle j’ai l’impression que c’est bien plus grave. Je pense que j’ai du mal à accepter que ce soit une femme maintenant et plus juste ma petite sœur.
Enfin bref, tout ce cocktail d’émotions à été plutôt éprouvant et j’avais bien besoin de me changer les idées. Seulement je n’avais personne à qui proposer de sortir alors je me suis dit qu’on n’était jamais mieux servi que par soi-même et je me suis trainée au bar seule.
En arrivant j’ai directement commandé un shot, histoire de détendre un peu les nerfs. De toute façon ça fait longtemps que je sais qu’il m’en faut bien plus pour ressentir quoi que ce soit, le contrecoup d’être aussi grande je suppose.
J’ai l’impression d’être pathétique, seule a ma table en tête a tête avec mon verre. Est-ce que je ne ferais pas mieux d’arrêter les frais et de rentrer chez moi ? J’ai plus 16 ans après tout. Mais avant que je ne me décide entre boire jusqu’à rouler sous la table ou bien partir je vois Kobayashi-san s’approcher.
Il ne manquait plus que ça, je ne le connais pas bien, est qu’il est du genre à aller raconter qu’il m’a vue seule dans un bar ? Au premier abord il n’a pas l’air de trouver ça pitoyable lui, on dirait même qu’il est venu faire la même chose, la morosité en moins peut être.
« Je ne m’attendais pas à vous croiser ici ! J’avoue que oui, j’avais besoin de changer d’air un peu. »
Mais tant qu’a y être autant en profiter. Cette soirée ne sera peut-être pas aussi triste que ce que je pensais.
« Malheureusement on s’ennuie vite toute seule, vous êtes accompagné ? Sinon que diriez vous de vous joindre à moi ? »
Le pire c’est que quand je la regarde je vois toujours ma petite sœur, celle que j’ai connu en Egypte, si douce et innocente. Je pense que ce qui m’a le plus brisé c’est son regard, j’ai pu y lire à quel point elle a traversé des épreuves difficiles pendant que je n’étais pas là. J’ai essayé de ne rien montrer mais je pense qu’elle s’en doute, elle est bien trop intelligente pour ça.
Et puis je suis mal placée après tout, je pense que ma vie n’a pas été de tout repos non plus. Mais je ne sais pas, quand ça la touche elle j’ai l’impression que c’est bien plus grave. Je pense que j’ai du mal à accepter que ce soit une femme maintenant et plus juste ma petite sœur.
Enfin bref, tout ce cocktail d’émotions à été plutôt éprouvant et j’avais bien besoin de me changer les idées. Seulement je n’avais personne à qui proposer de sortir alors je me suis dit qu’on n’était jamais mieux servi que par soi-même et je me suis trainée au bar seule.
En arrivant j’ai directement commandé un shot, histoire de détendre un peu les nerfs. De toute façon ça fait longtemps que je sais qu’il m’en faut bien plus pour ressentir quoi que ce soit, le contrecoup d’être aussi grande je suppose.
J’ai l’impression d’être pathétique, seule a ma table en tête a tête avec mon verre. Est-ce que je ne ferais pas mieux d’arrêter les frais et de rentrer chez moi ? J’ai plus 16 ans après tout. Mais avant que je ne me décide entre boire jusqu’à rouler sous la table ou bien partir je vois Kobayashi-san s’approcher.
Il ne manquait plus que ça, je ne le connais pas bien, est qu’il est du genre à aller raconter qu’il m’a vue seule dans un bar ? Au premier abord il n’a pas l’air de trouver ça pitoyable lui, on dirait même qu’il est venu faire la même chose, la morosité en moins peut être.
« Je ne m’attendais pas à vous croiser ici ! J’avoue que oui, j’avais besoin de changer d’air un peu. »
Mais tant qu’a y être autant en profiter. Cette soirée ne sera peut-être pas aussi triste que ce que je pensais.
« Malheureusement on s’ennuie vite toute seule, vous êtes accompagné ? Sinon que diriez vous de vous joindre à moi ? »
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♫ Dionysos ou le soin par l’ivresse ♫
Et moi donc ! Il faut avouer qu’il est très rare ici de voir une femme aller boire toute seule. En général c’est plutôt au moins à deux voire en groupe. Pour une raison simple, ça peut être assez risqué de rentrer ivre toute seule, on ne sait jamais qui on peut rencontrer. C’est peut-être plus courant dans son pays ? Je ne connais pas les mœurs du Danemark, c’est bien le Danemark ? Il me semble. En revanche, il paraît, et ce n’est pas difficile, qu’on ne rivalise pas pour ce qui est de tenir l’alcool.
Passer la soirée avec Johansen-san me paraît plus sympathique et moins désespéré que de boire seul. En tête à tête avec un verre qui ne pourra qu’aspirer mon mal être sans m’apporter aucun autre réconfort qu’un mal de crâne.
« Non, je pensais aussi être en tête à tête avec moi-même, alors c’est avec plaisir. »
Je m’installe donc en face, ou plutôt en décalé par rapport à elle. Avec nos paires de jambes infinies, il ne resterait pas beaucoup de place pour être à l’aise.
« Ca fait du bien de retirer toutes les casquettes. Cette semaine a vraiment été fatigante. Alors, est-ce que vous trouvez que l’alcool est aussi bon ici ? »
Mon sourire s’élargit alors que j’attire l’attention d’un serveur passant par là. Je commande un p’tit Scotch pour bien commencer la soirée.
Passer la soirée avec Johansen-san me paraît plus sympathique et moins désespéré que de boire seul. En tête à tête avec un verre qui ne pourra qu’aspirer mon mal être sans m’apporter aucun autre réconfort qu’un mal de crâne.
« Non, je pensais aussi être en tête à tête avec moi-même, alors c’est avec plaisir. »
Je m’installe donc en face, ou plutôt en décalé par rapport à elle. Avec nos paires de jambes infinies, il ne resterait pas beaucoup de place pour être à l’aise.
« Ca fait du bien de retirer toutes les casquettes. Cette semaine a vraiment été fatigante. Alors, est-ce que vous trouvez que l’alcool est aussi bon ici ? »
Mon sourire s’élargit alors que j’attire l’attention d’un serveur passant par là. Je commande un p’tit Scotch pour bien commencer la soirée.
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Dionysos ou le soin par l’ivresse
Gareth
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Il accepte ma proposition et je ne retiens pas un sourire, la soirée s’annonce bien plus intéressante que prévue. Je me demande bien comment ça va finir toute cette histoire. Il commande un scotch a la serveuse. J’en profite pour commander un verre d’Aquavit, je n’ai pas choisi ce bar par hasard, c’est le seul que j’ai trouvé qui sert cet alcool. Il ne sera surement pas aussi bon que celui qu’on trouve par chez moi mais c’est déjà ça. Oui je sais bien que je me suis à moitié promis de ne jamais remettre les pieds au Danemark mais ça ne m’empêche pas d’avoir le mal du pays de temps en temps.
« Je dois avouer que vous n’êtes pas si mauvais dans le domaine, mais il y a quand même certaines choses que vous ne pourrez jamais égaler évidemment. »
Je souris en disant ça, parce que je sais tout à fait que cela est tout aussi vrai dans le sens inverse, je n’imagine même pas le gout que doit avoir le saké vendu en Europe.
« Mais je me rends compte que je connais très peu de choses à votre propos au final, ça fait longtemps que vous êtes à Kobe ? »
Le serveur revient avec nos verres, je bois une gorgée et comme je m’en doutais ça ne vaut pas celui que je buvais à la maison. "La maison…", ça fait presque 2 ans que je suis partie mais dans mon esprit c’est toujours là-bas mon foyer. Les vieilles habitudes ont la vie dure je suppose.
« Je dois avouer que vous n’êtes pas si mauvais dans le domaine, mais il y a quand même certaines choses que vous ne pourrez jamais égaler évidemment. »
Je souris en disant ça, parce que je sais tout à fait que cela est tout aussi vrai dans le sens inverse, je n’imagine même pas le gout que doit avoir le saké vendu en Europe.
« Mais je me rends compte que je connais très peu de choses à votre propos au final, ça fait longtemps que vous êtes à Kobe ? »
Le serveur revient avec nos verres, je bois une gorgée et comme je m’en doutais ça ne vaut pas celui que je buvais à la maison. "La maison…", ça fait presque 2 ans que je suis partie mais dans mon esprit c’est toujours là-bas mon foyer. Les vieilles habitudes ont la vie dure je suppose.
- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
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♫ Dionysos ou le soin par l’ivresse ♫
Sa réponse agrandit mon sourire et je souffle doucement du nez. Les japonais sont doués pour s’inspirer des cultures culinaires des autres pays. En revanche, il ne faudrait pas trop bousculer la clientèle alors on modifie à notre sauce, s’éloigne de l’original tout en gardant son nom d’origine, attention !
