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- InvitéInvité
Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
À peine arrivée à l'université, me voilà déjà en train de fureter dans le dortoir des lycéens. Je serai bien venue plus tôt mais... le stress et la peur de déranger m'ont tenue à distance quelques temps. Pourtant, aujourd'hui, j'ai trouvé le courage !
Le deuxième week-end suite à la rentrée scolaire est là ! Avec Na' et Tsu' sur le campus, ce laps de temps a bien vite défilé, même si j'ai toujours le cœur lourd de ne plus y voir mon grand frère. Les choses sont ce qu'elles sont... aussi difficile soient-elles.
Alors je farfouille entre les noms et prénoms inscrits sur le petit panneau, à côté de chaque porte. J'aurai pu lui demander sur Line où se trouvait sa chambre, mais je voulais lui faire une petite surprise... un peu illogique comme cheminement de pensées !
Parce que, oui, je n'arrive pas les mains vides. Armée de boissons et collations appréciées par Hariaya – non je ne l'ai pas du tout stalké !, j'arrête mes recherches finalement devant la bonne porte. Je reconnais un autre nom inscrit...
Ma cadette est tombée avec au moins une personne extravertie ! Takahashi-san est pleine de vie, et j'ose espérer, accueillante avec ses nouveaux colocataires. Le numéro de la chambre me fait rapidement tiquer, mais je chasse ses pensées tout aussi vite.
Je regarde l'heure sur mon téléphone : à peine seize heures passées... nickel pour un petit en cas ! Allez, courage ! Même si ce n'est pas elle qui ouvre la porte, je ne vais pas me débiner ! Alors par quatre fois, mon poing s'abat doucement sur le bois.
Advienne que pourra tant que ça s'ouvre !
code by emmeLe deuxième week-end suite à la rentrée scolaire est là ! Avec Na' et Tsu' sur le campus, ce laps de temps a bien vite défilé, même si j'ai toujours le cœur lourd de ne plus y voir mon grand frère. Les choses sont ce qu'elles sont... aussi difficile soient-elles.
Alors je farfouille entre les noms et prénoms inscrits sur le petit panneau, à côté de chaque porte. J'aurai pu lui demander sur Line où se trouvait sa chambre, mais je voulais lui faire une petite surprise... un peu illogique comme cheminement de pensées !
Parce que, oui, je n'arrive pas les mains vides. Armée de boissons et collations appréciées par Hariaya – non je ne l'ai pas du tout stalké !, j'arrête mes recherches finalement devant la bonne porte. Je reconnais un autre nom inscrit...
Ma cadette est tombée avec au moins une personne extravertie ! Takahashi-san est pleine de vie, et j'ose espérer, accueillante avec ses nouveaux colocataires. Le numéro de la chambre me fait rapidement tiquer, mais je chasse ses pensées tout aussi vite.
Je regarde l'heure sur mon téléphone : à peine seize heures passées... nickel pour un petit en cas ! Allez, courage ! Même si ce n'est pas elle qui ouvre la porte, je ne vais pas me débiner ! Alors par quatre fois, mon poing s'abat doucement sur le bois.
Advienne que pourra tant que ça s'ouvre !
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Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
In a world where you can be anything, be kind.
Deuxième week-end depuis la rentrée et Hariaya avait décidé de lézarder dans sa chambre. La rentrée s’était bien passée, elle retrouvait ses marques petit à petit. Elle était tombée dans une chambrée survoltée, toutes ses camarades étaient des piles électriques et elle n’en avait pas l’habitude. Elle adorait cette énergie positive mais ses colocataires de l’année dernière lui manquaient un peu. Elle avait fini par s’attacher à Paul et surtout à Nissa. Ils étaient plus calmes et en rentrant des cours elle savait qu’elle allait pouvoir se reposer, cette année, c’était moins le cas. En rentrant elle ne savait jamais si elle allait être seule ou s’il n’y avait pas une soirée karaoké improvisée jusqu’ à plus d’heure.
En tout cas ce samedi, toutes ses camarades avaient décidé de sortir profiter du soleil et du temps d’où de ce début de printemps. Ainsi, elle pouvait enfin être un peu seule avec elle-même à tête reposée. Un casque à demi-vissé sur la tête et un manga dans les mains, elle profitait de musique douce pour se concentrer et rattraper ses lectures qu’elle n’avait pas eu le temps de lire depuis la rentrée. Son interdiction de librairie avait été levée, elle avait enfin pu se remettre à jour.
Soudain, alors qu’elle allait changer de tome elle entendit légèrement frapper à la porte de la chambre. Elle n’attendait personne et ce n’était aucune de ses partenaires de chambre qui : 1. Ne frappaient que très rarement et 2. Jamais aussi peu fort. Quelqu’un qui cherchait une des filles peut-être ?
Elle prit le soin de tout ranger sur sa table de chevet avant d’aller ouvrir la porte. Elle aurait bien aimé jeter un coup d’œil par le judas mais les portes n’en étaient, malheureusement, pas équipées. Prudente, elle l’entre-ouvrit et reconnu tout de suite la jeune fille qui se tenait devant, les bras rempli de grignottages.
Avec un grand sourire, elle l’invita à entrer. Au vu de ce qu’elle avait entraperçu dans les vivres ramenés, c’était bien elle qu’elle était venu voir. La petit Okinawaïenne en était émue. Elle avait bien accroché avec Nissa l’année précédente, elles se retrouvaient souvent à discuter à la fin des cours de tout et de rien, de leurs loisirs comme de sujets parfois un peu plus sérieux. Elle la considérait beaucoup mais elle n’avait jamais été sûre que Nissa l’appréciait particulièrement en retour. Elle craignait parfois qu'elles ne se parlent que grâce à la coïncidence d’être dans la même chambre. D’ailleurs, elles n’avaient presque pas parlé ensemble cet été, la confortant dans son impression.
Toutes ces réflexions furent calmées par cette visite. Elle n’avait aucune raison de venir ni de ramener à manger maintenant qu’elles n’étaient plus colocs, mais elle l’avait fait ! Et cela touchait Haria particulièrement. Elle l’invita à s’assoir sur son lit, rapprochant un chaise pour pouvoir y poser tous les sachets et les bouteilles.
En tout cas ce samedi, toutes ses camarades avaient décidé de sortir profiter du soleil et du temps d’où de ce début de printemps. Ainsi, elle pouvait enfin être un peu seule avec elle-même à tête reposée. Un casque à demi-vissé sur la tête et un manga dans les mains, elle profitait de musique douce pour se concentrer et rattraper ses lectures qu’elle n’avait pas eu le temps de lire depuis la rentrée. Son interdiction de librairie avait été levée, elle avait enfin pu se remettre à jour.
Soudain, alors qu’elle allait changer de tome elle entendit légèrement frapper à la porte de la chambre. Elle n’attendait personne et ce n’était aucune de ses partenaires de chambre qui : 1. Ne frappaient que très rarement et 2. Jamais aussi peu fort. Quelqu’un qui cherchait une des filles peut-être ?
