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- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
Le paysage défile derrière les vitres teintées. A mi-chemin entre Kobe et Osaka, la mer se découpe à l'horizon. Le chauffeur t'informe que vous êtes bientôt arrivés. Tes doigts se faufilent dans le nœud de la cravate pour la desserrer légèrement. Engoncé dans ton costume trois pièces, tu n'es soudain plus certain que ce soit une bonne idée. Tu ne sais pas quelle mouche t'as piquée ce jour-là. Quand tu as proposé à ton père une fille de ta classe plutôt que son bon parti. De prime abord, il en a été étonné. Après le peu d'intérêt que tu as manifesté à ta fête d'anniversaire, il y a de quoi être surpris. Mais tu as une raison à cet affront. Quitte à être accompagné, autant que tu connaisses la personne. Par chance, Joy est une actrice. Elle a eu donc toutes ses chances face à ton père, même s'il est inconcevable que cette relation aille jusqu'au mariage. Grands dieux, que tu as pâli à cette remarque. Tu as acquiescé sans bruit.
Ton père n'a jamais été à ce point dans le faux qu'à ce moment-là. Sauf qu'à quelques minutes de la maison de Joy, tu espères que ta camarade ne se fera pas de films. Bien sûr, tu lui avais proposé l'événement simplement. Tu y avais mis les formes comme si tu t'adressais à une collègue de travail, ni plus ni moins. Et, quand elle avait accepté, tu l'avais remercié tout aussi sommairement. Ce gala de charité n'est pas un rendez-vous amoureux. Ce soir, comme tous les soirs, tu vas travailler. Non pas sur des mathématiques ou de la chimie mais sur des relations. Tu n'as pas compris pourquoi ton père souhaitait à ce point que tu sois accompagné. Et pourquoi il a fermement écarté Ena. Qu'il pense qu'une fille soit une meilleure compagnie que ton frère est une belle idiotie. Mais évidemment, tu t'es bien gardé de le dire. Tes yeux se posent sur ta montre étincelante. En réponse, la voiture ralentit progressivement et se gare devant une grande maison.
Le chauffeur sort de l'habitacle pour t'ouvrir la portière. Sans un mot, tu déploies tes jambes et franchis les quelques mètres jusqu'à la porte d'entrée. Ton regard est vide pendant quelques secondes. Tu penses à Ena. Une douleur sourde te pince le cœur. Mais tu l'ignores. Du plus fort que tu peux. Clignes des yeux comme si tu sortais d'un mauvais rêve et les poses sur les fleurs que tu tiens entre tes mains. Ce bouquet que ta mère a insisté que tu offres à cette jeune femme sur laquelle elle s'est immédiatement renseignée. Tu te sens idiot et las. Un sentiment que tu ressentiras sûrement à nouveau durant la soirée. Te plaindre t'est interdit. Derrière, le chauffeur t'observe. Qui sait ce qu'il pourrait dire à ton père s'il lui demandait des comptes. Alors tu réajustes ta cravate, glisses une mèche derrière ton oreille. Et tu finis par presser la sonnette.
Tenue d'Hiro
Ton père n'a jamais été à ce point dans le faux qu'à ce moment-là. Sauf qu'à quelques minutes de la maison de Joy, tu espères que ta camarade ne se fera pas de films. Bien sûr, tu lui avais proposé l'événement simplement. Tu y avais mis les formes comme si tu t'adressais à une collègue de travail, ni plus ni moins. Et, quand elle avait accepté, tu l'avais remercié tout aussi sommairement. Ce gala de charité n'est pas un rendez-vous amoureux. Ce soir, comme tous les soirs, tu vas travailler. Non pas sur des mathématiques ou de la chimie mais sur des relations. Tu n'as pas compris pourquoi ton père souhaitait à ce point que tu sois accompagné. Et pourquoi il a fermement écarté Ena. Qu'il pense qu'une fille soit une meilleure compagnie que ton frère est une belle idiotie. Mais évidemment, tu t'es bien gardé de le dire. Tes yeux se posent sur ta montre étincelante. En réponse, la voiture ralentit progressivement et se gare devant une grande maison.
Le chauffeur sort de l'habitacle pour t'ouvrir la portière. Sans un mot, tu déploies tes jambes et franchis les quelques mètres jusqu'à la porte d'entrée. Ton regard est vide pendant quelques secondes. Tu penses à Ena. Une douleur sourde te pince le cœur. Mais tu l'ignores. Du plus fort que tu peux. Clignes des yeux comme si tu sortais d'un mauvais rêve et les poses sur les fleurs que tu tiens entre tes mains. Ce bouquet que ta mère a insisté que tu offres à cette jeune femme sur laquelle elle s'est immédiatement renseignée. Tu te sens idiot et las. Un sentiment que tu ressentiras sûrement à nouveau durant la soirée. Te plaindre t'est interdit. Derrière, le chauffeur t'observe. Qui sait ce qu'il pourrait dire à ton père s'il lui demandait des comptes. Alors tu réajustes ta cravate, glisses une mèche derrière ton oreille. Et tu finis par presser la sonnette.
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Joy ne s'était jamais imaginée avoir une telle proposition d'un jour, du moins, pas aussi tôt vu son récent retour sur les plateaux. D'autant plus, de la part de Hiro, un camarade de classe mystérieux et plutôt... En retrait par rapport aux autres. En tout cas, il s'agissait d'une opportunité en or que Joy n'aurait jamais pu refuser et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle avait le coeur sur la main et la volonté d'aider les autres, c'était donc une noble cause à ses yeux d'aider des orphelins, elle qui avait la chance d'avoir une famille heureuse et aimante. De plus, Joy était honorée et heureuse que la demande vienne de Hiro, elle pourrait ainsi continuer à poursuivre la piste amicale avec lui. Tout allait dans la bonne direction en tout cas.
A l'annonce de la situation à sa famille, cela provoqua une véritable effervescence et de multiples émotions mêlées. Loki, qui s'inquiétait que ca ne tourne mal ou alors que Hiro ait de mauvaises intentions envers elle. Nilay qui s'imposa comme celui qui allait l'aider à choisir cette robe pour l'occasion et l'aider à se préparer. Et du côté de ses parents, une fierté non dissimulé de voir leur petite fille continuer à poursuivre de beaux objectifs malgré tout ce qui avait pu se passer.
Avant le jour fatidique, Nilay et elle ont été à la rencontre d'un tailleur pour trouver la robe idéale ainsi que des chaussures et une petite pochette à main. Elle fit le choix d'une robe élégante, parfaite pour un gala de charité. Elle fit le choix de ne pas porter trop d'accessoires ou de fioritures inutiles, elle ne voulait pas attirer l'attention sur elle pour de mauvaises raisons.
Le jour J, Nilay s'occupa de la coiffer et tenta de la maquiller sans grand succès. La peau de Joy était sans imperfection, elle ne voyait donc pas l'utilité de se rajouter des produits sur le visage.
"Tu es très jolie Joy, tout le monde va se retourner vers toi à ton passage. Mais dit-moi, qui est ce garçon qui t'accompagne ?
- Hiro est un camarade de classe. Il est assez mystérieux mais sympathique lorsqu'on prend la peine de le connaître.
- Tu es sûre que tu peux lui faire confiance ? T'es naïve parfois.
- Ce ne sont pas des monstres, tu sais. Et puis, c'est pour la bonne cause.
- De toute façon, au moindre problème, tu nous préviens et je débarque.
- Loki. Tout va bien se passer. Ne t'en fais pas."
Joy était amusée par cet échange. Depuis le harcèlement subi en Australie, ses frères avaient tendance à la surprotéger, à s'inquiéter pour un rien. Cela ne dérangeait pas réellement l'australienne car elle savait pourquoi ils réagissaient ainsi, c'était plutôt mignon au final ! D'ailleurs, elle n'avait pas vraiment son mot à dire dans ce genre d'histoires vu la jalousie qui pouvait poindre le bout de son nez en elle quand ses frères fréquentaient une fille qui ne lui plaisait pas.
La sonnette retentit dans la maisonnée et Joy se leva prestement, elle prit son petit sac avec ses affaires essentielles. Son téléphone, ses papiers d'identité ainsi que l'enveloppe contenant son don. Akhil, le père de famille ouvrit la porte.
"Bonjour, entrez, Joy ne devrait pas tarder."
Et il n'eut pas tort puisque Joy se mit à descendre les escaliers pour les rejoindre, ses frères sur ses talons.
"Bonjour Hiro ! Je te présente mon père, Akhil ! Et voici Nilay et Loki, mes deux grands frères. Et je vous présente Hiro."
Tous saluèrent Hiro, Loki avec moins d'entrain que son frère et son père toutefois. La jeune fille n'avait pas pensé à prévenir Hiro de la constitution de sa famille qui pouvait surprendre. Pour Joy, sa famille "exotique" n'était pas un problème, au contraire, elle oubliait même parfois qu'elle avait un noyau et un fonctionnement bien différent des autres familles, bien plus traditionnelles. Entre son père adoptif, un indien, Nilay aux origines indiennes et Loki, aux origines Japonaises, cela donne un sacré mélange...
A l'annonce de la situation à sa famille, cela provoqua une véritable effervescence et de multiples émotions mêlées. Loki, qui s'inquiétait que ca ne tourne mal ou alors que Hiro ait de mauvaises intentions envers elle. Nilay qui s'imposa comme celui qui allait l'aider à choisir cette robe pour l'occasion et l'aider à se préparer. Et du côté de ses parents, une fierté non dissimulé de voir leur petite fille continuer à poursuivre de beaux objectifs malgré tout ce qui avait pu se passer.
Avant le jour fatidique, Nilay et elle ont été à la rencontre d'un tailleur pour trouver la robe idéale ainsi que des chaussures et une petite pochette à main. Elle fit le choix d'une robe élégante, parfaite pour un gala de charité. Elle fit le choix de ne pas porter trop d'accessoires ou de fioritures inutiles, elle ne voulait pas attirer l'attention sur elle pour de mauvaises raisons.
Le jour J, Nilay s'occupa de la coiffer et tenta de la maquiller sans grand succès. La peau de Joy était sans imperfection, elle ne voyait donc pas l'utilité de se rajouter des produits sur le visage.
"Tu es très jolie Joy, tout le monde va se retourner vers toi à ton passage. Mais dit-moi, qui est ce garçon qui t'accompagne ?
- Hiro est un camarade de classe. Il est assez mystérieux mais sympathique lorsqu'on prend la peine de le connaître.
- Tu es sûre que tu peux lui faire confiance ? T'es naïve parfois.
- Ce ne sont pas des monstres, tu sais. Et puis, c'est pour la bonne cause.
- De toute façon, au moindre problème, tu nous préviens et je débarque.
- Loki. Tout va bien se passer. Ne t'en fais pas."
Joy était amusée par cet échange. Depuis le harcèlement subi en Australie, ses frères avaient tendance à la surprotéger, à s'inquiéter pour un rien. Cela ne dérangeait pas réellement l'australienne car elle savait pourquoi ils réagissaient ainsi, c'était plutôt mignon au final ! D'ailleurs, elle n'avait pas vraiment son mot à dire dans ce genre d'histoires vu la jalousie qui pouvait poindre le bout de son nez en elle quand ses frères fréquentaient une fille qui ne lui plaisait pas.
La sonnette retentit dans la maisonnée et Joy se leva prestement, elle prit son petit sac avec ses affaires essentielles. Son téléphone, ses papiers d'identité ainsi que l'enveloppe contenant son don. Akhil, le père de famille ouvrit la porte.
"Bonjour, entrez, Joy ne devrait pas tarder."
Et il n'eut pas tort puisque Joy se mit à descendre les escaliers pour les rejoindre, ses frères sur ses talons.
"Bonjour Hiro ! Je te présente mon père, Akhil ! Et voici Nilay et Loki, mes deux grands frères. Et je vous présente Hiro."
Tous saluèrent Hiro, Loki avec moins d'entrain que son frère et son père toutefois. La jeune fille n'avait pas pensé à prévenir Hiro de la constitution de sa famille qui pouvait surprendre. Pour Joy, sa famille "exotique" n'était pas un problème, au contraire, elle oubliait même parfois qu'elle avait un noyau et un fonctionnement bien différent des autres familles, bien plus traditionnelles. Entre son père adoptif, un indien, Nilay aux origines indiennes et Loki, aux origines Japonaises, cela donne un sacré mélange...
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
Un majordome ? Ah non, le père de Joy. Ton regard s'agrippe à lui le temps d'une brève analyse avant de t'incliner profondément. Quand tu te redresses, ton attention se pose sur les deux frères. Puis immanquablement sur ta camarade et invitée de ce soir. Le bleu lui sied. Cette robe a été choisie avec goût. Un bon point que ne manquera pas de souligner ta mère quand elle verra les photos. De ton côté, tu n'oublies pas être toi-même observé. Il ne s'est écoulé qu'une seconde avant que tu ne prennes la parole.
« Bonjour à vous. Merci de m'accueillir chez vous Akhil-san. Enchanté de vous rencontrer Nilay-san et Loki-san. Mon nom est Okazaki Hiro. »
Loki comme le dieu nordique de la discorde et de la ruse ? Mieux vaut que tu te méfies de ce grand-frère. Surtout vu le peu d'enthousiasme qu'il manifeste à ton égard. S'il savait que tu ne t'intéresses pas à sa sœur, il t'en voudrait autant qu'en croyant que c'est le cas. Tu es coincé dans des préjugés dont tu te gardes bien de te dépêtrer dans l'immédiat. Pour l'heure, tu as une jeune fille à combler. Ton regard se fait plus chaleureux quand tu reposes les yeux sur elle.
« Khan-chan, encore merci d'avoir accepté mon invitation. »
Tu t'approches, bouquet en main, et lui tends en inclinant brièvement la tête. Ce bouquet, tu en es l'instigateur. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est si coloré. Cette palette vive t'avait rappelée Joy. Sensibilisé à l'ikebana, tu avais choisi les gerberas roses pour leur gaieté et les alstroemerias jaunes pour le symbole de votre collaboration. Plusieurs plumeaux de célosies violettes venaient agrémenter le bouquet de courage.
« Ce bouquet est pour toi. »
Puis tu te recules mais te gardes bien de la détailler de haut en bas. A la place, tu préfères polir ton image de garçon responsable et attentionné. Poli, tu t'adresses à son père :
« Le gala se tient au Swissôtel d'Osaka. Mon chauffeur nous y conduit. Et nous reconduirons votre fille ici une fois l'événement terminé. S'il y a le moindre problème, nous avons votre contact. Mais voici ma carte. Vous y trouverez mon numéro de téléphone ainsi que celui de mon chauffeur. »
Les deux mains tendues, tu lui offres ta carte de visite. La typographie est aussi sobre que ton costume. Bien que tu ne sois pas encore affilié complètement aux affaires paternelles, le logo de son entreprise y figure. Te rappelant qu'au moindre faux pas, la société pourrait en pâtir. Sans consulter ta montre, tu te doutes que le temps file. Cependant le ton de ta voix reste courtois quand tu signales à l'assemblée :
« Nous devrions y aller. »
Tes yeux accrochent ceux de Joy puis tu réitères tes politesses en t'inclinant.
« Encore merci pour votre accueil. »
En Angleterre, tu lui aurais tendu la main pour l'accompagner jusqu'à la voiture. Ici, tu te contentes de rester légèrement en retrait, comptant prendre sa suite après qu'elle ait passé la porte.
Tenue d'Hiro
« Bonjour à vous. Merci de m'accueillir chez vous Akhil-san. Enchanté de vous rencontrer Nilay-san et Loki-san. Mon nom est Okazaki Hiro. »
Loki comme le dieu nordique de la discorde et de la ruse ? Mieux vaut que tu te méfies de ce grand-frère. Surtout vu le peu d'enthousiasme qu'il manifeste à ton égard. S'il savait que tu ne t'intéresses pas à sa sœur, il t'en voudrait autant qu'en croyant que c'est le cas. Tu es coincé dans des préjugés dont tu te gardes bien de te dépêtrer dans l'immédiat. Pour l'heure, tu as une jeune fille à combler. Ton regard se fait plus chaleureux quand tu reposes les yeux sur elle.
« Khan-chan, encore merci d'avoir accepté mon invitation. »
Tu t'approches, bouquet en main, et lui tends en inclinant brièvement la tête. Ce bouquet, tu en es l'instigateur. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est si coloré. Cette palette vive t'avait rappelée Joy. Sensibilisé à l'ikebana, tu avais choisi les gerberas roses pour leur gaieté et les alstroemerias jaunes pour le symbole de votre collaboration. Plusieurs plumeaux de célosies violettes venaient agrémenter le bouquet de courage.
« Ce bouquet est pour toi. »
Puis tu te recules mais te gardes bien de la détailler de haut en bas. A la place, tu préfères polir ton image de garçon responsable et attentionné. Poli, tu t'adresses à son père :
« Le gala se tient au Swissôtel d'Osaka. Mon chauffeur nous y conduit. Et nous reconduirons votre fille ici une fois l'événement terminé. S'il y a le moindre problème, nous avons votre contact. Mais voici ma carte. Vous y trouverez mon numéro de téléphone ainsi que celui de mon chauffeur. »
Les deux mains tendues, tu lui offres ta carte de visite. La typographie est aussi sobre que ton costume. Bien que tu ne sois pas encore affilié complètement aux affaires paternelles, le logo de son entreprise y figure. Te rappelant qu'au moindre faux pas, la société pourrait en pâtir. Sans consulter ta montre, tu te doutes que le temps file. Cependant le ton de ta voix reste courtois quand tu signales à l'assemblée :
« Nous devrions y aller. »
Tes yeux accrochent ceux de Joy puis tu réitères tes politesses en t'inclinant.
« Encore merci pour votre accueil. »
En Angleterre, tu lui aurais tendu la main pour l'accompagner jusqu'à la voiture. Ici, tu te contentes de rester légèrement en retrait, comptant prendre sa suite après qu'elle ait passé la porte.
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Joy eut un léger sourire en se faisant la remarque que Hiro était très élégant, toutefois, était-ce vraiment étonnant ? Non, Joy n'aurait attendu autre chose de sa part ou alors elle se serait demandé s'il ne s'était pas cogné la tête dernièrement. Au moins, Loki pourrait se rassurer en voyant que le jeune homme était loin d'être un délinquant notoire, un yakuza, un gangster, ou autre. Akhil sourit et inclina légèrement la tête pour rendre la politesse au garçon.
"Sois le bienvenue mon garçon."
