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Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Le vendredi 21 juillet 2017 – aux alentours de 18 heures
S’il a bien une chose que Shizuka a toujours aimé : les afterwork. Elle en a toujours fait, et a toujours entrainé ses collègues à la suivre. Sur bien des égards, elle ne correspond pas aux clichés nippons. Cependant, boire un verre entre collègues échappe à cette règle. Elle en a parlé à tous ceux qu’elle a croisé et leur a dit d’en parler aux autres. Shizuka a même invité l’infirmière scolaire, qu’elle croise parfois dans le quartier où elles vivent.
Elle a proposé à Gareth Kobayashi également, mais ce dernier a dû décliner pour son fils, Chiaki. Ca aurait été cool, mais tant pis. On est tellement plus libre, sans enfant !
Bref, Shizuka leur a donné le nom du lieu, ainsi qu’une heure. Elle espère juste que certains viendront, et qu’elle ne restera pas seule longtemps. La jeune femme a réservé une table plutôt grande. Dans le lieu choisi, il y aura aucun problème pour en rajouter d’autres, si besoin.
Elle attend au moins un autre collègue, pour commander.
- Tenue de Shizuka:
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Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
– « Un afterwork, hein... »
Après sa rencontre pour le moins "fracassante" de la veille [HRP: voir ici], Ryuji avait bien besoin de se détendre et l'occasion se présenta d'elle-même sans qu'il n'ait à lever le petit doigt, sous la forme d'une invitation à aller se saouler entre collègues, chose qu'il n'avait pas faite depuis des lustres et qu'il n'avait pas eu l'occasion de faire depuis sont arrivée à Kobe ; la faute à son emploi du temps chargé et surtout à sa flemme. Bref, il n'était jamais disponible ou d'assez bonne composition pour sortir, sympathiser, sociabiliser.
Mais cette fois c'était différent ! Cette fois l'invitation émanait de la prof de sport, qu'il avait déjà pu apercevoir à l'occasion au début du mois, c'était une nouvelle arrivante. Il s'est dit que c'était l'occasion rêvée de s'intégrer lui-même tout en intégrant une nouvelle par la même occasion, d'une pierre deux coups ! Aucune intentions, bonnes comme mauvaises, derrière sa participation, ne nous méprenons pas ! Cela dit, s'il devait faire l'effort de se déplacer pour festoyer, autant que l'effort en vaille la peine. Il s'habilla donc en conséquence, c'est-à-dire plutôt bien mais pas trop formel. Pas trop décontracté non plus, évidemment. Le classique jeans-chemise et cravate dénouée, comme s'il sortait du boulot en réalité, même si sa journée avait été assez light, hormis la supervision de l'une ou l'autre épreuve de l'académie, rien de bien méchant en soi.
Il se rendit au lieu dit et vit de loin la prof de sport s'engouffrer dans le bar devant lequel elle se trouvait. Il n'avait peu ou prou aucune information concernant la soirée si ce n'est le lieu, l'heure et le nom de la table réservée. Il finit par lui-même entrer après une cigarette rapide, donna le nom à la réception et arriva devant la table, où se trouvait déjà Shizuka.
– « Bonsoir ! Matsuda-san, c'est bien ça ? Je suis Ryuji Yamashiro, le prof' de design. J'ai vu passer la proposition et je suis venu... », dit-il en lui faisant signe, l'air un peu gêné, comme s'il n'était pas vraiment à sa place
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Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Le vendredi 21 juillet 2017 – aux alentours de 18 heures
Assise à table, Shizuka espère que les gens viendront vraiment. Elle a eu quelques oui, beaucoup de peut-être et bien sûr, un non. Elle n’a pas encore mis au pas tout ce petit monde, à KHS. Elle espère surtout trouver des gens qui aiment faire un peu la fête également. Ce serait triste sinon, une vie sans afterwork. Heureusement, peu de temps après, un homme la sort de ses pensées.
Elle l’a déjà aperçu sur le campus, mais a totalement oublié son nom, son prénom, sa fonction. Peut-être ne l’a-t-elle-même jamais su ? Heureusement, il se présente.
- Enchantée Yamashiro-san ! On n’a pas encore eu l’occasion de se présenter. Je suis Shizuka Matsuda, enchantée. Je suis professeur de sport au lycée.
Elle incline légèrement la tête, le soupçon de politesse suffisant dans ce genre de situation. Elle sait bien que dans quelques verres, les barrières tomberont. C’est peut-être bien ça, le meilleur dans les sorties au bar.
- Vous avez bien fait de venir, installez-vous !
Et elle lui adresse un grand sourire, heureuse de voir cette soirée débuter.
- Tenue de Shizuka:
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Yukio, caché dans une ruelle d'où l'on entendait les échos des verres entrechoqués et des éclats de voix, regardait sa montre avec nervosité. Les bars ne lui mettaient pas la pression, mais il était arrivé en avance, et il ne concevait pas d'arriver avant l'heure qu'on lui avait précisée. La ponctualité était une valeur cardinale, et le professeur d'histoire était sur ce point fervent cléricaliste. A la façon d'un Panzer IV déchenillé du côté droit et bloqué sur la première vitesse, il tournait en rond dans son impasse, usant du pied le sol de la venelle comme jamais personne ne l'avait fait. Pris par le temps dans la vertigineuse valse en solo qui le séparait de son créneau d'exercice mondain, il songeait cérémonieusement à ses derniers apprentissages en matière de sociabilité compatissante, et restait perplexe face aux efforts qu'il fallait parfois déployer pour se rendre fréquentable.
Cette fois-ci, c'était décidé, il ne compenserait pas son agacement face aux trivialités sociales par un excès d'éthanol de mauvaise qualité. Comme disait la vieille, mollo sur la mirabelle, elle prune à 55. Joe le trembleur avait beau dire, y'avait jamais seulement que de la pomme là-dedans. Pas de drift incontrôlé sur l'autoroute de l'ivresse ce soir, l'allégresse serait sobre, la vibe abstème, l'amusement ascétique. Après tout, qui avait besoin d'être imbibé pour être buvable ? Il n'était pas si insupportable. Il saurait bien donner le change et pondérer le débit. Quelque part, on pouvait parfaitement aller à la plage sans boire la tasse, n'est-ce pas ? Le barman pouvait bien tenter ses tours de passe-tasse, depuis qu'il avait, lors d'un lointain voyage, passé une nuit en compagnie d'un chaman adepte des rêveries sous ayahuasca, l'alcool était beaucoup moins psychédélique. C'était sa période universitaire "anthropologue passionné", tout le monde fait des erreurs.
La montre le rappela à l'ordre. Il sortit de la ruelle, et quelques instants plus tard, poussa la porte de la taverne mal famée où l'attendaient les héroïques compagnons qui l'accompagneraient dans une quête des plus épiques. Il scruta l'assemblée, et vit au loin deux hexis corporelles d'enseignants aux disciplines créatives attablés. Il lui sembla cohérent qu'ils fussent les premiers arrivés, et sans autre scrutation, fit glisser son corps jusqu'à ses deux comparses de fortune.
