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- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
18 août 2018
L’alcool et le soleil n’ont jamais fait bon ménage et Arizona est en train de l'apprendre à ses dépens. Toutes les aventures qui lui sont arrivées ses dernier temps, elle n’avait qu’une envie c’était de décompresser. Depuis toujours Ari à des “amis de soirées” elle en a à Tokyo, San Francisco, Osaka mais aussi à Kobe. Les amis de soirées sont des personnes totalement étrangères à sa vie, qu’elle ne connaît pas en profondeur mais avec qui elle garde contact pour aller s’éclater le soir en boite. Les amis de soirée c’est important, ce sont des relations légères et pas prise de tête, avec eux vous ne parlez jamais de choses qui fâchent ou de vos problèmes car ils ne connaissent pas votre vie. et ça c’est très rafraichissant. Alors bien sûr ce n’est pas eux que vous avez si vous avez un souci, mais quand il s’agit de se vider la tête c’est à eux qu’on fait appel.
La fête a débuté sur la plage en pleine après-midi sous un soleil écrasant. mais à 23h après avoir dansé pendant une bonne partie de la journée et bu plus que de raison, Arizona ne se sent pas très bien et décide, sagement pour une fois, de rentrer chez elle. la jeune femme salue tout le monde et décide de passer par le centre ville et tous ces bars pour rentrer. Sur le chemin, elle donne son maximum pour paraître sombre et marcher droit mais dans son petit état d’euphorie provoqué par l’ivresse, elle ne peut s’empêcher de sourire à tous ceux qui croisent son regard. Avec son bronzage on fleek et ses cheveux qu'on ondulé à cause de l’eau de la mer, la gaijin passe facilement pour une touriste alors tous les rabatteurs de bars tentent de la faire consommer dans leur établissement.
La syrienne n’en démord pas et continue sa route, hésitant par moment devant quelque personne un peu trop insistante. et puis elle passe devant deux hommes : clope au bec et fin de trentaine, l’un à un tatouage sur le bras, l’autre une cicatrice au visage. Il rattrape rapidement la petite brune et l’interpelle en anglais. Naturellement, en bonne gaijin intégrée elle répond en japonais, les deux types semblent assez surpris mais pas prêt à lâcher l’affaire. En réalité, ça fait un petit moment qu’ils l'observent et ils ont bien remarqué comme Arizona est avenante et souriante avec tout le monde, elle prend le temps de discuter avec chaque personne qui l’arrête. Alors pour eux c’est du pain béni. La jeune est comme on le sait de nature sociable et peu farouche, l'alcool qui désinhibe n’arrange rien et lui fait baisser sa garde encore plus.
Les deux comparses qui ne sont visiblement pas à leur coup d'essai savent très bien s’y prendre pour toucher la corde sensible des femmes. Alors ils embobinent Arizona en prétextant qu’une de leur fille dans leur a son enfant malade. Les secours ont été appelés mais la fille est en pleine crise d’angoisse et elle a besoin d’être rassurée. Les deux s’y prenant mal ils ont besoin d’une gentille dame pour apaiser leur employé et son enfant. Il n'en fallait pas plus pour que la compassion d’Arizona Williams s’active, elle prend même le temps de féliciter les deux hommes d’avoir été chercher de l’aide. Alors elle commence à les suivres tout en leur posant des questions sur cette femme et son enfant, ne se rendant même pas compte qu’ils sont en train de s’éloigner de la rue principale, le piège se renferme sur elle, et elle va se faire dévorer avec le sourire. Naïveté maladive ou stupidité congénitale. un savant mélange des deux sans doute.
- Tenue:
Citation
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Le bon, la brute et le truand
Ce qui se rapproche le plus de ce que certaines personnes peuvent appeler des "amis de soirée" aux yeux de Rindo, ce ne sont rien d'autre que ce que la fille considère pour sa part comme des randoms avec qui elle joue au basket. Autrement dit, les personnes déjà présentes sur place lorsqu'elle débarque sur un terrain, ainsi que ceux qui y viennent après elle. Que ce soit à Kobe ou à Tokyo, la ville était assez grande pour que la furie du basket y croise toutes sortes de personnes, des habitués squattant leur terrain comme des prédateurs gardant leur territoire jusqu'aux petits groupes d'amis oubliables venus marquer quelques paniers. Elle n'avait besoin de rien d'autre. Jouer avec des inconnus ou des partenaires réguliers sans se prendre la tête, tous étant uniquement poussés par leur seule passion du basket, l'envie de passer un bon moment ou bien satisfaire leur ego en écrasant toutes sortes d'adversaires. Ou parfois même se faire détruire soi-même son ego en sous estimant quelqu'un. C'est dans cette ambiance, sous la coque, les innombrables voix vibrant dans toutes les sens au milieu des rebonds du ballon contre le goudron que Rindo termina sa soirée aux alentours de 23h, en lâchant ses partenaires d'une seconde à l'autre comme à son habitude.
« C'est bon, j'suis rincée... J'me tire. »
Elle n'avait besoin de rien de plus pour mettre les voiles, pas d'au-revoir, d'amorcer son départ en prévenant qu'elle fait une dernière action, d'organiser une quelconque rencontre et encore moins d'avoir l'approbation de ses partenaires éphémères dont cru qui avaient l'habitude de jouer avec Rindo étaient déjà rodés sur son comportement. Quand elle se tire, elle se tire, point final. Elle envoya donc le ballon au joueur le plus proche d'elle en lui faisant une passe avec un rebond au sol avant de se diriger vers le banc sur lequel elle avait déposée ses affaires, venant se passer un rapide coup de déodorant avant d'enfiler sa veste couleur lie-de-vin arborant des manches et une capuche blanches par dessus son débardeur avec la même teinte neutre. Son pantalon ample était d'un bordeaux se mariant à merveille avec sa veste tandis que ses chaussures en toile blanche venaient harmoniser le tout par sa sobriété. Telle une sauvageonne, elle posa ensuite son sac à bandoulière sur son épaule en quittant les lieux sans se retourner ni même adresser un quelconque au revoir à ses partenaires.