Nilay descendit les escaliers derrière sa soeur et salua le jeune homme tandis que Loki fit de même, toujours perché en haut des escaliers, tel un aigle observant sa future proie. A ses yeux, ce jeune homme semblait bien coincé, qu'est-ce que Joy pouvait lui trouver, hein ? Après tout, elle était solaire, pétillante et lui, il semblait... Triste. Terne. Gris ?
"Elle ne tenait plus en place à l'idée de cette soirée." divulgua Nilay après que le garçon ait remercié Joy pour l'acceptation de son invitation.
Lorsque le regard de l'australienne croisa celui de son camarade, elle lui fit un léger sourire d'excuse, elle se savait de nature excitée, incapable de tenir en place et elle était heureuse que cela n'ait pas impacté le choix de Hiro.
"C'est surtout que la raison de cette soirée me tient beaucoup à coeur. Je te remercie de m'avoir proposé de t'accompagner."
La jeune fille prit doucement le bouquet entre ses mains, il était magnifique. Elle approcha les fleurs de son visage pour en humer l'odeur puis l'observa attentivement, un sourire aux lèvres, touchée par l'attention.
"Il est magnifique, merci beaucoup Hiro. J'aime beaucoup toutes ces couleurs. Pa', peux-tu le mettre dans un vase et le porter à ma chambre s'il te plaît ?"
Joy confia le bouquet à son père avec une pointe de regret dans le regard mais elle aimerait pouvoir le garder le plus longtemps possible, il fallait donc réunir les conditions adéquates pour. Et... L'emmener en soirée le ferait entraîner plus vite dans sa décadence. Akhil prit délicatement le bouquet et écouta attentivement les informations du jeune homme, hochant légèrement la tête. Il prit la carte et le remercia une nouvelle fois.
"Merci Okazaki-san. J'ai toute confiance en vous, ne vous en faites pas. Toutefois, si vous vous sentez trop fatigué après la soirée, appelez-moi, je viendrais chercher Joy pour vous éviter un détour."
Il avait aussi toute confiance en les choix de sa fille pour ne rien craindre du garçon. D'ailleurs, Joy était bien d'accord avec sa remarque, elle ne souhaitait pas monopoliser Hiro s'il se trouvait fatigué mais la jeune fille était certaine qu'il ne penserait même pas une seconde à appeler Akhil. Il était bien trop gentleman pour ça !
Il était temps de partir. A la remarque de son camarade, Joy hocha la tête. Elle fit un câlin à Nilay, puis à Loki qui eut la décence de descendre pour, lui aussi, serrer sa petite soeur qui grandissait bien trop vite selon lui. Ce rituel était primordial, dès que l'un quittait la maison, une démonstration affective était de mise. On ne sait jamais ce qui peut se passer... Joy finit par son père adoptif et lui fit une recommandation.
"Quand Ma' appellera, tu lui feras un bisou de ma part, okay?"
"Promis. Amusez-vous bien."
"A plus sister !" sourit l'ainé
"Fais attention à elle." indiqua Loki.
Joy donna un léger coup de coude à Loki et leur fit un petit geste de la main avant de sortir. La jeune fille remarqua alors le chauffeur et le salua poliment avant de monter en voiture. Une fois à l'intérieur, elle s'attacha et inspira doucement avant de prendre la parole.
"Désolée pour Loki, nous sommes une famille très proche et fusionnelle. Mais il n'est pas méchant, juste inquiet, rassure-toi."
Il était sans doute terrifié à l'idée qu'on vienne lui faire du mal une nouvelle fois. Joy offrit un sourire à Hiro et lui confia une question qui la taraudait pour la soirée.
"Hiro. J'ai une question. Préfères-tu que je t'appelle à la japonaise ce soir ? Nous serons dans un contexte différent de l'internationalité de l'école. Je ne voudrais pas te gêner ou te faire mal voir. Je me doute que cette soirée est très importante pour toi."
"Sois le bienvenue mon garçon."
Nilay descendit les escaliers derrière sa soeur et salua le jeune homme tandis que Loki fit de même, toujours perché en haut des escaliers, tel un aigle observant sa future proie. A ses yeux, ce jeune homme semblait bien coincé, qu'est-ce que Joy pouvait lui trouver, hein ? Après tout, elle était solaire, pétillante et lui, il semblait... Triste. Terne. Gris ?
"Elle ne tenait plus en place à l'idée de cette soirée." divulgua Nilay après que le garçon ait remercié Joy pour l'acceptation de son invitation.
Lorsque le regard de l'australienne croisa celui de son camarade, elle lui fit un léger sourire d'excuse, elle se savait de nature excitée, incapable de tenir en place et elle était heureuse que cela n'ait pas impacté le choix de Hiro.
"C'est surtout que la raison de cette soirée me tient beaucoup à coeur. Je te remercie de m'avoir proposé de t'accompagner."
La jeune fille prit doucement le bouquet entre ses mains, il était magnifique. Elle approcha les fleurs de son visage pour en humer l'odeur puis l'observa attentivement, un sourire aux lèvres, touchée par l'attention.
"Il est magnifique, merci beaucoup Hiro. J'aime beaucoup toutes ces couleurs. Pa', peux-tu le mettre dans un vase et le porter à ma chambre s'il te plaît ?"
Joy confia le bouquet à son père avec une pointe de regret dans le regard mais elle aimerait pouvoir le garder le plus longtemps possible, il fallait donc réunir les conditions adéquates pour. Et... L'emmener en soirée le ferait entraîner plus vite dans sa décadence. Akhil prit délicatement le bouquet et écouta attentivement les informations du jeune homme, hochant légèrement la tête. Il prit la carte et le remercia une nouvelle fois.
"Merci Okazaki-san. J'ai toute confiance en vous, ne vous en faites pas. Toutefois, si vous vous sentez trop fatigué après la soirée, appelez-moi, je viendrais chercher Joy pour vous éviter un détour."
Il avait aussi toute confiance en les choix de sa fille pour ne rien craindre du garçon. D'ailleurs, Joy était bien d'accord avec sa remarque, elle ne souhaitait pas monopoliser Hiro s'il se trouvait fatigué mais la jeune fille était certaine qu'il ne penserait même pas une seconde à appeler Akhil. Il était bien trop gentleman pour ça !
Il était temps de partir. A la remarque de son camarade, Joy hocha la tête. Elle fit un câlin à Nilay, puis à Loki qui eut la décence de descendre pour, lui aussi, serrer sa petite soeur qui grandissait bien trop vite selon lui. Ce rituel était primordial, dès que l'un quittait la maison, une démonstration affective était de mise. On ne sait jamais ce qui peut se passer... Joy finit par son père adoptif et lui fit une recommandation.
"Quand Ma' appellera, tu lui feras un bisou de ma part, okay?"
"Promis. Amusez-vous bien."
"A plus sister !" sourit l'ainé
"Fais attention à elle." indiqua Loki.
Joy donna un léger coup de coude à Loki et leur fit un petit geste de la main avant de sortir. La jeune fille remarqua alors le chauffeur et le salua poliment avant de monter en voiture. Une fois à l'intérieur, elle s'attacha et inspira doucement avant de prendre la parole.
"Désolée pour Loki, nous sommes une famille très proche et fusionnelle. Mais il n'est pas méchant, juste inquiet, rassure-toi."
Il était sans doute terrifié à l'idée qu'on vienne lui faire du mal une nouvelle fois. Joy offrit un sourire à Hiro et lui confia une question qui la taraudait pour la soirée.
"Hiro. J'ai une question. Préfères-tu que je t'appelle à la japonaise ce soir ? Nous serons dans un contexte différent de l'internationalité de l'école. Je ne voudrais pas te gêner ou te faire mal voir. Je me doute que cette soirée est très importante pour toi."
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
Cette attitude protectrice, tu la connais bien. Tu es pareil avec Ena. Même si tu n'es pas aussi expressif que ce Loki. Il te serait impoli de critiquer son comportement. Sans te livrer, tu réponds néanmoins :
« Je ne suis pas inquiet, je comprends. »
Concernant sa famille, tu es toujours incommodé par les effusions démonstratives. A chaque fois que ta mère s'y est attelée, le moment était choisi. Sous l’œil d'un photographe, dans une soirée mondaine, devant un professeur particulier. Depuis quand ne t'a-t-elle pas étreint affectueusement ? Inutile de mentionner ton père. Une tape sur l'épaule est le maximum de reconnaissance qu'il ait pu te témoigner. Ils n'attendent pas de toi que tu t'amuses. Cette soirée n'est qu'un énième écran de fumée. Les Okazaki sont dans la place et comptent y rester. Voilà ce que ta présence affirme. Avec Joy à ton bras, une autre ligne narrative va s'écrire. Par ta faute. Mais mieux valait elle qu'une inconnue idiote.
Sorti de tes pensées par ton prénom, tu la regardes. Un brin étonné par sa question. Sans que cela ne se reflète sur ton visage pour autant. Au lieu de répondre, tu te dis que oui, Joy est un excellent choix.
« Je préférerai oui, merci. Si ça ne te dérange pas. »
Ving-cinq minutes de trajet vous informe le chauffeur. Tu hoches la tête, le remercies. Puis tu reviens sur Joy qui mérite un peu plus d'explications. Cette soirée fait parti d'une série de tests. Ton père te met à l'épreuve pour s'assurer que tu as les épaules solides. C'est qu'il faut être investi pour reprendre le flambeau.
« Cette soirée n'est pas plus importante qu'une autre. Même si le but de ce gala est honorable. »
En soit, ils le sont tous. Mais la construction d'orphelinats suite au séisme et typhon de cet été a le mérite d'être une cause juste. Grandir sans famille, sans repère, est un enfer. Imagine-toi Hiro, sans ton frère. Non, impossible. Cette idée te glace le sang. Si tu peux participer ne serait-ce qu'à un dixième de leur bonheur, tu y consens. Maintenant que les choses sont claires entre vous pour l'événement, elles doivent aussi l'être avant de s'y rendre.
« J'ai moi aussi une question si tu me permets. »
Tes yeux s'ancrent dans les siens. Peu importe le tact que tu y mets, il n'y a pas 36 façons de demander. Alors tu ne tergiverses pas plus. Et te jettes dans la gueule du loup.
« Pour quelle raison as-tu accepté mon invitation ? »
Tenue d'Hiro
« Je ne suis pas inquiet, je comprends. »
Concernant sa famille, tu es toujours incommodé par les effusions démonstratives. A chaque fois que ta mère s'y est attelée, le moment était choisi. Sous l’œil d'un photographe, dans une soirée mondaine, devant un professeur particulier. Depuis quand ne t'a-t-elle pas étreint affectueusement ? Inutile de mentionner ton père. Une tape sur l'épaule est le maximum de reconnaissance qu'il ait pu te témoigner. Ils n'attendent pas de toi que tu t'amuses. Cette soirée n'est qu'un énième écran de fumée. Les Okazaki sont dans la place et comptent y rester. Voilà ce que ta présence affirme. Avec Joy à ton bras, une autre ligne narrative va s'écrire. Par ta faute. Mais mieux valait elle qu'une inconnue idiote.
Sorti de tes pensées par ton prénom, tu la regardes. Un brin étonné par sa question. Sans que cela ne se reflète sur ton visage pour autant. Au lieu de répondre, tu te dis que oui, Joy est un excellent choix.
« Je préférerai oui, merci. Si ça ne te dérange pas. »
Ving-cinq minutes de trajet vous informe le chauffeur. Tu hoches la tête, le remercies. Puis tu reviens sur Joy qui mérite un peu plus d'explications. Cette soirée fait parti d'une série de tests. Ton père te met à l'épreuve pour s'assurer que tu as les épaules solides. C'est qu'il faut être investi pour reprendre le flambeau.
« Cette soirée n'est pas plus importante qu'une autre. Même si le but de ce gala est honorable. »
En soit, ils le sont tous. Mais la construction d'orphelinats suite au séisme et typhon de cet été a le mérite d'être une cause juste. Grandir sans famille, sans repère, est un enfer. Imagine-toi Hiro, sans ton frère. Non, impossible. Cette idée te glace le sang. Si tu peux participer ne serait-ce qu'à un dixième de leur bonheur, tu y consens. Maintenant que les choses sont claires entre vous pour l'événement, elles doivent aussi l'être avant de s'y rendre.
« J'ai moi aussi une question si tu me permets. »
Tes yeux s'ancrent dans les siens. Peu importe le tact que tu y mets, il n'y a pas 36 façons de demander. Alors tu ne tergiverses pas plus. Et te jettes dans la gueule du loup.
« Pour quelle raison as-tu accepté mon invitation ? »
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Joy eut un léger sourire à la réponse de son camarade. Il était important pour elle de mettre à plat le comportement un brin excessif de son grand-frère. Hiro pourrait d'autant plus comprendre ses réactions s'il savait dans quel état s'était retrouvé Joy après des mois de harcèlement. Elle avait été au bord du gouffre, totalement livrée à elle-même, seule face à sa tristesse car... Joy n'était que joie, Joy n'était que sourire et il était impossible qu'elle montre aux autres les larmes qui roulent sur ses joues, la tristesse qui peut l'envahir, la peur qui peut la submerger et les ténèbres s'immiscer dans son coeur et son esprit. Non, Joy ne pouvait pas se montrer ainsi, ce serait desservir son image.
"C'est gentil, merci Hiro."
Joy hocha la tête, scellant ainsi leur accord. Ce soir, devant les autres, pour Joy, Hiro ne serait plus simplement Hiro, elle allait l'appeler par son nom de famille ce qui... Allait très certainement perturber la petite australienne. Toutefois, elle avait l'habitude de ce genre de soirées, au fait qu'à la moindre gaffe, tout le monde sauterait dessus pour jacasser et par conséquent, bien que Joy garde son naturel joyeux et prévenant, elle faisait très attention à ne rien donner aux requins de ces soirées.
"Très bien Okazaki-kun, c'est noté !"
Joy commençait déjà à s'entraîner ! Elle aurait pu utiliser le suffixe -san qui se voulait être plus poli et neutre. Toutefois, ils ont le même âge et ils sont amis ! Il était donc tout aussi approprié, les vieilles dames n'allaient pas commencer à râler !
"Je vois. Pour moi, elle est importante, j'aimerais vraiment que tout se passe bien. Pour nous et pour les orphelins."
La jeune fille observa un instant le paysage défiler par la fenêtre. Elle aurait aimé prendre un selfie avec Hiro mais selon elle, ce n'était pas dans son caractère ou alors, ils n'étaient pas encore assez proches pour qu'ils fassent ensemble une photo de façon impromptue ! Néanmoins, il y aurait certainement un ou des photographes à cette soirée, elle trouverait bien une jolie photographie à garder en souvenir.
Joy releva les yeux vers son camarade qui prit la parole pour lui indiquer qu'il avait une question. Elle hocha légèrement la tête pour l'inviter à poursuivre. Joy se laissa accrocher par le regard de Hiro. Il avait vraiment de très beaux yeux bien qu'elle avait l'impression d'y ressentir une certaine tristesse.
La surprise se lut dans les yeux de la jeune fille. Pour elle, c'était normal d'accepter. La cause était noble, Hiro était un ami. Pourquoi refuser ? L'australienne n'hésita pas pour répondre et lui livra tout simplement ses émotions et ses pensées.
"Je n'aime pas voir quelqu'un souffrir. J'aimerais pouvoir peindre un sourire aux visages de tout le monde mais c'est impossible, je ne peux pas changer le monde. Alors dès que possible, si je peux venir en aide à quelqu'un, je me dois de le faire. C'est pour ça que je fais ce métier, c'est pour procurer des émotions chez les spectateurs, leur faire oublier l'espace d'un instant leurs peines, leurs peurs, tout ce qui les fait souffrir au quotidien. En plus... Je n'imagine même pas la douleur que doivent ressentir ceux qui ont perdu leur famille dans cette catastrophe, je veux et je dois les aider. La noble cause de cette soirée est une raison suffisante pour accepter. En plus, si l'invitation provient d'un ami, je ne peux pas refuser, j'aime passer du temps avec ceux que j'apprécie."
Joy lui fit un léger sourire. Bien qu'elle semblait naïve et possédant une vision bien trop utopique du monde. Elle était consciente de la difficulté du quotidien et qu'elle ne pouvait pas porter toute la misère du monde sur son dos et tout régler. Toutefois, Joy connaissait l'importance d'agir à son échelle.
Cette question en appelait une autre du côté de la jeune fille, elle demanda alors :
"Et toi ? Pourquoi me l'as tu proposé ?"
"C'est gentil, merci Hiro."
Joy hocha la tête, scellant ainsi leur accord. Ce soir, devant les autres, pour Joy, Hiro ne serait plus simplement Hiro, elle allait l'appeler par son nom de famille ce qui... Allait très certainement perturber la petite australienne. Toutefois, elle avait l'habitude de ce genre de soirées, au fait qu'à la moindre gaffe, tout le monde sauterait dessus pour jacasser et par conséquent, bien que Joy garde son naturel joyeux et prévenant, elle faisait très attention à ne rien donner aux requins de ces soirées.
"Très bien Okazaki-kun, c'est noté !"
Joy commençait déjà à s'entraîner ! Elle aurait pu utiliser le suffixe -san qui se voulait être plus poli et neutre. Toutefois, ils ont le même âge et ils sont amis ! Il était donc tout aussi approprié, les vieilles dames n'allaient pas commencer à râler !
"Je vois. Pour moi, elle est importante, j'aimerais vraiment que tout se passe bien. Pour nous et pour les orphelins."
La jeune fille observa un instant le paysage défiler par la fenêtre. Elle aurait aimé prendre un selfie avec Hiro mais selon elle, ce n'était pas dans son caractère ou alors, ils n'étaient pas encore assez proches pour qu'ils fassent ensemble une photo de façon impromptue ! Néanmoins, il y aurait certainement un ou des photographes à cette soirée, elle trouverait bien une jolie photographie à garder en souvenir.
Joy releva les yeux vers son camarade qui prit la parole pour lui indiquer qu'il avait une question. Elle hocha légèrement la tête pour l'inviter à poursuivre. Joy se laissa accrocher par le regard de Hiro. Il avait vraiment de très beaux yeux bien qu'elle avait l'impression d'y ressentir une certaine tristesse.
La surprise se lut dans les yeux de la jeune fille. Pour elle, c'était normal d'accepter. La cause était noble, Hiro était un ami. Pourquoi refuser ? L'australienne n'hésita pas pour répondre et lui livra tout simplement ses émotions et ses pensées.
