Epreuve 1 - Sword Art Online & MinQ

Présentation du personnage et de son monde :

Deux heures de queue pour… ÇA ?!

Devant moi, de la viande pleine de gras, de nerfs et de tendons en quantité massive. Elle recouvrait un riz, craquant sous la dent, mais humide à cause de l’insipide sauce soja dans laquelle il trempait.

Voilà pourquoi cette taverne avait lancé ce défi totalement stupide dans ce monde virtuel : on ne pouvait pas vomir, trop manger ne donnait qu’une légère gêne dans le bide ainsi qu’une douce envie de dormir !

Putain ! Et je l’ai signé ce bout de papier !

A l’entrée, l’hôtesse aux gros nibards et à la jupe de marque Haraduku Takamaté m’avait présenté un contrat. Il disait que si je ne mangeais pas tout, je payerais dix mille cols. Dix mille !! Qui a de l’argent à dépenser là-dedans dans un monde où il faut survivre ?!

Tu comptais les niquer. Tu t’es fait niquer. Voilà.

« Princesse… Si tu veux continuer à manger décemment… Va falloir m’aider… »

Le caméléon leva les yeux au ciel. Il me proposa de partir mais il n’avait pas dû remarquer les dix armoires à glace qui nous surveillaient dans la petite salle pleine.

J’allais continuer mon repas quand l’hôtesse entra dans la salle.

« Veuillez nous excuser, Mademoiselle. Il ne nous reste qu’une place libre. »

La nouvelle cliente avait l’air aussi infâme que mon plat. Avec ses cheveux teints en blond-arc-en-ciel et ses yeux jaunes vénères, elle semblait pouvoir me planter à tout moment. Et réussir cela même avec un couteau à beurre.

Je lui souris tout de même.

« Bonj… »

L’arrivée d’un nouveau bol sur la table me coupa net.

… Mais…

« Pourquoi qu’t’as un meilleur plat qu’moi ?! C’est quoi ces conneries ? T’as vu ma viande ? T’as vu la tienne ?! Même le bol est pas pareil, pourquoi ?!! En plus, t’étais à la fin d’la file t’à l’heure, j’t’y ai vue ! »

… Oups.

J’avais parlé au lieu de penser.

♫♪ Musique d'ambiance ♫♪

Nouvelle "mise à jour" veut dire temps d'attente infinie pour essayer le ou les nouveaux trucs. Alors forcément, quand c'est un quartier digne d'une certaine ville du Japon qui a été ajouté, tout le monde s'est rué dessus. Surtout sur ce resto qui propose des plats "impossibles à finir" et qui, dit-on, offre des buffets assez incroyables. Nul doute que certains ont déjà optimisé le tout, avec quelle dose il faut manger, tout ça... il y a surement des guides, mais tu n'es pas connu pour ta patience. Alors bon, disons que tu as habilement gagné quelques places. L'avantage d'être petite et d'avoir mis quelques points en discrétion. Alors bon, tu rentres, tu commandes le plat (qui bien sûr coute une blinde, ce qui te fait grogner), et puis on (enfin, le PNJ) t'installe... devant un mec. Super. Un mec que tu connais (il a fait ta super tenue, c'est cool !), mais tout de même ! Et il râle avant même que tu finisses de t'installer, ce qui est un exploit !

"Bah alors, tu es jaloux ?"  

Si tu as envie de lui planter une baguette dans la main en citant une réplique de film, ça ne fonctionnera pas vraiment comme vous n'êtes pas en zone PvP. Le seul résultat c'est que tu seras viré de l'établissement. Et que tu auras encore des problèmes d'agression. En attendant, tu sors monsieur Lapin (ta fidèle peluche), que tu poses sur la table, et il fixe le [strike]vilain[/i] garçon de ses yeux, alors que tu lui donne des baguettes qu'il "tient" entre ses deux papates.

"Si tu n'es pas content, tu peux toujours partir."  

Toujours dans la demi-mesure...

"Mais je comprends qu'un pauvre tas de viande t'intimide."  

Vos regards (bien évidemment que monsieur Lapin compte ! Mais pas le caméléon, vilaine ! ) ce croisent, dignes d'une certaine scène du Bon, de la Brute et du Truand. Inutile de préciser qui est qui. Qui dégainera sa baguette en premier ?

Elle a quoi la gamine, à me parler comme ça ?

J’avais eu envie de pousser sa chaise avant qu’elle n’y pose ses fesses de primaire, mais j’avais fini par la reconnaître. Ces vêtements originaux et parfaitement cousus, ce regard hautain, cette voix aigüe et sèche, et surtout…

Cette vieille peluche de ses morts !

Malgré le ridicule de la chose, j’en avais fait des cauchemars : cette meuf capricieuse m’avait fait suer à grosses gouttes lors de la confection de ses vêtements gothiques. Jamais contente, jamais satisfaite, et pour des conneries en plus : ils n’amélioraient même pas ses stats, ses jupons de merde !

J’avais passé des semaines à faire des modifications qui lui conviendraient. Et au bout d’un mois, elle m’avait juste dit « finalement, la première version était mieux ». Une sale garce !

Mais une sale garce avec beaucoup de thune, d’ingrédients, de connaissances…

« Oh, salut Mino ! Ca f’sait longtemps ! S’cuse, j’ai r’gardé ton plat avant d’reconnaître ta tête. Comment ça va ? »

Mon enthousiasme et mon sourire étaient forcés, mais des années de théâtre et un effort considérable me permettaient d’y rajouter un peu de sincérité.

Elle soupira un « bien » ennuyé, et je retins in extremis mon caméléon de lui envoyer sa langue visqueuse en plein dans l’œil. Même si mon familier approuvait généralement les gens qui me manquaient de respect, il cassait volontiers la gueule à ceux qui ne lui en témoignaient pas.

Continuant de le maîtriser, je pris un ton plaintif.

« J’peux pas sortir d’ici sans tout bouffer, j’devrai payer dix mille balles sinon… T’as pas signé l’contrat à l’entrée ? »

Je marque une pause et m’approche d’elle pour demander à voix basse.

« On mélange les deux bols ? Comme ça, on aura chacun du bon et du dégueu, ce sera plus simple à manger, et on aura rien à payer. Deal ? »

Je lui fis un sourire des plus angéliques.

C'est bien les mecs ça, trop concentrés sur la bouffe pour réaliser qu'autour d'eux, le monde tourne. Tout le monde sait bien que pour être heureux, les hommes ont juste besoin d'une vache et d'une patate. Et leur cerveau est remplacé par un second estomac.

Maintenant que tu as fait ta désagréable, pour changer, tu peux aussi l'écouter. Il a l'air heureux de te voir. Au moins autant que toi. Il doit avoir tellement de bon souvenir de ta demande. Parce que tu es une fille douce, gentille, compréhensive et patience (et au fond de la salle, un lecteur vient de se faire exploser par le détecteur de sarcasme).

"Ca va bien."

Si tu gardes ce ton trop longtemps, ton plat va être remplacé par un énorme glaçon. On dit qu'il faut souffler pour ne pas se bruler, mais il y a des limites. Par contre, si son familier commence à faire des bêtises, il va énerver monsieur Lapin. Non pas que monsieur Lapin est une peluche vivante, mais il sait faire des choses. Oui ça veut dire que tu l'utilises pour tabasser les autres. Mais la il n'a pas très faim. Trop de viande pour lui, il préfère une bonne salade.

"Si, je l'ai signé, mais... je ne vois pas en quoi c'est mon problème."

C'est son argent, pas le tien. Oh non, bouhou, qu'il te laisse jouer une note triste sur le plus petit violon du monde... oui non tu t'en fiches. Et tu t'en tireras certainement avec une meilleure compagnie s’il part.

"Bonne blague, faite en une autre."

Tu rigoles un tout petit peu avant de reprendre une tête bien plus sérieuse qui veut dire "si tu tentes, tu va manger la viande d'un coup, et pas par le bon côté du corps". Donc on disait que tu es une fille sympa...

Mon instinct fit reculer ma chaise comme mon corps de quelques centimètres.

« Haha……….. Bon. J’l’avoue, j’m’attendais un peu à cette réponse… Mais qui tente rien n’a rien. Haaa… On aurait pourtant pu se faire des baisers indirects en parta…… »

J’allais rapidement changer de sujet face à son regard noir, mais n’en eus pas le temps. Je reçus un coup de pied si fort dans le tibia qu’il me fit baisser la tête de surprise.

Pouic ! BAM !

Profitant de mon manque de vigilance, une ombre en forme de lapin s’abattit si violemment sur mon crâne que je finis le nez dans le bol.

Elle a tout mis en force la connasse !!

Je relevai mon visage doucement, les poings serrés et les joues pleines de graisse et de sauce soja dégueulasse. Le personnel et les autres clients s’étaient retournés vers nous. Certains essayaient de s’empêcher de rire face au côté absurde de la scène, d’autres avaient été dérangés dans leur date. Les armoires à glace, elles, devaient se demander si cela allait dégénérer.

« Ce n’est rien, c’est notre façon à nous de se motiver à tout manger. Ne vous inquiétez pas ! »

Je pus constater quelque chose d’anormal en regardant les tables, mais je décidai de n’en rien montrer.

Au lieu de cela, je me retournai vers mon assaillante et posai délicatement mon menton dans les paumes de mes mains. Avant qu’elle ne pût répliquer quoi que ce fût, je lui fis un immense sourire (petit visu). Celui-ci voulait dire "houlà, on va bien s'marrer ensemble !".

Je jetai un coup d’œil à mon caméléon qui comprit immédiatement : sa couleur passa de rouge foncé à vert clair en une demi-seconde.

« On va te motiver aussi. »

La langue empoisonnée de ma Princesse claqua l’œil droit ouvert de Mino, la paralysant instantanément. Comme la mienne tout à l’heure, sa tête s’enfonça allègrement dans sa viande à l’apparence savoureuse. Même si elle avait voulu m’insulter de tous les noms, sa voix aurait été étouffée par les deux kilos de protéines qu’elle devait s’enfiler.

Cheh !

Quelques précisions sur mon familier :

Ah, quelle erreur du joueur japonais ! Faire une blague sur toi et le contact physique avec un garçon ! C’est le meilleur moyen d’attirer ton attention, mais pas vraiment d’une bonne manière. C’est que tu peux être retorse, et avec les années, tu as perfectionné le combo "Coup de pied dans le genou (ou le tibia, faut s’adapter quand on est petite) suivi de Monsieur Lapin dans la gueule" (quand on dit qu’il est dangereux, on ne rigole pas !). La c’est super efficace et il finit le nez dans la bouffe (et vous, au centre de l’attention). Objectif accompli.

"Oui alors si t’es maso c’est ton problème, moi je n’ai pas besoin de ça pour m’occuper de mon plat. Je ne suis pas comm..."  

Ça ne veut pas dire qu’il va se laisser faire. Note pour la prochaine fois : faire gaffe aux familiers. Non seulement il fait mal à l’œil (le salaud !), mais tu finis dans le même état que le gars quelques secondes plus tôt.

Fun faste : râler la tête dans la viande fait penser au jeu que tu veux manger. Au moins la pile diminue vite. C’est que tu peux mettre beaucoup d’énergie pour râler et t’énerver. Heureusement tu peux "vite" remonter la tête. Et t’essuyer c’est facile, l’avantage d’être dans un jeu.

"Je vois que monsieur ne peut rien faire sans son ami."  

Ça doit être lui qui détient le seul cerveau du duo.

"Retente ça et ça finira mal pour toi."  

Pour vous deux, tu veux dire. Car les gardes débarqueront et vous passerez un très mauvais quart d’heure. En plus tu te sens encore toute groggy. Ça doit être la quantité de viande que tu as ingurgité.

