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- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Samedi 29 septembre.
Ca fait presque un mois que ça a eu lieu. Junko se plonge dans ses études et dans son travail, dans ses activités de club. Il essaye du moins. Il essaye d'occuper son esprit. Quand il ne fait rien, les pensées affluent et il a l'impression de crever à l'intérieur. Alors il reste actif, un maximum de temps. Il essaye aussi de garder ses routines sportives le matin, le soir. Tout le temps. Tout pour ne pas y penser, tout pour faire semblant qu'il a le contrôle et qu'il avance.
Il y a du monde dans le bar, ce soir, l'ambiance est cool, même s'il a l'impression que ça fait vingt fois qu'il fait le même cocktail. Junko a l'habitude maintenant, il amuse même la galerie avec des gestes plus techniques quand il prépare shot ou mélanges. Le shaker fait presque partie de lui, et il fait le spectacle devant les clients qui viennent lui commencer au bar directement. Il aime bien cette ambiance-là, celle de la nuit, des soirées entre amis bien arrosés. Les gens sont en majorité de bonne humeur, et quand ils viennent ici c'est pour, comme lui, oublier leurs soucis et passer du bon temps. Junko aime bien travailler en bar. Il fera pas ça toute sa vie, mais la nuit c'est quand même une autre vie. Après, ça a aussi ses mauvais côtés. Junko boit aussi parfois, souvent, avec les clients et les collègues. Juste assez pour rester éveillé, rester dans l'ambiance.
Enfin, il est en train de secouer son shaker quand une tête connue s'avance pour commander. Alors ça, s'il s'attendait à la voir ici... La petite Chandini, toute mignonne. Ils se côtoient assez souvent maintenant, en cours, et puis il a passé un peu de temps avec elle quand elle lui filait ses cours en juin. Il lui en doit une pour ça d'ailleurs. Ils se sont vus y'a à peine deux jours, dans l'amphithéâtre à l'université. Junko, il l'aime bien Chandini. Il la trouve gentille, et jolie. On peut pas dire qu'elle n'est pas jolie, comme fille. Elle est fine, elle est polie, mais à la fois intelligente et vive d'esprit. Il a toujours sa barrette d'ailleurs, quelque part dans sa chambre.
Il se fend d'un large sourire ravageur et se penche vers elle.
Junko se pousse un peu de côté pour qu'elle puisse voir la carte inscrite au-dessus du bar derrière lui. Il y a beaucoup de choix, et il sait tout faire ici. Junko apprend vite et retient bien les choses. Et il a du apprendre très vite, pour conserver son taff ici et prouver qu'il bosse bien. Comme il a été en temps plein tout le mois d'août, il connait le bar comme sa poche maintenant. Barman, c'est quand même tout un métier, mais sociable comme il est, il s'y est vite fait.
Ca fait presque un mois que ça a eu lieu. Junko se plonge dans ses études et dans son travail, dans ses activités de club. Il essaye du moins. Il essaye d'occuper son esprit. Quand il ne fait rien, les pensées affluent et il a l'impression de crever à l'intérieur. Alors il reste actif, un maximum de temps. Il essaye aussi de garder ses routines sportives le matin, le soir. Tout le temps. Tout pour ne pas y penser, tout pour faire semblant qu'il a le contrôle et qu'il avance.
Il y a du monde dans le bar, ce soir, l'ambiance est cool, même s'il a l'impression que ça fait vingt fois qu'il fait le même cocktail. Junko a l'habitude maintenant, il amuse même la galerie avec des gestes plus techniques quand il prépare shot ou mélanges. Le shaker fait presque partie de lui, et il fait le spectacle devant les clients qui viennent lui commencer au bar directement. Il aime bien cette ambiance-là, celle de la nuit, des soirées entre amis bien arrosés. Les gens sont en majorité de bonne humeur, et quand ils viennent ici c'est pour, comme lui, oublier leurs soucis et passer du bon temps. Junko aime bien travailler en bar. Il fera pas ça toute sa vie, mais la nuit c'est quand même une autre vie. Après, ça a aussi ses mauvais côtés. Junko boit aussi parfois, souvent, avec les clients et les collègues. Juste assez pour rester éveillé, rester dans l'ambiance.
Enfin, il est en train de secouer son shaker quand une tête connue s'avance pour commander. Alors ça, s'il s'attendait à la voir ici... La petite Chandini, toute mignonne. Ils se côtoient assez souvent maintenant, en cours, et puis il a passé un peu de temps avec elle quand elle lui filait ses cours en juin. Il lui en doit une pour ça d'ailleurs. Ils se sont vus y'a à peine deux jours, dans l'amphithéâtre à l'université. Junko, il l'aime bien Chandini. Il la trouve gentille, et jolie. On peut pas dire qu'elle n'est pas jolie, comme fille. Elle est fine, elle est polie, mais à la fois intelligente et vive d'esprit. Il a toujours sa barrette d'ailleurs, quelque part dans sa chambre.
Il se fend d'un large sourire ravageur et se penche vers elle.
« Vous ici ? Surprenant ! » la pique t-il d'abord. « Qu'est-ce que je te sers ? »
Junko se pousse un peu de côté pour qu'elle puisse voir la carte inscrite au-dessus du bar derrière lui. Il y a beaucoup de choix, et il sait tout faire ici. Junko apprend vite et retient bien les choses. Et il a du apprendre très vite, pour conserver son taff ici et prouver qu'il bosse bien. Comme il a été en temps plein tout le mois d'août, il connait le bar comme sa poche maintenant. Barman, c'est quand même tout un métier, mais sociable comme il est, il s'y est vite fait.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
Soirées filles.
Cela faisait un petit moment que vous ne vous étiez pas vues. C'est donc tout naturellement que l'une de tes anciennes collègues de travail, Mariko, avait décidé que c'était ce soir que vous vous retrouverez dans l'un des bars. Le vêtement principal devant être noir, tu hésitas longuement sur comment t'habiller : une robe ? Un haut et un bas séparé ? Te concentrer sur tes cours et tes devoirs étaient un peu compliqués dans ce genre de moment mais toujours plus simples que de se triturer l'esprit en repensant à Milan. Merde. Tu venais d'y repenser tout en jouant avec l'une de tes robes. Est-ce qu'il l'aimerait ? Tu n'en savais rien et de toutes façons, c'était fini alors à quoi bon ? Il avait également décidé de t'éviter comme la peste. C'était mérité et une partie de toi trouvait cela injuste. Cette soirée te ferait vraiment du bien, tu t'en rendais compte en soupirant alors que tu essayais des tenues devant le miroir de votre chambre partagée, en les passant devant toi. Tu finis par faire ton choix et commenças à te maquiller un peu plus que pour aller en cours : du fond de teint et de l'anticernes, un peu de blush et davantage d'highlighter pour illuminer ton visage (tu en déposais également sur tes clavicules), une encre à lèvres bordeaux et du mascara pour allonger tes cils. Tu mis quelques bracelets dorés à ton poignet droit, le même qui portait déjà une montre du même type. Tu n'avais plus qu'à faire ton sac et enfiler tes chaussures ainsi qu'une veste. Peut-être en faisais-tu trop ? À moins que ce n'était pas assez ? Tu n'avais fait que démêler tes cheveux, aucune coiffure particulière. Ce n'était pas la peine de toutes façons mais tu prenais tout de même un élastique et une pince à cheveux, au cas où.
À quelques mètres du bar, tu la voyais déjà qui t'attendait pour rentrer. Tu trottinas dans sa direction avant de l'enlacer par derrière, Mariko avait toujours été la plus tactile du groupe. Tu pensais que vous deviez encore attendre une ou plusieurs des filles mais elle te dit que non, ce n'était que vous deux pour ce soir et qu'en plus, elle devait te parler d'un truc super important, peut-être quelque chose pour toi.
Vous veniez de rentrer, regardant le salle pour trouver où vous installer et vous mettre à l'aise en faisant tomber les vestes et commencer à discuter quand une voix bien trop familière te surprit.
« Vous ici ? Surprenant ! Qu'est-ce que je te sers ?
— Oh heu… Je… Effectivement ! »
Waaaa mais il t'avait complètement surprise et prise de court là. Tu essayais de te ressaisir mentalement alors que le regard de Mariko, pleine d'interrogation, se posait sur toi. Elle attendait des explications et elles étaient si simples mais tu ne t'attendais pas à voir quelqu'un de l'école, de TA classe, ici, là maintenant. Tu hésitas un petit peu avant de retirer ta veste de blazer et t'installer sur l'une des chaises hautes de comptoir, comme si de rien n'était. Vous deviez parler de certaines choses ce soir mais s'il était là, il allait tout entendre. Savoir. Il en était hors de question. Tu devais te ressaisir. Tu pris à peine le temps de regarder la carte pour lui adresser un sourire avant de commander :
« Je prendrai un Moscow Mule s'il te plaît, et expliquer à ton amie comment vous vous connaissiez, Nous suivons tous les deux les mêmes cours en Médecine.
– Alalaaaa mais pourquoi j'ai arrêté les études moi ~ ? », dit-elle en feignant une tristesse infinie.
À son tour, la Japonaise passa commande pour son cocktail. Ce n'était que partie remise pour certains sujets. Tu l'écoutais te parler du travail, l'ambiance, des filles qui restent et de celles qui étaient parties… Vous échangiez sur des banalités, vous montrant grâce à vos téléphones vos dernières trouvailles et vos derniers achats, les bons plans encore en magasins. Et alors que le grand brun était en pleine préparation pour créer les boissons, vous n'aviez même pas eu besoin de vous concerter pour toutes les deux taper un rythme dans vos mains et lui chanter vos encouragements. Après autant de temps à Annie travaillé en tant que maid, il y avait forcément des choses qui restaient. À la fin de son petit show, vos petites l'applaudir, doucement, tandis que vous le félicitiez pour son dur labeur.
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Chandini est vraiment tout mignonne- non, elle est belle et féminine, dans cette robe noire. Il n'a pas vraiment l'habitude de la voir comme ça. En fait, c'est la première fois qu'il la croise autre part qu'en cours ou dans un contexte d'études du temps où elle lui filait ses notes pour qu'il se mette à jour en juin. Sous les lumières du bar, et du comptoir, avec l'ambiance, le japonais coule son regard brun sur les deux jeunes femmes. Elle est accompagnée d'une amie, Chandini, une fille qu'il n'a jamais vu. Junko s'accoude quelque peu à son bar, en observant Chandini regarder quelque peu la carte avant de commencer un classique moscow mule. Un léger sourire accroché à ses lèvres, il hoche la tête et prend aussi la commande son amie avant de s'en retourner préparer leurs verres.
Junko prépare d'abord le cocktail de l'amie de Chandini, son regard dérive sur les autres clients du bar. Il commence à se remplir, avec la musique qui sonne dans ses oreilles, il dissocie quelque peu en secouant son shaker. Les gestes sont mécaniques, machinaux. Il ne réfléchit plus vraiment aux ingrédients qu'il doit mettre dans chaque verre, chaque cocktail. Il a tellement l'habitude maintenant. Pour amuser la galerie, il fait passer le shaker dans son dos et le récupère, avant de le frapper pour verser son contenu dans un premier verre sous les applaudissements des deux jeunes femmes, un sourire flashant ses dents.
Junko fait pareil avec le deuxième, puis fait glisser les verres devant les filles.
Jun leur adresse un clin d'œil avant de se glisser plus loin le long du comptoir pour s'occuper d'autres clients. Il prend commande, tire des pintes. Distraitement, il jette ses yeux bruns sur Chandini et son amie, sourit doucement lorsqu'il croise son regard. C'est amusant de la voir ici. Elle a l'air plus à l'aise, plus ouverte, souriante et enjouée, qu'en salle de classe. Il a l'impression de la découvrir réellement et il ressent comme un décalage entre l'image qu'il s'était fait d'elle et ce qu'elle est ce soir devant ses yeux. Junko s'en retourne à ses pintes et aux autres clients.
« On se mouille pas trop, a priori. » commente t-il, taquin.
Junko prépare d'abord le cocktail de l'amie de Chandini, son regard dérive sur les autres clients du bar. Il commence à se remplir, avec la musique qui sonne dans ses oreilles, il dissocie quelque peu en secouant son shaker. Les gestes sont mécaniques, machinaux. Il ne réfléchit plus vraiment aux ingrédients qu'il doit mettre dans chaque verre, chaque cocktail. Il a tellement l'habitude maintenant. Pour amuser la galerie, il fait passer le shaker dans son dos et le récupère, avant de le frapper pour verser son contenu dans un premier verre sous les applaudissements des deux jeunes femmes, un sourire flashant ses dents.
Junko fait pareil avec le deuxième, puis fait glisser les verres devant les filles.
« Et voilà pour vous. »
Jun leur adresse un clin d'œil avant de se glisser plus loin le long du comptoir pour s'occuper d'autres clients. Il prend commande, tire des pintes. Distraitement, il jette ses yeux bruns sur Chandini et son amie, sourit doucement lorsqu'il croise son regard. C'est amusant de la voir ici. Elle a l'air plus à l'aise, plus ouverte, souriante et enjouée, qu'en salle de classe. Il a l'impression de la découvrir réellement et il ressent comme un décalage entre l'image qu'il s'était fait d'elle et ce qu'elle est ce soir devant ses yeux. Junko s'en retourne à ses pintes et aux autres clients.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
Junko jugeait vos choix de boissons alors que vous n'en étiez qu'au tout début de votre soirée. Tu ne le prenais pas mal, tu te doutais qu'il n'était pas sérieux, Mariko un peu moins. Au lieu de s'en offusquer, elle lui laissait le bénéfice du doute.
Pendant que vous l'encouragiez dans la confection de vos cocktails, tu admirais le spectacle qu'il vous offrait. Il devait en avoir l'habitude, il était doué le Fushita. Tu te demandais combien de temps ça lui avait pris pour maîtriser le shaker. Tu attrapais ton verre du bout des doigts et vous le remerciez avant de trinquer et de boire. Un petit geste de ta tête en direction de Junko pour lui dire à plus tard et Mariko et toi pouviez parler alors qu'il s'éloignait. La musique, la vraie, commençait à se faire entendre sans pour autant être dérangeante. Ou alors c'était juste toi qui venait d'y faire attention.
Tu dégustais tranquillement ton breuvage alors qu'elle te fit glisser une carte de visite. Ce n'était pas pour un maid café mais elle déclara que c'était tout aussi safe. Pas de relations intimes avec les clients, pas de baisers. Le grand maximum du contact physique serait de vous prendre par la main. Tu croisais parfois le regard de Junko à qui tu renvoyais ses sourires. Il était toujours comme ça, même en cours. La seule chose à faire était de passer du temps avec eux. Tu n'avais qu'à jouer le rôle d'une amie, grand maximum petite-amie et tu ne ferais que gagner de l'argent en sortant dehors et en t'amusant. Tous les frais de sortie étaient à la charge de la personne qui avait demandé ta compagnie.
« Je sais que c'est compliqué et que déjà, être maid n'était pas forcément ton truc mais on t'avait déjà proposé ça à Sendai tu m'avais dit, non ?
— O-Oui mais… je suis allée dans le maid café.
— Et pourquoi t'essaierais pas, cette fois ? T'es célibataire MAINTENANT. Il pourra pas t'en empêcher ou te dire que ça le dérange !, finit-elle en tapant du point sur le comptoir.
— C'est vrai… », dis-tu en regardant ton verre.
Tu n'aimais pas te rappeler de cette réalité. Pourquoi avait-elle eu besoin de te balancer cette vérité en pleine gueule ? Tu voulais ne plus y penser de la soirée et ce n'était visiblement pas possible. Et plus tu réfléchissais à son offre et plus tu te disais que, m tu n'avais rien à perdre. Si ça pouvait te permettre de ne plus autant dépendre de l'argent de ta bourse et de tes parents, de retrouver un semblant d'autonomie financière, tu ne disais pas non. Les emplois que tu pouvais faire étaient assez limitées en tant qu'étudiante, à cause des jours et des horaires mais aussi à cause de ta condition physique. Tu rangeais le carte dans ton sac avant de finir ton verre et faire signe à Junko afin d'en demander un nouveau. Tu resterais sur un classique Tequila Sunrise, il vous faudrait cependant changer de sujet avant qu'il n'arrive à vous. Et quoi de mieux que de lui partager ce merveilleux cours de médecine ?
Du début à la fin, votre professeur était en quasi totale insatisfaction. Votre ponctualité, votre niveau… tu avais eu l'impression que rien ne trouvais grâce à ses yeux, que même lorsqu'il y avait du positif, la moindre petite contrariété finissait par reprendre le dessus et lui casser le moral. Ce qui, forcément, était bon pour briser le vôtre avec des remontrances et remarques en tout genre. Tu soupiras assez fort, bien malgré toi, en finissant par dire qu'au moins, vous aviez eu un avant-goût de la catégorie de professionnels avec qui tu ne voulais PAS travailler. Les personnes qui oublient que vous êtes des êtres humains, que des étudiants ne sont que des étudiants, non merci.
« Et vous, Monsieur le Barman, qu'avez-vous pensé de ce jeudi ~ ? »
tenue
Pendant que vous l'encouragiez dans la confection de vos cocktails, tu admirais le spectacle qu'il vous offrait. Il devait en avoir l'habitude, il était doué le Fushita. Tu te demandais combien de temps ça lui avait pris pour maîtriser le shaker. Tu attrapais ton verre du bout des doigts et vous le remerciez avant de trinquer et de boire. Un petit geste de ta tête en direction de Junko pour lui dire à plus tard et Mariko et toi pouviez parler alors qu'il s'éloignait. La musique, la vraie, commençait à se faire entendre sans pour autant être dérangeante. Ou alors c'était juste toi qui venait d'y faire attention.
