Elle se sent fière Tsumugi d’avoir enfin trouvé sa raison d’être en tant que Super-Héroïne. Et c’est encore mieux quand Nolan valide ses pouvoirs. C’est trop cool, qu’il a dit, enchérissant même, lui faisant lever fièrement le nez, prendre un instant la Super-Pose, avec les poings posés sur ses hanches alors que son rire chatouille si bien sa gorge qu’elle finit par le libérer. Une héroïne qui soigne les héros et les remet sur pieds. Un rôle de soutien comme elle aime à les incarner dans les jeux vidéo lorsqu’ils jouent à plusieurs. Renforcer son équipe, arriver au bout en un seul morceau, s’assurer de la survie de chacun surtout quand certains sont un peu trop zélés et prennent plus de risque qu’il n’en faut. Le Rinbo en face d’elle en fait très certainement partie comme elle s’amuse à le souligner de sa bousculade. Bousculade qu’il lui renvoie accompagné d’une réplique qui ne la laisse pas de marbre. Elle ? L’espionner ?
« M-mais pas du tout ! Je ne t’espionne pas ! Je ne connaissais pas encore mes pouvoirs à ce moment-là ! »
Écarlate, elle baisse les yeux. Il l’a donc vu ? Ce n’est pas comme si elle cherchait sciemment à le voir… Non… Il est juste encore sur les terrains quand elle sort des vestiaires… C’est parce qu’elle le voit en plein exercice qu’elle s’arrête. Par curiosité. Rien que de la curiosité. Pas du tout pour admirer son courage, le soutenir de loin, ni même s’inquiéter pour son visage rouge d’effort et encore moins hésiter à lui apporter une nouvelle gourde… Avant de s’éloigner parce que d’autres sont déjà là à attendre cette occasion. Mais il l’avait tout de même remarqué. Avec les autres. Le regard fuyant, ne voulant pas être associées aux autres, celles qui couinent dès qu’il porte le regard vers elles, elle finit par souffler :
« Enfin… Quoi que … C-c’était… Peut-être les premières manifestations de mon pouvoir… »
Après tout, elle n’est pas comme elle, elle n’attend pas que Le Lidec s’intéresse à elle. Est-ce seulement aussi vrai maintenant ? Mordant dans une nouvelle croquette, elle tente de faire passer sa gêne avec et l’écoute attentivement lorsqu’il lui fait sa première proposition de nom. Tsumugi rit légèrement.
« Alors en soit… être considérée comme un ange de la mer j’aime bien ! Mais … Un requin, c’est pas l’animal qui donne le plus envie de faire un câlin ! »
L'œil pétillant, elle admettrait tout même que le nom est sympa, mais qu’il ferait plus peur aux ennemis qu’il ne rassurerait les victimes. Ouvrant la bouche pour lui en faire part, elle se fait couper dans son élan par une remarque du jeune homme. Ouvrant de grands yeux, elle l’observe alors qu’il semble trouver le trottoir plus intéressant qu’elle. Elle aussi, finit par lui trouver un intérêt. Il est moins rouge. Moins séduisant. Mais lui au moins à la particularité de ne pas la mettre dans tous ses états. Un ange passe. Elle hésite. Passerait-elle pour une opportuniste alors qu’elle meurt d’envie d’enlacer ? Se balançant sur ses pieds, elle finit par trouver le courage de s’avancer d’un pas et tendre la main vers sa veste pour l'agripper du bout des doigts.
« A… A moi… Tu ne m’en à jamais demandé… Le compteur est à zéro… »
Elle lève les yeux vers son visage un bref instant, sourit pour se donner du courage. Elle oublie les gens qui les entourent, l’arrêt de bus, les véhicules… Il n’existe que Nolan et ses beaux yeux… Et sa chaleur lorsqu’elle glisse ses bras autour de sa taille, qu’elle pose sa tête contre son torse et ferme les yeux. Peut-être qu’ainsi, il ne verra pas ses rougeurs, n’entendra pas les battements anarchiques de son cœur, ne sentira pas sa respiration hachée et ne fera pas à attention aux timides intonations de sa voix.
« … Je ne peux pas te dire que tu en fais trop…»
Les mains tremblantes, elle le presse légèrement avant de le relâcher lentement, à regret, sans oser le regarder.
« Tu devrais être chargé à bloc…! A-au moins jusqu’au prochain… »
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- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1098■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Samedi 3 février 2018 - après-midi :
D’habitude je m’entraîne le samedi matin vers dix heures mais pas cette fois. La température était clairement trop basse, j’ai préféré écraser ma grasse matinée à la place. Ensuite j’ai joué avec mes cochons d’Inde Rainbow et Brownie, c’était bien plus agréable. J’adore les voir se blottir contre moi ou alors s’installer pile où j’étais parce que c’est tout chaud. Ils sont juste trop mignons et je ne m’en lasse pas. L’hiver il faut vraiment que je surveille qu’ils n’attrapent pas froid. Même s’il y a du chauffage dans la chambre, il suffit d’un petit changement, les cochons d’Inde sont très sensibles aux variations de température.
En m’occupant d’eux, j’ai vu que leur sac de foin était presque fini. Il faut aussi que je leur rachète des légumes. C’est après 13h que je sors du campus pour aller faire mes petites courses. J’enfourne mes poches dans mon bomber kaki et souffle de la buée. Si c’était pas pour vous les p’tits potes j’sortirais pas ! Après avoir pris le bus, j’arrive au centre ville. Le chauffage du bus me manque c’est pire qu’en sortant du campus !
« ’Tain il caille, j’aime pas l’hiver ! »
Je râle tout seul en attendant que le feu piéton passe au vert.
- Tenue:
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Les lèvres tremblantes, la jeune fille se retient de crier. Inspirant profondément, elle lève les yeux et regarde autour d'elle. Elle inspire une nouvelle fois et se répète intérieurement que tout ira bien. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de flèches indicatives, de chemin en pointillés, ou lumineux, ou qu'elle ne peut pas faire apparaître la map en un clique, qu’elle ne retrouvera pas son chemin ! Fière et déterminée, Tsumugi repense au tracé coloré que son téléphone affichait. Oui. Voilà. Elle se rappelle précisément qu'il fallait qu'elle aille tout droit, puis tourner à droite à l'embranchement. Ou peut-être au suivant. À moins que ce ne soit à gauche finalement…
Indécise, mais déterminée à trouver le magasin de jeux vidéos, elle a vite l'impression de tourner en rond et le temps passe vite. Si vite. Elle qui espérait être rentrée pour profiter du repas du midi, la voilà perdue dans la ville. Fixant un bâtiment intensément, la jeune fille se demande si elle ne l'a pas déjà vue. Le balcon avec les jolis pots de fleurs lui parle, mais elle ne sait pas, ne sait plus, si elle l'a vu durant la demi-heure précédente ou lorsqu'elle a croisé Maya plus tôt dans la semaine. Les larmes au bord des cils, les pieds douloureux à force de marcher et les mains aussi gelées que son nez rougi par le froid, elle n’a plus qu’une envie, rentrer et se réchauffer.
En désespoir de cause, elle se rapproche d’un arrêt de bus, en espérant au moins y voir le plan du réseau, mais un groupe de garçons s’y trouve déjà et pour eux, elle devient vite un sujet plus intéressant que la fameuse carte. Tsumugi, déjà stressée et perdue, ne s’en sent que plus seule et démunie. Ils n’ont pourtant rien dit de mal, mais elle se serait passé de leurs commentaires. Jugeant la fuite préférable dans cette situation, elle se met à courir. Où ? Elle ne sait pas. Mais loin d’eux en tout cas. Devant elle, les autres passants s’arrêtent en arrivant au feu rouge. Essoufflée, elle finit elle aussi par ralentir, puis s’arrêter. Regardant à droite, puis à gauche, elle tente en vain de savoir où elle est. Les enseignes, elle les connaît. Elle est déjà venue, mais ne se repère pas. C’est alors qu’elle le remarque, non loin d’elle. Elle aurait pu se reprendre et se dire que ce n’était pas lui, mais elle ne connaît qu’une personne avec des yeux pareils. Son cœur manque un battement.
« Le…L-Le Lidec… san ? » L’interpelle-t-elle, l’espoir faisant trembler sa voix et briller ses yeux embués.
