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Let The Bad Times Roll
Ft. Soren Haruka
Mercredi 22 février 2017
La porte s’ouvrit et Stefan entra dans la chambre qui était la sienne sur le campus. Il la referma sans rien dire avant de lever les yeux et de les poser sur Soren, assis sur son lit, en train de faire quelque chose qu’il ne parvint pas à identifier : dessiner ou réviser probablement. Le jeune homme salua brièvement son colocataire et se laissa tomber sur son lit en soupirant après avoir retiré ses chaussures et s’être lavé les mains avec du gel hydroalcoolique. Il avait déjà pris sa douche au studio de danse donc il n’aurait pas à ressortir avant le dîner, ce qui lui convenait bien. L’entraînement du jour l’avait particulièrement épuisé. Pourtant il n’avait même pas eu cours aujourd’hui et avait pu dormir ce matin, mais il y avait des jours où c’était plus facile que d’autre. Il attrapa son casque, le mit sur ses oreilles et lança Spotify.
Cela faisait déjà plus d’un mois et demi qu’il était arrivé sur le campus de Kobe et il s’était rapidement fait à cette nouvelle vie. Avec seulement trois heures de cours par semaine pour perfectionner son japonais, il n’avait pas un emploi du temps surchargé contrairement à d’autres. Bien que le fait que ces trois heures se déroulent à 8h30 du matin le faisait toujours grogner un peu. Alors il passait son temps entre ses cours, le club de danse de la fac et le studio dont il faisait partie. Plus il s’entrainait, plus il se sentait bien. Une notification sur son portable baissa brièvement le son de la musique et il soupira en voyant le nom de son frère. Celui-ci semblait penser qu’il devait lui envoyer un texto tous les jours pour s’assurer qu’il allait bien. Il ne lui répondit que d’un smiley blasé.
Un mouvement dans son champ de vision périphérique lui fit poser les yeux sur le dos de Soren, de l’autre côté de la pièce. Le jeune homme ne faisait pas attention à lui, concentré sur son activité. Les deux garçons cohabitaient depuis qu’il était arrivé et si leur relation était cordiale, elle n’était que ça. Chacun laissait l’autre tranquille, ils n’échangeaient que de banales politesses et Stefan se contentait de laisser un paquet de gâteau sur son bureau quand il se rendait compte qu’il avait acheté trop pour lui seul. A part ça, ils se croisaient simplement dans la chambre, restaient silencieux quand ils y étaient en même temps et ne partageaient pas davantage de choses. Ça lui convenait très bien comme ça.
Stefan ferma les yeux et croisa les bras sous sa tête pour se reposer un peu, laissant ses pensées vagabonder et son corps se détendre après les presque trois heures de danse faites aujourd’hui entre le club et le studio. Il avait hâte d’être samedi pour retourner à ce dernier. Une pensée parasite lui traversa l’esprit et il se redressa pour attraper son sac afin d’y chercher son flacon de médicament. Flacon qu’il ne trouva pas parmi ses affaires. Son cœur fit un bond et il s’assit sur le lit pour fouiller un peu mieux, vidant le tout. Son jogging tomba, tout comme son t-shirt, son déo, son livre de japonais et sa pochette, mais pas de flacon.
« Non, non, non… »
Il se leva et retourna le tout sur le lit pour être certain de l’avoir entièrement vidé, plongea presque la tête dedans pour s’assurer qu’il n’y avait plus rien et blêmit. Il jeta le sac avec le reste et ouvrit le tiroir de sa table de nuit. Rien. Il se précipita sur son bureau pour ouvrir les autres rangements. Rien non plus. Il se tourna vers son armoire pour la fouiller à son tour, paniqué.
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Soso avait passé un petit moment allongé sur son lit, le dos contre le côté de son armoire et son calepin posé sur ses jambes. Dessinant calmement son croquis en écoutant de la musique, songeur par instant ou bien totalement absorbé par sa tâche. D’un coup de crayon, il traçait un trait et peu à peu, tout prenait forme. Si seulement, c’était aussi simple dans la vie, si tout se faisait peu à peu à force de patience et d’investissement. Malheureusement, les raccourcis dans la vie amènent à des résultats quasi-identiques ce qui n’est pas le cas quand on dessine. Allé trop vite… C’est la pire erreur qu’un artiste pouvait commettre.
Quoi qu’il en soit, après avoir épilogué sur un sujet bien plus profond que le dessin, la porte s’ouvrit laissant entrer son colloc. Soren leva doucement sa main en guise de salut avec un bref « bonjour » de politesse. Il ne connaissait pas trop Stefan et ne voulait pas forcer quoi que ce soit. D'autant que le jeune homme avait l’habitude des colocataires distants à force. De toute façon, tant qu’on ne l’embêtait pas, ce n’était pas un problème pour lui.
Cependant, aujourd’hui n’était pas un jour comme un autre et le jeune homme remarqua bien vite une forme de détresse. Dans un premier temps, c’était la vivacité inattendue de Stefan qui avait amené Soso à relever son regard vers lui. Il cherchait quelque chose ? C’était une évidence, mais quoi ? Le jeune homme comprit que c’était quelque chose d’important lorsqu’il vit le contenu du sac se répandre et à cet instant, il se redressa doucement pour se mettre assis dans le plus grand calme.
Cette situation ne fit que durer tant que l’étudiant n’avait pas trouver ce qu’il cherchait et Soren se dit qu’il pouvait au moins faire quelque chose. Déjà évité les questions inutiles.
- Je ne sais pas ce que tu cherches, mais je peux peut-être te donner un coup de main ?