Tu dégustais tranquillement ton breuvage alors qu'elle te fit glisser une carte de visite. Ce n'était pas pour un maid café mais elle déclara que c'était tout aussi safe. Pas de relations intimes avec les clients, pas de baisers. Le grand maximum du contact physique serait de vous prendre par la main. Tu croisais parfois le regard de Junko à qui tu renvoyais ses sourires. Il était toujours comme ça, même en cours. La seule chose à faire était de passer du temps avec eux. Tu n'avais qu'à jouer le rôle d'une amie, grand maximum petite-amie et tu ne ferais que gagner de l'argent en sortant dehors et en t'amusant. Tous les frais de sortie étaient à la charge de la personne qui avait demandé ta compagnie.
« Je sais que c'est compliqué et que déjà, être maid n'était pas forcément ton truc mais on t'avait déjà proposé ça à Sendai tu m'avais dit, non ?
— O-Oui mais… je suis allée dans le maid café.
— Et pourquoi t'essaierais pas, cette fois ? T'es célibataire MAINTENANT. Il pourra pas t'en empêcher ou te dire que ça le dérange !, finit-elle en tapant du point sur le comptoir.
— C'est vrai… », dis-tu en regardant ton verre.
Tu n'aimais pas te rappeler de cette réalité. Pourquoi avait-elle eu besoin de te balancer cette vérité en pleine gueule ? Tu voulais ne plus y penser de la soirée et ce n'était visiblement pas possible. Et plus tu réfléchissais à son offre et plus tu te disais que, m tu n'avais rien à perdre. Si ça pouvait te permettre de ne plus autant dépendre de l'argent de ta bourse et de tes parents, de retrouver un semblant d'autonomie financière, tu ne disais pas non. Les emplois que tu pouvais faire étaient assez limitées en tant qu'étudiante, à cause des jours et des horaires mais aussi à cause de ta condition physique. Tu rangeais le carte dans ton sac avant de finir ton verre et faire signe à Junko afin d'en demander un nouveau. Tu resterais sur un classique Tequila Sunrise, il vous faudrait cependant changer de sujet avant qu'il n'arrive à vous. Et quoi de mieux que de lui partager ce merveilleux cours de médecine ?
Du début à la fin, votre professeur était en quasi totale insatisfaction. Votre ponctualité, votre niveau… tu avais eu l'impression que rien ne trouvais grâce à ses yeux, que même lorsqu'il y avait du positif, la moindre petite contrariété finissait par reprendre le dessus et lui casser le moral. Ce qui, forcément, était bon pour briser le vôtre avec des remontrances et remarques en tout genre. Tu soupiras assez fort, bien malgré toi, en finissant par dire qu'au moins, vous aviez eu un avant-goût de la catégorie de professionnels avec qui tu ne voulais PAS travailler. Les personnes qui oublient que vous êtes des êtres humains, que des étudiants ne sont que des étudiants, non merci.
« Et vous, Monsieur le Barman, qu'avez-vous pensé de ce jeudi ~ ? »
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko aime bien travailler en ce moment, au bar. Même si avec les cours et l'internat, ça le fatigue beaucoup (surtout parce qu'il a des soucis avec son sommeil ces temps-ci), travailler lui permet de ne pas penser. Il discute avec les clients, ceux qui viennent tout le temps et qui le connaissent bien, des nouvelles têtes aussi parfois... Comme Chandini et son amie. Peut-être que son amie est déjà venue mais il ne la remet pas. Pourtant, il a une bonne mémoire. Enfin... En ce moment, c'est pas trop ça. Il oublie plus de choses, il est plus maladroit, moins organisé. D'ailleurs, il a du dire au revoir à sa réputation de celui qui n'avait jamais cassé de verre la semaine précédente. Première victime malheureuse.
Mais pas ce soir. Ce soir, il ne fera rien tomber. Il pense. Il espère.
Les commandes s'enchaînent, et Junko fait même le tour de la salle pour ramener des verres vides. Fin septembre, il y a du monde. La vie reprend son cours. C'est beaucoup des étudiants, depuis la rentrée. Rien d'anormal, mais Junko ça lui fait plaisir. Ce sont des personnes qu'il va croiser sur le campus, potentiellement. Créer du lien c'est son truc, quand bien même il le fait avec un peu moins d'entrain ces temps-ci.
Il revient se poster derrière son bar, discute un peu avec un collègue, lorsqu'il le voit se diriger vers Chandini et son amie. Junko le retient, lui glisse qu'il s'en occupe dans un sourire et se glisse d'un pas tranquille devant l'étudiante. Il coule son regard brun sur elle, pour prendre sa commande.
Il récupère leurs verres vides et s'en retourne secouer son shaker. Tequila, jus d'orange, les glaçons, on secoue, on secoue, on fait passer dans le dos, hop hop, tape au cul, on verse dans le verre... Et on finit avec un doux trait de grenadine pour qu'il tombe au fond du verre. Il glisse une paille dans son verre et le pose devant Chandini, qu'il a écouté parler de leur cours de médecine du jeudi, avec son éternel léger sourire planté sur son visage.
Pas sur lui, là tout de suite, mais elle doit traîner sur sa table de nuit, quelque part dans la piaule qu'il partage avec Shin. Sauf si c'est Shin qui lui a piqué, ce qui est aussi possible. Shin n'est pas un voleur mais il en met des barrettes lui.
C'est comme ça qu'on fidélise la clientèle.
Mais pas ce soir. Ce soir, il ne fera rien tomber. Il pense. Il espère.
Les commandes s'enchaînent, et Junko fait même le tour de la salle pour ramener des verres vides. Fin septembre, il y a du monde. La vie reprend son cours. C'est beaucoup des étudiants, depuis la rentrée. Rien d'anormal, mais Junko ça lui fait plaisir. Ce sont des personnes qu'il va croiser sur le campus, potentiellement. Créer du lien c'est son truc, quand bien même il le fait avec un peu moins d'entrain ces temps-ci.
Il revient se poster derrière son bar, discute un peu avec un collègue, lorsqu'il le voit se diriger vers Chandini et son amie. Junko le retient, lui glisse qu'il s'en occupe dans un sourire et se glisse d'un pas tranquille devant l'étudiante. Il coule son regard brun sur elle, pour prendre sa commande.
« T'aimes bien les agrumes toi, en fait. » commente t-il en faisant flasher ses dents. « Je te prépare ça. »
Il récupère leurs verres vides et s'en retourne secouer son shaker. Tequila, jus d'orange, les glaçons, on secoue, on secoue, on fait passer dans le dos, hop hop, tape au cul, on verse dans le verre... Et on finit avec un doux trait de grenadine pour qu'il tombe au fond du verre. Il glisse une paille dans son verre et le pose devant Chandini, qu'il a écouté parler de leur cours de médecine du jeudi, avec son éternel léger sourire planté sur son visage.
« C'est vrai que le cours était pas ouf. Ca se sent que ce prof est plus chercheur qu'enseignant... » répond t-il en s'accoudant devant les deux jeunes femmes. « Mais ça va, on a quand même trouvé de quoi s'occuper... J'ai toujours ta barrette. »
Pas sur lui, là tout de suite, mais elle doit traîner sur sa table de nuit, quelque part dans la piaule qu'il partage avec Shin. Sauf si c'est Shin qui lui a piqué, ce qui est aussi possible. Shin n'est pas un voleur mais il en met des barrettes lui.
« Mais t'en as peut-être une autre pour moi ? Je t'offre le prochain verre, si tu me donnes une autre barrette. Et pas une classique hein, j'en veux une bien ! »
C'est comme ça qu'on fidélise la clientèle.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
Mariko t'écoutait. Elle riait de la description de l'Éternel insatisfait et te disait que de toutes manières, les vieux schnoques dans son genre n'étaient pas ce qu'il manquait sur l'archipel. Ils avaient un brin d'autorité et bizarrement, ils ne se sentaient plus pisser. Sa main se posa sur ton dos, le tapotant doucement alors qu'elle souriait, encore amusée.
« Finalement, j'ai bien fait de pas continuer les études, AhAh »
Tu soupiras doucement en lui répondant qu'elle avait peut-être raison. Les doutes t'assaillaient souvent. Était-ce une bonne idée de faire ces études ? N'aurais-tu pas dû retourner en Inde pour les poursuivre ? Ou en Angleterre ? Est-ce que tu arriveras à trouver un emploi après ? La personne avec qui tu partageras ta vie acceptera-t-elle que tu travailles ? Ces horaires décalés ? Rien n'était sûre alors tu t'y accrochais. Tu n'avais pas appris le Japonais pour rien. Tu avais commencé tes études ici, tu les finirais ici. Tu t'y consacrerais, t'y plongerais. Tu te devais d'au moins obtenir ton diplôme tout en continuant d'apprécier ce que tu étudiais. Tu avais au moins cette chance de ne pas avoir été forcée par tes parents pour faire soit comme eux, soit ceux QU'ILS auraient aimé faire. C'était en partie pour ça que tu ne t'autorisais que très peu d'écarts quand il s'agissait de tes cours. Heureusement, ton amie te sortit de ce flot de pensées anxiogènes avec ses observations plus ou moins vraies sur les personnes présentes.
L'arrivée de Junko vous avait arrêté dans votre grande discussion tout à fait sérieuse pour savoir si oui ou non des quarantenaires vous regardaient et avec lequel chacune de vous pourrait repartir. Aucun d'eux n'arrivaient à la cheville des parents que tu avais pu voir lors des Journées Portes Ouvertes… ce n'était pas intéressant.
Vous reparliez de tes cours et de comment tu pourrais alterner entre l'université, l'externat, tes rendez-vous de santé ET un job.
Tu observais le grand brun avec un sourire. Si tu aimais les agrumes ? Tu n'avais jamais particulièrement remarqué ça… Enfin, si mais qu'avec les citrons. Jaunes ou verts, tu adorais ça. Le kumquat et le yuzu, tu aimais bien aussi. Tu passas par réflexe ton index sur l'arête de ton nez, dépourvu des lunettes que ton doigt essayait de remonter.
« C'est une méthode pour faire revenir l'été plus vite. », lui repondis-tu en calant ton visage dans la paume de ta main.
Quoi de mieux que de l'imiter pendant qu'il travaillait ? Tu le remercias quand ton nouveau verre arriva droit devant toi, accompagné d'une paille.
« Mais ça va, on a quand même trouvé de quoi s'occuper... J'ai toujours ta barrette.
— J'aurai été vexée si tu l'avais jetée ~. »
Mariko assistait à votre scène, sirotant le cocktail qu'elle avait à peine touché depuis le début tout en vous observant, et surtout en gardant ses oreilles grandes ouvertes.
« Mais t'en as peut-être une autre pour moi ? Je t'offre le prochain verre, si tu me donnes une autre barrette. Et pas une classique hein, j'en veux une bien !
— Et si à la place…, tu plongeas ta main libre dans ton sac pour y attraper quelque chose que tu gardais caché, Je te proposais quelque chose de très simple et basique ? Est-ce que tu pourrais nous faire 2 cocktails bien chargés ?»
Mariko semblait surprise par ta demande et s'empressa d'avaler sa gorgée pour refuser tout en agitant ses mains. Elle devrait probablement aller travailler ce soir elle aussi, et elle ne pouvait pas se permettre d'être “complètement torchée” face à la clientèle. Tu semblais étonnée par cette nouvelle. Tu ne comprenais pas vraiment, c'était elle qui t'avait proposé de vous retrouver dans un bar pour picoler. Tu ne pouvais pas être la seule qui noirait son stress sous l'alcool quand même… Tu observais ton verre, silencieusement, avant de finalement lui dire que d'une certaine façon, tu l'enviais. Pas d'études, pas de couvre-feu, elle enchaînait les boulots qu'elle voulait quand elle le voulait… Tu finis par poser la pince à cheveux sur le comptoir :
« Et du coup, pour 1 seul verre bien chargé ?»
tenue
« Finalement, j'ai bien fait de pas continuer les études, AhAh »
Tu soupiras doucement en lui répondant qu'elle avait peut-être raison. Les doutes t'assaillaient souvent. Était-ce une bonne idée de faire ces études ? N'aurais-tu pas dû retourner en Inde pour les poursuivre ? Ou en Angleterre ? Est-ce que tu arriveras à trouver un emploi après ? La personne avec qui tu partageras ta vie acceptera-t-elle que tu travailles ? Ces horaires décalés ? Rien n'était sûre alors tu t'y accrochais. Tu n'avais pas appris le Japonais pour rien. Tu avais commencé tes études ici, tu les finirais ici. Tu t'y consacrerais, t'y plongerais. Tu te devais d'au moins obtenir ton diplôme tout en continuant d'apprécier ce que tu étudiais. Tu avais au moins cette chance de ne pas avoir été forcée par tes parents pour faire soit comme eux, soit ceux QU'ILS auraient aimé faire. C'était en partie pour ça que tu ne t'autorisais que très peu d'écarts quand il s'agissait de tes cours. Heureusement, ton amie te sortit de ce flot de pensées anxiogènes avec ses observations plus ou moins vraies sur les personnes présentes.
L'arrivée de Junko vous avait arrêté dans votre grande discussion tout à fait sérieuse pour savoir si oui ou non des quarantenaires vous regardaient et avec lequel chacune de vous pourrait repartir. Aucun d'eux n'arrivaient à la cheville des parents que tu avais pu voir lors des Journées Portes Ouvertes… ce n'était pas intéressant.
Vous reparliez de tes cours et de comment tu pourrais alterner entre l'université, l'externat, tes rendez-vous de santé ET un job.
Tu observais le grand brun avec un sourire. Si tu aimais les agrumes ? Tu n'avais jamais particulièrement remarqué ça… Enfin, si mais qu'avec les citrons. Jaunes ou verts, tu adorais ça. Le kumquat et le yuzu, tu aimais bien aussi. Tu passas par réflexe ton index sur l'arête de ton nez, dépourvu des lunettes que ton doigt essayait de remonter.
« C'est une méthode pour faire revenir l'été plus vite. », lui repondis-tu en calant ton visage dans la paume de ta main.
Quoi de mieux que de l'imiter pendant qu'il travaillait ? Tu le remercias quand ton nouveau verre arriva droit devant toi, accompagné d'une paille.
« Mais ça va, on a quand même trouvé de quoi s'occuper... J'ai toujours ta barrette.
— J'aurai été vexée si tu l'avais jetée ~. »
Mariko assistait à votre scène, sirotant le cocktail qu'elle avait à peine touché depuis le début tout en vous observant, et surtout en gardant ses oreilles grandes ouvertes.
« Mais t'en as peut-être une autre pour moi ? Je t'offre le prochain verre, si tu me donnes une autre barrette. Et pas une classique hein, j'en veux une bien !
— Et si à la place…, tu plongeas ta main libre dans ton sac pour y attraper quelque chose que tu gardais caché, Je te proposais quelque chose de très simple et basique ? Est-ce que tu pourrais nous faire 2 cocktails bien chargés ?»
Mariko semblait surprise par ta demande et s'empressa d'avaler sa gorgée pour refuser tout en agitant ses mains. Elle devrait probablement aller travailler ce soir elle aussi, et elle ne pouvait pas se permettre d'être “complètement torchée” face à la clientèle. Tu semblais étonnée par cette nouvelle. Tu ne comprenais pas vraiment, c'était elle qui t'avait proposé de vous retrouver dans un bar pour picoler. Tu ne pouvais pas être la seule qui noirait son stress sous l'alcool quand même… Tu observais ton verre, silencieusement, avant de finalement lui dire que d'une certaine façon, tu l'enviais. Pas d'études, pas de couvre-feu, elle enchaînait les boulots qu'elle voulait quand elle le voulait… Tu finis par poser la pince à cheveux sur le comptoir :
« Et du coup, pour 1 seul verre bien chargé ?»
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Un instant d'amusement, qui cille dans le léger éclat de ses yeux bruns alors qu'il les pose sur le visage de Chandini alors qu'elle adopte une de ses positions favorites. Junko n'est pas stupide, et loin de ne pas être observateur. Il ne sait pas à quoi elle joue, mais il a bien envie de jouer avec elle, un peu. Sous les lumières de son bar, du comptoir, quelque chose lui dit qu'il peut la faire consommer un peu. Fidéliser la clientèle, c'est ce qu'on veut de lui.
Mais c'est aussi parce qu'il l'apprécie un minimum.
Ses dents flashent dans son sourire, alors qu'elle rappelle l'été à elle et à lui, rappelle de vieilles habitudes ancrées. C'est plus fort que lui, et malgré tout, il ne peut pas s'empêcher. Pas la tête à ça, mais la tête à rien de toutes manières, donc la tête à tout, finalement.
Il pique, il taquine, il s'avance avec un compliment charmeur qui se veut séduisant pour jouer. C'est elle qui a commencé, après tout. Et il se dit que la Chandini qu'il voit tous les jours en cours n'a rien à voir avec celle qu'il a sous les yeux actuellement. Est-ce qu'elle porte un masque ce soir ? Est-ce qu'elle porte un masque la journée ? Junko n'a qu'un moyen de le savoir, et c'est de la désarçonner suffisamment. La faire trébucher, qu'elle lui révèle son vrai visage. C'est étonnant de la voir ici, déjà. C'est encore plus étonnant de la voir agir ainsi.
Il y a quelque chose qu'il a envie de creuser.
Le regard brun coule sur elle, alors qu'il cale à son tour son visage dans la paume de sa main, reflet de l'attitude qu'elle a adopté de lui, précédemment. Il pose ses yeux dans les siens, fixes, cherchant l'intimidation timide, la gêne séduite.