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1098■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Mais qu’il est long ce feu, j’le déteste ! C’est un des plus gros carrefours du centre-ville alors forcément il faut attendre des plombes pour que ce soit à notre tour. Et tant pis s’il faut se prendre le vent glacé dans la tronche. Il y a une petite vieille qui s’en protège en se cachant derrière moi, elle a bien de la chance. Mais je suppose qu’il vaut mieux moi qu’elle quand même. On tombe facilement malade avec l’âge.
Je continues de ronchonner en me balançant sur mes pieds quand on m’appelle. Avec le bruit des voitures, je ne reconnais pas tout de suite la voix. En tournant la tête, j’aperçois Tsumugi. C’est une des coloc de Seito avec qui j’ai sympathisé, on joue pas mal sur sa console dans la salle commune quand on peut. J’ai jamais osé emmener la mienne, pas que j’ai peur qu’on me la vole ni rien, j’ai plutôt pas envie que ça rameute trop de monde.
« Hm ? Oh Sato-san, salut ! »
Si au début je la salue avec un sourire, je panique assez vite. J’essaie de ne pas parler trop fort pour ne pas attirer l’attention mais ça m’inquiète de la voir avec les yeux brillant comme si elle allait pleurer. Est-ce que quelqu’un lui a fait quelque chose ? Un mec lui a fait peur ? Je me rapproche d’elle, désolée pour mamie qui se retrouve en première ligne.
« Hey ça va ?! Pourquoi tu fais cette tête ?! »
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
« Je suis tellement contente de te voir ! » S’exclame-t-elle alors qu’elle se rapproche de lui.
Elle voudrait pouvoir lui parler de la pluie, du beau temps, de leur dernière partie et des prochaines, de Mori-san et des livres qu’elle a épluchés puis barrés de la liste qu’il lui a donné. Mais ses lèvres tremblent et elle ne sait pas par quoi commencer. Alors, quand il lui demande si elle va bien, elle se sent à deux doigts de défaillir.
«Je suis désolée… »
Désolée de se sentir aussi bête, de s’imaginer se reposer sur lui pour une raison aussi stupide, de ne pas être capable de sortir sans avoir besoin qu’on la chaperonne, de montrer une facette aussi honteuse de sa personnalité. Elle s’est promis de ne plus pleurer devant les autres, de ne plus se montrer aussi fragile et démunie, de garder ses peines, ses douleurs, ses incompréhensions pour son journal intime et la chaleur rassurante de sa couette pour être celle sur qui on peut se reposer. La voilà qui peine à endiguer ses émotions. Passant la paume de sa main sur un œil pour en chasser une larme avant qu’elle ne se mette à rouler sur sa peau, elle prend une vive inspiration.
« J’ai cru que j’allais devoir passer la nuit toute seule sur le trottoir avec des gens bizarres parce que j'ai dis à personne que je suis sortie… »
Elle se mord la lèvre et baisse les yeux, honteuse et lorsqu’elle lève les yeux et se retrouve à ne plus savoir quel œil de Nolan regarder, elle craque.
« J-je sais que c’est bientôt mon anniversaire, m-mais je ne pouvais plus attendre non plus, avec les examens qui arrivent, je vais passer plus de temps à bosser qu’à pouvoir jouer du coup je voulais en profiter un peu avant, alors oui je s-suis… Je voulais aller au magasin de jeu m-mais, il s’est éteint ! Et puis les garçons… Et enfin… Je suis perdue… » finit-elle par souffler en levant la main pour montrer le coupable à l'écran noir.
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❖ Âge : 20 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
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Feat Tsumugi
D’habitude, Tsumugi est limite la première à faire des grands sourires et poser tout un tas de questions qui lancent tout de suite la conversation. Je sais que quelque cloche en voyant ses yeux briller. Plus que contente de me voir, j’ai l’impression qu’elle est surtout soulagée. La première question que je lui pose est sur son état et la seule réponse que me donne Tsumugi c’est qu’elle est désolée.
« Hein ? Mais désolée de quoi ? »
Là je ne comprends vraiment rien. C’est encore plus inquiétant. Je lui fais signe pour qu’on s’écarte du bord du trottoir pour se rapprocher d’un bâtiment. Tsumugi m’explique qu’elle a cru avoir à passer la nuit dehors. Au début, je ne comprends pas trop ce qu’elle veut dire par là. C’est au fur et à mesure que je saisis qu’elle s’est perdue dans le centre ville. Mais ce n’est pas ce qui me préoccupe là tout de suite.
« Des gens bizarres ? Qu’est-ce qui s’est passé ?! »
Sur qui elle est tombée pour être aussi bouleversée ? On a beau être dans une ville relativement sûre, il peut toujours se passer des trucs bizarres. Elle prend du temps avant de me répondre. Quand Tsumugi lève la tête vers moi, elle a la réaction de beaucoup de personnes qui ne sont pas habituées à me regarder en face. Elle ne sait pas quel œil regarder. J’aurais ris de ça aussi en temps normal.
C’est comme si Tsumugi avait une limite de temps de parole quand elle m’explique son problème. Les garçons ? Ca fait deux fois qu’elle mentionne des gens, je veux savoir ce qu’ils ont fait ! La pauvre, son téléphone l’a lâché et ça la fait paniquer.
« Eh respire, ça va aller, t’es plus toute seule, je suis là. »
Je lui parle doucement et lui souris pour tenter de la rassurer.
« Les garçons t’ont dis ou fait quelque chose ? Tu veux boire quelque chose ? Il y a un distributeur juste à côté. Et après je t’accompagne au magasin de jeux, j’y vais souvent. Il faut pas paniquer comme ça Sato-san. Tu sais si tu demandes ton chemin, les gens t’aideront avec plaisir ! Ici on est même capable de t’accompagner jusque là où tu veux aller, c’est surprenant la première fois. »
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Il parle doucement. Cela l’oblige à se concentrer sur lui, faire abstraction des perturbations extérieures pour ne pas avoir à le faire se répéter. Sa présence, ses mots, sa voix posée, son sourire sur lequel elle s’attarde, plus que sur tout le reste, apaisent les battements anarchiques de son cœur. Elle écarquille les yeux, se demande s’il est sérieux lorsqu’il se propose de l’accompagner alors qu’il a sûrement bien d’autres choses à faire. Elle se mord la lèvre inférieure pour l’empêcher de trembler. Sa main s’abaisse et son bras pend mollement le long de son flanc. De l’autre, elle vient frotter son avant-bras, détournant le regard pour ne plus avoir à soutenir le sien. Elle prend le temps de souffler, de calmer sa respiration, de se répéter intérieurement qu’elle n’est plus seule.
Dans les flots agités de son esprit, Le Lidec agit comme une bouée de sauvetage. Elle s’accroche à cette image comme si sa vie en dépend et bien vite, elle évolue. La bouée devient canot, puis bateau traversant la tempête. Et quand le calme revient peu à peu, elle se retrouve dans une forteresse flottante ou la brise souffle l’espoir à ses oreilles. Tant qu’il est là, elle ne risque plus rien.
« I-Ils ne m’ont rien fait de …Mal… Juste qu’ils bloquaient le passage vers le plan du réseau de bus et qu’ils m’ont fait peur avec leurs remarques… » Souffle-t-elle enfin, la honte colorant ses joues.
Elle se mordille une nouvelle fois sa lèvre, gênée, avant de se mettre à jouer nerveusement avec ses mains tremblantes.
« … Tu… Tu es sûr que ça ne te dérangerait pas…? De m’accompagner…? Tu n’avais pas des choses à faire ? J-Je ne voudrais pas … »
Elle baisse les yeux sur leurs chaussures un court instant avant les plonger dans l'œil noisette, plus apaisant que l’autre. Un sourire timide s’étire avec lenteur sur ses lèvres.
« Je… Je ne sais pas comment te remercier… Si on va au distributeur ou.. Ou même ailleurs sur le chemin du magasin, je t’offre la boisson, le repas, le n’importe quoi que tu veux ! » Souffle-t-elle, la voix chargée de reconnaissance.
