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- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1924■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Mar 5 Juil 2022 - 21:08
♫ Je t’ai perdu ♫
A quoi aurait ressemblé notre histoire si nous nous étions mariés ? Nous nous sommes aimés. D’un amour véritable, à l’image des contes de fée. Le soupçon de magie et le coup de foudre au premier regard avaient suivi le chemin de la flèche de Cupidon. Un tir parfait, sans accroc, une relation vouée à perdurer. Un an, deux ans, jusqu’à six ans d’étincelle et de brasier flamboyant. Mais les pouvoirs de Cupidon n’allument que la flamme, qu’il faut nourrir, sous peine que les cendres ne prennent le dessus. De notre histoire ne reste que des cendres encore chaudes. Pourtant à défaut du mariage, nous avons combattu nombre de démons, conçus un enfant... Aurais-je dû accepter ? Notre couple aurait-il tenu ? Avais-je tout gâché ? Je n’aurais jamais les réponses à ces questions. Je me sens vide. Mon humeur ne fait que fluctuer. Des montagnes russes qui me donnent la nausée que j’ai de plus en plus de mal à contenir. Tantôt souriant, tantôt aigri, et jamais au moment opportun. Autant regarder un bambin faire entrer son cube à la place de la sphère.
Je me sens idiot. Aurais-je dû l’épouser ? Etait-ce ma faute ? J’ai eu besoin d’en parler à une personne de confiance. Entendre la voix d’Ashton m’avait fait tant de bien. Ses mots rassurants s’étaient efforcés à me faire sortir de mon cocon qui de protecteur devenait oppresseur. La larve sort de sa chrysalide, un joli papillon en sort. Pour mieux s’empêtrer dans la toile cruelle qui l’attend. La vie d’un papillon n’est qu’éphémère, vaut-elle alors la peine ? L’amour veut-il la peine que l’on laisse battre son cœur pour lui. Il avait battu et il bat toujours, le mien. Mais ça n’a pas suffit. Virevolter contre ses lèvres pour mieux m’écraser, l’étreindre pour mieux sentir le froid à son départ. J’ai l’impression d’être tombé dans un enchevêtrement de ronces dont je peine à me sortir, ou dont je n’ai peut-être pas envie de m’enfuir. Saigner me paraît plus simple que maintenir mon faux sourire. La douleur est une amie honnête et sincère.
Aux grands maux les grands remèdes, je quitte la salle des professeurs. Cette salle devenue mon refuge par la quantité de travail qu’elle m’offre. Pas de vacances pour les gardiens des nouvelles pouces. Je préfère de loin me plonger dans une bonne lecture de dissertation que dans le tréfonds de mes souvenirs. Il y a peut-être réellement un Dieu quelque part pourvu d’une balance au-dessus de nos têtes. Ma relation avec Yukio s’améliore, celle avec Hanae se détériore... Le prix à payer ? Un juste équilibre ? Pourrons-nous être amis, elle et moi ? Le gâteau sous sa couche de sucre glace n’est plus. Serons-nous capable d’en concocter un nouveau ? Au goût âcre du regret ou sucré de la nostalgie ? J’inspire profondément, fais faux bond à mes collègues qui accourent au self. Les gargouillis de mon ventre ne sont qu’un lointain souvenir, incapable de dire quand j’ai eu faim ce mois-ci. En pilote automatique je me traîne jusqu’au seul endroit qui saura recueillir ma peine.
Mais l’atelier comporte déjà un occupant et pas des moindres. Petit grain de sable égaré par le vent. Chassons ensemble ce crabe prenant un malin plaisir à pincer nos poitrines. Peut-être la douleur sourde disparaîtra enfin. Peut-être parviendrais-je à me convaincre que nous avons pris la bonne décision. Je ne veux pas me remémorer notre discussion, il n’y a aucun remède. Rien qu’une évidence fatidique.
« Toi et moi, peut-être que c’est notre destin qui est écrit ainsi... »
Je m’avance doucement pour ne pas trop surprendre Mori-kun. Une soudaine envie de rejoindre le club d’arts plastiques ? Ce n’est pas l’impression qu’il me laisse. Les livres sont le sanctuaire qu’il a choisi. Et pourtant, le voilà devant moi. J’avance encore, et me laisse glisser contre le mur à ses côtés. Une distance raisonnable nous sépare mais elle semble désuète face à ce qui nous relie.
« Il n'y a qu'une sorte de bonheur, mais le malheur prend mille formes différentes. Qui a dit ça déjà... ? »
Je suis certain qu’il possède la réponse.
Je me sens idiot. Aurais-je dû l’épouser ? Etait-ce ma faute ? J’ai eu besoin d’en parler à une personne de confiance. Entendre la voix d’Ashton m’avait fait tant de bien. Ses mots rassurants s’étaient efforcés à me faire sortir de mon cocon qui de protecteur devenait oppresseur. La larve sort de sa chrysalide, un joli papillon en sort. Pour mieux s’empêtrer dans la toile cruelle qui l’attend. La vie d’un papillon n’est qu’éphémère, vaut-elle alors la peine ? L’amour veut-il la peine que l’on laisse battre son cœur pour lui. Il avait battu et il bat toujours, le mien. Mais ça n’a pas suffit. Virevolter contre ses lèvres pour mieux m’écraser, l’étreindre pour mieux sentir le froid à son départ. J’ai l’impression d’être tombé dans un enchevêtrement de ronces dont je peine à me sortir, ou dont je n’ai peut-être pas envie de m’enfuir. Saigner me paraît plus simple que maintenir mon faux sourire. La douleur est une amie honnête et sincère.
Aux grands maux les grands remèdes, je quitte la salle des professeurs. Cette salle devenue mon refuge par la quantité de travail qu’elle m’offre. Pas de vacances pour les gardiens des nouvelles pouces. Je préfère de loin me plonger dans une bonne lecture de dissertation que dans le tréfonds de mes souvenirs. Il y a peut-être réellement un Dieu quelque part pourvu d’une balance au-dessus de nos têtes. Ma relation avec Yukio s’améliore, celle avec Hanae se détériore... Le prix à payer ? Un juste équilibre ? Pourrons-nous être amis, elle et moi ? Le gâteau sous sa couche de sucre glace n’est plus. Serons-nous capable d’en concocter un nouveau ? Au goût âcre du regret ou sucré de la nostalgie ? J’inspire profondément, fais faux bond à mes collègues qui accourent au self. Les gargouillis de mon ventre ne sont qu’un lointain souvenir, incapable de dire quand j’ai eu faim ce mois-ci. En pilote automatique je me traîne jusqu’au seul endroit qui saura recueillir ma peine.
Mais l’atelier comporte déjà un occupant et pas des moindres. Petit grain de sable égaré par le vent. Chassons ensemble ce crabe prenant un malin plaisir à pincer nos poitrines. Peut-être la douleur sourde disparaîtra enfin. Peut-être parviendrais-je à me convaincre que nous avons pris la bonne décision. Je ne veux pas me remémorer notre discussion, il n’y a aucun remède. Rien qu’une évidence fatidique.