La nuit était déjà tombée en ce samedi soir, ce qui rendait le centre-ville de Kobe bien plus animé qu'à son habitude. Une myriade de passants marchant dans tous les sens, d'innombrables voix brouillées par les diverses musiques sortant de tous les bars de l'allée principale de la ville résultant en un brouhaha un brin confus, sans parler de la multitude de voitures traversant la route en klaxonnant par moments pour des raisons étranges... Le centre-ville devait être le plus grand cauchemar de tous les introvertis de Kobe, mais Rindo ne se souciait pas de tout ça. Elle marchait à travers la foule, les mains enfouies dans les poches de sa veste en gardant les yeux rivés droit devant elle, esquivant habilement quelques personnes un peu trop alcoolisés qui ne semblaient pas faire attention à leur environnement. En chemin, elle prit même le temps de s'arrêter à une petite échoppe pour se désaltérer et reprendre sa marche avec un bubble tea traditionnel au Taro en main, qu'elle sirotait tranquillement au milieu du mouvement chaotique de la foule. Si le basket lui apportait bien un avantage dans sa vie de tous les jours, c'était d'avoir des appuis assez fluides et solides pour pouvoir se mouvoir en toute sérénité dans un lieu si étroit et bondé tout en pouvant boire sans renverser la moindre goutte de sa précieuse boisson !
Mais c'est alors qu'elle ignorait les quelques employés payés pour faire du forcing auprès des passants pour les attirer dans leur établissement au prix de situations gênantes que sa vision de stalkeuse s'affola. Elle avait vécu assez de choses à Tokyo pour savoir que peu importe où elle se rendrait, ça n'augurerait jamais rien de bon d'apercevoir une fille avec un sourire niais accompagner deux types aux allures de malfrat clichés tout droits sortis d'une mauvaise série.
Hm. Pas d'bol.
Pensa-t-elle tout en posant ses lèvres autour de la paille de sa boisson pour en aspirer une petite gorgée, savourant le liquide frais dans sa bouche en détournant le regard un bref instant... Avant de le ramener immédiatement sur le petit trio qu'elle venait d'apercevoir, les fixant du coin de ses yeux perçants en gardant les joues légèrement gonflées par la boisson. Rindo n'était pas du genre à voler au secours de n'importe qui à moins d'être prise d'une soudaine envie, ce qui devenait très peu probable quand ce n'importe qui était sur le point d'entrer dans un guet-apens. Elle aurait peut être réfléchi autrement si l'université proposait une filière formant des super-héros, mais en l'occurrence elle n'était qu'une étudiante en médecine. Sa seule obligation était de voler au secours des blessés, pas des idiots s'engouffrant dans un traquenard... Mais son état d'esprit était totalement différent lorsqu'elle connaissait la personne, et en l'occurrence elle la connaissait. Très brièvement, mais elle la connaissait, et elle ne pouvait décemment pas fermer les yeux lorsqu'elle les traits du visage de cette fille au loin lui revinrent à l'esprit en la voyant tourner la tête vers l'un de ses accompagnateurs.
Elle soupira en se remémorant leur rencontre peu commune, avalant une nouvelle gorgée en laissant ses instincts de stalkeuse prendre le dessus pour progresser à travers la foule et voir en premier lieu où tout ce beau monde se rendait comme ça. Après tout, elle ne pouvait pas non plus écarter si facilement la possibilité que la claustrophobe ne soit finalement pas qu'une proie stupide et qu'elle soit tout simplement en train de passer une bonne soirée avec deux amis.
« C'est bon, j'suis rincée... J'me tire. »
Elle n'avait besoin de rien de plus pour mettre les voiles, pas d'au-revoir, d'amorcer son départ en prévenant qu'elle fait une dernière action, d'organiser une quelconque rencontre et encore moins d'avoir l'approbation de ses partenaires éphémères dont cru qui avaient l'habitude de jouer avec Rindo étaient déjà rodés sur son comportement. Quand elle se tire, elle se tire, point final. Elle envoya donc le ballon au joueur le plus proche d'elle en lui faisant une passe avec un rebond au sol avant de se diriger vers le banc sur lequel elle avait déposée ses affaires, venant se passer un rapide coup de déodorant avant d'enfiler sa veste couleur lie-de-vin arborant des manches et une capuche blanches par dessus son débardeur avec la même teinte neutre. Son pantalon ample était d'un bordeaux se mariant à merveille avec sa veste tandis que ses chaussures en toile blanche venaient harmoniser le tout par sa sobriété. Telle une sauvageonne, elle posa ensuite son sac à bandoulière sur son épaule en quittant les lieux sans se retourner ni même adresser un quelconque au revoir à ses partenaires.
La nuit était déjà tombée en ce samedi soir, ce qui rendait le centre-ville de Kobe bien plus animé qu'à son habitude. Une myriade de passants marchant dans tous les sens, d'innombrables voix brouillées par les diverses musiques sortant de tous les bars de l'allée principale de la ville résultant en un brouhaha un brin confus, sans parler de la multitude de voitures traversant la route en klaxonnant par moments pour des raisons étranges... Le centre-ville devait être le plus grand cauchemar de tous les introvertis de Kobe, mais Rindo ne se souciait pas de tout ça. Elle marchait à travers la foule, les mains enfouies dans les poches de sa veste en gardant les yeux rivés droit devant elle, esquivant habilement quelques personnes un peu trop alcoolisés qui ne semblaient pas faire attention à leur environnement. En chemin, elle prit même le temps de s'arrêter à une petite échoppe pour se désaltérer et reprendre sa marche avec un bubble tea traditionnel au Taro en main, qu'elle sirotait tranquillement au milieu du mouvement chaotique de la foule. Si le basket lui apportait bien un avantage dans sa vie de tous les jours, c'était d'avoir des appuis assez fluides et solides pour pouvoir se mouvoir en toute sérénité dans un lieu si étroit et bondé tout en pouvant boire sans renverser la moindre goutte de sa précieuse boisson !