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Feat Tsumugi
Tsumugi commence doucement à se calmer même si ce n’est pas encore tout à fait ça. Je suis content de voir que j’arrive à la rassurer. Elle doit se sentir bête d’avoir réagit de cette manière alors qu’il n’y a pas de quoi. Je ne pourrais jamais comprendre ce que c’est d’être une femme et de supporter des regards ou des remarques que je ne souhaite pas. Ni même la simple crainte d’en recevoir en allant quelque part. Je suis donc bien mal placé pour la juger. A mon sens, c’est justement à nous les mecs de les faire se sentir en sécurité, qu’elles sachent qu’on n’est pas tous aussi mal élevés. C’est évident mais quand on collectionne les mauvaises expériences, on finit souvent pas ne retenir que ça.
« D’accord, tu veux en parler ou ça va aller ? Retiens pas ce que disent les cons. »
Si on avait été plus proche, il y a longtemps que je lui aurais fait un câlin. Malheureusement ce serait déplacé puisqu’on a beau bien s’entendre, on ne se connaît pas tant que ça. Tsumugi a du mal à croire que je veuille bien l’accompagner alors que ça me paraît tout ce qu’il y a de plus normal, elle est perdue non ?
« Non t’inquiète pas ! J’allais juste acheter du foin et des légumes pour mes cochons d’Inde, mais c’est pas une urgence, j’y passerai après. »
Ah ben un sourire, c’est pas trop tôt ! J’ai failli sortir mon costume de clown professionnel. Je lui rends et même si ses propositions ont tout pour me plaire, je ne pense pas mériter autant !
« Haan mais j’ai rien fait de spécial, pas b’soin d’me remercier ! Ni de m’offrir quoi que ce soit. Allons au distributeur, mais je dis jamais non à un repas non plus ! »
Et sans me l’offrir ! Devant le distributeur, je choisi un bubble tea pomme et perles pêche. Quand Tsumugi a fait son choix, je lui montre le chemin vers le magasin de jeux.
« Tu vois quand tu tombes sur le restau de sushi là, tu traverses pour aller à gauche ! D’ailleurs, tu sais déjà ce que tu veux comme jeu ? »
J’aspire du thé glacé avec ma paille et croque dans les billes qui remontent, trop bon !
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Tsumugi le connaît, taquin, joueur. Un blagueur qui aurait fait des merveilles comme bouffon à la cour du roi. Bon vivant, elle l’a toujours vu dans ses beaux jours, le sourire et la bêtise aux bords des lèvres. Elle l’a vu, sérieux et passionné, donnant le meilleur de lui, lorsque tard, il reste après l’heure au club. Les jeudis de piscine, après s’être changée, elle s’est souvent surprise, devant les terrains, à admirer sa ténacité. Et maintenant qu’elle le découvre compréhensif, généreux et attentionné, elle ne peut que constater qu’il lui plaît, ce nouveau trait de sa personnalité.
Face au distributeur, elle hésite un instant, puis se décide pour un thé à la saveur de l’été. Sirop de mangue et perle passion. Un petit frisson lui court sur l’échine à sa première gorgée alors qu’elle écoute avec attention son sauveur. Avec la fraîcheur extérieure, une boisson glacée n’est peut-être pas une si bonne idée. Mais elle n’y pense pas, ouvrant de grands yeux surpris qu’elle pose sur lui.
« Mais alors… Je n’en étais pas si loin finalement ! » Lâche t-elle en lui attrapant vivement l’avant-bras.
Il ne le comprend peut-être pas, mais pour elle, c’est une petite victoire et une bonne occasion de relâcher un peu la tension dans ses épaules. Inspirant profondément, elle se laisse tout de même guider, buvant à intervalle régulier son thé tout en expliquant ce qu’elle voulait acheter.
« Quand j’étais petite, mon frère m’a fait jouer à « Okami » sur la Wii… J’avais quoi … Peut-être 10… Ou 12 ans ? C’est un jeu d’aventure où tu incarnes une déesse qui s’est transformée en loup pour chasser les ténèbres du monde. J’ai toujours trouvé qu’il était très beau et quand j’ai appris que les développeurs en ont fait un remake… J’ai eu envie de sauter dessus ! »
Elle sourit perdue dans ses explications, ses malheurs désormais loin derrière elle. Grâce à lui.
« Surement par nostalgie. Mais… Si on le trouve… Enfin si je le trouve… » Reprend-elle en rougissant légèrement. « … Et si ça t’intéresse d’y jouer ou de venir me voir jouer… Tu sais déjà que tu es le bienvenu dans ma chambre ! Enfin… Ma chambre… Je veux dire notre chambre !»
De sa bouche, cela lui paraît plus étrange encore. Et pour ne pas avoir à se reprendre une nouvelle et de dire quelque chose de plus gênant encore elle but encore une gorgée de sa boisson. S’approchant du magasin, Tsumugi ralentit légèrement le pas. Sachant pertinemment que les boissons sont interdites à l’intérieur, elle souhaite profiter encore un peu de son thé. Puis elle se tourne vers Le Lidec, lui présentant son gobelet glacé.
« Oh ! J’y pense ! Je t’ai même pas proposé si tu voulais goûter ! Tu n’en veux pas une gorgée avant que je ne finisse ? »
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Feat Tsumugi
Visiblement ça a l’air d’aller. L’angoisse de Tsumugi est derrière elle maintenant et c’est tant mieux. On peut se concentrer sur le chemin vers le magasin, qui en fait n’était pas difficile puisqu’on n’est plus très loin. Tsumugi m’attrape le bras et pendant une seconde, je sursaute, ne m’y attendant pas. Ca ne me gêne pas plus que ça et j’en rigole. Sa main reste en place quelques secondes avant qu’elle l’enlève lentement.
« Et ouais t’y étais presque ! »
Sans mentir, je ne sais pas trop pourquoi ça l’enchante à ce point de le découvrir. Bah, je préfère la voir comme ça que toute penaude. C’est plus joli sur son visage. ‘Fin tout le monde est plus beau avec un sourire que des larmes je veux dire, hem. Tout en marchant, Tsumugi me répond sur le jeu qu’elle recherche. Okami, je connais, j’en ai des bons souvenirs avec ma sœur Hana. Moi qui boude sur les niveaux difficiles où je suis obligé de lui passer la manette.
« Oooh mais oui, je l’ai eu ce jeu ! J’y jouais avec ma sœur ! C’est vrai que j’adorais les dessins. Par contre j’ai zappé qu’il y avait un remake ! Comme quoi fallait qu’on se croise. »
Le hasard fait bien les choses parfois. Un simple jeu nous ramène tous les deux en arrière, ça me fait ressentir que ma sœur me manque. Vivement les vacances. Tsumugi me fait savoir que je pourrais venir jouer avec elle si on trouve le jeu. Enfin, pour une raison qui m’échappe, elle perd ses mots. C’est vrai qu’elle a des colocs, on sera pas seuls dans la cham-. AH ! Mais à quoi elle pense ?! Relève pas ou tu vas rougir bêtement.
« O- ouais ça me ferait plaisir d’y rejouer avec toi ! J’espère qu’on peut jouer à plusieurs sur celui-là, me semble que c’était que solo sur Wii. »
C’est bon, l’obstacle est passé, faut pas me faire des coups comme ça. Juste quand je le pense, elle me prend encore au dépourvu. Je bugue deux secondes. C’est tellement rare ici de faire ça avec une personne du sexe opposé parce que c’est considéré comme intime. Alors que j’vois pas ce qu’il y a là-dedans.
« T-ton thé ? Euh... Si ça te fais rien, ok. »
Pourquoi je bafouille ? Je viens de dire qu’il n’y a rien. C’est qu’un bubble tea. Et je suis pas dans ces délires de baisers indirects. Je prends son gobelet qu’elle me tend et goutte une gorgée. La prochaine fois je prendrais celui-là aussi ! Même si je ne regrette pas le mélange thé pomme et perles pêche.
« Tu veux goûter le mien ? »
La porte du magasin est enfin en vue. J’espère qu’ils l’ont, ce serait vraiment sympa.
