Recensement des membres jusqu'au 30 Novembre!
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
Les mecs ils sont tous nuls ; les mecs ils sont tous nuls ; les mecs - ouais ? - les mecs - ouais ? - les mecs ils sont tous nuls - ah pourquoi ? Les mecs ils sont tous nuls…
Ils pensent qu’à nous briser l’coeur. Drôle de chanson qui joue en boucle dans le crâne de Moon. Encore une rupture. Encore une autre qu’elle n’a pas choisi. A croire qu’elle n’est pas faite pour les relations amoureuses. Ou à croire qu’elle n’est pas faite pour les hommes, tout simplement. Cette idée, ça fait longtemps qu’elle trotte dans sa tête. Une petite voix, qui lui crie : arrête l’hétérosexualité, c’est un piège pour la femme !
Au début, elle l’ignorait. Mais à force de lire, de lire, dans les forums féminismes, que le lesbianisme est le meilleur moyen de s’affranchir du patriarcat, elle a fini par l’entendre. S’il faut faire une croix sur tout ce qu’elle pensait être acquis (cf : son amour pour les hommes grands musclés et virils) pour aller mieux, soit.
Première étape ? Se renseigner. C’est quoi une lesbienne ? Butch, ou Lipstick, plusieurs choix sont possibles. Et comment les reconnaître ? On parle souvent de bagues aux doigts, à tous les doigts, pas seulement à l'annulaire. Faire attention aux détails dans les vêtements, un bracelet arc-en-ciel au poignet, des nuances de roses sur les chaussettes…
Moon a bien essayé de repérer les lesbiennes de sa région dans les bars qu’elle fréquentait, ça n’a jamais été bien concluant. A croire qu’elle ne sait pas lire les signes, ou que les gaydars sont réservés aux personnes bel et bien homosexuelles.
Mais pas question de baisser les bras, oh non ! Plan B enclenché. Si elle ne les trouve pas dans les bars qu’elle fréquente, Moon va fréquenter les bars des lesbiennes. Une petite recherche sur notre fidèle serviteur (Google), et elle trouve une adresse. Un bar LGBT, pas piqué des hannetons, apparemment bien fréquenté.
Et voilà qu’armée de sa plus belle robe en popeline (les beaux jours sont de retours), et de ses hauts talons, Moon bat le pavé pour entrer dans ce nouvel établissement, et rencontrer peut-être, qui saitl’homme la femme de sa vie.
Au bar, elle commande un cosmo (le choix safe quand on ne sait pas quoi prendre) et commence à regarder tout autour d’elle, en espérant qu’une demoiselle en recherche de meuf mortelle vienne à sa rencontre, ou d’en trouver une, qui pourrait bien la satisfaire.
Ils pensent qu’à nous briser l’coeur. Drôle de chanson qui joue en boucle dans le crâne de Moon. Encore une rupture. Encore une autre qu’elle n’a pas choisi. A croire qu’elle n’est pas faite pour les relations amoureuses. Ou à croire qu’elle n’est pas faite pour les hommes, tout simplement. Cette idée, ça fait longtemps qu’elle trotte dans sa tête. Une petite voix, qui lui crie : arrête l’hétérosexualité, c’est un piège pour la femme !
Au début, elle l’ignorait. Mais à force de lire, de lire, dans les forums féminismes, que le lesbianisme est le meilleur moyen de s’affranchir du patriarcat, elle a fini par l’entendre. S’il faut faire une croix sur tout ce qu’elle pensait être acquis (cf : son amour pour les hommes grands musclés et virils) pour aller mieux, soit.
Première étape ? Se renseigner. C’est quoi une lesbienne ? Butch, ou Lipstick, plusieurs choix sont possibles. Et comment les reconnaître ? On parle souvent de bagues aux doigts, à tous les doigts, pas seulement à l'annulaire. Faire attention aux détails dans les vêtements, un bracelet arc-en-ciel au poignet, des nuances de roses sur les chaussettes…
Moon a bien essayé de repérer les lesbiennes de sa région dans les bars qu’elle fréquentait, ça n’a jamais été bien concluant. A croire qu’elle ne sait pas lire les signes, ou que les gaydars sont réservés aux personnes bel et bien homosexuelles.
Mais pas question de baisser les bras, oh non ! Plan B enclenché. Si elle ne les trouve pas dans les bars qu’elle fréquente, Moon va fréquenter les bars des lesbiennes. Une petite recherche sur notre fidèle serviteur (Google), et elle trouve une adresse. Un bar LGBT, pas piqué des hannetons, apparemment bien fréquenté.
Et voilà qu’armée de sa plus belle robe en popeline (les beaux jours sont de retours), et de ses hauts talons, Moon bat le pavé pour entrer dans ce nouvel établissement, et rencontrer peut-être, qui sait
Au bar, elle commande un cosmo (le choix safe quand on ne sait pas quoi prendre) et commence à regarder tout autour d’elle, en espérant qu’une demoiselle en recherche de meuf mortelle vienne à sa rencontre, ou d’en trouver une, qui pourrait bien la satisfaire.
Code by awful modifié par Gin
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Des débiles immatures, des sale types arrogants, machos et insupportables. Elle ne comprenait pas pourquoi ici elle avant tant de mal avec les hommes. Tout était tellement plus simple à Tokyo ou il lui suffisait d'envoyer quelque sms pour avoir 4 ou 5 types près à être au petit soin avec elle. Ici, c'était plus compliqué déjà parce que c'était bourré d'étudiant, normal sur un campus, mais déjà ça réduisait le champ des possibles et puis... Evan O'Connor. Le pire de tous et en même temps le plus sexy. Si normalement Arizona a dû jeter aux oubliettes cette nuit passée avec cet étudiant, sa toxicité naturelle avait garder en tête chaque instant passé avec lui. De leur nuit passée ensemble à leur retrouvaille plus que désagréable. Ça l'énervait au plus au point et en même temps ça l'excitait terriblement. Et au fond d'elle, elle n'avait qu'une envie c'était de le revoir. Elle avait bien eu ce petit crus pour Akio, étudiant aussi décidément, mais cet idiot d'Evan lui restait en tête même si elle faisait tout pour l'éviter.
L'été approchait à grand pas, c'était un samedi soir chaud et Arizona avait décidé de sortir. Elle croiserait peut-être... La jeune femme secoua sa tête pour chasser l'image d'O'Connor de son esprit. Ce soir hors de question de se faire draguer ou importuner elle avait juste envie de boire et de danser. Elle rechercha sur internet le club gay mieux noté de la ville avant de ce décider. Ce soir, elle sortait seule et elle rentrerai seule! Une petite robe blanche moulante, très cintrée et fendue devant avec de fine bretelle, une paire d'escarpins noirs. un peu de maquillage en finissant par un gloss nude et le tour était joué.
L'été approchait à grand pas, c'était un samedi soir chaud et Arizona avait décidé de sortir. Elle croiserait peut-être... La jeune femme secoua sa tête pour chasser l'image d'O'Connor de son esprit. Ce soir hors de question de se faire draguer ou importuner elle avait juste envie de boire et de danser. Elle rechercha sur internet le club gay mieux noté de la ville avant de ce décider. Ce soir, elle sortait seule et elle rentrerai seule! Une petite robe blanche moulante, très cintrée et fendue devant avec de fine bretelle, une paire d'escarpins noirs. un peu de maquillage en finissant par un gloss nude et le tour était joué.
Dans le taxis, sur la route, elle était plutôt soulagée, aucun homme n'allait l'embêter ce soir et surtout elle ne succombrait à aucun charme. Il y allait sûrement avoir des femmes, lesbienne, à priori, mais dans la tête Arizona elle n'avait jamais été le style des femmes qui aiment les femmes. Du moins elle ne s'était jamais faite draguée par une femme. Pourtant, elle avait déjà fréquenté des bar LGBT toujours dans l'optique d'être tranquille et jamais une femme ne, s'était approcher d'elle. De son côté, Arizona ne s'était jamais posée la question, elle n'avait jamais été attiré par une femme et les seule contact physique qu'elle avait eu c'était d'embrasser des copines en soirée pour exciter des mecs. Ça fonctionnait toujours. Mais elle n'avait jamais ressenti le moindre désir pour une femme.
Arizona arriva sur place alors que la soirée était déjà bien entamée. Il y avait du monde à l'intérieur, elle repéra déjà la piste de danse pleine à craquer, il lui tardait déjà d'aller se déhancher là-bas, mais avant ça, il fallait se mettre en jambes. C'est tout naturellement qu'elle se dirigea vers le bar pour prendre un aapperol spritz sa boisson préféré, estivale, mais qu'elle prenait même en hivers. Une fois son verre en main elle commença tout doucement à se mouvoir au rythme de la musique, histoire de s'impregner de l'ambiance du club. Elle était persuadée qu'elle allait passer une excellente soirée.