Voilà, au lieu de bêtement demander s’il avait perdu quelque chose, Soren se dit qu’il valait mieux allait à l’essentiel et il ajouta bien rapidement.
- Quoi que ce soit, ça a vraiment l’air important. Deux paires d’yeux seront toujours plus efficaces. Si tu veux bien… Tu cherches quoi du coup ? Un cadeau perdu de ta petite amie ?
C’était une possibilité comme une autre. Soren appuya un petit sourire pour le rassurer sur sa dernière question, ce n’était pas sérieux alors qu’il s’approcha doucement de lui pour mieux comprendre la situation.
Quoi qu’il en soit, après avoir épilogué sur un sujet bien plus profond que le dessin, la porte s’ouvrit laissant entrer son colloc. Soren leva doucement sa main en guise de salut avec un bref « bonjour » de politesse. Il ne connaissait pas trop Stefan et ne voulait pas forcer quoi que ce soit. D'autant que le jeune homme avait l’habitude des colocataires distants à force. De toute façon, tant qu’on ne l’embêtait pas, ce n’était pas un problème pour lui.
Cependant, aujourd’hui n’était pas un jour comme un autre et le jeune homme remarqua bien vite une forme de détresse. Dans un premier temps, c’était la vivacité inattendue de Stefan qui avait amené Soso à relever son regard vers lui. Il cherchait quelque chose ? C’était une évidence, mais quoi ? Le jeune homme comprit que c’était quelque chose d’important lorsqu’il vit le contenu du sac se répandre et à cet instant, il se redressa doucement pour se mettre assis dans le plus grand calme.
Cette situation ne fit que durer tant que l’étudiant n’avait pas trouver ce qu’il cherchait et Soren se dit qu’il pouvait au moins faire quelque chose. Déjà évité les questions inutiles.
- Je ne sais pas ce que tu cherches, mais je peux peut-être te donner un coup de main ?
Voilà, au lieu de bêtement demander s’il avait perdu quelque chose, Soren se dit qu’il valait mieux allait à l’essentiel et il ajouta bien rapidement.
- Quoi que ce soit, ça a vraiment l’air important. Deux paires d’yeux seront toujours plus efficaces. Si tu veux bien… Tu cherches quoi du coup ? Un cadeau perdu de ta petite amie ?
C’était une possibilité comme une autre. Soren appuya un petit sourire pour le rassurer sur sa dernière question, ce n’était pas sérieux alors qu’il s’approcha doucement de lui pour mieux comprendre la situation.
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Let The Bad Times Roll
Ft. Soren Haruka
Ses crises étaient relativement rares, Stefan en avait bien conscience et il y avait peu de chance qu’il en ait une le temps d’un weekend. Mais passer deux jours sans ses médicaments l’angoisserait suffisamment pour que le risque grandisse trop vite. C’était un cercle vicieux qu’il connaissait très bien pour en avoir déjà fait les frais par le passé. Le jeune homme fouilla son armoire, soulevant les piles de vêtements. Certains t-shirts furent dépliés à cause de ses gestes brusques mais il s’en ficha et continua de chercher. Il s’apprêtait à sortir la valise et le sac sous son lit pour vérifier dedans quand la voix de son colocataire se fit entendre. Stefan lui jeta un regard avant d’attraper ce qu’il cherchait sous le lit pour fouiller à l’intérieur pendant que l’autre garçon plaisantait sur une potentielle petite-amie.
« Non. Mais j’aurai préféré. »
Ne trouvant pas de flacon de secours ni dans sa valise ni dans son sac, Stefan se laissa retomber sur son lit en soupirant. Il réfléchit à toute allure pour essayer de trouver une solution. Son ordonnance était périmée et il ne savait pas quand est-ce qu’il pourrait retourner chez le médecin. Peut-être y’avait-il une boite chez son frère ? Il grimaça à cette pensée. Il ne voulait pas aller vérifier là-bas car Loïs s’inquiéterait probablement. Stefan se passa les mains sur le visage et les laissa retomber sur ses genoux avant de se tourner vers Soren.
« J’ai visiblement perdu mon dernier flacon de médocs. »
Son colocataire l’avait déjà sûrement vu prendre des comprimés ou vu le flacon sur sa table de nuit, mais le jeune homme ne lui avait jamais expliqué ce qu’il avait parce qu’ils n’en avaient jamais parlé. Ça lui convenait bien comme ça parce qu’il n’aimait pas la pitié qu’il voyait dans le regard des gens quand il parlait de ça.
« Je pensais qu’il m’en restait un en rab mais non. J’ai dû le perdre au club ou au studio. »
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Soren avait plaisanté, mais il avait bien remarqué, vu la façon qu’avait son colocataire pour chercher son bien perdu que c’était important. Sans explication de sa part, il n’était pas franchement avancé… Mise à part que c’était bien plus grave qu’égarer un cadeau de sa potentielle petite-amie. Ok, donc, c’était une affaire de vie ou de mort se dit Soso dans son esprit… Autant ne pas surenchérir la blague dans le contexte où ils se trouvaient.
Au bout d’un moment, une révélation frappa aussi sûrement qu’un ange avait pu passer dans la pièce. Effectivement, ce n’était pas rien… Mais de mémoire, il n’en prenait pas si souvent… Soren ne savait plus, trop concentrer sur ses affaires et moins sur celle de son colocataire. Le jeune homme avoua alors d’un ton plus sérieux.
- Ah oui, ce n’est pas rien quoi, je comprends mieux. Tu ne peux pas en avoir un second, aller à la pharmacie ?
