1, 2 , 3 pâtissez ! ! !

Aujourd'hui était une journée sympathique en vue : la jeune femme s'était inscrite à un cours de pâtisserie après avoir fait quelques consultations psychologique à l'établissement de KHS. La jeune femme voulait se perfectionner à la cuisine et en particulier la pâtisserie. Pourquoi pas perfectionner les choux à la crème ou alors les éclairs au caramel qu'elle pourrait faire pour Milan qui sait ?

Beck Oribe passait chez elle pour se changer et se préparer pour cette session d'une heure de cuisine. La jeune femme s'habillait ainsi et prenant soin de coiffer sa longue chevelure noire. Elle avait terminée, se regardant dans le miroir pour vérifier s'il n' y avait aucun défaut sur son visage ou un morceau de salade entre ses dents.

Elle prit donc les transports en commun pour se diriger vers le restaurant au centre ville de Kobe. Un restaurant sympathique où on pouvait concocter ses propres desserts et la jeune femme était heureuse : elle allait apprendre de nouvelles choses.

Il semblait y avoir un peu de monde dans les environs. Les ustensiles étaient tous bien disposés et la psychologue remarquait que tout était bien présenté. Aujourd'hui, cela tombait bien les choux à la crème était au programme et faire de la pâte à choux n'est pas une mince à faire. Alors il était important de savoir bien maitriser la chose. Les participants attendaient que tout le monde arrivent dans la salle dédié à la session pâtisserie. Le grand chef était déjà apprêté et attendait les participants de la session. Il était impressionnant et quelques sessions étaient organisées fréquemment dans ce restaurant.

Beck se tenait droite, n'osant pas trop aller vers les gens en attendant que le cours commence et restant devant le matériel de cuisine à contempler la brillance des ustensiles.

Beck Oribe était concentrée devant ses ustensiles en attendant que le cours de cuisine commence. La jeune femme regardait autour d'elle tous les participants qui arrivaient un à un. Elle venait ensuite à réfléchir déjà comment elle allait s'y prendre pour faire de la pâtisserie et exécuter parfaitement sa pâte à choux.

Oribe avait découvert la cuisine très jeune lors des programmes et émissions télévisées qui passaient. Elle prit rapidement le pli en notant chaque recette dans un petit calepin qu'elle rangera précieusement dans un tiroir de son îlot central. Cette passion l'avait mordue, lui empêchant de penser à des idées noires et surtout à penser à des choses sympathique à réaliser. Elle voulait se donner des plus grands objectifs pour faire de la pâtisserie plus habituée à faire des plats salés.

Plongée dans ses pensées, elle n'avait pas fait attention à Fortune qui rentrait tranquillement dans le restaurant populaire et assailli par les nouveaux participants. Sa canne ripant sur le carrelage de la pièce, il ripa sur le sol et failli se casser les dents dessus. Elle tournera la tête vers ce dernier qui se rattrapa sans soucis, pas besoin de l'aider apparemment.



Beck regardait l'homme un peu désolée et surprise que ce dernier ait failli se casser la figure. La jeune femme ne savait pas si c'était à cause d'elle ou si c'est par inadvertance qu'elle aurait laissé un pied peut être en dehors du plan de travail, que sa canne se serait prise dedans. Les yeux de la thérapeute ne savait pas trop où regarder. Elle eut quelques rougeurs qui se dessinaient sur ses joues, comme à son habitude car c'est une femme qui a très peu confiance en elle.

Légèrement affolée, elle prit le bras de ce dernier pour tenter de le redresser même si celui-ci était certainement déjà debout sur ses deux pattes. Beck souriait légèrement et regardait Félix avec un visage un poil détendu mais pas trop. Son visage lui était familier mais la jeune femme tenta quand même de poser la question, sait t'on jamais. Après tout, la psychologue était la plus douée pour créer des moments très gênant !

La psychologue était contente de croiser quelqu'un qui lui était familier. Il avait répondu à ses questions avec une grande honnêteté, il aurait très bien pu faire semblant de ne pas être de l'établissement de Kobe. Mais elle était ravie de l'apprendre !

Dans sa chute, c'était quand même mignon. Enfin, ce côté avec sa canne qui lui donnait ce côté un peu de victime mais à la fois ça donnait son charme à ce dernier.

Retrouver quelqu'un de l'établissement était rassurant pour Beck. Elle ne se retrouvait pas en compagnie de multiples inconnus, même si sa résolution de la rentrée était d'aller vers les autres et faire de nouvelles rencontres. Félix lui faisait penser à son ancien meilleur ami Oliver. La jeune femme ne voulait pas faire ce transfert sur lui, mais c'était plus fort qu'elle. Comme un moyen de se sentir bien peut-être ? Il ne fallait pas que son interlocuteur la prenne pour une folle.



Savoir qu'il y avait quelqu'un comme Félix à la bibliothèque devait certainement ramener de jeunes élèves ou qui devaient faire exprès de faire tomber sa pile de livres pour attirer son attention. Enfin, il ne semblait pas méchant ! Peut-être un lancé de «chuuuut» ultime pour contre attaquer à cette offense à faire du mal à ses livres, ses bébés. Il doit être cultivé, enfin ce que la psychologue pense.

Le cours allait bientôt commencer et les participants étaient tous présents devant le comptoir où était disposés tous les ustensiles nécessaires pour faire des choux à la crème. La jeune femme était ravie de pouvoir apprendre cette recette, car c'était simple mais assez complexe dans le sens où la pâte à choux n'est pas évidente à réussir.

Elle pensait que cette session allait être drôle, dans le sens où qu'elle pouvait être spectatrice des participants qui pouvaient galérer à faire leur pâtisserie. Elle pouvait très bien en faire partie, mais la thérapeute allait éviter de s'afficher devant une dizaine de personnes.

On disait souvent les livres sont quelque chose qui permettent de nous évader. Et cela a été bénéfique dans l'adolescence de Beck quand elle fut harcelée et menacées par les élèves de son établissement qui ne faisait rien pour résoudre les soucis.

Ils avaient été témoins de nombreux sévices sont Oribe avait été victime mais sans agir. Dans l'ombre, la psychologue avait prit pour habitude de lire des livres à thèmes romantique, parfois policier ou même un peu plus technique. Il lui arrivait d'emprunter une dizaine de livres toutes les deux semaines à la bibliothèque pour lire des histoires intéressantes et pouvant l'inspirer pour écrire un peu.

Elle a pu améliorer son sang froid et aussi sa manière d'écrire, de s'exprimer grâce à la lecture intensive dans sa chambre enfermée à l'abri des regards. Ses parents s'étaient toujours demandé pourquoi cet attrait pour la lecture et l'envie de s'isoler malgré les séances chez le thérapeute pour soulager son traumatisme.



Sa question était étrange. La jeune femme pensait que de parler de cet attrait pour la résolution d'enquêtes et la criminologie était quelque chose qui pouvait la tenir en haleine assez longtemps et même à vouloir dévorer les tomes en un weekend suivant le nombre qu'il y a. Il est vrai que Beck avait moins lu ses temps ci et cherchait de nouveaux livres pour étancher sa soif de lecture.

Le cours de pâtisserie commençait et la psychologue venait à préparer sa pâte à choux mise à disposition avec les ingrédients donné par l'instructeur sur son plan de travail. Elle s'appliquait au mieux pour faire cette pâtisserie tant appréciée par Milan son ami. La jeune femme ne quittait pas sa casserole du feu et remuait continuellement avant d'obtenir une pâte compacte.

Pour attendre les autres instructions, la japonaise fit une pause et se tournera vers son interlocuteur. La demoiselle avait oublié de se présenter à ce dernier qui était persuadé de l'avoir croisé au sein de l'établissement de Kobe School. La jeune femme se racla la gorge un peu gênée et se grattait l'arrière de la tête.

Les romans policiers étaient des oeuvres fortes intéressantes pour Beck. Elle les dévoraient en un weekend selon le nombre de pages présentes dans le bouquin. En plus, cela tombait bien. Elle se trouvait en compagnie du bibliothécaire de KHS et là où était entreposé les livres, il y avait énormément de choix.

Pouvoir lire aussi des livres un peu d'épouvante, d'horreur pour réveiller l'adrénaline dans l'imaginaire de Oribe était aussi une autre alternative.

La jeune femme continuait à faire de la pâtisserie tout en écoutant attentivement les suggestions de Félix. Elle était contente que ce dernier veuille bien la conseiller sur des oeuvres qui pourraient l'interesser.



Certains à la vue du sang sont dégoûtés et Beck le savait. La jeune femme évitait de parler de ce genre de sujet avec n'importe qui, mais est-ce que l'européen serait choqué d'entendre des propos pareils de la bouche d'une femme qui semblait aux premiers abords délicate ?

La psychologue ne se posait aucune questions. Le feeling avec le bibliothécaire venait comme ça et elle se sentait bien. Même si les participants en glissant une oreille pourraient trouver leur conversation étrange et peu approprié à l'activité qu'ils étaient en train de faire.

Beck continuait à former ses choux avec ses mains pour ensuite pouvoir les garnir de la crème onctueuse et vanillée. Une recette basique et simple, mais assez compliqué quand on ne l'a maîtrise pas.



Les œuvres proposées par son partenaire n'avaient pas encore été entre ses mains. Alors, la psychologue prenait la suggestion à cœur et prit un petit carnet dans son sac pour le noter afin de ne pas oublier. Elle passerait à la bibliothèque dès qu'elle en aurait l'occasion pour l'emprunter.

Se remettre à la lecture était aussi dans ses objectifs de l'année. Aller vers les gens et avoir une activité intellectuelle à côté ne lui ferait pas trop de mal pour s'inspirer pour écrire un peu car quand elle était jeune, Beck adorait ça..

En se concentrant sur ses pâtisseries, la jeune femme écoutait avec une grande attention tous les dires de Félix. Il semblait être très intéressé par la conversation et la compagnie de Beck ne semblait pas du tout le déranger. Après tout, c'était son collègue. Elle appréciait avoir des sujets de conversation comme celles-là, qui changent de son quotidien et à entendre les problématiques des autres.

Après c'est son travail de toute manière. Mais de temps en temps, faire une pause sur les problèmes des gens c'est pas mal non plus. La jeune femme était heureuse de découvrir de nouveaux livres et avoir l'avis du bibliothécaire.



Pourquoi pas dévorer de nouveaux genre de livres ? Félix avait certainement de bons goûts en matière de bouquins et la jeune femme passerait incessamment sous peu dans la grande bibliothèque de KHS. Elle n'y avait jamais mise les pieds depuis son arrivée. En tout cas, c'était une bonne occasion de connaître davantage Félix et elle ne voulait pas barber le bibliothécaire avec les livres pendant toute la session de pâtisserie.

Le genre de Dracula pouvait intéresser la jeune femme. Un genre fantastique et l'écriture un peu vieillote était quelque chose qui pouvait plaire à la psychologue. Elle pouvait dévorer le livre à une vitesse déconcertante quand il s'agissait d'une œuvre qui pouvait être très immersive. Le soir, elle a tendance à avoir du mal à s'endormir et elle ne s'endort pas à l'heure des poules, malgré les journées éprouvantes qu'elle pouvait avoir avec ses patients.

La jeune femme était une acharnée du travail. Il pouvait lui arriver de se plonger dans la mise à jour de ses dossiers et les rentrer numériquement. Et tant qu'ils n'étaient pas tous rentrés dans la base de son ordinateur, Beck était capable de faire nuit blanche alors changer un peu d'activité le soir ne lui ferait pas de mal.



Elle disait cela avec beaucoup d'entrain. La thérapeute y mettait beaucoup de volonté quand il s'agissait de changer ses habitudes de casanière ! Beck appréciait de temps en temps le changement et c'était l'année qui était faite pour cela. De nouveaux amis, de nouvelles activités et de nouveaux objectifs ! Que serait la vie si nous n'avions pas de but dans la vie ? Ce serait morose et vraiment ennuyeux. Et la jeune femme arrivait à la trentaine. Il était hors de question qu'elle devienne une personne sans aucun centre d'intérêt.

Les choux à la crème étaient presque terminé et la session se terminait bientôt. Elle était happé par la conversation et Fortune était quelqu'un de vraiment intéressant à la discussion qu'elle ne voulait pas que cela se termine maintenant alors pourquoi pas continuer en dehors ? La jeune femme était un peu réservée sur le fait de lui proposer de terminer leur conversation dans un endroit un peu plus posé, tranquille.



Et aujourd'hui, elle avait eu envie de s'essayer à la pâtisserie. Le salé c'est sympathique, mais accompagné d'un petit dessert fait maison c'est encore mieux ! La jeune femme avait cette tendance à être sévère avec elle-même au sujet de ses compétences et elle ne voulait que rien ne dépasse, que tout soit carré. Comme son appartement où elle pense que c'est quelque chose de très important le rangement, que tout soit organisé.

L'instructeur de la session expliquait brièvement que la séance était terminée et que les participants pouvaient emporter leurs créations chez eux. Suite à cela, Beck venait à mettre ses choux à la crème dans une petite boite en carton mis à leur disposition et ne disait mot pendant quelques secondes. Le temps était passé à une vitesse et elle ne voulait pas que leur route se sépare tout de suite avec le bibliothécaire. Elle regardait sa montre et puis releva la tête vers son interlocuteur.



Cela semblait un peu précipité et peut être cavalier. Mais la jeune femme devait oser et c'était son objectif pour cette année ! Elle devait se bouger pour essayer d'agrandir son cercle social et se sentir mieux mentalement. C'était une sorte de thérapie pour elle et de réparer ses blessures de ses amis qui l'on délaissées.

Un bouquin d'une cinq centaine de pages ne lui faisait pas peur. La jeune femme avait l'habitude de lire et quand on la, c'est très facile pour un lecteur de manger des livres à sa convenance. Elle appréciait la suggestion de Félix pour ses prochaines aventures de lectrice et Dracula semblait être un ouvrage qui pourrait lui plaire. Elle aimait bien s'évader dans un autre monde et ne pas trop apprécier les romans qui sont trop terre à terre. Peut être que Beck était quelqu'un ayant une imagination débordante et qui appréciait parfois partir de ce monde réel pour aller dans un monde fantastique ?

La psychologue attendait son partenaire pour partir de l'endroit pour se diriger vers un restaurant plutôt sympathique. Elle marchait bien sûr au rythme de ce dernier, bien qu'il n'était pas non plus lent comme une tortue. Elle avait un léger sourire en coin et appréciait vivre l'instant présent. Bien qu'elle regrette de ne pas avoir pu profiter avant de la vie et de pouvoir sortir de son cocon qu'elle s'était tissé pour éviter d'être dans des positions inconfortables.

Cette question qui revenait toujours. Pourquoi la jeune femme était devenue psychologue ? C'est vrai que celle ci devenait récurrente, mais au final attisait la curiosité de ses interlocuteur. Qu'est-ce qui pousse quelqu'un à être assise dans un bureau et à faire des études de psychologie pour aider les autres personnes en détresse, afin de pouvoir répondre à leur problématique, essayer de les soulager et user on ne sais combien de boîtes de kleenex.



Elle était assez évasive dans ce qu'elle disait. Mais la jeune femme ne voulait pas trop évoquer son passé compliqué avec les êtres humains qui ont été dégueulasse, à devoir la martyriser et la brutaliser dans les couloirs du lycée parce qu'elle avait un physique hors norme, peut être convoitise de jalousie et son prénom sujet de moquerie car il n'était pas d'origine du pays. Un harcèlement intensif pour rien du tout, mais les jeunes sont parfois complexe et assez tordus. Alors, les cicatrices de son dos pouvaient en témoigner et avait toujours caché ses réelles blessures à ses parents.

Beck était une femme un peu secrète sur son passé, et il est vrai que certains pourraient trouver que cela était ridicule ou elle ne voulait pas qu'on la prenne en pitié.

Il y a que très peu de temps que la jeune femme commence à s'ouvrir aux gens ou qu'elle commence à être moins frileuse à créer de nouvelles relations. Un nouveau cercle d'ami... Mais Félix ne semblait pas quelqu'un qui allait la juger, mais elle préférait attendre et voir où est-ce que leur conversation allait les mener.



La réalité des choses, c'est que certains adultes se permettent de juger les enfants et pensent qu'ils ont vécus plus qu'eux, alors il n'est pas possible de pouvoir leur faire entendre que la souffrance est grande. Certains ne voient aucun professionnel de la santé et préfère passer l'arme à gauche. Mais c'est tellement difficile parfois d'être entendu.

Les deux protagonistes avançaient dans les ruelles pour arriver à un petit restaurant sympa où ils proposaient des soupes misos ou même des plats de la région. C'était quand même très intéressant et surtout le fameux boeuf de Kobe. Beck voulait tenter d'en manger, même si c'est une viande très coûteuse, elle voulait essayer !

Avoir des ambitions était quelque chose de très important aux yeux de la jeune femme. Elle était contente que son interlocuteur n'était pas insensible à sa situation et son envie de vouloir faire une carrière de psychologue.

Oui, pourquoi as t'il voulu devenir bibliothécaire ? Cette question raisonnait dans son esprit. La jeune femme était aussi curieuse de savoir pourquoi ce dernier avait voulu être au comptoir et présenter des livres à des étudiants qui souhaitent s'instruirent ou se divertir. Divers livres ornent une bibliothèque et c'est quelque chose de très beau, faisant parti de la littérature et une grande richesse pour la culture humaine.



Disait la psychologue, tout en s'installant à sa place. Une table plutôt tranquille proche de la fenêtre et qui pouvaient laisser voir les touristes passer devant. On peut jouer les commères ou jouer les petits curieux.

Un serveur venait à leur table pour leur présenter la carte. Un menu plutôt raffiné, en espérant que Félix ne soit pas gêné par le prix qui était annoncé en yens. Beck avait quelques économies et se prévoyait des petits plaisirs comme ceux là. Le boeuf de Kobe était une viande extrêmement bonne et d'excellente qualité.

Un morceau de 400 gr et des petits légumes de saisons lui faisait envie. La jeune femme s'arrêtait sur ce choix et avait décidé de commander une bouteille de vin avec un bon millésime. De l'extérieur, on pourrait croire qu'ils étaient ensemble ou qu'ils étaient à un date romantique mais pas du tout.

Juste un repas entre collègues, rien de plus. Mais pas bien commun, surtout que de simples collègues iraient au truc du coin à pas chère sans prise de tête.



Elle regardait un temps son portable pour l'heure et le rangeant dans son sac à main. La jeune femme regardait autour d'elle. L'endroit était parfait pour discuter en toute tranquillité et surtout en espérant que Félix n'ait rien à faire ce soir.

Beck était à l'aise avec ce dernier et elle voulait apprendre à le connaître. Se faire des amis, c'est plutôt sympa surtout quand ce sont nos collègues. Peut-être plus tard partager un repas à la cantine ?

La passion qui animait le bibliothécaire était quelque chose de noble pour les yeux de la jeune femme. Aimer les livres, les lettres et les mots qu'ils peuvent retranscrire dans les œuvres plus ou moins profondes. S'évader dans le monde de la lecture et de l'évasion en faisant appel à notre imaginaire est quelque chose dont l'être humain a besoin finalement !

Beck en était consciente, surtout quand elle plongeait son nez dans un bouquin à l'eau de rose ou policier. Son imaginaire se mettait en route et elle est complètement déconnectée de la réalité. Au vue de son passé, la psychologue avait toujours trouvé un moyen d'évasion quand il s'agissait de se plonger dans un livre. Elle pouvait le manger en un week-end, surtout quand celui-ci est super intéressant !



Félix semblait ne pas avoir trouvé ce qu'il lui faisait plaisir sur la carte proposé par le restaurant. Beck était aussi novice dans les plats composés de Bœuf de Kobe. Il est réputé pour sa chaire fondante et onctueuse dans la bouche. Alors, la jeune femme s'était dit que c'était une bonne occasion d'essayer avec quelqu'un ! Et le bibliothécaire était la personne qu'il fallait.

Il ne fallait pas qu'il soit gêné de la jeune femme lui offre le restaurant. Elle avait quelques économies et de la monnaie pour ce genre d'occasion, car la viande est assez coûteuse, mais cela lui faisait plaisir. Elle croisait et décroisait les jambes en tenant la carte dans ses mains, elle observait ce qui était inscrit sur le menu mais la jeune femme allait proposer quelque chose de semblable à son choix. Le serveur venait ensuite se poser devant leur table pour prendre leur commande, alors il était temps de se décider !

La conversation entre les deux protagonistes prenait un peu l'allure d'un rencard mais la psychologue n'avait aucune idée saugrenue derrière la tête. La jeune femme voulait simplement passer du bon temps avec une personne dont elle avait envie simplement de faire connaissance.

La jeune femme écoutait l'homme qui ne souhaitait pas de vin. Après pour accompagner la viande, c'était un excellent choix. Après, elle respectait le fait qu'il n'appréciait pas plus l'alcool que ça et puis on est pas obligé de vivre avec ce genre d'éthanol pour apprécier la vie !



Renvoyer la balle à la personne qui avait posé la question était quelque chose de tellement naturel chez les humains. La jeune femme ne se posait aucune question de ce côté là, bien au contraire ! Et poser des questions simples pour apprendre à mieux connaître les autres, c'était un peu son métier.

Bien sûr, la psychologue n'allait pas creuser dans les secrets les plus profonds de Félix. Ce n'était pas une thérapie et la jeune femme allait éviter d'analyser l'homme au premier rendez vous. Surtout que cet homme semblait intelligent et érudi de surcroît.

Quelques minutes plus tard, le serveur ayant pris la commande reviendra avec les deux pièces de boeuf de Kobe et repartira. Les deux protagonistes allaient certainement se régaler et Beck était heureuse de goûter à ce met délicieux !

Félix était ouvert à la conversation comme d'habitude, peu importe les questions que la jeune femme posait. Après, ce n'était pas des interrogations trop personnelles. Beck écoutait son interlocuteur avec beaucoup d'attention, comme elle pourrait le faire avec son patient en consultation, mais Félix ne parlait pas de sa vie. Mais la psychologue y mettait autant de conviction.



La jeune femme souriait doucement et puis mangea quelques morceaux de sa viande. Les légumes semblait agréable en bouche et la viande fondait dans la bouche. La thérapeute profitait vraiment de cet instant en duo pour apprendre à connaître Félix qui était vraiment agréable à la conversation.



Elle s'attendait à une réponse de son partenaire, mais pas non plus précise au point de connaître les moindres détails. Mais Beck voulait savoir, qu'est ce qui poussait les européens à venir s'installer dans ce si beau pays, bien que ce n'était pas facile d'y accéder et surtout économiquement parlant également. Comment les européens se font accepter par la société locale ? Bonne question !

La conversation semblait prendre un tout autre sens aux yeux de Beck. C'est vrai ! Surtout que les personnes européennes qui voulaient s'installer au Japon, étaient issus de la culture d'anime ou surtout de mangas, Cosplay. Mais Félix, ne semblait pas du tout intéressé par cette face du Japon.

Dans un sens, les japonais préfèrent que l'on y vienne pour la culture et non juste parce que les animes sont fortement développé en Europe et on idéalise plus ou moins le pays en question. Mais qu'est-ce que le bibliothécaire peut trouver de changeant en venant au pays du soleil levant ? L'architecture ? Les personnes qui s'y trouvent ? La culture ? La mentalité ? Toutes ses questions se bousculaient dans la tête de la psychologue.



Pouvoir trouver l'inspiration dans un pays qui n'est pas le nôtre, c'est aussi quelque chose de peu commun. Certains on la chance de pouvoir voyager et de découvrir de nouveaux horizons. Peut-être changer d'environnement est le meilleur moyen pour écrire de meilleurs livres. C'est une réponse tout à fait intéressante et la jeune femme se faisait à cette réponse.
Il est clair que c'est pru commun ou voir certains qui peuvent se cacher derrière des avatars pour cacher leur âge par la honte. Se faisant passer parfois pour des petites filles afin d'attirer les geeks de renoms. Après, Beck n'utilisait pas ce genre de stratagème ou usant de ses atouts féminins comme pourrait le faire certaines personnes sur le stream pour avoir davantage d'abonnés.

La psychologue ne se sentait pas du tout jugé par son interlocuteur, bien au contraire. Peut être curieux de cette pratique qui commence à s'étendre sur les réseaux depuis quelques années. La jeune femme n'était pas du tout apeurée de ce genre de réponse de la part de Félix.



Elle venait ensuite regarder son assiette et reprendre une bouchée de son boeuf. Beck regardait sur le côté, légèrement gênée, les joues légèrement rosées. C'est pas souvent qu'elle parle de ce genre de loisir avec quelqu'un.

C'est vrai que la culture japonaise était riche de pleins de choses. Ces légendes étaient fascinantes et la jeune femme n'allait pas contredire son interlocuteur. Trouver inspiration dans ce qui entoure un écrivain est quelque chose de surprenant et à la fois incroyable. Une personne regardant une simple fleur peut trouver des histoires fascinantes à raconter, il suffit de se servir de son imagination pour pouvoir satisfaire son écriture.

Avoir envie, surtout travailler son imaginaire ! Cela ne se travaille pas malheureusement en un claquement de doigt et la psychologue en était consciente ! Il lui arrivait de temps en temps, après avoir relu ses dossiers, de se plonger dans une écriture de petites nouvelles mais qu'elle gardera personnellement et qu'elle ne fera lire à personne. Beck comprenait bien entendu cette passion de l'écriture, de cette envie de s'enfuir de son présent et de pouvoir s'évader autre part.



Félix pourrait peut être penser que psychologiquement, Beck n'était peut être pas stable dans sa tête. Mais la jeune femme ne ressentait pas son interlocuteur jugeant sur ses pratiques ou ses penchants. Il est vrai qu'elle a eu envie de tuer ses harceleurs qui l'ont violenté, fait du mal mentalement par le passé mais les années on fait que la thérapeute c'était résolue à ne pas participer à toute cette violence. La jeune femme ne voulait pas donner raison à ces bourreaux et surtout est-ce qu'aujourd'hui, ils se souviendraient de leurs méfaits ? Très souvent ceux qui font du mal à autrui pensent que cela n'est pas grave, n'aura aucune conséquence sur la vie de la personne qu'ils persécutent. Parce que c'est rigolo...

Après avoir réembrayée sur le sujet du streaming et du gaming, comment Beck pourrait répondre à toutes ses questions tournant autour de cette diffusion devant des milliers de spectateurs ? La jeune femme pouvait se trouver avec plus de 1k personnes qui visionnent son stream alors qu'elle est juste en train de parler et juste de répondre à de simples questions de base. Peut être que l'algorithme dirige les utilisateurs vers le live de Beck. Qu'est-ce que penserait Jin si il voyait la jeune femme en débardeur, en train de faire des jeux vidéos sans forcément faire attention que ses attributs féminins sont mis en avant lors des directs. Mais la jeune femme n'était pas du tout dans cette optique et tellement naïve qu'elle ne se rendait pas compte de pourquoi elle était si populaire sur la plateforme, pensant juste qu'ils viennent pour les jeux qui sont intéressants.



Elle mangeait encore quelques bouchées de cette viande qui fondait dans sa bouche à chaque fois qu'elle en mettait une. La jeune femme était un peu gênée de parler de tout ça avec Félix qui lui ne semblait pas trop comprendre ce genre d'activité à vouloir s'exhiber sur les réseaux au lieu d'avoir une vie normale, avec de vraies personnes ! Enfin, elle avait trouvée depuis quelques années un refuge dans ce genre de loisir sans forcément avoir l'envie d'aller plus loin. Juste partager sa passion dans laquelle elle avait trouvé un endroit où elle pouvait se sentir libre, sans être jugée et surtout être dans un univers que beaucoup de personnes pouvaient comprendre.

Beck ne jouait pas tout le temps au jeux vidéos, de temps en temps un week-end sur deux, elle pouvait se permettre de faire ce genre de chose quand elle n'avait pas d'occupations ou de rendez-vous avec des personnes à l'extérieur. Une fois que tout son travail était fait, elle s'attelait à ce genre d'activité.

C'est vrai que certains écrivains amateurs n'aiment pas partager leurs écrits, ça c'était certain. Mais Beck n'était pas vraiment dans l'optique de cacher ses travaux. Pouvoir les partager afin de recevoir des critiques, pour améliorer ses oeuvres, était très important pour elle et surtout pour pouvoir progresser. Parce que si l'on reste dans la mentalité de garder nos écrits sans forcément avoir un avis, que ce soit positif et critique, c'est compliqué de pouvoir avancer. Sinon on crée des écrits pas très agréable pour le lecteur qui le lira ensuite, bien que la jeune femme n'avait aucune intention de le publier un jour.

Cela faisait quelques années que la jeune femme écrivait à ses heures perdues quand elle n'était pas plongé sur ses streams. Après, la jeune femme ne faisait pas vraiment de jeu en affrontement. ll pouvait lui arriver de rush sur les jeux après le travail, une fois que tout ses dossiers étaient terminés.



La psychologue faisait mine de secouer la tête pour acquiescer les propos de Félix concernant les jeux vidéos. Après, elle n'allait pas poursuivre sur ce sujet car elle voyait bien que le bibliothécaire ne se sentait pas concerné par ce genre de chose. Après, Beck comprenait très bien que certaines personnes n'aient pas un penchant pour les jeux vidéos ou les lives afin de pouvoir diffuser du contenu en ligne pour pouvoir développer sa communauté.

Pour ses débuts, la jeune femme ne voulait pas être connue du monde du jeu vidéo, elle voulait simplement tester et jouer. Mais au fil du temps, la thérapeute s'était prise de passion pour ce genre de pratique, les weeks-ends. Mais bon, elle savait très bien que cela n'allait pas lui apporter grand chose dans sa vie, mais ses habitudes casanières lui avait poussé à y aller.



Beck savait bien que les professeurs de cet établissement avaient beaucoup de travail. Comme n'importe quel travailleur, les employés avaient simplement envie de rentrer chez eux et une tisane puis au lit. Enfin, c'est ce que la japonaise imaginait de ses collègues. Mais bon, c'est difficile d'aller vers un groupe qui est déjà formé et la psychologue avait l'impression que c'était le cas, ou alors ce n'était qu'une mince impression !