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- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
La journée s'annonce mauvaise. Il ne peut en être autrement. Privé de bibliothèque pendant la première quinzaine d'octobre, Seito entame sa troisième journée sans pouvoir arpenter les rayonnages rassurants. Cette journée s'accompagne aussi de la moitié des heures de colle qu'il avait récoltées après avoir semé la tempête. Bien qu'amer, il n'est pas certain d'éprouver de remords. Il aborde cette punition avec une sérénité désarmante. C'est malheureux de le dire mais il y est habitué. Côtoyer les surveillants le ramène à une époque chaotique où l'insubordination faisait partie intégrante de sa vie. S'en détacher revient à traiter une addiction dont il nierait les implications.
La neutralité imprimée sur le visage, il range lentement ses affaires après que la dernière sonnerie de la journée ait retenti. Le japonais était resté relativement passif en cours de Littérature, absorbé par des pensées plus sombres comme la lettre à ses parents. Ils allaient lui tomber dessus, d'une manière ou d'une autre. Et cet inconnu le plongeait dans un état second à chaque fois qu'il y pensait. Sans parler à personne, il sort de la classe et, plutôt que de se rendre en club comme le reste des élèves, il prend la direction du bâtiment administratif. Le lieu du rendez-vous est encore vide et ce battement lui permet de consulter ses messages en attendant. Un seul de Nolan. Il lui répond rapidement et finit par se poser sur les marches devant la porte d'entrée.
Peu importe la sanction, il sait par avance qu'il ne va pas aimer. Autant ne pas s'en formaliser. Ses doigts se resserrent sur son portable, réponse silencieuse à ce désagrément imminent.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Mori Seito. Il va sérieusement falloir penser à lui faire une carte de fidélité à la vie scolaire. Au bout de dix tampons d'heures de colle, un dorayaki gratuit, pour la nostalgie ! Ouais, on m’a raconté ses exploits, j’ai les oreilles de Pablo à tirer aussi. Juste par plaisir.
Pour en revenir à notre VIP, il me rappelle moi à son âge alors j’suis mal placée pour faire la morale ! Surtout que les conneries, je continue à les faire, dans un autre registre. En fait je l’aime bien ce p’tit, un peu teigneux mais si on me demande mon avis, faut pas se laisser faire ! En plus c’est avec Maya qu’il a eu un problème, je l’imagine sans mal en faire des caisses. Il lui faut une carte aussi. Bon bien sûr, la bibliothécaire n'a rien demandé et je comprends la sanction.
Enfin bref, je sors du bâtiment principal en poussant un chariot avec du matériel de ménage. Sa punition est sadique, même moi j’aurais pas osé. Quoi que... Mori est déjà là, ponctuel !
« Salut Mori ! Ça fait longtemps ! »
Je le nargue gentiment, sourire en coin.
« Bon, ta punition, tu dois avoir deviné vu le matos. Faut que tu nettoies l’extérieur des fenêtres des bâtiments, qu’au rez-de-chaussée bien sûr. A commencer par la bibliothèque ! Me regarde pas comme ça, je n’ai pas choisi ! »
Pour en revenir à notre VIP, il me rappelle moi à son âge alors j’suis mal placée pour faire la morale ! Surtout que les conneries, je continue à les faire, dans un autre registre. En fait je l’aime bien ce p’tit, un peu teigneux mais si on me demande mon avis, faut pas se laisser faire ! En plus c’est avec Maya qu’il a eu un problème, je l’imagine sans mal en faire des caisses. Il lui faut une carte aussi. Bon bien sûr, la bibliothécaire n'a rien demandé et je comprends la sanction.
Enfin bref, je sors du bâtiment principal en poussant un chariot avec du matériel de ménage. Sa punition est sadique, même moi j’aurais pas osé. Quoi que... Mori est déjà là, ponctuel !
« Salut Mori ! Ça fait longtemps ! »
Je le nargue gentiment, sourire en coin.
« Bon, ta punition, tu dois avoir deviné vu le matos. Faut que tu nettoies l’extérieur des fenêtres des bâtiments, qu’au rez-de-chaussée bien sûr. A commencer par la bibliothèque ! Me regarde pas comme ça, je n’ai pas choisi ! »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Il en a connu plusieurs des surveillants. Tous avaient une personnalité et une perception des règles et de leur application différentes. Mais il y avait toujours cette rigidité nipponne qui menait la danse d'une main de fer. Alors qu'avec Anzou-san, il est parfois perdu. Ou tout du moins pantois. En parti parce qu'elle se permet de parler aux élèves de façon insouciante, que ce soit dans le ton qu'elle emploie ou son vocabulaire. A chaque nouvelle rencontre son lot d'hébétement. Et bien qu'il n'écope pas d'heures de colle toutes les semaines, il avait déjà croisé sa route plus que de raison.
Alors, quand elle arrive et le gratifie d'une boutade bien sentie, Seito est une fois de plus interdit. Il pose un regard désabusé sur la surveillante et ne parvient pas à sourire. Être à l'heure ne signifie pas qu'il est ravi d'être là, simplement qu'il ne veut pas aggraver son cas. Il retient un soupir et ses yeux se braquent sur le chariot de ménage à côté d'elle. Sérieusement ? N'ont-ils rien de mieux à leur donner que du ménage ? Les adultes sont si peu imaginatifs, c'en est risible. Croyant s'en sortir avec si peu, quelle n'est pas sa surprise lorsqu'elle finit de lui expliquer sa tâche.
Le japonais fait les gros yeux.
Une telle punition dépasse l'entendement. Ce n'est plus vicieux mais cruel. Il écrase son portable entre ses doigts et finit par le ranger dans sa poche. Qu'elle ait choisi ou pas lui importe peu, elle n'en reste pas moins la vile exécutrice. Il est tellement outré qu'il laisse échapper :
« Et vous allez dire que vous en êtes désolée aussi, c'est ça ? »
Pff, à d'autres ! Seito se fiche de son insolence et soupire en hochant la tête de droite à gauche. Quitte à souffrir, autant le faire rapidement. Il pose ses mains sur le chariot. Direction la bibliothèque. Enfin, l'extérieur de la bibliothèque. Celle-là même où il ne peut pas aller pendant deux longues semaines. Le visage fermé, il traîne son paquetage jusqu'au bâtiment.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
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- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Pas très loquace l’animal. Il faut dire que chaque fois que je lui ai parlé, j’ai toujours senti qu’il ne savait pas sur quel pied danser. Est-ce qu’on peut être cool avec moi ou est-ce que je suis un dragon autoritaire. Ah ah, il va falloir s’y frotter pour le savoir. Un certain Pablo n’en as pas peur, bizarrement.
Ah ! Une réaction ! J’ai cru comprendre que la bibliothèque était le sanctuaire de la p’tite tête. J’peux comprendre que ça l’énerve qu’on lui en prive. La bibliothèque, l’endroit où tous les parents voudraient trouver leur gosse quoi !
« Eh eh j’suis pas méchante au point de rire de ton malheur, on s’détend ! »
Faudrait pas me prendre pour ce que je ne suis pas. Les coups vicieux c’est pas mon truc, je préfère... Les coups tout court.
« Allez, plus vite tu t’y mets plus vite t’auras fini. »
Dans la joie et dans la bonne humeur !
« Si tu me racontais ta version ? J’connais bien le cas Maya. »
Ah ! Une réaction ! J’ai cru comprendre que la bibliothèque était le sanctuaire de la p’tite tête. J’peux comprendre que ça l’énerve qu’on lui en prive. La bibliothèque, l’endroit où tous les parents voudraient trouver leur gosse quoi !
« Eh eh j’suis pas méchante au point de rire de ton malheur, on s’détend ! »
Faudrait pas me prendre pour ce que je ne suis pas. Les coups vicieux c’est pas mon truc, je préfère... Les coups tout court.
« Allez, plus vite tu t’y mets plus vite t’auras fini. »
Dans la joie et dans la bonne humeur !
« Si tu me racontais ta version ? J’connais bien le cas Maya. »
- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 35■ Messages : 6341■ Inscrit le : 31/03/2008
PNJ CHANCEUX
À leur arrivée à la bibliothèque, Seito et Akira remarquent que les vitres du bâtiments ont déjà été nettoyées par le personnel d'entretien... Quelle chance !
