Apaiser le Volcan. (Attention racisme, depression, violence.)

Mar 24 Oct 2023 - 19:57

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane déambulait paisiblement dans les rues animées de Kobe, savourant chaque instant de cette journée de mai ensoleillée. Les étals colorés et les effluves alléchants des échoppes l'enveloppaient, créant une atmosphère chaleureuse et vivante. Le soleil caressait doucement la pierre des bâtisses, réchauffant l'air déjà doux de ce printemps précoce.

Alors qu'elle s'engageait dans une ruelle pour rejoindre l'arrêt de bus, un jeune homme à la démarche hésitante et au regard embué émergea d'un kombini voisin. Sa chemise blanche et son jean noir contrastaient avec sa peau d'ébène. L'alcool avait clairement eu raison de sa lucidité.
L'étranger, visiblement en quête de compagnie, tenta maladroitement de s'adresser à Mitsugu dans un anglais approximatif. Ses paroles étaient à la limite de l'audible, portées par un accent marqué.

Les mots de l'homme jetèrent un froid sur Kazane. Son cœur s'emballa, et une tension soudaine étreignit sa gorge... Elle connaissait que trop bien les ravage de l’alcool sur l’esprit et elle n’avait aucune confiance à un gaijin pour se tenir. La demoiselle accéléra le pas, espérant mettre le plus de distance possible entre eux. Mais les paroles de l'étranger la rattrapèrent.

-« Hé, toi là-bas. T'es pas une petite amie de location, par hasard ? On pourrait aller à l'hôtel... »

Lança-t-il, un rire lourd de sous-entendus accompagna ses paroles. Il sortit péniblement quelques billets de son portefeuille, exhibant fièrement une poignée de dollars où étaient figurés le portrait de Benjamin Franklin.

La colère monta en Kazane, vive et incandescente. Ses yeux étincelèrent d'éclairs, et ses poings se crispèrent instinctivement.
Elle n'était pas du genre à laisser de telles provocations impunies. Encore moins venant d'un Américain, un peuple dont elle avait du mal à tolérer à cause des histoires, transmise par son grand-père vétéran de la seconde guerre mondiale.

Le vieil homme lui avait raconté durant son enfance les atrocités d’Hiroshima et surtout Nagasaki où il avait perdu toute sa famille lors de l’attaques nucléaire de cette dernière. Les médias et son père ont fait le reste lorsqu’ils dénonçaient les crimes perpétrés par des soldats américains en poste au Japon comme l’affaire de ce sergent Timothy Woodland à Okinawa, en 2001.

D'un geste brusque, elle saisit le col de la chemise du touriste, le plaquant violement contre la façade d'une boutique. Son visage exprimait une fureur brûlante, et sa voix résonna comme le grondement d'un volcan en éruption.

-« Tu ferais bien de surveiller ton langage imbécile. Tu n'es pas chez toi ! Ici, les gens ont un minimum d'éducation et d’intelligence, contrairement aux États-Unis dégénérés d’où tu viens. »

Le touriste, désarçonné par cette réaction explosive, tenta de se libérer de son emprise, bredouillant des excuses maladroites. Son assurance avait fondu, laissant place à une lueur d'appréhension dans ses yeux.

Kazane leva la main, prête à la gifler, mais elle sentit une présence derrière elle. Du coin de l'œil, elle aperçut madame Oribe. Elle relâcha sa prise, laissant le soûlard s'éloigner. Ses joues étaient rouges, parcourues par l'adrénaline et la colère.

Se retournant vers la psychologue, Kazane la regarda, son souffle encore haletant. Déterminée à ne pas laisser cette rencontre gâcher sa journée, elle justifia son geste d'un ton vif :

-« Désolée Oribe-san, je ne supporte pas les alcooliques... Et le comportement de ces Américains... Ils se croient en terrain conquis. »

Les paroles de l'adolescente résonnèrent encore avec colère et mépris, mais elle tentait de reprendre le contrôle de ses émotions.

KoalaVolant

Mer 25 Oct 2023 - 10:50

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Mercredi, la jeune femme avait décidé de faire une petite pause dans le centre ville et profitant de ne pas avoir trop de consultations ce jour-là. Elle soupirait d'aise et profitant de l'ambiance ensoleillé. Beaucoup de touristes dans le coin, on pouvait croiser toutes les origines et cela était intéressant de voir que la communauté japonaise pouvait attirer à ce point. Peut être la télévision, médias ou alors la culture japonaise importée à travers le monde inspiré de ces bonnes coutumes et ses bienséances. Aujourd'hui Beck était habillé de son chemisier blanc et de son tailleur noir, en avançant tranquillement dans la ville. Venant faire un peu de lèche vitrine sur quelques chaussures qu'elle aurait pu repérer pour des achats futurs, son sac à main sur l'épaule. Elle le gardait précieusement contre elle, car elle n'avait pas confiance en les touristes qui pouvaient profiter et surtout d'une femme qui pouvait être seule dans les rues.

La psychologue décida d'acheter un bubble tea aux fruits rouges pour s'accorder une pause de détente tout en marchant tranquillement et puis entendit un petit peu de bruit dans les environs. Se demandant ce qu'était tout ce raffut. La brune soupira en avançant dans le chemin pour s'apercevoir que c'était Kazane qui était dans le coin en train de s'énerver contre une touriste qui semblait américain. La jeune femme s'avança prudemment, bien qu'elle maîtrisait quelques prises de combat, elle ne voulait pas s'en servir contre ce dernier et qu'on l'accuse de s'en servir comme arme blanche. Mitsugu ne devait pas savoir que Oribe savait se battre.

Une fois calmée, toujours postée derrière Mitsugu, Beck approchait de cette dernière pour lui mettre la main sur l'épaule et affichant un léger sourire réconfortant.

« -Ne vous inquiétez pas. Mais cessez de vous comporter comme cela en public , cela vous attirera des soucis et surtout si ce type était armé, vous aurez fait comment ? Vos poings n'auraient pas suffit...»

Elle tenta d'éloigner la demoiselle du lieu, dans un coin un peu plus reculer pour pouvoir discuter calmement avec Kazane qui semblait être désemparé et que son passé, son actif faisait ressurgir des réactions tout à fait logique vis à vis des comportements dégradant et surtout par rapport à la culture japonaise, un non respect total.

« -Vous êtes une japonaise comme moi... Vous devez savoir vous tenir et ne pas se comporter comme des sauvages. Tous ces touristes pensent que c'est acquis, alors qu'ils ne sont pas chez eux. Nous valons mieux que ces personnes, malgré que je peux comprendre votre hargne envers cet américain....»

« halloween »

Jeu 26 Oct 2023 - 0:22

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane dégagea son épaule de la main pourtant réconfortante de la psychologue.
Quand elle était en colère, la jeune Mitsugu ne supportait pas que l'on ne la touche, même si c'était quelqu'un qui avait sa sympathie.

-«Désolée Oribe-san, je n'aime pas que l’on me touche dans ces moments-là.»

Franche et honnête comme à son habitude, la lycéenne avait certes mis les formes, mais sa voix était toujours teintée de colère.
Ses réponses envers l'élégante jeune femme qui lui parlait allez être du même acabit.

-« Sauf votre respect, ce n'est pas ma philosophie.
Si quelqu'un m'ennuie, je lui dis directement !
Je ne suis pas la femme qui va dire" désolée " à chaque fois qu'on la bouscule !
Vous savez comment je suis, vous avez mon dossier non ?!" »

La jeune femme s'emportait. Elle n'avait jamais réussi à rentrer dans le moule des japonais trop poli au point de frôler l'hypocrisie.
Non, elle avait un caractère bien trempé, et cela, c'était incurable.

-« Et si il était armé... Il m'aurait libéré de cette vie pourrie dans cette ville de m*rde... Nul n'aurait rien su, j'apparaitrais même pas dans les nécrologie ! »

Malgré son attitude agressive, Kazane suivait Beck loin de la ruelle, cependant, ce fut l'adolescente qui s'arrêta devant un restaurant de ramens.

-« Désolée, Oribe-San... Je vous offre un ramen pour vous remercier ? Il me reste un peu d'économie... »

Même si sa voix est toujours haute et agacée, une oreille attentive pourrait entendre les tremblements de celle-ci.

À travers la vitre du petit restaurant de ramen à Kobe, les lueurs douces des lanternes tamisées dansaient sur les murs de bois sombre.

Kazane y entra afin de forcer la psychologue à la suivre.

À l'intérieur, l'air était délicatement parfumé d'un mélange de bouillon de poulet et de miso, une multitude d'odeur chatouillaient les narines de ceux qui entraient.
Quelques clients épars s'étaient attablés, smartphone à la main et bol devant eux .

Le comptoir en bois patiné, luisant sous l'effet de l'usage quotidien, était dominé par le chef en toque blanche qui préparait les bols de ramens de manière nonchalante. Ses gestes étaient empreints de cette grâce particulière qui naissait de l'expérience et de la maîtrise.
Les étagères, chargées de bocaux de condiments colorés et de bouteilles d'assaisonnements.

Des calligraphies et des estampes ornaient les murs, apportant une touche d'élégance japonaise à l'ensemble.

