Recensement des membres jusqu'au 30 Novembre!
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- Le DoyenPersonnel ; directeur (pnj)■ Age : 17■ Messages : 7830■ Inscrit le : 20/11/2007
Mon personnage
❖ Âge : 69
❖ Chambre/Zone n° : Chez lui
❖ Arrivé(e) en : Depuis toujours
La vie n'est que contraste : le jour et la nuit, le calme et le bruit, la modernité et les traditions, être grand ou petit... Une même situation peut être totalement différente en fonction du contexte et des éléments qui nous entourent.
Plongés en plein cœur de la vie nipponne, vous devrez vous baser sur la culture japonaise pour choisir le contexte et le contraste de votre choix. En fonction de la situation choisie, chacun devra traiter un pan de cette dualité.
Chaque joueur doit pour cette épreuve rédiger un unique post d’une longueur maximale de 1500 mots. Dans le duo Miroir, les deux textes doivent être le miroir l'un de l'autre. Ils doivent se répondre comme des reflets dans un miroir. Cela peut être à travers la personnalité des personnages à l'opposé l'une de l'autre, comme leur façon de réagir à une même scène. Cette épreuve se déroule sur 2 jours complets.
▬ Cette épreuve est un duo Miroir.
▬ Vous avez deux jours pour poster chacun 1 réponse.
▬ L'épreuve se termine donc le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 1500 mots maximum.
- Helia L. ElloreInvité
- Informations:
- Dichotomia est un forum RPG Pokémon dans un univers dystopique. Lorsqu'une personne sent qu'elle a atteint un point de non retour ; qu'elle n'a plus rien à perdre, elle peut s'inscrire au projet Dichotomia, un projet consistant à se rendre dans un archipel crée artificiellement et d'y refaire sa vie. Seulement, ce nouveau départ sera aussi le dernier, puisqu'il est impossible de quitter Novabi (l'archipel) lorsque l'on y a mis les pieds.
Mon personnage est Helia, une jeune femme de 25 ans spécialisée dans les Pokémons de type Eau. Elle est biologiste marine et est très passionnée par son travail. Atteinte de divers troubles du sommeil tels que la narcolepsie, les terreurs nocturnes et les insomnies répétées, Helia a beaucoup de mal à mener une vie normale dû à la négligence familiale qu'elle a subi dans sa jeunesse. Elle est aussi toujours endeuillée par la perte de sa soeur et, plus récemment, de son frère qui était jadis sa raison de vivre. Douce et amicale, elle tente de camoufler ses plaies en faisant sourire son entourage.
Ils avaient les mêmes yeux. Presque les mêmes cheveux. Un rictus similaire et si ce n'était pas de la différence d'âge entre eux deux, tu n'aurais eu aucun mal à le confondre avec Naal, ton défunt frère. Ça ne te rappelle pas quelqu'un ?
Il t'arrive de pleurer son absence. Plus souvent que rarement. Il t'arrive aussi de regarder son sosie, comme s'il s'agissait d'un rêve éveillé. Comme si cette illusion t'avait été envoyée pour tenir le coup, aujourd'hui et peut-être demain si le coeur t'en dit. Tu lui esquissais un sourire et il te le rendait. Il semblait avoir les idées floues, comme s'il était perdu ; comme s'il ne savait plus d'où il venait. Une âme errante.
Plus les jours passaient et plus tu avais l'impression que Naal t'avait retrouvé. Si ce n'était pas lui, qui cela pouvait-il être ?
Ton esprit vacillait – les levers du soleil, tu les comptais. Un, deux, trois. Tes maux semblaient s'apaiser en sa présence et tes peines s'estompaient. Cette image, qu'elle soit vraie ou qu'elle soit le fruit de ton imagination, elle t'aidait à tourner la page – ou peut-être t'enfonçait-elle violemment dans le déni.
