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- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
RUMBLING ! IT'S COMING ! feat. Shinji Igarashi
/>
Kazane s'aventurait dans le centre commercial animé de Kobe, où l'abondance de produits couvrait tous les besoins et désirs de la vie quotidienne.
Des parfums aux lunettes, des vêtements et accessoires à la nourriture, chaque recoin du centre commercial offrait une variété de choix.
Mitsugu observait les vitrines, hésitant parfois devant des articles qui attiraient son attention. Le centre commercial était animé, bourdonnant d'une énergie frénétique alors que les gens s'affairaient à faire leurs emplettes.
La demoiselle n'était pas particulièrement fane des endroits bondés, mais aujourd'hui, elle faisait un effort pour trouver des cadeaux pour ses rares amis.
Naviguant à travers les allées, Mitsugu se résigna à la foule compacte qui peuplait les couloirs du centre commercial.
Elle se fraya un chemin avec détermination, son regard aiguisé à la recherche du cadeau parfait pour ses amis. Alya, Hina et Naoya occupaient ses pensées, et elle voulait leur offrir quelque chose de spécial.
Certes, l’adolescente n’était pas la personne la plus expressive, mais elle avait toujours eu l’envie de leurs offrir des objets qui leurs ferait plaisir à chacun.
Pour sa meilleure amie, elle lui acheta des nouvelles chaussures de sport, pour Hina, elle prit une édition collector d’un de ses romans favori et pour le jeune Naoya, elle lui acheta un kimono de karaté avec son nom brodé commandé il y’a un moment.
C’est après de longues heures que l’adolescente parvint à sortir des boutiques, elle était agacée, affamée et éreintée par les files à rallonges et le monde l’ayant plusieurs fois écrasée dans les allées.
Les sandwicheries et bars à ramen parsemaient le parcours du shopping.
Fatiguée, Kazane décida de faire une pause dans l'un de ces endroits, s'installant confortablement sur un des comptoir pour savourer un bol de ramen. Le mélange de saveurs réconfortantes lui donna l'énergie nécessaire pour poursuivre ses emplettes.
Rassasiée, elle reprit sa quête, cette fois-ci à la recherche de matériel d'art. Le magasin spécialisé offrait une variété de carnets et de stylos, parfaits pour ses brouillons de roman qu’elle espérait finir en fin d’année scolaire… Projet fantaisiste mais un espoir persistait dans le cœur de la jeune femme.
Arrivée au rayon "Art plastique", Mitsugu regardait des stylos aux multiples couleurs et des carnets aux textures variées.
Les options semblaient infinies, mais elle savait exactement ce qu'elle cherchait.
Alors qu'elle examinait les différentes offres, une figure familière attira son attention.
Au détour d'une étagère, elle crut apercevoir Shinji. Un sentiment de surprise mêlé de curiosité la saisit.
Elle avait rencontré Shinji lors d'une récente excursion désastreuse, et le hasard de le retrouver ici, dans un magasin d'art bondé, était assez drôle.
Cependant, Kazane ne s'attarda pas immédiatement sur cette possible rencontre. Elle se concentra sur la tâche à accomplir, sélectionnant avec soin les stylos et les carnets qui allaient l’aider à poser sur le papier ses embryons de textes.
Une fois satisfaite de ses choix, elle prit les articles et se dirigea vers la caisse.
C'est à ce moment-là, une fois les précieux outils d'écriture en main, qu'elle confirma avoir vu Shinji. Une étincelle de sympathie anima le regard de Kazane.
Sans hésiter, elle se dirigea vers lui, un sourire lumineux sur le visage.
-« Bonjour Igarashi-san, quelle surprise de te croiser ici. Comment ça va depuis la dernière fois ? »
Bien que le sac à main de Kazane était bien lourd à cause de tous ses achats emballés dans du papier cadeau et sa main valide tenant carnets et stylo, l’adolescente prenait tout de même le temps de saluer un camarade d’école.
KoalaVolantDes parfums aux lunettes, des vêtements et accessoires à la nourriture, chaque recoin du centre commercial offrait une variété de choix.
Mitsugu observait les vitrines, hésitant parfois devant des articles qui attiraient son attention. Le centre commercial était animé, bourdonnant d'une énergie frénétique alors que les gens s'affairaient à faire leurs emplettes.
La demoiselle n'était pas particulièrement fane des endroits bondés, mais aujourd'hui, elle faisait un effort pour trouver des cadeaux pour ses rares amis.
Naviguant à travers les allées, Mitsugu se résigna à la foule compacte qui peuplait les couloirs du centre commercial.
Elle se fraya un chemin avec détermination, son regard aiguisé à la recherche du cadeau parfait pour ses amis. Alya, Hina et Naoya occupaient ses pensées, et elle voulait leur offrir quelque chose de spécial.
Certes, l’adolescente n’était pas la personne la plus expressive, mais elle avait toujours eu l’envie de leurs offrir des objets qui leurs ferait plaisir à chacun.
Pour sa meilleure amie, elle lui acheta des nouvelles chaussures de sport, pour Hina, elle prit une édition collector d’un de ses romans favori et pour le jeune Naoya, elle lui acheta un kimono de karaté avec son nom brodé commandé il y’a un moment.
C’est après de longues heures que l’adolescente parvint à sortir des boutiques, elle était agacée, affamée et éreintée par les files à rallonges et le monde l’ayant plusieurs fois écrasée dans les allées.
Les sandwicheries et bars à ramen parsemaient le parcours du shopping.
Fatiguée, Kazane décida de faire une pause dans l'un de ces endroits, s'installant confortablement sur un des comptoir pour savourer un bol de ramen. Le mélange de saveurs réconfortantes lui donna l'énergie nécessaire pour poursuivre ses emplettes.
Rassasiée, elle reprit sa quête, cette fois-ci à la recherche de matériel d'art. Le magasin spécialisé offrait une variété de carnets et de stylos, parfaits pour ses brouillons de roman qu’elle espérait finir en fin d’année scolaire… Projet fantaisiste mais un espoir persistait dans le cœur de la jeune femme.
Arrivée au rayon "Art plastique", Mitsugu regardait des stylos aux multiples couleurs et des carnets aux textures variées.
Les options semblaient infinies, mais elle savait exactement ce qu'elle cherchait.
Alors qu'elle examinait les différentes offres, une figure familière attira son attention.
Au détour d'une étagère, elle crut apercevoir Shinji. Un sentiment de surprise mêlé de curiosité la saisit.
Elle avait rencontré Shinji lors d'une récente excursion désastreuse, et le hasard de le retrouver ici, dans un magasin d'art bondé, était assez drôle.
Cependant, Kazane ne s'attarda pas immédiatement sur cette possible rencontre. Elle se concentra sur la tâche à accomplir, sélectionnant avec soin les stylos et les carnets qui allaient l’aider à poser sur le papier ses embryons de textes.
Une fois satisfaite de ses choix, elle prit les articles et se dirigea vers la caisse.
C'est à ce moment-là, une fois les précieux outils d'écriture en main, qu'elle confirma avoir vu Shinji. Une étincelle de sympathie anima le regard de Kazane.
Sans hésiter, elle se dirigea vers lui, un sourire lumineux sur le visage.
-« Bonjour Igarashi-san, quelle surprise de te croiser ici. Comment ça va depuis la dernière fois ? »
Bien que le sac à main de Kazane était bien lourd à cause de tous ses achats emballés dans du papier cadeau et sa main valide tenant carnets et stylo, l’adolescente prenait tout de même le temps de saluer un camarade d’école.
- Shinji IgarashiElève ; en 2ème année■ Age : 29■ Messages : 160■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Il y a des jours où Shinji se demande si une divinité n’a pas jeté son dévolu sur lui, lui montrant son affection par mille et une nouvelles facéties, s’amusant de ses angoisses et voulant toujours plus le taquiner. Qu’elle s’incarne en Juliette, il n’en aurait pas été étonné.
À court de peinture et désirant de nouvelles toiles, le garçon a décidé de se rendre au centre commercial ce samedi-là. Perdu dans les rayons et plus encore dans ses pensées, là, dans cet univers coloré de feutres, de crayon, de pastel, de peinture en tout genre, de feuilles de canson, de calque, de crépon, de feutrine, de perles et de ficelles, il se sent à son aise et remplit posément son panier. Il se sent presque flotter quand il passe d’une allée à une autre, attrape un carnet au bout d’une allée, s’apprête à se diriger vers les stylos quand une silhouette bien connue le fait automatiquement changer de direction. Sérieusement ? S’il ne s’imaginait pas croiser un de ses camarades en ville, il ne s’attendait surtout pas à rencontrer une des filles les plus flippantes du bahut.
Kazane Mitsugu. Difficile à cerner selon lui, il n’a pu la voir réellement que lors de leur petite excursion à Kitano-cho. Curieuse, sérieuse, un fort sens de la justice et brute de décoffrage sur les bords, et alors qu’avec ses chaussures et ses semelles, ils font sensiblement la même taille, il a tendance à la voir plus grande qu’elle ne l’est réellement à la surnomme intérieurement « la Géante ». D’elle, il se souvient des draps qu’elle a soulevés et de l’artiste qu’elle a attrapé. Il n’aurait pas été surpris de la voir postuler pour un rôle de Wonder Woman dans un casting.
N’ayant aucune envie de lui parler, ne sachant absolument pas comment l’aborder et surtout craignant pour ses propres poignets, Shinji fait mine d’être super intéressé par ce qu’il voit et l’évite ainsi. Son plan est parfait selon lui. Resté planqué entre les toiles et les gouaches jusqu’à ce qu’elle quitte le magasin et qu’il puisse aller tranquillement voir les stylos. Aussi commence-t-il à se détendre quand il la voit se diriger vers la caisse. L’affaire d’une petite minute… Le temps de lire la composition d’un colorant… Et se faire surprendre par une Kazane sauvage et son combo d’attaque « aimable salutation » et « sourire charmant ». Le garçon n’a même pas à feindre la surprise en la voyant à ses côtés. Ses paupières papillonnent.
« M-Mitsugu-san ..! »
Se faisant l’effet d’un magicarpe, Shinji tente de reprendre contenant, hors de question d’avoir l’air aussi stupide que ce pokemon avec un répondant aussi efficace qu’une attaque trempette. Lui revient en mémoire, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, les conseils d’Ena et la fameuse méthode CIA. Ce n’est pourtant pas avec Mitsugu qu’il aurait envie de bim bam boum… Même si elle est plutôt mignonne s’il oublie sa taille de girafe.
Confiance. Intérêt. Attention.
Il imagine que cette méthode n’a pas à être utilisée qu’en cas d’attirance. Cela pourrait peut-être lui permettre de rentrer sans passer encore une fois pour un mec désagréable. Ena, il croit en toi.
« Ça va… Et toi ? » Demande-t-il, sincère malgré tout.
Attention.
Il l’observe et son regard se pose sur le sac chargé de la jeune fille.
Intérêt.
« Je vois que tu avais pas mal d’achat à faire aujourd’hui ? »
À court de peinture et désirant de nouvelles toiles, le garçon a décidé de se rendre au centre commercial ce samedi-là. Perdu dans les rayons et plus encore dans ses pensées, là, dans cet univers coloré de feutres, de crayon, de pastel, de peinture en tout genre, de feuilles de canson, de calque, de crépon, de feutrine, de perles et de ficelles, il se sent à son aise et remplit posément son panier. Il se sent presque flotter quand il passe d’une allée à une autre, attrape un carnet au bout d’une allée, s’apprête à se diriger vers les stylos quand une silhouette bien connue le fait automatiquement changer de direction. Sérieusement ? S’il ne s’imaginait pas croiser un de ses camarades en ville, il ne s’attendait surtout pas à rencontrer une des filles les plus flippantes du bahut.
Kazane Mitsugu. Difficile à cerner selon lui, il n’a pu la voir réellement que lors de leur petite excursion à Kitano-cho. Curieuse, sérieuse, un fort sens de la justice et brute de décoffrage sur les bords, et alors qu’avec ses chaussures et ses semelles, ils font sensiblement la même taille, il a tendance à la voir plus grande qu’elle ne l’est réellement à la surnomme intérieurement « la Géante ». D’elle, il se souvient des draps qu’elle a soulevés et de l’artiste qu’elle a attrapé. Il n’aurait pas été surpris de la voir postuler pour un rôle de Wonder Woman dans un casting.
N’ayant aucune envie de lui parler, ne sachant absolument pas comment l’aborder et surtout craignant pour ses propres poignets, Shinji fait mine d’être super intéressé par ce qu’il voit et l’évite ainsi. Son plan est parfait selon lui. Resté planqué entre les toiles et les gouaches jusqu’à ce qu’elle quitte le magasin et qu’il puisse aller tranquillement voir les stylos. Aussi commence-t-il à se détendre quand il la voit se diriger vers la caisse. L’affaire d’une petite minute… Le temps de lire la composition d’un colorant… Et se faire surprendre par une Kazane sauvage et son combo d’attaque « aimable salutation » et « sourire charmant ». Le garçon n’a même pas à feindre la surprise en la voyant à ses côtés. Ses paupières papillonnent.
« M-Mitsugu-san ..! »
Se faisant l’effet d’un magicarpe, Shinji tente de reprendre contenant, hors de question d’avoir l’air aussi stupide que ce pokemon avec un répondant aussi efficace qu’une attaque trempette. Lui revient en mémoire, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, les conseils d’Ena et la fameuse méthode CIA. Ce n’est pourtant pas avec Mitsugu qu’il aurait envie de bim bam boum… Même si elle est plutôt mignonne s’il oublie sa taille de girafe.
Confiance. Intérêt. Attention.
Il imagine que cette méthode n’a pas à être utilisée qu’en cas d’attirance. Cela pourrait peut-être lui permettre de rentrer sans passer encore une fois pour un mec désagréable. Ena, il croit en toi.
« Ça va… Et toi ? » Demande-t-il, sincère malgré tout.
Attention.
Il l’observe et son regard se pose sur le sac chargé de la jeune fille.
Intérêt.
« Je vois que tu avais pas mal d’achat à faire aujourd’hui ? »
Merci Ena
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
RUMBLING ! IT'S COMING ! feat. Shinji Igarashi
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Kazane, rayonnante, souriait avec sincérité. La jeune femme semblaient s'illuminer de bonne humeur. Elle se sentait bien, même après la longue période d’attente aux caisses, le décès de son portefeuille éventré et le coup de fatigue qu'elle avait eue plus tôt dans la journée.
Shinji, semblait surpris par l'apparition soudaine de sa senpai.
Son regard, semblait quelque peu maladroit pour Mitsugu, on dirait qu’il tentait de refléter une assurance qu'il n'avait pas vraiment du peu que la demoiselle avait vu du jeune homme.
Cependant, Shinji se lança dans la conversation avec la grande japonaise.
-« M-Mitsugu-san..! »
Balbutia t’il à cause de la surprise avant d’enchainer directement
-« Ça va… Et toi ? »
Kazane, quant à elle, répondit avec une certaine douceur dans sa voix.
-« Ça va bien merci ! Contente de voir un visage familier dans cette ruche ! »
Shinji observa les achats de son interlocutrice. Son regard se posa sur le sac chargé de illes emplettes bien lourdes.
-« Je vois que tu avais pas mal d’achats à faire aujourd’hui ? »
La lycéenne, affichant toujours son sourire chaleureux, répondit en toute simplicité.
-« Oh, ce sont des cadeaux pour mes amis. J'aime bien choisir quelque chose qui leur correspond. Et puis, j'ai aussi pris des fournitures pour mon projet de roman… Bon, mon portefeuille déjà famélique m’en veut maintenant… »
Elle montra ses sacs et le pli de son coude qui retenait les carnets et des stylos aux couleurs bleutés, encore prisonniers de leurs emballages plastique.
-«Et toi, qu'est-ce qui t'amène ici ? laisse-moi deviner…. Tu peins au vu du rayon où nous sommes ?»
La demoiselle espérait ne pas déranger son kohai, mais elle était curieuse de découvrir qui était ce jeune homme taciturne. Elle se demandait quelle opinion il avait d’elle depuis l’excursion où Kazane n’avait pas brillée pour son calme… Alors, elle voulait se montrer sous un autre jour… Montrer ses points positifs.
Le visage de Kazane s'illumina d'un sourire chaleureux.
Ses yeux clairs pétillaient d'une lueur joyeuse, et son expression dégageait une sincérité pleine de sympathie.
Son sourire était solaire et sa voix, douce et légèrement enjouée, trahissait son enthousiasme.
-« Cela te dit de prendre un verre ensemble, après tes achats ? »
Déclara-t-elle avec une intonation conviviale. C'était comme une invitation à prolonger cet échange agréable au-delà des rayons du magasin d'art, une proposition spontanée mais empreinte de gentillesse.
KoalaVolantShinji, semblait surpris par l'apparition soudaine de sa senpai.
Son regard, semblait quelque peu maladroit pour Mitsugu, on dirait qu’il tentait de refléter une assurance qu'il n'avait pas vraiment du peu que la demoiselle avait vu du jeune homme.
Cependant, Shinji se lança dans la conversation avec la grande japonaise.
-« M-Mitsugu-san..! »
Balbutia t’il à cause de la surprise avant d’enchainer directement
-« Ça va… Et toi ? »
Kazane, quant à elle, répondit avec une certaine douceur dans sa voix.
-« Ça va bien merci ! Contente de voir un visage familier dans cette ruche ! »
Shinji observa les achats de son interlocutrice. Son regard se posa sur le sac chargé de illes emplettes bien lourdes.
-« Je vois que tu avais pas mal d’achats à faire aujourd’hui ? »
La lycéenne, affichant toujours son sourire chaleureux, répondit en toute simplicité.
-« Oh, ce sont des cadeaux pour mes amis. J'aime bien choisir quelque chose qui leur correspond. Et puis, j'ai aussi pris des fournitures pour mon projet de roman… Bon, mon portefeuille déjà famélique m’en veut maintenant… »
Elle montra ses sacs et le pli de son coude qui retenait les carnets et des stylos aux couleurs bleutés, encore prisonniers de leurs emballages plastique.
-«Et toi, qu'est-ce qui t'amène ici ? laisse-moi deviner…. Tu peins au vu du rayon où nous sommes ?»
La demoiselle espérait ne pas déranger son kohai, mais elle était curieuse de découvrir qui était ce jeune homme taciturne. Elle se demandait quelle opinion il avait d’elle depuis l’excursion où Kazane n’avait pas brillée pour son calme… Alors, elle voulait se montrer sous un autre jour… Montrer ses points positifs.
Le visage de Kazane s'illumina d'un sourire chaleureux.
Ses yeux clairs pétillaient d'une lueur joyeuse, et son expression dégageait une sincérité pleine de sympathie.
Son sourire était solaire et sa voix, douce et légèrement enjouée, trahissait son enthousiasme.
-« Cela te dit de prendre un verre ensemble, après tes achats ? »
Déclara-t-elle avec une intonation conviviale. C'était comme une invitation à prolonger cet échange agréable au-delà des rayons du magasin d'art, une proposition spontanée mais empreinte de gentillesse.
- Shinji IgarashiElève ; en 2ème année■ Age : 29■ Messages : 160■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Mise en place du plan CIA. C’est fait. Maintenant, il ne reste plus qu’à écouter, enregistrer, traiter les informations données et réagir en conséquence. Elle dit bien aller et avoue être contente de voir un visage familier. Shinji ne peut pas en dire autant, mais pour sa survie, il se contente d’une ombre de sourire. Ena a dit que si les filles ne racontent pas leur vie après un « ça va » c’est que ça ne va pas. Dans le cas de Mitsugu, elle a enchaîné même s’il ne peut pas qualifier son aveu de récit de vie. Sa voix est douce cependant, et il aurait été facile de tomber dans le piège s’il ne l’avait pas déjà vu les narines frémissantes et les flammes aux bords des lèvres. Usant des attaques « Intérêt » et « Attention », il lance une petite remarque, histoire de la faire parler, mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui en dise autant et encore moins qu’elle lui apprenne que ce sont surtout des cadeaux pour ses amis. Il intègre cependant que dans les « amis », il doit y avoir au moins une fille. Donc elles doivent être nulles comparées à celle qui se tient devant lui. Il l’a bien compris Shinji, maintenant, il doit lui faire un compliment.
« Oh ! C’est… Vraiment attentionné et généreux de ta part ! »
Surtout qu’elle semble s’être ruinée pour leur faire plaisir. Il pourrait presque sentir les connexions et la circulation des informations entre ses synapses. Sur le ring de la drague, le champion est enfin échauffé. Il sent que le combat risque de durer. Il s’y prépare. Numérobis pourrait être fier de son poulain. Shinji ne détourne pas les yeux. Focalisant son « attention » sur elle. Elle en profite pour l’interroger et heureusement, c’est dans son rayon. Le garçon hoche la tête.
« Wai. Je refais le plein, j’ai presque plus rien dans mes tubes. » Avoue-t-il en lui montrant à son tour son panier qui se remplit.
Relevant les yeux vers elle, il ne peut que notifier son éclatant sourire et les paillettes dans son regard. Si Ena lui a assuré 98% de réussites, il ne s’attendait pas à ce que les effets soient aussi immédiats. Il n’arrive pas à y croire. Son cœur en manque un battement. Il ne cherche même pas à la séduire et déjà, sa senpai l’invite à boire un verre. Ce n’était pas vraiment prévu au programme. Shinji se serait plutôt attendu à galérer avec des filles inutilement complexes, pas une fille si facile au premier coup. C’est presque injuste et son enthousiasme est beaucoup trop mignon pour qu’il puisse refuser. Même user du tatemae lui semblerait être une insulte. Il s’est fait prendre au piège et ça, l’Okazaki ne l'y a pas préparé.
Sa vision se fait floue, une sensation de malaise le prend, une vague de nausée le secoue. Il ne sait pas s’il va tourner de l'œil ou vomir. Peut-être les deux en même temps. Ses jambes ne semblent déjà plus vouloir le porter et un son désagréable lui vrille le crâne. Lui-même ne comprend pas. S’il pense à Juliette, ce n’est pas la première fois qu’il se fait « inviter » à passer du temps avec une fille. Que ce soit la première fois qu’on lui propose aussi directement n’aurait pas dû lui faire autant d’effet. Mais alors qu’il détourne les yeux du visage de la jeune fille, il voit les étagères trembler, des clients qui se baissent et protègent leur tête, d’autres se collent aux murs, se réfugient dans les coins. C’est là qu’il comprend ce qu’il se passe. Un tremblement de terre.
Un quart de seconde plus tard, son cerveau de nouveau fonctionnel, l’esprit se tenant au bord du précipice de la panique, il ancre un instant son regard à celui de la jeune fille. Son seul repère au milieu des rayonnages qui tremblent de plus en plus fort. Les tubes de peintures qui commencent à pleuvoir sur eux, les cadres qui tombent. Il ne sait pas quoi faire Shinji, mais il y a Mitsugu et il ne veut pas perdre la face. Au contraire, s’il y a bien un moment où il doit montrer qu’il n’est pas qu’un trouillard incompétent, c’est dans ce genre d'instant. Il doit la protéger.
Lâchant ses achats, son cœur s’affolant, il attrape une toile de grande taille qu’il brandit au-dessus de leurs têtes en se rapprochant au maximum de la jeune fille. Ces simples petits pas lui avaient été pénibles, il tient difficilement debout, il a même failli la percuter ! Ce serait vraiment dommage que leur perte d’équilibre lui fasse perdre sa toile où qu’ils se blessent en tombant alors il place une main dans le dos de sa camarade et l’attire vers le bas tout en tentant de se mettre à genoux.
« Baisse-toi ! »
« Oh ! C’est… Vraiment attentionné et généreux de ta part ! »
Surtout qu’elle semble s’être ruinée pour leur faire plaisir. Il pourrait presque sentir les connexions et la circulation des informations entre ses synapses. Sur le ring de la drague, le champion est enfin échauffé. Il sent que le combat risque de durer. Il s’y prépare. Numérobis pourrait être fier de son poulain. Shinji ne détourne pas les yeux. Focalisant son « attention » sur elle. Elle en profite pour l’interroger et heureusement, c’est dans son rayon. Le garçon hoche la tête.
« Wai. Je refais le plein, j’ai presque plus rien dans mes tubes. » Avoue-t-il en lui montrant à son tour son panier qui se remplit.
Relevant les yeux vers elle, il ne peut que notifier son éclatant sourire et les paillettes dans son regard. Si Ena lui a assuré 98% de réussites, il ne s’attendait pas à ce que les effets soient aussi immédiats. Il n’arrive pas à y croire. Son cœur en manque un battement. Il ne cherche même pas à la séduire et déjà, sa senpai l’invite à boire un verre. Ce n’était pas vraiment prévu au programme. Shinji se serait plutôt attendu à galérer avec des filles inutilement complexes, pas une fille si facile au premier coup. C’est presque injuste et son enthousiasme est beaucoup trop mignon pour qu’il puisse refuser. Même user du tatemae lui semblerait être une insulte. Il s’est fait prendre au piège et ça, l’Okazaki ne l'y a pas préparé.
Sa vision se fait floue, une sensation de malaise le prend, une vague de nausée le secoue. Il ne sait pas s’il va tourner de l'œil ou vomir. Peut-être les deux en même temps. Ses jambes ne semblent déjà plus vouloir le porter et un son désagréable lui vrille le crâne. Lui-même ne comprend pas. S’il pense à Juliette, ce n’est pas la première fois qu’il se fait « inviter » à passer du temps avec une fille. Que ce soit la première fois qu’on lui propose aussi directement n’aurait pas dû lui faire autant d’effet. Mais alors qu’il détourne les yeux du visage de la jeune fille, il voit les étagères trembler, des clients qui se baissent et protègent leur tête, d’autres se collent aux murs, se réfugient dans les coins. C’est là qu’il comprend ce qu’il se passe. Un tremblement de terre.
Un quart de seconde plus tard, son cerveau de nouveau fonctionnel, l’esprit se tenant au bord du précipice de la panique, il ancre un instant son regard à celui de la jeune fille. Son seul repère au milieu des rayonnages qui tremblent de plus en plus fort. Les tubes de peintures qui commencent à pleuvoir sur eux, les cadres qui tombent. Il ne sait pas quoi faire Shinji, mais il y a Mitsugu et il ne veut pas perdre la face. Au contraire, s’il y a bien un moment où il doit montrer qu’il n’est pas qu’un trouillard incompétent, c’est dans ce genre d'instant. Il doit la protéger.
Lâchant ses achats, son cœur s’affolant, il attrape une toile de grande taille qu’il brandit au-dessus de leurs têtes en se rapprochant au maximum de la jeune fille. Ces simples petits pas lui avaient été pénibles, il tient difficilement debout, il a même failli la percuter ! Ce serait vraiment dommage que leur perte d’équilibre lui fasse perdre sa toile où qu’ils se blessent en tombant alors il place une main dans le dos de sa camarade et l’attire vers le bas tout en tentant de se mettre à genoux.
« Baisse-toi ! »
Merci Ena
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
RUMBLING ! IT'S COMING ! feat. Shinji Igarashi
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Un léger rougissement colora les joues de Kazane en réaction à la déclaration de Shinji sur sa générosité.
C'était un compliment qui touchait une corde sensible chez elle. En réalité, peu de personne lui faisait de compliment, la plupart de ses contemporain la craignait à cause de fort caractère. C’est pourquoi, elle appréciait cette attention.
Cependant, le sentiment de gêne fut immédiatement remplacé par une alerte plus pressante lorsque les secousses du tremblement de terre se firent sentir.
L'espace autour d'eux semblait s'animer avec un grondement déchaînée, chaque objet susceptible de devenir un projectile potentiel en chutant.
Les étagères vacillaient dangereusement, les cadres menaçaient de chuter, et la première réaction des clients était de chercher refuge.
Les tubes de peinture multicolores, alignés avec précision, commencèrent à se désengager de leur place, déclenchant une pluie colorée qui s'abattit sur les occupants du magasin et éclater sur le sol dans des gerbes colorée.
Les cadres suspendus aux murs se balançaient dangereusement, déchirant l'air avec un grincement sinistre. Certains tombèrent bruyamment sur le sol, créant une symphonie discordante de bruits métalliques et de verre brisé.
Les toiles exposées, jadis immobiles, s'agitaient comme des spectres, menaçant de se détacher de leur fixation.
Réactif, Shinji, impulsé par une volonté de protéger, lâcha ses achats et, dans un rapide élan, saisit une toile de grande taille pour se protéger la tête. Il se rapprocha de Mitsugu.
La demoiselle, emportée par la réaction immédiate de Shinji, s'abaissa rapidement aux côtés de son camarade. Son cœur battait à un rythme effréné, non seulement à cause du séisme, mais aussi par la proximité subite avec Shinji. Elle ressentait la pression de sa main sur son dos.
L’adolescente fixa Shinji avec un mélange de reconnaissance et d'inquiétude et lui lança.
-« Merci ! Mais faut sortir d’ici ! »
Elle ressentait la nécessité de se mettre à l'abri, hors de ce chaos provoqué par le tremblement de terre.
Les secousses persistantes agissaient comme un rappel brutal de la vulnérabilité de tout ce qui les entourait.
Alors que les tubes de peinture continuaient à pleuvoir, la jeune femme aux cheveux noirs jeta un regard rapide autour d'elle, cherchant un endroit sûr… Elle vit qu’ils n’étaient pas si loin de la sortie.
Sans hésitation, elle attrapa la main de Shinji, le tirant vers la sortie du magasin. La fermeté de sa prise contrastait avec ses mains douces habituées à l’écriture.
Le sac d'achats qu'elle tenait toujours dans sa main gauche ajoutait une certaine difficulté, mais Kazane était déterminée à quitter ce magasin bien trop dangereux.
Les secousses continuaient, faisant vaciller les étagères et faisant pleuvoir davantage d'objets du plafond. Les clients cherchaient frénétiquement des zones sûres, mais la demoiselle, tirant derrière elle son kohai, se frayait un chemin à travers le tumulte.
Les pieds de Mitsugu martelaient le sol du magasin, chaque pas était difficile, et la demoiselle faillit choir plusieurs fois.
Elle se concentra sur la sortie, ignorant les débris qui tombaient autour d'eux. La main de Shinji dans la sienne, elle se ruait vers la porte de sortie grande ouvert.