« Oh ça je veux bien vous croire, surtout que nous avons parfois... Une manière très approximative de recopier les choses. Il faut faire voyager les japonais, mais pas trop ! »
J’entame une gorgée de mon verre et plisse un peu les yeux. Avec Chiaki je n’ai plus autant l’habitude de boire, ce qui au fond n’est pas une mauvaise chose, devenir accro à la bouteille après le travail n’est pas dans mes objectifs.
« Il en va de même pour ce Scotch, une fois qu’on a goûté l’original. »
J’en ressent les notes fruités mais il n’est pas aussi vif que ce à quoi je m’attendais. Plutôt qu’un réveil en sursaut, je n’ai droit qu’à une petite bousculade à peine capable de me faire ouvrir un œil. Ma collègue a raison, nous n’avons encore jamais pu discuter en dehors du travail, et nous ne nous croisons pas beaucoup en réalité. Sa question fait jaillir le souvenir de mon arrivée à Kobe mais surtout, ses circonstances. J’ai moins de mal à en parler que la fois avec Ryonosuke.
« Eh bien pas du tout, je suis arrivé en août dernier. Ce n’était pas du tout prévu... Bon, les bars sont les meilleurs endroits pour partager ses peines à ce qu’on dit alors... Je suis venu ici avec mon fils lorsque ma compagne m’a quitté, besoin de changer d’air... Le hasard a fait que nous nous sommes rabibochés. Et de votre côté, pourquoi Kobe ? »
« Oh ça je veux bien vous croire, surtout que nous avons parfois... Une manière très approximative de recopier les choses. Il faut faire voyager les japonais, mais pas trop ! »
J’entame une gorgée de mon verre et plisse un peu les yeux. Avec Chiaki je n’ai plus autant l’habitude de boire, ce qui au fond n’est pas une mauvaise chose, devenir accro à la bouteille après le travail n’est pas dans mes objectifs.
« Il en va de même pour ce Scotch, une fois qu’on a goûté l’original. »
J’en ressent les notes fruités mais il n’est pas aussi vif que ce à quoi je m’attendais. Plutôt qu’un réveil en sursaut, je n’ai droit qu’à une petite bousculade à peine capable de me faire ouvrir un œil. Ma collègue a raison, nous n’avons encore jamais pu discuter en dehors du travail, et nous ne nous croisons pas beaucoup en réalité. Sa question fait jaillir le souvenir de mon arrivée à Kobe mais surtout, ses circonstances. J’ai moins de mal à en parler que la fois avec Ryonosuke.
« Eh bien pas du tout, je suis arrivé en août dernier. Ce n’était pas du tout prévu... Bon, les bars sont les meilleurs endroits pour partager ses peines à ce qu’on dit alors... Je suis venu ici avec mon fils lorsque ma compagne m’a quitté, besoin de changer d’air... Le hasard a fait que nous nous sommes rabibochés. Et de votre côté, pourquoi Kobe ? »
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J’aime bien sa façon de voir les choses, surement parce que je suis plutôt d’accord avec lui. Mais au final, tous les pays font la même chose, un restaurant japonais en Europe n’as rien à voir avec ce qu’on mange par ici par exemple.
« Je vous l’accorde mais tout le reste du monde fait pareil, les sushis et le saké au Danemark n’ont vraiment pas grand-chose à voir avec ce qui est trouvable dans le coin »
Je sirote mon verre, une autre preuve tient, on retrouve un peu de ce que je cherchais mais ça reste ce que c’est, une pale copie. Je lui pointe donc du doigt.
« Je ne vous le fais pas dire c’est pareil pour celui-ci, mais on doit bien faire avec ce qu’on nous donne ! »
Je lui pose donc la question de son arrivée à Kobe et un je ne sais quoi traverse son visage, ou alors j’imagine des choses. A force de parler surtout a des élèves récalcitrants j’en arrive à oublier que tous mes interlocuteurs ne cherchent pas à cacher des informations. En tout cas pas de la même façon ni pour les mêmes raisons.
En août dernier donc, ça commence à faire un petit moment. Je lève à peine un sourcil quand il parle d’imprévu, ça je peux comprendre. En revanche je ne m’attendais pas à ce qu’il explique plus en détails sa situation. On se connait à peine après tout.
J’essaye de garder un visage impassible lorsqu’il parle de sa rupture. Déménager à cause des actions d’un compagnon, pourquoi son histoire est si similaire à la mienne ? Enfin, surement avec un mariage un peu plus authentique que le miens.
Il enchaine en me retournant la question et j’hésite une seconde. D’habitude je me serais contentée de lui sortir la même chose que pour tout le monde. Comme quoi j’avais envie d’explorer le monde et changer de décors. Mais il a été honnête avec moi donc la moindre de choses est de l’être aussi. En partie tout du moins.
« Eh bien vous avez toute ma sympathie, vous allez avoir du mal à y croire mais mon histoire est relativement similaire, le rabibochage en moins. Un divorce, un incident parallèle qui a tout changé et qui m’a convaincu de surement ne jamais remettre un pied au Danemark. J’étais partie à Tokyo à la base, mais ma petite sœur vient de rentrer à l’université de Kobe et j’ai donc déménagé pour vivre à nouveau près d’elle. »
Je marque une pause, pour le laisser assimiler tout ça et aussi pour calmer ma main qui tremble en buvant un peu plus. Même édulcoré je ne parle pas trop de mon passé et c’est une expérience… déroutante. Alors je lève mon verre en direction du siens.
« En honneur au déménagement impromptu alors ! Et donc votre fils, quel âge a-t-il ? »
« Je vous l’accorde mais tout le reste du monde fait pareil, les sushis et le saké au Danemark n’ont vraiment pas grand-chose à voir avec ce qui est trouvable dans le coin »
Je sirote mon verre, une autre preuve tient, on retrouve un peu de ce que je cherchais mais ça reste ce que c’est, une pale copie. Je lui pointe donc du doigt.
« Je ne vous le fais pas dire c’est pareil pour celui-ci, mais on doit bien faire avec ce qu’on nous donne ! »
Je lui pose donc la question de son arrivée à Kobe et un je ne sais quoi traverse son visage, ou alors j’imagine des choses. A force de parler surtout a des élèves récalcitrants j’en arrive à oublier que tous mes interlocuteurs ne cherchent pas à cacher des informations. En tout cas pas de la même façon ni pour les mêmes raisons.
En août dernier donc, ça commence à faire un petit moment. Je lève à peine un sourcil quand il parle d’imprévu, ça je peux comprendre. En revanche je ne m’attendais pas à ce qu’il explique plus en détails sa situation. On se connait à peine après tout.
J’essaye de garder un visage impassible lorsqu’il parle de sa rupture. Déménager à cause des actions d’un compagnon, pourquoi son histoire est si similaire à la mienne ? Enfin, surement avec un mariage un peu plus authentique que le miens.
Il enchaine en me retournant la question et j’hésite une seconde. D’habitude je me serais contentée de lui sortir la même chose que pour tout le monde. Comme quoi j’avais envie d’explorer le monde et changer de décors. Mais il a été honnête avec moi donc la moindre de choses est de l’être aussi. En partie tout du moins.
« Eh bien vous avez toute ma sympathie, vous allez avoir du mal à y croire mais mon histoire est relativement similaire, le rabibochage en moins. Un divorce, un incident parallèle qui a tout changé et qui m’a convaincu de surement ne jamais remettre un pied au Danemark. J’étais partie à Tokyo à la base, mais ma petite sœur vient de rentrer à l’université de Kobe et j’ai donc déménagé pour vivre à nouveau près d’elle. »
Je marque une pause, pour le laisser assimiler tout ça et aussi pour calmer ma main qui tremble en buvant un peu plus. Même édulcoré je ne parle pas trop de mon passé et c’est une expérience… déroutante. Alors je lève mon verre en direction du siens.
« En honneur au déménagement impromptu alors ! Et donc votre fils, quel âge a-t-il ? »
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♫ Dionysos ou le soin par l’ivresse ♫
Nous sommes bien d’accord là-dessus, les copies devraient être interdites par la loi pour être si mauvaise et devraient porter le label contrefaçon. Il est bon de se moquer un peu de son pays, chose que je ne peux pas faire avec mes compatriotes, trop nationalistes pour se mettre une telle auto-dérision.