Si c’était aussi simple, ce serait sûrement déjà fait après-tout. Stefan n’avait pas franchement besoin de lui répondre, car Soren connaissait déjà la réponse. La seconde info était plus pertinente et le jeune homme avait déjà une idée sur la marche à suivre. De toute façon, ce n’était pas comme si son colloc avait l’embarras du choix sur la question. Il fallait qu’il retrouve ce flacon… qui semblait assez important pour retourner presque toute la moitié de la pièce. L’étudiant en art se risqua alors.
- Tu n’es pas obligé de me répondre… Mais tes cachets, ils traitent quoi ?
Histoire de se faire une bonne idée de la gravité de la situation. Sauf que Soren avait déjà commencé à enfiler ses chaussures et son gilet. Autant l’aider, de toute façon, Soren ne pouvait pas rester sans rien faire en sachant ça. Toujours ce besoin d’aider les autres, ce n’était même pas dans l’attente d’une reconnaissance… C’était juste naturel pour lui et c’est ainsi qu’il proposa en se levant.
- Quoi qu’il en soit, faut le retrouver et il n'est clairement pas ici. Donc, on devrait peut-être faire le chemin en sens inverse. Tu l’as peut-être posé dans ton casier et oublier ? Ou bien, il est peut-être tombé sur le chemin ? Ça vaut toujours le coup d’aller voir.
Il s’approcha de la porte tranquillement avant d’ajouter d’un ton détendu.
- Je viens avec toi, deux paires d’yeux valent mieux qu’une, non ?
Au bout d’un moment, une révélation frappa aussi sûrement qu’un ange avait pu passer dans la pièce. Effectivement, ce n’était pas rien… Mais de mémoire, il n’en prenait pas si souvent… Soren ne savait plus, trop concentrer sur ses affaires et moins sur celle de son colocataire. Le jeune homme avoua alors d’un ton plus sérieux.
- Ah oui, ce n’est pas rien quoi, je comprends mieux. Tu ne peux pas en avoir un second, aller à la pharmacie ?
Si c’était aussi simple, ce serait sûrement déjà fait après-tout. Stefan n’avait pas franchement besoin de lui répondre, car Soren connaissait déjà la réponse. La seconde info était plus pertinente et le jeune homme avait déjà une idée sur la marche à suivre. De toute façon, ce n’était pas comme si son colloc avait l’embarras du choix sur la question. Il fallait qu’il retrouve ce flacon… qui semblait assez important pour retourner presque toute la moitié de la pièce. L’étudiant en art se risqua alors.
- Tu n’es pas obligé de me répondre… Mais tes cachets, ils traitent quoi ?
Histoire de se faire une bonne idée de la gravité de la situation. Sauf que Soren avait déjà commencé à enfiler ses chaussures et son gilet. Autant l’aider, de toute façon, Soren ne pouvait pas rester sans rien faire en sachant ça. Toujours ce besoin d’aider les autres, ce n’était même pas dans l’attente d’une reconnaissance… C’était juste naturel pour lui et c’est ainsi qu’il proposa en se levant.
- Quoi qu’il en soit, faut le retrouver et il n'est clairement pas ici. Donc, on devrait peut-être faire le chemin en sens inverse. Tu l’as peut-être posé dans ton casier et oublier ? Ou bien, il est peut-être tombé sur le chemin ? Ça vaut toujours le coup d’aller voir.
Il s’approcha de la porte tranquillement avant d’ajouter d’un ton détendu.
- Je viens avec toi, deux paires d’yeux valent mieux qu’une, non ?
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Let The Bad Times Roll
Ft. Soren Haruka
« Non je peux pas. J’ai pas encore refait mon ordonnance et l’autre est périmée. »
Assis sur son lit, le regard de Stefan continuait d’aller et venir dans la chambre, sur ses affaires, comme si cela pouvait l’aider à se souvenir d’un endroit où il aurait oublié de chercher. Non, il avait tout retourné ici. S’il n’avait rien trouvé c’est que le flacon n’était pas là. Il pourrait peut-être aller à l’infirmerie en espérant qu’ils aient ce qu’il lui fallait ? Non, c’était des médicaments trop spécifiques et prescrits seulement sur ordonnance, il n’y avait aucune raison qu’il y en ait là-bas. La question de Soren lui fit reporter les yeux sur lui et il fut surpris de le voir enfiler ses chaussures et son gilet. Cela lui permit d’esquiver la question en en posant une autre.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
Mais son colocataire répondait déjà, s’incluant de lui-même dans les recherches à faire comme si c’était la chose la plus naturelle à faire. Sceptique, Stefan le regarda sans comprendre. Pourquoi voulait-il l’aider comme ça ? Le jeune homme ne croyait pas en l’altruisme non intéressé. Pour lui il y avait toujours quelque chose à donner en retour et le fait que Soren soit son colocataire le rendait presque encore plus méfiant.
« T’es pas obligé de m’aider. Je peux chercher tout seul. T’as sûrement des trucs plus intéressants à faire. »
Ajouta-t-il en enfilant ses chaussures à son tour. Néanmoins, les idées émises par le jeune homme étaient loin d’être stupides. Peut-être était-il tombé dans son casier ? Il se releva.
« C’est sympa. Mais je veux pas te déranger. »
Ni te devoir quoique ce soit.
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La réponse de son colocataire était sans appel pour le coup, il n’avait pas vraiment le choix que de retrouver les médicaments qu’il avait perdu, sans quoi, il lui serait sûrement compliqué de s’en procurer d’autres dans l’immédiat. Soren n’avait donc pas vraiment d’autre envie que de l’aider. Quand bien même ses médicaments pouvaient ne pas lui être utile dans l’immédiat, ou bien ce n’était qu’un garde-fou. Le jeune homme savait que trop bien l’effet provoqué quand on ne se trouvait plus en leur possession. Lui non du moins, mais sa mère, devenait nerveuse facilement quand elle n’avait pas les siens sur elle.
Alors qu’il commençait à se préparer pour l’aider, son colocataire lui demanda ce qu’il faisait, comme si la réponse n’était pas l’évidence même. Soren allait prendre l’air voyons. Il lui expliqua tranquillement son intention, après tout, à défaut de faire une simple bonne action, cela mettrait aussi un peu de piment dans cette journée et il en avait marre de dessiner. Tant de bonne raison en soit, sauf que… Stefan jugea utile de l’en écarter presque aussitôt. Soren sourit doucement… ce n’était pas rare qu’on se méfie de son altruisme, l’étudiant en avait presque trop l’habitude désormais.
Malheureusement, Soren n’était pas vraiment enclin à l’inactivité quand il savait son colocataire dans le besoin. Bon certes, il n’avait pas fait beaucoup d’effort pour le connaître, mais ce n’était pas une raison. De toute façon, à part ouvrir l’œil, il n’allait pas faire grand-chose non plus à vrai dire. D’un ton détendu, il dit après un simulacre de rire.
- Des choses plus intéressantes ? En soi, non pas vraiment. Ce que je faisais de plus intéressant se trouve sur mon lit actuellement, c’est pour dire à quel point ma vie est palpitante hein ?!
Un rire plus franc cette fois, il ajouta plus sérieusement.
- Ça a l’air important pour toi, alors, je vais m’en vouloir si je ne fais rien.
C’était sincère, Soren avait parlé sans hésiter, alors qu’il hésitait la plupart du temps dans le choix de ses mots, marquant pause sur pause parfois. Cependant, quand il s’agissait d’aider les autres, ce n’était même pas la peine de faire passer les informations par le cerveau… Autant dire que le gain de temps pouvait en être conséquent. Très conséquent. Soren demanda calmement.
- Puis, je me trouve nul de ne pas avoir fait de pas vers toi alors qu’on partage la même chambre depuis quelque temps. Donc, tu peux au moins m’accorder un coup de main de ma part ? En guise de pardon.
Alors qu’il commençait à se préparer pour l’aider, son colocataire lui demanda ce qu’il faisait, comme si la réponse n’était pas l’évidence même. Soren allait prendre l’air voyons. Il lui expliqua tranquillement son intention, après tout, à défaut de faire une simple bonne action, cela mettrait aussi un peu de piment dans cette journée et il en avait marre de dessiner. Tant de bonne raison en soit, sauf que… Stefan jugea utile de l’en écarter presque aussitôt. Soren sourit doucement… ce n’était pas rare qu’on se méfie de son altruisme, l’étudiant en avait presque trop l’habitude désormais.
Malheureusement, Soren n’était pas vraiment enclin à l’inactivité quand il savait son colocataire dans le besoin. Bon certes, il n’avait pas fait beaucoup d’effort pour le connaître, mais ce n’était pas une raison. De toute façon, à part ouvrir l’œil, il n’allait pas faire grand-chose non plus à vrai dire. D’un ton détendu, il dit après un simulacre de rire.
- Des choses plus intéressantes ? En soi, non pas vraiment. Ce que je faisais de plus intéressant se trouve sur mon lit actuellement, c’est pour dire à quel point ma vie est palpitante hein ?!
Un rire plus franc cette fois, il ajouta plus sérieusement.
- Ça a l’air important pour toi, alors, je vais m’en vouloir si je ne fais rien.
C’était sincère, Soren avait parlé sans hésiter, alors qu’il hésitait la plupart du temps dans le choix de ses mots, marquant pause sur pause parfois. Cependant, quand il s’agissait d’aider les autres, ce n’était même pas la peine de faire passer les informations par le cerveau… Autant dire que le gain de temps pouvait en être conséquent. Très conséquent. Soren demanda calmement.
- Puis, je me trouve nul de ne pas avoir fait de pas vers toi alors qu’on partage la même chambre depuis quelque temps. Donc, tu peux au moins m’accorder un coup de main de ma part ? En guise de pardon.
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Let The Bad Times Roll
Ft. Soren Haruka
Naïvement, Stefan pensa que son refus sous-entendu de recevoir son aide suffirait, mais Soren ne sembla pas le comprendre ou bien n’y fit pas davantage attention, préférant l’ignorer. Son regard tomba sur le calepin abandonné sur le lit et il se demanda en quoi un étudiant en art pouvait trouver plus intéressant de venir l’aider à chercher un flacon de médicaments plutôt que de dessiner. S’il se mettait à écouter ses propres envies enfouies au fond de lui, Stefan aurait préféré dessiner. Le fait est que cette activité était proscrite pour lui depuis déjà quelques années alors il ne fit aucune remarque à ce sujet. Soren rit à sa propre plaisanterie et son colocataire termina de nouer ses chaussures avant de se relever.
Stefan regarda le jeune homme, le jaugeant rapidement, comme s’il essayait de voir sur son visage la preuve qu’il était en train de se moquer de lui. Mais Soren semblait réellement avoir envie de lui venir en aide, s’en voulant même de ne pas avoir fait de pas vers lui depuis qu’ils partageaient la même chambre. En réalité, depuis un mois et demi qu’ils étaient là tous les deux, c’était sûrement la conversation la plus longue qu’ils partageaient. Stefan ne voyait pas très bien en quoi il devait s’excuser puisque lui-même n’avait rien fait pour se rapprocher de lui. Ce n’était pas personnel, loin de là, c’était juste qu’il n’aimait pas se lier aux gens. Tout simplement.
« Fais comme tu veux. »
Se contenta-t-il de dire en quittant la chambre après avoir glissé son portable dans sa poche. Il laissa son sac sur son lit puisqu’il n’en avait pas besoin et il laissa Soren le suivre et refermer la porte derrière eux. Naturellement, il prit le chemin inverse, traversant les couloirs du dortoir d’abord. Cela ne lui vint même pas à l’esprit de demander à des étudiants croisés sur le chemin s’ils avaient trouvé le flacon et il se contenta de regarder sur le sol, mais ne trouva rien et il claqua la langue contre son palais, agacé.
« Je vais d’abord aller voir dans mon casier, puis ensuite à la salle du club de danse. Peut-être qu’il y sera. Avec un peu de chance. »
Si c’était en partie pour informer Soren de ses plans, c’était surtout pour lui-même qu’il dit cela à voix haute. Si le flacon ne se trouvait pas là-bas, il faudrait qu’il quitte le campus pour aller au studio, le tout avant le dîner et le couvre-feu.
- InvitéInvité
Il était dur de croire que certaines personnes puissent être bien intentionnées. Pour la simple et bonne raison que l’égoïsme humain serait toujours prit en ligne de compte. Une bonne intention, pouvait-elle donc être désintéressée ? À vrai dire non, Soren lui-même en avait conscience, les bonnes actions désintéressées n’existaient pas. On en tirait toujours un bénéfice, quel qu’il soit. Dans la plupart du temps, c’était un sentiment de bien-être, d’accomplissement.
Scientifiquement, on pouvait apparenter cela à la prolifération de chimie quelque part dans le cerveau… D’une façon plus ésotérique, c’était une affaire de karma. Soren lui, apprécié simplement rendre service. Il le faisait et continuerait de le faire dans ce seul et unique but. La satisfaction d’avoir aidé autrui. La vraie question, l’égoïsme, est-il forcément un défaut alors ?
Stefan accepta finalement son aide, faire ce qu’il voulait, mais Soren en avait bien l’intention. Il le suivit donc et lorsque celui-ci annonça ses intentions, le jeune homme ne put que convenir dans son sens. Il demanda cependant d’une voix pensive.
- Tu te rappelles la dernière fois que tu les as vus ? Qu’on sache jusqu’à ou remonter la piste ?
Il réfléchissait à la diverse solution, espérant sincèrement que sa boîte de cachet n’a pas été ramassée et fourrée au fond d’une poche par une personne ayant une cervelle troué. Ce serait la pire chose, ou bien que quelqu’un marche dessus par inadvertance. Non Soren devait plutôt penser autrement… Il tapa dans sa main avec son poing avant de proposer d’un ton sérieux.
- On devrait aller faire un tour à l’objet trouvé aussi si tu ne les trouves pas non ? Quelqu’un pourrait les y avoir amenés… Il me semble qu’il y a une boite justement au bureau des surveillants… et à l’entrée des deux dortoirs. On pourra toujours jeter un œil en passant pour celle des étudiants ?
Ce n’était que des idées en soi, mais au fond, pas si idiote. Quelqu’un aurait très bien pu avoir un élan de bon sens aussi non ? Il ne fallait pas totalement désespérer et penser systématiquement au pire. Le jeune homme observa donc Stefan, en attendant d’avoir son avis sur la question et s’il avait d’autres idées de son côté.
Scientifiquement, on pouvait apparenter cela à la prolifération de chimie quelque part dans le cerveau… D’une façon plus ésotérique, c’était une affaire de karma. Soren lui, apprécié simplement rendre service. Il le faisait et continuerait de le faire dans ce seul et unique but. La satisfaction d’avoir aidé autrui. La vraie question, l’égoïsme, est-il forcément un défaut alors ?
Stefan accepta finalement son aide, faire ce qu’il voulait, mais Soren en avait bien l’intention. Il le suivit donc et lorsque celui-ci annonça ses intentions, le jeune homme ne put que convenir dans son sens. Il demanda cependant d’une voix pensive.
- Tu te rappelles la dernière fois que tu les as vus ? Qu’on sache jusqu’à ou remonter la piste ?
Il réfléchissait à la diverse solution, espérant sincèrement que sa boîte de cachet n’a pas été ramassée et fourrée au fond d’une poche par une personne ayant une cervelle troué. Ce serait la pire chose, ou bien que quelqu’un marche dessus par inadvertance. Non Soren devait plutôt penser autrement… Il tapa dans sa main avec son poing avant de proposer d’un ton sérieux.
- On devrait aller faire un tour à l’objet trouvé aussi si tu ne les trouves pas non ? Quelqu’un pourrait les y avoir amenés… Il me semble qu’il y a une boite justement au bureau des surveillants… et à l’entrée des deux dortoirs. On pourra toujours jeter un œil en passant pour celle des étudiants ?
Ce n’était que des idées en soi, mais au fond, pas si idiote. Quelqu’un aurait très bien pu avoir un élan de bon sens aussi non ? Il ne fallait pas totalement désespérer et penser systématiquement au pire. Le jeune homme observa donc Stefan, en attendant d’avoir son avis sur la question et s’il avait d’autres idées de son côté.
- InvitéInvité
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Ft. Soren Haruka
A la question de son colocataire, Stefan réfléchit un instant. La dernière fois qu’il avait vu le flacon… ? Il avait tellement l’habitude qu’il soit dans son sac à dos, qu’il ne se souvenait pas vraiment de ce détail. Le fait d’avoir un objet sous les yeux constamment menait malheureusement à ne plus vraiment y faire attention avec le temps. Il se souvint avoir pris son comprimé le matin même, c’était une certitude. Mais ce midi ? Il essaya de se remémorer ce repas mais même là, il ne se rappela pas avoir pris son médicament à ce moment-là. Et après ? Il y avait eu les cours, le studio… Il se revit ouvrir son sac.
« Je crois qu’il était encore dans mon sac quand j’étais au studio. Mais je ne suis pas sûr. »
Il se gratta la tête comme si cela pouvait l’aider à faire fonctionner sa mémoire. Ils reprirent leur marche pour quitter le bâtiment mais avant d’arriver à la sortie du dortoir, Soren émit une idée à laquelle il n’avait pas pensé.
« C’est pas bête, oui. »
Aussi firent-ils un arrêt à l’entrée du dortoir pour vérifier dans la boite des objets perdus si le flacon s’y trouvait. Stefan fut étonné de voir qu’il y avait autant d’objets dans cette boite : une écharpe, des livres, trois bracelets, une culotte (???), un ipod, deux chargeurs, des lunettes de soleil, une gourde, une boite à bentos et un cahier de cours sans nom. Mais pas de flacon de médicaments.
« Les gens perdent des trucs vraiment bizarres. »
Dit-il en repoussant la culotte à l’aide d’un des multiples stylos qui traînaient dans ladite boite. Il ne voulait même pas savoir comment ce sous-vêtement avait pu se retrouver là. En repartant, il sortit du gel hydro alcoolique de son sac pour se laver les mains après avoir trituré tous ces objets à la provenance inconnue. S’il n’avait pas ses médicaments sur lui, il valait mieux être encore plus prudent, bien qu’il sache parfaitement au fond de lui que ce n’était pas ça qui arrêterait une éventuelle crise.
« C’est vraiment répugnant. »
- InvitéInvité
Bon, il fallait bien reconnaitre qu’ils étaient partis pour chercher une aiguille dans une botte de foin pour le coup. Car si Stefan avait effectivement perdu sa boite de médicament, alors ils seraient définitivement perdus probablement. Mais ce n’était pas une raison pour desuite abandonner, pas tant qu’il avait des pistes après tout. Donc, le jeune homme voulu en savoir plus sur les pistes éventuel. Demandant à son colocataire où il avait vu ses cachets pour la dernière fois. Ça aurait au moins l’intérêt de permettre un ciblage plus précis des endroits où ils devraient chercher.
Le studio ? Sur l’instant, Soren devait admettre qu’il n’avait pas vraiment saisi de quel endroit il s’agissait. Cependant, c’était déjà un début plutôt prometteur. D’autant plus qu’une autre idée fini par surgir dans son esprit. Les objets trouvés. Après tout, s’il n’avait pas vraiment perdu ses cachets et qu’ils étaient en sécurité, alors il n’y aurait aucun mal à perdre quelques minutes pour s’assurer une ou deux pistes en plus. Puis, qui sur un campus irait conserver des médocs qui ne lui sont pas prescris.
Cependant, l’arrêt à la boite des objets trouvés eu le don de refroidir ses ardeurs. Surtout au vu des objets, pour la plupart, des objets tomber de sac. Il espérait que ce soit le cas pour le sous-vêtement sinon, ça en devenait assez répugnant. Quoi qu’il en soit, c’était un chou blanc. Quoi que, il avait une petite idée du propriétaire du livre de cours au vu de l’écriture dessus, mais n’en était pas sûr.
- Bon, ça valait le coup d’essayer. J’imagine que maintenant, on va à ton casier, il suffit d’ouvrir l’œil du coup en chemin histoire de s’assurer qu’ils ne sont pas tombés.
Soren sortit donc en premier et suivit Stefan sur le chemin. Se risquant alors à demander d’un ton curieux, mais sans pour autant forcer quoi que ce soit.
- T’es pas obligé de m’en parler. Mais ils sont prévu pourquoi tes médicaments à la base.
Appuyant sur un détail qui pouvait avoir une importance malgré les apparences.
- Je veux dire, on se connaît pas, c’est vrai. Mais je reste ton colloc… Si jamais y a quelque chose de grave et que tu n’es pas en mesure de le communiqué, c’est peut-être pas un mal que je sois au courant … j’imagine. Ou en tout cas, avoir les bons gestes en cas de besoin.
Sa logique n’était pas dénuée de sens. Soren se dit aussi qu’il partagerait ce qu’il vivait sur sa vue en même temps. Histoire que Stefan ne soit pas surpris de le voir avec des mouvements de tête un peu bizarre avec les flashs lumineux qu’il avait dans son œil droit des fois.
Le studio ? Sur l’instant, Soren devait admettre qu’il n’avait pas vraiment saisi de quel endroit il s’agissait. Cependant, c’était déjà un début plutôt prometteur. D’autant plus qu’une autre idée fini par surgir dans son esprit. Les objets trouvés. Après tout, s’il n’avait pas vraiment perdu ses cachets et qu’ils étaient en sécurité, alors il n’y aurait aucun mal à perdre quelques minutes pour s’assurer une ou deux pistes en plus. Puis, qui sur un campus irait conserver des médocs qui ne lui sont pas prescris.
Cependant, l’arrêt à la boite des objets trouvés eu le don de refroidir ses ardeurs. Surtout au vu des objets, pour la plupart, des objets tomber de sac. Il espérait que ce soit le cas pour le sous-vêtement sinon, ça en devenait assez répugnant. Quoi qu’il en soit, c’était un chou blanc. Quoi que, il avait une petite idée du propriétaire du livre de cours au vu de l’écriture dessus, mais n’en était pas sûr.
- Bon, ça valait le coup d’essayer. J’imagine que maintenant, on va à ton casier, il suffit d’ouvrir l’œil du coup en chemin histoire de s’assurer qu’ils ne sont pas tombés.
Soren sortit donc en premier et suivit Stefan sur le chemin. Se risquant alors à demander d’un ton curieux, mais sans pour autant forcer quoi que ce soit.
- T’es pas obligé de m’en parler. Mais ils sont prévu pourquoi tes médicaments à la base.
Appuyant sur un détail qui pouvait avoir une importance malgré les apparences.
- Je veux dire, on se connaît pas, c’est vrai. Mais je reste ton colloc… Si jamais y a quelque chose de grave et que tu n’es pas en mesure de le communiqué, c’est peut-être pas un mal que je sois au courant … j’imagine. Ou en tout cas, avoir les bons gestes en cas de besoin.
Sa logique n’était pas dénuée de sens. Soren se dit aussi qu’il partagerait ce qu’il vivait sur sa vue en même temps. Histoire que Stefan ne soit pas surpris de le voir avec des mouvements de tête un peu bizarre avec les flashs lumineux qu’il avait dans son œil droit des fois.
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Let The Bad Times Roll
Ft. Soren Haruka
Déçu de ne pas avoir trouvé le flacon dans la boîte des objets trouvés, Stefan se rembrunit un peu en reprenant le trajet jusqu’aux casiers des étudiants, approuvé par Soren. Celui-ci semblait vraiment de bonne volonté pour l’aider à retrouver ses médicaments, regardant même autour d’eux pour voir s’il ne les trouvait pas sur le sol. Stefan hocha la tête et le suivit donc dans les couloirs. Pendant quelques secondes, ils marchèrent en silence en gardant les yeux ouverts. Intérieurement, le jeune homme continuait de se refaire sa journée en pensées pour essayer de se souvenir de la dernière fois qu’il avait vu ce flacon et si un détail pouvait lui revenir.
Puis bientôt, le silence fut brisé par une question qui allait bien finir par revenir tôt ou tard. S’il avait soigneusement évité de répondre la première fois dans la chambre, Stefan sut qu’il pourrait difficilement réitérer l’esquive maintenant que la question était plus directe et justifiée par une possible future entraide. Il y eut un moment de silence pendant lequel le jeune homme hésita. Il n’aimait pas parler de ça, cela lui donnait toujours l’impression d’être faible aux yeux des autres. Mais Soren avait raison: ils partageaient une chambre et s’il se retrouvait à faire subitement une crise, il valait mieux que son camarade sache comment réagir. Stefan soupira en rendant les armes.
« Je suis épileptique. »
Il jeta un bref coup d’oeil vers son colocataire avant de détourner les yeux vers sa route à travers les couloirs et de donner davantage de détails.
« Ces médocs me permettent de réduire les risques de faire des crises. C’est pas efficace à cent pourcents, mais ça aide pas mal. Ne pas les avoir avec moi me stresse, et le stress augmente les risques de faire des crises. Serpent qui se mord la queue. »
Dit-il en faisant un signe de cercle avec son doigt. Il hésite un instant avant d’ajouter en haussant les épaules, l’air de rien.
« Si ça t’intéresse vraiment, je pourrai t’expliquer plus en détails ce qu’il faut faire si j’en fais une. »
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Soren ne comprenait toujours pas en quoi les cachets de Stefan étaient si importants. Il avait bien compris que son colocataire mettait un point d’honneur à vouloir les retrouver et cela suffisait pour le jeune homme à donner une raison importante de penser que c’était un peu plus grave que ça en avait l’air, mais sans info, il pataugeait complètement et il se risqua à demander à nouveau.
Mettant évidemment en avant le fait qu’en tant que Colocataire, c’était peut-être une bonne chose qu’il soit au courant, pas qu’il soit pris par surprise si un problème devait survenir. Le jeune homme avait une bonne réflexion quand on y songeait deux secondes, après tout, il serait plus à même d’avoir les bons gestes en étant au courant de la situation.
La réponse tomba, de l’épilepsie. Soren n’y connaissait pas grand-chose, il était comme le commun des mortels sur ce sujet, l’épilepsie, c’était des gens qui perdait connaissance de façon un peu violente pour lui. Évidement, il se doutait que ça ne s’arrêtait pas là, mais sans information, le jeune homme ne pouvait pas vraiment épiloguer sur le sujet. Il écouta donc et répondit rapidement à sa dernière réplique.
- Oui, je pense. Je ne connais pas grand-chose sur l’épilepsie, donc je pense que ça peut être bénéfique que tu m’expliques.
Une autre question lui brûla les lèvres.
- Mais si tes cachets sont si importants, tu ne peux pas en avoir de secours en cas de besoin. Par exemple, en laissant une boite auprès des surveillants, ou bien un ami de qui tu es proche ? Histoire de limité ce genre de situation, si tu perds ta boite, au moins tu pourras compter sur la seconde.
C’était censé et on ne pensait pas forcément à ce genre de solution. Prévoir une sortie de secours en cas de pépin. Car si Stefan les cherchait avec autant d’ardeur, c’est bien qu’il n’avait pas de plan de secours. Puis même pour le stress, le simple fait de savoir qu’une personne en possède en cas de besoin limite aussi ce risque. Quoi qu’il en soit, le jeune homme avait dit ça sur le ton de la réflexion et non comme un fait admis. C’était une simple idée. Il eut une illumination sur l’instant en demandant.
