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Himawari Kobayashi
A l'université ; 1è année
Himawari Kobayashi
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Himawari Kobayashi

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Mar 8 Oct 2024 - 21:53
“La cuisine c'est un art qui, pour ne pas s'abâtardir, a besoin de fantaisie, d'un petit grain de folie.”
Dans la maison inter-générationnelle des Kobayashi, le samedi est souvent synonyme de moments chaleureux en famille. La demeure, un mélange traditionnel et moderne, respire la tranquillité. Située à l’écart de la ville dans une région calme de Kobe, elle est entourée d’un jardin verdoyant, abritant plusieurs érables, dont les feuilles rouges et dorées tombent doucement en ce début de novembre. La maison, avec ses grandes baies vitrées, offre une vue imprenable sur ces arbres aux couleurs changeantes, baignant les pièces de lumière naturelle.

Aujourd'hui, dans la cuisine spacieuse, Himawari et sa grand-mère Saori, "Sobo", se préparent à confectionner des Momiji Tempura. Cette pièce, un havre de paix, mélange modernité avec des comptoirs en marbre et des armoires en bois clair qui dégagent une chaleur naturelle. Au centre de la cuisine, une grande table en bois est recouverte de bols et d'ustensiles, ainsi que des feuilles d’érable soigneusement ramassées plus tôt dans la matinée.

L'atmosphère est légère et douce, tandis que Himawari, habillée de vêtements amples pour se protéger du froid et de la lumière extérieure, aide sa Sobo à préparer les ingrédients. Sa grand-mère, vêtue d’un tablier brodé qu’elle porte toujours pour cuisiner, parle doucement, partageant des histoires de son enfance tout en vérifiant la pâte à tempura.

Le son paisible de l'huile chaude crépitant dans la casserole ajoute à l'ambiance. Les premières feuilles d'érable enrobées de pâte dorée sont délicatement déposées dans l’huile. L'odeur alléchante des beignets frits remplit la cuisine, donnant à la pièce une sensation réconfortante de fête familiale. Himawari, souriante mais concentrée, s'applique à tourner chaque beignet, attentive aux gestes que sa grand-mère lui enseigne. Elle est heureuse de partager ce moment simple mais intime, loin des préoccupations extérieures.

Pendant ce temps, des rires et des discussions légères se font entendre dans la maison, la famille étant presque au complet. La chaleur de la maisonnée se reflète dans ces instants partagés, où chaque membre contribue à cette dynamique. Dans la cuisine baignée de la douce lumière de l'après-midi, Himawari et Saori travaillent en silence pendant un moment, concentrées sur la préparation des Momiji Tempura. Les feuilles d'érable, désormais dorées dans la pâte croustillante, s'accumulent sur un plateau à côté de l'huile bouillante.

Saori, les yeux plissés d'une tendresse amusée, rompt le silence en posant une feuille fraîchement trempée dans la pâte sur la plaque.

"Tu sais, Himawari-chan, il y a quelque chose de spécial à faire de la nourriture. Ce n'est pas seulement pour nourrir le corps… c'est aussi pour nourrir l'âme."

Himawari, concentrée sur l'huile, lève doucement les yeux vers sa grand-mère.

"Pour nourrir l'âme…?" répète-t-elle avec curiosité. "Je n'ai jamais vraiment pensé à ça comme ça, Sobo."

Saori, souriante, prend une petite pause, laissant sa feuille d'érable se frire légèrement avant de la retourner.

"Oui, c'est plus que des ingrédients. Quand tu cuisines pour les autres, tu leur donnes plus que des goûts et des saveurs. Tu partages une partie de toi-même. Ton intention, ta patience, ton amour… Tout cela passe dans chaque plat que tu fais. Les gens peuvent sentir ces choses, même s'ils ne le réalisent pas."

Himawari réfléchit un instant, observant sa grand-mère avec attention. Elle se souvient de tous les repas que Saori avait préparés pendant ses jours d'hospitalisation, des repas qui avaient un goût différent, plus réconfortant, comme si une chaleur particulière y était ajoutée.

"Je pense que je comprends ce que tu veux dire," murmure-t-elle en souriant doucement. "Chaque fois que je mange ce que tu prépares, c'est comme si je pouvais sentir la paix et la douceur que tu y mets."

Saori, touchée, pose une main ridée et douce sur celle de sa petite-fille.

"Tu sais, Himawari, quand tu étais malade, faire ces repas pour toi m'aidait aussi. Je savais que je ne pouvais pas te guérir… mais je pouvais au moins faire quelque chose de concret, quelque chose qui pourrait t'apporter un peu de réconfort."

Himawari sent sa gorge se serrer légèrement, émue par les mots de sa grand-mère. Elle attrape une feuille d’érable et la trempe dans la pâte avec une nouvelle conscience.

"Je ne te l'ai jamais dit, mais ça m'a vraiment aidée, Sobo. Même les jours les plus difficiles, je me sentais toujours un peu mieux après avoir mangé ce que tu préparais."

Saori hoche doucement la tête, ses yeux brillants d'affection.

"Alors, tu comprends ce que je veux dire. Cuisiner, c'est un art qui va au-delà de la simple préparation. C'est une manière de se connecter aux autres. Et c'est un art que toi aussi, tu maîtrises."

Himawari rougit légèrement, hésitant à accepter un tel compliment.

"Moi ? Maîtriser cet art ? Je ne fais que suivre ce que tu m’as appris."

Saori rit doucement, amusée par la modestie de sa petite-fille.

"Peut-être que tu ne t'en rends pas encore compte, mais tu y mets déjà tellement de toi-même. Le fait que tu prennes ce temps, que tu fasses attention à chaque détail, montre que tu as compris l'essentiel. Et tu sais quoi ? Avec le temps, tu trouveras ton propre style, ta propre manière d'ajouter ton âme à ce que tu crées."

Himawari reste silencieuse, ses joues légèrement rosies par les mots de sa grand-mère. Elle regarde la pâte frire, un sourire timide aux lèvres.

"J'espère pouvoir cuisiner pour toi, comme toi tu as fait pour moi. Que tu sentes à quel point tu comptes pour moi, à travers mes plats."

Saori serre doucement la main de Himawari.

"Je n'en doute pas, ma chérie. Et je serai là pour goûter chaque plat que tu me prépareras, avec autant d'amour que tu y mettras."

Le silence retombe doucement dans la cuisine, seulement brisé par le crépitement apaisant de l'huile. À travers ces moments simples, un lien profond se tisse, rendant chaque beignet de feuille d'érable plus qu'un simple dessert, mais une expression silencieuse d'amour et de partage entre les générations.
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Mar 8 Oct 2024 - 22:35
“La cuisine c'est un art qui, pour ne pas s'abâtardir, a besoin de fantaisie, d'un petit grain de folie.”
Dans le salon de la maison, une ambiance douce et réconfortante imprègne l’air. Kisho, le patriarche de la famille, finit d’ajuster délicatement un vieux vinyle japonais sur le tourne-disque. Les premières notes d’une chanson nostalgique commencent à résonner, emplissant la pièce de mélodies douces et familières. Il revient ensuite s’asseoir dans son fauteuil en cuir, celui qu'il occupe toujours, et s'enfonce confortablement avec un soupir satisfait. Ryoko, assise non loin de lui, une tasse de thé matcha fumant entre ses mains, ferme un instant les yeux pour savourer la musique et l’atmosphère légère de ce début de soirée.

"Ah… rien ne vaut un bon vinyle. Ça me rappelle notre jeunesse, hein ?" dit-il avec un sourire en coin, en se tournant vers sa femme.

Ryoko ouvre les yeux et lui rend un sourire doux, levant sa tasse en signe d'approbation avant d’en boire une petite gorgée.

"Oui, ces chansons ont un charme que la technologie moderne n’a pas réussi à reproduire. Et puis… c'est agréable de prendre un moment pour soi, juste écouter, sans distractions." Elle repose délicatement sa tasse sur la petite table devant elle. "Par contre, Seiji est encore en retard, comme d'habitude."

Kisho rit doucement, hochant la tête.

"Tu le connais, toujours pris dans ses consultations ou à la dernière minute avec ses patients. Je suis sûr qu’il se rattrapera en ramenant un dessert du restaurant de quartier, comme il le fait chaque fois qu'il veut se faire pardonner."

Ryoko secoue la tête en souriant, amusée par la prévisibilité de leur fils.

"Il fait ça depuis qu’il a dix ans, tu te souviens ? Dès qu’il savait qu’il avait fait une bêtise, il nous offrait quelque chose. Il n’a pas changé."

Kisho passe une main dans ses cheveux grisonnants et laisse échapper un léger soupir de satisfaction en repensant à ces souvenirs.

"Un bon garçon, notre Seiji. Toujours à vouloir bien faire, même s’il est parfois un peu débordé. À propos de ça, j’ai reçu de bonnes nouvelles pour l’entreprise cette semaine."

Ryoko hausse un sourcil, intéressée, tout en prenant une autre gorgée de son thé.

"Vraiment ? Qu’est-ce que c’est ?"

Kisho ajuste sa posture, légèrement plus droit, signe qu'il est sur le point de partager quelque chose d’important.

"Un nouveau contrat avec une grosse société coréenne. Ils veulent qu’on gère l’importation de plusieurs produits haut de gamme. Si tout se passe bien, cela pourrait doubler nos chiffres d'affaires pour le prochain trimestre."

Ryoko sourit, impressionnée par la nouvelle.

"Ça, c’est une excellente nouvelle ! Tu as travaillé dur pour arriver là. Tu te souviens quand tu avais des doutes l'année dernière ? Tout ce stress… Et regarde où tu en es maintenant."

Kisho hoche la tête, appréciant l’encouragement de sa femme.

"Oui, c’était une période difficile, mais on a tenu bon. Et maintenant, je sens que nous sommes sur une bonne lancée." Il jette un coup d’œil à Ryoko, avec un regard interrogateur. "Et toi ? Comment ça se passe de ton côté avec tes romans ? Tu as reçu des nouvelles d’un éditeur ?"

Ryoko repose sa tasse, les yeux brillants d’enthousiasme cette fois.

"En fait, oui ! J'ai eu une réponse positive pour ma dernière soumission. Ils veulent publier Le Jardin des Lys dans leur prochaine collection de romans d’amour. Ils m’ont même demandé si je pouvais proposer une couverture différente. Je pensais demander à Hima de m'aider à la dessiner."

Kisho affiche un sourire chaleureux, fier de sa femme.

"Ça, c’est fantastique, Ryoko ! Tu mérites ce succès. Vous faites une belle équipe toutes les deux."

Ryoko hoche doucement la tête, touchée par ses mots.

"Oui, elle a tellement de talent. Ça me fait plaisir de voir qu’elle reprend petit à petit ses études… même si ça reste un combat pour elle."

Le ton devient plus tendre, et Kisho acquiesce doucement.

"Elle est forte, tout comme sa mère." Il prend une pause, le regard perdu un instant dans la musique. "Et nous serons toujours là pour elle, quoi qu'il arrive."

Un silence complice s’installe à nouveau, les deux parents profitant de cette tranquillité, enveloppés dans la musique du vinyle qui tourne doucement en arrière-plan. Le duo de cuisinières sorte de la cuisine avec un plateau rempli de pâtisseries dorées, leurs visages illuminés par le succès de leur création. Hima, porte délicatement le plateau de Momiji Tempura, tandis que sa grand-mère, toujours aussi énergique malgré son âge, tient une théière remplie de thé fraîchement infusé.

Elles rejoignent le salon où Kisho et Ryoko les attendent, leurs visages s’illuminant en voyant les délicieuses pâtisseries. Hima installe la petite table basse au centre du salon avec soin, plaçant le plateau de Momiji Tempura en son centre, tandis que Saori dépose la théière avec une grâce presque cérémonielle.

"Voilà de quoi réchauffer nos cœurs en cette belle soirée. Rien de mieux qu’un bon thé et des douceurs faites maison pour accompagner la fin de la journée."

L’étudiante, avec sa douceur habituelle, ajuste les dernières tasses autour de la table. Une petite satisfaction brille dans son regard vert alors qu’elle s’assoit ensuite sur un coussin moelleux près de la table.

"J’espère que ça vous plaira. J’ai suivi les instructions de Soba à la lettre, et je crois qu’on a réussi à capturer l’essence de l’automne."

Saori vient s’asseoir à côté de sa fille, posant une main affectueuse sur la cuisse de Ryoko.

"Tu as fait un excellent travail, Hima-chan. C’est un véritable plaisir de cuisiner avec toi."

Kisho et Ryoko échangent un regard complice, heureux de voir la relation entre la grand-mère et la petite-fille toujours aussi harmonieuse. Au même moment, la porte d’entrée s’ouvre doucement, et une silhouette familière apparaît dans l’encadrement.

"Désolé, désolé ! Je suis encore en retard…" annonce-t-il avec un sourire un peu coupable, une boîte de dessert en main. "Mais je viens avec des excuses comestibles." Il brandit fièrement la boîte. "Je me suis dit que vous ne diriez pas non à quelques dorayaki en plus."

Kisho éclate de rire en voyant son fils entrer.

"Ah, toujours prévisible, Seiji. Mais je ne vais pas refuser, surtout si c’est accompagné de tes excuses."

Seiji rejoint la table avec son sourire charmeur, et dépose la boîte à côté des Momiji. Il s’approche ensuite de Ryoko et l’embrasse doucement sur la joue avant de faire de même avec Saori.

"Je ne voulais pas manquer cette soirée avec vous tous. Alors, qu’est-ce qu’on mange ?" Il se tourne vers le plateau, un peu surpris. "Ah, des Momiji Tempura ? La même recette que Soba fait ? Un vrai délice, on commence et on ne peut plus s’arrêté tant qu’il en reste dans le plat."

"Alors tu vas être notre premier critique, Oniisan," répond hima avec un sourire timide. "Soba m’a montré comment les faire. J’espère que ça te plaira."
"J’en doute pas une seconde, Hima. C’est déjà magnifique, ça ne peut qu’être délicieux."

Saori verse du thé dans les tasses de chacun, tandis que la famille s’installe autour de la table basse, dans une ambiance calme et sereine. Les rires et les discussions légères flottent dans l'air, mêlées à la douceur du thé et des desserts, tandis que le vinyle continue de jouer ses mélodies nostalgiques en arrière-plan. C’est un moment simple, mais empli de chaleur et de bonheur, qui réunit les Kobayashi dans leur maison, unies par l’amour et les petites traditions familiales.
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