Pouvoir vider un peu du poids sur mon cœur m’aidera sûrement à fermer l’œil plus vite ce soir également. Je l’espère sincèrement, auquel cas, aucune autre solution ne me vient à l’esprit. Je dois remercier le ciel de m’avoir donné un fils. Sans lui, je me serais peut-être laissé aller à la boisson... J’avale une gorgée après avoir terminé le maigre récit de mon arrivée à Kobe. Ses premiers mots me font sourire et ma surprise se lit dans mon regard lorsqu’elle m’apprend avoir une histoire similaire.
Eh bien. Deux âmes en peine. La sienne plus que la mienne. Réflexion faite, je ne soutient même pas la comparaison. Qu’est-ce qui pouvait la pousser à ne plus remettre un pied dans son pays ? Ce devait être très grave.
« Il vous en faut du courage pour tenir le coup, vous avez ma sympathie et mon admiration. Quitter sa patrie pour toujours, un choix difficile... Votre petite sœur étudie quelle domaine ? »
Inutile de plonger tête baissée dans les sujets qui fâchent. Quelque chose me disait que nous n’avions pas fini de parler de nos tracas. Je lève mon verre et trinque avec ma collègue.
« A la nôtre ! Et il a eu deux ans le 3 juin ! Vous permettez que je fasse le père gaga et vous montre une photo ? »
J’avoue que c’est plus fort que moi, je pourrai parler de mon fils toute la journée, de chaque petit exploit qu’il accompli.
Pouvoir vider un peu du poids sur mon cœur m’aidera sûrement à fermer l’œil plus vite ce soir également. Je l’espère sincèrement, auquel cas, aucune autre solution ne me vient à l’esprit. Je dois remercier le ciel de m’avoir donné un fils. Sans lui, je me serais peut-être laissé aller à la boisson... J’avale une gorgée après avoir terminé le maigre récit de mon arrivée à Kobe. Ses premiers mots me font sourire et ma surprise se lit dans mon regard lorsqu’elle m’apprend avoir une histoire similaire.
Eh bien. Deux âmes en peine. La sienne plus que la mienne. Réflexion faite, je ne soutient même pas la comparaison. Qu’est-ce qui pouvait la pousser à ne plus remettre un pied dans son pays ? Ce devait être très grave.
« Il vous en faut du courage pour tenir le coup, vous avez ma sympathie et mon admiration. Quitter sa patrie pour toujours, un choix difficile... Votre petite sœur étudie quelle domaine ? »
Inutile de plonger tête baissée dans les sujets qui fâchent. Quelque chose me disait que nous n’avions pas fini de parler de nos tracas. Je lève mon verre et trinque avec ma collègue.
« A la nôtre ! Et il a eu deux ans le 3 juin ! Vous permettez que je fasse le père gaga et vous montre une photo ? »
J’avoue que c’est plus fort que moi, je pourrai parler de mon fils toute la journée, de chaque petit exploit qu’il accompli.
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Il essaye de trouver des mots de réconfort, sans francs succès mais je ne peux pas lui reprocher je ne saurais pas vraiment quoi dire à sa place non plus. Mais j’apprécie franchement qu’il ne cherche pas à poser plus de questions que ça. On verra si j’en dis plus selon le déroulement de la soirée.
« Elle est en section scientifique. Elle a toujours été la plus intelligente de nous deux et de loin. Je lui ai appris à jouer aux échecs quand on était petite, je pense que je n’ai pas réussi à gagner une partie depuis mes 14 ans »
Le fait qu’on ne s’est pas beaucoup revue ensuite n’a pas aidé mais c’est sur qu’il ne lui a pas fallu longtemps pour me battre à plate couture à chaque fois.
« Enfin bref, disons que c’est une intellectuelle. »
Il répond ensuite à mon toast et me propose de voir une photo de son fils.
« Bien sûr avec plaisir même, j’adore les enfants. J’aurais mal choisi mon métier si ce n’était pas le cas ! »
« Elle est en section scientifique. Elle a toujours été la plus intelligente de nous deux et de loin. Je lui ai appris à jouer aux échecs quand on était petite, je pense que je n’ai pas réussi à gagner une partie depuis mes 14 ans »
Le fait qu’on ne s’est pas beaucoup revue ensuite n’a pas aidé mais c’est sur qu’il ne lui a pas fallu longtemps pour me battre à plate couture à chaque fois.
« Enfin bref, disons que c’est une intellectuelle. »
Il répond ensuite à mon toast et me propose de voir une photo de son fils.
« Bien sûr avec plaisir même, j’adore les enfants. J’aurais mal choisi mon métier si ce n’était pas le cas ! »
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J’aime à écouter les petites anecdotes de mes collègues. Elles aident à briser la barrière professionnelle et on en apprend souvent des belles !
« Les cadets, ils ont un don pour nous dépasser dans ce qu’on leur apprend ! Mon petit frère est devenu mon professeur en jeux vidéos et ne se cache pas pour s’en vanter. »
Alors que je lui ai tout appris à cette petite tête ! Maintenant il me nargue quand je suis à la ramasse, quelle ingratitude.
« Eh bien je le suis souhaite d’aller loin. Les sciences n’ont jamais été mon fort. »
La conversation converge vite vers un autre sujet et je ne cache pas mon plaisir de pouvoir partager les photos de mon petit bout.
« C’est bien vrai. »
Je sors mon téléphone, tapote un peu avant de retourner le téléphone. Je lui en montre une avec Chiaki et Ashton, portant leur plus beau chapeau pointu. Chiaki avec du gâteau autour de la bouche mais que ça n’empêche pas de sourire, cuillère levée.
« Ce sont celles qu’on a prise à l’anniversaire de Chiaki avec mon cousin Ashton. J’ai eu du mal à l’empêcher de manger trop de gâteau sans qu’il pleure. »
Mon doigt fait un peu défiler les photos jusqu’à en trouver où il est au parc, sur la balançoire pour deux enfants.
« Ici, il ne voulait pas monter au début et bien sûr impossible de le faire descendre après ! Le pauvre essayait de me faire coucou mais trop peur de lâcher la barre. »
J’ai un sourire jusqu’aux oreilles rien qu’en me rappelant de la scène.
« Les cadets, ils ont un don pour nous dépasser dans ce qu’on leur apprend ! Mon petit frère est devenu mon professeur en jeux vidéos et ne se cache pas pour s’en vanter. »
Alors que je lui ai tout appris à cette petite tête ! Maintenant il me nargue quand je suis à la ramasse, quelle ingratitude.
« Eh bien je le suis souhaite d’aller loin. Les sciences n’ont jamais été mon fort. »
La conversation converge vite vers un autre sujet et je ne cache pas mon plaisir de pouvoir partager les photos de mon petit bout.
« C’est bien vrai. »
Je sors mon téléphone, tapote un peu avant de retourner le téléphone. Je lui en montre une avec Chiaki et Ashton, portant leur plus beau chapeau pointu. Chiaki avec du gâteau autour de la bouche mais que ça n’empêche pas de sourire, cuillère levée.
« Ce sont celles qu’on a prise à l’anniversaire de Chiaki avec mon cousin Ashton. J’ai eu du mal à l’empêcher de manger trop de gâteau sans qu’il pleure. »
Mon doigt fait un peu défiler les photos jusqu’à en trouver où il est au parc, sur la balançoire pour deux enfants.
« Ici, il ne voulait pas monter au début et bien sûr impossible de le faire descendre après ! Le pauvre essayait de me faire coucou mais trop peur de lâcher la barre. »
J’ai un sourire jusqu’aux oreilles rien qu’en me rappelant de la scène.
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Dionysos ou le soin par l’ivresse
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« Je vous jure, vous leur apprenez quelque chose, vous avec le malheur de tourner la tête quelques temps et vous n’êtes plus capables de rivaliser avec eux. »
Il enchaîne donc en lui souhaitant un bon parcours et je ne peux qu’acquiescer, elle le mérite après ce qu’elle a traversé. Et je compte bien l’aider à le faire.
Il sort donc son téléphone et me montre des photos de son petit bout de chou. Je dois avouer qu’il est très mignon.
« Les enfants et les gâteau, une grande histoire d’amour, si on les laissait faire ils s’en gaveraient jusqu’à en vomir. »
Vient ensuite une photo en balançoire, mi terrifié mi excité, du classique. Et le sourire sur le visage de Kobayashi-san fait chaud au cœur, c’est donc à ça que ressemble un père qui aime sincèrement son enfant ? Parfois je me demande comment aurait été mon père si ma mère avait survécu. Différent c’est sûr, mais je n’aurais pas rencontré Asma. Enfin, de toute façon je ne le saurais jamais.
« J’adore, profitez en tant qu’il est jeune, de ce qu’ont dit ils grandissent bien trop vite. »
Pris dans la bonne humeur j’ai envie de lui montrer une photo d’Asma à mon tour. J’attrape donc mon téléphone et je trouve la photo qu’on a faite quand elle est arrivée à Kobe. Ça faisait du bien de la voir sourire. Espérons que ça continue comme ça.
