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1, 2- InvitéInvité
Objectif Kobe
feat. Nissa
Un léger rire. C’est rafraîchissant, comme journée. Il y a bien longtemps que Moon n’a pas été aussi enjouée de se montrer maladroite. D’abord l’appareil photo, maintenant le bubble tea. C’est à ne plus se reconnaître. Les chaleurs de l’été lui montent à la tête.
Elle est mignonne, Nissa, à vouloir rassurer la professeur avec ses propres bêtises. Sans se moquer, sans se juger. C’est vraiment une lycéenne particulière. Moon ne lui trouve décidément aucun défaut. Une élève comme on aimerait tous en avoir.
Moon porte finalement la paille à ses lèvres, et tire une première gorgée. Heureusement, grâce à l’histoire de Nissa, elle fait attention à contrôler le flux, et se contente de réceptionner quelques billes entre sa langue et son palais. Un peu dure à mâcher, mais pas désagréable.
Pourtant, il serait normal de parler de sa Corée natale. Mais ni Séoul ni Bucheon ne lui manquent. Il y a bien ses parents, et l’odeur de la cuisine de sa grand-mère, mais ça ne vaut pas le Japon.
Alors, il y a bien Tokyo. Après tout, elle y a vécu quasiment la moitié de sa vie. Bien sûr, Moon adore cette ville. Elle y apprécie la vie nocturne. Les capitales, ça ne dort jamais. Mais peut-être qu’avec les années, elle s’est lassée. A force de croiser des personnes qu’elle ne voulait plus voir, Moon a eu besoin de prendre l’air.
Et Kobe est arrivée.
Parce qu’elle est davantage un fantasme qu’une réalité, pour la coréenne.
C’est bon à savoir, je vais faire attention aux boules !
Elle est mignonne, Nissa, à vouloir rassurer la professeur avec ses propres bêtises. Sans se moquer, sans se juger. C’est vraiment une lycéenne particulière. Moon ne lui trouve décidément aucun défaut. Une élève comme on aimerait tous en avoir.
Moon porte finalement la paille à ses lèvres, et tire une première gorgée. Heureusement, grâce à l’histoire de Nissa, elle fait attention à contrôler le flux, et se contente de réceptionner quelques billes entre sa langue et son palais. Un peu dure à mâcher, mais pas désagréable.
Je crois que j’aime bien Kobe, moi aussi.
Pourtant, il serait normal de parler de sa Corée natale. Mais ni Séoul ni Bucheon ne lui manquent. Il y a bien ses parents, et l’odeur de la cuisine de sa grand-mère, mais ça ne vaut pas le Japon.
Alors, il y a bien Tokyo. Après tout, elle y a vécu quasiment la moitié de sa vie. Bien sûr, Moon adore cette ville. Elle y apprécie la vie nocturne. Les capitales, ça ne dort jamais. Mais peut-être qu’avec les années, elle s’est lassée. A force de croiser des personnes qu’elle ne voulait plus voir, Moon a eu besoin de prendre l’air.
Et Kobe est arrivée.
Mais si je devais choisir une seule ville, je dirais Paris ?
Parce qu’elle est davantage un fantasme qu’une réalité, pour la coréenne.
Code by awful modifié par Gin
- InvitéInvité
Moon
Objectif Kobe
2 Septembre
On rigole toutes les deux sur la remarque au sujet des boules de Tapioca. Kawaguchi-san m'annonce faire attention suite à ma phrase, et je lui souris en hochant la tête. C'est fourbe cette petite chose qu'est le Bubble Tea.
Comment ne pas aimer Kobe ? On a la plage et les montagnes juste à côté. Chacun est servi selon son envie, et même s'il y a beaucoup trop d'habitants au mètre carré, ça reste vivable. Il faut juste éviter les endroits bondés, surtout moi, si je ne veux pas paniquer.
L'adulte me parle de Paris, et je relève la tête de ma boisson. J'ai entendu beaucoup de choses sur cette ville... comme quoi, elle serait tellement sale que des japonais en visite aurait pris l'initiative de la nettoyer... Et pas seulement ça.
