Respire... | Himawari

Elle sursaute dans son lit. Se retournant pour observer sa compagne de chambre. Mordillant sa lèvre inférieure, il serait menti de dire qu’elle dormait, non sommeillée peut-être, mais dormir d’un rêve profond non. Après avoir souligné à sa compagne qu’il se faisait tard et qu’elle allait au lit, sa compagne avait esquivée, mais était rester à son bureau telle un bourreau des études. Plus d’une fois Hima s’était dit qu’elle devait intervenir, surtout face à l’apparition de la petite boule d’anxiété qui la forçait à utiliser ce qui semblait être une formule d’aide psychologique… Mais à son tour elle avait hésité, et si Lesquen-san ne voulait pas de son aide ? Et si elle devenait plus une nuisance pour la demoiselle qu’autre chose ? Toutefois, face à l’exclamation étrange donc le ton de frustration doublé de désespoir s’étire dans l’air suivi par des sanglots, Himawari ne peut plus rester tranquille dans son lit.

Elle repousse les couvertes, s’attirant une plainte de Beerus qui était confortablement couché au chaud. Tout en rejetant la couverture sur lui, elle se rapproche de la Française, elle pose doucement une main sur son épaule pour lui faire savoir qu’il y avait quelqu’un. Les épaules d'Adèle sont voûtées, son visage est marqué par la détresse. Hima, comprenant l'urgence de réconfort, s'agenouille délicatement à côté d'elle. Avec une empathie sincère dans le regard, Himawaru tend ses bras autour de la petite blonde. Le câlin commence doucement, comme une étreinte tendre qui se veut enveloppante pour Adèle, lui offrant un havre de chaleur et de réconfort. Les bras de l’artiste se resserrent progressivement, créant un cocon protecteur, comme pour étouffer les soucis qui pèsent sur son amie.

Les doigts d'Hima se mettent à caresser délicatement le dos d'Adèle, une tentative douce de transmettre un sentiment de soutien inconditionnel. Le silence entre les deux amies parle plus fort que les mots, car la fragile étudiante sait que parfois, c'est dans le langage du cœur que l'on trouve le réconfort le plus profond. La chaleur du câlin de Himawaru se veut être comme un baume sur les plaies émotionnelles de la blonde. Les pleurs sont clairement un appel à l’aide, et Hima sait que souvent ce genre d’aide est plutôt le besoin d’une connexion entre deux amies, ce sentiment devenant une source apaisante de réconfort. Himawaru, par sa présence qui se veut réconfortante, offre à Adèle un refuge où elle peut laisser libre cours à ses émotions sans craindre d'être jugée, parce que la petite verte était ainsi, loin du jugement et acceptant les gens pour qui il était. Elle savait plus que tout ce que le jugement pouvait faire sur le mental, elle y avait elle-même goûter, alors elle se faisait un point d’honneur à ne pas le faire.

Le câlin entre les deux amies devient un moment de connexion profonde, transcendant les mots pour exprimer le soutien inébranlable de l’artiste envers l’étudiante de sociologie. Dans cette étreinte chaleureuse, Himawaru et Adèle partagent un instant de solidarité et d'amitié qui contribue à apaiser les tourments de l'angoisse d'Adèle.

Himawari observe attentivement Adèle, son regard empreint de compassion et de compréhension. Elle prend conscience de la détresse qui émane de sa compagne de chambre et comprend l'importance de lui offrir un soutien inconditionnel. Sans jugement ni précipitation, Himawari adopte une attitude calme et patiente, prête à accueillir les mots d'Adèle quand elle se sentira prête à les exprimer. Elle sait que chaque individu a son propre rythme pour faire face à ses émotions et ses difficultés, c'est pourquoi elle ne presse pas Adèle à parler. Au lieu de cela, elle lui offre simplement sa présence attentive et bienveillante, prête à écouter dès que Adèle se sentira prête à partager. Pour Himawari, être là pour Adèle ne se limite pas seulement à être physiquement présente, mais aussi à être émotionnellement disponible. Elle sait que parfois, le simple fait de savoir qu'il y a quelqu'un à ses côtés peut être d'un grand réconfort pour une personne en détresse. C'est pourquoi elle veille à ce que son attitude soit empreinte de chaleur et d'acceptation, créant ainsi un espace sûr où Adèle peut se sentir libre de s'exprimer sans crainte de jugement. Dans l'attente de partager ses pensées et ses émotions, Himawari reste attentive aux signaux subtils d'Adèle, prête à lui offrir tout le soutien dont elle a besoin pour traverser cette période difficile.

‘’Appelle moi Himawari, oublions le reste ce soir,’’ souffle doucement la verte.

Lorsque Himawari perçoit qu'Adèle commence à accepter, même légèrement, son soutien, elle réagit instinctivement en ouvrant ses bras pour l'envelopper dans une étreinte réconfortante. Elle veut que ce geste soit une manifestation tangible de son engagement à être là pour Adèle, à être son refuge dans les moments difficiles. Himawari souhaite ardemment que Adèle se sente en sécurité pour exprimer ses sentiments les plus profonds, sachant qu'elle est là pour l'écouter sans aucun jugement. Elle veut être cet endroit sûr où Adèle peut se réfugier et laisser échapper ses émotions, sachant qu'elle sera comprise et soutenue. Dans ses bras, Himawari transmet un sentiment de chaleur et de réconfort, un doux rappel qu'elle est là, présente et attentive à chaque besoin d'Adèle. Elle est prête à rester aussi longtemps que nécessaire, offrant tout le soutien émotionnel dont Adèle a besoin pour traverser cette période difficile. En cet instant, Himawari est bien plus qu'une simple camarade de chambre ; elle est une amie, une confidente, et une épaule sur laquelle s'appuyer en période de détresse. Après avoir partagé cet instant de réconfort avec Adèle, Himawari sait que cela ne durera pas éternellement. Même si elles se connaissent depuis le début de l’année, Himawari a compris qu'Adèle avait du mal à montrer ses faiblesses. Cependant, elle respecte le besoin d'Adèle de retrouver son espace personnel et la laisse prendre ses distances.

‘’Oh, je ne dormais pas vraiment, Beerus était d’humeur joueur alors je jouais un peu avec lui sous les couvertures…’’ Annonce-t-elle en détournant la faute que voulait surement se donner Adèle. "Si tu veux en parler, je suis là pour toi. Peut-être que je pourrais t'aider un peu," ajoute-t-elle doucement, espérant ainsi offrir à Adèle un soutien supplémentaire dans ses études.