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Seito soulève un sourcil, peu convaincu. La cause en est qu'il ne croit pas un traître mot de ce qu'elle prétend. Pourquoi se priverait-elle de rire de sa situation ? Après tout, il doit être l'un des seuls humains sur Terre à déplorer l'anxiété grimpante de l'absence de bibliothèque dans son quotidien. Comme une envie de tuer des gens. Pour la détente, il repassera.
Elle a dû remarquer qu'il traînait un peu des pieds car soudain elle lui fait remarquer d'accélérer la cadence, tout en le faisant passer pour un conseil avisé. Mange, plus vite t'auras fini, plus vite tu pourras retourner jouer. Il a l'impression d'entendre sa mère. Sa mâchoire se crispe en pensant à ses parents. Il chasse son aigreur en décoiffant ses cheveux et, le visage toujours aussi fermé, presse le pas. Il faut en plus qu'il fasse la causette ? Seito ravale son soupir et répond :
« On voulait le même livre, elle a rien voulu entendre, moi non plus. J'ai renversé une étagère sans faire exprès pour la rattraper et elle m'a envoyé son pied dans les... entre les jambes. J'étais déjà énervé, ça a rien arrangé. Et bizarrement, la bibliothécaire a pas kiffé être ensevelie sous des livres... »
La routine quoi. Plus que quelques mètres à franchir et les voilà devant la bibliothèque. Le japonais saisit chiffon et spray, la mort dans l'âme. En s'approchant de la première vitre, il ne peut s'empêcher d'observer le calme du lieu. Il est jaloux de cette fille qui se prélasse dans SON fauteuil. Et, oh mon dieu, on ne corne pas les pages d'un livre ! Ça l'agace tellement qu'il se détache de l'intérieur pour se concentrer sur sa tâche et constate, non sans une certaine incertitude, que le verre est propre. Il fronce les sourcils et se dirige vers la suivante. Même constatation. A la troisième, il se tourne vivement vers la surveillante et lâche narquois :
« Bah alors, vous avez pas eu l'mémo ? C'est tellement propre qu'on dirait qu'y'a pas d'vitre. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien/h1>
FEAT. Seito
J’en ai fais des conneries au lycée, mais j’ai jamais pensé à faire disparaître la bibliothécaire sous des livres, le niveau a augmenté !
« Aaah c’est ça qu’on appelle se battre pour la culture, j’comprends mieux maintenant ! »
Sérieux, je pensais pas qu’on pouvait en arriver là pour un livre. Tout ça pour qu’aucun des deux ne l’ait en plus.
« A frapper à tout va, ça lui coûtera cher un jour, elle a déjà eu chaud la dernière fois et c’est pas ses airs de loly qui l’ont sauvé de sa grande bouche... Mais t’as l’air pas mal dans ton genre sous tes airs calmes. »
On arrive au niveau de la bibliothèque et... Pourquoi tout est propre ? On me fait me déplacer pour que ce soit déjà fait, génial ! Et c’est qu’il me nargue le p’tit. Je passe ma main sans vergogne sur la troisième vitre pour y laisser des traces de doigts. Même sourire narquois, retour à l’envoyeur.
« Tu trouves ? Pourtant il manque un coup d’chiffon nan ? »
L’épaule appuyée sur le mur, je l’invite à nettoyer d’un coup d’oeil.
« C’est pas la première fois que tu prends des coups me semble... »
Ce n’est pas une idée qui m’enchante contrairement à ce qu’on peut penser. Je me montre plus soucieuse et le sérieux revient.
« Aaah c’est ça qu’on appelle se battre pour la culture, j’comprends mieux maintenant ! »
Sérieux, je pensais pas qu’on pouvait en arriver là pour un livre. Tout ça pour qu’aucun des deux ne l’ait en plus.
« A frapper à tout va, ça lui coûtera cher un jour, elle a déjà eu chaud la dernière fois et c’est pas ses airs de loly qui l’ont sauvé de sa grande bouche... Mais t’as l’air pas mal dans ton genre sous tes airs calmes. »
On arrive au niveau de la bibliothèque et... Pourquoi tout est propre ? On me fait me déplacer pour que ce soit déjà fait, génial ! Et c’est qu’il me nargue le p’tit. Je passe ma main sans vergogne sur la troisième vitre pour y laisser des traces de doigts. Même sourire narquois, retour à l’envoyeur.
« Tu trouves ? Pourtant il manque un coup d’chiffon nan ? »
L’épaule appuyée sur le mur, je l’invite à nettoyer d’un coup d’oeil.
« C’est pas la première fois que tu prends des coups me semble... »
Ce n’est pas une idée qui m’enchante contrairement à ce qu’on peut penser. Je me montre plus soucieuse et le sérieux revient.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
La remarque, bien que pleine d'esprit, ne lui soutire pas l'ombre d'un sourire. Seito se serait bien passé de cette bataille. D'autant qu'il n'a pas l'impression d'en avoir eu assez. Il bouillonne toujours autant et les croûtes sur ses phalanges témoignent de la violence de ses émotions. Incapable de gérer autrement qu'en extériorisant physiquement son mal-être, il est aussi instable qu'une grenade dégoupillée. Manque de bol, elle a explosé dans la bibliothèque. Le seul lieu qu'il respecte un minimum. Il est vraiment le roi des cons.
Cependant, il ne se fait pas prier pour écouter les réflexions de la surveillante sur le bulldozer qui a manqué de lui ôter sa masculinité. Tiens donc, elle aurait donc un passif. D'où le renvoi plutôt que les heures de colle. Tout s'explique. D'autant qu'il se souvient soudain qu'elle ne s'était pas montrée tendre avec Nolan sur la plage lors du rassemblement festif. Bon sang, ce n'est que maintenant que son cerveau décide d'assembler toutes les pièces du puzzle. La discussion bascule à nouveau sur lui, ce qu'il le ramène sur la terre ferme.
Évidemment, son ton railleur a tôt fait de trouver preneur et le retour lui fait crisper la mâchoire tandis que les doigts fins d'Anzou-san s'écrasent sur le verre.
« Vous- »
Mais il ne termine pas sa phrase. Se prendre des heures de colle supplémentaires serait malvenu sur son carnet déjà bien trop remplie. Alors il prend sur lui, non sans mordre profondément l'intérieur de sa joue, et pulvérise un coup de spray sur la vitre. Le chiffon dans les airs, il marque une pause en encaissant l'observation.
« Et ? »
Sa main se remet en mouvement et vient effacer les traces. Avec un peu trop d'ardeur dirait un œil averti.
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- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien/h1>
FEAT. Seito
C’est qu’il ne s’attendait pas à ça le p’tit. J’adore ceux qui se pensent plus malin que les autres jusqu’au moment où ça se retourne contre eux. Je ? Mes sourcils se lèvent sur mon front. J’attends la suite, qui ne vient bien évidemment pas.
Ce n’est pas bon de serrer autant la mâchoire et d’être autant sur les nerfs à un si jeune âge. Pauvre chou. Allez, je redeviens un peu plus sympa et m’attarde sur son cas. Loin d’être banal. La vitre semble d’un coup très intéressante pour lui. Je doute que ce soit un regain de motivation qui en soit la cause.
« Et, j’pense que c’est légitime de se demander comment ça se fait ? Je doute que tu fasses exprès d’embêter le monde pour qu’on te tapes dessus, sauf si t’es maso... »
Pendant qu’il nettoie la fenêtre, je remarque les rougeurs sur ses phalanges. Je connais assez bien ce genre de croûtes pour en avoir eu moi-même. Et pas en frappant sur un visage humain.
« Y’a mieux pour extérioriser que frapper dans un mur ou un arbre quand même... Tu vas te casser les doigts un jour... Pire, le poignet. »
J'ai toujours adoré écrabouiller les oeufs en marchant dessus.
Ce n’est pas bon de serrer autant la mâchoire et d’être autant sur les nerfs à un si jeune âge. Pauvre chou. Allez, je redeviens un peu plus sympa et m’attarde sur son cas. Loin d’être banal. La vitre semble d’un coup très intéressante pour lui. Je doute que ce soit un regain de motivation qui en soit la cause.