Elle prit le soin de tout ranger sur sa table de chevet avant d’aller ouvrir la porte. Elle aurait bien aimé jeter un coup d’œil par le judas mais les portes n’en étaient, malheureusement, pas équipées. Prudente, elle l’entre-ouvrit et reconnu tout de suite la jeune fille qui se tenait devant, les bras rempli de grignottages.
« Nissa-san ! Quelle surprise ! »
Avec un grand sourire, elle l’invita à entrer. Au vu de ce qu’elle avait entraperçu dans les vivres ramenés, c’était bien elle qu’elle était venu voir. La petit Okinawaïenne en était émue. Elle avait bien accroché avec Nissa l’année précédente, elles se retrouvaient souvent à discuter à la fin des cours de tout et de rien, de leurs loisirs comme de sujets parfois un peu plus sérieux. Elle la considérait beaucoup mais elle n’avait jamais été sûre que Nissa l’appréciait particulièrement en retour. Elle craignait parfois qu'elles ne se parlent que grâce à la coïncidence d’être dans la même chambre. D’ailleurs, elles n’avaient presque pas parlé ensemble cet été, la confortant dans son impression.
Toutes ces réflexions furent calmées par cette visite. Elle n’avait aucune raison de venir ni de ramener à manger maintenant qu’elles n’étaient plus colocs, mais elle l’avait fait ! Et cela touchait Haria particulièrement. Elle l’invita à s’assoir sur son lit, rapprochant un chaise pour pouvoir y poser tous les sachets et les bouteilles.
« J’espère que tu ne t’es pas ruinée avec tout ça ! En tout ça c’est vraiment gentil ! Ca me fait plaisir de te voir ! »
- Spoiler:
- Hariaya parle ici en c22120
- InvitéInvité
Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
Bien heureusement, c'est cette chère Hariaya qui ouvre la porte ! Un poids en moins sur la poitrine, un sourire – en écho au sien - s'étire sur mes lèvres. Elle m'invite à rentrer, et je la suis tranquillement à l'intérieur de la chambre.
Malgré la curiosité du à cet endroit habité par ses nouvelles colocataires – la chambre n'étant plus mixte, mon regard se cadre sur la brune. Tout en déposant les victuailles sur la chaise, je prends place, assisse sur le lit, à ses côtés.
« Oh non, ne t'en fais pas, j'ai juste tapé dans ma réserve de snack ! Moi aussi, je suis contente de te voir ! »
Avec le recul, je réalise une chose un peu gênante : je me suis plus ou moins imposée avec cette histoire d'en-cas. Peut-être que Hariaya-san s'est sentie obligée de m'inviter après les avoir vu, ou même tout simplement par pure politesse ?
« Je ne te dérange pas, j'espère ? »
Ça me pèse un peu trop sur la conscience. Parce qu'au fond, j'apprécie énormément Hariaya ! Un peu comme avec Isaac, le temps partagé en colocation à renforcer notre lien, et nous a fait découvrir les bons comme les mauvais côtés de notre personnalité.
« N'hésite pas à te servir ! »
Une fille douce, pleine de bonnes volontés, et toujours à l'écoute. Peut-être un poil trop renfermée sur elle-même par moments, et surtout face au changement... alors c'est un peu naturel de s'inquiéter à ce sujet et se demander si elle a réussi à prendre ses marques dans la chambre, et dans la classe.
Mon regard se pose sur le cadre, et une première question se formule :
« Tu as pu profiter des vacances avec ta grand-mère ? »
Un kitkat pioché, je l'invite à faire de même.
code by emmeMalgré la curiosité du à cet endroit habité par ses nouvelles colocataires – la chambre n'étant plus mixte, mon regard se cadre sur la brune. Tout en déposant les victuailles sur la chaise, je prends place, assisse sur le lit, à ses côtés.
« Oh non, ne t'en fais pas, j'ai juste tapé dans ma réserve de snack ! Moi aussi, je suis contente de te voir ! »
Avec le recul, je réalise une chose un peu gênante : je me suis plus ou moins imposée avec cette histoire d'en-cas. Peut-être que Hariaya-san s'est sentie obligée de m'inviter après les avoir vu, ou même tout simplement par pure politesse ?
« Je ne te dérange pas, j'espère ? »
Ça me pèse un peu trop sur la conscience. Parce qu'au fond, j'apprécie énormément Hariaya ! Un peu comme avec Isaac, le temps partagé en colocation à renforcer notre lien, et nous a fait découvrir les bons comme les mauvais côtés de notre personnalité.
« N'hésite pas à te servir ! »
Une fille douce, pleine de bonnes volontés, et toujours à l'écoute. Peut-être un poil trop renfermée sur elle-même par moments, et surtout face au changement... alors c'est un peu naturel de s'inquiéter à ce sujet et se demander si elle a réussi à prendre ses marques dans la chambre, et dans la classe.
Mon regard se pose sur le cadre, et une première question se formule :
« Tu as pu profiter des vacances avec ta grand-mère ? »
Un kitkat pioché, je l'invite à faire de même.
- InvitéInvité
Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
In a world where you can be anything, be kind.
« Tu ne me déranges pas le moins du monde ! »
Elle répondit ensuite à son invitation en ouvrant un paquet de chips au riz épicés. Elle était étonné de voir que tout ce que Nissa avait amené, elle l'adorait. Avait-elle prit des notes sur ses gouts ? Ou alors elle avait juste vraiment bonne memoire ? Dans les deux cas elle était touché que sa camarade ait autant fait attention à ces détails.
« Tu as pu profiter des vacances avec ta grand-mère ? »
Haria releva la tête et vit l'étudiante fixer la photo de son chevet. Elle l'avait justement prise pendant ses vacances, pendant les 3 jours où elles étaient parties ensemble à Kitakyūshū. Elles avait profité des sakura pour prendre une jolie photo avec les cerisiers roses dans leur dos. Typique touristes mais elles ne se lassaient jamais de prendre ces photos au printemps. Elle en avait un album plein, et tellement d'autres encore de toutes leurs escapades. Haria en avait d'ailleurs déjà montré quelques uns à Nissa l'année passée.
« Oui ! On a fait un petit séjour dans le Kyūshū, c'était vraiment chouette ! Dommage que les vacances aient été si courtes... »
Deux semaines, c'est quand même pas bien long pour se reposer de son année ET profiter en même temps, elle avait l'impression de ne jamais s'être posée. Surtout qu'elles n'avaient vraiment pas été de tout repos. Elle avait fait plusieurs allers-retours à Kobe et une de ses visites s'était particulièrement mal passée... En y repenssant, elle eu des frissons, surtout qu'elle avait retrouvé la jeune fille dans sa classe à la rentrée...