"Je n'aime pas voir quelqu'un souffrir. J'aimerais pouvoir peindre un sourire aux visages de tout le monde mais c'est impossible, je ne peux pas changer le monde. Alors dès que possible, si je peux venir en aide à quelqu'un, je me dois de le faire. C'est pour ça que je fais ce métier, c'est pour procurer des émotions chez les spectateurs, leur faire oublier l'espace d'un instant leurs peines, leurs peurs, tout ce qui les fait souffrir au quotidien. En plus... Je n'imagine même pas la douleur que doivent ressentir ceux qui ont perdu leur famille dans cette catastrophe, je veux et je dois les aider. La noble cause de cette soirée est une raison suffisante pour accepter. En plus, si l'invitation provient d'un ami, je ne peux pas refuser, j'aime passer du temps avec ceux que j'apprécie."
Joy lui fit un léger sourire. Bien qu'elle semblait naïve et possédant une vision bien trop utopique du monde. Elle était consciente de la difficulté du quotidien et qu'elle ne pouvait pas porter toute la misère du monde sur son dos et tout régler. Toutefois, Joy connaissait l'importance d'agir à son échelle.
Cette question en appelait une autre du côté de la jeune fille, elle demanda alors :
"Et toi ? Pourquoi me l'as tu proposé ?"
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
Ton nom de famille, comme un jeu de rôle, a une saveur étrange entre ses lèvres. L'espace d'une seconde, tu ressens de la gêne. Mais la balaies très vite car hors de propos. C'est pour le mieux. Dans la salle de réception, tous les yeux seront braqués sur vous. Jusqu'à ce qu'une autre apparition suscite l'intérêt. Heureusement, Joy prend cette contrainte à la légère. Ce qui, pour une raison obscure, t'apaise. Tu as déjà bien trop de pression sur tes épaules pour t'en rajouter avec les folies d'une fille. Mais ta camarade semble accommodante. Bien que son discours soit d'une mièvrerie sans nom. Jusqu'à ton intronisation au rang d'ami.
Bien sûr que ça te surprend. Certes, tu as fait des efforts. Tu as posé des questions. T'es intéressé quand tu jugeais le moment opportun. A accepté certaines de ses demandes en cours, pour les devoirs. Et voici la conclusion de ces efforts. Ami. Le titre te fait du bien. Mais pas pour les raisons que tu crois. Non, Hiro, au plus profond de toi, tu te dis que tu n'as pas perdu la main. Se faire des amis n'est pas difficile si tu sais tirer les bons leviers. Cette révélation te donne un boost de confiance utile avant ce gala. Les battements de ton cœur se font moins lourds. Ce qui te permet d'encaisser le retour d'ascenseur plus facilement.
« Parce qu'être accompagné d'une amie valait mieux qu'une inconnue. »
Tu ne mentionnes pas que ton père souhaitait que tu sois accompagnée d'une fille. Pas plus que tu ne précises que ses concurrentes avaient des fortunes colossales. Joy, parée de bleu saphir, a plus d'éclat que ces têtes d'affiche dont tu ne te soucies guère. Après cet aveu à moitié calculé, tu baisses le regard. Et ajoutes :
« J'ai aussi pensé que ce serait intéressant pour ta carrière de rencontrer des gens. »
Tu t'avances un peu en disant ça. Car tu ne sais pas en vérité si elle a besoin d'un coup de pouce. Mais dans cette industrie, comme dans ton monde, un contact est toujours bon à prendre. Peu importe son origine. Le bouche à oreille fait des merveilles. Sans oublier la théorie des six degrés de séparation. Toute personne sur Terre serait reliée à n'importe quelle autre au travers d'une chaîne de relations individuelles comprenant au maximum 6 maillons. D'où l'intérêt du réseautage. Ajustant un bouton de ta veste, tu complètes :
« Je ne connais pas la liste de tous les invités de ce soir. Mais je sais que Tajima Kagari sera présent. C'est le responsable des coproductions de la NHK. »
Tenue d'Hiro
Bien sûr que ça te surprend. Certes, tu as fait des efforts. Tu as posé des questions. T'es intéressé quand tu jugeais le moment opportun. A accepté certaines de ses demandes en cours, pour les devoirs. Et voici la conclusion de ces efforts. Ami. Le titre te fait du bien. Mais pas pour les raisons que tu crois. Non, Hiro, au plus profond de toi, tu te dis que tu n'as pas perdu la main. Se faire des amis n'est pas difficile si tu sais tirer les bons leviers. Cette révélation te donne un boost de confiance utile avant ce gala. Les battements de ton cœur se font moins lourds. Ce qui te permet d'encaisser le retour d'ascenseur plus facilement.
« Parce qu'être accompagné d'une amie valait mieux qu'une inconnue. »
Tu ne mentionnes pas que ton père souhaitait que tu sois accompagnée d'une fille. Pas plus que tu ne précises que ses concurrentes avaient des fortunes colossales. Joy, parée de bleu saphir, a plus d'éclat que ces têtes d'affiche dont tu ne te soucies guère. Après cet aveu à moitié calculé, tu baisses le regard. Et ajoutes :
« J'ai aussi pensé que ce serait intéressant pour ta carrière de rencontrer des gens. »
Tu t'avances un peu en disant ça. Car tu ne sais pas en vérité si elle a besoin d'un coup de pouce. Mais dans cette industrie, comme dans ton monde, un contact est toujours bon à prendre. Peu importe son origine. Le bouche à oreille fait des merveilles. Sans oublier la théorie des six degrés de séparation. Toute personne sur Terre serait reliée à n'importe quelle autre au travers d'une chaîne de relations individuelles comprenant au maximum 6 maillons. D'où l'intérêt du réseautage. Ajustant un bouton de ta veste, tu complètes :
« Je ne connais pas la liste de tous les invités de ce soir. Mais je sais que Tajima Kagari sera présent. C'est le responsable des coproductions de la NHK. »
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Joy était de ceux qui ne cessaient de vouloir agrandir leur cercle amical, elle aimait découvrir les autres, qui ils étaient, ce qu'ils aimaient faire ou non. Elle ne supportait pas la solitude et mine de rien, elle transposait ce dégout aux autres et faisait en sorte de se rapprocher de tout le monde pour que personne ne soit seul. Il était bien difficile de connaître tout le monde au sein d'un établissement, de créer des liens puissants avec chacun d'entre eux, toutefois, elle pouvait se satisfaire d'avoir tout de même de nombreux amis. Et pour les autres, un bonjour, un signe, un sourire, ce n'était rien mais pour certains, ca pouvait être beaucoup.
La réponse de Hiro est surprenante, donc... Si elle avait refusé, il aurait dû venir avec une inconnue ? A sa place, Joy aurait peut-être fait de même, c'est toujours une occasion de plus de passer du temps avec un ami. Toutefois, découvrir un inconnu, ça ne l'aurait pas dérangé mais elle comprenait que ce n'était pas aux goûts de tout le monde. Certains se contentaient parfaitement d'un cercle restreint de proches. Le cercle de Joy était un peu plus élargi que la plupart de ses camarades. Juste "un peu plus".
"Je comprends."
Joy fut néanmoins surprise par la suite de l'explication de Hiro. Ainsi, il avait aussi pensé à elle en faisant ce choix ? Certes, il n'avait pas tort, il ne fallait jamais refuser une occasion de développer son réseau, toutefois, ça, il s'agissait de sa responsabilité et non celui de son ami. Dans un sens, elle était flattée qu'il en est conscience et qu'il aille en ce sens. Ce métier pouvait faire l'objet de beaucoup de controverses et savoir que Hiro la soutient d'une manière ou d'une autre, c'était agréable.
"Tu n'as pas tort. J'ai commencé à constituer mon réseau japonais déjà en Australie. Mais mon réseau australien ne déborde pas énormément ici, je dois donc l'étoffer."
Alors qu'elle vivait encore en Australie, elle avait fait des collaborations avec Shintaro, des collaborations plutôt fructueuses qui plus est ! Toutefois, il s'agissait de deux pays très différents et elle allait devoir mettre les bouchées doubles pour reconstituer un réseau solide rapidement. Par chance, ses capacités artistiques l'aidaient énormément pour cela.
Elle hocha la tête à l'entente de ce grand nom, si elle pouvait échanger quelques mots avec lui, ce serait super. Ainsi, Joy le marquera plus efficacement que s'il la regarde uniquement à travers son contrat actuel. Bien sûr, elle allait devoir placer habilement ses pions pour que toutes les personnes qui la verront et retiendront son nom et son visage aient une bonne impression d'elle. Il s'agissait d'une pression dont elle avait l'habitude, une pression qu'elle pouvait gérer d'une main de maître !
"Très bien. En tout cas, c'est très gentil de t'en préoccuper."
Joy jeta un oeil vers l'extérieur, la campagne avait laissé place à des bâtiments. Ils n'allaient sans doute pas tarder à arriver, Joy inspira calmement. Tout se passerait bien, elle en était certaine.
"Comment te sens-tu Hiro ? Prêt à affronter les requins ?"
La réponse de Hiro est surprenante, donc... Si elle avait refusé, il aurait dû venir avec une inconnue ? A sa place, Joy aurait peut-être fait de même, c'est toujours une occasion de plus de passer du temps avec un ami. Toutefois, découvrir un inconnu, ça ne l'aurait pas dérangé mais elle comprenait que ce n'était pas aux goûts de tout le monde. Certains se contentaient parfaitement d'un cercle restreint de proches. Le cercle de Joy était un peu plus élargi que la plupart de ses camarades. Juste "un peu plus".
"Je comprends."
Joy fut néanmoins surprise par la suite de l'explication de Hiro. Ainsi, il avait aussi pensé à elle en faisant ce choix ? Certes, il n'avait pas tort, il ne fallait jamais refuser une occasion de développer son réseau, toutefois, ça, il s'agissait de sa responsabilité et non celui de son ami. Dans un sens, elle était flattée qu'il en est conscience et qu'il aille en ce sens. Ce métier pouvait faire l'objet de beaucoup de controverses et savoir que Hiro la soutient d'une manière ou d'une autre, c'était agréable.
"Tu n'as pas tort. J'ai commencé à constituer mon réseau japonais déjà en Australie. Mais mon réseau australien ne déborde pas énormément ici, je dois donc l'étoffer."
Alors qu'elle vivait encore en Australie, elle avait fait des collaborations avec Shintaro, des collaborations plutôt fructueuses qui plus est ! Toutefois, il s'agissait de deux pays très différents et elle allait devoir mettre les bouchées doubles pour reconstituer un réseau solide rapidement. Par chance, ses capacités artistiques l'aidaient énormément pour cela.
Elle hocha la tête à l'entente de ce grand nom, si elle pouvait échanger quelques mots avec lui, ce serait super. Ainsi, Joy le marquera plus efficacement que s'il la regarde uniquement à travers son contrat actuel. Bien sûr, elle allait devoir placer habilement ses pions pour que toutes les personnes qui la verront et retiendront son nom et son visage aient une bonne impression d'elle. Il s'agissait d'une pression dont elle avait l'habitude, une pression qu'elle pouvait gérer d'une main de maître !
"Très bien. En tout cas, c'est très gentil de t'en préoccuper."
Joy jeta un oeil vers l'extérieur, la campagne avait laissé place à des bâtiments. Ils n'allaient sans doute pas tarder à arriver, Joy inspira calmement. Tout se passerait bien, elle en était certaine.
"Comment te sens-tu Hiro ? Prêt à affronter les requins ?"
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
« Avec plaisir. »
Un échange de bons procédés que tu scelles d'une inclinaison de la tête polie. Pour qu'aussitôt tes yeux bifurquent vers elle. Drôle de question. Tu penches légèrement la tête. Comme un chiot qui essaierait de comprendre l'humain qui lui parle. Que tu te sentes bien ou pas n'a aucune importance. Tu mènes à bien ta mission et tu repars. Tout le reste est superflu. Même tes émotions. Surtout tes émotions. Ton visage, dont les traits avaient été adoucis par la conversation, se referme. L'évidence au fond de la voix, tu te contentes d'un simple :
« Bien sûr. »
Tes pensées dérivent sur Ena. Que fait-il à cette heure-là ? Où est-il ? Avec qui ? Est-il triste ? Ou en colère ? T'adressera-t-il la parole demain ? A nouveau tes doigts froissent le tissu de ta cravate. Pour la resserrer cette fois-ci. Les immeubles grignotent le ciel à mesure que vous approchez de l'hôtel. Tu sors rapidement ton téléphone. Y pianotes un message à l'adresse de ton frère : « Bientôt arrivé au gala. J'espère que ça va aller. » Tu te relis. On pourrait croire que tu angoisses. C'est ridicule. Tu effaces tout. Tapes à la place : « Réserve-moi ta grasse matinée demain matin. » Cette nuit, tu ne la passeras pas avec lui mais à l'hôtel. Mais tu comptes bien rattraper ces heures le lendemain matin.
La voiture ralentit. Te faisant ranger ton téléphone pour observer les immenses baies vitrées dorées du Swissôtel. Deux portiers en tenue de livrée et chapeaux haut-de-forme ont repéré votre voiture. Tu pourrais les laisser faire. Mais tu préfères soigner ton entrée dès la sortie de la voiture. Un mot à ton chauffeur :
« Je vous recontacterai quand nous souhaiterons partir.
— Très bien monsieur. »
La main sur la poignée de ta porte, tu préviens Joy de tes intentions.
« Ne bouge pas. »
Les spots t'éblouissent en sortant du véhicule. Tu contournes le véhicule et fais signe aux portiers que tu t'en occupes. Ils interrompent leurs pas rapides. Pantins verts et noirs, mains gantées de blanc. Soudain figés dans l'attente d'une nouvelle instruction après s'être inclinés. Ton menton les remercie. Et très vite, tu ouvres la portière. Ta main se tend pour réceptionner celle de Joy et l'aider à sortir de la voiture. Silencieusement, tu observes le tissu de sa robe retomber au sol. Et relâches doucement sa main. Les portiers ont leur signal, ils reprennent vie. En deux enjambées, ils sont sur vous. Vous accueillent avec emphase et vous ouvrent les portes menant au hall. Doré lui aussi, en plus d'être gigantesque.
Une hôtesse prend le relais. Sourire jusqu'aux oreilles. C'est à peine si tu la regardes. Elle sait pourquoi vous êtes là. Vous êtes dirigés vers un ascenseur. Tu laisses entrer Joy en premier. Après l'avoir succédé, l'hôtesse sélectionne l'étage. La vue depuis la salle sera époustouflante. Mais tu t'en contrefiches. Tu ne penses qu'à tes premiers pas dans la salle de réception. Au premier regard que tu croiseras. Aux premières civilités que tu échangeras. Juste avant que les portes s'ouvrent, tu t'assures que ta cravate est bien mise. Que ton col de chemise est correctement ajusté. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur un large couloir. La moquette absorbe les talons de l'hôtesse qui, en s'inclinant profondément, vous souhaite une excellente soirée.
Politesse plus discrète de ton côté. Et tu te tournes vers Joy. L'hôtesse est déjà oubliée. Le cœur battant, tu tends ton coude vers elle. Créant un espace pour qu'elle glisse son bras et loge sa main sur ton avant-bras. Tu réalises seulement maintenant ne pas lui avoir retourné la question de son état. A quelques secondes de votre entrée, il est trop tard pour le faire. Néanmoins, tu te risques à la répétition.
« Prête à affronter les requins ? »
Tenue d'Hiro
Un échange de bons procédés que tu scelles d'une inclinaison de la tête polie. Pour qu'aussitôt tes yeux bifurquent vers elle. Drôle de question. Tu penches légèrement la tête. Comme un chiot qui essaierait de comprendre l'humain qui lui parle. Que tu te sentes bien ou pas n'a aucune importance. Tu mènes à bien ta mission et tu repars. Tout le reste est superflu. Même tes émotions. Surtout tes émotions. Ton visage, dont les traits avaient été adoucis par la conversation, se referme. L'évidence au fond de la voix, tu te contentes d'un simple :
« Bien sûr. »
Tes pensées dérivent sur Ena. Que fait-il à cette heure-là ? Où est-il ? Avec qui ? Est-il triste ? Ou en colère ? T'adressera-t-il la parole demain ? A nouveau tes doigts froissent le tissu de ta cravate. Pour la resserrer cette fois-ci. Les immeubles grignotent le ciel à mesure que vous approchez de l'hôtel. Tu sors rapidement ton téléphone. Y pianotes un message à l'adresse de ton frère : « Bientôt arrivé au gala. J'espère que ça va aller. » Tu te relis. On pourrait croire que tu angoisses. C'est ridicule. Tu effaces tout. Tapes à la place : « Réserve-moi ta grasse matinée demain matin. » Cette nuit, tu ne la passeras pas avec lui mais à l'hôtel. Mais tu comptes bien rattraper ces heures le lendemain matin.
La voiture ralentit. Te faisant ranger ton téléphone pour observer les immenses baies vitrées dorées du Swissôtel. Deux portiers en tenue de livrée et chapeaux haut-de-forme ont repéré votre voiture. Tu pourrais les laisser faire. Mais tu préfères soigner ton entrée dès la sortie de la voiture. Un mot à ton chauffeur :
« Je vous recontacterai quand nous souhaiterons partir.
— Très bien monsieur. »
La main sur la poignée de ta porte, tu préviens Joy de tes intentions.
« Ne bouge pas. »
Les spots t'éblouissent en sortant du véhicule. Tu contournes le véhicule et fais signe aux portiers que tu t'en occupes. Ils interrompent leurs pas rapides. Pantins verts et noirs, mains gantées de blanc. Soudain figés dans l'attente d'une nouvelle instruction après s'être inclinés. Ton menton les remercie. Et très vite, tu ouvres la portière. Ta main se tend pour réceptionner celle de Joy et l'aider à sortir de la voiture. Silencieusement, tu observes le tissu de sa robe retomber au sol. Et relâches doucement sa main. Les portiers ont leur signal, ils reprennent vie. En deux enjambées, ils sont sur vous. Vous accueillent avec emphase et vous ouvrent les portes menant au hall. Doré lui aussi, en plus d'être gigantesque.
Une hôtesse prend le relais. Sourire jusqu'aux oreilles. C'est à peine si tu la regardes. Elle sait pourquoi vous êtes là. Vous êtes dirigés vers un ascenseur. Tu laisses entrer Joy en premier. Après l'avoir succédé, l'hôtesse sélectionne l'étage. La vue depuis la salle sera époustouflante. Mais tu t'en contrefiches. Tu ne penses qu'à tes premiers pas dans la salle de réception. Au premier regard que tu croiseras. Aux premières civilités que tu échangeras. Juste avant que les portes s'ouvrent, tu t'assures que ta cravate est bien mise. Que ton col de chemise est correctement ajusté. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur un large couloir. La moquette absorbe les talons de l'hôtesse qui, en s'inclinant profondément, vous souhaite une excellente soirée.
