sweetie, it's you? feat. Lizzy [TERMINE]

Sam 21 Oct 2023 - 21:49

Il était à peu près 21h lorsqu'Arizona était descendu discrètement à la laverie. Le campus s'était vidé de son personnel et les étudiants avaient pour la plus part regagné leur chambre. ce matin là elle était arrivé beaucoup plus tôt qu'à son habitude. un grand sac rempli de vêtement, lourd et prêt à exploser. Machine était tombée en panne il y a de ça quelque jours et entendant de pouvoir la changer il fallait bien qu'elle lave son linge. la laverie du campus était réservé aux étudiants mais elle ne stipulait pas qu'elle était totalement interdit au personnel. contourner les règles était sa spécialité et puis si ça n'était pas écrit noir sur blanc ça ne voulait dire que ce n'était pas interdit. Il y avait bien une laverie en ville mais elle était assez loin de son appartement et avec les horaire qu'elle faisait elle n'avait vraiment pas le temps de s'y rendre.

Comme elle n'avait pas vraiment pas envie qu'on la croise dans ce moment un peu gênant, elle avait attendu que tout le monde parte, prétextant des heure supplémentaire. malheureusement elle n'avait pas encore eu le temps de se faire trop d'ami ici, trop de travail. La seule personne avec qui elle avait passé un peu temps était Evan, qu'elle avait rencontré en soirée. Il avait passé la nuit ensemble, ça avait été assez agréable. malheureusement cet imbécile ne lui avait pas précisé qu'il était étudiant ici. Leur retrouvailles furent extrêment gênante. il y avait aussi cet abrutit qui l'avait aidé un soir, mais la aussi, une perte d'énergie, une perte de temps. Tokyo lui manquait, la dernière fois qu'elle s'était senti aussi seule s'était à son arrivé à San Fransico. A son arrivé là bas elle s'était aussi retrouvé seule un bon moment avant de rencontré cette fille avec qui elle s'était liée d'une grande amitié et qu'elle appelait affectueusement "sweetie".

distraite par sa nostalgie, la petite brune arriva assez rapidement à la laverie. Elle referma la porte rapidement derrière elle après être rentrée dans la salle. Comme prévu il n'y avait personne. soulagé de pouvoir enfin laver ses fringues, la jeune femme souffla, elle n'avait de propre que ce qu'elle portait actuellement:un pantalon fluide kaki, un débardeur blanc et un chemise de la même couleur la jeune femme commença à séparer les couleur, du blanc et du noir. toute les machine étaient alors autant en profité.

Elle avait presque fini de tout trier lorsque la porte s'ouvrit lentement. et Alors qu'elle avait un string noir en moins. son visage se décomposa alors qu'elle tourna la tête vers la personne qui l'avait surpris. Elle était prête à invité sa meilleure excuse lorsqu'elle reconnu la personne qui avait fait irruption dans la laverie. Lizzy? comment etait-ce possible, son cœur s'emballa elle était à la fois surprise et heureuse.

"Sweetie c'est toi?"

Elle sauta dans les bras de son amie. Arizona avait toujours été très démonstrative avec ses proche et même si ça faisait 10 ans qu'elles ne s'étaient pas vue Elisabeth avait garder une place importante dans le cœur d'Arizona. L'américaine était l'une des rare personne qui connaissait vraiment Arizona et avec qui elle était vraiment elle même. Bien sur les chose avait surement changer en 10 ans. Mais le souvenir des adolescentes qu'elles étaient, était encore bien vif.

"qu'est-ce que tu fais ici? Et depuis quand tu es là? et-et-et..." elle avait trop de question en tête et son cerveau surchauffait, elle n'avait qu'une hâte c'était que Lizzy lui réponde.

Citation

Ven 24 Nov 2023 - 23:54

Ft. Arizona Williams

▬ Je te rappelle plus tard, je dois faire un rapide passage à la laverie.

Un baiser qui s'envole, la fin de l'appel.
Tu saisis le grand sac en tissus de ton panier à linges et quittes ta chambre d'un pas nonchalant, clairement vidée de ton énergie. Il y a des jours comme ça, épuisants, pénibles, tant physiquement que mentalement. Entre les cours, tes objectifs personnels et le club de natation, tu ne prends plus le temps de te poser autant que l'année dernière. Et tu commences à le sentir. Membres engourdis fin de journée. Les yeux brûlants et fatigués. Le sommeil profond et trop court. Et ce n'est visiblement pas ce soir que tu pourras profiter pleinement de ton lit ; comme pour la vaisselle, le linge ne se fera pas tout seul. Et hors de question de reporter à demain, parce que tu aimes te compliquer la vie visiblement.

Arrivée sur les lieux, tu ouvres lentement la porte, histoire d'éviter un quelconque trauma. Entre les petits cœurs sensibles et les animaux qui ne savent pas se retenir... Heureusement, rien à signaler ce soir. Sauf une jeune femme qui aime les strings, visiblement. Tu ne t'attardes pourtant pas trop sur cette dernière, au moins le temps de déposer ton sac qui te semble bien lourd ce soir.

Et là, une voix. Un surnom que tu reconnaîtrais entre milles. Et il n'y a qu'une seule brune pour te le dire. Tu relèves aussitôt la tête, les yeux écarquillés de surprise. Et aussitôt, c'est le choc. Son corps vient se coller au tiens, te faisant reculer d'un pas sous le choc.

▬ Honey, je vais mourir ! dis-tu en riant, à moitié étouffée.

Un semblant de liberté retrouvé, tu viens l'enlacer correctement à ton tour. Tout à coup, tu te sens bien, comme si la fatigue s'en était allée pour te rendre toute ton énergie.

▬ Je n'ai pas reçu mon hiboux pour Poudlard.

Tu pousses un long soupire, l'air déçue.

▬ Je suis arrivée en 2015.

Tu lui offres un doux sourire tout en tenant ses mains.

▬ Et toi alors, qu'est-ce que tu fais ici ? Et ne me dis pas que tu es là depuis longtemps, je t'aurais remarqué bien avant.

Tu sais qu'elle a déjà pas mal voyagé pour son âge, et tu ne t'attendais pas du tout à la retrouver ici. Comme le monde est petit.

Tu reprends ton sac et t'avances vers une machine, jetant un coup d'oeil au linge de la jeune femme.

▬ Très bon choix de lingerie !

Sweetie, it's you ?

Sam 25 Nov 2023 - 23:22

Ʃkaemp はは

il n'en fallait pas plus à son petit coeur fragile pour être submerger et excitée à la fois. ce mélange d'émotion en pagaille fit monter les larmes jusqu'à ses yeux. Elizabeth Jones, Lizzie, Honey. Sa meilleure amie lorsqu'elle vivait à San Francisco, sa seule vraie amie aux Etats unis en vérité. Elle n'habitait pas dans la même ville mais les grands-parents d'Elizabeth étaient les voisins d'Arizona. Alors à chaque fois qu'elle était chez eux les deux filles passaient leur journée ensemble. ses premières bêtises c'était avec Lizzie, ses premières pyjamas party c'était avec elle aussi, même à son premier baiser Elizabeth était présente. de ses 7 ans à 14 ans, moment où elle quitta les Etats-Unis pour le Japon les fillettes étaient inséparables.

Malheureusement, la distance sépare bien souvent le coeur des gens et même si elles entretenaient des échanges épistolaires, le rythme éffréné de la vie avait rendu ses échanges de plus en plus espacés jusqu'à disparaitre définitivement. Pourtant Lizzie avait gardé une place importante dans le coeur de la petite brune. Elle était l'une des rare personne à qui Arizona avait ouvert son coeur, l'une des seule à la connaitre réellement.

elle gardait ses mains dans celle de son amie comme si elle ne voulait plus jamais être séparé d'elle. Sautillant comme une puce, face au sentiment de surprise incontrôlable. la moue un peu boudeuse face au rappelle de leurs échanges.

"Je suis désoléeeeee! Pardonne-moi! on s'envoyait moins de lettre et après...après je n'osait plus t'en envoyer, je pensais que tu m'en voulait. je suis tellement heureuse de te voir ici!"

Arizona avait toujours une une grande admiration pour la jeune femme qui était pourtant sa cadette. Elizabeth faisait preuve depuis toujours d'une grande maturité au yeux d'Ari. c'était la première à la considérer comme autre chose qu'une poseuse de bombe venu d'un pays de terroriste. la jeune femme avait toujours protéger les arrières de son amie et Arizona voyait Lizzie comme la gardienne de son cœur.

"je suis arrivée il n'y pas longtemps...un mois je crois... Je suis l'assistante sociale du campus?"dit-elle fièrement " mais C'est long ici toute seule! je connais personne ici encore! et toi? et toi?"

Elle ria doucement lorsque qu'Elizabeth la complimenta sur son choix de lingerie. rien ne semblait avoir changé, elle avait l'impression d'être revenu 10 ans en arrière. Pour son plus grand plaisir.

Citation

■ Inscrit le : 24/12/2020

Ft. Arizona Williams

Que la vie se joue de toi en ce moment, aussi généreuse qu'impitoyable. Elle te rappelle que, si elle t'enlève quelqu'un, elle t'en offrira une autre. Comme un maître marionnettiste dont vous êtes les poupées, incapables de lutter face à ses décisions. Elle t'a pris quelqu'un de précieux, t'as laissé des mois durant dans le flou, seule... Pour que ta route croise de nouveau celle d'Arizona. Si tu croyais au destin comme certains peuvent y croire, tu dirais que cette rencontre ne peut pas être un hasard. Comme lorsque Mathéo a plongé avec toi pour la première fois. Comme lorsque tu as retrouvé les frères Gallagher. Comme lorsque Shintaro t'a retrouvé devant ta porte, dans un état des plus pitoyables. Ton coeur s'emballe. Ça fait quelque chose, quelque chose que tu tentes de contrôler tant bien que mal.

▬ Hé ne t'excuse pas ! C'est juste que quitte à mourir, je préférais que ce soit dans les bras d'un beau jeune homme.

Une moue rêveuse - clairement de la comédie - pour accompagner tes mots avant de te diriger vers une machine.
Ainsi donc, Arizona est la nouvelle assistante sociale. Comme le monde est petit. Tu hausses les sourcils, la regardes de haut en bas.

▬ Toi, assistante sociale ? Je ne sais pas si ça te va bien ou si c'est la chose la plus surprenante que j'ai pu entendre cette année.

Tu lui adresses un petit clin d'oeil. Évidement, tu plaisantes. Ça fait si longtemps et pourtant, tu te sens parfaitement à l'aise avec Arizona, comme avant. Comme quoi, certaines choses ne changent pas malgré le temps qui passe.

▬ Et moi quoi ? Tu ris, refermes la machine que tu mets en route. ▬ Je suis étudiante en langues, mais j'étais encore en littérature l'année passée.

Tu lui fais signe de venir s'assoir à tes côtés, lui prends instinctivement les mains une fois qu'elle est près de toi.

▬ Je suis désolée tu sais... Pour les lettres. Pour avoir perdu contact. Je n'ai pas d'excuse mais, je veux tout de même que tu saches que tu n'as rien à te reprocher. Ce n'est pas toujours facile avec la distance, surtout qu'on était jeune.

Sweetie, it's you ?

■ Inscrit le : 21/09/2023

Ʃkaemp はは

Lizzy avait toujours été un modèle pour Arizona, celle qui avait toujours eu du mal à se contenir, à se concentrer et à s'organiser observait avec un regard plein d’admiration son amie. Elizabeth était studieuse, Elizabeth ne se laissait pas submerger par ses émotions, Elizabeth dégageait un certain charisme déjà enfant, une sérénité, un contrôle, elle avait l’air si forte et si puissante. Elle était son ange gardien, celle qui rattrapait ses bêtises. c’était assez drôle de voir évoluer ces deux petites filles pourtant si différentes. Cependant leur amitié crevait les yeux et aucune ne prenait le dessus sur l’autre, elles se complétaient parfaitement. Et comme Junko, Lizzy était l’une des rares personnes qui pouvait apaiser le cœur d’Arizona, qui soulageait ses peurs les plus profondes.

L’étudiante était surprise qu’Arizona soit l'assistante sociale du campus et ça faisait rire la jeune femme. Effectivement lorsqu’elles étaient enfants c’était Lizzy qui rattrapait toutes ses conneries alors c’était maintenant cocasse qu'Ari s’occupe de ceux des autres. la petite brune sourit fièrement !

“ahahaha! t’as vu! t’as vu! Trop la classe hein! Et en plus je suis plutôt douée”

C'est vrai qu’en dehors de son bureau, Arizona n’avait rien de l’assistante sérieuse et consciencieuse, mais elle était très impliquée et dévoué à son travail même si ses méthodes étaient plus que discutables. Elle aurait pu faire de plus longues études, car elle avait toujours été une très bonne élève mais certainement pas studieuse, ça ne lui demandait pas trop d’effort d’ailleurs d’avoir de bonnes notes. Elle ne passait pas des journée entière à réviser, ça lui demandait trop de concentration et elle en était incapable. Ari avait l’esprit vif et une bonne mémoire alors c’était en cours qu’elle enregistrait tout.

Elizabeth était donc en étude de langue, l’assistante sociale n’était pas vraiment étonnée que son amie soit encore étudiante. Lizzy, elle, était l’élève modèle, organisée et consciencieuse. Arizona écouta son amie, avec de nouveau une certaine admiration dans les yeux, comme il y a 15 ans.

“t’as toujours le nez plongé dans les livres alors? ça ne m’étonne pas, t’es tellement intelligente! il te reste combien d’année à faire?”

l’étudiante invita la jeune femme à s’assoir près d’elle, Lizzy prit la main de son amie avant de s’excuser pour ce silence de 10 ans. 10 ans…. c’était long c’est vrai, pourtant elle avait l’impression qu’elles ne s’étaient jamais quittées. Pour première réponse, l'Américaine eut droit à l’explosion de tendresse d’Arizona qui l’a prise dans ses bras en la serrant fort contre elle.

“ Ne t’excuse pas Honey! je suis tellement contente de te retrouver si tu savais!”

Arizona garda son étreinte un moment avant de libérer son amie, elle voulait s'imprégner de son odeur qui lui rappelait tant de souvenirs. La petite brune se redressa un peu avant d'afficher un sourire complice à son amie.

“On a tant de choses à se dire! tant de temps à rattraper! dis moi tout! tu t’es fait des amis ici… Des amants peut-être” dit-elle d’un air taquin. le temps était passé depuis le premier baiser d’Ari, il avait dû se passer un tas de choses dans la vie d’Elisabeth!

Citation

Mer 3 Jan 2024 - 21:09

PNJ Chanceux

Ceci est une intervention divine

Un billet de 5000¥ est coincé sous le coin d'une des machines à laver. Par chance, c'est pile la machine à laver en face d'Arizona.

KraKhot - Inspired by Awful

■ Inscrit le : 24/12/2020

Ft. Arizona Williams

Tu ris de bon cœur, imaginant Arizona essayer d'aider les autres avec leurs problèmes. Tu le sais : Arizona, c'est les sentiments à l'état pur. Une jeune femme qui sait tromper les autres avec une fausse assurance, mais qui n'a jamais su te tromper toi. Sans doute parce que tu es arrivée au bon moment. Sans doute parce que quelque part, vous vous ressemblez. Sensibles, émotives. L'américaine - ou syrienne - a toujours été la plus impulsive, celle qui enchaînait les bêtises. Elle te faisait rire, t'aidait à surmonter ta timidité. Toi, tu assurais ses arrières, lui offrais la sécurité émotionnelle dont elle avait besoin. Plus tu y repenses, plus tu te sens nostalgique. Tu te rappelles encore de ce jour où elle est partie, de la colère et de la tristesse que tu ressentais. Comme si on t'avait arraché une part de toi.

▬ Disons que j'arrive à éviter les poteaux maintenant ! Tu ris doucement, reprends. ▬ Eh bien, ça va dépendre de beaucoup de choses. Mais j'espère quatre ans grand maximum.

Tu veux profiter de sa présence, t'excuser, même si elle estime que ce n'est pas nécessaire. Tu te sens coupable, tout à coup, maintenant qu'elle est de nouveau face à toi.

▬ Pourquoi je ne suis même pas surprise par ta question ?! La mine faussement agacée avant de lui offrir un doux sourire. ▬ Pour être tout à fait honnête avec toi, je me suis fais autant d'amis que d'amants. Bon, tu exagères un peu mais elle saura comprendre l'idée. ▬ Rien de très sérieux. Quoi que... il y en a eut un... On est resté cinq mois ensemble. Aujourd'hui on est bons amis.

Tu lui épargnes les détails, en tout cas pour le moment. Peut-être que tu lui en parleras un jour. Tu ne lui dis pas non plus que tu as passé la nuit avec un de ses collègues, par le passé, avant que vous arriviez tous les deux à Kobe. Ni qu'il s'agit du frère d'un de tes amis d'enfance. Ni qu'ils sont amis avec ton ex. Ni... Bon ok, on va s'arrêter là.

▬ Et toi alors ? Qu'est-ce que tu as fait après ton départ ?! Raconte ! On a le temps. demandes-tu avec enthousiasme.

Sweetie, it's you ?

■ Inscrit le : 21/09/2023

Ʃkaemp はは

quatre ans…ça paraissait le bout du monde pour Arizona. Elle qui avait tant de mal à rester assise sur une chaise et à rester concentrée plus d’une heure. Après le lycée, elle avait vite trouvé sa voie. un métier qui ne demandait pas un trop haut niveau d’étude et qui était tourné vers les autres. Après le lycée elle n’avait fait que 3 années de fac, suffisant pour passer ses concours par la suite. Évidemment ses parents auraient préféré la voir avocate ou haute fonctionnaire mais les études ça n’avaient jamais été son truc à Ari, même si elle avait toujours eu de bonnes notes sans faire trop d’effort, l’idée de rester assise sur une chaise pendant des heures lui faisait horreur. à Tokyo elle était souvent sur le terrain et rarement dans son bureau, contrairement à ici.

Mais la suite l'intéressait encore plus, autant d'amants que d'amis hein? Arizona offre un sourire taquin à sa meilleure amie. Arizona était plus frontal dans ses techniques d’approche Lizzy quant à elle y allait tout en subtilité, deux méthodes pour autant de succès. Évidemment à l’adolescence leur technique n’était pas tout à fait au point mais leur caractère et manière de faire eux, n’avait pas vraiment changé.

“rester ami avec son ex? Pourquoi faire? recoucher avec?” Arizona ne comprenait pas, elle n’avait jamais envisagé une amitié avec l’un de ses ex. De toute façon, de manière générale, les hommes finissaient par la ghoster une fois qu’ils avaient fini leur affaire avec elle. Quant à Junko….Elle secoua la tête ne préférant pas y penser. Elle s’était juré de ne
plus penser à lui! C’était le moment de détourner l’attention d’elle!

“Eh bien…ça m’a l'air très intéressant tout ça! dis m’en plus sur cet ex! j’ai toujours eu beaucoup à apprendre de toi tu le sais!”

Arizona riait joyeusement alors que son regard se porta sur un billet se trouvant pile entre deux machines. c’était clairement un signe pour elle. “Regarde ça sweetie! tu sais ce que ça veut dire!?” dit-elle en agitant le billet de 5000 yens. “ça veut dire, allons boire un truc en attendant que nos machines se terminent, on a tellement d’année à rattraper!”

Arizona prit son amie pas la main et ensemble elles montèrent les escaliers qui donnaient sur un long couloir où se trouvait un distributeur de boisson et de petites choses à grignoter. Après avoir demandé à Elizabeth ce qui lui ferait plaisir, Arizona prit les boissons et quelques snacks au distributeur. Il n’y avait pas d’alcool à son grand regret. tant pis, la grosse fiesta ça sera pour une prochaine fois.

“ Quand je suis arrivée ici, toute fraîche et toute naïve j’ai rencontré ce gars dans un pub. grand, beau, musclé, un peu bad boy. Totalement mon genre quoi!” Comme son histoire poussait à la confidence, elle s’approcha davantage de Lizzy “Évidemment je l’ai ramenée chez moi. C'était cool, vraiment très cool. Mais c’est pote l’ont appelé et j’ai découvert que finalement j’étais juste le pari du soir! Moi! tu te rends compte.” Elle prit une gorgée de soda avant de reprendre. ça lui faisait du bien de se libérer de tout ça. Elle n'en avait parlé à personne jusqu’ici. à qui pouvait-elle bien le faire, elle ne connaissait encore personne ici. “J’me suis sentie sale et humiliée, alors je l’ai mis dehors!” ok sur le coup elle avait surement un peu abusé mais l’américaine savait que son amie pouvait être impulsive. “Mais attends, parce que c’est pas ça le pire!! il m’avait dit qu’il était médecin ou vétérinaire, enfin un truc du genre quoi. Mais en fait pas du tout! il est étudiant! ici! Tu te rends compte Lizzy! Je risque de le croiser tous les jours! Et ça se sait, je risque de me faire virer! alors que je viens à peine d’arriver!” Arizona en avait des sueurs froides. Sa rencontre avec Evan avait complètement tout foutu en l’air. “Tu le connais peut-être, enfin j’espère pas c’est un sale type! Il s’appelle Evan, surtout reste très loin de lui honey!”

Citation

■ Inscrit le : 24/12/2020

Ft. Arizona Williams

La réaction de ton amie t'amuse au plus haut point, et tu ne cherches pas à le cacher. Ce n'est pas la question en elle-même, mais plutôt cette quasi innocence dont Arizona fait preuve lorsqu'elle te la pose. Comme une enfant qui noie ses parents sous un tas de questions qui n'auront jamais réponses.

▬ J'ai dis ami, je n'ai pas parlé d'avantages. Ça, c'était avec un autre.

Si naturel. Si tu croises encore le premier presque tous les jours, le second te manque, parfois. Lui et son arrogance.

▬ Que veux-tu que je te dise ? Grand. Brun. Basketteur. Grand enfant avec un coeur en or, sur lequel je pouvais compter.

Et un père qui donne le meilleur de lui-même. Tu trouves son fils vraiment adorable, sans doute parce qu'il t'aime bien.

Tu suis ton amie du regard, lâches un petit rire amusé lorsqu'elle te montre fièrement sa trouvaille.

▬ Oh, j'aime quand des inconnus m'offrent quelque chose à boire. C'est si généreux de leur part !

Tu prends un petit air moqueur mais au final, tu accompagnes quand même Arizona jusqu'au premier distributeur, ne souhaitant pas la contrarier. De toute façon, tu n'es pas vraiment pressée, alors autant en profiter pour passer le plus de temps possible avec la brune. Chaque seconde compte, fait remonter un souvenir à la surface. Comme elle le dit si bien ; vous avez des années à rattraper. Un soda à base de fruits rouges pour toi. Et un petit snack, de nouveau pour lui faire plaisir, parce que tu manges rarement à cette heure-ci.

Quand tu entends les mots "bad boy" franchir les lèvres de ton amie, pendant que vous retournez vers la laverie, tu grimaces. Tu connais l'attirance d'Arizona pour ce genre de personne. Visiblement, ça n'a pas changé. En soi, ce ne serait pas un problème, si elle n'en avait pas déjà souffert... Donc tu ne dis rien. Pas encore. Écoutes. Hausses un sourcils. Soupires. Parce qu'en plus, il est étudiant à Kobe ?!

▬ Dis donc, Honey... Tu as toujours eu un don pour te foutre dans des situations impossibles. Mais là, t'es passée au niveau supérieur. Après, elle ne pouvait pas savoir. ▬ Tu connais son nom ?

Eet, pourquoi as-tu posé cette question ?! Tes yeux s'écarquillent. Surprise ? Pas vraiment. Mais tu ne t'attendais pas à ce que ce "bad boy" fasse parti de tes fréquentations quotidiennes. En y repensant, tu aurais dû le comprendre dès qu'elle a précisé qu'il était vétérinaire. Ou plutôt qu'il voulait le devenir.

▬ Désolée de te l'annoncer, Honey, mais je le vois presque tous les jours. Il est au club de natation. Tu lèves les yeux au ciel. ▬ Bien ton type en effet.

Tu ne cherches pas à le défendre. Parce que si Arizona a été blessée, ce n'est pas pour rien. Mais tu n'as aussi qu'une seule version, et tu es donc mal placée pour donner ton avis. Et tu ne comptes pas t'en mêler, de toute façon.

▬ Ça va être difficile de l'éviter, surtout qu'on est en bons termes, sans être de grands amis. Évites de te faire remarquer si tu le revois, simple conseil. Les gens ont tendance à se mêler de ce qui ne les regarde pas. Et ça ne vous apportera rien, à aucun des deux, si ce n'est des ennuis. Mais ça, tu l'as déjà compris.

Sweetie, it's you ?

■ Inscrit le : 21/09/2023

Ʃkaemp はは

Lorsqu’elle entend son amie lui dire qu’elle connaît bien Evan, les yeux bruns d’Arizona s’ouvrent en grand et sa bouche avec. elle se sent ridicule voir honteuse de s’être fait humilier par un type qu’elle connaît. D’autant plus qu’il semble être assez respectueux avec Lizzy. Pourquoi ne pas l’avoir été avec Arizona dans ce cas. Sa fierté en prend un coup et elle se dit au fond d’elle que finalement ça ne change pas de d’habitude : la fille facile qu’elle était ne méritait certainement pas de considération.

“Putain…la honte…” souffle-t-elle la mine un peu triste. Puis elle se reprend rapidement. Elle venait de retrouver Elizabeth et ce n'était certainement pas Evan qui allait gâcher ces retrouvailles. la petite brune secoue la tête en signe d’approbation au conseil de l’étudiante.

“OH ça oui! je compte bien l’éviter le plus possible! Tu sais sur le coup j’ai voulu lui faire payer cette humiliation. quand je me revois à moitié nue dans ma chambre en écoutant ses potes parler de moi d’une façon horrible, je suis tellement en colère! ils avaient pas le droit de parler de moi de cette façon de dire que …” Et puis elle s’arrête, elle s’était pourtant promis de ne pas plomber l’ambiance. “Laisse tomber….on s’en fout de ce mec! et tous les autres aussi d’ailleurs! je suis venu ici justement après avoir quitté une relation de cinq ans c’est pour m’attirer des problèmes avec un autre ici!”

Elle étaient de retour à la laverie, Arizona s'accroupit pour observer le hublot de sa machine. “ C’est pas trop dur de vivre à l’internat? y’a tellement de règles ici pour les étudiants! j’ai mon appart au centre ville, il faut trop de qu' tu viennes ! on se fera des soirées soins du visages et manucure! “

La petite brune se redresse et prend la main de son amie, elle est si heureuse et enthousiaste d’avoir retrouvé Lizzy. “ Tu sais depuis San Francisco, personne n’a jamais pris ta place! j’ai jamais retrouvé une amitié comme la tienne et personne…personne sauf lui…” Junko et Elizabeth avaient au moins un point en commun. “ Tu as toujours veillé sur moi, tu m’as toujours apaisé et avec toi j’ai jamais eu peur d’être qui je suis réellement. Et j’espère avoir été à la hauteur de ton amitié.”

Arizona rougit un peu, ça sonnait un peu comme une déclaration, dans le fond Elizabeth c’était sûrement son premier amour, platonique certes, mais premier amour comme elle. Pourtant elle en avait eu des amies, elle créait facilement des liens avec les autres. Cependant la seule amie à qui elle se confiait, la seule avec qui elle ne portait pas de masque, c’était Elizabeth. Et la voir ici alors que sa vie était totalement partie en fumée il y a quelque mois et qu’elle continuait de se consumer, elle voyait ça comme un cadeau du ciel.

Arizona tient toujours la main de Lizzy entre ses petits doigts “ Je veux qu’on redevienne comme avant Lizzy, pour moi rien à changer! j’te le promet!”

Quelque part Ari a peur, elle a peur. Elle a peur que comme Junko, Lizzy finisse par la remplacer elle aussi. Mais finalement après tant de temps ça aurait été normal.

Citation

■ Inscrit le : 24/12/2020

Ft. Arizona Williams

Ton cœur se serre aux mots de ton amie. Arizona a toujours été comme ça ; impulsive et émotive malgré le sourire qu'elle affiche constamment. Elle se donne des airs, provoque, prend de la place, pour mieux cacher ses faiblesses. Angoisses. Tristesse. Elle se protège comme elle peut. Une part de toi la comprend. Vous êtes similaires sur certains points mais également très différentes. Car toi au moins, tu as la chance d'avoir grandi dans un environnent plus stable que le sien. Tu gères mieux tes émotions, arraches les dents du loup plutôt que de tomber dans sa gueule. Mais Arizona, elle ose. Quand elle aime, elle ne prend pas ses distances, ne fuit pas. Arizona laisse faire et devient victime, là où tu attaques et deviens bourreau. Mais au final, le résultat est le même : vous vous en voulez, vous vous détestez. Et c'est sans doute, ironiquement, l'une des raisons pour lesquelles vous vous aimez tant. Entre vous, il n'y a ni rancune, ni mensonges, ni jugements. Vous pouvez être vous, sans efforts. Tu ne peux que la regarder, lui offrir ton sourire le plus apaisant, prendre note dans ta tête qu'elle a beaucoup d'histoires à te raconter.

▬ Bonne idée ! Ça m'évitera de faire peur à mes voisins de chambre. lances-tu avec un sourire amusé. ▬ On s'y fait pour l'internat, même si je dois t'avouer que je regrette parfois ma chambre et ma liberté. Tu sais comment je suis, rien n'a changé à ce niveau-là.

Un doux sourire, que tu perds lorsqu'elle saisit ta main. Simple effet de surprise. Ou peut-être l'émotion. Car tu la vois déjà venir, ne cherches pas à la couper dans son élan lorsqu'elle se confie. Tes lèvres s'étirent de nouveau, progressivement. Délicatement, tu viens entourer ton amie de tes bras, pour retrouver cette chaleur qui t'avait tant manqué. Tu n'es pas forcément douée avec les mots lorsqu'il s'agit d'exprimer tes sentiments - lorsqu'ils sont aussi forts et positifs - mais tu compenses comme tu peux, avec des gestes. À tes yeux, c'est ce qui a le plus de valeur : parler, c'est facile. Agir, c'est autre chose. Tu en as bien conscience.

Au bout de quelques secondes, tu t'écartes de celle qui fût un temps ta meilleure amie - et qui l'est sans doute restée, inconsciemment -, la regardes droit dans les yeux.

▬ Est-ce que c'est assez parlant pour toi ?

Tu ris. Tu sais que c'est le cas. C'est Arizona après tout, elle te connait. Malgré tout, tu cherches tes mots, car elle mérite un petit effort.

▬ Je ne vais pas te mentir, même si j'ai pu me faire d'autres amies, ça n'a rien de comparable. Je n'ai pas l'impression que les choses ont changé donc... Ça ne devrait pas être bien difficile.

Tu jettes un coup d'oeil à la machine pour regarder le temps restant.

▬ On en a encore pour un moment. Et si tu me racontais tout ce que tu as pu faire depuis ton départ ? Et que tu me parlais de cette relation de cinq ans : On n'a pas du tout le même record.

Sweetie, it's you ?

■ Inscrit le : 21/09/2023

Ʃkaemp はは

Arizona ne réfléchit pas vraiment lorsqu’elle est prise par un élan de tendresse, ni de colère d’ailleurs. Ses mots sortent souvent sans réfléchir lorsqu’elle est submergée. Alors évidemment prendre Lizzy dans ses bras c’est comme un réflexe pour elle, une habitude qu’elle n’a jamais vraiment perdu. Parce qu’elle a besoin de toucher ceux qu’elle aime, elle a besoin de les sentir. Comme un petit animal qui reconnaît l’odeur de sa famille.

La Syrienne ne peut pas s’empêcher de sourire, amusée, en imaginant Elizabeth forcée de partager sa chambre avec une autre étudiante. L'Américaine a toujours été très indépendante voir même un peu solitaire, elle a toujours besoin de moments à elle. Depuis toute jeune. La Arizona du passé avait toujours eu du mal à comprendre ce besoin de solitude et s’ennuyait lorsque son amie lui faisait clairement comprendre que c’était le moment de la laisser. Mais au fil du temps la petite brune avait fini par assimiler.

Et lorsque comme elle, l'Américaine lui avoue qu’elle n’a jamais retrouvé une amitié aussi forte que la sienne, Arizona sent son cœur exploser dans poitrine,de joie. Rien n’a changé, tout est resté en place: le calme apaisant d’Elizabeth, son humour un peu cinglant, sa bienveillance. Alors quand son amie lui demande de tout lui raconter depuis son arrivée au Japon, c’est tout naturellement qu’Arizona lui explique tout dans les moindres détails. Et raconter 10 ans de vie ça prend du temps.

Alors dans le bourdonnement répétitif de la machine à laver, Arizona raconte son arrivée à Tokyo, son apprentissage du japonais, sa scolarité un peu tumultueuse, son séjour à Osaka, sa rencontre avec Naomi et son goût pour le danger. Ses histoires d’amour avec des petits Yakuzas de bas étages et enfin sa rencontre avec Junko. Sa seule et véritable histoire d’amour. La passion qui l’anime lorsqu’elle parle de sa relation prouve à quel point son amour pour lui est encore fort. Elle n’oublie rien, les bons souvenir et les mauvais, elle parle des jumelles et de la mère de Junko. De leur situation compliquée qui justifie parfois le mauvais comportement du japonais. Arizona a toujours été forte pour lui trouver des excuses, même maintenant même s’ils ne sont plus ensemble elle tient à ce que tout le monde ait une bonne image de Junko Fushita. Et puis la rupture, la tromperie et la fuite de Tokyo. Sa principale raison de sa venue ici.

Leur machines sont pourtant les deux amies restent une bonne partie de la nuit dans la laverie. Car il s’en est passé des choses dans la vie de Lizzy aussi. Sa venue au Japon plus tardive que celle d’Arizona, ses nombreuses conquêtes, son amitié ambiguë avec Neil, son ex Shiro. Des relations mortes dans l’œuf et parfois dans les yeux de son amie, Arizona y décèle énormément de tristesse et de lassitude. Ce qu’aux première lueur du jour qu’elles se rendent compte du temps passer à discuter ici. Il y a encore tant de choses à se dire mais la fatigue se fait sentir. De toute façon elles se sont retrouvées et c’est bien ça le plus important. Arizona est tellement heureuse d’avoir retrouvé son amie, son pilier. Après avoir récupéré leurs affaires, les deux femmes se quittent. Quelque part la Syrienne a un peu peur que tout ça ne soit qu’un rêve, une illusion. Tout ça, c’est trop beau pour être vrai. Mais Elizabeth lui envoie un message quelques heures plus tard, pour s’assurer qu’elle soit bien rentrée. Alors Ari peut s’endormir tranquillement, elle ne craint plus rien maintenant, Lizzy est là.

Citation

Recherche

Membre du mois

Top-sites

Les rps libres

Les demandes de rps

sweetie, it's you? feat. Lizzy [TERMINE]