« Pourquoi Paris ? »
Attentive, je suis pressée qu'elle m'en parle !
code by emmeComment ne pas aimer Kobe ? On a la plage et les montagnes juste à côté. Chacun est servi selon son envie, et même s'il y a beaucoup trop d'habitants au mètre carré, ça reste vivable. Il faut juste éviter les endroits bondés, surtout moi, si je ne veux pas paniquer.
L'adulte me parle de Paris, et je relève la tête de ma boisson. J'ai entendu beaucoup de choses sur cette ville... comme quoi, elle serait tellement sale que des japonais en visite aurait pris l'initiative de la nettoyer... Et pas seulement ça.
« Pourquoi Paris ? »
Attentive, je suis pressée qu'elle m'en parle !
- InvitéInvité
Objectif Kobe
feat. Nissa
Tout en réfléchissant à “pourquoi Paris”, Moon glisse une perle de tapioca le long de son palais. La boule sucrée laisse une fine pellicule collante sur la muqueuse. C’est sucré, mais pas si désagréable. Finalement, en quelques coups de mâchoire, elle brise en morceaux la bille de tapioca et l’avale.
Longtemps, beaucoup trop longtemps. En fait, quand Moon y pense, certainement depuis qu’elle est toute gamine. C’est à cause de sa mère, à cause de ce qu’elle regardait à la télé, à cause de ce qu’elle envisageait pour le futur de la petite coréenne.
Mais Cannes n’est pas Paris. Avec les années, Moon a appris à aimer la France. Dans les livres, d’abord. Telle Emma Bovary, elle a dévoré les romans sur Paris. Et malgré la déception de ne pas pouvoir visiter la Samaritaine, fermée depuis de nombreuses années, elle n’a pas pu s’empêcher de se la jouer Denise Baudu lors de sa première visite dans la capitale.
C’est qu’à Tokyo, comme à Kobe, on ne trouve pas ce genre de grands bâtiments Haussmannien, encore dans leur jus. Malgré les travaux qui quadrillent les rues de la ville française, Moon n'a aucun mal à se projeter dans un Paris de la belle époque, entre moulin rouge et bars mal famés, dans lesquels elle aime se rêver. Et puis, il y a le cinéma, qui aide beaucoup à fantasmer la ville. Tant de films français se déroulent à Paris !
Un petit rire gêné. Un mot, si, elle peut en prononcer un. Ou peut-être même deux. Mais pas assez pour tenir une vraie conversation.
Je ne sais pas depuis combien de temps j’aime la France.
Longtemps, beaucoup trop longtemps. En fait, quand Moon y pense, certainement depuis qu’elle est toute gamine. C’est à cause de sa mère, à cause de ce qu’elle regardait à la télé, à cause de ce qu’elle envisageait pour le futur de la petite coréenne.
Ma mère regardait la montée sur les marches de Cannes lorsque j’étais petite. Le glamour, les paillettes, les jolies robes, je crois qu’elle aimait bien ça. Je regardais tout le temps avec elle.
Mais Cannes n’est pas Paris. Avec les années, Moon a appris à aimer la France. Dans les livres, d’abord. Telle Emma Bovary, elle a dévoré les romans sur Paris. Et malgré la déception de ne pas pouvoir visiter la Samaritaine, fermée depuis de nombreuses années, elle n’a pas pu s’empêcher de se la jouer Denise Baudu lors de sa première visite dans la capitale.
C’est peut être à cause du cinéma, à cause de la mode, ou du charme de la culture. Je sais que je fantasme un peu, mais quand je suis allée à Paris, je me suis sentie transportée dans une autre époque.
C’est qu’à Tokyo, comme à Kobe, on ne trouve pas ce genre de grands bâtiments Haussmannien, encore dans leur jus. Malgré les travaux qui quadrillent les rues de la ville française, Moon n'a aucun mal à se projeter dans un Paris de la belle époque, entre moulin rouge et bars mal famés, dans lesquels elle aime se rêver. Et puis, il y a le cinéma, qui aide beaucoup à fantasmer la ville. Tant de films français se déroulent à Paris !
Mais le comble dans tout ça, c’est que je ne parle pas un mot de français !
Un petit rire gêné. Un mot, si, elle peut en prononcer un. Ou peut-être même deux. Mais pas assez pour tenir une vraie conversation.