Ne pouvant s'empêcher, dès le début, de la ramener, il lança d'une voix faussement sérieuse:
-Excusez-moi, c'est bien ici la soirée speed dating rencontres romantiques entre profs ? Apparemment c'est organisé par une certaine Madame Matsuda. Je vois que vous êtes déjà deux et que vous avez commencé. On tourne quand pour les présentations ?
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Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Elle marche vite, très vite. Elle a parfois l’impression de trottiner. C’est qu’elle est excitée de rencontrer ses collègues en dehors de l’établissement. Et elle a hâte de voir leurs caractères embrumés par l’alcool.
Elle vérifie sa montre : elle est à l’heure. Du moins presque à l’heure.
Mais maintenant qu’elle se rapproche du bar, son pas se ralentit. Ce n’est pas de l’appréhension, non. Moon veut baisser son rythme cardiaque, s'assurer d'arriver sans être essoufflée. A quelques pas du bar, elle réajuste ses cheveux, sa jupe.
Elle pousse la porte de l'établissement et grimace lorsqu'elle entend la voix amère du professeur d’histoire-géographie.
Classe, Ogawa-sensei, toujours aussi classe.
Le parfum de Moon envahit immédiatement la pièce. Avec un certain dédain, elle passe devant Yukio pour se présenter à ses collègues. Elle s’incline.
Moon Kawaguchi, professeur de cinéma. Merci beaucoup pour l’invitation.
A peine la phrase terminée, Moon tire une chaise et s'assoit.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
- Attention, l'abus de sel est mauvais pour la santé :
- Tic tac !
Telle une danseuse étoile, j'avance à pas de loup vers la sainte lumière. L'obscurité est mon ennemi et rien ne peut me protéger des pièges dissimulés au sol. La sortie est si proche et pourtant si loin... Je retiens mon souffle comme si cela pouvait effacer un peu plus mon existence, priant pour ne pas échouer dans ma quête. La porte est assez ouverte pour que je puisse m'y faufiler grâce à ma technique ultime : Fax no jutsu ! Victorieusement, je me retourne et j'observe ma fille qui dort dans son lit. Ma mission est terminée, je vais pouvoir fermer la porte et-
Tic tac !
« MAMAAAAAAAA !!! »
Pire timing du monde ! Un Ryôma sauvage apparaît ! Ryôma utilise Brouhaha! ! Ryôma provoque un Brouhaha ! Fuite impossible!
« Ne crie pas comme ça tu vas- »
Bébé Moka se réveille ! Bébé Moka utilise Hurlement ! Sakura utilise Groz'Yeux sur Ryôma.
« Dans ta chambre, tout de suite ! »
« Mais ! L'est où doudou ! »
« Va chercher dans la chambre ! Je dois rendormir ta sœur maintenant ! Que je ne vous entende pas ! »
TIC TAC !
Après un gros soupire et de longues minutes à bercer Moka en chantant, je parviens enfin à sortir de la chambre, exténuée par cette 4è tentative d'endormissement. Je regarde mon téléphone, il est QUE 10h30, pourvu qu'elle fasse une sieste correcte...
-----------
Le reste de la journée reste sur le même ton : recherche de jouet, de doudou, des pleurs, des bagarres entre frères, des bêtises de faites, amener le pot, vider le pot, changer des couches 3 fois en quinze minutes car la petite commence déjà à faire ses dents... Je pose la petite dans son cosy, j'attrape la couche et-
« AIE ! MAIS C'EST PAS VRAI ?! YUKIO ! RYOMA ! VOS JOUETS DANS LE PASSAGE ! »
BOOM !
Qui aurait cru que le détonateur de la bombe Sakui se trouvait sous son pied droit ? Ryosuke rentre du boulot pile à ce moment-là et ne s'attendait pas à se heurter de plein fouet à une violente explosion de paroles en demandant simplement « Chérie ! J'ss rentré ! Tu as passé une bonne journée ? Oh ! Et tu as pu repasser ma v- ».
« NON ! J'ai pas repassé ta veste pour ce soir car j'ai dû gérer popo, doudou, ouin ouin, c'est mon jouet pas le tien, je veux pas dodo, j'ai faim, j'ai bobo et compagnie ! En plus de ça, tu ajoutes la petite qui me sonne toutes les 20 MINUTES car elle fait ses dents, a mal, veut mâchouiller son jouet, le fait tomber, remplit sa couche non-stop au point où je dois parfois la doucher ! Et parle même pas de quand elle veut manger et me prend pour un morceau de viande dans lequel tester ses crocs naissants ! Là, je viens de marcher sur un des jouets - que j'ai demandé de ranger au moins DIX FOIS car ils étaient en plein milieu du passage – et j'ai mal ! Alors NON ! J'ai pas passé une bonne journée, ni une bonne semaine non plus car c'est comme ça depuis des mois et que j'en PEUX PLUS ! Je fais tout pour que tout le monde sois heureux et ne manque de rien, jusqu'à te laisser sortir seul avec tes potes ou collègues le soir mais et moi alors ?! RAS LE BOL ! »
Inarrêtable je lui annonce toute ma journée pourrie ainsi que les jours similaires précédents, avant d'achever ce long monologue par :[/i]
« Ce soir, c'est moi qui sors avec les collègues ! »
Complètement essoufflée devant un Ryosuke bugué dans l'entrée, je me sens bête quand soudainement il rigole nerveusement et me dit avec un grand sourire : « Bien sûr. Ça te fera du bien. ». Sa réaction me fait rougir de honte d'avoir réagit ainsi et je prends la fuite en prétextant aller me préparer.
Après un « bonne soirée » bienveillant de mon homme, je pars pour le lieu de rendez-vous le cœur léger. Honnêtement, je ne pensais pas que je retenais autant de choses et ça m'a fait un bien fou de tout lâcher avant de simplement me faire présentable pour la soirée. Depuis que j'en ai entendu parler par Matsuda-san, lorsque je l'ai croisée dans le quartier, je chassais sans cesse l'idée de m'y rendre. Au final, mon « peut-être » ne se transformera pas en « non » et je vais pouvoir rencontrer les nouveaux collègues ! J'ai l'impression de ne pas avoir le droit d'y aller mais bon, j'ai été invitée alors, c'est bon non ?
Je suis presque sur place, prête à profiter de ma soirée, sans trop en abuser non plus. Je dois être en capacité de rentrer tout de même ! Oh ! Ogawa-sensei ! Une tête que je connais ! Ça fait plaisir de revoir des visages connus ! J'entre juste après une magnifique jeune femme et entends ce que le prof d'histoire-geo demande quand est-ce qu'il faut tourner pour les présentations du speed-dating. Celle qui m'a précédée semble faire également partie du personnel car elle lui adresse la parole avant de se présenter. Je ne peux m'empêcher de rire et m'approcher également.