« Regardez c’est ma petite sœur, je suis désolée je n’ai pas de photo d’elle sur une balançoire j’ai bien peur qu’elle soit un peu trop grande pour ça. »
En montrant la photo je me rends compte que, en nous voyant côte à côte il est difficile de ne pas voir qu’il n’y a aucun lien biologique entre nous, mais d’un autre côté ça me permettre de voir s’il y réagit en mal ou en bien. Selon sa réaction la soirée pourrait très bien tourner court.
Il enchaîne donc en lui souhaitant un bon parcours et je ne peux qu’acquiescer, elle le mérite après ce qu’elle a traversé. Et je compte bien l’aider à le faire.
Il sort donc son téléphone et me montre des photos de son petit bout de chou. Je dois avouer qu’il est très mignon.
« Les enfants et les gâteau, une grande histoire d’amour, si on les laissait faire ils s’en gaveraient jusqu’à en vomir. »
Vient ensuite une photo en balançoire, mi terrifié mi excité, du classique. Et le sourire sur le visage de Kobayashi-san fait chaud au cœur, c’est donc à ça que ressemble un père qui aime sincèrement son enfant ? Parfois je me demande comment aurait été mon père si ma mère avait survécu. Différent c’est sûr, mais je n’aurais pas rencontré Asma. Enfin, de toute façon je ne le saurais jamais.
« J’adore, profitez en tant qu’il est jeune, de ce qu’ont dit ils grandissent bien trop vite. »
Pris dans la bonne humeur j’ai envie de lui montrer une photo d’Asma à mon tour. J’attrape donc mon téléphone et je trouve la photo qu’on a faite quand elle est arrivée à Kobe. Ça faisait du bien de la voir sourire. Espérons que ça continue comme ça.
« Regardez c’est ma petite sœur, je suis désolée je n’ai pas de photo d’elle sur une balançoire j’ai bien peur qu’elle soit un peu trop grande pour ça. »
En montrant la photo je me rends compte que, en nous voyant côte à côte il est difficile de ne pas voir qu’il n’y a aucun lien biologique entre nous, mais d’un autre côté ça me permettre de voir s’il y réagit en mal ou en bien. Selon sa réaction la soirée pourrait très bien tourner court.
- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
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❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
♫ Dionysos ou le soin par l’ivresse ♫
Nous avions bien vécu la même expérience, et étions condamnés à vivre avec l’ingratitude de nos cadets sur le dos. Ce qui ne nous empêche pas de mettre au monde de petits monstres adorables qui dans quelques années vous feront aussi passer sous une table. Je partage avec plaisir les photos de Chiaki à son anniversaire et au terrain de jeux.
« Oui, alors qu’on en serait vite écœurés ! C’est difficile de ne pas passer pour le méchant dans ces moments. »
Mais c’est comme ça, je préfère qu’il me traite de méchant papa que le voir se tordre de douleur pour avoir été trop gourmand. Je suis bien d’accord avec Johansen-san. Demain il fera sa rentrée en maternelle que je ne l’aurais même pas réalisé.
« C’est vrai, les moments où il ne marchait pas encore me paraissent si loin. L’école se rapproche de plus en plus. Vous aimeriez en avoir ? »
Car je devine à sa formulation qu’elle n’a pas d’enfants, ce qui me rend plutôt curieux. On peut aimer s’occuper des enfants sans en vouloir soi-même. Johansen-san entreprend de me montrer à quoi ressemble sa sœur, qu’on se partage des petites parcelles de nos vies est assez agréable. Sa remarque sur la balançoire me fait rire et je reste une seconde surpris lorsqu’elle me l’a montre. Si je les voyais côte-à-côte il est évident que je ne les prendrai pas pour des sœurs.
« Oh, est-ce que c’est une demi-sœur ? Elle a un très joli sourire ! »
Même si rien ne semble les lier génétiquement, on ne sait jamais quels numéros seront tirés à la loterie de l’adn. Il n’y a qu’à regarder Chiaki, il ne commence à me ressembler qu’en grandissant. En dehors de la bouche et peut-être nous verrons plus tard pour le nez, il a plus pris du côté de sa mère ou des gènes de la mienne. Les cheveux et les yeux bruns en amandes, les oreilles. Ah, il a pris de moi d’être un peu plus grand que la moyenne c’est vrai.
« Elle se plaît à Kobe depuis son arrivée ? »
Beaucoup d’étudiants dont le rêve étaient d’étudier au Japon déchantent une fois bien installés. La vie ici en vacances ou de façon permanente n’a rien à voir. Il ne m’est pas rare d’ailleurs d’en avoir qui viennent m’en parler pour avoir quelques conseils. Des tâches banales dans son pays natal peuvent devenir une vraie épreuve ici, comme, retirer de l’argent... Vous feriez mieux de choisir le bon jour.
« Oui, alors qu’on en serait vite écœurés ! C’est difficile de ne pas passer pour le méchant dans ces moments. »
Mais c’est comme ça, je préfère qu’il me traite de méchant papa que le voir se tordre de douleur pour avoir été trop gourmand. Je suis bien d’accord avec Johansen-san. Demain il fera sa rentrée en maternelle que je ne l’aurais même pas réalisé.
« C’est vrai, les moments où il ne marchait pas encore me paraissent si loin. L’école se rapproche de plus en plus. Vous aimeriez en avoir ? »
Car je devine à sa formulation qu’elle n’a pas d’enfants, ce qui me rend plutôt curieux. On peut aimer s’occuper des enfants sans en vouloir soi-même. Johansen-san entreprend de me montrer à quoi ressemble sa sœur, qu’on se partage des petites parcelles de nos vies est assez agréable. Sa remarque sur la balançoire me fait rire et je reste une seconde surpris lorsqu’elle me l’a montre. Si je les voyais côte-à-côte il est évident que je ne les prendrai pas pour des sœurs.
« Oh, est-ce que c’est une demi-sœur ? Elle a un très joli sourire ! »
Même si rien ne semble les lier génétiquement, on ne sait jamais quels numéros seront tirés à la loterie de l’adn. Il n’y a qu’à regarder Chiaki, il ne commence à me ressembler qu’en grandissant. En dehors de la bouche et peut-être nous verrons plus tard pour le nez, il a plus pris du côté de sa mère ou des gènes de la mienne. Les cheveux et les yeux bruns en amandes, les oreilles. Ah, il a pris de moi d’être un peu plus grand que la moyenne c’est vrai.
« Elle se plaît à Kobe depuis son arrivée ? »
Beaucoup d’étudiants dont le rêve étaient d’étudier au Japon déchantent une fois bien installés. La vie ici en vacances ou de façon permanente n’a rien à voir. Il ne m’est pas rare d’ailleurs d’en avoir qui viennent m’en parler pour avoir quelques conseils. Des tâches banales dans son pays natal peuvent devenir une vraie épreuve ici, comme, retirer de l’argent... Vous feriez mieux de choisir le bon jour.
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Même s’il ne peut pas vraiment le savoir, sa question me déchire un peu le cœur. Ça à toujours été une question sensible. Maggie me demandait toujours quand est ce que Magnus et moi aurions des enfants ; chose qui ne risquait pas d’arriver de sitôt pour des raisons évidentes.
Ça ne m’a pas empêché de rêver évidemment, même si elle était compliquée, l’adoption était légale au Danemark, mais il aurait fallu que je dise la vérité et je n’étais pas prête. Et ici n’en parlons même pas. Mais je n’y peux rien, parfois je me surprends à rêver éveiller à cette possibilité.
Je devrais peut-être répondre avant que ça ne devienne trop gênant, ça m’a surpris et je me suis laissé emporter par mes pensées.
« N-Non, disons que l’occasion ne s’est jamais présentée, et maintenant il y a peu de chance que ça arrive un jour, mais j’apprends à vivre avec cette réalité. Et puis mon travail me permet toujours de combler un peu cela. »
Ce n’est absolument pas la même chose je le sais mais ce sera surement la chose la plus proche que j’aurais de ce rôle-là.
Evidemment il remarque tout de suite la différence avec Asma, je souris un peu lorsqu’il pense tout de même à une demi-sœur. Il aurait vraiment fallu qu’aucune de nous deux ne prenne du parent commun.
« Bien tenté mais non, nous n’avons pas de lien biologique mais elle n’en est pas moins ma sœur dans tous les autres aspects. C’est une histoire compliquée mais disons qu’elle est la seule famille qu’il me reste. »
Je n’ai jamais vu dans Nour un rôle maternel, elle s’occupait bien de moi c’est sûr mais ça s’arrêtait là.