- Et l’infirmerie, tu penses qu’il pourrait en avoir ? Au pire, si quelqu’un a trouvé ta boite… Ce n’est pas impossible qu’il l’ai amené le bas aussi.
Oui c’est ce que Soren aurait sûrement fait, ramené les cachets a la seule personne qui pourrait éventuellement retrouver plus facilement son propriétaire. Ashton avait des dossiers médicaux et saurait de suite ce qui est à qui non ? Soren n’en savait rien au fond, mais l’idée méritait-elle d’être creusée ?
Mettant évidemment en avant le fait qu’en tant que Colocataire, c’était peut-être une bonne chose qu’il soit au courant, pas qu’il soit pris par surprise si un problème devait survenir. Le jeune homme avait une bonne réflexion quand on y songeait deux secondes, après tout, il serait plus à même d’avoir les bons gestes en étant au courant de la situation.
La réponse tomba, de l’épilepsie. Soren n’y connaissait pas grand-chose, il était comme le commun des mortels sur ce sujet, l’épilepsie, c’était des gens qui perdait connaissance de façon un peu violente pour lui. Évidement, il se doutait que ça ne s’arrêtait pas là, mais sans information, le jeune homme ne pouvait pas vraiment épiloguer sur le sujet. Il écouta donc et répondit rapidement à sa dernière réplique.
- Oui, je pense. Je ne connais pas grand-chose sur l’épilepsie, donc je pense que ça peut être bénéfique que tu m’expliques.
Une autre question lui brûla les lèvres.
- Mais si tes cachets sont si importants, tu ne peux pas en avoir de secours en cas de besoin. Par exemple, en laissant une boite auprès des surveillants, ou bien un ami de qui tu es proche ? Histoire de limité ce genre de situation, si tu perds ta boite, au moins tu pourras compter sur la seconde.
C’était censé et on ne pensait pas forcément à ce genre de solution. Prévoir une sortie de secours en cas de pépin. Car si Stefan les cherchait avec autant d’ardeur, c’est bien qu’il n’avait pas de plan de secours. Puis même pour le stress, le simple fait de savoir qu’une personne en possède en cas de besoin limite aussi ce risque. Quoi qu’il en soit, le jeune homme avait dit ça sur le ton de la réflexion et non comme un fait admis. C’était une simple idée. Il eut une illumination sur l’instant en demandant.
- Et l’infirmerie, tu penses qu’il pourrait en avoir ? Au pire, si quelqu’un a trouvé ta boite… Ce n’est pas impossible qu’il l’ai amené le bas aussi.
Oui c’est ce que Soren aurait sûrement fait, ramené les cachets a la seule personne qui pourrait éventuellement retrouver plus facilement son propriétaire. Ashton avait des dossiers médicaux et saurait de suite ce qui est à qui non ? Soren n’en savait rien au fond, mais l’idée méritait-elle d’être creusée ?
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Ft. Soren Haruka
Soren accepta de recevoir davantage d’informations sur l’épilepsie et Stefan acquiesça. Il devait admettre que ça le fatiguait d’avance d’avoir ce genre de conversation mais d’un autre côté ça le rassurerait de partager sa chambre avec quelqu’un qui saurait comment réagir en cas de crise. La remarque que Soren lui fit au sujet des boîtes de secours le fit toutefois grimacer. parce que la vérité c’était qu’il en avait une chez son frère mais qu’il ne souhaitait pas se rendre là-bas, ou alors en tout dernier recours.
« Je peux pas en avoir trop de boîtes d’avance. Les pharmacies en donnent que le strict minimum. »
Pas totalement un mensonge ni même une vérité. S’il était vrai qu’il ne pouvait avoir de stock trop important de médicaments - il ne faudrait pas qu’il soit accusé de trafic - il pouvait toutefois en avoir une ou deux en rab. Mais il n’en dit pas davantage et ils reprirent leur route à travers les couloirs avant que Soren ne propose une autre solution.
« Si je peux éviter d’y aller ce serait mieux. Puis de toutes façons, ce sont des médicaments trop spécifiques pour qu’ils en aient en stock. »
Ils quittèrent le bâtiment des dortoirs pour rejoindre celui des cours et Stefan s’arrêta brusquement, un flash lui traversa l’esprit et il se vit récupérer ses affaires dans son casier.
« Mon casier. Ça y est je me souviens. Viens ! »
Et avant même de laisser Soren répondre, il courut vers les casiers des étudiants pour ouvrir le sien. A l’intérieur, il ne trouva que des livres et des cahiers, mais pas le flacon de pilules. Il jura entre ses dents et regarda autour de lui. Il se souvint pourtant l’avoir vu ici, il en était quasiment certain. Il se mit à genoux pour regarder sous les meubles et aperçut alors ce qu’il trouvait de l’autre côté du couloir sous une autre pile de casiers.
« Là ! »
Stefan se dépêcha de ramasser le flacon et de vérifier que tout était bien dedans. Il soupira de soulagement en constatant que tout était bien là. Si quelqu’un les avait volés pour faire il ne savait quoi avec, il s’en serait voulu. Posant le regard sur son colocataire, il sourit.
« C’est bon tout va bien. Désolé de t’avoir dérangé pour rien mais merci de m’avoir aidé quand même. C’est sympa. »
Il allait pouvoir aller dîner sereinement.
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