Mais c'est alors qu'elle ignorait les quelques employés payés pour faire du forcing auprès des passants pour les attirer dans leur établissement au prix de situations gênantes que sa vision de stalkeuse s'affola. Elle avait vécu assez de choses à Tokyo pour savoir que peu importe où elle se rendrait, ça n'augurerait jamais rien de bon d'apercevoir une fille avec un sourire niais accompagner deux types aux allures de malfrat clichés tout droits sortis d'une mauvaise série.
Hm. Pas d'bol.
Pensa-t-elle tout en posant ses lèvres autour de la paille de sa boisson pour en aspirer une petite gorgée, savourant le liquide frais dans sa bouche en détournant le regard un bref instant... Avant de le ramener immédiatement sur le petit trio qu'elle venait d'apercevoir, les fixant du coin de ses yeux perçants en gardant les joues légèrement gonflées par la boisson. Rindo n'était pas du genre à voler au secours de n'importe qui à moins d'être prise d'une soudaine envie, ce qui devenait très peu probable quand ce n'importe qui était sur le point d'entrer dans un guet-apens. Elle aurait peut être réfléchi autrement si l'université proposait une filière formant des super-héros, mais en l'occurrence elle n'était qu'une étudiante en médecine. Sa seule obligation était de voler au secours des blessés, pas des idiots s'engouffrant dans un traquenard... Mais son état d'esprit était totalement différent lorsqu'elle connaissait la personne, et en l'occurrence elle la connaissait. Très brièvement, mais elle la connaissait, et elle ne pouvait décemment pas fermer les yeux lorsqu'elle les traits du visage de cette fille au loin lui revinrent à l'esprit en la voyant tourner la tête vers l'un de ses accompagnateurs.
Elle soupira en se remémorant leur rencontre peu commune, avalant une nouvelle gorgée en laissant ses instincts de stalkeuse prendre le dessus pour progresser à travers la foule et voir en premier lieu où tout ce beau monde se rendait comme ça. Après tout, elle ne pouvait pas non plus écarter si facilement la possibilité que la claustrophobe ne soit finalement pas qu'une proie stupide et qu'elle soit tout simplement en train de passer une bonne soirée avec deux amis.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona suit d’un pas rapide les deux hommes tout en essayant d’avoir plus d’information sur la situation mais les deux japonais restent assez vagues et tout en continuant à marcher ils arrivent tous les trois devant un escaliers éclairé par écriture en néon de toute les couleurs “Titty twister”, ce nom lui rappelle vaguement quelque chose…un film…”Une nuit en enfer”...avec l’incroyable George Clooney qui était encore si beau dans les années 90! Sous les effets de l’alcool elle se met à sourire un peu bêtement en repensant à son crush pour cet acteur, ses yeux fixant les néons roses et jaunes qui éclairent son visage. Elle aurait pu rester là un moment, entraînée par ses souvenirs nostalgiques d’une adolescence vécue à mille à l’heure. a-t-elle réellement changé depuis ses 15 ans? Qu’est ce qui peut dire qu’elle a évolué depuis? Son statut social? son métier? Dans sa tête elle est restée la même et ça l’étonne toujours lorsqu’on l’appelle madame. On la tire par la main un peu brusquement et elle sort de sa rêverie. oui, il ne fallait pas oublier la raison de sa présence ici.
Ari s’engouffre dans cette escalier, elle les descend et la porte qu’ouvre les deux hommes grince. Dans ce qui ressemble à un bar, l'odeur est assez désagréable: ça sent le tabac froid et l’alcool de mauvaise qualité. La lumière est tamisée mais on remarque tout de suite les banquettes abîmées et les tables mal nettoyées. Un type au costume trop grand pour lui joue du piano et les serveuses sont habillées très légèrement. quelque personne dans le bar, de tout âge mais aucun signe d’une femme avec son enfant, tout le monde à l’air bien occupé à boire. On fait asseoir Arizona sur une banquette dans le fond du bar. et ce n’est qu’à cet instant que la Syrienne commence à avoir un mauvais pressentiment. Mieux vaut tard que jamais comme on dit, pourtant elle se persuade que c’est dans sa tête. Les deux hommes reviennent bouteille et verre à la main et chacun d’eux prend place à la droite et à la gauche d’Arizona. Il ne semblent plus du tout inquiets, au contraire, ils sourient de toute leur dent.
“Où est la femme et son enfant?” dit-elle en ne montrant aucun signe de gêne. “Elle arrive t’inquiète! bois un verre avec nous en attendant.” dit l’un des deux en lui servant un shot de vodka.
La jeune femme commence à comprendre. et l’étaux autour d’elle se resserre, ils sont si proches maintenant que ses jambes touchent les leurs et ils ont passé un bras autour d’elle. “Non merci, je crois que j’ai assez bu pour ce soir…et puis si on a besoin de moi je dois pouvoir être en capacité d’aider.” dit-elle en souriant un peu gênée. “Allez bois j’te dis ça va te détendre un peu.” dis l’autre avant de rire bruyamment.
Arizona sent le malaise monter doucement en elle, sa gorge se sert mais par instinct de survis elle se relève brusquement. elle cherche une personne du regard, une personne qui pourrait peut-être l’aider, mais personne ne semble se préoccuper d’eux. “Je…Je ferais mieux d’aller directement voir la dame et son enfant…Où…Où se trouvent-il?" mais violemment on lui tire le bras, la forçant à s’asseoir.“Reste là j’t’ai dit!”