« Je pense qu’elle à un peu de mal à s’adapter, elle a toujours vécu en Egypte alors c’est un sacré choc culturel. Mais j’ai l’impression que ça vient petit à petit et puis je suis là pour l’aider, c’est pour ça que je suis venue à Kobe après tout. »
Je peux difficilement lui dire toute la vérité, surtout que ce n’est pas ma vérité à partager. J’espère juste sincèrement que son état s’améliorera.
« Vous avez des frères et sœurs de votre côté ? »
Ça ne m’a pas empêché de rêver évidemment, même si elle était compliquée, l’adoption était légale au Danemark, mais il aurait fallu que je dise la vérité et je n’étais pas prête. Et ici n’en parlons même pas. Mais je n’y peux rien, parfois je me surprends à rêver éveiller à cette possibilité.
Je devrais peut-être répondre avant que ça ne devienne trop gênant, ça m’a surpris et je me suis laissé emporter par mes pensées.
« N-Non, disons que l’occasion ne s’est jamais présentée, et maintenant il y a peu de chance que ça arrive un jour, mais j’apprends à vivre avec cette réalité. Et puis mon travail me permet toujours de combler un peu cela. »
Ce n’est absolument pas la même chose je le sais mais ce sera surement la chose la plus proche que j’aurais de ce rôle-là.
Evidemment il remarque tout de suite la différence avec Asma, je souris un peu lorsqu’il pense tout de même à une demi-sœur. Il aurait vraiment fallu qu’aucune de nous deux ne prenne du parent commun.
« Bien tenté mais non, nous n’avons pas de lien biologique mais elle n’en est pas moins ma sœur dans tous les autres aspects. C’est une histoire compliquée mais disons qu’elle est la seule famille qu’il me reste. »
Je n’ai jamais vu dans Nour un rôle maternel, elle s’occupait bien de moi c’est sûr mais ça s’arrêtait là.
« Je pense qu’elle à un peu de mal à s’adapter, elle a toujours vécu en Egypte alors c’est un sacré choc culturel. Mais j’ai l’impression que ça vient petit à petit et puis je suis là pour l’aider, c’est pour ça que je suis venue à Kobe après tout. »
Je peux difficilement lui dire toute la vérité, surtout que ce n’est pas ma vérité à partager. J’espère juste sincèrement que son état s’améliorera.
« Vous avez des frères et sœurs de votre côté ? »
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♫ Dionysos ou le soin par l’ivresse ♫
J’ai touché une corde sensible avec cette simple question. Plusieurs raisons peuvent expliquer que Johansen-san n’ait pas d’enfants, certaines plus difficiles que d’autres à aborder. Je m’apprête à lui affirmer qu’elle n’est pas obligée de me répondre quand elle me devance. Peu de chances que ça arrive... Il est vrai qu’en restant au Japon, ses chances de concevoir un enfant sont minces... Les mentalités ont la vie dure ici... Cela m’attriste tout de même de la voir si résignée.
« Je comprends oui, il y a une part de hasard, tomber sur la bonne personne. Mais ne perdez pas espoir tout de même. »
Le temps file mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. Tout comme jamais je n’aurais imaginé me retrouver seul un an après être devenu père. J’imaginais plutôt filer le parfait amour avec Hanae sans une seule tâche au tableau. Chiaki aurait grandi, serait allé à l’école, plus tard, on aurait peut-être fait un deuxième enfant, peut-être une fille, qui sait ? Mais la vie en avait décidé autrement, que notre parcours manquait d’embûches... Heureusement, tout tenions bon. Si l’on pouvait prévoir tout ce qui nous arrivera, elle serait bien triste et monotone.
Nous passons à un sujet un peu plus joyeux. Sa petite sœur. Dont le physique à l’opposé du sien me surprend. Mauvaise déduction, je ris doucement. Johansen-san en a bavé dans sa vie. Et pourtant elle tient debout, garde le sourire et avance, une brave femme.
« Je n’en doute pas, il n’y a pas besoin de lien de sang pour en créer de solides. Je pense même, qu’ils le sont d’autant plus parfois parce qu’on s’y implique et s’y accroche, tandis que le frère de sang, on peut être tenté de le laisser s’étioler sous prétexte qu’il sera toujours là. J’ai une amie que je vois comme ma petite sœur, depuis la primaire, on est toujours restés très proches. »
Penser à Irumi me fait esquisser un sourire nostalgique. Je lui dois beaucoup. Sans elle, je ne sais pas comment j’aurais pu relever la tête. Ça me rend d’autant plus curieux d’en savoir plus sur la seule famille qu’il reste à ma collègue.
« Le Japon est très dépaysant c’est vrai. Chaque pays l’est à sa façon mais c’est un peu spécial ici. Je suis sûr que ça ira ! »
Je bois une gorgée et tant qu’à faire, commande une bouteille de saké. Autant voir les choses en grand !
« Oui, j’ai un petit frère de 19 ans, Asahi. Il est resté à Tokyo. On est très proches et c’est assez compliqué de vivre loin de lui. Il pense déjà à me rejoindre et intégrer KHS. J’en serais bien content ! »
J’ouvre la bouteille de saké et change de ton.
« Bon, ce n’est pas tout ça mais... Que diriez-vous de commencer un petit duel alcoolisé ? »
« Je comprends oui, il y a une part de hasard, tomber sur la bonne personne. Mais ne perdez pas espoir tout de même. »
Le temps file mais on ne sait pas de quoi demain sera fait. Tout comme jamais je n’aurais imaginé me retrouver seul un an après être devenu père. J’imaginais plutôt filer le parfait amour avec Hanae sans une seule tâche au tableau. Chiaki aurait grandi, serait allé à l’école, plus tard, on aurait peut-être fait un deuxième enfant, peut-être une fille, qui sait ? Mais la vie en avait décidé autrement, que notre parcours manquait d’embûches... Heureusement, tout tenions bon. Si l’on pouvait prévoir tout ce qui nous arrivera, elle serait bien triste et monotone.
Nous passons à un sujet un peu plus joyeux. Sa petite sœur. Dont le physique à l’opposé du sien me surprend. Mauvaise déduction, je ris doucement. Johansen-san en a bavé dans sa vie. Et pourtant elle tient debout, garde le sourire et avance, une brave femme.
« Je n’en doute pas, il n’y a pas besoin de lien de sang pour en créer de solides. Je pense même, qu’ils le sont d’autant plus parfois parce qu’on s’y implique et s’y accroche, tandis que le frère de sang, on peut être tenté de le laisser s’étioler sous prétexte qu’il sera toujours là. J’ai une amie que je vois comme ma petite sœur, depuis la primaire, on est toujours restés très proches. »
Penser à Irumi me fait esquisser un sourire nostalgique. Je lui dois beaucoup. Sans elle, je ne sais pas comment j’aurais pu relever la tête. Ça me rend d’autant plus curieux d’en savoir plus sur la seule famille qu’il reste à ma collègue.
« Le Japon est très dépaysant c’est vrai. Chaque pays l’est à sa façon mais c’est un peu spécial ici. Je suis sûr que ça ira ! »
Je bois une gorgée et tant qu’à faire, commande une bouteille de saké. Autant voir les choses en grand !
« Oui, j’ai un petit frère de 19 ans, Asahi. Il est resté à Tokyo. On est très proches et c’est assez compliqué de vivre loin de lui. Il pense déjà à me rejoindre et intégrer KHS. J’en serais bien content ! »
J’ouvre la bouteille de saké et change de ton.
« Bon, ce n’est pas tout ça mais... Que diriez-vous de commencer un petit duel alcoolisé ? »
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Tomber sur la bonne personne, dans mon cas c’est même un peu plus compliqué que ça. Je suppose que je ne suis pas à l’abris de rencontrer une femme qui a déjà des enfants. Mais à part ce cas-là j’ai du mal à trouver une autre situation ou je me retrouverais avec un enfant. Mais on va éviter de lui dire que je suis gay, il n’a pas l’air d’être le genre de personne qui réagirait mal à la nouvelle mais je suis quand même CPE et par ici c’est une raison qui pourrait tout à fait me faire perdre mon travail si les mauvaises conditions étaient réunies.
Il continue sur sa lancée et m’explique qu’il à aussi une amie qu’il considère comme sa sœur, on se comprends du coup.
« Oui c’est très dépaysant, heureusement je suis là pour l’aider à faire ses marques, c’est à ça que servent les grandes sœurs après tout, à aider leur cadette ! »
C’est peu dire, je serais prête à faire presque n’importe quoi pour Asma. Quand on à qu’une personne comme famille, la dernière chose que l’on veut, c’est la perdre elle aussi. Je l’écoute donc parler de son petit frère, et je comprends tout à fait ses sentiments.