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Le magasin approchant, elle lui propose de goûter son thé. Il semble surprit sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Il bégaie, bafouille et malgré elle, Tsumugi trouve ça mignon, cette hésitation. Elle sourit, encourageante. Ce n’est que du thé. Et il prend son gobelet, porte la paille à sa bouche et asp… La jeune fille reste bloquée sur la vision des lèvres de Nolan autour de sa paille. Elle déglutit, les yeux légèrement agrandis. Elle voudrait bien dire quelque chose, mais si les mots s’agitent en tous sens dans son esprit, aucun n’ose franchir la barrière de ses lèvres et elle se fait l’effet d’un poisson hors de l’eau. Dans sa tête, une voix hurle au baiser indirect. Et comme si son cœur n’attendait que cette information, il manque un battement puis s’agite au rythme effréné de ses pensées.
Elle sent le rouge lui monter aux joues, mais hoche la tête quand il lui propose de goûter au sien après un temps d’hésitation, ne sachant trop que faire en se disant qu’il a laissé son empreinte sur leurs deux pailles. Piégée, embarrassée, mais étrangement pas si dérangée, elle récupère sa boisson. Et puis, boire dans le verre des autres, elle le fait bien avec ses frères. Alors pourquoi avec Nolan cela poserait-il problème ?
« J-je… Eumh… Enfin… Je pensais que tu … Que tu utiliserais ta paille… » Avoue-elle, en attrapant le gobelet de Nolan pour ne pas lui laisser le réfléchir. « M-mais c’est pas grave hein... C’est juste du thé… Hein ! Ça ne fait rien… »
A son tour, elle goûte une gorgée, gardant les yeux obstinément baissés pour ne pas croiser les siens, ne pas risquer de s'étouffer et le lui rend.
« I-il est bon… » Dit-elle d’une petite voix, tentant de chasser sa gêne, réprimant cette petite voix qui encore une fois hurle au baiser indirect.
Il faudrait qu’on lui explique pourquoi ce geste semble si intime pour les autres. Pourquoi elle a l’impression d’être regardée par les gens, d’entendre leurs pensées accusatrices parce qu’ils ont… Partagé leur boisson. Elle porte à nouveau son thé à ses lèvres. Elle ne saurait dire s’il lui paraît meilleur ou si c’est parce qu’elle garde le souvenir d’une explosion de pêche dans sa bouche, mais elle termine le fond de son verre bien trop vite à son goût.
« Qu-Quand tu auras terminé, si il n’y a pas de poubelle, tu pourras me donner la timbale. Je la mettrais dans mon sac avec la mienne pour la jeter en rentrant… »
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Feat Tsumugi
Si j’avais été quelqu’un qui utilise plus sa tête que son instinct, j’aurais peut-être agis en conséquence. Au lieu d’écouter mon hésitation, souvent synonyme de rare moment de sagesse, j’ai simplement utiliser la paille de Tsumugi. Je ne remarque pas son regard fixé sur ma bouche, plus occupé à regarder si on peut traverser la route. Quand je lui rends son gobelet, Tsumugi me fait remarquer ma petite bourde. Je sens mes joues rosirent de gêne, purée j’espère qu’elle va pas croire des choses !
« Aah... Je n’ai pas le temps de continuer qu’elle me prend mon gobelet. Désolé j’y aie pas.. pensé sur le coup... »
Moment de gêne. Elle rougit ou je rêve ? Oh non j’suis sûre qu’elle se fait des films ! Je me demande si elle est comme ces filles dans les animés quand ça arrive, à kyater intérieurement.
« O- ouais le tien aussi. »
Ça devient bizarre là. Mais c’est sa faute aussiii ! S’il n’y a rien pourquoi elle bégaie, hein ? C’est du thé, juste du thé. Je n’aime pas cette ambiance, ça complique tout cette histoire ! Voilà pourquoi je n’ai jamais été branché fille. Il suffit d’un petit truc pour créer un malentendu. Elle me propose de lui donner mon gobelet vide quand j’aurais terminé. C’est vrai qu’ici trouver une poubelle n’est pas toujours simple.
« Ah oui, merci. »
On fait le reste du chemin en silence, plus que quelques mètres. J’évite de la regarder, j’en profite juste quand on passe devant une baie vitrer pour voir son reflet. Elle m’a l’air toujours dans le même état. Dis un truc pour détendre l’atmosphère là, et vite !
« Mais t’inquiète, ma connerie n’est pas contagieuse hein ! ‘Fin j’espère, vu que je traîne souvent avec mes congénères, c’est pas si sûr en fait. »
Je lui souris, espièglerie dans les yeux, avant d’ouvrir la porte du magasin de jeux vidéos pour la laisser entrer.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
« Oh bah… Haha au point où j'en suis… Je dors avec l'un d'eux et l'autre, je l'ai sur le dos en cours ! Soit, je suis totalement immunisée à la connerie ! Soit… »
Elle passe devant lui lorsqu'il lui ouvre la porte. C'est qu'il sait se montrer galant. Si elle s’en fait la réflexion, attrape rapidement cette dernière, la fourre, la tasse, avec ses autres pensées, les plus gênantes et ferme la petite boîte-mentale. Puis, elle la range sur l’étagère des idées mal placées, bien décidée à ne plus se laisser perturber avant la tombée de la nuit, quand sa solitude lui permettrait de les révéler, les dérouler, les étudier peut-être.
« ... Merci ! » Lui glisse-t-elle, lui offrant un sourire reconnaissant au passage, avant de saluer l'employé à la caisse.
Se dirigeant directement vers le rayon qui l’intéresse, elle se retourne vers Le Lidec pour lui faire face, le pas guilleret, la démarche presque sautillante.
« Comme je le disais … Soit je suis immunisée… Soit… C’est toi, qui risques gros… »
Elle hausse les épaules, faussement fataliste.
« Tu t’imagines ? Y a moyen que tu deviennes encore plus rapide et que la sagesse abandonne carrément l'idée de pouvoir te dépasser un jour ! »
Elle souffle du nez, amusée puis porte son attention sur les pochettes présentées et son sourire perd de son éclat à mesure que ses yeux sautent d’un jeu à l’autre sans trouver celui qu’elle souhaite. Un vendeur se rapproche, les interrompant dans leur recherche et Tsumugi en profite pour lui demander des renseignements. Le dernier exemplaire ayant été vendu la veille, l’homme lui annonce qu’il faudra qu’elle revienne ultérieurement.
Visiblement déçue, Tsumugi se tourne vers Nolan et sourit faiblement. Toutes ses émotions pour rien. Elle aurait peut-être mieux fait de rester sous sa couette et proposer un donjon à Nash ou regarder ses épisodes de manga en retard.
« Bon… Bin… inutile de s’attarder hein… » Commence-t-elle avant que sa curiosité ne prenne le pas sur sa déception. « L’animalerie est loin ? Je n’ai pas encore eu l’occasion d’y aller. »
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1098■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Une plaisanterie fonctionne toujours pour balayer la gêne. A condition de savoir être drôle sur commande. C’est un talent dont je peux être fier, comme quoi faire le clown ça paie ! Tsumugi lève enfin les yeux vers moi, la lueur amusée que j’y vois les rend beaux. Enfin pas qu’ils ne le sont pas sans, mais bref. Je préfère m’offusquer de la balle qu’elle me renvoie que creuser cette pensée.
« Oh l’autre, mais comment elle parle de nous ! »
Tsumugi passe la porte et je lui souris lorsqu’elle me remercie. Elle a retrouvé la bonne humeur que je lui connais et ça me fait plaisir. Je la regarde se dépêcher dans les rayons, encore un peu elle sautille. On dirait moi quand j’ai un jeu à acheter.
« Oh non, je vais passer au stade 2 de la maladie ! »
Je pose une main sur mon cœur, ébranlé. Sauf que Tsumugi a d’autres munitions en réserve. Elle ne se gêne pas en plus !
« Eeh c’est pas sympa ça ! L’amabilité peine aussi à te rattraper, ou est passée dans le siphon de la piscine, au choix. Vilaine va. »
C’est en me retenant de la bousculer gentiment que je passe à côté d’elle pour fouiller les pochettes de jeux. Pour le moment, rien qui nous intéresse. Un vendeur finit par venir à notre rescousse, ou plutôt, mettre fin à notre espoir de trouver le jeu. A la déception de Tsumugi je hausse les épaules. C’est pas grave, plus qu’à attendre. Le sentiment lui passe vite. Oh, elle veut venir ? Sympa.
« Dommage... Non c’est à dix minutes d’ici. T’es pas pressée ? J’aime bien y traîner un peu et regarder les animaux. »
On quitte le magasin après avoir salué le vendeur, pour nous diriger vers l’animalerie. Notre discussion continue durant le trajet.
« Au fait, t’as dis que t’avais l’autre sur le dos, tu parles de Pablo ? Il fait son dragueur à 100 yens ? »
Je ricane en imaginant le gros lourdaud qui essaie de pécho, à coup de compliments sur tout et n’importe quoi. Le pire c’est que ça marche plus qu’il ne se fait recaler. On ne tarde pas à arriver à l’animalerie. Je prends un panier pour y mettre mes prochains achats et me dirige vers le rayon nourriture. J’y trouve le foin habituel et le pose à l’intérieur.
« T’as un animal préféré ? »
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Curieuse, elle observe Le Lidec et retient une petite grimace. Dix minutes de marche. Après avoir autant tourné en rond dans la ville, la jeune fille aurait largement préféré s’asseoir un peu plutôt que de fouler le trottoir. Mais dix minutes de plus ou de moins qu’est ce que cela change ? Elle n’est de toute façon pas pressée. Elle secoue négativement la tête, un sourire léger étirant ses lèvres. Et puis, si elle reste en arrière, elle se retrouverait seule. Cette idée l’inquiète assez pour lui faire oublier le tiraillement de ses mollets. Quant à celle de passer un peu de temps dans l’animalerie, elle finit de la motiver à y aller.
« Non… J’ai tout mon temps ! Mon chargeur ne s’envolera pas. » dit-elle en soufflant du nez. « Et je te cache pas que j’ai envie de voir les animaux ! »
Et si elle ne voulait vraiment rien cacher, elle aurait aussi avoué que la présence du garçon, ses taquineries, sa bonne humeur ne lui déplaîsent pas.
Quittant le magasin, Tsumugi ne peut s’empêcher de jeter un dernier regard vers les jeux et la vitrine des figurines avant de bien faire attention à là où elle pose ses pieds. Nolan reprend alors la parole, revenant sur le sujet de ses congénères. Elle hoche la tête, éclatant de rire.
« Dragueur à cent yens ! Haha ! Oui, c’est de lui que je parlais. »
Encore amusée par l’expression, elle passe son doigt au coin de sa paupière.
« Mais, je ne pensais pas vraiment à son côté dragueur quand je l’ai mentionné ! On rigole bien ensemble… Mais c’est vrai qu’il drague beaucoup… Par contre… Je ne sais pas si on peut vraiment qualifier Pablo de « dragueur à 100 yens » ! Ses techniques ont plutôt l’air de bien fonctionner. Il pourrait presque donner des cours ! Enfin… À condition que ses élèves ne mettent pas à flirter avec toutes celles qui passent à proximité…»
Si Tsumugi rigole, son cœur n’en a pas moins raté un petit battement. Elle-même ne s’est pas montrée insensible au charme du jeune homme et se sent encore incapable de dire s’il n’y a que de l’amitié entre eux et qu’il s’amuse avec elle comme le fait avec d’autres ou s’il y a un petit quelque chose en plus même si, le temps passant, elle doute de plus en plus de cette possibilité.
«… Ça serait fatigant de ne plus pouvoir se fier à personne. »
Lorsqu’ils arrivent à l’animalerie, Tsumugi laisse Le Lidec se diriger vers son rayon, allant directement voir les cages et les box des petits animaux. Elle y reste un instant, à les fixer, l’air attendrie avant qu’une ombre à ses côtés ne lui fasse lever la tête. Le panier plein de foin, Nolan l’a rejointe.
« Un animal préféré… » Répète-t-elle, pensive avant de hausser les épaules. « Mmh je ne crois pas… Enfin pas vraiment. J’aime beaucoup les chats, les chiens et les petits rongeurs, mais pour des raisons différentes. Les rongeurs, ils sont mignons, tout doux et c’est difficile de ne pas s'y attacher. Et j’aime trop les voir se blottir les uns contre les autres en mode gros câlins pour dormir comme les hamsters-là ! »
Elle les regarde un instant en souriant avant de se tourner vers Nolan.
« Les chiens, j’aime bien leur côté fidèle, affectueux, protecteur parfois et joueur ! Je ne suis pas certaine qu’on peut s’amuser autant avec un chien qu’avec un lapin… Enfin… Je dis peut-être des bêtises, j’ai jamais pu avoir des animaux… Ma mère a dû juger qu’avec deux frères le taux de bestialité dans la maison devait être suffisant…» Plaisante-t-elle, une expression espiègle imprimée sur ses traits. « Et toi ? Tu préfères lesquels ? Les cochons d’Inde ? »
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1098■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Bon, super on y va alors ! C’est une sortie bien plus sympa à deux que tout seul. Et puis c’est l’occasion de discuter sans que ça tourne autour des jeux vidéos. On peut par exemple parler d’un certain cabron dont la réputation ne se présente même plus. Je fais en grand un sourire quand Tsumugi éclate de rire, j’ai visé juste on dirait ! Qui d’autre ?
Elle rectifie mes paroles, bon bien sûr je le charrie. Pablo sait très bien comment attirer une fille dans ses filets. Il y a des moments où j’envie son aisance mais je me connais assez pour savoir que si je fais semblant ça sera catastrophique. Chacun ses armes ! Non pas que j’utilise quoi que ce soit de ma personnalité pour séduire. Ca ne me traverse même pas l’esprit. Alors comme ça ils rigolent bien ensemble hein.
« Fait gaffe quand même, il est fort l’animal ! Il se ferait pas mal d’argent en donnant des cours ouais, mais comme tu dis bonjour le service après vente quand les plaintes de harcèlement tomberont ! »
A mon tour d’éclater de rire, rien qu’en l’imaginant expliquer à ses élèves qu’il faut y aller mollo sur l’exercice. A coups d’insultes et de coups sur la tête. Sa phrase sur la confiance ramène un peu de sérieux.
« Oui, il y a un moment ou à trop jouer on se perd aussi. »
La question qui m’est déjà passée par la tête est de me demander si Pablo saurait arrêter de papillonner si un jour il rencontre LA bonne. C’est mon pote, assez proche même pour qu’il passe Noël avec ma famille, mais j’suis pas sûr de ce point. Après, on en n’a jamais parlé donc il a le bénéfice du doute. Il est loyal envers ses amis, il l’est peut-être aussi envers sa chérie.
Arrivés à l’animalerie, ma course est rapide. Je prends le même sac de foin que d’habitude et rejoint Tsumugi qui admire déjà les plus petits animaux. Les petites boules de poils me font sourire. Autant que l’expression de Tsumugi, ça se voit qu’elle les aime aussi. Mais lequel préfère-t-elle ? Pas un en particulier. Les chats en première position, ils volent toujours la vedette ceux-là ! Puis les chiens forcément, nos meilleurs amis. La description qu’elle donne aux rongeurs me donne tout de suite des images de Rainbow et Brownie.
Je vois totalement de quoi elle parle ! Vu que Tsumugi est lancée, je la laisse continuer. Je pensais pas que ma question aurait une réponse aussi détaillée mais ça me plaît bien ! Je peux parler des animaux pendant des heures. Ses frères aussi turbulents que des animaux, j’aimerais voir ça ! Je ris en observant les hamsters qui roupillent.
« Mon préféré c’est le chien, pour les mêmes raisons que toi, mais jusqu’à maintenant je n’en ai jamais eu. Je compte bien changer ça un jour. Ensuite les cochons d’Inde oui forcément, ils sont super intelligents quand on les stimule avec des jeux et très affectueux aussi, des vraies boules câlins. Moi aussi j’adore les regarder dormir l’un contre l’autre, c’est apaisant surtout quand j’suis fatigué. J’ai une sœur j’sais pas si ça compte du coup ?! Non j’rigole, elle me tuerait si elle m’entendait. »
Un lapin nain dans un box juste à coté se met à sautiller et je me rapproche pour le regarder. Il est trop mignon, brun avec une tâche blanche sur le dos.
« Sinon j’aime les animaux de manière générale. Si un jour je m’achète un grand domaine, il y en aura plein je crois ! Je pourrais passer la journée à m’occuper d’eux, en leur compagnie on n’a pas de questions à se poser sur leur sincérité... »
Pas comme toutes ces pseudo-amitiés de gosses de riches qu’on m’a poussé à nouer pour faire bonne figure. Puis aussitôt le dos tourné, untel a dit ça sur toi, l’autre a dit ceci. Qu’est-ce que ça me dégoûte. Malory est le seul vrai que j’ai en France. Je ne manque à personne d’autres de ces hypocrites. La preuve, un mois après mon départ, silence radio ! Je ne me rends pas compte que je me perds dans mes pensées et fixe le lapin d’un regard vide.
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Cela se voit, cela s’entend qu’il aime les animaux. Observant son profil, alors qu’il regarde les hamsters, puis le lapin dans le box d’à côté, elle apprécie ce qu’elle peut y lire et rigole à nouveau, lorsqu’il mentionne sa sœur, contenant son rire de sa main pour ne pas effrayer les animaux.
« Oh bah … Y aurait de quoi se poser des questions si elle pouvait t’entendre ! »
Elle pouffe et regarde à nouveau vers les cages. C’est marrant, elle ne l’aurait pas pensé qu’il puisse avoir ce genre de rêve, mais après l’avoir écouté, elle peut sans peine l’imaginer. Cela la fait sourire.
« Si un jour, tu as plein d’animaux, tu crois que tu me laisserais venir pour prendre une dose de douceur ? » Elle rit avec légèreté, mais le silence soudain du jeune homme la fait s’arrêter. « Le Lidec-san…? » Appelle-t-elle doucement en posant sur lui un regard interrogateur.
Il ne semble pas l’avoir entendu. Pas l’avoir écouté. Loin de s’en vexer, Tsumugi s’en inquiète. La mine sombre, le regard perdu bien au-delà de la cage du rongeur, il est songeur. Tsumugi pourrait presque entendre son propre cœur se décrocher, tomber et se briser. Elle n’a pas l’habitude de voir le jeune homme aussi absent, absorbé par ses pensées, et sans doute pas les plus drôles. Elle pense à ce qu’il a dit au sujet des animaux et de leur sincérité. Elle déglutit péniblement et se rapproche. Elle hésite. Finis par tendre les doigts vers lui et les poser sur son bras pour attirer son attention, le regardant par en dessous. Inquiète, elle sourit faiblement et glisse sa main, timidement dans son dos, ne sachant pas s’il accepterait son contact et le lui frotte, comme pour le consoler à défaut d’oser l’enlacer.
« J-J’avais oublié… Que les supers-héros aussi avaient leurs propres blessures… » Souffle-t-elle, esquissant un petit sourire. « Tu veux parler de ce qui te tracasse…? Ou… À moins que je ne me trompe complètement et que… Ce soit quelque chose que j’ai dit… ? »
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Feat Tsumugi
Si elle rencontre ma sœur un jour, je pense qu’elle comprendra bien vite la panthère que je fuis depuis toujours. J’ai de la chance de faire partie de la même portée, vraiment. Notre conversation aurait pu rester sur un ton léger mais parler de confiance et sincérité me rappelle des choses moins joyeuses. J’entends ce que Tsumugi me réponds, bien sûr qu’elle pourra, avec plaisir même, mais ma réponse ne se formule pas comme je le souhaite.
« Hm hm... »
J’ai vraiment cru à un moment pouvoir me faire des amis parmi les jeunes issu du même milieu que moi. Il y en a bien deux avec qui j’étais certain que ça tiendrait, mais je m’étais trompé. Ce n’est pas juste une question de distance. Envoyer des messages et lire leur réponse sans intérêt pour ma personne n’a rien à voir avec le décalage horaire. Ils n’avaient simplement plus de raison de m’adresser la parole, j’ai quitté l’échiquier, pour être bien vite remplacé.
Des doigts sur mon bras me sort de ma torpeur. Le visage de Tsumugi s’est un peu rapproché du mien, je me sens rougir légèrement. J’étais vraiment déconnecté, et j’ai du mal à redevenir comme il y a quelques secondes. Sa main frotte mon dos et ce contact me fait du bien. Elle peut être vraiment douce Tsumugi, je ne m’en doutais pas, il n’y a jamais vraiment eu d’occasion pour que je découvre cela. Un super-héros avec ses propres blessures... Wow...
C’est bien la première à prendre les Rinbo au sérieux, d’habitude on se moque plutôt de nous, pas que ça nous touche, Seito et moi. J’apprécie vraiment et lui souris. Les mots par contre sont toujours aux abonnés absents, j’ai la gorge nouée. Ce qui parvient à me faire parler n’est que la crainte que Tsumugi ressent à l’idée d’être la cause de mon état. Comment est-ce qu’elle peut même penser que c’est de sa faute ? Elle n’a rien dit de mal, elle est juste, adorable depuis le début. Je... Je viens vraiment de penser ça ?
« Non ! »
Oula, doucement. Il s’agirait de ne pas la faire fuir non plus.
« Je veux dire... T’as rien dit de mal, t’es géniale. Merci... Euh... »
Elle ne va rien comprendre, qu’est-ce que je raconte. Est-ce que je lui en parle ou pas ? Ce n’est pas un sujet que j’aborde facilement. Il n’y a que Seito qui sait comme ça m’affecte d’avoir été mis de côté comme ça. Je garde le sourire tous les jours, mais ça ne va pas dire que rien ne m’atteint.
« Ca m'a juste rappelé les amis que je pensais avoir en France alors que... Une fois arrivé ici, ils se sont vite détournés de moi... C’est moi qui ai été con et naïf... »
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La complimenter ? Les trois petits mots qui mit bout à bout, se tenant la main, forment une ronde et battent la mesure, en rythme avec ceux de son cœur qui, lui, s’amuse de son trouble. Faisant taire ses pensées, elle les fourre dans la petite boîte pour y revenir plus tard et s'interroge sur le sens de ses remerciements. Pourquoi ? Il ne la fait pas attendre bien longtemps avant de se livrer à elle. Tsumugi en est si touchée qu’elle laisse échapper sa boîte en voulant y ranger de nouvelles pensées sauvages. Le Lidec. Elle fait le lien entre ce qu’il lui raconte et les mots prononcés plus tôt. Elle n’aurait jamais pensé qu’il puisse être si sensible.
« Tu n'es pas con… » Commence-t-elle alors que sa main, qui s’était immobilisée, reprend un court instant son mouvement, son regard cherchant à nouveau le sien. « Ne pense pas être en tort quand les gens sont méchants ! Les cons, c'est eux ! Et franchement… C’est peut-être mieux que tu sois parti et que tu t’en sois rendu compte ! Parce que là… Tu as des gens qui tiennent vraiment à toi ! Tu es quelqu'un de… Génial toi aussi. Les plus gros perdants dans l'histoire, c'est eux ! C'est pas toi ! »
Son cœur s’affole à mesure qu’elle prend conscience de ce qu’elle raconte. Sa bouche, comme dotée d’une vie propre, laisse filtrer ses pensées mal formulées, non élaguées.
«Ils ne méritent pas quelqu'un de si loyal, de si gentil, de drôle et enfin… S'ils t'ont tourné le dos alors que tu as juste changé de pays… »
Comme tentative désespérée pour pouvoir se taire, elle se mord la lèvre. Échec de la mission... Ressentant le besoin de s’expliquer, se justifier.
« Enfin… Ce que je veux te dire… C’est que tu vaux bien plus… que tout ce qu'ils auraient pu penser à ton sujet… »
Serait-ce pire ?
« E-Et que tu n’as pas te… Enfin… Tu vois… ? Ne te… Dévalorise pas… Tu n’es pas con…»
Pivoine, elle détourne son regard du sien et récupère sa main, restée bien trop longtemps dans le dos de Nolan.
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How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Si, je le suis, très souvent même. J’aurais dû me douter que tout n’était que faux semblant. J’ai passé ma vie à observer mes parents se faire des crampes aux joues en faux sourires en réponse à ceux qu’ils recevaient. Je suis con de penser à tout ça maintenant alors que tout allait bien. Il faut croire que non puisqu’une phrase a suffit.
J’essaie de croire les mots de Tsumugi mais c’est dur. Elle a raison, j’ai pu ouvrir les yeux en les quittant. Rencontrer des personnes qui sont vraies, qui ne cherchent pas à se lier à moi par intérêt. Je suis entouré de personnes qui tiennent vraiment à moi. Je suis... Génial ? Que... Je regarde enfin Tsumugi dans les yeux, sans réussir à les cligner.