À l'arrière, dans l'ombre légère, des serveurs s'activaient silencieusement, glissant d'une table à l'autre pour veiller au bien-être des convives.
Leur démarche était fluide, et leurs gestes révélaient une familiarité avec les lieux.

Le silence n'était que ponctué par le bruit délicat des baguettes contre la céramique des bols, ponctuant l'atmosphère.

La demoiselle prit une table proche de la fenêtre et lança à Oribe :

-« Vous venez, Oribe-san ? »

KoalaVolant

Jeu 26 Oct 2023 - 10:04

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Beck avait bien compris que le tactile n'était pas le fort de Kazane et encore moins dans ces moments où elle avait besoin d'être réconfortée. La psychologue portait peut être un masque, pour essayer d'être poli et courtoise avec les élèves de Kobe. Ce n'était pas quelque chose de facile de devoir être gentille, surtout avec des personnes qui ont un comportement complexe de Mitsugu. Mais elle était une adulte, alors elle devait garder son calme et essayer d'avoir le plus d'empathie possible pour ne pas paraître désintéressée de la situation. Beck n'est pas une hypocrite. Elle prenait vraiment à cœur le cas de l'élève désemparée.

Elle entendit la phrase tranchante de la jeune femme qui parlait d'en finir avec sa vie misérable et que ce n'était pas grave si celle-ci se terminait par un coup de couteau. Il est totalement inconscient de dire cela, mais en tout connaissance de cause, Beck comprenait les dires de l'élève. Devoir être perdue dans ces tourments, ne plus savoir vers qui se tourner puisque tout le monde ou presque lui a tourné le dos alors qu'elle avait besoin d'aide. Mitsugu faisait partie de ces personnes qui n'avait pas besoin que l'on s'inquiète pour elle ou qu'on la prenne en pitié. Peut être que la psychologue faisait fausse route ?

Oribe reprit son souffle et gardant son ton toujours rassurant, calme.

« -Je connais votre dossier mademoiselle Mitsugu. Je suis triste de voir que votre vie n'ait pas plus d'importance pour vous, mais je ne dois pas avoir à ce moment même ma veste de psychologue ou analyste, que dis-je.»

Beck ne devait pas réagir comme quelqu'un de son métier, mais juste une personne qui essaie de comprendre la détresse et le besoin qu'à Kazane dans ce moment-là. L'humiliation la plus totale quant à entendre un américain parler des femmes comme ci elle était des objets et encore pire : la culture japonaise se sentir insultée de manière assez plausible. La jeune femme savait très bien que trouver des mots réconfortant ne pourrait pas forcément aller droit au cœur de l'élève rebelle.

« -Vous ôter la vie serait fortement dommage. Je ne conçois pas l'irrespect d'autrui, je considère que chaque personne a son importance sur cette terre, au moins pour une personne .»

La jeune femme avançait doucement dans la ruelle, suivant la demoiselle qui passait devant un restaurant. Cela sentait bon et l'odeur qui envahissait les narines d'Oribe était quelque chose qui ne la laissait pas insensible. Quand Mitsugu lui proposa de lui payer sa part, la psychologue lui refusa ouvertement cette invitation. Elle n'était pas du genre à vouloir profiter de la situation, elle avait de l'argent et suffisamment pour l'offrir à son interlocutrice.

Oribe suivait l'élève avec enthousiasme dans cet établissement pour se diriger à une table.

« -Je viens, mais permettez moi de vous offrir le restaurant. C'est pour moi mademoiselle Mitsugu Chan .»

Ce sourire au bord des lèvres et s'asseyant à la table que Kazane avait désignée. Une petite musique d'ambiance résonnait dans le restaurant, mettant une petite atmosphère de détente et espérant que la rebelle allait enfin s'apaiser, peut être se confier à Oribe même si celle-ci n'était pas en séance. Tout ce que Beck voulait, c'est que Kazane retrouve le sourire.

« halloween »

Jeu 26 Oct 2023 - 17:58

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane soupira et baissa les épaules, s'enfonçant dans son siège suite aux derniers mots de Beck.

-« Oribe-san, j'insiste. Je vous dois bien cela... »

Mitsugu était une tête de mule, c'était indéniable. Quand elle avait une idée en tête, il était difficile de la lui retirer.

Un serveur propre sur lui bien qu'ayant une dentition décalée arriva à leur table en les saluant poliment, il tendit des menus aux deux jeunes femmes avant de disparaître à grandes enjambées dans les cuisines.

La lycéenne jeta un coup d'œil aux descriptions enjolivées accolées à des photos illustrant les différents ramens proposés.
Elle sélectionna dans son esprit un tonkotsu ramen très épicé comme elle adorait et posa sur la table son menu et le replia soigneusement… Elle songea à commander en temps voulu beaucoup d’eaux pour ne pas enflammer son palais plus que de raison.

Une fois que le contact visuel avec la psychologue fut rétabli, Kazane planta son regard dans les yeux de son interlocutrice et lui dit d'une voix toujours empreinte d'énervement, mais quelque peu apaisée :

-« Vous me rappelez mon père lorsque vous dites que toute vie compte... Et c’est un compliment… »

La demoiselle soupira et joua avec une longue mèche de ses cheveux entre ses doigts.
Sa jambe droite tremblait à cause de l'inconfort de la situation.
Mitsugu se demandait si la psychologue la réprimandait ou si elle était juste sympathique, mais à sa manière.

-« Désolée Oribe-san, nous ne sommes pas en heure de travail... Quelles sont vos passions à part supporter une girafe colérique et dépressive ? »

La question était sincère, elle ne connaissait rien de cette femme hormis les rumeurs positives et négatives sur elle... Et encore, elle n'y prêtait aucunement attention comme toujours avec les rumeurs.

Sa jambe tremblait toujours malgré ses efforts pour calmer cette marque de stress.

KoalaVolant

Ven 27 Oct 2023 - 7:27

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Beck ne tenait pas plus que cela à ce que l'élève utilise ces économies pour lui payer le restaurant. La psychologue avait de quoi offrir à la personne en mal en face d'elle, ce n'est pas pour lui prendre son blé. La jeune femme regardait l'homme s'approcher pour leur donner les cartes qui suggérait le menu, avec de belles photos qui illustrait bien les plats proposés par l'établissement.

Son choix était fait : elle prendra des ramens au miso. Moins épicé que le plat choisit par la lycéenne. Mais Beck avait une attirance pour ce met qui était proposé à la carte. Elle reposa ensuite le support qui servait pour lire les plats sur la table et regardant la jeune Mitsugu qui n'avait pas l'air à l'aise.

« -Vôtre père ? Oh je vois. Au vu des relations que vous entreprenez avec vos pairs, c'est le seul qui arrive à vous faire entendre raison et votre paternel à tout à fait raison sur ce point. »

Beck ne savait pas comment réconforter Kazane, mais elle tentait de garder ce ton calme et convivial. Pour essayer de mettre à l'aise la lycéenne. Le sujet arrivant sur la table était les passions d'Oribe. Souvent le truc pour essayer de mener une conversation à bien est de demander ce qui anime la vie d'un être, qu'est-ce qui donne un peu de sens à sa vie ? Enfin, c'est logique. Ce qui concerne la psychologue, ce sont pas bien les seules choses qui puissent donner un léger sens à sa vie morose et de célibat.

Elle prit un petit sourire, toujours sincère sur son visage et puis vint à s'accouder à sa chaise, en regardant l'élève.

« -La passion de supporter une girafe n'est fortement peu déplaisant au contraire. Concernant mes passions, j'aime la cuisine ! J'adore m'inspirer de livres et d'émissions culinaires.... Et les jeux vidéos ! »

La jeune femme répondait avec beaucoup d'enthousiasme face à Mitsugu. Beck espérait que cette dernière allait s'apaiser un peu, qu'elle ne court aucun danger avec elle. Il est parfois délicat de parler à quelqu'un de colérique et de dépressif. Parfois, certaines phrases peuvent être mal interprété et prendre une ampleur plus que considérable. La psychologue ne voulait en aucun cas heurter celle-ci. Elle ne supportait pas de voir un être humain dans une détresse comme cela.

« -Mitsugu Chan, j'imagine que vous aussi vous avez des passions ? Attention, la bagarre ça ne compte pas ! »

Oribe avait peut-être dit un mot de trop ? Elle n'en savait rien. Elle voulait peut-être voir la réaction de la lycéenne, mais ce que la jeune femme attendait c'est une touche d'humour de la part de son interlocutrice. Beck voulait simplement détendre l'atmosphère et connaître davantage Kazane que sous ces apparences de femme triste et déboussolée.

« halloween »

Lun 30 Oct 2023 - 16:53

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane laissa échapper un petit rire à la remarque de Beck. Elle n'avait jamais été une amatrice de conflits, bien qu'elle possédait des réflexes aiguisés.
Plusieurs personnes lui avaient suggéré de rejoindre un club de sports de combat pour canaliser sa colère et affiner ses talents brut, mais cela ne l'avait jamais vraiment tentée.