Politesse plus discrète de ton côté. Et tu te tournes vers Joy. L'hôtesse est déjà oubliée. Le cœur battant, tu tends ton coude vers elle. Créant un espace pour qu'elle glisse son bras et loge sa main sur ton avant-bras. Tu réalises seulement maintenant ne pas lui avoir retourné la question de son état. A quelques secondes de votre entrée, il est trop tard pour le faire. Néanmoins, tu te risques à la répétition.
« Prête à affronter les requins ? »
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Joy comprit alors qu'elle avait un peu trop pressé le pas sur le chemin amical avec Hiro en voyant son visage se refermer. Elle nota alors dans un coin de la tête qu'il n'était pas que pudique avec ses sentiments, il était un véritable mur infranchissable pour l'instant. Toutefois, l'australienne ne se laisse pas démonter, elle finirait par le traverser et découvrir ce que cachait réellement le coeur de son camarade. D'autant plus que ses actes, son comportement lui faisaient penser à un automate qu'on avait construit depuis la naissance, ça lui fendait le coeur. Elle avait l'impression qu'il n'était qu'un prisonnier.
Tandis que son ami pianotait sur son téléphone, Joy regarda les rues défiler sous ses yeux. Les voilà arrivés. Prêt à affronter le monde ! La devanture de l'hôtel était éclatante à en éblouir, elle continua à l'observer un instant tandis que Hiro échangea quelques mots avec le chauffeur avant de lui dire de ne pas bouger.
"Bien sûr."
Joy attendit patiemment qu'on vienne lui ouvrir la porte et lorsque celle-ci ouvrit, Joy croisa le regard de Hiro et lui sourit avant de prendre sa main et se glisser avec grâce hors du véhicule. Elle prit soin de remercier le chauffeur pour le trajet et Hiro pour son aide. Joy vérifia que sa robe était correctement retombée d'un coup d'oeil discret. Les portiers se pressent auprès d'eux, Joy les salue poliment et prit leur suite afin de pénétrer dans l'hôtel. Une fois à l'intérieur, l'omniprésence du doré dans le hall saute aux yeux de Joy, c'est vraiment élégant. La jeune fille ne perdit pas de temps à contempler bêtement le hall et suivit l'hôtesse qui les guida vers le lieu de réception. A l'image de Hiro qui inspecte sa tenue, Joy en fait de même, il y avait moins de choses à vérifier mais il était hors de question qu'on puisse lui faire une seule remarque. Elle voulait être parfaite ce soir car elle ne souhaitait aucunement qu'on puisse faire un reproche à Hiro concernant son choix d'invité. Les voilà arrivés à l'étage, l'hôtesse les guide une dernière fois puis leur souhaite une bonne soirée. Une nouvelle fois, Joy prend le temps de remercier cette charmante hôtesse. Tout s'enchaîne à présent bien vite, Joy glisse son bras dans l'espace laissé par celui de Hiro et pose délicatement sa main sur son avant-bras. La question de Hiro lui tire un léger rire discret et elle indique alors :
"Je suis une actrice australienne, c'est mon quotidien."
Et ce, dans tous les sens du terme, que ce soit dans l'eau ou dans le monde du cinéma, Joy avait l'habitude des requins, bien que ceux sous l'eau étaient sans doute plus inoffensifs que leurs homologues humains. La porte s'ouvrit et Joy suivit le pas de son camarade. La salle était tout bonnement magnifique mais Joy ne laisse aucune surprise ou émerveillement se lire sur son visage. Elle se contente d'afficher un visage serein, un éternel sourire doux et avenant sur les lèvres qui devait sans doute contraster avec le visage impassible de son camarade, certainement. L'australienne sentait son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine mais tout irait bien. Les regards se tournent vers eux mais Joy ne leur laisse aucun argument pour jacasser contre elle. Elle marchait d'un pas sûr et élégant aux côtés de son camarade. Ensemble, ils étaient brillants, rien ne pouvait les atteindre n'est-ce pas ?
Tandis que son ami pianotait sur son téléphone, Joy regarda les rues défiler sous ses yeux. Les voilà arrivés. Prêt à affronter le monde ! La devanture de l'hôtel était éclatante à en éblouir, elle continua à l'observer un instant tandis que Hiro échangea quelques mots avec le chauffeur avant de lui dire de ne pas bouger.
"Bien sûr."
Joy attendit patiemment qu'on vienne lui ouvrir la porte et lorsque celle-ci ouvrit, Joy croisa le regard de Hiro et lui sourit avant de prendre sa main et se glisser avec grâce hors du véhicule. Elle prit soin de remercier le chauffeur pour le trajet et Hiro pour son aide. Joy vérifia que sa robe était correctement retombée d'un coup d'oeil discret. Les portiers se pressent auprès d'eux, Joy les salue poliment et prit leur suite afin de pénétrer dans l'hôtel. Une fois à l'intérieur, l'omniprésence du doré dans le hall saute aux yeux de Joy, c'est vraiment élégant. La jeune fille ne perdit pas de temps à contempler bêtement le hall et suivit l'hôtesse qui les guida vers le lieu de réception. A l'image de Hiro qui inspecte sa tenue, Joy en fait de même, il y avait moins de choses à vérifier mais il était hors de question qu'on puisse lui faire une seule remarque. Elle voulait être parfaite ce soir car elle ne souhaitait aucunement qu'on puisse faire un reproche à Hiro concernant son choix d'invité. Les voilà arrivés à l'étage, l'hôtesse les guide une dernière fois puis leur souhaite une bonne soirée. Une nouvelle fois, Joy prend le temps de remercier cette charmante hôtesse. Tout s'enchaîne à présent bien vite, Joy glisse son bras dans l'espace laissé par celui de Hiro et pose délicatement sa main sur son avant-bras. La question de Hiro lui tire un léger rire discret et elle indique alors :
"Je suis une actrice australienne, c'est mon quotidien."
Et ce, dans tous les sens du terme, que ce soit dans l'eau ou dans le monde du cinéma, Joy avait l'habitude des requins, bien que ceux sous l'eau étaient sans doute plus inoffensifs que leurs homologues humains. La porte s'ouvrit et Joy suivit le pas de son camarade. La salle était tout bonnement magnifique mais Joy ne laisse aucune surprise ou émerveillement se lire sur son visage. Elle se contente d'afficher un visage serein, un éternel sourire doux et avenant sur les lèvres qui devait sans doute contraster avec le visage impassible de son camarade, certainement. L'australienne sentait son coeur battre à tout rompre dans sa poitrine mais tout irait bien. Les regards se tournent vers eux mais Joy ne leur laisse aucun argument pour jacasser contre elle. Elle marchait d'un pas sûr et élégant aux côtés de son camarade. Ensemble, ils étaient brillants, rien ne pouvait les atteindre n'est-ce pas ?
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
Dans quelques années, cela sera aussi ton quotidien. D'innombrables réceptions. Des buffets gargantuesques. Toujours plus de convives à satisfaire. Par ton verbe, ton sourire, ton charme. Tout dans la retenue et dans l'intelligence. Savoir se rendre indispensable. Provoquer le besoin. Toutes ces petites choses qui feront de toi l'homme idéal. Celui que tout le monde rêverait d'être, sans percevoir les sacrifices derrière. La perfection ne s'improvise pas. Elle se travaille, durement. Et surtout, personne ne doit savoir. La modestie ajoute une saveur non négligeable à la personnalité que tu construis.
Un bref regard sur sa main pressée contre ton avant-bras. Puis tu reportes ton attention devant toi. Sur ces portes qui s'entrouvrent. Dévoilant l'aquarium dont lequel vous plongez sans masque ni tuba. Une dernière inspiration avant de franchir le seuil. L'immersion est bruyante et tapageuse. Costumes cintrés, boutons de manchettes lustrés, robes ajourées, bijoux étincelants de discrétion. Des grappes de personnalités ça et là et plusieurs bourdons qui butinent entre. Sans doute dans l'espoir de récolter le fin nectar de l'attention. Un éclat de rire attire ton regard sur votre gauche.
Cette femme, tu l'as déjà vue. Elle est régulièrement présente aux soirées qu'organisent tes parents. Tu es donc obligé de la saluer, à minima. Tu confies à Joy ton intention puis t'approches de la cinquantenaire. A qui tu offres un début de sourire.
« Kanda-san, c'est un plaisir de vous voir ici. Je ne m'attendais pas à vous revoir si tôt. »
Tu fais référence à ton anniversaire en août. Père ne t'a rien dit pour ce soir. Et s'il ne t'a rien dit pour Kanda alors tu pourrais tomber sur n'importe qui. Tu as le contrôle, te convaincs-tu. La cinquantenaire t'offre un large sourire tandis que ses doigts manucurés glissent sur ta joue.
« Hiro-kun, comment vas-tu ?
– Très bien, merci. Et vous ?
– Oh moi, toujours. »
Son regard dévie sur Joy qu'elle détaille brièvement. Son sourire semble s'agrandir davantage. En cet instant, plus de retour en arrière. Ton sort est scellé dans ce choix de partenaire.
« En charmante compagnie à ce que je vois. Enchanté mademoiselle... ? »
Une fois le nom obtenu, elle s'incline et finit de se présenter.
« Kanda Rise. Je connais Hiro depuis qu'il est enfant. Un charmant garçon. Moins taquin que son frère, mais cela ne fait pas de lui une moins bonne compagnie. »
Tu encaisses l'étrange compliment, sourire figé. Bien sûr, elle ne demande pas pourquoi Ena n'est pas avec toi. Il est acté, auprès des proches, que tu es l'héritier. Sa présence a vocation à s'effacer. Avant de pouvoir en placer une, Kanda-san s'impose à nouveau. Les projecteurs sont braquées sur Joy sans que tu ne puisses faire grand-chose pour les détourner.
« Pardonnez ma curiosité mais où vous êtes-vous rencontrés ? »
Tenue d'Hiro
Un bref regard sur sa main pressée contre ton avant-bras. Puis tu reportes ton attention devant toi. Sur ces portes qui s'entrouvrent. Dévoilant l'aquarium dont lequel vous plongez sans masque ni tuba. Une dernière inspiration avant de franchir le seuil. L'immersion est bruyante et tapageuse. Costumes cintrés, boutons de manchettes lustrés, robes ajourées, bijoux étincelants de discrétion. Des grappes de personnalités ça et là et plusieurs bourdons qui butinent entre. Sans doute dans l'espoir de récolter le fin nectar de l'attention. Un éclat de rire attire ton regard sur votre gauche.
Cette femme, tu l'as déjà vue. Elle est régulièrement présente aux soirées qu'organisent tes parents. Tu es donc obligé de la saluer, à minima. Tu confies à Joy ton intention puis t'approches de la cinquantenaire. A qui tu offres un début de sourire.
« Kanda-san, c'est un plaisir de vous voir ici. Je ne m'attendais pas à vous revoir si tôt. »
Tu fais référence à ton anniversaire en août. Père ne t'a rien dit pour ce soir. Et s'il ne t'a rien dit pour Kanda alors tu pourrais tomber sur n'importe qui. Tu as le contrôle, te convaincs-tu. La cinquantenaire t'offre un large sourire tandis que ses doigts manucurés glissent sur ta joue.
« Hiro-kun, comment vas-tu ?
– Très bien, merci. Et vous ?
– Oh moi, toujours. »
Son regard dévie sur Joy qu'elle détaille brièvement. Son sourire semble s'agrandir davantage. En cet instant, plus de retour en arrière. Ton sort est scellé dans ce choix de partenaire.
« En charmante compagnie à ce que je vois. Enchanté mademoiselle... ? »
Une fois le nom obtenu, elle s'incline et finit de se présenter.
« Kanda Rise. Je connais Hiro depuis qu'il est enfant. Un charmant garçon. Moins taquin que son frère, mais cela ne fait pas de lui une moins bonne compagnie. »
Tu encaisses l'étrange compliment, sourire figé. Bien sûr, elle ne demande pas pourquoi Ena n'est pas avec toi. Il est acté, auprès des proches, que tu es l'héritier. Sa présence a vocation à s'effacer. Avant de pouvoir en placer une, Kanda-san s'impose à nouveau. Les projecteurs sont braquées sur Joy sans que tu ne puisses faire grand-chose pour les détourner.
« Pardonnez ma curiosité mais où vous êtes-vous rencontrés ? »
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Le naturel de Joy voudrait qu'elle regarde partout, qu'elle observe chaque recoin de l'immense pièce et chaque convive avec un sourire à en éblouir la plus sinistre des goules. Toutefois, elle se montre plus calme, réservée, son regard se promenant dans un cône de vision face à elle. Finalement, un éclat de rire attire le regard Hiro, regard que Joy suivit pour mieux comprendre ce qui pouvait donc attirer son attention ainsi. Hiro était son guide en ces lieux, celui qui saurait mieux que quiconque la guider et la préserver des mauvaises rencontres. Hiro lui confia qu'il souhaitait la saluer, un simple "d'accord" et les voici se dirigeant vers cette femme qui semblait tenir une place importante dans le cercle social de son camarade. L'échange entre eux était plutôt agréable et cette femme semblait adorable. Le regard de cette dernière dévie sur elle et c'est au tour de Joy de passer sous le regard de Kanda-san. Elle enleva sa main de l'avant-bras de Hiro pour s'incliner et la saluer poliment, un sourire aux lèvres.
"Khan Joy. Je suis ravie de faire votre connaissance ce soir."
Joy se redressa tandis que Kanda-san prit le temps de lui expliquer un peu plus son lien avec Hiro. Elle le connaissait donc depuis de longues années à présent. Joy se demandait bien à quoi pouvait ressembler Hiro petit. Avait-il déjà cet air si sérieux ? Ou au contraire, pouvait-on apercevoir l'innocence et la crédulité de l'enfance ? Elle l'espérait. Après tout, un enfant qui doit grandir bien trop vite, c'est bien triste. Et ça lui fendait le coeur de savoir que certains ne pouvaient profiter de l'insouciance de ces douces années.
"En effet. Okazaki-kun est plus discret que son frère mais il est très attentif et agréable."
La jeune fille glissa à nouveau sa main sur l'avant-bras de son camarade à ses mots. Elle n'irait pas faire remarquer qu'Ena était, certes, taquin, mais parfois trop taquin. Elle avait encore espoir de pouvoir briser la glace entre eux. D'ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi on faisait toujours autant de comparatif entre deux jumeaux. Ils étaient deux personnes à part entière et bien que Hiro soit moins taquin, Joy appréciait tout particulièrement sa présence et elle n'aurait jamais idée de dire un jour à Ena de ressembler plus à son frère. Ce n'était pas juste. La cinquantenaire reprit à nouveau la parole pour leur demander où ils s'étaient rencontrés et puisqu'elle la regardait, Joy se devait de répondre une nouvelle fois.
"Nous nous sommes rencontrés à l'école, nous sommes camarades de classe."
Ce n'était pas une réponse des plus amusantes ni même des plus exotiques mais il s'agissait là d'une simple vérité dénuée de détails, elle manquait sans doute de croustillant pour elle. Après tout, elle ne savait pas si l'endroit où étudiait Hiro était connu de cette femme et elle ne voulait pas le mettre dans l'inconfort.
"Khan Joy. Je suis ravie de faire votre connaissance ce soir."
Joy se redressa tandis que Kanda-san prit le temps de lui expliquer un peu plus son lien avec Hiro. Elle le connaissait donc depuis de longues années à présent. Joy se demandait bien à quoi pouvait ressembler Hiro petit. Avait-il déjà cet air si sérieux ? Ou au contraire, pouvait-on apercevoir l'innocence et la crédulité de l'enfance ? Elle l'espérait. Après tout, un enfant qui doit grandir bien trop vite, c'est bien triste. Et ça lui fendait le coeur de savoir que certains ne pouvaient profiter de l'insouciance de ces douces années.
"En effet. Okazaki-kun est plus discret que son frère mais il est très attentif et agréable."
La jeune fille glissa à nouveau sa main sur l'avant-bras de son camarade à ses mots. Elle n'irait pas faire remarquer qu'Ena était, certes, taquin, mais parfois trop taquin. Elle avait encore espoir de pouvoir briser la glace entre eux. D'ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi on faisait toujours autant de comparatif entre deux jumeaux. Ils étaient deux personnes à part entière et bien que Hiro soit moins taquin, Joy appréciait tout particulièrement sa présence et elle n'aurait jamais idée de dire un jour à Ena de ressembler plus à son frère. Ce n'était pas juste. La cinquantenaire reprit à nouveau la parole pour leur demander où ils s'étaient rencontrés et puisqu'elle la regardait, Joy se devait de répondre une nouvelle fois.
"Nous nous sommes rencontrés à l'école, nous sommes camarades de classe."
Ce n'était pas une réponse des plus amusantes ni même des plus exotiques mais il s'agissait là d'une simple vérité dénuée de détails, elle manquait sans doute de croustillant pour elle. Après tout, elle ne savait pas si l'endroit où étudiait Hiro était connu de cette femme et elle ne voulait pas le mettre dans l'inconfort.
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
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❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
S'il y a bien une chose que tu sais, c'est que Kanda-san n'est pas du tout désolée. Tout est bon pour obtenir des informations. Et dans cet art, elle est devenue maître. Tu apprécies cette femme. Mais tu t'en méfies tout autant. Elle s'empressera de partager ses trouvailles à ton père. Ton regard dévie sur Joy. Charmante est un adjectif ambivalent pour la décrire. Avenante, aimable, polie aurait été plus à propos. Charmante implique une opinion physique. Un sous-entendu implicite qui t'indispose. Elle a du charme, tu ne peux le nier. Sinon tu ne l'aurais pas choisi à ton bras. Mais du charme que tu crois déceler, tu en es hermétique. C'est justement ce que tu craignais en t'affichant avec elle. Que les gens s'imaginent des choses. Que dans les yeux de vos interlocuteurs, il y ait le même questionnement verbalisé par Kanda-san.
Qui est-elle pour toi ? Une camarade de classe, répond ton esprit pragmatique. Ce qui est vrai. Mais alors, pourquoi ses compliments ont-ils fait mouche ? Tes yeux se sont écarquillés. Très légèrement, certes. Néanmoins, tu as été troublé par sa réparti. Tu ne devrais pas. Tu as tout fait pour aiguiller ses convictions vers ce résultat. Discrétion, prévenance et amabilité. Tu n'es pas loin de crier Bingo ! Tu la crois sincère. Mais rien n'est moins sûr. Dans ce jeu de convenance, il est aisé de maquiller son jugement. Tu le fais sans arrêt. Et tu gardes en tête que Joy est actrice. Pour peu qu'elle soit réellement douée, elle pourrait te flouer. Ton père avait souligné l'importance des contacts. Chaque lien doit être conservé dès lors qu'il est utile. Mais à aucun moment tu ne devais te fourvoyer. Ces liens ne sont que des transactions. En aucun cas des amitiés. Ce que tu partages ici et maintenant avec Joy n'est qu'une transaction de plus.