« Et, j’pense que c’est légitime de se demander comment ça se fait ? Je doute que tu fasses exprès d’embêter le monde pour qu’on te tapes dessus, sauf si t’es maso... »
Pendant qu’il nettoie la fenêtre, je remarque les rougeurs sur ses phalanges. Je connais assez bien ce genre de croûtes pour en avoir eu moi-même. Et pas en frappant sur un visage humain.
« Y’a mieux pour extérioriser que frapper dans un mur ou un arbre quand même... Tu vas te casser les doigts un jour... Pire, le poignet. »
J'ai toujours adoré écrabouiller les oeufs en marchant dessus.
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MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Légitime de demander comment... Mais est-ce qu'elle s'entend parler ? Sa mâchoire accuse le coup une fois de plus. C'est plus fort que lui, ses yeux roulent dans leurs orbites. Il pulvérise du produit et continue à frotter bien que répondre méchamment le démange. Et ses pensées dépassent sa raison. Les mots enfoncent la barrière de ses lèvres et il est trop tard pour maquiller le dédain qui s'immisce.
« Vous avez sûrement raison, j'adore ça. Les coquards, c'est mon gros kiff. »
Le japonais se mord la lèvre et soupire. Les adultes sont tous les mêmes. Ils croient savoir mais tout leur échappe. La surveillante ne déroge pas à la règle. Et il se refuse à lui expliquer quoi que ce soit. Serait-ce de l'inquiétude qui perce derrière son conseil avisé ? Il remballe son chiffon et se tourne vers elle. Un air de défi flotte dans ses prunelles charbonneuses.
« Ah ouais ? Ça a l'air de faire mal. »
Son visage est sévère, un rictus farouche orne ses lèvres. Tant pis pour la réserve. Ses remarques l'irritent. Il serait de bon ton qu'elle remarque qu'il n'est pas d'humeur à converser. Elle a de la chance d'être une figure d'autorité car il n'est pas certain qu'il se serait montré clément avec un élève aussi fouineur. Son regard dévie sur le gymnase.
« J'imagine que si ce bâtiment est propre, on va aller sur un autre. Gymnase, dortoirs ? »
Si avec ça, elle ne comprend pas qu'il ne souhaite pas parler de tout ce qui le ronge avec elle alors elle est plus bête que ce qu'elle laisse à croire.
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C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
« Chacun ses penchants hein... Je pourrai expliquer à l’administration pourquoi tu finis toujours comme ça et on pourra informer tes parents... »
Puisqu’il prend un peu beaucoup ses aises le mioche, j’suis sûre que ça le calmerait. Je le nargue avec un air narquois, qu'il comprenne bien l'allusion.
« C’est ça fait le malin, tu rigoleras moins quand ça arrivera. »
Franchement, pour un gosse qui se fait taper dessus il a la langue un peu trop pendante, ça m’irrite. Je lui mettrai bien une bêche derrière la tête. Mais bon, Johansen-san me tomberait dessus, pff... Puisque sa bouche bat autant c’est qu’il est plein d’énergie, parfait !
« Gymnase ! Et pour coller au thème, un peu d’échauffement ça te feras pas de mal. »
Je me hisse à l’aide de mes bras sur le chariot et me met à l’aise. De manière à voir devant moi en tournant la tête sur le côté. Histoire de le garder à l’oeil aussi.
« Allez, on pousse ! Ou alors t’as que la langue de musclée ? »
Et il peut geindre autant qu’il veut ce n’est pas lui qui me fera descendre.
Puisqu’il prend un peu beaucoup ses aises le mioche, j’suis sûre que ça le calmerait. Je le nargue avec un air narquois, qu'il comprenne bien l'allusion.
« C’est ça fait le malin, tu rigoleras moins quand ça arrivera. »
Franchement, pour un gosse qui se fait taper dessus il a la langue un peu trop pendante, ça m’irrite. Je lui mettrai bien une bêche derrière la tête. Mais bon, Johansen-san me tomberait dessus, pff... Puisque sa bouche bat autant c’est qu’il est plein d’énergie, parfait !
« Gymnase ! Et pour coller au thème, un peu d’échauffement ça te feras pas de mal. »
Je me hisse à l’aide de mes bras sur le chariot et me met à l’aise. De manière à voir devant moi en tournant la tête sur le côté. Histoire de le garder à l’oeil aussi.
« Allez, on pousse ! Ou alors t’as que la langue de musclée ? »
Et il peut geindre autant qu’il veut ce n’est pas lui qui me fera descendre.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Penchants pour quoi au juste ? Seito la regarde dans le blanc des yeux, incapable de comprendre ce qu'elle sous-entend. Mais qu'importe. Dès qu'elle mentionne ses parents, il encaisse et devient plus amer encore. Ce qu'il exècre cette autorité débilitante. Bien sûr qu'il va faire le malin. C'est tout ce qu'il sait faire. Il l'a prouvé maintes et maintes fois et c'est toujours aussi jouissif de le démontrer. Comme de jouer au c*n avec les mauvaises personnes. Et à ce petit jeu, il semble que la surveillante ait de la bouteille. Son regard noir frémit.
« J'vais pas pousser alors que vous êtes dessus. » répond-il, perplexe.
Et là il comprend que c'est fait exprès. Qu'elle a volontairement posé ses fesses sur ce chariot et qu'elle n'en a absolument rien à faire du regard des autres. Pas comme lui qui regarde précipitamment autour de lui dans l'espoir qu'aucun élève n'assiste à cette déconfiture. Ou pire, que personne n'ait l'idée de filmer la scène. Les muscles de sa mâchoire se contractent.
Ses paumes rencontrent la barre métallique. Il inspire et se rend à l'évidence. La balance ne penchera jamais de son côté. Ses poids sont pipés et il aura beau se démener que rien n'allégera la peine que semble vouloir lui infliger la vie. Oh et puis m*rde. S'il avait été Hulk, il en aurait tordu le barreau. Mais il n'est qu'un petit japonais insignifiant sous l'ascendant d'une surveillante bien trop inventive.
Alors il se met à pousser. Et on ne dirait pas comme ça mais elle fait son poids. Oui, elle. Vous ne lui ferez pas croire que les produits ménagers sont la cause de sa difficulté. Bien évidemment, il ne se permet aucun commentaire. A déverser du sel à tort et à travers, pas étonnant qu'il ait croisé la route d'un cachalot. B*rdel, heureusement qu'elle n'est pas apte à lire dans ses pensées. D'autant qu'après réflexion, elle tient plus de l'orque que du cachalot. Ce qui fait de lui un pauvre phoque sans défense.
Le gymnase lui paraît si loin. Mais alors que ses épaules en feu essuient ce revers, il est surpris de constater qu'il a plus de force qu'il n'y paraît. La respiration légèrement hachée, il s'arrête et pose un regard maussade sur les carreaux du gymnase. Sa main part machinalement en quête du chiffon et se rétracte aussitôt en effleurant la cuisse d'Anzou-san. C'est qu'il l'avait momentanément oublié. Pas elle mais où elle était perchée. Le rougissement est violent, il baisse les yeux.
« P-pardon. Vous- Vous êtes assise sur les chiffons, je crois... »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
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- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Oh que si tu vas pousser, car je compte pas bouger d’un pouce et je lui fais bien savoir d’un haussement de sourcil. Allons-y gaiement ! Avec un peu d’effort Seito se rend compte que ce n’était pas si difficile. J’avoue même que vu son physique frêle je l’imaginais trimer un peu plus.
« Ben voilà, là t’as mis ton énergie dans quelque chose d’utile. Ca fatigue hein ? »
J’ai pas fini de le titiller. Le pire c’est que je n’ai aucun effort à faire pour ça, il me fournit les armes de lui-même. C’en est presque adorable de le voir rougir pour si peu. Eh ben alors, j’suis sure que c’est la première fois qu’il effleure la cuisse d’une fille.