Code by awful modifié par Gin
- InvitéInvité
Moon
Objectif Kobe
2 Septembre
Captivée, et avide d'en savoir plus, j'écoute sa première phrase qui sonne mélancolique. Aimer quelque chose aussi longtemps au point de ne pas savoir de quand cela date. Est-ce que j'ai quelque chose comme ça dans ma vie ? … Pas sûre.
L'adulte me parle de la montée des marches de Canne. Et ça fait tout de suite Tilt dans ma tête. Non seulement, c'est de renommée mondiale, mais surtout, ma mère est une fervente spectatrice de cet événement, et ceux, depuis aussi loin que je m'en souvienne.
« Ma mère aussi aime regarder ! Des fois, je m'arrête pour voir les tenues plus extravagantes les unes que les autres »
Puis, voir certains de mes crushs – impossible je sais, dans leur plus bel attirail à quelque chose de prenant. Certains se pavanent, d'autres ont l'air perdu, il y a un peu de tout. Enfin bref ! Ce n'est pas le sujet, je divague un peu trop.
J'écoute donc la suite de la conversation avec attention. Ça se sent dans ses paroles qu'elle aime le pays, même si elle avoue elle-même le fantasmer un peu. De mon côté, j'ai surtout vu la France être tournée en ridicule sur internet. Alors...
Enfin. C'est connu que les japonais adorent la culture française et les français.
Un amour soi-disant réciproque.
Transportée dans une autre époque ? J'ai du mal à l'imaginer avec les passants mécontents et cons, les voitures bruyantes, et toute cette foutue pollution. Mais quand on aime, on porte souvent des œillères et voit ce que l'on veut voir.
Je pose mon coude sur la table, et la main sous mon menton. Sa dernière réflexion me laisse pensive. Je prends des cours de français, auprès de Meyuki-senpai... Je me dis que ce serait une plus-value si elle retourne en France de parler français, non ?
« Pourquoi vous ne prenez des cours auprès de Yamash... Euuuuh... auprès de qu-quelqu'un de qu-qualifié? »
Je me réfugie dans mon Bubble Tea, gênée.
code by emmeL'adulte me parle de la montée des marches de Canne. Et ça fait tout de suite Tilt dans ma tête. Non seulement, c'est de renommée mondiale, mais surtout, ma mère est une fervente spectatrice de cet événement, et ceux, depuis aussi loin que je m'en souvienne.
« Ma mère aussi aime regarder ! Des fois, je m'arrête pour voir les tenues plus extravagantes les unes que les autres »
Puis, voir certains de mes crushs – impossible je sais, dans leur plus bel attirail à quelque chose de prenant. Certains se pavanent, d'autres ont l'air perdu, il y a un peu de tout. Enfin bref ! Ce n'est pas le sujet, je divague un peu trop.
J'écoute donc la suite de la conversation avec attention. Ça se sent dans ses paroles qu'elle aime le pays, même si elle avoue elle-même le fantasmer un peu. De mon côté, j'ai surtout vu la France être tournée en ridicule sur internet. Alors...
Enfin. C'est connu que les japonais adorent la culture française et les français.
Un amour soi-disant réciproque.
Transportée dans une autre époque ? J'ai du mal à l'imaginer avec les passants mécontents et cons, les voitures bruyantes, et toute cette foutue pollution. Mais quand on aime, on porte souvent des œillères et voit ce que l'on veut voir.
Je pose mon coude sur la table, et la main sous mon menton. Sa dernière réflexion me laisse pensive. Je prends des cours de français, auprès de Meyuki-senpai... Je me dis que ce serait une plus-value si elle retourne en France de parler français, non ?
« Pourquoi vous ne prenez des cours auprès de Yamash... Euuuuh... auprès de qu-quelqu'un de qu-qualifié? »
Je me réfugie dans mon Bubble Tea, gênée.
- InvitéInvité
Objectif Kobe
feat. Nissa
Un sourire sincère, non maîtrisé, tire les lèvres de Moon. C’est drôle, d’avoir les mêmes souvenirs avec leurs mères. Même si Cannes est très réputé, et que les Japonais aiment la France, Moon ne pensait pas que c’était une activité si commune. Alors, elle hoche la tête, lorsque Nissa parle des tenues extravagantes.
Combien de fois elle s’est imaginée la tenue parfaite ? Ça change tous les ans. Certes, Moon aime beaucoup la mode, et suit souvent les tendances des défilés et autres Met Gala. Mais Cannes, c’est autre chose. Cannes, c’est indémodable. C’est glamour. Si elle devait défiler quelque part, ce serait là et pas ailleurs.
En fait, c’est certainement un rêve. Impossible à vivre. Mais un rêve.
Et même si elle se défendra certainement du contraire, Moon a finalement beaucoup de rêves. Éternelle insatisfaite, elle passe beaucoup de temps à rêver d’un ailleurs, d’une autre vie. Pas que celle-ci lui déplaise, c’est même bien le contraire. Elle aime son travail et son pays. Celui qui l’a adopté. Mais elle ne peut pas s’empêcher dans la tête des autres. Dans ceux qui brillent, sous les projecteurs.
Ceux avec qui elle aurait pu pavaner si elle avait réussi à être actrice.
Enfin, si elle avait eu de la chance.
Alors que Nissa mentionne le nom de Ryuji, Moon ne peut s’empêcher un léger sourire. Ses joues pourraient rougir, mais cette fois, pas question de se laisser emporter au simple nom de son amant. Après tout, elle a bien compris que Nissa le connaissait.
Bien sûr, l’arrivée de “Yamashiro-san” change la donne, mais pour le moment, le français qu’ils ont échangé est terriblement simple. Elle en joue plus qu’elle ne le pratique. Et finalement, Moon aimerait mieux apprendre la langue avec quelqu’un d’autre. Pas qu’elle n’ait pas l’envie de partager avec son roux, plutôt que si ça tourne mal, elle ne voudrait pas avoir à trouver un nouveau professeur ! Il faut savoir différencier loisirs et relations. Déjà qu’elle n’a pas réussi à séparer travail et amour.
Moon aimerait vraiment commencer à apprendre sérieusement le français. Faire ça pour elle. Trouver du temps pour soi. Faudrait certainement qu’elle poste une petite annonce sur les réseaux sociaux.
C’est ce qu’il y a de plus intéressant sur le tapis rouge ! J’ai toujours voulu avoir une robe comme ça ! Mais faut trouver l’occasion de la porter.
Combien de fois elle s’est imaginée la tenue parfaite ? Ça change tous les ans. Certes, Moon aime beaucoup la mode, et suit souvent les tendances des défilés et autres Met Gala. Mais Cannes, c’est autre chose. Cannes, c’est indémodable. C’est glamour. Si elle devait défiler quelque part, ce serait là et pas ailleurs.
En fait, c’est certainement un rêve. Impossible à vivre. Mais un rêve.
Et même si elle se défendra certainement du contraire, Moon a finalement beaucoup de rêves. Éternelle insatisfaite, elle passe beaucoup de temps à rêver d’un ailleurs, d’une autre vie. Pas que celle-ci lui déplaise, c’est même bien le contraire. Elle aime son travail et son pays. Celui qui l’a adopté. Mais elle ne peut pas s’empêcher dans la tête des autres. Dans ceux qui brillent, sous les projecteurs.
Ceux avec qui elle aurait pu pavaner si elle avait réussi à être actrice.
Enfin, si elle avait eu de la chance.
Alors que Nissa mentionne le nom de Ryuji, Moon ne peut s’empêcher un léger sourire. Ses joues pourraient rougir, mais cette fois, pas question de se laisser emporter au simple nom de son amant. Après tout, elle a bien compris que Nissa le connaissait.
J’y ai pensé, figure-toi. Mais j’ai déjà repris des cours particuliers de dessin, lorsque je suis arrivé à Kobe, et que j’ai pris la référence du club d’arts plastiques. Je n’ai pas un excellent niveau, et je voulais être capable de donner des conseils avisés à mes étudiants. Alors, le français est passé au second plan.
Bien sûr, l’arrivée de “Yamashiro-san” change la donne, mais pour le moment, le français qu’ils ont échangé est terriblement simple. Elle en joue plus qu’elle ne le pratique. Et finalement, Moon aimerait mieux apprendre la langue avec quelqu’un d’autre. Pas qu’elle n’ait pas l’envie de partager avec son roux, plutôt que si ça tourne mal, elle ne voudrait pas avoir à trouver un nouveau professeur ! Il faut savoir différencier loisirs et relations. Déjà qu’elle n’a pas réussi à séparer travail et amour.
Ce sera peut être pour la prochaine année scolaire, qui sait ?
Moon aimerait vraiment commencer à apprendre sérieusement le français. Faire ça pour elle. Trouver du temps pour soi. Faudrait certainement qu’elle poste une petite annonce sur les réseaux sociaux.
Et toi, il y a quelque chose que tu aimerais vraiment bien apprendre ?
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- InvitéInvité
Moon
Objectif Kobe
2 Septembre
Kawaguchi-san affiche un sourire, et un similaire vient se glisser sur mes lèvres ; c'est comme si on était rentré en résonance l'espace d'un instant sur nos souvenirs. Elle évoque une hypothétique occasion où porter ce genre de robes.
« Pendant un gala ? Maintenant, il suffit juste d'être invitée par un beau jeune homme ! »
Je lâche un petit rire un peu bête à cette idée, pas du tout sérieuse. Mais immédiatement, je ne peux m'empêcher de penser à mon grand frère dont la présence aux galas doit être exigé par notre père. Je l'imagine tout fringuant, tiré à quatre épingles dans un costume trois pièces.
Tandis qu'à côté, ma présence serait sûrement un affront. Je me suis toujours un peu demandé à quoi ça ressemble en vrai. Les conversations, les tenues, les amuse-gueule, les boissons... Tout ça me semble un peu lointain et inaccessible. Mais bref.
Je m’empourpre en prononçant vaguement le nom du professeur de design... Mais l'adulte n'a pas l'air d'en tenir rigueur, alors je me détends un peu plus. Après tout, elle avoue y avoir pensé donc je ne suis pas totalement dans le faux.
Des cours de dessin ? C'est courageux de sa part d'en prendre, surtout pour aider les élèves du club. De ce que j'en sais, c'est un sujet long à apprendre, entre les différentes techniques et mouvements, puis ça demande beaucoup d'efforts de répétitions.
« Peut-être que j'aurais la chance d'assister à vos progrès et efforts ! Je comptais m'inscrire au club d'arts plastique... »
Je lui souris timidement derrière mon Bubble Tea. Ce n'est encore qu'un projet non abouti, et je ne suis pas sûre si cela va me plaire à terme. Mais rien que le fait de l'avoir en référente me donne envie de tenter le coup... La présence de Maya est en bonus.
Kawaguchi-san esquisse une possibilité d'apprendre le français l'année prochaine. Peut-être que je pourrais l'aider si mon niveau se sera amélioré d'ici là ! Même si désormais, je reconnais facilement le français à l'oreille, il me reste beaucoup à découvrir.
Ce que j'aimerai apprendre ?
« Je ne sais pas trop... Actuellement, j'apprends le français avec une senpai. Mais j'aimerai vraiment apprendre quelque chose d'utile... Comme le langage des signes, ou bien une petite base de médecine vétérinaire ! Il y a tellement de possibilités... »
Je tire sur la paille de mon BBT, pensive.
code by emme« Pendant un gala ? Maintenant, il suffit juste d'être invitée par un beau jeune homme ! »
Je lâche un petit rire un peu bête à cette idée, pas du tout sérieuse. Mais immédiatement, je ne peux m'empêcher de penser à mon grand frère dont la présence aux galas doit être exigé par notre père. Je l'imagine tout fringuant, tiré à quatre épingles dans un costume trois pièces.
Tandis qu'à côté, ma présence serait sûrement un affront. Je me suis toujours un peu demandé à quoi ça ressemble en vrai. Les conversations, les tenues, les amuse-gueule, les boissons... Tout ça me semble un peu lointain et inaccessible. Mais bref.
Je m’empourpre en prononçant vaguement le nom du professeur de design... Mais l'adulte n'a pas l'air d'en tenir rigueur, alors je me détends un peu plus. Après tout, elle avoue y avoir pensé donc je ne suis pas totalement dans le faux.