« Toi et moi, peut-être que c’est notre destin qui est écrit ainsi... »
Je m’avance doucement pour ne pas trop surprendre Mori-kun. Une soudaine envie de rejoindre le club d’arts plastiques ? Ce n’est pas l’impression qu’il me laisse. Les livres sont le sanctuaire qu’il a choisi. Et pourtant, le voilà devant moi. J’avance encore, et me laisse glisser contre le mur à ses côtés. Une distance raisonnable nous sépare mais elle semble désuète face à ce qui nous relie.
« Il n'y a qu'une sorte de bonheur, mais le malheur prend mille formes différentes. Qui a dit ça déjà... ? »
Je suis certain qu’il possède la réponse.
Codage par Libella sur Graphiorum
Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
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Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
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Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Ven 22 Juil 2022 - 17:19
♫ Je t’ai perdu ♫
C’est la troisième fois que Mori-kun et moi nous retrouvons tous les deux à discuter. Je crois pouvoir affirmer sans me tromper que nous ne nous sommes jamais mieux compris qu’en cet instant. La distance naturellement présente entre un élève et son professeur n’est que dérisoire face à la douleur...
Sans rien ajouter à son incontestée vivacité d’esprit, je souris tristement en fermant les yeux quelques secondes. L’odeur de peinture à l’huile, de gouache ou encore d’acrylique me monte aux narines et possède un aspect étonnamment réconfortant. Rien ne peut arriver de pire entouré de ces effluves, elles forment un cocon que nul ne peut transpercer.
« Oui moi aussi... Malheureusement se sont souvent les plus longues... »
Quand bien même, je ne parviens pas à mettre le doigt sur la présence de Mori-kun dans cette salle. J’ai beau chercher, retracer chaque contact que j’ai pu avoir avec lui, l’art ne me semble toujours pas avoir posé ses doigts sur lui en dehors du body painting passé. Il ne m’a pas l’air d’attendre quelqu’un mais plutôt de se cacher aux yeux du monde. Ou des siens. En la matière, un certain talent réside en lui. Tel que Mori-kun pourrait bien ne jamais parvenir à terminer la partie de cache-cache dans laquelle il s’est lancé éperdument.
« A quel chapitre en est la tienne ? Je suis étonné de te rencontrer ici. »
Sans rien ajouter à son incontestée vivacité d’esprit, je souris tristement en fermant les yeux quelques secondes. L’odeur de peinture à l’huile, de gouache ou encore d’acrylique me monte aux narines et possède un aspect étonnamment réconfortant. Rien ne peut arriver de pire entouré de ces effluves, elles forment un cocon que nul ne peut transpercer.
« Oui moi aussi... Malheureusement se sont souvent les plus longues... »
Quand bien même, je ne parviens pas à mettre le doigt sur la présence de Mori-kun dans cette salle. J’ai beau chercher, retracer chaque contact que j’ai pu avoir avec lui, l’art ne me semble toujours pas avoir posé ses doigts sur lui en dehors du body painting passé. Il ne m’a pas l’air d’attendre quelqu’un mais plutôt de se cacher aux yeux du monde. Ou des siens. En la matière, un certain talent réside en lui. Tel que Mori-kun pourrait bien ne jamais parvenir à terminer la partie de cache-cache dans laquelle il s’est lancé éperdument.
« A quel chapitre en est la tienne ? Je suis étonné de te rencontrer ici. »
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Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Lun 25 Juil 2022 - 19:41
♫ Je t’ai perdu ♫
Un chapitre bien tristement connu. Le héros faisant appel à toutes ses dernière forces, à toute sa volonté pour un ultime combat, celui qui lui coûtera la vie mais qui, par un coup du destin, pourrait en avoir sauver tant d’autres. La véritable finalité n’est pas toujours celle que l’on perçoit en premier, trop aveuglé et affaibli par notre défaite. D’ordinaire il m’appartient à moi en tant que professeur de remonter le moral de mon élève. Mais aujourd’hui, dans cette salle d’arts plastiques, je n’exerce plus. Le pinceau pédagogue restera bien rangé dans sa trousse.
« Je ne suis pas sûr pour la mienne non plus... Le mien serait plutôt... Le chapitre où le héros profite enfin d’un moment de paix avant qu’une explosion fiche tout en l’air... »
La déflagration a tout emporté sur son passage, ne laissant que des corps carbonisés, disloqués ou de pauvres survivants agonisant, mais dont le dernier souffle clôturera ce sinistre chapitre.
Pour en sortir, je n’ai d’autre choix que de m’enquérir de lire celui de Mori-kun. Je m’en sens encore capable. Plutôt ça que de tourner la page et découvrir l’envers u décors. Lire ce chapitre où le héros se rend compte qu’il est par miracle, le seul encore debout. Dans toute sa puissance, il n’est voué qu’à la souffrance et la solitude, condamné à être le personnage principal, celui qui se doit d’avancer, page par page, malgré son cœur éprouvé.
Mais c’est lâche de ma part. Provoquer ses larmes pour inhiber les miennes. Je n’avais pas prévu ce scénario.
« Eh Mori-kun, ne pleure pas... Quoi que, en fait si tu en as besoin tu peux autant que tu veux. »
Je tire un paquet de mouchoir du sac à mes pieds et le pose entre nous deux, à sa portée.
« Tu veux en parler ? Ou tu préfères... Dessiner ou peindre ? Parfois ça aide plus qu’essayer de mettre des mots sur ce qu’on ressent. »
C’est peut-être ce que son subconscient a voulu lui soumettre. Las des mots, las des autres, de devoir encaisser chaque échanges de paroles désuètes. Des dialogues qui freinent l’histoire, l’empêchent d’aller à l’essentiel, qui perdent le héros et se soldent par un lecteur désabusé refermant ce livre mal écrit. Est bien sadique celui ou celle qui manie nos plumes.
« Je ne suis pas sûr pour la mienne non plus... Le mien serait plutôt... Le chapitre où le héros profite enfin d’un moment de paix avant qu’une explosion fiche tout en l’air... »
La déflagration a tout emporté sur son passage, ne laissant que des corps carbonisés, disloqués ou de pauvres survivants agonisant, mais dont le dernier souffle clôturera ce sinistre chapitre.
Pour en sortir, je n’ai d’autre choix que de m’enquérir de lire celui de Mori-kun. Je m’en sens encore capable. Plutôt ça que de tourner la page et découvrir l’envers u décors. Lire ce chapitre où le héros se rend compte qu’il est par miracle, le seul encore debout. Dans toute sa puissance, il n’est voué qu’à la souffrance et la solitude, condamné à être le personnage principal, celui qui se doit d’avancer, page par page, malgré son cœur éprouvé.
Mais c’est lâche de ma part. Provoquer ses larmes pour inhiber les miennes. Je n’avais pas prévu ce scénario.
« Eh Mori-kun, ne pleure pas... Quoi que, en fait si tu en as besoin tu peux autant que tu veux. »
Je tire un paquet de mouchoir du sac à mes pieds et le pose entre nous deux, à sa portée.
« Tu veux en parler ? Ou tu préfères... Dessiner ou peindre ? Parfois ça aide plus qu’essayer de mettre des mots sur ce qu’on ressent. »
C’est peut-être ce que son subconscient a voulu lui soumettre. Las des mots, las des autres, de devoir encaisser chaque échanges de paroles désuètes. Des dialogues qui freinent l’histoire, l’empêchent d’aller à l’essentiel, qui perdent le héros et se soldent par un lecteur désabusé refermant ce livre mal écrit. Est bien sadique celui ou celle qui manie nos plumes.