« Hahaha ! Il y a déjà de l'ambiance ! Matsuda-san, vous auriez dû me prévenir que c'était ce genre de soirée ! Hahaha ! »
Ne connaissant pas grand monde, je calme mon hilarité et reprends.
« Je plaisante ! Sakura Iroka, infirmière scolaire. Je suis actuellement en congé et je me suis dis que cette soirée était l'occasion de se voir avant mon retour ! Enchantée ! Merci pour l'invitation Matsuda-san ! »
- Tenue de Sakura (sans les mitaines):
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
La prof de sport l'accueilla chaleureusement et lorsqu'elle lui dit qu'il avait bien fait de venir, il finit par se poser sur la chaise près d'elle, pour laisser la possibilité aux autres participants de s'ajouter à la table ; puis de toute façon il n'aime pas être en bout de table, c'est toujours gênant d'être en bout de table. Un homme apparut soudain et Ryuji put l'entendre parler d'une soirée speed dating entre professeurs, il eut un rictus en se disant que "mine de rien, c'est ce genre de sortie entre collègues qui se finit en plan dernier café"... du moins dans les mangas et les animes, il ignorait si cela s'appliquait aussi à la vraie vie du monde réel de la réalité véritable.
Une autre femme suivit d'assez près le type drôle, plutôt élégante, qu'il reconnut assez facilement vu qu'ils s'étaient déjà croisés plus tôt dans la semaine. La prof de cinéma se présenta à son tour aux personnes présentes et Ryuji lui fit un signe amical avec un petit sourire. Il n'était pas spécialement heureux de la voir elle en particulier mais c'était plutôt cool de croiser un visage vraiment connu, même si leur interaction du début de semaine s'était limitée au professionnel, une sombre histoire de photocopieuse capricieuse... Un rire très, très, très fort le sortit de ses pensées. Ce son qui aurait pu réveiller un mort émanait d'une jeune femme qui se présenta comme étant l'infirmière scolaire, visiblement en congés, ce qui expliquait pourquoi Ryuji ne l'avait jamais croisée ; pour un habitué des infirmeries pour des choses diverses et variées – c'est son côté légèrement hypochondriaque –, c'était presque un exploit ! On va bien se marrer je crois, ahah !
, lança-t-il enjoué de la bonne humeur ambiante. On attend encore des gens ou on commande déjà ? J'ai faim, je meurs de soif et j'en ai marre d'être un prof modèle... comprenez par là que l'ivresse m'appelle !
Ryuji, alcoolique ? Absolument pas ! Mais il est vrai qu'en tant que prof récemment arrivé, il avait fait en sorte de garder une image plutôt saine, histoire de garder un semblant de réputation intacte et ce malgré sa rencontre avec la gommeuse en série la veille dans le parc, qui aurait pu lui coûter sa carrière... ou quelques dents en moins. Il espérait toutefois que ses collègues ne le prennent pas pour le saoulard de service. Puis de toute manière, s'ils espéraient le voir totalement torché et contraint d'être ramené chez lui bras dessus-bras dessous, ils se mettaient le doigt dans l'oeil.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Le vendredi 21 juillet 2017 – aux alentours de 18 heures
A peine Yamashiro installé, un autre professeur fait son entrée. Le regard de Shizuka se pose sur lui. C’est un professeur du lycée. Elle l’a déjà vu depuis son arrivée. Ogawa quelque chose ? Ses paroles lui arrachent un sourire. Elle va pour lui répondre mais Kawaguchi Moon fait son entrée et la devance. Shizuka lui adresse un grand sourire. Elle a du mal à retenir son nom de famille, mais son prénom, elle le trouve super joli. Et son parfum sent bon.
L’infirmière arrive à son tour et sur-enrichi. Heureusement, la blague un peu lourde devient un peu plus légère grâce à Iroka.
- Vous avez bien fait Iroka-san ! Bienvenue à tous. C’est un plaisir de tous vous voir ! Mais non, rassurez-vous c’est une simple soirée entre collègues.
Yamashiro prend la parole et Shizuka ne peut s’empêcher de rire.
- Commandons ! Les autres pourront nous rattraper plus tard ! Vous voulez quoi ?
Shizuka étale la carte au milieu de la table.
- Tenue de Shizuka:
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Étalée au milieu de la table, lascive, la carte diffusait à qui voulait les saisir des ambitions d'ivresse. A de classiques atours, elle ajoutait d'indécentes propositions. L'établissement était de qualité, on trouvait dans les lignes présentes sur ce papier cartonné du caractère dans le fond comme dans la forme. Si, en plus, les employés avaient le bon goût de charger les valises et jouer sur les rapports de proportions, cet endroit pouvait revêtir les apparences du paradis des ivrognes complexés.
Passant avec rapidité ses yeux sur les fines écritures, Yukio sentit son cœur faire un léger sursaut: c'était l'happy hour. Bonne nouvelle sur bonne nouvelle, il se prit à sourire. En un instant, sa promesse emplie de dignité de faire chaste respect à son foie fut oubliée. Quelque part, la vie ça va trop vite, prends c'que t'as profite, prends c'que t'as profite... L'existence est trop courte pour ne pas la perdre à casser des glaçons avec son front sur une table. Jeune, il avait attrapé une hépatite en brisant des cubes d'eau gelée plus que douteuse, perdu dans un bastringue du fin fond de la jungle péruvienne. Comme quoi, l'eau était parfois plus dangereuse pour le foie que l'alcool. Leçon de vie bien retenue: ne se vautrer dans la débauche que dans les bouges avec un certain standing, ou coller un micropur dans le seau de glace.
Confiant, désireux d'entrainer dans sa chute l'ensemble de l'équipe pédagogique, il annonça avec sympathie, par ailleurs convaincu que sa blague introductive avait été considérée comme lourde par la professeure de science des mouvements mécaniques appliquée au substrat biologique des âmes humaines:
-Je pars sur un Moscow Mule de mon côté. Pour le reste, la première est pour moi, prenez ce que vous voulez.
D'un geste sentencieux, il resserra le nœud de sa cravate. Il devait profiter: dans deux verres, il ne l'aurait plus autour du cou.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Les collègues
Je me demande si Gareth sera là, la soirée passée avec lui était plutôt intéressante. Mais je regarde ma montre et je presse le pas, comme souvent je suis en retard, j’étais au téléphone avec Asma et je n’ai pas vu le temps passer.
Quand j’entre dans le bar je repère directement Ogawa-san, j’hésite à faire demi tout sur le champ, après tout personne ne sait que je viens normalement. Non. Il n’y a pas de raison que cela se passe mal. Si ?
Il y a déjà pas mal de monde on dirait, dont pas mal de visages inconnus.
« Bonsoir à tous excusez mon retard, pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Hanna Johansen, la CPE. Ravie de vous rencontrer tous. »
Enfin, presque tous.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Merci pour ta générosité, Ogawa.
Sans sarcasme, cette fois.
Moon profite du passage d’un serveur pressé pour l’alpaguer. La jeune femme se montre rarement aussi joyeuse. Elle sort complètement de son personnage. Et même si elle garde une posture droite, des gestes précis, sa langue se délie et elle ne présente aucun signe de timidité :
Un Moscow Mule pour monsieur, un Cosmopolitan pour moi.