« Je vois tout à fait, plus la distance est grande, plus il est compliqué de pouvoir réagir. Je ne rentrerais pas dans les détails car sans offense, ça ne vous regarde pas mais il est arrivé quelque chose à ma petite sœur il y a quelques temps. Elle était encore en Egypte et moi j’enseignais à Tokyo à ce moment. Presque dix mille kilomètres de distance, difficile de se sentir plus impuissante que dans ce genre de moment. En tout cas j’espère que votre petit frère pourra venir ici, je peux vous assurer qu’avoir ma petite sœur près de moi est la meilleure chose qui me soit arrivée récemment. »
Il ouvre la bouteille de sake qu’il a commandé pendant notre discussion et me propose un jeu à boire.
« Avec grand plaisir, mais je préfère vous prévenir, j’ai toujours très bien tenu l’alcool et j’avais même une certaine réputation quand j’étais plus jeune, qu’est-ce que vous proposez ? Un jeu ? Ou bien juste un verre tour à tour ? Les deux me vont. »
Quand on fait près de deux mètres, il en faut pas mal pour se souler. J’ai encore le souvenir de certaines soirées de lycée qui ont mal fini à cause de ça.
Il continue sur sa lancée et m’explique qu’il à aussi une amie qu’il considère comme sa sœur, on se comprends du coup.
« Oui c’est très dépaysant, heureusement je suis là pour l’aider à faire ses marques, c’est à ça que servent les grandes sœurs après tout, à aider leur cadette ! »
C’est peu dire, je serais prête à faire presque n’importe quoi pour Asma. Quand on à qu’une personne comme famille, la dernière chose que l’on veut, c’est la perdre elle aussi. Je l’écoute donc parler de son petit frère, et je comprends tout à fait ses sentiments.
« Je vois tout à fait, plus la distance est grande, plus il est compliqué de pouvoir réagir. Je ne rentrerais pas dans les détails car sans offense, ça ne vous regarde pas mais il est arrivé quelque chose à ma petite sœur il y a quelques temps. Elle était encore en Egypte et moi j’enseignais à Tokyo à ce moment. Presque dix mille kilomètres de distance, difficile de se sentir plus impuissante que dans ce genre de moment. En tout cas j’espère que votre petit frère pourra venir ici, je peux vous assurer qu’avoir ma petite sœur près de moi est la meilleure chose qui me soit arrivée récemment. »
Il ouvre la bouteille de sake qu’il a commandé pendant notre discussion et me propose un jeu à boire.
« Avec grand plaisir, mais je préfère vous prévenir, j’ai toujours très bien tenu l’alcool et j’avais même une certaine réputation quand j’étais plus jeune, qu’est-ce que vous proposez ? Un jeu ? Ou bien juste un verre tour à tour ? Les deux me vont. »
Quand on fait près de deux mètres, il en faut pas mal pour se souler. J’ai encore le souvenir de certaines soirées de lycée qui ont mal fini à cause de ça.
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Là-dessus nous sommes également d’accord. Aider nos cadets est le rôle que nous avons endossé dès l’instant où ils sont entrés dans nos vies. Peu importe la manière, ils sont là et comptent pour nous.
Et je connais bien ce sentiment d’impuissance dont Johansen-san me fait part en me racontant dans les grandes lignes un problème qu’a eu sa cadette. L’impression de ne pas être là où on devrait, de ne pas représenter le soutien attendu. Je l’envie beaucoup d’avoir pu retrouver se petite sœur. J’espère secrètement que le mien pourra me rejoindre.
« Oui je peux l’imaginer. Asahi traverse sa première peine de cœur et rien que pour ça je me sens un peu mal de ne pas être là pour lui remonter le moral, alors quelque chose de plus grave... J’aurais du mal à me retenir de ne pas sauter dans un train. Merci, j’y crois, il m’en parle de plus en plus ! »
C’est qu’il en aurait presque plus envie que moi. Quelque chose me dit que l’appelle de l’indépendance l’attire tout autant. Il pourrait avoir plus de liberté tout en m’ayant comme chaperon, moins sévère et couvrant que les parents, qui eux, seraient rassurés. Tout bénef ! Moi qui pensais qu’étant donné que j’avais fais mes études loin du foyer, ce ne serait qu’une formalité si Asahi venait à faire pareil, j’ai été naïf. Ma mère tout particulièrement, n’a pas très bien vécu la distance avec son grand bébé. La pauvre. Alors aussi longtemps qu’elle pourra gardé le deuxième sous son aile, comptez sur elle pour s’y tenir !
M’enfin, maintenant que nous avons fait plus ample connaissance de nos vies respective, l’heure est au lâché prise ! Ah ah, j’ai en face de moi un adversaire de taille !
« Ooh un palmarès ? J’en attendais pas moins ! Vous risquez fort de me battre, je ne crois pas tenir aussi bien que vous mais, un petit jeu rendra tout ça plus intéressant ! »
Je prends une pause pour réfléchir. Un jeu qui pourrait pimenter la soirée. Je sais, simple mais qui a déjà fait ses preuves.
« Vous devez connaître le «Je n’ai jamais» ? Un verre à chaque réponse positive, à la troisième négative il faudra boire quand même. Si ça vous va, je vous laisse commencer ! »
C’est une bonne occasion d’en apprendre plus encore sur l’autre, et d’en révéler plus aussi, c’est le jeu !
Et je connais bien ce sentiment d’impuissance dont Johansen-san me fait part en me racontant dans les grandes lignes un problème qu’a eu sa cadette. L’impression de ne pas être là où on devrait, de ne pas représenter le soutien attendu. Je l’envie beaucoup d’avoir pu retrouver se petite sœur. J’espère secrètement que le mien pourra me rejoindre.
« Oui je peux l’imaginer. Asahi traverse sa première peine de cœur et rien que pour ça je me sens un peu mal de ne pas être là pour lui remonter le moral, alors quelque chose de plus grave... J’aurais du mal à me retenir de ne pas sauter dans un train. Merci, j’y crois, il m’en parle de plus en plus ! »
C’est qu’il en aurait presque plus envie que moi. Quelque chose me dit que l’appelle de l’indépendance l’attire tout autant. Il pourrait avoir plus de liberté tout en m’ayant comme chaperon, moins sévère et couvrant que les parents, qui eux, seraient rassurés. Tout bénef ! Moi qui pensais qu’étant donné que j’avais fais mes études loin du foyer, ce ne serait qu’une formalité si Asahi venait à faire pareil, j’ai été naïf. Ma mère tout particulièrement, n’a pas très bien vécu la distance avec son grand bébé. La pauvre. Alors aussi longtemps qu’elle pourra gardé le deuxième sous son aile, comptez sur elle pour s’y tenir !
M’enfin, maintenant que nous avons fait plus ample connaissance de nos vies respective, l’heure est au lâché prise ! Ah ah, j’ai en face de moi un adversaire de taille !
« Ooh un palmarès ? J’en attendais pas moins ! Vous risquez fort de me battre, je ne crois pas tenir aussi bien que vous mais, un petit jeu rendra tout ça plus intéressant ! »
Je prends une pause pour réfléchir. Un jeu qui pourrait pimenter la soirée. Je sais, simple mais qui a déjà fait ses preuves.
« Vous devez connaître le «Je n’ai jamais» ? Un verre à chaque réponse positive, à la troisième négative il faudra boire quand même. Si ça vous va, je vous laisse commencer ! »
C’est une bonne occasion d’en apprendre plus encore sur l’autre, et d’en révéler plus aussi, c’est le jeu !
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Ses yeux brillent à chaque fois qu’il évoque son petit frère, je me demande si c’est la même chose pour moi quand je parle d’Asma, surement. En tout cas j’espère de tout cœur qu’il viendra le rejoindre ici.
J’attends donc sa réponse, un je n’ai jamais hein ? Ça peut être intéressant en effet, il me laisse même prendre la main. Ça mérite réflexion, il faut que je trouve quelque chose qui le fera boire sans me compromettre trop.
Quelque chose me vient en tête mais est ce que ce serait en dire un peu trop ? Oh et puis allons-y j’ai déjà décidé qu’il fallait bien que je lie des liens avec mes collègues cette fois-ci, c’est en s’ouvrant un peu que ce genre de lien se crée non ?
« Très bien, commençons en beauté alors, je n’ai jamais respecté, ni même aimé disons-le, l’homme qui me sert de père. »
Je prends une pause et prête à étudier sa réaction, maintenant que les mots ont franchi ma bouche j’ai quand même quelques doutes sur le fait que commencer par ça était une bonne idée.