Elle se rendit compte que ces souvenirs avaient dû impacter son expression et rafficha le plus vite possible un sourire serein en se tournant vers Nissa. Et elle, alors ? Vu qu'elles n'avaient pas discuté pendant les vacances, elle n'avait aucune idée de ce que son ancienne camarade de chambre avait bien pû faire !
« Et toi alors, tes vacances ? »
- InvitéInvité
Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
Le poids sur ma poitrine s'envole aux paroles de Hariaya, je ne la dérange pas ! Le cas contraire, une retraite anticipée aurait été de mise. Mais là, tout va bien ! Je la questionne sur le cadre photo, qui abrite une charmante photo d'elle et sa grand-mère.
« Ouah, c'est loin le Kyūshū ! Le trajet n'a pas été trop fatiguant ? À part les cerisiers, qu'est-ce que vous avez vu et fait ? »
J'ai des questions plein la tête, mais je n'ai pas envie de l'assommer avec ! Alors je demande pour le moment des informations plutôt simples, et pas trop indiscrètes. On sait jamais, ce serait bête de taper sur un sujet trop personnel et la gêner !
« C'est vrai, deux semaines, c'est court... surtout pour faire tous les préparatifs avant de rejoindre les dortoirs... »
Ayant quitté le cadre des yeux, ses derniers s'attardent sur ma cadette, laquelle semble être ébranlée par plusieurs vagues de frissons. Pourtant, il ne fait pas froid, et ce qu'elle mange n'est pas du tout acide. Alors où est-ce que ça coince ?
« Tout... tout va bien ? »
Un peu d’inquiétude perle dans le son de ma voix. Peut-être aurais-je du m'abstenir de poser la question, cette fois-ci un peu trop fouineur. La brune enchaîne en me demandant comment se sont déroulées mes propres vacances. Je trie les infos :
« De Nagoya à Kobe, on a été chez la famille de chacune pendant les vacances. On avait prévu le départ de Hina à New York, c'était d'un triste de la voir partir... Et sur qui on tombe en revenant au dortoir ? Hina ! Elle nous a bien trollé ! »
Un petit rire jouasse s'élève à ce souvenir.
code by emme« Ouah, c'est loin le Kyūshū ! Le trajet n'a pas été trop fatiguant ? À part les cerisiers, qu'est-ce que vous avez vu et fait ? »
J'ai des questions plein la tête, mais je n'ai pas envie de l'assommer avec ! Alors je demande pour le moment des informations plutôt simples, et pas trop indiscrètes. On sait jamais, ce serait bête de taper sur un sujet trop personnel et la gêner !
« C'est vrai, deux semaines, c'est court... surtout pour faire tous les préparatifs avant de rejoindre les dortoirs... »
Ayant quitté le cadre des yeux, ses derniers s'attardent sur ma cadette, laquelle semble être ébranlée par plusieurs vagues de frissons. Pourtant, il ne fait pas froid, et ce qu'elle mange n'est pas du tout acide. Alors où est-ce que ça coince ?
« Tout... tout va bien ? »
Un peu d’inquiétude perle dans le son de ma voix. Peut-être aurais-je du m'abstenir de poser la question, cette fois-ci un peu trop fouineur. La brune enchaîne en me demandant comment se sont déroulées mes propres vacances. Je trie les infos :
« De Nagoya à Kobe, on a été chez la famille de chacune pendant les vacances. On avait prévu le départ de Hina à New York, c'était d'un triste de la voir partir... Et sur qui on tombe en revenant au dortoir ? Hina ! Elle nous a bien trollé ! »
Un petit rire jouasse s'élève à ce souvenir.
- InvitéInvité
Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
In a world where you can be anything, be kind.
Haria s’étendit un peu plus en détails sur ses vacances, expliquant les visites de musées, les spectacles et le festival qu’elle avait fait avec sa grand-mère à grand renfort de photo de son album. Elle ne voulait pas non plus monopoliser leurs retrouvailles avec ses histoires, surtout qu’elle avait déjà beaucoup parlé à Nissa de ses voyages avec sa grand-mère, au bout d’un moment ça devenait répétitif.
Elle esquiva la remarque de sa camarade en plaquant un sourire sur son visage et en étant très intéressée par ce qu’elle lui racontait de ses vacances. Elle aurait bien le temps de lui parler de Kazane… Puis-même, est-ce qu’elle le ferait ? Depuis ses deux semaines de rentrée, elle n’avait pas parlé à grand monde ce sujet, elle ne voulait ennuyer personne. Mais elle sentait ce poids sur sa poitrine, lui rappelant la crise d’angoisse de ce jour-là, et sa semi-panique en la voyant dans la salle de classe le premier jour…
Elle savait qu’elle devait se confier à quelqu’un, mais elle ne savait pas qui. Elle avait aussi peur qu’on se moque de sa réaction, elle-même en avait honte et n’avait pas compris pourquoi elle avait été dans cet état. En plus la personne a qui elle en parlerait n’aurait qu’un son de cloche, peut-être ne voudrait-il ou elle pas se prononcer sur le sujet avec si peu d’infos… En bref, trop de risques que la discussion ne tourne pas aux réconforts dont Haria avait besoin. Et puis après tout, elle avait vécu jusqu’ici sans jamais avoir besoin de raconter ses misères aux autres. Même si ça pouvait peut-être la libérer un peu, elle n’en savait en réalité trop rien. Autant continuer à faire comme elle avait toujours fait, tant que ça fonctionnait.
Hina, la troisième de leur trio. Elle en avait énormément entendu parler, et surtout d’à quel point elle avait manqué à ses deux amies. C’était une belle surprise à leur faire, elle n’imaginait pas la tête qu’avait dû faire Nissa en la découvrant, elle aurait bien aimé voir ça. Elle était très heureuse pour son amie, elle voyait sur son visage qu’elle était ravie et sa joie était communicative.
Elle esquiva la remarque de sa camarade en plaquant un sourire sur son visage et en étant très intéressée par ce qu’elle lui racontait de ses vacances. Elle aurait bien le temps de lui parler de Kazane… Puis-même, est-ce qu’elle le ferait ? Depuis ses deux semaines de rentrée, elle n’avait pas parlé à grand monde ce sujet, elle ne voulait ennuyer personne. Mais elle sentait ce poids sur sa poitrine, lui rappelant la crise d’angoisse de ce jour-là, et sa semi-panique en la voyant dans la salle de classe le premier jour…
Elle savait qu’elle devait se confier à quelqu’un, mais elle ne savait pas qui. Elle avait aussi peur qu’on se moque de sa réaction, elle-même en avait honte et n’avait pas compris pourquoi elle avait été dans cet état. En plus la personne a qui elle en parlerait n’aurait qu’un son de cloche, peut-être ne voudrait-il ou elle pas se prononcer sur le sujet avec si peu d’infos… En bref, trop de risques que la discussion ne tourne pas aux réconforts dont Haria avait besoin. Et puis après tout, elle avait vécu jusqu’ici sans jamais avoir besoin de raconter ses misères aux autres. Même si ça pouvait peut-être la libérer un peu, elle n’en savait en réalité trop rien. Autant continuer à faire comme elle avait toujours fait, tant que ça fonctionnait.
