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- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Vendredi 22 juin, 13h34.
Ici, il y a beaucoup de gens qui passent. Junko en fait partie. Sauf que lui, contrairement à toutes ces personnes, il n'a rien à faire. Le vendredi après-midi, il s'octroie du temps libre, surtout avant d'aller taffer le soir au bar. Il glisse entre les étudiants pressés, et les visiteurs, les membres du personnel. Tout le monde est en effervescence encore à cette heure mais bientôt, tout le monde aura rejoint son cours ou une autre salle où réviser. Bientôt, ici, ça sera plus calme.
La pensée fugace de retourner à la bibliothèque le traverse alors que, mains dans les poches, il s'approche de la machine à café la plus proche. Y passer, juste pour revoir la petite Emma. Mais il chasse vite cette pensée. Déjà parce qu'il a trop vu la bibliothèque cette semaine et qu'il n'a aucune raison de s'y rendre sur son temps libre. De deux, parce que c'est maintenant à elle de décider de la suite : il lui a donné son numéro après tout, l'a invité à le contacter si elle veut le revoir. La balle est dans le camp de la petite blonde, après tout.
Et Junko n'est pas du genre à courir après les filles, lorsqu'elles sont désintéressées.
Il pense aussi qu'il devrait bientôt confronter Arizona. Après tout, elle est aussi ici à Kobe et travaille sur le campus. Ailleurs, Junko glisse ses pièces dans la machine à café et appuie sur l'allongé. Un petit café, après son repas, voilà un rituel qu'il ne loupe pas. Par contre, le déjeuner du jour l'a laissé sur sa faim et il se ferait bien un petit snack là, tout de suite.
Retirant sa boisson chaude, il passe sur la machine juste à côté qui propose de quoi grignoter. Junko glisse une nouvelle fois quelques pièces à l'intérieur et appuie sur le bouton décerné à un paquet de chips salés.
En attendant, il rêvasse, se dit qu'il devrait ralentir sur les cafés à l'université et les snacks. Il n'y a pas de petites économies après tout et il ne roule clairement pas sur l'or.
La machine tourne dans le vide. Rien n'en sort. Le paquet de chips n'a pas bougé.
Un tic d'agacement lui fait froncer un sourcil et il pose son pouce sur son front.
Ici, il y a beaucoup de gens qui passent. Junko en fait partie. Sauf que lui, contrairement à toutes ces personnes, il n'a rien à faire. Le vendredi après-midi, il s'octroie du temps libre, surtout avant d'aller taffer le soir au bar. Il glisse entre les étudiants pressés, et les visiteurs, les membres du personnel. Tout le monde est en effervescence encore à cette heure mais bientôt, tout le monde aura rejoint son cours ou une autre salle où réviser. Bientôt, ici, ça sera plus calme.
La pensée fugace de retourner à la bibliothèque le traverse alors que, mains dans les poches, il s'approche de la machine à café la plus proche. Y passer, juste pour revoir la petite Emma. Mais il chasse vite cette pensée. Déjà parce qu'il a trop vu la bibliothèque cette semaine et qu'il n'a aucune raison de s'y rendre sur son temps libre. De deux, parce que c'est maintenant à elle de décider de la suite : il lui a donné son numéro après tout, l'a invité à le contacter si elle veut le revoir. La balle est dans le camp de la petite blonde, après tout.
Et Junko n'est pas du genre à courir après les filles, lorsqu'elles sont désintéressées.
Il pense aussi qu'il devrait bientôt confronter Arizona. Après tout, elle est aussi ici à Kobe et travaille sur le campus. Ailleurs, Junko glisse ses pièces dans la machine à café et appuie sur l'allongé. Un petit café, après son repas, voilà un rituel qu'il ne loupe pas. Par contre, le déjeuner du jour l'a laissé sur sa faim et il se ferait bien un petit snack là, tout de suite.
Retirant sa boisson chaude, il passe sur la machine juste à côté qui propose de quoi grignoter. Junko glisse une nouvelle fois quelques pièces à l'intérieur et appuie sur le bouton décerné à un paquet de chips salés.
En attendant, il rêvasse, se dit qu'il devrait ralentir sur les cafés à l'université et les snacks. Il n'y a pas de petites économies après tout et il ne roule clairement pas sur l'or.
La machine tourne dans le vide. Rien n'en sort. Le paquet de chips n'a pas bougé.
Un tic d'agacement lui fait froncer un sourcil et il pose son pouce sur son front.
« Putain, c'est bien ma veine... » lâche t-il entre ses dents serrées.
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
Un bruit de fond restait constant dans le hall, aucun mot précis ne se démarquait pourtant dans ce brouhaha mélangeant une myriade de bruits de pas ainsi que d'innombrables voix s'entremêlant. Des lycéens, des étudiants, quelques membres du personnel, tout ce beau monde deambulait de façon désordonnée pour se rendre plus ou moins rapidement à leurs destination. Alors qu'elle avançait dans son habituelle démarche à la fois rapide et désintéressée tout en déplaçant par moments son corps de sorte à éviter les quelques personnes trop lentes à son goût tout en conservant son rythme de marche, Rindo pouvait apercevoir de la précipitation et même de la panique dans certains regards. Ces personnes étaient définitivement en retard, ça se voyait à leurs yeux et à leur vitesse élevée qui semblait si peu naturelle chez eux. La basketteuse marchait vite elle aussi, et elle était aussi en retard, mais elle marchait ainsi par habitude et non pas à cause d'une quelconque panique due à ce retard. Il était presque treize heure et demi la dernière fois que la femme avait regardée l'heure sur son téléphone, ça lui faisait déjà un retard d'environ une heure, mais même si elle était une étudiante assez investie malgré les apparences, elle n'allait pas se mettre à flipper ou à courir comme une demeuré pour une telle chose. Après tout ça servirait à quoi ? Elle était déjà en retard et elle le serait toujours peu importe si elle mettait une minute ou une heure de plus à rejoindre son cours, alors tout ce dont Rindo était dure, c'était que se dépêcher n'allait pas remonter le temps en sa faveur.
Les cheveux détachés coincés sous sa fine veste noire arborant deux bandes blanches sur les côtés, elle portait un pantalon ample assorti ainsi qu'un haut court blanc sous sa veste et des chaussures en toile délavées. C'était d'ailleurs plutôt sobre pour une Rindo, mais elle n'est pas forcément obligée d'exploser tous les jours la rétine des gens qui la croisent ! Et en parlant de croiser et exploser des rétines, c'est l'attention de la femme qui se porte sur un dos dressé non loin à proximité de la sainte machine à café. Elle ne prête que peu d'attention aux gens qu'elle ne connaît pas vraiment ou qui ne l'intéresse pas spécialement, mais même si Junko ne pourra jamais savoir dans laquelle de ces deux catégories il entre, il faut dire qu'un contexte peut apporter de l'intérêt à n'importe quoi. Tous les deux ne s'étaient que très rarement parlés, à tel point que l'on pourrait presque dire qu'ils ne se sont quasiment jamais parlés, mais Junko est de ceux dont on oublie pas l'apparence avec sa musculature, sa taille proche du titan colossal et sa coiffure assez tape à l'œil. Et puis... Même si elle ne mange pas de ce pain là, Rindo sait reconnaître un beau-gosse ou une belle gosse quand elle en voit, et en l'occurrence Junko fait partie de cette race étrange de beau-gosse qui a l'air de bien trop savoir qu'il est beau-gosse. En d'autres termes, la taille et le charisme ça permet de ne pas se faire oublier. Ah oui, la furie n'en a absolument rien à faire en terme général, elle se serait contentée de remarquer la présence de Junko et de passer son chemin sans lui accorder plus d'intérêt s'il ne semblait pas être dans une situation si naze. Un café à la main, le pouce posé sur le front alors qu'il regardait depuis bien trop longtemps le distributeur en face de lui, même Rindo n'attend jamais si bêtement dans un fast-food pour faire son choix, normalement c'est quelque chose d'instinctif et absolument pas un dilemme.
Tout en repositionnant la lanière de son sac à bandoulière sur son épaule, elle vint finalement suivre sa curiosité pour se diriger vers Junko en mettant totalement son retard de côté. Au pire il se transformera en absence et elle assumera quand elle devra bosser double pour rattraper tout ça, mais si Rindo veut faire quelque chose, elle le fait, et un crétin en PLS devant un distributeur de snacks ne fera pas exception. Une fois arrivée à portée de voix de Junko, elle vint prendre la parole tout en continuant de s'en approcher jusqu'à atteindre la machine ainsi que l'homme à qui elle s'adressait.
« Tu vas te décider ou t'attends que la machine choisisse à ta place ? Eh, au pire appuie sur tous les boutons et regarde c'qui se passe ! »
Si seulement elle savait d'avance quel était le problème de Junko, elle se serait fait un plaisir de le régler instantanément et sans prévenir.
Les cheveux détachés coincés sous sa fine veste noire arborant deux bandes blanches sur les côtés, elle portait un pantalon ample assorti ainsi qu'un haut court blanc sous sa veste et des chaussures en toile délavées. C'était d'ailleurs plutôt sobre pour une Rindo, mais elle n'est pas forcément obligée d'exploser tous les jours la rétine des gens qui la croisent ! Et en parlant de croiser et exploser des rétines, c'est l'attention de la femme qui se porte sur un dos dressé non loin à proximité de la sainte machine à café. Elle ne prête que peu d'attention aux gens qu'elle ne connaît pas vraiment ou qui ne l'intéresse pas spécialement, mais même si Junko ne pourra jamais savoir dans laquelle de ces deux catégories il entre, il faut dire qu'un contexte peut apporter de l'intérêt à n'importe quoi. Tous les deux ne s'étaient que très rarement parlés, à tel point que l'on pourrait presque dire qu'ils ne se sont quasiment jamais parlés, mais Junko est de ceux dont on oublie pas l'apparence avec sa musculature, sa taille proche du titan colossal et sa coiffure assez tape à l'œil. Et puis... Même si elle ne mange pas de ce pain là, Rindo sait reconnaître un beau-gosse ou une belle gosse quand elle en voit, et en l'occurrence Junko fait partie de cette race étrange de beau-gosse qui a l'air de bien trop savoir qu'il est beau-gosse. En d'autres termes, la taille et le charisme ça permet de ne pas se faire oublier. Ah oui, la furie n'en a absolument rien à faire en terme général, elle se serait contentée de remarquer la présence de Junko et de passer son chemin sans lui accorder plus d'intérêt s'il ne semblait pas être dans une situation si naze. Un café à la main, le pouce posé sur le front alors qu'il regardait depuis bien trop longtemps le distributeur en face de lui, même Rindo n'attend jamais si bêtement dans un fast-food pour faire son choix, normalement c'est quelque chose d'instinctif et absolument pas un dilemme.
Tout en repositionnant la lanière de son sac à bandoulière sur son épaule, elle vint finalement suivre sa curiosité pour se diriger vers Junko en mettant totalement son retard de côté. Au pire il se transformera en absence et elle assumera quand elle devra bosser double pour rattraper tout ça, mais si Rindo veut faire quelque chose, elle le fait, et un crétin en PLS devant un distributeur de snacks ne fera pas exception. Une fois arrivée à portée de voix de Junko, elle vint prendre la parole tout en continuant de s'en approcher jusqu'à atteindre la machine ainsi que l'homme à qui elle s'adressait.
« Tu vas te décider ou t'attends que la machine choisisse à ta place ? Eh, au pire appuie sur tous les boutons et regarde c'qui se passe ! »
Si seulement elle savait d'avance quel était le problème de Junko, elle se serait fait un plaisir de le régler instantanément et sans prévenir.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko fixe le distributeur, hésitant grandement sur la marche à adopter pour récupérer ses pièces ou bien le snack commandé et jamais reçu. Une part de lui veut laisser tomber, une autre veut peut-être se rendre à l'administration, il doit bien y voir une liste de personnes à qui c'est déjà arrivé et peut-être peut-il se faire rembourser qui sait. Une autre...
Le brun tourne la tête vers la propriétaire de cette voix. Il n'a aucune mal à la reconnaître, pour l'avoir déjà vu au club de basket cette semaine. Et puis, elle n'est pas du genre à passer inaperçue alors il a tout de suite associé son visage à son nom. Rindo Kurokawa. La furie furieuse du basket. Il n'a pas eu encore d'occasion de lui parler plus amplement, et quelque part, c'est une chance finalement qu'elle l'aborde de cette façon en dehors du club. Jun lui sourit doucement puis hausse les épaules en glissant de nouveau son visage en direction de la machine.
Junko tente d'appuyer sur les boutons comme elle a proposé de le faire. Après, ça ne fait pas trop longtemps qu'il fixe le distributeur, Rindo est tout de même tombée à pique. Il n'est pas du genre à rester planté devant le même problème pendant une éternité. Il a bien d'autres choses à faire que chouiner pour quelques pièces ou un paquet de chips. Mais s'il peut récupérer l'un des deux, pourquoi pas s'y essayer encore quelques minutes. Après tout, il n'a pas de cours cet aprem.
Taper dedans pour voir ? Ouais, c'est bien la solution qui lui a sauté dans l'esprit la première. Après, il s'est dit que c'était peut-être trop et a pensé aux deux autres. Mais bon... Là, tout de suite, il a bien envie de s'y essayer. Ce n'est pas tant la présence de Rindo qui le retient de le faire. Finalement, pourquoi pas ?
Junko envoie son pied dans la machine. Sans effet. Bon... Il doit se faire une raison, visiblement.
Un léger soupire traverse ses lèvres alors qu'il recule d'un pas pour reprendre sa place initiale.
Distributeur 1, Junko 0.
« Tu vas te décider ou t'attends que la machine choisisse à ta place ? Eh, au pire appuie sur tous les boutons et regarde c'qui se passe ! »
Le brun tourne la tête vers la propriétaire de cette voix. Il n'a aucune mal à la reconnaître, pour l'avoir déjà vu au club de basket cette semaine. Et puis, elle n'est pas du genre à passer inaperçue alors il a tout de suite associé son visage à son nom. Rindo Kurokawa. La furie furieuse du basket. Il n'a pas eu encore d'occasion de lui parler plus amplement, et quelque part, c'est une chance finalement qu'elle l'aborde de cette façon en dehors du club. Jun lui sourit doucement puis hausse les épaules en glissant de nouveau son visage en direction de la machine.
« Je me suis décidé, haha. Mais cette putain de machine retient en otage mon dû ! » répond-il d'un ton léger.
Junko tente d'appuyer sur les boutons comme elle a proposé de le faire. Après, ça ne fait pas trop longtemps qu'il fixe le distributeur, Rindo est tout de même tombée à pique. Il n'est pas du genre à rester planté devant le même problème pendant une éternité. Il a bien d'autres choses à faire que chouiner pour quelques pièces ou un paquet de chips. Mais s'il peut récupérer l'un des deux, pourquoi pas s'y essayer encore quelques minutes. Après tout, il n'a pas de cours cet aprem.
« J'ai envie de... » siffle t-il entre ses lèvres en appuyant un bras sur le distributeur.