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❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
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Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Jeu 28 Juil 2022 - 19:11
♫ Je t’ai perdu ♫
Ce tête-à-tête est à des années lumières des deux précédents. Jusqu’ici, Mori-kun avait toujours fait preuve d’une certaine véhémence et hargne vis-à-vis de mes paroles, mes conseils. Chaque mot de ma part avait dû être longuement réfléchi afin de maintenir un équilibre propice à l’échange.
Aujourd’hui, mon élève n’est que l’ombre de lui-même. Lui d’habitude si enclin à poser ses mots, bien qu’acide sur la vie et tout ce qui la compose, ne parvient à rien d’autre qu’à laisser ses larmes couler. J’en viens à regretter les moments où il avait encore la force de me repousser. Celle témoignant qu’il restait encore une âme rebelle et en colère sous cette couche de désespoir. Mais cette pellicule n’avait fait que gangrener jusqu’à dominer les lieux, affaiblir son cœur et ses défenses.
Par respect pour le bien le plus précieux de chaque être, sa dignité, je détourne les yeux alors que les larmes dévalent ses joues. Mais alors que je m’attendais à ce que le flot se tarit, ses sanglots redoublent. Le paquet de mouchoir termine entre ses doigts tremblants que j’observe, impuissant. Sa voix est un véritable crève-cœur pour moi, j’aimerai le débarrasser de cette tristesse qui l’accable. Pour quoi en faire, aucune espèce d’idée, tant qu’elle allégerait son âme.
Je n’ai aucun mal à me retrouver dans ses questions. Des efforts, nous en avons fait, Hanae et moi. Nous sommes désespérément accrochés à cette corde menaçant de céder sous notre poids. Et tout ça pour quoi ?! Pour en revenir au point de départ, là où tout a basculé. Continuer sur cette voie ne nous aurait rien apporté si ce n’est une souffrance supplémentaire, que je ne suis pas certain que j’aurais pu supporter.
« Oui, je sais ce que c’est... »
Une boule se forme dans ma gorge aux images qui défilent dans ma tête. Je la secoue pour rester concentré sur Mori-kun. Rien n’aurait pu me préparer à entendre la suite. De menteur ? Ses parents... Ceux-là il me tardait de les avoir en face de moi ! Par elle, je comprends qu’il parle de sa sœur. Alors il a vraiment fini par essayer ? Tout ça pour, quoi ?! J’aimerais avoir mal entendu. Un psy ? Je ne doute pas qu’il en ait besoin pour son propre bien être personnel, mais ici, il n’était pas question de cela. Par-dessus le marché Mori-kun souffrait d’une peine de cœur ? Pourquoi donc le sort s’acharnait-il sur cet enfant... La boule dans ma gorge a glissé jusque dans ma poitrine. Malgré ses efforts, rien ne s’est amélioré, au contraire... C’est pourtant moi qui lui avait assuré qu’essayer une autre approche avec sa sœur allait forcément apporter quelque chose de bon. C’était sans compter sur les bourreaux lui servant de parents.
« Je suis tellement désolé Mori-kun... Je pensais vraiment qu’en essayant ça porterait ses fruits... Tu n’as pas à t’en vouloir, tu n’y es pour rien. Ce que tu pouvais tu l’as fais, j’en suis sûr. Ce n’est pas toi le problème sache-le, c’est ce dont ils veulent que tu te persuades. »
Je serre les poings à m’en faire blanchir les jointures. Quelque chose ne tourne pas rond chez ses parents mais c’est pire que ce que j’imaginais. Ils sont littéralement en train de le détruire psychologiquement. Est-ce que je peux laisser cela arriver sous mes yeux ? C’est hors de question ! Autant démissionner tout de suite !
Mon regard tombe sur l’opercule d’une canette autour de son annulaire gauche. Assez intriguant pour calmer mes pensées fulminantes. Nous reviendrons sur le sujet de ses parents plus tard, encore trop sensible, je peux le sentir.
« Qu’est-ce que c’est, à ton doigt ? Ça a un rapport avec le fait que tu essaies d’être amoureux ? »
Est-ce une sorte, de bague ? Ça m’en a tout l’air mais, alors pourquoi affirme-t-il que ça ne marche pas ?
Aujourd’hui, mon élève n’est que l’ombre de lui-même. Lui d’habitude si enclin à poser ses mots, bien qu’acide sur la vie et tout ce qui la compose, ne parvient à rien d’autre qu’à laisser ses larmes couler. J’en viens à regretter les moments où il avait encore la force de me repousser. Celle témoignant qu’il restait encore une âme rebelle et en colère sous cette couche de désespoir. Mais cette pellicule n’avait fait que gangrener jusqu’à dominer les lieux, affaiblir son cœur et ses défenses.
Par respect pour le bien le plus précieux de chaque être, sa dignité, je détourne les yeux alors que les larmes dévalent ses joues. Mais alors que je m’attendais à ce que le flot se tarit, ses sanglots redoublent. Le paquet de mouchoir termine entre ses doigts tremblants que j’observe, impuissant. Sa voix est un véritable crève-cœur pour moi, j’aimerai le débarrasser de cette tristesse qui l’accable. Pour quoi en faire, aucune espèce d’idée, tant qu’elle allégerait son âme.
Je n’ai aucun mal à me retrouver dans ses questions. Des efforts, nous en avons fait, Hanae et moi. Nous sommes désespérément accrochés à cette corde menaçant de céder sous notre poids. Et tout ça pour quoi ?! Pour en revenir au point de départ, là où tout a basculé. Continuer sur cette voie ne nous aurait rien apporté si ce n’est une souffrance supplémentaire, que je ne suis pas certain que j’aurais pu supporter.
« Oui, je sais ce que c’est... »
Une boule se forme dans ma gorge aux images qui défilent dans ma tête. Je la secoue pour rester concentré sur Mori-kun. Rien n’aurait pu me préparer à entendre la suite. De menteur ? Ses parents... Ceux-là il me tardait de les avoir en face de moi ! Par elle, je comprends qu’il parle de sa sœur. Alors il a vraiment fini par essayer ? Tout ça pour, quoi ?! J’aimerais avoir mal entendu. Un psy ? Je ne doute pas qu’il en ait besoin pour son propre bien être personnel, mais ici, il n’était pas question de cela. Par-dessus le marché Mori-kun souffrait d’une peine de cœur ? Pourquoi donc le sort s’acharnait-il sur cet enfant... La boule dans ma gorge a glissé jusque dans ma poitrine. Malgré ses efforts, rien ne s’est amélioré, au contraire... C’est pourtant moi qui lui avait assuré qu’essayer une autre approche avec sa sœur allait forcément apporter quelque chose de bon. C’était sans compter sur les bourreaux lui servant de parents.
« Je suis tellement désolé Mori-kun... Je pensais vraiment qu’en essayant ça porterait ses fruits... Tu n’as pas à t’en vouloir, tu n’y es pour rien. Ce que tu pouvais tu l’as fais, j’en suis sûr. Ce n’est pas toi le problème sache-le, c’est ce dont ils veulent que tu te persuades. »
Je serre les poings à m’en faire blanchir les jointures. Quelque chose ne tourne pas rond chez ses parents mais c’est pire que ce que j’imaginais. Ils sont littéralement en train de le détruire psychologiquement. Est-ce que je peux laisser cela arriver sous mes yeux ? C’est hors de question ! Autant démissionner tout de suite !
Mon regard tombe sur l’opercule d’une canette autour de son annulaire gauche. Assez intriguant pour calmer mes pensées fulminantes. Nous reviendrons sur le sujet de ses parents plus tard, encore trop sensible, je peux le sentir.
« Qu’est-ce que c’est, à ton doigt ? Ça a un rapport avec le fait que tu essaies d’être amoureux ? »
Est-ce une sorte, de bague ? Ça m’en a tout l’air mais, alors pourquoi affirme-t-il que ça ne marche pas ?
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Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Mer 10 Aoû 2022 - 18:58
♫ Je t’ai perdu ♫
Si seulement savoir lorsqu’on est vraiment amoureux était facile. Peintres, écrivains, poètes, scientifiques, tous ces hommes et ces femmes qui se sont penchés sur le sujet de l’amour sans jamais trouver la recette parfaite. Pas même un pauvre ingrédient indispensable à cette dernière.
A quel moment me suis-je rendu compte que j’étais amoureux, la première fois ? Avant même de connaître Hanae. J’avais 13 ans. Le même moment où je me suis rendu compte de ma bisexualité au passage. C’était... C’est cliché, mais une évidence. Juste l’envie de le voir constamment, le ventre qui se comprime juste au son de sa voix, le cœur qui explose au moindre regard échangé sans un mot. La douleur d’avoir conscience que jamais je ne pourrais lui déclarer quoi que ce soit...
Puis le temps s‘est affairé à sa mission. Le chagrin s’est transformé en résilience jusqu’à ce que mon cœur soit capable de battre à nouveau. Pour la seule qui ait toujours été là pour moi depuis l’enfance. Oui, j’avais cru aimer Irumi, de tout mon cœur. L’aimer comme j’avais aimé ce garçon. Cependant, je m’étais trouvé incapable de m’imaginer l’embrasser ou la prendre dans mes bras d’une autre manière que celle la plus fraternelle.
« Iru... Je crois... Hm... Je crois que je t’aime... »
« Qu’est-ce que tu dis ? Je sais que tu m’aimes ! Moi aussi ! T’es comme mon frère ! »
« Ah... Ah, bon... ? »
« Ben oui ! Tu me vois pas comme ta sœur ? Je vais bouder... »
« Je... »
Une douleur très familière était revenue me rendre visite ce jour-là. Mais elle m’avait aidé à y voir plus clair. Comme son frère... Est-ce que c’était pareil pour moi ? Est-ce que c’était pour ça que je ne me voyais pas faire comme ces couples à la télé ? J’avais fini par comprendre. Et avoir compris cette nuance avait été libérateur. Être amoureux n’est pas nécessairement le sentiment le plus fort qu’on puisse ressentir.
« Ah l’amour... Sujet compliqué et traité sous tous les angles depuis des siècles... Une chose est certaine c’est qu’il y a plusieurs façons d’aimer. Plusieurs niveau d’intensité aussi. Si tu n’as pas ressenti la simple envie, le simple désir de l’embrasser et la serrer plus dans tes bras malgré tes efforts dans ce sens, et si ce n’était pas lié au fait que tu ne voulais pas ces contacts, indépendamment de tes sentiments... C’est que tu n’étais peut-être pas amoureux d’elle. Mais ça ne rend pas les sentiments que tu as pour elle moins puissants ou moins importants. Parfois on trouve son âme sœur dans l’amitié, parfois dans l’amour avec un grand A. Si tu me dis qu’elle est parfaite, alors c’est que c’est une amitié précieuse, que vous avez peut-être pris pour de l’amour tellement elle est forte, ça arrive. Tu n’as pas de problèmes et tu peux aimer, la preuve en est. L’important c’est de trouver l’équilibre dans lequel votre lien est le plus naturel. C’était ta première relation ? Vous vous parlez toujours ? »
Et j’ai encore bien d’autres sujets à aborder avec lui mais il me semble plus urgent de le rassurer sur ce point. Bien sûr qu’il est capable d’aimer. Mori-kun a cette tendance à s’affubler des pires adjectifs existant. Comme s’il était incapable de relever le voile noir jeté sur sa personne et lui obstruant la vue sur ses qualités. Est-ce qu’une personne incapable d’aimer ou de se soucier des autres se mettrait dans cet état en pensant avoir échoué ?
A quel moment me suis-je rendu compte que j’étais amoureux, la première fois ? Avant même de connaître Hanae. J’avais 13 ans. Le même moment où je me suis rendu compte de ma bisexualité au passage. C’était... C’est cliché, mais une évidence. Juste l’envie de le voir constamment, le ventre qui se comprime juste au son de sa voix, le cœur qui explose au moindre regard échangé sans un mot. La douleur d’avoir conscience que jamais je ne pourrais lui déclarer quoi que ce soit...
Puis le temps s‘est affairé à sa mission. Le chagrin s’est transformé en résilience jusqu’à ce que mon cœur soit capable de battre à nouveau. Pour la seule qui ait toujours été là pour moi depuis l’enfance. Oui, j’avais cru aimer Irumi, de tout mon cœur. L’aimer comme j’avais aimé ce garçon. Cependant, je m’étais trouvé incapable de m’imaginer l’embrasser ou la prendre dans mes bras d’une autre manière que celle la plus fraternelle.
« Iru... Je crois... Hm... Je crois que je t’aime... »
« Qu’est-ce que tu dis ? Je sais que tu m’aimes ! Moi aussi ! T’es comme mon frère ! »
« Ah... Ah, bon... ? »
« Ben oui ! Tu me vois pas comme ta sœur ? Je vais bouder... »
« Je... »
Une douleur très familière était revenue me rendre visite ce jour-là. Mais elle m’avait aidé à y voir plus clair. Comme son frère... Est-ce que c’était pareil pour moi ? Est-ce que c’était pour ça que je ne me voyais pas faire comme ces couples à la télé ? J’avais fini par comprendre. Et avoir compris cette nuance avait été libérateur. Être amoureux n’est pas nécessairement le sentiment le plus fort qu’on puisse ressentir.
« Ah l’amour... Sujet compliqué et traité sous tous les angles depuis des siècles... Une chose est certaine c’est qu’il y a plusieurs façons d’aimer. Plusieurs niveau d’intensité aussi. Si tu n’as pas ressenti la simple envie, le simple désir de l’embrasser et la serrer plus dans tes bras malgré tes efforts dans ce sens, et si ce n’était pas lié au fait que tu ne voulais pas ces contacts, indépendamment de tes sentiments... C’est que tu n’étais peut-être pas amoureux d’elle. Mais ça ne rend pas les sentiments que tu as pour elle moins puissants ou moins importants. Parfois on trouve son âme sœur dans l’amitié, parfois dans l’amour avec un grand A. Si tu me dis qu’elle est parfaite, alors c’est que c’est une amitié précieuse, que vous avez peut-être pris pour de l’amour tellement elle est forte, ça arrive. Tu n’as pas de problèmes et tu peux aimer, la preuve en est. L’important c’est de trouver l’équilibre dans lequel votre lien est le plus naturel. C’était ta première relation ? Vous vous parlez toujours ? »
Et j’ai encore bien d’autres sujets à aborder avec lui mais il me semble plus urgent de le rassurer sur ce point. Bien sûr qu’il est capable d’aimer. Mori-kun a cette tendance à s’affubler des pires adjectifs existant. Comme s’il était incapable de relever le voile noir jeté sur sa personne et lui obstruant la vue sur ses qualités. Est-ce qu’une personne incapable d’aimer ou de se soucier des autres se mettrait dans cet état en pensant avoir échoué ?
