[Terminé] Run you fools !

Réveil matin 7 heures, je me réveille comme une fleur. Ma tenue de sport m'attend patiemment sur la table de chevet, et je sors du lit motivée pour me préparer. Vu que c'est le week-end – et surtout, dimanche, peu de gens sont déjà debout. Et ça, c'est parfait pour éviter qu'il y ait un monde fou.

Arrivée dans le parc, je fais quelques étirements pour bien me mettre en situation. Ce serait dommage de se faire un claquage tout bidon. Puis je mets les écouteurs dans mes oreilles, je vais redoubler d'efforts n'ayant pas couru la veille. La musique s'enclenche et je prends ma revanche !  


 «Et c'est parti ! »

Décidément, je ne suis pas la seule à mettre levée tôt pour aller courir. Une tête blonde me devance, à peine un poil plus petite ou plus grande que moi, je ne saurais trop dire.

Toujours est-il que je la suis. Par réflexe, j'ancre mes pas sur les siens – inconsicemment -, et ma tête se vide. Elle tourne à droite => tournant à droite. Elle tourne à gauche => tournant à gauche. Elle saute par-dessus une branche => Esquive de la branche. Puis tout à coup : Disparition.

Je perds mon repère temporaire et la cherche des yeux tout en continuant mon chemin quand... Apparition surprise !

«AAAAAH!»

Je sursaute malgré moi, totalement désorientée. Mon teint a sûrement viré au pâle et j'ai du mal à reprendre ma respiration. Je comprends à peine ce qu'elle dit, les écouteurs crachant à fond la musique dans mes oreilles. J'en retire un.

« P-pourquoi je te suitée ?»

Elle me traite de petit qui suivrait sa maman canne ?

«Je ne suis pas un canneton...»  marmonnais-je plus pour moi que pour elle.

Donc c'était suivait et non suitée comme je l'avais compris. Ça semble déjà plus clair et au moins, elle me traite pas de volaille.

«D-Désolée, ce n'était pas mon intention de te suivre, j'ai du le faire inconsciemment»

Je tique quand elle me dit qu'un caneton est mignon. Ça se transforme en démoncanne à l'âge adulte et ça n'a rien de charmant. J'ai un peu mal avec tout ce qui est oiseaux je suppose. Rien qu'à penser aux oies, et leur manie de faire la guerre au passant me fait frémir.

Elle me dit de faire attention, et je hoche la tête vigoureusement.

« O-Oui, ça ne devrait plus arriver.»

Devrait. Tout est dans le mot.

«J-J'essaye de courir ici tous les matins, et toi ?»

Puis je réalise qu'on est des malpolies qui ne sont pas présentés. Mais je n'ose pas lui demander là comme ça.

Si un garçon tente de profiter de la situation ? Comment... Ça ? On est dans une safe zone ici, rien ne pourrait m'arriver. Puis, je sais bien me défendre... Et... Je ne sais pas. Elle m'a ancrée un doute dans mon esprit, une chose à laquelle je n'avais jamais pensé jusqu'ici.

Je m'incline en avant pour la remercier d'être aussi attentionnée envers moi alors qu'on ne se connaît pas du tout.

« Merci !»

Je réfléchis à sa proposition. Je cours toujours en écoutant ma musique en dézinguant la limite de décibels alors... Courir avec quelqu'un changerait mes habitudes mais... Oui, peut-être. Je pourrais descendre un peu le son. Puis, ça me fera de la compagnie, et ça, c'est cool. Attendez... Elle parlait de courir maintenant ou tous les jours ? J'ai un gros doute d'un coup.

« On peut courir ensemble, oui, ce serait chouette! Par contre, je ne suis pas au club d'athlétisme mais à celui de Karaté. T'as d'autres clubs à part celui de-de l'Athlétisme ?»

Je bégaie un peu sur la fin me rendant compte à quel point j'ai parlé beaucoup. Je tire sur mes manches, un peu stressée de mon comportement. Mais elle a l'air tellement gentille que je ne peux pas m'empêcher de vouloir sympathiser avec elle !

Elle a un joli prénom – presque aussi belle qu'elle, et simple à retenir.

« Moi c'est Nissa ! Enchantée ! Je suis en troisième année de lycée. Et toi ?»

Alors oui, c'était bel et bien courir tous les jours, ensemble, dont il était question. On va un peu vite en besogne pour deux étrangères. Même si ça me fait stresser, ça me plaît de partir à l'aventure comme ça, au bras de l'inconnue.

« F-Faut voir ! Tu préfères le matin ou le soir ? »

Après tout, je ne l'avais jamais croisé jusque-là, peut-être qu'aujourd'hui est une exception dans son train train quotidien. Pour le reste, je n'ose pas m'exprimer. Je ne l'ai pas vu non plus dans les dortoirs des lycéens mais elle peut être tout simplement nouvelle. Ou être étudiante. Et vu les semelles compensées qu'elle chausse, ça ne doit pas être plaisant d'être rabrouée au camp des lycéens si elle est étudiante. Je peux être à deux doigts de taper sur un complexe alors... Franchement, je ne prends pas le risque.

Elle me parle de ses clubs , et je suis ébahie. Trois clubs, ça demande un sérieux investissement. En plus, ça veut probablement dire qu'elle est littéraire, artiste en plus d'être sportive ! Enfin, ça ne reste qu'une supposition. Elle pourrait aussi aller à ses clubs pour combler des lacunes.

Bref, je réfléchis un peu trop, je me transforme en mon frère.

« Pourquoi ces clubs-là en particulier ?»

Ma curiosité est toujours là après tout.

Je suis moins surprise que je ne l'aurais cru quand elle m'annonce être en troisième année d'université. Je ne lâche pas de « Oooooh » ni exprime la moindre signe de choc.

Je m'incline juste.

« Désolée senpai si je t'ai-vous ai manqué de respect.»

Pas le soir après les clubs. Je me défoule déjà assez au Karaté pour avoir envie de courir après, puis elle a l'air d'être dans le même état d'esprit à cause de l'athlétisme. Et vu ce qu'elle m'a dit sur « faire attention », je ne lui propose pas de courir plus tard dans la soirée.

« Alors pourquoi pas le matin. 7H – avant les cours si ça te va, et devant l'établissement principal de l'université, c'est le plus proche du parc ? »

Je l'écoute parler de ses clubs et opine du chef ; ce qu'elle dit semble tout à fait logique. Si elle s'y plaît et peut y faire ce qu'elle veut, c'est le plus important. Moi-même, j'aimerais bien avoir un autre club. Mais il y a tellement de choix... Sauf l'art plastique et la musique, évidemment.

« Oui ! Uniquement en club. Mais avant d'arriver ici, je faisais du Ju-jitsu en Dojo »

Me moquer ? C'est un peu hors de mon territoire.

« Je ne vois pas de quoi je pourrais me moquer ? Au contraire »

Si c'est de sa taille dont il est question, elle a l'air d'être dans les normes pour une japonaise, peut-être juste un peu en dessous. Mais vu sa magnifique chevelure blonde, il y a des chances qu'elle ne soit pas d'ici et qu'elle ait mal vécu sa « petite » taille.

Puis, aussi, cette menace à demi-mots, je tiens à mes genoux.

Génial ! On tombe d'accord de suite, et puis, comme elle le dit, une bonne séance de jogging, ça donne la pêche pour la journée ! J'hésite une micro-secondes à accepter sa demande pour échanger nos contacts mais franchement, je ne vois aucun mal à cela.

« Tiens» Je lui tends mon téléphone ouvert sur les contacts « Tu peux rentrer ton numéro !»

Pour le club de Karaté, je me vois mal lui avouer en avoir fait simplement pour copier mon frère, à la base. Mais je ne vais pas lui mentir pour autant.

« J'ai commencé le Ju-jitsu à 5ans, puis j'ai fait du karaté à côté... Et comme ici, il n'y a pas de club de ce sport, je ne fais que du karaté»

C'est triste à dire mais les gens arriveront toujours à se moquer des autres, quelle que soit la raison malheureusement. Je l'ai bien vu avec Tsumugi et à quel point cela l'a affecté pendant de longues années.

« On ne doit pas trop t'embêter sur ta taille ici, si ?»

Quant à sa remarque sur son plaisir de castrer les hommes, je souris. Tout simplement.

Elle rentre son numéro de téléphone dans mon portable, et dès que je le récupère, je lui envoie un gif tout mignon pour qu'elle ait aussi le mien.

Sa remarque sur l’hyperactivé me laisse pensive... Si on m'enlève le karaté et le footing, je suis une larve qui comate sur internet. « En vrai, je suis plus pantouflarde qu'hyperactive » Un petit rire léger accompagne mon aveu.

Lorsqu'elle me demande de lui présenter les deux sports, je hoche la tête « Faudra voir avec Harada-san pour emprunter la salle de sport, ou alors, tu pourrais venir assister et participer en tant qu'invité » Ça m'étonnerait qu'elle refuse vu comment elle est gentille.

Si je me souviens bien, l'aïkido est un art martial où la victime utilise l'énergie de l'agresseur pour renverser la situation. Un garçon du collège cranait toujours en disant que l’aïkido écrasait tous les arts martiaux. On l'a plus jamais entendu se vanter après quand on ait fait un match Ju-jitsu VS Aïkido.

Je suis peinée de savoir que des gens l'ont embêté ici aussi. Même si elle reste positive en disant que c'est mieux ici qu'aux U.S.A. Ça m'énerve. J'ai envie de retrouver les enquiquineurs, et de leur mettre la tête dans une poubelle, là où est leur place.

« C'est rassurant que c'est moindre ici... » Je fais la moue « Mais c'est déjà trop »

Pour les études... Bah, franchement, je m'inquiète pas du tout jusqu'à maintenant.

« En vrai, ça va ! Je pense avoir tout déchiré en physique et en chimie... Et les autres, ça devrait aller aussi. »

Après tout, je suis une des meilleures élèves de ma classe. J'ai une bonne avance sur le programme en cours, ce qui fait que je m'ennuie souvent en classe.... Mais ça a l'avantage de me donner des bonnes notes malgré tout.

« Et toi comment ça se passe ? »

Je ne vais pas lui dire qu'en vérité, j'adore la période des examens pour voir où en est mon niveau.

En fait, pas tant que ça. J''aime bien les gifs parce qu'ils sont mignons et diversifiés mais je me vois mal adopter un chat.

« À vrai dire, je préfère les chiens, les grands »

Je n'épilogue pas dessus mais j'ai plein de raisons pour les préférer. Comme le fait de pouvoir courir librement avec eux en pleine nature – les cheveux dans le vent, ce qui est impossible avec un chat qui ose même pas mettre la patte dehors. Ils font des supers coussins de fourrure et même s'ils ne ronronnent pas, c'est super confortable ! Bref, j'adore les grands chiens.

Je hoche la tête à tout ce qu'elle dit ensuite ; que ce soit le fait de se poser avec un livre, négocier avec Harada-san, même que les moqueries soient de trop ou encore que le physique est en grande partie de la mémorisations de formule – je ne peux pas nier adorer cette matière.  

«  Des difficultés à entrer ? Comment ça ? »

Je penche la tête sur le côté et la question m'échappe un peu. Elle aurait eu des difficultés avec les tests d'adhésion pour l'université ? J'ai toujours cru que les examens d'entrée au lycée ou même l'université de Kobe High School étaient relativement simples. C'est la première fois que je croise quelqu'un ayant eu des soucis, mais après tout, je n'ai pas parlé à beaucoup de monde donc ça pourrait être plus fréquent que je ne le pense.

Je réalise que ma question, c'était un peu tourner le couteau dans la plaie «  Désolée, c'était indiscret » Je fronce les sourcils envers moi-même, et m'insulte allégrement de jolis noms d'oiseaux les plus colorés les uns que les autres.

L'important, c'était qu'elle gérait désormais les matières qu'elle étudiait, le reste n'avait pas d'importance.

«  Ce n'est pas redondant voire fatiguant d'avoir les clubs et les cours sur le même sujet ? Même si c'est vaste... Ou même moins amusant ? »

Meh. Je suis presque déçue l'entendre dire qu'elle n'aime pas les chiens. On était à deux doigts d'une belle histoire, où elle me proposait de m'occuper de son chien, de lui grattouiller le ventre et les oreilles. À deux doigts !!!

« Tu préfères quel animal alors ? »

N'importe quoi. Je dois être fatiguée de faire du surplace pour m'imaginer des trucs pareils. Mais en vérité, j'aimerai vraiment me faire un ami ou une amie avec un grand chien dans sa famille, et sur Kobe. Je devrais peut-être passer une annonce pour proposer mes services en terme de promenade.

«  Je suis contente que t'aies réussi ! On aurait jamais eu cette discussion sinon »

Bien vu, banane. Mais franchement, j'aime bien Maya. Même si à plusieurs reprises, elle a dit des choses un peu anormales. Je me sens plus à l'aise qu'à l'habituel ; je bégaye à peine et je peux dire ce qui me passe par la tête sans trop – mais de tout de même un peu - paniquer de dire une bêtise.

Elle m'explique son point de vue sur les clubs et les matières étudiées et je ne peux que tomber d'accord avec ce qu'elle dit :

«  Peut-être que d'en quelques années, on étudiera Furuba en littérature ! Je crois d'ailleurs que c'est déjà le cas dans les écoles spécialisées... »

Les établissements pour apprendre à être mangaka ou faire carrière dans l'animation, j'en ai entendu parler.

Les lapins ? À part dans des fermes pédagogiques, j'en ai jamais vu ailleurs. Je ne sais pas trop ce que ça donne en temps qu'animal de compagnie, mais je sais qu'il faut protéger les fils de leurs petites incisives acérées !

« T'as un lapin de compagnie ? »

Si elle en a un, je veux trop le voir !

Les chats ; ces démons. Pro player dans le game du jetage de verres sur le sol. Ça saccage les canapés et les papiers peints de leurs griffes affûtées. Ça traumatisme des enfants en bas âge qui ont eu le malheur de tirer sur leur queue. Indépendant s'ils le veulent, malin comme leurs pattes, et ça débrouille comment avec la litière ?

Je me sens rougir lorsque Maya me dit que c'est réciproque, et ça remonte jusqu'aux oreilles lorsqu'elle rajoute que je suis une chic fille. Le reste de la conversation n'est désormais plus qu'un bourdonnement à mes oreilles. Je comprends l'ensemble mais ne sait quoi dire à part un truc bateau.

« Les choses qu'on apprend pe-peut ne pas avoir d'impact dans notre vie, m-mais avoir un impact dans la vie de quelqu'un d'autre. »

Je tire sur mes manches, toujours gênée d'avant.

Oh oui, des photos ! Je me penche pour regarder le téléphone, et je découvre Monsieur Lapin, premier du nom avec de grands yeux ravis. J'adore les peluches – sûrement moins que Mitsuki cela dit, et j'en ai une tonne chez Momo... Surtout avec toutes celles que Sumire m'offre !

« Il est chou ! »

Ses vêtements sont jolis, surtout qu'elle les a fait elle-même ! Ça me rappelle ma Hello Kitty habillée en Gosu Lolita, dont Momo a tricoté la robe. J'étais fan de Visual Kei pendant une période, et même si je n'ai jamais franchi le cap pour me vêtir en punk ou en Gosu Lolita, j'ai toujours eu une fascination pour ceux s'habillant ainsi.

Puis vint la gêne. J'ai un peu chaud et les joues rouges ; je les tapote et sent le feu à l'intérieur. Elle est très attentionnée envers moi, et ça me gêne d'autant plus. Lorsqu'elle me propose de l'eau, je minaude un « Un peu d'eau s'il te plaît, oui » Je suis stupide pour me mettre dans des états pareils.

Maya insiste ; elle veut m'aider à m’asseoir sur un banc en me soutenant comme elle peut. Ça fait comme une réaction en chaîne depuis toute à l'heure, à laquelle s'ajoute la proximité de Maya en cet instant précis. Je n'essaye pas de me dégager pour ne pas la froisser, mais je n'aime pas cette situation.

Elle me tend un sorte de thermos pour que je me rafraîchisse. Je bois quatre longues gorgées et soupire de contentement. Mes yeux restent fixés sur le sol pour tenter de sortir de ce cycle de la gêne. D'autant plus que boire à cette gourde, c'est comme un baiser indirect et... Je . Non. J'ai plus dix piges pour rougir à un « baiser indirect. » ce qui n'en est véritablement pas un.

Voilà. Je me calme. Tout va bien. Je redescends dans les tons de rouge, et récupère ma couleur palote.

Maya pose une main sur mon front, et je retiens mon mouvement de recul. Je mets ça sur ses origines, et me dit qu'elle ne sait peut-être pas que le contact au japon est particulier « Non , ça va, c'était ju-juste un coup de chaud » Je lève timidement les yeux vers elle, et lui offre un sourire rassurant. Je change de sujet pour qu'elle ne s'inquiète pas plus :

« Les peluches ! J'en ai plein, mais j'en ai aucune en pho-photo »

La voilà rassurée ; je me sens un peu coupable de l'avoir inquiété juste à cause de la gêne et ma timidité « Merci de ta sollicitude, senpai ! » Mais c'est déjà derrière nous cette histoire, et on parle d'un sujet plus important :

Les peluches !

« C'est dur à dire, j'ai un peu de tout... » Je fais une rapide recherche sur internet pour lui montrer ce dont je vais parler « J'ai plusieurs collections de peluches. Comme celle-là » Ce n'est pas collector, mais j'y tiens beaucoup.

J'hésite à sa dernière question. Parle-t-elle de photos, ou de les voir en vrai ? Je pense que ça doit être la première, on se connaît à peine pour penser à s'inviter l'une chez l'autre.  

« Bien sûr ! Je te prendrai plein de photos quand j'irai chez Momo ! »

Je hoche plusieurs fois la tête pour corroborer mes propos. Elle va recevoir une avalanche de pixs trop cute !

Je souris quand elle me dit trouver mes peluches sympas. C'est un peu générique comme terme pour les décrire, mais je pense qu'elles doivent quand même lui plaire ! C'est compliqué à mon âge d'aimer les peluches, alors c'est toujours plaisant de tomber sur quelqu'un qui les adore aussi !

Est-ce que j'aime les trucs gothiques ? Si elle savait, mon pinterest est rempli de tenues gothiques, emo, punk, pastel et j'en passe « Oui, j'aime bien en voir ! » Là, tout de suite, j'ai envie de lui montrer mon téléphone avec tous les thèmes d4rk tru3 r3b3lz mais je m'abstiens.

Des trucs du genre ? Mes yeux croisent les siens, et je réalise que maintenant la couleur des ses derniers : jaune – c'est ça d'avoir le regard fuyant. Si je rajoute à ça, ses cheveux blonds arc-en-ciel plus les peluches squelettes, et sa question d'avant, elle doit parler du genre gothique.  

« Non... » Je tire sur mes manches et rajoute dans un murmure, en gesticulant sur le banc « Mais j'aimerais bien  »