Taper dedans pour voir ? Ouais, c'est bien la solution qui lui a sauté dans l'esprit la première. Après, il s'est dit que c'était peut-être trop et a pensé aux deux autres. Mais bon... Là, tout de suite, il a bien envie de s'y essayer. Ce n'est pas tant la présence de Rindo qui le retient de le faire. Finalement, pourquoi pas ?
Junko envoie son pied dans la machine. Sans effet. Bon... Il doit se faire une raison, visiblement.
Un léger soupire traverse ses lèvres alors qu'il recule d'un pas pour reprendre sa place initiale.
Distributeur 1, Junko 0.
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
Le fameux coup de la machine qui ne donne pas la bouffe mais qui garde quand-même précieusement la pièce, du classique de chez classique. Rindo se demandait parfois si ce n'était pas totalement fait exprès ce truc là. Quelques yens peuvent avoir l'air anecdotique, au point que les victimes de cette supercherie préfèrent abandonner et se résigner, mais si ça arrive plusieurs fois, c'est de sacrées économies que peut se faire le propriétaire de cette mascarade. En fait il peut carrément s'en mettre plein les poches vu à quel point les prix de ces machines sont du vol. Bon, même en sachant ça, Rindo fait partie des pigeons qui claquent plusieurs yens là dedans en se laissant guider par ses envies ponctuelles, même si son système de réserve personnelle dans sa chambre s'avère bien moins coûteux. C'est une raison aux yeux de Rindo pour ne pas se laisser faire et préférer se battre contre ce système tyrannique ! La femme est à la fois satisfaite et abasourdie de voir Junko appuyer sur tous les boutons comme elle a proposée de le faire dans toute son ironie, c'était quand-même évident que ça n'allait rien donner, non ? La machine considère que l'argent a bel et bien été échangé contre de la nourriture, c'est pas comme ça qu'elle va changer d'avis...
« Nan, ça, ça marchera pas. Cette crevarde ne va pas te filer quelque chose juste parce que tu fais n'importe quoi dessus. »
Il est beau-gosse et est capable de sortir un sacré sourire de charmeur qui devrait en faire tomber plus d'une, sauf les Rindo qui ne sont pas de ce bord là, mais il faut quand-même admettre qu'il n'a pas la lumière à tous les étages. Oui, Rindo a le jugement plutôt facile, même si Junko n'a tout simplement pas eu de chance pour tomber sur la furie dans une situation si désavantageuse.
« J'ai envie de...
—De ? »
Bam. Une chose est sûre, même si Rindo n'a peur de rien et prend même du plaisir dans les conflits, vu la carrure de Junko et la puissance qu'il a mis dans ce coup de pied, la femme n'aurait pas du tout aimée être à la place de la machine. Cela dit c'est sans le moindre doute l'approche qu'aurait aussi choisie Rindo, même si celle-ci n'a pas l'air concluante. Cependant c'est sûrement car junko ne semble pas avoir saisi le concept de vibrations. Un distributeur automatique c'est pas un collégien à qui on fout une torgnole pour lui faire cracher sa thune, le frapper juste pour le frapper ça n'a aucun sens. Ça ne ressent pas la douleur, c'est une machine. Elle en a rien à cirer, elle. Ce qu'il faut, c'est faire en sorte qu'elle subisse de véritables secousses comme le ferait un séisme afin de déloger l'objet coincé grâce aux vibrations. On dirait donc qu'un petit cours express de Rindo Sensei s'impose.
« Tu lâches déjà l'affaire ? Te laisse pas faire, faut lui rentrer dans le lard. Tu vas pas te laisser vicitmiser par une machine à bouffe quand-même ? »
La furie a une bien étrange vision de l'entraide, mais c'était déjà pas mal comme attention, c'est à Junko de se battre pour récupérer ce qui lui revient de droit, elle ne va pas tout faire à sa place non plus ! D'autant plus que si elle venait à le faire, les trois quarts de sa commande lui reviendraient pour l'aide apportée. Ça reste donc à Junko de s'exécuter et de faire de son mieux. Après l'avoir motivé, elle se déplaçait vers la machine pour se positionner sur le côté de celle-ci en se mettant de profil.
« C'est ici que tu dois frapper. Et plusieurs fois. »
À ses mots, la furie vint prendre appui sur une jambe, basculant son buste en arrière alors qu'elle élançait son autre jambe le plus haut possible pour donner un coup de pied à la machine. À en juger par la façon dont la machine tremblait, l'impact semblait plus important que celui de Junko malgré que Rindo soit moins forte que lui physiquement. Tout ça uniquement grâce à un petit procédé mêlant logique et bon sens. Ça, plus le fait qu'elle sait frapper pour sa part. Mais elle ne doute pas un seul instant que Junko a un peu de technique en réserve lui aussi... Cependant... La furie ne s'attendait pas à ce que son intervention soit concluante du premier coup, et pourtant de l'agitation se fit entendre parmi les secousses alors qu'elle reposait pied à terre, laissant ensuite résonner le bruit de deux masses tombant le long de la machine pour atterrir dans le compartiment servant à récupérer les produits achetés. Elle était la première surprise par ce résultat, et son regard interloqué accompagné d'une petite onomatopée exprimant sa surprise le montraient très bien. Mais plutôt que le paquet de chips, c'était deux sandwichs qui avaient été extirpés de force de leur emplacement.
« Bah un coup ça suffit en fait ! »
S'exclama une Rindo en faisant son retour triomphant auprès de Junko sans savoir que ce n'était absolument pas ce qu'il avait acheté.
« Nan, ça, ça marchera pas. Cette crevarde ne va pas te filer quelque chose juste parce que tu fais n'importe quoi dessus. »
Il est beau-gosse et est capable de sortir un sacré sourire de charmeur qui devrait en faire tomber plus d'une, sauf les Rindo qui ne sont pas de ce bord là, mais il faut quand-même admettre qu'il n'a pas la lumière à tous les étages. Oui, Rindo a le jugement plutôt facile, même si Junko n'a tout simplement pas eu de chance pour tomber sur la furie dans une situation si désavantageuse.
« J'ai envie de...
—De ? »
Bam. Une chose est sûre, même si Rindo n'a peur de rien et prend même du plaisir dans les conflits, vu la carrure de Junko et la puissance qu'il a mis dans ce coup de pied, la femme n'aurait pas du tout aimée être à la place de la machine. Cela dit c'est sans le moindre doute l'approche qu'aurait aussi choisie Rindo, même si celle-ci n'a pas l'air concluante. Cependant c'est sûrement car junko ne semble pas avoir saisi le concept de vibrations. Un distributeur automatique c'est pas un collégien à qui on fout une torgnole pour lui faire cracher sa thune, le frapper juste pour le frapper ça n'a aucun sens. Ça ne ressent pas la douleur, c'est une machine. Elle en a rien à cirer, elle. Ce qu'il faut, c'est faire en sorte qu'elle subisse de véritables secousses comme le ferait un séisme afin de déloger l'objet coincé grâce aux vibrations. On dirait donc qu'un petit cours express de Rindo Sensei s'impose.
« Tu lâches déjà l'affaire ? Te laisse pas faire, faut lui rentrer dans le lard. Tu vas pas te laisser vicitmiser par une machine à bouffe quand-même ? »
La furie a une bien étrange vision de l'entraide, mais c'était déjà pas mal comme attention, c'est à Junko de se battre pour récupérer ce qui lui revient de droit, elle ne va pas tout faire à sa place non plus ! D'autant plus que si elle venait à le faire, les trois quarts de sa commande lui reviendraient pour l'aide apportée. Ça reste donc à Junko de s'exécuter et de faire de son mieux. Après l'avoir motivé, elle se déplaçait vers la machine pour se positionner sur le côté de celle-ci en se mettant de profil.
« C'est ici que tu dois frapper. Et plusieurs fois. »
À ses mots, la furie vint prendre appui sur une jambe, basculant son buste en arrière alors qu'elle élançait son autre jambe le plus haut possible pour donner un coup de pied à la machine. À en juger par la façon dont la machine tremblait, l'impact semblait plus important que celui de Junko malgré que Rindo soit moins forte que lui physiquement. Tout ça uniquement grâce à un petit procédé mêlant logique et bon sens. Ça, plus le fait qu'elle sait frapper pour sa part. Mais elle ne doute pas un seul instant que Junko a un peu de technique en réserve lui aussi... Cependant... La furie ne s'attendait pas à ce que son intervention soit concluante du premier coup, et pourtant de l'agitation se fit entendre parmi les secousses alors qu'elle reposait pied à terre, laissant ensuite résonner le bruit de deux masses tombant le long de la machine pour atterrir dans le compartiment servant à récupérer les produits achetés. Elle était la première surprise par ce résultat, et son regard interloqué accompagné d'une petite onomatopée exprimant sa surprise le montraient très bien. Mais plutôt que le paquet de chips, c'était deux sandwichs qui avaient été extirpés de force de leur emplacement.
« Bah un coup ça suffit en fait ! »
S'exclama une Rindo en faisant son retour triomphant auprès de Junko sans savoir que ce n'était absolument pas ce qu'il avait acheté.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
« Tu lâches déjà l'affaire ? Te laisse pas faire, faut lui rentrer dans le lard. Tu vas pas te laisser vicitmiser par une machine à bouffe quand-même ? »
Junko tourne la tête vers la jeune femme, un peu surpris, mais finalement drôlement amusé par son comportement et son franc-parler. Il n'est pas de ces japonais réservés et qui se réfugient derrière des couches et des couches de politesse. Ce qui l'a marqué chez Rindo Kurokawa, c'est la facilité qu'elle a de dire ce qu'elle pense, quand elle le veut, à qui elle le veut. Junko est un peu comme ça, lui aussi. Converser, même devant un problème de distributeur de snacks, avec une personne comme ça, c'est assez réconfortant d'une certaine façon pour lui. Il retrouve la zone de confort qu'il a connu plus jeune à Tokyo, dans la rue lorsque que quelques sachets passaient de main en main, et quelques accolades entre habitués, amis. Potes. Camarades. Associés.
Junko rit franchement à sa pique, son regard s'animant d'une étincelle joueuse.
« Montre moi alors, Kurokawa. » lâche t-il, taquin, en la voyant se déplacer sur le côté de la machine.
Et de son placement, il n'en perd pas une miette, s'approche même d'un pas pour regarder exactement où elle met ses pieds et où elle va frapper. Rindo prépare son coup.
« C'est ici que tu dois frapper. Et plusieurs fois. »
Pour éviter que la machine ne tombe en avant sur lui et, peut-être, l'aider d'une certaine façon, Junko la maintient dans l'axe les deux mains collées sur la vitre, les muscles de ses bras bandés. Et la jeune femme frappe, un coup habitué, du moins en a t-il l'air, pas puissant mais suffisamment précis pour déstabiliser le distributeur et le secouer entre les mains du japonais, qui le rétablie sur ses quatre coins dans un rire vraiment amusé. Rindo s'apprête déjà à redonner un coup lorsqu'ils entendent tous deux un bruit familier d'items tombant. Oh ?!
Regards croisés, surpris, tous les deux.
« Bah un coup ça suffit en fait ! »
« Juste trop forte, en fait. » répond t-il dans un sourire alors qu'il récupère deux sandwichs.
Bon, c'est pas ce qu'il a commandé mais c'est largement mieux qu'un pauvre paquet de chips. Junko en tend un à la jeune femme, son sourire s'élargissant.
« Je te revaudrai ça ! »
Junko ouvre le sien et tape un croc dedans. Ouais, bien mieux que les chips. Et tant qu'on y est, maintenant qu'elle est là, et qu'ils ne sont pas occupés à dribbler chacun de leur côté, autant en profiter pour faire connaissance avec elle. Rindo est assez tape-à-l'œil, en fait elle ne passe clairement pas inaperçue, que ce soit dans sa façon de s'habiller, dans sa façon de s'exprimer, ou dans sa façon de se comporter. Bien loin d'être intimidé, Jun apprécie assez sa façon d'être : franche et honnête, cinglante parfois de ce qu'il a pu entendre au basket.
« Et donc, tu traînes à Kobe depuis longtemps ? » demande t-il pour engager la conversation.
Un peu bateau mais il faut bien commencer quelque part.
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
Rindo n'avait pas fait attention aux mouvements de Junko quand elle donnait son coup qui fit suffisamment trembler la machine pour faire tomber ce qu'elle devait au garçon. Mais après avoir frappée, elle constatait que Junko avait eu l'excellente idée de tenir la machine pour éviter qu'elle se renverse, au moins quelqu'un ici est sensé. Il y a toujours quelqu'un de sensé dans un duo ou un groupe, ou du moins quelqu'un qui réfléchit aux conséquences des actions qui l'entourent, et pour être honnête avec elle-même, Rindo savait parfaitement que cette personne ne serait jamais elle. Mais grâce à sa violence et à la précaution de Junko, celui-ci pouvait enfin récupérer son dû sous le regard pleinement satisfait de la femme qui vint prendre une posture toute fière en posant ses mains sur ses hanches.
« Juste trop forte, en fait.
—Eheh. Faut pas avoir peur d'une vulgaire machine, elle rend même pas les coups ! »
Junko ne semblait pas être le genre à ressentir la peur ceci dit, malgré qu'il soit souriant et que le sourire en question soit des plus chaleureux, la femme ne manquait pas de ressentir une prestance à peu près similaire à la sienne chez lui. La prestance de ceux qui ne connaissent pas la peur, ou bien qui n'en ont rien à cirer d'elle et préfèrent l'ignorer. Selon elle, c'était soit l'un, soit l'autre. Elle le regarde toutefois récupérer sa commande, un peu intriguée par celle-ci : deux sandwich. Pas de gâteaux, pas de paquet de chips, pas un sandwich, DEUX sandwich. Rindo se disait deux choses, non seulement Junko devait avoir une sacrée faim pour gaspiller son argent en cherchant la quantité dans un truc aussi peu rentable qu'un distributeur automatique, mais surtout, qu'elle allait devoir lui faire un cours d'économies un d'ces quatre. Pour ce prix là, il peut chopper quatre sandwichs à la grande surface du coin !
« Je te revaudrai ça ! »
Dit-il en venant lui tendre un des deux sandwichs... Bon alors là, il aura VRAIMENT besoin d'un cours d'économie, Rindo est loin d'être une crevarde, mais là Junko se fait arnaquer ET il en cède la moitié... Ceci dit, Rindo ne refuse jamais de la nourriture.
« Oh, merci ! »
Elle n'allait clairement pas se faire prier et n'hésite pas un seul instant à accepter le sandwich en venant le prendre d'une main, commençant tout de suite à en retirer l'emballage alors que Junko entamait déjà le sien.
« Et donc, tu traînes à Kobe depuis longtemps ? »
La furie n'était pas assez sauvage pour s'éclipser après avoir mis un high kick à une machine et grattée un sandwich en récompense, même si elle était déjà sacrément en retard sur son cours qui allait très certainement se transformer en absence suivi de longues heures à rattraper tout ça. Mais pour le coup elle préférait largement profiter de la discussion qui s'offrait à elle après cette rencontre assez... Spéciale. D'autant plus que Junko lui ressemblait étrangement, c'était littéralement le Rindo de l'équipe masculine ! Ou bien c'était plutôt elle la Junko de l'équipe féminine, difficile à dire. Elle vint donc déballer son sandwich pour croquer dedans, prenant le temps de savourer sa bouchée d'un air comblé avant de lui répondre.