- Tenue d'Arizona:
Citation
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
Cosmo dans la main : check.
Robe moulée au corps : check.
Hauts talons bien pointus : check.
Elle sirote, Moon, doucement, dans son coin. Toute seule. Elle attend, le temps d’un premier verre. Elle attend qu’on vienne la cueillir. C’est toujours le cas, d’habitude. Elle ne fait le premier pas qu’en de rares occasions. En fait pour les hommes plus jeunes. Beaucoup trop jeunes pour elle. Parce qu’ils sont trop timides, et qu’elle ne l’est plus.
Pourquoi ce serait autrement avec les femmes ?
Elle regarde, en essayant de ne pas se faire prendre, les couples qui se forment et qui s’enlace. Ceux qui s’érode le temps de quelques secondes avant de s’embraser de nouveau sur la piste de danse. Toutes ces femmes qui aiment les femmes…
…Mais qui ne semblent pas l’aimer.
Et alors, zut ! Elle en a assez d’attendre. Et elle se lance. Non pas à la drague, mais à la danse, elle repose son verre de cosmo désormais vide (et en prendra certainement un au prochain service), et s’élance sur la piste. La musique tape dans son crâne, et elle ferme les yeux, pour se laisser prendre par le flot de notes.
Finalement, c’est pas si mal, de danser sans se faire toucher, sans se faire regarder, danser toute seule et rien que pour soi.
Et elle ouvre les yeux.
Et peut-être que danse la piste de danse, il y en a d'autres des femmes, comme elle, qui s’abandonnent à la nuit.
Robe moulée au corps : check.
Hauts talons bien pointus : check.
Elle sirote, Moon, doucement, dans son coin. Toute seule. Elle attend, le temps d’un premier verre. Elle attend qu’on vienne la cueillir. C’est toujours le cas, d’habitude. Elle ne fait le premier pas qu’en de rares occasions. En fait pour les hommes plus jeunes. Beaucoup trop jeunes pour elle. Parce qu’ils sont trop timides, et qu’elle ne l’est plus.
Pourquoi ce serait autrement avec les femmes ?
Elle regarde, en essayant de ne pas se faire prendre, les couples qui se forment et qui s’enlace. Ceux qui s’érode le temps de quelques secondes avant de s’embraser de nouveau sur la piste de danse. Toutes ces femmes qui aiment les femmes…
…Mais qui ne semblent pas l’aimer.
Et alors, zut ! Elle en a assez d’attendre. Et elle se lance. Non pas à la drague, mais à la danse, elle repose son verre de cosmo désormais vide (et en prendra certainement un au prochain service), et s’élance sur la piste. La musique tape dans son crâne, et elle ferme les yeux, pour se laisser prendre par le flot de notes.
Finalement, c’est pas si mal, de danser sans se faire toucher, sans se faire regarder, danser toute seule et rien que pour soi.
Et elle ouvre les yeux.
Et peut-être que danse la piste de danse, il y en a d'autres des femmes, comme elle, qui s’abandonnent à la nuit.
Code by awful modifié par Gin
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
dans un club Hétéro elle se serait déjà fait payé plusieurs verre, c'était le seul inconvénient des boites gay, enfin pas vraiment finalement, elle s'était déjà fait des amis de soirée qui lui avait payé volontiers des verres et inversement, sans avoir envie de la mettre de leur lit. Le pied pour Ari. La soirée était déjà bien entamée et son état d'ébriété aussi, sans être totalement dans un était second, Arizona commençait à ressentir cette légèreté et cette insouciance que provoquait l'alcool chez elle. désinhibée, c'était le moment pour elle d'entrer sur la piste de danse.
La jeune femme à l'aise avec sa tenue et dans son corps, mouvait son corps sensuellement au rythme de la musique. c'était comme si elle était seule, les yeux fermés plus rien n'avait d'importance. au bout de quelque minute et alors qu'elle avait ouvert les yeux, elle aperçu une jeune femme près de la piste de danse, comme hésitante. Arizona qui était toujours avide de nouvelle rencontre et surtout toujours "girls support girl!" s'approcha de la demoiselle.
arrivée à son niveau elle posa délicatement sa main sur l'épaule de la jeune inconnue, c'était une très belle femme, très classe et très grande par rapport à Ari. elle se hissa jusqu'à son oreille pour que l'inconnue puisse entendre ce qu'elle avait à lui dire.
"T'inquiète tu peux venir danser sans crainte, il n'y a aucun mec qui va venir t'embêter ici! c'est totalement safe!"
Ben oui, parce que dans la tête d'Arizona toute les femmes ici étaient toutes hétéro et elle n'était que pour éviter les mecs lourds. Il n'y avait aucune volonté de vouloir invisibiliser les lesbiennes, c'était justes que ce monde des femmes qui aiment les femmes lui était totalement inconnu.
"Je m'appelle Arizona et toi?"
- Tenue d'Arizona:
Citation
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
Les yeux de Moon balaient les corps qui bougent. Une sorte de masse informe dans laquelle la trentenaire ne sait pas bien s’il est judicieux de se lancer. Après tout, elle n’a pas assez bu. Et peut être qu’elle n’a rien à faire ici ? Mais heureusement, une main salvatrice vient se poser sur son épaule. Elle comprend pas vraiment ce qui sort, des lèvres de la demoiselle. Juste qu’elle l’invite, à aller sur la piste de danse. Alors, Moon hoche la tête.
Et ça clique, ça claque, ça balance. Putain, les gays connaissent la bonne musique ! Rien à voir avec les taudis hétéros que Moon a l’habitude de fréquenter. Les musiques pop, rock, électro, s’enchaînent, ça pourrait être la meilleure soirée de sa vie. Enfin. De ces derniers mois. Difficile de rivaliser avec les nuits étudiantes, lorsqu’on est tout aussi libre qu’insouciant. Moon n’est pas complètement libre, elle ne le pense pas, mais à ce moment, alors qu’elle foule la piste de danse, elle oublie tout.
Presque tout, sauf la musique.
Et puis elle oublie surtout les turbulences de l’amour. Il n’y a que bonheur, éclate, et un corps qui s’ensorcelle. Et puis, elle en oublie même ses premiers plans. A quoi bon, chercher les filles, alors qu’on peut être bien toute seule. C’est la première fois que Moon ne se sent pas vide. Alors, comme ça, le bonheur, c’est aussi simple qu’unelarmechanson d’pop ?
Alors, elle répond, à la question de sa sauveuse :
Et elle regarde Arizona, et elle sourit. Et elle ne pense même pas à la draguer, elle a la sensation de voir une bonne copine. La musique la rend inconsciente.
Et ça clique, ça claque, ça balance. Putain, les gays connaissent la bonne musique ! Rien à voir avec les taudis hétéros que Moon a l’habitude de fréquenter. Les musiques pop, rock, électro, s’enchaînent, ça pourrait être la meilleure soirée de sa vie. Enfin. De ces derniers mois. Difficile de rivaliser avec les nuits étudiantes, lorsqu’on est tout aussi libre qu’insouciant. Moon n’est pas complètement libre, elle ne le pense pas, mais à ce moment, alors qu’elle foule la piste de danse, elle oublie tout.
Presque tout, sauf la musique.
Et puis elle oublie surtout les turbulences de l’amour. Il n’y a que bonheur, éclate, et un corps qui s’ensorcelle. Et puis, elle en oublie même ses premiers plans. A quoi bon, chercher les filles, alors qu’on peut être bien toute seule. C’est la première fois que Moon ne se sent pas vide. Alors, comme ça, le bonheur, c’est aussi simple qu’une
Alors, elle répond, à la question de sa sauveuse :
Moi c’est Moon, et toi ?Juste Moon. Rien que Moon. Pas de Kawaguchi. Pas de profession. Elle n’est que elle dans cet espace-temps peu commun.
Et elle regarde Arizona, et elle sourit. Et elle ne pense même pas à la draguer, elle a la sensation de voir une bonne copine. La musique la rend inconsciente.
J’suis jamais venue ici !Qu’elle crie, pour bien se faire entendre.
C’est trop bien ! Tu viens souvent ?
Code by awful modifié par Gin
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona continua de danser au rythme de la musique, accompagnée de sa nouvelle ami. de plus plus de monde sur la piste mais ce n'est pas déranger, elle a l'impression de former avec cette foule un seul et unique corps dégageant la même Energie c'était apaisant et exultant à la fois. Moon était quant à elle tout aussi exaltée par la musique, une élégance naturelle se dégageait de cette femme qui dansait avec classe. évidement comme la musique était forte les deux jeune femme devait énormément se rapprocher pour pouvoir s'entendre, mais Arizona n'y voyait aucune gène, après c'était une femme comme elle, il n'y avait aucune raison de créer de la gêne ou que moon soit émoustillée par se rapprochement physique.
"moi aussi c'est la première fois que je viens!"
après quoi, elles continuèrent de danser pendant au moins 30 minutes. Elle avait l'impression d'avoir retrouvé une vieille amie tant le contact était fluide. Elle ne s'étaient pas beaucoup parler sur la piste de dance mais elle se comprenait facilement avec le regard, s'amusant d'aimer les même chanson, elle dansaient de façon tantôt sensuelle, tantôt plus légèrement et parfois même de manière assez drôle lorsque la musique s'y prêtait.
"On va boire un truc au bar? j'ai super soif pas toi?"
c'est vrai que se déchainer pendant 30min non stop équivalait à une bonne séance de cardio. les deux complices s'installèrent aux bar tranquillement, Arizona épongea un peu son front, elle avait l'impression de bruler de l'intérieur tant elle s'était défoulée.
"Qu'est ce que tu bois? c'est moi qui offre!"
L'assistante sociale attendit que Moon lui réponde avant de commander. Elle était heureuse de rencontrer enfin une femme, il y avait trop d'homme autour d'elle en ce moment et elle avait besoin d'une présence féminine auprès d'elle, ne serait-ce que pour ce soir.
"C'était le feu sur la piste hein! Alors dis mois moon, toi aussi t'es la parce que t'en a marre des mec?" un sourire complice aux lèvre, pour Arizona c'était clair: deux jolies femme qui se retrouve ici c'était forcément à cause d'imbécile de sexe masculin.
Citation
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
Et Moon commence à la regarder, cette fille. Elle espère être discrète, mais elle la détaille. Elle détaille sa frange, mouillée par l’ambiance festive, et qui balaie délicatement son front. Elle détaille aussi le reste de ses cheveux, qui coulent comme une rivière le long de ses épaules et de son dos. Et puis même ses yeux, et puis même son nez. Et puis même, merde, ses lèvres.
Est-ce que c’est la musique ? Est-ce que c’est l’ambiance ? Mais voilà que Moon se dit qu’après tout, c’était une bonne idée cette soirée. C’est qu’elle est belle. Vraiment belle. Un poil jeune ? Oh, après tout, Moon s’en fout. Ce ne serait pas la première fois qu’elle s’évite de regarder une carte d’identité.
Et quand la demoiselle lui offre la possibilité de la suivre, jusqu’au bar, continuer un peu la soirée toutes les deux, elle voit là comme un signe. Dans un bar lesbien. Où les femmes aiment les femmes, finalement, est-ce qu’on pourrait l’aimer aussi, rien qu’un petit peu ?
Et les verres arrivent. A croire qu’il n’y a qu’elles au bar. Et ils arrivent même trop vite. Moon ne veut pas que le temps presse. Non. Il faut profiter de chaque instant. Et quand Arizona lui pose cette question, tous les signes lui semblent là.
Et Moon aimerait bien se refléter dans les yeux de quelqu’un. Quelqu’une.
Est-ce que c’est la musique ? Est-ce que c’est l’ambiance ? Mais voilà que Moon se dit qu’après tout, c’était une bonne idée cette soirée. C’est qu’elle est belle. Vraiment belle. Un poil jeune ? Oh, après tout, Moon s’en fout. Ce ne serait pas la première fois qu’elle s’évite de regarder une carte d’identité.
Et quand la demoiselle lui offre la possibilité de la suivre, jusqu’au bar, continuer un peu la soirée toutes les deux, elle voit là comme un signe. Dans un bar lesbien. Où les femmes aiment les femmes, finalement, est-ce qu’on pourrait l’aimer aussi, rien qu’un petit peu ?
Carrément !Qu’elle lui dit alors, et puis elles vont vers le bar. Est-ce que Moon a soif ? Elle ne sait plus. Elle ne sait plus rien. Comme cette soirée est là pour bouleverser son univers, elle s’en fout. Elle n’écoute plus vraiment son corps.
Cosmo pour moi.Valeur sûre.
Merci, je paye la prochaine tournée.Ce qui permet d’envisager encore une suite à la soirée. Encore du temps à passer avec elle.
Et les verres arrivent. A croire qu’il n’y a qu’elles au bar. Et ils arrivent même trop vite. Moon ne veut pas que le temps presse. Non. Il faut profiter de chaque instant. Et quand Arizona lui pose cette question, tous les signes lui semblent là.
Oui, j’en avais marre des mecs.De tous les mecs. Et à ce moment, pour Moon, pas seulement pour le temps d’une soirée. Elle en avait marre des mecs, pluriel, et dans toutes les situations.
J’avais envie d’une safe place.Pour la vie.
Et c’est agréable, de pouvoir parler avec une personne qui te regarde dans les yeux.Parce que n’est-ce pas le miroir de l’âme ?
Et Moon aimerait bien se refléter dans les yeux de quelqu’un. Quelqu’une.
Code by awful modifié par Gin
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Comme c'était agréable ! Pas un mec à l'horizon pour les embêter, pas un seul regard lubrique ne croisait le sien, c'était comme un sentiment de liberté. Pouvoir parler librement, le plus naturellement possible sans avoir à plaire à qui que ce soit. Arizona blâmait les hommes, mais elle avait conscience de trop se sexualiser, même si elle disait s'habiller pour elle. Elle aimait certains regards posé sur elle. Elle aimait plaire, pourquoi ? Elle n'en savait trop rien... Sûrement, parce qu'elle pensait que c'était impossible qu'on l'aime pour sa personnalité : trop compliqué, trop changeante, trop paradoxal. Sois gentil, mais trop, jaloux, mais pas trop, attentionné, mais pas collant, reste près de moi, mais pas longtemps, tu m'étouffes... Si on ne pouvait pas l'aimer elle, alors on pouvait bien aimer son corps. Elle avait la chance d'avoir une silhouette qui plaît à la majorité de la gente masculine, callipyge, des formes alléchantes. Mais était-ce vraiment une chance finalement ? Lorsqu'elle faisait le bilan pas vraiment.
"Je les hais, vraiment" dit-elle en soufflant avec une pointe de tristesse dans la voix avant de se reprendre en souriant, presque amusée. "M'en parle pas! Regarde ma robe, elle est ultra moulante et personne ne me mate! C'est vraiment le pied!" dit-elle fièrement en bombant le torse.
"On est vraiment mieux sans eux ! j'ai fini par comprendre qu'il n'était qu'une source de stress permanent"
elle aurait pu se blâmer elle aussi, mais pas ce soir, elle passait déjà pas mal de temps à s'auto-flageller, ils pouvaient bien, au moins pour un soir, en prendre pour leur grade.Elle trinqua joyeusement avec sa nouvelle amie avant de siroter quelques gorgées de son verre. puis, elle s'accouda au bar en posant sa tête dans la paume de sa main. Moon avait l'air pleine d'assurance, une vrai assurance pas comme elle qui se cachait derrière une fausse confiance en sois. Elle regarda la jeune femme avec un regard curieux et malin.
" Généralement les femmes hétéros qui viennent ici, c'est pour être tranquille, mais aussi parce qu'elles viennent de vivre un truc pas cool. alors elle ont pas envie de se faire embêter par des lourdeaux. T'as pourtant l'air d'être une femme qui en impose ! Qui a osé te faire des misères ?"
C'est vrai qu'elle était curieuse Arizona, mais c'est vrai aussi qu'elle avait l'impression de discuter avec une vieille amie. Et puis souvent, c'est plus simple de se confier à une personne étrangère, avec qui on partage un moment éphémère, car même si elle te juge, après ce moment-là, tu ne la recroiseras plus jamais. Pour autant, Arizona ne comptait pas juger Moon, ça ne lui avait pas traversé l'esprit, elle avait juste l'habitude d'être une oreille attentive pour les autres. Déformation professionnelle sans doute
Citation
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
Oh oui. Moon la regarde, dans cette robe moulante. Sous tous les angles. Elle n’en perd pas une miette, et observe. Elle n’avait jamais vraiment fait attention à l’attrait des demoiselles. C’est qu’elle a longtemps pensé qu’elle ne pourrait jamais apprécier les creux et les pleins de leurs courbes. Préférant s’attacher aux lignes masculines, elle se permet de réfléchir, pendant un instant, à ce qu’elle pourrait devenir dans les bras d’une femme.
Elle redresse le regard, pas question de faire comme ceux qu’elle méprise. Arizona n’a pas à se sentir comme un dessert. Non, pas à ses yeux. Elle reste courtoise et sourit en ancrant son regard dans le sien.
“Etais”. Comme si elle ne l’était pas encore, paumée. Elle aimerait bien croire que maintenant qu’elle se donne une ligne de course : les femmes, les femmes, et encore les femmes ; elle s’est trouvée une raison d’être. Mais au final, elle le sent bien. Cette rencontre, n’est toujours pas la bonne.
Parce que Moon n’a pas de gaydar. Parce que Moon n’est pas gay. Et quand elle regarde Arizona, elle imagine tout et n’importe quoi. Et si elle déteste les hommes, elle est peut être comme elle ? Et si elle déteste les hommes, elle acceptera bien de tester quelque chose d’autre ? Ou peut-être pas, parce qu’Arizona le dit bien : “les femmes hétéros qui viennent ici, c’est pour être tranquille.”
Moon est une femme hétéro. Arizona est une femme hétéro.
Elle déteste être ramenée à cette situation. Comme si elle n’avait pas le droit d’essayer de se tenter à autre chose. Elle qui a toujours été une bonne actrice est prise au dépourvu. Non, elle ne peut pas jouer à faire semblant, tout, son corps, son maquillage, sa coiffure, ses vêtements… hurlent qu’elle n’a toujours que su se présenter pour le regard masculin.
Alors, elle abandonne un peu, et avec un sourire triste, elle répond :
Elle redresse le regard, pas question de faire comme ceux qu’elle méprise. Arizona n’a pas à se sentir comme un dessert. Non, pas à ses yeux. Elle reste courtoise et sourit en ancrant son regard dans le sien.
M’en parle pas ! Mes précédents flirts m’ont complètement fait perdre la boussole. J’t’le dis pas ! J’étais paumée après tous ces ratés !
“Etais”. Comme si elle ne l’était pas encore, paumée. Elle aimerait bien croire que maintenant qu’elle se donne une ligne de course : les femmes, les femmes, et encore les femmes ; elle s’est trouvée une raison d’être. Mais au final, elle le sent bien. Cette rencontre, n’est toujours pas la bonne.
Parce que Moon n’a pas de gaydar. Parce que Moon n’est pas gay. Et quand elle regarde Arizona, elle imagine tout et n’importe quoi. Et si elle déteste les hommes, elle est peut être comme elle ? Et si elle déteste les hommes, elle acceptera bien de tester quelque chose d’autre ? Ou peut-être pas, parce qu’Arizona le dit bien : “les femmes hétéros qui viennent ici, c’est pour être tranquille.”
Moon est une femme hétéro. Arizona est une femme hétéro.
Elle déteste être ramenée à cette situation. Comme si elle n’avait pas le droit d’essayer de se tenter à autre chose. Elle qui a toujours été une bonne actrice est prise au dépourvu. Non, elle ne peut pas jouer à faire semblant, tout, son corps, son maquillage, sa coiffure, ses vêtements… hurlent qu’elle n’a toujours que su se présenter pour le regard masculin.
Alors, elle abandonne un peu, et avec un sourire triste, elle répond :
Je sais pas si y’a qu’une seule personne, ou si c’est pas une fourchette de situation de merde. J’suis paumée ces derniers temps. On m’a largué y’a quelques mois, et pour la première fois, j’arrive pas à m’redresser. Avant j’me disais un de quitté, dix de retrouvés, mais je me sens comme une merde.
Code by awful modifié par Gin
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
À force de trop, réfléchir sur sa vie Arizona avait presque oublié qu'elle n'était pas la seule à vivre des déboires amoureux. Moon aussi avait son histoire, propre à elle, tout aussi dramatique. Pourtant elle ne semblait pas être le genre de femme qui se faisait malmener par les hommes. Au contraire, elle avait tout pour les mener à la baguette. C'était fou à quel point les hommes pouvait retourner le cerveau des femmes, même les plus fortes et les plus caractériels. Arizona ne put qu'acquiescer par un signe de tête de ce que moon disait.
Arizona continuait d'écouter la belle brune avec attention, comme si elle était son mentor, elle réussis tout de même à déceler un peu de tristesse dans son regard. Elle venait de se faire larguer et n'arrivait pas à remonter la pente. Ça minait beaucoup Arizona qui en plus de se mettre à sa place, elle ne voulait pas la voir triste. c'était sûrement l'alcool qui parlait et le fait qu'elle vivait toutes les deux unes peines de cœur au même moment, mais elle se sentait très proche de cette femme qui paraissait maintenant si fragile. D'un geste tendre, elle posa sa main sur celle de son amie, comme pour la consoler. Ce n'était de la pitié, elle ne se serait jamais permis mais plus une extrême compassion.
"C'est un idiot...C'est tous des idiots ! Ils sont incapables de gérer notre sensibilité et nos envies. Incapable de voir quand ça va pas, et même quand ils le voient, ils sont incapables de régler le problème. leurs émotions sont sommaire et sans aucune nuance."
Ari ne voulait pas parler d'elle, tout ramener à elle ne l'intéressait pas, son truc à elle s'était réglé les problèmes des autres pour pouvoir fuir les siens. Alors comme à son habitude, elle essaya de trouver une solution. Essayer de la soulager un peu, chose que son abruti d'ex n'avait pas su faire.
"Tu sais quoi ton ex, on l'emmerde! On les emmerde tous d'ailleurs !"Arizona avait toujours la main posée sur celle de Moon, la petite brune avait une mine plus enjouée maintenant. "J'ai une idée, viens, on s'en vas on va ailleurs! On va leur montrer à tous, les deux bombes qu'ils n'auront jamais."
Elle finit son verre cul-sec et se leva. L'alcool lui donnait des idées folles et des envie de revanche sur ces spécimens qu'elle détestait presque.
"On va dans autre club? On jouera le petit couple de femmes super complices et on dansera hyper lascivement toute les deux sur la piste de danse. Mais y'aura aucun de ses gros dégoutants qui aura le droit de nous toucher! Ça va les rendre fou et on passera la meilleure soirée de notre vie ! Juste toi et moi !"
Il y avait vraiment ce truc entre filles, où on pouvait se faire confiance sans condition. Et d'ailleurs si les femmes avaient tendance à plus se soutenir qu'à se critiquer entre elles, elle dominera déjà le monde depuis longtemps. Malheureusement, les hommes les mettaient en compétition. Mais pas ce soir, ce soir elles allaient conquérir le monde.
"Alors ? Tu me suis Moon?"
Citation
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
Si Moon pouvait voir son reflet dans son verre de Cosmo, elle n’y verrait que l’ombre d’elle-même. Une meuf désespérée, qui en a marre. On est loin de la girl-boss sur hauts talons. Celle qui croque les hommes. Qui joue avec leurs cœurs, même. Oui. On en est loin. Putain ! C’est fou comme on peut tomber bas. Elle qui avait l’habitude de se penser plus fortes que tous.
Est-ce que c’est Kobe ? Est-ce que c’est la solitude ? Sa précédente rupture avait été dure, aussi. Quand Takumi l’a lâché pour aller se marier, elle a cru que son monde s’écroulait. Et pourtant, quelques soirées dans les bars, beaucoup de boisson pour noyer les larmes, et du soutien de la part de ses quelques copines tokyoïtes qui restaient... De Mariko surtout. Et elle était revenue sur pied.
Mais à Kobe, elle connaît personne.
Presque personne.
Pas de bonne copine à appeler pour saouler ses plus noires pensées. Alors, il faut bien improviser. Comme il n’y a que les bars qui la réconfortent, Moon n’a pas trouver d’autres solutions.
Et finalement, peut-être que c’était le bon choix. Elle n’y trouvera pas l’amour de sa vie, mais du réconfort, de la sororité.
Les remarques d’Arizona la font sourire.
Moon finit son cosmo. Plus de liquide, plus de reflet. Et elle remonte sur ses hauts talons. Son dos est droit. Ses épaules sont solides. Pas question de laisser les hommes lui dicter la vie. C’est elle qui fait ce qu’elle veut. Ce sont eux qui lui mangent dans la main.
Alors, elle saute de son siège, et les deux femmes partent, où ? Peu importe. Des bars hétéro, y’en a à la pelle, pas besoin de se nouer le cerveau. Y’en a même un tout à côté, à deux rues. Un que Moon connaît un peu, pas beaucoup. Qui n’sent pas la sueur, ou la vieille clope, ou la mauvaise bière. Un qui passe de la bonne musique, assez bonne pour danser.
Mais avant d’entrer, elle jette un dernier regard vers Arizona :
Moon est prête à devenir comédienne.
Est-ce que c’est Kobe ? Est-ce que c’est la solitude ? Sa précédente rupture avait été dure, aussi. Quand Takumi l’a lâché pour aller se marier, elle a cru que son monde s’écroulait. Et pourtant, quelques soirées dans les bars, beaucoup de boisson pour noyer les larmes, et du soutien de la part de ses quelques copines tokyoïtes qui restaient... De Mariko surtout. Et elle était revenue sur pied.
Mais à Kobe, elle connaît personne.
Presque personne.
Pas de bonne copine à appeler pour saouler ses plus noires pensées. Alors, il faut bien improviser. Comme il n’y a que les bars qui la réconfortent, Moon n’a pas trouver d’autres solutions.
Et finalement, peut-être que c’était le bon choix. Elle n’y trouvera pas l’amour de sa vie, mais du réconfort, de la sororité.
Les remarques d’Arizona la font sourire.
T’as raison, merde !Moon sait que la vie n’est pas si simple, et que la rupture est au moins à moitié de sa faute. Mais ça lui fait du bien, d’emmerder son ex. De le virer tout au fond de ses pensées, de lui dire de se taire, et de ne plus venir la faire chier.
Allons faire bander tous ces connards !
Moon finit son cosmo. Plus de liquide, plus de reflet. Et elle remonte sur ses hauts talons. Son dos est droit. Ses épaules sont solides. Pas question de laisser les hommes lui dicter la vie. C’est elle qui fait ce qu’elle veut. Ce sont eux qui lui mangent dans la main.
Alors, elle saute de son siège, et les deux femmes partent, où ? Peu importe. Des bars hétéro, y’en a à la pelle, pas besoin de se nouer le cerveau. Y’en a même un tout à côté, à deux rues. Un que Moon connaît un peu, pas beaucoup. Qui n’sent pas la sueur, ou la vieille clope, ou la mauvaise bière. Un qui passe de la bonne musique, assez bonne pour danser.
Mais avant d’entrer, elle jette un dernier regard vers Arizona :
Prête ?Un petit sourire, alors qu’un mec ouvre les portes devant elles :
Honey ?
Moon est prête à devenir comédienne.
Code by awful modifié par Gin
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
La réponse de Moon ne se fit pas attendre et quelle réponse ! Une réponse qui fit afficher un large sourire sur le visage d'Arizona ! Que c'était bon ! C'était exactement ce qui lui fallait, une autre femme tout aussi triste, toute aussi seule. Ensemble, elles soulèveraient des montagnes! Ensemble elle allait conquérir le monde et écraser tout ceux qui aimerait les mettre plus bas que terre à grand coup de talons aiguilles. Elle exaltait, au diable Evan, au diable son ex Junko, au diable tout ceux qui lui avait brisé le cœur et tout ceux qui l'avait prise pour une fille facile, qui l'avait déshumanisé! Au diable tous ceux qui se croyaient supérieurs aux femmes sous prétexte qu'ils avaient quelque chose entre les jambes et surtout... Au diable sa tristesse et sa solitude, l'estime qu'elle avait pour elle-même et qui lui donnait envie de se cacher dans une grotte jusqu'à la fin de sa vie! Ce soir, elle était belle, elles étaient belles ! Magnifiques amazones prêtes à escalader les sommet du monde et à faire saliver tout les hommes qu'elles rencontreraient. Ce soir, ce n'étaient plus elles le sexe faible. Juste ce soir, au moins, elle voulait se sentir invincible.
Les deux femmes quittèrent le club gay pour se rendre celui à quelques rues, plus loin. Celui où elle avait rencontré Evan, celui où ils s'étaient embrassés, celui où ils avaient fricotés sur la banquette. Évidement, lorsqu'elles arrivèrent à proximité, Arizona ressentit comme un petit pincement au cœur. Et s'il y était avec ses amis, cela même qui s'était moqué d'elle ce soir-là, ceux avec qui il avait fait le pari de pouvoir coucher avec elle. Non, elle s'en fichait, ce soir elle n'était pas seule, Moon était avec elle, elle ne craignait rien. Arrivées devant l'entrée de la boite Moon lui lança un regard, comme pour annoncé le débuts des hostilités.
"Let's go baby!"
Main dans la main, les deux femmes pénétrèrent dans l'antre de tout les excès. La soirée était déjà bien entamée, mais les deux jeunes femmes ne passèrent pas inaperçu, belles, sexy, déterminée et sûr d'elles, certains regards s'étaient inévitablement posés sur elles avec envie.
"Viens, on va danser direct!"
Arizona entraîna avec elle sa nouvelle amie sur la piste de danse. Les deux comparses débutèrent leur danse endiablée, c'était comme s'il n'y avait plus qu'elle sur la piste. Arizona ne se gênait pour lancer des regards enjôleurs aux hommes qui les observait, mais à chaque fois que l'un deux tentait de se rapprocher, elle de son côté réduisait la distance physique qu'il y avait entre elle et Moon. La petite brune n'hésitait pas à la tenir par la main ou les hanches. Elle se délectait de tous ses hommes qui ne pouvaient les toucher qu'avec leurs yeux. Elle se sentait bien avec Moon, elle ne savait rien d'elle, mais elle se sentait forte et protégée à ses côtés. Leur regard complice et enjoué ne faisait qu'accentuer le fait que certaines personne les pensait en couple. Pourtant, plus tard, alors qu'elles étaient toujours en train de danser avec la même intensité. Un homme, vint se coller derrière Arizona pour danser avec elle. L'Américaine se retourna et lui lança un regard noir avant de retourner vers Moon et approcha son visage du sien pour lui faire un petit smack, faisant comprendre eu jeune homme qu'il n'avait aucune chance avec et qu'elle était déjà prise. Ari se mit à rien et se hissa jusqu'à Moon pour lui dire quelques mots à l'oreille.
"Désolée, je n'ai pas pu m'empêcher ! t'as vue la tête qu'il a faite ce débile !"
Finalement, ça ne servait à rien d'aller dans des club gay, il suffisait juste d'avoir une amie canon à qui on pouvait rouler des pelles ! Les deux femmes n'avait rien en commun physiquement à part leur longue chevelure brune. Alors qu'Arizona était une petite jeune femme mignonne aux formes attrayante, Moon quant à elle était une sublime femme élancée et charismatique, le type de femme qui n'a pas besoin d'en faire des caisse pour faire sensation, celle qui vous met à terre au moindre regarde. l'assistante sociale ne pouvait s'empêcher d'avoir une sorte d'admiration pour elle. toute fois elle espérait espérait que Moon passe une aussi bonne soirée qu'elle.
"Alors tu te sens comment? C'est jouissif non."
Citation
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
La testostérone.
Moon a l’impression de pouvoir la sentir à plein nez. Et ça chatouille ses narines. Et elle voudrait éternuer. Comme si elle avait choppé un sale rhume. Ou une bonne allergie. C’est ça. Allergique aux mecs. Elle est peut-être devenue allergique aux mecs.
Et dire qu’il y a encore peu de temps, elle adorait qu’on rêve sur ses courbes, qu’on bave sur ses yeux, qu’on la déshabille, avec les pensées. Ou avec les mains. Et dire qu’avant de rencontrer Ryuji, elle passait de garçon, à garçon. D’homme, à homme. Sans souci avec le lendemain. Sans jamais vouloir les revoir.
C’est plus simple, de ne pas s’attacher. C’est plus simple, de juste avoir des damoiseaux de passage. Parce que comme ça, on n'est pas déçu. Pas d’attente, pas de cœur brisé. Quand les hommes ne sont rien d’autre que des machines à cul, on repart chez soi l’esprit léger.
Moon ne rentre plus chez elle comme ça.
Normal, son ex est son voisin du dessus.
Mais là, elle n’est plus chez elle. Et là, elle n’est plus avec les hommes. Elle doit s’accrocher, au doux parfum de l’œstrogène. Sucré. Doux. Tendre. Il y a encore quelques mois, elle ne se serait jamais imaginée si bien accompagnée. Surtout accompagnée par une femme. Mais l’idée germe en elle et elle apprécie.
Que ce soit pour s’amuser, sérieusement, ou juste pour jouer aux femmes fatales, au fond Moon s’en fiche un peu. Elle a besoin de profiter sans trop réfléchir aux conséquences. Ni sans trop penser à ce qu’elle peut ressentir. Alors, oui. Les femmes, ça n’a jamais été son truc. Mais il faut bien se laisser tenter. Et comme toute bonne actrice, il n’y a rien de plus important que d’entrer dans le rôle du personnage.
Alors, si elle doit jouer la petite amie d’Arizona, elle va devenir la petite amie d’Arizona. Elle va la regarder, comme une déesse. La toucher, pour que personne ne s’en rapproche. L’embrasser, comme si c’était LA seule. Et plus leurs corps s’approchent, et plus leurs danses s’endiablent, et plus les hommes autour les regardent. Et Moon prend un rôle qu’elle n’a jamais pris. Elle qui a eu tendance à être protégée, chouchoutée, adulée.
Décide de faire tout le contraire.
Quand les garçons regardent Arizona, elle les foudroie. Quand ils s’approchent pour profiter du trio, elle danse plus fort encore pour les frapper “innocemment”. Quand ils essaient de leur parler, elle les rembarre. Et quand Arizona fait de même, elle se surprend aimer ça.
Depuis combien de temps on ne l’a pas défendue, comme un objet précieux ?
Et quand Arizona lui demande si c’est jouissif, elle commence à rire, lâchant complètement prise. Et ça lui fait du bien. Mais rapidement, un homme s’approche d’elle.
Et elle embrasse la mâchoire de la demoiselle en se délectant de la mine déconfite du déçu.
Moon commence à un peu trop prendre plaisir à ce jeu.
Moon a l’impression de pouvoir la sentir à plein nez. Et ça chatouille ses narines. Et elle voudrait éternuer. Comme si elle avait choppé un sale rhume. Ou une bonne allergie. C’est ça. Allergique aux mecs. Elle est peut-être devenue allergique aux mecs.
Et dire qu’il y a encore peu de temps, elle adorait qu’on rêve sur ses courbes, qu’on bave sur ses yeux, qu’on la déshabille, avec les pensées. Ou avec les mains. Et dire qu’avant de rencontrer Ryuji, elle passait de garçon, à garçon. D’homme, à homme. Sans souci avec le lendemain. Sans jamais vouloir les revoir.
C’est plus simple, de ne pas s’attacher. C’est plus simple, de juste avoir des damoiseaux de passage. Parce que comme ça, on n'est pas déçu. Pas d’attente, pas de cœur brisé. Quand les hommes ne sont rien d’autre que des machines à cul, on repart chez soi l’esprit léger.
Moon ne rentre plus chez elle comme ça.
Normal, son ex est son voisin du dessus.
Mais là, elle n’est plus chez elle. Et là, elle n’est plus avec les hommes. Elle doit s’accrocher, au doux parfum de l’œstrogène. Sucré. Doux. Tendre. Il y a encore quelques mois, elle ne se serait jamais imaginée si bien accompagnée. Surtout accompagnée par une femme. Mais l’idée germe en elle et elle apprécie.
Que ce soit pour s’amuser, sérieusement, ou juste pour jouer aux femmes fatales, au fond Moon s’en fiche un peu. Elle a besoin de profiter sans trop réfléchir aux conséquences. Ni sans trop penser à ce qu’elle peut ressentir. Alors, oui. Les femmes, ça n’a jamais été son truc. Mais il faut bien se laisser tenter. Et comme toute bonne actrice, il n’y a rien de plus important que d’entrer dans le rôle du personnage.
Alors, si elle doit jouer la petite amie d’Arizona, elle va devenir la petite amie d’Arizona. Elle va la regarder, comme une déesse. La toucher, pour que personne ne s’en rapproche. L’embrasser, comme si c’était LA seule. Et plus leurs corps s’approchent, et plus leurs danses s’endiablent, et plus les hommes autour les regardent. Et Moon prend un rôle qu’elle n’a jamais pris. Elle qui a eu tendance à être protégée, chouchoutée, adulée.
Décide de faire tout le contraire.
Quand les garçons regardent Arizona, elle les foudroie. Quand ils s’approchent pour profiter du trio, elle danse plus fort encore pour les frapper “innocemment”. Quand ils essaient de leur parler, elle les rembarre. Et quand Arizona fait de même, elle se surprend aimer ça.
Depuis combien de temps on ne l’a pas défendue, comme un objet précieux ?
Et quand Arizona lui demande si c’est jouissif, elle commence à rire, lâchant complètement prise. Et ça lui fait du bien. Mais rapidement, un homme s’approche d’elle.
Franchement ?Allez, Moon joue un peu le jeu. L’homme continue de les regarder. Alors, Moon se rapproche d’Arizona, la tient un peu plus fermement par la taille, la rapproche d’elle. Glisse ses lèvres jusqu’à ses oreilles, en frôlant la ligne de son cou, tout en gardant le regard ancré dans celui de l’homme intéressé.
Ca fait son petit effet.
Et elle embrasse la mâchoire de la demoiselle en se délectant de la mine déconfite du déçu.
Moon commence à un peu trop prendre plaisir à ce jeu.
Code by awful modifié par Gin
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Moon ne semblait pas tenir rigueur du baiser qu'Arizona lui avait volé, bien au contraire, elle semblait prendre part au jeu elle aussi. Arizona était ravie, ravie qu'on lui enviait la place qu'elle avait de pouvoir être au coté du femme aussi belle. L'Américaine ne peut s'empêcher de frissonner lorsque Moon la touchait et l'embrassait et cette expérience devenait de plus en plus grisante. Alors elle ne pu s'empêcher de voler encore une fois les lèvres de son amie, sous les regards effarés des hommes qui les entourait, elle avait l'impression qu'elles étaient absolument intouchables, comme deux déesse idolâtré par cette bande d'homme faible. À cet instant Evan, lui semblait loin tellement loin et la nuit horrible qu'avait passé avec lui était tout aussi loin. Elle ne se sentait plus faible ni malheureuse et elle pouvait remercier Moon pour ça.
Les deux femmes dansèrent encore une bonne partie de la nuit, complices et toujours aussi proches. De temps à autre, elles allèrent se désaltérer au bar, mais elles étaient restées tout le temps ensemble, comme inséparable, n'adressant la parole à aucun homme, comme si ça leur étaient insupportable. Sur les coups de 4 heure du matin et alors que le club commençait à se vider Arizona eu une idée. Elle avait envie de prolonger cette nuit, au moins jusqu'à ce que le soleil se lève, profiter jusqu'au bout de Moon et de sa compagnie.
"ça te dit qu'on aille chez moi? "
Elle savait que les Japonais n'étaient pas du genre à inviter des inconnus chez eux et ça tombait bien parce qu'Arizona n'était pas japonaise, alors ça lui posait aucun soucis d'amener Moon chez elle. Et pouvoir continuer la soirée au chaud lui rappellerais ses fins de soirée à Tokyo entouré de ses copines. Elle avait envie de faire les mêmes choses avec Moon. Arizona n'avait pas envie de rentrer seule et elle savait que si elle se séparait de sa nouvelle amie maintenant, elle finirait par broyer du noir jusqu'au petit matin. La descente serait trop brutale pour elle et passé d'un moment festif à un moment d'extrême solitude était bien trop dur pour elle. Après la réponse de son amie, les deux nymphettes quittèrent le club comme elles y étaient entrées: comme deux reines, main dans la main.
"Je n'habite pas très loin, on peut y aller à pied !" Arizona marchait joyeusement, elle avait gardé cette insouciance propre à l'adolescence. Elle était persuadée d'être en sécurité avec Moon. Bien sûr, on lui avait appris à se méfier des hommes et de leurs viles intentions. "J'ai tout ce qu'il faut à la maison t'inquiète ! Tu pourras te doucher et prendre un pyjama tout propre ! Ah et puis j'ai une petite terrasse aussi enfin un petit balcon, on pourra se poser pour discuter un peu et voir le soleil se lever. Je veux finir cette soirée en beauté! "
Arizona était impatiente de rentrer, à part Evan personne n'étais venu chez elle. Là, au moins, elle n'aurait à faire attention à son comportement, pas de moment gênant où on doit attendre le minimum de minute réglementaire avant d'aller dans la chambre pour s'adonner à un sport bien particulier. Après quelques minutes de marche, les deux jeunes femmes arrivèrent devant l'immeuble d'Arizona, quelques étages à monter et les voilà enfin chez elle. La petite brune s'étira avec soulagement, comme si devoir affronter le monde lui avait demandé des efforts colossaux, c'était sans doute le cas.
"Viens entre, fais comme chez toi Moon!"
Arizona avait toujours mit une pointe d'honneur à bien recevoir ses invité, héritage de sa mère Syrienne. cette partie du monde était bien connu pour son hospitalité et l'assistante sociale ne dérogeait pas à la règle. Arizona retira sa paire d'escarpin et invita la jeune femme à la suivre à l'étage. Une fois en haut, Ari fit glisser sa robe au sol, comme libérée de ce vêtement trop inconfortable. Pas vraiment pudique, elle n'avait pas hésité une seconde à retirer sa robe blanche. Encore une fois, elle était accompagnée de Moon alors elle ne craignait rien. L'assistante sociale enfila un t-shirt XXL, consciente que Moon pourrait avoir elle, le besoin d'être seule pour se changer.
"Sert toi, prend ce qu'il faut pour être à l'aise. Si tu veux prendre une douche, la salle de main est juste là, il y a des serviettes dans le placard sous le lavabo, du démaquillant et des cotons quelque part par là. je t'attends en bas. Je prépare tout ce qu'il nous faut pour qu'on soit à l'aise!"
Elle sourit doucement à son amie avant de redescendre au salon. Arizona allait préparer son petit balcon, de quoi boire et manger et tout ce qu'il faut pour le rendre plus cosy pour accueillir sa nouvelle amie.
- Appartement d'Ari:
Citation
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
La nuit remue Kobe. Et Moon n’a pas vécu un tel sentiment d’euphorie depuis longtemps. Et il y a un naturel entre Arizona et Moon que la professeur de cinéma n’avait pas vécu depuis longtemps. Comme une évidence. Et dans leurs regards, et dans leurs sourires, le courant passe. Et il n’y a même pas besoin de parler, tout est limpide.
C’est drôle, il y a longtemps que Moon n’a pas ressenti ça.