Elle se retourne vers les autres :
Et je laisse mes collègues continuer !
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
HRP: conformément aux accords de Kyoto Kobe, Sakura m'autorise à décire ce qu'elle fait, pour que le sujet avance. :)
Pendant que les autres profs réfléchissaient à leur commande, l'infirmière scolaire Sakura commanda subitement un Ume Shuu, un alcool de prunes macérées qui titre quand même entre 35° et 50° d'alcool. Devant l'air étonné de certains collègues, elle se redressa et précisa qu'elle l'avait mérité, après tout. Elle avait pris ses dispositions pour son petit dernier, qu'elle avait laissé aux bons soins de son compagnon avec les autres enfants, "pour une fois", avait-elle insisté.
Sakura semblait être une personne très active, voire peut-être hyperactive en réalité, totalement à l'opposé du stéréotype d'infirmière que Ryuji avait pu côtoyer durant ses études à lui, ces dernières ressemblant plus à des kuudere, des blocs de glace au parlé clinique. Rien qu'à y repenser, il eut un frisson. Il lui sourit quand elle commanda sa boisson et se concentra sur sa propre commande. Une chose était sûre, il voulait se mettre une belle mine ce soir-là, il en avait bien besoin ! Il hésitait entre prendre une bière (ou plusieurs) et quelque chose de plus exotique, de plus fort. Il n'avait pas encore mangé et malgré son métissage, il avait peur que la réputation japonaise au sujet de l'alcool ne le rattrape et qu'il finisse à quatre pattes trop vite. Allez, on se lance. Un Saké Bomb pour moi !
, dit-il en frappant (gentiment) du poing sur la table pour mimer la suite des opérations.
C'était, apparemment, le cocktail préféré de son père d'après sa mère. Ironique sachant qu'il est militaire et que c'était avant tout un cocktail originaire de l'occupation américaine du Japon. Pas qu'il soit un énorme patriote mais tout de même, il était issu d'une famille militaire et très investie dans les différentes batailles de la seconde guerre mondiale ; des histoires que Ryuji-sama, le grand-père du prof de design, avait raconté à son petit fils en boucle pendant sa jeunesse, entre deux blagues et réprimandes sur son écriture du Japonais. Sacré Ryujiji, comme il se faisait appeler par les enfants de la famille. Ryuji nota pour la troisième fois de la semaine qu'il devait les appeler pour prendre des nouvelles.
Il lança un salut à la militaire désinvolte à Moon, qu'il avait pu croiser plus tôt dans la semaine autour d'une sale histoire de photocopieuse maudite. Pas le meilleur des souvenirs en effet, mais bon dieu, quelle femme et qu'elle agilité dans le décrochage de cordon d'alimentation. Il en parlera à ses futurs petits enfants, ça c'est certain, s'il ne l'a pas oublié d'ici-là. Vous savez, la maladie d'Alzheimer et la sénilité, c'est pas si rare que ça hein... La CPE avait rejoint la fête entre-temps, une espèce d'Amazone blonde qui faisait bien une tête/une tête et demi de plus que lui. Il retint autant que possible un "wouah", qui résonna alors dans les quatre coins de sa tête. Il ignorait qu'il y avait une telle diversité dans les membres du personnel, ou bien il ne se mêlait pas assez avec ses congénères, préférant limiter ses interactions avec son travail le plus possible (déformation professionnelle, il avait passé trop de temps au boulot dans ses anciens jobs) et écumer les salles d'arcade de Kobe.
Il se mit à l'aise et esquissa un large sourire en pensant à tout ce qui pourrait se faire ce soir-là, avec une pensée émue à Mirai Ryuji, son lui-du-futur, qui allait devoir assumer les conséquences à sa place, comme d'habitude, et qui le maudira, comme d'habitude. Tant pis pour lui, il n'avait qu'à être là.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Le jour où on a fait un afterwork
FEAT. Tarés du personnel
Si seulement ils savaient que j’étais le cauchemar des profs quand j’étais au lycée... Enfin bref ! Je n’ai pas réfléchis à deux fois avant de décider d’y aller. Cette histoire avec Milan me prend la tête, son frère me fout la pression comme un tigre en cage alors qu’il connaît le plan... Il faut vraiment que je vois du monde.
Quand j’arrive, plusieurs membres du personnel sont déjà là. Il y a Moon et Johansen-san, tiens je ne pensais pas là voir. Ogawa-san le prof excentrique est là aussi, j’ai entendu parler de lui dans les couloirs, un phénomène, j’aurais bien aimé voir ça. L’autre brun qui parle de Saké Bomb, c’est Yamashiro-san, je crois. Prof de je ne sais plus quoi. Les deux autres femmes ne me disent rien par contre.
« Bonsoir tout le monde. Pardon pour le retard, deux élèves à martyriser en colle. Akira Anzou, surveillante pour ceux qui ne savent pas. J’ai entendu parler de Saké Bomb, pas sans moi ! »
Parce que même en période d’examen il y a des petits malins. Je plaisante Johansen-san, ne me grondez pas, tout est dans le souriiire. Je salue Moon d’un signe de tête avec qui j’ai déjà bu un verre et passé une soirée assez originale entre pimbêche et salon de beauté, avant de m’asseoir.
- Tenue:
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Le vendredi 21 juillet 2017 – aux alentours de 18 heures
Ogawa paye la première tournée, et Shizuka trouve ça bien sympa. Ca rattrape sa vague nulle, pense-t-elle avec un sourire. Elle compte en payer une, également par la suite. Après tout, cet afterwork est son idée. Et elle espère que ce ne sera pas le dernier. Un nouveau challenger rejoint le combat. Shizuka lève les yeux vers la personne qui arrive. Elle l’a déjà croisée sur le campus : blonde et géante, elle ne passe pas inaperçu. Elle la salue d’un signe de main.
- Bonsoir Johansen-san, ne vous en faites pas, on commence à peine !
Shizuka pense bien que le vouvoiement va disparaitre au cours de la soirée, mais elle ne s’imagine pas ça si tôt. La prof de sport a ensuite une bouffée de compassion pour l’infirmière scolaire, qu’elle croise de temps en temps dans le quartier. Elle se demande bien, si elle peut l’aider d’une quelconque façon, mais elles ne sont pas encore assez proches non plus pour ça.
Shizuka a tendance à toujours commencé par de la bière, mais puisqu’ils ont l’air de tous vouloir taper fort d’entrée de jeu… Mais avant qu'elle ne puisse donner sa commande, une autre personne arriva. Elle la salua d'un signe de tête.
- Bonsoir ! J’ai jamais bu de Saké bomb. Allez, un pour moi aussi ! Je vais suivre mes collègues. , lache Shizuka en cloturant la commande du petit groupe.
- Tenue de Shizuka:
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Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Tout le monde était à présent présent. Tout le monde, sauf Gareth, dont l'absence était pour Yukio étrangement palpable. Il eut aimé que son voisin fût parmi eux, ne serait-ce que pour l'agacer un peu. Autour du groupe d'affoneurs dipsomanes, la musique faisait battre son rythme, entrainant dans sa danse les esprits et les corps déjà échauffés par des débuts d'ivresse. Il n'était pourtant pas si tard pour avoir un train de retard. L'assistance était motivée, on partait sur un contre-la-montre. Le saké bomb n'était pas une mauvaise idée: un peu d'explosivité dans la propulsion, et le groupe de pédagogues en goguette revenait dans la course. Au rallye éthylique des Mad Max de bazar, les profs rongeaient la ligne de départ.
Ils n'eurent pas à attendre longtemps. Déjà, le serveur apportait avec lui la commande, à peine trois minutes après que la CPE eut conclu le plan de bataille en se joignant à la secte de la grande bombe à l'alcool de riz. Branchement de la ligne de carburant, pas plus haut que le bord du réservoir. Qui a besoin de s'emplir le cœur d'amour et la tête de savoir quand l'alcool est là ? Piche camarade, le soir ne durera que jusqu'à tant que tu casses la pompe. Les verres étaient maintenant sur la table, attendant le signal de la curée comme des lapins au milieu d'une meute de loups. Une tension certaine emplissait l'atmosphère, qui oserait se lancer en premier ?
Yukio jeta un regard à Akira, puis à Ryuji, levant légèrement un sourcil. Entre Satanas et Diabolo, difficile de déterminer qui aurait la peau du pigeon avant l'autre. Le professeur d'histoire avait sa préférence, il voulait voir Akira descendre son verre comme un mafieux aurait descendu son pire ennemi. Elle lui donnait chaud. Il desserra légèrement son nœud Windsor, l'ambiance était bouillonnante. Il eut un ricanement nerveux à l'intérieur: en définitive, Hanna Johansen, reine des neiges éternelles, se trouvait à boire en sa compagnie. On allait finalement voir qui c'est qui était le plus déglingo ! Une tête de plus que lui certes, mais un grain de folie en moins, il allait lui montrer qu'il n'était pas qu'un ennuyeux gratte-papier à cheval sur le respect des circulaires du Ministère. Quand même, il avait pas mal baroudé. Sur le cochage des items de la grande liste des erreurs de jeunesse, il pouvait tenir tête à Madame je mesure deux mètres donc j'te prends de haut. Ce soir, il portait ses MST passées comme des médailles, et sa tendance à l'autodestruction comme une légion d'honneur.
La soirée ne manquait pas de caractères, dans des genres assez différents, ce qui augurait un moment des plus surprenants. S'avançant vers la table avec l'air déterminé de celui qui sait qu'il commet une erreur, il attrapa son verre et le leva à la vue de tous ses comparses de balbutiante beuverie:
-Attention Mesdames et Monsieur, dans un instant, ça va commencer. Je propose qu'on vide nos verres à celle qui nous permettra demain de nous réveiller avec plus de remords que de regrets, celle qui a eu la merveilleuse idée de cette soirée des plus agréables, j'ai nommé Shizuka-sama.
Sans prévenir, il abaissa son second bras, frappant la table avec une violence toute contrôlée, faisant tomber les shots de saké en fragile équilibre dans les coupes de bière, menaçant malencontreusement de renverser l'instable cosmo de Moon.
Il enchaina:
-A notre super prof de sport !
- InvitéInvité
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En tout cas je suis arrivée au bon moment puisque tout le monde commande à tour de rôle, le sake bomb à l’air de presque faire l’unanimité alors autant l’essayer aussi. Ogawa-san commande la tournée, apparemment il s’est proposé de de payer. Je ne vais pas me plaindre, il m’avait bien proposé d’aller boire un verre à la base. Avant de faire une remarque déplacée évidemment mais on va oublier ça pour le moment.
Il fait donc un toast - tout en manquant de peu de renverser le verre de Kawaguchi-san, quel boulet – en honneur à Shizuka-san. J’attrape donc mon verre, sans risquer d’en renverser un seul au passage comme certains. Pas besoin de faire tomber le shooter vu que quelqu’un s’en est déjà occupé.
« A notre prof de sport ! Qui a en effet eu une merveilleuse idée ! »
Est-ce que je vais pouvoir passer cette soirée sans avoir à interagir plus que ça avec Ogawa-san ou est ce que je me leurre déjà ? Il y a plein d’autres gens avec qui parler après tout.
- InvitéInvité
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Presque droit devant elle. C’est sans compter la grâce légendaire de Yukio, qui ne peut s’empêcher de gâcher son beau discours par un malheureux coup. De justesse, Moon rattrape sa coupe, et lance un regard noir au professeur d’histoire. C’est bien parce qu’il paye la tournée qu’elle ne dit rien.
Moon soulève sa coupe à son tour : Merci beaucoup, Matsuda-san.
Le regard de la professeur de cinéma passe de tête en tête. Elle n’en connaît que la moitié. Et peut-être qu’elle n’est pas la seule dans cette situation. Ce n’est pas à coup de discours que les professeurs vont faire connaissance. Il faut lancer les hostilités. L’air mâlin, Moon a une idée :
Arrêtez-moi si vous n’êtes pas joueurs, mais je vous propose de jouer à “Tu préfères…”. Un jeu simple, qui ne demande aucun matériel, parfait pour briser la glace. Chacun notre tour, nous posons une question qui commence par “tu préfères”. Il faut que les choix soient difficiles, sinon ce n’est pas drôle.
Pour le moment, restons soft. Moon ne compte pas être saoul tout de suite. Mais il existe une variante du jeu, un peu plus spicy. En fonction du nombre de réponses, les personnes qui ont préféré le scénario le moins choisi boivent une gorgée.
Si ça vous va, je commence. Vous préférez avoir un enfant intelligent, mais terriblement méchant ou un enfant bête, mais très gentil ?
- InvitéInvité
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Je ne suis pas là depuis longtemps mais ça fait un bien fou ! Voir du monde, dans un lieu qui change de la maison, pas de cri ou pleurs d’enfants et une ambiance bienveillante et conviviale ! Que pourrais demander de plus une jeune maman en manque de sociabilité telle que moi ? Ah oui ! Le verre d’Umeshuu que le serveur vient tout juste d’apporter ! Ogawa-san porte un toast et je souris en levant également mon verre.
« Ouiii ! Merci à notre super prof de sport ! »
Après que tout le monde ait trinqué, je bois une gorgée et je me sens revivre ! Merci d’avoir inventé cette boisson kami-sama ! Oh ! Matsuda-san n’est pas la seule à avoir des idées de génies ! Un jeu d’alcool, voilà qui est bien tentant ! Et une question sur les enfants, je rigole et répond sans aucunes hésitations.
« Bête mais très gentil ! À quoi sert d’être intelligent si c’est pour mal l’utiliser ? »
Bien entendu, ça n’engage que moi et ma façon de voir mes enfants. Si j’apprends qu’ils sont mesquins ou méchants, j’en serais fortement attristée alors autant qu’ils soient bêtes mais d’une gentillesse sans égale~
- Tenue de Sakura (sans les mitaines):
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Ce salopard ! Ogawa avait donné le top départ sans crier gare, abattant son poing sur la tablée pour précipiter la chute des verres de saké dans les bières. Ryuji remarqua le sauvetage in extremis du cocktail de Moon et ne put réprimer un ricanement. Le professeur de design quant à lui saisit sa bière, extirpa le verre à shot de son old fashioned grâce aux baguettes fournies et but cul-sec le cocktail. Le saké attaqua le premier, ne laissant de place ni au jus de yuzu, ni au sirop de cerise noire de tapisser l'oesophage du consommateur. L'attaque était brutale, le saké choisi était bon et fort comme il aimait. La tête totalement penchée en arrière, Ryuji vida d'une traite la moitié de son breuvage et posa fermement le verre à moitié vide (ou plein, selon comment on se place) devant lui sur la table. Mission accomplie.
Pendant le petit numéro de buveurs de saké bomb, la prof de cinéma avait lancé les hostilités à son tour, on eut dit une soirée mixte comme au lycée, avec ses jeux bien connus tels que "je n'ai jamais". Il rit intérieurement, cela faisait longtemps qu'il n'avait plus joué à ce genre de jeux. Mais au fond de lui, il aurait aimé jouer aux cartes. Il lança un regard en direction de sa collègue, espérant croiser le sien mais il n'en fut rien. L'alcool avait pris le chemin de son système sanguin et il se sentit tout de suite plus léger. L'infirmière scolaire en congé maternité avait répondu à l'ouverture de bal de Moon et son "tu préfères". Il se remercia d'avoir gardé un peu d'alcool pour jouer. Il réfléchit en attendant son tour. Que préférer entre un gosse gentil mais bête et un gosse méchant mais intelligent. Il aurait vraiment préféré jouer aux cartes.A moi.
, commença-t-il en souriant. Perso, si je peux avoir un gamin aussi gentil que je l'étais, alors tant pis s'il est bête.
Il rit, ne se rendant probablement pas compte de l'idiotie de sa réponse et de l'auto-tacle. S'il était si gentil que ça étant enfant, cela voulait-il dire qu'il était bête aussi ? Trente ans de confiance en soi à analyser. Il toussota, de gêne, une fois conscient de sa connerie puis sourit.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Le vendredi 21 juillet 2017 – aux alentours de 18 heures
S’il y a quelque chose à laquelle Shizuka ne s’attend pas, c’est des verres levés en son honneur. Après tout, elle a juste proposé une soirée à ses collègues. Le prof’ d’histoire-géo a définitivement envoyé sa blague douteuse aux oubliettes.
- Ah !
Shizuka pousse un cri de surprise quand le saké bomb devient… une bombe. Elle a un sourire en coin, se doutant que Ogawa est un petit blagueur de compétition. Elle lève son verre désormais prêt vers ses collègues et en avale plus de la moitié d’un coup, voir les 3/4. Shizuka a une bonne descente. Elle ne se méfie pas du saké.
Le saké se méfie d’elle.
Elle approuve le jeu de Kawaguchi de la tête, puis sourit à Iroka lorsqu’elle mentionne son choix. Les paroles de Yamashiro la font rire.
- Je préfère un enfant bête, heureux et gentil, qu’un petit con intelligent.
- Tenue de Shizuka:
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
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Tiens d’ailleurs, il prend la parole. Ouais en fait, il y a des moments où l’habit fait bien le moine. Je souris à sa petite ovation, plutôt mérité mais ma bouche s’allonge en voyant mon shot tomber. Raaah mon Saké Bomb !
« Ogawa-san, la tradition du Saké Bomb ça se respecte ! Matsuda-san ne la connaît pas en plus. Il va falloir en recommander, c’est ballot ! »
Sourire narquois aux lèvres, je lève mon verre en le fixant.
« A notre prof de sport ! »
Voir le regard noir que lance Moon au prof d’histoire est hilarant. Ils vont s’entendre ceux-là je sens ! Elle a d’ailleurs une bonne idée pour la soirée, temps d’apprendre un peu de potins.
« Je vais être la seule dans l’autre camp on dirait, mais j’ai pas envie que mon enfant soit si gentil et bête que les autres profitent de lui. Alors intelligent mais méchant, je lui montrerai ce que c’est de l’être vraiment, ça le calmera à force va ! Et toi Moon ? »
Après tout un gosse méchant ça se dr- s’éduque, ça s’éduque.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Les yeux de Yukio s'éclairèrent d'une lueur facétieuse. Akira venait de pousser le groupe au crime aussi finement qu'un pirate dans un bouge clandestin sous les quais de Tortuga. il avait géchan Dyonisos. L'oreille tendue, il attrapa au vol le refrain de la chanson qui passait, laissant son tympan analyser avec circonspection les paroles de circonstances:
Yeah, we danced on tabletops
And we took too many shots
Think we kissed, but I forgot..."
Moon jetait des regards plus noirs qu'une nuit sans Lune, choquée par la brutalité de gestes pourtant très contrôlés. Son regard portait l'opprobre au coeur, le professeur d'histoire se sentait mal, il avait failli lui repeindre la tête au cosmo, ce qui aurait eu un effet plutôt désastreux sur son maquillage. Heureusement qu'elle avait quelques réflexes pour rattraper ses maladresses, ça lui permettrait de déclarer à qui voulait l'entendre que tout était soigneusement calculé, et qu'aucun risque inutile n'avait été pris. Absolument aucune raison de s'inquiéter, tout était sous contrôle, buvez braves gens.
Il faudrait quand même peut-être qu'il se calme, il sentait une sorte d'hostilité passive de la part de plusieurs participantes à la soirée. Il était envisageable qu'il fût un peu trop cavalier pour des vallons trop escarpés. Il ne faisait pourtant pas totalement exprès, pas tout le temps du moins.
Les jeux commençaient à tourner, les questions circulaient, suscitant des réponses finalement assez peu controversées. En dehors d'Akira, l'assistance semblait désireuse d'une progéniture plus brave que maline, et plus bienveillante qu'ingénieuse. L'opinion générale était rassurante quant à l'état d'esprit des collègues, mais la contradiction iconoclaste introduite par la surveillante rendait cette dernière diaboliquement séduisante.
Yukio se permit une réponse toute en nuance:
- Je vais rejoindre dame Anzou dans le camp des affreux. J'ai tendance à penser qu'un altruisme sans clairvoyance est condamné à l’inefficacité, voire peut s'avérer contre-productif. Je préfère passer ma vie à tenter, en vain, d'inculquer le sens du bien à un enfant intelligent qu'à le sauver de sa propre incapacité à avoir une réelle influence sur le monde. Les bonnes intentions sans les bonnes méthodes, ça ressemble plus à du développement personnel qu'à de l'humanisme, si je puis me permettre d'être provoquant.
L'enfer était pavé de bonnes intentions, le paradis aussi. La différence en termes de voirie ne venait que d'une lecture assidue de Derek Parfit. Au fond, la question posée par Moon n'était pas autre chose qu'une interrogation philosophique des principes des morales kantiennes et conséquentialistes. A ce jeu-là, il n'existait de toutes façons pas de bonne réponse, mais il était intéressant de constater la perplexité dans laquelle le dilemme portait ceux qui pouvaient y être soumis.
Perplexitude, tout ça était si lointain. Il vida son verre.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
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Je laisse donc les autres répondre avant moi et sans grande surprise Anzou-san est dans le camp des intelligents cruel. Mais à part l’opposé semble faire l’unanimité pour le moment. Jusqu’à ce que Ogawa-san rouvre la bouche évidemment. J’avoue que je n’avais aucune idée de ce qu’il allait pouvoir répondre, je pense que personne ne peut vraiment comprendre ce qu’il se passe dans sa tête. Et à vrai dire, je ne suis pas sûre de vouloir l’apprendre.
Mais je manque de m’étouffer avec mon verre quand il parle de bonnes méthodes. C’est vrai que c’est une référence dans la matière après tout.
« Oh mais permettez vous totalement Ogawa-san, il est certain que vos méthodes de communications et de négociations sont… unique après tout donc vous savez certainement de quoi vous parlez. »
J’enchaine assez vite avant qu’il ne réagisse, je ne pouvais pas laisser passer cette occasion de faire une réflexion mais je ne voudrais pas gâcher la soirée des autres avec du drama inutile.
« Sinon comme la majorité je préfèrerais un enfant gentil, être intelligent et choisir d’être méchant c’est juste cruel. Et vous du coup Kawaguchi-san ? Après tout vous avez posé la question mais vous êtes la seule à ne pas y avoir répondu. »
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Au fond, la professeur de cinéma n’est pas surprise des réponses. La mère de famille a la sagesse de l’expérience. Elle aurait été bien déçue de tout autre mot de la part de Ryuji. Shizuka est droite dans ses bottes. Akira semble avoir davantage confiance en ses poings qu’en sa pédagogie. Plus étonnant pour Yukio, cela dit.
Tout comme vous, Johansen-san, je rejoins la majorité.
Elle se tourne vers le professeur d’histoire-géographie. Certes, il ne se connaissent que très peu, mais celui-ci semblait davantage le cœur à la romance qu’à la bagarre lors de leur blind-date.
Pauvre enfant. J’espère que vous n’aspirez pas à la tradition du père aigri et étouffant…
…“Comme votre propre paternel, me semble-t-il”. Ces derniers mots, elle évite de les prononcer. C’est cruel, et gratuit.
Une gorge de cosmo. Le verre se vide assez vite. Tout comme ceux de ses collègues et camarades de la soirée. Dans quelques minutes, ils seront déjà à sec.
Iroka-san, je vous laisse la chance de choisir la prochaine question.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
"Bonsoir à tous, et pardonnez mon retard."
Il salua poliment ses collègues avant de s’installer, n’interrompant pas plus que ça la conversation en cours. Il avait loupé le premier tour de table, visiblement. Pas grave, il attendit une accalmie pour se présenter.
"John Stoker, professeur d'anglais pour les charmantes têtes brulées que sont les lycéens."
Les petits jeunes qui pensaient tout connaitres et qui avaient bien tant à apprendre. Mais la n'était pas le sujet du jour, ni du jeu dont on allait certainement lui expliquer le principe et les règles (si règles il y avait).
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Persuadée que tout le monde préférerai un enfant gentil mais bête, je suis surprise d'entendre les arguments des collègues choisissant celui qui est conscient d'être méchant. Un enfant bête n'est pas forcément naïf ou sans défense, il mettra plus de temps à apprendre comment ne pas l'être mais le fera lorsque cela est nécessaire. C'est bête, mais je suis presque déçue de la réponse de Ogawa-san et je ne compte pas ouvrir le débat pour développer mon point de vue alors que ça n'est qu'un jeu sans réelle importance.
Oh ! Un nouvel arrivant ! Je le salue d'un mouvement de tête pendant que le tour se termine sur Kawaguchi-san rejoignant la majorité avant de me léguer la suite du jeu. Ah ! Je n'ai pas réfléchi à ce que je pourrais demander ! Il me faut gagner du temps et la présentation de Stoker-san, professeur d'anglais au lycée, m'offre cela sur un plateau d'argent !
« Enchantée ! Sakura Iroka, infirmière scolaire actuellement en congé mais ravie de pouvoir rencontrer ses nouveaux collègues ! »
Le verre aux lèvres pour une délicieuse gorgée, je laisse tout le monde se présenter à leur tour, cherchant ce que j'allais bien pouvoir poser comme question... Ce n'est jamais une tâche facile en temps normal – entre amis j'entends – alors avec des collègue de boulot qu'on ne connais pas encore réellement... Kawaguchi-san souhaite des choix difficiles mais ce n'est pas évident d'improviser ce genre de question sans heurter par mégarde quelqu'un. Imaginez que je pose des choix compliqué au point de lancer un réel débats, que la moutarde monte au nez de tout le monde et PAF ! C'est pas des chocopic mais la fin de la soirée ?! Oh ! Attends... Moutarde ? J'ai peut-être ma question haha !
Tout le monde s'étant présenté à nouveau, je souris à Stoker-san et lui explique rapidement les règles du jeu auquel nous sommes en train de jouer. Puis je la mets directement en application en me tournant vers celui qui avait répondu juste après moi au tour d'avant.
« Par exemple ! Yamashiro-san ! C'est bien ça ? Vous préférez devoir manger un pot entier de moutarde ou l'utiliser comme dentifrice ? Si jamais vous ne connaissez pas la moutarde, imaginez du wasabi à la place ! »
Bah oui, tout le monde n'a pas forcément mangé de la moutarde dans sa vie mais rare seront ceux n'ayant pas goûté au moins une fois du wasabi ! Dans les deux cas, ça ne sera pas agréable haha ! Qu'est-ce que je préférerai moi ? Mm...
- Tenue de Sakura (sans les mitaines):
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
HRP: Pour relancer le sujet je me permets de faire sortir subtilement Shizuka de la scène dans le premier paragraphe ~
Ryuji avait le nez dans son verre qui se vidait au fur et à mesure de ses gorgées, écoutant attentivement les réponses de ses collègues. Pendant ce temps, sa collègue sportive dut s'absenter, prétextant un coup de fil visiblement de la plus haute importance ; elle avait salué le professeur d'anglais retardataire au passage avant que celui-ci ne rejoigne le reste des soûlards autour de la table.
Le professeur de design n'avait jamais croisé son collègue anglophile, il fut rassuré de sa présence néanmoins: bien qu'il était lui-même métissé, il manquait un peu de diversité autour de la table et mis à part la professeure de Design et la CPE, la tablée était majoritairement autochtone ; rien de bien étonnant au fond.Pleased to meet you, Mr. Stoker !*
, dit-il en anglais dans le texte, avant de reprendre avec le japonais : Ryuji Yamashiro, professeur de design à l'université, pour ma part.