J’attends donc sa réponse, un je n’ai jamais hein ? Ça peut être intéressant en effet, il me laisse même prendre la main. Ça mérite réflexion, il faut que je trouve quelque chose qui le fera boire sans me compromettre trop.
Quelque chose me vient en tête mais est ce que ce serait en dire un peu trop ? Oh et puis allons-y j’ai déjà décidé qu’il fallait bien que je lie des liens avec mes collègues cette fois-ci, c’est en s’ouvrant un peu que ce genre de lien se crée non ?
« Très bien, commençons en beauté alors, je n’ai jamais respecté, ni même aimé disons-le, l’homme qui me sert de père. »
Je prends une pause et prête à étudier sa réaction, maintenant que les mots ont franchi ma bouche j’ai quand même quelques doutes sur le fait que commencer par ça était une bonne idée.
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J’attends, assez impatiemment je dois dire, que Johansen-san trouve une proposition qui débutera le jeu. J’ai l’impression d’avoir fait un bon en arrière dans le temps et c’est une sensation plutôt agréable. Un relent de mes années lycées et universitaires, qui resurgissent et auquel je laisse la place.
Ouf.
« On y va fort dès le début, d’accord ! »
Je ris doucement, surpris par son audace et plutôt détendu car cette proposition ne m’inquiète pas le moins du monde.
« J’ai la chance de très bien m’entendre avec mon père, aussi je passe mon tour ! »
Et je me doute en revanche que ce ne doit pas être le cas pour ma collègue. Le but n’est cependant pas de creuser les abcès mais juste de s’amuser, alors je commence à réfléchir de mon côté. Puisque le ton a été donné, tâchons de rester au niveau... Mais plus drôle tout de même.
« Voyons voir... J'ai déjà... Fais d’avance à un ou une de mes professeur.es. »
Oui bon, comme dit on dit j’étais jeune et bête ! Je regrette déjà mes paroles et ricane, un peu gêné. Parce que je sens que Johansen-san ne se contentera pas de passer à la question suivante.
Ouf.
« On y va fort dès le début, d’accord ! »
Je ris doucement, surpris par son audace et plutôt détendu car cette proposition ne m’inquiète pas le moins du monde.
« J’ai la chance de très bien m’entendre avec mon père, aussi je passe mon tour ! »
Et je me doute en revanche que ce ne doit pas être le cas pour ma collègue. Le but n’est cependant pas de creuser les abcès mais juste de s’amuser, alors je commence à réfléchir de mon côté. Puisque le ton a été donné, tâchons de rester au niveau... Mais plus drôle tout de même.
« Voyons voir... J'ai déjà... Fais d’avance à un ou une de mes professeur.es. »
Oui bon, comme dit on dit j’étais jeune et bête ! Je regrette déjà mes paroles et ricane, un peu gêné. Parce que je sens que Johansen-san ne se contentera pas de passer à la question suivante.
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- InvitéInvité
Dionysos s'invite ou le soin par l'ivresse
Gareth
emme
Gareth
Je souris à sa réaction, il n’en fait pas des tonnes, j’apprécie. Il a la chance d’avoir une bonne relation avec son père, tant mieux pour lui. J’attends donc sa réponse et je ne peux retenir un air de surprise.
« Kobayashi-san ! Je ne vous aurais pas imaginé comme ça ! »
Je note aussi qu’il n’a pas spécifié de genre spécifique à ce ou cette professeur.es, ce qui est assez rare pour le noter dans le coin.
« Je vous demanderais bien plus de détails mais uniquement si vous êtes confortables avec le fait d’en parler. Pour ma part sinon, je ne le cacherais pas, il m’est déjà arrivé de regarder une personne du corps enseignant de cette façon mais je n’ai jamais franchi le pas et fait des avances. »
J’attrape tout de même mon verre et prends une petite gorgée car j’estime que cela reste assez proche.
« Sinon pour ce qui est de ma prochaine proposition, j’ai eu une période rebelle à l’adolescence qui m’ont amené a réalisé quelques actions du mauvais côté de la loi, rien de très sérieux mais sans jamais être attrapée cependant. »
Mon père m’aurait surement fusillé sur place si ça avait été le cas, je ne pense même pas que ça aurait été pour moi mais plus pour l’image que ça lui aurait donné.
« Kobayashi-san ! Je ne vous aurais pas imaginé comme ça ! »
Je note aussi qu’il n’a pas spécifié de genre spécifique à ce ou cette professeur.es, ce qui est assez rare pour le noter dans le coin.
« Je vous demanderais bien plus de détails mais uniquement si vous êtes confortables avec le fait d’en parler. Pour ma part sinon, je ne le cacherais pas, il m’est déjà arrivé de regarder une personne du corps enseignant de cette façon mais je n’ai jamais franchi le pas et fait des avances. »
J’attrape tout de même mon verre et prends une petite gorgée car j’estime que cela reste assez proche.
« Sinon pour ce qui est de ma prochaine proposition, j’ai eu une période rebelle à l’adolescence qui m’ont amené a réalisé quelques actions du mauvais côté de la loi, rien de très sérieux mais sans jamais être attrapée cependant. »
Mon père m’aurait surement fusillé sur place si ça avait été le cas, je ne pense même pas que ça aurait été pour moi mais plus pour l’image que ça lui aurait donné.
- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
♫ Dionysos ou le soin par l’ivresse ♫
Je m’attendais à une réaction de ce genre. Les joues roses, je ris doucement. Peu de personnes peuvent se douter que j’ai un jour eu l’audace de faire cela et je ne leur en veux pas. J’apprécie le fait qu’elle me livre un peu de son expérience passée sur le sujet. Johansen-san m’a tout l’air du genre à savoir où se place les limites, je ne suis donc pas étonné qu’elle se soit abstenue de faire part de son attirance.
« Vous avez eu raison, vu comme ça s’est passé dans mon cas. C’était à la fac. Pendant deux ans j’ai eu la même professeure de design. Elle était vraiment jolie mais pas que, patiente, drôle, bref j’ai tout bonnement craqué pour elle. J’ai l’impression que c’était hier quand j’y pense. Un vendredi après le dernier cours, je suis resté à son bureau et lui ait proposé qu’on aille boire un verre et passe un peu de temps ensemble. J’imaginais vraiment qu’elle dirait oui ! Au lieu de ça elle m’a sèchement recalé, très gênée et pendant une semaine, a fait comme si je n’existais pas dans la classe. J’ai dû m’excuser pour qu’elle redevienne normale. Vous savez tout de ma petite folie ! »
Je bois une gorgée de mon verre, assaillit par un élan de nostalgie. Je me demande comme elle va après ces quelques années. Il faudrait que je lui fasse une petite surprise et lui présente Chiaki.
Prochaine proposition. Ooh, on peut dire que ma collègue est toujours aussi inspirée ! Et il se trouve que je me suis trompé sur les limites.
« C’est à mon tour d’être surpris ! Je peux avoir un exemple si ça ne vous gêne pas ? Pour ma part, j’ai été plutôt sage à ce niveau. »
Il faut dire ce qui est, en tant que métisse, j’avais d’autant plus intérêt à me tenir à carreau sous peine d’être catalogué.
« Eh bien pour la prochaine... Au lycée, j’ai déjà séché toute une journée de cours pour aller à une convention avec des amis, à 2h de Tokyo. Ici ça suffisait presque à être considéré comme un yankee. La punition a été salée des deux côtés. Mais aucun regret ! »
Tout de même pas de notre faute s’ils l’avaient mise en pleine semaine cette fameuse convention.
« Vous avez eu raison, vu comme ça s’est passé dans mon cas. C’était à la fac. Pendant deux ans j’ai eu la même professeure de design. Elle était vraiment jolie mais pas que, patiente, drôle, bref j’ai tout bonnement craqué pour elle. J’ai l’impression que c’était hier quand j’y pense. Un vendredi après le dernier cours, je suis resté à son bureau et lui ait proposé qu’on aille boire un verre et passe un peu de temps ensemble. J’imaginais vraiment qu’elle dirait oui ! Au lieu de ça elle m’a sèchement recalé, très gênée et pendant une semaine, a fait comme si je n’existais pas dans la classe. J’ai dû m’excuser pour qu’elle redevienne normale. Vous savez tout de ma petite folie ! »
Je bois une gorgée de mon verre, assaillit par un élan de nostalgie. Je me demande comme elle va après ces quelques années. Il faudrait que je lui fasse une petite surprise et lui présente Chiaki.
Prochaine proposition. Ooh, on peut dire que ma collègue est toujours aussi inspirée ! Et il se trouve que je me suis trompé sur les limites.
« C’est à mon tour d’être surpris ! Je peux avoir un exemple si ça ne vous gêne pas ? Pour ma part, j’ai été plutôt sage à ce niveau. »
Il faut dire ce qui est, en tant que métisse, j’avais d’autant plus intérêt à me tenir à carreau sous peine d’être catalogué.
« Eh bien pour la prochaine... Au lycée, j’ai déjà séché toute une journée de cours pour aller à une convention avec des amis, à 2h de Tokyo. Ici ça suffisait presque à être considéré comme un yankee. La punition a été salée des deux côtés. Mais aucun regret ! »
Tout de même pas de notre faute s’ils l’avaient mise en pleine semaine cette fameuse convention.
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Gareth
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Au final son histoire est mignonne même si je suis rassurée d’apprendre qu’elle ait refusé catégoriquement ses avances, ça aurait été tout sauf professionnel de la part de sa professeure, sans même parler du côté éthique.
« J’imagine que l’ambiance à dû être un peu pesante après ça en effet mais comme on dit : qui ne tente rien n’a rien ! »
Je me délecte de la surprise qui traverse son visage, je me doutais bien que cette anecdote ne passerait pas inaperçue.
« Oh je n’en suis pas fière mais c’est ce qui peut arriver quand on combine une adolescente en manque d’attention familiale, certaines mauvaises fréquentations et une résistance à l’alcool bien moindre que ce qu’elle est aujourd’hui. C’est fou comme une idée stupide peut paraitre la chose la plus intelligente du monde dans ce genre de situations. Comme piquer la voiture de son père pour faire une course clandestine entre amis. J’ai honte de le dire mais ça reste un bon souvenir. »
J’écoute ensuite sa prochaine anecdote, et je comprends tout à fait, il faut bien que jeunesse se fasse.
« Si vous voulez mon avis vous avez eu bien raison, je suppose que vous vous souvenez toujours de cette journée alors que sinon ça n’aurait été qu’une autre journée au lycée. Et je dois avouer qu’il m’est arrivé plus d’une fois de sécher les cours, vous vous doutez bien que si j’étais prête à faire ce dont j’ai parlé juste avant, sécher une journée de cours ou deux ne semblaient pas être grand-chose à côté. »
Je bois donc de nouveau, et je cherche ma prochaine proposition.
« A mon tout de nouveau, il m’est déjà arrivé de me battre, vous ne devinerez jamais combien de jeunes garçons semblaient avoir quelque chose à prouver quand ils tombaient sur une fille qui les dépassait d’une tête et qui ne se laissait pas faire. Je ne dirais pas que je suis sortie intacte de chacun d’entre eux mais en général, ils paraient plus mal en point que moi. »
« J’imagine que l’ambiance à dû être un peu pesante après ça en effet mais comme on dit : qui ne tente rien n’a rien ! »
Je me délecte de la surprise qui traverse son visage, je me doutais bien que cette anecdote ne passerait pas inaperçue.
« Oh je n’en suis pas fière mais c’est ce qui peut arriver quand on combine une adolescente en manque d’attention familiale, certaines mauvaises fréquentations et une résistance à l’alcool bien moindre que ce qu’elle est aujourd’hui. C’est fou comme une idée stupide peut paraitre la chose la plus intelligente du monde dans ce genre de situations. Comme piquer la voiture de son père pour faire une course clandestine entre amis. J’ai honte de le dire mais ça reste un bon souvenir. »
J’écoute ensuite sa prochaine anecdote, et je comprends tout à fait, il faut bien que jeunesse se fasse.
« Si vous voulez mon avis vous avez eu bien raison, je suppose que vous vous souvenez toujours de cette journée alors que sinon ça n’aurait été qu’une autre journée au lycée. Et je dois avouer qu’il m’est arrivé plus d’une fois de sécher les cours, vous vous doutez bien que si j’étais prête à faire ce dont j’ai parlé juste avant, sécher une journée de cours ou deux ne semblaient pas être grand-chose à côté. »
Je bois donc de nouveau, et je cherche ma prochaine proposition.
« A mon tout de nouveau, il m’est déjà arrivé de me battre, vous ne devinerez jamais combien de jeunes garçons semblaient avoir quelque chose à prouver quand ils tombaient sur une fille qui les dépassait d’une tête et qui ne se laissait pas faire. Je ne dirais pas que je suis sortie intacte de chacun d’entre eux mais en général, ils paraient plus mal en point que moi. »
- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
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❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
♫ Dionysos ou le soin par l’ivresse ♫
La surprise n’est pas prête de s’en aller ce soir ! Si on lui avait dit qu’elle deviendrait CPE, je doute qu’elle l’aurait cru. J’apprécie le fait qu’elle ne me juge pas sur mes coup de foudre passés, bien que je n’ai pas douté une seconde depuis le début du jeu.
« Ouuh mais c’est moche ça Johansen-san ! »
Je plaisante bien évidemment. Même si c’est mal, je ne peux m’empêcher d’admirer son audace d’avoir été jusque là. Voler la voiture de mon père ne m’aurait jamais effleuré l’esprit. Néanmoins, si on m’avait proposé d’y monter, je n‘aurais pas refusé. Faire les 400 coups avec ma collègue, ce devait être quelques chose et le plus drôle est qu’effectivement, nous n’en éprouvons aucun regret.
« Ca oui, un très bon souvenir ! Il faut bien s’amuser tant qu’on peut. Cela montre qu’on peut avoir fait des folies, elles ne déterminent pas ce qu’on deviendra plus tard. Si plus de parents pouvaient comprendre ça. »
Laisser les jeunes se lâcher un peu aide également à prévenir les pétages de plomb dû à la pression. Ils sont de plus en plus fréquents j’ai l’impression. Prochaine proposition, le niveau reste au beau fixe.
« Je n’ai aucun mal à vous imaginer leur refaire le portrait ! Je bois aussi, sûrement pas autant que vous mais j’ai déjà eu à me battre. Que ce soit par jalousie liée au basket ou simplement parce que ma tête ne leur revenait pas, il faut peu de raisons au final. J’ai beau ne pas être quelqu’un de violent, j’ai découvert que j’avais une bonne droite, ça sert toujours ! »
Je m’empare de mon verre et bois une gorgée, à la recherche de ce que je pourrais bien lui confier d’autre.
« Cette fois plus gênant que grave et drôle avec le recul. Mon père a reçu une photo qui ne lui était pas vraiment destinée... Je n’étais pas en tenue d’Adam non plus mais quand même. Et tout ce qu’il m’a répondu c’est «Ravi de te savoir bien portant fiston mais je ne fais pas dans l’inceste». J’ai eu du mal à sortir de ma chambre après ça. »
Je me souviens encore de sa tête passant la porte en ne me voyant pas descendre pour dîner, sourire en coin à se moquer ouvertement de moi.
« Ouuh mais c’est moche ça Johansen-san ! »
Je plaisante bien évidemment. Même si c’est mal, je ne peux m’empêcher d’admirer son audace d’avoir été jusque là. Voler la voiture de mon père ne m’aurait jamais effleuré l’esprit. Néanmoins, si on m’avait proposé d’y monter, je n‘aurais pas refusé. Faire les 400 coups avec ma collègue, ce devait être quelques chose et le plus drôle est qu’effectivement, nous n’en éprouvons aucun regret.
« Ca oui, un très bon souvenir ! Il faut bien s’amuser tant qu’on peut. Cela montre qu’on peut avoir fait des folies, elles ne déterminent pas ce qu’on deviendra plus tard. Si plus de parents pouvaient comprendre ça. »
Laisser les jeunes se lâcher un peu aide également à prévenir les pétages de plomb dû à la pression. Ils sont de plus en plus fréquents j’ai l’impression. Prochaine proposition, le niveau reste au beau fixe.
« Je n’ai aucun mal à vous imaginer leur refaire le portrait ! Je bois aussi, sûrement pas autant que vous mais j’ai déjà eu à me battre. Que ce soit par jalousie liée au basket ou simplement parce que ma tête ne leur revenait pas, il faut peu de raisons au final. J’ai beau ne pas être quelqu’un de violent, j’ai découvert que j’avais une bonne droite, ça sert toujours ! »
Je m’empare de mon verre et bois une gorgée, à la recherche de ce que je pourrais bien lui confier d’autre.
« Cette fois plus gênant que grave et drôle avec le recul. Mon père a reçu une photo qui ne lui était pas vraiment destinée... Je n’étais pas en tenue d’Adam non plus mais quand même. Et tout ce qu’il m’a répondu c’est «Ravi de te savoir bien portant fiston mais je ne fais pas dans l’inceste». J’ai eu du mal à sortir de ma chambre après ça. »
Je me souviens encore de sa tête passant la porte en ne me voyant pas descendre pour dîner, sourire en coin à se moquer ouvertement de moi.
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