Mais le déni était une phase importante du deuil. Sans déni, il n'y avait ni résignation, ni acceptation. Tu ne savais pas si cette dernière étape allait se rendre jusqu'à toi un jour, mais avec l'image de ton faux jeune frère qui croisait ton chemin pour tenter de te rassurer, tu sentais que tout était possible. Le soleil se levait et avec appréhension, tu t'approchais de lui en espérant poursuivre ce rêve malgré tes yeux ouverts.
« Bon matin, petit Naal. »
Il ne t'avait jamais corrigé sur son prénom.
Il ne t'avait même jamais corrigé sur quoi que ce soit.
Encore une fois tu lui souriais, encore et toujours il te le rendait. Il parlait peu, comme si quelque chose l'empêchait de briser le mur qui vous séparait. Parfois, tu jouais de la musique pour l'apaiser. Cela avait toujours fonctionné avec ton frère, lorsqu'il était encore un enfant. Tu n'étais pas la meilleure pour jouer de la musique, mais tu essayais. Tu ferais tous les efforts du monde pour que cette fois, il reste à tes côtés. Pour que cette fois, il ne te quitte pas.
Tu te confiais à lui comme tu avais l'habitude de le faire avant qu'il ne prenne son envol vers les étoiles. Tu lui racontais tes journées, tes joies et tes peines – tu te confiais à lui comme avant. Il ne te jugeais pas. Tu n'avais pas l'impression qu'il parvenait à comprendre tout ce que tu lui racontais, mais ça ne te dérangeais pas. Tu savais qu'il n'était sans doute pas réel, qu'il n'était qu'illusoire, et tu avais fini par l'accepter. Peu importe que tu sois coincée dans un rêve, parce qu'on ne peut vivre sans rêver.
Lorsque le ciel s'assombrissait, tu prenais la main de petit Naal et tu le remerciais de t'avoir tenu compagnie. Tu lui expliquais que malgré tout ; malgré que tu savais, tu étais reconnaissante de pouvoir le voir à nouveau. Tes nuits étaient moins mouvementées – tes matinées moins douloureuses – et lorsque les étoiles brillaient, tu levais la tête au ciel et tu souriais. Tu démontrais ta reconnaissance, et ce cadeau, bien que temporaire, tu l'appréciais.
Était-ce la volonté de Naal, ou la manifestation d'une force divine qui te voulait du bien ? Le vent était fort en ce début d'automne, et tu avais parfois l'impression d'entendre le doux tintement d'une cloche.
Mais un jour, ces sons de cloche avaient retentis jusqu'à ton esprit. Et tu avais enfin compris.
Cette réalisation aurait eu le pouvoir de t'achever.
Petit Naal n'était pas une illusion de ton frère. Petit Naal s'appelait en réalité Rienthal, et il était amnésique. Il ne t'avait jamais corrigé sur son prénom, sans doute par confusion. Il acceptait de t'écouter, sans doute par peur de l'inconnu. Toi qui avais toujours fait preuve de bienveillance à son égard, toi qui lui faisait écouter ton horrible musique.
Tu ne savais pas d'où ce jeune garçon venait, ni pourquoi il avait croisé ta route. Tu ne savais pas s'il avait compris avec qui tu l'avais confondu. Et si Rienthal avait compris qu'il était comme le miroir de ton ancienne vie où tu n'avais pas perdu ton frère, peut-être serait-il tout autant confus – mais malgré tout, tu n'étais pas triste. Tu n'étais pas déçue. Naal était définitivement parti et la présence de Rienthal avait pu apaiser ton chagrin. Peut-être ne le réalisera-t-il jamais, mais le fait qu'ils avaient les mêmes yeux. Presque les mêmes cheveux. Un rictus similaire et que seule la différence d'âge vendait la mèche. Grâce à lui, ton deuil aura été moins douloureux à traverser.
« Merci... »
Vos chemins allaient désormais devoir se séparer.
Vous aviez brisé la glace, mais maintenant le miroir s'était brisé. C'est ponctué de quelques perles d'eau salée que tu avais compris qu'il était temps de retourner à la réalité. Vos réalités.