Une fois à l'extérieur, Kazane relâcha doucement la main de Shinji, mais elle ne relâcha pas sa vigilance... ce qui ne l’empêcha point de tomber au sol sur le dos.
-« Aïe… »
KoalaVolantC'était un compliment qui touchait une corde sensible chez elle. En réalité, peu de personne lui faisait de compliment, la plupart de ses contemporain la craignait à cause de fort caractère. C’est pourquoi, elle appréciait cette attention.
Cependant, le sentiment de gêne fut immédiatement remplacé par une alerte plus pressante lorsque les secousses du tremblement de terre se firent sentir.
L'espace autour d'eux semblait s'animer avec un grondement déchaînée, chaque objet susceptible de devenir un projectile potentiel en chutant.
Les étagères vacillaient dangereusement, les cadres menaçaient de chuter, et la première réaction des clients était de chercher refuge.
Les tubes de peinture multicolores, alignés avec précision, commencèrent à se désengager de leur place, déclenchant une pluie colorée qui s'abattit sur les occupants du magasin et éclater sur le sol dans des gerbes colorée.
Les cadres suspendus aux murs se balançaient dangereusement, déchirant l'air avec un grincement sinistre. Certains tombèrent bruyamment sur le sol, créant une symphonie discordante de bruits métalliques et de verre brisé.
Les toiles exposées, jadis immobiles, s'agitaient comme des spectres, menaçant de se détacher de leur fixation.
Réactif, Shinji, impulsé par une volonté de protéger, lâcha ses achats et, dans un rapide élan, saisit une toile de grande taille pour se protéger la tête. Il se rapprocha de Mitsugu.
La demoiselle, emportée par la réaction immédiate de Shinji, s'abaissa rapidement aux côtés de son camarade. Son cœur battait à un rythme effréné, non seulement à cause du séisme, mais aussi par la proximité subite avec Shinji. Elle ressentait la pression de sa main sur son dos.
L’adolescente fixa Shinji avec un mélange de reconnaissance et d'inquiétude et lui lança.
-« Merci ! Mais faut sortir d’ici ! »
Elle ressentait la nécessité de se mettre à l'abri, hors de ce chaos provoqué par le tremblement de terre.
Les secousses persistantes agissaient comme un rappel brutal de la vulnérabilité de tout ce qui les entourait.
Alors que les tubes de peinture continuaient à pleuvoir, la jeune femme aux cheveux noirs jeta un regard rapide autour d'elle, cherchant un endroit sûr… Elle vit qu’ils n’étaient pas si loin de la sortie.
Sans hésitation, elle attrapa la main de Shinji, le tirant vers la sortie du magasin. La fermeté de sa prise contrastait avec ses mains douces habituées à l’écriture.
Le sac d'achats qu'elle tenait toujours dans sa main gauche ajoutait une certaine difficulté, mais Kazane était déterminée à quitter ce magasin bien trop dangereux.
Les secousses continuaient, faisant vaciller les étagères et faisant pleuvoir davantage d'objets du plafond. Les clients cherchaient frénétiquement des zones sûres, mais la demoiselle, tirant derrière elle son kohai, se frayait un chemin à travers le tumulte.
Les pieds de Mitsugu martelaient le sol du magasin, chaque pas était difficile, et la demoiselle faillit choir plusieurs fois.
Elle se concentra sur la sortie, ignorant les débris qui tombaient autour d'eux. La main de Shinji dans la sienne, elle se ruait vers la porte de sortie grande ouvert.
Une fois à l'extérieur, Kazane relâcha doucement la main de Shinji, mais elle ne relâcha pas sa vigilance... ce qui ne l’empêcha point de tomber au sol sur le dos.
-« Aïe… »
- Shinji IgarashiElève ; en 2ème année■ Age : 29■ Messages : 160■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Il s’emballe, son cœur. Plus encore lorsque les yeux du garçon rencontrent ceux de la jeune fille. Il n’avait pas imaginé qu’ils seraient si proches lorsqu’il a pris la décision de la protéger. C’est d’ailleurs bien la première fois aussi qu’il ose soutenir le regard de Mitsugu et il ne serait pas attendu à y lire ce qu’il interprète comme de la douceur et de la peur. À genoux, ils sont plus stables et risquent moins de se blesser en tombant, mais comme pour beaucoup, la panique leur donne envie de quitter les lieux au plus vite. Shinji hoche la tête et cherche du regard la sortie la plus proche et la moins encombrée. Heureusement qu’il n’y a plus trop de monde dans la boutique.
La sortie est proche et il ouvre la bouche pour en faire part à sa camarade, mais Mitsugu, plus rapide que lui, lui attrape la main. Presque dans le même mouvement, ils se redressent, Shinji, tenant son bouclier au-dessus d’eux, à défaut d’avoir un casque, pour les protéger, comme il peut des chutes d’objet, de la poussière venant du plafond… Il voit bien qu’elle a du mal avec ses sacs, mais il peut lâcher la toile avant qu’ils ne soient sortis du magasin et il ne pense même pas à lâcher la main qu’il tient fermement pour ne pas qu’elle lui échappe. Mais lorsqu’ils passent les portes, il lâche la toile et agrippe le sac de Mitsugu qu’il passe à son bras.
À l’extérieur, ils marchent encore un peu pour s’éloigner du bâtiment et c’est alors qu’il sent les doigts de la jeune fille desserrer leur prise sur les siens. Ce n’est que lorsqu’elle le lâche, sa paume glissant contre la sienne qu’il se rend compte de sa douceur. Un contact finalement chaud et très agréable qui lui laisse une sensation de froid. Sentant son visage se réchauffer en pensant que cela ne l’aurait pas dérangé de lui tenir encore la main, il se détourne. Attentif à leur entourage et à la secousse qui s’est arrêtée, il ne voit pas Kazane flancher lorsqu’une réplique se fait sentir. Il ne peut que se tourner vers elle, affolé, en entendant sa plainte et faire bouclier de son corps pour que personne ne lui marche dessus dans la précipitation.
« Hey ! Ça va ? » Demande-t-il, inquiet pour elle en lui tendant la main pour l’aider à se relever. « T’es pas blessée ? »
Le séisme est passé, tout comme son envie d’acheter de la peinture. D’ailleurs l’idée même d’entrer dans un espace clos tout de suite lui déplaît. Il imagine que cela doit être pareil pour l’adolescente qu’il n’a plus vraiment envie de laisser seule. Il repense alors à son invitation à boire un verre. Si sur le coup, il a été choqué et pétrifié d’angoisse, l’idée lui paraît être la meilleure chose à faire à présent. Attrapant les lambeaux de courage qu’il lui reste, il les assemble, inspire et tente de s’ancrer à nouveau dans son regard chocolat.
« Si… Si ta proposition tient toujours, on peut aller voir ce que les distributeurs proposent… Je crois en avoir vu qui vendent des bubble tea. »
Il repense au sourire chaleureux qu’elle lui a offert quand elle l'a salué. Après une telle expérience, Shinji n’est pas certain qu’elle puisse à nouveau lui sourire sans repenser au mauvais souvenir du séisme. Détournant le regard, il se passe une main sur la nuque.
« Et c’est moi qui invite… » Déclare-t-il.
La sortie est proche et il ouvre la bouche pour en faire part à sa camarade, mais Mitsugu, plus rapide que lui, lui attrape la main. Presque dans le même mouvement, ils se redressent, Shinji, tenant son bouclier au-dessus d’eux, à défaut d’avoir un casque, pour les protéger, comme il peut des chutes d’objet, de la poussière venant du plafond… Il voit bien qu’elle a du mal avec ses sacs, mais il peut lâcher la toile avant qu’ils ne soient sortis du magasin et il ne pense même pas à lâcher la main qu’il tient fermement pour ne pas qu’elle lui échappe. Mais lorsqu’ils passent les portes, il lâche la toile et agrippe le sac de Mitsugu qu’il passe à son bras.
À l’extérieur, ils marchent encore un peu pour s’éloigner du bâtiment et c’est alors qu’il sent les doigts de la jeune fille desserrer leur prise sur les siens. Ce n’est que lorsqu’elle le lâche, sa paume glissant contre la sienne qu’il se rend compte de sa douceur. Un contact finalement chaud et très agréable qui lui laisse une sensation de froid. Sentant son visage se réchauffer en pensant que cela ne l’aurait pas dérangé de lui tenir encore la main, il se détourne. Attentif à leur entourage et à la secousse qui s’est arrêtée, il ne voit pas Kazane flancher lorsqu’une réplique se fait sentir. Il ne peut que se tourner vers elle, affolé, en entendant sa plainte et faire bouclier de son corps pour que personne ne lui marche dessus dans la précipitation.
« Hey ! Ça va ? » Demande-t-il, inquiet pour elle en lui tendant la main pour l’aider à se relever. « T’es pas blessée ? »
Le séisme est passé, tout comme son envie d’acheter de la peinture. D’ailleurs l’idée même d’entrer dans un espace clos tout de suite lui déplaît. Il imagine que cela doit être pareil pour l’adolescente qu’il n’a plus vraiment envie de laisser seule. Il repense alors à son invitation à boire un verre. Si sur le coup, il a été choqué et pétrifié d’angoisse, l’idée lui paraît être la meilleure chose à faire à présent. Attrapant les lambeaux de courage qu’il lui reste, il les assemble, inspire et tente de s’ancrer à nouveau dans son regard chocolat.
« Si… Si ta proposition tient toujours, on peut aller voir ce que les distributeurs proposent… Je crois en avoir vu qui vendent des bubble tea. »
Il repense au sourire chaleureux qu’elle lui a offert quand elle l'a salué. Après une telle expérience, Shinji n’est pas certain qu’elle puisse à nouveau lui sourire sans repenser au mauvais souvenir du séisme. Détournant le regard, il se passe une main sur la nuque.
« Et c’est moi qui invite… » Déclare-t-il.
Merci Ena
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
RUMBLING ! IT'S COMING ! feat. Shinji Igarashi
/>
Le tremblement de terre avait semé la panique parmi les passants.
La précipitation et la réplique avaient fait trébucher Kazane.
La demoiselle s’était écroulée au sol, son dos heurtant le bitume, chassant l’air de ses poumons.
Une douleur sourde lui brulait la colonne vertébrale tandis que la réplique continuait de faire trembler le sol autour d’elle.
Son cœur battait comme un tambour de guerre contre sa poitrine, la peur lui glaçait les viscères et son souffle fut court.
Shinji, alerté par la plainte de la lycéenne, s'était immédiatement tourné vers elle, inquiet.
Sans hésitation, il s'était placé au-dessus de Mitsugu comme un bouclier humain, protégeant la jeune femme des piétinements potentiels dans la confusion.
-« Hey ! Ça va ? »
Demanda-t-il avec une inquiétude évidente. Il lui tendit la main, prêt à l'aider à se relever.
-« T’es pas blessée ? »
La lycéenne, allongée sur le sol, sourit avec douceur en direction du jeune homme.
-« Ça va, merci… je ne suis pas faite en sucre, Igarashi-san. »
Répondit-elle d'un ton léger tout en riant d'un rire cristallin, acceptant ensuite la main tendue par Shinji pour se remettre debout.
Kazane s’épousseta les épaules et les genoux où une couche de poussière avait taché ses vêtements.
Elle vit son reflet dans une vitre et soupira en voyant dans quel état elle était.
La jeune portait une robe bleue qui, autrefois éclatante, montrait maintenant des signes d'usure. Des traces de poussière marquaient sa tenue, laissant des stigmates visibles sur le tissu.
Ses collants noirs, qui auraient dû être d'un noir profond, étaient maintenant nuancés de gris par endroits et d’une flèche au genou droit. Les basket blanches et bleues qu'elle arborait semblaient avoir perdu de leur éclat d'origine, portant des stries de sa traversée mouvementée.
-« Splendide… On dirait que j’ai fait mes achats dans les égouts… »
La jeune femme fut tirée de ses réflexions à voix haute lorsque Shinji évoqua à nouveau son invitation à boire un verre.
Kazane, loin d'être découragée par l'expérience du séisme, fut agréablement surprise.
Elle regarda son interlocuteur avec curiosité, se demandant comment il pouvait penser à autre chose après un événement aussi éprouvant et l’aspect de la demoiselle après cette chute des moins glamour.
Cependant, la fille de Tsushima vit le regard fuyant de son kohai tandis que sa main se porta sur sa nuque, trahissant sa gêne.
Le sourire de Kazane s'élargit, et elle le remercia tout en acceptant son offre.
-« Ma proposition tient toujours ! Ce n'est pas un séisme qui va m'arrêter ! Par contre, tu es sûr qu'ils ne sont pas brisés suite au tremblement de terre ? »
Mitsugu se surpris à jouer avec une de ses longues mèches de cheveux noir corbeau, l'enroulant et la déroulant autour de son index…
Ce geste, elle le faisait que dans de rares situations et dans cet éventail réduit, tous avait un point commun.
C’était la nervosité de la jeune femme que ce geste trahissait.
KoalaVolantLa précipitation et la réplique avaient fait trébucher Kazane.
La demoiselle s’était écroulée au sol, son dos heurtant le bitume, chassant l’air de ses poumons.
Une douleur sourde lui brulait la colonne vertébrale tandis que la réplique continuait de faire trembler le sol autour d’elle.
Son cœur battait comme un tambour de guerre contre sa poitrine, la peur lui glaçait les viscères et son souffle fut court.
Shinji, alerté par la plainte de la lycéenne, s'était immédiatement tourné vers elle, inquiet.
Sans hésitation, il s'était placé au-dessus de Mitsugu comme un bouclier humain, protégeant la jeune femme des piétinements potentiels dans la confusion.
-« Hey ! Ça va ? »
Demanda-t-il avec une inquiétude évidente. Il lui tendit la main, prêt à l'aider à se relever.
-« T’es pas blessée ? »
La lycéenne, allongée sur le sol, sourit avec douceur en direction du jeune homme.
-« Ça va, merci… je ne suis pas faite en sucre, Igarashi-san. »
Répondit-elle d'un ton léger tout en riant d'un rire cristallin, acceptant ensuite la main tendue par Shinji pour se remettre debout.
Kazane s’épousseta les épaules et les genoux où une couche de poussière avait taché ses vêtements.
Elle vit son reflet dans une vitre et soupira en voyant dans quel état elle était.
La jeune portait une robe bleue qui, autrefois éclatante, montrait maintenant des signes d'usure. Des traces de poussière marquaient sa tenue, laissant des stigmates visibles sur le tissu.
Ses collants noirs, qui auraient dû être d'un noir profond, étaient maintenant nuancés de gris par endroits et d’une flèche au genou droit. Les basket blanches et bleues qu'elle arborait semblaient avoir perdu de leur éclat d'origine, portant des stries de sa traversée mouvementée.
-« Splendide… On dirait que j’ai fait mes achats dans les égouts… »
La jeune femme fut tirée de ses réflexions à voix haute lorsque Shinji évoqua à nouveau son invitation à boire un verre.
Kazane, loin d'être découragée par l'expérience du séisme, fut agréablement surprise.
Elle regarda son interlocuteur avec curiosité, se demandant comment il pouvait penser à autre chose après un événement aussi éprouvant et l’aspect de la demoiselle après cette chute des moins glamour.
Cependant, la fille de Tsushima vit le regard fuyant de son kohai tandis que sa main se porta sur sa nuque, trahissant sa gêne.
Le sourire de Kazane s'élargit, et elle le remercia tout en acceptant son offre.
-« Ma proposition tient toujours ! Ce n'est pas un séisme qui va m'arrêter ! Par contre, tu es sûr qu'ils ne sont pas brisés suite au tremblement de terre ? »
Mitsugu se surpris à jouer avec une de ses longues mèches de cheveux noir corbeau, l'enroulant et la déroulant autour de son index…
Ce geste, elle le faisait que dans de rares situations et dans cet éventail réduit, tous avait un point commun.
C’était la nervosité de la jeune femme que ce geste trahissait.
- Shinji IgarashiElève ; en 2ème année■ Age : 29■ Messages : 160■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Deuxième fois en une journée qu’elle glisse sa main dans la sienne. Deuxième fois en une journée qu’il sent la chaleur de sa peau et la douceur de sa paume. Malgré la poussière et les petits cailloux qui en altèrent la texture, ces contacts, c’est plus que ce à quoi il est normalement habitué. C’est à dire, rien du tout. Il se surprend à apprécier l’éclat de son rire qu’il n’avait jusqu’alors jamais entendu. C’est drôle quand il y pense. Après une telle secousse, il se serait attendu à des plaintes, de l’énervement, de l’agacement, de l’inquiétude. Pas un rire fragile. Alors qu’elle se relève et s'époussette, il trouve en lui le courage de l’inviter à son tour pour faire perdurer ce sourire, qui, semble-t-il, à refuser de la quitter. Première fois qu’il fait preuve de tant d'audace face à une femme. Et du coup, première fois aussi qu’une fille accepte un… Peut-il vraiment parler de rendez-vous dans cette situation ? Non. Son beau-père et sa mère se prendraient la tête entre les mains. Ils lui avaient appris mieux que ça.
« Cool. » Se contente-t-il de répondre, à défaut de savoir comment exprimer ses pensées, ou même savoir s’il veut les partager avec elle.
Shinji la regarde à nouveau. Elle se met à jouer avec ses cheveux. Et il est sensible à ce petit geste. Certains spécialistes disent que c’est une marque d’intérêt. Difficile à croire. Encore plus à accepter. Surtout pour lui qui n’a jamais osé draguer. Par peur de mal interpréter ce qui pourrait juste être un tic, il préfère se détourner et ajuster le sac de cadeau de Mitsugu sur son épaule. Et dire qu’il avait l’impression qu’ils parlaient tout à fait « normalement ».
« Et j’en sais rien du tout. Avec un peu de chance, on devrait en trouver un qui fonctionne ? Ça m’étonnerait qu’on veuille bien nous servir dans un café après ça… Vu comme ça a secoué les commerçants doivent plutôt arranger leurs commerces… »
Et il n’y a pas que les commerçants qui doivent être embêtés. Eux, ils ont eu de la chance de ne s’être rien pris sur la tête et d’être partie avant que les étagères ne leur tombent dessus, mais pour d’autres les difficultés avaient dû être différentes. Il a une pensée pour leur école, la cantine, la bibliothèque, la salle commune, sa chambre. Il espère les dégâts légers, voire inexistants. Il pense soudainement à ses colocataires, ses camarades. Quelques visages lui restent en mémoire et son inquiétude remonte de plusieurs crans. Comment vont Ena, Maka et Eikichi ? Et Mori-sempai ? Et Pablo-san ? Déglutissant difficilement, il sort son téléphone automatiquement et sans y avoir réfléchi, le déverrouille. Le cœur battant, il est déjà dans sa liste de contact, s’apprête à appeler Ena, mais dans un éclair de lucidité, il y renonce. Les lignes doivent être saturées et il est plus raisonnable de les laisser pour les urgences. Il hésite, un peu, il n’a pas l’habitude, mais il n’oublie pas non plus la jeune fille avec lui qui est censé, d’après le CIA, rester sa priorité.
« Excuse-moi, j’envoie juste des sms à ma famille et mes… »
Ses quoi ? Qui sont pour lui ces gens qu’il côtoie ? Des colocataires, des camarades. Certains plus agaçants et enquiquinants que d’autres. Certains qui n’en ont sûrement absolument rien à fichtre de lui, tout comme il pensait n’en avoir rien à faire des autres. Mais là, alors qu’il imagine le pire, il se rend compte comme il apprécie leurs présences et à quel point à ses yeux ils ont évolué malgré sa façon d’être, parfois si désagréable envers eux. Il déglutit. Il les aime ces gens-là.
«… Amis. Voir s’ils sont vivants et les rassurer… »
Même s’il ne doit sûrement inquiéter personne à part sa famille. Ses doigts pianotant à toute vitesse sur le clavier, il envoie des messages à Ena et Maka, se maudissant de n’avoir jamais demandé son numéro à Eikichi ou ses colocataires. Sa tâche effectuée, il soupire et reporte son attention sur Kazane, gardant son portable en main pour surveiller ses réponses.
« Tu veux quand même qu’on essaie un salon de thé ou un café ? » Propose-t-il.
Puis se rappelant les réflexions de Kazane face à son reflet, il repasse en mode CIA. Il doit s’intéresser à elle envers et contre tous, même de leurs rejets. Les autres filles doivent être nulles à côté. Confiance, Intérêt et Attention.
« Et… Ne te préoccupe pas de ton apparence. Personne ne te fera de remarques aussi désobligeantes… »
Il lui offre un sourire léger avant de se détourner. Embarrassé. De son point de vue, il fait des progrès en matière de compliments.
« Cool. » Se contente-t-il de répondre, à défaut de savoir comment exprimer ses pensées, ou même savoir s’il veut les partager avec elle.
Shinji la regarde à nouveau. Elle se met à jouer avec ses cheveux. Et il est sensible à ce petit geste. Certains spécialistes disent que c’est une marque d’intérêt. Difficile à croire. Encore plus à accepter. Surtout pour lui qui n’a jamais osé draguer. Par peur de mal interpréter ce qui pourrait juste être un tic, il préfère se détourner et ajuster le sac de cadeau de Mitsugu sur son épaule. Et dire qu’il avait l’impression qu’ils parlaient tout à fait « normalement ».
« Et j’en sais rien du tout. Avec un peu de chance, on devrait en trouver un qui fonctionne ? Ça m’étonnerait qu’on veuille bien nous servir dans un café après ça… Vu comme ça a secoué les commerçants doivent plutôt arranger leurs commerces… »
Et il n’y a pas que les commerçants qui doivent être embêtés. Eux, ils ont eu de la chance de ne s’être rien pris sur la tête et d’être partie avant que les étagères ne leur tombent dessus, mais pour d’autres les difficultés avaient dû être différentes. Il a une pensée pour leur école, la cantine, la bibliothèque, la salle commune, sa chambre. Il espère les dégâts légers, voire inexistants. Il pense soudainement à ses colocataires, ses camarades. Quelques visages lui restent en mémoire et son inquiétude remonte de plusieurs crans. Comment vont Ena, Maka et Eikichi ? Et Mori-sempai ? Et Pablo-san ? Déglutissant difficilement, il sort son téléphone automatiquement et sans y avoir réfléchi, le déverrouille. Le cœur battant, il est déjà dans sa liste de contact, s’apprête à appeler Ena, mais dans un éclair de lucidité, il y renonce. Les lignes doivent être saturées et il est plus raisonnable de les laisser pour les urgences. Il hésite, un peu, il n’a pas l’habitude, mais il n’oublie pas non plus la jeune fille avec lui qui est censé, d’après le CIA, rester sa priorité.
« Excuse-moi, j’envoie juste des sms à ma famille et mes… »
Ses quoi ? Qui sont pour lui ces gens qu’il côtoie ? Des colocataires, des camarades. Certains plus agaçants et enquiquinants que d’autres. Certains qui n’en ont sûrement absolument rien à fichtre de lui, tout comme il pensait n’en avoir rien à faire des autres. Mais là, alors qu’il imagine le pire, il se rend compte comme il apprécie leurs présences et à quel point à ses yeux ils ont évolué malgré sa façon d’être, parfois si désagréable envers eux. Il déglutit. Il les aime ces gens-là.
«… Amis. Voir s’ils sont vivants et les rassurer… »
Même s’il ne doit sûrement inquiéter personne à part sa famille. Ses doigts pianotant à toute vitesse sur le clavier, il envoie des messages à Ena et Maka, se maudissant de n’avoir jamais demandé son numéro à Eikichi ou ses colocataires. Sa tâche effectuée, il soupire et reporte son attention sur Kazane, gardant son portable en main pour surveiller ses réponses.
« Tu veux quand même qu’on essaie un salon de thé ou un café ? » Propose-t-il.
Puis se rappelant les réflexions de Kazane face à son reflet, il repasse en mode CIA. Il doit s’intéresser à elle envers et contre tous, même de leurs rejets. Les autres filles doivent être nulles à côté. Confiance, Intérêt et Attention.
« Et… Ne te préoccupe pas de ton apparence. Personne ne te fera de remarques aussi désobligeantes… »
Il lui offre un sourire léger avant de se détourner. Embarrassé. De son point de vue, il fait des progrès en matière de compliments.
Merci Ena
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
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Kazane vit du coin de l’œil Shinji dégainer son téléphone et pianoter dessus. D'ordinaire prompte à faire des commentaires sur l'utilisation excessive des téléphones, elle retint sa remarque.
Au vu de la situation, la demoiselle comprenait que ce n'était pas le moment habituel pour une remontrance du son cru… Alors, elle fit de même.
-« Ne t’en fais pas, prends des nouvelles de te proches. »
Elle sortit son téléphone à coque bleu foncé de la poche droite de son gilet, un éclat distinctif sur l'écran témoignant des épreuves qu'il venait traversées… Elle soupira envoyant la ligne barrer le haut de son appareil.
Ses doigts glissèrent sur l'écran tactile, ouvrant l'application de messagerie. Elle tapa quelques mots, rédigeant un message inquiet à son père et à Alya, les deux personnes qui comptaient le plus pour elle. La situation exceptionnelle justifiait cette rupture avec son attitude habituelle envers les téléphones.
La lycéenne jeta un coup d'œil à Shinji tout en composant son message. Il semblait concentré, peut-être en train de rassurer ses proches de la même manière.
Une fois le message rédigé, elle prit une profonde inspiration, et regarda tout autour d’elle.
Les rues de Kobe étaient encore marquées par le récent séisme, mais les deux adolescents avaient décidé de quitter le centre commercial à la recherche d'un peu de normalité.
La jeune femme fut surprise de voir son acolyte d’infortune sourire aussi subrepticement et rapide qu’une étoile filante.
Lors de sa première rencontre à la visite guidée, elle le prenait pour un aigris incapable de faire bouger ses lèvres afin d’illuminer son doux visage… Elle compris qu’elle avait tort… Il était même charmant en vérité.
Mitsugu secoua sa tête pour se sortir de sa rêverie et dit à Shinji :
-« Merci pour la protection et ton aide… Peux-tu me redonner mes sacs je te prie ? »
L’adolescente souriait, tendant son bras pour récupérer les emplètes qui avait saigné à blanc le peu d’argent qu’elle avait accumulé.
Une fois ce détail réglé, les deux lycéens se mirent en quête d’un distributeur fonctionnel.
Les passants, bien que rares en raison des circonstances, semblaient agars pour certain tandis que d’autres étaient aux téléphones, prenant des nouvelles de leurs proches, les voix basses mais tendues. Les sirènes des pompiers ou de la police étaient perceptible au loin.
Ils trouvèrent un distributeur automatique miraculeusement encore fonctionnel malgré le chaos environnant.
Kazane, épuisée mais déterminée, fouilla son sac à la recherche de son portefeuille.
Ses doigts délicats glissèrent parmi les objets, et elle sentit la texture familière du cuir. Cependant, lorsqu'elle l'ouvrit, elle réalisa que la récente session de shopping pour les cadeaux avait considérablement allégé son portefeuille.
Elle en sortit quelques billets froissés, comptant mentalement ce qui restait. Un sourire malicieux se dessina sur son visage, et elle lança un regard complice à Shinji. Les épreuves n'avaient pas épuisé son esprit joueur.
-« Bon, je ne suis peut-être pas riches, mais il me reste quelques yens pour un petit rafraîchissement, pour nous deux. »
Dit-elle en haussant légèrement les épaules. Elle s'approcha du distributeur, ses yeux parcourant les options variées.
-« Alors, tu préfères quelque chose de pétillant, de caféiné, ou peut-être quelque chose de plus exotique ? »
Elle regardait son kohai dans les yeux, habitude pour la demoiselle quand elle parlait avec quelqu’un, mais elle détourna rapidement ses prunelles marrons clairs. Ses oreilles chauffaient et une légère rougeur teintait ses joues.
Kazane sentait son cœur battre plus qu’à l’accoutumé, une anxiété avait prit racine dans sa poitrine lorsqu’elle regardait Shinji… Elle ne comprenait pas…
Elle n’avait ressenti cela qu’en présence d’Honoka, une de ses plus vieille amie de Tsushima…
Pourquoi Shinji la mettait dans cet état ?
Elle se sentait vulnérable en sa présence... Elle, le volcan, n'était qu'un chaton face au frèle jeune homme.
Quelque chose n'allait pas...
Shinji avait changé quelque chose dans la psyché de Mitsugu.
KoalaVolantAu vu de la situation, la demoiselle comprenait que ce n'était pas le moment habituel pour une remontrance du son cru… Alors, elle fit de même.
-« Ne t’en fais pas, prends des nouvelles de te proches. »
Elle sortit son téléphone à coque bleu foncé de la poche droite de son gilet, un éclat distinctif sur l'écran témoignant des épreuves qu'il venait traversées… Elle soupira envoyant la ligne barrer le haut de son appareil.
Ses doigts glissèrent sur l'écran tactile, ouvrant l'application de messagerie. Elle tapa quelques mots, rédigeant un message inquiet à son père et à Alya, les deux personnes qui comptaient le plus pour elle. La situation exceptionnelle justifiait cette rupture avec son attitude habituelle envers les téléphones.
La lycéenne jeta un coup d'œil à Shinji tout en composant son message. Il semblait concentré, peut-être en train de rassurer ses proches de la même manière.
Une fois le message rédigé, elle prit une profonde inspiration, et regarda tout autour d’elle.
Les rues de Kobe étaient encore marquées par le récent séisme, mais les deux adolescents avaient décidé de quitter le centre commercial à la recherche d'un peu de normalité.
La jeune femme fut surprise de voir son acolyte d’infortune sourire aussi subrepticement et rapide qu’une étoile filante.
Lors de sa première rencontre à la visite guidée, elle le prenait pour un aigris incapable de faire bouger ses lèvres afin d’illuminer son doux visage… Elle compris qu’elle avait tort… Il était même charmant en vérité.
Mitsugu secoua sa tête pour se sortir de sa rêverie et dit à Shinji :
-« Merci pour la protection et ton aide… Peux-tu me redonner mes sacs je te prie ? »
L’adolescente souriait, tendant son bras pour récupérer les emplètes qui avait saigné à blanc le peu d’argent qu’elle avait accumulé.
Une fois ce détail réglé, les deux lycéens se mirent en quête d’un distributeur fonctionnel.
Les passants, bien que rares en raison des circonstances, semblaient agars pour certain tandis que d’autres étaient aux téléphones, prenant des nouvelles de leurs proches, les voix basses mais tendues. Les sirènes des pompiers ou de la police étaient perceptible au loin.
Ils trouvèrent un distributeur automatique miraculeusement encore fonctionnel malgré le chaos environnant.
Kazane, épuisée mais déterminée, fouilla son sac à la recherche de son portefeuille.
Ses doigts délicats glissèrent parmi les objets, et elle sentit la texture familière du cuir. Cependant, lorsqu'elle l'ouvrit, elle réalisa que la récente session de shopping pour les cadeaux avait considérablement allégé son portefeuille.
Elle en sortit quelques billets froissés, comptant mentalement ce qui restait. Un sourire malicieux se dessina sur son visage, et elle lança un regard complice à Shinji. Les épreuves n'avaient pas épuisé son esprit joueur.
-« Bon, je ne suis peut-être pas riches, mais il me reste quelques yens pour un petit rafraîchissement, pour nous deux. »
Dit-elle en haussant légèrement les épaules. Elle s'approcha du distributeur, ses yeux parcourant les options variées.
-« Alors, tu préfères quelque chose de pétillant, de caféiné, ou peut-être quelque chose de plus exotique ? »
Elle regardait son kohai dans les yeux, habitude pour la demoiselle quand elle parlait avec quelqu’un, mais elle détourna rapidement ses prunelles marrons clairs. Ses oreilles chauffaient et une légère rougeur teintait ses joues.
Kazane sentait son cœur battre plus qu’à l’accoutumé, une anxiété avait prit racine dans sa poitrine lorsqu’elle regardait Shinji… Elle ne comprenait pas…
Elle n’avait ressenti cela qu’en présence d’Honoka, une de ses plus vieille amie de Tsushima…
Pourquoi Shinji la mettait dans cet état ?
Elle se sentait vulnérable en sa présence... Elle, le volcan, n'était qu'un chaton face au frèle jeune homme.
Quelque chose n'allait pas...
Shinji avait changé quelque chose dans la psyché de Mitsugu.
- Shinji IgarashiElève ; en 2ème année■ Age : 29■ Messages : 160■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Leurs messages envoyés, ils regardent les alentours et la marée humaine qui se disperse pour laisser champ libre aux secours qui arrivent. Au fond de lui, Shinji espère qu’il n’y a pas eu trop de blessés, ou pire. Si clairement ce n’était pas un tremblement de terre majeur, il avait tout de même dû faire quelques bons dégâts et les chutes d’objets avait été importantes dans le centre commercial. Pour ne pas faire obstacle aux policiers et aux pompiers qui commencent à parler dans leurs microphones ou mégaphones -il ne sait plus-, ils se pressent de dégager la place et commencent à chercher un distributeur fonctionnel.
À peine mis en marche, le téléphone de Shinji vibre dans sa main. Maka ! Il se dépêche d’ouvrir le message pour en lire le contenu. Déjà, si elle répond, c’est qu’elle est vivante et qu’elle va potentiellement bien. Un poids s’ôte de ses épaules pour s’y reposer encore plus vite. Coincée dans un ascenseur. C’est plutôt elle qu’il faut aller chercher ! Il ferait bien demi-tour pour aller la voir, mais il risquerait de gêner plus qu’autre chose. C’est frustrant et en même temps, il sait qu’il n’aurait pas pu se résoudre à laisser Mitsugu toute seule. Cependant, les bêtises de sa camarade lui tirent un sourire et il ne peut s’empêcher d’y répondre avec humour. Au moins, la situation n’est pas si dramatique pour elle et dans le pire des cas, la mémé avec qui elle est coincée lui racontera des histoires de jeunesse. S’il est rassuré pour Maka et sa famille… Reste Ena qui ne lui a pas encore répondu et ça l’inquiète. Quel c*n. pour une fois qu’il lui envoie un message il pourrait faire l’effort de lui répondre dans la seconde ! Il ne peut qu’espérer qu’il ait pu se mettre en sécurité et oublier son téléphone, ou être occupé à rassurer sa famille. Observant Mitsugu, il ne la voit pas trop consulter son téléphone. Peut-être qu’elle n’a pas encore reçu de nouvelle de son côté ? Ou très peu ? En tout cas, ça l’inquiète, il se dit qu’il aurait dû être plus observateur. Dans le doute, par égard pour elle et ne pas plus faire imaginer le pire, il glisse son téléphone dans sa poche avant qu’ils n’arrivent au distributeur.
Regardant attentivement à travers la vitre, il consulte leurs choix. Des sodas, du café, du thé, des jus. Cela s’annonce difficile de choisir quand il remarque qu’une des bouteilles de thé glacé est à peine retenue et qu’il ne faudrait pas grand-chose pour la faire tomber. C’est bon pour lui, il sait ce qu’il va prendre quand Kazane commence à lui parler. Porte-monnaie en main, des billets froissés entre les doigts, elle lui sourit et en le fixant d’un air entendu et le jeune homme commence déjà à paniquer. C’est bon, il a manqué quelque chose de drôle, une blague, une anecdote et s’il ne réagit pas vite il va … Elle parle. Il écoute. Rembobine dans sa tête et se réécoute ses paroles. Ce n’est tout de même pas ce qu’elle lui a proposé… Si ? Une boisson pour deux ? Ou comment échanger un baiser indirect ! De son regard, ses yeux à lui glissent le long du nez de Kazane, en ralentissent la course sur la pointe avant de la terminer sur ses jolies lèvres. Mais pourquoi faut-il qu’elle dise quelque chose comme ça alors qu’il est quasi persuadé -ou plutôt qu’il refuse d’accepter que cela arrive- qu’elle ne l’a pas fait exprès ! Non, mais sérieusement, quelle femme pourrait lui faire une telle proposition ? Un baiser indirect… L’exotisme, ce serait elle. Elles ont l’air douce en plus ses lippes. Mais non, il ne faut pas qu’il y pense. Il doit ignorer ses mots, la couleur chocolat de son regard, la carnation rosé de ses joues, l’éclat incarnadin de sa bouche… Même Juliette qui lui court après n’a pas osé alors Mitsugu qui le connaît à peine… C’est impossible qu’elle puisse faire ce genre d’allusion. Il se concentre sur la bourse de cuir abîmé qu’elle tient entre ses doigts. Elle n’est pas riche. Il ne lui reste que quelques yens. Elle a acheté des cadeaux. Elle est pourtant prête à dépenser encore pour lui. Voilà le véritable message qu’elle doit sûrement lui faire passer. Elle est gentille Mitsugu… Elle a déjà oublié que c’est lui qui doit payer.
Il souffle du nez. Il n’aurait pas cru qu’elle puisse être si mignonne.
« C’est marrant les humains… T’es pas croyable. Tu dilapides tes sous pour offrir des cadeaux à tes amis et tu trouves encore le moyen de vouloir partager une boisson avec un quasi-inconnu avec ce qu’il te reste de monnaie… »
Soupirant, il se rapproche d’elle, son cœur s’emballant, se demandant ce qu’il fait. Et si en réalité, elle s’intéressait à lui ? Ça expliquerait ses sourires… Son air joyeux en le voyant…
« Et puis je te l’ai déjà dit… »
Prenant les billets qu’elle tient, il les remet dans la bourse d’un mouvement sec. Pas question qu’il se montre hésitant et qu’il lui laisse l’occasion de rouspéter. Il est troublé Shinji. Il se met à douter de ses interprétations. Ça ne peut pas être plus simple, les filles ? Toujours à faire des allusions étranges qu'il faut comprendre dans le sens qu'elles veulent !
«… C’est moi qui invite. Donc… Toi ! »
Pinçant d’une main les bords du porte-monnaie de la jeune femme, il rabat la fermeture de l’autre, effleurant à peine ses doigts délicats au passage. C’est pas comme Juliette. Il ne s’emballe pas comme ça quand c’est elle… Sauf pour l’éviter.Juliette, elle est passé dans la catégorie supérieure à « effrayante ». Elle est cinglée… Finalement, il aurait peut-être du écouter Ena. Mais sérieusement, qu’est-ce qu’il lui prend ? Il préfère mettre sa sur le compte du tremblement de terre, ou mieux, un changement de dimension. A moins qu'il ne se soit fait mordre par une créature dont Maka aurait le secret ? Surement, peut-être. Pourquoi pas ? Il veut bien que le CIA fonctionne, mais à ce point c'est un coup à ce que sonne la fin du monde ! Et ça il n'y tient pas... Pas sans au moins avoir pu goûté à la douceur des lèvres d'une fille.
« Dis-moi ce que tu veux. »
Se détournant d’elle, de peur qu’elle capte les échos de son palpitant où ses propres rougissements, il récupère rapidement quelques yens dans son propre porte-monnaie et les glisse dans la machine avant de faire leur choix. D’abord celui de la demoiselle, puis son thé. Comme prévu, la boisson mal accrochée tombe aussi et ils se retrouvent avec un supplément.
« Rassure-moi, ça t’arrive de faire des choses juste pour toi ? Pour te faire plaisir ? » Demande-t-il en lui tendant sa commande.
À peine mis en marche, le téléphone de Shinji vibre dans sa main. Maka ! Il se dépêche d’ouvrir le message pour en lire le contenu. Déjà, si elle répond, c’est qu’elle est vivante et qu’elle va potentiellement bien. Un poids s’ôte de ses épaules pour s’y reposer encore plus vite. Coincée dans un ascenseur. C’est plutôt elle qu’il faut aller chercher ! Il ferait bien demi-tour pour aller la voir, mais il risquerait de gêner plus qu’autre chose. C’est frustrant et en même temps, il sait qu’il n’aurait pas pu se résoudre à laisser Mitsugu toute seule. Cependant, les bêtises de sa camarade lui tirent un sourire et il ne peut s’empêcher d’y répondre avec humour. Au moins, la situation n’est pas si dramatique pour elle et dans le pire des cas, la mémé avec qui elle est coincée lui racontera des histoires de jeunesse. S’il est rassuré pour Maka et sa famille… Reste Ena qui ne lui a pas encore répondu et ça l’inquiète. Quel c*n. pour une fois qu’il lui envoie un message il pourrait faire l’effort de lui répondre dans la seconde ! Il ne peut qu’espérer qu’il ait pu se mettre en sécurité et oublier son téléphone, ou être occupé à rassurer sa famille. Observant Mitsugu, il ne la voit pas trop consulter son téléphone. Peut-être qu’elle n’a pas encore reçu de nouvelle de son côté ? Ou très peu ? En tout cas, ça l’inquiète, il se dit qu’il aurait dû être plus observateur. Dans le doute, par égard pour elle et ne pas plus faire imaginer le pire, il glisse son téléphone dans sa poche avant qu’ils n’arrivent au distributeur.
Regardant attentivement à travers la vitre, il consulte leurs choix. Des sodas, du café, du thé, des jus. Cela s’annonce difficile de choisir quand il remarque qu’une des bouteilles de thé glacé est à peine retenue et qu’il ne faudrait pas grand-chose pour la faire tomber. C’est bon pour lui, il sait ce qu’il va prendre quand Kazane commence à lui parler. Porte-monnaie en main, des billets froissés entre les doigts, elle lui sourit et en le fixant d’un air entendu et le jeune homme commence déjà à paniquer. C’est bon, il a manqué quelque chose de drôle, une blague, une anecdote et s’il ne réagit pas vite il va … Elle parle. Il écoute. Rembobine dans sa tête et se réécoute ses paroles. Ce n’est tout de même pas ce qu’elle lui a proposé… Si ? Une boisson pour deux ? Ou comment échanger un baiser indirect ! De son regard, ses yeux à lui glissent le long du nez de Kazane, en ralentissent la course sur la pointe avant de la terminer sur ses jolies lèvres. Mais pourquoi faut-il qu’elle dise quelque chose comme ça alors qu’il est quasi persuadé -ou plutôt qu’il refuse d’accepter que cela arrive- qu’elle ne l’a pas fait exprès ! Non, mais sérieusement, quelle femme pourrait lui faire une telle proposition ? Un baiser indirect… L’exotisme, ce serait elle. Elles ont l’air douce en plus ses lippes. Mais non, il ne faut pas qu’il y pense. Il doit ignorer ses mots, la couleur chocolat de son regard, la carnation rosé de ses joues, l’éclat incarnadin de sa bouche… Même Juliette qui lui court après n’a pas osé alors Mitsugu qui le connaît à peine… C’est impossible qu’elle puisse faire ce genre d’allusion. Il se concentre sur la bourse de cuir abîmé qu’elle tient entre ses doigts. Elle n’est pas riche. Il ne lui reste que quelques yens. Elle a acheté des cadeaux. Elle est pourtant prête à dépenser encore pour lui. Voilà le véritable message qu’elle doit sûrement lui faire passer. Elle est gentille Mitsugu… Elle a déjà oublié que c’est lui qui doit payer.
Il souffle du nez. Il n’aurait pas cru qu’elle puisse être si mignonne.
« C’est marrant les humains… T’es pas croyable. Tu dilapides tes sous pour offrir des cadeaux à tes amis et tu trouves encore le moyen de vouloir partager une boisson avec un quasi-inconnu avec ce qu’il te reste de monnaie… »
Soupirant, il se rapproche d’elle, son cœur s’emballant, se demandant ce qu’il fait. Et si en réalité, elle s’intéressait à lui ? Ça expliquerait ses sourires… Son air joyeux en le voyant…
« Et puis je te l’ai déjà dit… »
Prenant les billets qu’elle tient, il les remet dans la bourse d’un mouvement sec. Pas question qu’il se montre hésitant et qu’il lui laisse l’occasion de rouspéter. Il est troublé Shinji. Il se met à douter de ses interprétations. Ça ne peut pas être plus simple, les filles ? Toujours à faire des allusions étranges qu'il faut comprendre dans le sens qu'elles veulent !
«… C’est moi qui invite. Donc… Toi ! »
Pinçant d’une main les bords du porte-monnaie de la jeune femme, il rabat la fermeture de l’autre, effleurant à peine ses doigts délicats au passage. C’est pas comme Juliette. Il ne s’emballe pas comme ça quand c’est elle… Sauf pour l’éviter.Juliette, elle est passé dans la catégorie supérieure à « effrayante ». Elle est cinglée… Finalement, il aurait peut-être du écouter Ena. Mais sérieusement, qu’est-ce qu’il lui prend ? Il préfère mettre sa sur le compte du tremblement de terre, ou mieux, un changement de dimension. A moins qu'il ne se soit fait mordre par une créature dont Maka aurait le secret ? Surement, peut-être. Pourquoi pas ? Il veut bien que le CIA fonctionne, mais à ce point c'est un coup à ce que sonne la fin du monde ! Et ça il n'y tient pas... Pas sans au moins avoir pu goûté à la douceur des lèvres d'une fille.
« Dis-moi ce que tu veux. »
Se détournant d’elle, de peur qu’elle capte les échos de son palpitant où ses propres rougissements, il récupère rapidement quelques yens dans son propre porte-monnaie et les glisse dans la machine avant de faire leur choix. D’abord celui de la demoiselle, puis son thé. Comme prévu, la boisson mal accrochée tombe aussi et ils se retrouvent avec un supplément.
« Rassure-moi, ça t’arrive de faire des choses juste pour toi ? Pour te faire plaisir ? » Demande-t-il en lui tendant sa commande.
Merci Ena
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
RUMBLING ! IT'S COMING ! feat. Shinji Igarashi
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Kazane observait Shinji, les billets dans la main, chacun de ses pas faisant battre son cœur plus vite, raccourcissant son souffle.
Il souffla du nez, exprimant son étonnement. Ses mots étaient empreints d'une sorte de surprise teintée d'amusement.
-« C’est marrant les humains… T’es pas croyable. Tu dilapides tes sous pour offrir des cadeaux à tes amis et tu trouves encore le moyen de vouloir partager une boisson avec un quasi-inconnu avec ce qu’il te reste de monnaie… »
A sa remarque, Mitsugu resta pantoise... Le jeune homme n'a pas tort, mais elle a toujours été ainsi.
La lycéenne a toujours voulu faire plaisir à ses amis, malgré sa situation financière peu reluisante. Son père l'avait toujours grondée pour cela d'ailleurs, lui intimant de faire attention à son budget… Mais elle en avait cure.
Alya méritait tellement, Hina aussi… Et Naoya en a tellement bavé qu’un geste d’amitié ne pouvait que le faire sourire… Mais Shinji ? Pourquoi elle l’avait invité à boire un verre au départ ?
-« Je… C’est naturel chez moi… Je crois. »
Kazane sentait que quelque chose avait changé, comme si l’arrivée du jeune artiste avait créer un désir ardent en elle.
Certes, elle l’avait déjà aperçu lors de la visite guidée de la golden week, mais ils s’étaient à peine parlé. Quelques regards en coin tout au plus et une légère antipathie apparente.
Maintenant, la demoiselle le fixait, ses prunelles pétillantes d'une lueur intriguée. Shinji s'approchait d'elle, et l'adolescente ne put s'empêcher de sentir son cœur s'emballer encore plus…. Il était proche, il était beau… Il était intéressant.
-« Et puis je te l’ai déjà dit… »
Il prit les billets des mains de l’adolescente, les remettant dans le porte-monnaie de la jeune femme d'un geste décidé.
-«… C’est moi qui invite. Donc… Toi ! »
Shinji pinça les bords du porte-monnaie de sa compagne d’infortune, fermant l'autre côté d'un mouvement rapide.
Le contact fugace de ses doigts avec les siens envoya un frisson le long de l'échine de l’adolescente. Cette proximité, cette intimité subite, elle la ressentit comme une étincelle qui embrasait l'air.
Un bruit léger de cuir se fit entendre lorsque les bords du porte-monnaie se rejoignirent, et le cliquetis métallique de la fermeture résonna discrètement dans l'air. Un moment d'incertitude flotta entre eux, mais Mitsugu ne ressentit pas la montée de colère qui aurait été sa réaction habituelle.
Elle fut surprise, presque déconcertée, par le calme qui régnait en elle. Shinji venait de fermer son porte-monnaie sans son accord, sans lui laisser la chance de contribuer, et pourtant, elle ne ressentait pas cette bouffée de frustration qui aurait d'ordinaire accompagné un tel acte.
Les yeux de Kazane suivirent le mouvement de Shinji qui se détournait légèrement d'elle.
Elle se questionna sur cette absence de colère, sur cette étrange sérénité qui s'était emparée d'elle.
C'était comme si Shinji était une exception à ses propres règles, un être qui pouvait franchir certaines limites sans déclencher son courroux.
Son sourire, rare et fugace savait éteindre le volcan.
-« Dis-moi ce que tu veux. »
L’intéressée sorti de ses questionnement pour se concentrer sur le distributeur. Elle répondit sans hésiter.
-« Un CC Lemon, s’il te plaît. »
Rapidement, Igarashi sortit quelques yens de son propre porte-monnaie, les glissant dans la machine, choisissant d'abord la boisson pour Kazane, puis la sienne. Le bruit caractéristique du distributeur, le vrombissement de la mécanique lors de la descente des boissons, résonnait dans l'air.
-« Rassure-moi, ça t’arrive de faire des choses juste pour toi ? Pour te faire plaisir ? »
La question de Shinji la prit un peu au dépourvu. Elle leva les sourcils, surprise par la direction que prenait la conversation. Puis, un sourire résigné se dessina sur son visage alors qu’elle saisit la bouteille tendue par son interlocuteur.
-« Eh bien, Igarashi-san, je fais des choses pour moi aussi. Chaque jour, sans exception, je m'entraîne à la natation, sauf quand il y a ce club de littérature qui m'attire irrésistiblement. »
Le distributeur, témoin silencieux de l'échange, semblait émettre un petit bourdonnement. Une partie de Mitsugu était ravie de partager ces côtés d'elle avec Shinji… Il s’intéressait à elle ?
-« En dehors de ça, j'adore lire et les jeux-vidéo…»
Elle laissa échapper un soupir rêveur, se perdant dans ses souvenirs passé de Tsushima aux côtés d’Honoka, Yukiko et les autres…
Les yeux de Kazane brillèrent d'une lueur passionnée. Elle se sentait à l'aise, presque intime, à partager ces détails avec cet homme. Puis, elle ajouta d'un ton un peu plus bas, comme si c'était un secret entre eux deux :
-« Ah, et j'écris aussi. Un roman, pour être précise. C'est un petit projet en cours, quelque chose que je garde un peu pour moi. Mais bon, maintenant tu es dans la confidence. »
Elle accompagna ses paroles d'un clin d’œil suivit d’un petit sourire complice.
Le bruit du plastique frottant contre le métal, le cliquetis du capuchon qui s'ouvrait, tout semblait prendre une importance particulière dans cet instant suspendu.
La demoiselle sentit sa jambe droite trembler légèrement, une réaction presque imperceptible à la tension qui persistait en elle.
Elle prit une gorgée de la boisson fraîche, délectant de l'effervescence citronnée qui chatouillait sa langue. La sensation de fraîcheur contrastait avec la chaleur qui semblait l’envahir depuis sa poitrine….
-« Et toi ? Qu’est-ce qui passionnes l'intriguant Igarashi-san ? »
Cette fois, elle parvenait à le regarder dans les yeux, un doux sourire s’étira sur ses lèvres… Elle se sentait attirée par lui… Comme un papillon devant une lumière.
Ses lèvres l’attirait, son apparence, sa gestuelle, son parfum… Lui.
Elle voulait connaître l’homme qui semblait l’avoir ensorcelée…
Mais Kazane ne voulait pas se faire éxorciser… Et surtout pas par Maka... Elle voulait rester envoutée.
KoalaVolantIl souffla du nez, exprimant son étonnement. Ses mots étaient empreints d'une sorte de surprise teintée d'amusement.
-« C’est marrant les humains… T’es pas croyable. Tu dilapides tes sous pour offrir des cadeaux à tes amis et tu trouves encore le moyen de vouloir partager une boisson avec un quasi-inconnu avec ce qu’il te reste de monnaie… »
A sa remarque, Mitsugu resta pantoise... Le jeune homme n'a pas tort, mais elle a toujours été ainsi.
La lycéenne a toujours voulu faire plaisir à ses amis, malgré sa situation financière peu reluisante. Son père l'avait toujours grondée pour cela d'ailleurs, lui intimant de faire attention à son budget… Mais elle en avait cure.
Alya méritait tellement, Hina aussi… Et Naoya en a tellement bavé qu’un geste d’amitié ne pouvait que le faire sourire… Mais Shinji ? Pourquoi elle l’avait invité à boire un verre au départ ?
-« Je… C’est naturel chez moi… Je crois. »
Kazane sentait que quelque chose avait changé, comme si l’arrivée du jeune artiste avait créer un désir ardent en elle.
Certes, elle l’avait déjà aperçu lors de la visite guidée de la golden week, mais ils s’étaient à peine parlé. Quelques regards en coin tout au plus et une légère antipathie apparente.
Maintenant, la demoiselle le fixait, ses prunelles pétillantes d'une lueur intriguée. Shinji s'approchait d'elle, et l'adolescente ne put s'empêcher de sentir son cœur s'emballer encore plus…. Il était proche, il était beau… Il était intéressant.
-« Et puis je te l’ai déjà dit… »
Il prit les billets des mains de l’adolescente, les remettant dans le porte-monnaie de la jeune femme d'un geste décidé.
-«… C’est moi qui invite. Donc… Toi ! »
Shinji pinça les bords du porte-monnaie de sa compagne d’infortune, fermant l'autre côté d'un mouvement rapide.
Le contact fugace de ses doigts avec les siens envoya un frisson le long de l'échine de l’adolescente. Cette proximité, cette intimité subite, elle la ressentit comme une étincelle qui embrasait l'air.
Un bruit léger de cuir se fit entendre lorsque les bords du porte-monnaie se rejoignirent, et le cliquetis métallique de la fermeture résonna discrètement dans l'air. Un moment d'incertitude flotta entre eux, mais Mitsugu ne ressentit pas la montée de colère qui aurait été sa réaction habituelle.
Elle fut surprise, presque déconcertée, par le calme qui régnait en elle. Shinji venait de fermer son porte-monnaie sans son accord, sans lui laisser la chance de contribuer, et pourtant, elle ne ressentait pas cette bouffée de frustration qui aurait d'ordinaire accompagné un tel acte.
Les yeux de Kazane suivirent le mouvement de Shinji qui se détournait légèrement d'elle.
Elle se questionna sur cette absence de colère, sur cette étrange sérénité qui s'était emparée d'elle.
C'était comme si Shinji était une exception à ses propres règles, un être qui pouvait franchir certaines limites sans déclencher son courroux.
Son sourire, rare et fugace savait éteindre le volcan.
-« Dis-moi ce que tu veux. »
L’intéressée sorti de ses questionnement pour se concentrer sur le distributeur. Elle répondit sans hésiter.
-« Un CC Lemon, s’il te plaît. »
Rapidement, Igarashi sortit quelques yens de son propre porte-monnaie, les glissant dans la machine, choisissant d'abord la boisson pour Kazane, puis la sienne. Le bruit caractéristique du distributeur, le vrombissement de la mécanique lors de la descente des boissons, résonnait dans l'air.
-« Rassure-moi, ça t’arrive de faire des choses juste pour toi ? Pour te faire plaisir ? »
La question de Shinji la prit un peu au dépourvu. Elle leva les sourcils, surprise par la direction que prenait la conversation. Puis, un sourire résigné se dessina sur son visage alors qu’elle saisit la bouteille tendue par son interlocuteur.
-« Eh bien, Igarashi-san, je fais des choses pour moi aussi. Chaque jour, sans exception, je m'entraîne à la natation, sauf quand il y a ce club de littérature qui m'attire irrésistiblement. »
Le distributeur, témoin silencieux de l'échange, semblait émettre un petit bourdonnement. Une partie de Mitsugu était ravie de partager ces côtés d'elle avec Shinji… Il s’intéressait à elle ?
-« En dehors de ça, j'adore lire et les jeux-vidéo…»
Elle laissa échapper un soupir rêveur, se perdant dans ses souvenirs passé de Tsushima aux côtés d’Honoka, Yukiko et les autres…
Les yeux de Kazane brillèrent d'une lueur passionnée. Elle se sentait à l'aise, presque intime, à partager ces détails avec cet homme. Puis, elle ajouta d'un ton un peu plus bas, comme si c'était un secret entre eux deux :
-« Ah, et j'écris aussi. Un roman, pour être précise. C'est un petit projet en cours, quelque chose que je garde un peu pour moi. Mais bon, maintenant tu es dans la confidence. »
Elle accompagna ses paroles d'un clin d’œil suivit d’un petit sourire complice.
Le bruit du plastique frottant contre le métal, le cliquetis du capuchon qui s'ouvrait, tout semblait prendre une importance particulière dans cet instant suspendu.
La demoiselle sentit sa jambe droite trembler légèrement, une réaction presque imperceptible à la tension qui persistait en elle.
Elle prit une gorgée de la boisson fraîche, délectant de l'effervescence citronnée qui chatouillait sa langue. La sensation de fraîcheur contrastait avec la chaleur qui semblait l’envahir depuis sa poitrine….
-« Et toi ? Qu’est-ce qui passionnes l'intriguant Igarashi-san ? »
Cette fois, elle parvenait à le regarder dans les yeux, un doux sourire s’étira sur ses lèvres… Elle se sentait attirée par lui… Comme un papillon devant une lumière.
Ses lèvres l’attirait, son apparence, sa gestuelle, son parfum… Lui.
Elle voulait connaître l’homme qui semblait l’avoir ensorcelée…
Mais Kazane ne voulait pas se faire éxorciser… Et surtout pas par Maka... Elle voulait rester envoutée.
- Shinji IgarashiElève ; en 2ème année■ Age : 29■ Messages : 160■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le CC Lemon offert, Shinji recule et appuie son dos contre la machine, attentif à ses paroles. Finalement, c’est comme Maka lui a dit. On pose des questions, on se répond… C’est une conversation normale et qui lui paraît même naturelle. Pour une fois, avec une autre que Nakajima-chan, il n’a pas l’impression de marcher sur des œufs à chaque fois qu’il ouvre la bouche. Il n’a même pas besoin de se forcer à lui donner son attention ou à se montrer intéressé. Il l’est réellement. Et même si elle ne répond pas vraiment à la question qu’il lui a posé, les réponses qu’elle lui offre lui sont précieuses, car elles lui permettent de mieux la comprendre, savoir ce qu’elle aime faire, se découvrir quelques points communs, la voir d’un autre œil.
Mitsugu-san est bien plus qu’une meuf flippante dont les narines frémissent de colère. Elle est une fille foncièrement généreuse, au regard vif et passionné, qui rêve, qui sourit avec une tendresse qu’il ne soupçonnait pas. Il se surprend lui-même à sourire légèrement lorsqu’elle lui confie écrire un roman. Ça le rend curieux. Elle aussi, donc, fait partie de ces personnes créatives et imaginatives. Il ne peut que l’encourager, la soutenir dans ce projet de grande ampleur. Il éprouve du respect aussi car il se sait bien incapable de tenir une plume - sens figuré- . Sous ses doigts, ses pensées, ses histoires, ses émotions revêtent des couleurs et des textures, pas des sons, ni des mélodies.
Et puis d’un coup, c’est elle qui se met à poser des questions, le qualifiant d’intrigant. C’est drôle comme choix de mots, car des synonymes, il en a pleins et deux synonymes peuvent ne pas l’être entre eux. Elle pourrait bien parler d’un aventurier, ce qu’il doute d’être tant il craint les autres. Elle pourrait bien parler d’un courtisan, fin et calculateur ! Et si la définition ne lui plaît pas tant que ça, il ne pourrait qu'acquiescer, car au départ, il n’avait pas pour projet de se montrer sincère envers elle. Mais de tous les termes qui pourraient se rapprocher du sens d’intrigant, Shinji ne retient que le fait qu’elle le trouve intéressant.
Rougissant, incapable, à son tour de soutenir le regard de la jeune fille, il détourne les yeux et en profite pour ouvrir sa bouteille de thé de glacé.
« Intrigant… T’exagère, je ne le suis pas vraiment… » Souffle-t-il avant de boire une gorgée pour faire bonne figure.
La boisson rafraîchissante apaisant un peu son tumulte intérieur et l’aidant à canaliser ses idées, il finit par lui répondre plus posément.
« Et bien… Si tu sors ton livre, je m’engage à te faire des illustrations et une première de couverture… Ça te renseigne déjà sur ma passion… »
Il prend une autre gorgée.
« J’aime dessiner, mais surtout peindre. D’ailleurs… Par rapport à la sortie, le dessin-là… C’était vraiment exagéré, son montant… Pour ce que c’était en tout cas. »
Rebouchant sa boisson, il joue avec les aspérités du plastique. Une excuse comme une autre pour ne pas se laisser engloutir par le regard chocolat de la jeune fille ou son joli sourire.
« J’pense que je vais au club d’art aussi assidûment que toi avec la natation. »
Il aimerait lui dire aussi qu’il pratique un sport ou une autre activité, mais à part ses footings et exercices quotidiens pour garder la forme, il ne fait rien. Et le seul sport qu’il aimerait pouvoir pratiquer sur le campus n’a pas de club dédié. Et plus il y pense, plus il se dit qu’il pourrait faire l’effort d’en rejoindre un autre où au moins avoir un club complémentaire pour faciliter ses relations. Comme pour le club des aventuriers. Finalement, là-bas, il y connaît pas mal de monde. À commencé par Casanovena, Khan-chan et Nakajima-chan qui sont dans sa classe. Et Wakeshima-sempai, bien que flippante, lui a laissé une bonne impression après la visite de Kitano-cho. Et puis… Fronçant les sourcils sous le coup de la réflexion, Shinji relève les yeux vers Mitsugu.
« J’y pense, tu ne serais pas dans le club des aventuriers aussi ? »
Mitsugu-san est bien plus qu’une meuf flippante dont les narines frémissent de colère. Elle est une fille foncièrement généreuse, au regard vif et passionné, qui rêve, qui sourit avec une tendresse qu’il ne soupçonnait pas. Il se surprend lui-même à sourire légèrement lorsqu’elle lui confie écrire un roman. Ça le rend curieux. Elle aussi, donc, fait partie de ces personnes créatives et imaginatives. Il ne peut que l’encourager, la soutenir dans ce projet de grande ampleur. Il éprouve du respect aussi car il se sait bien incapable de tenir une plume - sens figuré- . Sous ses doigts, ses pensées, ses histoires, ses émotions revêtent des couleurs et des textures, pas des sons, ni des mélodies.
Et puis d’un coup, c’est elle qui se met à poser des questions, le qualifiant d’intrigant. C’est drôle comme choix de mots, car des synonymes, il en a pleins et deux synonymes peuvent ne pas l’être entre eux. Elle pourrait bien parler d’un aventurier, ce qu’il doute d’être tant il craint les autres. Elle pourrait bien parler d’un courtisan, fin et calculateur ! Et si la définition ne lui plaît pas tant que ça, il ne pourrait qu'acquiescer, car au départ, il n’avait pas pour projet de se montrer sincère envers elle. Mais de tous les termes qui pourraient se rapprocher du sens d’intrigant, Shinji ne retient que le fait qu’elle le trouve intéressant.
Rougissant, incapable, à son tour de soutenir le regard de la jeune fille, il détourne les yeux et en profite pour ouvrir sa bouteille de thé de glacé.
« Intrigant… T’exagère, je ne le suis pas vraiment… » Souffle-t-il avant de boire une gorgée pour faire bonne figure.
La boisson rafraîchissante apaisant un peu son tumulte intérieur et l’aidant à canaliser ses idées, il finit par lui répondre plus posément.
« Et bien… Si tu sors ton livre, je m’engage à te faire des illustrations et une première de couverture… Ça te renseigne déjà sur ma passion… »
Il prend une autre gorgée.
« J’aime dessiner, mais surtout peindre. D’ailleurs… Par rapport à la sortie, le dessin-là… C’était vraiment exagéré, son montant… Pour ce que c’était en tout cas. »
Rebouchant sa boisson, il joue avec les aspérités du plastique. Une excuse comme une autre pour ne pas se laisser engloutir par le regard chocolat de la jeune fille ou son joli sourire.
« J’pense que je vais au club d’art aussi assidûment que toi avec la natation. »
Il aimerait lui dire aussi qu’il pratique un sport ou une autre activité, mais à part ses footings et exercices quotidiens pour garder la forme, il ne fait rien. Et le seul sport qu’il aimerait pouvoir pratiquer sur le campus n’a pas de club dédié. Et plus il y pense, plus il se dit qu’il pourrait faire l’effort d’en rejoindre un autre où au moins avoir un club complémentaire pour faciliter ses relations. Comme pour le club des aventuriers. Finalement, là-bas, il y connaît pas mal de monde. À commencé par Casanovena, Khan-chan et Nakajima-chan qui sont dans sa classe. Et Wakeshima-sempai, bien que flippante, lui a laissé une bonne impression après la visite de Kitano-cho. Et puis… Fronçant les sourcils sous le coup de la réflexion, Shinji relève les yeux vers Mitsugu.
« J’y pense, tu ne serais pas dans le club des aventuriers aussi ? »
Merci Ena
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
RUMBLING ! IT'S COMING ! feat. Shinji Igarashi
/>
Il existe différents types de sourires. Certains sont légers, effleurant à peine les lèvres, comme une brise matinale caressant doucement le visage.
D'autres sont éclatants, illuminant tout le visage, contagieux comme un éclat de rire partagé entre amis.
Il y a aussi les sourires malicieux, qui se dessinent en coin, révélant une complicité tacite.
Les sourires timides, discrets, tentant de cacher la joie derrière une façade réservée.
Il y a des sourires sincères, qui s'étirent naturellement, porteurs d'une véritable chaleur humaine.
D'autres sont ironiques, narquois, porteurs d'une pointe d'amusement teintée de sarcasme.
Les sourires narquois, eux, révèlent une satisfaction espiègle, une victoire savourée sans retenue. Et puis, il y a les sourires mystérieux, ceux qui laissent entrevoir des pensées secrètes, des mystères insondables.
Certains sourires sont mélancoliques, teintés de tristesse contenue derrière une façade lumineuse.
D'autres sont rêveurs, empreints de pensées lointaines et d'espoirs insoupçonnés.
Les sourires confiants, assurés, reflètent une sérénité intérieure, une confiance en soi palpable.
Cependant, celui de Shinji est le plus beau que Kazane ait vu en 17 années d'existence.
Il est fugace mais doux. C’est un sourire qui éclaire son visage d'une manière unique, rendant chaque moment d’apparition précieux.
Ce sourire, c'est comme une étoile filante dans la nuit, éphémère mais magnifique.
En le voyant, Mitsugu fait le vœu de vouloir le voir le plus possible, de rester à ses côtés et en découvrir plus sur le jeune homme.
Rougissant, Shinji détournait le regard, incapable de soutenir celui de son interlocutrice.
La jeune femme, elle aussi, sentait ses joues s'embraser et son cœur battre un peu plus fort. Ils étaient pris dans une étrange danse de regards fuyants, de sourires dérobés.
-« Intrigant… T’exagère, je ne le suis pas vraiment… »
Souffla-t-il, cherchant refuge dans une gorgée de thé glacé pour masquer son embarras.
La lycéenne secoua la tête et lui saisit doucement le bras pour lancer en riant doucement :
-« Arrête, je te trouve intriguant et intéressant en plus ! »
Après avoir bu une gorgée de son thé vert, l’artiste reprit d'une voix plus assurée, partageant un peu de lui-même, à la grande joie de la fille de Tsushima.
-« Et bien… Si tu sors ton livre, je m’engage à te faire des illustrations et une première de couverture… Ça te renseigne déjà sur ma passion… »
Le cœur de Kazane fit un bond de joie à cette proposition. Un sourire radieux s'épanouit sur son visage, et elle acquiesça vivement.
-« Vraiment ?! Ce serait incroyable ! J'adorerais voir tes illustrations et la couverture que tu pourrais créer. Merci d’avance, Shinji ! »
Il prit une autre gorgée de sa boisson, et la demoiselle en profita pour faire de même, noyant son ardeur dans le gout citronné du C.C Lemon. Le léger pétillant chatouillait agréablement son palais.
-« J’aime dessiner, mais surtout peindre. D’ailleurs… Par rapport à la sortie, le dessin-là… C’était vraiment exagéré, son montant… Pour ce que c’était en tout cas. »
Kazane le regardait avec une lueur curieuse dans les yeux, captivée par la révélation de sa passion artistique, mais elle se remémora la visite guidée et ses tragédies successives.
-« Ouais… Ce qui m’a fait sortir de mes gonds, c’est lorsqu’il a violement saisit la guide… Je ne pouvais pas le laisser lui faire mal sans rien faire. »
La jeune femme haussa les épaules et poursuivit sa réponse d’une voix plus douce, mais ne dissimulant pas son enthousiasme.
-« Je serais vraiment ravie de voir tes œuvres, Shinji… En espérant que c’est mieux que l’artiste charlatan. »
Mitsugu rit doucement, touchant délicatement l’épaule de son interlocuteur pour lui signifier que ce n’est pas une méchanceté.
Elle hocha la tête lorsqu’il lui révéla qu’il était aussi assidu dans le club d’art qu’elle à la natation.
-« En plus, la compétition de natation s’est super bien passée de mon côté ! »
Puis, vint sa question sur le club des aventuriers. Kazane a peur de lui répondre qu'elle y va très peu... Peur de paraitre pour fainéante et d’une lâcheuse... Elle pense même à mentir pour paraitre parfaite aux yeux de Shinji... Mais Mitsugu est une femme honnête et elle lui dit la vérité
Ses joues rosirent davantage à cette question. Elle prit une gorgée de son C.C Lemon pour donner le change à son embarras, puis répondit avec un sourire timide.
-« Eh bien, oui, je suis membre du club des aventuriers… Mais j’y vais peu… Maka Nakajima, ma colocataire, veut que j’y aille plus souvent… Après, si tu y vas…»
La jeune femme baisse la tête, son sourire radieux décline quelque peu, mais le garçon a un effet positif sur elle, alors un vestige de sourire subsiste.
Puis, le volcan se réveille en elle, et une bouffée de courage monte en elle et Kazane lui dit alors
-« Eh ! ça te dit on échange nos numéros ? J’aimerais bien te revoir sans tremblement de terre. »
KoalaVolantD'autres sont éclatants, illuminant tout le visage, contagieux comme un éclat de rire partagé entre amis.
Il y a aussi les sourires malicieux, qui se dessinent en coin, révélant une complicité tacite.
Les sourires timides, discrets, tentant de cacher la joie derrière une façade réservée.
Il y a des sourires sincères, qui s'étirent naturellement, porteurs d'une véritable chaleur humaine.
D'autres sont ironiques, narquois, porteurs d'une pointe d'amusement teintée de sarcasme.
Les sourires narquois, eux, révèlent une satisfaction espiègle, une victoire savourée sans retenue. Et puis, il y a les sourires mystérieux, ceux qui laissent entrevoir des pensées secrètes, des mystères insondables.
Certains sourires sont mélancoliques, teintés de tristesse contenue derrière une façade lumineuse.
D'autres sont rêveurs, empreints de pensées lointaines et d'espoirs insoupçonnés.
Les sourires confiants, assurés, reflètent une sérénité intérieure, une confiance en soi palpable.
Cependant, celui de Shinji est le plus beau que Kazane ait vu en 17 années d'existence.
Il est fugace mais doux. C’est un sourire qui éclaire son visage d'une manière unique, rendant chaque moment d’apparition précieux.
Ce sourire, c'est comme une étoile filante dans la nuit, éphémère mais magnifique.
En le voyant, Mitsugu fait le vœu de vouloir le voir le plus possible, de rester à ses côtés et en découvrir plus sur le jeune homme.
Rougissant, Shinji détournait le regard, incapable de soutenir celui de son interlocutrice.
La jeune femme, elle aussi, sentait ses joues s'embraser et son cœur battre un peu plus fort. Ils étaient pris dans une étrange danse de regards fuyants, de sourires dérobés.
-« Intrigant… T’exagère, je ne le suis pas vraiment… »
Souffla-t-il, cherchant refuge dans une gorgée de thé glacé pour masquer son embarras.
La lycéenne secoua la tête et lui saisit doucement le bras pour lancer en riant doucement :
-« Arrête, je te trouve intriguant et intéressant en plus ! »
Après avoir bu une gorgée de son thé vert, l’artiste reprit d'une voix plus assurée, partageant un peu de lui-même, à la grande joie de la fille de Tsushima.
-« Et bien… Si tu sors ton livre, je m’engage à te faire des illustrations et une première de couverture… Ça te renseigne déjà sur ma passion… »
Le cœur de Kazane fit un bond de joie à cette proposition. Un sourire radieux s'épanouit sur son visage, et elle acquiesça vivement.
-« Vraiment ?! Ce serait incroyable ! J'adorerais voir tes illustrations et la couverture que tu pourrais créer. Merci d’avance, Shinji ! »
Il prit une autre gorgée de sa boisson, et la demoiselle en profita pour faire de même, noyant son ardeur dans le gout citronné du C.C Lemon. Le léger pétillant chatouillait agréablement son palais.
-« J’aime dessiner, mais surtout peindre. D’ailleurs… Par rapport à la sortie, le dessin-là… C’était vraiment exagéré, son montant… Pour ce que c’était en tout cas. »
Kazane le regardait avec une lueur curieuse dans les yeux, captivée par la révélation de sa passion artistique, mais elle se remémora la visite guidée et ses tragédies successives.
-« Ouais… Ce qui m’a fait sortir de mes gonds, c’est lorsqu’il a violement saisit la guide… Je ne pouvais pas le laisser lui faire mal sans rien faire. »
La jeune femme haussa les épaules et poursuivit sa réponse d’une voix plus douce, mais ne dissimulant pas son enthousiasme.
-« Je serais vraiment ravie de voir tes œuvres, Shinji… En espérant que c’est mieux que l’artiste charlatan. »
Mitsugu rit doucement, touchant délicatement l’épaule de son interlocuteur pour lui signifier que ce n’est pas une méchanceté.
Elle hocha la tête lorsqu’il lui révéla qu’il était aussi assidu dans le club d’art qu’elle à la natation.
-« En plus, la compétition de natation s’est super bien passée de mon côté ! »
Puis, vint sa question sur le club des aventuriers. Kazane a peur de lui répondre qu'elle y va très peu... Peur de paraitre pour fainéante et d’une lâcheuse... Elle pense même à mentir pour paraitre parfaite aux yeux de Shinji... Mais Mitsugu est une femme honnête et elle lui dit la vérité
Ses joues rosirent davantage à cette question. Elle prit une gorgée de son C.C Lemon pour donner le change à son embarras, puis répondit avec un sourire timide.
-« Eh bien, oui, je suis membre du club des aventuriers… Mais j’y vais peu… Maka Nakajima, ma colocataire, veut que j’y aille plus souvent… Après, si tu y vas…»
La jeune femme baisse la tête, son sourire radieux décline quelque peu, mais le garçon a un effet positif sur elle, alors un vestige de sourire subsiste.
Puis, le volcan se réveille en elle, et une bouffée de courage monte en elle et Kazane lui dit alors
-« Eh ! ça te dit on échange nos numéros ? J’aimerais bien te revoir sans tremblement de terre. »
- Shinji IgarashiElève ; en 2ème année■ Age : 29■ Messages : 160■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le sujet de l’arnaqueur lancé, Shinji écoute attentivement la jeune femme. Elle dit être sortie de ses gonds. Oui, ça, il l’avait bien vu, mais expliqué comme elle le fait, il voit la scène un peu différemment. Kazane est impulsive, elle a réagi sans réfléchir, comme là, alors qu’elle le taquine tout en le touchant. Il n’en revient pas, Shinji qu’elle cherche autant le contact. Il ne l’aurait pas cru si tactile… Si familière non plus en fait. C’est la deuxième fois qu’elle l’appelle juste par son prénom. Peut-on le qualifier de symptôme post-traumatique ? Tenir la main de quelqu’un ce n'est pas rien… Mais ça le fait rougir. Et venant d’elle, ça ne le dérange pas, bizarrement. Contrairement aux autres fois où c’est arrivé, il ne sent pas obligé de rappeler que son nom de famille, c’est Igarashi. Il a même envie d’utiliser le sien quand elle lui annonce qu’elle aimerait bien voir ses œuvres, mais l’imaginer seulement le prononcer lui est difficile. Tout comme imaginer lui présenter ses dessins. C’est tellement embarrassant… Après, il peut faire comme avec Maka et son défi de s’habiller comme une fille. C’est plus sympa de ne pas être le seul à souffrir d'embarras. Sa décision prise, il sourit en coin, légèrement.
« Je les montrerais bien… Mais seulement si je peux lire tes écrits. »
La bombe lâchée, lui laissant le choix de lui montrer ses œuvres pour qu’il lui dévoile les siennes, il enchaîne sur sa présence au club d’Art. Ça leur fait un petit point commun. Ils sont décidés et savent se donner des objectifs. Il n’y a pas de compétition en art et il ne se voit pas noter ses camarades mais, il espère malgré tout pouvoir exposer en fin d’année, un des rares moments où il accepte volontiers de montrer son travail aux autres et ses progrès. Il ne dit rien à Kazane, mais il se sent content de partager de la « motivation » pour quelque chose même si ce n’est pas du tout pour la même passion. D’ailleurs, quand il y pense, à part partager un même lycée, un même palier de dortoir et se retrouver dans le plus grand des hasards lors de leurs sorties hors des murs du campus, ils ne partagent pas beaucoup de choses. Et Shinji ne se voit pas du tout intégrer le club de natation, plus adepte des sports collectifs et s’il aime la littérature, il ne l’apprécie pas assez pour en rejoindre le club. Ses pensées dévient vers le club des aventuriers qu’il a pensé intégrer et si elle n’en a pas parlé, il est persuadé que Kazane en fait partie.
La jeune femme semble gênée quand il lui en parle et un instant Shinji craint d’avoir fait une bourde, mais elle finit par acquiescer et il note intérieurement qu’il n’est pas le seul que Maka tente de convaincre. Intérieurement, ça le fait sourire. Tant de volonté à intégrer des membres et les faire rester dans un si p’tit corps. Mais il oublie vite Maka face au coup de massue que lui assène Kazane. « Après, si tu y vas… »? Si tu y vas, quoi ? Son cœur s’emballe sans lui demander sa permission. Est-ce qu’elle envisagerait d’y venir plus souvent ? Pour le voir ? Non. Impossible ! Carrément impossible. Mais lui qui hésitait prend conscience qu’il s’imagine pleinement la retrouver là-bas et participer à leurs autres sorties, leurs balades en ayant Kazane dans son champ de vision. Il rougit et un instant se sent bête de ne pas savoir quoi lui répondre. C’est qu’elle l’a surpris. Heureusement, Kazane le sort de son hébétude même si c’est juste pour lâcher une nouvelle bombe.
« Euh.. W-wai ! Ok. Pas de soucis. »
Wai. Ok. Pas de soucis. Lui aussi trouve qu’il manque de vocabulaire. Mais tous les voyants au rouge, il ne s’attendait pas à ce qu’elle le lui demande aussi naturellement. Après, ça l’arrange, parce que même si Shinji a pris la décision de demander plus souvent les numéros de téléphone et qu’il aurait bien aimé avoir celui de Kazane, il lui aurait fallu une période d'entraînement avant d’oser.
Sortant son portable, il donne son numéro à la jeune fille et récupère le sien qu’il enregistre directement. Il hésite à peine avant d’inscrire le prénom de sa camarade. À défaut d’arriver à lui dire, il peut au moins l’écrire.
« Juste… C’est bien comme ça que tu l’écris ? »
Tournant le téléphone vers elle, il lui montre l'appellation, juste un prétexte pour lui prouver qu’il accepte cette familiarité avec elle. Évitant son regard et ignorant la chaleur diffuse dans son corps, il attend son approbation avant de vérifier l’heure et… Ah ! Ena vient enfin de lui répondre. Le premier message le fait soupirer. À la fois de soulagement et d’exaspération. Il n'en a pas marre avec ses surnoms chelous ? Il laisse couler Shinji, persuadé qu’un jour Ena en aura assez de voir qu’il n’y réagit pas et cessera de lui-même. Au moins, il va bien c’est le plus important. Shinji lui répond rapidement et relève les yeux vers Kazane.
« On devrait peut-être rentrer. Au moins pour pouvoir rassurer l’administration sur notre état. Qu’est-ce que tu en penses ? »
« Je les montrerais bien… Mais seulement si je peux lire tes écrits. »
La bombe lâchée, lui laissant le choix de lui montrer ses œuvres pour qu’il lui dévoile les siennes, il enchaîne sur sa présence au club d’Art. Ça leur fait un petit point commun. Ils sont décidés et savent se donner des objectifs. Il n’y a pas de compétition en art et il ne se voit pas noter ses camarades mais, il espère malgré tout pouvoir exposer en fin d’année, un des rares moments où il accepte volontiers de montrer son travail aux autres et ses progrès. Il ne dit rien à Kazane, mais il se sent content de partager de la « motivation » pour quelque chose même si ce n’est pas du tout pour la même passion. D’ailleurs, quand il y pense, à part partager un même lycée, un même palier de dortoir et se retrouver dans le plus grand des hasards lors de leurs sorties hors des murs du campus, ils ne partagent pas beaucoup de choses. Et Shinji ne se voit pas du tout intégrer le club de natation, plus adepte des sports collectifs et s’il aime la littérature, il ne l’apprécie pas assez pour en rejoindre le club. Ses pensées dévient vers le club des aventuriers qu’il a pensé intégrer et si elle n’en a pas parlé, il est persuadé que Kazane en fait partie.
La jeune femme semble gênée quand il lui en parle et un instant Shinji craint d’avoir fait une bourde, mais elle finit par acquiescer et il note intérieurement qu’il n’est pas le seul que Maka tente de convaincre. Intérieurement, ça le fait sourire. Tant de volonté à intégrer des membres et les faire rester dans un si p’tit corps. Mais il oublie vite Maka face au coup de massue que lui assène Kazane. « Après, si tu y vas… »? Si tu y vas, quoi ? Son cœur s’emballe sans lui demander sa permission. Est-ce qu’elle envisagerait d’y venir plus souvent ? Pour le voir ? Non. Impossible ! Carrément impossible. Mais lui qui hésitait prend conscience qu’il s’imagine pleinement la retrouver là-bas et participer à leurs autres sorties, leurs balades en ayant Kazane dans son champ de vision. Il rougit et un instant se sent bête de ne pas savoir quoi lui répondre. C’est qu’elle l’a surpris. Heureusement, Kazane le sort de son hébétude même si c’est juste pour lâcher une nouvelle bombe.
« Euh.. W-wai ! Ok. Pas de soucis. »
Wai. Ok. Pas de soucis. Lui aussi trouve qu’il manque de vocabulaire. Mais tous les voyants au rouge, il ne s’attendait pas à ce qu’elle le lui demande aussi naturellement. Après, ça l’arrange, parce que même si Shinji a pris la décision de demander plus souvent les numéros de téléphone et qu’il aurait bien aimé avoir celui de Kazane, il lui aurait fallu une période d'entraînement avant d’oser.
Sortant son portable, il donne son numéro à la jeune fille et récupère le sien qu’il enregistre directement. Il hésite à peine avant d’inscrire le prénom de sa camarade. À défaut d’arriver à lui dire, il peut au moins l’écrire.
« Juste… C’est bien comme ça que tu l’écris ? »
Tournant le téléphone vers elle, il lui montre l'appellation, juste un prétexte pour lui prouver qu’il accepte cette familiarité avec elle. Évitant son regard et ignorant la chaleur diffuse dans son corps, il attend son approbation avant de vérifier l’heure et… Ah ! Ena vient enfin de lui répondre. Le premier message le fait soupirer. À la fois de soulagement et d’exaspération. Il n'en a pas marre avec ses surnoms chelous ? Il laisse couler Shinji, persuadé qu’un jour Ena en aura assez de voir qu’il n’y réagit pas et cessera de lui-même. Au moins, il va bien c’est le plus important. Shinji lui répond rapidement et relève les yeux vers Kazane.
« On devrait peut-être rentrer. Au moins pour pouvoir rassurer l’administration sur notre état. Qu’est-ce que tu en penses ? »
Merci Ena
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 700■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
RUMBLING ! IT'S COMING ! feat. Shinji Igarashi
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Kazane et Shinji sirotaient leurs boissons, savourant le calme qui s'était installé après le tumulte du distributeur. Soudain, Shinji brise le silence avec une proposition inattendue.
-« Je les montrerais bien… Mais seulement si je peux lire tes écrits. »
Un léger rougissement colore les joues de Mitsugu. Montrer ses textes à quelqu'un d'autre que soi-même était une idée effrayante pour elle.
Elle avait toujours affirmé que le seul lecteur qui comptait était elle-même. Cependant, quelque chose en Shinji éveillait en elle le désir de partager cette partie intime de sa vie.
-« Très bien ! »
Répond-elle d'une voix empreinte d'excitation.
-« Cela me paraît être une occasion en or de voir tes talents ! Mais c'est parce-que c'est toi aha !»
Sortant son téléphone portable, Shinji souhaite prendre en premier son numéro.
Mitsugu accepte et, à son tour, enregistre le numéro de l’artiste dans son répertoire.
Un léger moment d'hésitation traverse Shinji avant qu'il n'écrive le prénom de son interlocutrice.
Il l'affiche devant elle, détournant brièvement le regard.
Kazane esquisse un sourire et confirme d'un signe de tête, approuvant l'orthographe.
-« Ouais, mes parent ont voulu être originaux… »
Dit elle avec un léger rire masquant sa gêne momentanée. Son prénom, elle l'aimait bien mais il est vrai que beaucoup ont du mal avec celui-ci tellemnt il est inhabituelle.
Pendant ce temps, le téléphone de la demoiselle émet un signal. Un message d'Alya. Les traits de la jeune femme se figent, son sourire disparaissant.
Shinji, le nez plongé dans son téléphone, ne semble pas remarquer le changement d'expression de la lycéenne.
Une fois la réponse du jeune homme envoyée, il relève les yeux vers Kazane avec sérieux.
-« On devrait peut-être rentrer. Au moins pour pouvoir rassurer l’administration sur notre état. Qu’est-ce que tu en penses ? »
La demoiselle acquiesce vivement, mais avant qu'elle ne puisse évoquer l’idée de rejoindre le campus, elle sent le besoin de partager ce qui la tourmente.
-« Alya semble blessée... Je dois aller l'aider... »
Annonce-t-elle, son ton exprimant à la fois l'inquiétude et ses yeux de la détermination. Ses pieds sont déjà prêts à faire une course jusqu’au terrain où sa meilleure amie fut blessée.
KoalaVolant-« Je les montrerais bien… Mais seulement si je peux lire tes écrits. »
Un léger rougissement colore les joues de Mitsugu. Montrer ses textes à quelqu'un d'autre que soi-même était une idée effrayante pour elle.
Elle avait toujours affirmé que le seul lecteur qui comptait était elle-même. Cependant, quelque chose en Shinji éveillait en elle le désir de partager cette partie intime de sa vie.
-« Très bien ! »
Répond-elle d'une voix empreinte d'excitation.
-« Cela me paraît être une occasion en or de voir tes talents ! Mais c'est parce-que c'est toi aha !»
Sortant son téléphone portable, Shinji souhaite prendre en premier son numéro.
Mitsugu accepte et, à son tour, enregistre le numéro de l’artiste dans son répertoire.
Un léger moment d'hésitation traverse Shinji avant qu'il n'écrive le prénom de son interlocutrice.
Il l'affiche devant elle, détournant brièvement le regard.
Kazane esquisse un sourire et confirme d'un signe de tête, approuvant l'orthographe.
-« Ouais, mes parent ont voulu être originaux… »
Dit elle avec un léger rire masquant sa gêne momentanée. Son prénom, elle l'aimait bien mais il est vrai que beaucoup ont du mal avec celui-ci tellemnt il est inhabituelle.
Pendant ce temps, le téléphone de la demoiselle émet un signal. Un message d'Alya. Les traits de la jeune femme se figent, son sourire disparaissant.
Shinji, le nez plongé dans son téléphone, ne semble pas remarquer le changement d'expression de la lycéenne.
Une fois la réponse du jeune homme envoyée, il relève les yeux vers Kazane avec sérieux.
-« On devrait peut-être rentrer. Au moins pour pouvoir rassurer l’administration sur notre état. Qu’est-ce que tu en penses ? »
La demoiselle acquiesce vivement, mais avant qu'elle ne puisse évoquer l’idée de rejoindre le campus, elle sent le besoin de partager ce qui la tourmente.
-« Alya semble blessée... Je dois aller l'aider... »
Annonce-t-elle, son ton exprimant à la fois l'inquiétude et ses yeux de la détermination. Ses pieds sont déjà prêts à faire une course jusqu’au terrain où sa meilleure amie fut blessée.
- Shinji IgarashiElève ; en 2ème année■ Age : 29■ Messages : 160■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Shinji ne s’attendait pas à ce qu’elle acquiesce si rapidement. Ah ! Elle aurait pu le lui faire comprendre autrement si elle souhaitait écourter leur échange. Cela le surprend, mais son égo en prend un coup. Il se sent vexé sans pourtant le montrer, hochant simplement la tête d’un air entendu. C’est enregistré. Mais elle poursuit, partageant ce qui la chagrine. Une amie serait blessée. Aïe. Il déglutit, hochant à nouveau la tête, compréhensif, admiratif aussi. Généreuse… Dévouée… Déterminée. La liste de ses qualités ne cesse de s'allonger.
« Ne perdons pas de temps alors. »
Sans plus s'attarder, ils cherchent le moyen le plus rapide de rentrer à Kobe, Shinji décidé à ne pas la laisser seule avant qu’ils ne soient arrivés. Quand, enfin, ils passent les grilles du campus, peuvant ainsi se séparer pour rejoindre leurs camarades et se présenter au personnel de l’établissement, Shinji la salue, souriant en coin, souhaitant qu’ils se revoient bientôt sans se douter que la terre n’en a pas encore terminé avec eux.
« Ne perdons pas de temps alors. »
Sans plus s'attarder, ils cherchent le moyen le plus rapide de rentrer à Kobe, Shinji décidé à ne pas la laisser seule avant qu’ils ne soient arrivés. Quand, enfin, ils passent les grilles du campus, peuvant ainsi se séparer pour rejoindre leurs camarades et se présenter au personnel de l’établissement, Shinji la salue, souriant en coin, souhaitant qu’ils se revoient bientôt sans se douter que la terre n’en a pas encore terminé avec eux.
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