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- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1924■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
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Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Ven 19 Aoû 2022 - 14:39
♫ Je t’ai perdu ♫
Sa gêne à l’idée de me répondre est presque attendrissante. J’ai bien conscience que Seito ne s’imaginait pas discuter de son chagrin d’amour avec moi, un professeur. Mais puisque ses parents ne daignent pas remplir leur rôle, il fallait tout de même mettre quelqu’un sur sa route, qui soit là pour lui.
« Ne t’en veux pas Mori-kun. C’est jamais facile d’être sûr de ce qu’on ressent. Au moins je suis content pour toi que vous soyez restés amis. Ca veut dire qu’elle devait ressentir la même chose, qu’elle tient à toi mais pas de cette façon. »
Qui dit amie très spéciale dit cadeau à la hauteur. Je comprends mieux la valeur de cette bague à ses yeux. Dans ma table de chevet est précieusement gardé le bracelet que nous avons échangé avec Irumi. C’est un rite indispensable quelque soit le temps qui passe.
« Je trouve ça mignon moi ! Garde-là. D’ailleurs... Je peux savoir qui c’est ? »
Je dois forcément la connaître, j’avoue être curieux et lui fait un sourire complice. Après sa réponse, Seito me fait part de ses nouvelles inquiétudes. Ne pas partager les mêmes expériences que les autres ou plus tardivement n’aide jamais à s’intégrer. Les groupes ont la fâcheuse tendance à se former ainsi. Tout ceux qui ne remplissent pas les critères sont mis à l’écart, étiquetés. Je ne connais que trop bien ce sentiment pour diverses raisons. J’ai beau avoir grandi, ça ne m’empêche pas d’en éprouver encore de la colère par moment.
« Hmm c’est vrai qu’à ton âge on s’intéresse à l’amour, mais il n’y a rien d’étrange à ne pas en ressentir le besoin. J’ai connu des gens comme toi au lycée, puis un jour ils rencontrent quelqu’un quelques temps plus tard et ça marche. Tu n’as rien de bizarre, laisse-toi le temps. La majorité n’est pas une norme à respecter ! Tu as le droit de t’en foutre ! »
Je souris à Seito et pose ma tête sur mes avant-bras, eux-mêmes reposant sur mes genoux repliés. Tout ce qu’il m’a confié me repasse en tête, à la recherche de n’importe quoi qui pourrait mieux éclairer son chemin pour l’avenir. Il ne cesse de dire que leur rupture relève de sa responsabilité, qu’il n’a pas fait assez. Mais être affectueux envers la personne qu’on n’aime ne devra pas constituer un effort. Ces preuves d’affections montrent d’elles-même le bout de leur nez lorsque notre cœur trouve la bonne personne.
« L’adolescence c’est aussi le moment où on découvre ses attirances et où on se cherche. Ça rend le tout encore plus compliqué. Est-ce que c’est aussi parce que tu te sentais pas attiré par elle que tu n’avais pas envie de l’embrasser ou la prendre dans tes bras ? »
J’ai bien conscience du caractère plus privé de ma question. Il me paraît cependant important qu’il se rende compte de la multitude de facteurs pouvant expliquer son manque d’attrait aux contacts physiques envers elle. Je ne peux nier que l’attirance physique participe au bon fonctionnement d’un couple mais le cœur n’est pas toujours en parfaite symbiose avec le corps.
« Ne t’en veux pas Mori-kun. C’est jamais facile d’être sûr de ce qu’on ressent. Au moins je suis content pour toi que vous soyez restés amis. Ca veut dire qu’elle devait ressentir la même chose, qu’elle tient à toi mais pas de cette façon. »
Qui dit amie très spéciale dit cadeau à la hauteur. Je comprends mieux la valeur de cette bague à ses yeux. Dans ma table de chevet est précieusement gardé le bracelet que nous avons échangé avec Irumi. C’est un rite indispensable quelque soit le temps qui passe.
« Je trouve ça mignon moi ! Garde-là. D’ailleurs... Je peux savoir qui c’est ? »
Je dois forcément la connaître, j’avoue être curieux et lui fait un sourire complice. Après sa réponse, Seito me fait part de ses nouvelles inquiétudes. Ne pas partager les mêmes expériences que les autres ou plus tardivement n’aide jamais à s’intégrer. Les groupes ont la fâcheuse tendance à se former ainsi. Tout ceux qui ne remplissent pas les critères sont mis à l’écart, étiquetés. Je ne connais que trop bien ce sentiment pour diverses raisons. J’ai beau avoir grandi, ça ne m’empêche pas d’en éprouver encore de la colère par moment.
« Hmm c’est vrai qu’à ton âge on s’intéresse à l’amour, mais il n’y a rien d’étrange à ne pas en ressentir le besoin. J’ai connu des gens comme toi au lycée, puis un jour ils rencontrent quelqu’un quelques temps plus tard et ça marche. Tu n’as rien de bizarre, laisse-toi le temps. La majorité n’est pas une norme à respecter ! Tu as le droit de t’en foutre ! »
Je souris à Seito et pose ma tête sur mes avant-bras, eux-mêmes reposant sur mes genoux repliés. Tout ce qu’il m’a confié me repasse en tête, à la recherche de n’importe quoi qui pourrait mieux éclairer son chemin pour l’avenir. Il ne cesse de dire que leur rupture relève de sa responsabilité, qu’il n’a pas fait assez. Mais être affectueux envers la personne qu’on n’aime ne devra pas constituer un effort. Ces preuves d’affections montrent d’elles-même le bout de leur nez lorsque notre cœur trouve la bonne personne.
« L’adolescence c’est aussi le moment où on découvre ses attirances et où on se cherche. Ça rend le tout encore plus compliqué. Est-ce que c’est aussi parce que tu te sentais pas attiré par elle que tu n’avais pas envie de l’embrasser ou la prendre dans tes bras ? »
J’ai bien conscience du caractère plus privé de ma question. Il me paraît cependant important qu’il se rende compte de la multitude de facteurs pouvant expliquer son manque d’attrait aux contacts physiques envers elle. Je ne peux nier que l’attirance physique participe au bon fonctionnement d’un couple mais le cœur n’est pas toujours en parfaite symbiose avec le corps.
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- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1924■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Ven 19 Aoû 2022 - 19:56
♫ Je t’ai perdu ♫
C’est qu’il reprend de l’aplomb le petit être. J’aime mieux ça.
« Dis donc ! »
Sans aucune sévérité, c’est même mon rire qui donne le ton à mes paroles.
« Hm laisse-moi réfléchir... Qui ça pourrait être... ? Oh, je crois que tu passes beaucoup de temps avec Iroka-san, j’ai raison ? »
Une jeune fille tout aussi adorable qui était venue me demander conseil et qui avait même pleuré devant moi. Je n’ai aucun mal à les imaginer ensemble, quel que soit leur lien. Leur caractère ont simplement l’air de s’être trouvés. Mori-kun en revanche, ferait mieux de trouver un professeur en exfiltration de toute urgence ! Je n’ai jamais vu une telle fuite. Tel un éléphant tentant de se cacher derrière un arbre.
« Mori-kun... Je vais devoir t’apprendre l’art de l’évasion tout en subtilité. Pour te répondre oui, très souvent, plusieurs fois par semaine, ça m’apaise. »
Une nouvelle fois, je peine à retenir mon rire. Il n’est pas moqueur mais amusé qu’il n’ait même pas fait l’effort de cacher sa fuite. Comme s’il pensait réellement s’en sortir aussi facilement. Au contraire, sa réaction est très révélatrice.
« Tu sais que tu peux me parler de n’importe quoi. Je ne te jugerai pas. Mais bon, je vais parler un peu de moi, que ce soit plus juste. Jusqu’à mes 13 ans je ne me suis jamais posé de question, j’avais hâte d’un jour avoir une copine, savoir ce que ça fait, les papillons dans le ventre et tout ça. Et je les ai eu... Mais... Et c’est parce que c’est toi que je t’en parle, je n’avais pas prévu que ce soit pour un garçon de ma classe. Puis plus tard ça a été pour une fille... Et ainsi de suite au gré des rencontres. »
De la même manière que Seito place sa confiance en moi, je choisi de placer la mienne en lui. Non que ce soit un grand secret mais je ne le cri pas sur les toits et préfère que ça se sache le moins possible.
« Dis donc ! »
Sans aucune sévérité, c’est même mon rire qui donne le ton à mes paroles.
« Hm laisse-moi réfléchir... Qui ça pourrait être... ? Oh, je crois que tu passes beaucoup de temps avec Iroka-san, j’ai raison ? »
Une jeune fille tout aussi adorable qui était venue me demander conseil et qui avait même pleuré devant moi. Je n’ai aucun mal à les imaginer ensemble, quel que soit leur lien. Leur caractère ont simplement l’air de s’être trouvés. Mori-kun en revanche, ferait mieux de trouver un professeur en exfiltration de toute urgence ! Je n’ai jamais vu une telle fuite. Tel un éléphant tentant de se cacher derrière un arbre.
« Mori-kun... Je vais devoir t’apprendre l’art de l’évasion tout en subtilité. Pour te répondre oui, très souvent, plusieurs fois par semaine, ça m’apaise. »
Une nouvelle fois, je peine à retenir mon rire. Il n’est pas moqueur mais amusé qu’il n’ait même pas fait l’effort de cacher sa fuite. Comme s’il pensait réellement s’en sortir aussi facilement. Au contraire, sa réaction est très révélatrice.
« Tu sais que tu peux me parler de n’importe quoi. Je ne te jugerai pas. Mais bon, je vais parler un peu de moi, que ce soit plus juste. Jusqu’à mes 13 ans je ne me suis jamais posé de question, j’avais hâte d’un jour avoir une copine, savoir ce que ça fait, les papillons dans le ventre et tout ça. Et je les ai eu... Mais... Et c’est parce que c’est toi que je t’en parle, je n’avais pas prévu que ce soit pour un garçon de ma classe. Puis plus tard ça a été pour une fille... Et ainsi de suite au gré des rencontres. »
De la même manière que Seito place sa confiance en moi, je choisi de placer la mienne en lui. Non que ce soit un grand secret mais je ne le cri pas sur les toits et préfère que ça se sache le moins possible.
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Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Dim 21 Aoû 2022 - 11:41
♫ Je t’ai perdu ♫
A chaque discussion que j’ai avec Mori-kun, une nouvelle page de son manuel de compréhension s’affiche sous mes yeux. Il m’en reste encore quelques belles dizaines à découvrir, je n’ose pas compter. Les plus importantes me sont néanmoins lisibles et me permettent de mieux appréhender ses réactions, savoir quand faire machine arrière, le temps que mes mots l’atteignent quelques jours ou quelques semaines plus tard. Les meilleures recettes peuvent prendre des jours à se confectionner. Mori-kun est comme une petite cocotte minute à surveiller, y ajouter les ingrédients mais pas trop d’un coup, le temps que chacun trouve sa place dans l’alignement des saveurs. Je hausse les épaules.
« Ce n’étais pas super bien vu d’être métisse non plus et pourtant il a fallu vivre avec. Si ça se sait, je saurais que tu as parlé. Tu ferai ça ? »
Je hausse les sourcils dans sa direction, curieux de sa réponse. Au fond de moi c’est sans problème que je lui fais confiance. Ses répliques à mes paroles sont prévisibles. Evidemment je ne m’attendais pas à ce que le bouillon prenne goût dès la première pincée de sel. Si tu ne veux pas savoir, c’est qu’il y a bien quelque chose que tu ignores... Baissons le feu avant que la cocotte ne fume et se mette à siffler.
« Je ne dis pas que tu es comme moi, toi seul peux savoir ce que tu es. Mais je dis en revanche que c’est important, de savoir, juste pour être bien avec soi-même, t’accepter comme tu es. Peut-être qu’Iroka-san n’était simplement pas ton genre de fille, ne culpabilise pas. »
Pourquoi ressent-il tant le besoin de le verbaliser. Entendre de sa bouche qu’il n’est pas comme moi ne revient-il pas à vouloir se rassurer et se convaincre lui-même ? Je n’ai aucune information pouvant me faire basculer d’un côté ou de l’autre mais c’est de Mori-kun dont on parle. Il se sent toujours obligé de se justifier lorsque je tape sur un point sensible.
« Si je peux te donner un conseil plus général, ce serait de ne pas avoir peur de ce que tu pourrais découvrir sur toi. Peu importe ce que c’est, peu importe le domaine. Ce qui compte c’est trouver des personnes qui t’acceptent comme tu es. Ceux qui ne le font pas n’en valent pas la peine, les proches y compris, surtout eux d’ailleurs. Crois-moi, le rejet je sais ce que c’est. Et il n’y rien de pire que vouloir être bien vu de personnes qui te tourneront le dos dès que tu montreras une différence. »
L’idée est à présent ancrée dans sa tête. La graine plantée. Le temps de cuisson fera le reste.
« Bon, sinon. Il n'y a pas quelque chose d'un peu fou que tu aimerais faire ? Rester dans les cases c'est déprimant parfois. Tu ne peux pas avoir meilleur complice que moi ! »
Je lui fais un sourire différent des autres. Moins conventionnel, plus malicieux, appartenant à un moi de dix ans de moins. D'où me vient cette idée, autant ne pas chercher d'explications. Lui autant que moi avons besoin de relâcher la pression, d'oublier un peu tous ces codes de conduite qui nous entravent.