906 mots
- Explication:
- Notre texte est inspiré d'un conte japonais (et culturel) pour enfants, intitulé Le Miroir (petit clin d'oeil à notre épreuve.)
Source du conte : (www)
J'ai aussi fait une petite référence au shintoïsme !
- RienthalInvité
- Qui est Rienthal ?:
- Rienthal est une petit bonhomme de 13 ans qui s'est retrouvé enfermé dans un jeu mortel. Il aime beaucoup la musique et joue du violon. Peu à l'aise avec les gens, il ne parle pas beaucoup mais sait écouter. Un détail important: il est mnésique c'est à dire qu'il possède la mémoire absolue.
Elle t’avait pris pour quelqu’un d’amnésique. Tu n’avais rien fait pour la détromper même si l’ironie était mordante pour toi qui avait la mémoire absolue. Tu te refusais à pousser une personne au bord du gouffre au fond de l’abîme. Tu n’avais pas non plus cherché à lui imposer ton vrai prénom. D’ailleurs tu ne lui avais jamais demandé le sien.
Une ombre n’en a pas après tout. Si t’appeler Naal pouvait lui faire du bien et bien soit. Et puis de toutes façons c’était suffisamment proche de ce qui était devenu ton nom ces deux dernières années pour ne pas vraiment te déranger.
Tu savais qu’elle sait que tu n’étais pas ce proche qu’elle a perdu, tout comme elle n’était pas ta mère. Tu savais, parce que de temps à autres tu la voyais arriver avec des yeux rouges, gonflés par des pleurs qu’elle ne pouvait contenir une fois la nuit tombée. Alors, tu souriais, pour qu’elle ait une raison de sourire à son tour. Pour te remercier, elle jouait de la musique. Tu appréciais à sa juste valeur la fragilité qu’elle laissait transparaitre durant ces moments. Tu aurais aimé pouvoir jouer du violon pour elle. Mais tu sentais confusément que cela lui aurait fait perdre son sourire.
Or, tu voulais la voir sourire, comme tu voulais voir sourire ta mère quand elle était encore là. C’était quelque chose qui échappait à toute raison, un instinct primaire presque viscéral. Tu voulais réussir à l’arracher à cet abîme dans lequel elle était en train de sombrer.
Voilà pourquoi tu revenais, jour après jour.
Ce jour-là, tu l’entendis approcher de loin. Son ton lorsqu’elle te salua laissait entrevoir sa fatigue.
« Bonjour. »
Elle ne sembla pas t’entendre. Étais-tu réel pour elle ? La question aurait mérité d’être soulevée, petit bout. De fait, tu sentais alors qu’elle scrutait ton visage que ce n’était pas toi qu’elle voyait. C’était pareil quand elle te confiait des secrets. Ce n’était pas de toi qu’elle attendait une réponse, pas toi qu’elle voulait entendre commenter sa journée, pas toi… C’en aurait été triste à pleurer si tu avais été capable de pleurer. Tu étais le miroir de ce frère qu’elle avait perdu, de cette vie qu’elle aurait pu avoir. Rien de plus, rien de moins.
Pourtant, lorsque le soleil se couchait, elle te disait merci, à toi, pas à Naal. Elle te disait merci avec cette note de désespoir dans la voix qui te hurlais : « Ne me laisse pas ! ». Alors tu souriais, et tu serrais un peu plus sa main dans la tienne. Tu savais qu’elle savait. Mais cela la rendait heureuse alors tu n’en avais rien à faire.
Quelque part, cela te rendait heureux toi aussi. Elle était la chaleur qui réchauffait ton cœur glacé par deux ans d’un jeu mortifère. Tu étais le roc auquel elle avait besoin pour s’accrocher et sortir la tête de l’eau. Un échange de bons procédés qui ne répondait à aucune logique.
Tu frissonnas lorsque le vent frappa ton corps et s’enroula autour de toi, ébouriffant tes cheveux. Tu sentis sa main se tendre dans la tienne. Tu tournas la tête vers elle. Ses yeux rencontrèrent les tiens. Elle avait compris.
Tu ouvris la bouche, la refermas.
Il n’y avait rien à dire.
Avec un son cristallin quasi-perceptible à l’oreille, le miroir de mensonges qui entourait votre relation se brisa en morceau. Elle te regarda comme si c’était la première fois. Sans doute était-ce la première fois qu’elle te voyait.
Tu sentais une certaine honte émaner d’elle. Mais dans son regard brûlait un sentiment plus nébuleux. Elle marchait sur la ligne. Soit elle sombrait définitivement, soit elle retrouvait la lumière. Elle ne trouvait rien à dire. Alors tu parlas.
Tu lui dis des choses que tu n’avais jamais osé dire à personne. Tu lui racontas la joie de la vie, lui murmuras la douleur de la perte, lui chantonna le difficile chemin du deuil. Tu lui crias l’attrait de la facilité, lui siffla le douloureux chemin vers la paix. Tu lui parlas de toi, de tes joies, de tes échecs, de tes victoires, de tes défaites. Tu parlas pour lui rendre tout ce qu’elle t’avait dit, pour lui donner la force de continuer à s’accrocher. Tu savais confusément que cette rencontre était la dernière, que ces paroles étaient les dernières.
Lorsque tu fermas la bouche, la tristesse avait disparu dans ses yeux. Tu scrutas ses prunelles. Ce n’était pas la paix, mais c’était déjà mieux que rien. Dans ses yeux brûlait une flamme nouvelle. Tout irait bien.
Avec un trémolo dans la voix, elle te remercia. Le silence qui suivit contenait à lui seul tout ce qu’elle ne réussissait pas à te dire. Un léger sourire sur les lèvres, tu la serras dans tes bras.
Elle s’éloigna sur un chemin, toi sur un autre. Tu levas les yeux au ciel, adressant une prière rapide à celui ou celle qui vous avait permis de vous rencontrer. Peut-être que, de là-haut, Naal et ta mère veillaient sur vous ?
Lorsque quelques jours plus tard, tu ouvris ton inventaire, un nouvel objet y était apparu. Un fragment de miroir. Lorsqu’il se matérialisa dans ta main, il te renvoya une image qui te serra le cœur. Un visage qui était le tiens, sans tout à fait l’être. Un visage que tu connaissais, le tiens, le sien, le vôtre.
Il était barré d’un grand sourire.
Mots: 950Une ombre n’en a pas après tout. Si t’appeler Naal pouvait lui faire du bien et bien soit. Et puis de toutes façons c’était suffisamment proche de ce qui était devenu ton nom ces deux dernières années pour ne pas vraiment te déranger.
Tu savais qu’elle sait que tu n’étais pas ce proche qu’elle a perdu, tout comme elle n’était pas ta mère. Tu savais, parce que de temps à autres tu la voyais arriver avec des yeux rouges, gonflés par des pleurs qu’elle ne pouvait contenir une fois la nuit tombée. Alors, tu souriais, pour qu’elle ait une raison de sourire à son tour. Pour te remercier, elle jouait de la musique. Tu appréciais à sa juste valeur la fragilité qu’elle laissait transparaitre durant ces moments. Tu aurais aimé pouvoir jouer du violon pour elle. Mais tu sentais confusément que cela lui aurait fait perdre son sourire.
Or, tu voulais la voir sourire, comme tu voulais voir sourire ta mère quand elle était encore là. C’était quelque chose qui échappait à toute raison, un instinct primaire presque viscéral. Tu voulais réussir à l’arracher à cet abîme dans lequel elle était en train de sombrer.
Voilà pourquoi tu revenais, jour après jour.
Ce jour-là, tu l’entendis approcher de loin. Son ton lorsqu’elle te salua laissait entrevoir sa fatigue.
« Bonjour. »
Elle ne sembla pas t’entendre. Étais-tu réel pour elle ? La question aurait mérité d’être soulevée, petit bout. De fait, tu sentais alors qu’elle scrutait ton visage que ce n’était pas toi qu’elle voyait. C’était pareil quand elle te confiait des secrets. Ce n’était pas de toi qu’elle attendait une réponse, pas toi qu’elle voulait entendre commenter sa journée, pas toi… C’en aurait été triste à pleurer si tu avais été capable de pleurer. Tu étais le miroir de ce frère qu’elle avait perdu, de cette vie qu’elle aurait pu avoir. Rien de plus, rien de moins.
Pourtant, lorsque le soleil se couchait, elle te disait merci, à toi, pas à Naal. Elle te disait merci avec cette note de désespoir dans la voix qui te hurlais : « Ne me laisse pas ! ». Alors tu souriais, et tu serrais un peu plus sa main dans la tienne. Tu savais qu’elle savait. Mais cela la rendait heureuse alors tu n’en avais rien à faire.
Quelque part, cela te rendait heureux toi aussi. Elle était la chaleur qui réchauffait ton cœur glacé par deux ans d’un jeu mortifère. Tu étais le roc auquel elle avait besoin pour s’accrocher et sortir la tête de l’eau. Un échange de bons procédés qui ne répondait à aucune logique.
Tu frissonnas lorsque le vent frappa ton corps et s’enroula autour de toi, ébouriffant tes cheveux. Tu sentis sa main se tendre dans la tienne. Tu tournas la tête vers elle. Ses yeux rencontrèrent les tiens. Elle avait compris.
Tu ouvris la bouche, la refermas.
Il n’y avait rien à dire.
Avec un son cristallin quasi-perceptible à l’oreille, le miroir de mensonges qui entourait votre relation se brisa en morceau. Elle te regarda comme si c’était la première fois. Sans doute était-ce la première fois qu’elle te voyait.
Tu sentais une certaine honte émaner d’elle. Mais dans son regard brûlait un sentiment plus nébuleux. Elle marchait sur la ligne. Soit elle sombrait définitivement, soit elle retrouvait la lumière. Elle ne trouvait rien à dire. Alors tu parlas.
Tu lui dis des choses que tu n’avais jamais osé dire à personne. Tu lui racontas la joie de la vie, lui murmuras la douleur de la perte, lui chantonna le difficile chemin du deuil. Tu lui crias l’attrait de la facilité, lui siffla le douloureux chemin vers la paix. Tu lui parlas de toi, de tes joies, de tes échecs, de tes victoires, de tes défaites. Tu parlas pour lui rendre tout ce qu’elle t’avait dit, pour lui donner la force de continuer à s’accrocher. Tu savais confusément que cette rencontre était la dernière, que ces paroles étaient les dernières.
Lorsque tu fermas la bouche, la tristesse avait disparu dans ses yeux. Tu scrutas ses prunelles. Ce n’était pas la paix, mais c’était déjà mieux que rien. Dans ses yeux brûlait une flamme nouvelle. Tout irait bien.
Avec un trémolo dans la voix, elle te remercia. Le silence qui suivit contenait à lui seul tout ce qu’elle ne réussissait pas à te dire. Un léger sourire sur les lèvres, tu la serras dans tes bras.
Elle s’éloigna sur un chemin, toi sur un autre. Tu levas les yeux au ciel, adressant une prière rapide à celui ou celle qui vous avait permis de vous rencontrer. Peut-être que, de là-haut, Naal et ta mère veillaient sur vous ?
Lorsque quelques jours plus tard, tu ouvris ton inventaire, un nouvel objet y était apparu. Un fragment de miroir. Lorsqu’il se matérialisa dans ta main, il te renvoya une image qui te serra le cœur. Un visage qui était le tiens, sans tout à fait l’être. Un visage que tu connaissais, le tiens, le sien, le vôtre.
Il était barré d’un grand sourire.
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum