Music is life, that's why our hearts have beats

■ Inscrit le : 25/02/2021

Le 20 Juillet, vers 15 heures, dans le parc

Petite pause.
Les gens passent mais j'y prête pas vraiment attention. Installé sur le banc depuis une bonne grosse demi-heure, je profite du soleil pour m'adonner à une petite session de guitare improvisée dans le parc du campus. Pas pour draguer, ni pour me faire mousser, juste parce que j'ai envie de prendre l'air et de jouer pour me vider la tête. Je bois une bonne gorgée dans ma bouteille d'eau et la pose sur le banc, puis me lève, attrape ma guitare, enfile la sangle et entame la prochaine chanson, bien connue et entraînante : Cheap Thrill de Sia, mais à ma sauce.

C'est reparti.
Mes doigts parcourent les frêtes et les touches avec habileté, mon pouce glisse sur les cordes et les notes s'envolent peu à peu. Un enchainement simple et qui revient en boucle, qui reste facilement en tête : fa fa fa / re re re / fa fa fa / mi.

Come on, come on, turn the radio on
It's Friday night, and it won't be long
Gotta do my hair, put my make-up on
It's Friday night, and it won't be long

'Til I hit the dance floor, hit the dance floor
I got all I need
No, I ain't got cash, I ain't got cash
But I got you, baby...

Je m'applique, pas de fausses notes, parce que je suis beaucoup plus sérieux quand il est question de jouer, que de réviser. Si je mettais autant d'efforts à apprendre mes cours que j'en mets à connaître mes accords, je rivaliserai peut-être avec les têtes de classe, enfin non, ptete pas quand même, mais j'y vois aucun intérêt. Je n'ai pas de grandes aspirations, ni de grands rêves. Je préfère de loin me détendre comme je le fais là, passer du bon temps et vivre au jour le jour. Plongé dans l'ambiance de la chanson, la tête bougeant au rythme des accords que j'enchaîne sur la guitare, j'entame le refrain :

Baby, I don't need dollar bills to have fun tonight
Baby, I don't need dollar bills to have fun tonight
But I don't need no money
As long as I can feel the beat
I don't need no money
As long as I keep dancing...

Tenue:

Made by Meuh

Music is life, that's why our hearts have beats

avec Pablo et des randoms

20 Juillet

Hier avait lieu mon dernier examen et c'est avec soulagement que cette session fini. Je suis sûre d'avoir de bonnes notes, alors je suis confiante pour le jour des résultats. La seule chose qui me préoccupe, c'est de battre Neil à nouveau que ça soit en Histoire ou en Géographie. C'est tellement satisfaisant de l'entendre râler ou lancer des piques de frustration !

Vu qu'on est obligé de rester sur le campus dans l'attente des résultats, j'ai décidé de passer l'après-midi dans le parc à dessiner. Même si il fait chaud, l'air frais fait du bien et j'entends toujours ma mère me dire que je suis trop pâle. Que c'est dommage de ne pas sortir pour réhausser ma belle couleur de peau métissée ! Pfff c'est n'importe quoi. Puis, le soleil c'est dangereux pour la peau, alors je me trouve un coin à l'ombre pour installer ma couverture de pique-nique et poser mon matériel à dessin. Non loin d'un mec qui joue de la guitare. Moi qui me demandait ce que j'allais dessiner... Il chante plutôt pas mal et il est très loin d'être moche. Un modèle idéal ! Ca me rends un peu nostalgique du lycée, quand je faisais la même chose avec Keitô. Certes, ça arrive encore mais c'est moins souvent qu'avant.

Sans perdre de temps et discrètement, je commence à dessiner en lui jetant des regards discret. Les années de pratique à faire ça m'ont aidé à masterisé la discrétion !

Code by Meuh

Tenue Tessa:

Music is life, that's why our hearts have beats |ft. Pablo et d'autres

Le jeudi 20 juillet 2017

Shizuka traverse le parc pour se rendre vers le bâtiment principal. Elle n’a plus rien à faire aujourd’hui et doit se rendre en salle des professeurs avant de pouvoir rentrer chez elle. Des sons attirent son attention. Elle suit la musique et tombe sur le « petit » Mora, guitare en main qui se donne en spectacle. Elle esquisse un sourire et avance jusqu’à devant lui.

Prise dans la chanson, elle bouge son pied machinalement, en rythme. Son regard se pose une jeune femme un peu plus loin qui dessine. C’est un campus super sympa, quand même, pense-t-elle, heureuse d’avoir atterri ici. Les étudiants sont libres de faire ce qu’ils aiment et semblent plutôt heureux et créatifs.

Son regard se pose à nouveau sur Pablo. Il a l’air concentré et à fond. C’est bien. Ca change de quand il se la joue.