Le regard des deux hommes à changé, où alors c’est seulement maintenant qu’Arizona le remarque, mais leur sourire carnassier laisse imaginer des tonnes de choses. De son côté, elle les regarde, ses yeux sont plein de questions, ils interrogent mais il n’auront sûrement jamais de réponse. Elle aurait pu crier, se débattre, elle aurait dû. Et c’est sûrement qu’on lui dira par la suite. “Pourquoi tu n’as rien dit? pourquoi tu t’es laissé faire? Pourquoi les as-tu suivis? Tu l'as cherché un peu quand même" Arizona est une tornade, elle ne se laisse pas faire, elle se soulève contre les injustices, elle se révolte contre les contre les bourreaux…ceux des autres…Parce qu’à cet instant présent elle n’est plus capable de rien. Ni de bouger, ni de parler. C’est comme si son corps était paralysé. Elle hurle intérieurement lorsque l’un deux pose sa main sur sa cuisse mais elle ne dit pas un mot. son corps est raide comme un piqué mais elle est incapable de quoi que ce soit. “Moi si ça m’arrive un bon coup dans les bijoux de famille et j’me tire !” c’est ce qu’elle dit tout le temps. Mais on ne peut pas savoir tant que ça ne nous arrive pas. Au final ça reflète pas mal la réalité de sa vie: très douée pour donner des leçons, essayer de trouver des solutions pour les autres. Mais lorsqu’il s’agit de se sortir de n’importe quelle situation elle devient incapable d’agir, incapable de parler. aaaah elle est belle la grande et forte Arizona Williams, tétanisée par la peur, le souffle coupé. La femme fière et indépendante c’était transformer en un petit animal apeuré et sans défense. Elle n’essaie même pas de se défendre, elle n’essaie de se débattre, comme si elle acceptait son sort, comme si elle le méritait.
- Tenue:
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- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Le bon, la brute et le truand
La femme et les deux hommes s'éloignaient de plus en plus de la civilisation, ils s'en éloignaient même un peu trop pour que leur destination soit désintéressée ou foncièrement bonne en intention. Et par conséquent, la naïveté de cette presque inconnue était en train de diriger Rindo tout droit dans le même traquenard alors qu'elle leur collait aux basques en gardant une distance assez importante pour ne pas se faire repérer ou avoir l'air louche. Un jour sa curiosité la perdra vraiment... Pensa-t-elle en empruntant une énième ruelle dans sa filature, au détour de laquelle un bâtiment se dressa majestueusement non loin en portant fièrement son nom illuminé de tous les couleurs pour mieux se faire remarquer au milieu de nulle part. Le nom mis en valeur par des lumières bien trop agressives et incohérents ne lui évoqua rien d'autre qu'une blague un peu lourde d'un oncle célibataire et bourré dans un repas de famille. Dans les deux cas, ces deux mots mis bout à bout avec ses notions d'anglais questionnables lui filaient un sacré mal de crâne qu'elle vint atténuer en pressant doucement ses paupières à l'aide de son pouce et son index. Si le nom de cet établissement n'avait rien fait de mal, l'ambiance et la situation affolèrent l'instinct de la stalkeuse.
Des endroits aussi paradoxalement insalubre et accueillants, elle en avait aperçu tout un tas à Tokyo, bien que personne n'ait jamais eu l'audace de se risquer à amener la furie là-dedans. Il faut dire qu'elle n'avait que très rarement attirée les hommes dans sa vie, soit parce que leur orgueil les éloignait d'une fille plus courageuse et cinglante qu'eux, soit parce qu'ils n'avaient pas le courage de l'aborder... Soit parce qu'ils la trouvent moche, ce qui n'est pas non plus impossible. Mais quoi qu'il en soit, ceux qui amènent les filles dans ce genre d'endroit sont plutôt du genre à prendre en chasse une femme faible et seule avec une allure un peu perdue, et en voyant cette femme les suivre si bêtement, Rindo était comme transportée quelques mois en arrière.
Ses yeux rivés sur l'écran de son téléphone tenu d'une main, elle était enfermée avec cette inconnue entre les quatre murs les plus étroits qui soient dans un ascenseur quand celui-ci s'arrêta subitement. La furie releva les yeux, s'attendant à ce que les portes s'ouvrent pour faire rentrer une troisième personne, mais rien. Les portes ne s'écartaient pas, la cabine était tout à coup immobile, tandis qu'elle se trouvait là dedans avec une fille s'étant très vite mise à paniquer. À bien y réfléchir, elle aurait peut-être eu moins peur si la furie ne s'était pas mise à s'agiter et à s'énerver en commençant à donner des coups sur les portes pour...
« Les abîmer, comme ça on pourra peut être avoir une prise et les ouvrir de force ! »
Qu'elle a répondu à l'inconnue en panique quand elle lui a demandé à quoi ça servait de frapper des bouts de métal. Entre une fille qui cède à la panique et une qui cède à la colère, elles étaient une belle équipe d'incapables là dedans. Mais si Rindo était bien vite redescendue en pression, ce n'était que pour constater que celle qui partageait sa galère était prise d'une terreur totale en se sachant coincée sans la possibilité de sortir d'ici elle-même... Et c'est comme ça que la furie s'est transformée en assistante, en obligeant cette fille à s'asseoir dos à la porte pour lui faire un tant soit peu oublier leur situation, s'installant à côté d'elle pour la rassurer autant que possible en racontant tout et n'importe quoi. Elle ne savait même pas combien de temps elles avaient partagées ensemble, et cet épisode avait été jeté aux oubliettes de ses souvenirs aussitôt l'assistance arrivée pour faire descendre l'ascenseur au rez-de-chaussée et les libérer, les séparant ainsi sans même que l'étudiante ne prenne le temps de demander le prénom de la claustrophobe ni d'attendre une quelconque reconnaissance de sa part.
Alors que son attention se porta à nouveau sur l'enseigne dans laquelle la claustrophobe entra avec ses accompagnateurs, Rindo soupira en réalisant que... C'était peut-être la pire insulte qui soit, mais cette femme était effectivement la cible idéale pour des hommes si pitoyables. En sortant de sa ruelle, ses lèvres se posèrent autour de sa paille pour aspirer en quelques secondes tout le liquide et les perles aromatisés restant dans son gobelet, avalant tout ça en quelques gorgées avant de se mettre à marcher vers les escaliers en jetant le conteneur dans une poubelle non loin. Descendant les marches une à une dans une posture droite grâce à un pas lent mais confiant, elle vint ensuite ouvrir la porte pour poser son regard perçant sur les lieux. Un décor et une ambiance dignes d'un mauvais pub n'ayant pas évolué depuis trois ou quatre décennies, le tout plongé dans une lumière désagréable sous laquelle des gens des pires horizons déambulaient. Si Rindo avait un bon instinct en terme général, le moindre doute qu'elle aurait pu avoir sur ce qui se tramait autour de son amie l'inconnue se dissipèrent à l'instant où elle fit un pas dans ce trou à rat. Même les gens les plus défavorisés de Tokyo préféraient se rendre dans des endroits plus rassurant lorsqu'ils sortaient entre amis... En tout cas, personne n'irait dans un endroit où règne une atmosphère si malsaine. Personne sauf deux hommes louches et une femme naïve que la furie cherchait du regard en plissant légèrement les yeux, tout en expédiant nonchalamment une serveuse venue l'accueillir. Il ne fallut pas longtemps à la stalkeuse pour repérer le petit grouoe en utilisant sa stalking vision, ne pouvant s'empêcher de serrer les dents en apercevant le regard de la claustrophobe. Malgré toute sa naïveté, elle semblait avoir enfin compris ce qu'elle était venue faire ici contre son grès. Bien trop tard, cependant. Ses yeux retranscrivaient toute son anxiété au milieu des traits crispé de son visage apeuré sans trouver le courage de pousser ne serait-ce qu'un cri. Rindo se retenait de laisser parler son esprit de furry et de foncer dans le tas en proliférant d'innombrables insultes pour leur rentrer dans le lard, mais si elle ne se souciait habituellement pas de savoir si elle faisait le poids ou pas, intervenir et se faire éclater maintenant ne ferait qu'emporter sa connaissance dans sa chute... En les gardant à l'œil, elle décida donc de la jouer fine en se dirigeant vers le comptoir avant de faire signe au bartender.
« Un Cuba libre... Avec votre rhum le plus épicé. »
Ça avait le mérite d'être un cocktail simple et aussi rapide à faire qu'à payer. Au moins Rindo ne perdit pas de temps et pouvait ensuite se rapprocher de tout ce beau monde installé au fond du bar avec un alibi, une arme improbable et son plus beau talent d'actrice qui s'adressait à la femme apeurée.
« C'est bien toi, Yuki ?! Qu'est-ce que tu fais dans un endroit pareil ? »
Une voix enjouée, un grand sourire, et le premier prénom qui lui passe par la tête... Elle ne connaît pas son prénom, mais elle doit bien faire semblant de la connaître pour la jouer fine !
Des endroits aussi paradoxalement insalubre et accueillants, elle en avait aperçu tout un tas à Tokyo, bien que personne n'ait jamais eu l'audace de se risquer à amener la furie là-dedans. Il faut dire qu'elle n'avait que très rarement attirée les hommes dans sa vie, soit parce que leur orgueil les éloignait d'une fille plus courageuse et cinglante qu'eux, soit parce qu'ils n'avaient pas le courage de l'aborder... Soit parce qu'ils la trouvent moche, ce qui n'est pas non plus impossible. Mais quoi qu'il en soit, ceux qui amènent les filles dans ce genre d'endroit sont plutôt du genre à prendre en chasse une femme faible et seule avec une allure un peu perdue, et en voyant cette femme les suivre si bêtement, Rindo était comme transportée quelques mois en arrière.
Ses yeux rivés sur l'écran de son téléphone tenu d'une main, elle était enfermée avec cette inconnue entre les quatre murs les plus étroits qui soient dans un ascenseur quand celui-ci s'arrêta subitement. La furie releva les yeux, s'attendant à ce que les portes s'ouvrent pour faire rentrer une troisième personne, mais rien. Les portes ne s'écartaient pas, la cabine était tout à coup immobile, tandis qu'elle se trouvait là dedans avec une fille s'étant très vite mise à paniquer. À bien y réfléchir, elle aurait peut-être eu moins peur si la furie ne s'était pas mise à s'agiter et à s'énerver en commençant à donner des coups sur les portes pour...
« Les abîmer, comme ça on pourra peut être avoir une prise et les ouvrir de force ! »
Qu'elle a répondu à l'inconnue en panique quand elle lui a demandé à quoi ça servait de frapper des bouts de métal. Entre une fille qui cède à la panique et une qui cède à la colère, elles étaient une belle équipe d'incapables là dedans. Mais si Rindo était bien vite redescendue en pression, ce n'était que pour constater que celle qui partageait sa galère était prise d'une terreur totale en se sachant coincée sans la possibilité de sortir d'ici elle-même... Et c'est comme ça que la furie s'est transformée en assistante, en obligeant cette fille à s'asseoir dos à la porte pour lui faire un tant soit peu oublier leur situation, s'installant à côté d'elle pour la rassurer autant que possible en racontant tout et n'importe quoi. Elle ne savait même pas combien de temps elles avaient partagées ensemble, et cet épisode avait été jeté aux oubliettes de ses souvenirs aussitôt l'assistance arrivée pour faire descendre l'ascenseur au rez-de-chaussée et les libérer, les séparant ainsi sans même que l'étudiante ne prenne le temps de demander le prénom de la claustrophobe ni d'attendre une quelconque reconnaissance de sa part.
Alors que son attention se porta à nouveau sur l'enseigne dans laquelle la claustrophobe entra avec ses accompagnateurs, Rindo soupira en réalisant que... C'était peut-être la pire insulte qui soit, mais cette femme était effectivement la cible idéale pour des hommes si pitoyables. En sortant de sa ruelle, ses lèvres se posèrent autour de sa paille pour aspirer en quelques secondes tout le liquide et les perles aromatisés restant dans son gobelet, avalant tout ça en quelques gorgées avant de se mettre à marcher vers les escaliers en jetant le conteneur dans une poubelle non loin. Descendant les marches une à une dans une posture droite grâce à un pas lent mais confiant, elle vint ensuite ouvrir la porte pour poser son regard perçant sur les lieux. Un décor et une ambiance dignes d'un mauvais pub n'ayant pas évolué depuis trois ou quatre décennies, le tout plongé dans une lumière désagréable sous laquelle des gens des pires horizons déambulaient. Si Rindo avait un bon instinct en terme général, le moindre doute qu'elle aurait pu avoir sur ce qui se tramait autour de son amie l'inconnue se dissipèrent à l'instant où elle fit un pas dans ce trou à rat. Même les gens les plus défavorisés de Tokyo préféraient se rendre dans des endroits plus rassurant lorsqu'ils sortaient entre amis... En tout cas, personne n'irait dans un endroit où règne une atmosphère si malsaine. Personne sauf deux hommes louches et une femme naïve que la furie cherchait du regard en plissant légèrement les yeux, tout en expédiant nonchalamment une serveuse venue l'accueillir. Il ne fallut pas longtemps à la stalkeuse pour repérer le petit grouoe en utilisant sa stalking vision, ne pouvant s'empêcher de serrer les dents en apercevant le regard de la claustrophobe. Malgré toute sa naïveté, elle semblait avoir enfin compris ce qu'elle était venue faire ici contre son grès. Bien trop tard, cependant. Ses yeux retranscrivaient toute son anxiété au milieu des traits crispé de son visage apeuré sans trouver le courage de pousser ne serait-ce qu'un cri. Rindo se retenait de laisser parler son esprit de furry et de foncer dans le tas en proliférant d'innombrables insultes pour leur rentrer dans le lard, mais si elle ne se souciait habituellement pas de savoir si elle faisait le poids ou pas, intervenir et se faire éclater maintenant ne ferait qu'emporter sa connaissance dans sa chute... En les gardant à l'œil, elle décida donc de la jouer fine en se dirigeant vers le comptoir avant de faire signe au bartender.
« Un Cuba libre... Avec votre rhum le plus épicé. »
Ça avait le mérite d'être un cocktail simple et aussi rapide à faire qu'à payer. Au moins Rindo ne perdit pas de temps et pouvait ensuite se rapprocher de tout ce beau monde installé au fond du bar avec un alibi, une arme improbable et son plus beau talent d'actrice qui s'adressait à la femme apeurée.
« C'est bien toi, Yuki ?! Qu'est-ce que tu fais dans un endroit pareil ? »
Une voix enjouée, un grand sourire, et le premier prénom qui lui passe par la tête... Elle ne connaît pas son prénom, mais elle doit bien faire semblant de la connaître pour la jouer fine !
Codage par Libella sur Graphiorum
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Le monde qui l’entoure est devenu tout noir et toute son attention était accaparé sur cette main dégoutante posée sur sa cuisse. La syrienne est passée en mode automatique, dans sa tête défile mille et un scénario les plus dégoûtant les uns des autres. Un mauvais moment à passer, juste un mauvais moment à passer… Si elle se laisse faire, peut-être que ça finira vite. Elle pourrait crier et se débattre mais son corps est totalement paralysé et elle n’ose même pas les regarder. la tête baissait les yeux fixant cette main. Elle pourrait prendre un objet n’importe lequel pour se défendre, mais elle ne bouge pas. La petite brune se concentre sur sa respiration pour ne pas fondre en larme et elle tente de penser à quelque chose d’agréable mais elle n’y arrive pas. Le bourdonnement dans ses oreilles empêche au moins leur rire gras d’arriver jusqu’à elle. c’est vrai c’est tellement marrant d’agresser une jeune femme.
Elle ne sait pas trop pourquoi mais elle finit par entendre une voix lointaine. Elle relève la tête et voit un visage qui lui est familier. L’alcool dans son sang lui fait sans doute perdre un peu la mémoire et ses souvenirs se mélangent mais elle a l’impression de connaître ce visage, ces cheveux. Elle ne comprend pas immédiatement pourquoi cette fille sourit en l’appelant Yuki. Néanmoins l'instinct de survie de l’assistante sociale se réveille enfin, son corps réagit et Ari se lève en souriant. Elle se dirige vers cette fille et l'enlace avec affection. La manière dont elle la serre contre elle montre à quelle point elle est désespérée mais d’un point de vue extérieur on a juste l’impression de voir deux amies qui se retrouvent.
“Akane! Je suis tellement contente de voir.”Elle récupère le verre que l’inconnue à entre les mains avant de mettre son autre main dans la sienne. “Je suis tellement heureuse de te retrouver ici, viens je te présente à mes amis.”
l’arrivée de ce chevalier servant redonne une totale confiance à Ari. elle s’avance vers eux, le sourire enjôleur. forcément quand on est plus seule tout devient plus simple. la jeune femme tient toujours le verre dans une main et sa sauveuse dans l’autre. Elle se plante fièrement devant les deux insectes face à elle, et dit qu’il y a quelque instant toute force s’était évaporée de son corps, mais là ça va mieux. Grâce à la sublime créature à ses côtés. elle lui lance un regard avant de murmurer doucement. “Prépare toi à courir ma jolie.”
d’un geste vif et en visant les yeux, Ari balance son verre et son contenu sur le visage des deux porcs puis avec sa nouvelle copine elle prend la poudre d’escampette. évidemment, elle n’a absolument pas penser à regarder où se trouve la sortie alors elle ouvre la première porte qu’elle trouve et s’enferme à l’intérieur. de toute façon ce satané bar est tellement petit qu'il n'y a pas trop d'issue possible. Derrière elles, c’est tout le bar et les pourritures à l’intérieur qui commencent à s’agiter, on entend des bruits de pas s’approcher puis très vite la porte tambouriner.
Evidement l’adrenaline redescent vite et la Syrienne se rend maintenant compte de la merde dans laquelle elle s’est mise. alors forcément elle commence à paniquer et elle ne se rend même pas compte qu’il y un fenêtre qui mène à l’extérieur, petite mais au moins elle existe. “Qu-qu’est ce qu’on fait maintenant!? je t’ai entrainé là dedans! pardon! je sais pas ce qui m’a prit de leur jeter le verre dans la figure! je-je…” Elle s’arrête parce qu’elle sent bien que quelque chose est en train de se passer dans son corps. "J’vais vomiiiir”
Heureusement, elle a juste le temps de courir vers la cuvette pour vomir l’intégralité de ce qu’elle a bu et mangé ce soir. Finalement l’épisode Arizona Badass n’aura duré que quelque instant. Les larmes et la panique naturelles font leur retour en force. assise lamentablement prêt de la cuvette des toilettes, un peu de vomis dans les cheveux, Arizona fond en larme.
“J’suis désoléeeeee”
parce que oui elle est encore un peu bourrée.
- Tenue:
Citation
Merci Gaga et Chandidi
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Le bon, la brute et le truand
Rindo fut prise d'un léger mouvement de recul lorsque sa connaissance très brève vint l'enlacer avec toute son affection pleine d'un excès inquantifiable pour la furie. Son empiètement dans la zone de chasse de ces types louches commençait pourtant très bien, à sa simple vue, la femme dont elle ne connaissait même pas le prénom s'était mise à sourire comme si un éclat de lumière venait d'eblouir le sombre destin dans lequel elle s'était fourrée à pieds joints, lui permettant même de trouver le courage de s'extirper des griffes des hommes ayant resserré leur étau autour d'elle.
« Akane ! Je suis tellement contente de voir. » Dit-elle en venant lui prendre littéralement le verre des mains comme si c'était le sien. « Je suis tellement heureuse de te retrouver ici, viens je te présente à mes amis. »
À ce moment, Rindo ne savait pas vraiment si cette femme était en train d'entrer dans son jeu, si elle la confondait avec quelqu'un d'autre à cause des coups qu'elle avait dans le nez ou si elle était tout simplement stupide. Son étreinte et le regard qu'elle lançait à Rindo une fois sortie de sa torpeur laissèrent toutefois ressentir toute sa détresse, et si la furie se laissait désarmer par la personne qu'elle était venue sauver pour préserver sa couverture, c'était uniquement parce qu'elle avait ressenti le désespoir de la claustrophobe qu'elle parvint à se retenir de la repousser. Mais à cet instant, elle vivait vraiment un moment désagréable à son tour.
En suivant la Syrienne, Rindo se plaçait stratégiquement à droite de celle-ci dans l'unique but de pouvoir dégainer le plus habilement possible le verre grâce à sa main dominante en cas de besoin, fixant les deux hommes droit dans les yeux de son regard perçant. Ce même regard déstabilisant qui permettait à la Tokyoïte de déceler toutes les intentions d'une personne comme si elle sondait littéralement leur âme. Clopes, cicatrices, visages fermes, regards sévères jugeant tout être humain comme de simples pions sur lesquels se faire du profit... La voilà dans un tel bourbier après avoir fini tétanisée dans un ascenseur en panne... Cette femme devait avoir le chic pour se mettre dans des situations oppressantes, il ne manquait plus que des tatouages à ces types pour être des yakuzas.
« Prépare toi à courir ma jolie.
—Attends... »
Cette voix sortit Rindo de son analyse comme si elle était ramener à la réalité par la douche la plus froide qui soit. Elle aurait été en confiance si cette phrase était prononcée par Milan dans n'importe quelle ruelle de Kobe, mais étrangement, exprimée entre les lèvres de cette femme qu'elle ne connaissait qu'à peine, les instincts sauvages de la furie s'affolèrent. C'était comme si tout son être lui criait qu'elle était sur le point de faire une connerie, et celle-ci ne manqua pas.
Un verre balancé au visage, suivi d'insultes proliférées aussitôt par les hommes grimaçant en se frottant les yeux. Ces deux-là allaient se taper une sacrée conjonctivite... La demoiselle en détresse avait au moins le mérite d'avoir mis le plan de Rindo à exécution. Dans un timing tout pourri cela dit, et comme une connerie vient rarement seule, elle embarqua Rindo avec elle dans une course hasardeuse sous les menaces fusant de toutes parts pour la guider dans les toilettes dont elle ferma la porte à double tour derrière elle.
« Pourquoi t'es pas juste partie vers la sortie ?! »
Ce n'est pourtant pas compliqué de prendre le même chemin qu'à l'arrivée pour se barrer en trombe, tout de même ! La situation venait de virer en leur défaveur dans un laps de temps si court que Rindo ne parvint même pas à soupirer. Elle ne contrôlait absolument plus rien. Après tout, même son sang-froid légendaire qui la faisait réagir intelligemment à n'importe quelle situation ne pouvait pas s'accommoder à un tel désastre. Les plaintes de la claustrophobe au bord des larmes, l'agitation dans le bar, les bruits de chaises, de pas, les coups sur la porte, le stress montait en elle dans un bourdonnement désagréable l'empêchant de réfléchir correctement... Là, Rindo s'était laissée guidée comme une idiote par l'idiote se jetant dans la gueule du loup.
« J'vais vomiiiir. »
C'est finalement cette voix qui mit un frein à la panique que Rindo commençait à ressentir, d'autant plus quand la femme se précipita vers la cuvette pour s'exécuter. Ça suffisait à faire réaliser à Rindo où elles étaient. Des toilettes, une fenêtre dans laquelle elles ne pourraient passer que tour à tour, un lavabo, un miroir, du savon...
« J’suis désoléeeeee... »
La furie n'y répondit d'abord que par un sourire, pas le plus rassuré qui soit, le coin de ses lèvres était même un peu tremblant, mais leur situation n'était pas encore désespérée. En un coup d'œil Rindo voyait une issue, un moyen de ralentir les ennemis s'ils parvenaient à entrer, et même une arme.
« C'est bon, le verte devait finir dans leurs yeux de toute façon... Y'avait du piment. Dis, t'arriveras à passer par la fenêtre ? » demanda-t-elle à voix basse pour ne pas trahir leur seule issue. « je m'occupe de les ralentir s'ils entrent. »
L'instinct aux aguets, Rindo rejoignit rapidement le lavabo pour répandre un maximum d'eau et de savon de manière hasardeuse devant la porte qui était en train de se faire tambouriner. Si c'était un piège qui semblait enfantin, réduire l'adhérence du sol face à une telle troupe qui allait certainement entrer en trombe et se bousculer après avoir réussi à defoncer la porte allait forcément faire mouche sur certains d'entre eux. Et au cas où les choses devaient mal tourner face à un tel ramassis de pourritures, elle retira le socle du réservoir des toilettes pour venir frapper le miroir avec celui-ci, le brisant ainsi en une myriade d'éclats dont elle vint récupérer le plus imposant.
« Akane ! Je suis tellement contente de voir. » Dit-elle en venant lui prendre littéralement le verre des mains comme si c'était le sien. « Je suis tellement heureuse de te retrouver ici, viens je te présente à mes amis. »
À ce moment, Rindo ne savait pas vraiment si cette femme était en train d'entrer dans son jeu, si elle la confondait avec quelqu'un d'autre à cause des coups qu'elle avait dans le nez ou si elle était tout simplement stupide. Son étreinte et le regard qu'elle lançait à Rindo une fois sortie de sa torpeur laissèrent toutefois ressentir toute sa détresse, et si la furie se laissait désarmer par la personne qu'elle était venue sauver pour préserver sa couverture, c'était uniquement parce qu'elle avait ressenti le désespoir de la claustrophobe qu'elle parvint à se retenir de la repousser. Mais à cet instant, elle vivait vraiment un moment désagréable à son tour.
En suivant la Syrienne, Rindo se plaçait stratégiquement à droite de celle-ci dans l'unique but de pouvoir dégainer le plus habilement possible le verre grâce à sa main dominante en cas de besoin, fixant les deux hommes droit dans les yeux de son regard perçant. Ce même regard déstabilisant qui permettait à la Tokyoïte de déceler toutes les intentions d'une personne comme si elle sondait littéralement leur âme. Clopes, cicatrices, visages fermes, regards sévères jugeant tout être humain comme de simples pions sur lesquels se faire du profit... La voilà dans un tel bourbier après avoir fini tétanisée dans un ascenseur en panne... Cette femme devait avoir le chic pour se mettre dans des situations oppressantes, il ne manquait plus que des tatouages à ces types pour être des yakuzas.
« Prépare toi à courir ma jolie.
—Attends... »
Cette voix sortit Rindo de son analyse comme si elle était ramener à la réalité par la douche la plus froide qui soit. Elle aurait été en confiance si cette phrase était prononcée par Milan dans n'importe quelle ruelle de Kobe, mais étrangement, exprimée entre les lèvres de cette femme qu'elle ne connaissait qu'à peine, les instincts sauvages de la furie s'affolèrent. C'était comme si tout son être lui criait qu'elle était sur le point de faire une connerie, et celle-ci ne manqua pas.
Un verre balancé au visage, suivi d'insultes proliférées aussitôt par les hommes grimaçant en se frottant les yeux. Ces deux-là allaient se taper une sacrée conjonctivite... La demoiselle en détresse avait au moins le mérite d'avoir mis le plan de Rindo à exécution. Dans un timing tout pourri cela dit, et comme une connerie vient rarement seule, elle embarqua Rindo avec elle dans une course hasardeuse sous les menaces fusant de toutes parts pour la guider dans les toilettes dont elle ferma la porte à double tour derrière elle.
« Pourquoi t'es pas juste partie vers la sortie ?! »
Ce n'est pourtant pas compliqué de prendre le même chemin qu'à l'arrivée pour se barrer en trombe, tout de même ! La situation venait de virer en leur défaveur dans un laps de temps si court que Rindo ne parvint même pas à soupirer. Elle ne contrôlait absolument plus rien. Après tout, même son sang-froid légendaire qui la faisait réagir intelligemment à n'importe quelle situation ne pouvait pas s'accommoder à un tel désastre. Les plaintes de la claustrophobe au bord des larmes, l'agitation dans le bar, les bruits de chaises, de pas, les coups sur la porte, le stress montait en elle dans un bourdonnement désagréable l'empêchant de réfléchir correctement... Là, Rindo s'était laissée guidée comme une idiote par l'idiote se jetant dans la gueule du loup.
« J'vais vomiiiir. »
C'est finalement cette voix qui mit un frein à la panique que Rindo commençait à ressentir, d'autant plus quand la femme se précipita vers la cuvette pour s'exécuter. Ça suffisait à faire réaliser à Rindo où elles étaient. Des toilettes, une fenêtre dans laquelle elles ne pourraient passer que tour à tour, un lavabo, un miroir, du savon...
« J’suis désoléeeeee... »
La furie n'y répondit d'abord que par un sourire, pas le plus rassuré qui soit, le coin de ses lèvres était même un peu tremblant, mais leur situation n'était pas encore désespérée. En un coup d'œil Rindo voyait une issue, un moyen de ralentir les ennemis s'ils parvenaient à entrer, et même une arme.
« C'est bon, le verte devait finir dans leurs yeux de toute façon... Y'avait du piment. Dis, t'arriveras à passer par la fenêtre ? » demanda-t-elle à voix basse pour ne pas trahir leur seule issue. « je m'occupe de les ralentir s'ils entrent. »
L'instinct aux aguets, Rindo rejoignit rapidement le lavabo pour répandre un maximum d'eau et de savon de manière hasardeuse devant la porte qui était en train de se faire tambouriner. Si c'était un piège qui semblait enfantin, réduire l'adhérence du sol face à une telle troupe qui allait certainement entrer en trombe et se bousculer après avoir réussi à defoncer la porte allait forcément faire mouche sur certains d'entre eux. Et au cas où les choses devaient mal tourner face à un tel ramassis de pourritures, elle retira le socle du réservoir des toilettes pour venir frapper le miroir avec celui-ci, le brisant ainsi en une myriade d'éclats dont elle vint récupérer le plus imposant.
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