Je n’arrive pas à ouvrir la bouche et de toute manière elle n’a pas terminé. C’est vrai que ce sont des adjectifs qui me collent souvent à la peau et j’ai assez d’estime pour moi pour savoir qu’il y a de la vérité. Fidèle à ceux qui comptent pour moi, j’essaie d’être là pour eux au maximum, je n’imagine pas un jour sans rire. Seulement l’entendre venant d’elle et de cette façon... Ca me foudroie sur place, dans le bon sens mais, je ne m’y attendais tellement pas.
Malgré tout, je ne suis pas sûr de valoir tant que ça. Je n’ai pas encore prouvé à mes parents ce que je peux bien valoir. Tsumugi ne dit plus rien et je fais enfin attention à la couleur de son visage. Aussi rouge qu’une pivoine. C’est elle qui est géniale, je me répète mais c’est vrai. Ca me touche tellement qu’elle se soit démenée pour me remonter le moral. Je ne sais pas quoi dire. J’aurais aimé que sa main ne quitte pas mon dos.
« Je... Tsu... Sato-san... »
Je suis tellement bouche bée que je manque de l’appeler par son prénom.
« C’est vraiment ce que tu penses de moi ? Mer-merci... »
Si on n’était pas au Japon, je l’aurais prise dans mes bras pour la remercier.
« Il n’y a pas besoin de costume pour être une super-héroïne. »
Je lève la main et lui poke doucement la joue gauche avec mon index, lui souriant franchement. Elle est toute douce et légèrement brûlante. Ses mots m’ont vraiment fait du bien, j’avais peut-être besoin de les entendre. Bien sûr Seito m’avait rassuré par des paroles similaires mais l’idée ne m’avait pas complètement disparu de la tête. Aujourd’hui je crois que je vais réellement tirer un trait sur ces faux amis, cesser de ruminer à leur sujet.
« Merci beaucoup. J’ai pas intérêt à te décevoir maintenant, tu aurais le droit de me tirer les oreilles. »
Comme j’ai le cerveau un peu lent, je me rends compte de ce que j’ai fais et détourne le regard. Il n’y a pas de clim ici ?
« On continue un peu avant d’y aller ? Il faut que je passe acheter les légumes sur le chemin du retour. »
Ma bonne humeur retrouvée, on s’arrête devant le box des petits chiots. Un labrador nous fait complètement la fête devant la vitre et on s’amuse à lui parler et lui faire des signes. J’ai tellement envie de le caresser ! Je jette parfois un regard à Tsumugi, elle est jolie quand elle rit. Pas seulement quand elle rit mais encore plus. Et si j’arrêtais de la fixer avant qu’elle le remarque ?
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« Hum hum… » Marmonne t-elle en acquiesçant, le regard fuyant. Elle avait pensé chacun de ses mots prononcés trop vite pour qu’elle puisse les arrêter. « Je le pense oui… » Avoue-t-elle, sincère.
Percevant le mouvement de sa main, elle la regarde se lever, se rapprocher de son visage alors qu’elle retient sa respiration. Entre ses mots, et le contact de son index, Tsumugi sent une douce chaleur se propager, de son visage au creux de son ventre. À moins que ce ne soit le petit feu dansant qui se propage gaiement sous sa peau. Elle est touchée, Tsumugi, elle ne s’attendait pas à ce qu’il puisse la considérer comme super-héroïne. Une super-héroïne qui a pu l'apaiser par ses mots. Ça a parfois du bon de lâcher la bride à ses émotions. Elle se surprend à penser qu’elle n’aurait pas refusé un contact prolongé avec sa main et en son creux y nicher sa joue. Ses rêveries par contre, elle les gardera pour elle.
« Hum… Merci… À toi aussi ? » Souffle-t-elle, émue, avant de lui sourire à nouveau. «J’essaierais de ne pas tirer trop fort. Mon amabilité est peut-être passée par le siphon de la piscine, mais j’essaie quand même de rester gentille ! Un peu ! »
Petit trait d’humour, qui, elle l’espère masquera le trouble qu’il fait naître en elle. Ravie de le voir à nouveau sourire, elle se laisse porter par sa gaieté retrouvée. Elle préfère le voir ainsi, Le Lidec, joyeux et insouciant, joueur, blagueur. Elle rit de ses gestes, des mots, de ses airs quand il communique avec le chiot et ne le trouve que plus adorable encore. Et son regard appelant le sien, elle finit par croiser ses yeux vairons et les détourner tout aussi tôt, le rouge lui montant aux joues, se sentant bête de s’être ainsi fait surprendre à le regarder.
Quittant l’animalerie à regret, Tsumugi suit le jeune homme jusqu’à la boutique où il achète ses légumes. Ils finissent rapidement et passent en caisse, rien d'autre ne les intéressant, si ce ne sont des croquettes à la patte de haricot qu’elle achète pour eux deux. Ce qui, pour Tsumugi, n’est au final pas plus mal. Elle est affamée et fatiguée de marcher.
En arrivant près des arrêts de bus, elle se tend un peu, craignant de revoir les garçons qui l’ont effrayée, mais un coup d'œil en biais pour observer le profil de son sauveur suffit à l'apaiser un peu. Il est « là » après tout, son héros de l’après-midi. Un sourire étirant ses lèvres lorsqu’ils s’immobilisent à leur arrêt pour attendre leur carrosse, elle se tourne complètement vers lui, les yeux pétillants de malice.
« Hé … Mais… C’est peut-être ça ! Mon pouvoir à moi ! Mes mots sont des pansements et mes bisous et mes câlins des remèdes pour les maux de l’âme et les blessures physiques ! »
Elle souffle du nez, son expression se radoucissant. Puis se balançant sur le côté, elle le bouscule légèrement.
« Je suis ravie de voir que ça fonctionne un peu sur toi ! Ça me donne une utilité… Pour les héros qui en font un peu trop. »
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Feat Tsumugi
On arrive à peine à se regarder dans les yeux, comme si ce qui se passait était plus gérable si on faisait mine de ne pas se voir. Tsumugi me confirme qu’elle pense tous ses mots et j’ai du mal à calmer mon cœur qui rebondit dans ma poitrine. Je prends mon courage à demain pour toucher sa joue, j’aurais aimé en avoir plus pour l’y laisser mais j’en suis incapable. Et puis, il n’y a rien, du tout... Entre nous, ce serait bizarre, non ? Je la remercie de faire de l’humour pour détendre l’atmosphère.
« Ah merci tu me rassures, c’est que j’aime bien mes oreilles, surtout en avoir deux ! »
J’ai déjà les yeux asymétriques, pas la peine d’en rajouter. Sinon à force, les tableaux de Picasso seront jaloux de moi. Pour ce qui est de ce petit chiot dans son box, n’importe qui serait jaloux de ne pas l’avoir. Mes pitreries l’amuse et moi ce sont ses petits sauts tout joyeux qui me font fondre. Mon regard croise celui de Tsumugi au moment où je tournais aussi ma tête vers elle. Mes joues reprennent cette couleur qui ne les quitte jamais vraiment, ça en plus de frissons inexpliqués.
Après avoir bien profité de la compagnie des animaux, il faut partir. J’achète mes légumes rapidement et tsumugi nous prend des croquettes à la pâte de haricot rouge. Je plonge par moment ma main dans le paquet jusqu’à l’arrêt de bus. Tsumugi s’arrête devant moi, la malice dans ses yeux m’interpelle. Elle a trouvé ses pouvoirs, ils lui collent parfaitement. C’est une fille vraiment douce, attentionnée et à l’écoute, je n’avais pas encore pu voir ce côté de sa personnalité, par manque d’occasion.
« Oh c’est trop cool comme pouvoirs ! C’est... T’es la seule héroïne qui peut voir les faiblesses des héros sur lesquels tu veilles. »
Et leur rougeur aussi, tant qu’à faire. Je ne pensais pas trouver quelqu’un d’autre qui aurait partagé notre délire de super-héros de cette manière. Je suis content de la connaître, qu’on... Qu’on s’entende bien. Je me demande si pour elle on est amis. Pas de ceux qui se connaissent super bien mais, plus que des potes de couloir en tout cas.
Après tout ce qu’elle m’a dit je la vois comme telle, euh je ne sais pas si c’est juste ça. C’est pas vraiment normal de rougir en regardant une amie... Et encore moins qu’elle rougisse en retour, cette dite amie... J’arrête de réfléchir, c’est pas pour moi. Je regarde Tsumugi, interdit et bouche bée. Quoi j’en fais trop... ?
« C’est pour ça que t’es là les jeudis ? Tu m’espionnes ! J’en fais pas trop t’inquiète pas. »
On y croit Nolan. Je lui rends sa petite bousculade.
« D’ailleurs. Une super-héroïne a besoin d’un nom ! Tu aimes nager, panse les blessures physiques et mentales, fait des bisous et des câlins... Angel Shark eheh c’est un petit requin tout mignon, mélange de raie, requin. Doux pour le côté ange, mais attention il peut mordre ! »
Je me tourne vers Tsumugi, curieux de savoir ce qu’elle en pense. Je trouve ce nom super cool mais, peut-être qu’elle n’aimera pas. Vu qu’on appelle ce poisson ange des mers, ça m’est venue. C’est qu’une idée ! En parlant de ses pouvoirs.
« Si j’avais sû j’aurais... Demandé un câlin, vu que j’en fais trop... »
Wouah Nolan, d’où te vient cette assurance qui n’est pas à toi ? J’assume à peine mes paroles et regarde le bord du trottoir, les joues en feu. Et si elle me traite de pervers profiteur ?
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Nolan Le Lidec
Le 04 Février 2018
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1098■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
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How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
J’ai clairement des doutes sur ses dires. Depuis quelques temps il y a souvent un groupe de filles qui viennent me regarder m’entraîner. Au début elles m’interpellaient jusqu’à ce que mes regards noirs leur fasse comprendre que j’ai horreur qu’on me dérange lors de mes entraînements. Alors bien sûr l’autre stratagème c’est de prétexter de m’apporter une bouteille d’eau quand la mienne est vide. Je ne dis pas non, je gagne du temps.
« Mouais mouais... »
Plus à l’écart, c’est Tsumugi que j’avais remarqué, elle ne restait pas forcément jusqu’au bout mais tous les jeudis elle était là. Vu qu’on se parlait, ça ne me gênait pas et puis elle ne m’a jamais dérangé. Jamais il ne m’était venu à l’esprit qu’elle puisse s’inquiéter de me voir m’entraîner aussi tard. Ca pourrait bien être les prémices de son pouvoir, oui. Tsumugi n’a rien d’une groupie, il n’y a qu’à voir comme elle rougit que je l’ai remarqué.
« Oui je pense aussi. »
L’idée de surnom que je lui trouve la fait rire. Oui c’est plus la signification qui est vraiment sympa. Je trouve quand même en réfléchissant, une explication à la partie requin.
« Justement, tu fais peur aux ennemis, comme ça, ça te laisse le temps de nous soigner ! Mais on peut chercher un truc plus doux si tu préfères. »
Après tout, le requin c’est peut-être un peu trop carnassier pour une fille douce comme elle. Il faut quelque chose qui fasse attentionné mais sans peur ! Difficile. Avec un courage tombé du ciel, j’ose avouer à Tsumugi que je n’aurais pas dit non à un câlin. Sur le coup, j’ai peur de sa réaction. Entre la théorie et le faire en vrai, ce n’est pas pareil.
Elle se rapproche de moi et j’arrête de respirer pendant une seconde. Je l’accueille doucement dans mes bras et les referme dans son dos. C’est agréable de sentir sa chaleur contre moi. Je perçois moi l’odeur de son parfum aussi, fruité et un peu fleuri, qui me rappelle un bonbon. Je l’imite quand elle me serre légèrement contre elle puis la libère. Aucun de nous n’ose se regarder, comme tout à l’heure avec la paille. J’essaie de respirer lentement pour calmer un tambour et murmure.
« Merci... »
Je voudrais lui dire que le prochain pourrait arriver rapidement que ça ne me dérangerait pas mais je ne suis pas aussi sûr de moi. Le bus arrive et est assez remplit. On est obligé de rester debout et je me tiens à une des poignées au-dessus de ma tête alors que Tsumugi est en face de moi. Le paysage est vachement beau par la fenêtre dis donc ! On descend à l’arrêt le plus proche du campus et je pique une dernière croquette sans le sachet.
« Bon... Je vais aller nourrir mes deux estomacs sur pattes. C’était sympa qu’on se croise, on pourrait... Sortir une autre fois aussi, si... Si ça te dis. »
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 332■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Nolan Le Lidec
Le 03 Février 2018
Elle y serait bien restée plus longtemps, le visage à demi enfoui contre lui, la mélodie de son cœur contre son oreille, à moins que ce ne soit le sien qu’il raisonne trop fort à ses tempes. Il sent bon Le Lidec. Encore un détail qu’elle ne peut s’empêcher de noter, comme la chaleur de son étreinte, la force de ses bras quand il la serre, bien que légèrement. Les palpitations se font plus fortes et elle commence à craindre qu’il pense qu’elle ne fait que profiter de la situation. Ses regrets en le lâchant n’ont d’égale que le plaisir ressentit pendant leur câlin. Et dire qu’elle ne sait même pas s’il la voit comme une amie.
« De rien… » Murmure-t-elle à son tour.
Comme s’il y avait besoin de la remercier. Remontant son écharpe sur son nez, elle espère masquer la rougeur de son visage et un sourire qu’elle peine à atténuer. Heureusement, le bus arrive vite et détourne leur attention, au moins un temps, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent face à face après qu’elle ait peiné à se glisser entre les usagers jusqu’à un emplacement libre. Le visage baissé, elle observe ses chaussures. Il est si proche qu’elle aurait pu l’enlacer à nouveau et elle craint un peu d’y être tentée si elle ose relever les yeux sur lui. Lasse d’observer cette même petite tache invisible sur le bout de sa chaussure, ses yeux dévient vers celles de son vis-à-vis. Mais c’est qu’il a de grands pieds… Discrètement, elle rapproche un des siens, n’étant pas certaine de pouvoir retrouver une telle proximité avant un moment. Toute concentrée dans son analyse de son 36 et du, sûrement plus que 40 de Nolan, elle oublie de surveiller les arrêts et de se préparer à encaisser les freinages brutaux du véhicule. Arrivés au leur, elle manque de percuter le garçon et, honteuse, ne se fait pas prier pour descendre. Il ne semble pas l’avoir remarqué et prend une croquette dans le sac. Elle en tire la dernière qu’elle déguste tout en marchant, cherchant du regard une poubelle avant de reporter son attention sur son voisin. La jeune fille sourit à la mention à des cochons d’Inde et ne peut s’empêcher de lui glisser:
« Tu leur feras des bisous de ma part. »
Avant de se mettre à rougir. Oui, pour elle, cela avait été sympa. Plus que sympa même. Et à sa proposition qu’ils se revoient, ressortent ensemble, sans que cela soit dû à un incident, le cœur de Tsumugi s’emballe à nouveau.
« Oh... Euh… Je… O-oui ! Ce serait avec plaisir. » Balbutie-t-elle, l’air un peu surprise. Elle lui sourit avec douceur. « C’est quand tu veux, tu sais où me trouver. Et... Encore merci à toi… Pour ton aide et pour… Tout ça… »
Gênée, elle relève un peu son écharpe et évite son regard avant de rire, légèrement, nerveusement.
« J’ai passé un bon après-midi en compagnie de mon héros alors que ce n'était pas gagné ! Enfin bon… J-je vais y aller, on se verra plus tard ! »
Ajustant une mèche qui la chatouille derrière son oreille, elle ose enfin affronter son regard, lui sourire avec chaleur et enfin se détourner de lui. Entre son cœur qui s’amuse avec son solo de batterie et les papillons qui s’éclatent sur la piste de son ventre, son premier réflexe en arrivant dans sa chambre, avant même de saluer ses colocataires, c’est de foncer tête baissée jusqu’à son lit et enfouir son visage rougit dans la douceur de son plaid, pensant encore à la sensation de ses bras autour d’elle et l’odeur fruité de son parfum.
#Terminé