Pas avec une amie du moins. Pas depuis Tokyo, les études de cinéma, et sa copine Mariko. Elle lui manque beaucoup. Peut-être que Mariko est la seule fille qui l’a jamais comprise. Dans un monde où les femmes doivent être celles de leur mari, Moon n’a jamais vraiment trouvé sa place. Rares sont celles qui avaient davantage envie de boire des coups et danser toute la nuit, que de faire à manger et ramasser les couches-culottes. Pas que les deux soient incompatibles.
Moon rêve toujours autant d’avoir un enfant.
Ce samedi soir est magnifique. Parce que les heures passent. Parce que les verres sont bus. Parce que c’est un instant qu’elle aimerait pouvoir prolonger. Encore. Encore. Encore. Jusqu’au petit matin, pour profiter du lever du soleil et des pavés luisants de la rosée. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et le club doit bien fermer. Il n’y a plus qu’à rentrer, chacune de son côté, échanger les numéros, se promettre de se revoir… Si elles ne l’oublient pas.
Si elles ne s’oublient pas.
Et alors que Moon pensait que c’était fini, une étincelle dans les yeux d’Arizona. Aller chez elle ? Moon n’est pas de celles qui font des pyjamas party. Qui sortent en oubliant culottes et chaussettes de rechange. Qui entrent dans l’intimité des gens. Mais ce soir, lui a fait tellement de bien. Devenir quelqu’un d’autre. Lâcher tout ce qu’il lui semblait acquis.
Eh merde :
Sus aux culottes de rechange, sus à tout le reste. A la propreté. Aux règles de politesse. Moon en a assez de tout ça. Pas besoin de faire semblant, elle veut continuer la soirée. Elle veut apprendre plus d’Ari. Elle veut la connaître, la rencontrer, savoir plus d’elle. Plus que tout, depuis longtemps, elle espère pouvoir s’en faire une amie. Une vraie amie. Une que l’on peut appeler à une heure du matin lorsqu’on est dans la merde. Et qui viendra quand même.
Alors, elle la suit. Dans la fraîcheur de la nuit. Sous la lumière blanche de la lune. Et elle la suit, sans même faire attention au chemin, sans même regarder les rues, les embranchements, et les maisons. Et l’entrain d’Arizona lui fait plaisir. Pour une fois, elle a la sensation d’être appréciée. D’être désirée. Pas comme un objet, comme un corps, comme un sexe. Désirée, comme une personne.
Quand elle entre, elle retire ses chaussures et regarde, tout autour d’elle, le cocon de sa nouvelle copine. Son regard s’arrête sur les plantes ici et là.
Et quand elle se tourne. Et quand elle voit Ari retirer sa robe, Moon ne peut s’empêcher de se retourner, tout de suite. Elle passe une main sur ses yeux, pudiques. Comme si elle ne pouvait pas se permettre de regarder son corps. Un corps interdit. Un corps qu’elle ne veut pas dévisager. Elle n’est pas comme tous ces hommes. Non. Elle s’en interdit.
Pourtant.
Du peu qu’elle a vue… Un beau croquis.
Et quand Arizona part, Moon lui dit un :
Se démaquiller ?
La transpiration et la soirée ont déjà fait couler le fond de teint sur les joues de Moon. Pourtant, la professeur de cinéma n’arrive pas à retirer ce qui reste. Elle passe le coton sur ses yeux, pour retirer le mascara. Puis, sur ses lèvres, pour enlever le rouge. Enfin, elle se regarde. Elle sait que si elle enlève le reste de son masque, elle sera mise à nu.
Sauf Ryuji, plus personne n’a vu les cicatrices de son acné juvénile. Celui qui la blesse tant.
Moon fait attendre Arizona, quelques minutes, encore, et continue de se regarder, le coton dans la main, et ne sachant que faire. Garder les traces, et faire semblant ? Ou tout laisser tomber. Lâcher prise pour une fois, et laisser sa peau libre.
Et finalement, merde, Moon pose le coton sur sa peau et retire toute la peinture qui lui reste, et dévoile les tâches rouges de ses joues. Enfin, elle descend pour retrouver Arizona. Elle cache un peu son visage sous ses longs cheveux noirs, anticipant le regard de sa nouvelle amie.
Alcool. Pas alcool. Peu importe. Moon aime boire, et serait d’accord pour continuer la soirée enivrée. Mais elle ne souhaite pas être la seule à se saouler.
C’est drôle, il y a longtemps que Moon n’a pas ressenti ça.
Pas avec une amie du moins. Pas depuis Tokyo, les études de cinéma, et sa copine Mariko. Elle lui manque beaucoup. Peut-être que Mariko est la seule fille qui l’a jamais comprise. Dans un monde où les femmes doivent être celles de leur mari, Moon n’a jamais vraiment trouvé sa place. Rares sont celles qui avaient davantage envie de boire des coups et danser toute la nuit, que de faire à manger et ramasser les couches-culottes. Pas que les deux soient incompatibles.
Moon rêve toujours autant d’avoir un enfant.
Ce samedi soir est magnifique. Parce que les heures passent. Parce que les verres sont bus. Parce que c’est un instant qu’elle aimerait pouvoir prolonger. Encore. Encore. Encore. Jusqu’au petit matin, pour profiter du lever du soleil et des pavés luisants de la rosée. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et le club doit bien fermer. Il n’y a plus qu’à rentrer, chacune de son côté, échanger les numéros, se promettre de se revoir… Si elles ne l’oublient pas.
Si elles ne s’oublient pas.
Et alors que Moon pensait que c’était fini, une étincelle dans les yeux d’Arizona. Aller chez elle ? Moon n’est pas de celles qui font des pyjamas party. Qui sortent en oubliant culottes et chaussettes de rechange. Qui entrent dans l’intimité des gens. Mais ce soir, lui a fait tellement de bien. Devenir quelqu’un d’autre. Lâcher tout ce qu’il lui semblait acquis.
Eh merde :
Oui, ça me dirait bien.
Sus aux culottes de rechange, sus à tout le reste. A la propreté. Aux règles de politesse. Moon en a assez de tout ça. Pas besoin de faire semblant, elle veut continuer la soirée. Elle veut apprendre plus d’Ari. Elle veut la connaître, la rencontrer, savoir plus d’elle. Plus que tout, depuis longtemps, elle espère pouvoir s’en faire une amie. Une vraie amie. Une que l’on peut appeler à une heure du matin lorsqu’on est dans la merde. Et qui viendra quand même.
Alors, elle la suit. Dans la fraîcheur de la nuit. Sous la lumière blanche de la lune. Et elle la suit, sans même faire attention au chemin, sans même regarder les rues, les embranchements, et les maisons. Et l’entrain d’Arizona lui fait plaisir. Pour une fois, elle a la sensation d’être appréciée. D’être désirée. Pas comme un objet, comme un corps, comme un sexe. Désirée, comme une personne.
Quand elle entre, elle retire ses chaussures et regarde, tout autour d’elle, le cocon de sa nouvelle copine. Son regard s’arrête sur les plantes ici et là.
J’ai jamais réussi à en garder une en vie.Il y a quelque chose de chaleureux dans cet endroit. La décoration, les lumières, les couleurs. Quelque chose qu’on ne retrouve pas dans l’appartement chirurgical de Moon.
Et quand elle se tourne. Et quand elle voit Ari retirer sa robe, Moon ne peut s’empêcher de se retourner, tout de suite. Elle passe une main sur ses yeux, pudiques. Comme si elle ne pouvait pas se permettre de regarder son corps. Un corps interdit. Un corps qu’elle ne veut pas dévisager. Elle n’est pas comme tous ces hommes. Non. Elle s’en interdit.
Pourtant.
Du peu qu’elle a vue… Un beau croquis.
Et quand Arizona part, Moon lui dit un :
...Merci !Un peu timide. Elle lui est reconnaissante de lui laisser l’espace de se changer seule. Elle retire ses vêtements, emprunte un t-shirt. Puis, elle se regarde dans le miroir.
Se démaquiller ?
La transpiration et la soirée ont déjà fait couler le fond de teint sur les joues de Moon. Pourtant, la professeur de cinéma n’arrive pas à retirer ce qui reste. Elle passe le coton sur ses yeux, pour retirer le mascara. Puis, sur ses lèvres, pour enlever le rouge. Enfin, elle se regarde. Elle sait que si elle enlève le reste de son masque, elle sera mise à nu.
Sauf Ryuji, plus personne n’a vu les cicatrices de son acné juvénile. Celui qui la blesse tant.
Moon fait attendre Arizona, quelques minutes, encore, et continue de se regarder, le coton dans la main, et ne sachant que faire. Garder les traces, et faire semblant ? Ou tout laisser tomber. Lâcher prise pour une fois, et laisser sa peau libre.
Et finalement, merde, Moon pose le coton sur sa peau et retire toute la peinture qui lui reste, et dévoile les tâches rouges de ses joues. Enfin, elle descend pour retrouver Arizona. Elle cache un peu son visage sous ses longs cheveux noirs, anticipant le regard de sa nouvelle amie.