« Ce n’étais pas super bien vu d’être métisse non plus et pourtant il a fallu vivre avec. Si ça se sait, je saurais que tu as parlé. Tu ferai ça ? »
Je hausse les sourcils dans sa direction, curieux de sa réponse. Au fond de moi c’est sans problème que je lui fais confiance. Ses répliques à mes paroles sont prévisibles. Evidemment je ne m’attendais pas à ce que le bouillon prenne goût dès la première pincée de sel. Si tu ne veux pas savoir, c’est qu’il y a bien quelque chose que tu ignores... Baissons le feu avant que la cocotte ne fume et se mette à siffler.
« Je ne dis pas que tu es comme moi, toi seul peux savoir ce que tu es. Mais je dis en revanche que c’est important, de savoir, juste pour être bien avec soi-même, t’accepter comme tu es. Peut-être qu’Iroka-san n’était simplement pas ton genre de fille, ne culpabilise pas. »
Pourquoi ressent-il tant le besoin de le verbaliser. Entendre de sa bouche qu’il n’est pas comme moi ne revient-il pas à vouloir se rassurer et se convaincre lui-même ? Je n’ai aucune information pouvant me faire basculer d’un côté ou de l’autre mais c’est de Mori-kun dont on parle. Il se sent toujours obligé de se justifier lorsque je tape sur un point sensible.
« Si je peux te donner un conseil plus général, ce serait de ne pas avoir peur de ce que tu pourrais découvrir sur toi. Peu importe ce que c’est, peu importe le domaine. Ce qui compte c’est trouver des personnes qui t’acceptent comme tu es. Ceux qui ne le font pas n’en valent pas la peine, les proches y compris, surtout eux d’ailleurs. Crois-moi, le rejet je sais ce que c’est. Et il n’y rien de pire que vouloir être bien vu de personnes qui te tourneront le dos dès que tu montreras une différence. »
L’idée est à présent ancrée dans sa tête. La graine plantée. Le temps de cuisson fera le reste.
« Bon, sinon. Il n'y a pas quelque chose d'un peu fou que tu aimerais faire ? Rester dans les cases c'est déprimant parfois. Tu ne peux pas avoir meilleur complice que moi ! »
Je lui fais un sourire différent des autres. Moins conventionnel, plus malicieux, appartenant à un moi de dix ans de moins. D'où me vient cette idée, autant ne pas chercher d'explications. Lui autant que moi avons besoin de relâcher la pression, d'oublier un peu tous ces codes de conduite qui nous entravent.
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♫ Je t’ai perdu ♫
« C’est bien ce que je pensais. »
Et la fermeté avec laquelle il l’affirme ne fait que conforter mon opinion à son sujet. Il peine peut-être à trouver sa place dans son environnement social mais c’est justement ce qui le pousse à adopter le comportement le plus droit possible. J’ai espoir que grâce à cela, les choses finiront par s’arranger dans sa vie. Quand ? Impossible de le dire, mais ça arrivera, j’en suis certain. D’autant plus car je compte bien m’en assurer. Je ne peux veiller sur tous les élèves qui croiseront ma route, mais Mori-kun si.
C’est pour cette raison que je n’aimerais pas qu’il s’enferme dans une case juste pour plaire aux autres. Je sais à quel point c’est dur de trouver sa place et qu’on peut être tenter de copier ceux dont on veut se rapprocher, c’est humain, mais si dangereux. Mori-kun observe les autres tableaux comme s’il en cherchait un susceptible d’organiser sa fuite. Parfois, je m’imagine pénétrer à l’intérieur des toiles, juste un instant d’évasion où le temps est figé ; ou rien d’autre ne compte si ce n’est le vent imaginaire qui s’engouffre dans les cheveux et les rayons d’un soleil fictif qui réchauffent la peau. Il se masse le front avant de soupirer, maux de crâne ou agacement ? Les deux peut-être.
Bon. Au vu de son assurance, j’imagine qu’il dit vrai. Une petite note reste accrochée dans un coin de ma tête. Je reste sceptique sur toutes ses justifications mais ce n’est plus de mon ressors et sa vie privée le regarde. Il m’en dit déjà beaucoup. Néanmoins, je doute avoir tout découvert de sa personne.
« Bien, tu m’as l’air sûr de toi alors je te crois. »
A moitié mais il n’a pas besoin de le savoir. Cette conversation pesante n’a que trop durée. Une pause serait la bienvenue et c’est avec un petit air de défi que je fais la proposition la plus incongrue de ma petite carrière de professeur. Mori-kun ne s’y attendait évidemment pas. Je n’ai d’autres obligation que de rire à sa tête interloquée. Il finit par proposer d’aller sur le toit.
« Ah le toit, lieu d’interdit et de danger ! Seuls les plus courageux et courageuses s’y aventurent ! Je me doutais que tu étais de cette trempe, allons-y, ça fait longtemps que je n’ai pas transgressé cette règle. »
Ni une ni deux, me voilà debout ! J’embarque mon sac sur mon épaule et ouvre la voie. Je chuchote.
« Normalement on ne devrait pas se faire repérer à cette heure. »
Après quelques regards discrets aux alentours, j’ai le sentiment de retourner à l’adolescence. Nous montons les marches menant jusqu’au toit, remerciant l’absence de serrure. Le vent me fouette le visage sans crier gare. Après quelques pas j’inspire longuement.
« C’est bien dommage d’être privé de cette vue sur le campus, même si à juste titre. Tu es déjà venu ? »
Je l’observe de côté, sourire en coin et pose mon sac contre un muret sur lequel je m’appuie.
Et la fermeté avec laquelle il l’affirme ne fait que conforter mon opinion à son sujet. Il peine peut-être à trouver sa place dans son environnement social mais c’est justement ce qui le pousse à adopter le comportement le plus droit possible. J’ai espoir que grâce à cela, les choses finiront par s’arranger dans sa vie. Quand ? Impossible de le dire, mais ça arrivera, j’en suis certain. D’autant plus car je compte bien m’en assurer. Je ne peux veiller sur tous les élèves qui croiseront ma route, mais Mori-kun si.
C’est pour cette raison que je n’aimerais pas qu’il s’enferme dans une case juste pour plaire aux autres. Je sais à quel point c’est dur de trouver sa place et qu’on peut être tenter de copier ceux dont on veut se rapprocher, c’est humain, mais si dangereux. Mori-kun observe les autres tableaux comme s’il en cherchait un susceptible d’organiser sa fuite. Parfois, je m’imagine pénétrer à l’intérieur des toiles, juste un instant d’évasion où le temps est figé ; ou rien d’autre ne compte si ce n’est le vent imaginaire qui s’engouffre dans les cheveux et les rayons d’un soleil fictif qui réchauffent la peau. Il se masse le front avant de soupirer, maux de crâne ou agacement ? Les deux peut-être.
Bon. Au vu de son assurance, j’imagine qu’il dit vrai. Une petite note reste accrochée dans un coin de ma tête. Je reste sceptique sur toutes ses justifications mais ce n’est plus de mon ressors et sa vie privée le regarde. Il m’en dit déjà beaucoup. Néanmoins, je doute avoir tout découvert de sa personne.
« Bien, tu m’as l’air sûr de toi alors je te crois. »
A moitié mais il n’a pas besoin de le savoir. Cette conversation pesante n’a que trop durée. Une pause serait la bienvenue et c’est avec un petit air de défi que je fais la proposition la plus incongrue de ma petite carrière de professeur. Mori-kun ne s’y attendait évidemment pas. Je n’ai d’autres obligation que de rire à sa tête interloquée. Il finit par proposer d’aller sur le toit.