Elle relance d'un jeu. Un marché, avec un lot à gagner inconnu. Junko baisse les yeux sur le sac, puis sur l'amie de Chandini qui refuse de participer. Qu'à cela ne tienne, cette dernière insiste. Un verre contre... Une pince à cheveux. Elle la pose devant lui. Jun la regarde doucement, un sourire amusé tire ses traits. Il relève la tête pour se pencher vers Chandini, son regard attrapant le sien alors qu'il se saisit de la pince, se redresse pour se tourner vers les bouteilles d'alcool derrière lui après avoir laissé traîné ses prunelles sur la jeune femme.
Junko détache d'abord son demi-chignon et ses cheveux retombent en cascade dans son dos, contre son sweat noir. L'élastique trouve sa place à son poignet, et la pince trouve la sienne en rassemblant sa chevelure de jais épaisse après qu'il l'ait entortillée habilement, avec l'habitude du geste. Junko se saisit ensuite de deux petits verres et les place devant Chandini avant d'y couler de la tequila. Le shot glisse devant l'indienne, et son regard fait de même dans le sien alors qu'il pose un quartier de citron devant elle.
Il veut bien voir jusqu'où est prête à aller cette version de Chandini qu'il ne connait pas. Celle qui a troqué ses vêtements amples et mignons contre une robe noire au dos nu.
Mais c'est aussi parce qu'il l'apprécie un minimum.
Ses dents flashent dans son sourire, alors qu'elle rappelle l'été à elle et à lui, rappelle de vieilles habitudes ancrées. C'est plus fort que lui, et malgré tout, il ne peut pas s'empêcher. Pas la tête à ça, mais la tête à rien de toutes manières, donc la tête à tout, finalement.
« Tu l'as déjà sur ta peau, l'été. »
Il pique, il taquine, il s'avance avec un compliment charmeur qui se veut séduisant pour jouer. C'est elle qui a commencé, après tout. Et il se dit que la Chandini qu'il voit tous les jours en cours n'a rien à voir avec celle qu'il a sous les yeux actuellement. Est-ce qu'elle porte un masque ce soir ? Est-ce qu'elle porte un masque la journée ? Junko n'a qu'un moyen de le savoir, et c'est de la désarçonner suffisamment. La faire trébucher, qu'elle lui révèle son vrai visage. C'est étonnant de la voir ici, déjà. C'est encore plus étonnant de la voir agir ainsi.
Il y a quelque chose qu'il a envie de creuser.
Le regard brun coule sur elle, alors qu'il cale à son tour son visage dans la paume de sa main, reflet de l'attitude qu'elle a adopté de lui, précédemment. Il pose ses yeux dans les siens, fixes, cherchant l'intimidation timide, la gêne séduite.
Elle relance d'un jeu. Un marché, avec un lot à gagner inconnu. Junko baisse les yeux sur le sac, puis sur l'amie de Chandini qui refuse de participer. Qu'à cela ne tienne, cette dernière insiste. Un verre contre... Une pince à cheveux. Elle la pose devant lui. Jun la regarde doucement, un sourire amusé tire ses traits. Il relève la tête pour se pencher vers Chandini, son regard attrapant le sien alors qu'il se saisit de la pince, se redresse pour se tourner vers les bouteilles d'alcool derrière lui après avoir laissé traîné ses prunelles sur la jeune femme.
Junko détache d'abord son demi-chignon et ses cheveux retombent en cascade dans son dos, contre son sweat noir. L'élastique trouve sa place à son poignet, et la pince trouve la sienne en rassemblant sa chevelure de jais épaisse après qu'il l'ait entortillée habilement, avec l'habitude du geste. Junko se saisit ensuite de deux petits verres et les place devant Chandini avant d'y couler de la tequila. Le shot glisse devant l'indienne, et son regard fait de même dans le sien alors qu'il pose un quartier de citron devant elle.
« Tu permets ? » demande t-il sans la lâcher des yeux, approchant sa main de son poignet.
Il veut bien voir jusqu'où est prête à aller cette version de Chandini qu'il ne connait pas. Celle qui a troqué ses vêtements amples et mignons contre une robe noire au dos nu.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
Sa remarque sur ta couleur de peau, tu la reçus sans vraiment savoir comme la prendre. Il n'avait pas l'air méchant alors tu continuais de lui sourire tout en le remerciant. Tu t'excusas de ne pas pouvoir lui retourner le compliment mais pouvait-on réellement pour cette évidence ? Peut-être, peut-être pas. En tous les cas, il avait décidé de s'amuser à soutenir ton regard et c'était vraiment quelque chose avec lequel tu avais du mal. Alors oui, tu détournais lentement le regard du jeune homme pour le reporter sur ton amie. Ta timidité, ta gêne… Tu pouvais tenter de les dissimuler comme tu pouvais, la vérité finissait par ressurgir immédiatement ou une fois que tu aurais décuvé. Un gros problème d'ailleurs l'alcool mais qui t'avait bien aidé. Avec, tu avais fait la délicieuse rencontre de Nassim, les heures à rigoler et à te sentir libres quand tu étais en boite avec tes amies… C'était évident que tu ne soutiendrais pas son regard, tu étais encore bien lucide. Tu savais ce que tu faisais, ce que tu disais. Tu l'assumerais sans souci si demain en cours il venait à te demander des comptes par rapport à ton comportement ou ta tenue de ce soir. Tu n'étais ni en cours ni en stage. Et puis il n'était pas ton père.
Tes yeux verts plongés dans les prunelles de Mariko, tu cherchais à savoir si elle ne t'accompagnerait vraiment pas pour un seul verre bien relevé. La Japonaise hocha négativement la tête alors que tu faisais faussement la moue, boudeuse. Tu ne comprenais toujours pas sa proposition de boire si elle ne le faisait pas… Et votre attention fut happée par le barman qui commençait à vous tourner le dos pour vous montrer sa chevelure. Comment il la défaisait en faisant tomber son demi-chignon, comment il les rattache avec ta pince. Comment ils lui tombaient aussi bas dans le dos. Tu avais envie de passer tes doigts dedans, de les tresser, les coiffer… Mariko te jeta un regard en coin que tu lui rendis. Vos visages arboraient deux sourires en coin. Etiez-vous satisfaites par la vue ? Complètement. La sonnerie d'un téléphone parvint à tes oreilles mais tu n'y prêtas pas plus attention. C'était presque dommage qu'il vous refasse face.
« On a l'habitude, hein ~ ? », lui demanda Mariko.
Elle t'ôtait les mots de la bouche. Tu la quittais des yeux alors qu'elle semblait pianoter sur son téléphone et regardais, avec curiosité, ce que préparait le grand brun. C'était… que de l'alcool ? Ah oui mais ce n'est plus un cocktail ça Monsieur. Tu ne dis rien, tu étais simplement curieuse de savoir ce qu'il te préparait. Le quart d'un citron ? Il s'amusait par rapport au fait que tu aimais les agrumes ? Vraiment un sacripant celui-là !
« Tu permets ?
— Bien sûr »
Tu ne savais absolument pas ce que tu permettais en fait ? Tu aurais peut-être dû mettre des conditions, comme pas de citron dans les yeux. Ou sur le visage. Tu entendis des bracelets rencontrer le comptoir et tournas ton visage pour regarder Mariko déposer de l'argent, sa consommation. Elle descendit du tabouret pour te prendre dans ses bras et t'expliquas qu'elle devait y aller. Sa main caressa lentement ton dos, comme pour te réconforter, te rassurer. S'il le fallait, elle quitterait son job en courant et piquerait le premier véhicule à portée de main pour te rejoindre. Elle prétexta devoir se repoudrer le nez avant de partir pour partir aux toilettes, te laissant un peu déconcertée avec Junko, qui n'avait le pauvre plus du tout ton attention. Tu t'excusas auprès de lui pour partir la rejoindre en laissant tes affaires où elles étaient. Peut-être avais-tu fait ou dit une bêtise ? Non, à peine étais-tu entrée dans les toilettes que tu la voyais en train de glisser des billets dans une enveloppe. Les pourboires, en tant que maids, vous comptiez énormément dessus alors elle ne pouvait pas s'empêcher de faire un parallèle avec les serveurs, les barmen… Elle te sourit et te rassuras, tentas de faire disparaître cette peur de l'abandon qui était constamment en toi. Tu devrais faire de même… Mais est-ce qu'il le prendrait bien alors que vous étiez ensemble dans la même classe ? Est-ce qu'il n'aurait pas l'impression que tu lui jettes ton argent en pleine face pour t'en vanter ? Elle te raccompagna à ton tabouret et en profitas pour glisser discrètement l'enveloppe à Junko avant de partir et te demander de faire attention à toi.
Tu te grattais la phalange du majeur avant de reposer tes yeux verts dans ceux de ton camarade, reprenant consistance avant de lui annoncer :
« Je suis prête ~ ! », lui dis-tu d'un air enjoué.
tenue
Tes yeux verts plongés dans les prunelles de Mariko, tu cherchais à savoir si elle ne t'accompagnerait vraiment pas pour un seul verre bien relevé. La Japonaise hocha négativement la tête alors que tu faisais faussement la moue, boudeuse. Tu ne comprenais toujours pas sa proposition de boire si elle ne le faisait pas… Et votre attention fut happée par le barman qui commençait à vous tourner le dos pour vous montrer sa chevelure. Comment il la défaisait en faisant tomber son demi-chignon, comment il les rattache avec ta pince. Comment ils lui tombaient aussi bas dans le dos. Tu avais envie de passer tes doigts dedans, de les tresser, les coiffer… Mariko te jeta un regard en coin que tu lui rendis. Vos visages arboraient deux sourires en coin. Etiez-vous satisfaites par la vue ? Complètement. La sonnerie d'un téléphone parvint à tes oreilles mais tu n'y prêtas pas plus attention. C'était presque dommage qu'il vous refasse face.
« On a l'habitude, hein ~ ? », lui demanda Mariko.
Elle t'ôtait les mots de la bouche. Tu la quittais des yeux alors qu'elle semblait pianoter sur son téléphone et regardais, avec curiosité, ce que préparait le grand brun. C'était… que de l'alcool ? Ah oui mais ce n'est plus un cocktail ça Monsieur. Tu ne dis rien, tu étais simplement curieuse de savoir ce qu'il te préparait. Le quart d'un citron ? Il s'amusait par rapport au fait que tu aimais les agrumes ? Vraiment un sacripant celui-là !
« Tu permets ?
— Bien sûr »
Tu ne savais absolument pas ce que tu permettais en fait ? Tu aurais peut-être dû mettre des conditions, comme pas de citron dans les yeux. Ou sur le visage. Tu entendis des bracelets rencontrer le comptoir et tournas ton visage pour regarder Mariko déposer de l'argent, sa consommation. Elle descendit du tabouret pour te prendre dans ses bras et t'expliquas qu'elle devait y aller. Sa main caressa lentement ton dos, comme pour te réconforter, te rassurer. S'il le fallait, elle quitterait son job en courant et piquerait le premier véhicule à portée de main pour te rejoindre. Elle prétexta devoir se repoudrer le nez avant de partir pour partir aux toilettes, te laissant un peu déconcertée avec Junko, qui n'avait le pauvre plus du tout ton attention. Tu t'excusas auprès de lui pour partir la rejoindre en laissant tes affaires où elles étaient. Peut-être avais-tu fait ou dit une bêtise ? Non, à peine étais-tu entrée dans les toilettes que tu la voyais en train de glisser des billets dans une enveloppe. Les pourboires, en tant que maids, vous comptiez énormément dessus alors elle ne pouvait pas s'empêcher de faire un parallèle avec les serveurs, les barmen… Elle te sourit et te rassuras, tentas de faire disparaître cette peur de l'abandon qui était constamment en toi. Tu devrais faire de même… Mais est-ce qu'il le prendrait bien alors que vous étiez ensemble dans la même classe ? Est-ce qu'il n'aurait pas l'impression que tu lui jettes ton argent en pleine face pour t'en vanter ? Elle te raccompagna à ton tabouret et en profitas pour glisser discrètement l'enveloppe à Junko avant de partir et te demander de faire attention à toi.
Tu te grattais la phalange du majeur avant de reposer tes yeux verts dans ceux de ton camarade, reprenant consistance avant de lui annoncer :
« Je suis prête ~ ! », lui dis-tu d'un air enjoué.
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Touchée. Elle baisse les yeux, elle minaude un peu, semble t-il. C'est facile de la gêner, finalement. Junko aurait pensé s'amuser un peu plus, trouver plus de résistance. Il faut croire qu'il n'y en a eu qu'une comme ça, face à lui, qui ne baissait pas le regard mais lui en renvoyait un égal. Le regard brun cille d'un éclat singulier, puis il est jeté sur l'amie de Chandini. Junko s'anime d'un sourire malicieux, à la remarque sur ses cheveux. Evidemment, qu'il a l'habitude. Il en prend assez soin de ses cheveux. Mais après, il n'a pas vraiment fait ça pour les impressionner. Il s'est juste tourné pour attraper l'alcool adéquat. Si elles ont apprécié, c'est tout bénéf.
Enfin, les verres à shot n'attendent qu'eux, et les yeux plongés dans ceux de Chandini, Junko se demande jusqu'où elle sera capable d'aller. Il pousse les limites, plus que de mesure. Après tout, la vie ne tient qu'à un fil, et début septembre a été un dur rappel de cette réalité tranchante. Ici, à l'instant, il n'y pense plus. Le bar, l'animation, les gens... La compagnie de Chandini et de son amie. Tout autant d'occupations pour son esprit, d'excuses pour éviter de faire face.
Mais elle s'échappe, cette occupation. Elles le plantent, devant les deux verres, et Junko ne comprend pas vraiment. Il le suit des yeux alors qu'elles se dirigent toutes les deux en direction des toilettes mais les perd rapidement de vue dans la foule de gens. Les yeux bruns s'égarent quelque peu, avant qu'il ne soit appelé en soutien par un collègue. Junko boit d'une traite un des deux shots, grimace puis va donner un coup de main pour soulager l'autre barman.
La bière coule dans les pintes, encore et encore. Moment de flottement, dissociation. L'impression d'être là, sans l'être. Avant que les filles ne viennent reprendre leur place. Junko finit de servir sa commande avant de se glisser de nouveau vers elles.
Elle s'éclipse, et laisse Chandini toute seule au comptoir. C'est étrange quand même, de laisser son amie seule en sachant qu'elle va boire. Junko n'est pas très certain de ça, mais il ne la connait pas. Elle a l'air sympathique quand même, pour lui laisser un pourboire. Il jette son regard sur le visage de Chandini. Le brun plonge dans le vert de ses yeux. Il n'avait jamais remarqué la couleur de ses yeux. En fait, il ne se souvient pas l'avoir déjà vu sans ses lunettes. Il lui sourit, doucement alors qu'elle fait de même, en disant être prête à boire ce verre.
Le basketteur se ressert de la tequila, avant de sortir le sel. Il attrape le poignet de la jeune femme d'une main, se penche un peu vers elle pour mettre du sel sur le dos de la sienne.
Il se doute qu'un teq paf, elle sait faire. Toute seule.
Mais c'est un peu son jeu, à Junko. Elle a décidé de rester malgré que son amie soit partie. Il ne sait pas trop pourquoi. Il ne sait même pas pourquoi Chandini Appachetty est là devant lui, dans son bar, à lui demander quelque chose de fort. La première de la classe, le modèle parfait, la petite meuf modèle.
Enfin... Il ne la prévient pas, se fend d'un sourire ravageur puis soudain pose ses lèvres sur le dos de sa main pour en récupérer le sel d'un léger coup de langue, avant de la lâcher, boire son shot et croquer dans son quart de citron. Le regard brun s'allume taquinement, alors qu'il arrache la chair de l'agrume en sursautant d'un rire. Junko passe sa langue sur ses dents, pour cueillir l'acidité du fruit, puis repose son coude sur le comptoir face à l'indienne, pour reprendre sa position habituelle, celle qu'elle a plus tôt imité.
Alors Chandini, on joue ou on ne joue pas ?
Elle est venue ici pour une raison, non ?
Peut-être que c'est déjà trop pour elle, après tout, les japonais sont plutôt tout le contraire de ce que Junko lui montre.
Le grand brun lui tend le dos de sa main, le regard posé dans le sien. Dans ses beaux yeux verts.
Il ne comprend pas pourquoi elle les cache derrière des lunettes au lieu de porter des lentilles. C'est dommage de ne pas faire profiter le monde de la couleur de ses iris.
Enfin, les verres à shot n'attendent qu'eux, et les yeux plongés dans ceux de Chandini, Junko se demande jusqu'où elle sera capable d'aller. Il pousse les limites, plus que de mesure. Après tout, la vie ne tient qu'à un fil, et début septembre a été un dur rappel de cette réalité tranchante. Ici, à l'instant, il n'y pense plus. Le bar, l'animation, les gens... La compagnie de Chandini et de son amie. Tout autant d'occupations pour son esprit, d'excuses pour éviter de faire face.
Mais elle s'échappe, cette occupation. Elles le plantent, devant les deux verres, et Junko ne comprend pas vraiment. Il le suit des yeux alors qu'elles se dirigent toutes les deux en direction des toilettes mais les perd rapidement de vue dans la foule de gens. Les yeux bruns s'égarent quelque peu, avant qu'il ne soit appelé en soutien par un collègue. Junko boit d'une traite un des deux shots, grimace puis va donner un coup de main pour soulager l'autre barman.
La bière coule dans les pintes, encore et encore. Moment de flottement, dissociation. L'impression d'être là, sans l'être. Avant que les filles ne viennent reprendre leur place. Junko finit de servir sa commande avant de se glisser de nouveau vers elles.