« Ça fait plus d'un an que j'suis là, j'connais la ville comme ma poche ! Du coup si tu veux éviter de te faire arnaquer par les distributeurs de bouffe la prochaine fois, je pourrais te montrer deux ou trois endroits où manger mieux et plus pour le même prix que ces escrocs ! »
Et en prime y'a même pas besoin de frapper les restaurateurs pour se faire servir, c'est pas beau ça ? Prends en de la graine, satané distributeur automatique ! Et prends en aussi de la graine Junko ! Quand on débarque dans une ville, il faut avant tout faire du repérage pour trouver les endroits intéressants où manger bien et en quantité ! Rindo ne le voyait pas depuis si longtemps que ça aux entraînements de basket, peut-être depuis un bon mois, mais pour sa part ça avait été plus que suffisant pour se faire le stock de nourriture le plus rentable qui soit ! Dans toute sa nonchalance, elle vint s'adosser au distributeur automatique qu'elle venait de vicitmiser à l'instant, prenant une autre bouchée dans son sandwich en regardant Junko.
« D'ailleurs, tu... »
Le même bruit que précédemment se fit entendre, un objet semblait se casser la gueule derrière son dos, heurtant la vitrine avant de tomber dans le compartiment en coupant la parole de Rindo. Puis un deuxième. Et alors qu'elle se retournait d'un air interloqué, elle voyait un troisième paquet de chips tomber sous ses yeux. La femme vint hausser un sourcil, perplexe, avant de tourner la tête vers Junko.
« T'avais pris tout ça ? »
Ou alors ils ont tellement traumatisés cette pauvre machine qu'elle est devenue folle.
« Juste trop forte, en fait.
—Eheh. Faut pas avoir peur d'une vulgaire machine, elle rend même pas les coups ! »
Junko ne semblait pas être le genre à ressentir la peur ceci dit, malgré qu'il soit souriant et que le sourire en question soit des plus chaleureux, la femme ne manquait pas de ressentir une prestance à peu près similaire à la sienne chez lui. La prestance de ceux qui ne connaissent pas la peur, ou bien qui n'en ont rien à cirer d'elle et préfèrent l'ignorer. Selon elle, c'était soit l'un, soit l'autre. Elle le regarde toutefois récupérer sa commande, un peu intriguée par celle-ci : deux sandwich. Pas de gâteaux, pas de paquet de chips, pas un sandwich, DEUX sandwich. Rindo se disait deux choses, non seulement Junko devait avoir une sacrée faim pour gaspiller son argent en cherchant la quantité dans un truc aussi peu rentable qu'un distributeur automatique, mais surtout, qu'elle allait devoir lui faire un cours d'économies un d'ces quatre. Pour ce prix là, il peut chopper quatre sandwichs à la grande surface du coin !
« Je te revaudrai ça ! »
Dit-il en venant lui tendre un des deux sandwichs... Bon alors là, il aura VRAIMENT besoin d'un cours d'économie, Rindo est loin d'être une crevarde, mais là Junko se fait arnaquer ET il en cède la moitié... Ceci dit, Rindo ne refuse jamais de la nourriture.
« Oh, merci ! »
Elle n'allait clairement pas se faire prier et n'hésite pas un seul instant à accepter le sandwich en venant le prendre d'une main, commençant tout de suite à en retirer l'emballage alors que Junko entamait déjà le sien.
« Et donc, tu traînes à Kobe depuis longtemps ? »
La furie n'était pas assez sauvage pour s'éclipser après avoir mis un high kick à une machine et grattée un sandwich en récompense, même si elle était déjà sacrément en retard sur son cours qui allait très certainement se transformer en absence suivi de longues heures à rattraper tout ça. Mais pour le coup elle préférait largement profiter de la discussion qui s'offrait à elle après cette rencontre assez... Spéciale. D'autant plus que Junko lui ressemblait étrangement, c'était littéralement le Rindo de l'équipe masculine ! Ou bien c'était plutôt elle la Junko de l'équipe féminine, difficile à dire. Elle vint donc déballer son sandwich pour croquer dedans, prenant le temps de savourer sa bouchée d'un air comblé avant de lui répondre.
« Ça fait plus d'un an que j'suis là, j'connais la ville comme ma poche ! Du coup si tu veux éviter de te faire arnaquer par les distributeurs de bouffe la prochaine fois, je pourrais te montrer deux ou trois endroits où manger mieux et plus pour le même prix que ces escrocs ! »
Et en prime y'a même pas besoin de frapper les restaurateurs pour se faire servir, c'est pas beau ça ? Prends en de la graine, satané distributeur automatique ! Et prends en aussi de la graine Junko ! Quand on débarque dans une ville, il faut avant tout faire du repérage pour trouver les endroits intéressants où manger bien et en quantité ! Rindo ne le voyait pas depuis si longtemps que ça aux entraînements de basket, peut-être depuis un bon mois, mais pour sa part ça avait été plus que suffisant pour se faire le stock de nourriture le plus rentable qui soit ! Dans toute sa nonchalance, elle vint s'adosser au distributeur automatique qu'elle venait de vicitmiser à l'instant, prenant une autre bouchée dans son sandwich en regardant Junko.
« D'ailleurs, tu... »
Le même bruit que précédemment se fit entendre, un objet semblait se casser la gueule derrière son dos, heurtant la vitrine avant de tomber dans le compartiment en coupant la parole de Rindo. Puis un deuxième. Et alors qu'elle se retournait d'un air interloqué, elle voyait un troisième paquet de chips tomber sous ses yeux. La femme vint hausser un sourcil, perplexe, avant de tourner la tête vers Junko.
« T'avais pris tout ça ? »
Ou alors ils ont tellement traumatisés cette pauvre machine qu'elle est devenue folle.
Codage par Libella sur Graphiorum
- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 35■ Messages : 6329■ Inscrit le : 31/03/2008
PNJ Poissard
Ceci est une intervention divine
Le coup de pied de Rindo semble avoir attiré les foudres du dieu des distributeurs. Un agent de maintenance arrive derrière eux et constate les dégâts.
« Mais ! Qu'avez-vous fait à cette pauvre machine ?! »
Il récupère prestement les denrées du jackpot et en profite pour leur faire la morale.
« Veuillez prendre soin du matériel s'il vous plait. »
« Mais ! Qu'avez-vous fait à cette pauvre machine ?! »
Il récupère prestement les denrées du jackpot et en profite pour leur faire la morale.
« Veuillez prendre soin du matériel s'il vous plait. »
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Sous un regard interloqué, Rindo accepte tout de même le sandwich tendu par le jeune homme qui arbore, égal à lui-même, son fidèle léger sourire détaché. Ses yeux bruns planent sur le visage très expressif de la basketteuse, alors qu'il se perd dans quelques pensées sur des points communs entre eux deux. Si Rindo est une furie volcanique et lui plutôt d'apparence calme, pour l'avoir déjà vue plusieurs fois à l'entrainement au basket, il sait qu'ils se ressemblent parfois un peu trop... Aucune prise de bec n'est encore arrivée, mais ils sont autant mauvais perdants l'un que l'autre, et nul doute qu'ils auraient tendance à s'emporter l'un et l'autre dans des décisions douteuses.
Junko n'empêche pas un léger rire de traverser ses lèvres et son sourire s'agrandit quelque peu. Ce n'est pas dans ses habitudes de commander quelque chose dans un distributeur, il sait qu'il y est perdant. Mais bon, pour un paquet de chips à la base, il se retrouve avec deux sandwichs, et finalement il a bien gagné au change aujourd'hui.
Il a beaucoup à voir encore, surtout avec toutes les adresses que Kazuki lui a donné et qu'il a pris le temps de noter dans son téléphone. Mais si Rindo connait d'autres petits lieux sympathiques, Junko ne dit pas non.
Sa phrase est coupée par un bruit sourd d'un objet tombé dans le distributeur. Tous les deux portent leur regard sur la machine, étonnés, et le silence se fait alors qu'un deuxième bruit, tout pareil, retentit. Junko va pour parler, mais sous ses yeux tombe un troisième paquet de chips. Haussant un sourcil, il darde ses yeux bruns sur Rindo alors qu'elle lui demande s'il avait commandé tout ça.
Mais il n'a pas le temps de finir son geste qu'ils se font attraper par un membre du personnel. Junko retire sa main du distributeur et ne manque pas d'envoyer un regard roulé à Rindo, alors que la personne en charge de la maintenance de la machine les réprimande et récupère les paquets de chips. Junko croque dans son sandwich et feint l'innocence, autant tenter le tout pour le tout.
Du bluff, un mensonge tout rondement bien mené et agrémenté d'un geste vers la machine suivi d'un grattage gêné de l'arrière de son crâne. Oh, Junko est en pleine comédie là, il faudrait lui donner un oscar. Il glisse ses yeux bruns sur l'agent de maintenance, l'air confis. Il ne poussera pas le vice à insister plus encore au risque d'en faire trop.
Mais s'il peut récupérer les paquets de chips, ou sa monnaie, il n'est pas contre. Après tout, il a bien payé quelque chose et le gars a sûrement dû juste voir deux rigolos tenter de faire tomber leur commande s'il mord à l'hameçon du mensonge de l'étudiant.
« Ça fait plus d'un an que j'suis là, j'connais la ville comme ma poche ! Du coup si tu veux éviter de te faire arnaquer par les distributeurs de bouffe la prochaine fois, je pourrais te montrer deux ou trois endroits où manger mieux et plus pour le même prix que ces escrocs ! »
Junko n'empêche pas un léger rire de traverser ses lèvres et son sourire s'agrandit quelque peu. Ce n'est pas dans ses habitudes de commander quelque chose dans un distributeur, il sait qu'il y est perdant. Mais bon, pour un paquet de chips à la base, il se retrouve avec deux sandwichs, et finalement il a bien gagné au change aujourd'hui.
« Ça serait avec plaisir. Je suis toujours partant quand il s'agit de bonne bouffe pas chère. » répond t-il alors à la jeune femme.
Il a beaucoup à voir encore, surtout avec toutes les adresses que Kazuki lui a donné et qu'il a pris le temps de noter dans son téléphone. Mais si Rindo connait d'autres petits lieux sympathiques, Junko ne dit pas non.
« D'ailleurs, tu... »
Sa phrase est coupée par un bruit sourd d'un objet tombé dans le distributeur. Tous les deux portent leur regard sur la machine, étonnés, et le silence se fait alors qu'un deuxième bruit, tout pareil, retentit. Junko va pour parler, mais sous ses yeux tombe un troisième paquet de chips. Haussant un sourcil, il darde ses yeux bruns sur Rindo alors qu'elle lui demande s'il avait commandé tout ça.
« Nan, pas du tout. A la base, je voulais qu'un paquet de chips moi. » lui intime t-il en se penchant vers le distributeur pour récupérer les victuailles tombées gratuitement. « Mais c'est tombé, alors autant en profiter... » se fend t-il dans un nouveau sourire.
Mais il n'a pas le temps de finir son geste qu'ils se font attraper par un membre du personnel. Junko retire sa main du distributeur et ne manque pas d'envoyer un regard roulé à Rindo, alors que la personne en charge de la maintenance de la machine les réprimande et récupère les paquets de chips. Junko croque dans son sandwich et feint l'innocence, autant tenter le tout pour le tout.
« Vraiment navré, monsieur. » commence t-il d'abord d'une voix mesurée et polie. « C'est qu'on attendait nos paquets de chips, mais la machine a juste avalé notre monnaie. »
Du bluff, un mensonge tout rondement bien mené et agrémenté d'un geste vers la machine suivi d'un grattage gêné de l'arrière de son crâne. Oh, Junko est en pleine comédie là, il faudrait lui donner un oscar. Il glisse ses yeux bruns sur l'agent de maintenance, l'air confis. Il ne poussera pas le vice à insister plus encore au risque d'en faire trop.
Mais s'il peut récupérer les paquets de chips, ou sa monnaie, il n'est pas contre. Après tout, il a bien payé quelque chose et le gars a sûrement dû juste voir deux rigolos tenter de faire tomber leur commande s'il mord à l'hameçon du mensonge de l'étudiant.
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
« Nan, pas du tout. A la base, je voulais qu'un paquet de chips moi.
—Sérieux ? »
Bah dis-donc, c'est devenu un sacré raffut cette histoire. En voyant deux sandwichs tomber, Rindo pensait que Junko en avait commandé un qui s'était bloqué avant d'en prendre un deuxième dans l'espoir que celui-ci fasse tomber le premier ! Payer un pauvre paquet de chips et se retrouver avec trois paquets et deux sandwichs en prime... Le dieu des distributeurs devait vraiment être à leurs côtés !
« Mais c'est tombé, alors autant en profiter...
—T'as qu'à voir ça comme le dédommagement ! »
Évidemment que personne ne laisserait passer une telle opportunité d'avoir plein de bouffe gratuite, et c'est encore moins des dalleux comme Rindo et Junko qui allaient laisser passer cette occasion ! Junko ne de fit d'ailleurs pas prier pour plonger sa main dans la fente de la machine afin de récupérer l'offrande que le dieu des distributeurs lui avait fait tomber, mais c'est à ce moment que le diable des distributeurs fit son apparition pour contrarier leur dieu.
« Mais ! Qu'avez-vous fait à cette pauvre machine ?!
—Hein ? »
Qu'est-ce QU'ILS lui ont fait ? Alors ça c'est la meilleure. C'est elle qu'a essayé de les arnaquer ! Alors que Junko se montre bien coopératif en se refusant de prendre ses denrées de force, Rindo garde bien son sandwich dans sa main gauche en plongeant l'autre main dans sa poche, regardant l'agent de maintenance faire son travail d'un air désintéressé. Tant pis pour le jackpot, au moins ils ont eu des sandwichs à la place, c'est pas comme s'ils étaient perdants.
« Veuillez prendre soin du matériel s'il vous plait. »
Dit-il après avoir récupéré les trois paquets de chips que leur avait gracieusement offert le dieu des distributeurs. Alors... Qu'ils se fassent racketter, c'est une chose. Par contre se prendre une pseudo-morale à la noix alors qu'ils n'ont fait que prendre ce qui leur revenait de droit, c'était un peu trop pour Rindo qui ne manqua pas de montrer son mécontentement.
« C'est à la maintenance de prendre soin du matériel pour qu'il nous donne ce qu'on achète. C'est pas à nous de repartir bredouille après avoir perdu notre argent. »
Rindo n'allait pas se taire alors qu'elle comble les lacunes du travail de la maintenance, tout de même ! Si la machine se bloque et qu'il faut frapper dedans, c'est leur faute, pas celle des consommateurs. Ceci dit, Junko se montrait bien plus courtois qu'elle en répondant sans l'animosité de la furie.
« Vraiment navré, monsieur. C'est qu'on attendait nos paquets de chips, mais la machine a juste avalé notre monnaie. »
Et le voilà à se gratter la tête comme un petit enfant mal à l'aise qui se fait racketter son goûter... Heureusement que Rindo était énervée, sinon elle n'aurait jamais pu se retenir de rire face à la comédie de Junko. Parce que même si elle ne le connaissait pas encore si bien que ça, il n'allait jamais, mais alors JAMAIS lui faire croire qu'il n'était pas en train d'essayer d'amadouer le type de la maintenance là ! Cette réaction c'était tout sauf du Junko naturel. En croquant dans son sandwich tout en regardant la scène absurde qui se déroulait sous ses yeux, la furie était quand-même curieuse de voir si la pêche de Junko allait être bonne. Et pour ça elle devait faire un truc même pas envisageable pour elle : LA FERMER. Le pire étant que malgré le regard noir lancé à Rindo, l'agent tombait dans le panneau de Junko en venant lui remettre les paquets sans oublier un dernier sermons ayant sûrement pour but de faire taire une deuxième la furie.
« Prévenez le personnel quand cela arrive, au lieu d'abîmer le matériel. »
Oui papa... C'était difficile pour Rindo de garder le silence, mais la victoire n'en serait que plus savoureuse. Dans tous les sens du termes. Elle était toutefois abasourdie par le talent d'acteur de Junko, à moins que le justicier des machines croyait assez en celles-ci pour supposer qu'elles ne laisseraient pas tomber autant d'articles sans avoir reçu l'argent requis. Le fait étant qu'il s'éclipsait enfin sous un bref échange de regard entre les deux basketteurs. Rindo pouvait d'ailleurs clairement lire un message du genre "Ferme la" dans les yeux de Junko. Franchement, comme si elle était capable de tout gâcher maintenant ! Ah oui, elle l'était. Et se retenir de le faire était compliqué jusqu'à que le chevalier blanc des machines ait quitté les lieux.
« Impressionnant. »
Non franchement, c'était VRAIMENT impressionnant. Rindo n'avait pas cru un seul instant à une telle victoire et elle n'aurait pour sa part même pas essayé, même si elle aurait très certainement frappé une nouvelle fois la machine pour faire tomber autre chose par orgueil. Mais là, elle était pleinement satisfaite. Et elle l'était encore plus quand la machine exprimait une dernière fois son mécontentement en faisant tomber quatre biscuits en même temps. Aux yeux de Rindo, le dieu des machines était clairement en train de leur faire des cadeaux pour les remercier d'avoir inculqué un peu de discipline à cette machine ! En tout cas elle était encore perplexe alors qu'elle regardait la machine d'un air sceptique.
« ... »
—Sérieux ? »
Bah dis-donc, c'est devenu un sacré raffut cette histoire. En voyant deux sandwichs tomber, Rindo pensait que Junko en avait commandé un qui s'était bloqué avant d'en prendre un deuxième dans l'espoir que celui-ci fasse tomber le premier ! Payer un pauvre paquet de chips et se retrouver avec trois paquets et deux sandwichs en prime... Le dieu des distributeurs devait vraiment être à leurs côtés !
« Mais c'est tombé, alors autant en profiter...
—T'as qu'à voir ça comme le dédommagement ! »
Évidemment que personne ne laisserait passer une telle opportunité d'avoir plein de bouffe gratuite, et c'est encore moins des dalleux comme Rindo et Junko qui allaient laisser passer cette occasion ! Junko ne de fit d'ailleurs pas prier pour plonger sa main dans la fente de la machine afin de récupérer l'offrande que le dieu des distributeurs lui avait fait tomber, mais c'est à ce moment que le diable des distributeurs fit son apparition pour contrarier leur dieu.
« Mais ! Qu'avez-vous fait à cette pauvre machine ?!
—Hein ? »
Qu'est-ce QU'ILS lui ont fait ? Alors ça c'est la meilleure. C'est elle qu'a essayé de les arnaquer ! Alors que Junko se montre bien coopératif en se refusant de prendre ses denrées de force, Rindo garde bien son sandwich dans sa main gauche en plongeant l'autre main dans sa poche, regardant l'agent de maintenance faire son travail d'un air désintéressé. Tant pis pour le jackpot, au moins ils ont eu des sandwichs à la place, c'est pas comme s'ils étaient perdants.
« Veuillez prendre soin du matériel s'il vous plait. »
Dit-il après avoir récupéré les trois paquets de chips que leur avait gracieusement offert le dieu des distributeurs. Alors... Qu'ils se fassent racketter, c'est une chose. Par contre se prendre une pseudo-morale à la noix alors qu'ils n'ont fait que prendre ce qui leur revenait de droit, c'était un peu trop pour Rindo qui ne manqua pas de montrer son mécontentement.
« C'est à la maintenance de prendre soin du matériel pour qu'il nous donne ce qu'on achète. C'est pas à nous de repartir bredouille après avoir perdu notre argent. »
Rindo n'allait pas se taire alors qu'elle comble les lacunes du travail de la maintenance, tout de même ! Si la machine se bloque et qu'il faut frapper dedans, c'est leur faute, pas celle des consommateurs. Ceci dit, Junko se montrait bien plus courtois qu'elle en répondant sans l'animosité de la furie.
« Vraiment navré, monsieur. C'est qu'on attendait nos paquets de chips, mais la machine a juste avalé notre monnaie. »
Et le voilà à se gratter la tête comme un petit enfant mal à l'aise qui se fait racketter son goûter... Heureusement que Rindo était énervée, sinon elle n'aurait jamais pu se retenir de rire face à la comédie de Junko. Parce que même si elle ne le connaissait pas encore si bien que ça, il n'allait jamais, mais alors JAMAIS lui faire croire qu'il n'était pas en train d'essayer d'amadouer le type de la maintenance là ! Cette réaction c'était tout sauf du Junko naturel. En croquant dans son sandwich tout en regardant la scène absurde qui se déroulait sous ses yeux, la furie était quand-même curieuse de voir si la pêche de Junko allait être bonne. Et pour ça elle devait faire un truc même pas envisageable pour elle : LA FERMER. Le pire étant que malgré le regard noir lancé à Rindo, l'agent tombait dans le panneau de Junko en venant lui remettre les paquets sans oublier un dernier sermons ayant sûrement pour but de faire taire une deuxième la furie.
« Prévenez le personnel quand cela arrive, au lieu d'abîmer le matériel. »
Oui papa... C'était difficile pour Rindo de garder le silence, mais la victoire n'en serait que plus savoureuse. Dans tous les sens du termes. Elle était toutefois abasourdie par le talent d'acteur de Junko, à moins que le justicier des machines croyait assez en celles-ci pour supposer qu'elles ne laisseraient pas tomber autant d'articles sans avoir reçu l'argent requis. Le fait étant qu'il s'éclipsait enfin sous un bref échange de regard entre les deux basketteurs. Rindo pouvait d'ailleurs clairement lire un message du genre "Ferme la" dans les yeux de Junko. Franchement, comme si elle était capable de tout gâcher maintenant ! Ah oui, elle l'était. Et se retenir de le faire était compliqué jusqu'à que le chevalier blanc des machines ait quitté les lieux.
« Impressionnant. »
Non franchement, c'était VRAIMENT impressionnant. Rindo n'avait pas cru un seul instant à une telle victoire et elle n'aurait pour sa part même pas essayé, même si elle aurait très certainement frappé une nouvelle fois la machine pour faire tomber autre chose par orgueil. Mais là, elle était pleinement satisfaite. Et elle l'était encore plus quand la machine exprimait une dernière fois son mécontentement en faisant tomber quatre biscuits en même temps. Aux yeux de Rindo, le dieu des machines était clairement en train de leur faire des cadeaux pour les remercier d'avoir inculqué un peu de discipline à cette machine ! En tout cas elle était encore perplexe alors qu'elle regardait la machine d'un air sceptique.
« ... »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Il mord à l'hameçon, le petit poisson, et Junko récupère les paquets de chips en saluant poliment et proprement plusieurs fois, se fendant d'un sourire entendu. "Oui, monsieur, oui, oui, nous ferons attention la prochaine fois" et de "Excusez nous, désolés, vraiment" s'enchaînent pour qu'enfin l'homme de la maintenance les abandonne devant le distributeur.
Le hafu penche sa tête dans la direction de Rindo, son regard coulant sur elle, pas peu fier de sa performance qu'elle commente, impressionnée.
Un bruit sourd provenant de la machine attire son attention. Tombent devant leurs yeux quatre biscuits, rien que ça. Junko lâche un petit rire. Décidemment, il a bien fait de se décider à prendre un paquet de chips à ce distributeur. Il ne sait pas quel esprit loge à l'intérieur, mais il est content de son butin. Le grand brun lance un regard à la basketteuse avant de se pencher et récupérer le tout.
Junko croque dans son sandwich, calant dans le creux de son bras les deux biscuits et deux paquets de chips en trop. Il jette un geste de la tête vers Rindo.
Il n'attend pas vraiment de réponse de sa part et commence à sortir du batiment à la recherche d'un banc au soleil sur lequel ils pourront se poser pour graille et parler un peu. Tout en marchant et en mangeant son sandwich (oh le malpoli), Junko relance leur conversation interrompue par le raffut du distributeur fou.
Le hafu penche sa tête dans la direction de Rindo, son regard coulant sur elle, pas peu fier de sa performance qu'elle commente, impressionnée.
« Askip j'ai une tête d'ange, faut bien que ça me serve à autre chose qu'emballer des meufs. » lâche t-il en réponse, haussant les épaules d'un air innocent.
Un bruit sourd provenant de la machine attire son attention. Tombent devant leurs yeux quatre biscuits, rien que ça. Junko lâche un petit rire. Décidemment, il a bien fait de se décider à prendre un paquet de chips à ce distributeur. Il ne sait pas quel esprit loge à l'intérieur, mais il est content de son butin. Le grand brun lance un regard à la basketteuse avant de se pencher et récupérer le tout.
« Bah tu vois, finalement c'est ultra rentable les distributeurs sur le campus. » plaisante t-il en partageant équitablement tout ce qu'il a récupéré.
Junko croque dans son sandwich, calant dans le creux de son bras les deux biscuits et deux paquets de chips en trop. Il jette un geste de la tête vers Rindo.
« Viens, on va se caler dehors. »
Il n'attend pas vraiment de réponse de sa part et commence à sortir du batiment à la recherche d'un banc au soleil sur lequel ils pourront se poser pour graille et parler un peu. Tout en marchant et en mangeant son sandwich (oh le malpoli), Junko relance leur conversation interrompue par le raffut du distributeur fou.
« Et le basket alors, t'as appris où ? » demande t-il pour s'intéresser un peu à elle.
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
« Askip j'ai une tête d'ange, faut bien que ça me serve à autre chose qu'emballer des meufs.
—Eh bien c'est un don de manipulation redoutable que t'as reçu là, tête d'ange. »
Cependant, sous l'air sceptique qui suivit ce court échange verbal, Rindo commença même à se demander si la tête d'ange de Junko n'était pas un pouvoir divin transcendant l'entièreté de la création pour même faire effet... AUX MACHINES. Bam. Bam. Bam. Bam. Quatre biscuits offerts par le dieu des machines qui semblait être lui aussi tombé sous le charme irrésistible de Junko alors que celui-ci se mit à rire, regardant Rindo qui resta figée quelques instants à regarder la machine de ses yeux étirés et sa bouche close. Là ce n'était clairement plus de son ressort, son coup de pied avait très bien pu faire tomber quelques trucs, mais un jackpot pareil ?!
« Bah tu vois, finalement c'est ultra rentable les distributeurs sur le campus. »
Bien sûr que c'est rentable quand on parvient même à séduire le dieu des distributeurs pour qu'il nous fasse des offrandes ! Mais la petite remarque de Junko ne manqua pas de finalement extirper un rire à Rindo qui vint poser le revers de sa main contre ses lèvres en pouffant de rire. Elle qui voyait Junko comme un petit pigeon en train de se déplumer pour picorer les miettes que voudrait bien lui donner une machine, la voilà bien bête.
« Alors là, j'avoue que le dieu des distributeurs m'a bien fermée mon clapet. »
Il faut savoir concéder sa défaite, même lorsqu'on est quelqu'un de très compétiteur comme Rindo, et c'est ce qu'elle fit en s'avouant totalement vaincue par le distributeur, son dieu, la tête d'ange de Junko, ou bien les trois à la fois. C'est non sans garder un petit sourire vaincu au coin de ses lèvres qu'elle suivit Junko du regard lorsqu'il récupéra son butin, celui-ci récupérant habilement tout son butin avant de se mettre à marcher tout en s'adressant à elle.
« Viens, on va se caler dehors. »
Il ne daigna même pas mettre de point d'interrogation à la fin de sa phrase, comme si ça allait le tuer de demander ou qu'il ne voulait pas prendre le risque d'essuyer un refus. Ou comme s'il se doutait que Rindo allait le suivre, ce qu'elle fit effectivement tout en mangeant son sandwich elle aussi. Son super-pouvoir serait si puissant que même la furie en personne tomberait sous son joug ? Absolument pas. La seule tête d'ange qui puisse fonctionner sur Rindo, c'est celle de Futaba, mais elle se devait bien d'admettre que Junko s'était rapidement imposé comme quelqu'un d'intéressant à côtoyer, d'autant plus qu'il a offert de la nourriture à Rindo, et ça, ça compte beaucoup pour elle. Mais plus important encore, il lui reste de la nourriture. Leur destination importait peu à Rindo du moment qu'elle était accompagnée d'une personne intéressante et de nourriture, elle laissa donc le soin à Junko de décider seul de l'endroit précis où ils allaient se caler, savourant d'abord silencieusement chaque bouchée de son sandwich en gardant les yeux rivés droit devant elle pour ne les poser sur Junko que quand il lui posa LA question. Rindo prit quelques petites secondes pour mâcher ce qu'elle avait en bouche, les joues légèrement gonflées par la quantité avant de répondre une fois sa bouchée avaler pour au moins faire semblant qu'un des deux a un minimum de savoir-vivre.
« Dans les rues de Tokyo, depuis que je suis gamine. J'ai pas vraiment eu de coach ou de guide spirituel, seulement les grands de la ville qui m'écrasaient sans pitié sur le bitume avant de m'apprendre deux trois trucs. »
Quelques souvenirs lui remontèrent tandis qu'elle les remuait en marchant et en se les remémorant. Des défaites, la mini Rindo en avait subit des tonnes, tellement que le fait d'en connaître de nouvelles ne manquait jamais de l'agacer. Mais sans ça et les joueurs expérimentés qu'elle observait en essayant ensuite de les imiter pour espérer leur mettre une raclée avant de se faire écraser une énième fois, elle savait parfaitement qu'elle ne serait jamais devenue la joueuse acharnée digne d'une qui sillonne dorénavant les parquets. Quoi qu'il en soit, ces souvenirs ne manquèrent pas de la faire sourire de la manière la plus sincère qui soit, sans même prendre le temps de manger une autre bouchée de son sandwich qu'elle tenait de sa main gauche.
« C'est sans doute pour ça que j'ai un jeu agressif et que les clubs m'aimaient pas trop au collège et au lycée. Mais d'un autre côté j'aurais juste jamais aimé ce sport si je l'avais appris avec leurs règles et leurs formalités à la noix. »
En tant que joueuse dans un club université, elle devait forcément se plier aux règles du basket, mais pour ce qui est des formalités... On repassera. Elle posa ensuite à nouveau son regard sur le garçon à ses côtés tout en venant enfin manger une bouchée de son sandwich après s'être autant exprimé sur le sujet qui la passionne le plus avec la bouffe et Futaba. Les yeux perçants de la furie exprimant une pointe de curiosité lorsqu'elle retourna la question à Junko.
« Et toi, alors ? J'te vois mal apprendre dans un club à perdre ton temps à te mettre en file indienne derrière d'autres mômes en attendant ton tour pour rater un panier. »
—Eh bien c'est un don de manipulation redoutable que t'as reçu là, tête d'ange. »
Cependant, sous l'air sceptique qui suivit ce court échange verbal, Rindo commença même à se demander si la tête d'ange de Junko n'était pas un pouvoir divin transcendant l'entièreté de la création pour même faire effet... AUX MACHINES. Bam. Bam. Bam. Bam. Quatre biscuits offerts par le dieu des machines qui semblait être lui aussi tombé sous le charme irrésistible de Junko alors que celui-ci se mit à rire, regardant Rindo qui resta figée quelques instants à regarder la machine de ses yeux étirés et sa bouche close. Là ce n'était clairement plus de son ressort, son coup de pied avait très bien pu faire tomber quelques trucs, mais un jackpot pareil ?!
« Bah tu vois, finalement c'est ultra rentable les distributeurs sur le campus. »
Bien sûr que c'est rentable quand on parvient même à séduire le dieu des distributeurs pour qu'il nous fasse des offrandes ! Mais la petite remarque de Junko ne manqua pas de finalement extirper un rire à Rindo qui vint poser le revers de sa main contre ses lèvres en pouffant de rire. Elle qui voyait Junko comme un petit pigeon en train de se déplumer pour picorer les miettes que voudrait bien lui donner une machine, la voilà bien bête.
« Alors là, j'avoue que le dieu des distributeurs m'a bien fermée mon clapet. »
Il faut savoir concéder sa défaite, même lorsqu'on est quelqu'un de très compétiteur comme Rindo, et c'est ce qu'elle fit en s'avouant totalement vaincue par le distributeur, son dieu, la tête d'ange de Junko, ou bien les trois à la fois. C'est non sans garder un petit sourire vaincu au coin de ses lèvres qu'elle suivit Junko du regard lorsqu'il récupéra son butin, celui-ci récupérant habilement tout son butin avant de se mettre à marcher tout en s'adressant à elle.
« Viens, on va se caler dehors. »
Il ne daigna même pas mettre de point d'interrogation à la fin de sa phrase, comme si ça allait le tuer de demander ou qu'il ne voulait pas prendre le risque d'essuyer un refus. Ou comme s'il se doutait que Rindo allait le suivre, ce qu'elle fit effectivement tout en mangeant son sandwich elle aussi. Son super-pouvoir serait si puissant que même la furie en personne tomberait sous son joug ? Absolument pas. La seule tête d'ange qui puisse fonctionner sur Rindo, c'est celle de Futaba, mais elle se devait bien d'admettre que Junko s'était rapidement imposé comme quelqu'un d'intéressant à côtoyer, d'autant plus qu'il a offert de la nourriture à Rindo, et ça, ça compte beaucoup pour elle. Mais plus important encore, il lui reste de la nourriture. Leur destination importait peu à Rindo du moment qu'elle était accompagnée d'une personne intéressante et de nourriture, elle laissa donc le soin à Junko de décider seul de l'endroit précis où ils allaient se caler, savourant d'abord silencieusement chaque bouchée de son sandwich en gardant les yeux rivés droit devant elle pour ne les poser sur Junko que quand il lui posa LA question. Rindo prit quelques petites secondes pour mâcher ce qu'elle avait en bouche, les joues légèrement gonflées par la quantité avant de répondre une fois sa bouchée avaler pour au moins faire semblant qu'un des deux a un minimum de savoir-vivre.
« Dans les rues de Tokyo, depuis que je suis gamine. J'ai pas vraiment eu de coach ou de guide spirituel, seulement les grands de la ville qui m'écrasaient sans pitié sur le bitume avant de m'apprendre deux trois trucs. »
Quelques souvenirs lui remontèrent tandis qu'elle les remuait en marchant et en se les remémorant. Des défaites, la mini Rindo en avait subit des tonnes, tellement que le fait d'en connaître de nouvelles ne manquait jamais de l'agacer. Mais sans ça et les joueurs expérimentés qu'elle observait en essayant ensuite de les imiter pour espérer leur mettre une raclée avant de se faire écraser une énième fois, elle savait parfaitement qu'elle ne serait jamais devenue la joueuse acharnée digne d'une qui sillonne dorénavant les parquets. Quoi qu'il en soit, ces souvenirs ne manquèrent pas de la faire sourire de la manière la plus sincère qui soit, sans même prendre le temps de manger une autre bouchée de son sandwich qu'elle tenait de sa main gauche.
« C'est sans doute pour ça que j'ai un jeu agressif et que les clubs m'aimaient pas trop au collège et au lycée. Mais d'un autre côté j'aurais juste jamais aimé ce sport si je l'avais appris avec leurs règles et leurs formalités à la noix. »
En tant que joueuse dans un club université, elle devait forcément se plier aux règles du basket, mais pour ce qui est des formalités... On repassera. Elle posa ensuite à nouveau son regard sur le garçon à ses côtés tout en venant enfin manger une bouchée de son sandwich après s'être autant exprimé sur le sujet qui la passionne le plus avec la bouffe et Futaba. Les yeux perçants de la furie exprimant une pointe de curiosité lorsqu'elle retourna la question à Junko.
« Et toi, alors ? J'te vois mal apprendre dans un club à perdre ton temps à te mettre en file indienne derrière d'autres mômes en attendant ton tour pour rater un panier. »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Elle le suit, naturellement, et ils peuvent continuer sur une conversation plus banale de deux personnes pas du tout banales qui apprennent à se connaître. Et à l'évocation de Tokyo, Junko tend l'oreille et tourne toute son attention sur la jeune femme.
Alors ça, il ne s'y attendait pas.
Mais c'est pas plus mal, et il comprend mieux le caractère bien trempé de Rindo. Sans parler de son style vestimentaire qu'il valide à 100%. Rindo, on sent tout de suite qu'elle rigole pas cette meuf. Et Junko est peut-être un coureur de jupons, il sait que tenter quoi que ce soit avec elle ça serait se prendre un mur doublé d'un camion, façon accident de la route version Destination Finale. Enfin, il continue de l'écouter parler, et il ne peut qu'être d'accord avec ce qu'elle dit.
Puis elle finit par lui retourner la question et alors qu'ils s'approchent d'un banc devant le hall, Junko s'assoit en mettant un croc dans son sandwich.
Pivot c'est un rôle important mais bon... Dans la rue, on n'a pas de rôle assigné, on joue c'est tout. On se bouscule, on se dispute les balles, on fait des feintes, on se marche dessus. Le basket est déjà un sport dynamique, mais Junko se souvient que lorsqu'il y jouait dans la rue à Tokyo, c'était encore mieux. Un fin sourire étire ses traits alors qu'il se replonge dans ses souvenirs. Jusqu'à ce qu'il fronce un peu les sourcils, et se tourne de nouveau vers Rindo.
Jusqu'à ce qu'il soit trop occupé à dealer de la drogue pour le faire. C'est peut-être pour ça qu'il l'a loupée à Tokyo. Sombre période que celle-là.
« Dans les rues de Tokyo, depuis que je suis gamine. J'ai pas vraiment eu de coach ou de guide spirituel, seulement les grands de la ville qui m'écrasaient sans pitié sur le bitume avant de m'apprendre deux trois trucs. »
« Mais t'es de Tokyo, toi aussi ?! » s'exclame t-il à la fois de surprise, et de ceux qui apprennent un truc trop cool.
Alors ça, il ne s'y attendait pas.
Mais c'est pas plus mal, et il comprend mieux le caractère bien trempé de Rindo. Sans parler de son style vestimentaire qu'il valide à 100%. Rindo, on sent tout de suite qu'elle rigole pas cette meuf. Et Junko est peut-être un coureur de jupons, il sait que tenter quoi que ce soit avec elle ça serait se prendre un mur doublé d'un camion, façon accident de la route version Destination Finale. Enfin, il continue de l'écouter parler, et il ne peut qu'être d'accord avec ce qu'elle dit.
« Ouais je suis d'accord. » dit-il dans des hochements de tête d'approbation.
Puis elle finit par lui retourner la question et alors qu'ils s'approchent d'un banc devant le hall, Junko s'assoit en mettant un croc dans son sandwich.
« Et bah moi aussi j'ai appris dans les rues de Tokyo. » répond-t-il dans un large sourire. « J'me disais bien que ton style me disait quelque chose... Mais ici c'est chiant, ils m'ont mis pivot t'sais. Je peux pas jouer comme je veux. »
Pivot c'est un rôle important mais bon... Dans la rue, on n'a pas de rôle assigné, on joue c'est tout. On se bouscule, on se dispute les balles, on fait des feintes, on se marche dessus. Le basket est déjà un sport dynamique, mais Junko se souvient que lorsqu'il y jouait dans la rue à Tokyo, c'était encore mieux. Un fin sourire étire ses traits alors qu'il se replonge dans ses souvenirs. Jusqu'à ce qu'il fronce un peu les sourcils, et se tourne de nouveau vers Rindo.
« C'est bizarre qu'on se soit jamais vu. On participait à toutes les compet entre gangs. Enfin... Je les ai pas toutes faites, à vrai dire. »
Jusqu'à ce qu'il soit trop occupé à dealer de la drogue pour le faire. C'est peut-être pour ça qu'il l'a loupée à Tokyo. Sombre période que celle-là.
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
« Mais t'es de Tokyo, toi aussi ?! »
Rindo était une femme très perspicace et doté d'un qi supérieur à la moyenne lui permettant aisément de comprendre avec ces quelques mots que... Junko était lui aussi originaire de Tokyo ! Comment ça n'importe quel abruti l'aurait compris ?? Mais ça restait une information des plus appréciables, les Tokyoïtes n'avaient pas spécialement besoin de se connaître personnellement pour être ravis de croiser l'un des leurs loin de chez eux, et Rindo ne dérogeait pas à la règle. De plus, si la façon de parler de Junko était effectivement digne de quelqu'un ayant passé pas mal d'années à arpenter des rues pas vraiment recommandées sur un quelconque guide touristique, le fait qu'il s'agisse de celles de Tokyo vint sublimer le tout et éclaircir pourquoi cela lui semblait si familier. Il faut croire que les Tokyoïtes de Kobe ne sont pas la meilleure pub pour leur ville... Mais ils s'aiment comme ça !
« Oh, alors toi aussi ? J'me disais bien que t'étais pas assez coincé pour être un Kobéen lambda ! »
Bon les Kobéens se prennent une balle perdue, un missile nucléaire perdu, même, mais ce n'était rien de plus qu'une hyperbole visant à faire comprendre que les Tokyoïtes d'ici étaient un poil plus sauvage que les Kobéens. Il ne faudrait tout de même pas oublier que si Rindo et Junko peuvent enfin s'asseoir sur un banc sur lequel la femme vint s'asseoir en croisant les bras tout en s'accoudant sur le dossier conte lequel elle s'affala, le tout avec un festin offert par le dieu des distributeurs, c'est parce qu'ils ont fracassés ce distributeur ! Ce que Rindo sait le mieux sur Tokyo, c'est que son ratio d'habitants n'ayant peur de rien est plus élevé que la moyenne des autres villes. Une fois le duo fraîchement formé assis, Rindo se contenta de continuer de manger son repas bas de gamme le plus savoureux tout en regardant Junko du coin de l'œil tandis qu'elle l'écoutait en mangeant.
« Et bah moi aussi j'ai appris dans les rues de Tokyo. J'me disais bien que ton style me disait quelque chose... Mais ici c'est chiant, ils m'ont mis pivot t'sais. Je peux pas jouer comme je veux.
—Oh, moi ils m'ont tout de suite mis ailier quand ils m'ont vue jouer... Ils ont dû vite comprendre que je serais plus efficace en fonçant dans le tas. »
Cela dit, ce n'était pas étonnant que Junko soit tout de suite imposé au poste de pivot vu sa taille... Une stature comme la sienne ça ne court pas les rues au Japon, normal que les coach aient mis le grappin dessus et qu'ils ne veulent plus le relâcher ! Mais bon, même si Rindo comprenait parfaitement les coach, elle aurait été la première frustrée de jouer à un poste qui ne lui conviendrait pas.
« Demande à changer de poste si ça te plaît pas, ça m'étonnerai qu'ils refusent au risque de te laisser filer. »
Elle serait même prête à parier que n'importe qui de sensé préférerait faire changer de poste à un élément si important que Junko plutôt que de le laisser dégager ! Tout comme pour elle, le visage souriant du garçon lorsqu'il évoquait ces souvenirs laissait transparaître tout le bonheur que ses années de basket lui évoquaient. Connaissant cette sensation, elle ne pouvait que partager un petit sourire au coin des lèvres en continuant de manger en silence, laissant Junko se remémorer le bon temps jusqu'à ce que son regard vienne se contracter sur elle.
« C'est bizarre qu'on se soit jamais vu. On participait à toutes les compet entre gangs. Enfin... Je les ai pas toutes faites, à vrai dire.
—Entre gangs ? J'étais pas vraiment dans ce monde là, à vrai dire. »
Rindo ne connaissait même pas ce milieu pour être honnête. Elle en avait entendu parler à mainte reprise, en plus d'avoir obtenue de nombreuses propositions à en rejoindre l'un ou un autre, mais elle les avait toutes déclinées. Faire partie d'un groupe et batailler contre d'autres pour la gloire des siens ne l'intéressait pas dans la rue, elle préférait garder jusqu'au bout son optique de jouer uniquement pour le plaisir, quand elle veut et avec qui elle veut.
« J'étais plus du genre à squatter les terrains les plus proches quand j'avais une soudaine envie de jouer. Je me suis jamais embêtée à rejoindre officiellement qui que ce soit, alors j'étais seulement proches des plus habitués de certains terrains ou de ceux que je croisais fréquemment... Peut-être qu'on s'est juste croisé, ou peut-être pas. J'aimerais bien te flatter en te disant que je me serais souvenue de ta taille... Mais je me suis faite écraser par assez de géants pour ne pas pouvoir retenir tous leurs visages. »
Ça, plus le fait que Tokyo est une ville immense, peut être même incontestablement la plus grande ville du monde, alors aucun joueur aussi ancien soit-il ne pouvait se targuer d'avoir affronté tous les basketteurs de la capitale. Quoi qu'il en soit, maintenant qu'elle avait grandi et fréquenté des clubs en plus de s'être étrangement attaché à celui de Kobe, l'état d'esprit de Rindo devait être un peu moins celui de la louve absolument solitaire qu'elle était à l'époque. Peut-être qu'un gang n'était pas si différent qu'un club en fin de compte... À sa façon bien entendu.
« C'était comment ? Être dans un gang, j'veux dire. Ça doit être une bonne mine de trucs croustillants à raconter. »
Rindo était une femme très perspicace et doté d'un qi supérieur à la moyenne lui permettant aisément de comprendre avec ces quelques mots que... Junko était lui aussi originaire de Tokyo ! Comment ça n'importe quel abruti l'aurait compris ?? Mais ça restait une information des plus appréciables, les Tokyoïtes n'avaient pas spécialement besoin de se connaître personnellement pour être ravis de croiser l'un des leurs loin de chez eux, et Rindo ne dérogeait pas à la règle. De plus, si la façon de parler de Junko était effectivement digne de quelqu'un ayant passé pas mal d'années à arpenter des rues pas vraiment recommandées sur un quelconque guide touristique, le fait qu'il s'agisse de celles de Tokyo vint sublimer le tout et éclaircir pourquoi cela lui semblait si familier. Il faut croire que les Tokyoïtes de Kobe ne sont pas la meilleure pub pour leur ville... Mais ils s'aiment comme ça !
« Oh, alors toi aussi ? J'me disais bien que t'étais pas assez coincé pour être un Kobéen lambda ! »
Bon les Kobéens se prennent une balle perdue, un missile nucléaire perdu, même, mais ce n'était rien de plus qu'une hyperbole visant à faire comprendre que les Tokyoïtes d'ici étaient un poil plus sauvage que les Kobéens. Il ne faudrait tout de même pas oublier que si Rindo et Junko peuvent enfin s'asseoir sur un banc sur lequel la femme vint s'asseoir en croisant les bras tout en s'accoudant sur le dossier conte lequel elle s'affala, le tout avec un festin offert par le dieu des distributeurs, c'est parce qu'ils ont fracassés ce distributeur ! Ce que Rindo sait le mieux sur Tokyo, c'est que son ratio d'habitants n'ayant peur de rien est plus élevé que la moyenne des autres villes. Une fois le duo fraîchement formé assis, Rindo se contenta de continuer de manger son repas bas de gamme le plus savoureux tout en regardant Junko du coin de l'œil tandis qu'elle l'écoutait en mangeant.
« Et bah moi aussi j'ai appris dans les rues de Tokyo. J'me disais bien que ton style me disait quelque chose... Mais ici c'est chiant, ils m'ont mis pivot t'sais. Je peux pas jouer comme je veux.
—Oh, moi ils m'ont tout de suite mis ailier quand ils m'ont vue jouer... Ils ont dû vite comprendre que je serais plus efficace en fonçant dans le tas. »
Cela dit, ce n'était pas étonnant que Junko soit tout de suite imposé au poste de pivot vu sa taille... Une stature comme la sienne ça ne court pas les rues au Japon, normal que les coach aient mis le grappin dessus et qu'ils ne veulent plus le relâcher ! Mais bon, même si Rindo comprenait parfaitement les coach, elle aurait été la première frustrée de jouer à un poste qui ne lui conviendrait pas.
« Demande à changer de poste si ça te plaît pas, ça m'étonnerai qu'ils refusent au risque de te laisser filer. »
Elle serait même prête à parier que n'importe qui de sensé préférerait faire changer de poste à un élément si important que Junko plutôt que de le laisser dégager ! Tout comme pour elle, le visage souriant du garçon lorsqu'il évoquait ces souvenirs laissait transparaître tout le bonheur que ses années de basket lui évoquaient. Connaissant cette sensation, elle ne pouvait que partager un petit sourire au coin des lèvres en continuant de manger en silence, laissant Junko se remémorer le bon temps jusqu'à ce que son regard vienne se contracter sur elle.
« C'est bizarre qu'on se soit jamais vu. On participait à toutes les compet entre gangs. Enfin... Je les ai pas toutes faites, à vrai dire.
—Entre gangs ? J'étais pas vraiment dans ce monde là, à vrai dire. »
Rindo ne connaissait même pas ce milieu pour être honnête. Elle en avait entendu parler à mainte reprise, en plus d'avoir obtenue de nombreuses propositions à en rejoindre l'un ou un autre, mais elle les avait toutes déclinées. Faire partie d'un groupe et batailler contre d'autres pour la gloire des siens ne l'intéressait pas dans la rue, elle préférait garder jusqu'au bout son optique de jouer uniquement pour le plaisir, quand elle veut et avec qui elle veut.
« J'étais plus du genre à squatter les terrains les plus proches quand j'avais une soudaine envie de jouer. Je me suis jamais embêtée à rejoindre officiellement qui que ce soit, alors j'étais seulement proches des plus habitués de certains terrains ou de ceux que je croisais fréquemment... Peut-être qu'on s'est juste croisé, ou peut-être pas. J'aimerais bien te flatter en te disant que je me serais souvenue de ta taille... Mais je me suis faite écraser par assez de géants pour ne pas pouvoir retenir tous leurs visages. »
Ça, plus le fait que Tokyo est une ville immense, peut être même incontestablement la plus grande ville du monde, alors aucun joueur aussi ancien soit-il ne pouvait se targuer d'avoir affronté tous les basketteurs de la capitale. Quoi qu'il en soit, maintenant qu'elle avait grandi et fréquenté des clubs en plus de s'être étrangement attaché à celui de Kobe, l'état d'esprit de Rindo devait être un peu moins celui de la louve absolument solitaire qu'elle était à l'époque. Peut-être qu'un gang n'était pas si différent qu'un club en fin de compte... À sa façon bien entendu.
« C'était comment ? Être dans un gang, j'veux dire. Ça doit être une bonne mine de trucs croustillants à raconter. »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko rit de bon coeur aux dires de la jeune femme. Pour l'avoir vue jouer pendant les entraînements de basket, elle porte bien son titre de furie du campus. Si elle le fait pourtant plus rire qu'autre chose, il a toujours respecté son jeu et apprécié leurs coups d'épaule. Pas étonnant de voir la flamme au fond de ses yeux. Si tous les joueurs cherchant la victoire la possèdent, celle de ceux ayant goûté au bitume des rues de Tokyo brûle d'autant plus sauvagement.
Heureusement pour les joueurs de Kobe, ils sont limités par un putain de règlement restrictif. Le jeu à Tokyo est bien plus vif, bien plus souple. Junko le préfère mille fois plus que ce qu'il fait ici, mais bon... il ne faut pas perdre la main et c'est mieux que rien.« Demande à changer de poste si ça te plaît pas, ça m'étonnerai qu'ils refusent au risque de te laisser filer. »
Il pose ses yeux sur elle. C'est vrai qu'il ne perd rien à demander un changement de poste. Au pire, on le lui refuse. Au mieux, il change effectivement de poste sur un où il pourra s'amuser bien plus. Junko cale son visage dans son poing en croquant une nouvelle fois dans son sandwich digne d'un bon triangle jambon-beurre de nos carroufs bien français lo.
Rindo rebondit sur le fait qu'elle ne faisait pas partie d'un gang quand elle jouait à Tokyo. Le grand brun repose ses yeux sur elle pour l'écouter parler.« J'étais plus du genre à squatter les terrains les plus proches quand j'avais une soudaine envie de jouer. Je me suis jamais embêtée à rejoindre officiellement qui que ce soit, alors j'étais seulement proches des plus habitués de certains terrains ou de ceux que je croisais fréquemment... Peut-être qu'on s'est juste croisé, ou peut-être pas. J'aimerais bien te flatter en te disant que je me serais souvenue de ta taille... Mais je me suis faite écraser par assez de géants pour ne pas pouvoir retenir tous leurs visages. »
Il rit de nouveau. Rindo a toujours un trait d'humour pour ponctuer ses phrases. Elle est amusante, Rindo. Franche, déconnante. Vraie. Beaucoup trop d'étudiants ici se prennent trop au sérieux. Ca lui fait du bien, à Junko, de parler avec quelqu'un comme Rindo.« Ouais en tout cas, je pense que je t'aurais pas oublié si je t'avais croisé un jour. »
Junko a une bonne mémoire. Et si Rindo était à l'époque aussi explosive et brute de décoffrage que maintenant, pour sûr qu'il l'aurait enregistrée dans un coin de sa tête. Pas tous les jours qu'on croise une démone sur un terrain de basket en pleine banlieue de Tokyo.
Puis enfin, elle commence à le questionner. Comment c'était être dans un gang, Junko ? Aah... Il se souvient des éclats de rire, des petits qu'on envoyait faire des passes, des petits appartements dans des vieux immeubles où on préparait le matos, on passait à côté comme dans un moulin parfois, ça sentait pourtant toujours cette odeur caractéristique. Il se souvient, oui.« Mmh... On jouait pas tous au basket. En fait, peu jouait au basket. Je disais gang parce que ça faisait un peu cet effet quand on allait rencontrer d'autres équipes dans Tokyo, t'sais. On arrivait en meute de jeunes mecs perdus, on roulait des épaules comme ça là » Il se perd dans ses souvenirs, d'un sourire. « Après on se prenait une branlée ou on en mettait une, on rentrait chez nous les genoux éclatés et la gueule en sang parce que y'en avait toujours un pour ouvrir un peu trop sa gueule. »
Ouais, ça c'était le basket.
Mais le gang, le vrai, c'était autre chose.
Et Junko n'a pas très envie d'en parler. Il esquive donc, en lui parlant de choses qu'elle connaissait peut-être, sûrement. Le deal, la drogue, c'est loin derrière lui. C'est pourtant toujours là, ça le suit comme son ombre. Junko ne parle pas de ce qu'il a vécu de pire à Tokyo. Les réglements de compte, les tabassages en régle dans un coin de rue. La fusillade. Tout ça, ça reste au fond de lui.
Il sourit doucement.« Je me souviens de la tête que tirait ma daronne quand elle me voyait rentrer dans cet état. » Sourire amusé, puis tiré. « Enfin... Quand elle était là pour le voir. »
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
Si pour le coup elle fait plus rire Junko qu'autre chose... C'est sans doute parce qu'ils se sont rencontrés dans de bonnes conditions, parce que la furie était de bonne humeur et que Junko n'a rien fait pour que ça change. Au contraire, à l'entendre rire de bon cœur à ses côtés et en découvrant une personnalité plutôt aimable qu'elle n'aurait pas soupçonnée malgré sa voix plaisante, Rindo commençait à bien l'apprécier, le Junko. Pourtant, Tokyo lui avait très bien appris que c'était tout ou rien avec deux personnalités tumultueuses comme les leurs, et qu'il valait mieux ne pas se retrouver pris entre ces deux explosifs dans un cas comme dans l'autre.
« Ouais en tout cas, je pense que je t'aurais pas oublié si je t'avais croisé un jour. »
Elle aimerait bien pouvoir dire le contraire pour lui rendre cette flatterie qui venait de flatter énormément son ego, mais malgré ses talents de physionomiste et sa mémoire tout de même assez acceptable, elle avait effectivement rencontrée un assez gros paquet de bons joueurs tous plus imposants les uns que les autres pour se souvenir de tout le monde à la moindre rencontre, aussi bons soient-ils. À moins qu'ils aient parlés, se soient bien entendus ou qu'ils se soient tout simplement fortement disputés.
« C'est vrai que j'étais impossible à rater, il paraît... »
Ce qu'elle entend par ces mots et son dépit allant de pair, c'est qu'elle était la seule joueuse talentueuse à être reconnue pour son comportement plutôt que son talent. Sans doute ce que l'on récolte à être aussi bruyante et explosive que douée. Mais heureusement pour sa réputation, elle savait tout aussi bien faire comprendre qu'elle savait se défendre sur le parquet à ceux qui la voyaient que comme une fille à problèmes et bonne qu'à se faire remarquer. Cela dit, d'après les dires de Junko alors qu'elle l'écoutait raconter ses souvenirs avec attention tout en profitant de lui laisser la parole pour manger, tout portait à croire qu'elle n'était pas la seule à s'attirer des histoires. À croire qu'elle s'est forgée cette réputation car elle démarre au quart de tour et que c'est une femme. Parce que s'il y a bien un élément auquel Rindo s'identifiait dans cette histoire...
« Parce que y'en avait toujours un pour ouvrir un peu trop sa gueule. »
Ouais, ça aurait très bien pu être elle. Dans un gang, Rindo serait indéniablement cette personne. Sauf qu'en l'occurrence elle n'avait pas de gang, mais était quand-même cette personne. À trop l'ouvrir en sachant pertinemment que ce qu'elle a dire ne va absolument pas faire plaisir aux concernés, mais sans pour autant pouvoir s'empêcher de dire ses quatre vérités à un paumard.
« Je me souviens de la tête que tirait ma daronne quand elle me voyait rentrer dans cet état. Enfin... Quand elle était là pour le voir. »
Rindo ne savait pas comment interpréter ce dernier détail, sa mère était souvent absente ? À moins qu'il voulait simplement dire qu'un jour est arrivé où elle n'était tout simplement plus. Elle avait tout de même la décence de ne pas s'immiscer dans un sujet sur lequel Junko décida sans doute volontairement de rester vague, d'autant plus que son sourire semblait les plonger tous les deux dans la mélancolie de leur vie à Tokyo. Ces bribes du passé de Junko ne firent que renforcer l'idée de Rindo sur sa chance en tant que Tokyoïte des rues. Parce que n'importe quel habitant d'une si grande capitale peu importe dans quel pays du monde devrait savoir qu'on peut se faire bouffer à tout moment par la ville si on y sort pour faire autre chose que du tourisme, du loisir ou des restaurants. Il suffit d'un faux pas ou d'une mauvaise fréquentation pour se faire aspirer dans une spirale de tourments. Et même si Rindo n'y avait pas eu droit, sans doute parce qu'elle ne s'était attachée qu'à très peu de personnes et qu'elle était assez directe pour faire comprendre à quiconque quand quelque chose ne l'intéresse pas, que leurs problèmes ne sont pas les siens et qu'elle n'en a rien à secouer si le pétrin dans lequel ils se sont fourrés doit causer leur perte, la louve solitaire avait vue suffisamment de personnes sombrer pour savoir à quel point une ville peut dévorer un humain.
« On dirait que Tokyo t'en a fait beaucoup plus baver qu'à moi... »
Pour sa part, Rindo était plutôt du genre à s'attirer ses propres ennuis, à les assumer en temps et en heure et les régler d'une bonne gueulante ou de quelques coups quand ils lui retombaient sur le coin de la gueule. À part ça, elle restait une fille de médecins ayant toujours su s'extirper des mauvais pas et rentrant chez elle auprès d'une famille aimante à laquelle elle ne faisait pas plus attention que ça après une journée bien remplie à étudier, jouer au basket et terroriser les terrains. Une fraude autant dans la rue qu'à la maison, en somme, mais son parcours restait tout tracé avec son talent inégalé dans le double jeu.
« Et Qu'est-ce qui t'a amené à quitter la meute et partir Kobe ? J'ai quand-même croisée pas mal de types qui se débrouillaient comme ils pouvaient dans la rue, et très peu d'entre eux ont décidé du jour au lendemain de changer de vie... En fait y'en a aucun. Ils se sont tous résignés à vivre cette vie, à enchaîner des jobs merdiques et à vendre de la mort en poudre pour arrondir le salaire... »
Bon ok, en fin de compte son instinct de stalkeuse ne peut pas rester inactif et passer son envie de tout savoir sous silence. D'une façon ou d'une autre, Rindo doit toujours mettre son nez dans les affaires des autres pour satisfaire sa curiosité excessive.
« La sagesse ça te frappe pas comme ça du jour au lendemain. »
« Ouais en tout cas, je pense que je t'aurais pas oublié si je t'avais croisé un jour. »
Elle aimerait bien pouvoir dire le contraire pour lui rendre cette flatterie qui venait de flatter énormément son ego, mais malgré ses talents de physionomiste et sa mémoire tout de même assez acceptable, elle avait effectivement rencontrée un assez gros paquet de bons joueurs tous plus imposants les uns que les autres pour se souvenir de tout le monde à la moindre rencontre, aussi bons soient-ils. À moins qu'ils aient parlés, se soient bien entendus ou qu'ils se soient tout simplement fortement disputés.
« C'est vrai que j'étais impossible à rater, il paraît... »
Ce qu'elle entend par ces mots et son dépit allant de pair, c'est qu'elle était la seule joueuse talentueuse à être reconnue pour son comportement plutôt que son talent. Sans doute ce que l'on récolte à être aussi bruyante et explosive que douée. Mais heureusement pour sa réputation, elle savait tout aussi bien faire comprendre qu'elle savait se défendre sur le parquet à ceux qui la voyaient que comme une fille à problèmes et bonne qu'à se faire remarquer. Cela dit, d'après les dires de Junko alors qu'elle l'écoutait raconter ses souvenirs avec attention tout en profitant de lui laisser la parole pour manger, tout portait à croire qu'elle n'était pas la seule à s'attirer des histoires. À croire qu'elle s'est forgée cette réputation car elle démarre au quart de tour et que c'est une femme. Parce que s'il y a bien un élément auquel Rindo s'identifiait dans cette histoire...
« Parce que y'en avait toujours un pour ouvrir un peu trop sa gueule. »
Ouais, ça aurait très bien pu être elle. Dans un gang, Rindo serait indéniablement cette personne. Sauf qu'en l'occurrence elle n'avait pas de gang, mais était quand-même cette personne. À trop l'ouvrir en sachant pertinemment que ce qu'elle a dire ne va absolument pas faire plaisir aux concernés, mais sans pour autant pouvoir s'empêcher de dire ses quatre vérités à un paumard.
« Je me souviens de la tête que tirait ma daronne quand elle me voyait rentrer dans cet état. Enfin... Quand elle était là pour le voir. »
Rindo ne savait pas comment interpréter ce dernier détail, sa mère était souvent absente ? À moins qu'il voulait simplement dire qu'un jour est arrivé où elle n'était tout simplement plus. Elle avait tout de même la décence de ne pas s'immiscer dans un sujet sur lequel Junko décida sans doute volontairement de rester vague, d'autant plus que son sourire semblait les plonger tous les deux dans la mélancolie de leur vie à Tokyo. Ces bribes du passé de Junko ne firent que renforcer l'idée de Rindo sur sa chance en tant que Tokyoïte des rues. Parce que n'importe quel habitant d'une si grande capitale peu importe dans quel pays du monde devrait savoir qu'on peut se faire bouffer à tout moment par la ville si on y sort pour faire autre chose que du tourisme, du loisir ou des restaurants. Il suffit d'un faux pas ou d'une mauvaise fréquentation pour se faire aspirer dans une spirale de tourments. Et même si Rindo n'y avait pas eu droit, sans doute parce qu'elle ne s'était attachée qu'à très peu de personnes et qu'elle était assez directe pour faire comprendre à quiconque quand quelque chose ne l'intéresse pas, que leurs problèmes ne sont pas les siens et qu'elle n'en a rien à secouer si le pétrin dans lequel ils se sont fourrés doit causer leur perte, la louve solitaire avait vue suffisamment de personnes sombrer pour savoir à quel point une ville peut dévorer un humain.
« On dirait que Tokyo t'en a fait beaucoup plus baver qu'à moi... »
Pour sa part, Rindo était plutôt du genre à s'attirer ses propres ennuis, à les assumer en temps et en heure et les régler d'une bonne gueulante ou de quelques coups quand ils lui retombaient sur le coin de la gueule. À part ça, elle restait une fille de médecins ayant toujours su s'extirper des mauvais pas et rentrant chez elle auprès d'une famille aimante à laquelle elle ne faisait pas plus attention que ça après une journée bien remplie à étudier, jouer au basket et terroriser les terrains. Une fraude autant dans la rue qu'à la maison, en somme, mais son parcours restait tout tracé avec son talent inégalé dans le double jeu.
« Et Qu'est-ce qui t'a amené à quitter la meute et partir Kobe ? J'ai quand-même croisée pas mal de types qui se débrouillaient comme ils pouvaient dans la rue, et très peu d'entre eux ont décidé du jour au lendemain de changer de vie... En fait y'en a aucun. Ils se sont tous résignés à vivre cette vie, à enchaîner des jobs merdiques et à vendre de la mort en poudre pour arrondir le salaire... »
Bon ok, en fin de compte son instinct de stalkeuse ne peut pas rester inactif et passer son envie de tout savoir sous silence. D'une façon ou d'une autre, Rindo doit toujours mettre son nez dans les affaires des autres pour satisfaire sa curiosité excessive.
« La sagesse ça te frappe pas comme ça du jour au lendemain. »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Rindo ne contredit pas le fait qu'elle ne passait pas innaperçu, à Tokyo. Tout comme actuellement à vrai dire, Junko ne doit certainement pas être le seul à se retourner sur son passage quand elle passe devant les autres. Outre son style absolument outrageux pour le japon -mais si on lui demande il dira simplement qu'elle a énormément de goût- Rindo dégage ce quelque chose des meufs qui sont hyper confiantes en elles-mêmes. Un côté attirant comme intimidant pour les autres. Pas pour Junko. Junko il s'en fout, il aime bien ça, plutôt. C'est le genre de personnalités qui l'interpellent. Rindo, on sait tout de suite qu'elle fait pas dans la fioriture, et qu'il faut pas avoir un égo trop fragile pour lui parler. Et ça, ça lui va bien à Jun. Il aime les personnes franches comme elle.
En plus, elle est drôle, combattive au basket -et il ne doute pas qu'elle le soit ailleurs dans la vie- et spontanée.
Enfin, elle le laisse parler et s'épancher de ses souvenirs de ses sorties basket à Tokyo, avec son groupe de potes. Boys being boys, comme on dit. Il y repense avec un sourire sur les lèvres, le genre de mélange entre mélancolie douce d'une époque révolue qu'on a beaucoup apprécié.
Enfin, elle ponctue son silence d'une vérité à laquelle il répond d'un haussement d'épaules.« Ouais... Pas plus qu'un autre, finalement. »
Tokyo l'a dévorée. En tout cas, c'est sûr qu'il y a laissé une part de lui-même, dans ses rues, dans sa banlieue. Si Arizona n'avait pas été là, il y serait sûrement encore, et il n'aurait jamais repris ses études. Il serait peut-être même en prison. Ou mort. Ou sans abri. Ou... Enfin, c'était pas très glorieux ce qui l'attendait, et si la fusillade l'avait fait un peu ralentir, voire beaucoup, si la syrienne ne l'avait pas poussé à remonter un dossier pour s'inscrire à la fac, il y serait retourné comme le connard qu'il est.
Mais Rindo, en plus d'être drôle, franche, et de bonne compagnie, elle est aussi futée. Il glisse ses yeux bruns sur elle lorsqu'elle lui demande la raison de son changement de vie. Elle voit juste dans tout ça : on ne s'extirpe pas de la rue et des entrailles de Tokyo comme frappé par le bon sens, soudainement.
Junko soupire quelque peu. Il n'est pas certain d'avoir envie d'en parler. Il essaye de penser à une esquive mais finalement, peut-être qu'il se dit qu'elle sait ce que c'est pour y avoir évolué même si elle semble ne pas avoir connu les profondeurs obscures que la capitale nippone réserve à ceux qui sont trop téméraires -ou trop cons- pour y aller. Il regarde ses pieds, en commençant à lui répondre.« Je suppose que voir la mort de près, ça m'a servi de leçon. »
Il déclare ça sur un ton léger, en rigole même un peu. C'est un peu toujours comme ça, quand on drop un traumatisme. Junko laisse son dos se reposer contre le dossier du banc, il traîne son regard ailleurs que sur Rindo. Ce qu'il vient de lui dire, il ne l'a dit à personne. Personne, à part ceux qui étaient présents ce jour-là dans la même merde que lui, n'est au courant. Il ne pense pas pousser le vice à lui raconter l'exactitude du déroulé des évènements. Mais en tout cas, il est très conscient du fait qu'il aurait pu mourir lui aussi. Comme Purple. Se prendre une balle. Tomber au sol, sur le vieux goudron de la banlieue tokyoïte, pour quelques putains de sachets de drogue mal comptés, quelques liasses qu'on a oublié de donner. Il sait plus trop, finalement. Il sait juste qu'y penser ça lui donne encore la chair de poule.
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
« Je suppose que voir la mort de près, ça m'a servi de leçon. »
La mort... Rindo l'a déjà côtoyée plus d'une fois avec son mode de vie plein d'exagération et de prises de risques inutiles ne servant au final à rien d'autre qu'à satisfaire des envies spontanées, de la curiosité malsaine et un besoin presque instinctif de vivre une vie des plus excentrique. La mort était déjà passée la voir tant de fois, à attendre qu'elle clamse en vrai tout en la regardant de près ou de loin selon le merdier dans lequel elle se foutrait. Certains dirons qu'elle l'a beaucoup trop croisée. D'autres dirons au contraire qu'elle ne l'a pas suffisamment rencontrée à en juger par son absence totale de remise en question et sa capacité presque insolente à se fourrer encore et toujours dans les mêmes bourbiers auxquels elle a déjà échappée par le passé. Mais Rindo elle-même, elle ne se pose pas ce genre de questions. Elle aura suffisamment été en tête à tête avec la mort seulement quand elle viendra la chercher une bonne fois pour toutes, voilà tout. Si personne n'avait encore réussi à la faire changer, ce n'était pas une entité si abstraite qui allait s'en charger. Contrairement à la sagesse ayant frappée Junko, Rindo était bien trop ancrée dans la folie de son monde doté de ses propres règles pour pouvoir un jour se dire qu'il serait temps de changer. Et puis... Elle ne faisait rien d'illégal pour sa part. Juste se mettre elle-même en danger parce qu'elle était tout bonnement incapable de faire taire la petite voix lui hurlant de n'en faire qu'à sa tête en toutes circonstances.
Mais cette révélation avait l'air d'avoir un peu tendu Junko, comme si le poids de ses mots se répercutaient sur ses épaules en le poussant à s'affaler sur le banc pour ne pas avoir à sentir autant leur pression. Elle avait déjà compris que Tokyo lui avait légué un lourd passer à traîner jusqu'à Kobe et partout où il se rendrait à l'avenir, et pourtant... Ça l'avait attiré dans une meilleure vie.
« Il faut un mental d'acier pour choisir une vie meilleure et parvenir à l'atteindre après avoir fait un bras de fer avec la mort. Ça doit être bien plus facile de se lamenter sur son sort et s'enfoncer plus profondément dans le bourbier, ça demande moins d'efforts que d'en sortir. »
C'était paradoxal, mais l'humain en terme général était paradoxal aux yeux de Rindo. Et peu importe que Junko ait vu la mort de près parce qu'il aurait faillit la rejoindre ou qu'elle soit venue chercher quelqu'un d'autre sous ses yeux, son avis restait le même et les deux cas étaient très probables dans la vie qu'elle lui présumait. Pour sa part, elle était différent de tous ces esprits humains sans la moindre aversion et elle savait très bien que sa façon de vivre n'était que le résultat d'un esprit quelque peu dérangé. Alors elle ne prétendait pas avoir un mental d'acier aussi honorable que celui de Junko. Ses limites étaient juste bien plus lointaines.
« À vrai dire... » soupira-t-elle après un court silence dans lequel elle termina son sandwich. « Si ma vocation n'était pas toute trouvée depuis le début et que j'avais finie par tomber dans un gang, j'aurais très bien pu m'y complaire. »
Une vie mouvementée, pleine d'action, de risques, avec une épée de Damocles presque perpétuelle rivée au dessus de la tête n'attendant que le bon moment pour s'abattre, poussant chacun d'entre eux à vivre à fond chaque instants de leur vie... C'était clairement le genre de quotidien que la furie aurait pu embrasser à bras ouvert et sauter à pieds joints dedans, si elle n'avait pas rejetée toutes les occasions se présentant à elle pour une seule et unique raison.
« Mais bon. Je préfère largement ma petite vie un peu folle par moment plutôt que ce genre de vie éphémère et pleine d'action. J'ai pas peur de la mort, mais... La prison ça me terrifie. Je supporterai pas d'être mise en cage, je suis déjà à deux doigts d'exploser quand je passe trop de temps dans ma chambre. »
La mort... Rindo l'a déjà côtoyée plus d'une fois avec son mode de vie plein d'exagération et de prises de risques inutiles ne servant au final à rien d'autre qu'à satisfaire des envies spontanées, de la curiosité malsaine et un besoin presque instinctif de vivre une vie des plus excentrique. La mort était déjà passée la voir tant de fois, à attendre qu'elle clamse en vrai tout en la regardant de près ou de loin selon le merdier dans lequel elle se foutrait. Certains dirons qu'elle l'a beaucoup trop croisée. D'autres dirons au contraire qu'elle ne l'a pas suffisamment rencontrée à en juger par son absence totale de remise en question et sa capacité presque insolente à se fourrer encore et toujours dans les mêmes bourbiers auxquels elle a déjà échappée par le passé. Mais Rindo elle-même, elle ne se pose pas ce genre de questions. Elle aura suffisamment été en tête à tête avec la mort seulement quand elle viendra la chercher une bonne fois pour toutes, voilà tout. Si personne n'avait encore réussi à la faire changer, ce n'était pas une entité si abstraite qui allait s'en charger. Contrairement à la sagesse ayant frappée Junko, Rindo était bien trop ancrée dans la folie de son monde doté de ses propres règles pour pouvoir un jour se dire qu'il serait temps de changer. Et puis... Elle ne faisait rien d'illégal pour sa part. Juste se mettre elle-même en danger parce qu'elle était tout bonnement incapable de faire taire la petite voix lui hurlant de n'en faire qu'à sa tête en toutes circonstances.
Mais cette révélation avait l'air d'avoir un peu tendu Junko, comme si le poids de ses mots se répercutaient sur ses épaules en le poussant à s'affaler sur le banc pour ne pas avoir à sentir autant leur pression. Elle avait déjà compris que Tokyo lui avait légué un lourd passer à traîner jusqu'à Kobe et partout où il se rendrait à l'avenir, et pourtant... Ça l'avait attiré dans une meilleure vie.
« Il faut un mental d'acier pour choisir une vie meilleure et parvenir à l'atteindre après avoir fait un bras de fer avec la mort. Ça doit être bien plus facile de se lamenter sur son sort et s'enfoncer plus profondément dans le bourbier, ça demande moins d'efforts que d'en sortir. »
C'était paradoxal, mais l'humain en terme général était paradoxal aux yeux de Rindo. Et peu importe que Junko ait vu la mort de près parce qu'il aurait faillit la rejoindre ou qu'elle soit venue chercher quelqu'un d'autre sous ses yeux, son avis restait le même et les deux cas étaient très probables dans la vie qu'elle lui présumait. Pour sa part, elle était différent de tous ces esprits humains sans la moindre aversion et elle savait très bien que sa façon de vivre n'était que le résultat d'un esprit quelque peu dérangé. Alors elle ne prétendait pas avoir un mental d'acier aussi honorable que celui de Junko. Ses limites étaient juste bien plus lointaines.
« À vrai dire... » soupira-t-elle après un court silence dans lequel elle termina son sandwich. « Si ma vocation n'était pas toute trouvée depuis le début et que j'avais finie par tomber dans un gang, j'aurais très bien pu m'y complaire. »
Une vie mouvementée, pleine d'action, de risques, avec une épée de Damocles presque perpétuelle rivée au dessus de la tête n'attendant que le bon moment pour s'abattre, poussant chacun d'entre eux à vivre à fond chaque instants de leur vie... C'était clairement le genre de quotidien que la furie aurait pu embrasser à bras ouvert et sauter à pieds joints dedans, si elle n'avait pas rejetée toutes les occasions se présentant à elle pour une seule et unique raison.
« Mais bon. Je préfère largement ma petite vie un peu folle par moment plutôt que ce genre de vie éphémère et pleine d'action. J'ai pas peur de la mort, mais... La prison ça me terrifie. Je supporterai pas d'être mise en cage, je suis déjà à deux doigts d'exploser quand je passe trop de temps dans ma chambre. »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 307■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Le regard brun du hafu se darde sur sa camarade de basket. Il l'écoute, distraitement, ses mots le perdant un peu dans une réflexion plus profonde. Un mental d'acier, ouais peut-être. Il sait pas trop. Lui, quand il est parti du gang, tout le monde l'a surtout traité de lâche et on lui a fait promettre avec quelques menaces que s'il parlait de quoi que ce soit, il prendrait une balle dans la tempe. Mais ouais, peut-être qu'il faut du mental pour se sortir de toute cette merde. Mais le mental à l'époque, il l'a surtout eu grâce à Arizona. Si elle n'avait pas insisté pour qu'il reprenne ses études et si elle ne lui avait pas tenu la main pour tout l'administratif, il y serait encore, dans les rues de Tokyo. Peut-être même qu'il serait drogué, au fond du trou, et que les filles n'auraient plus de mère et plus de grand frère pour s'occuper d'elles.« Je suis pas certain de ça. J'ai juste eu de la chance. Autant parce que je suis pas mort, que parce que je suis tombé sur les bonnes personnes au bon moment. »
Il n'évoquera pas de nom. Arizona... Il doit la voir bientôt, il doit aller la voir dans son bureau. La première fois depuis des mois, depuis qu'elle a quitté Tokyo. Il ne sait pas trop comment ça va se passer mais il est à peu près sûr qu'elle sera au moins contente de le revoir. Peut-être. Après tout, il a carrément tout laissé tomber pour la rejoindre ici. Ce serait une folie de le rejeter. Pourtant, et bien souvent avec elle, il n'est pas vraiment sûr de lui, Junko.
Rindo reprend la parole, après un court silence, et il jette ses yeux sur elle pour l'écouter. Il ne comprend pas vraiment en quoi elle se serait plu au sein d'un gang. Il faut vraiment être taré pour apprécier ce genre de vie et toutes les personnes qu'il a jamais croisé dans la rue ne rêvent au fond que d'en sortir. Tous font ça parce que c'est de l'argent facile, parce qu'on se fait rapidement reconnaître si on sait tirer son épingle du jeu. Mais plus on le fait, et plus on s'enfonce. Junko la contredit donc, il n'est pas du genre à cacher sa franchise lui aussi.« Je crois pas que tu sois vraiment libre quand tu traînes dans ce genre de monde. Moi je l'étais pas. Tu l'es jamais en fait... C'est juste une illusion, c'est comme un shoot de coc' : les effets ne durent pas. »
Elle dit tenir à sa liberté, craindre la prison plus que la mort et Junko le comprend ça. Mais du coup, ça vient surtout appuyer sur le fait que Rindo se serait sûrement retrouvée prisonnière de la rue, elle aussi, quoi qu'elle puisse en penser. La liberté de choisir, dans les rues, dans le milieu de la drogue... Un mirage, c'est tout. Il n'y a rien de plus perfide que ce faux sentiment d'avoir l'impression d'avoir du libre-arbitre quand au final, on est juste coincé dans les entraves de sa vie.« Enfin bref... » conclut-il d'un sourire. « C'était sympa de parler avec toi, Rindo. » dit-il en se levant. « On se recroise au basket. »
Junko lui tend son poing pour un check en bon et due forme, puis l'étudiant s'en retourne à aller étudier à la bibliothèque. Il ne va pas rattraper son retard causé par son transfert en papotant sur un banc, que ça soit avec la meuf la plus cool du campus ou avec quelqu'un d'autre.
En tout cas, il est bien content d'en avoir appris davantage sur elle, et il ne doute pas qu'ils vont bien s'entendre sur le terrain.
- Rindo KurokawaA l'université ; 4è année■ Age : 24■ Messages : 91■ Inscrit le : 11/11/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Entre deux explosifs
À en croire les premiers mots que Junko rétorquait à l'avis de Rindo sur le mental qu'elle lui devinait pour s'en être sorti et avoir pris la route vers des études à Kobe, il semblait mettre tous ses efforts sur le compte de la chance. La survie était sans doute étroitement liée à de la chance, ça, ça ne faisait aucun doute aux yeux de Rindo du peu de connaissances qu'elle avait sur ce monde malfamé et hostile. Il suffisait sans doute de tomber sur plus con que soit, sur quelqu'un ayant été trop endurci par la rue, un camé ayant un peu trop forcé sur son dernier rail, ou sans doute même d'un simple malentendu pour mettre un terme à une vie. Pour le reste, même si la chance devait y jouer, elle ne devait sans doute prendre effet qu'après que le courage se soit manifesté pour décider de quitter cette vie. Mais bon... Malgré sa confiance inquantifiable, Rindo n'était pas mégalo au point de croire mieux connaître le vécu et le ressenti de Junko. D'autant plus que le ton de sa voix sentait une fois de plus la sincérité à perte de vue, comme l'expression de quelqu'un un tant soit peu soulagé du poids insoutenable le ayant aujourd'hui quitté ses épaules.
Et ses mots sonnaient assez vrais pour qu'elle ne les prenne pas à la légère et leur accorde tout le crédit qu'ils méritaient, même quand il vint à la contredire sur sa capacité à se satisfaire dans une telle vie. Il avait sans doute raison. Même dans un tel milieu en marge de la société et carrément hors du cadre de la loi, la liberté ne devait être qu'une chimère s'agitant sous les yeux de ceux qui en rêvent, mais bloquée par un mur infranchissable impossible à discerner. Le genre de liberté semblant être à portée de bras, au point que n'importe qui prétendrait être capable de la saisir sans pour autant pouvoir le faire. Pour le coup... Junko venait de battre Rindo à plate couture, elle avait peut être été un peu trop présomptueuse sur le coup, en sous estimant encore un peu trop cette vie. Elle soupira alors légèrement, sans pour autant se retenir d'afficher un fin sourire sur ses lèvres en quittant l'homme des yeux un court instant pour venir fixer ses genoux sur lesquels elle vint joindre ses mains. La furie était tarée, certes, mais si elle avait sombrer dans ce monde, elle n'aurait certainement jamais été cette Rindo un peu folle avec un petit grain dans la tête qui embrasse toute la liberté qu'elle est capable d'obtenir.
« T'as raison. » souffla-t-elle d'une voix basse avant de reporter son regard sur Junko. « Désolée, on dirait que j'ai un peu sous estimée la vie que t'as enduré. »
Lui qui avait l'air d'être un basketteur quelconque avec des allures un peu bourrines et un talent à faire pâlir d'envie la plupart du club, il était en réalité bien plus complexe que Rindo ne l'aurait imaginée. À croire que les personnes arborant les plus beaux sourires étaient ceux qui en avaient le plus bavés, comme si vivre de telles tourmentes permettaient aux humains de savourer leur vie paisible durement obtenue, en méritant de sourire mieux que quiconque. En fin de compte, la Tokyoïte était plutôt contente de rencontrer Junko dans ces conditions, les choses se seraient sans doutes passées différemment s'ils étaient restés dans leur ville natale ou bien si elle s'était plongée dans le même monde. C'en était presque satisfaisant de le voir marcher si droit alors qu'il sortait tout juste des bas-fonds de leur ville.
« Enfin bref... C'était sympa de parler avec toi, Rindo. On se recroise au basket. »
Elle le suivit du regard alors qu'il se redressait, mettant au passage sa grande taille bien plus en valeur maintenant qu'elle était assise. Même si Rindo était elle aussi plutôt grande à sa manière et qu'elle était difficilement, voir jamais impressionnée par la taille des autres, l'écart était bien ressenti. Mais alors que Junko tendit son poing vers elle, la femme alterna brièvement entre le visage de Junko et son poing, comme prise au dépourvu par un mouvement si simple. Ça faisait bien longtemps qu'on ne l'avait pas saluée de cette façon. Son sourire s'élargit alors qu'elle redressait si buste, venant lever le poing gauche vers celui de Junko pour frapper dessus. Une frappe pleine de conviction comme se doivent être ce type de salutations ! Pas un concours de force et encore moins une frappe toute molle dénuée de volonté.
« Plaisir partagé. Pour le coup j'suis ravie d'avoir donnée une bonne leçon à cette machine. »
Dit-elle en pouffant légèrement de rire. C'était bien trop compliqué pour Rindo de dire quelque chose de plus honnête comme "ouais c'était sympa t'es trop cool !", même si elle n'en pense pas moins. Puis Junko se mit à marcher pour quitter els lieux, ne laissant plus qu'une Rindo assise toute seule sur ce banc contre lequel elle vint s'affaler en s'accoudant contre le dossier tout en levant les yeux vers le ciel. Elle venait de rater un cours pour ça. Pour de la bouffe et une super rencontre. Et même pour une étudiante aussi assidu qu'elle, ça en valait la peine. Junko avait bien démontré qu'il méritait bien que la furie perde une bonne nuit de sommeil pour rattraper un cours perdu à papoter avec lui. Finalement... Le campus, un beau ciel bleu, un banc, de la bouffe, une belle rencontre... C'est sans doute la plus belle liberté qui puisse exister entre deux explosifs.
Et ses mots sonnaient assez vrais pour qu'elle ne les prenne pas à la légère et leur accorde tout le crédit qu'ils méritaient, même quand il vint à la contredire sur sa capacité à se satisfaire dans une telle vie. Il avait sans doute raison. Même dans un tel milieu en marge de la société et carrément hors du cadre de la loi, la liberté ne devait être qu'une chimère s'agitant sous les yeux de ceux qui en rêvent, mais bloquée par un mur infranchissable impossible à discerner. Le genre de liberté semblant être à portée de bras, au point que n'importe qui prétendrait être capable de la saisir sans pour autant pouvoir le faire. Pour le coup... Junko venait de battre Rindo à plate couture, elle avait peut être été un peu trop présomptueuse sur le coup, en sous estimant encore un peu trop cette vie. Elle soupira alors légèrement, sans pour autant se retenir d'afficher un fin sourire sur ses lèvres en quittant l'homme des yeux un court instant pour venir fixer ses genoux sur lesquels elle vint joindre ses mains. La furie était tarée, certes, mais si elle avait sombrer dans ce monde, elle n'aurait certainement jamais été cette Rindo un peu folle avec un petit grain dans la tête qui embrasse toute la liberté qu'elle est capable d'obtenir.
« T'as raison. » souffla-t-elle d'une voix basse avant de reporter son regard sur Junko. « Désolée, on dirait que j'ai un peu sous estimée la vie que t'as enduré. »
Lui qui avait l'air d'être un basketteur quelconque avec des allures un peu bourrines et un talent à faire pâlir d'envie la plupart du club, il était en réalité bien plus complexe que Rindo ne l'aurait imaginée. À croire que les personnes arborant les plus beaux sourires étaient ceux qui en avaient le plus bavés, comme si vivre de telles tourmentes permettaient aux humains de savourer leur vie paisible durement obtenue, en méritant de sourire mieux que quiconque. En fin de compte, la Tokyoïte était plutôt contente de rencontrer Junko dans ces conditions, les choses se seraient sans doutes passées différemment s'ils étaient restés dans leur ville natale ou bien si elle s'était plongée dans le même monde. C'en était presque satisfaisant de le voir marcher si droit alors qu'il sortait tout juste des bas-fonds de leur ville.
« Enfin bref... C'était sympa de parler avec toi, Rindo. On se recroise au basket. »
Elle le suivit du regard alors qu'il se redressait, mettant au passage sa grande taille bien plus en valeur maintenant qu'elle était assise. Même si Rindo était elle aussi plutôt grande à sa manière et qu'elle était difficilement, voir jamais impressionnée par la taille des autres, l'écart était bien ressenti. Mais alors que Junko tendit son poing vers elle, la femme alterna brièvement entre le visage de Junko et son poing, comme prise au dépourvu par un mouvement si simple. Ça faisait bien longtemps qu'on ne l'avait pas saluée de cette façon. Son sourire s'élargit alors qu'elle redressait si buste, venant lever le poing gauche vers celui de Junko pour frapper dessus. Une frappe pleine de conviction comme se doivent être ce type de salutations ! Pas un concours de force et encore moins une frappe toute molle dénuée de volonté.
« Plaisir partagé. Pour le coup j'suis ravie d'avoir donnée une bonne leçon à cette machine. »
Dit-elle en pouffant légèrement de rire. C'était bien trop compliqué pour Rindo de dire quelque chose de plus honnête comme "ouais c'était sympa t'es trop cool !", même si elle n'en pense pas moins. Puis Junko se mit à marcher pour quitter els lieux, ne laissant plus qu'une Rindo assise toute seule sur ce banc contre lequel elle vint s'affaler en s'accoudant contre le dossier tout en levant les yeux vers le ciel. Elle venait de rater un cours pour ça. Pour de la bouffe et une super rencontre. Et même pour une étudiante aussi assidu qu'elle, ça en valait la peine. Junko avait bien démontré qu'il méritait bien que la furie perde une bonne nuit de sommeil pour rattraper un cours perdu à papoter avec lui. Finalement... Le campus, un beau ciel bleu, un banc, de la bouffe, une belle rencontre... C'est sans doute la plus belle liberté qui puisse exister entre deux explosifs.
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