-« Moi ? Il n'y a pas grand-chose d'intéressant à dire, vous savez... »

Voyant le regard de la psychologue percer son âme, la demoiselle compris de suite qu'elle n'avait pas vraiment le choix que de parler du sujet qu'elle détester le plus au monde... Elle-même.

-« Comme vous, je joue régulièrement aux jeux vidéo, j’adore ça grâce à mon père... Mais mes véritables passions sont la natation et la littérature... J'aimerais même écrire un livre, un jour. »

L'image de sa Playstation 4, qui prenait la poussière dans sa chambre au sein de la maison de son père, lui traversa l'esprit. Heureusement, elle avait quelques jeux installés sur son ordinateur portable… Beaucoup de rpg et de jeux d’horreurs étaient installés dessus.

-« Vous savez, j'étais la meilleure nageuse de mon collège et lycée à Tsushima. C'est vraiment dans l'eau que je me sens totalement à l'aise... Ou quand j'écris. »

Il était indéniable que Kazane consacrait une grande partie de ses soirées à l'écriture de son roman. Cette activité occupait la plupart de son temps libre. Seules Maka et Alya étaient au courant de ce secret, signe de la réticence de la jeune femme à partager son projet avec d'autres. Elle n’avait tout simplement pas confiance en elle là-dessus.

-« Oh, et j'adore les jeux de rôle aussi, mais c'était à Tsushima que j'y jouais régulièrement avec mes anciens amis. »

Un soupir s'échappa de ses lèvres. Ses amis lui manquaient cruellement. Heureusement, elle pouvait compter sur Alya et Hina à Kobe. Sans elles, la solitude serait tout simplement écrasante.

KoalaVolant

Lun 30 Oct 2023 - 17:12

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Beck pouvait percevoir que cette femme était quelqu'un qui partageait des points communs avec elle. La psychologue en était plutôt contente, car cela pouvait être un sujet de conversation qui pouvait être intéressant entre les deux interlocutrices. Oribe croisait les jambes et les décroisant, tout en croisant les bras de la même manière. Observant Kazane avec un petit sourire, toujours à son écoute.

« -La natation et la littérature ? J'aime beaucoup ce que vous me racontez. La natation est une manière de se sentir léger et de se laisser aller... Lâcher la bride. Voyez cela comme une métaphore, comme vous le souhaitez ! »

Le serveur apporta leur mets qu'elle avaient commandé après quelques minutes. Il commençait à faire faim et l'impatience de Beck de pouvoir goûter à ces ramens était quelque chose de notable chez elle et surtout que c'est une bonne mangeuse. Le plat fumant devant son nez, tout en écoutant Mitsugu qui avait l'air bouleversée et emplie de nostalgie.

« -Et à Kobe, est-ce que vous avez réussie à vous surpasser ? Est-ce que vous avez réussie à retrouver le même niveau que votre ancien établissement ? »

Beck voulait connaître le point de vue de la lycéenne mais en aucun cas la blesser ou lui rappeler le goût amer de la défaite que l'on pouvait ressentir quand on était une compétitrice dans l'âme. La jeune femme restait là, toujours à l'écoute et comme elle l'avait toujours fait pour cette dernière. Toujours attentive, comme quelque chose ou un lien qui les unissait partiellement. La psychologue se faisait peut être une idée, se faisait peut être des illusions.

« Le jeu de rôle ? C'est plutôt intéressant ! Vous devez y trouver votre compte, vous aimez quel genre de jeux de rôle, car il en existe tellement ! Perso... J'adore les jeux de rôle d'aventure ou de survie, horreur ! »

Oribe tapait dans ces deux mains, toujours aussi enthousiaste et essayant de ne pas laisser transparaître son inquiétude envers Kazane. Elle éprouvait ce sentiment d'apaisement et cette envie de la détendre elle, de pouvoir avoir un rôle qui pouvait lui donner à nouveau confiance en elle. En soit, c'était comme une mission pour la psychologue : donner un peu d'attention à Kazane.

« halloween »

Lun 30 Oct 2023 - 18:14

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

-« J'espère pouvoir me surpasser à Kobe, mon niveau est toujours le même étant donné que je m'entraîne chaque jour jusqu'à ce que mon corps soit endolori... »

Afin de cesser les tremblements de sa jambe droite, Kazane croisa ses longues jambes drapées de nylon noir et se concentra sur son bol fumant.

Les volutes de vapeur chatouillaient son visage, emportant avec elles les effluves enivrantes du bouillon épicé.
Elle prit délicatement ses baguettes, les faisant danser entre ses doigts avant d'attraper quelques brins de nouilles, les portant lentement à sa bouche avec une détermination à peine dissimulée.

À la première bouchée, son visage s'empourpra. Une fusion de saveurs éclata en elle, le mélange de l'umami de la viande et du feu du piment brûlant des papilles gustatives à chaque bouchée.
Ses lèvres, rosies par la chaleur du plat, se crispèrent légèrement, mais Kazane n'en tint pas rigueur. Au contraire, elle appréciait cette brûlure délicieuse qui enflammait son palais.

-« J'apprécie l'Appel de Cthulhu qui est un jeu d'investigation et d'horreur Lovecraftienne... Nous avons des points communs Oribe-san. »

La demoiselle continua de déguster avec enthousiasme, alternant entre les nouilles et les morceaux tendres de viande fondant dans sa bouche.

-« C'est comment la vie de psychologue à Kobe ? Je me demande comment vous vivez, Oribe-san... Enfin, si ce n'est pas trop indiscret. »

Des perles de sueur étaient apparues sur son front témoignaient de l'intensité du piquant repas, mais Kazane n'était pas du genre à reculer devant un peu de piquant.
Son souffle s'accélérait légèrement, animé par le feu culinaire qui brûlait en elle.

Mitsugu était une jeune femme curieuse, elle se demandait comment vivaient les professeurs et les autres personnes travaillant au sein de Kobe Hight School.
Eux aussi avaient une vie privée et elle voulait savoir comment s’en sortait ses ainés.

KoalaVolant

Lun 30 Oct 2023 - 19:22

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

« -Endolori.... Et bien vous êtes une véritable passionnée Kazane chan ! »

L'odeur qui sortait du bol donnait grand faim à la jeune femme et puis tapa ses mains comme une japonaise traditionnelle. Elle souhaita un bon appétit à la lycéenne tout en commençant son plat et mangeant avec entrain. Elle passait un bon moment en compagnie de Kazane, elle affichait toujours ce petit sourire.

L'ambiance était vraiment géniale. La psychologue était détendue et entendre parler de jeux de rôle avec une telle passion de la part de Kazane c'était vraiment bien. Beck découvrait un nouveau visage de son interlocuteur et elle en était contente.

« -J'en ai entendue parler sur les réseaux car je m'informe beaucoup. Mais ça peut être intéressant à tester ? »

La curiosité est un vilain défaut comme on pourrait dire. La jeune femme était assez surprise de voir que Mitsugu s'intéressait à la vie de Beck. Ces passions, son travail... Tout ce qui pouvait la composer. Elle vint à manger un morceau dans son bol de soupe et affichait toujours ce même visage

« Être psychologue n'est pas chose facile. Mais je le vis bien... Je veux pouvoir apporter du mieux que possible mon aide aux gens, tendre la main à toutes ces personnes même si je ne peux pas sauver tout le monde. »

Oribe aurait aimé qu'on lui rende la main au moment où elle en avait besoin lors de son harcèlement à cause de son prénom et de sa grande taille peu fréquente au Japon. La jeune femme souriait toujours face à son interlocuteur. Avoir une cape invisible de super héro, pouvoir sauver tout le monde n'est pas possible et la psychologue le savait pertinemment.

« Ma vie n'est pas si fantastique. Je passe mon temps après mes consultations à jouer aux jeux vidéos, à tester de nouvelles recettes culinaires afin de m'améliorer. Et vous ?.... »

Beck ne voulait pas parler de ces expériences de combat, de se battre en salle avec d'autres qui partageaient la même passion qu'elle.
« halloween »

Mar 31 Oct 2023 - 20:31

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane haussa les épaules à la remarque de la psychologue sur sa passion pour la natation. Il était vrai qu’elle s’acharnait à l’entraînement, toujours prête à donner le maximum d’elle-même, au point d'inquiéter parfois sa coach, Elizabeth Jones.

-« Un peu trop, selon ma coach, aha… C’est mon sport favori, pourrait-on dire… »

C'était presque un euphémisme. La natation était sa passion numéro un, devant la lecture et les jeux vidéo. Dès que Mitsugu était dans l’eau, elle trouvait la paix. Ses soucis, inquiétudes et pensées sombres s'évaporaient sous les flots, et la douleur de ses muscles, sous l'effort, était presque un plaisir satisfaisant pour elle.

C’est avec soulagement que la lycéenne constata qu'Oribe-san répondait à ses questions sans la réprimander. Certains auraient pu trouver cela indiscret, voire impoli. Kazane s'en fichait habituellement, mais compte tenu de l'interlocutrice en face d'elle, elle préférait éviter de mettre à dos la femme qui connaissait ses secrets.

Tout en continuant de manger, la demoiselle écoutait attentivement les paroles de Beck, absorbant les informations qui s'échappaient des lèvres souriantes de la professionnelle de la santé mentale.