« Mais c’est qu’il rougit le p’tit Mori ! J’suis pas un peu grande pour toi ? Je laisse un silence s’installer pour le laisser éventuellement paniquer puis reprend. Respire, t’as pas le profil de celui qui calcule son geste. J’en connais un par contre qui se gênerait pas... »
Je pense à Pablo bien sûr. Celui-là trouve toujours de quoi me faire lui tirer les oreilles, à croire qu’il aime ça. Enfin c’est même sûr. Je descend du chariot en me laissant glisser, dévoilant les chiffons effectivement où j’étais assise. Du regard je me rends compte que ça va prendre des plombes de nettoyer ici. J’ai clairement pas que ça à faire.
« Tu veux un coup de main ? Y’a personne et je vais m’ennuyer à un point pas possible à rien faire. »
« Ben voilà, là t’as mis ton énergie dans quelque chose d’utile. Ca fatigue hein ? »
J’ai pas fini de le titiller. Le pire c’est que je n’ai aucun effort à faire pour ça, il me fournit les armes de lui-même. C’en est presque adorable de le voir rougir pour si peu. Eh ben alors, j’suis sure que c’est la première fois qu’il effleure la cuisse d’une fille.
« Mais c’est qu’il rougit le p’tit Mori ! J’suis pas un peu grande pour toi ? Je laisse un silence s’installer pour le laisser éventuellement paniquer puis reprend. Respire, t’as pas le profil de celui qui calcule son geste. J’en connais un par contre qui se gênerait pas... »
Je pense à Pablo bien sûr. Celui-là trouve toujours de quoi me faire lui tirer les oreilles, à croire qu’il aime ça. Enfin c’est même sûr. Je descend du chariot en me laissant glisser, dévoilant les chiffons effectivement où j’étais assise. Du regard je me rends compte que ça va prendre des plombes de nettoyer ici. J’ai clairement pas que ça à faire.
« Tu veux un coup de main ? Y’a personne et je vais m’ennuyer à un point pas possible à rien faire. »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Seito sait bien que l'effort n'est pas le responsable de cette soudaine érubescence. Ni la personne que ses doigts ont effleuré. Fille comme garçon, enfant comme adulte, autorité ou pas, le toucher se refuse à lui. Il est donc hautement improbable que son geste soit conscient. Troublé, et généralement peu éveillé sur les sous-entendus, il ne déroge pas à la règle en répondant :
« Bin si mais j'vois pas le rapport. »
Cela a le mérite de couper court à sa gêne alors qu'il réfléchit sérieusement à ce que la remarque de la surveillante implique. Son embarras se mue en perplexité. De qui parle-t-elle ? Il soulève un sourcil mais ne demande pas d'explication. Bien que curieux, il n'est pas certain de vouloir savoir. Qui serait assez bête pour flasher sur une surveillante ?
Seito ne s'attarde pas plus dans ses réflexions, contraint de s'acquitter de sa tâche ménagère. Maintenant que les chiffons sont libres, il saisit le premier sur la pile puis se munit du spray adéquat. Lorsqu'il relève la tête, il ne peut s'empêcher de compter le nombre de fenêtres qu'il a sous les yeux et c'est comme si Anzou-san avait lu dans ses pensées et NANI ?! Tournant brusquement la tête, Seito laisse échapper :
« Pourquoi vous feriez ça ? Vous êtes punie vous aussi ? »
Et, semblant réaliser l'absurdité de sa question, il se mord la lèvre inférieure et pique du nez.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
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C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Il ne voit vraiment pas ? Ca existe encore des garçons qui n’ont pas un deuxième cerveau dans le pantalon ? Eh ben. Une perle rare. Pas comme l’autre énergumène. Sa tête ultra concentrée me donne presque envie de lui tapoter la tête.
« Laisse, reste pur Mori, c’est trop rare aujourd’hui. »
Et il n’est pas seulement trop pur pour comprendre mon ressenti. Seito a aussi l’art de dire tout ce qui lui passe sans y réfléchir. Je le regarde en levant un sourcil, les yeux dans les yeux.
Punie ? J’ai pas besoin de relever la bourde, Seito s’en rend compte tout seul. Je ris franchement parce que c’est plus fort que moi. Il est aussi candide qu’insolent, du coup je confirme, je l’aime bien.
« Si tu considères que devoir te regarder frotter les carreaux est une punition, on peut voir ça comme ça ! Mais comme j’ai dis, c’est pour passer le temps. J’aime pas rester à rien faire. »
J’attrape un chiffon et un autre spray dans le chariot, que je pulvérise sur le tissu.
« Et puis t’as pas envie d’finir plus vite ? T’y gagnes, j’y gagnes, tout l’monde est content. Ca me rappelle les punitions que je me prenais quand j’étais au lycée. Pour un peu ça me manquerait ! »
Allez, au boulot. Je vais commencer par le côté opposé comme ça on ne se gênera pas.
« Laisse, reste pur Mori, c’est trop rare aujourd’hui. »
Et il n’est pas seulement trop pur pour comprendre mon ressenti. Seito a aussi l’art de dire tout ce qui lui passe sans y réfléchir. Je le regarde en levant un sourcil, les yeux dans les yeux.
Punie ? J’ai pas besoin de relever la bourde, Seito s’en rend compte tout seul. Je ris franchement parce que c’est plus fort que moi. Il est aussi candide qu’insolent, du coup je confirme, je l’aime bien.
« Si tu considères que devoir te regarder frotter les carreaux est une punition, on peut voir ça comme ça ! Mais comme j’ai dis, c’est pour passer le temps. J’aime pas rester à rien faire. »
J’attrape un chiffon et un autre spray dans le chariot, que je pulvérise sur le tissu.
« Et puis t’as pas envie d’finir plus vite ? T’y gagnes, j’y gagnes, tout l’monde est content. Ca me rappelle les punitions que je me prenais quand j’étais au lycée. Pour un peu ça me manquerait ! »
Allez, au boulot. Je vais commencer par le côté opposé comme ça on ne se gênera pas.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Si elle savait ce qui se cache dans sa tête, elle ne dirait pas ça. Mais évidemment, il ne le mentionne pas. Et très vite, il passe à autre chose. En se ridiculisant. L'envie de s'enfoncer six pieds sous terre est tentante mais il a toujours des vitres à laver.
« Si vous l'dites. » répond-il en haussant les épaules.
Cette surveillante est vraiment bizarre. D'autres se seraient fait un malin plaisir à l'observer frotter chaque carreau mais pas elle. Sa logique est viable mais elle n'augure rien de bon aux yeux de Seito. Il ne cache pas sa moue dubitative.
« J'suis pas sûr d'y gagner, ça sonne comme un piège. »
Qui lui dit qu'elle ne rapportera pas un mensonge une fois les heures de colle finies ? Peu le croirait manipulateur au point d'entourlouper une surveillante mais, au vu de son dossier scolaire, les raccourcis peuvent être monnaie courante. Mal à l'aise, il tente de l'en dissuader.
« J'vous ferai la conversation si vous vous ennuyez mais j'vous assure que ce serait bizarre que vous m'aidiez. »
Le lycéen repose son matériel et s'approche respectueusement de la surveillante. Inclinant la tête à plusieurs reprises, il lui retire chiffon et spray des mains. Prenant soin de ne pas lui effleurer la peau. Il se rapproche de la façade du bâtiment.
« Racontez-moi plutôt les punitions que vous avez eues. » lui intime-t-il dans le but de la distraire. Frottant le verre de la première fenêtre, il ajoute : « Et pourquoi vous les avez eues. »
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C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
« Mais non y’a pas d’pièges ! »
Légèrement parano le Seito. En même temps, plus on traîne dans les coups fourrés, plus on le devient. Hm hm si ça commence déjà, il file un mauvais coton. Et j’m’y connais en textile. Ahem.
« Ah bon ? T’as envie d’parler maintenant ? Comme tu veux. »
C’est un revirement que je n’ai pas vu venir pour le coup. N’importe quel élève aurait été bien content de pouvoir être débarrassé plus vite de sa besogne. Je le laisse reprendre mon matériel sans insister.
Je lève un sourcil quand Seito de me demande de raconter mes anecdotes de lycée. Il est vachement calme tout d’un coup. Je me dirige vers un banc et m’y allonge sur le dos, les bras sous la tête et la jambe droite qui repose sur mon genoux gauche. Mon pied droit se balance dans le vide pendant que je réfléchis.
