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- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- InvitéInvité
Seito Mori
Dieu ce que c'est bon quand tu m'enfumesHôtel, vendredi 29 avril 2017
Eh Leo, tu peux nous faire un dernier tour ? Eh Leo, tu peux aller voir si Hajima-san est bien dans sa chambre ? Eh Leo, tu peux revérifier la liste des collés ? Tu parles de vacances ! Je suis que je suis payé pour être ici et que c’est cent fois mieux que d’être assis à l’accueil ou à faire des rondes au lycée, mais ça n’empêche que je suis un peu déçu. Je pensais que les élèves allaient jouer le jeu et ne pas se comporter comme les petits cons qu’ils sont. J’étais naïf ! Comme si j’avais pas eu seize ans moi aussi et que j’étais pas parfaitement au courant d’à quel point on peut être idiot quand les hormones commencent à s’exciter, t’sais. Enfin bref, du coup on doit faire trouze-milles check-up chaque soir et je commence à connaître cet hôtel par cœur, à force. J’dis pas qu’il est pas beau hein ! Ah ça, loin de moi, c’est magnifique et j’sais pas où le doyen a trouvé la thune mais ça me regarde pas. Moi je profite juste des bonnes choses.
Vous savez ce qu’il manque dans ces bonnes choses ? Une sortie en boîte avec un peu d’alcool, des collègues qui savent s’amuser, et des meufs qui savent encore plus s’amuser que les collègues. Mais non. Je suis coincé dans ces longs et magnifiques couloirs probablement jusqu’à ce que mort s’ensuive. D’autant plus que j’exagérais plus tôt : les élèves sont assez sages dans l’ensemble… et du coup, c’est ennuyeux. Bon sang ce que c’est ennuyeux. Pas que je veuille retrouver deux élèves en train de se bagarrer, hein. La violence c’est pas vraiment mon truc. Mais je sais pas… un peu de piment ? D’épices ? Quoique plus j’y pense, plus je me dis que non. Ça ferait quelqu’un de plus à coller, donc du boulot en plus et je pense que je préfère m’ennuyer plutôt que de taffer.
Puis de loin, je vois un étudiant—ou un élève ?—au bout du couloir en train de… tourner en rond. Littéralement. Pas genre, dans le sens où il ne sait pas quoi faire, hein ! Juste… il tourne en rond. Il fait des aller-retours, il regarde son téléphone et bon, j’ai jamais été très fort pour lire le langage corporel mais je commence à me demander s’il est pas stressé ? C’est totalement un truc que je ferais si j’étais paniqué ou anxieux, ça.
Je me dis qu’il doit peut-être attendre quelque-chose pour le moment et puis j’ai pas trop, trop envie de lui foutre la pression s’il l’a déjà. Alors je me dis que je vais d’abord aller inspecter un autre couloir où des élèves sont logés pour les vacances. Mais je continue un peu d’y penser et je finis par me dire… et s’il avait fait un truc grave ? Je dis pas qu’il a caché un cadavre ou quoi, mais pourquoi il serait stressé ? On est en pleines vacances ! Personne n’est stressé en vacances. Du coup je reviens sur mes pas et m’aventure dans le couloir pour aller le voir. Et quand j’suis enfin à son niveau…
« Hey—tu t’es perdu ? Tu cherches ta chambre ? »
J’avais un peu envie de lui demander s’il avait tué son coloc’, mais je l’ai pas fait parce que les tueurs n’avouent jamais leurs crimes si facilement. Et attends... c'est pas l'odeur de la clope ça ? Ils fument de plus en plus jeunes ou quoi ?!
Vous savez ce qu’il manque dans ces bonnes choses ? Une sortie en boîte avec un peu d’alcool, des collègues qui savent s’amuser, et des meufs qui savent encore plus s’amuser que les collègues. Mais non. Je suis coincé dans ces longs et magnifiques couloirs probablement jusqu’à ce que mort s’ensuive. D’autant plus que j’exagérais plus tôt : les élèves sont assez sages dans l’ensemble… et du coup, c’est ennuyeux. Bon sang ce que c’est ennuyeux. Pas que je veuille retrouver deux élèves en train de se bagarrer, hein. La violence c’est pas vraiment mon truc. Mais je sais pas… un peu de piment ? D’épices ? Quoique plus j’y pense, plus je me dis que non. Ça ferait quelqu’un de plus à coller, donc du boulot en plus et je pense que je préfère m’ennuyer plutôt que de taffer.
Puis de loin, je vois un étudiant—ou un élève ?—au bout du couloir en train de… tourner en rond. Littéralement. Pas genre, dans le sens où il ne sait pas quoi faire, hein ! Juste… il tourne en rond. Il fait des aller-retours, il regarde son téléphone et bon, j’ai jamais été très fort pour lire le langage corporel mais je commence à me demander s’il est pas stressé ? C’est totalement un truc que je ferais si j’étais paniqué ou anxieux, ça.
Je me dis qu’il doit peut-être attendre quelque-chose pour le moment et puis j’ai pas trop, trop envie de lui foutre la pression s’il l’a déjà. Alors je me dis que je vais d’abord aller inspecter un autre couloir où des élèves sont logés pour les vacances. Mais je continue un peu d’y penser et je finis par me dire… et s’il avait fait un truc grave ? Je dis pas qu’il a caché un cadavre ou quoi, mais pourquoi il serait stressé ? On est en pleines vacances ! Personne n’est stressé en vacances. Du coup je reviens sur mes pas et m’aventure dans le couloir pour aller le voir. Et quand j’suis enfin à son niveau…
« Hey—tu t’es perdu ? Tu cherches ta chambre ? »
J’avais un peu envie de lui demander s’il avait tué son coloc’, mais je l’ai pas fait parce que les tueurs n’avouent jamais leurs crimes si facilement. Et attends... c'est pas l'odeur de la clope ça ? Ils fument de plus en plus jeunes ou quoi ?!
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
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Seito Mori
Dieu ce que c'est bon quand tu m'enfumesHôtel, vendredi 29 avril 2017
« Non, non, j’cherche rien en particulier. »
Je crois qu’il a oublié que j’étais surveillant et que je faisais des rondes. Mais du coup, s’il est pas paumé et qu’il cherche pas sa chambre… pourquoi est-ce qu’il fait les cent pas comme ça ? Je croise les bras, l’air perplexe et lui change totalement d’attitude, un peu comme si sa panique avait soudainement disparu. Ou que c’était ce qu’il essayait de me faire croire, ouais. Pire : voilà qu’il se met à me proposer de l’aide. De l’aide pour quoi faire, au juste ? J’me demande bien. Je peux pas m’empêcher de souffler du nez en l’imaginant gronder ses camarades pendant qu’il fait des rondes avec moi près des chambres attribuées aux élèves.
Avant de finir sa phrase néanmoins, il s’arrête brusquement et j’arque un sourcil.
« Ta chambre est quoi ? »
Je sais pas si le mot qu’il a dit m’a échappé ou s’il a juste fait un infarctus en plein milieu de sa phrase—et ouf, pas d’infarctus parce qu’il remet sa main dans sa poche après avoir perdu un peu de sa superbe en paniquant de plus belle. Mais qu’est-ce qu’il lui arrive, à la fin ?
Ah. Il crache enfin le morceau. Ou presque, parce que c’est un morceau très, très étrange quand même. Pleine de linge sale… il est en train de me prendre pour le plus gros jambon de la charcuterie et ça ne passe pas. Mais ce n’est pas grave ! Les étudiants adorent me prendre pour un con parce que c’est vrai que j’ai pas l’air fin et c’est la plus grosse erreur qu’ils peuvent faire parce qu’en plus d’être vraiment bête, je sais faire semblant de l’être aussi. Je sais, c’est impressionnant. Du coup, je pourrais lui dire franchement que j’ai pas gobé sa connerie. Sauf que je l’ai déjà dit : je m’ennuie.
Et quoi de mieux qu’un petit menteur qui se croit malin pour faire passer l’ennui ?
« Oh c’est pas de bol ça. Non mais j’te comprends, des fois aussi je laisse trainer la panière à linge un peu trop longtemps chez moi et j’me dis « Ah ! Si j’le vois pas, il existe pas ! », même si je sais très bien que non. »
Je fais une pause théâtrale pour lui laisser le temps d’être soulagé quelques secondes et… je lâche l’ascenseur émotionnel du dernier étage.
« T’as de la chance, j’ai pas grand-chose à faire ce soir et tout le monde est bien sagement dans sa chambre, » je montre le bout du couloir. « Y a la laverie de l’étage pas loin, j’vais te chercher un chariot et on va ranger tout ça ensemble. »
Et je commence à me diriger vers la laverie en question.
Je crois qu’il a oublié que j’étais surveillant et que je faisais des rondes. Mais du coup, s’il est pas paumé et qu’il cherche pas sa chambre… pourquoi est-ce qu’il fait les cent pas comme ça ? Je croise les bras, l’air perplexe et lui change totalement d’attitude, un peu comme si sa panique avait soudainement disparu. Ou que c’était ce qu’il essayait de me faire croire, ouais. Pire : voilà qu’il se met à me proposer de l’aide. De l’aide pour quoi faire, au juste ? J’me demande bien. Je peux pas m’empêcher de souffler du nez en l’imaginant gronder ses camarades pendant qu’il fait des rondes avec moi près des chambres attribuées aux élèves.
Avant de finir sa phrase néanmoins, il s’arrête brusquement et j’arque un sourcil.
« Ta chambre est quoi ? »
Je sais pas si le mot qu’il a dit m’a échappé ou s’il a juste fait un infarctus en plein milieu de sa phrase—et ouf, pas d’infarctus parce qu’il remet sa main dans sa poche après avoir perdu un peu de sa superbe en paniquant de plus belle. Mais qu’est-ce qu’il lui arrive, à la fin ?
Ah. Il crache enfin le morceau. Ou presque, parce que c’est un morceau très, très étrange quand même. Pleine de linge sale… il est en train de me prendre pour le plus gros jambon de la charcuterie et ça ne passe pas. Mais ce n’est pas grave ! Les étudiants adorent me prendre pour un con parce que c’est vrai que j’ai pas l’air fin et c’est la plus grosse erreur qu’ils peuvent faire parce qu’en plus d’être vraiment bête, je sais faire semblant de l’être aussi. Je sais, c’est impressionnant. Du coup, je pourrais lui dire franchement que j’ai pas gobé sa connerie. Sauf que je l’ai déjà dit : je m’ennuie.
Et quoi de mieux qu’un petit menteur qui se croit malin pour faire passer l’ennui ?
« Oh c’est pas de bol ça. Non mais j’te comprends, des fois aussi je laisse trainer la panière à linge un peu trop longtemps chez moi et j’me dis « Ah ! Si j’le vois pas, il existe pas ! », même si je sais très bien que non. »
Je fais une pause théâtrale pour lui laisser le temps d’être soulagé quelques secondes et… je lâche l’ascenseur émotionnel du dernier étage.
« T’as de la chance, j’ai pas grand-chose à faire ce soir et tout le monde est bien sagement dans sa chambre, » je montre le bout du couloir. « Y a la laverie de l’étage pas loin, j’vais te chercher un chariot et on va ranger tout ça ensemble. »
Et je commence à me diriger vers la laverie en question.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1923■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
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