La voir essuyer son visage crispé serait, j’en étais sûr, le meilleur moment du repas.

Le reste, de toute façon, n’était déjà que pleurs et douleur. Il me fallait mastiquer pendant trois ans le riz et la viande, tous deux quasiment aussi durs que le béton. Le bœuf avait en plus cette fantastique particularité d’être caoutchouteux à mort. Ces seuls attributs m’obligeaient à boire pour pouvoir les faire passer dans mon œsophage. Heureusement, l’eau avait le mérite d’atténuer le goût infect qui avait été servi avec cette merde.

Ce bœuf de Kobe n’en a que le nom. En tout cas, le mien. Et cette putain d'injustice cache quelque chose de pas très légal !!

J’avais pu remarquer plusieurs choses bizarres. Premièrement, il y avait clairement plus de filles que de garçons dans cette pièce. Ensuite, ceux qui avaient l’air en date avaient le même style de bol que moi : terne et sans motif. De ce que j’avais vu, à leur tête et à l’intérieur du récipient, ils n’avaient pas mieux que mon mets miteux.

Les autres filles, belles et entre elles, possédaient pour la plupart un bol très coloré et joliment garni. Leur tronche émerveillée, leurs conversations animées et leur vitesse de déglutition témoignaient de la qualité de ce qu’elles avalaient (sans mauvais jeux de mots).

De plus, les meufs qui se levaient heureuses n’étaient pas invitées à prendre la même porte que ceux qui avaient dû raquer pour fuir leurs restes.

Enfin, les premières ne s’en allaient pas très en forme non plus, trébuchant anormalement et semblant sur le point de s’endormir.

On dirait bien que ces restaurateurs veulent se faire de la thune sur le dos des gens qu’ils n’ont pas envie de garder avec eux.

Heureusement pour moi, je pourrais avoir le fin mot de l’histoire grâce à cette sale grognasse qu’était Mino. L’hôtesse aux gros nibards n’avait pas pu savoir que nous nous connaissions.

Cela dit, elle avait bientôt fini son bol. Et malgré mes efforts pour la rattraper et pouvoir sortir en même temps qu’elle, je peinais à avaler cette daube...

Un partout, balle au centre. Au moins se tabasser permet de remettre les choses au clair et relativement au calme. Alors bon, tu râles intérieurement, et tu te concentres sur ton plat. Tu as payé pour tout ceci, tu manges tout ça ! Et puis ça n’est pas comme si tu vas avoir un mal de ventre ou quoi, c’est l’avantage d’être dans un monde virtuel. Par contre tu ne préfères pas ouvrir ta fenêtre de statistique, tu as beaucoup trop peur de voir ton poids monter en flèche, ce qui ne serait bien évidemment pas du tout réaliste ! Heureusement qu’un jeu vidéo ça n’est pas... Oh, zut. Dommage.

Mais parce que tu ne sais pas rester calme trop longtemps, et que tu es une fille qui n’est pas vivante si tu n’es pas énervée (du moins c’est EC que l’on raconte sur toi), tu finis par trouver un autre sujet de "discussion".

"Ca va, je ne te gêne pas ?"  

Tu vois bien son petit manège.

"Si tu veux mater les filles, fait le au moins discrètement !"  

Son regard se balade partout ! Il pense quoi, que ses lunettes le planquent ? Ça ne marche pas comme ça !

"C’est bien les mecs ça, vous voyez une jolie fille et vous êtes intenable. Vous êtes aussi ridicule que stupide."  

Et toi tu es misandre et chiante !

"Mais tu peux toujours tenter quelque chose avec elles, j’aimerai bien te voir te planter comme un gros rat !"  

Ça sera fun à voir. En plus tu as quasiment fini ta viande, ça t’occupera. Et après tout ça, une petite sieste, c’est que tu fatigues un peu.

J’essuyai la goutte de sueur virtuelle de mon front.

Alors que je peinais à trouver un sujet de conversation qui ne lui donnerait pas envie de me tuer malgré les serveurs-vigiles, elle se mettait finalement à causer toute seule ! Je l’écoutais tout en essayant de m’enfiler le plus de gyudon possible mais manquai plusieurs fois de recracher mes grosses bouchées. Et ce n’était pas qu’à cause du goût.

Bah alors, tu es jalouse ?

Son ton était très dur, sec et plein de mépris, et sa tête n’était pas mieux. Pourtant, je trouvais la situation tellement comique que je ne parvenais pas à faire tomber mon petit sourire amusé. Alors que je mâchais à toute vitesse pour avaler en hâte et lui répondre un truc qui la relancerait pour trois quarts d’heure, je constatai que ses yeux clignaient très lentement.

« Mademoiselle, vous avez terminé ? »

L’une des armoires à glace s’était approchée tout près de Mino. Ce n’était donc pas pour éviter les débordements comme les nôtres qu’elles étaient si nombreuses. C’était pour faire sortir les filles qui commençaient à sentir les effets différés du poison qu’elles leur avaient administré.

Sentant – à juste titre – que la jeune fille allait le remballer avec beaucoup d’entrain, j’ouvris rapidement ma messagerie et pianotai prestement dessus. Assez vite pour qu’aucun des serveurs-vigiles ne me vît, je l’espérais.

J’envoyai mon appel à l’aide à la guilde la plus puissante de SAO. J’exagérai la situation pour être certain que les membres arrivassent vite et nombreux. Je doutais qu’on ne vînt pour le peu que j’avais vu : trop manger donnait effectivement l’envie de dormir – mais pas à en faire chanceler quelqu’un.

L’armoire à glace insista très longtemps malgré la colère non feinte de la jeune fille, dont les mots se faisaient, certes, plus hésitants et incompréhensibles, mais aussi plus hurlés. L’hôtesse aux gros seins intervint pour calmer le jeu mais, en une seconde, l’une des deux ne fut plus de la partie.

Mino s’était effondrée, tête la première sur la table, une icône d’altération d’état se dessinant sur sa barre de vie.

Toi, jalouse ? Jamais, absolument jamais. Tu ne vas certainement pas être jalouse sur le fait d’attirer le regard de vulgaire et de stupides maux. Si encore il tentait de séduire une fille qui t’intéresse, ça serait différent, mais ça n’est vraiment pas le cas, donc problème réglé.

"Tu es définitivement très mauvais en blague."  

C’est de très peu s’il ne se mange pas un nouveau combo pie peluche. C’est vraiment ton attaque ultime, pas vraie ? Tu n’y peux rien si c’est aussi efficace !

"Nan je n’ai pas encore fini."  

Est-ce qu’on peut te laisser tranquille cinq minutes ? Ben sûr que non. C’est ce qui se passe quand tu causes plein de problèmes et que tu fais beaucoup de bruit, tu finis par être le centre de l’attention. Et pas en bien. Ce n’est jamais en bien quand c’est dans ton cas en fait. Va savoir pourquoi. Un simple hasard.

"Vous n’avez pas mis de limite de temps dans le contrat, alors j’ai tout le temps du monde, pas vrai ?"  

Par contre tu restes grande-gueule. Le dernier mot, tu dois l’avoir. C’est une nécessité absolue ! Est-ce que tu es capable de faire ta Karen et de demander à causer au manager ? Oui. Est-ce que tu le fais ? Non. Parce que ta tête finit par faire une rencontre inopinée avec la table dans un magnifique "bonk", suivie de ronflement.

Comment te faire taire : t’endormir. Une méthode efficace. Bon il s’avérera plus tard que ce resto et que ce plat était un gros coup monter pour dépouiller les gens en les endormants, tout ça... voilà ce qui se passe quand on laisse les joueurs prendre le contrôle.

Au moins tu as eu la chance de ne pas vraiment être concernée par ceci grâce à l’autre abruti. Tu n’as rien eu, monsieur Lapin aussi, sinon un gros mal de tette.

Ça veut dire que tu lui en dois une, à ce mec. A charge de revanche, comme on dit.

Grumf.