« Hmm je me souviens qu’avec des 2 amis on avait été de corvée ménage de six classes de notre étage, balaie, serpillière, tables, etc. Tout ça parce qu’on avait usé les craies pour exprimer notre côté artistique sur les tableaux à l’heure des clubs. Mon Goku était vachement réussi n’empêche, aucun sens artistique ! »
D’ailleurs le Oni de l’autre sale gosse était vachement beau, il a de l’avenir ce gamin. Limite son prof était content quand il me l’a montré. Spécial lui aussi, on dirait que rien ne peut le faire sortir de ces gonds.
Légèrement parano le Seito. En même temps, plus on traîne dans les coups fourrés, plus on le devient. Hm hm si ça commence déjà, il file un mauvais coton. Et j’m’y connais en textile. Ahem.
« Ah bon ? T’as envie d’parler maintenant ? Comme tu veux. »
C’est un revirement que je n’ai pas vu venir pour le coup. N’importe quel élève aurait été bien content de pouvoir être débarrassé plus vite de sa besogne. Je le laisse reprendre mon matériel sans insister.
Je lève un sourcil quand Seito de me demande de raconter mes anecdotes de lycée. Il est vachement calme tout d’un coup. Je me dirige vers un banc et m’y allonge sur le dos, les bras sous la tête et la jambe droite qui repose sur mon genoux gauche. Mon pied droit se balance dans le vide pendant que je réfléchis.
« Hmm je me souviens qu’avec des 2 amis on avait été de corvée ménage de six classes de notre étage, balaie, serpillière, tables, etc. Tout ça parce qu’on avait usé les craies pour exprimer notre côté artistique sur les tableaux à l’heure des clubs. Mon Goku était vachement réussi n’empêche, aucun sens artistique ! »
D’ailleurs le Oni de l’autre sale gosse était vachement beau, il a de l’avenir ce gamin. Limite son prof était content quand il me l’a montré. Spécial lui aussi, on dirait que rien ne peut le faire sortir de ces gonds.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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C'est exactement ce que dirait quelqu'un qui cherche à cacher un piège. Seito a beau être crédule, il ne marche pas. Les surveillants ainsi que tout le personnel scolaire ont cet aura d'ambivalence, oscillant entre bienveillance et répression, qui l'empêche de croire un traître mot de sympathie. Tant de visages croisés pendant ses heures de détention, de sourires crispés dans le bureau du directeur, de sévérité intransigeante pour peu qu'il ose s'exprimer ce qui le pousse à se saboter. Encore et toujours. Mais rien n'y fait. Il n'apprend pas. A peine le temps de lécher ses plaies qu'il se blesse à nouveau. La douleur est plus vive maintenant que certaines personnes ont décidé de leur plein gré de rester à ses côtés. Il ne veut pas de cette peine, il la rejette en bloc. Et s'il faut pour cela écouter les déboires de jeunesse d'Anzou-san, soit.
Le problème est que son anecdote ramène un certain espagnol sur le devant de la scène. Espagnol qu'il évite depuis l'incident de la bibliothèque tant la sentence l'a remué. Seito ne veut pas de son hilarité ou de sa pitié. Pas plus qu'il ne souhaite camoufler sa nouvelle descente aux enfers. Son histoire est un fardeau ridicule qu'il se doit de porter seul. Quand bien même il se déchirerait de l'intérieur à chaque revers. Le geste mécanique de sa main sur la fenêtre aurait camouflé son absence s'il avait ne serait-ce qu'esquisser un semblant d'intérêt. Sans savoir s'il est à côté de la plaque, il tente tout de même un rattrapage.
« Vous... euh... vous aimez toujours dessiner ? » Une précision s'impose. « Sur du papier, pas sur les tableaux. Même si je pense pas que vous auriez des problèmes maintenant, mais... »
Que fait-il ? Tais-toi, lui intime sa conscience. Le japonais dégage quelques mèches de ses yeux et reprend son ménage.
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C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Je vois bien qu’il ne me croit pas. Ahlala, s’il savait que j’étais plus du côté des gangsters que du maintien de l’ordre. Mais bon, depuis la nuit des temps, élèves et surveillants se font la guerre. Certains parviennent à signer l’armistice, mais ça demande de l’investissement. Que j’ai la flemme de fournir, je préfère laisser parler ma façon d’être.
J’sais pas s’il sera vraiment intéressé par ce que j’ai à raconter donc je la fais courte. Il faut croire que Seito m’écoute vu sa question. Je pouffe quand il se sent obligé de préciser qu’il entend dessiner sur feuille et non sur tableau.
« Nan, pas vraiment, ça m’est passé. Plus d’école, plus d’tableaux ! »
On remplace par des murs, mais ça je le garde pour moi.
« A part me faire virer tu veux dire ? Ouais, j’en survivrais. T’façon surveillant c’est bien juste pour remplir l’assiette. Même si on se la coule douce. Trop même. »
Je tourne la tête pour observer le travail. Il rechigne pas.
« Et toi qu’est-ce que t’aimes faire ? »
J’sais pas s’il sera vraiment intéressé par ce que j’ai à raconter donc je la fais courte. Il faut croire que Seito m’écoute vu sa question. Je pouffe quand il se sent obligé de préciser qu’il entend dessiner sur feuille et non sur tableau.
« Nan, pas vraiment, ça m’est passé. Plus d’école, plus d’tableaux ! »
On remplace par des murs, mais ça je le garde pour moi.
« A part me faire virer tu veux dire ? Ouais, j’en survivrais. T’façon surveillant c’est bien juste pour remplir l’assiette. Même si on se la coule douce. Trop même. »
Je tourne la tête pour observer le travail. Il rechigne pas.
« Et toi qu’est-ce que t’aimes faire ? »
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Comme quoi, il est possible de faire des bêtises et de ne jamais les reproduire plus tard. C'est bon à savoir. Peut-être parviendra-t-il un jour à se détacher de son côté poltron pour embrasser la droiture que ses parents lui imposent. Mais cette perspective est terrifiante. Au moins autant que la nonchalance avec laquelle la surveillante dénigre son travail. Seito pivote la tête vers elle et la dévisage, surpris. Sauf qu'il n'a pas le temps d'exprimer son incrédulité qu'elle l'interroge sur ses occupations. Sans hésitation, il répond :
« Lire et écrire. »
Ce qui pourrait paraître surprenant au vu de l'état actuel des choses. Car il devrait être à mille lieues de subir un deuxième renvoi s'il réitérait ses idioties. Rester cloîtré dans la bibliothèque semblait être une solution viable jusqu'à ce que son chemin croise la route de Wayne-senpai. A croire qu'il ne trouverait jamais le repos. La deuxième fenêtre propre, il enchaîne sans se laisser déconcentrer. Mais la curiosité est un défaut qu'il ne souhaite pas corriger. Après un certain temps, il glisse un regard vers sa geôlière et demande :
« Mais du coup, si surveillante, c'est juste un travail alimentaire, vous aimeriez faire quoi plus tard ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
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C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Oui je sais, ça surprend toujours quand on voit à quel point j’accorde de l’importance à mon métier. J’ai surtout bien grugé à mon entretien d’embauche. Eh, une hors-la-loi qui ne sait pas mentir et se faire passer pour une femme lambda, ce serait un comble. La tête de Seito me fait pouffer. Et lui, la lecture et l’écriture ? Ok, je m’attendais pas à ça. Il n’aurait pas un double facétieux qui le remplace parfois ?
« Des passions aussi sérieuses et on est en train de discuter ? T’écris un roman ? »
C’est quand même surprenant, cette malchance qui lui colle à la peau. Il devrait être dans la case des bons élèves. Les plus chiants là qui poussent un «Chhh !!» furax à la bibliothèque au moindre chuchotement. Son dossier n’est pas reluisant contrairement à ce qu’on peut penser. Et je continue à croire qu’il cache un truc, une vraie tortue dans sa carapace. Qui me pose une colle. Qu’est-ce que je réponds à ça moi ? Allez on brode du mi-mensonge avec la réalité.