« Khan-chan est en deuxième année avec moi à Kobe. Elle aspire à être comédienne. Elle a d'ailleurs joué dans plusieurs séries en Australie. »
Ces informations sont suffisantes pour allumer un immense brasier dans les yeux de ton interlocutrice.
« Vraiment ? Vous êtes originaire d'Australie ? » demande-t-elle aussitôt.
La confirmation la pousse à exceller à un autre jeu qu'elle maîtrise à la perfection. Toute son attention est rivée sur Joy. Qu'elle n'a pas quitté des yeux malgré ton intervention.
« Hiro a eu le nez fin en vous invitant, très chère. Il se trouve que le responsable des coproductions de la NHK est avec nous ce soir. »
Son regard se soulève un instant. Et tel un oiseau de proie, elle repère sa cible. Tajima Kagari. Un sourire ravi se dessine sur ses lèvres.
« Il est en grande conversation mais je vais m'assurer de vous réserver quelques minutes avec lui plus tard dans la soirée. En attendant, je ne vous monopolise pas plus longtemps. Vous avez sûrement beaucoup d'autres personnes à aborder. Et du temps à passer ensemble. »
C'est le moment qu'elle choisit pour planter son regard complice dans le tien. Tes yeux se plissent. Tu envisages de répondre. Mais à nouveau elle te coupe l'herbe sous le pied. Son attention est déjà ailleurs.
« Oh mais ne serait-ce pas Sasuki-san ! »
Ses doigts tapotent brièvement ton épaule.
« Je m'éclipse. Mais promis, je reviendrai avec Tajima-san au cours de la soirée. Un plaisir de vous avoir rencontré Khan-chan. »
Elle s'incline. Puis vous quitte sur un sourire calculé. Tu ne l'aurais pas abordé en premier si tu avais su avec quel enthousiasme elle vous accueillerait. Sa pétulance t'épuise. Et tu n'as pas une énergie illimitée. Clignement de paupières, tu pivotes vers Joy. Un soupir t'échappe.
« Une entrée en matière... animée. Je m'excuse pour son indiscrétion. »
Tu remarques alors qu'en rejoignant Kanda-san, vous vous êtes rapprochés du bar. Deux serveurs servent un assortiment de boissons. En plus des nombreux verres déjà remplis sur la table devant eux. La pression a asséché ta gorge. Mais l'envie ne doit pas venir de toi. Tu t'enquiers de son état en pointant du regard le stand.
« Est-ce tu souhaites boire quelque chose ? »
Tenue d'Hiro
Qui est-elle pour toi ? Une camarade de classe, répond ton esprit pragmatique. Ce qui est vrai. Mais alors, pourquoi ses compliments ont-ils fait mouche ? Tes yeux se sont écarquillés. Très légèrement, certes. Néanmoins, tu as été troublé par sa réparti. Tu ne devrais pas. Tu as tout fait pour aiguiller ses convictions vers ce résultat. Discrétion, prévenance et amabilité. Tu n'es pas loin de crier Bingo ! Tu la crois sincère. Mais rien n'est moins sûr. Dans ce jeu de convenance, il est aisé de maquiller son jugement. Tu le fais sans arrêt. Et tu gardes en tête que Joy est actrice. Pour peu qu'elle soit réellement douée, elle pourrait te flouer. Ton père avait souligné l'importance des contacts. Chaque lien doit être conservé dès lors qu'il est utile. Mais à aucun moment tu ne devais te fourvoyer. Ces liens ne sont que des transactions. En aucun cas des amitiés. Ce que tu partages ici et maintenant avec Joy n'est qu'une transaction de plus.
« Khan-chan est en deuxième année avec moi à Kobe. Elle aspire à être comédienne. Elle a d'ailleurs joué dans plusieurs séries en Australie. »
Ces informations sont suffisantes pour allumer un immense brasier dans les yeux de ton interlocutrice.
« Vraiment ? Vous êtes originaire d'Australie ? » demande-t-elle aussitôt.
La confirmation la pousse à exceller à un autre jeu qu'elle maîtrise à la perfection. Toute son attention est rivée sur Joy. Qu'elle n'a pas quitté des yeux malgré ton intervention.
« Hiro a eu le nez fin en vous invitant, très chère. Il se trouve que le responsable des coproductions de la NHK est avec nous ce soir. »
Son regard se soulève un instant. Et tel un oiseau de proie, elle repère sa cible. Tajima Kagari. Un sourire ravi se dessine sur ses lèvres.
« Il est en grande conversation mais je vais m'assurer de vous réserver quelques minutes avec lui plus tard dans la soirée. En attendant, je ne vous monopolise pas plus longtemps. Vous avez sûrement beaucoup d'autres personnes à aborder. Et du temps à passer ensemble. »
C'est le moment qu'elle choisit pour planter son regard complice dans le tien. Tes yeux se plissent. Tu envisages de répondre. Mais à nouveau elle te coupe l'herbe sous le pied. Son attention est déjà ailleurs.
« Oh mais ne serait-ce pas Sasuki-san ! »
Ses doigts tapotent brièvement ton épaule.
« Je m'éclipse. Mais promis, je reviendrai avec Tajima-san au cours de la soirée. Un plaisir de vous avoir rencontré Khan-chan. »
Elle s'incline. Puis vous quitte sur un sourire calculé. Tu ne l'aurais pas abordé en premier si tu avais su avec quel enthousiasme elle vous accueillerait. Sa pétulance t'épuise. Et tu n'as pas une énergie illimitée. Clignement de paupières, tu pivotes vers Joy. Un soupir t'échappe.
« Une entrée en matière... animée. Je m'excuse pour son indiscrétion. »
Tu remarques alors qu'en rejoignant Kanda-san, vous vous êtes rapprochés du bar. Deux serveurs servent un assortiment de boissons. En plus des nombreux verres déjà remplis sur la table devant eux. La pression a asséché ta gorge. Mais l'envie ne doit pas venir de toi. Tu t'enquiers de son état en pointant du regard le stand.
« Est-ce tu souhaites boire quelque chose ? »
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
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A golden cage is still just a cage.
Joy était de ceux qui voulaient créer du lien avec son entourage, toutefois, elle savait où se trouvait les limites, les bons endroits pour tisser une relation et ceux où il est nécessaire de se montrer prudent. L'environnement dans lequel elle évoluait ce soir avec Hiro faisait partie de ceux à risque, Joy savait qu'il s'agissait là d'une bonne opportunité tout en gardant en tête qu'elle devait se montrer prudente, que ce soit pour se protéger elle ou pour éviter d'éclabousser Hiro si un souci venait à survenir. Elle, elle savait que ce moment serait éphémère, qu'elle pourrait plus facilement se libérer de toute la pression là où pour Hiro il s'agissait de son univers, de son quotidien. Ils ne sont pas du même monde, elle le sait, leurs deux mondes s'entrecroisent mais ils ne seront jamais les mêmes. Hiro est né dans ce monde et s'y élève naturellement. Joy, elle, a poussé la grande porte par son travail, un métier, parfois peu reconnu.
C'est finalement Hiro qui divulgue en premier son travail, Joy n'aurait sans doute pas trouvé le moment adéquat pour en parler. Tout simplement, parce qu'elle ne souhaitait pas s'en vanter. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle n'avait dit à personne que la série dans laquelle elle jouait se diffusait actuellement. Elle avait simplement fait regarder le premier épisode à Maka et Eden. Pour ses autres amis et camarades, ce serait... La surprise si un jour il tombe dessus. Pourquoi ? Parce que Joy était ainsi, elle ne voulait pas qu'on la voit différemment. Sur les plateaux, elle était un personnage, un talent, de l'expérience. En dehors, elle était simplement Joy, une adolescente pétillante, rien de plus.
"En effet, je suis née là-bas. C'est un magnifique pays et c'est très intéressant de vivre dans deux cultures aussi opposées, c'est formateur."
C'est d'ailleurs par son enfance en Australie que Joy semblait être une Japonaise autant décalée. Toutefois, elle s'y était fait rapidement, on pouvait remercier l'école internationale qui, mine de rien, facilitait le brassage de cultures et l'acceptation de la différence.
La jeune femme ne s'arrête plus, elle mène la discussion d'une main de maître et l'amène sur un terrain glissant en indiquant qu'un responsable de coproductions NHK se trouvait aussi dans la salle. Son cœur semble louper un battement lorsqu'elle annonce qu'elle ferait en sorte qu'ils puissent avoir une discussion avec celui-ci dans la soirée. La jeune fille ne savait pas vraiment quoi en penser, il s'agissait là d'une occasion en or d'accélérer son ascension, toutefois, elle souhaitait vraiment accéder au plus haut niveau par son travail et sa détermination et non pas par un simple jeu de contacts. Kanda-san n'avait aucune idée de ses qualités et performances, elle ne pouvait donc être objective.
"C'est vraiment aimable de votre part, je vous remercie."
Elle enchaîne à nouveau sous le regard amusé de Joy. L'espace d'un instant, elle eut l'impression de se voir elle, en pleine discussion avec un ami lorsque son cerveau fonctionne à 200 km/h et qu'elle se doit de débiter ses idées pour ne rien oublier.
L'Australienne s'inclina en retour pour saluer Kanda-san, toujours un sourire poli aux lèvres.
"Le plaisir est partagé Kanda-san."
Et voilà qu'elle s'éclipse et que Joy se permet une respiration plus profonde pour calmer la tempête de pensées dans sa tête et les battements de son coeur. Joy secoua légèrement la tête aux propos de son camarade.
"Ne t'excuse pas pour quelque chose qui n'est pas de ton fait, voyons. Mais en effet, c'était animé, j'ai l'impression de me voir."
La proposition d'un petit rafraichissement ne passe pas dans l'oreille d'une sourde, Joy a l'impression d'avoir la bouche toute sèche et elle ne serait pas contre un petit verre. Elle repassa son bras auprès de Hiro et lui sourit tout en se dirigeant vers le bar qui se trouvait non loin.
"Je ne suis pas contre un petit rafraichissement."
C'est finalement Hiro qui divulgue en premier son travail, Joy n'aurait sans doute pas trouvé le moment adéquat pour en parler. Tout simplement, parce qu'elle ne souhaitait pas s'en vanter. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle n'avait dit à personne que la série dans laquelle elle jouait se diffusait actuellement. Elle avait simplement fait regarder le premier épisode à Maka et Eden. Pour ses autres amis et camarades, ce serait... La surprise si un jour il tombe dessus. Pourquoi ? Parce que Joy était ainsi, elle ne voulait pas qu'on la voit différemment. Sur les plateaux, elle était un personnage, un talent, de l'expérience. En dehors, elle était simplement Joy, une adolescente pétillante, rien de plus.
"En effet, je suis née là-bas. C'est un magnifique pays et c'est très intéressant de vivre dans deux cultures aussi opposées, c'est formateur."
C'est d'ailleurs par son enfance en Australie que Joy semblait être une Japonaise autant décalée. Toutefois, elle s'y était fait rapidement, on pouvait remercier l'école internationale qui, mine de rien, facilitait le brassage de cultures et l'acceptation de la différence.
La jeune femme ne s'arrête plus, elle mène la discussion d'une main de maître et l'amène sur un terrain glissant en indiquant qu'un responsable de coproductions NHK se trouvait aussi dans la salle. Son cœur semble louper un battement lorsqu'elle annonce qu'elle ferait en sorte qu'ils puissent avoir une discussion avec celui-ci dans la soirée. La jeune fille ne savait pas vraiment quoi en penser, il s'agissait là d'une occasion en or d'accélérer son ascension, toutefois, elle souhaitait vraiment accéder au plus haut niveau par son travail et sa détermination et non pas par un simple jeu de contacts. Kanda-san n'avait aucune idée de ses qualités et performances, elle ne pouvait donc être objective.
"C'est vraiment aimable de votre part, je vous remercie."
Elle enchaîne à nouveau sous le regard amusé de Joy. L'espace d'un instant, elle eut l'impression de se voir elle, en pleine discussion avec un ami lorsque son cerveau fonctionne à 200 km/h et qu'elle se doit de débiter ses idées pour ne rien oublier.
L'Australienne s'inclina en retour pour saluer Kanda-san, toujours un sourire poli aux lèvres.
"Le plaisir est partagé Kanda-san."
Et voilà qu'elle s'éclipse et que Joy se permet une respiration plus profonde pour calmer la tempête de pensées dans sa tête et les battements de son coeur. Joy secoua légèrement la tête aux propos de son camarade.
"Ne t'excuse pas pour quelque chose qui n'est pas de ton fait, voyons. Mais en effet, c'était animé, j'ai l'impression de me voir."
La proposition d'un petit rafraichissement ne passe pas dans l'oreille d'une sourde, Joy a l'impression d'avoir la bouche toute sèche et elle ne serait pas contre un petit verre. Elle repassa son bras auprès de Hiro et lui sourit tout en se dirigeant vers le bar qui se trouvait non loin.
"Je ne suis pas contre un petit rafraichissement."
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
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13 octobre 2018
Qu'elle te dédouane ne change rien au fait que Kanda-san est une de tes connaissances. Mais tu ne la contredis pas. Préfères à la place te diriger vers le stand de boissons après qu'elle ait accepté ta proposition. Tu demandes ce qu'ils ont sans alcool. Un panel de jus et sodas artisanaux te sont proposés. Après que Joy ait choisi, tu optes pour un jus de yuzu. Les bulles pétillent dans ton verre tandis que tu t'éloignes du stand. D'autres personnes affluent. Tu ne sais le nombre d'invités mais la salle est plus bondée qu'à votre arrivée. Les discussions vont bon train. Tu ne sais pas par quel bout prendre les choses maintenant que tu as abordé la plus facile d'accès.
Ce n'est pas tout à fait vrai cela dit. Le plus simple reste de converser avec Joy. Elle est ta partenaire de ce soir. Et mérite donc ton attention autant que celles des autres convives. N'en déplaise au léger malaise qu'ont suscité les propos de Kanda-san, tu ne sais rien d'elle. Il ne serait pas anormal de chercher à en apprendre plus. L'occasion d'échanger de manière moins formelle que sur les bancs d'école. Tu bois une gorgée de ton verre à sa suite. Alors que ton regard scanne la pièce, tu lui demandes :
« Ta boisson est bonne ? »
Tu reportes ton attention sur elle. Les goûts et les couleurs sont une première approche. Par le choix de sa robe, peux-tu conclure qu'elle aime le bleu ? Note mentale. Intéressé, tu poursuis :
« Est-ce qu'il y a des gens que tu connais ? »
Des gens à saluer, d'autres à consulter. Échanges de regards, échanges de main. Carte de visite glissée au détour d'une conversation. Un jeu d'intérêt que tu as à mener seul. Il s'agirait de ne pas la bloquer dans ses propres plans. Le jus de yuzu chatouille tes lèvres à nouveau. Ta gorge est moins sèche. Pourtant, tu ne te sens pas plus entreprenant. Les attentes de ton père sont floues. Et les sourires de tous ces inconnus sont faussement engageants. Tu réduis subtilement la distance entre vous. Suffisamment pour lui glisser une confidence :
« Mon père m'a demandé de prendre des contacts mais je t'avoue ne pas savoir vers qui me tourner. Et je doute qu'une soirée suffise pour tous les aborder. Mais laisser faire le hasard me paraît dangereux. »
Ton père connaît sûrement la liste des invités. Comme toujours avec lui, cette soirée n'est qu'un test de plus. A toi, Hiro, de déterminer qui est le plus gros poisson du banc.
Tenue d'Hiro
Ce n'est pas tout à fait vrai cela dit. Le plus simple reste de converser avec Joy. Elle est ta partenaire de ce soir. Et mérite donc ton attention autant que celles des autres convives. N'en déplaise au léger malaise qu'ont suscité les propos de Kanda-san, tu ne sais rien d'elle. Il ne serait pas anormal de chercher à en apprendre plus. L'occasion d'échanger de manière moins formelle que sur les bancs d'école. Tu bois une gorgée de ton verre à sa suite. Alors que ton regard scanne la pièce, tu lui demandes :
« Ta boisson est bonne ? »
Tu reportes ton attention sur elle. Les goûts et les couleurs sont une première approche. Par le choix de sa robe, peux-tu conclure qu'elle aime le bleu ? Note mentale. Intéressé, tu poursuis :
« Est-ce qu'il y a des gens que tu connais ? »
Des gens à saluer, d'autres à consulter. Échanges de regards, échanges de main. Carte de visite glissée au détour d'une conversation. Un jeu d'intérêt que tu as à mener seul. Il s'agirait de ne pas la bloquer dans ses propres plans. Le jus de yuzu chatouille tes lèvres à nouveau. Ta gorge est moins sèche. Pourtant, tu ne te sens pas plus entreprenant. Les attentes de ton père sont floues. Et les sourires de tous ces inconnus sont faussement engageants. Tu réduis subtilement la distance entre vous. Suffisamment pour lui glisser une confidence :
« Mon père m'a demandé de prendre des contacts mais je t'avoue ne pas savoir vers qui me tourner. Et je doute qu'une soirée suffise pour tous les aborder. Mais laisser faire le hasard me paraît dangereux. »
Ton père connaît sûrement la liste des invités. Comme toujours avec lui, cette soirée n'est qu'un test de plus. A toi, Hiro, de déterminer qui est le plus gros poisson du banc.
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
La jeune fille observa un rapide instant les différentes boissons proposées avant de jeter son dévolu sur une limonade à la pèche japonaise. Elle aimait tout particulièrement les boissons pétillantes qui lui ravivaient les papilles. Elle remercia le serveur et attendit que son camarade soit servi avant de goûter. Et Joy ne fut pas déçue, le pétillement n'était pas trop intense et l'arôme de la pèche n'était pas envahissant, le tout était parfaitement dosé et à son équilibre.
"Très bonne et rafraichissante. Et la tienne ? Le jus n'est pas trop acide ?"
Le surplus d'acidité pouvait faire mal à l'estomac, toutefois, dans ce genre d'évènement, elle se doutait bien que les mets et les boissons devaient être scrupuleusement examinés et testés avant d'être proposées aux convives. Lorsque Hiro lui demanda si elle connaissait des personnes à cet évènement, la jeune fille scruta discrètement la pièce pour identifier des visages connus, non sans mal, il y avait tout de même beaucoup de personnes. Toutefois, elle réussit à mettre un nom sur un visage et en fit la confidence à son ami.
"Je crois distinguer Hideki Fujiwara, un compositeur. Il a composé les principales musiques du drama."
Joy ne l'avait vu qu'une fois ou deux mais il s'avérait être plutôt sympathique et passionné. Ils avaient discuté suite à la projection du premier épisode à l'équipe de tournage et il avait de nombreux projets devant lui. Joy espérait pouvoir travailler de nouveau avec cet homme si talentueux à l'avenir. En tout cas, hormis lui, Joy ne connaissait personnellement personne parmi les autres invités. Ce n'était pas vraiment étonnant, en Australie, ça aurait été différent mais dans cet archipel, son réseau restait encore à faire. Ce n'était plus qu'une question de temps.
"Mais ça me semble tout. Et toi ?"
Joy tendit une oreille attentive à son camarade qui se rapprochait d'elle pour lui glisser un subtil secret. Elle hocha légèrement la tête et reprit son observation sous un autre angle cette fois. Qui semblait... Plus important que les autres ?
"Dans ce cas... Allons te faire prendre des contacts, je m'engage sur la mission !"
Joy but une nouvelle gorgée de sa boisson et observa les groupes de discussion et le comportement non-verbale des convives. La jeune fille était plutôt observatrice et analysait sans s'en rendre compte les autres. C'était ainsi, observer, relever, agir. Pour s'amuser, aider ou protéger. Pourquoi ? Car Joy refusait de rester passive, oisive à attendre que le temps passe ou que les choses "s'arrangent". La jeune fille nota dans sa tête plusieurs comportements indices et confia son observation à voix basse à son camarade pour qu'il soit le seul à l'entendre.
"Je pense que l'homme en face de nous vers la gauche avec la cravate bordeaux peut être une rencontre intéressante. Il semble guider la conversation et les autres l'écoutent religieusement et n'interviennent que rarement. C'est lui le "maître" de ce groupe. D'ailleurs, quelques personnes autour d'eux jettent fréquemment des regards comme s'ils attendaient que la conversation se termine pour pouvoir approcher..."
Joy ne savait pas quel personne il pouvait être mais... Il semblait important, cela se sentait dans sa tenue. Il avait une certaine prestance et tout au long de la discussion, il semblait avoir un certain pouvoir et une puissante aura. En tout cas, c'est ainsi qu'elle l'analysait. Hiro avait-il les mêmes sensations qu'elle ?
"Très bonne et rafraichissante. Et la tienne ? Le jus n'est pas trop acide ?"
Le surplus d'acidité pouvait faire mal à l'estomac, toutefois, dans ce genre d'évènement, elle se doutait bien que les mets et les boissons devaient être scrupuleusement examinés et testés avant d'être proposées aux convives. Lorsque Hiro lui demanda si elle connaissait des personnes à cet évènement, la jeune fille scruta discrètement la pièce pour identifier des visages connus, non sans mal, il y avait tout de même beaucoup de personnes. Toutefois, elle réussit à mettre un nom sur un visage et en fit la confidence à son ami.
"Je crois distinguer Hideki Fujiwara, un compositeur. Il a composé les principales musiques du drama."
Joy ne l'avait vu qu'une fois ou deux mais il s'avérait être plutôt sympathique et passionné. Ils avaient discuté suite à la projection du premier épisode à l'équipe de tournage et il avait de nombreux projets devant lui. Joy espérait pouvoir travailler de nouveau avec cet homme si talentueux à l'avenir. En tout cas, hormis lui, Joy ne connaissait personnellement personne parmi les autres invités. Ce n'était pas vraiment étonnant, en Australie, ça aurait été différent mais dans cet archipel, son réseau restait encore à faire. Ce n'était plus qu'une question de temps.
"Mais ça me semble tout. Et toi ?"
Joy tendit une oreille attentive à son camarade qui se rapprochait d'elle pour lui glisser un subtil secret. Elle hocha légèrement la tête et reprit son observation sous un autre angle cette fois. Qui semblait... Plus important que les autres ?
"Dans ce cas... Allons te faire prendre des contacts, je m'engage sur la mission !"
Joy but une nouvelle gorgée de sa boisson et observa les groupes de discussion et le comportement non-verbale des convives. La jeune fille était plutôt observatrice et analysait sans s'en rendre compte les autres. C'était ainsi, observer, relever, agir. Pour s'amuser, aider ou protéger. Pourquoi ? Car Joy refusait de rester passive, oisive à attendre que le temps passe ou que les choses "s'arrangent". La jeune fille nota dans sa tête plusieurs comportements indices et confia son observation à voix basse à son camarade pour qu'il soit le seul à l'entendre.
"Je pense que l'homme en face de nous vers la gauche avec la cravate bordeaux peut être une rencontre intéressante. Il semble guider la conversation et les autres l'écoutent religieusement et n'interviennent que rarement. C'est lui le "maître" de ce groupe. D'ailleurs, quelques personnes autour d'eux jettent fréquemment des regards comme s'ils attendaient que la conversation se termine pour pouvoir approcher..."
Joy ne savait pas quel personne il pouvait être mais... Il semblait important, cela se sentait dans sa tenue. Il avait une certaine prestance et tout au long de la discussion, il semblait avoir un certain pouvoir et une puissante aura. En tout cas, c'est ainsi qu'elle l'analysait. Hiro avait-il les mêmes sensations qu'elle ?
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
« Non, c'est parfait. » réponds-tu en hochant la tête.
Tu en reprends même une gorgée tout en détaillant la salle du regard. Joy te cite un nom. Que tu ignores mais dont tu sondes les visages pour en déterminer le propriétaire. Ainsi donc son drama est assez connu pour attirer du beau monde. Une information qui te conforte dans ton choix de partenaire. Revenant sur elle, tu partages tes connaissances.
« Kanda-san que tu as rencontré. Mais il y a aussi un financier du groupe Toyota, un consultant auprès du groupe Toray et il me semble avoir aperçu... Ah oui, c'est bien elle. Hamasaki Ayumi. »
La chevelure blonde de l'ancienne chanteuse dénote parmi les têtes brunes. Mais à part connaître son nom, tu n'as pas l'intention d'aller l'aborder. Bien qu'elle ait sûrement encore de l'influence, la sphère artistique ne t'intéresse pas. Non, tu dois pêcher du côté des gros bonnets de l'industrie avant-gardiste. Haute technologie et faiseurs d'avenir. Mais tu es bien incapable de déterminer lequel de ces invités correspond à cette description.
Tu es néanmoins surpris que Joy trouve l'activité attrayante. Non pas qu'elle ne soit pas capable de t'aider. Au contraire. Elle accentue ton étonnement de par son analyse pointue. L'homme qu'elle dépeint pourrait être ta cible. Tu lui jettes un bref regard. Suffisant pour évaluer tes chances. Puis reposes tes yeux bruns sur ta partenaire. C'est là que tu remarques votre proximité. Son épaule dénudée frôle ton costume. Subtilement, tu te décales. Mais pour masquer ton geste, tu l'invites à te suivre.
« Je pense que tu as raison. Nous n'avons plus qu'à vérifier. »
L'exercice est horriblement intimidant. Il y a ces gens tout autour de vous. Qui se pressent pour une seconde d'attention. La cravate bordeaux fait son effet. Et puis c'est ta couleur, que tu le veuilles ou non. Serait-ce un signe ? Tu profites d'une question sauvage pour oser un abordage. A brûle-pourpoint.
« Le progrès ne peut être encouragé que si la stabilité de l'entreprise le permet. L'innovation est un sujet délicat mais la dénigrer pourrait avoir de terribles conséquences. Surtout dans nos domaines. »
Cela a le mérite d'attirer l'attention sur ta personne. En trois phrases, tous les yeux se braquent sur toi. Tu n'y serais pas préparé que tu défaillirais à coup sûr. Mais tu restes bien solide, le visage neutre. Ta main est posée sur le bras de Joy crocheté au tien, comme un soutien. La cravate bordeaux prend la parole.
« Et quel domaine représentez-vous, jeune homme ?
— Matériel électronique, monsieur. Mon nom est Okazaki Hiro. Je représente Kosentech ce soir.
— Vous avez une approche de l'industrie plaisante, Okazaki-san. Shuichi Aikawa, PDG du groupe Alten au Japon. »
Tu t'inclines aussitôt. Le bon angle, rien de plus, rien de moins. Rien ne transparaît mais ce nom pétille dans ta tête. Joy n'est peut-être qu'une actrice en devenir mais elle a du flair.
Le reste de la discussion se fait naturellement. Tu lui apprends que Kosentech est un constructeur de puces électroniques. Au même titre que Toshiba et Hitachi. Tu mets en condition tes nombreuses heures de formation. Démontres ta connaissance du marché actuel. Rebondis même sur des sujets plus légers. Les minutes défilent sans que tu ne te fatigues. Pourtant, ton cerveau turbine. Chaque mot est étudié, décortiqué.
Finalement, un échange de bons procédés. Son secrétaire – noyé dans l'auditoire – te tend une carte. Tu fais de même. T'écartes. Et vous voilà de nouveau tous les deux. Proies esseulées dans ce banc d'orques. Tu te remets doucement de la conversation. Bois la dernière gorgée de ton verre. Assoiffé. Et tu finis par te préoccuper enfin de Joy.
« Pour un premier contact, je n'aurais pas fait mieux. J'espère que tu n'as pas trouvé le temps trop long. »
Tenue d'Hiro
Tu en reprends même une gorgée tout en détaillant la salle du regard. Joy te cite un nom. Que tu ignores mais dont tu sondes les visages pour en déterminer le propriétaire. Ainsi donc son drama est assez connu pour attirer du beau monde. Une information qui te conforte dans ton choix de partenaire. Revenant sur elle, tu partages tes connaissances.
« Kanda-san que tu as rencontré. Mais il y a aussi un financier du groupe Toyota, un consultant auprès du groupe Toray et il me semble avoir aperçu... Ah oui, c'est bien elle. Hamasaki Ayumi. »
La chevelure blonde de l'ancienne chanteuse dénote parmi les têtes brunes. Mais à part connaître son nom, tu n'as pas l'intention d'aller l'aborder. Bien qu'elle ait sûrement encore de l'influence, la sphère artistique ne t'intéresse pas. Non, tu dois pêcher du côté des gros bonnets de l'industrie avant-gardiste. Haute technologie et faiseurs d'avenir. Mais tu es bien incapable de déterminer lequel de ces invités correspond à cette description.
Tu es néanmoins surpris que Joy trouve l'activité attrayante. Non pas qu'elle ne soit pas capable de t'aider. Au contraire. Elle accentue ton étonnement de par son analyse pointue. L'homme qu'elle dépeint pourrait être ta cible. Tu lui jettes un bref regard. Suffisant pour évaluer tes chances. Puis reposes tes yeux bruns sur ta partenaire. C'est là que tu remarques votre proximité. Son épaule dénudée frôle ton costume. Subtilement, tu te décales. Mais pour masquer ton geste, tu l'invites à te suivre.
« Je pense que tu as raison. Nous n'avons plus qu'à vérifier. »
L'exercice est horriblement intimidant. Il y a ces gens tout autour de vous. Qui se pressent pour une seconde d'attention. La cravate bordeaux fait son effet. Et puis c'est ta couleur, que tu le veuilles ou non. Serait-ce un signe ? Tu profites d'une question sauvage pour oser un abordage. A brûle-pourpoint.
« Le progrès ne peut être encouragé que si la stabilité de l'entreprise le permet. L'innovation est un sujet délicat mais la dénigrer pourrait avoir de terribles conséquences. Surtout dans nos domaines. »
Cela a le mérite d'attirer l'attention sur ta personne. En trois phrases, tous les yeux se braquent sur toi. Tu n'y serais pas préparé que tu défaillirais à coup sûr. Mais tu restes bien solide, le visage neutre. Ta main est posée sur le bras de Joy crocheté au tien, comme un soutien. La cravate bordeaux prend la parole.
« Et quel domaine représentez-vous, jeune homme ?
— Matériel électronique, monsieur. Mon nom est Okazaki Hiro. Je représente Kosentech ce soir.
— Vous avez une approche de l'industrie plaisante, Okazaki-san. Shuichi Aikawa, PDG du groupe Alten au Japon. »
Tu t'inclines aussitôt. Le bon angle, rien de plus, rien de moins. Rien ne transparaît mais ce nom pétille dans ta tête. Joy n'est peut-être qu'une actrice en devenir mais elle a du flair.
Le reste de la discussion se fait naturellement. Tu lui apprends que Kosentech est un constructeur de puces électroniques. Au même titre que Toshiba et Hitachi. Tu mets en condition tes nombreuses heures de formation. Démontres ta connaissance du marché actuel. Rebondis même sur des sujets plus légers. Les minutes défilent sans que tu ne te fatigues. Pourtant, ton cerveau turbine. Chaque mot est étudié, décortiqué.
Finalement, un échange de bons procédés. Son secrétaire – noyé dans l'auditoire – te tend une carte. Tu fais de même. T'écartes. Et vous voilà de nouveau tous les deux. Proies esseulées dans ce banc d'orques. Tu te remets doucement de la conversation. Bois la dernière gorgée de ton verre. Assoiffé. Et tu finis par te préoccuper enfin de Joy.
« Pour un premier contact, je n'aurais pas fait mieux. J'espère que tu n'as pas trouvé le temps trop long. »
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Joy écouta d'une oreille attentive les noms glissés par son camarade, cette soirée réunissait de nombreuses personnes influentes. Elle comprenait soudainement un peu mieux la pression sur les épaules de son camarade. Autant elle, elle pouvait s'éclipser de ce monde assez aisément tandis que pour lui, c'était son quotidien et son avenir. Il en était conscient, ça, elle le savait. Toutefois, elle se demandait, son avenir, est-ce une véritable volonté et une envie de s'investir dans un tel monde ou plutôt un fardeau hérité de son nom et de sa famille ? Sera-t-il heureux lorsqu'il sera à la tête de ce beau monde ? A sa place, Joy ne le serait pas. Mais Joy et Hiro, ce sont le soleil et la lune, deux opposés. Toutefois, malgré le fait qu'ils soient bien différents, elle sentait qu'un beau lien pouvait se tisser entre eux, il fallait simplement du temps, de la patience et ne jamais lâcher prise. Et ça, Joy était la reine !
"En effet."
Après sa brève analyse, Hiro sembla à son tour, analyser la situation à la lumière des mots de sa camarade. Joy lui laissa le temps bien que ce fut assez rapide. Il n'y avait pas de temps pour l'hésitation ! Hésiter, c'est perdre du temps précieux ! C'était son adage ! Autant foncer et réfléchir ensuite, non ? Même si, malheureusement, quelque fois, ça s'est retourné contre elle. Mais elle avait plus de bons souvenirs de cette méthode que de mauvais. De plus, un dicton dit : "Il vaut mieux vivre avec des remords que des regrets !". En tout cas, le temps est venu de la réponse ! Joy avait-elle bien analysé ? Au tour de Hiro de jouer ! Joy le suivit tout en lui glissant gentiment.
"Je te suis. Bon courage."
Bingo ! Hiro se place d'une main de maître dans la discussion tenue. Sincèrement, elle était admirative de ses capacités d'adaptabilité et oratoire. Joy resta en retrait de la conversation, se contentant de saluer comme il le fallait, les écouter poliment avec un sourire, s'intéressant à la discussion sans y prendre part puisque ce n'était pas une experte du domaine. Et comment faire cela ? En hochant de temps en temps la tête, jouant avec les sourires, ainsi, elle montrait qu'elle était ouverte à leur discussion et surtout qu'elle les écoutait sans s'évader dans son esprit ou se montrer ennuyée. De toute façon, bien qu'elle avait un avis sur le sujet, elle ne souhaitait pas attirer la lumière sur elle, souhaitant qu'elle reste sur Hiro. C'était le moment de son ami, un moment vraiment important pour lui.
Après un échange de cartes signifiant clairement que la rencontre s'était bien passée, les deux camarades s'éloignent. Joy en profita pour boire une gorgée de son verre, n'ayant pas osé le faire durant la conversation afin de ne pas paraître impolie ou désintéressée. Hiro reprend la parole, lui demandant si elle n'avait pas trouvé le temps trop long. Bien qu'elle n'aimait pas spécialement faire la plante verte, Joy savait à quel point cette soirée était importante pour Hiro et que ce monde était manipulateur et destructeur lorsqu'il le souhaite, par conséquent, elle avait prit son mal en patience. Elle savait ce qu'elle valait, quoi qu'en pense les autres de sa présence. Elle n'était pas "que" la compagne d'un soir d'un jeune homme prometteur.
"Tu t'es vraiment bien débrouillé. Ton éloquence était parfaite, tu n'as hésité à aucun moment. C'était un échange rondement mené, tu peux être fier de toi. Et ne t'inquiètes pas pour moi, tout va bien. Tu es prévenant mais je sais aussi que beaucoup se joue pour toi ce soir, alors, je comprend que tu ne peux te passer de certaines rencontres et discussions."
"En effet."
Après sa brève analyse, Hiro sembla à son tour, analyser la situation à la lumière des mots de sa camarade. Joy lui laissa le temps bien que ce fut assez rapide. Il n'y avait pas de temps pour l'hésitation ! Hésiter, c'est perdre du temps précieux ! C'était son adage ! Autant foncer et réfléchir ensuite, non ? Même si, malheureusement, quelque fois, ça s'est retourné contre elle. Mais elle avait plus de bons souvenirs de cette méthode que de mauvais. De plus, un dicton dit : "Il vaut mieux vivre avec des remords que des regrets !". En tout cas, le temps est venu de la réponse ! Joy avait-elle bien analysé ? Au tour de Hiro de jouer ! Joy le suivit tout en lui glissant gentiment.
"Je te suis. Bon courage."
Bingo ! Hiro se place d'une main de maître dans la discussion tenue. Sincèrement, elle était admirative de ses capacités d'adaptabilité et oratoire. Joy resta en retrait de la conversation, se contentant de saluer comme il le fallait, les écouter poliment avec un sourire, s'intéressant à la discussion sans y prendre part puisque ce n'était pas une experte du domaine. Et comment faire cela ? En hochant de temps en temps la tête, jouant avec les sourires, ainsi, elle montrait qu'elle était ouverte à leur discussion et surtout qu'elle les écoutait sans s'évader dans son esprit ou se montrer ennuyée. De toute façon, bien qu'elle avait un avis sur le sujet, elle ne souhaitait pas attirer la lumière sur elle, souhaitant qu'elle reste sur Hiro. C'était le moment de son ami, un moment vraiment important pour lui.
Après un échange de cartes signifiant clairement que la rencontre s'était bien passée, les deux camarades s'éloignent. Joy en profita pour boire une gorgée de son verre, n'ayant pas osé le faire durant la conversation afin de ne pas paraître impolie ou désintéressée. Hiro reprend la parole, lui demandant si elle n'avait pas trouvé le temps trop long. Bien qu'elle n'aimait pas spécialement faire la plante verte, Joy savait à quel point cette soirée était importante pour Hiro et que ce monde était manipulateur et destructeur lorsqu'il le souhaite, par conséquent, elle avait prit son mal en patience. Elle savait ce qu'elle valait, quoi qu'en pense les autres de sa présence. Elle n'était pas "que" la compagne d'un soir d'un jeune homme prometteur.
"Tu t'es vraiment bien débrouillé. Ton éloquence était parfaite, tu n'as hésité à aucun moment. C'était un échange rondement mené, tu peux être fier de toi. Et ne t'inquiètes pas pour moi, tout va bien. Tu es prévenant mais je sais aussi que beaucoup se joue pour toi ce soir, alors, je comprend que tu ne peux te passer de certaines rencontres et discussions."
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
Tu ne poses pas de suite ton regard sur Joy. Ses compliments te font du bien. Mais sont exagérés. Maintenant que tu y penses, tu aurais dû aborder tel sujet. Ne pas sourire à cette remarque. Ton avis était peut-être un poil pédant. Et l'attention que tu as suscité un poil trop souligné. Il t'a donné sa carte par politesse. Tous les regards étaient rivés sur vous. Ce n'est pas un exploit. S'enorgueillir pour si peu serait idiot. Tes efforts se doivent d'être constants. Sans cesse en tension, tu ne peux pas te relâcher. Et encore moins maintenant que tu as abordé une si grosse cible. Mais une personne normale accepte la gentillesse. Autrement cela soulèverait des questions. Et tu préfères ne pas l'alarmer sur des inquiétudes inutiles. Alors tout simplement, tu réponds :
« Merci. »
Et puisqu'elle n'est pas étrangère à la discussion précédente, tu ajoutes :
« Tu as ta part dans ce succès. Alors n'hésite pas si tu as à parler à quelqu'un. »
Quand bien même ce quelqu'un ne serait pas du tout intéressant. Donnant-donnant. Tu as besoin qu'elle te voit aimable et avenant. Et puis tu es malléable. Ce quelqu'un pourrait être tout à fait détestable que ça ne changerait pas ton comportement. Tout du moins, pas en apparence. D'ailleurs, te voilà un peu plus serein. Pas détendu, n'exagérons rien. Mais cette première victoire sur ton tableau de chasse allège tes angoisses persistantes. Mais déjà tu penses à la suivante. Une seule victoire ne suffit pas à obtenir l'approbation de ton père. Il te faut persévérer, quitte à se séparer. A nouveau ton regard sonde la pièce. Ta gorge sèche te détourne de ton objectif.
« Je vais aller me reprendre à boire. »
A peine as-tu obtenu un refill de ta boisson que le micro crépite derrière vous. Les discussions se tarissent. D'éclats à bruissements doux alors que l'assemblée se rapproche de la petite scène. L'hôtesse de la soirée brille de sobriété dans une robe d'un ivoire éblouissant. Le micro ne cille pas entre ses doigts. Elle affiche un sourire impeccable, démontrant son habitude. Ce n'est sûrement pas le premier événement qu'elle préside. Aussitôt le calme et l'attention obtenus, elle s'élance dans son discours de remerciement.
« Bonsoir à tous ! Mesdames et Messieurs, chers amis, c’est avec une grande émotion que je vous accueille ce soir, à cette soirée dédiée à une cause qui nous tient tous particulièrement à cœur : la reconstruction des zones touchées par les tremblements de terre, et l'aide apportée aux orphelins qui ont perdu leurs familles dans ces terribles événements. »
L'introduction est la même à chaque fois. Seul le sujet de la venue change. Pour autant, tu la sens concernée par ses propos.
« Avant toute chose, je tiens à vous souhaiter la bienvenue et à vous remercier de votre présence. Ce soir, nous ne sommes pas simplement réunis pour une soirée caritative, nous sommes ici pour tendre la main à ceux qui ont tout perdu, à ceux dont les vies ont été bouleversées par la force implacable de la nature. Je tiens à exprimer toute ma gratitude aux organisateurs et bénévoles qui ont rendu cet événement possible. Votre engagement, votre dévouement et votre générosité sont admirables. Grâce à vous, cette soirée est bien plus qu'un rassemblement : elle est un symbole d’espoir pour des milliers de personnes qui, aujourd’hui, ont besoin de nous. »
Des applaudissements éclosent pour saluer les personnes et groupes cités. Puis sa main se pose sur son cœur.
« Nos pensées vont, bien sûr, à tous ceux qui ont été touchés par ces tremblements de terre. À ceux qui, en quelques instants, ont vu leur maison, leur communauté et parfois leurs proches, disparaître sous les décombres. Nous ne pouvons pas changer le passé, mais ensemble, nous pouvons les aider à reconstruire leur avenir. Ce soir, chaque geste compte, chaque contribution est un pas vers la reconstruction des foyers, des écoles, des infrastructures essentielles. Mais il s'agit aussi de soutenir les enfants, ces orphelins qui, du jour au lendemain, ont perdu leurs repères, leurs familles. Nous sommes ici pour leur redonner un semblant de stabilité, un toit, une éducation, et surtout de l’amour et de la chaleur humaine. »
T'imaginer un seul instant seul au monde te glace le sang. Du moment qu'Ena est à tes côtés, le ciel peut bien te tomber sur la tête. Face à un tremblement de terre, les biens matériels t'importent peu. Ils se reconstruisent. Mais il n'y a pas deux Ena. Heureusement pour le monde en un sens. Il n'y survivrait pas. Comme tu ne survivrais pas s'il venait à disparaître. Ton visage se raidit. Un regard extérieur pourrait croire que le sort de ses orphelins te peine. En vérité, tu ne sauverais qu'Ena si un tel dilemme se présentait à toi.
« Je tiens également à remercier nos généreux partenaires et sponsors, sans qui cet événement ne pourrait pas avoir lieu. Votre soutien est inestimable, et grâce à vous, nous sommes en mesure de rassembler les ressources nécessaires pour apporter un véritable changement. À vous tous, ici présents, merci. Merci de croire en cette cause, merci de faire preuve d’une telle générosité. Ensemble, nous avons le pouvoir de reconstruire des vies, de redonner de l’espoir là où il n’y en a plus, et de bâtir un avenir meilleur pour ces enfants qui n’attendent que notre aide. »
L'émotion transparaît dans sa voix. Elle se recule légèrement du micro, les yeux brillants et un sourire tendre aux lèvres.
« Je vous invite à profiter de cette soirée, à vous rappeler que chaque geste, aussi petit soit-il, peut faire une énorme différence. Levons nos verres à la solidarité et à la reconstruction, et faisons en sorte que ce soir soit le début d’un immense élan d’espoir. Merci à tous ! »
L'hôtesse lève son verre et tous l'imitent. Certains plus timidement que d'autres. Tu n'échappes pas à la règle. Le coude haut pour saluer ce discours inspirant. Les applaudissements suivent, enthousiastes. Tu rejoins le mouvement en calant ton verre contre ton flanc. Puis le reprends ensuite pour en boire une gorgée. Déjà les discussions reprennent. Le bruit ambiant s'amplifie. Et avec lui les enjeux de la soirée. Néanmoins, tu ne t'y remets pas d'emblée. Tes pensées accompagnent toujours ton frère. Si bien que tu laisses échapper :
« J'espère qu'aucun tremblement de terre trop grave ne touchera le campus. »
Tenue d'Hiro
« Merci. »
Et puisqu'elle n'est pas étrangère à la discussion précédente, tu ajoutes :
« Tu as ta part dans ce succès. Alors n'hésite pas si tu as à parler à quelqu'un. »
Quand bien même ce quelqu'un ne serait pas du tout intéressant. Donnant-donnant. Tu as besoin qu'elle te voit aimable et avenant. Et puis tu es malléable. Ce quelqu'un pourrait être tout à fait détestable que ça ne changerait pas ton comportement. Tout du moins, pas en apparence. D'ailleurs, te voilà un peu plus serein. Pas détendu, n'exagérons rien. Mais cette première victoire sur ton tableau de chasse allège tes angoisses persistantes. Mais déjà tu penses à la suivante. Une seule victoire ne suffit pas à obtenir l'approbation de ton père. Il te faut persévérer, quitte à se séparer. A nouveau ton regard sonde la pièce. Ta gorge sèche te détourne de ton objectif.
« Je vais aller me reprendre à boire. »
A peine as-tu obtenu un refill de ta boisson que le micro crépite derrière vous. Les discussions se tarissent. D'éclats à bruissements doux alors que l'assemblée se rapproche de la petite scène. L'hôtesse de la soirée brille de sobriété dans une robe d'un ivoire éblouissant. Le micro ne cille pas entre ses doigts. Elle affiche un sourire impeccable, démontrant son habitude. Ce n'est sûrement pas le premier événement qu'elle préside. Aussitôt le calme et l'attention obtenus, elle s'élance dans son discours de remerciement.
« Bonsoir à tous ! Mesdames et Messieurs, chers amis, c’est avec une grande émotion que je vous accueille ce soir, à cette soirée dédiée à une cause qui nous tient tous particulièrement à cœur : la reconstruction des zones touchées par les tremblements de terre, et l'aide apportée aux orphelins qui ont perdu leurs familles dans ces terribles événements. »
L'introduction est la même à chaque fois. Seul le sujet de la venue change. Pour autant, tu la sens concernée par ses propos.
« Avant toute chose, je tiens à vous souhaiter la bienvenue et à vous remercier de votre présence. Ce soir, nous ne sommes pas simplement réunis pour une soirée caritative, nous sommes ici pour tendre la main à ceux qui ont tout perdu, à ceux dont les vies ont été bouleversées par la force implacable de la nature. Je tiens à exprimer toute ma gratitude aux organisateurs et bénévoles qui ont rendu cet événement possible. Votre engagement, votre dévouement et votre générosité sont admirables. Grâce à vous, cette soirée est bien plus qu'un rassemblement : elle est un symbole d’espoir pour des milliers de personnes qui, aujourd’hui, ont besoin de nous. »
Des applaudissements éclosent pour saluer les personnes et groupes cités. Puis sa main se pose sur son cœur.
« Nos pensées vont, bien sûr, à tous ceux qui ont été touchés par ces tremblements de terre. À ceux qui, en quelques instants, ont vu leur maison, leur communauté et parfois leurs proches, disparaître sous les décombres. Nous ne pouvons pas changer le passé, mais ensemble, nous pouvons les aider à reconstruire leur avenir. Ce soir, chaque geste compte, chaque contribution est un pas vers la reconstruction des foyers, des écoles, des infrastructures essentielles. Mais il s'agit aussi de soutenir les enfants, ces orphelins qui, du jour au lendemain, ont perdu leurs repères, leurs familles. Nous sommes ici pour leur redonner un semblant de stabilité, un toit, une éducation, et surtout de l’amour et de la chaleur humaine. »
T'imaginer un seul instant seul au monde te glace le sang. Du moment qu'Ena est à tes côtés, le ciel peut bien te tomber sur la tête. Face à un tremblement de terre, les biens matériels t'importent peu. Ils se reconstruisent. Mais il n'y a pas deux Ena. Heureusement pour le monde en un sens. Il n'y survivrait pas. Comme tu ne survivrais pas s'il venait à disparaître. Ton visage se raidit. Un regard extérieur pourrait croire que le sort de ses orphelins te peine. En vérité, tu ne sauverais qu'Ena si un tel dilemme se présentait à toi.
« Je tiens également à remercier nos généreux partenaires et sponsors, sans qui cet événement ne pourrait pas avoir lieu. Votre soutien est inestimable, et grâce à vous, nous sommes en mesure de rassembler les ressources nécessaires pour apporter un véritable changement. À vous tous, ici présents, merci. Merci de croire en cette cause, merci de faire preuve d’une telle générosité. Ensemble, nous avons le pouvoir de reconstruire des vies, de redonner de l’espoir là où il n’y en a plus, et de bâtir un avenir meilleur pour ces enfants qui n’attendent que notre aide. »
L'émotion transparaît dans sa voix. Elle se recule légèrement du micro, les yeux brillants et un sourire tendre aux lèvres.
« Je vous invite à profiter de cette soirée, à vous rappeler que chaque geste, aussi petit soit-il, peut faire une énorme différence. Levons nos verres à la solidarité et à la reconstruction, et faisons en sorte que ce soir soit le début d’un immense élan d’espoir. Merci à tous ! »
L'hôtesse lève son verre et tous l'imitent. Certains plus timidement que d'autres. Tu n'échappes pas à la règle. Le coude haut pour saluer ce discours inspirant. Les applaudissements suivent, enthousiastes. Tu rejoins le mouvement en calant ton verre contre ton flanc. Puis le reprends ensuite pour en boire une gorgée. Déjà les discussions reprennent. Le bruit ambiant s'amplifie. Et avec lui les enjeux de la soirée. Néanmoins, tu ne t'y remets pas d'emblée. Tes pensées accompagnent toujours ton frère. Si bien que tu laisses échapper :
« J'espère qu'aucun tremblement de terre trop grave ne touchera le campus. »
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Hiro était un camarade bien trop sévère envers lui-même et réservé, si bien que malgré les compliments qu'elle venait de lui faire, il ne semblait pas totalement se satisfaire de la situation. Aurait-il, selon lui, dû agir différemment ? De l'extérieur, Joy n'en était pas si sûre, elle sentait que Hiro avait fait forte impression malgré son jeune âge. Peut-être... N'avait-elle pas l'oeil assez acéré dans ce genre de situations ? Toutefois, Joy comprenait l'envie de son ami de vouloir faire mieux, faire plus. Joy agissait de la même manière dès qu'il s'agissait de son travail, elle ne voulait pas l'approximation, elle voulait la perfection dans son jeu si bien qu'elle voyait chaque épisode, notait les points positifs, les points négatifs, ce qu'elle aurait dû faire autrement, ce qu'elle voulait essayer pour une prochaine fois. Et surtout, elle notait les remarques qu'elle lisait ou entendait pour facilement pouvoir revenir sur ces points et les améliorer. Après tout, si le spectateur n'est pas envoûté, touché par son jeu... A quoi sert-elle sur le plateau ? A rien.
A la remarque de Hiro, Joy hocha la tête avec un léger sourire, accueillant poliment le compliment bien qu'elle ne pensait pas réellement avoir impacté la situation. Hiro avait maîtrisé d'une main de maître du début à la fin. Elle n'avait donc rien à voir là-dedans, elle était certaine que si elle n'avait pas dirigé le regard de Hiro vers cet homme, il l'aurait fait seul.
"Je ne pense pas avoir du mérite dans ce succès, Okazaki-kun."
Comme c'était bizarre de l'appeler ainsi, Joy n'était pas spécialement adepte d'utiliser les noms de famille, elle trouvait cela tellement... Impersonnel. La jeune fille accompagna son ami pour qu'on puisse lui remplir son verre avant que l'attention de la salle soit dirigée vers la speakeuse. Joy se tourna complètement vers elle, attentive à son discours ficelé. Ca se sentait que ce n'était pas son premier évènement, son discours était complet, sa diction parfaite. Elle n'hésitait pas, savait quand reprendre son souffle ou faire une pause. Il était ainsi bien plus facile de rester concentré sur ses propos.
Un instant, elle se projette à la place de ceux qui ont tout perdus et cela lui serre le cœur. Que serait-elle sans sa famille ? Au Japon, chacun craint les séismes, les tsunamis. En Australie, les touristes craignent la faune et la flore locale tandis que les natifs, eux, craignent et appréhendent les immenses feux de forêts qui dévorent tout sur leur passage. Est-ce que partout dans le monde, on craint ainsi les forces de la nature qui peuvent tout vous arracher ?
A la fin du discours, à l'image de tous, Joy leva elle aussi son verre, bien que moins haut que Hiro en raison de sa robe et de sa taille. Elle but une petite gorgée pour remettre de l'ordre dans son esprit avant que son attention ne soit attiré par les mots de Hiro. Joy glisse sa main sur la sienne et la serra légèrement dans un élan de soutien avant de remettre sa main sur le bras de Hiro.
"Je ne l'espère pas non plus. Malheureusement, nous ne pouvons pas contrôler les éléments, alors... Il faut simplement continuer à vivre et espérer échapper à tout ça."
Joy ne souhaitait pas que la perspective d'un séisme destructeur inquiète son camarade et lui gâche cette soirée importante à ses yeux. Alors, la jeune fille se pencha légèrement vers lui et lui chuchota en anglais pour s'amuser et l'aider à se détourner de ses pensées inquiétantes.
"Ne t'inquiètes pas, je vais dire deux mots aux plaques tectoniques, elles vont arrêter de se déformer et accepter de se serrer la main plutôt !"
A la remarque de Hiro, Joy hocha la tête avec un léger sourire, accueillant poliment le compliment bien qu'elle ne pensait pas réellement avoir impacté la situation. Hiro avait maîtrisé d'une main de maître du début à la fin. Elle n'avait donc rien à voir là-dedans, elle était certaine que si elle n'avait pas dirigé le regard de Hiro vers cet homme, il l'aurait fait seul.
"Je ne pense pas avoir du mérite dans ce succès, Okazaki-kun."
Comme c'était bizarre de l'appeler ainsi, Joy n'était pas spécialement adepte d'utiliser les noms de famille, elle trouvait cela tellement... Impersonnel. La jeune fille accompagna son ami pour qu'on puisse lui remplir son verre avant que l'attention de la salle soit dirigée vers la speakeuse. Joy se tourna complètement vers elle, attentive à son discours ficelé. Ca se sentait que ce n'était pas son premier évènement, son discours était complet, sa diction parfaite. Elle n'hésitait pas, savait quand reprendre son souffle ou faire une pause. Il était ainsi bien plus facile de rester concentré sur ses propos.
Un instant, elle se projette à la place de ceux qui ont tout perdus et cela lui serre le cœur. Que serait-elle sans sa famille ? Au Japon, chacun craint les séismes, les tsunamis. En Australie, les touristes craignent la faune et la flore locale tandis que les natifs, eux, craignent et appréhendent les immenses feux de forêts qui dévorent tout sur leur passage. Est-ce que partout dans le monde, on craint ainsi les forces de la nature qui peuvent tout vous arracher ?
A la fin du discours, à l'image de tous, Joy leva elle aussi son verre, bien que moins haut que Hiro en raison de sa robe et de sa taille. Elle but une petite gorgée pour remettre de l'ordre dans son esprit avant que son attention ne soit attiré par les mots de Hiro. Joy glisse sa main sur la sienne et la serra légèrement dans un élan de soutien avant de remettre sa main sur le bras de Hiro.
"Je ne l'espère pas non plus. Malheureusement, nous ne pouvons pas contrôler les éléments, alors... Il faut simplement continuer à vivre et espérer échapper à tout ça."
Joy ne souhaitait pas que la perspective d'un séisme destructeur inquiète son camarade et lui gâche cette soirée importante à ses yeux. Alors, la jeune fille se pencha légèrement vers lui et lui chuchota en anglais pour s'amuser et l'aider à se détourner de ses pensées inquiétantes.
"Ne t'inquiètes pas, je vais dire deux mots aux plaques tectoniques, elles vont arrêter de se déformer et accepter de se serrer la main plutôt !"
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
Sa main te sort de ta torpeur. Pression douce. Attention inattendue. D'une sincérité qui te désarme. Et te fait un bien fou. Bien plus que tous les compliments qu'elle a pu te décerner avant. Puis elle se rapproche. Il se peut que tes pensées s'agitent. Tu ne sais pas ce qu'elle a en tête. Et c'est bien le problème. Vous êtes entourés par tous ces gens qui vous observent. Que vont-ils penser en vous voyant si proches ? Dois-tu te rapprocher à ton tour ? Ou bien maintenir une distance raisonnable ? Après tout, tu ne la connais pas tant que ça. Jusqu'à présent, elle n'a pas fait un pli. Mais une erreur est si vite arrivée. Néanmoins, tu choisis de pencher à ton tour la tête. Légèrement inclinée.
De sorte que tu sois l'unique destinataire de ce bouche à oreille.
L'étonnement te ravit. Tes yeux papillonnent. S'écarquillent pour l'observer sous un autre jour. Soudain attendri par cette tentative farfelue de contrer l'univers. Comme si elle était de taille à défier qui que ce soit. Et pourtant, elle se tient là. Brebis parmi les loups. A montrer patte blanche, sans sourciller. Tu as peut-être jugé sa naïveté un peu trop hâtivement. Quand de bêtise, sa candeur devient une force. Si surprenante qu'un frisson parcourt le bas de ton visage. Et que, contre toute attente, le coin gauche de tes lèvres s'étire. Creusant une fossette sur ta joue d'ordinaire si rigide. Tu l'imites et adoptes l'anglais.
« Ce serait donc comme ça que toutes les montagnes se seraient formées ? Un simple serrage de main ? »
Aucun sismologue n'approuvera cette théorie. Et tu trouves bien idiot de l'avoir ne serait-ce qu'énoncée. Voile d'embarras sur tes yeux qui s'abaissent. Un battement de cil plus tard, ton sourire a fané.
Le sérieux revient complètement quand tu remarques un visage anguleux s'approcher de vous. Tu ne le connais pas jusqu'à ce qu'il se présente. S'en suit un défilé de noms, de professions, de discussions sans boussole, de hochements de tête polis. Entrecoupé de petits fours, apéritifs et en-cas variés dans lesquels tu picores à peine. La tension te rassasie. Mais tu ne flanches pas. Et puis, il y a cette main posée sur ton avant-bras. Support continu dans ce tourbillon de rencontres fugaces. A l'image d'Ena, Joy tient le rôle à la perfection. Sa voix est posée, ses propos sont pertinents. Elle sait rebondir aisément, se fond avec aisance dans les discussions.
Mais c'est toi qui fatigue. Tu déposes ton verre, vide depuis un bon moment, sur le plateau d'un serveur. Cela fait plusieurs minutes que tu observes les grandes baies vitrées. Des coups d’œil discrets pendant que tu donnes le change. La nuit doit être fraîche. Et pourtant tu te languis d'air sur ton visage. Une énième courbette pour saluer le couple qui vous tenait la jambe. Puis l'ouverture ! Que tu saisis vivement en proposant à Joy :
« J'ai bien envie d'aller faire un tour sur le balcon. Ça te tente ? »
Tenue d'Hiro
De sorte que tu sois l'unique destinataire de ce bouche à oreille.
L'étonnement te ravit. Tes yeux papillonnent. S'écarquillent pour l'observer sous un autre jour. Soudain attendri par cette tentative farfelue de contrer l'univers. Comme si elle était de taille à défier qui que ce soit. Et pourtant, elle se tient là. Brebis parmi les loups. A montrer patte blanche, sans sourciller. Tu as peut-être jugé sa naïveté un peu trop hâtivement. Quand de bêtise, sa candeur devient une force. Si surprenante qu'un frisson parcourt le bas de ton visage. Et que, contre toute attente, le coin gauche de tes lèvres s'étire. Creusant une fossette sur ta joue d'ordinaire si rigide. Tu l'imites et adoptes l'anglais.
« Ce serait donc comme ça que toutes les montagnes se seraient formées ? Un simple serrage de main ? »
Aucun sismologue n'approuvera cette théorie. Et tu trouves bien idiot de l'avoir ne serait-ce qu'énoncée. Voile d'embarras sur tes yeux qui s'abaissent. Un battement de cil plus tard, ton sourire a fané.
Le sérieux revient complètement quand tu remarques un visage anguleux s'approcher de vous. Tu ne le connais pas jusqu'à ce qu'il se présente. S'en suit un défilé de noms, de professions, de discussions sans boussole, de hochements de tête polis. Entrecoupé de petits fours, apéritifs et en-cas variés dans lesquels tu picores à peine. La tension te rassasie. Mais tu ne flanches pas. Et puis, il y a cette main posée sur ton avant-bras. Support continu dans ce tourbillon de rencontres fugaces. A l'image d'Ena, Joy tient le rôle à la perfection. Sa voix est posée, ses propos sont pertinents. Elle sait rebondir aisément, se fond avec aisance dans les discussions.
Mais c'est toi qui fatigue. Tu déposes ton verre, vide depuis un bon moment, sur le plateau d'un serveur. Cela fait plusieurs minutes que tu observes les grandes baies vitrées. Des coups d’œil discrets pendant que tu donnes le change. La nuit doit être fraîche. Et pourtant tu te languis d'air sur ton visage. Une énième courbette pour saluer le couple qui vous tenait la jambe. Puis l'ouverture ! Que tu saisis vivement en proposant à Joy :
« J'ai bien envie d'aller faire un tour sur le balcon. Ça te tente ? »
Tenue d'Hiro
- Joy S. KhanElève ; en 2ème année■ Age : 25■ Messages : 635■ Inscrit le : 27/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
A golden cage is still just a cage.
Nilay et Loki se sont beaucoup inquiétés à l'idée que leur petite soeur participe à un tel évènement, ils étaient fiers d'elle à n'en point douter mais ils craignaient que ce genre de milieu entache le coeur ensoleillé de leur petite soeur et fasse naître des nuages dans son esprit. Et pourtant, ce soir, Joy se sentait en sécurité auprès de Hiro. Tout se passait bien et elle pouvait passer un moment seule à seul avec un camarade de classe qu'elle ne connaissait pas encore assez à son goût. Il était mystérieux mais adorable et prévenant, cette soirée ne cessait de prouver les qualités qu'elle lui reconnaissait. Toutefois... Hiro était bien trop lisse, trop réservé à son goût, Joy voulait voir les mystères qui se cachaient au fond de lui, ce qu'il aimait faire et non pas ce qu'on lui disait d'aimer faire, ce qu'il n'aimait pas et surtout, ce qui le faisait rire au quotidien. Elle voulait devenir son ami, tout simplement.
Et ce sourire que lui offrit Hiro fut la plus belle récompense de ce soir. Cela lui allait vraiment bien, souriait-il souvent comme ça avec Ena ? Elle l'espérait, en tout cas. Après tout, ce serait dommage de cacher un beau sourire et selon elle, tout le monde avait besoin de sourire, Hiro, peut-être même plus qu'elle, lui qui semblait avoir une vie bien plus complexe que la sienne ! C'est ainsi décidé, Joy fera en sorte de se rapprocher de Hiro pour lui apporter chaque jour de nouveaux sourires comme celui-ci ! Ce sourire éphémère a déjà disparu mais tant pis, il laissait une trace dans les souvenirs de Joy.
"J'en suis certaine, je pense faire une thèse là-dessus !"
Joy s'apprêtait à lui poser des questions quant à ses idées de parcours universitaires mais une personne s'approche d'eux, Joy reprend son sourire et garde sa question pour une prochaine fois. La discussion reprend son cours et une nouvelle fois, tout semble fonctionner de la même manière. Une discussion, des échanges de cartes, de politesses, Joy ne se laisse pas endormir et se montre active dans la conversation tout en sachant quand garder le silence. Elle garde sa main posée sur l'avant-bras de Hiro, elle ne bougea pas d'un pouce, soutien silencieux dans ces discussions importantes pour lui.
Toutefois, lorsqu'ils sont à nouveau seuls, Joy se retient de pousser un soupir de soulagement. Ce n'était pas de tout repos ces évènements, d'autant plus pour elle qui était un électron libre habituellement. Elle devait se contenir et elle savait le faire mais cela lui demandait beaucoup d'énergie mentale de se calmer, de fixer ses pensées. Et lorsque Hiro propose de faire une promenade sur le balcon, Joy saute sur l'occasion, ce sera parfait pour souffler un peu et continuer à discuter entre eux de sujets plus légers comme des amis !
"Avec plaisir."
Joy but la dernière gorgée de son verre, ne souhaitant pas le porter à la terrasse et le posa à côté de celui de son camarade avant de le suivre au balcon. Une fois à l'extérieur, Joy inspira profondément pour faire rentrer l'air frais dans ses poumons et expulser l'air lourd de l'intérieur. Elle leva le nez vers le ciel comme si elle cherchait à voir les étoiles au-delà de la pollution lumineuse de la ville.
"Comme c'est dommage qu'on ne puisse pas voir les étoiles. C'est magnifique."
Puisqu'ils n'étaient que tout deux, Joy lâcha Hiro afin de lui laisser un peu d'espace pour qu'il puisse souffler. Elle observa la ville un court instant, silencieuse avant de tourner la tête vers Hiro, un doux sourire au visage.
"Comment tu te sens ? Toutes ces discussions doivent te tendre, non ? Tu vas pouvoir souffler un peu à présent."
La jeune fille le regarda un instant. Hiro lui donnait l'impression d'être un petit garçon ayant grandi trop vite. Etait-ce le cas ? En voyant son rôle ce soir, ses agissements et la pression sur ses épaules et en repensant à son comportement à l'école, elle sentait que ce n'était pas qu'une impression.
"Je souhaitais te le demander tout à l'heure. Feras-tu tes études universitaire à KHS ? Et que veux-tu étudier d'ailleurs ?"
Et ce sourire que lui offrit Hiro fut la plus belle récompense de ce soir. Cela lui allait vraiment bien, souriait-il souvent comme ça avec Ena ? Elle l'espérait, en tout cas. Après tout, ce serait dommage de cacher un beau sourire et selon elle, tout le monde avait besoin de sourire, Hiro, peut-être même plus qu'elle, lui qui semblait avoir une vie bien plus complexe que la sienne ! C'est ainsi décidé, Joy fera en sorte de se rapprocher de Hiro pour lui apporter chaque jour de nouveaux sourires comme celui-ci ! Ce sourire éphémère a déjà disparu mais tant pis, il laissait une trace dans les souvenirs de Joy.
"J'en suis certaine, je pense faire une thèse là-dessus !"
Joy s'apprêtait à lui poser des questions quant à ses idées de parcours universitaires mais une personne s'approche d'eux, Joy reprend son sourire et garde sa question pour une prochaine fois. La discussion reprend son cours et une nouvelle fois, tout semble fonctionner de la même manière. Une discussion, des échanges de cartes, de politesses, Joy ne se laisse pas endormir et se montre active dans la conversation tout en sachant quand garder le silence. Elle garde sa main posée sur l'avant-bras de Hiro, elle ne bougea pas d'un pouce, soutien silencieux dans ces discussions importantes pour lui.
Toutefois, lorsqu'ils sont à nouveau seuls, Joy se retient de pousser un soupir de soulagement. Ce n'était pas de tout repos ces évènements, d'autant plus pour elle qui était un électron libre habituellement. Elle devait se contenir et elle savait le faire mais cela lui demandait beaucoup d'énergie mentale de se calmer, de fixer ses pensées. Et lorsque Hiro propose de faire une promenade sur le balcon, Joy saute sur l'occasion, ce sera parfait pour souffler un peu et continuer à discuter entre eux de sujets plus légers comme des amis !
"Avec plaisir."
Joy but la dernière gorgée de son verre, ne souhaitant pas le porter à la terrasse et le posa à côté de celui de son camarade avant de le suivre au balcon. Une fois à l'extérieur, Joy inspira profondément pour faire rentrer l'air frais dans ses poumons et expulser l'air lourd de l'intérieur. Elle leva le nez vers le ciel comme si elle cherchait à voir les étoiles au-delà de la pollution lumineuse de la ville.
"Comme c'est dommage qu'on ne puisse pas voir les étoiles. C'est magnifique."
Puisqu'ils n'étaient que tout deux, Joy lâcha Hiro afin de lui laisser un peu d'espace pour qu'il puisse souffler. Elle observa la ville un court instant, silencieuse avant de tourner la tête vers Hiro, un doux sourire au visage.
"Comment tu te sens ? Toutes ces discussions doivent te tendre, non ? Tu vas pouvoir souffler un peu à présent."
La jeune fille le regarda un instant. Hiro lui donnait l'impression d'être un petit garçon ayant grandi trop vite. Etait-ce le cas ? En voyant son rôle ce soir, ses agissements et la pression sur ses épaules et en repensant à son comportement à l'école, elle sentait que ce n'était pas qu'une impression.
"Je souhaitais te le demander tout à l'heure. Feras-tu tes études universitaire à KHS ? Et que veux-tu étudier d'ailleurs ?"
- Robe de Joy:
Merci Neil
- Hiro OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 33■ Messages : 147■ Inscrit le : 22/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
A golden cage is still just a cage
13 octobre 2018
Le plaisir est partagé. Tu n'en peux plus. Cela doit un peu se voir sur tes joues que tu as chaud. Alors quand enfin l'air frais les caresse, tu revis. Tu ne crains pas d'attraper froid. Tu oses même desserrer ta cravate en avançant vers la rambarde. Ton cou se découvre, la pression s'échappe. Le métal absorbe la chaleur de tes paumes. Tu te laisses happer par le vide. Ce grand saut sur la ville et ses centaines de points lumineux. Seules étoiles que tu comprennes. Les cieux n'ont jamais suscité en toi cet émoi dont les autres font part. Si bien que tu ne jettes pas même un regard sur la nuit noire. Te contentes d'estimer la hauteur qui vous sépare du sol. Sacrée chute, penses-tu avant d'être interrompu par la curiosité de Joy. Ta tête pivote, comme surpris de sa présence.
« Je vais bien. »
Toutes ces conversations t'ont conditionné à ne pas te livrer davantage. Tu réalises que face à Joy, c'est bien maigre. Mais le simple fait de changer le mot bien en mieux serait un aveu de faiblesse. Et ces quelques secondes d'hésitation tuent la spontanéité dans l’œuf. Néanmoins, si elle t'observe, elle remarquera ta cravate lâche et cette main qui presse momentanément ta nuque. Et c'est ce qu'elle fait. Tu ne l'en empêches pas. Après tout, tu as l'habitude que les regards coulent sur toi. Tout comme tu te doutes des remarques qui traversent l'esprit de tous ces gens. L'envie d'en savoir plus sur lui notamment. Joy n'échappe pas à ce pattern.
« Je ne pense pas. Il n'y a aucune filière de commerce à KHS. Mon père a déjà évoqué Harvard ou the London Business School, dépendant de mes résultats à la fin du lycée. »
Tu cites ces écoles avec détachement. Comme si ce n'était pas vraiment toi qui iras. Cet avenir, tu ne l'évoques qu'entre les quatre murs du bureau de ton père. Tu ne donnes jamais ton avis. Ton père t'expose le plan à suivre et tu t'emploies à le réaliser. C'est la raison pour laquelle tu multiplies les options supplémentaires. Que tu te tues les yeux jusqu'à pas d'heure. Ta vie entièrement dédiée à cet accomplissement que tu crois tien. Tes doigts quittent ta nuque, retrouvent la rambarde. Le buste légèrement tourné vers elle, tu ne la quittes pas du regard.
« Et toi ? Tu arriveras à concilier tes études avec le cinéma ? Tu comptes entrer dans une grande école de théâtre ? Ou te concentrer uniquement sur ta carrière après le lycée ? »
Tenue d'Hiro
« Je vais bien. »
Toutes ces conversations t'ont conditionné à ne pas te livrer davantage. Tu réalises que face à Joy, c'est bien maigre. Mais le simple fait de changer le mot bien en mieux serait un aveu de faiblesse. Et ces quelques secondes d'hésitation tuent la spontanéité dans l’œuf. Néanmoins, si elle t'observe, elle remarquera ta cravate lâche et cette main qui presse momentanément ta nuque. Et c'est ce qu'elle fait. Tu ne l'en empêches pas. Après tout, tu as l'habitude que les regards coulent sur toi. Tout comme tu te doutes des remarques qui traversent l'esprit de tous ces gens. L'envie d'en savoir plus sur lui notamment. Joy n'échappe pas à ce pattern.
« Je ne pense pas. Il n'y a aucune filière de commerce à KHS. Mon père a déjà évoqué Harvard ou the London Business School, dépendant de mes résultats à la fin du lycée. »
Tu cites ces écoles avec détachement. Comme si ce n'était pas vraiment toi qui iras. Cet avenir, tu ne l'évoques qu'entre les quatre murs du bureau de ton père. Tu ne donnes jamais ton avis. Ton père t'expose le plan à suivre et tu t'emploies à le réaliser. C'est la raison pour laquelle tu multiplies les options supplémentaires. Que tu te tues les yeux jusqu'à pas d'heure. Ta vie entièrement dédiée à cet accomplissement que tu crois tien. Tes doigts quittent ta nuque, retrouvent la rambarde. Le buste légèrement tourné vers elle, tu ne la quittes pas du regard.
« Et toi ? Tu arriveras à concilier tes études avec le cinéma ? Tu comptes entrer dans une grande école de théâtre ? Ou te concentrer uniquement sur ta carrière après le lycée ? »
Tenue d'Hiro
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