« Ah le toit, lieu d’interdit et de danger ! Seuls les plus courageux et courageuses s’y aventurent ! Je me doutais que tu étais de cette trempe, allons-y, ça fait longtemps que je n’ai pas transgressé cette règle. »
Ni une ni deux, me voilà debout ! J’embarque mon sac sur mon épaule et ouvre la voie. Je chuchote.
« Normalement on ne devrait pas se faire repérer à cette heure. »
Après quelques regards discrets aux alentours, j’ai le sentiment de retourner à l’adolescence. Nous montons les marches menant jusqu’au toit, remerciant l’absence de serrure. Le vent me fouette le visage sans crier gare. Après quelques pas j’inspire longuement.
« C’est bien dommage d’être privé de cette vue sur le campus, même si à juste titre. Tu es déjà venu ? »
Je l’observe de côté, sourire en coin et pose mon sac contre un muret sur lequel je m’appuie.
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♫ Je t’ai perdu ♫
Adolescent, on aimait à faire rimer liberté avec illégalité et rébellion. J’ai aimé moi aussi un jour, transgresser les règles et c’est quelque chose qui ne m’a pas vraiment quitté, à en juger par le vent qui fouette mes avants-bras nus. Certains parleraient de manque de maturité, j’y vois un besoin de lâcher prise. Après tout, se tenir sur ce toit s’avère moins dangereux que risquer le coma éthylique chaque vendredi soir. Les grillent de fer prévoient notre sécurité au-dessus du vide. Pourquoi est-ce que se trouver en ce lieu interdit était sans arrêt représenter dans les mangas ? Si ce n’est pour exprimer un désir de liberté refoulé.
Si je le rapporterais ? Mori-kun craint encore que ma veste change de couleur. Je ne peux l’en blâmer.
« Non, jamais. »
Je lui emprunte sa fermeté de tout à l’heure avant de détendre les muscles de mon visage, les zygomatiques en plein exercice de leur fonction. La confiance qu’il s’est efforcé à placer en moi, que je me suis efforcé à nouer avec lui, il est hors de question de l’entacher.
« Il faudrait qu’on discute dans un environnement moins scolaire à l’occasion, ce serait plus sympa. Tu ne penses pas ? »
Discuter autour d’un thé ou d’un chocolat chaud me paraît plus agréable que les murs froids du campus. D’ailleurs, nous ne devrions pas nous attarder ici. Ma raison me rattrape malgré moi et je jette un coup d’œil réflexe à la porte fermée menant au toit. D’autant plus que mon élève s’amuse à tester son appétence au vertige.
« Ne t’approche pas trop du bord, on pourrait te voir. »
Si je le rapporterais ? Mori-kun craint encore que ma veste change de couleur. Je ne peux l’en blâmer.
« Non, jamais. »
Je lui emprunte sa fermeté de tout à l’heure avant de détendre les muscles de mon visage, les zygomatiques en plein exercice de leur fonction. La confiance qu’il s’est efforcé à placer en moi, que je me suis efforcé à nouer avec lui, il est hors de question de l’entacher.
« Il faudrait qu’on discute dans un environnement moins scolaire à l’occasion, ce serait plus sympa. Tu ne penses pas ? »
Discuter autour d’un thé ou d’un chocolat chaud me paraît plus agréable que les murs froids du campus. D’ailleurs, nous ne devrions pas nous attarder ici. Ma raison me rattrape malgré moi et je jette un coup d’œil réflexe à la porte fermée menant au toit. D’autant plus que mon élève s’amuse à tester son appétence au vertige.
« Ne t’approche pas trop du bord, on pourrait te voir. »
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Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
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- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1924■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
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Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1022■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Dim 20 Nov 2022 - 15:29
♫ Je t’ai perdu ♫
Un souffle fait vibrer mes narines et mon sourire s’étire.
« Ce qu’il s’est passé hein... Je te demanderais que je n’aurais pas de réponse. »
Et il ne perd pas de temps à me le confirmer de son regard le plus mystérieux. Vil gamin, c’est torturer ma curiosité naturelle ! Ici... Ce campus... Ironique comme il peut à la fois être le refuge des jeunes âmes en proie aux conflits familiaux, et une prison nous cantonnant à adopter des étiquettes savamment réglementées. Un triangle des Bermudes émotionnel qui nous aspire sans jamais nous rendre notre liberté. Et nous voilà oubliés, fondus dans la masse d’eau salée que forment nos larmes... Jusquà ce qu’un courant, dans sa clémence, nous permette d’en sortir provisoirement.
Ma proposition ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd mais pourrait bien ne pas aboutir. J’ai décidé très tôt d’être un professeur accessible et proche de mes élèves. Je ne mentirai pas, Mori-kun commence de plus en plus à prendre l’image d’un petit-frère pris sous mon aile. Sa réaction me surprend, c’est qu’il a bel et bien retrouvé les chemins de l’humour ! Du foot ? Depuis quand un sport autre que cérébral l’intéressait ? J’ai un train de retard !
« Pauvre secrétaire, quoi qu’elle est libre maintenant ! Comme vous voulez, monsieur le ministre de la Bibliothèque. »
Ce n’est cependant pas notre échange humoristique qui fera disparaître les alertes activées par ma raison.
« Oui, assez de rébellion pour aujourd’hui. »
Je le suis dans les escaliers puis nous rejoignons la salle d’art. Ce petit écart a le don de m’avoir changé les idées autant qu’à lui. La peinture mélancolique attendra son tour.
« Ce qu’il s’est passé hein... Je te demanderais que je n’aurais pas de réponse. »
Et il ne perd pas de temps à me le confirmer de son regard le plus mystérieux. Vil gamin, c’est torturer ma curiosité naturelle ! Ici... Ce campus... Ironique comme il peut à la fois être le refuge des jeunes âmes en proie aux conflits familiaux, et une prison nous cantonnant à adopter des étiquettes savamment réglementées. Un triangle des Bermudes émotionnel qui nous aspire sans jamais nous rendre notre liberté. Et nous voilà oubliés, fondus dans la masse d’eau salée que forment nos larmes... Jusquà ce qu’un courant, dans sa clémence, nous permette d’en sortir provisoirement.
Ma proposition ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd mais pourrait bien ne pas aboutir. J’ai décidé très tôt d’être un professeur accessible et proche de mes élèves. Je ne mentirai pas, Mori-kun commence de plus en plus à prendre l’image d’un petit-frère pris sous mon aile. Sa réaction me surprend, c’est qu’il a bel et bien retrouvé les chemins de l’humour ! Du foot ? Depuis quand un sport autre que cérébral l’intéressait ? J’ai un train de retard !
« Pauvre secrétaire, quoi qu’elle est libre maintenant ! Comme vous voulez, monsieur le ministre de la Bibliothèque. »
Ce n’est cependant pas notre échange humoristique qui fera disparaître les alertes activées par ma raison.
« Oui, assez de rébellion pour aujourd’hui. »
Je le suis dans les escaliers puis nous rejoignons la salle d’art. Ce petit écart a le don de m’avoir changé les idées autant qu’à lui. La peinture mélancolique attendra son tour.
Codage par Libella sur Graphiorum
#terminé
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