Il lui leva le verre en signe de bienvenue avant d'être sorti de ses pensées par l'infirmière scolaire. Le premier tour de réponse venait de se terminer et elle en avait profité pour enchaîner avec une nouvelle question... Quel choix pourri ! Il n'avait aucun souci avec la moutarde mais entre en avaler un pot entier ou s'en servir comme dentifrice, deux choix totalement répugnants, le choix était vite-fait.Honnêtement ? Hmm...
, il prit le temps de siroter encore un peu de son breuvage pour se donner du courage. Je crois que je préfèrerais en manger un pot. La moutarde c'est trop agressif pour mes belles dents ~
Il termina sa tirade par un grand sourire, presque carnassier tant ses canines étaient assez bien développées. Une grimace pour provoquer l'hilarité du groupe de professeurs. Il fallait toujours un idiot dans les soirées et l'idiot de ce soir-là, c'était Ryuji.Et vous tous ? Me dites pas que vous préféreriez vous brosser les dents avec de la moutarde...
Son regard était espiègle, presque moqueur, et scrutait l'ensemble de ses collègues sans en oublier un seul, Moon y compris. Dans d'autres circonstances il aurait pu glisser un subtil clin d'oeil mais tel un espion dans un pays ennemi, il se retint et continua de jouer au jeu de l'ignorant.
* Pleased to meet you, Mr. Stoker ! = Ravi de vous rencontrer, M. Stoker.
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Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
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Par contre, la réponse de Johansen-san me fait pouffer. Eh bien, il faut croire que la hache de guerre est loin d’être enterrée entre ces deux-là. Il paraît qu’ils ont eu un échange assez salé mais je n’en sais pas plus. Les bruits de couloirs entre collègues. C’est vrai que ce serait cruel d’être intelligent et méchant, mais je ne crois pas que ceux tirant les ficelles de notre monde soient des enfants de cœur. Ni qu’ils soient les plus intelligent mais disons qu’en fourberie, le niveau est assez élevé et requiert quelques facultés.
Moon rejoint la majorité et je n’en suis pas étonnée. Mise à part sa petite folie de l’autre soir, c’est une femme posée et plus portée sur le dialogue. Tout mon contraire. Cette question a eu le mérite de diviser, ce serait bien de partir sur quelque chose d’un peu plus léger !
« Vous avez un certain succès à cette table Ogawa-san... »
Je me permets de le taquiner. Entre-temps, un nouvel arrivant fait son entrée.
« Bonsoir Stoker-san, si des têtes brûlées vous rendent la vie dure, n’hésitez pas à m’en parler ! Akira Anzou, surveillante. »
J’en mange aux petits-déjeuners, un régale ! Alors, cette nouvelle question... Oulah, on avait dit léger pas qui monte au nez ! Yamashiro-san répond en premier et nous serre son sourire colgate. Je ricane en secouant la tête. Pas sûre d’être d’accord avec lui !
« Vous pensez à vos dents mais oubliez votre estomac Yamashiro-san ! Je préfère me brosser les dents avec, puis re-brosser pour retirer le goût infâme que me farcir des crampes d’estomac et je vous passe la suite ! »
Une bonne journée sur le trône.
« Et vous autres ? »
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
Manger tout un pot de moutarde, en une seule fois ? C'était un coup à créer une pénurie de moutarde si tout le monde s'y mettait. Yukio ricana intérieurement, aucune chance qu'une pénurie de moutarde pointe un jour le bout de son nez, n'est-ce pas ? L'alternative proposée était assez particulière. Il se mit à y réfléchir sincèrement, et conclut que ce ne serait sommes toutes pas très efficace. Le potentiel hydrogène n'était pas forcément très adapté, et l'intérêt d'un dentifrice était de disposer d'une certaine granularité pour dégager la plaque dentaire sous l'effet du brossage. Qui pouvait avoir l'idée de se servir d'une telle chose pour se brosser les dents ? Il valait mieux se décaper les boyaux en avalant tout un pot d'un coup, au moins on savait à quoi s'en tenir, c'était juste un mauvais moment à passer.
Le professeur d'histoire releva la tête après son intense réflexion intérieure, et en profita pour saluer le dernier débarqué, adresser un sourire gêné à la CPE, et incliner légèrement la tête devant la remarque d'Akira. Il sentait que des allusions à ses comportements passés volaient à droite et à gauche. Il n'en demandait pas tant, mais il avait cette capacité à ne pas laisser indifférent. Il ne cherchait pas toujours à être désagréable ou charmeur, mais la simple expression de sa personnalité semblait provoquer chez autrui des soupirs d'exaspération ou des rougissements des joues. Ce soir, il avait à cœur d'en rire. Il n'était pas là pour se faire des ennemis, encore moins pour faire preuve de mauvaise foi et d'arrogance.
Il glissa discrètement à Akira d'un air volontairement provoquant, avec une autodérision toute souriante:
- Que voulez-vous Miss Anzou, les femmes m'apprécient ou me détestent, je suis pourtant toujours égal à moi-même. Si je n'étais pas certain d'être un génie incompris je pourrais presque me remettre en question et croire que quelque chose chez moi est clivant ou critiquable.
Voyant que l'assistance s'était tournée vers lui pour l'entendre sur cette sombre histoire de moutarde, il reprit d'une voix plus audible pour tout le monde, sur un ton affable:
- Je vous dirais bien que je préfère avaler tout un pot d'un coup, mais il faut savoir que l'isothiocyanate d'allyle est quand même un peu toxique à forte dose. Dans le doute, je ne me risquerais à me lancer dans la consommation pleine et entière d'un énorme pot qu'en la présence de dame Iroka. En cas de crise convulsive, je serais ainsi certain d'être entre de bonnes mains et d'être sauvé par quelqu'un de compétent et de prévenant.
- InvitéInvité
Re: Le jour où on a fait un afterwork |ft. Les membres du personnel volontaires !
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« Bonsoir Stoker-san, bienvenue parmi nous ! »
C’est au tour de Iroka-san de lancer le prochain tour de question et la sienne est plutôt originale dis donc, je suis assez curieuse des réponses de mes collègues.
J’aime bien l’assurance de Yamashiro-san et celle de Akira me surprends, j’aurai pensé qu’elle n’aurait même pas hésité à engloutir un pot. Viens ensuite le tour de Ogawa-san et son absence totale de remise en question, ce n’est pas très étonnant après tout, mais je vais faire le choix de l’ignorer pour le bien de l’ambiance commune.
« Si je dois être honnête, j’ai toujours adoré ce genre de défis idiots et j’aurais totalement été capable de descendre un pot de moutarde en une minute si on m’avait mise au défi au lycée, et puis, je fais confiance à mon estomac il en a déjà vu des vertes et des pas mures donc ce sera manger le pot de moutarde pour ma part. »
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