« Hmm... A la base je pensais reprendre le restaurant de ma mère, mais en fait ouvrir un dojo de karaté ça me plairait bien. »
Pour le restaurant, c’était plutôt ce qu’on avait prévu pour moi à l’origine. Pour le dojo, c’est quelque chose que j’aimerais faire, histoire de construire quelque chose de personnel. Mais c’est loin encore.
« Et toi, t’aimerais être publié ou c’est juste pour le plaisir ? »
« Des passions aussi sérieuses et on est en train de discuter ? T’écris un roman ? »
C’est quand même surprenant, cette malchance qui lui colle à la peau. Il devrait être dans la case des bons élèves. Les plus chiants là qui poussent un «Chhh !!» furax à la bibliothèque au moindre chuchotement. Son dossier n’est pas reluisant contrairement à ce qu’on peut penser. Et je continue à croire qu’il cache un truc, une vraie tortue dans sa carapace. Qui me pose une colle. Qu’est-ce que je réponds à ça moi ? Allez on brode du mi-mensonge avec la réalité.
« Hmm... A la base je pensais reprendre le restaurant de ma mère, mais en fait ouvrir un dojo de karaté ça me plairait bien. »
Pour le restaurant, c’était plutôt ce qu’on avait prévu pour moi à l’origine. Pour le dojo, c’est quelque chose que j’aimerais faire, histoire de construire quelque chose de personnel. Mais c’est loin encore.
« Et toi, t’aimerais être publié ou c’est juste pour le plaisir ? »
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Seito s'attendait à cette remarque. Il en est pourtant agacé. Car oui, il est bel et bien là à nettoyer les vitres crasseuses d'un gymnase dans lequel il ne prend jamais un grand plaisir à rentrer. Et alors ? Qu'en a-t-elle à faire ? S'il écrivait en effet un roman, il ne voit pas en quoi cela la concerne. Sauf qu'il n'a jamais osé se lancer franchement. Des ébauches d'histoires dans sa corbeille, des chapitres tronqués dans son casier mais rien qui, à ses yeux, ne vaille la peine d'être poursuivi. Encore faudrait-il pour cela qu'il ait du talent. Ce dont il doute sérieusement. S'il avait la moindre étincelle d'insolite, il ne se jetterait pas du haut d'un pont à la moindre déconvenue venue. Il ne rechignerait pas à faire lire ses écrits et ses parents ne le pousseraient pas dans la direction opposée à ses envies.
Son regard s'obscurcit à la seule pensée de ses parents. Ou plutôt de la montagne de problèmes qui l'attend à la maison. De l'expression horrifiée sur leurs visages vieillissants à la lecture de cet énième avertissement. Sa mère avait peut-être pleuré. Quant à son père, il devait l'avoir maudit. D'où sa sentence actuelle. Mais le plus dur est à venir. A tout instant, il craint de recevoir l'appel fatidique. La consécration d'une vie de colère emprisonnée à jamais dans un camp de redressement qui ferait pâlir jusqu'à son ombre. Il sait pertinemment qu'il n'y survivrait pas mais il s'entête. Et même lorsque la lumière pointe enfin le bout de son nez, il l'étouffe pour mieux s'enfoncer dans ce néant familier d'où l'on ose vouloir l'extirper.
Mitsuki, Pablo, Nolan, Neil, Kobayashi-san, il les a tous déçus. Le japonais ferme les yeux, le temps d'une respiration. Ses mains tremblent sous l'émotion que la réalisation suscite. Le chiffon se froisse et se défroisse sur le verre glacé. Qu'il serait tentant de passer au travers. Griffer ses phalanges pour évincer cette névrose qui l'affecte. Faire couler autre chose que les larmes qui entachent chaque jour un peu plus sa virilité. Dans son affliction, il oublie le reflet sur la vitre. Profondément remué, il croit ne rien laisser paraître en restant de dos. Et c'est avec un effort considérable qu'il répond franchement :
« Perdez pas d'temps alors, faites-le. »
Vivre de regrets n'a d'attrait que si la douleur est un plaisir de chaque instant. Et il ne souhaite à personne de s'infliger pareille punition éternelle. Son fardeau, ses peines et son absence de délivrance. Quitte à se dénigrer allègrement.
« Ça existe encore les trucs qu'on fait par plaisir ? »
Un rire cynique lui échappe.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
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- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Ah la la... J’ai jamais vu un gamin aussi difficile à faire parler. Même quand je m’intéresse à son loisir il se renfrogne. Quoi, c’est ma remarque sur le fait qu’il soit collé ? Susceptible en plus de ça. Bah, on comptera pas sur moi pour insister. J’suis pas assistante maternelle moi.
J’ai beau dire ça, le reflet de son visage sur la fenêtre m’interpelle. A quoi il pense pour avoir un regard aussi sombre ? Ca me rappelle celui qu’avait parfois Milan lorsqu’il se doutait que des coups l’attendait encore et qu’il ne pourrait pas y échapper. De la colère mélangée à de la résignation face à son impuissance. Malgré ça, je ne relève pas. De toute manière je commence à comprendre comment Seito fonctionne, il m’enverra balader. Je réponds plutôt à sa question, plus honnête que je ne l’aurais pensé, bon c’était pas si difficile pour le coup. Sa réponse à mon projet me surprend. Je hausse un sourcil, fixant son reflet.
« Ouais, p’têt bien. »
Le temps je n’en manque pas, les fonds non plus. Maintenant que l’affaire avec Milan est réglée, c’est à voir. Mais à Sendai ou ici ? Je ne suis pas censée y rester indéfiniment. On verra ça plus tard. Je reviens à la charge avec son affaire d’histoire. Une phrase bien triste pour un ado. C’est l’âge où on se rebelle pour faire ce qu’on veut normalement ! Enfin, on essaie.
« Ben vaudrait mieux, sinon autant s’tirer une balle ! »
Oups, on se calme peut-être Akira. Juste un peu. Surveillante, tu es une surveillante. La galère...
« Façon d’parler. Mais sans les p’tits trucs qui font plaisir il y aurait d’quoi vite péter les plombs. T’imagines, être obligée d’supporter le collègue super chiant sans m’dire qu’au moins le week-end, j’pourrais imaginer sa tête sur mon punching-ball à la salle ? L’enfer. »
J’commence vraiment à en avoir assez des techniques de drague à deux balles de celui-là. Un jour c’est pas dans le sac que j’vais frapper. Du moins pas ce sac-là. Je pense maîtriser assez bien l'art du je-m'en-foutisme pour que ce soit clair.
J’ai beau dire ça, le reflet de son visage sur la fenêtre m’interpelle. A quoi il pense pour avoir un regard aussi sombre ? Ca me rappelle celui qu’avait parfois Milan lorsqu’il se doutait que des coups l’attendait encore et qu’il ne pourrait pas y échapper. De la colère mélangée à de la résignation face à son impuissance. Malgré ça, je ne relève pas. De toute manière je commence à comprendre comment Seito fonctionne, il m’enverra balader. Je réponds plutôt à sa question, plus honnête que je ne l’aurais pensé, bon c’était pas si difficile pour le coup. Sa réponse à mon projet me surprend. Je hausse un sourcil, fixant son reflet.
« Ouais, p’têt bien. »
Le temps je n’en manque pas, les fonds non plus. Maintenant que l’affaire avec Milan est réglée, c’est à voir. Mais à Sendai ou ici ? Je ne suis pas censée y rester indéfiniment. On verra ça plus tard. Je reviens à la charge avec son affaire d’histoire. Une phrase bien triste pour un ado. C’est l’âge où on se rebelle pour faire ce qu’on veut normalement ! Enfin, on essaie.
« Ben vaudrait mieux, sinon autant s’tirer une balle ! »
Oups, on se calme peut-être Akira. Juste un peu. Surveillante, tu es une surveillante. La galère...