« Hina a rejoint KHS ? Mais c’est génial ! Toi et Tsugumi devaient être ravies ! »
Hina, la troisième de leur trio. Elle en avait énormément entendu parler, et surtout d’à quel point elle avait manqué à ses deux amies. C’était une belle surprise à leur faire, elle n’imaginait pas la tête qu’avait dû faire Nissa en la découvrant, elle aurait bien aimé voir ça. Elle était très heureuse pour son amie, elle voyait sur son visage qu’elle était ravie et sa joie était communicative.
« Du coup je comprends pourquoi on a pas trop eu l’occasion de se parler encore, tu devais être bien occupée avec son arrivée ! »
- InvitéInvité
Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
Toute attentive, je me laisse entraîner par les anecdotes de Hariaya sur ses escapades. Même si je ne raffole guère des musées, le reste me donne un sourire rêveur, agrémenté par de jolies photos prises sur l'instant.
Mon inquiétude reste sans réponse, mais je ne compte pas insister sur le sujet non plus ; elle a probablement ses raisons pour ne pas vouloir rebondir dessus. Alors je continue de lui prêter oreille, de faire quelques remarques ou poser quelques questions sur son séjour.
Une fois son récit terminé, on en vient à parler des vacances, passées avec les filles. Cette fois-là, avec le soi-disant départ imminent de Hina, on a encore plus passées ces moments collés l'une à l'autre dans cette idée de se quitter sur des bons souvenirs.
À la question de Hariaya, et surtout son entrain sur cette nouvelle, je me sens vraiment comprise. Hina et Tsu sont comme des sœurs de parents différents, on partage énormément de choses depuis notre plus tendre enfance, et je l'espère, encore longtemps à l'avenir.
« Oui ! Comme tu dis, c'est vraiment génial !! C'était inespéré !!! On peut enfin passer du temps ensemble, sans penser à la fin fatidique des vacances » »
Toujours autant ravie – même émoustillée, de cette chance, je porte un bout de kitkat à mes lèvres, mais m'arrête en plein mouvement. Ça ne sonne pas du tout comme un reproche, mais ça suffit pour me faire culpabiliser. Je l'ai un peu délaissée.
« Désolée... j'aurais du me montrer plus présente... c'est juste que...» »
Je soupire, coupable. Je n'ai pas d'excuse, même si ça a été compliqué suite à ces deux départs prévus, dont l'un était faux, mais l'autre douloureusement vrai. Je baisse les yeux sur mes mains, un peu hébété. À part les filles et mon frère, je n'ai donné de nouvelles à personne.
N'ayant pas envie de me plaindre, en me justifiant d'une manière bancale, ni d'alourdir la conversation, j'enchaîne sur un autre sujet :
« Comment ça se passe dans ta nouvelle classe ? Tu as des camarades de l'année précédente ? »
Cette fois-ci, je croque dans mon Kitkat. Oh mais, j'y pense :
« Tu as peut-être Isaac dans ta classe ? Isaac Otter ? Il est un peu .. pas renfermé mais pas très ouvert non plus, c'est un type bien ! Je suis sûre que vous pourriez bien vous entendre ! »
Vu leur caractère, ça pourrait bien matcher.
code by emmeMon inquiétude reste sans réponse, mais je ne compte pas insister sur le sujet non plus ; elle a probablement ses raisons pour ne pas vouloir rebondir dessus. Alors je continue de lui prêter oreille, de faire quelques remarques ou poser quelques questions sur son séjour.
Une fois son récit terminé, on en vient à parler des vacances, passées avec les filles. Cette fois-là, avec le soi-disant départ imminent de Hina, on a encore plus passées ces moments collés l'une à l'autre dans cette idée de se quitter sur des bons souvenirs.
À la question de Hariaya, et surtout son entrain sur cette nouvelle, je me sens vraiment comprise. Hina et Tsu sont comme des sœurs de parents différents, on partage énormément de choses depuis notre plus tendre enfance, et je l'espère, encore longtemps à l'avenir.
« Oui ! Comme tu dis, c'est vraiment génial !! C'était inespéré !!! On peut enfin passer du temps ensemble, sans penser à la fin fatidique des vacances » »
Toujours autant ravie – même émoustillée, de cette chance, je porte un bout de kitkat à mes lèvres, mais m'arrête en plein mouvement. Ça ne sonne pas du tout comme un reproche, mais ça suffit pour me faire culpabiliser. Je l'ai un peu délaissée.
« Désolée... j'aurais du me montrer plus présente... c'est juste que...» »
Je soupire, coupable. Je n'ai pas d'excuse, même si ça a été compliqué suite à ces deux départs prévus, dont l'un était faux, mais l'autre douloureusement vrai. Je baisse les yeux sur mes mains, un peu hébété. À part les filles et mon frère, je n'ai donné de nouvelles à personne.
N'ayant pas envie de me plaindre, en me justifiant d'une manière bancale, ni d'alourdir la conversation, j'enchaîne sur un autre sujet :
« Comment ça se passe dans ta nouvelle classe ? Tu as des camarades de l'année précédente ? »
Cette fois-ci, je croque dans mon Kitkat. Oh mais, j'y pense :
« Tu as peut-être Isaac dans ta classe ? Isaac Otter ? Il est un peu .. pas renfermé mais pas très ouvert non plus, c'est un type bien ! Je suis sûre que vous pourriez bien vous entendre ! »
Vu leur caractère, ça pourrait bien matcher.
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Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
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« Désolée... j'aurais du me montrer plus présente... c'est juste que... »
Oh non, la boulette ! Elle ne voulait pas du tout lui faire de reproche ! D'ailleurs, la non-communication avait eu lieu dans les deux sens et Haria non plus n'avait pas engagé la discussion ! Quand elle entendit les mots de son amies, elle secoua les mains devant elle comme pour lui dire d'arrêter, qu'elle s'était mal faite comprendre.
« Oh mais je ne te reproche rien ! Tu as eu l'air d'avoir beaucoup à penser, et puis moi non plus je ne t'ai rien envoyé... »
Elle avait gardé un petit sourire pour rassurer l'étudiante, la faire culpabiliser était vraiment la dernière chose qu'elle voulait faire ! Celle-ci enchaina cependant avec un autre sujet. Haria espérait vraiment que ce n'était pas car elle l'avait vexée...
« Comment ça se passe dans ta nouvelle classe ? Tu as des camarades de l'année précédente ? Tu as peut-être Isaac dans ta classe ? Isaac Otter ? Il est un peu .. pas renfermé mais pas très ouvert non plus, c'est un type bien ! Je suis sûre que vous pourriez bien vous entendre ! »
Effectivement, elle avait croisé Isaac depuis l'année dernière mais n'avait pas vraiment eu le temps de discuter avec lui. À vrai dire depuis son arrivée en fin d'année, elle n'avait pas parlé à grand monde tout court. Au lieu de profiter de cette nouvelle vie pour se faire de nouveaux amis, elle s'était réfugiée dans ce qu'elle connaissait bien et qui ne la changeait pas trop d'Okinawa : les études. Cela avait porté ses fruits, elle avait été major de promo ! Mais effectivement, pour ce qui était de faire ami-ami vec ses camarades, elle était un peu passé à côté...
« Oui ! On a beaucoup d'élèves de l'année dernière, dont Isaac effectivement ! On ne s'est jamais vraiment parlé mais qui sait, tu as surement raison ! Après on a quelques nouveaux... Surtout une en fait... »
La dernière phrase lui avait échappée. Surtout le soupir qui l'avait conclue. Elle n'arrivait pas à s'enlever Kazane de la tête. Elle qui était si à l'aise dans la sphère scolaire redoutait maintenant de rentrer dans sa classe et se voyait songer à sécher certains cours uniquement pour ne pas sentir la tension entre elles. Cela allait un peu mieux qu'à la rentrée mais on était toujours loin de la cérémonie d'enterrement de la hache de guerre...
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Hari
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14 Avril
Alors... c'est un peu compliqué : je m'en veux de m'en vouloir de lui avoir fait s'en vouloir. Quelque chose comme comme ça ! Plus ou moins. Je laisse le petit malaise passer en imbriquant un nouveau sujet de conversation.
Tomber avec les mêmes personnes de l'année dernière, ce n'est pas toujours quelque chose de positif. Je ne saurai pas trop comment l'expliquer mais... retrouver des têtes méconnues deux semaines plus tard, il y a des chances pour que les relations n'évoluent pas, ou coincent. Ça peut aussi être difficile de s'insinuer dans un groupe d'amis déjà formé.
Donc quand Hariaya parle des nouveaux, et surtout d'UNE nouvelle en particulier, je me dis « chouette ! Elle a flashé sur quelqu'un ! » pile au moment où je l'entends soupirer. Un soupir transi ? Malheureux ? Ennuyé ou même énervé ? Un mélange de tout ça ?
Je me concentre sur la lourde tâche de détacher la barre de mon Kitkat, qui me prend bien plusieurs secondes, les yeux dans le vide. Je ne sais pas comment interpréter son soupir. Est-ce que je dois feinter l'ignorance? Non, si elle m'en parle, y a une raison !
« Tu as rencontré quelqu'un qui t'a marquée ? »
Peux pas dire quelque chose de plus ouvert.
code by emmeTomber avec les mêmes personnes de l'année dernière, ce n'est pas toujours quelque chose de positif. Je ne saurai pas trop comment l'expliquer mais... retrouver des têtes méconnues deux semaines plus tard, il y a des chances pour que les relations n'évoluent pas, ou coincent. Ça peut aussi être difficile de s'insinuer dans un groupe d'amis déjà formé.
Donc quand Hariaya parle des nouveaux, et surtout d'UNE nouvelle en particulier, je me dis « chouette ! Elle a flashé sur quelqu'un ! » pile au moment où je l'entends soupirer. Un soupir transi ? Malheureux ? Ennuyé ou même énervé ? Un mélange de tout ça ?
Je me concentre sur la lourde tâche de détacher la barre de mon Kitkat, qui me prend bien plusieurs secondes, les yeux dans le vide. Je ne sais pas comment interpréter son soupir. Est-ce que je dois feinter l'ignorance? Non, si elle m'en parle, y a une raison !
« Tu as rencontré quelqu'un qui t'a marquée ? »
Peux pas dire quelque chose de plus ouvert.
- InvitéInvité
Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
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« Tu as rencontré quelqu'un qui t'a marquée ? »
Ah bah ça, pour l'avoir marquée, elle l'avait marquée... Les précautions de Nissa dans sa tournure de phrase sembler indiquer qu'elle ne savait pas trop sur quel pied danser. Le soupir avait dû être trop énigmatique, ne révélant rien des pensées de la lycéenne. Il lui avait pourtant semblé plus qu’explicite, mais évidemment que pour elle, il ne pouvait avoir une connotation négative. Que pouvait donc bien s’imaginer Nissa ? Qu’elle avait un crush ? Aucune chance que cette possibilité n’ait même traversé l’esprit d’Haria, beaucoup trop obnubilée par la gestion de son stress…
« On peut dire ça… Oui, j’imagine… »
Allez, du nerf, c’est Nissa, elle ne te jugera pas, et il faut bien en parler à quelqu’un. En deux semaine, personne n’avait été mis au courant de la mésaventure de la librairie et SURTOUT de la présence de de Kazane dans sa classe. Même à sa grand-mère elle n’avait pas tout expliqué… Devait-elle se confier ? Est-ce que ça allait servir à quelque chose ? De toute façon, vu la tournure de la discussion, il fallait bien qu’elle en révèle au moins un peu. Elle pouvait toujours passer sous silence sa crise de panique lamentable en pleine rue, personne ne devait savoir ça d’ailleurs, à part Junro.
« J’ai rencontré une fille pendant les vacances et… ça s’est vraiment mal passé. J’essayais de plus y penser mais… Elle est dans ma classe… »
Elle s’était éclaircit la voix plusieurs fois entre chaque phrase, pour essayer de la garder à un bon volume et qu’elle ne se brise pas. La présence de Nissa l’empêchait cependant de trop angoisser et sur-penser la situation. Et puis elle ne voulait pas trop l’alarmer ou l’inquiéter non plus. Pour le moment, fallait-il mieux rester sur des faits et laisser son ressenti de côté. Meilleure solution pour garder ses émotions sous contrôle.
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Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
Franchement, je m'attends vraiment à tout. Mais au fond, mon cerveau espère quelque chose de mignon, comme un crush ou nouvelle amitié tout juste formée. Alors quand elle parle d'une rencontre pendant les vacances, mon visage s'illumine ! Alors c'est vraime-
Ah non.
Comme si les mots n'arrivaient plus à passer la barrière de ses lèvres, Hariaya se racle la gorge, à plusieurs reprises ; son léger monologue s'en retrouve entrecoupé d'un semblant de toux, mais tout de même compréhensible. Mon sourire s'efface pour arborer une mine inquiète.
Silencieuse, je laisse ma kohai finir de parler. Avec ce peu d'informations, il est difficile de se représenter vraiment la situation, mais une chose est sûre : cette histoire l'ébranle vraiment. Je ne souhaite pas la brusquer dans son vécu, alors doucement, je demande :
« Qu'est-ce qui s'est passé entre vous deux ? »
Peut-être que mettre des mots sur son ressenti lui fera du bien... je lui tends une boisson dans l'idée de reposer un peu sa gorge, qui a été beaucoup sollicité avec les raclements. Hariaya est probablement la victime dans cette histoire, vu sa réaction.
J'espère vraiment que ce n'est rien de grave.
code by emmeAh non.
Comme si les mots n'arrivaient plus à passer la barrière de ses lèvres, Hariaya se racle la gorge, à plusieurs reprises ; son léger monologue s'en retrouve entrecoupé d'un semblant de toux, mais tout de même compréhensible. Mon sourire s'efface pour arborer une mine inquiète.
Silencieuse, je laisse ma kohai finir de parler. Avec ce peu d'informations, il est difficile de se représenter vraiment la situation, mais une chose est sûre : cette histoire l'ébranle vraiment. Je ne souhaite pas la brusquer dans son vécu, alors doucement, je demande :
« Qu'est-ce qui s'est passé entre vous deux ? »
Peut-être que mettre des mots sur son ressenti lui fera du bien... je lui tends une boisson dans l'idée de reposer un peu sa gorge, qui a été beaucoup sollicité avec les raclements. Hariaya est probablement la victime dans cette histoire, vu sa réaction.
J'espère vraiment que ce n'est rien de grave.
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Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
In a world where you can be anything, be kind.
« Qu'est-ce qui s'est passé entre vous deux ? »
Nissa était très prévenante dans sa façon de parler et de formuler ses phrases mais Haria ne put s’empêcher de faire la moue. À vrai dire, il ne s’était pas passé grand-chose. Leur rencontre avait dû durer au maximum une dizaine de minutes, et encore. Pourtant elle frémissait à chaque fois qu’elle y repensait et voir Kazane en cours lui faisait perdre complètement ses moyens de panique.
Bon allez, raconter les faits, le tangible, ce qu’il s’est passé et ne pas s’appesantir ou se concentrer sur les émotions.
« Je suis revenue à Kobe pendant les vacances pour aller à la librairie. J’était un peu distraite et j’ai tapé dans un escabeau… De coup la fille dessus a perdu l’équilibre…
J’ai essayé de m’excuser, mais elle ne m’en a pas vraiment donné l’occasion… »
J’ai essayé de m’excuser, mais elle ne m’en a pas vraiment donné l’occasion… »
Elle se rappelait vaguement avoir bégayer des excuses avant de se faire couper net. La colère dans les yeux de Kazane lui apparut dès qu’elle ferma un peu les yeux et elle s’empressa de les rouvrir pour chasser cette image. Pour se donner un peu de contenance, elle prit une gorgée de lait de soja à la vanille. Elle regarda son amie en essayant de sourire, puis ses yeux se perdirent sur ses mains, ses phalanges, ses ongles. Elle les passait tous au crible tout en reprenant la parole.
« Oui… Bon, du coup, elle était vraiment énervée, au point que le gérant nous a interdit de revenir pendant 1 semaine… »
Elle s’arrêta là en terminant sa canette d’un trait. Continuer voulait dire parler de sa crise d’angoisse, au milieu de la rue ignorée de (presque) tous. Elle en avait beaucoup trop honte. Sa réaction face à toute cette histoire lui était toujours tellement étrangère. Elle n’avait plus réagi comme ça depuis la fin du primaire, quand sa mère était toujours là. Elle pensait cette page tournée et elle était un peu perdue de savoir que cette partie d’elle existait encore. Elle se croyait bien plus endurcie que ça et cela la destabilisait.
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Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
L'histoire débute à la librairie, jusque-là, tout va bien... même si ça fait terriblement écho à la dispute de Maya et Mori-san à la bibliothèque dans ma tête, je suis dans l'attente d'une meilleure conclusion !
« Elle est tombée ou a juste perdue l'équilibre ? »
Cette question a toute son importance dans son contexte ; choir vraiment ou être juste déséquilibrée, il y a tout un monde entre les deux. Et même si c'est par étourderie... le mal est déjà fait. Alors un peu à contre cœur, je lui réponds franchement :
« Refuser tes excuses est tout à fait compréhensible si la personne a vraiment été secouée – voir blessée, mais t'as bien fait de quand même d'essayer même si parfois, ça ne suffit pas... »
Quant à la suite, cette expulsion de la librairie me donne un aperçu dans lequel cette fille aurait pu crier de tout son soûl sur Hariaya. Je soupire, ne sachant que dire pour l'aider, et transformer ce mauvais accident en simple souvenir.
« Elle n'en est pas venu aux mains ? Et en cours, comment ça se profile ? »
Avec un peu de patience ça s'arrangera non?
code by emme« Elle est tombée ou a juste perdue l'équilibre ? »
Cette question a toute son importance dans son contexte ; choir vraiment ou être juste déséquilibrée, il y a tout un monde entre les deux. Et même si c'est par étourderie... le mal est déjà fait. Alors un peu à contre cœur, je lui réponds franchement :
« Refuser tes excuses est tout à fait compréhensible si la personne a vraiment été secouée – voir blessée, mais t'as bien fait de quand même d'essayer même si parfois, ça ne suffit pas... »
Quant à la suite, cette expulsion de la librairie me donne un aperçu dans lequel cette fille aurait pu crier de tout son soûl sur Hariaya. Je soupire, ne sachant que dire pour l'aider, et transformer ce mauvais accident en simple souvenir.
« Elle n'en est pas venu aux mains ? Et en cours, comment ça se profile ? »
Avec un peu de patience ça s'arrangera non?
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Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
In a world where you can be anything, be kind.
« Elle est tombée de l’escabeau mais elle a atterri sur ses deux jambes, elle s’est rattrapée à une étagère… Et je sais que c’est de ma faute ! Simplement… Je ne m’attendais pas vraiment à une telle réaction… »
Haria n’avait jamais niée sa responsabilité dans toute cette histoire. Personne n’apprécie de perdre l’équilibre et de se sentir tomber. Elle a aussi pu se faire en se cognant contre la bibliothèque. Une réaction négative ne l’aurait pas surprise, elle s’attendait même à en recevoir une, mais pas dans de telles proportions. Elle n’arrivait pas à savoir si c’était-elle qui forçait le trait et qui l’avait excessivement mal vécu ou si n’importe qui aurait trouvé ça disproportionné. Après, qui était-elle pour juger de la légitimité du ressenti de quelqu’un d’autre…
Heureusement, Nissa à l’air de comprendre un peu le ressenti qu’exprimait sa jeune camarade, et le fait que malgré la culpabilité, elle ait été atteinte de l’envergure de la dispute (à sens unique). Haria lui adressa un sourire un peu faiblard mais qui montrait qu’elle appréciait d’être écoutée.
« Elle n'en est pas venu aux mains ? Et en cours, comment ça se profile ? »
Haria secoua vivement la tête. Heureusement, aucune attaque physique ! Elle ne saurait pas comment elle aurait réagi sinon, déjà qu’une simple engueulade l’avait retournée…
« En cours on a été mise en binôme en anglais le premier jour… J’ai vraiment cru que je n’arriverai pas à tenir les 2 heures, mais on a réussi à fonctionner ensemble, non sans mal… Depuis on essaye de s’ignorer, mais juste sentir sa présence… Ca me stress pas mal je t’avoue… »
Aïe, erreur de la joueuse Okinawaïenne. On avait dit, pas de ressenti, pas de sentiment. Que. Des. Faits. Mais bon, l’empathie de Nissa et sa question l’avait amenée naturellement à en parler. Elle espérait réussir à gérer sans sans que son amie ne se moque ou qu’elle-même ne se sente trop honteuse…
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Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
Aïe aïe aïe ! Même si elle est tombée sur ses jambes... une chute d'un escabeau, au point de se défoncer sur une étagère pour reprendre l'équilibre... c'est problématique, sans parler des possibles dégâts sur les livres... y a de quoi rager. Mais de-là, à pourrir une inconnue ?
« Comme tu ne l'a pas vue, on ne peut pas savoir s'il y a plus à cette histoire... peut-être était-elle déjà énervée, et s'en est prise à toi par défaut ? »
Je croque dans un bout de mon Kit-kat en l'écoutant parler des ses cours, et particulièrement le binôme qu'elles ont formés. Eh bien ! C'est déjà une grande avancée ! Travailler ensemble, quand il y a de la rancœur entre les deux, c'est tout un effort.
« Qu'est-ce qui te stress à ce point ? La peur d'être à nouveau la cible de son énervement ? »
Au fond, j'ai cette nette impression de ne pas savoir toute l’histoire, ou alors, peut-être un peu trop de sensibilité du côté de Hariaya.
« Tu aimerais aboutir sur de l'indifférence, ou peut-être sur... une amitié ? »
Une question qui a toute son importance.
code by emme« Comme tu ne l'a pas vue, on ne peut pas savoir s'il y a plus à cette histoire... peut-être était-elle déjà énervée, et s'en est prise à toi par défaut ? »
Je croque dans un bout de mon Kit-kat en l'écoutant parler des ses cours, et particulièrement le binôme qu'elles ont formés. Eh bien ! C'est déjà une grande avancée ! Travailler ensemble, quand il y a de la rancœur entre les deux, c'est tout un effort.
« Qu'est-ce qui te stress à ce point ? La peur d'être à nouveau la cible de son énervement ? »
Au fond, j'ai cette nette impression de ne pas savoir toute l’histoire, ou alors, peut-être un peu trop de sensibilité du côté de Hariaya.
« Tu aimerais aboutir sur de l'indifférence, ou peut-être sur... une amitié ? »
Une question qui a toute son importance.
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Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
In a world where you can be anything, be kind.
« J’imagine qu’il y a dû y avoir plus de son côté oui, mais bon… »
Elle appréciait l’effort de Nissa pour dédramatiser et essayer d’apporter un nouveau regard sur la situation. Mais Haria l’avait déjà retournée sous tous les angles. Elle se savait responsable, elle se doutait qu’il avait dû se passer plus que ce qu’elle avait vu. Cependant toutes ces idées mesurées et rationnelles étaient toujours chassées par ce sentiment de mal-être, de honte et de dégout qu’elle avait ressenti ce jour-là. Elle ne pouvait simplement pas accepter d’avoir été traitée comme ça et surtout, elle ne se pardonnait pas ses réactions. Que ce soit sa crise le jour même ou plus généralement tous les coups de stress qui la saisissent dès qu’elle parle ou voit Kazane.
« Qu'est-ce qui te stress à ce point ? La peur d'être à nouveau la cible de son énervement ? Tu aimerais aboutir sur de l'indifférence, ou peut-être sur... une amitié ? »
Hariaya secoua encore vigoureusement la tête à l’idée d’être un jour amie avec Mitsugu-san. C’était mort, jamais de la vie, elle ne pourrait jamais être pleinement sereine avec elle. Elle ne voulait pas d’une relation amicale qui la tende et la stresse. Hors de question.
« J’aimerais qu’on puisse s’ignorer sans sentir une tension en permanence. Certainement pas une amitié. »
Mais la première partie de la question donnait plus à réfléchir. Au final oui, de quoi avait-elle si peur ? Evidemment elle ne voulait pas se refaire crier dessus, et Kazane semblait assez friande de la brusquer pour rien. Mais, au final, elle savait très bien ce que ça lui rappelait, elle savait très bien de quoi elle avait peur et pourquoi elle détestait autant ses réactions : Elle se rappelait de son enfance. Haria n’avait presque jamais parlé de sa mère à Nissa. À vrai dire, probablement personne en dehors des gens qui l’ont connu en primaire n’étaient au courant. Elle devait trouver le moyen de faire passer l’info sans trop en dévoiler.
« Ce qui me stress c’est les souvenirs qui remontent quand elle m’engueule. Je n’ai pas envie d’y penser et dès que je la voit, c’est plus fort que moi… »
Elle parlait trop de ses sentiments à son gout, mais elle sentait aussi qu’elle avait besoin d’extérioriser, même des choses un peu vagues. Ce qui la turlupinait, c’était la réaction de Nissa. Malgré leurs mois de colocation, Haria ne s’était jamais montré vulnérable. Elle considérait Nissa comme une amie et pouvait commencer à se sentir assez proche pour se confier, mais voyait-elle les choses de la même façon ? Elle savait que cela pouvait être gênant de voir quelqu’un de pas si proche s’ouvrir sur des sujets délicats. Ca mettait forcément mal à l’aise car on n’a pas l’impression d’être la bonne personne pour écouter. Est-ce que Nissa ressentait ça ? En fonction de sa réaction, elle verrai comment poursuivre la discussion.
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Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
Bien évidemment, admettre la possibilité d'un élément déclencheur externe à leur rencontre, est un pas en avant. Ne pas tout jeter sur l'épaule de cette pauvre Hariaya, déjà bien amoindrie de cet échange traumatisant.
À ma question sur sa vision de leur probable relation, ma cadette agite prestement la tête. D'accord, c'est hors de question pour elle de s'imaginer finir par être amie avec cette fille. J'ai rarement eu des relations hostiles, alors aider quelqu'un sur ça...
Je ne sais pas trop quoi dire.
« Comment s'appelle-t-elle ? »
Non, je ne lui demande pas son nom pour lui courir après... mais j'aimerai bien savoir de qui on parle, et si la personne est susceptible de s'énerver aussi violemment, ou non. Je ne mets pas en cause les dires de Hariaya non plus, j'aimerai juste avoir les deux versions.
« Avec un peu de recul, et de temps, peut-être, vous pourrez reparler de cette altercation, avec l'esprit reposé ? »
Le temps fait toujours son travail. Les jours effaceront ou au moins, atténueront les souvenirs de cette dispute même si pour le moment, cela semble encore hors de portée ! J'hésite sur quoi lui dire, alors après avoir croqué de Kit-kat, je lui propose :
« Si tu as besoin de vider ton sac, de râler, ou t'énerver sur ça, je suis là, d'accord ? Parfois, juste dire ce qu'on a sur le cœur, de tout lâcher prise, peut vraiment aider »
Un sourire juste réconfortant sur les lèvres.
code by emmeÀ ma question sur sa vision de leur probable relation, ma cadette agite prestement la tête. D'accord, c'est hors de question pour elle de s'imaginer finir par être amie avec cette fille. J'ai rarement eu des relations hostiles, alors aider quelqu'un sur ça...