Des cours de dessin ? C'est courageux de sa part d'en prendre, surtout pour aider les élèves du club. De ce que j'en sais, c'est un sujet long à apprendre, entre les différentes techniques et mouvements, puis ça demande beaucoup d'efforts de répétitions.
« Peut-être que j'aurais la chance d'assister à vos progrès et efforts ! Je comptais m'inscrire au club d'arts plastique... »
Je lui souris timidement derrière mon Bubble Tea. Ce n'est encore qu'un projet non abouti, et je ne suis pas sûre si cela va me plaire à terme. Mais rien que le fait de l'avoir en référente me donne envie de tenter le coup... La présence de Maya est en bonus.
Kawaguchi-san esquisse une possibilité d'apprendre le français l'année prochaine. Peut-être que je pourrais l'aider si mon niveau se sera amélioré d'ici là ! Même si désormais, je reconnais facilement le français à l'oreille, il me reste beaucoup à découvrir.
Ce que j'aimerai apprendre ?
« Je ne sais pas trop... Actuellement, j'apprends le français avec une senpai. Mais j'aimerai vraiment apprendre quelque chose d'utile... Comme le langage des signes, ou bien une petite base de médecine vétérinaire ! Il y a tellement de possibilités... »
Je tire sur la paille de mon BBT, pensive.
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Objectif Kobe
feat. Nissa
Il ne suffit que d’un jeune homme ? Malheureusement, Moon ne fréquente pas les mêmes cercles. Peut-être qu’elle doit changer d’amies. D’amis. Pour trouver ceux qui l’amènent dans les galas, et lui permettent de porter de beaux habits. Sa richesse, elle ne la doit qu’à son éducation. Et ses amies de Tokyo n’ont pas plus l’habitude des galas qu’elle.
Moon avance sa main, et tend son annulaire. Il est complètement nu. Ses autres doigts aussi, par ailleurs. Pas faute d’avoir essayé, mais même pas une toute petite bague, toute fine, à l’index. Pas un seul petit cadeau de la part d’un ami ou d’un amant. Et les bagues, elle ne veut pas se les acheter elle-même. Femme indépendante, oui. Mais elle réserve ses mains pour ceux qui veulent satisfaire ses désirs.
Un petit sourire, vers Nissa. Peut-être qu’elle non plus, ni connaît rien, aux galas. C’est que Moon, tirée à quatre épingles, semble parfois provenir d’un tout autre cercle social que le sien. C’est aussi le risque de vouloir avoir l’air plus bourgeoise qu’elle ne l’est. Pour terminer la discussion, afin qu’elle ne devienne pas davantage gênante, la professeur attrape la paille de sa boisson pour avaler quelques gorgées.
Elle redresse immédiatement le regard. Quel plaisir ce serait d’avoir Nissa comme étudiante, et dans un cadre, cette fois !
Une autre petite gorgée, elle ne perd pas le sourire. Elle aime véritablement ce lieu, et les étudiants qu’elle y rencontre. C’est un espace de création et de partage. Un endroit qu’elle aime espérer libre, où chacun prend le temps de découvrir son talent, sans pression. Et dans lequel chaque style a le loisir de s’épanouir.
C’est le souci, avec les bons élèves, comme Nissa. Ils veulent tellement en faire, qu’ils ne remarquent pas combien ils bossent déjà. A force de vouloir être meilleur en tout, ils s’épuisent parfois, et s’oublient.
J’ai malheureusement passé l’âge des bals d’étudiante, et je n’ai pas la chance de fréquenter les milieux aisés, dans lesquels on s’invite pour se marier ! Mais si jamais tu sais comment m’y inviter, je n’ai aucune bague au doigt.
Moon avance sa main, et tend son annulaire. Il est complètement nu. Ses autres doigts aussi, par ailleurs. Pas faute d’avoir essayé, mais même pas une toute petite bague, toute fine, à l’index. Pas un seul petit cadeau de la part d’un ami ou d’un amant. Et les bagues, elle ne veut pas se les acheter elle-même. Femme indépendante, oui. Mais elle réserve ses mains pour ceux qui veulent satisfaire ses désirs.
Un petit sourire, vers Nissa. Peut-être qu’elle non plus, ni connaît rien, aux galas. C’est que Moon, tirée à quatre épingles, semble parfois provenir d’un tout autre cercle social que le sien. C’est aussi le risque de vouloir avoir l’air plus bourgeoise qu’elle ne l’est. Pour terminer la discussion, afin qu’elle ne devienne pas davantage gênante, la professeur attrape la paille de sa boisson pour avaler quelques gorgées.
Au club !
Elle redresse immédiatement le regard. Quel plaisir ce serait d’avoir Nissa comme étudiante, et dans un cadre, cette fois !
C’est vraiment un lieu agréable. Je t’invite à passer un soir, pour voir. Je peux te faire le tour du lieu, rencontrer quelques de tes camarades. C’est très différent d’un cours d’arts plastiques, déjà parce que je suis incapable de vous apprendre ce que Monsieur Kobayashi vous apprend.
Une autre petite gorgée, elle ne perd pas le sourire. Elle aime véritablement ce lieu, et les étudiants qu’elle y rencontre. C’est un espace de création et de partage. Un endroit qu’elle aime espérer libre, où chacun prend le temps de découvrir son talent, sans pression. Et dans lequel chaque style a le loisir de s’épanouir.
Et c’est une bonne excuse pour pratiquer. Je n’avais pas osé apprendre à peindre et dessiner, et le club, ça me motive beaucoup. Parce que c’est toujours difficile de se motiver, pour le dessin, comme pour le langage des signes ! Il faut trouver un endroit, des gens, avec qui apprendre. Mais chaque chose en son temps, le lycée c’est chronophage. Ne te mets pas trop de pression.
C’est le souci, avec les bons élèves, comme Nissa. Ils veulent tellement en faire, qu’ils ne remarquent pas combien ils bossent déjà. A force de vouloir être meilleur en tout, ils s’épuisent parfois, et s’oublient.
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- InvitéInvité
Moon
Objectif Kobe
2 Septembre
Toujours attentive aux dires de Kawaguchi-san, je baisse les yeux à sa remarque sur le bal et sur les milieux aisés ; je ne voulais pas la froisser, mais en la voyant tendre la main dépourvue de bagues, mon cœur se resserre.
C'est difficile de l'imaginer seule. Elle est tellement belle et charismatique, sans compter son style impeccable et sa gentillesse. Puis, il y a Yamashiro-san, non ? Peut-être qu'ils ne sont qu'au stade du flirt, et que ça ne va pas plus loin.
Je ne peux m'empêcher de penser à Momo, qui se trouve un peu dans la même situation de l'adulte, même si la prof n'a probablement pas un accident à sa charge. Enfin, rien n'est sûr... je ne la connais pas tant que ça. Mais c'est mal vu d'être trentenaire et de ne pas être mariée.
Je lui en offrirai bien une mais... Ce serait sûrement déplacé, et stupide comme action. Peut-être qu'elle n'aime pas en porter, ou qu'elle garde précieusement son annulaire pour le bon. Si ça se concrétise entre les deux adultes...
Voilà, c'est ma nouvelle mission :
Pousser Yamashiro-san aux fesses pour qu'il lui en offre une digne d'elle !
Je suis sortie de mes pensées par l'exclamation de l'adulte au sujet du club. Nos yeux se croisent alors qu'elle dépeint l'intérêt du club, et m'invite à m'imprimer des lieux. Je hoche vigoureusement la tête à sa proposition, ravie :
« Ce serait avec plaisir ! C'est un peu effrayant de s'inscrire à l'aveuglette sans savoir où mettre les pieds... Même si je connais déjà quelqu'un là-bas »
Maya... Comment est-elle au club ? Est-ce qu'elle est bien intégrée ou traîne plutôt dans son coin ? Je ne lui ai jamais vraiment demandé comme elle s'y sentait. Je sais juste qu'elle avait un crush sur la professeure et que cela l'avait ébranlée...
Je suis contente de savoir que le club lui permet d'oser. Peut-être qu'avec un peu de chance, ça me fera le même effet. C'est vrai... Je ne saurais pas trop où me tourner pour apprendre le langage des signes, et j'ai déjà beaucoup à faire avec les cours et l'apprentissage du français, sans compter le ou bientôt les clubs.
« Vous avez raison... J'ai déjà beaucoup de choses à gé... »
La sonnerie de mon téléphone nous coupe, et je regarde un peu hébété l'écran afficher Momo. Je m'excuse auprès de la professeure, et décroche, ayant peur sur le moment que quelque chose soit arrivé. Le ton employé, et l'empressement de sa requête...
« Je rentre au plus vite. À tout de suite »
Je raccroche, et fait de nouveau face à Kawaguchi-san. Elle doit avoir compris que c'est relativement pressée. Je me lève donc, m'incline pour m'excuser, et récupère mon Bubble Tea, et ma boîte de pocky.
« Désolée de partir si vite... Momo... Enfin ma mère a besoin de moi. Merci pour les conseils ! C'est toujours agréable de passer du temps en votre compa-pagnie... »
Je m’empourpre en finissant ma phrase. Ça sonnait moins gênant dans ma tête. Toujours est-il que je dois me dépêcher. Alors je m'incline à nouveau, avant de lui faire un petit signe de la main accompagné d'un sourire, et de disparaître par la sortie.
Que le ciel ne me tombe pas sur la tête.
code by emmeC'est difficile de l'imaginer seule. Elle est tellement belle et charismatique, sans compter son style impeccable et sa gentillesse. Puis, il y a Yamashiro-san, non ? Peut-être qu'ils ne sont qu'au stade du flirt, et que ça ne va pas plus loin.
Je ne peux m'empêcher de penser à Momo, qui se trouve un peu dans la même situation de l'adulte, même si la prof n'a probablement pas un accident à sa charge. Enfin, rien n'est sûr... je ne la connais pas tant que ça. Mais c'est mal vu d'être trentenaire et de ne pas être mariée.
Je lui en offrirai bien une mais... Ce serait sûrement déplacé, et stupide comme action. Peut-être qu'elle n'aime pas en porter, ou qu'elle garde précieusement son annulaire pour le bon. Si ça se concrétise entre les deux adultes...
Voilà, c'est ma nouvelle mission :
Pousser Yamashiro-san aux fesses pour qu'il lui en offre une digne d'elle !
Je suis sortie de mes pensées par l'exclamation de l'adulte au sujet du club. Nos yeux se croisent alors qu'elle dépeint l'intérêt du club, et m'invite à m'imprimer des lieux. Je hoche vigoureusement la tête à sa proposition, ravie :
« Ce serait avec plaisir ! C'est un peu effrayant de s'inscrire à l'aveuglette sans savoir où mettre les pieds... Même si je connais déjà quelqu'un là-bas »
Maya... Comment est-elle au club ? Est-ce qu'elle est bien intégrée ou traîne plutôt dans son coin ? Je ne lui ai jamais vraiment demandé comme elle s'y sentait. Je sais juste qu'elle avait un crush sur la professeure et que cela l'avait ébranlée...
Je suis contente de savoir que le club lui permet d'oser. Peut-être qu'avec un peu de chance, ça me fera le même effet. C'est vrai... Je ne saurais pas trop où me tourner pour apprendre le langage des signes, et j'ai déjà beaucoup à faire avec les cours et l'apprentissage du français, sans compter le ou bientôt les clubs.
« Vous avez raison... J'ai déjà beaucoup de choses à gé... »
La sonnerie de mon téléphone nous coupe, et je regarde un peu hébété l'écran afficher Momo. Je m'excuse auprès de la professeure, et décroche, ayant peur sur le moment que quelque chose soit arrivé. Le ton employé, et l'empressement de sa requête...
« Je rentre au plus vite. À tout de suite »
Je raccroche, et fait de nouveau face à Kawaguchi-san. Elle doit avoir compris que c'est relativement pressée. Je me lève donc, m'incline pour m'excuser, et récupère mon Bubble Tea, et ma boîte de pocky.
« Désolée de partir si vite... Momo... Enfin ma mère a besoin de moi. Merci pour les conseils ! C'est toujours agréable de passer du temps en votre compa-pagnie... »
Je m’empourpre en finissant ma phrase. Ça sonnait moins gênant dans ma tête. Toujours est-il que je dois me dépêcher. Alors je m'incline à nouveau, avant de lui faire un petit signe de la main accompagné d'un sourire, et de disparaître par la sortie.
Que le ciel ne me tombe pas sur la tête.
#terminé
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