-« Vous avez du courage… Mais vous ne pouvez pas sauver tout le monde, certaines personnes ne veulent pas être aidées… Ne vous en faites pas pour eux. »

D'un ton direct, comme à son habitude, la lycéenne prononça ces mots, comme si laisser tomber ceux qui crachaient dans une main tendue était une vérité banale. Kazane était pragmatique, et cela avait toujours été sa manière d'être.

-« Vous menez une vie tout à fait normale, Oribe-San, ne vous en faites pas. Ma vie n’est pas si différente de la vôtre. Dès que j’ai terminé mes cours, je file soit au club de natation, soit au club de littérature… Si j’ai encore de l’énergie, je joue aux jeux vidéo, mais rien de plus… Les parties avec mes amis sur Tsushima me manquent parfois… »

Kazane haussa les épaules en soupirant, son regard déterminé s'assombrissant. Les souvenirs la submergaient toujours. Ses parties de Mario Kart ou de Dark Souls avec Honoka et Yukiko lui manquaient terriblement, tout comme les parties de FPS qu’elle entreprenait avec son père dans sa jeunesse…

Mitsugu rêvait d'un temps révolu depuis peu, le divorce et la mutation de son père à Kobe avaient réduit en cendres son ancienne vie. Certes, elle était loin d'être parfaite, cette vie achevée, avec les abus de sa mère chaque jour, mais les précieux instants passés avec son père et ses amis étaient chéris…

KoalaVolant

Mar 31 Oct 2023 - 21:44

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Beck comprenait très bien le fait que Kazane avait besoin de trouver un exutoire pour pouvoir éviter de se rappeler de sa souffrance d'être loin de ses amis et de son passé difficile avec sa mère alcoolique qui la battait. Elle trouvait delà touchant, elle aurait aimé être là pour l'élève plus tôt et pouvoir lui rendre la main avant qu'il ne soit trop tard. Mais leur chemin ne s'était pas croisé à ce moment là et Oribe regrettait amèrement. Comme disait son interlocutrice, la psychologue ne pouvait pas sauver tout le monde.

« -Je comprends bien votre situation, vous avez besoin de vous aérer l'esprit et je peux comprendre que vos amis vous manquent. »

Entendre les mots de l'élève était touchant. C'était quelque chose qui lui allait droit au cœur et savoir que c'était de la part d'une personne que Beck appréciait pour ce qu'elle l'était, cela l'était d'autant plus. Se mettre à nue devant quelqu'un est difficile, Kazane avait cette tendance à lâcher la bride et à retirer sa carapace suite aux conversations menées avec la psychologue. Déjà, rien que ça elle était heureuse de savoir que le volcan commençait a s'apaiser en sa présence. Est-ce un privilège ?

« Avoir une vie des plus ordinaire sans prise de tête, rien de mieux pour pouvoir se sentir en vie et de vivre pour soit. Ne croyez vous pas que ce soit une bonne idée ? Parfois, il faut être égoïste.»

Beck avait des paroles bien rodée face à ce genre de situation. Il était évident que c'était pas facile de devoir se fermer au monde un instant alors que de l'autre côté, notre tête nous dit le contraire. La jeune femme était convaincue qu'elle pouvait essayer de faire sourire Mitsugu. L'élève avait toute la vie devant elle, il faut essayer de s'ouvrir un peu tel une fleur qui a besoin de s'épanouir. Mais Oribe a l'impression que l'on ne lui a pas donné assez de place et de lumière pour grandir.
« halloween »

Mer 1 Nov 2023 - 23:50

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane termina son ramen rapidement. La demoiselle mangeait trop vite... Elle avait toujours mangé trop vite tellement les repas en famille étaient stressant pour elle.
Les disputes entre les deux parents, les remontrances pour une note pas assez élevée ou si au contraire, le taux d'alcoolémie l'était.

Être égoïste ? Mitsugu savait que c'était important de prendre de temps à autre des moments pour soi.
De ne penser qu'à sa propre personne, tout en expurgeant autrui de ses pensées.
Mais en ce moment, elle avait du mal.

Quand elle était seule avec son esprit, celui-ci s'égare systématiquement dans la pénombre.
Sa dépression dévorait sa volonté, sa joie et aussi son envie de vivre.

Alors, la demoiselle s'occupait un maximum. Natation, lecture, travaille pour le lycée, jeux vidéo...
Elle pensait toujours à faire activités aux côtés d’Alya, comment s’excuser auprès de Hariaya, embêter Hina, ou esquiver Futaba.. Ainsi qu’à tous ceux qu'elle côtoyait afin de ne pas devoir penser à elle et fuir ses problèmes.

La demoiselle secoua la tête, elle devait poursuivre cette conversation et répondit d'une voix hésitante :

-«Oui... Je... Je suppose... Je n'y ai pas vraiment réfléchi... Réfléchir n'a jamais été mon fort, il paraît, Oribe-san.»

Kazane baissa la tête et porta son regard vers la fenêtre, un point de fuite.
La lycéenne n'avait plus la force d'affronter le regard de Beck.

Ses prunelles, d'habitude vives et déterminées, sont maintenant empreintes d'une douce mélancolie.
De fines gouttelettes brillent au coin de ses yeux, comme des perles prêtes à chuter. Elles reflètent la lumière tamisée du restaurant, créant un éclat fugace dans la pénombre du lieu.

À travers la vitre, la jeune femme contemple un paysage urbain baigné dans les teintes chaudes du crépuscule. Les rues sont animées, les passants pressés évoluant dans un ballet incessant.
Les enseignes lumineuses des boutiques clignotent, peignant des éclats de couleurs sur le trottoir.

Au-delà de l'agitation urbaine, des immeubles s'élèvent vers le ciel, leurs silhouettes se découpant en ombres majestueuses contre le crépuscule orangé.
Des nuages parsèment le ciel, flottant paisiblement comme des rêves éthérés.

Un doux souffle de vent agite doucement les feuilles des arbres.
Kazane peut presque sentir cette brise caresser sa peau, bien que la fenêtre la sépare de l'extérieur.

Elle reste là, perdue dans ses pensées, incapable d'affronter son interlocutrice...
Son cerveau malade l'attaquait à nouveau et la lycéenne était en pleine lutte interne pour ne pas pleurer et fuir lâchement.

KoalaVolant

Jeu 2 Nov 2023 - 10:12

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

La jeune femme voyait le mal être de la demoiselle en détresse en face d'elle et ne savait pas comment l'appréhender. Elle ne voulait pas la faire pleurer, surtout pas. Mais elle voyait bien qu'elle était au bord des larmes et ne voulait pas la toucher, car elle n'aimait pas cela apparemment. Juste lui toucher l'épaule en signe de réconfort, pas de câlin. La psychologue n'avait pas en pitié Kazane, au contraire. Tout ce qu'elle voulait c'est la prendre dans ses bras et lui dire qu'elle est comme tout le monde, qu'elle a ses phases et que cela passera. Elle trouvera probablement quelqu'un qui apaisera sa peine, dû moins, Beck l'espérait.

Elle terminait son plat en affichant toujours ce visage inquiet. Un long silence s'emparait de l'ambiance conviviale qu'il y avait il y a quelques minutes de cela. Beck referma les yeux et croisait les bras pour ouvrir ses mirettes de nouveau sur la vitre que Mitsugu était en train de fixer. "Qu'est-ce qui était intéressant à fixer dehors ?" L'horizon est quelque chose de lointain et d'intemporel, qui s'étend jusqu'à perte de vue. Se perdre et se noyer dans celui-ci, accompagné de ses pensées suicidaire, n'est-ce pas un bon compromis ? C'est comme ci l'élève était déjà morte, d'après l'analyse de la psychologue.

« -Malheureusement, je ne suis pas la sainte parole... Mais j'en suis persuadée que vous valez mieux de ce qu'on vous a fait entendre toute votre vie. Vous saurez trouver des gens qui reconnaîtrons votre vraie valeur !»

Comme on pourrait dire, la confiance se gagne en goutte et se perd en litres. Mais la jeune femme en face d'elle avait perdue toute sa confiance et difficile d'être optimiste pour reconnaître ses vraies valeurs, ce qu'elle valait et Beck était persuadée que c'était une gentille fille, avec d'énormes qualités qu'elle cherchait à découvrir avec le temps. Si l'élève lui en donnait l'opportunité, mais pour cela, il fallait que Kazane lui ouvre les portes de son cœur.

« Je sais que ce n'est pas avec moi que vous le ferez, mais n'hésitez pas à pleurer. Je ne vous jugerais pas, on a tous besoin d'extérioriser ce qui est toujours au fond. A force, cela pèse et on a du mal à remonter à la surface. Faites le avant que cela soit trop tard ! Mais je ne vous force en rien.»

Beck se taisait de nouveau et contemplant son verre d'eau presque vide pour s'en servir un autre. La jeune femme voulait venir en aide à tout le monde, mais si la demoiselle ne le désirait pas, alors la psychologue s'arrêterait là et partirait sur autre chose. Elle voulait essayer de montrer à l'étudiante, qu'elle n'était pas seule.

Mais la jeune femme comprenait bien qu'il est difficile de faire confiance, surtout dans ce monde de requin où tout le monde tente d'écraser tout le monde. Et c'est un peu compliqué de savoir qui est digne de confiance.

Tellement de gens peuvent nous la mettre à l'envers.
Beck le savait pertinemment, ses amis qu'elle a perdue de vue et qui se sont mariés depuis... Elle ne sait pas ce qu'ils sont devenus.
« halloween »

Jeu 2 Nov 2023 - 18:58

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane eut bien du mal à retirer son regard de la fenêtre. Beck lui parlait et ce n’était pas son genre de fuir… Bien qu’elle l’ait techniquement fait en déportant son attention de son interlocutrice vers l’extérieur comme le point de fuite d’un tableau provoquant le syndrome de Stendhal si on le regardait trop longtemps…

-« Désolée Oribe-San.. je… je suis navrée d’avoir détourné le regard, j’ai été prise par un tumulte interne… Quand on vous dit depuis l’enfance que vous êtres une bonne à rien… Vous y croyez à force. »

Toujours dire la vérité, c’était dans le caractère inaliénable de Mitsugu.
Certes, elle ne voulait pas se livrer, mais la voix de la psychologue, ses paroles et ses yeux, ils reflétaient une tendresse que la lycéenne n’avait jamais vu pour elle hormis de la part de son père lorsqu’elle le voyait encore.

-« On m’a souvent répété que je n’étais pas le centre du monde… Comme si j’avais cette prétention. »

Le visage de sa mère, ses professeurs de primaire et d’Alya lui vinrent à l’esprit. Toujours cette phrase avec une intonation venimeuse et méprisante. C’est elle qui avait déclenché la gifle envers sa meilleure amie et sa première confrontation physique avec sa génitrice alors qu’elle n’avait que quatorze ans… Cela a mis le feu aux poudres, il n’y a pas meilleure expression pour définir ce qu’il s’était passé.

La petite Kazane silencieuse et docile avait laissé sa place à la jeune femme qu’elle était aujourd’hui. Une fille directe et lunatique, qui n’a plus peur de la confrontation… Pour certains, c’est un caractère rédhibitoire, pour la demoiselle, c’est une délivrance, elle s’était trouvée.

-« Je ne veux pas pleurer dans un lieu public surtout… Je l’ai déjà fait dans votre bureau, on n’est plus à ça prêt ,Oribe-san… »

La demoiselle essuya le coin de ses yeux avec sa serviette et reposa son regard dans celui empli d’inquiétude de son interlocutrice.

-« Même si j’y pense souvent… De plus en plus… je… je ne veux pas mourir, Beck… Aidez-moi. »

Sa tête se baissa d’un coup, ses longs cheveux cachant ses yeux.
Seules ses épaules tremblantes sous les assauts des sanglots et les larmes qui s’écrasaient sur la table trahissaient son chagrin.

Kazane avait la gorge serrée, le nez humide et les yeux inondés… Le barrage de son courage avait flanché, ses émotions s’engouffrant dans la brèche et la faisant pleurer à nouveau.

KoalaVolant

Ven 3 Nov 2023 - 9:30

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Qu'est-ce que ça pourrait être de pire que l'on te dise que tu es le centre du monde ? C'est une sensation horrible. Surtout quand on te demande de faire attention à toi et l'on pouvait être blessé dans son égaux. C'est difficile dans ses circonstances de se sentir aimé et envahis d'une confiance incontestable. Rien. C'est quelque chose de bien quand on a des parents qui croient un minimum en nous afin de pouvoir faire grandir celle-ci en nous, en grandissant. Mais que dès que les paroles sont des plus blessantes, la petite fleur ne peut pas s'épanouir.

« -Je comprend ce que vous voulez dire... Quand on vous dit en permanence que vous n'êtes pas une bonne personne, vous finissez par y croire et qu'importe ce que les autres dirons de vous, vous n'en croirez pas un mot.»

Quand on tente de dire le contraire à quelqu'un qui a perdu toute estime d'elle-même, c'est très compliqué. La psychologue en avait vu défiler dans son bureau qui avait des parents qui voulaient toujours l'excellence pour leurs enfants. Ou alors qui reflètent ce qu'ils n'ont pas pu faire dans le passé sur leur progéniture. Au choix. Et c'est leur descendance qui le vit très mal en grandissant, quelle plaie en tout cas !

La jeune femme affichait un visage un peu désarmé face à cette situation. Elle voudrait tellement consoler l'étudiante qui était au plus mal et la psychologue s'en voudrait si cette dernière commettait l'irréparable. Parce que se sentir coupable car on a échoué dans notre mission n'est pas une chose acceptable dans le cœur de la japonaise.

« Croyez le ou non, mais un jour viendra le moment où vous trouverez cette personne qui donnera du soleil à votre vie. Que ce soit en amour ou amicalement ! Elle vous donnera cette envie de vous battre pour vous même et vos rêves ! J'en suis certaine que vous en avez !»

Beck vint à boire une gorgée d'eau, puis une, puis deux. Elle reposera son verre sur la table et se resservant davantage. La jeune femme était convaincue que Kazane trouverait sa voie, qu'elle était dans une mauvaise passe et qu'elle avait juste besoin de soutient. Ses tons rebelles n'étaient juste une carapace qu'elle se donnait alors qu'intérieurement ce n'est qu'un morceau de verre cristallin qui se casse à la moindre occasion.
« halloween »

Lun 6 Nov 2023 - 22:38

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane fixa la psychologue Beck avec un mélange de surprise, d'étonnement et de scepticisme.
Les paroles pleines de confiance en l'avenir émanant de Beck semblaient étrangement éloignées de la réalité qu'elle-même percevait depuis un long moment déjà. Cependant, quelque chose dans le regard de la femme la toucha plus profondément qu'elle ne voulait bien l'admettre à cet instant.

Silencieusement, la lycéenne porta la cuillère à ses lèvres, saisissant la dernière gorgée de bouillon piquant qui baignait au fond de son bol de ramen.
Elle prit un moment pour rassembler ses pensées, laissant les mots de Beck résonner en elle. Puis, d'une voix un peu plus douce que précédemment, Kazane répondit :

-« Merci, Oribe-san. Vos mots sont réconfortants... J'essaie de garder espoir, même si les temps sont durs en ce moment. J'espère sincèrement qu'un jour, je pourrai connaître cette lumière dont vous parlez... Bien que je sois convaincue que je puisse m'en sortir seule. »

La demoiselle abaissa lentement les yeux vers le bol presque vide devant elle, un sourire naissant sur ses lèvres.
Peut-être, après tout, se dit-elle, il y avait un peu de vérité dans les mots de la psychologue... Peut-être que rien n’était encore joué d’avance et qu’il existait une autre solution que la seule dont son esprit malade avait songé…

La jeune releva ensuite son visage, dévoilant un sourire chaleureux à Beck.

-« Vous avez un don pour apporter du réconfort, Oribe-san. Vous seriez une mère formidable. »

Ces paroles sortirent de la bouche de Mitsugu avec une honnêteté désarmante.
L'honnêteté brutale de Kazane ne surgissait pas que lors des moments d'énervement où elle en met plein la figure à son opposant, mais aussi lorsqu'elle était capable de reconnaître et d'apprécier les qualités positives d’autrui.

Beck était une personne qui avait réussi à avoir a sympathie de la jeune femme. Certes, elle avait déjà son respect grâce à son statut mais à présent, plus que le grade, Kazane appréciait et respectait la peronne.

KoalaVolant

Lun 6 Nov 2023 - 23:05

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Tout ce que vous voulait Beck, c'est que Kazane soit plus heureuse et soit quelqu'un de plus épanouie. Elle voulait qu'elle soit convaincue qu'elle s'en sortirait aujourd'hui, peut-être demain aussi, encore après demain. La jeune femme est une personne qui savait être persuasive et surtout le métier de psychologue lui avait apprit à modeler ses mots, essayer de se mettre à la place des autres. Mais surtout une règle d'or : ne pas prendre les problèmes des autres pour les siens.

Car c'est compliqué quand on passe des journées avec des personnes mal dans leur peau, on a tendance à croire à force que ce sont nos propres soucis qui nous submerge alors que c'est le vécu de quelqu'un d'autre.

La jeune femme vint a terminer son bol de ramen. Il avait été excellent, incroyable pour s'inspirer de son prochain plat à faire chez elle. Oribe vint a mettre une mèche de cheveux derrière l'une de ses oreilles et regarder l'étudiante.

« -Même seule, vous y arriverez. Vous êtes quelqu'un de très forte, j'en suis convaincue de par votre expérience de vie et vos paroles qui sont d'une maturité parfois pertinente..»

C'est en grandissant que l'on fait ses armes et ses propres expériences. Les personnes qui n'ont rien vécues ne peuvent pas affronter la vie comme l'affronte Kazane telle qu'une guerrière contre vent et marées. C'était quelque chose que la psychologue pouvait percevoir en regardant la lycéenne.

Suite à ses dires, les compliments de mitsugu, la jeune femme était contente d'entendre cela. Quelques petites rougeurs apparaîtront sur ses joues en observant la demoiselle.

« Plusieurs années d'expériences font que j'arrive à trouver les mots justes ! Vous êtes ado... Adorable ! C'est vrai, je pourrais peut-être faire une bonne maman haha. »

« halloween »

Dim 19 Nov 2023 - 0:11

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane fixait son bol de ramen, les pensées tourbillonnant dans son esprit comme des feuilles emportées par le vent. La présence de Beck Oribe, la psychologue, était une source de réconfort inattendue. Elle ne savait pas à quoi s'attendre en venant dans ce restaurant à ramens, mais la conversation avec Beck prenait une tournure inattendue.

Les mots de la psychologue résonnaient dans l'air comme une douce mélodie, une tentative de toucher les cordes sensibles de Kazane.
Elle écoutait attentivement, cherchant à comprendre la véritable intention derrière ces paroles bienveillantes. Beck parlait de bonheur, d'épanouissement, et de la conviction que Kazane pouvait surmonter chaque jour qui se présentait, même les lendemains incertains… Jamais on ne lui avait dit des mots aussi doux.

Mitsugu la regarda terminer son bol de ramen avec une légèreté apparente, une maîtrise de soi qui contrastait avec les tourments qu'elle avait l'habitude de rencontrer dans son métier. Elle dégageait une aura de confiance, comme si elle pouvait voir à travers les couches complexes de l'âme humaine et trouver la clarté au milieu du chaos émotionnel.

Beck ajusta une mèche de cheveux derrière son oreille, un geste presque maternel, avant de fixer Kazane avec un regard pénétrant. Elle énonça ses convictions avec une assurance qui laissait peu de place au doute.

-« Même seule, vous y arriverez. Vous êtes quelqu'un de très forte, j'en suis convaincue de par votre expérience de vie et vos paroles qui sont d'une maturité parfois pertinente. »

L’adolescente, habituée à garder ses émotions dans son coeur, ressentit un mélange complexe de gratitude et de vulnérabilité. Les compliments de la psychologue étaient comme des échos résonnant dans les corridors de son cœur, révélant des facettes d'elle-même qu'elle avait l'habitude de dissimuler. Les rougeurs naissantes sur ses joues trahissaient l'effet des mots bienveillants de la psychologue.
La phrase suivante de Beck, exprimant sa satisfaction à manier les mots justes après plusieurs années d'expérience, fit sourire Kazane. La psychologue ajouta d'un ton léger :

-« Vous êtes ado... Adorable ! C'est vrai, je pourrais peut-être faire une bonne maman haha. »

Kazane, bien que surprise par la tournure joviale de la conversation, ne put s'empêcher de sourire à la sincérité de son interlocutrice. C'était une lueur de chaleur dans la froideur qui avait marqué la plupart de son existence. Elle se sentait comprise, acceptée.

Puis, dans un moment de sincérité, une déclaration silencieuse de la nostalgie qu'elle gardait en elle, la demoiselle murmura doucement :

-« J'aurais voulu que ma mère soit comme vous… »

C'était une confidence rare de la part de Kazane. Les mots étaient chargés d'une tristesse contenue, d'une envie inassouvie. Elle ne parlait que rarement de sa mère, et encore moins de ses désirs non réalisés.

Mais dans ce moment, elle laissait transparaître un fragment de son cœur brisé, espérant peut-être que quelqu'un, comme Beck, pourrait apaiser ne serait-ce qu'un peu cette douleur persistante ?

-« Mais bon, on ne choisit pas sa famille, on la subit… Heureusement que mon père m’aime… Il doit être le seul…»

KoalaVolant

Dim 19 Nov 2023 - 10:03

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Beck était heureuse de voir que Kazane commençait de nouveau à s'ouvrir comme elle ne l'avait jamais faite auparavant. Difficile pour une personne comme elle, qui a tendance à garder tout profondément et ne rien dire pour ne pas inquiéter son entourage. Les vraies personnes fortes, ce sont des personnes comme Mitsugu. Qui ne laisse rien transparaître, qui ne se plaignent jamais et qui continue malgré tout de se battre. On peut tous avoir des moments de faiblesse, c'est certain.

Même Beck sous ces airs attendrissant et bienveillant, elle pouvait avoir des moments de doutes. La psychologue voulait aider du mieux qu'elle pouvait les gens qui venaient lui accorder leur confiance afin de pouvoir souffler un peu et puis parfois ouvrir de vieilles cicatrices qui les empêchent d'avancer dans la vie. Certaines de nos souffrances sont un véritable boulet et qui nous empêche de pouvoir voir bien loin dans l'avenir. On pense souvent que l'on est des personnes inutiles à la société, alors à quoi bon vivre ?

Oribe tentait de comprendre tous les maux de l'étudiante qui était dans une souffrance intense, reconnaissant que son père était le seul être qui pouvait la considérer en tant que telle. Surtout avec une mère alcoolique et qui la battait, peut être jalouse de la beauté et de l'intelligence de sa fille. Ce n'était que de simples suppositions, mais Beck était presque sûre que cela pouvait découler de ce genre de peine.

« -Vous savez, je ne serais pas si sûre de vous concernant ma fibre maternelle. Je ne suis pas très douée et c'est bien pour cela que je n'ai pas d'enfant.»

La jeune femme n'était pas certaine d'avoir fait une bonne mère. Mais pouvoir reporter quelques actes de soutien auprès des élèves était le moins que la psychologue pouvait faire. Elle ne voulait pas que ces derniers s'imaginent qu'elle ferait une bonne mère ou épouse. C'était juste quelqu'un de simple et qui ne se posait pas de questions. Beck n'avait pas de filtre, elle répondait tout ce qui lui semblait juste et cela venait de façon naturelle.

« Je suis certaine que votre père vous aimes du plus profond de son être.... S'il veut que vous vous battiez, c'est bien qu'il vous aimes quelque part ! Et puis... Je pense que d'autres personnes vous aime Kazane Chan... Peut être vos amis, même s'ils sont loin.»

L'idée de remuer le couteau dans la plaie de la part de la jeune femme n'était pas dans son esprit. Tout ce que Beck voulait faire comprendre à l'étudiante, c'est que les gens pensent à nous malgré la distance. Il ne faut pas désespérer et puis, ce n'est pas parce que l'on a pas de nouvelles tous les jours que les relations changent. Ce sont des bêtises ceux qui pensent qu'une personne qui donne aucune nouvelles, que quand elle la reverront, leur relation aurait changée. Enfin, parfois ce sont des choses qui arrivent.

Beck n'avait plus eu de nouvelles de ses deux amis d'enfances qui se sont mariés depuis. Leurs relations lui manque, mais la jeune femme s'est faite une raison dans son esprit qu'elle devait les croiser à un moment donné et puis c'est tout.

« halloween »

Ven 24 Nov 2023 - 23:30

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane était assise en face de Beck Oribe.
Ses yeux, d'ordinaire empreints de détermination, montraient cette fois-ci une lueur de fatigue que les cernes accentuaient, révélant les traces de ses combats intérieurs. La jeune femme était en proie à une souffrance intense, un fardeau qu'elle portait en silence, comme si exprimer ses maux était une faiblesse qu'elle ne pouvait se permettre.

Beck, avec son regard bienveillant, avait réussi à percer légèrement la carapace de Mitsugu.
La psychologue tentait de comprendre les maux de l'étudiante, évoquant la relation complexe avec sa mère alcoolique et maltraitante.
Oribe, sans filtre mais prudente, partagea ses propres doutes quant à sa capacité à être une bonne mère, mais souligna que l'amour du père de l’adolescente était sincère. Elle ajouta également que d'autres personnes, peut-être même ses amis lointains, l'aimaient.

-« Vous savez, je ne serais pas si sûre de vous concernant ma fibre maternelle. Je ne suis pas très douée et c'est bien pour cela que je n'ai pas d'enfant. »

La sincérité de Beck était appréciée par l’adolescente, et ses paroles touchèrent une corde sensible chez Kazane.

-« Je suis certaine que votre père vous aime du plus profond de son être.... S'il veut que vous vous battiez, c'est bien qu'il vous aime quelque part ! Et puis... Je pense que d'autres personnes vous aiment, Kazane-Chan... Peut-être vos amis, même s'ils sont loin. »

Les mots résonnaient dans l'esprit de Mitsugu. Les expressions de gratitude et d'amour semblaient lointaines, perdues dans la brume de sa tristesse latente qui avait inondé son esprit... Cependant, elle se sentait redevable envers Beck pour cette tentative de compréhension.
À la fin de la discussion, Kazane, comme si elle ne voulait pas laisser transparaître ses émotions, se leva avec un léger sourire et un « merci » poli. Elle se dirigea vers la porte des toilettes.

Là, elle verrouilla la porte derrière elle, et le silence enveloppa la pièce. Le reflet dans le miroir montrait une jeune femme aux épaules tendues, un visage marqué par la fatigue et les émotions refoulées.

L'eau froide du lavabo tomba avec un bruit apaisant. La japonaise se pencha au-dessus du bassin, ses mains plongeant dans l'eau glaciale. Elle éclaboussa son visage, comme pour chasser les pensées sombres qui menaçaient de l'engloutir.

Les gouttes d'eau tombaient silencieusement, comme des larmes invisibles.
Son regard croisa le sien dans le miroir, et elle pouvait voir la lutte entre la tristesse et la colère dans ses propres yeux. La demoiselle se força à se redresser, à reprendre contenance, mais elle sentait que l'orage émotionnel couvait en elle.

Kazane se concentra pour masquer ses émotions, essuyant son visage et fixant délibérément son propre reflet. Elle savait qu'elle devait retourner à la réalité, à ses cours, à son quotidien. Mais sous cette apparence stoïque, l'éruption émotionnelle menaçait toujours de faire surface.

KoalaVolant

Sam 25 Nov 2023 - 8:40

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Beck savait pertinemment que la jeune étudiante voulait ne pas se montrer et cacher ses émotions comme elle l'avait toujours fait. Elle regardait cette demoiselle s'éloigner et croisant les bras. Elle se demandait bien ce que Kazane allait faire dans les toilettes, mais Oribe savait bien au fond ce qu'elle allait faire. La jeune femme se mura dans le silence et regarda autour d'elle les serveurs se presser à servir et à prendre commande des clients qui rentraient dans la salle du restaurant. Une situation pas facile pour les serveurs, car il faut quand même agir vite surtout en période de rush et qu'en cuisine cela n'attende pas ! Il le fallait, la restauration est comme une roue et il fallait plusieurs individus pour qu'elle fonctionne. Si un des maillons déconne, la roue ne fonctionnera pas parfaitement et les personnes qui regardent celle-ci tourner vont se presser à la critique Comme le font beaucoup de personnes. Sans comprendre le fonctionnement de l'importance d'un individu et que l'humain n'est guère un robot.

En y pensant, Beck passait sa vie à manger dans les restaurants ou à boire dans les bars ces derniers temps. Si cela continuait, toute la population de Kobe qui tient un restaurant ou qui le fréquente vont voir une tête familière très souvent. Même si Beck a la chance d'avoir un tempérament qui lui permet de ne pas grossir, il ne fallait pas trop abuser non plus ! Certaines de ses copines pourraient l'envier, mais qu'elle était bête, elle n'a pas de copine. Si juste une, c'est Moon. Mais est-ce qu'elle pouvait considérer Kazane comme une copine, une amie ? Elle en doutait puisque c'était une élève et que celle-ci n'en aurait que faire de la compagnie d'une femme d'âge un peu plus avancé, pendant des soirées entre copines ou des soirées films, cinéma.

La psychologue ne se comprenait pas non plus. Pourquoi cette envie de sympathiser avec des gens plus jeunes qu'elle ? Pourquoi n'irait t'elle pas fréquenter des endroits où elle pouvait rencontrer des personnes de son âge ? Ce serait peut être plus judicieux, n'est-ce pas ? Parce qu'à force de fréquenter des jeunes adultes, on finirait par croire qu'elle ne faisait aucun effort ou qu'elle n'avait aucune autre option. Alors que si. Beck serait t-elle fainéante ? Peut-être. C'était inscrit peut-être dans son chemin de vie. Elle n'en savait rien, mais une chose était sûre, c'est que la femme ne croyait très peu au destin. Beck se laissait vivre, et elle ne pouvait le nier.

Que voulait t'elle dire par "merci" ? La jeune femme ne se sentait pas redevable de quoi que ce soit.

« halloween »

Dim 26 Nov 2023 - 13:02

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane se força à lâcher un soupir, comme pour expulser le trop-plein d'émotions qui la submergeait. Elle s'essuya une dernière fois le visage, comme si elle pouvait ainsi effacer en vain les traces de son combat intérieur.

La lycéenne déverrouilla la porte des toilettes et retourna vers la table où Beck l'attendait patiemment. Sa démarche était plus décidée, mais son visage portait toujours les stigmates de la tristesse qu'elle essayait de dissimuler.

Mitsugu pensait que la psychologue le remarquait, mais qu’elle ne faisait aucun commentaire par respect pour ses émotions. C’était… agréable comme pensée, l’idée qu’elle puisse compter un minimum pour quelqu’un d’autre que son père réchauffait quelque peu son cœur.

En s'asseyant en face de Beck, Kazane ressentit un mélange de soulagement et d'inconfort. La psychologue lui sourait toujours légèrement.
La demoiselle, bien que toujours réservée, se sentait étrangement en confiance avec cette femme qui semblait la comprendre sans juger, comme si une sorte de lien s’était créer dès leur première rencontre.
Les secondes s'écoulèrent dans un silence serein. Finalement, la jeune femme baissa les yeux, comme si elle puisait le courage au fond de son être.

-« Merci, Oribe-san. Pour essayer de me comprendre, d’être patiente avec moi et supporter ma caprices de gamine. C'est juste... parfois, tout semble si lourd. »

L’adolescente soupira mais continua de regarder son interlocutrice dans les yeux, comme à son habitude.
Sa jambe droite tremblait légèrement, trahissant le stress qui la tourmentait.

Dans un geste répétitif, elle jouait avec une mèche de ses longs cheveux, l'enroulant et la déroulant autour de son index. Ses yeux reflétaient une certaine anxiété, et son souffle trahissait une tension intérieure. La jeune femme tentait de dissimuler son malaise, mais ses mouvements nerveux révélaient le tumulte émotionnel qu'elle traversait.

-« Dites, Oribe-san… Traitez-vous tous vos patients comme moi ? Je suis quoi, pour vous ? Soyez honnête, cela ne me vexera pas. »

Son visage exprime un changement subtil. Les traits tendus cèdent la place à une douceur émergeante. Un léger sourire se dessine délicatement sur ses lèvres, apportant une lueur de sérénité à son expression

KoalaVolant

Dim 26 Nov 2023 - 17:59

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Savoir cacher ses émotions était tout un art. Caché dans les toilettes, c'est sûr que personne ne le verrait. La jeune femme comprenait bien les sentiments de la demoiselle et la revit s'asseoir en face d'elle, les yeux légèrement rougit par les larmes qui ont coulés avant. Beck connaissait cela, devoir se cacher pour éviter de passer pour une personne faible. Pleurer n'est pas une faiblesse, bien au contraire ! Pour la psychologue, il fallait que les gens expriment leur sentiments afin de pouvoir déverser leur peine.

La question de Mitsugu vint heurter l'esprit tranquille de Beck. Comment celle-ci considérait les personnes qui venaient la consulter ? Est-ce qu'elle agissait pareil à l'encontre des personnes qui lui faisaient confiance en venant la consulter ? La jeune femme n'en savait trop rien. Elle regardait son interlocutrice en affichant toujours ce fin sourire et adoptant ce ton doux pour tenter de la rassurer un maximum tout en étant sincère.

« -Comment je vous considère ? Comment je traite mes patients tous de la même manière ? Je dirais que non. Pour être sincère, tout dépend de la situation et le moral de la personne. Je m'adapte et parfois, mon boulot de psychologue fait que je m'attache à ceux qui viennent prendre le temps de se confier.»

La confidence n'est pas chose évidente et un lourd pas à franchir, surtout pour parler à une inconnue qui n'est autre que la psychologue. Après, ils ne sont pas en consultation, mais la jeune femme savait prendre beaucoup d'attention envers ses patients. C'était quelque chose de primordial à ses yeux, de prendre soin de son prochain et subvenir aux besoins de son patient. Elle aurait aimé que les professionnels de la santé à l'époque en fassent autant à son égard. Beck a toujours été quelqu'un de bienveillante, elle aimait et voulait aider son prochain. La japonaise s'exécutait sans réfléchir et sans compter !

« Je n'ai en aucun cas de favoris ou de patient que je traite mieux que l'autre. Je le fais plutôt inconsciemment, j'aime beaucoup aider les autres et essayer de trouver les mots qui me semblent justes pour apaiser le coeur de mon prochain.»

Cela paraissait beau dit comme ça. Mais Beck voulait que les gens se sentent bien, malgré le problème qui pouvait peser lourd sur leurs épaules ! Ce n'était pas chose simple de devoir sourire chaque instants et de devoir rester forte, ne pas flancher pour que personne ne nous pose des questions qui peuvent nous mettre dans le malaise. Ou devoir fondre en larmes face aux gens qui posent des tas de questions tels qu'un interrogatoire ! La psychologue n'était pas en consultation, pour elle c'était une conversation entre deux personnes qui s'écoutaient et qui passaient du temps ensemble.

Oribe ne se posait aucune question, elle passait un bon moment malgré l'ambiance et le mal être de son interlocutrice.

« halloween »

Lun 27 Nov 2023 - 20:46

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane, bien que souriante, portait toujours la trace de sa peine mourante dans ses yeux. Elle adressa un sourire timide à Beck Oribe, reconnaissante de son honnêteté et de son professionnalisme.
Pour elle, c'était agréable de se sentir traitée comme n'importe qui d'autre, même si cela n'effaçait pas complètement le fardeau émotionnel qu'elle portait.

La jeune femme exprima sa gratitude d'une manière à la fois chaleureuse et réservée.
Beck, assise en face de Kazane, pouvait percevoir la dualité dans l'expression de la lycéenne. Ses yeux, bien que brillant par le sourire qui ornait son visage, laissaient transparaître une certaine mélancolie, comme une empreinte persistante de douleur.

La psychologue avait, pour Mitsugu, réussi à établir un lien, à ouvrir une porte vers sa confiance, et elle était consciente de la fragilité de cet instant.
Kazane, d'une voix douce mais empreinte de sincérité, commença à exprimer ses remerciements.

-« Merci, Beck-sensei... Merci d'avoir été si honnête avec moi. C'est... c'est agréable de ne pas se sentir jugée ou traitée différemment… D’être une lycéenne normale… Pas le volcan qui effraie tout le monde…»

Son sourire s'élargit légèrement, mais ses yeux plongèrent à nouveau sur ses cuisses, une phrase que sa mère lui avait dite résonnaient en elle.

-Personne n’est irremplaçable.

Après s’être ressaisie, la demoiselle inclina légèrement la tête en signe d'appréciation, mais ses épaules portaient encore un poids bien lourd qui les faisaient flancher vers l’avant.

-« Je ne veux pas être un fardeau, sensei. Mes problèmes ne devraient pas... vous préoccuper autant. »

Le sourire de Kazane s'accentua, un mélange de reconnaissance et de tristesse.

-« Arigato gozaimasu pour tout, Oribe-san C'est juste... c'est agréable de ne pas être seule avec tout ça…. Mais je vous fait perdre un temps précieux , d’autres étudiants avec de plus gros soucis ont besoin de vous… »

Le moment était empreint d'une atmosphère délicate, les émotions à fleur de peau… Mais Kazane sentait enfin la paix s’écouler dans son cœur t éteindre le feu brulant dans son cœur.
La demoiselle, voulant exprimer sa reconnaissance d'une manière plus tangible, posa sa main sur celle de Beck avec un geste empreint de gratitude.

KoalaVolant

Lun 27 Nov 2023 - 21:05

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Beck se sentait d'humeur protectrice envers l'élève qui semblait donner beaucoup de confiance à l'égard de la psychologue. La jeune femme souriait toujours à Kazane, profitant de cette atmosphère très délicate et emprunt de confiance, d'une relation étroite entre les deux protagonistes. Beck croisait les jambes et les bras en observation des expressions de son interlocutrice. Faire son boulot était le moins qu'elle pouvait faire, surtout en dehors du cabinet.

« -Je n'ai jamais été dans le jugement. Sinon à quoi faire mon travail de psychologue si c'est pour accabler ou juger les personnes qui viennent me donner un peu de confiance ? Surtout après avoir été trahis la plupart du temps par leur paire..»

Savoir avec qui échanger, pour être certaine que celle-ci ne dira pas ce qu'il s'est dit entre eux et surtout pouvoir rester dans la confidence. Ce serait trahir et ne pas être fait pour la vocation de vouloir aider son prochain. La psychologue était contente de partager ce moment avec Kazane qui avait cette âme si belle et si pur. Ce n'est pas un volcan que Beck avait en face d'elle et surtout regarder l'étudiante comme une personne à part entière, non comme une personne faible.

C'était important dans le coeur de la japonaise de considérer les gens tels qu'ils sont et surtout avec leur valeur. Et ne surtout pas les mépriser pour ce qu'ils ont vécus. La bonne éducation de la jeune femme jouait beaucoup et surtout de prendre le temps avec son prochain.

« Ne me remerciez pas, vous êtes quelqu'un d'adorable et jamais je serais emprunt à vouloir vous faire du mal ou de vous blesser. Ce serait contre mes principes. Profitez de votre papa qui tient à vous ...»

Beck demandera la note pour payer les ramens bien qu'elle avait le temps de pouvoir discuter. Elle ignorait si Mitsugu souhaitait faire quelque chose d'autre ou rester là à discuter davantage. La jeune femme cherchait un autre sujet pour essayer de changer les idées à son interloctrice qui semblait un peu tendue.
« halloween »

Lun 27 Nov 2023 - 21:51

Appaiser le volcan. feat. Beck Oribe

Kazane, enveloppée dans une aura de confiance émergente, écoutait attentivement Beck, son sourire révélateur d'une gratitude profonde.

La psychologue avait su percer la carapace de Mitsugu… Elle se sentait écoutée et respectée, une expérience rare pour la jeune femme habituée à garder ses pensées les plus profondes enfouies dans les abysses de son cœur.

Beck, manifestant un souci sincère, assura à Kazane qu'elle n'était pas là pour juger. Sa voix résonnait avec empathie, et chaque mot était choisi avec soin pour renforcer le lien naissant entre elles.
L’adolescente, tout en souriant, semblait absorber chaque parole comme une bouffée d'oxygène dans la noyade perpétuelle qu’était sa vie actuellement.

-« Je n'ai jamais été dans le jugement. Sinon, à quoi bon faire mon travail de psychologue si c'est pour accabler ou juger les personnes qui viennent me donner un peu de confiance ? Surtout après avoir été trahis la plupart du temps par leur paire… »

Expliqua Beck, établissant ainsi une frontière claire entre son rôle d'aidante et tout jugement déplacé.

Kazane, dans un geste spontané, avait posé sa main sur celle de Beck, exprimant ainsi sa reconnaissance d'une manière plus tactile. Beck répondit avec un sourire chaleureux, acceptant ce geste comme un signe de confiance mutuelle.

-« Ne me remerciez pas, vous êtes quelqu'un d'adorable, et jamais je serais enclin à vouloir vous faire du mal ou vous blesser. Ce serait contre mes principes. Profitez de votre papa qui tient à vous. »

Ajouta la psychologue, soulignant l'importance des liens familiaux.

La lycéenne, bien que souriante, laissa transparaître une pointe de mélancolie dans son regard. La mention de son père suscitait à la fois de la chaleur et de la tristesse en elle.

-« Arigato gozaimasu, Beck-sensei. Mon père... il est toujours en mission pour les Forces de défense japonaise. On ne se voit pas souvent, mais il m'envoie des messages dès qu'il le peut. »

Le changement de sujet se fit naturellement lorsque Beck demanda la note pour payer les ramens.
Kazane, toujours souriante mais portant la trace d'une profonde réflexion, accepta le geste avec gratitude… Bien qu’elle dut se mordre la langue pour ne pas protester.

-« Arigato gozaimasu, Beck-sensei. C'était vraiment délicieux… »

D’une voix enjouée, la demoiselle lança un nouveau sujet de discussion, cherchant à détendre l'atmosphère.

-« Pendant les vacances, peut-être que nous pourrions nous retrouver à la salle d'arcade. Ce serait amusant, qu'en pensez-vous? »

La demoiselle écouta la réponse d’Oribe et lui dit aurevoir en s'inclinant respectueusement devant la psychologue.

Le rendez-vous avec Beck avait été intense, et maintenant, elle se préparait à affronter le froid mordant à l'extérieur. Elle prit une profonde inspiration et se rhabilla.

Ses doigts s'activèrent pour remettre en place les pans de son écharpe, s'assurant qu'elle était bien enroulée autour de son cou
Puis vint le tour de son manteau d'hiver. Elle se leva du banc, secouant légèrement le vêtement et elle glissa ses bras dans les manches, laissant le manteau envelopper son corps athlétique, puis elle sorti.

Le col relevé, elle ajusta la fermeture éclair, protégeant son cou du vent glacial qui s'engouffrait dans les rues de Kobe.
Son visage, bien que marqué par la tristesse persistante de la journée à travers ses yeux rougis, exprimait une détermination tranquille alors qu'elle se préparait àrentrer aux dortoirs.

Kazane jeta un dernier regard à l'endroit où elle avait conversé avec Beck, emportant avec elle les réflexions et les conseils partagés au cours de ce repas, regrettant de ne pas l’avoir comme mère.

KoalaVolant

■ Inscrit le : 13/02/2023

Apaiser le volcan

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

16 mai 2018

Beck avait passé un bon temps avec Kazane. La jeune femme avait juste envie de prendre l'étudiante dans ses bras. Elle était contente de toute la conversation qu'elle avait eut avec cette dernière et puis elle écouta la proposition de la japonaise, en lui adressant un léger sourire.

« -Une salle d'arcade ? Je ne suis pas très douée aux jeux vidéos, mais pourquoi pas, cela peut être amusant..»

Elle repensait au jeu qu'elle avait pu faire avec Gareth quelques mois avant. La jeune femme était heureuse que l'étudiante lui propose cela, elle peut s'en faire une amie et elle était comme une enfant même si elle était trentenaire. Elle appréciait la démarche et cela pourrait changer les idées à nos protagonistes.

« Si j'avais eu une fille comme vous, ça aurait été quelque chose d'extras. Vous êtes quelqu'un de très sympathique et adorable.»

L'horloge biologique de Beck était quelque chose à laquelle elle pensait. Avoir des enfants aujourd'hui est peut être trop surfait, même si elle en rêverait. La jeune femme souriait toujours en compagnie de l'étudiante qui semblait aller beaucoup mieux.
« halloween »

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