Je ne sais pas trop quoi dire.
« Comment s'appelle-t-elle ? »
Non, je ne lui demande pas son nom pour lui courir après... mais j'aimerai bien savoir de qui on parle, et si la personne est susceptible de s'énerver aussi violemment, ou non. Je ne mets pas en cause les dires de Hariaya non plus, j'aimerai juste avoir les deux versions.
« Avec un peu de recul, et de temps, peut-être, vous pourrez reparler de cette altercation, avec l'esprit reposé ? »
Le temps fait toujours son travail. Les jours effaceront ou au moins, atténueront les souvenirs de cette dispute même si pour le moment, cela semble encore hors de portée ! J'hésite sur quoi lui dire, alors après avoir croqué de Kit-kat, je lui propose :
« Si tu as besoin de vider ton sac, de râler, ou t'énerver sur ça, je suis là, d'accord ? Parfois, juste dire ce qu'on a sur le cœur, de tout lâcher prise, peut vraiment aider »
Un sourire juste réconfortant sur les lèvres.
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Hariaya Dantōri & Nissa Tanaka - Dans la chambre L - 4
In a world where you can be anything, be kind.
« Comment s'appelle-t-elle ? »
Hariaya fut un peu surprise par la question. En fait, elle était persuadée d’avoir déjà révélé l’identité de sa tortionnaire mentale, mais en se repassant rapidement la discussion en tête, il s’avera que non. Elle avait dû le penser si fort qu’elel avait eu l’impression que c’était une évidence. Mais évidemment, Nissa n’allait pas lire dans sa tête.
« Mitsugu, Mitsugu Kazane. »
Elle se retrouva à éclaircir sa voix après qu’elle se soit cassée. C’était dingue d’avoir de telles difficultés même juste pour un nom quand même ! Un peu désespérée par ses réactions, elle prit son paquet de chips dans ses mains et piocha colériquement dedans en faisant la moue. Elle n’était même pas là, il n’y avait que Nissa, pourquoi un tel blocage même ici… Parce qu’elle n’en avait pas parlé jusque-là ?
« Avec un peu de recul, et de temps, peut-être, vous pourrez reparler de cette altercation, avec l'esprit reposé ? »
Elle savait que Nissa avait raison, et que c’était la meilleure chose à faire pour enfin calmer les choses. Mais un énorme panneau rouge clignotant interdit s’affichait dans son crâne juste à l’idée d’aller accoster la jeune fille sans une absolue nécessité telle qu’être obligée de travailler ensemble. Elle lâcha simplement un soupir qui montrait à quel point elle se sentait perdue.
Son silence dû parler à Nissa qui eu soudainement des pouvoir de télépathie. Elle lui proposa de parler réellement, de lâcher ses émotions qu’elle retenait, comme si elle avait senti qu’Haria n’arrivait pas à parler de ce qui importait vraiment. La lycéenne hésita. Et si elle refaisait une crise ? Si elle se mettait à pleurer ? Elle n’avait pas envie de se revoir dans ces états. Mais d’un autre côté, si cela devait arriver, autant que ce soit avec une amie ? Le souci était toujours de savoir si Nissa se considérait assez proche d’elle pour accueillir ses émotions, aussi négatives qu’elles soient. D’après ce qu’elle avait dit, cela semblait être le cas…
« Je suis pas énervée ou en colère, je suis juste… Vraiment perdue. Tu sais, après qu’on ait été virée de la librairie, j’ai pas très bien réagi... J’ai été très triste et paniquée. Je ne me rappelle même plus à quand remonte la dernière fois où j’ai été aussi chamboulée… Du coup dès que je la revoit, tout ça remonte et je me fige, je suis plus incapable de rien faire de peur de me retrouver à nouveau comme ce jour là… Je me reconnais plus du tout quand elle est là et... C'est vraiment bizarre, de plus se reconnaitre soit-même... »
En avait-elle trop dit ? Nissa allait-elle être gênée ? En tout cas la jeune Okinawaïenne avait le regard planté dans le sol, sa frange cachant ses yeux. Elle ne savait vraiment pas si elle avait bien fait, elle ne sentait pas ce poids libérateur, juste une peur supplémentaire de ne pas être comprise.
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Hari
In a world where you can be anything, be kind.
14 Avril
Sous la surprise, en entendant ce nom inattendu, je fais de mon mieux pour ne pas écarquiller les yeux. Mitsugi-san a beau être un peu austère, je la vois mal dans le rôle de bourreau. Mais après tout, je ne la connais vraiment trop peu.
Alors quand Hariaya s'étend sur le sujet, je l'écoute en silence – sans picorer la nourriture. Ce qu'elle m'explique me semble un peu obscur sur le début, avant de faire des liens inconsciemment avec mon propre vécu et celles de mes connaissances.
« Je peux comprendre. C'est un peu comme une PTSD, c'est ancré en toi, et remonte en sa présence ou à son évocation... ça peut paraître effrayant... mais si ça peut te rassurer, je sais qu'il y a des solutions pour ça... »
Une petite moue ennuyée sur les lèvres, j'enchaîne :
« Même sans parler de thérapie, peut-être que tu finiras par t'habituer à sa présence, ou peut-être faudrait-il envisager de changer de classe ? »
À mon tour de baisser les yeux, j'ai l'impression d'être d'aucune aide, pire, de l’inquiéter en aggravant la situation. Je ne sais pas quoi lui dire pour la rassurer. J'aimerai faire plus, beaucoup plus... mais je n'ai aucune idée sur comment réagir à son malheur.
Peut-être les confronter serait plus viable ?
code by emmeAlors quand Hariaya s'étend sur le sujet, je l'écoute en silence – sans picorer la nourriture. Ce qu'elle m'explique me semble un peu obscur sur le début, avant de faire des liens inconsciemment avec mon propre vécu et celles de mes connaissances.
« Je peux comprendre. C'est un peu comme une PTSD, c'est ancré en toi, et remonte en sa présence ou à son évocation... ça peut paraître effrayant... mais si ça peut te rassurer, je sais qu'il y a des solutions pour ça... »
Une petite moue ennuyée sur les lèvres, j'enchaîne :
« Même sans parler de thérapie, peut-être que tu finiras par t'habituer à sa présence, ou peut-être faudrait-il envisager de changer de classe ? »
À mon tour de baisser les yeux, j'ai l'impression d'être d'aucune aide, pire, de l’inquiéter en aggravant la situation. Je ne sais pas quoi lui dire pour la rassurer. J'aimerai faire plus, beaucoup plus... mais je n'ai aucune idée sur comment réagir à son malheur.
Peut-être les confronter serait plus viable ?
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