« J'ai cru que vous... » Mariko glisse une enveloppe sur le comptoir, et il lui sourit, en la prenant pour la mettre dans sa poche. « Oh, merci. C'est cool. »
Elle s'éclipse, et laisse Chandini toute seule au comptoir. C'est étrange quand même, de laisser son amie seule en sachant qu'elle va boire. Junko n'est pas très certain de ça, mais il ne la connait pas. Elle a l'air sympathique quand même, pour lui laisser un pourboire. Il jette son regard sur le visage de Chandini. Le brun plonge dans le vert de ses yeux. Il n'avait jamais remarqué la couleur de ses yeux. En fait, il ne se souvient pas l'avoir déjà vu sans ses lunettes. Il lui sourit, doucement alors qu'elle fait de même, en disant être prête à boire ce verre.
Le basketteur se ressert de la tequila, avant de sortir le sel. Il attrape le poignet de la jeune femme d'une main, se penche un peu vers elle pour mettre du sel sur le dos de la sienne.
« Je te montre d'abord. » lâche t-il.
Il se doute qu'un teq paf, elle sait faire. Toute seule.
Mais c'est un peu son jeu, à Junko. Elle a décidé de rester malgré que son amie soit partie. Il ne sait pas trop pourquoi. Il ne sait même pas pourquoi Chandini Appachetty est là devant lui, dans son bar, à lui demander quelque chose de fort. La première de la classe, le modèle parfait, la petite meuf modèle.
Enfin... Il ne la prévient pas, se fend d'un sourire ravageur puis soudain pose ses lèvres sur le dos de sa main pour en récupérer le sel d'un léger coup de langue, avant de la lâcher, boire son shot et croquer dans son quart de citron. Le regard brun s'allume taquinement, alors qu'il arrache la chair de l'agrume en sursautant d'un rire. Junko passe sa langue sur ses dents, pour cueillir l'acidité du fruit, puis repose son coude sur le comptoir face à l'indienne, pour reprendre sa position habituelle, celle qu'elle a plus tôt imité.
Alors Chandini, on joue ou on ne joue pas ?
Elle est venue ici pour une raison, non ?
Peut-être que c'est déjà trop pour elle, après tout, les japonais sont plutôt tout le contraire de ce que Junko lui montre.
« Ca va ? » demande t-il quand même, dans son sourire taquin. « A toi. »
Le grand brun lui tend le dos de sa main, le regard posé dans le sien. Dans ses beaux yeux verts.
Il ne comprend pas pourquoi elle les cache derrière des lunettes au lieu de porter des lentilles. C'est dommage de ne pas faire profiter le monde de la couleur de ses iris.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
Tu étais prête. C'était ce que tu te répétais intérieurement. Prête, grande et courageuse. Tu allais passer une merveilleuse soirée et ne pas trop tarder à rentrer, tu profiterais d'encore quelques verres, pour te sentir légère et accepter, ou plutôt oublier, ce poids que tu t'infligeais constamment. N'avais-tu pas le droit, toi aussi, de souffler un peu, de te relâcher un minimum ?
Pendant un moment, tu parvins à le regarder dans les yeux. Tu ne savais pas trop pourquoi il tenait autant à fixer tes pupilles. Cherchait-il un moyen de découvrir ton passé ? Tes pensées ? À sonder ton âme en la soumettant à un test ? Si tel était le cas, tu étais foutue.. et puis tu l'observais remplir une nouvelle fois l'un des petits verres posés devant vous. N'étaient-ils pas tous les deux remplis il y a quelques minutes ? Tu devais te faire des films. Et le film continuait alors que, après t'avoir attrapé le poignet, Junko te saupoudrait maintenant de sel. Il n'allait tout de même pas taper un croc sur ton poignet ? On ne t'avait pas emmené dans un bar de cannibale quand même ?! Tu lui laissais ta main, un léger sourire en coin après que tu l'observais et…ton cœur rata au moins un battement alors que tu sentis ses lèvres, puis sa langue sur ta peau. C'était étrange. Tes yeux ne l'avaient pas quitté une seule seconde, observant le spectacle qui se jouait. Avais-tu été déconnectée tellement ceci te semblait improbable ? Était-ce… une nouvelle façon de boire ? Tu ne la connaissais pas mais tu pensais l'avoir mémorisée : on lèche, cul sec puis citron. Slurp, glouglou, ish. Tu te répétais cette nouvelle formule, concentrée.
« Ça va ?, te demandait-il, À toi.
— Soyez indulgent, Cocktail-sensei»
Tu observais le dos de sa main, puis la salière. Zut. C'était qu'elle n'avait n'avait pas du tout la même taille que la tienne celle du géant. Fallait-il que ce soit proportionnel ou non ? Tu commençais à saupoudrer, un peu, en tenant son poignet entre tes doigts. Tu n'avais qu'à mettre autant d'assaisonnement qu'il l'avait fait pour toi. Tu essayais de ne pas le revoir trop fort, de faire attention à ce que le peu d'ongles que tu pouvais te permettre d'avoir ne lui fasse pas mal. Tu reposais tes yeux sur son visage avant de commencer :
« Ça va brûler, non ? Serait-ce pour te venger ?»
L'alcool te brûlerait. L'acidité du citron t'achèverait. Lui avais-tu fait autant de mal pour mériter pareille punition alors que tu avais simplement demandé un cocktail bien chargé ? Tant pis. Tu te redressas sur tes petites jambes, prenant appui sur l'une des barres du tabouret haut.
C'était particulier. Ça ne picotait pas mais ça brûlait la gorge ainsi que tout le chemin par lequel passait le liquide. Tu avais l'impression de pouvoir suivre un direct à l'intérieur de ton corps. Tu n'avais pas relevé ton visage ni lâché son poignet. Encore moins le citron auquel tu t'accrochais désespérément pour avoir une dose de sucre. Tu laissas tes fesses retomber sur le tabouret alors que tu remontas ton visage souriant vers le barman que tu tenais toujours entre tes doigts :
« Fushita-san, tu te penchas vers lui pour lui poser ta première question, Tu me détestes à ce point ? Utiliser de quoi déboucher contre sa clientèle… », finissais-tu.
L'alcool montait si vite… Le chemin n'était pas très long en plus mais tu l'en remercias. Tu ramenas son poignet à ton visage. Toujours avec un sourire, sans détourner les yeux, tu offris à cette main un petit baiser avant de la relâcher et remercier le brun. Tu te sentais bien. Un petit début de légèreté. Ce qui était dommage, c'était que tu ne pouvais pas fermer tes paupières pour en profiter.
« Fushita. Si tu veux d'autres… accessoires
pour tes cheveux, je sais déjà lesquels t'irais bien ~ »
Tu commençais à lui en décrire quelques uns. Des blancs, des roses, des bleus, des jaunes, des rouges, avec des nœuds, sans les nœuds, avec de la dentelle, avec des froufrous, avec des personnages… Plus tu l'observais et plus tu notais que sa sale tête ressemblait à un renard malicieux, gentil et joueur.
Ne pouvant reprendre d'alcool pour le moment, tu t'amusais à faire tourner ton verre vide avec un doigt. À moins que c'était ton doigt qui tournait dans ce petit verre vide ? Tu aimais bien observer les autres mais hélas, cela ne sera pas possible.
« Sais-tu ce qui manque à des étudiants comme toi, ou moi ? Un studio. Ou un appartement, je sais pas et je m'en fiche. Mais si ce n'était pas aussi cher… »
Tu en avais quand même repéré un qui avait l'air sympa pour pas trotro cher. Tu repensais à la carte de visite dans ton sac. Si tu ne voulais pas que Papa paie… Tu lâchas un long et profond soupir en t'avachissant un peu plus sur le comptoir, la mine boudeuse. Reprendre un travail était la meilleure solution, et observer Junko le faire te rappelait ton inutilité et la complaisance dont tu avais fait preuve jusqu'à présent.
« C'est pas trop dur avec les cours et l'externat ?»
tenue
Pendant un moment, tu parvins à le regarder dans les yeux. Tu ne savais pas trop pourquoi il tenait autant à fixer tes pupilles. Cherchait-il un moyen de découvrir ton passé ? Tes pensées ? À sonder ton âme en la soumettant à un test ? Si tel était le cas, tu étais foutue.. et puis tu l'observais remplir une nouvelle fois l'un des petits verres posés devant vous. N'étaient-ils pas tous les deux remplis il y a quelques minutes ? Tu devais te faire des films. Et le film continuait alors que, après t'avoir attrapé le poignet, Junko te saupoudrait maintenant de sel. Il n'allait tout de même pas taper un croc sur ton poignet ? On ne t'avait pas emmené dans un bar de cannibale quand même ?! Tu lui laissais ta main, un léger sourire en coin après que tu l'observais et…ton cœur rata au moins un battement alors que tu sentis ses lèvres, puis sa langue sur ta peau. C'était étrange. Tes yeux ne l'avaient pas quitté une seule seconde, observant le spectacle qui se jouait. Avais-tu été déconnectée tellement ceci te semblait improbable ? Était-ce… une nouvelle façon de boire ? Tu ne la connaissais pas mais tu pensais l'avoir mémorisée : on lèche, cul sec puis citron. Slurp, glouglou, ish. Tu te répétais cette nouvelle formule, concentrée.
« Ça va ?, te demandait-il, À toi.
— Soyez indulgent, Cocktail-sensei»
Tu observais le dos de sa main, puis la salière. Zut. C'était qu'elle n'avait n'avait pas du tout la même taille que la tienne celle du géant. Fallait-il que ce soit proportionnel ou non ? Tu commençais à saupoudrer, un peu, en tenant son poignet entre tes doigts. Tu n'avais qu'à mettre autant d'assaisonnement qu'il l'avait fait pour toi. Tu essayais de ne pas le revoir trop fort, de faire attention à ce que le peu d'ongles que tu pouvais te permettre d'avoir ne lui fasse pas mal. Tu reposais tes yeux sur son visage avant de commencer :
« Ça va brûler, non ? Serait-ce pour te venger ?»
L'alcool te brûlerait. L'acidité du citron t'achèverait. Lui avais-tu fait autant de mal pour mériter pareille punition alors que tu avais simplement demandé un cocktail bien chargé ? Tant pis. Tu te redressas sur tes petites jambes, prenant appui sur l'une des barres du tabouret haut.
Un premier coup de langue pour récupérer le sel sur sa peau.
Ta main libre t'apportait illico le shot.
Le verre rencontra le comptoir d'un coup sec.
Et sans tarder, le quart de citron rejoignit tes dents de devant.
Ta main libre t'apportait illico le shot.
Le verre rencontra le comptoir d'un coup sec.
Et sans tarder, le quart de citron rejoignit tes dents de devant.
C'était particulier. Ça ne picotait pas mais ça brûlait la gorge ainsi que tout le chemin par lequel passait le liquide. Tu avais l'impression de pouvoir suivre un direct à l'intérieur de ton corps. Tu n'avais pas relevé ton visage ni lâché son poignet. Encore moins le citron auquel tu t'accrochais désespérément pour avoir une dose de sucre. Tu laissas tes fesses retomber sur le tabouret alors que tu remontas ton visage souriant vers le barman que tu tenais toujours entre tes doigts :
« Fushita-san, tu te penchas vers lui pour lui poser ta première question, Tu me détestes à ce point ? Utiliser de quoi déboucher contre sa clientèle… », finissais-tu.
L'alcool montait si vite… Le chemin n'était pas très long en plus mais tu l'en remercias. Tu ramenas son poignet à ton visage. Toujours avec un sourire, sans détourner les yeux, tu offris à cette main un petit baiser avant de la relâcher et remercier le brun. Tu te sentais bien. Un petit début de légèreté. Ce qui était dommage, c'était que tu ne pouvais pas fermer tes paupières pour en profiter.
« Fushita. Si tu veux d'autres… accessoires
pour tes cheveux, je sais déjà lesquels t'irais bien ~ »
Tu commençais à lui en décrire quelques uns. Des blancs, des roses, des bleus, des jaunes, des rouges, avec des nœuds, sans les nœuds, avec de la dentelle, avec des froufrous, avec des personnages… Plus tu l'observais et plus tu notais que sa sale tête ressemblait à un renard malicieux, gentil et joueur.
Ne pouvant reprendre d'alcool pour le moment, tu t'amusais à faire tourner ton verre vide avec un doigt. À moins que c'était ton doigt qui tournait dans ce petit verre vide ? Tu aimais bien observer les autres mais hélas, cela ne sera pas possible.
« Sais-tu ce qui manque à des étudiants comme toi, ou moi ? Un studio. Ou un appartement, je sais pas et je m'en fiche. Mais si ce n'était pas aussi cher… »
Tu en avais quand même repéré un qui avait l'air sympa pour pas trotro cher. Tu repensais à la carte de visite dans ton sac. Si tu ne voulais pas que Papa paie… Tu lâchas un long et profond soupir en t'avachissant un peu plus sur le comptoir, la mine boudeuse. Reprendre un travail était la meilleure solution, et observer Junko le faire te rappelait ton inutilité et la complaisance dont tu avais fait preuve jusqu'à présent.
« C'est pas trop dur avec les cours et l'externat ?»
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Elle hésite légèrement, elle doute un peu. Il le lit dans ses yeux verts, et dans l'expression de son visage, sur ses traits fins au teint mat. Elle hésite, peut-être que c'est trop pour elle, après tout. Alors, l'image de la fille sage, première de la classe, c'est vraiment elle ?
Mais non. Finalement, elle lui prend le poignet, de sa fine main aux ongles parfaits. Junko y darde ses yeux, un instant, se perd sur la texture velouteuse puis il jette de nouveau le brun de ses yeux dans le vert des siens, d'un sourire amusé.
Elle joue.
Et contrairement à ce qu'il pensait précédemment, elle n'est pas habituée de ce genre de shots. La fille sage est donc sage, mais ce soir, elle a décidé de ne plus l'être. C'est intéressant. Il se demande bien ce qui a pu lui faire prendre une telle décision. Son amie est partie, elle est seule... Mais elle joue, quand même. Elle verse le sel, elle le lèche, boit son shot et croque dans le citron. Junko ne perd rien de tout ce qu'elle fait. Il y a quelque chose d'attirant à la voir oser ainsi, avec lui. Pourquoi avec lui ? Pourquoi maintenant ?
Chandini se repose sur son tabouret haut, et il sursaute d'un rire à sa remarque. Elle l'appelle encore par son nom de famille, alors qu'elle n'est même pas japonaise. Lui, il se fiche bien des conventions sociales de la société nipponne, même s'il en vient, même si c'est dans son sang. Il s'en fout, il a surtout baigné dans les entrailles de Tokyo et dans la rue, tout le monde l'appelait autrement.
Si elle se plaint de ce shot, ça en dit long sur son expérience avec l'alcool. Junko se redresse sur le comptoir, il lance un coup d'oeil vers son collègue mais il a l'air de bien gérer de son côté. Le regard brun se repose sur l'indienne. Il coule sur la fine bretelle à son épaule, dans le creux de son cou, glisse sur sa clavicule, puis remonte à son visage. Chandini, elle est toute fine et délicate. Son sourire s'agrandit quelque peu lorsqu'elle lui parle de tous les accessoires qu'elle s'imagine mettre dans sa longue chevelure de jais. Junko laisse sa tête reposer de nouveau dans sa paume de main, ses pupilles dilatant quelque peu sur elle sans prêter trop d'attention à ce qu'elle prononce comme mots, mais surtout à sa gestuelle. Il y a quelque chose de léger, dans sa façon de bouger. Il commence à la voir comme il ne l'a jamais regardée jusque-là.
C'est étonnant d'ailleurs, qu'il ne l'ait jamais envisagée de cette façon. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il la côtoie, pas la première fois qu'il interagit avec elle. Elle joue avec son verre vide, mais il ne cesse de fixer sa face et de guetter le vert de ses iris. Elle évoque le fait de prendre un logement, et il est bien d'accord avec ça, même s'il ne répond rien. A leur âge, l'internat c'est pas ce qu'il y a de plus fun. Junko a très hâte de prendre toute son indépendance. Quand bien même il en a déjà beaucoup, il lui tarde de réussir dans la vie, et obtenir un logement c'est un signe de réussite indéniable à ses yeux.
Chandini se dissout sur le bar devant lui, littéralement, d'un soupire, elle s'écroule. Sa mine boudeuse tire un haussement de sourcils au japonais, il penche quelque peu sa tête près de la sienne, se met à sa hauteur pour croiser encore son regard.
Ne pas compter sur les autres, n'être redevable qu'à ses propres efforts. Tout ce qu'il a abattu jusqu'ici, il ne le doit qu'à lui. Et tout ce qu'il fait, il le fait pour ses sœurs.
Sa sœur.
Sa... Trouble passager dans ses yeux, Junko se redresse et fait volte-face pour s'intéresser aux bouteilles derrière lui. Machinalement, il en choisit plusieurs qu'il pose devant Chandini, dans un sourire malicieux. Plus de trouble dans ses yeux, il n'y a plus que cette lumière étrange d'amusement. Fuir. Penser à autre chose. Junko prépare habilement deux B-52, un de ses préférés, lui qui adore le café. Il glisse un des deux verres devant Chandini.
Si elle n'a pas l'habitude de boire, elle ne tient forcément pas l'alcool. Et une part de lui se sent coupable de l'inciter à continuer. Mais si elle est restée, c'est pour ça, non ?
Alors, il prend le sien, de verre, et le lève devant son nez.
Sourire ravageur qui s'accompagne d'un clin d'oeil. L'alcool, il tient bien lui, pour autant avec la fatigue, le stresse, et tout ce qu'il s'est passé, il se sent déjà lui aussi un peu fébrile. Peu importe, il est barman. Boire avec les clients, ça les fait consommer. Qui viendra lui dire que c'est mal ? Il en a rien à foutre. Tout ce qu'il veut, c'est oublier.
Mais non. Finalement, elle lui prend le poignet, de sa fine main aux ongles parfaits. Junko y darde ses yeux, un instant, se perd sur la texture velouteuse puis il jette de nouveau le brun de ses yeux dans le vert des siens, d'un sourire amusé.
Elle joue.
« De quoi je voudrais me venger ? » répond t-il dans un flash de ses dents.
Et contrairement à ce qu'il pensait précédemment, elle n'est pas habituée de ce genre de shots. La fille sage est donc sage, mais ce soir, elle a décidé de ne plus l'être. C'est intéressant. Il se demande bien ce qui a pu lui faire prendre une telle décision. Son amie est partie, elle est seule... Mais elle joue, quand même. Elle verse le sel, elle le lèche, boit son shot et croque dans le citron. Junko ne perd rien de tout ce qu'elle fait. Il y a quelque chose d'attirant à la voir oser ainsi, avec lui. Pourquoi avec lui ? Pourquoi maintenant ?
Chandini se repose sur son tabouret haut, et il sursaute d'un rire à sa remarque. Elle l'appelle encore par son nom de famille, alors qu'elle n'est même pas japonaise. Lui, il se fiche bien des conventions sociales de la société nipponne, même s'il en vient, même si c'est dans son sang. Il s'en fout, il a surtout baigné dans les entrailles de Tokyo et dans la rue, tout le monde l'appelait autrement.
« C'est que de la tequila, Chandini. » relativise t-il en mettant l'accent sur son prénom à elle.
Si elle se plaint de ce shot, ça en dit long sur son expérience avec l'alcool. Junko se redresse sur le comptoir, il lance un coup d'oeil vers son collègue mais il a l'air de bien gérer de son côté. Le regard brun se repose sur l'indienne. Il coule sur la fine bretelle à son épaule, dans le creux de son cou, glisse sur sa clavicule, puis remonte à son visage. Chandini, elle est toute fine et délicate. Son sourire s'agrandit quelque peu lorsqu'elle lui parle de tous les accessoires qu'elle s'imagine mettre dans sa longue chevelure de jais. Junko laisse sa tête reposer de nouveau dans sa paume de main, ses pupilles dilatant quelque peu sur elle sans prêter trop d'attention à ce qu'elle prononce comme mots, mais surtout à sa gestuelle. Il y a quelque chose de léger, dans sa façon de bouger. Il commence à la voir comme il ne l'a jamais regardée jusque-là.
C'est étonnant d'ailleurs, qu'il ne l'ait jamais envisagée de cette façon. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il la côtoie, pas la première fois qu'il interagit avec elle. Elle joue avec son verre vide, mais il ne cesse de fixer sa face et de guetter le vert de ses iris. Elle évoque le fait de prendre un logement, et il est bien d'accord avec ça, même s'il ne répond rien. A leur âge, l'internat c'est pas ce qu'il y a de plus fun. Junko a très hâte de prendre toute son indépendance. Quand bien même il en a déjà beaucoup, il lui tarde de réussir dans la vie, et obtenir un logement c'est un signe de réussite indéniable à ses yeux.
Chandini se dissout sur le bar devant lui, littéralement, d'un soupire, elle s'écroule. Sa mine boudeuse tire un haussement de sourcils au japonais, il penche quelque peu sa tête près de la sienne, se met à sa hauteur pour croiser encore son regard.
« Je n'ai pas vraiment le choix, et même si je l'avais, je ferai pareil de toute manière. »
Ne pas compter sur les autres, n'être redevable qu'à ses propres efforts. Tout ce qu'il a abattu jusqu'ici, il ne le doit qu'à lui. Et tout ce qu'il fait, il le fait pour ses sœurs.
Sa sœur.
Sa... Trouble passager dans ses yeux, Junko se redresse et fait volte-face pour s'intéresser aux bouteilles derrière lui. Machinalement, il en choisit plusieurs qu'il pose devant Chandini, dans un sourire malicieux. Plus de trouble dans ses yeux, il n'y a plus que cette lumière étrange d'amusement. Fuir. Penser à autre chose. Junko prépare habilement deux B-52, un de ses préférés, lui qui adore le café. Il glisse un des deux verres devant Chandini.
Si elle n'a pas l'habitude de boire, elle ne tient forcément pas l'alcool. Et une part de lui se sent coupable de l'inciter à continuer. Mais si elle est restée, c'est pour ça, non ?
Alors, il prend le sien, de verre, et le lève devant son nez.
« Celui-là, c'est un bonbon, promis. » Junko boit cul sec, repose son verre. « Comme toi. »
Sourire ravageur qui s'accompagne d'un clin d'oeil. L'alcool, il tient bien lui, pour autant avec la fatigue, le stresse, et tout ce qu'il s'est passé, il se sent déjà lui aussi un peu fébrile. Peu importe, il est barman. Boire avec les clients, ça les fait consommer. Qui viendra lui dire que c'est mal ? Il en a rien à foutre. Tout ce qu'il veut, c'est oublier.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
De quoi Junko pourait-il vouloir se venger sur toi ? Tu ne le savais pas, tu n'étais pas dans sa tête. Peut-être d'un cours donné trop tard ou mal écrit, d'un regard qui ne lui aurait pas plus, un mot, un geste… Il y avait tant de possibilités. Peut-être que derrière ce sourire, c'était ta présence qui le gênait en réalité. Ses sourires n'étaient peut-être que de façade. Supporter ta présence en cours était déjà quelque chose, il n'avait certainement aucune envie de devoir la supporter même EN DEHORS. C'était stressant rien que d'y penser, rien que de laisser ces pensées s'immiscer dans ton esprit et s'y installer confortablement…
Juste de la tequila. C'était donc ça qu'il t'avait fait boire. Hé bien maintenant, tu savais que tu ne devrais plus en boire ! Du moins, pas si elle n'est pas plus mélangée, diluée dans du jus. Tu le vis regarder vers son collègue. Il y avait quand même un plus de monde de l'autre côté et puis la compagnie devait y être meilleure, tu ne lui en voulais pas d'hésiter à aller le rejoindre. Tu t'arrêtas de jouer avec ton verre alors que ta tête reposait entre tes bras, couchés sur le comptoir frais. Junko était donc un bosseur. Tu essaierais de garder cette information en tête. Pourquoi faire ? Pour la lui rebalancer quand il ne s'y attendrait pas. Devoir complètement se débrouiller par soi-même n'est pas toujours évident, alors tu l'en félicitas en lui disant qu'il était bien. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Tu te redressas et remontas l'encolure de ta robe avant de poursuivre, lui disant que sa famille devait être fière de lui, déjà responsable. Tu te gardais bien de le comparer aux quelques personnes que tu avais pu entendre parler ou tout simplement voir et faire n'importe quoi... Un peu comme toi ce soir.
Mais le grand brun te tourne brusquement le dos pour aller regarder des bouteilles. Ah. Tu baissas les yeux en te mordant la lèvre inférieure. Si seulement tu pouvais te la fermer, tu ne l'aurais pas énervé. Tes fins doigts se serraient autour de ton sac à main. Tu étais prête à partir sil te le demandait, après paiement bien évidemment, tu n'étais pas une voleuse. Cependant, le bruit du verre qui rencontre cette surface si rafraîchissante te fit remonter le regard sur ce qu'il se passait. Que préparait-il encore ? Deux verres ? C'était… rigolo ? Ça te faisait penser aux glaces à l'eau et aux fruits, multicolores, avec plein de goûts.
« Celui-là, c'est un bonbon, promis., tu l'observas avaler d'une traite le contenu, Comme toi. »
Comme toi ? Tu buvais comme ça ? Probablement… Tu attrapas l'autre verre et lui sourit. Tu ne savais pas encore ce qu'il y avait dedans.
« À ta douceur ~ », lui dis-tu, droit dans les yeux.
Oui, tu t'amusais comme tu le pouvais. Il te parlait de bonbon, tu lui disais que c'était lui la douceur, pour sa gentillesse et sa patience. Les efforts qu'ils fournissaient. Ou peut-être pas en fait. Le goût du café t'empêcha de tout avaler. Tu baissas complètement ta tête, une main devant tes lèvres. C'était pas possible. À ce niveau, c'était tout bonnement de la haine ! L'alcool commençait à brûler la langue et tu dûs te forcer à tout avaler. Ta deuxième main vint donner un appui à ton front.
« Fu… Fushi… Junko, tu remontas tes yeux sur lui, Pourquoi me haïr aussi fort ? Je pensais qu'il y avait quelque chose de spécial entre nous ? »
Tu te redressas et poussas légèrement ton verre désormais vide vers lui. Tu regrettais tes paroles et frottais doucement tes sourcils à l'aide de ton pouce, ton index et ton majeur.
« Oublie ça… », lui lanças-tu.
Tu commenças à fouiller frénétiquement ton sac à main pour en ressortir ton portefeuille, et lui tendis de quoi payer tes 3 verres, et même un peu plus.
« Au cas ou j'oublie… T'en profiterais pour m'empoisonner pour de bon »
tenue
Juste de la tequila. C'était donc ça qu'il t'avait fait boire. Hé bien maintenant, tu savais que tu ne devrais plus en boire ! Du moins, pas si elle n'est pas plus mélangée, diluée dans du jus. Tu le vis regarder vers son collègue. Il y avait quand même un plus de monde de l'autre côté et puis la compagnie devait y être meilleure, tu ne lui en voulais pas d'hésiter à aller le rejoindre. Tu t'arrêtas de jouer avec ton verre alors que ta tête reposait entre tes bras, couchés sur le comptoir frais. Junko était donc un bosseur. Tu essaierais de garder cette information en tête. Pourquoi faire ? Pour la lui rebalancer quand il ne s'y attendrait pas. Devoir complètement se débrouiller par soi-même n'est pas toujours évident, alors tu l'en félicitas en lui disant qu'il était bien. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Tu te redressas et remontas l'encolure de ta robe avant de poursuivre, lui disant que sa famille devait être fière de lui, déjà responsable. Tu te gardais bien de le comparer aux quelques personnes que tu avais pu entendre parler ou tout simplement voir et faire n'importe quoi... Un peu comme toi ce soir.
Mais le grand brun te tourne brusquement le dos pour aller regarder des bouteilles. Ah. Tu baissas les yeux en te mordant la lèvre inférieure. Si seulement tu pouvais te la fermer, tu ne l'aurais pas énervé. Tes fins doigts se serraient autour de ton sac à main. Tu étais prête à partir sil te le demandait, après paiement bien évidemment, tu n'étais pas une voleuse. Cependant, le bruit du verre qui rencontre cette surface si rafraîchissante te fit remonter le regard sur ce qu'il se passait. Que préparait-il encore ? Deux verres ? C'était… rigolo ? Ça te faisait penser aux glaces à l'eau et aux fruits, multicolores, avec plein de goûts.
« Celui-là, c'est un bonbon, promis., tu l'observas avaler d'une traite le contenu, Comme toi. »
Comme toi ? Tu buvais comme ça ? Probablement… Tu attrapas l'autre verre et lui sourit. Tu ne savais pas encore ce qu'il y avait dedans.
« À ta douceur ~ », lui dis-tu, droit dans les yeux.
Oui, tu t'amusais comme tu le pouvais. Il te parlait de bonbon, tu lui disais que c'était lui la douceur, pour sa gentillesse et sa patience. Les efforts qu'ils fournissaient. Ou peut-être pas en fait. Le goût du café t'empêcha de tout avaler. Tu baissas complètement ta tête, une main devant tes lèvres. C'était pas possible. À ce niveau, c'était tout bonnement de la haine ! L'alcool commençait à brûler la langue et tu dûs te forcer à tout avaler. Ta deuxième main vint donner un appui à ton front.
« Fu… Fushi… Junko, tu remontas tes yeux sur lui, Pourquoi me haïr aussi fort ? Je pensais qu'il y avait quelque chose de spécial entre nous ? »
Tu te redressas et poussas légèrement ton verre désormais vide vers lui. Tu regrettais tes paroles et frottais doucement tes sourcils à l'aide de ton pouce, ton index et ton majeur.
« Oublie ça… », lui lanças-tu.
Tu commenças à fouiller frénétiquement ton sac à main pour en ressortir ton portefeuille, et lui tendis de quoi payer tes 3 verres, et même un peu plus.
« Au cas ou j'oublie… T'en profiterais pour m'empoisonner pour de bon »
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Est-ce qu'il est bien ? Junko ne sait pas, et il n'a rien répondu à ça. Aussi parce qu'elle a rapidement enchaîné sur le fait qu'il doit rendre fière sa famille, et ça non plus il ne sait pas. Il ne lui reste que Juniper. Juniper qui lui en veut, et qui lui parle au gré de ses humeurs. Cette semaine, elle a décidé qu'elle ne l'aimait plus, et elle ne lui parle pas. C'est difficile depuis que sa sœur est partie. C'est difficile pour elle d'avoir perdu sa jumelle, sa moitié, sa deuxième part d'elle. C'est difficile pour elle, maintenant souvent seule dans le petit appartement d'Arakawa. Akane Fushita ne semble pas encline à passer plus de temps chez elle, même tout le contraire. Cette femme est une irresponsable, c'est définitif, elle a un problème. Si Junko pensait déjà qu'elle est une mauvaise mère, plus rien ne viendra changer ça. Elle a passé deux semaines à coller la petite Junjun, et puis elle a fui ses responsabilités encore.
Et lui, il est coincé là. Et tout ce qu'il peut faire, c'est envoyer tous les jours un message à sa sœur et tenter de l'appeler. Miracle si elle veut bien décrocher. Lui doit garder le cœur bien accroché, tant il entend qu'elle lui en veut, à travers le timbre de sa voix. Elle est toute seule, dans le petit appartement d'Arakawa.
Alors non, il ne pense pas qu'il rend fière sa famille. Il n'a pas de père, il n'a pas de mère, et il voit s'effilocher sa relation avec la seule sœur qu'il lui reste, sans qu'il ne puisse rien y faire. Et s'il était un bon grand frère, ne l'aurait-il pas fait marcher du côté du ravin au lieu de penser comme un abruti ?
Junko darde ses yeux bruns sur Chandini, un sourire doux scotché sur son visage alors qu'elle trinque à lui. Elle ne sait rien de tout ça, et elle ne lui reflète dans ses mots que ce qu'il veut bien lui montrer. Il lui construit une image fausse, de toutes pièces. Junko Fushita n'est pas celui qu'elle voit devant elle. Il lui sert un mensonge. Elle y plonge.
Chandini ne semble pas vraiment apprécier le shot, alors que Junko le boit d'une traite. Le goût de la crème de café lui couvre le palais, et même s'il sent la brûlure de l'alcool, il pourrait en boire trois autres d'affilée tant il aime ça. Il se repenche sur le comptoir, ses bras pliés devant leurs verres vides. La petite indienne a passé un nouveau stade à présent qu'elle bafouille son nom, avant de l'appeler par son prénom. Junko sursaute d'un léger rire alors qu'elle répète qu'il lui en veut, ce qui n'est absolument pas le cas. Elle parle d'un lien spécial, et il ne comprend pas vraiment ce qu'elle veut dire. Pourtant, elle, elle semble vouloir effacer ses paroles, encore à peu près consciente de ce qu'elle dit. Oublier ? Pourquoi faire ?
Il est curieux maintenant : quelque chose de spécial entre eux ? De quoi voulait-elle parler ?
Le regard du japonais reste accroché au minois de la jeune femme, tandis qu'elle fouille son sac à présent, en faisant mine de rien. Est-ce qu'elle lui fait des avances ? Est-ce que c'est sa façon de draguer ? Il n'est vraiment pas certain pour le coup, et puis elle est alcoolisée maintenant, elle n'est peut-être plus vraiment maîtresse de ce qu'elle fait. Il n'est pas homme à profiter d'une fille dans sa situation. Du moins... Il ne l'est plus. L'est-il ?
Junko fait flasher ses dents un instant en prenant les billets qu'elle lui tend. Il ne peut décemment pas lui offrir tous les verres. Il se détache un instant pour rentrer tout ça dans la caisse, échange quelques mots avec son collègue. Le bar s'est un peu vidé : c'est bientôt la fermeture. L'autre barman lui propose de la faire tout seul, en lançant un geste de la tête vers Chandini, sous-entendant qu'il laisserait Junko repartir avec elle. Le basketteur le remercie mais il se questionne. Il ne pensait pas que c'était l'image qu'ils renvoyaient tous les deux. Lui, il voulait juste s'amuser un peu, mais peut-être qu'il jouait finalement à un autre jeu.
Junko se glisse de nouveau devant Chandini.
Il ponctue sa phrase d'un léger rire. Lui aussi, il a la tête qui commence un peu à tourner. Peut-être que la fatigue accumulée ne l'aide pas à tenir l'alcool ce soir. Mais ça ne l'empêche pas de verser dans son verre à shot de la vodka, de le boire cul-sec, et après avoir passé sa langue sur ses dents, reposer sa tête dans le creux de sa main et observer la jeune femme. Non, non... Il n'est pas comme ça. Il a arrêté ce genre de conneries depuis longtemps.
Junko chasse avec douceur une mèche ondulée de cheveux noirs derrière l'oreille de l'indienne. Peut-être qu'il est un mec comme ça, finalement.
Il décroche la pince de sa propre chevelure, tombant en cascade dans son dos et sur ses épaules, avant de se pencher un peu plus sur le comptoir pour l'accrocher dans celle de Chandini, de gestes doux et à la fois mesurés, malgré la proximité. Il peut sentir son parfum, laisse courir son regard brun sur ses traits éclairés par les lumières intimistes au-dessus d'eux.
Ouais, peut-être qu'il est qu'un connard, après tout.
Et lui, il est coincé là. Et tout ce qu'il peut faire, c'est envoyer tous les jours un message à sa sœur et tenter de l'appeler. Miracle si elle veut bien décrocher. Lui doit garder le cœur bien accroché, tant il entend qu'elle lui en veut, à travers le timbre de sa voix. Elle est toute seule, dans le petit appartement d'Arakawa.
Alors non, il ne pense pas qu'il rend fière sa famille. Il n'a pas de père, il n'a pas de mère, et il voit s'effilocher sa relation avec la seule sœur qu'il lui reste, sans qu'il ne puisse rien y faire. Et s'il était un bon grand frère, ne l'aurait-il pas fait marcher du côté du ravin au lieu de penser comme un abruti ?
Junko darde ses yeux bruns sur Chandini, un sourire doux scotché sur son visage alors qu'elle trinque à lui. Elle ne sait rien de tout ça, et elle ne lui reflète dans ses mots que ce qu'il veut bien lui montrer. Il lui construit une image fausse, de toutes pièces. Junko Fushita n'est pas celui qu'elle voit devant elle. Il lui sert un mensonge. Elle y plonge.
Chandini ne semble pas vraiment apprécier le shot, alors que Junko le boit d'une traite. Le goût de la crème de café lui couvre le palais, et même s'il sent la brûlure de l'alcool, il pourrait en boire trois autres d'affilée tant il aime ça. Il se repenche sur le comptoir, ses bras pliés devant leurs verres vides. La petite indienne a passé un nouveau stade à présent qu'elle bafouille son nom, avant de l'appeler par son prénom. Junko sursaute d'un léger rire alors qu'elle répète qu'il lui en veut, ce qui n'est absolument pas le cas. Elle parle d'un lien spécial, et il ne comprend pas vraiment ce qu'elle veut dire. Pourtant, elle, elle semble vouloir effacer ses paroles, encore à peu près consciente de ce qu'elle dit. Oublier ? Pourquoi faire ?
Il est curieux maintenant : quelque chose de spécial entre eux ? De quoi voulait-elle parler ?
Le regard du japonais reste accroché au minois de la jeune femme, tandis qu'elle fouille son sac à présent, en faisant mine de rien. Est-ce qu'elle lui fait des avances ? Est-ce que c'est sa façon de draguer ? Il n'est vraiment pas certain pour le coup, et puis elle est alcoolisée maintenant, elle n'est peut-être plus vraiment maîtresse de ce qu'elle fait. Il n'est pas homme à profiter d'une fille dans sa situation. Du moins... Il ne l'est plus. L'est-il ?
Junko fait flasher ses dents un instant en prenant les billets qu'elle lui tend. Il ne peut décemment pas lui offrir tous les verres. Il se détache un instant pour rentrer tout ça dans la caisse, échange quelques mots avec son collègue. Le bar s'est un peu vidé : c'est bientôt la fermeture. L'autre barman lui propose de la faire tout seul, en lançant un geste de la tête vers Chandini, sous-entendant qu'il laisserait Junko repartir avec elle. Le basketteur le remercie mais il se questionne. Il ne pensait pas que c'était l'image qu'ils renvoyaient tous les deux. Lui, il voulait juste s'amuser un peu, mais peut-être qu'il jouait finalement à un autre jeu.
Junko se glisse de nouveau devant Chandini.
« Tu veux un dernier verre ? » lui demande t-il avant de regretter un peu sa proposition et d'ajouter « Enfin, tu devrais peut-être pas. »
Il ponctue sa phrase d'un léger rire. Lui aussi, il a la tête qui commence un peu à tourner. Peut-être que la fatigue accumulée ne l'aide pas à tenir l'alcool ce soir. Mais ça ne l'empêche pas de verser dans son verre à shot de la vodka, de le boire cul-sec, et après avoir passé sa langue sur ses dents, reposer sa tête dans le creux de sa main et observer la jeune femme. Non, non... Il n'est pas comme ça. Il a arrêté ce genre de conneries depuis longtemps.
« T'es mignonne sans tes lunettes, Chandini. » glisse t-il, d'un timbre bas. « C'est dommage de cacher tes beaux yeux derrière des gros verres. Et ton joli visage. »
Junko chasse avec douceur une mèche ondulée de cheveux noirs derrière l'oreille de l'indienne. Peut-être qu'il est un mec comme ça, finalement.
Il décroche la pince de sa propre chevelure, tombant en cascade dans son dos et sur ses épaules, avant de se pencher un peu plus sur le comptoir pour l'accrocher dans celle de Chandini, de gestes doux et à la fois mesurés, malgré la proximité. Il peut sentir son parfum, laisse courir son regard brun sur ses traits éclairés par les lumières intimistes au-dessus d'eux.
Ouais, peut-être qu'il est qu'un connard, après tout.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
Tu voulais qu'il oublie cette bêtise que tu lui avais lancé, ce lien spécial qui vous unissait dont il ignorait tout. Le problème, c'est que même toi tu ne savais pas de quoi tu parlais en lui balançant cette information en pleine poire ! Tu fouillais dans ton sac dans l'espoir de vite trouver quelque chose, une excuse s'il te demandait plus de précisions sur cette chose qui vous unissait. Rien.
Tu le regardais ranger tes billets dans la caisse en lui rappelant de bien garder sa part pour lui après avoir limite hissé le haut de ton corps sur le comptoir. Tu n'avais même pas regardé le collègue du grand brun lui faire des signes de tête. Non, tu essayais de garder l'équilibre alors que tu te tenais sur la pointe de tes pieds sur la barre de ton tabouret.
« Tu veux un dernier verre ?, te demande t-il avant d'ajouter, Enfin, tu devrais peut-être pas. », finit-il en riant.
Non mais… Peut-être que s'il acceptait de te faire quelque chose qui ne servait pas à faire démarrer un tracteur, peut-être et ce n'est qu'une hypothèse, que tu aimerais. Tu le regardais se servir un shot de vodka et l'avaler aussi vite qu'il était apparu. Tu lui souris avant de déclarer :
« Je peux encore… Même si tu n'me fais pas de verre de jus avec ~ »
Il t'observait de la même manière qu'à l'accoutumée et tu ne pus t'empêcher d'en rire doucement. Tu te rassis correctement après avoir bataillé avec tes pieds pour parvenir à retrouver un équilibre. Tu étais mignonne sans tes lunettes. Oui, on te l'avait souvent dit. Et c'était bien pour ça que tu avais commencé à en porter. Pas que d'ailleurs, tu t'étais isolée, mise de côté en commençant à les porter. Certains diraient que c'était une expérience sociale qui n'avait que trop duré. Toi, tu avais fini par t'y habituer, y trouver quelque chose de rassurant. Tu le laissais te recoiffer sans bouger, sans protester.
« Les gros verres ont l'avantage de repousser certaines personnes… et d'en faire venir d'autres., dis-tu en baissant les yeux sur ce sweatshirt noir. Tu sens encore bon… »
Le tissu avait encore une douce odeur, un mélange de bois qui te semblait familier mélangé à la douceur de la lavande. C'était peut-être pour ça qu'il était toujours tranquille et qu'il était si apaisant ? Tu devrais essayer de voir comment faire pour lui piquer ce pull… Ou un autre tee-shirt avec ce parfum. Il t'avait rendu, à sa manière, la pince que tu lui avais donné. Pas assez intéressante, tu le comprenais. Elle était bien trop basique, un peu comme toi. Et il n'y avait rien de mal à être basique. Ce n'était pas une insulte. Quelque chose te fit subitement tourner ta tête après un sursaut : des clients qui partaient en saluant le second barman. Ils parlaient et riaient fort, ça t'avait surprise. Tu les regardais sortir tout en remarquant que… c'était bien vide ? Ah. Ce n'était qu'un bar. Même si tu avais une folle envie d'aller danser, ce n'était clairement pas une bonne idée, et tu le savais. Seule et après avoir déjà bu, c'était non. Tu soupiras faiblement avant de rapporter ton attention sur ton camarade de cours et lui attraper une mèche de cheveux.
« Je f'rai mieux de vous laisser fermer tranquillement., tu la relâchas et descendis de ton trône. Que tu étais petite !, Tu as besoin qu'on te raccompagne, petit chat ~ ? »
Comment ça, si L U I avait besoin d'être raccompagné et pas toi ? Hé bien, pour ta défense, tu pouvais (et le faisais) souligner le fait que c'était LUI qui avait plus bu que toi. Toi, tu marchais encore droit malgré tes talons hauts. Tu ne tombais ni ne titubais. Et puis il était plus jeune que toi, donc oui, c'était un PETIT, tout petit riquiqui, chat. Un chaton. Et en tant que senpai, il était bien évident que tu devais faire attention à tes petits kohais quand tu tombais, même par hasard, sur eux. Mais c'était bizarre quand même qu'il soit plus jeune que toi et déjà si immense. Tu remis ta veste après lui avoir tourné le dos. Tu étais prête à partir, qu'il ait besoin que tu l'attendes pour rentrer ou non.
tenue
Tu le regardais ranger tes billets dans la caisse en lui rappelant de bien garder sa part pour lui après avoir limite hissé le haut de ton corps sur le comptoir. Tu n'avais même pas regardé le collègue du grand brun lui faire des signes de tête. Non, tu essayais de garder l'équilibre alors que tu te tenais sur la pointe de tes pieds sur la barre de ton tabouret.
« Tu veux un dernier verre ?, te demande t-il avant d'ajouter, Enfin, tu devrais peut-être pas. », finit-il en riant.
Non mais… Peut-être que s'il acceptait de te faire quelque chose qui ne servait pas à faire démarrer un tracteur, peut-être et ce n'est qu'une hypothèse, que tu aimerais. Tu le regardais se servir un shot de vodka et l'avaler aussi vite qu'il était apparu. Tu lui souris avant de déclarer :
« Je peux encore… Même si tu n'me fais pas de verre de jus avec ~ »
Il t'observait de la même manière qu'à l'accoutumée et tu ne pus t'empêcher d'en rire doucement. Tu te rassis correctement après avoir bataillé avec tes pieds pour parvenir à retrouver un équilibre. Tu étais mignonne sans tes lunettes. Oui, on te l'avait souvent dit. Et c'était bien pour ça que tu avais commencé à en porter. Pas que d'ailleurs, tu t'étais isolée, mise de côté en commençant à les porter. Certains diraient que c'était une expérience sociale qui n'avait que trop duré. Toi, tu avais fini par t'y habituer, y trouver quelque chose de rassurant. Tu le laissais te recoiffer sans bouger, sans protester.
« Les gros verres ont l'avantage de repousser certaines personnes… et d'en faire venir d'autres., dis-tu en baissant les yeux sur ce sweatshirt noir. Tu sens encore bon… »
Le tissu avait encore une douce odeur, un mélange de bois qui te semblait familier mélangé à la douceur de la lavande. C'était peut-être pour ça qu'il était toujours tranquille et qu'il était si apaisant ? Tu devrais essayer de voir comment faire pour lui piquer ce pull… Ou un autre tee-shirt avec ce parfum. Il t'avait rendu, à sa manière, la pince que tu lui avais donné. Pas assez intéressante, tu le comprenais. Elle était bien trop basique, un peu comme toi. Et il n'y avait rien de mal à être basique. Ce n'était pas une insulte. Quelque chose te fit subitement tourner ta tête après un sursaut : des clients qui partaient en saluant le second barman. Ils parlaient et riaient fort, ça t'avait surprise. Tu les regardais sortir tout en remarquant que… c'était bien vide ? Ah. Ce n'était qu'un bar. Même si tu avais une folle envie d'aller danser, ce n'était clairement pas une bonne idée, et tu le savais. Seule et après avoir déjà bu, c'était non. Tu soupiras faiblement avant de rapporter ton attention sur ton camarade de cours et lui attraper une mèche de cheveux.
« Je f'rai mieux de vous laisser fermer tranquillement., tu la relâchas et descendis de ton trône. Que tu étais petite !, Tu as besoin qu'on te raccompagne, petit chat ~ ? »
Comment ça, si L U I avait besoin d'être raccompagné et pas toi ? Hé bien, pour ta défense, tu pouvais (et le faisais) souligner le fait que c'était LUI qui avait plus bu que toi. Toi, tu marchais encore droit malgré tes talons hauts. Tu ne tombais ni ne titubais. Et puis il était plus jeune que toi, donc oui, c'était un PETIT, tout petit riquiqui, chat. Un chaton. Et en tant que senpai, il était bien évident que tu devais faire attention à tes petits kohais quand tu tombais, même par hasard, sur eux. Mais c'était bizarre quand même qu'il soit plus jeune que toi et déjà si immense. Tu remis ta veste après lui avoir tourné le dos. Tu étais prête à partir, qu'il ait besoin que tu l'attendes pour rentrer ou non.
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Encore un dernier verre, elle ne décline pas l'offre. Mais elle ne semble pas apprécier les shots d'alcool pur, et Junko esquisse un rire. A côté, il a l'air d'un alcoolique finalement. En tout cas, ça se voit qu'elle n'a pas vraiment l'habitude. Lui, avec son travail, c'est compliqué de ne pas boire toutes les semaines et ça lui vaut parfois un gros mal de tête le dimanche. Surtout en ce moment, il ne fait pas vraiment attention à lui, à son hygiène de vie. S'il essaye de suivre en cours, sa capacité de concentration a franchement décliné et ça l'énerve. Tout le saoule. Tout l'agace. Il a l'impression de ne rien contrôler et de ne rien pouvoir y faire.
Elle parle de ses lunettes comme d'un filtre, et il n'est pas certain de comprendre réellement. Pourquoi se cacher derrière ses verres épais ? C'est un artifice dont elle pourrait se passer, à ses yeux, quand bien même elle l'avance comme un moyen de faire le tri dans les personnes l'approchant. Elle n'a pas besoin de lunettes pour faire ça. Enfin, il ne répond rien, mais naturellement un fin sourire charmeur étire ses traits lorsqu'elle remarque son parfum. Son regard cille dans le sien.
Dans les yeux verts, il accroche les siens. Dans ce contact visuel prolongé, Junko ressent l'indéniable sensation d'une attirance vers elle. Mais pourquoi pas, après tout. Chandini est jolie, c'est une des plus belles filles du campus. Elle est gentille et douce, généreuse. D'aucun dise qu'elle est parfois perchée dans ses remarques, mais Junko la trouve surtout drôle. C'est fou, comme il n'a jamais pris le temps de la regarder comme ça, jusque-là. Mais elle est là, devant lui, dans sa petite robe noire, ses cheveux retenus dans la pince qu'elle lui a partagé, elle joue avec une mèche des siens et c'est comme s'il la découvre enfin vraiment. Dire qu'il la côtoie depuis son arrivée à Kobe.
Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle s'échappe à lui. Elle prend sa veste, et il laisse couler dans son dos nu son regard. Son collègue fermera pour lui, Junko lui lance un coup d'œil mais saute surtout par-dessus le comptoir pour rattraper la demoiselle. Un grand sourire sur son visage lorsqu'il se poste à ses côtés, et lui présente son bras pour qu'elle s'y accroche.
L'air frais lui fouette le visage alors qu'ils sortent du bar. Junko lance ses yeux vers le ciel de minuit. Chandini est peut-être restée un peu plus tard que ce qu'elle avait prévu à la base : elle a raté l'heure du couvre-feu pour les étudiants. Il espère qu'elle n'aura pas de problème, sinon il sait déjà qu'il pourra lui servir d'excuse. Baratiner devant les surveillants ça le connait. Baratiner devant tout le monde, en fait.
Il fait coulisser ses yeux bruns sur elle. Même avec ses talons, elle est beaucoup plus petite que lui. Elle a l'air d'une petite poupée comme ça, avec ses talons, sa robe et sa veste. Il sourit en l'observant.
Elle parle de ses lunettes comme d'un filtre, et il n'est pas certain de comprendre réellement. Pourquoi se cacher derrière ses verres épais ? C'est un artifice dont elle pourrait se passer, à ses yeux, quand bien même elle l'avance comme un moyen de faire le tri dans les personnes l'approchant. Elle n'a pas besoin de lunettes pour faire ça. Enfin, il ne répond rien, mais naturellement un fin sourire charmeur étire ses traits lorsqu'elle remarque son parfum. Son regard cille dans le sien.
« Toi aussi, tu sens bon. » souffle t-il en retour.
Dans les yeux verts, il accroche les siens. Dans ce contact visuel prolongé, Junko ressent l'indéniable sensation d'une attirance vers elle. Mais pourquoi pas, après tout. Chandini est jolie, c'est une des plus belles filles du campus. Elle est gentille et douce, généreuse. D'aucun dise qu'elle est parfois perchée dans ses remarques, mais Junko la trouve surtout drôle. C'est fou, comme il n'a jamais pris le temps de la regarder comme ça, jusque-là. Mais elle est là, devant lui, dans sa petite robe noire, ses cheveux retenus dans la pince qu'elle lui a partagé, elle joue avec une mèche des siens et c'est comme s'il la découvre enfin vraiment. Dire qu'il la côtoie depuis son arrivée à Kobe.
Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle s'échappe à lui. Elle prend sa veste, et il laisse couler dans son dos nu son regard. Son collègue fermera pour lui, Junko lui lance un coup d'œil mais saute surtout par-dessus le comptoir pour rattraper la demoiselle. Un grand sourire sur son visage lorsqu'il se poste à ses côtés, et lui présente son bras pour qu'elle s'y accroche.
« C'est si élégant de ta part, de le proposer. »
L'air frais lui fouette le visage alors qu'ils sortent du bar. Junko lance ses yeux vers le ciel de minuit. Chandini est peut-être restée un peu plus tard que ce qu'elle avait prévu à la base : elle a raté l'heure du couvre-feu pour les étudiants. Il espère qu'elle n'aura pas de problème, sinon il sait déjà qu'il pourra lui servir d'excuse. Baratiner devant les surveillants ça le connait. Baratiner devant tout le monde, en fait.
Il fait coulisser ses yeux bruns sur elle. Même avec ses talons, elle est beaucoup plus petite que lui. Elle a l'air d'une petite poupée comme ça, avec ses talons, sa robe et sa veste. Il sourit en l'observant.
« Je ne te savais pas une délinquante. Chandini la première de la classe cache bien son jeu, en fait. » la pique t-il, taquinement.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
Durant toute cette soirée dans ce bar, il y avait des moments où, quand vos regards plongeaient dans celui de l'autre, il y avait cette sensation de noyade. Chacun se noyait dans les yeux de l'autre avant de finalement remonter à la surface pour reprendre un peu d'un souffle et attendre un petit peu avant d'y retourner. Pas une noyade, de l'apnée.
Sa remarque sur ton odeur te fit doucement sourire alors que tu l'en remerciais. Tu l'aimais aussi ton parfum, et heureusement.
Alors que tu remettais ta veste sur ton dos, prête à l'attendre dehors s'il le fallait mais il te fit sursauter. Comment est-ce que… tu te demandais comment il avait fait pour être si rapide et te demandais s'il était sûr que c'était OK de laisser son camarade gérer la fermeture tout seul. Visiblement, oui. Tu inclinas poliment ta petite tête vers son collègue qui vous souriait avant d'attraper ce bras si gentiment tendu.
« C'est si élégant de ta part, de le proposer. »
— Et c'est si adorable de ta part que d'accepter ~ »
Tu avais dit ça avec un grand sourire alors que tes talons claquaient sur le sol. L'air s'éteint bel et bien rafraîchi. Il n'y avait rien de surprenant à ce au vu de l'heure qu'il devait être. L'été toucherait bientôt à sa fin. C'était assez vivifiant, ça te presque envie de continuer à marcher comme ça, indéfiniment. Tu te sentais plutôt bien, sauf quand tu avais l'impression d'être observée, que des yeux se posaient sur toi. Les quelques personnes autour de vous ne vous prêtaient pourtant pas plus d'attention que ça, et c'est en levant ta tête sur la vérité apparut : c'était lui. Encore une fois.
« Je ne te savais pas une délinquante. Chandini la première de la classe cache bien son jeu, en fait.
— Délinquante ?!, tu décidas de feindre être touchée par ses propos, Fushita-san, je suis out-rée par une telle accusation alors que je voulais simplement profiter d'une petite nuit, et subitement tu te ravisas, Tu peux rester dehors encore ? J'ai troooop envie d'aller danser ! »
Tu avais fini ta phrase en secouant légèrement son bras, témoin de ton excitation. Tu semblais vouloir te défouler encore un peu, pour le reste de la soirée. Tu ne savais plus si tu avais prévenu sur tu rentrerais tard, ou pas du tout. Au pire, on te remonterait les bretelles. Ça n'arrivait tellement pas souvent qu'ils n'allaient pas te renvoyer pour ça, non ? Tu continuais de marcher en silence, mordillant ta lèvre inférieure. Vous deviez bientôt tourner alors tu attendrais encore un peu. Il n'y aurait plus de banc après ce bâtiment, tant pis. Tu profitais que le grand brun tournait pour le pousser contre le mur et plaquer tes deux mains d'une part et d'autre de son grand corps. Il ne pourrait pas s'échapper. Enfin si, ça ne devrait pas être très compliquée au vu de la force que tu avais mais non, dans ta tête, il ne pourrait pas s'échapper et serait obligé de t'écouter :
« Junko. T'sais que t'es mignon, pas vrai ? Alors il faudrait que tu arrêtes de me regarder comme ça. Sérieux, j'suis faible moi. Et je vais commencer à me faire des films, et t'aimerais pas ça. »
Tu soupiras faiblement en retirant tes doigts du mur. Il valait mieux qu'il y mette un stop de suite, percé qu'une fois que le cinéma ce sera déclenché dans ton cerveau et que 1001 films auront commencé à être en production, il ne faudra pas qu'il vienne chouiner ou commence à dire que “Chandini est folle, elle se fait des films juste parce qu'on lui parle !”. Nononon. Chandini se fait des films quand on la regarde constamment, quand on la suit ou qu'elle a l'impression d'être suivie. Selon ce qu'on lui dit aussi. Oui, en vrai Chandini, tu te fais beaucoup de films pour rien. Et c'était bien pour ça que tu préférais y mettre vite un terme. Parce qu'à force de flirter, on finit par y croire et y croire, c'est très vite déchoir.
tenue
Sa remarque sur ton odeur te fit doucement sourire alors que tu l'en remerciais. Tu l'aimais aussi ton parfum, et heureusement.
Alors que tu remettais ta veste sur ton dos, prête à l'attendre dehors s'il le fallait mais il te fit sursauter. Comment est-ce que… tu te demandais comment il avait fait pour être si rapide et te demandais s'il était sûr que c'était OK de laisser son camarade gérer la fermeture tout seul. Visiblement, oui. Tu inclinas poliment ta petite tête vers son collègue qui vous souriait avant d'attraper ce bras si gentiment tendu.
« C'est si élégant de ta part, de le proposer. »
— Et c'est si adorable de ta part que d'accepter ~ »
Tu avais dit ça avec un grand sourire alors que tes talons claquaient sur le sol. L'air s'éteint bel et bien rafraîchi. Il n'y avait rien de surprenant à ce au vu de l'heure qu'il devait être. L'été toucherait bientôt à sa fin. C'était assez vivifiant, ça te presque envie de continuer à marcher comme ça, indéfiniment. Tu te sentais plutôt bien, sauf quand tu avais l'impression d'être observée, que des yeux se posaient sur toi. Les quelques personnes autour de vous ne vous prêtaient pourtant pas plus d'attention que ça, et c'est en levant ta tête sur la vérité apparut : c'était lui. Encore une fois.
« Je ne te savais pas une délinquante. Chandini la première de la classe cache bien son jeu, en fait.
— Délinquante ?!, tu décidas de feindre être touchée par ses propos, Fushita-san, je suis out-rée par une telle accusation alors que je voulais simplement profiter d'une petite nuit, et subitement tu te ravisas, Tu peux rester dehors encore ? J'ai troooop envie d'aller danser ! »
Tu avais fini ta phrase en secouant légèrement son bras, témoin de ton excitation. Tu semblais vouloir te défouler encore un peu, pour le reste de la soirée. Tu ne savais plus si tu avais prévenu sur tu rentrerais tard, ou pas du tout. Au pire, on te remonterait les bretelles. Ça n'arrivait tellement pas souvent qu'ils n'allaient pas te renvoyer pour ça, non ? Tu continuais de marcher en silence, mordillant ta lèvre inférieure. Vous deviez bientôt tourner alors tu attendrais encore un peu. Il n'y aurait plus de banc après ce bâtiment, tant pis. Tu profitais que le grand brun tournait pour le pousser contre le mur et plaquer tes deux mains d'une part et d'autre de son grand corps. Il ne pourrait pas s'échapper. Enfin si, ça ne devrait pas être très compliquée au vu de la force que tu avais mais non, dans ta tête, il ne pourrait pas s'échapper et serait obligé de t'écouter :
« Junko. T'sais que t'es mignon, pas vrai ? Alors il faudrait que tu arrêtes de me regarder comme ça. Sérieux, j'suis faible moi. Et je vais commencer à me faire des films, et t'aimerais pas ça. »
Tu soupiras faiblement en retirant tes doigts du mur. Il valait mieux qu'il y mette un stop de suite, percé qu'une fois que le cinéma ce sera déclenché dans ton cerveau et que 1001 films auront commencé à être en production, il ne faudra pas qu'il vienne chouiner ou commence à dire que “Chandini est folle, elle se fait des films juste parce qu'on lui parle !”. Nononon. Chandini se fait des films quand on la regarde constamment, quand on la suit ou qu'elle a l'impression d'être suivie. Selon ce qu'on lui dit aussi. Oui, en vrai Chandini, tu te fais beaucoup de films pour rien. Et c'était bien pour ça que tu préférais y mettre vite un terme. Parce qu'à force de flirter, on finit par y croire et y croire, c'est très vite déchoir.
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Sourire franchement amusé, il souffle par le nez un rire inexprimé devant son attitude faussement choquée. Le regard brun cille sur elle d'un éclat de malice alors qu'elle lui répond, outrée mais finalement, du tout au tout, change de ton et lui quémande de rester encore un peu. Junko en rit, franchement, cette fois. Rester, pourquoi pas. Aller danser, en boîte, ça fait longtemps qu'il ne l'a pas fait. Il se sent jovial, l'alcool lui monte un peu à la tête. Même s'il marche encore bien droit, il est indéniablement plus désinhibé qu'à l'accoutumée, et ça fait longtemps qu'il n'a pas passé un moment comme ça avec une fille.
La dernière fois, il était sobre, c'était encore différent. La dernière fois, il ne veut pas y repenser. Peut-être que ça lui ferait du bien, de se laisser aller, vraiment, ce soir.
Et puis, Chandini est enthousiaste. Il ne peut que sourire devant elle alors qu'elle secoue son bras pour l'inviter à la suivre dans son idée. Ce n'est vraiment pas sage comme idée, pour lui du moins, il retravaille le lendemain mais bon... Entre rentrer et ne pas trouver le sommeil en tournant en rond dans son lit, ou ne pas le faire et danser jusqu'au petit matin, il n'y a pas grande différence. Si ? Quant à elle, elle est majeure et vaccinée. Il ne faisait que la piquer quand il parlait de délinquance. Entre eux, Junko s'en fiche bien du couvre-feu. Certaines règles du campus ne font pas sens à ses yeux. Personne ne viendra, de toute façon, vérifier qu'il est bien rentrer dans sa chambre après son taff et ce n'est pas Shin qui allait le griller. Il sait qu'il peut faire confiance à son colocataire sur ça, même s'il ne le connait pas très bien.
Enfin, il ne dit rien. Ils vont tourner bientôt, et ils sont sur le chemin du retour mais pas loin, il y a aussi une boîte de nuit. Junko le sait parce qu'il passe devant pour rentrer après son travail. Le japonais pose sa main sur celle de Chandini, scotchée à son bras. La nuit est claire et ça fait un moment qu'il ne s'est pas amusé comme ça. En fait, ça lui fait du bien de ne penser à rien d'autre qu'à flirter avec l'indienne. L'alcool c'est bien pour oublier, mais ça ne lui suffit pas. Là, tout de suite, il jette son attention sur elle et s'y concentre, évite que ses pensées noires ne reviennent, du moins pour le moment.
Puis soudain, elle le plaque contre un mur, avec sa petite taille, ses petits bras et ses petites mains. Junko ne dit rien et se laisse faire, il aurait trop peur de la blesser sans le vouloir. Elle est si petite et menue. Par contre, elle lui arrache un large sourire à la fois surpris et drôlement amusé, alors qu'elle le complimente et déclame qu'il devrait arrêter de jouer avec elle. Le basketteur sursaute d'un léger rire, alors qu'elle se détache du mur, doucement.
Elle se trompe, assurément. Se faire des films, n'a t-il pas été assez clair jusque-là ? Peut-être bien qu'il lui faut plus que des appels de phare pour le voir. En tout cas, si ce n'est pas un feu vert de sa part, il est le roi des cons. Mais peut-être qu'il l'est déjà. Donc il n'hésite pas trop, quand il se penche vers elle, prend son visage dans ses mains et l'embrasse en la retournant contre le mur à son tour. C'est elle qui a cherché après tout. Elle a elle-même avoué une faiblesse, il en profite simplement.
Il n'est après tout, qu'un connard, nan ?
Junko recule et la lâche, la laisse planter contre le mur alors qu'il mord sa propre lèvre inférieure un air satisfait et taquin sur son visage. Son regard glisse de haut en bas sur la silhouette de la jeune femme. Il ne sait pas si c'est l'alcool, mais il la trouve vachement attirante. C'est fou qu'il ne s'en soit jamais rendu compte jusque-là. Ou peut-être que c'est qu'une excuse, ce soir. Il sait pas trop, mais il s'en fout. Chandini est une sacrée bête de meuf, faudrait être complètement idiot pour décliner.
Sauf qu'il sait pas trop quel genre de films elle est capable de se faire dans sa tête. Junko, il est pas très film de romance actuellement. Et quelque part, le connard qui est en lui culpabilise peut-être un peu de ce flottement indéfini entre eux. Il n'a rien à lui offrir dans ce sens, il n'a que son appétence charnel pour elle. Chandini est drôle et intelligente, il le sait, mais ce soir elle est surtout belle et disponible.
Pourtant, il ne lui dit rien à ce propos, pour le moment. Il ne lui promet rien, après tout. Il lui propose juste de danser, c'est tout.
La dernière fois, il était sobre, c'était encore différent. La dernière fois, il ne veut pas y repenser. Peut-être que ça lui ferait du bien, de se laisser aller, vraiment, ce soir.
Et puis, Chandini est enthousiaste. Il ne peut que sourire devant elle alors qu'elle secoue son bras pour l'inviter à la suivre dans son idée. Ce n'est vraiment pas sage comme idée, pour lui du moins, il retravaille le lendemain mais bon... Entre rentrer et ne pas trouver le sommeil en tournant en rond dans son lit, ou ne pas le faire et danser jusqu'au petit matin, il n'y a pas grande différence. Si ? Quant à elle, elle est majeure et vaccinée. Il ne faisait que la piquer quand il parlait de délinquance. Entre eux, Junko s'en fiche bien du couvre-feu. Certaines règles du campus ne font pas sens à ses yeux. Personne ne viendra, de toute façon, vérifier qu'il est bien rentrer dans sa chambre après son taff et ce n'est pas Shin qui allait le griller. Il sait qu'il peut faire confiance à son colocataire sur ça, même s'il ne le connait pas très bien.
Enfin, il ne dit rien. Ils vont tourner bientôt, et ils sont sur le chemin du retour mais pas loin, il y a aussi une boîte de nuit. Junko le sait parce qu'il passe devant pour rentrer après son travail. Le japonais pose sa main sur celle de Chandini, scotchée à son bras. La nuit est claire et ça fait un moment qu'il ne s'est pas amusé comme ça. En fait, ça lui fait du bien de ne penser à rien d'autre qu'à flirter avec l'indienne. L'alcool c'est bien pour oublier, mais ça ne lui suffit pas. Là, tout de suite, il jette son attention sur elle et s'y concentre, évite que ses pensées noires ne reviennent, du moins pour le moment.
Puis soudain, elle le plaque contre un mur, avec sa petite taille, ses petits bras et ses petites mains. Junko ne dit rien et se laisse faire, il aurait trop peur de la blesser sans le vouloir. Elle est si petite et menue. Par contre, elle lui arrache un large sourire à la fois surpris et drôlement amusé, alors qu'elle le complimente et déclame qu'il devrait arrêter de jouer avec elle. Le basketteur sursaute d'un léger rire, alors qu'elle se détache du mur, doucement.
Elle se trompe, assurément. Se faire des films, n'a t-il pas été assez clair jusque-là ? Peut-être bien qu'il lui faut plus que des appels de phare pour le voir. En tout cas, si ce n'est pas un feu vert de sa part, il est le roi des cons. Mais peut-être qu'il l'est déjà. Donc il n'hésite pas trop, quand il se penche vers elle, prend son visage dans ses mains et l'embrasse en la retournant contre le mur à son tour. C'est elle qui a cherché après tout. Elle a elle-même avoué une faiblesse, il en profite simplement.
Il n'est après tout, qu'un connard, nan ?
« T'as raison, j'aime pas du tout ça. » souffle t-il lorsqu'il descelle ses lèvres des siennes.
Junko recule et la lâche, la laisse planter contre le mur alors qu'il mord sa propre lèvre inférieure un air satisfait et taquin sur son visage. Son regard glisse de haut en bas sur la silhouette de la jeune femme. Il ne sait pas si c'est l'alcool, mais il la trouve vachement attirante. C'est fou qu'il ne s'en soit jamais rendu compte jusque-là. Ou peut-être que c'est qu'une excuse, ce soir. Il sait pas trop, mais il s'en fout. Chandini est une sacrée bête de meuf, faudrait être complètement idiot pour décliner.
« Tu veux aller danser, non ? » lui lance t-il alors, indiquant d'un geste de la tête la direction de la boîte de nuit. « C'est pas si loin. »
Sauf qu'il sait pas trop quel genre de films elle est capable de se faire dans sa tête. Junko, il est pas très film de romance actuellement. Et quelque part, le connard qui est en lui culpabilise peut-être un peu de ce flottement indéfini entre eux. Il n'a rien à lui offrir dans ce sens, il n'a que son appétence charnel pour elle. Chandini est drôle et intelligente, il le sait, mais ce soir elle est surtout belle et disponible.
Pourtant, il ne lui dit rien à ce propos, pour le moment. Il ne lui promet rien, après tout. Il lui propose juste de danser, c'est tout.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
Tu te détachais du grand brun, espérant qu'il ait compris le message malgré le fait qu'il n'ait pas arrêté de te sourire alors que tu lui parlais sérieusement. Pourtant, Junko ne semblait pas l'entendre de cette oreille quand il inversa les rôles afin de te dérober un baiser. Le simple fait qu'il t'ait chopé le visage et collé contre le mur fit que tu te dis une seule chose : "Oh merde". La surprise.
« T'as raison, j'aime pas du tout ça. »
Tu continuais de le regarder sans trop comprendre ce qu'il venait de se passer et encore moins ce qu'il voulait dire. Est-ce qu'il n'avait pas aimé votre baiser ? Tu aurais probablement dû te rincer la bouche avant de partir. Ou alors, tu embrassais juste mal. Mais comment tu pouvais bien embraser sans t'exercer ?! Ou peut-être qu'il n'aimait pas non plus se faire de films ? Donc ça voulait dire que tu ne t'en faisais pas ? Qu'est-ce que tu pouvais répondre à ça afin de lui faire croire que tu avais compris ce qu'il voulait dire alors que ce n'était pas du tout le cas ? Aucune idée…
« Tu veux aller danser, non ?
— Oh oui !
— C'est pas si loin.
— Je te suis ~ »
Il t'avait indiqué la direction à suivre d'un geste de la tête et tu repris son bras afin de vous y rendre. Assez gaiement, tu trottinais afin que vous y arriviez plus rapidement. On pourrait croire que tu avais oublié ce qu'il venait de se passer, ou que tu t'en fichais. C'était bien évidemment faux. Mais que lui dire par rapport à ça ? Rien. Il ne t'avait rien dit de plus alors ça voulait simplement dire qu'il n'y avait rien de plus. Juste un baiser. Voilà, garde ça en tête Chandini. C'était juste un baiser, qui t'a quand même fait son p'tit effet. Rien de plus.
Enfin arrivé devant le bâtiment, tu te mis sur le côté et dans la file, tu en profitas pour te remettre un coup de gloss sur les lèvres. Tu vérifias si tu ne louchais pas, si tu ne brillais pas trop. Tout te semblait OK et malgré tout, tes doigts se resserraient autour du bras de Junko. Tu n'étais pas avec tes amies, qui étaient des habituées. Tu avais déjà pu voir des videurs refuser des personnes tout simplement parce qu'elles n'étaient pas japonaises.
« Tu crois qu'on va pouvoir rentrer ? »
Tu lui avais posé la question en levant ton visage, quelque peu inquiet, vers lui. Vous avanciez petit à petit et finalement, après vous avoir demandé vos papiers, les portes du Paradis s'ouvrirent à vous. À peine entrés, la musique qui jouait te donner envie de te dé-chaî-ner. Alors tu tirais le grand brun pour que vous alliez jusqu'à la pièce principale après avoir déposé vos affaires. La piste serait à toi, à vous. Si l'alcool t'aider à te désinhiber, en avoir dans le sang pour danser dans cet endroit si peu lumineux était un pur bonheur. Tu n'avais pas à te soucier des regards, juste à bien suivre le rythme. Et c'était ce que tu faisais. Au bout d'un moment, tu finis par t'arrêter pour questionner le jeune homme qui t'accompagnait :
« Ça va petit chat ? Pas trop fatigué ? »
tenue
« T'as raison, j'aime pas du tout ça. »
Tu continuais de le regarder sans trop comprendre ce qu'il venait de se passer et encore moins ce qu'il voulait dire. Est-ce qu'il n'avait pas aimé votre baiser ? Tu aurais probablement dû te rincer la bouche avant de partir. Ou alors, tu embrassais juste mal. Mais comment tu pouvais bien embraser sans t'exercer ?! Ou peut-être qu'il n'aimait pas non plus se faire de films ? Donc ça voulait dire que tu ne t'en faisais pas ? Qu'est-ce que tu pouvais répondre à ça afin de lui faire croire que tu avais compris ce qu'il voulait dire alors que ce n'était pas du tout le cas ? Aucune idée…
« Tu veux aller danser, non ?
— Oh oui !
— C'est pas si loin.
— Je te suis ~ »
Il t'avait indiqué la direction à suivre d'un geste de la tête et tu repris son bras afin de vous y rendre. Assez gaiement, tu trottinais afin que vous y arriviez plus rapidement. On pourrait croire que tu avais oublié ce qu'il venait de se passer, ou que tu t'en fichais. C'était bien évidemment faux. Mais que lui dire par rapport à ça ? Rien. Il ne t'avait rien dit de plus alors ça voulait simplement dire qu'il n'y avait rien de plus. Juste un baiser. Voilà, garde ça en tête Chandini. C'était juste un baiser, qui t'a quand même fait son p'tit effet. Rien de plus.
Enfin arrivé devant le bâtiment, tu te mis sur le côté et dans la file, tu en profitas pour te remettre un coup de gloss sur les lèvres. Tu vérifias si tu ne louchais pas, si tu ne brillais pas trop. Tout te semblait OK et malgré tout, tes doigts se resserraient autour du bras de Junko. Tu n'étais pas avec tes amies, qui étaient des habituées. Tu avais déjà pu voir des videurs refuser des personnes tout simplement parce qu'elles n'étaient pas japonaises.
« Tu crois qu'on va pouvoir rentrer ? »
Tu lui avais posé la question en levant ton visage, quelque peu inquiet, vers lui. Vous avanciez petit à petit et finalement, après vous avoir demandé vos papiers, les portes du Paradis s'ouvrirent à vous. À peine entrés, la musique qui jouait te donner envie de te dé-chaî-ner. Alors tu tirais le grand brun pour que vous alliez jusqu'à la pièce principale après avoir déposé vos affaires. La piste serait à toi, à vous. Si l'alcool t'aider à te désinhiber, en avoir dans le sang pour danser dans cet endroit si peu lumineux était un pur bonheur. Tu n'avais pas à te soucier des regards, juste à bien suivre le rythme. Et c'était ce que tu faisais. Au bout d'un moment, tu finis par t'arrêter pour questionner le jeune homme qui t'accompagnait :
« Ça va petit chat ? Pas trop fatigué ? »
tenue
surviving…
Code by Joy- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Elle reste indécise, surprise, de son baiser volé contre le mur. Junko est satisfait de ce qu'il a provoqué chez elle. Son regard brille d'une malice qui ne se cache pas, il veut bien la pousser un peu plus dans ses retranchements, juste par curiosité de voir ce qu'elle déciderait de faire -ou de ne pas faire- la si sage Chandini Appachetty. Sage, pas vraiment, finalement, puisqu'elle n'a pas l'air de se laisser déséquilibrée pour autant, elle retrouve son enthousiasme rapidement et retombe sur ses pattes aisément.
Il coule sur elle son regard brun, d'un sourire taquin la regarde se raccrocher à lui et trottiner comme s'il ne s'était rien passé. Mais au fond, il sait qu'il lui a fait son petit effet, et finalement, ils ne sont qu'au milieu de la nuit. Commence bientôt la deuxième partie de la soirée, celle de toutes les folies. Ils approchent de l'entrée de la boîte, et elle se montre peu confiante. Junko fait coulisser ses yeux sur elle qui resserre l'étreinte de ses mains sur son bras et lève son visage vers lui. Il plonge dans les iris vertes, son sourire doux scotché sur sa face.
Certaines boîtes de nuit n'acceptent pas les étrangers, mais on ne refuse pas l'entrée à Junko Fushita. Ils avancent vers le videur, qui prend le temps de regarder leurs papiers. Puisqu'il s'attarde un peu sur ceux de Chandini, Junko joue sa meilleure carte : il engage un brin de conversation avec le videur, en lui disant l'avoir déjà vu dans le bar où il travaille. L'homme semble s'éclairer un peu et rend ses papiers à l'indienne. Le monde de la nuit est petit. Il les laisse entrer.
La musique est assourdissante, déjà, et ils plongent dans l'obscurité rythmée des lumières artificielles de la salle. Avec l'alcool qui teinte son sang, ça rend à ses yeux une ambiance floutée, et tous ses sens sont surstimulés. Quand bien même, dans son état d'ébriété, il n'en a cure.
Chandini le tire sur la piste et il attrape sa main d'un nouveau sourire. Tous deux se mettent à danser. Elle a laissé sa veste aux vestiaires, et ses cheveux ondulent dans son dos nu. Il y a quelque chose qui joue en lui, alors qu'il glisse ses yeux sur elle. L'alcool, la musique, la foule, les lumières qui se jettent sur l'indienne, tout ça éveille un instinct plus primal. Junko ne réfléchit plus vraiment : il n'y a dans sa tête que la silhouette de Chandini devant lui, animée par la musique.
Dans un sourire en coin, il attrape son poignet et la tire vers lui, avant de glisser ses doigts dans les siens pour la faire tourner un peu. La réception se fait en douceur contre lui. Elle est petite, malgré ses talons, et lorsqu'il descend son regard dans le sien, il doit baisser la tête. Leur proximité le fait sourire, alors qu'il la tient d'une main dans son dos, et coule l'autre dans sa nuque. Et là tout de suite, il sent grimper petit à petit une intense attraction envers elle. Et si ça fait longtemps qu'il n'a pas joué à ce petit jeu avec une fille, le moment lui fait oublier ses tracas.
Il coule sur elle son regard brun, d'un sourire taquin la regarde se raccrocher à lui et trottiner comme s'il ne s'était rien passé. Mais au fond, il sait qu'il lui a fait son petit effet, et finalement, ils ne sont qu'au milieu de la nuit. Commence bientôt la deuxième partie de la soirée, celle de toutes les folies. Ils approchent de l'entrée de la boîte, et elle se montre peu confiante. Junko fait coulisser ses yeux sur elle qui resserre l'étreinte de ses mains sur son bras et lève son visage vers lui. Il plonge dans les iris vertes, son sourire doux scotché sur sa face.
« Bien sûr qu'on pourra rentrer. » lui répond t-il pour la rassurer, confiant.
Certaines boîtes de nuit n'acceptent pas les étrangers, mais on ne refuse pas l'entrée à Junko Fushita. Ils avancent vers le videur, qui prend le temps de regarder leurs papiers. Puisqu'il s'attarde un peu sur ceux de Chandini, Junko joue sa meilleure carte : il engage un brin de conversation avec le videur, en lui disant l'avoir déjà vu dans le bar où il travaille. L'homme semble s'éclairer un peu et rend ses papiers à l'indienne. Le monde de la nuit est petit. Il les laisse entrer.
La musique est assourdissante, déjà, et ils plongent dans l'obscurité rythmée des lumières artificielles de la salle. Avec l'alcool qui teinte son sang, ça rend à ses yeux une ambiance floutée, et tous ses sens sont surstimulés. Quand bien même, dans son état d'ébriété, il n'en a cure.
Chandini le tire sur la piste et il attrape sa main d'un nouveau sourire. Tous deux se mettent à danser. Elle a laissé sa veste aux vestiaires, et ses cheveux ondulent dans son dos nu. Il y a quelque chose qui joue en lui, alors qu'il glisse ses yeux sur elle. L'alcool, la musique, la foule, les lumières qui se jettent sur l'indienne, tout ça éveille un instinct plus primal. Junko ne réfléchit plus vraiment : il n'y a dans sa tête que la silhouette de Chandini devant lui, animée par la musique.
« Pas le moins du monde ! » répond t-il à sa question.
Dans un sourire en coin, il attrape son poignet et la tire vers lui, avant de glisser ses doigts dans les siens pour la faire tourner un peu. La réception se fait en douceur contre lui. Elle est petite, malgré ses talons, et lorsqu'il descend son regard dans le sien, il doit baisser la tête. Leur proximité le fait sourire, alors qu'il la tient d'une main dans son dos, et coule l'autre dans sa nuque. Et là tout de suite, il sent grimper petit à petit une intense attraction envers elle. Et si ça fait longtemps qu'il n'a pas joué à ce petit jeu avec une fille, le moment lui fait oublier ses tracas.
- Chandini AppachettyA l'université ; 4è année■ Age : 31■ Messages : 767■ Inscrit le : 17/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-7
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ivresse d'un soir
ft. Junko Fushita
La musique. Tu parvenais à la ressentir jusque de l'intérieur. Les vibrations dans les basses résonnaient, vibraient en toi. Le rythme ne quittait ni tes pieds ni ton corps, c'était comme si tu avais eu un regain d'énergie alors que tu essayais de faire tout de même attention au petit chou qui t'accompagnait.
Tu avais la sensation que lui aussi te regarder mais quoi de plus normal afin que vous ne vous perdiez pas dans la masse ? C'était probablement pour ça que, quand tu étais revenue vers lui, il t'avait attiré vers lui. Il allait bien et vos doigts s'entremêlaient, s'unissaient dans la même douceur avec laquelle tu te faisais attirer contre lui après avoir tournoyé. Bien évidemment, il ne t'avait pas confondu avec une toupie Beyblade devant affronter son adversaire dans l'arène et pourtant, à voir tes cheveux fouetter l'air, on aurait pu le croire. Sa main contre la peau de ton dos, l'autre sur ta nuque… Tu relevas ton visage pour le regarder.
Pourquoi devais-tu être aussi petite ? Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas lui rendre le baiser de tout à l'heure et tu n'allais certainement pas embrasser son sweatshirt. À la place, tu attrapas la main dans ta nuque pour la décaler, légèrement, afin de sentir sa tendre étreinte sur ton cou. Sa main était suffisamment grande pour en faire le tour. Son autre main qui, était restée dans ton dos, fut elle aussi prise à parti, rabattue sur le devant afin que son bras vienne enlacer ta taille. Ce n'est que là, satisfaite, que tu lui rendis l'un de ses sourires :
« C'est comme ça qu'il faut faire, Fushita-san. »
Tu relâchas ensuite ses mains pour te détacher de lui, ricanant intérieurement alors que tu continuais d'afficher un large sourire. Et tu en profitas, pour te fondre un peu et te trouver une partenaire de le temps d'une nouvelle chanson comme si vous vous connaissiez depuis un moment. 3 minutes. 3 petites minutes qui semblaient si longues alors que vous vous amusiez ensemble avant de vous séparer pour retourner à vos vies. De ton côté, tu partis t'asseoir sur l'un des mini canapés disponibles. La fatigue, l'alcool et le peu (ou plutôt le néant) de nourriture dans ton estomac commençait à faire son effet. Mince… il était où ton kohai ? Tu commenças à le chercher, d'abord toujours assise avant de vouloir te redresser. Comment tu avais fait pour perdre un type aussi grand que lui ?! Tu n'allais pas t'approcher de chacun des mecs qui étaient grands, ni te mettre debout sur le canapé avec tes chaussures… ni pieds nus d'ailleurs. Le mieux serait peut-être de l'attendre ici finalement, confortablement installée ?
Tu laissas défiler plusieurs musiques avant de t'adosser complètement, en plaçant tes bras sur le dossier avant de finalement reconnaître le grand brun. Tu partis directement vers lui, regrettant ton choix à peine remise sur tes pieds pour vérifier comment il allait :
« Tu veux venir te reposer un peu, p'tit chat ? », demandais-tu en lui indiquant le canapé d'un mouvement de la tête.
Tes doigts étaient venus, dans un premier temps, lentement enlacer sa taille alors que tu le questionnais. Ils le relâchaient ensuite afin que tu puisses retourner sur ce si moelleux trône.
tenue
Tu avais la sensation que lui aussi te regarder mais quoi de plus normal afin que vous ne vous perdiez pas dans la masse ? C'était probablement pour ça que, quand tu étais revenue vers lui, il t'avait attiré vers lui. Il allait bien et vos doigts s'entremêlaient, s'unissaient dans la même douceur avec laquelle tu te faisais attirer contre lui après avoir tournoyé. Bien évidemment, il ne t'avait pas confondu avec une toupie Beyblade devant affronter son adversaire dans l'arène et pourtant, à voir tes cheveux fouetter l'air, on aurait pu le croire. Sa main contre la peau de ton dos, l'autre sur ta nuque… Tu relevas ton visage pour le regarder.
Pourquoi devais-tu être aussi petite ? Même si tu le voulais, tu ne pourrais pas lui rendre le baiser de tout à l'heure et tu n'allais certainement pas embrasser son sweatshirt. À la place, tu attrapas la main dans ta nuque pour la décaler, légèrement, afin de sentir sa tendre étreinte sur ton cou. Sa main était suffisamment grande pour en faire le tour. Son autre main qui, était restée dans ton dos, fut elle aussi prise à parti, rabattue sur le devant afin que son bras vienne enlacer ta taille. Ce n'est que là, satisfaite, que tu lui rendis l'un de ses sourires :
« C'est comme ça qu'il faut faire, Fushita-san. »
Tu relâchas ensuite ses mains pour te détacher de lui, ricanant intérieurement alors que tu continuais d'afficher un large sourire. Et tu en profitas, pour te fondre un peu et te trouver une partenaire de le temps d'une nouvelle chanson comme si vous vous connaissiez depuis un moment. 3 minutes. 3 petites minutes qui semblaient si longues alors que vous vous amusiez ensemble avant de vous séparer pour retourner à vos vies. De ton côté, tu partis t'asseoir sur l'un des mini canapés disponibles. La fatigue, l'alcool et le peu (ou plutôt le néant) de nourriture dans ton estomac commençait à faire son effet. Mince… il était où ton kohai ? Tu commenças à le chercher, d'abord toujours assise avant de vouloir te redresser. Comment tu avais fait pour perdre un type aussi grand que lui ?! Tu n'allais pas t'approcher de chacun des mecs qui étaient grands, ni te mettre debout sur le canapé avec tes chaussures… ni pieds nus d'ailleurs. Le mieux serait peut-être de l'attendre ici finalement, confortablement installée ?
Tu laissas défiler plusieurs musiques avant de t'adosser complètement, en plaçant tes bras sur le dossier avant de finalement reconnaître le grand brun. Tu partis directement vers lui, regrettant ton choix à peine remise sur tes pieds pour vérifier comment il allait :
« Tu veux venir te reposer un peu, p'tit chat ? », demandais-tu en lui indiquant le canapé d'un mouvement de la tête.
Tes doigts étaient venus, dans un premier temps, lentement enlacer sa taille alors que tu le questionnais. Ils le relâchaient ensuite afin que tu puisses retourner sur ce si moelleux trône.
tenue
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