« Façon d’parler. Mais sans les p’tits trucs qui font plaisir il y aurait d’quoi vite péter les plombs. T’imagines, être obligée d’supporter le collègue super chiant sans m’dire qu’au moins le week-end, j’pourrais imaginer sa tête sur mon punching-ball à la salle ? L’enfer. »
J’commence vraiment à en avoir assez des techniques de drague à deux balles de celui-là. Un jour c’est pas dans le sac que j’vais frapper. Du moins pas ce sac-là. Je pense maîtriser assez bien l'art du je-m'en-foutisme pour que ce soit clair.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Plaît-il ? Seito se retourne vivement et ausculte très sérieusement le visage de la surveillante. De telles paroles viennent-elles réellement de sortir de ses lèvres d'adulte ?! Le pire, c'est qu'elle a raison. S'il n'a plus aucune emprise sur son destin, à quoi bon vivre ? Le japonais n'a jamais été doué pour jouer la marionnette. Et il se trouve qu'entre les mains de ses parents, il est encore moins coopératif.
Un instant, il croit qu'Anzou-san va tempérer ses propos mais il n'en est rien. Cette franchise avec laquelle elle dénonce ce membre du personnel le prend de court. La stupéfaction s'empare de son visage entier, sa mâchoire se décroche. Ce doit être un sketch ou une farce. Où est le caméraman ? Momentanément, il quitte le regard de la jeune femme pour scruter les environs. Camouflé dans ce buisson peut-être ?
« Vous pourriez... » débute-t-il avant de réaliser qu'il s'apprête à conseiller la surveillante.
Ce qui est idiot. D'une, parce qu'elle est adulte et qu'elle représente l'autorité dans ce contexte. De deux, parce que ses conseils sont loin d'être valables. Surtout qu'il comptait lui proposer de dénoncer ce fameux collègue. Autant dire que la négociation n'est pas de mise, que ce soit de son côté comme du sien. Note à lui-même : ne pas se retrouver sur la liste des personnes à frapper sur son punching-ball. Oh et puis merde, ça ne coûte rien d'essayer la diplomatie.
« P't'être que vous devriez lui en parler. »
Il hausse les épaules, peu certain lui-même de cette approche. Les mots peuvent être blessants mais parfois ne suffisent pas. C'est malheureux à dire, certaines personnes ne comprennent que la fermeté. Les quelques fois où il a eu à goûter cette brutalité, il avait été en premier lieu froidement écorché par des considérations blessantes.
« J'me suis déjà fait frapper mais jamais l'inverse. » Un coup d’œil sur ses phalanges le rappelle à l'ordre. « Enfin, pas des gens en tout cas. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Cette tête, mais cette tête ! Rien que pour elle, je suis momentanément contente d’être surveillante ! Je pouffe sans pouvoir m’en cacher, obligée de m’asseoir sur le banc sous peine de basculer d’un côté ou de l’autre.
« Hum ? »
J’ai toujours le rire aux lèvres malgré moi. Malheureusement sa phrase n’a pas de suite. Dommage, je me demande bien ce que Seito avait en tête. Quoi que ! Lui en parler. Je grimace à l’idée de tenter encore une fois la manière douce. S’il est trop c*n pour avoir compris les fois précédentes, pourquoi celle-là aurait plus de chance ?
« C’est pas faute d’avoir essayé mais il persiste. Non il y en a qui ont besoin qu’on leur remette les pendules à l’heure. Après j’ai pas spécialement envie d’me faire virer. On va lui laisser une dernière chance de pouvoir enfanter plus tard. »
Attention Akira, attention. Oui bon, il est lourd c’est quand même pas d’ma faute ! Et puis, tant qu’il ne sait pas de qui je parle, il n’y a pas de preuves. Seito n’a pas l’air du genre à aller cafter de toute manière. Par contre, à cause de moi il va finir par perdre sa mâchoire si je continues comme ça, ce serait très problématique. Je hause les sourcils quand il reprend. Tiens, on dirait que son humeur a changé. Pour le coup, il me pose une colle. Qu’est-ce que je peux bien lui dire ? Je réfléchis, fixe ses phalanges.
« Moi c’est plutôt les deux et j’préfère frapper même si on n’est pas à l’abri de s’faire mal là aussi. Les sports de combats c’est l’pied quand on est énervé. D’ailleurs, tu me l’as montre quand ta gauche ? Monsieur le démolisseur ! »
Ce sont des vilains dans un comics me semble, pour peu qu’il soit connaisseur. Pour ce qui est de sa gauche, c’est le poing le plus amoché si on regarde attentivement. Même moi j’oserais pas frapper si fort sur un mur. Je lui fais un sourire de défi. Les fenêtres ? Ah ouais ça peut attendre.
« Hum ? »
J’ai toujours le rire aux lèvres malgré moi. Malheureusement sa phrase n’a pas de suite. Dommage, je me demande bien ce que Seito avait en tête. Quoi que ! Lui en parler. Je grimace à l’idée de tenter encore une fois la manière douce. S’il est trop c*n pour avoir compris les fois précédentes, pourquoi celle-là aurait plus de chance ?
« C’est pas faute d’avoir essayé mais il persiste. Non il y en a qui ont besoin qu’on leur remette les pendules à l’heure. Après j’ai pas spécialement envie d’me faire virer. On va lui laisser une dernière chance de pouvoir enfanter plus tard. »
Attention Akira, attention. Oui bon, il est lourd c’est quand même pas d’ma faute ! Et puis, tant qu’il ne sait pas de qui je parle, il n’y a pas de preuves. Seito n’a pas l’air du genre à aller cafter de toute manière. Par contre, à cause de moi il va finir par perdre sa mâchoire si je continues comme ça, ce serait très problématique. Je hause les sourcils quand il reprend. Tiens, on dirait que son humeur a changé. Pour le coup, il me pose une colle. Qu’est-ce que je peux bien lui dire ? Je réfléchis, fixe ses phalanges.
« Moi c’est plutôt les deux et j’préfère frapper même si on n’est pas à l’abri de s’faire mal là aussi. Les sports de combats c’est l’pied quand on est énervé. D’ailleurs, tu me l’as montre quand ta gauche ? Monsieur le démolisseur ! »
Ce sont des vilains dans un comics me semble, pour peu qu’il soit connaisseur. Pour ce qui est de sa gauche, c’est le poing le plus amoché si on regarde attentivement. Même moi j’oserais pas frapper si fort sur un mur. Je lui fais un sourire de défi. Les fenêtres ? Ah ouais ça peut attendre.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
OK, ça a complètement dérapé. Cette femme a l'allure d'une surveillante mais n'en a absolument pas le vocabulaire. Vas-y qu'elle se paye une bonne tranche de rire alors qu'il hallucine complet. Cela n'a aucun sens. Elle ne devrait pas avoir le droit de s'épancher ainsi. Si on la surprenait, il pourrait y avoir des répercussions. Et c'est précisément ce dont il n'a pas besoin à l'heure actuelle, de nouvelles perturbations. Une chose est sûre, il n'en dira rien. Tout du moins, pas volontairement. Seito et sa grande bouche ne sont pas à l'abri de laisser glisser cette information dans un échange endiablé avec le Rinbo.
Ce qui est plutôt positif dans cette histoire, c'est qu'il a affaire à une femme forte. Tout comme la senpai de son club de littérature finalement. Le japonais sait qu'il a merdé. Ce n'est pas pour rien qu'il s'était proposé à sa place pour le renvoi. Il l'avait poussée à bout, la faute à ce super pouvoir contraignant. Et même s'il ne méritait pas de finir émasculé, il ne regrettait que la douleur atroce. Les conséquences lui importaient peu, les enfants n'étant pas voire jamais à l'ordre du jour. Cependant, il ne peut nier la corrélation, d'où son interrogation spontanée :
« Vous avez donné des cours à Wayne-senpai ou quoi ? »
Elle avait visé juste et fort, foutues semelles compensées. Ses phalanges pouvaient se plaindre avec la même vigueur tant elles avaient été malmenés après le malaise de Nolan. Il n'était bon qu'à frapper du béton ou de l'écorce. Quand Mora l'avait frappé, il n'avait pas répliqué. Pire, il avait accueilli la douleur comme un juste retour de karma. En s’abîmant, il dévie le problème. Le corps a cette faculté de rendre les bleus concrets et le rouge apaisant. Mais il avait lu l'effroi dans le regard de son ami et son cœur s'était serré.
Une seconde figée dans l'espace-temps, son regard gravite sur la surveillante puis se pose sur ses mains et s'échoue sur le sol. Quelques mèches de cheveux le recouvrent, camouflant partiellement son trouble. Ses doigts attrapent le bout de ses manches et tente de cacher tant bien que mal ses jointures esquintées.
« Pas sur le campus j'espère. » souffle-t-il.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Est-ce que j’ai donné des cours à Maya. Y’a pas à dire, Seito a un talent pour faire rire sans savoir. Je pouffe en secouant la tête.
« J’pense pas qu’elle en ait besoin. Puis le sous-la-ceinture-no-jutsu c’est pas trop mon truc. »
Je suis sûre qu’il est du même avis. Avec ses grosses chaussures compensées en plus, j’ai mal pour lui rien qu’en y repensant. Autant qu’en l’imaginant se faire du mal exprès pour passer ses nerfs. J’ai vu pendant des années Milan se faire frapper pour soit-disant l’endurcir, que ce soit infligé par soi-même ou un autre, c’est la même souffrance. Le message est le même, la punition.
Seito hésite, ça me surprend. Moi qui m’attendais à ce qu’il refuse catégoriquement. Imprévisible ce gosse, du début jusqu’à la fin. Mon sourire s’élargit. Ça c’est une réponse qui me plaît !
« Vaudrait mieux pas en effet. Mais tu peux faire un essai dans la salle où je m’entraîne, c’est gratuit. Si t’aime bien, un parc fera l’affaire. J’te prêterai mes gants. »
Je le vois mal vouloir s’abonner mais je peux me tromper, pour peu qu’il y prenne goût. Au moins, faire du sport en plein air est assez courant, ça ne choquera personne. Enfin j’y pense plus pour lui, moi ça m’est bien égal.
« J’pense pas qu’elle en ait besoin. Puis le sous-la-ceinture-no-jutsu c’est pas trop mon truc. »
Je suis sûre qu’il est du même avis. Avec ses grosses chaussures compensées en plus, j’ai mal pour lui rien qu’en y repensant. Autant qu’en l’imaginant se faire du mal exprès pour passer ses nerfs. J’ai vu pendant des années Milan se faire frapper pour soit-disant l’endurcir, que ce soit infligé par soi-même ou un autre, c’est la même souffrance. Le message est le même, la punition.
Seito hésite, ça me surprend. Moi qui m’attendais à ce qu’il refuse catégoriquement. Imprévisible ce gosse, du début jusqu’à la fin. Mon sourire s’élargit. Ça c’est une réponse qui me plaît !
« Vaudrait mieux pas en effet. Mais tu peux faire un essai dans la salle où je m’entraîne, c’est gratuit. Si t’aime bien, un parc fera l’affaire. J’te prêterai mes gants. »
Je le vois mal vouloir s’abonner mais je peux me tromper, pour peu qu’il y prenne goût. Au moins, faire du sport en plein air est assez courant, ça ne choquera personne. Enfin j’y pense plus pour lui, moi ça m’est bien égal.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Seito n'est pas d'une nature violente. Les événements ont chamboulé ses plaques tectoniques au point qu'un volcan a jailli de leurs frictions, mais il ne recherche pas ce feu qui brûle en lui. Il en est même effrayé lorsque la lave engloutit sa raison au point que des pulsions assassines l'assaillent et le déstabilisent. Tout est la faute de la Chose. Si elle n'avait jamais existé, il n'en sera pas là aujourd'hui. La moindre parcelle de son être en est convaincue. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il ne change pas. Engoncé dans ses croyances, il ne parvient plus à se détacher de ce joug d'aversion et spirale dans des circonvolutions brumeuses où la haine et le mépris ont élu domicile.
Plutôt que d'adopter le changement, il préfère embrasser la douleur. Quitte à l'apprivoiser. Pour peu qu'elle lui soit utile, il ne refuserait pas d'expérimenter plus amplement la question. Aussi effrayant que cela puisse paraître, cette abîme dans laquelle il aime à plonger l'enroule de bras plus réconfortants que ceux d'un ami. Sous les plis de la solitude qu'il s'impose en ce moment, à s'échapper de ses responsabilités aux clubs par exemple, il se persuade qu'il en va du bien de tous. Son effacement n'a que la finalité de démontrer une fois de plus qu'il est en trop. Il lui est donc inconcevable d'imposer sa présence à la surveillante.
« Vous avez pas besoin de vous donner cette peine. C'est pas comme si j'avais l'intention d'me battre de toute façon. »
Ou de répliquer pour ce que ça vaut. Les épaules tendues, il change de fenêtre. Pulvériser le produit, frotter la vitre. Un cycle éternel pour lequel il refuse de compter le nombre de fenêtres restantes. Le japonais ne ressent plus l'envie de parler mais s'exécutera volontiers si elle lui pose d'autres questions. Cela fait bien longtemps qu'il sait que rien ni personne ne lui foutra la paix.
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- InvitéInvité
C’est plus fort que moi, tu vois, je n’y peux rien
FEAT. Seito
Moi qui pensais l’avoir dans la poche, voilà qu’il fait marche arrière et en sort. Qu’est-ce qu’il est fatiguant ce gosse ! C’est pas pour autant que j’vais en rester là.
« T’as jamais entendu les grands maîtres dire que les arts martiaux servent à éviter le combat avec autrui mais à gagner celui avec soi-même ? »
Oui bon j’ai fais un remix de deux paroles de sages, mais je trouve que ça donne plutôt pas mal. Moi, retenir ce genre de phrases philosophiques, je m’étonne moi-même.
« Enfin en théorie hein, c’que j’veux dire c’est que y’a pas b’soin de s’battre pour faire de la boxe, c’est un défouloir. Crois-moi, tu vas aimer frapper de toutes tes forces dans un sac. »
« T’as jamais entendu les grands maîtres dire que les arts martiaux servent à éviter le combat avec autrui mais à gagner celui avec soi-même ? »
Oui bon j’ai fais un remix de deux paroles de sages, mais je trouve que ça donne plutôt pas mal. Moi, retenir ce genre de phrases philosophiques, je m’étonne moi-même.
« Enfin en théorie hein, c’que j’veux dire c’est que y’a pas b’soin de s’battre pour faire de la boxe, c’est un défouloir. Crois-moi, tu vas aimer frapper de toutes tes forces dans un sac. »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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MERCREDI 04 OCTOBRE 2017
Elle doit être idiote, c'est la seule explication. Et ce ne sont pas ses quelques paroles sages qui vont changer son opinion. Seito ne veut ni se combattre ni combattre les autres. Pour être honnête, il souhaite simplement que tout s'arrête. Qu'on lui accorde le repos bien mérité du guerrier, la lame du katana posé contre le coeur. Au diable les grands maîtres, les philosophes et les membres du personnel. Las de leur discours, éreinté par cette constante pression qu'ils exercent sur ses épaules et qui le ramène sans cesse à sa condition d'être faible, il leur crache à la figure.
Métaphoriquement. L'adolescent se contente de hausser les épaules. Soulevant le poids de son dédain pour l'envoyer bouler aux pieds de la surveillante. Pourtant, il la croit. Parce qu'il a aimé ce déferlement qu'il a abattu sur le béton. Et la libération qui s'en est suivie. Ressentir au plus profond de son être cette satisfaction de mériter cette punition pour prouver sa valeur et laisser courir sur sa peau cette électricité malsaine qui le pousse à recommencer. Mais il ne doit pas. Il n'en a plus le droit. Ou il perdra son meilleur ami. Et ça, plutôt crever. Réellement cette fois-ci. Finies les paroles en l'air, il passerait à l'acte, qu'importe l'effroi que cette pensée lui procure.
Seito poursuit sa tâche, consciencieux. Les mots qu'il décroche par la suite lui sont comme arrachés. Sans se fermer à l'autorité, il en délimite les contours pour ne pas mordre d'avantage cette ligne ténue qui le sépare du déballage sur la place publique. Et l'heure se termine. Il sait qu'une autre l'attend et il n'en éprouve aucune hâte. Bon sang, que la bibliothèque lui manque...
#terminé
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