Je peux te demander quelque chose à boire ?
Alcool. Pas alcool. Peu importe. Moon aime boire, et serait d’accord pour continuer la soirée enivrée. Mais elle ne souhaite pas être la seule à se saouler.
Code by awful modifié par Gin
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
La visite de Moon lui réchauffait le cœur et c'est vrai que depuis son arrivée ici elle se sentait terriblement seule. C'était quelque chose qui l'angoissait énormément être seule, se retrouver avec soi-même, devoir réfléchir sur sa vie et qui elle était. Elle avait l'impression de tomber dans le vide, le silence assourdissant de son appartement l'enveloppait chaque soir et ça la terrorisait. Depuis toute petite, elle était constamment entourée, d'amis ou de la famille mais elle n'était jamais vraiment seule. Régler les problèmes des autres, parler de tout sauf de ce qu'il y avait dans son cœur. Son esprit était tout le temps en alerte pour les autres et ça lui permettait de ne pas affronter ses peurs et ses angoisses.
Malheureusement, depuis qu'elle était arrivée ici, elle se sentait comme livrée un peu à elle-même. Arizona savait qu'elle commençait à se renfermer, ça lui arrivait parfois de créer un mur entre elle et le monde. Qui finissait toujours par s'effriter, mais qui finissait toujours par revenir aussi, parce qu'elle était incapable de régler ses problèmes interne, du moins elle ne voulait pas les voir. Alors quand elle aperçut Moon qui descendait les escaliers, Arizona avait l'impression d'être la plus heureuse du monde, elle était comme un prince qui accueillait sa princesse, elle avait des étoiles dans les yeux.
"Oui, bien sûr, installe-toi sur la terrasse, j'arrive avec ce qu'il faut !"
Arizona allait chercher, des boissons fraiches, des soft et de l'alcool, mais il y avait aussi du café et du thé. Sur la terrasse, Ari avait installé deux chaises avec deux gros plaid pour se tenir chaud. Et une petite table sur laquelle il y avait une grosse bougie, de quoi manger et les boissons qu'elle était sur le point d'apporter. Ari s'installa près de son amie, l'air, était encore doux, et la lune braillait encore fort dans le ciel. L'Américaine s'alluma une cigarette et en proposa une à son amie. Son regard perdu vers l'horizon. Ça lui faisait bizarre tout ce calme après cette soirée où elle avait pu se défouler.
"J'en ai jamais parlé à personne depuis que je suis ici, mais je suis venue à Kobe pour fuir mon ex. Il a jamais été violent hein. Mais pendant 6 ans, j'ai eu l'impression de me battre seule pour cette relation..."Elle souffla doucement la fumée de tabac par son nez "Finalement, je ne sais même pas s'il a un jour considéré qu'on était ensemble. Il n'y avait que des mensonges, de la manipulation, des coup bas et du sexe et finalement, je me suis perdue ou plutôt éteinte. la douleur avait pris trop de place. Il y eut des moments heureux bien, sur mais le négatif à pris totalement le dessus alors j'ai fini par les oublier. Il a fini par me tromper, une fois de plus. Alors je suis partie, presque du jour au lendemain " Arizona s'empara de sa tasse de thé, le liquide ambré lui réchauffait le corps.
" En venant ici, je pensais commencer une nouvelle vie, et je pensais que si je parlais de cette histoire à personne, c'est comme si elle n'avait jamais exister et finalement j'aurais fini par l'oublier. Je pensais être vacciné contre l'humiliation et contre le mal que pouvait me faire les hommes mais finalement, je suis tombée dedans la tête la première à peine arrivée."
Le visage d'Ari était plus triste qu'à l'accoutumée, elle n'avait jamais lié l'histoire de Junko et celle d'Evan entre elles, mais forcé de constater que ce qui s'était passé avec l'étudiante n'était que la suite logique de son histoire avec son ex. "Je crois que les hommes me font peur en fait." Elle regarda Moon avant d'écraser sa cigarette, effectivement l'ambiance avait un peu changé, l'adrénaline était redescendu, mais l'alcool et la mélancolie qui allait avec avait pris place. "Et toi, pourquoi ça s'est fini avec ton ex ?"
Citation
- InvitéInvité
Les mecs ils sont tous nuls
feat. Arizona Williams
Le frais de la nuit glisse dans les cheveux de Moon, qui expire. Putain, que ça fait du bien. Peut-être que ça la dessoule aussi. Peut-être que ça va lui filer la crève. Peu importe. Dans la douceur de ce mois de juin, la professeur de cinéma a bien envie de lâcher prise. De lâcher tout. De s’abandonner, tout simplement sans se poser de question.
Si seulement c’était aussi facile.
Moon se saurait vraiment dire quand la peur a commencé à lui ronger les entrailles. Quand elle a commencé à sentir son coeur battre dans son plexus solaire. Peut-être à la rupture. Ou peut-être un petit peu avant. Est-ce que c’est se confronter avec son passé en corée ? Les agressions qu’elle a vécu sur les plateaux lorsqu’elle était enfant ? Ou rien de tout ça. Juste se rendre compte qu’elle n’a aucun but dans la vie. Et que tout ce à quoi elle s’accrochait était un peu illusoire.
Ou peut-être simplement que c’est son cerveau qui est foutu. Qu’elle aimerait être heureuse mais que lui, non.
Quand Arizona arrive à son tour sur la terrasse, Moon lui sourit, doucement. C’est drôle comme elle est passée vite de l’euphorie à la mélancolie. Elle aimerait que ce soit un peu moins le cas. Elle attrape la clope. Elle ne fume pas souvent. Presque jamais. C’est le truc de Ryuji, ça. Mais en fait, là, elle se dit que pourquoi pas. Elle a envie de ressentir le feu au fond de ses poumons. C’est peut-être mieux que l’alcool.
Une première taffe. Et puis elle respire. Une seconde. Et elle s’empoisonne.
Et alors que ses épaules se relâchent, elle écoute. Elle écoute les mots d’Arizona, tous aussi mélancoliques que ses pensées. Et elle pose une main tendue sur l’épaule de son amie. Alors, oui, ça ne panse pas les plaies du passé, les connards qu’elle a fuits, LE connard, surtout. Mais Moon veut lui signifier qu'elle l’écoute. Qu’elle est là. Pour elle.
Et elle se reconnaît un peu, dans tout ce discours. Tout ça lui fait bizarre. Parce que cette peur profonde des hommes, cette envie de tout arrêter, de fuir encore, elle le ressent. Et elle l’a ressentie.
C’est drôle.Elle se reprend.
En fait, non. C’est pas drôle…Moon attrape un peu d’alcool qu’elle coule dans un verre en continuant le fil de ses pensées :
Mais je suis partie de Tokyo, et je me suis enterrée à Kobe en fuyant un mec, moi aussi.L'histoire n'est pas fameuse, et elle ne sait pas si elle doit la raconter. La dernière fois qu’elle en a parlé à une femme, Akira, ça s’est plutôt mal passé.
J’avais pas le beau rôle. Je le dis d’avance. Et je m’en veux encore. Mais j’ai fréquenté le petit-ami d’une copine de la fac. En secret. Il m’a fait croire qu’il la quitterait pour moi ; que j’avais quelque chose qu’elle non. On s’est beaucoup aimé. Ou alors moi toute seule, et lui a aimé autre chose. Mon corps, j'imagine. Ou juste l’interdit ? Enfin. Il s’est marié avec elle, et ils ont eu un môme. Et il a arrêté tout seul avec moi. Je crois que c’était la bonne chose à faire, mais j’ai eu du mal à faire de nouveau confiance aux hommes après ça.
Ou plutôt, elle a arrêté de vouloir les voir comme des potentiels amoureux. Pendant tout un temps, Moon a chassé le mari parfait. Sus aux romances, à quoi cela sert ? Il lui fallait quelqu’un de pratique. Un bon père. Un homme riche. Quelqu’un qui sert moins à l’amour qu’à la vie.
Puis j’suis tombée sur mon ex.Un sourire triste. Penser à Ryuji lui fait toujours autant mal depuis la rupture.
Et c’était un peu nouveau. Plus tendre que les autres mecs, mais aventureux. Il m’a amené aux restaurants, au musée, à l’aquarium. Il était doux, prévenant, mais aussi un peu fougueux. J’ai cru que ce serait toujours excitant avec lui.Et elle baisse la tête, pour prendre un peu de son verre.
Mais la vie est devenue un peu plan-plan. J’ai arrêté d’être spéciale à ses yeux, je crois. Ou alors acquise ? J’en sais rien. Mais il ne restait plus rien des jours où il me parlait dans sa langue natale pour me faire rêver, et où il m’offrait ses soirées luxueuses au restaurant. Et il a fini par partir…
Tout simplement.
Et depuis, Moon se sent comme une moins que rien.
Code by awful modifié par Gin
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum