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- InvitéInvité
Chambre [L-2], 19h01
feat Eikichi Sugawara
feat Eikichi Sugawara
"Bon, je vous laisse ! On se dit à demain ! "
Ainsi s'était-il exprimé à l'adresse de ses compagnons de tablée avant de s'esquiver discrètement, après avoir préalablement vaillamment débarrassé son propre plateau. L'heure des joutes verbales et des railleries lycéennes touchait à sa fin, laissant place à une impérieuse nécessité de se plonger dans les révisions des cours du jour. Les mathématiques ou le japonais ? Il avait l'embarras du choix. Cependant, avant de rejoindre le confort de son bureau, il se devait de résoudre un problème de taille : atteindre ledit bureau.
S'ensuivit alors une série d'indications pour le moins nébuleuses, durant lesquelles il s'évertua à retrouver les couloirs familiers, avant de finalement déboucher devant la porte de sa chambre qu'il partageait avec deux individus depuis une semaine. Deux garçons plus précisément, avec lesquels il passait ses nuits, mais dont la présence évoquait davantage celle de spectres. Non pas qu'elle fût liée à quelconques sujets morbides, mais il avait le sentiment de faire face à un mur. Naturellement, il avait attribué cette situation à la différence d'âge, mais il ne cessait d'espérer que le temps lui permettrait d'obtenir de ces comparses autre chose que les sempiternelles politesses si caractéristiques de l'esprit japonais.
Il fit glisser doucement sa main sur la poignée de la porte, la tournant avec une précaution délibérée avant de pousser le vantail. Un bref coup d'œil à droite, suivi d'un autre à gauche, et il entra dans la pièce qui abritait quatre lits. Le sien, situé tout au fond à gauche, l'obligeait à traverser le chemin de ses deux camarades. Pourtant, cette petite contrainte ne le dérangeait guère. Au contraire, lui qui aspirait à renforcer les liens qui l'uniraient à eux.
Ainsi, lorsqu'il remarqua la douce lueur, émanant du bureau d'Eikichi, il n'hésita pas à lui adresser un courtois signe de salut, signifiant ainsi sa présence avant de rejoindre son propre bureau, prêt à plonger tête la première dans ses révisions. Fin assis sur sa chaise à roulettes, il prit en main son manuel de mathématiques, un cahier de notes et un crayon, se lançant avec détermination dans la multitude d'exercices qui l'attendaient. Et pendant que son esprit s'efforçait de fonctionner à plein régime, une ancienne habitude, datant de ses années d'écolier, refit surface : involontairement, il chercha à se balancer légèrement sur sa chaise...
La conséquence ne se fit pas attendre, équipée de roulettes, elle lui échappa naturellement, le précipitant vers le sol avec une résonance bruyante. Ses fesses prirent le choc en première ligne, lui infligeant à la fois une certaine douleur et une perturbation sonore involontaire qui déchira le calme ambiant.
"Ouille ! "
- Tenue d'Aiko:
(c) 0tsana
- Eikichi SugawaraElève ; en 2ème année■ Age : 28■ Messages : 137■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-2
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
La chaise et le maladroit
Eikichi, comme à son habitude avait englouti son repas du soir seul et sans jamais témoigner d’un besoin cuisant de compagnie. Il était bien, enfermé dans sa bulle avec le tome 4 de son manga à la main, encore trois chapitres. Il se réservait les révélations de Netero à propos de la dernière épreuve Hunter pour la fin de ses révisions du soir.
Il enviait la liberté de Gon, sa possibilité de partir à l’aventure à condition de simplement pécher le Maître de l’étang pour prouver qu’il se débrouillera très bien tout seul. Quel genre de Hunter il aurait voulu devenir à sa place ? Hmm... Difficile à dire, mais l’attrait pour l’argent de Leolio lui parlait. On ne fait rien sans argent dans ce monde... On n’est rien... Juste bon à nettoyer derrière les autres et se casser le dos comme sa mère.
Médecin ce n’était donc pas une mauvaise idée. Mais difficile. Hunter archéologue ? Un peu à la Indiana Jones. Ou Hunter de monstres marins ? Juste pour les observer. Les domaines étaient vastes. Plus que ce qui l’attend une fois qu’il entre dans sa chambre.
Après un soupir, Eikichi fronce les sourcils, concentration au max. Livre d’histoire ouvert en équilibre contre sa lampe, cours à sa gauche, il attaque sa frise chronologique pour résumer les éléments les plus importants. Il entend à peine l’un de ses trois colocataires rentrer. De toute manière, moins il avait conscience de leur présence, mieux il se portait. Au prix d’un grand effort, le brun daigne répondre au plus jeune de la chambrée.
"’lut."
Une parenthèse très vite refermée. Changement de couleur, stylo rouge pour les dates. Noir pour les conflits, vert pour les accords et traités... Et quelle couleur pour un certain Aiko qui faisait couiner sa stupide chaise depuis tout à l’heure ?! Plusieurs fois, Eikichi lève un regard noir vers lui, prenant son mal en patience. Plusieurs fois, il fusille les roulettes de ses prunelles, priant pour que le karma s’occupe de rétablir le silence et le calme. Lui qui s’est toujours foutu de sa gu**le ces dernières années, il lui devait bien ça, non ? Oui, mais pas comme il voulait. Aiko tombe et Eikichi se questionne. Sa tête n’a pas touché quoi que ce soit, il peut donc manifester sa satisfaction sans état d’âme, son postérieur s’en remettra.
"C’est ce qu’a dit Newton quand la pomme lui ait tombé d'ssus. Il a compris un truc ce jour-là."
Il enviait la liberté de Gon, sa possibilité de partir à l’aventure à condition de simplement pécher le Maître de l’étang pour prouver qu’il se débrouillera très bien tout seul. Quel genre de Hunter il aurait voulu devenir à sa place ? Hmm... Difficile à dire, mais l’attrait pour l’argent de Leolio lui parlait. On ne fait rien sans argent dans ce monde... On n’est rien... Juste bon à nettoyer derrière les autres et se casser le dos comme sa mère.
Médecin ce n’était donc pas une mauvaise idée. Mais difficile. Hunter archéologue ? Un peu à la Indiana Jones. Ou Hunter de monstres marins ? Juste pour les observer. Les domaines étaient vastes. Plus que ce qui l’attend une fois qu’il entre dans sa chambre.
Après un soupir, Eikichi fronce les sourcils, concentration au max. Livre d’histoire ouvert en équilibre contre sa lampe, cours à sa gauche, il attaque sa frise chronologique pour résumer les éléments les plus importants. Il entend à peine l’un de ses trois colocataires rentrer. De toute manière, moins il avait conscience de leur présence, mieux il se portait. Au prix d’un grand effort, le brun daigne répondre au plus jeune de la chambrée.
"’lut."
Une parenthèse très vite refermée. Changement de couleur, stylo rouge pour les dates. Noir pour les conflits, vert pour les accords et traités... Et quelle couleur pour un certain Aiko qui faisait couiner sa stupide chaise depuis tout à l’heure ?! Plusieurs fois, Eikichi lève un regard noir vers lui, prenant son mal en patience. Plusieurs fois, il fusille les roulettes de ses prunelles, priant pour que le karma s’occupe de rétablir le silence et le calme. Lui qui s’est toujours foutu de sa gu**le ces dernières années, il lui devait bien ça, non ? Oui, mais pas comme il voulait. Aiko tombe et Eikichi se questionne. Sa tête n’a pas touché quoi que ce soit, il peut donc manifester sa satisfaction sans état d’âme, son postérieur s’en remettra.
"C’est ce qu’a dit Newton quand la pomme lui ait tombé d'ssus. Il a compris un truc ce jour-là."
Codage par Libella sur Graphiorum
- InvitéInvité
Chambre [L-2], 19h01
feat Eikichi Sugawara
feat Eikichi Sugawara
Le derrière bien calé contre le sol, une douleur légèrement reposante titillant son arrière-train, Aiko se félicita secrètement de ne pas avoir fait la rencontre d'angles cruels avec sa précieuse caboche. L'idée de se retrouver six pieds sous terre, entouré de mouchoirs éplorés, ne l'enthousiasmait guère. Non pas qu'il fuyait l'attention, mais il avait encore tant de projets à accomplir avant de devenir le principal sujet de discussion sous l'écrin boisé d'un cercueil. Et si cette situation dans laquelle il se trouvait lui aurait valu de nombreux une poignée de main aidante, son compagnon de chambre décida de faire un saut audacieux hors des sentiers battus en prononçant une phrase pour le moins inhabituelle. Raillerie ? Boutade ? Provocation ? Aiko, qui voyait le monde avec une paire de lunettes teintées d'optimisme, ne put s'empêcher de répondre par un petit rire.
"Oui que tous les corps qui ont une masse s'attirent du fait de l'attraction gravitationnelle. Dois-je en conclure que ce n'est pas ma faute ? "
Il se leva, non sans mal et ramassa d'une main fébrile sa chaise laissée au sol. S'asseyant lourdement sur cette dernière et s'arrachant une nouvelle grimace au passage, il s'enquit à demander :
"Tu fais tes devoirs de physique là ?"
- Tenue d'Aiko:
(c) 0tsana
- Eikichi SugawaraElève ; en 2ème année■ Age : 28■ Messages : 137■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-2
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
La chaise et le maladroit
Ca le fait rire Aiko. Drôle de spécimen celui-là, à ne pas noter son sarcasme flagrant. Bah, Eikichi balaie toute réflexion d’un haussement d’épaule, tant mieux pour lui si ça ne le vexe pas. Tant que son camarade de chambre retenait son bleu aux fesses. En cela, Aiko faisait un colocataire tolérable, pas prise de tête, caractère poli, heureusement pour lui. Personne n’aimait le voir monter dans les tours. De là à dire que l’action de la gravité sur son corps n’était pas de son fait... Ne poussons pas non plus. Le brun pointa son coloc de la pointe de son crayon.
"Troisième loi de Newton, l’action est toujours égale à la réaction."
Même si la physique n’était pas la partie qu’il préférait de la matière «physique-chimie», l’aîné du duo s’efforçait de garder un niveau acceptable. La réponse était on ne peut plus claire. On ne pourrait jamais dire d’Eikichi que l’amabilité l’habitait à moins de le voir dans des circonstances très précises. Ces dernières, naturellement, ne se trouvait pas sur le campus. Cet endroit représentait encore pour lui un mur à surmonter. Le dépaysement l’affectait plus qu’il ne le pensait. Son premier réflexe pour gérer toutes ces nouvelles données consistait à forger une seconde couche à sa carapace.
Ce qui ne voulait pas dire qu’il était incapable de tenir une conversation simple. Il ne fallait juste pas qu’elle s’éternise. Pour l’heure, Aiko avait encore de la marge, qu’il remercie sa bonté d’âme. Le ténébreux nia de la tête avant d’ajouter :
"Déjà fait ce week-end. J’fais de l’histoire. J’te retourne pas la question, tu vas pouvoir calculer la surface du bleu qu’tu viens de te faire."
Puisqu’il voyait de son bureau le livre de mathématiques ouvert. Une matière qui lui avait donné du fil à retordre mais qu’avec de l’acharnement, Eikichi avait su dompter.
"Quoi que, c’est au collège ça..."
"Troisième loi de Newton, l’action est toujours égale à la réaction."
Même si la physique n’était pas la partie qu’il préférait de la matière «physique-chimie», l’aîné du duo s’efforçait de garder un niveau acceptable. La réponse était on ne peut plus claire. On ne pourrait jamais dire d’Eikichi que l’amabilité l’habitait à moins de le voir dans des circonstances très précises. Ces dernières, naturellement, ne se trouvait pas sur le campus. Cet endroit représentait encore pour lui un mur à surmonter. Le dépaysement l’affectait plus qu’il ne le pensait. Son premier réflexe pour gérer toutes ces nouvelles données consistait à forger une seconde couche à sa carapace.
Ce qui ne voulait pas dire qu’il était incapable de tenir une conversation simple. Il ne fallait juste pas qu’elle s’éternise. Pour l’heure, Aiko avait encore de la marge, qu’il remercie sa bonté d’âme. Le ténébreux nia de la tête avant d’ajouter :
"Déjà fait ce week-end. J’fais de l’histoire. J’te retourne pas la question, tu vas pouvoir calculer la surface du bleu qu’tu viens de te faire."
Puisqu’il voyait de son bureau le livre de mathématiques ouvert. Une matière qui lui avait donné du fil à retordre mais qu’avec de l’acharnement, Eikichi avait su dompter.
"Quoi que, c’est au collège ça..."
Codage par Libella sur Graphiorum
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