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- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 268■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Comment on en était arrivé là ? Il y avait bien un élément déclencheur dans la journée, ça ne pouvait pas être que la somme d’une série d’événements logiques ! Non, il y avait un truc à un moment qui avait tout changé ! Parce que jamais je ne me serais retrouvé dans une situation pareille de mon plein gré. Bon sang, mais… je la sens de moins en moins cette soirée… Comment je me suis retrouvé à ce que mon père ramène Himawari avec moi depuis Osaka à Kobe et qu’on se retrouve même invités à manger chez elle !!!
Bon, attends Juni, calme-toi, même si depuis l’extérieur, je garde mon petit sourire détendu et que je ne montre pas que je suis en plein stress là. D’habitude, je sais gérer, mais là… Je tournais mon regard vers Himawari assise à l’arrière et lorsque nos regards se sont croisés, j’ai bien senti que quelque chose n’allait pas. Elle n’était quand même pas aussi mal à l’aise que moi, si ? Ou alors c’est juste moi qui me fais des idées ?!
Je devrais peut-être déjà me remémorer ce qu’il s’est passé ! Ça me semble une bonne idée oui, quoi de mieux pour penser à autre chose que de se rappeler pile les choses qu’il ne faut pas ! Bon, Himawari et moi avions convenu de passer du temps ensemble à Osaka, histoire que je lui rende la pareille pour notre petit tour à Kobe. Même si on n’avait toujours pas réglé le souci de la sortie de la dernière fois et que ça devait être toujours ambigu pour elle… Qu’est-ce qu’elle ressent pour moi maintenant… J’aurais dû lui dire ! Pourquoi je ne l’ai pas fait ?!
Bref, quoi qu’il en soit, ça s’était plutôt bien passé en fait, jusqu’au moment où elle devait rentrer en train. Il avait fallu que son train soit annulé ! Bon, ça encore, ce n’était pas grave, il y en avait un autre une heure après. Le souci, c’est que mon père devait venir me retrouver car il avait fini avec un rendez-vous. En nous voyant ensemble, forcément, il en avait profité. Posant quelques questions à la pauvre femme qui n’avait sûrement pas demandé un boulet de plus… Les pieds dans le plat, bien comme il faut.
Mais ça encore, ça va ! Surtout qu’il avait aussi gentiment proposé à la jeune femme de la raccompagner… De toute façon, il devait me déposer au pensionnat, donc oui, ce n’était pas un gros détour au final. Même si j’aurais préféré ne pas lui présenter Himawari de suite, à part quelques questions, ça s’était bien fini. Pas d’allusion, pas de remarque, il s’était même plutôt bien tenu, même si je me doutais bien que j’allais manger le total une fois au téléphone avec lui…
Himawari a donc appelé sa famille, quoi de plus normal que de les prévenir. Je ne sais pas trop ce qu’ils se sont dit. On est polis après tout, on n’écoute pas les autres parler au téléphone ! Mais, elle est revenue nous annoncer qu’on était invités à manger. Mais c’est quoi ces familles ?! Pas une pour rattraper l’autre ! Avec le rendez-vous… Non, ce n’était pas un rendez-vous, c’était une simple sortie entre amis !!! ... mais forcément le côté ambigu avait de l’allure plus loin que juste nous deux. Himawari… qu’est-ce que tu leur as dit ?
Nous étions bientôt arrivés en plus, mon père demandait des informations pour savoir par où passer à la jeune femme et à chaque tournant, je me demandais quand est-ce qu’on allait arriver. Je vais aller dans une famille qui a l’air vachement traditionnelle, qui doit penser que je suis amoureux de leur fille et qui plus est avec le pire boulet du monde dans ces circonstances… mon père. Heureusement, mon père avait une voiture confortable, de quoi faire passer l’heure de trajet depuis Osaka de façon plus agréable. Je me tournais à nouveau vers Himawari et tentai une blague pour détendre l’atmosphère… enfin pour me détendre surtout.
- Rassure-moi, ta famille n’est pas trop formelle non plus ? Parce que c’est vrai qu’on est partis sur le tas, alors on ne s’est pas vraiment habillés pour les circonstances.
