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Pablo K. Mora
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Pablo K. Mora
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Pablo K. Mora

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Lun 6 Mai 2024 - 18:25
Ce qui ne t’appartient pas ne peut te causer qu’embarras

Samedi 1er septembre, vers 10 heures

L’atmosphère confiné et le ronronnement des machines rendait la laverie assez monotone de manière général, mais c’est ce que je trouvais justement de bien dans ce cadre pour laisser tourbillonner mes pensées, avant de les coucher sur le papier. Voilà ce qu’était le passage à la laverie à mes yeux, un de mes moments de calme et de retrouvailles avec moi-même. Un moyen facile de sortir mon journal discrètement, puisque les gens restent rarement regarder leur linge tourner derrière le hublot.

Le poids des derniers examens, la pression qui retombait petit à petit, cette sortie tous ensemble à la plage avec l’autre là, le premier rencard avec Emma et le changement dans notre relation, le retour chez les vieux… Autant de choses que j’avais à noter aujourd’hui dans mon carnet. Ça fait un mois que je « plane » sur mon petit nuage, que je rêvasse et laisse mes penser filer vers la jolie brunette qui a partage mes sentiments, et faut dire qu’entre ça, les rattrapages, et les sorties avec les copains… J’avais mieux à faire qu’écrire dans mon journal. Mais la rentrée approche, et un petit récapitulatif de l’été ne fait pas de mal.

Assis sur l’un des bancs, une jambe allongée et l’autre repliée sous mes fesses, je griffonne dans mon journal, détaille certains ressentis, note quelques rimes avant de les oublier quand ça me passe par la tête... Et alors que je m’enfonce dans mes pensées et dans ma rédaction, la porte de la laverie s’ouvre, me faisant relever la tête aussitôt.

Venant briser ma solitude, la silhouette d’un étudiant se dessine dans l’encadrure de la porte. Quand mon regard croise le sien, je le suis du regard jusqu’à ce qu’il me dépasse avec ses fringues sales. Je referme alors aussitôt mon journal, essaie de le coincer discrètement mais rapidement entre deux machines à laver derrière le banc, puis me relève l’air de rien pour lui faire face.

Eh bien, eh bien, eh bien, si ce n'est pas le super petit-ami parfait que voilà.

J’hausse un sourcil en le détaillant du regard et lui dit avec un rictus :

J’pensais pas que t’étais du genre à laver ton linge sale en public, j’te voyais plus cachottier que ça, bizarrement.

Tenue de Pablo:

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Pablo te rentre dedans en #cc0000

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Ce qui ne t’appartient pas ne peut te causer qu’embarras Empty Re: Ce qui ne t’appartient pas ne peut te causer qu’embarras

Dim 23 Juin 2024 - 0:30
Ce qui ne t'appartient pas ne peut te causer qu'embarras
Samedi 1er septembre 2024 - 10h


Mathéo inspire profondément par le nez. Une inspiration lourde de sens, profonde d’agacement, amère. Sa panière de linges sales posée sur l’une des machines, il en ouvre l’hublot et commence à vider ses vêtements à l’intérieur. Un à un, d’un geste maîtrisé, rythmé et impassible. Il prend sur lui, encaisse le sarcasme qui lui est dédié. Il lui faut seulement lancer sa machine et partir, il n’aurait qu’à aller lire ailleurs en attendant. S’énerver n’était pas une option, Pablo Mora ne mérite pas de l’atteindre. Il l’avait décidé depuis la rentrée déjà : il ne le laisserait plus l’affecter.

« Tu l’as cherché » se targue-t-il intérieurement. « Il suffisait de faire ta machine ce soir. Voilà ce que tu récoltes ».

Il l’avait vu en entrant, impossible de s’y tromper tant il avait imprimé sa dégaine à force de redouter la croiser. Pourtant, il n’avait pas stoppé ses pas. L’orgueil lui avait ordonné de poursuivre sa route et de narguer le lycéen de sa présence. Comme lui le narguait de son amitié avec Seito. Une amitié qu’il ne comprend toujours pas d’ailleurs. Qu’est-ce qu’un gars pareil pourrait avoir en commun avec son petit-ami ? Il eut beau chercher chaque fois qu’il avait vu Seito interagir avec Pablo, il n’avait pas trouvé de réponse convaincante.

La remarque du lycéen le met à l’arrêt le temps qu’il en prenne la mesure. Bon sang, il regrette d’être si têtu. C’était naïf de croire qu’un type comme lui pourrait avoir la décence de l’ignorer et plus encore de croire qu'il réussirait à ne pas répondre. D’un coup sec, il claque le hublot. Ses doigts pianotent sur les boutons pour paramétrer son programme avant d’attraper son carton de lessive pour en prélever la juste dose. « Je ne pensais pas que tu lavais ton linge tout court, je te voyais plus sale que ça, bizarrement » lui jete-t-il, en même temps qu’il laisse tomber sa poudre dans le bac prévu pour. Oui, Sale. Comme quelqu’un qui devrait à minima s’en vouloir d’être un connard.

La machine se verrouille et s’active. Lui, tourne les talons pour faire face à son dernier cauchemar ambulant. Les conflits le mettent mal à l’aise mais celui-ci il ne peut le laisser passer. Pablo ne lui fait plus peur depuis qu’il a avoué ses sentiments à Seito et tant que les deux sont soit disant amis, la bête semble rester à la niche. « Si tu veux bien, je préférais qu’on ne se parle pas davantage… Comme je suis un super petit-ami, j’aimerais éviter d’avoir à ajouter des choses au catalogue de tout ce qui te rend détestable. « super-ami » » termina-t-il, mine imperturbable mais non sans sarcasme à son tour. Avec tout ce qu’il lui avait craché dessus comme horreurs en février, il se demande bien comment il fait pour se regarder dans la glace maintenant qu’il sait que Seito est gay aussi. Il lui faudrait des montagnes de preuves pour y croire, à son "amitié". L'unique raison pour laquelle il n'a encore rien raconté à Seito, c'est que ce dernier semble y croire. Il serait triste et déçu, deux choses qu'il préfère éviter.
Codage par Libella sur Graphiorum


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