[Terminé] Une rencontre intéressante

Une nuit comme les autres, à penser et à se retourner dans son lit concernant ce qu'elle pourrait faire de son weekend. Beck était assez difficile concernant ses activités à faire pour occuper son temps et surtout qu'elle voulait changer ses habitudes. Elle se réveillait difficilement pour aller s'habiller et prendre son petit déjeuner.

Encore une nouvelle journée et son carnet de rendez-vous rempli car le bouche à oreille à KHS marchait pas mal en ce moment. La jeune femme viendra s'habiller de sa robe rouge en laine et ses bottes noires. Elle laissa ses cheveux détachés pour les laisser respirer un peu. Ses chats Bubble et Stella venaient la voir pour réclamer des caresses. Elle venait à passer sa main dans leur pelage avant de s'éclipser dans la salle de bain et étant de bonne humeur.

Elle venait à vérifier ses rendez vous avant de refermer la porte derrière elle. La jeune femme prendra le tramway comme à son habitude et se dirigeant tranquillement vers l'école. Une belle journée en perspective !

La psychologue enchaînant les consultations avant de se diriger vers les bâtiments administratifs ayant appris qu'un nouveau surveillant était arrivé pour la rentrée. La demoiselle avait envie de faire connaissance avec ce dernier, d'une humeur joviale et très chaleureuse comme à son habitude. L'envie d'apprendre à faire de nouvelles connaissances et de sortir de son cocon était sa nouvelle résolution pour débuter cette nouvelle année scolaire.

Une fois arrivée au bureau, Beck attendait devant le comptoir. Elle attendait que le nouveau surveillant vienne se montrer et surtout que la venue d'une psychologue dans cet endroit n'était pas quelque chose de commun. Il lui arrivait de passer par là quand quelques élèves étaient mis ici parce qu'ils n'avaient pas respectés le règlement ou qui semblaient pas suivre les cours, ou d'autres problèmes familiaux qui pouvait les empêcher d'avoir un bon rythme d'études.

Oui, elle avait pris de nouvelles résolutions : de pouvoir faire connaissance de nouvelles personnes et pourquoi pas des adultes de l'établissement. Il semblait que ce nouveau surveillant était gentil d'après les échos de certains bruits de couloir. Beck voulait vérifier cela, après la jeune femme n'était pas quelqu'un de très confiante. Mais elle voulait essayer d'aller vers son prochain et d'apprendre à se rapprocher de la vie scolaire, y être impliquée.

On raconte souvent les surveillants qu'ils sont impliqués avec les étudiants et qu'ils apprennent à connaître ces derniers. Parfois certains étudiants aiment bien se confier à eux parce qu'ils inspirent la confiance.



La jeune femme fut prise de court de la part du surveillant, mais elle n'en était pas moins déstabilisée. Enfin un nouvel adulte à qui parler, même si elle ignorait comment cela allait se passer, elle restait tout de même confiante de la situation. Avant d'embrayer sur un interrogatoire, Beck préférait attendre un peu et de ne pas faire peur à Hikaru.

Il semblait être quelqu'un d'organisé au vu de l'état du bureau qui se trouvait derrière le comptoir. Est-ce qu'il y avait eu beaucoup d'absents aujourd'hui ou de retards ? C'est bien cela que traite les surveillants ? Enfin, cela ne doit pas être un métier facile car il faut s'imposer auprès des élèves qui ne veulent pas respecter le règlement ou de retards trop répétés etc.



La psychologue ne se trompait peut être pas sur l'image qu'Hikaru renvoyait. Elle aimait faire des analyses sur les gens, bien même que cela soit inconscient et qu'elle ne le veut pas spécialement, en tout cas pour ne pas faire de mal aux personnes qui l'entouraient.

Cela pouvait être étrange qu'une psychologue vienne se présenter et surtout venir souhaiter la bienvenue à un surveillant. Bon, c'est surtout que la japonaise était curieuse de connaître les nouveaux employés de KHS. La jeune femme s'était donnée de nouvelles résolutions et elle avait l'intention de bien s'y tenir.

Quand on entend le mot psychologue cela pouvait rebuter ou faire peur. Mais le but de la manœuvre n'était pas celle-ci ! Elle voulait mettre Hikaru a l'aise et combattre sa timidité auprès des adultes qui pouvaient l'entourer. Après tout, Beck n'allait pas manger l'homme ou vice-versa.



Au final, la nature de son nom amenait une conversation. Enfin, c'était quelque chose de tout à fait innocent et Beck était contente de pouvoir en apprendre plus sans mauvaises intentions. Elle tentait de mettre à l'aise, car quand t'es nouveau, ce n'est pas évident d'aller vers les autres.

Quand on est surveillant, il y a parfois le préjugé que celui-ci fait ce boulot pour payer ses études ou alors qu'il n'a pas d'autres choix. On fait jamais ce genre de métier en se disant "c'est le travail de ma vie, je veux vivre de cela parce que ça me fait rêver." Mais peut-être que chevalier est quelqu'un de peu confiant dans ses projets ou dans ses capacités alors il préfère se terrer à quelque chose qui semble à sa portée.



La japonaise venait à s'appuyer sur le comptoir, regardant l'homme avec un léger sourire. Beck commençait à prendre un peu confiance en elle et en ses facilités de communication. Il fallait à tout prix travailler cela avec le personnel de l'établissement et puis c'était quelque chose d'intéressant. Hikaru ne semblait pas du tout gêné par la présence de Beck, certainement surpris.

Un surveillant ça a tellement de casquettes. Il doit parfois aider les élèves dans leurs devoirs, surveiller qu'ils doivent respecter le règlement ou bien sûr, être une oreille bien tendue si un étudiant avait besoin de parler. C'est quelque chose de très difficile comme métier, il faut savoir se faire respecter.

En y pensant, Beck n'aurait pas été en mesure d'avoir ce genre de poste quelques années avant de prendre son premier travail en tant que psychologue.

Même si ce n'est pas vraiment son rôle dans l'établissement, la jeune femme se voulait avenante et à connaître davantage les employés qui sont dans l'établissement de Kobe. La jeune femme affichait toujours ce sourire avenant et Hikaru semblait être quelqu'un de très sérieux dans son travail. Après, la jeune femme était une psychologue et du coup, son esprit d'analyse était souvent au rendez-vous quand elle parlait à quelqu'un, peu importe la personne.

Elle avait un peu de temps à tuer et elle ne voulait pas trop déranger l'employé, mais la thérapeute voulait quand même ne pas empêcher le surveillant de faire son travail mais il ne semblait pas trop occupé pour le moment.



En prononçant ses mots, la jeune femme pensait à son passé : ce moment où ses camarades de classes s'arrêtaient à son prénom qui n'était pas du tout Japonais même si elle est d'origine de ce magnifique pays. Elle était fière de ses origines.

Beck revoyait toujours cette question revenir sur le tapis. Après cela ne l'agaçait pas plus que cela, il était logique que les autres employés se posent des questions sur l'entente et la communication qu'il y avait avec les étudiants de l'établissement. Il pouvait y avoir comme partout, des personnes qui ne voulaient recevoir aucunement de l'aide et qui préférait dire qu'ils n'avaient aucun problème. Mais c'est parfois un long chemin à parcourir pour reconnaître que nous avons un mal être.



Il n y a pas de sous métiers. Chaque métiers sont complètement différents, pas avec les mêmes missions mais avoir des personnes qui sont à l'aise avec les élèves et la communication afin que certains se sentent à l'aise. Il y a parfois des situations qui fait que certains se confient aux surveillants et ceux-là avertissent l'équipe administrative ou compétentes s'ils ressentent que les personnes sont en danger. Ce qui est logique n'est-ce pas ?

Beck savait pertinemment que les endroits peu fréquentés n'étaient pas non plus moins jolis. Mais l'ïle dont parlait Hikaru, la jeune femme en avait entendue parler légèrement. Mais ce n'était pas un projet qu'elle laissera de côté. Elle était déterminé à voyager, à découvrir de nouveaux endroits afin de pouvoir voir autre chose que son pays natal. Bon Hokkaido restait dans la périphérie japonaise, mais ce n'était pas grave, c'était un voyage qui se trouvait être abordable !

Beck avait quelques économies et parfois s'étonnait à jouer les touristes. Dans le genre à s'arrêter à la boutique souvenir et acheter un aimant à frigo pour mettre chez elle, un souvenir simple et peu coûteux et qui restait quand même dans des pièces de souvenirs. La jeune femme était pas compliqué au sujet de ce qu'elle pouvait acheter dans les endroits qu'elle visitait.



C'est vrai que Beck est un prénom qui n'a pas d'origine japonaise et le fait que Hikaru lance une petite perche au sujet de Becky est peut être une envie de connaître l'origine de son prénom. Par contre, ce genre d'interrogation, cela faisait très longtemps que la thérapeute n'avait pas été confrontée. Alors, elle réfléchissait et posait sa main sur son menton, regardant le plafond. Elle faisait mine de réfléchir sérieusement.

Une fois que sa réponse fut trouvée, la jeune femme abaisse son regard vers Hikaru pour tenter de répondre même si il n'avait pas réellement posé la question. Affichant toujours ce même sourire chaleureux, elle répondit d'une voix posée.



Elle eut un petit rire gêné.

Ses parents n'avaient pas eu d'inspiration, à trouver un prénom typiquement japonais. Non, ils ont voulus faire original et que Beck soit la cible de quelques personnes très conformiste, très préservatrices des traditions japonaises ou porter le nom de ses défunts grands-parents, cela se faisait. Mais non, il fallait que ses parents se trouvent originaux en dénichant un prénom pareil. A l'époque, la jeune femme n'appréciait son prénom mais aujourd'hui c'est beaucoup mieux.

Beck n'avait pas vraiment voyagé dans sa vie. Peut être lors de son voyage d'étude en France pour étudier un peu le français et voir si la psychologie était différente d'un pays et un autre. Il est vrai que la mentalité des français, très bougon était complètement différente des japonais. La jeune femme l'avait remarqué pendant son périple dans le pays de la baguette.

Elle pouvait percevoir un point commun avec Hikaru. C'est qu'elle avait visité le même pays, même si elle aimerait visiter d'autres pays. l'Angleterre et les Etats Unis était un endroit aussi qu'elle souhaitait découvrir. Les plats locaux et bien-sûr les traditions qui font la richesse du pays.



L'homme semblait de nature très facile à approcher et à communiquer. La jeune femme était contente de pouvoir discuter avec quelqu'un aussi agréable à discuter, que presque elle en était impressionnée.



Trop bien d'avoir un prénom qui se fait remarquer et parler pendant les cours de récréation. La jeune femme était quand même heureuse de porter un prénom qui ne se croise pas partout. Après, au vu de son nom de famille on peut deviner très facilement que c'est une personne issue d'une famille japonaise. Aucun doute !

Le but n'était pas de tirer une analyse de Hikaru. Elle voulait juste discuter simplement avec le personnel de Kobe et faire connaissance. Avoir de nouvelles personnes à qui parler, des personnes avec qui pouvoir partager certaines choses. C'était son nouvel objectif pour l'année 2018.

La France est un pays magnifique et regorge de richesses incroyable. Elle y est restée pour un voyage d'études pendant deux semaines, mais ses océans et ses montagnes sont très jolies. La jeune femme aimait beaucoup ce genre de paysage et elle en avait profité durant son court séjour.

Elle eut un petit sourire et réfléchissant à la réponse qu'elle allait donner à son interlocuteur. Elle regardait Hikaru et la discussion semblait vraiment être fluide avec lui.



Aller à des expositions, des parcs en rapport avec la préservation naturelle des volcans, la jeune femme aurait aimé y passer davantage de temps. Pourquoi pas un jour retourner en France pour en découvrir les innombrables vestiges. Elle ne comprenait pas pourquoi les français partaient dans d'autres pays alors que leur propre pays regorge d'impressionnants paysages à couper le souffle.

Le Japon est aussi incroyable, mais pour le peu de souvenirs qu'elle a eu des endroits qu'elle a visité était quelque chose d'intéressant et de très important pour le renforcement de la culture des paysages.

Tout le monde ne connaissait pas le Puy de Dôme, mais elle avait trouvé ça impressionnant quand elle avait visité les paysages d'Auvergne. La jeune femme avait prit beaucoup de plaisir à respirer et changer surtout d'air. Il est vrai que le Japon est pollué, bien sûr la France aussi mais ce n'est pas pareil.

Voyager pour Beck était une source d'inspiration aussi pour ses futures préparation culinaires. Elle était ravie de présenter ça aux personnes qu'elle appréciait. Mais la psychologue avait l'impression de ne plus trop cuisiner ses temps ci, comme ci quelque chose la préoccupait.



La proposition de la promenade était peut-être trop anticipé et trop précipité. Mais la psychologue voulait absolument connaître les personnes qui ornaient cet établissement et se faire de nouveaux amis. Cela semblait désespéré comme manœuvre et espérant ne pas faire pitié à Hikaru.

Après, il était en droit de refuser l'invitation. Cela peut paraître très cavalier de la part d'une femme. En général ce sont les hommes qui proposent des sorties ou quoi. Enfin ou alors à quelqu'un que la personne connait très bien hors Beck ne connaît pas du tout le surveillant.



Elle comprenait bien que Hikaru avait des responsabilités et qu'il ne pouvait pas prendre de décision à la va vite. Surtout si cela perturbe son organisation. Elle souriait légèrement, pour essayer de paraître le plus naturel possible et surtout que l'homme ne perçoive pas l'air embarrassé de la japonaise qui pensait avoir pris les devants beaucoup trop vite.

Ses nouvelles résolutions lui font prendre des décisions totalement maladroites.

Un jour, la jeune femme se replongerait dans ses projets d'évasion de voyage. Qui sait peut-être avec Jin ? La jeune femme était positive sur ses prochains projets de vie.

Discuter avec Hikaru était quelque chose d'intéressant et surtout qu'il était vraiment ouvert à la conversation. Il aurait très bien pu la refouler en lui disant qu'il était occupé. Mais Beck avait eu la chance que l'homme n'était pas fermé à la discussion.

Oribe n'avait pas d'origine française, mais c'est cliché : les japonais sont souvent très attiré par la France. La tour Eiffel et ses monuments épatants.



Hikaru semblait s'occuper de son frère adolescent. Mais quel âge avait t'il ? Était t'il en mesure d'être autonome et de s'occuper de lui-même ? Ou alors Hikaru devait être un grand frère très proche de son frère tout simplement. Un grand frère exemplaire !

La jeune femme était fille unique, donc elle ne comprenait pas vraiment ce sentiment de se sentir protéger par ses pairs. Ses parents n'étaient pas extrêmement proche de leur fille unique, ils étaient des bourreaux du travail. La psychologue était presque envieuse de ce genre de relation. Mais se trompait t'elle ? Est-ce que le surveillant avait t'il vraiment le choix ?

Être fille unique est quelque chose de bien mais à la fois quelque chose de triste. On ne partage rien, pas de secrets. Et surtout que la relation avec ses parents n'était pas tellement fusionnelle. Elle avait eu la chance d'avoir eu la suggestion de son père qui voulait bien l'emmener voir un thérapeute plus jeune pour se relâcher de toute cette pression dû au harcèlement.

Hikaru semblait être un homme bien et attentionné avec ses proches. Elle écoutait attentivement son histoire, c'était à la fois triste et à la fois la fin était plutôt joyeuse, dans le sens où c'était lui qui avait récupéré la garde des deux adolescents. Après cela ne doit pas être facile.

Devenir plus grand d'un seul coup, avec davantage de responsabilités.... Ce n'était pas facile.



La jeune femme avait l'impression d'être en pleine séance de psychologie mais pas du tout. Juste une conversation normale pour apprendre à connaître son prochain. C'est vrai que la japonaise était touchée par l'histoire de Hikaru. Mais elle imagine bien qu'il n'était pas du genre à raconter cela pour faire pleurer dans les chaumières.



Parfois, il faut laisser parler son coeur comme la fait Hikaru et c'est quelque chose qui pouvait rendre Beck admirative. Avoir envie de se rendre utile pour son prochain, sa propre famille et arrêter de se regarder le nombril comme le ferait certain. Mais est-ce que Hikaru était heureux ? Est-ce qu'il n'avait pas arrêté de vivre au final ?

Vivre pour les autres c'est bien, mais pour nous même est aussi une étape très importante. C'est que bien trop tard que l'on se rend compte de choses qui nous étaient aussi essentielles et qu'on est un corps sans âme.

L'homme semblait bien le vivre, enfin il semblait savoir y faire face. Toutes les personnes ne sont pas apte à vivre avec ce genre de chose et surtout à prendre en charge deux adolescents par la suite. Déjà devoir s'assumer seul c'est bien, alors deux autres petites vies entre nos mains c'est d'autant plus compliqué.

Beck était de plus en plus admirative en écoutant le surveillant parler de sa vie sans forcément avoir de gêne. La jeune femme était impressionnée de ce genre d'attitude qui ne devait pas être simple pour Hikaru non plus. Est-ce que la jeune femme aurait été en mesure de faire face à ce genre de situation ? Elle ne pense pas. Mais il faut le vivre pour le savoir, n'est-ce pas?



Des fondations solides, des murs solides comme des rocks c'est super important. Tout pour pouvoir tenir bon face aux diverses épreuves qui peuvent nous faire du mal. On aurait cru qu'Hikaru avait été préparé à ce genre d'épisode, comme une anticipation de son cerveau pour essayer de prendre les choses de façon plus "légères".

Comme n'importe qui, on ne souhaite à personne ce genre d'épreuve à surmonter. Perdre ses parents dans ce tragique accident n'est pas de chose facile, surtout qu'on a toujours besoin d'eux le plus longtemps possible. Même quand nous sommes des adultes accomplis.

Il arrivait une fois par mois d'appeler ses parents, mais Beck en ressentait pas le besoin plus que cela car les liens n'étaient peut être pas aussi étroit comme des personnes comme Hikaru. Le surveillant faisait preuve d'une énorme ténacité et cela se ressentait dans ses paroles. Que rien n'était exagéré ou embelli.

Hikaru semblait investi dans sa vie de famille et Sora son petit frère semblait être jeune. Cinq ans, c'est très jeune quand on perd ses parents. Ce n'est vraiment pas souhaitable pour qui que ce soit. La jeune femme avait beaucoup de compassion pour le surveillant, même si ce n'était pas cela qu'il recherchait.

Il parlait de sa vie sans complexe, et c'était vraiment touchant de voir qu'il n'avait aucunement peur de parler de sa vie privée. Cela ne doit pas être facile, quand Beck entendit l'âge de Sora, elle avait fette tendance à se mettre à la place de l'autre.



L'heure tournait à une vitesse et la pause était bientôt terminée pour Beck. Les consultants de son bureau allait bientôt arriver dans la salle d'attente, mais cela était vraiment dommage que le temps passe si vite.

La jeune femme souriait, elle savait bien que l'homme avait beaucoup de travail et qu'elle aussi allait devoir s'atteler au sien. Il fallait donc conclure avant de devoir repartir à ses occupations.

La phrase de Beck semblait avoir lancé un pique qui faisait mal à Hikaru sans le vouloir. La jeune femme souriait toujours, bien qu'elle était gênée de la situation et ne voulait pas rendre mal à l'aise son interlocuteur. La discussion semblait fluide et si bien se dérouler, que la psychologue posait des questions sans réellement réfléchir, cela venait naturellement.

Hikaru semblait avoir souffert de cette situation, même si cela ne se remarquait guère sur son visage. Il était un homme fort après tout et qui a pris en charge deux enfants, oui car ce sont encore deux jeunes personnes qu'il a dû prendre en charge suite au décès de leurs parents, une situation vraiment pas facile en soit. Hikaru assumait la situation du mieux qu'il pouvait et faisait comme certains : apprendre sur le tas et dépasser ses limites.



Au Japon, il est vrai que les anciens on tendance à juger les jeunes sur leurs capacités à savoir s'occuper de plus jeunes que soit ou de d'autres tâches plus ardue. Mais Hikaru semblait avoir été confronté à nombreuses épreuves sans forcément le dire, mais Beck n'allait pas lui tirer les vers du nez concernant son passé. En soit, ils n'étaient pas en consultation dans son bureau et il n'était pas ici pour raconter sa vie à la première inconnue qu'il croise dans l'établissement et c'était tout à fait normal !



La thérapeute affichait toujours ce visage chaleureux pour ensuite saluer doucement le surveillant derrière son comptoir. La jeune femme n'allait pas le déranger plus, après s'il avait quelque chose à ajouter c'était le moment. Sinon, la jeune femme tournera les talons en direction de ses patients qui l'attendaient à côté de son office.