J’étais juste habillé d’un jean, un t-shirt simple et un gilet léger, les températures étant supportables. Évidemment, mon père ne put s’empêcher de renchérir juste après la réponse de la jeune femme.
- Mais ne t’en fais pas, on est très bien. Tu es même plutôt bien coiffé pour une fois en plus, ça va passer !
Faut voir le bon côté des choses… au moins, ce n’est pas ma mère qui m’accompagne…
Bon, attends Juni, calme-toi, même si depuis l’extérieur, je garde mon petit sourire détendu et que je ne montre pas que je suis en plein stress là. D’habitude, je sais gérer, mais là… Je tournais mon regard vers Himawari assise à l’arrière et lorsque nos regards se sont croisés, j’ai bien senti que quelque chose n’allait pas. Elle n’était quand même pas aussi mal à l’aise que moi, si ? Ou alors c’est juste moi qui me fais des idées ?!
Je devrais peut-être déjà me remémorer ce qu’il s’est passé ! Ça me semble une bonne idée oui, quoi de mieux pour penser à autre chose que de se rappeler pile les choses qu’il ne faut pas ! Bon, Himawari et moi avions convenu de passer du temps ensemble à Osaka, histoire que je lui rende la pareille pour notre petit tour à Kobe. Même si on n’avait toujours pas réglé le souci de la sortie de la dernière fois et que ça devait être toujours ambigu pour elle… Qu’est-ce qu’elle ressent pour moi maintenant… J’aurais dû lui dire ! Pourquoi je ne l’ai pas fait ?!
Bref, quoi qu’il en soit, ça s’était plutôt bien passé en fait, jusqu’au moment où elle devait rentrer en train. Il avait fallu que son train soit annulé ! Bon, ça encore, ce n’était pas grave, il y en avait un autre une heure après. Le souci, c’est que mon père devait venir me retrouver car il avait fini avec un rendez-vous. En nous voyant ensemble, forcément, il en avait profité. Posant quelques questions à la pauvre femme qui n’avait sûrement pas demandé un boulet de plus… Les pieds dans le plat, bien comme il faut.
Mais ça encore, ça va ! Surtout qu’il avait aussi gentiment proposé à la jeune femme de la raccompagner… De toute façon, il devait me déposer au pensionnat, donc oui, ce n’était pas un gros détour au final. Même si j’aurais préféré ne pas lui présenter Himawari de suite, à part quelques questions, ça s’était bien fini. Pas d’allusion, pas de remarque, il s’était même plutôt bien tenu, même si je me doutais bien que j’allais manger le total une fois au téléphone avec lui…
Himawari a donc appelé sa famille, quoi de plus normal que de les prévenir. Je ne sais pas trop ce qu’ils se sont dit. On est polis après tout, on n’écoute pas les autres parler au téléphone ! Mais, elle est revenue nous annoncer qu’on était invités à manger. Mais c’est quoi ces familles ?! Pas une pour rattraper l’autre ! Avec le rendez-vous… Non, ce n’était pas un rendez-vous, c’était une simple sortie entre amis !!! ... mais forcément le côté ambigu avait de l’allure plus loin que juste nous deux. Himawari… qu’est-ce que tu leur as dit ?
Nous étions bientôt arrivés en plus, mon père demandait des informations pour savoir par où passer à la jeune femme et à chaque tournant, je me demandais quand est-ce qu’on allait arriver. Je vais aller dans une famille qui a l’air vachement traditionnelle, qui doit penser que je suis amoureux de leur fille et qui plus est avec le pire boulet du monde dans ces circonstances… mon père. Heureusement, mon père avait une voiture confortable, de quoi faire passer l’heure de trajet depuis Osaka de façon plus agréable. Je me tournais à nouveau vers Himawari et tentai une blague pour détendre l’atmosphère… enfin pour me détendre surtout.
- Rassure-moi, ta famille n’est pas trop formelle non plus ? Parce que c’est vrai qu’on est partis sur le tas, alors on ne s’est pas vraiment habillés pour les circonstances.
J’étais juste habillé d’un jean, un t-shirt simple et un gilet léger, les températures étant supportables. Évidemment, mon père ne put s’empêcher de renchérir juste après la réponse de la jeune femme.
- Mais ne t’en fais pas, on est très bien. Tu es même plutôt bien coiffé pour une fois en plus, ça va passer !
Faut voir le bon côté des choses… au moins, ce n’est pas ma mère qui m’accompagne…
- Autorisation:
- J'ai l'autorisation d'Hima pour jouer un peu son perso pour l'ouverture Je précise !
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Improviser dans l'inattendu.
Hima ne pouvait s’empêcher d’être à la fois heureuse et nerveuse, assise à l’arrière du véhicule du père de Junichi. Elle ne se surprenait qu’à moitié de la spontanéité avec laquelle sa mère avait invité Junichi et son paternel dès qu’elle avait entendu qu’ils allaient la ramener. Sa mère n’avait jamais caché son goût pour accueillir les amis de sa fille, malgré leur rareté. C’était un signe d’ouverture et d’affection, elle le savait bien, mais cette situation lui semblait différente, peut-être plus délicate qu’à l’accoutumée.
Après l’échange téléphonique, elle avait observé le père de Junichi répondre aimablement et sans hésitation, embarquant tout le monde en route vers Kobe. L'étudiante tentait de se distraire, de garder son calme, mais une certaine tension persistait dans son petit cœur. Le commentaire de sa mère, aussi bienveillant qu'inopportun, n’avait fait que raviver ses inquiétudes. Elle savait que sa mère avait saisi, même au travers de ses hésitations, que Junichi n’était pas un simple ami. La mention d’un "rendez-vous" avait éveillé une curiosité et une impatience chez sa mère, qui n’avait pas manqué de le lui faire sentir.
La blanche avait tenté de répondre à la plaisanterie de Junichi d’un sourire un peu crispé, conscient de l’ironie de la situation. D’une voix douce et hésitante, elle lui avait répondu :
''Alors... Oui et non. Ils sont traditionnels dans certains domaines, mais tout ce qui touche à moi... disons qu'ils s'enthousiasment toujours à inviter mes amis... Et depuis notre sortie en ville… disons qu'ils étaient bien impatients de te rencontrer.''
Le regard d’Himawari avait glissé vers la fenêtre, où les paysages défilaient, mais son esprit restait sur l’ambiguïté de sa réponse. La nervosité ne la quittait pas tout à fait ; elle craignait que ses parents, dans leur enthousiasme, ne saisissent pas les nuances de sa relation avec Junichi et ne fassent qu’accentuer le malaise. Pourtant, elle ressentait aussi une petite chaleur rassurante, celle de partager un moment précieux avec lui. Elle sentit une pointe de chaleur lui monter aux joues immédiatement après, regrettant peut-être un peu son audace. Elle sourit, détournant un instant le regard pour dissimuler son embarras, mais elle n’en pensait pas moins : il fallait détendre l’atmosphère.
Elle savait que sa mère, malgré ses allusions, ne ferait rien d’intentionnellement gênant. Pourtant, la situation entière la laissait sur un fil tendu. Elle se demandait si elle-même n’avait pas trop laissé transparaître ses propres émotions lorsque Junichi lui avait proposé cette sortie. Elle voulait croire que l’angoisse qu’elle ressentait maintenant n'était que passagère, mais quelque part, la jeune femme craignait que cette rencontre familiale ne révèle davantage de ses propres sentiments.
Elle se demanda même si ses parents avaient perçu ce qu’elle s’efforçait de garder discret — son attachement naissant pour Junichi. Avait-elle été imprudente en se confiant un peu trop à sa mère ? C’était bien elle qui avait mentionné la « sortie » avec un air qu’elle voulait naturel, mais il fallait croire que sa mère l’avait bien deviné. Hima pressentait que sa mère en profiterait pour « observer » Junichi d’un regard inquisiteur, avec cet œil protecteur qui avait le don de la mettre mal à l’aise.
Le pire, se dit-elle, c’était peut-être l’incertitude. Qu’éprouvait-elle vraiment pour lui ? À quel point l’idée qu’il puisse voir cette rencontre comme autre chose qu’une simple rencontre amicale l’effrayait-elle ? Elle n’arrivait pas à se le dire franchement, alors qu’une partie d’elle-même souhaitait ardemment que cette ambiguïté devienne… quelque chose de plus. Reprenant son courage, elle ajouta avec un sourire un peu plus assuré :
''Ton père a raison, mes parents sont assez ouverts d'esprit pour ne pas juger sur l'apparence, à moins bien sûr que tu arrives complètement nu…''
Elle avait lancé cette boutade en espérant que Junichi en rirait et que cela allégerait un peu la tension. Mais derrière cette plaisanterie, elle n’était pas certaine de ce qu’elle espérait vraiment : que Junichi soit à l’aise ou qu’il ressente le même frisson d’incertitude et d’intensité qu’elle.
agoraAprès l’échange téléphonique, elle avait observé le père de Junichi répondre aimablement et sans hésitation, embarquant tout le monde en route vers Kobe. L'étudiante tentait de se distraire, de garder son calme, mais une certaine tension persistait dans son petit cœur. Le commentaire de sa mère, aussi bienveillant qu'inopportun, n’avait fait que raviver ses inquiétudes. Elle savait que sa mère avait saisi, même au travers de ses hésitations, que Junichi n’était pas un simple ami. La mention d’un "rendez-vous" avait éveillé une curiosité et une impatience chez sa mère, qui n’avait pas manqué de le lui faire sentir.
La blanche avait tenté de répondre à la plaisanterie de Junichi d’un sourire un peu crispé, conscient de l’ironie de la situation. D’une voix douce et hésitante, elle lui avait répondu :
''Alors... Oui et non. Ils sont traditionnels dans certains domaines, mais tout ce qui touche à moi... disons qu'ils s'enthousiasment toujours à inviter mes amis... Et depuis notre sortie en ville… disons qu'ils étaient bien impatients de te rencontrer.''
Le regard d’Himawari avait glissé vers la fenêtre, où les paysages défilaient, mais son esprit restait sur l’ambiguïté de sa réponse. La nervosité ne la quittait pas tout à fait ; elle craignait que ses parents, dans leur enthousiasme, ne saisissent pas les nuances de sa relation avec Junichi et ne fassent qu’accentuer le malaise. Pourtant, elle ressentait aussi une petite chaleur rassurante, celle de partager un moment précieux avec lui. Elle sentit une pointe de chaleur lui monter aux joues immédiatement après, regrettant peut-être un peu son audace. Elle sourit, détournant un instant le regard pour dissimuler son embarras, mais elle n’en pensait pas moins : il fallait détendre l’atmosphère.
Elle savait que sa mère, malgré ses allusions, ne ferait rien d’intentionnellement gênant. Pourtant, la situation entière la laissait sur un fil tendu. Elle se demandait si elle-même n’avait pas trop laissé transparaître ses propres émotions lorsque Junichi lui avait proposé cette sortie. Elle voulait croire que l’angoisse qu’elle ressentait maintenant n'était que passagère, mais quelque part, la jeune femme craignait que cette rencontre familiale ne révèle davantage de ses propres sentiments.
Elle se demanda même si ses parents avaient perçu ce qu’elle s’efforçait de garder discret — son attachement naissant pour Junichi. Avait-elle été imprudente en se confiant un peu trop à sa mère ? C’était bien elle qui avait mentionné la « sortie » avec un air qu’elle voulait naturel, mais il fallait croire que sa mère l’avait bien deviné. Hima pressentait que sa mère en profiterait pour « observer » Junichi d’un regard inquisiteur, avec cet œil protecteur qui avait le don de la mettre mal à l’aise.
Le pire, se dit-elle, c’était peut-être l’incertitude. Qu’éprouvait-elle vraiment pour lui ? À quel point l’idée qu’il puisse voir cette rencontre comme autre chose qu’une simple rencontre amicale l’effrayait-elle ? Elle n’arrivait pas à se le dire franchement, alors qu’une partie d’elle-même souhaitait ardemment que cette ambiguïté devienne… quelque chose de plus. Reprenant son courage, elle ajouta avec un sourire un peu plus assuré :
''Ton père a raison, mes parents sont assez ouverts d'esprit pour ne pas juger sur l'apparence, à moins bien sûr que tu arrives complètement nu…''
Elle avait lancé cette boutade en espérant que Junichi en rirait et que cela allégerait un peu la tension. Mais derrière cette plaisanterie, elle n’était pas certaine de ce qu’elle espérait vraiment : que Junichi soit à l’aise ou qu’il ressente le même frisson d’incertitude et d’intensité qu’elle.
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 268■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
On approchait doucement de la demeure d’Himawari. Je ne savais pas vraiment à quoi elle ressemblait, mais vu ce que m’avait dit la jeune femme, j’avais la sensation que ce serait une maison traditionnelle, limite comme les anciennes maisons surélevées qu’on peut voir ici et là dans les vieux quartiers d’Osaka. En comparaison, notre maison passerait presque pour une niche à chien.
Ça allait être la surprise : est-ce que la maison d’Himawari serait plutôt simple, traditionnelle, ou encore moderne ? Qui sait. Quoi qu’il en soit, j’avais tenté le dialogue sur un ton détendu, et la réponse de la jeune femme ne se fit pas attendre, ce qui me rassura sur ce que je craignais… Non, parce que je tenais vraiment à faire bonne impression quand même. Alors, pour le coup, être parti avec ce qu’on avait sur le dos… Attends, depuis quand je m’inquiète de ça ? Ce n’est pas mon genre !
Mon père avait aussi contribué un peu à me rassurer. Lui devait bien savoir que derrière mon sourire, je n’étais pas serein. Enfin, on verra bien comment ça se passera. Il valait mieux ne pas trop y penser pour l’instant. Quoi qu’il en soit, on s’enfonçait doucement dans les rues, et je venais à me demander à quel moment notre invitée — qui nous avait invités à son tour — allait nous faire signe de nous arrêter.
Elle répondit à la remarque de mon père en y ajoutant une pointe d’humour au passage. Je souriais, puis pouffais doucement. Ouais, c’est sûr que je ne risquais pas de faire ça ! Cela dit, ça pourrait régler pas mal de soucis d’un coup… mais ça m’en causerait beaucoup plus. Je l’observais avec un regard détendu en tournant la tête, mais malheureusement, un pique pareil, c’était obligé que mon père le saisisse au vol.
- Oh, mais ne le tente pas non plus. Il aime les défis, tu sais. D’ailleurs, si tu veux l’amener à faire ce que tu veux, suffit même de lui dire qu’il n’en est pas capable.
Eh ! Ce n’est pas… totalement vrai ! Ni entièrement faux, cela dit. Mais je ne pouvais pas le laisser bafouer mon honneur ainsi devant témoin.
- C’est vrai, mais au moins, moi je me dépasse à chaque occasion. C’est quand la dernière fois que tu as réussi à me battre à la course ?
- Moi, je suis prof de musique, ne confonds pas tout. C’est quand la dernière fois que tu m’as battu en impro musicale ?
- Il y a deux mois, à la basse !
Bon, je l’avais battu, mais c’était rare quand même, je devais bien l’admettre. En même temps, je pense que je n’aurais jamais réellement son niveau en musique.
- Toi, alors, tu as zéro tête pour les trucs importants d'habitue, mais ça, bizarrement, tu t’en souviens bien. C’est quand l’anniversaire de notre invitée tiens?
Je… aïe… Mais elle ne me l’avait jamais dit, je crois. Enfin, elle me l’a dit ? Oh non ! Comment je fais, là ?! Parce que là, c’est limite un coup bas, dans le genre. Je mettais un petit moment avant de réagir, et mon père riait de plus belle en ajoutant, tout fier de m’avoir pris à défaut :
- Cela dit, même si tu réponds maintenant, je ne sais pas comment on doit interpréter ce blanc !
Bon, autant tenter le tout pour le tout. Je me tournais vers la jeune femme en demandant d’une voix curieuse :
- Ben, en fait… je ne crois pas que tu me l’as dit. Du coup, difficile de m'en souvenir si je le sais pas.
Mais visiblement, on était presque arrivés. De toute façon, ça faisait un moment déjà qu’on était à Kobe. Bon, eh bien, quand il faut y aller… Rencontrons la famille d’Himawari. J’appréhende déjà, et je le ressens jusque dans mon estomac.
Ça allait être la surprise : est-ce que la maison d’Himawari serait plutôt simple, traditionnelle, ou encore moderne ? Qui sait. Quoi qu’il en soit, j’avais tenté le dialogue sur un ton détendu, et la réponse de la jeune femme ne se fit pas attendre, ce qui me rassura sur ce que je craignais… Non, parce que je tenais vraiment à faire bonne impression quand même. Alors, pour le coup, être parti avec ce qu’on avait sur le dos… Attends, depuis quand je m’inquiète de ça ? Ce n’est pas mon genre !
Mon père avait aussi contribué un peu à me rassurer. Lui devait bien savoir que derrière mon sourire, je n’étais pas serein. Enfin, on verra bien comment ça se passera. Il valait mieux ne pas trop y penser pour l’instant. Quoi qu’il en soit, on s’enfonçait doucement dans les rues, et je venais à me demander à quel moment notre invitée — qui nous avait invités à son tour — allait nous faire signe de nous arrêter.
Elle répondit à la remarque de mon père en y ajoutant une pointe d’humour au passage. Je souriais, puis pouffais doucement. Ouais, c’est sûr que je ne risquais pas de faire ça ! Cela dit, ça pourrait régler pas mal de soucis d’un coup… mais ça m’en causerait beaucoup plus. Je l’observais avec un regard détendu en tournant la tête, mais malheureusement, un pique pareil, c’était obligé que mon père le saisisse au vol.
- Oh, mais ne le tente pas non plus. Il aime les défis, tu sais. D’ailleurs, si tu veux l’amener à faire ce que tu veux, suffit même de lui dire qu’il n’en est pas capable.
Eh ! Ce n’est pas… totalement vrai ! Ni entièrement faux, cela dit. Mais je ne pouvais pas le laisser bafouer mon honneur ainsi devant témoin.
- C’est vrai, mais au moins, moi je me dépasse à chaque occasion. C’est quand la dernière fois que tu as réussi à me battre à la course ?
- Moi, je suis prof de musique, ne confonds pas tout. C’est quand la dernière fois que tu m’as battu en impro musicale ?
- Il y a deux mois, à la basse !
Bon, je l’avais battu, mais c’était rare quand même, je devais bien l’admettre. En même temps, je pense que je n’aurais jamais réellement son niveau en musique.
- Toi, alors, tu as zéro tête pour les trucs importants d'habitue, mais ça, bizarrement, tu t’en souviens bien. C’est quand l’anniversaire de notre invitée tiens?
Je… aïe… Mais elle ne me l’avait jamais dit, je crois. Enfin, elle me l’a dit ? Oh non ! Comment je fais, là ?! Parce que là, c’est limite un coup bas, dans le genre. Je mettais un petit moment avant de réagir, et mon père riait de plus belle en ajoutant, tout fier de m’avoir pris à défaut :
- Cela dit, même si tu réponds maintenant, je ne sais pas comment on doit interpréter ce blanc !
Bon, autant tenter le tout pour le tout. Je me tournais vers la jeune femme en demandant d’une voix curieuse :
- Ben, en fait… je ne crois pas que tu me l’as dit. Du coup, difficile de m'en souvenir si je le sais pas.
Mais visiblement, on était presque arrivés. De toute façon, ça faisait un moment déjà qu’on était à Kobe. Bon, eh bien, quand il faut y aller… Rencontrons la famille d’Himawari. J’appréhende déjà, et je le ressens jusque dans mon estomac.
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