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Le taser… Pourquoi n’y avait-elle pas pensé elle-même ? Entre le sur-renchérissement de Mori et son esprit trop fertile, Tsumugi peine à retrouver son calme et un air plus sérieux. Les expressions de son colocataire ne l’aidant pas non plus, même lorsqu’il fait mine de s’indigner. Elle l’écoute néanmoins attentivement, tentant d’imaginer un peu le résultat. Elle baisse les yeux sur le torse du garçon, comme si le fait d’avoir parlé des « R » aurait pu les faire apparaître, puis les relève vers son visage lorsqu’il commence à parler de ses pouvoirs. Il a l’art et la manière de raconter les choses. Accrochée à ses lèvres, Tsumugi ne fait plus vraiment attention à son environnement. Il aurait pu lui faire faire le tour du parc qu’elle ne s'en serait sans doute pas rendu compte.
L’écoutant parler, elle se demande quels genres de pouvoir elle aurait pu avoir. Qu’est-ce qu’elle aimerait ? Qu’est-ce qui serait le plus utile autre ? Dans un coin de son esprit, elle note tout ce qu’il dit. Si seulement elle pouvait être aussi attentive en cours de maths… Peut-être qu’elle serait juste une humaine sans pouvoirs, mais avec des supers-gadjets. D’ailleurs, s’ils avaient voulu être exact, cela n’aurait pas été une Mori-mobile ou un Mori taser mais un Rinbo-taser bleu et une Rinbo-mobile bleue. Elle s’imaginerait presque, permis en poche, surnommer son propre véhicule : l’Autsumubile.
« C’est trop bien ! J’adore vos capacités ! »
Ayant cependant perçu la vérité dans ses mots, elle perd un instant son expression joyeuse, fait mine de se concentrer sur le chemin après avoir manqué trébucher. Mori-san ? Seul ? Son sel d’assaisonnement, est-il assez puissant pour l’isoler ? Elle se mordille la lèvre. Les doutes et l’air suspicieux de son camarade la tirent de ses pensées. Elle pouffe.
« Mais enfin ! Pour qui tu me prends ! J’y aurais même pas pensé ! Enfin… Pas si tu me dis que tu n’as pas de photos ou que pour le prochain Halloween, vous ne le mettrez pas ! »
Guillerette, elle sautille sans s’en rendre compte sur quelques mètres.
« Bon… En-tout-cas… T’inquiètes pas, je pense que jusqu’à présent, tu as su tenir tes pouvoirs ! Je ne sens aucune force prête à m’envoyer bouler ! »
Elle lâche un rire.
« A moins que tu sois aussi doté du pouvoir d’attraction ? Parce que j’ai pas du tout envie de te laisser tout seul ! Enfin, tu me diras, c’est mieux ça que de se retrouver à se faire la tronche alors qu’on partage déjà nos mines affreuses du matin… » Rigole-t-elle, l'œil pétillant.
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- Seito MoriElève ; en 3ème année
■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Il va bien. Il va même très bien. Trop bien à vrai dire mais Seito refoule ses craintes car rien ne peut assombrir ce week-end incroyable qu'il vient de passer. Il faut dire qu'après la tempête de ses heures de colle, il ne s'attendait pas à être récompensé d'une discussion à cœur ouvert. A croire que le professeur Kobayashi avait trouvé les mots justes pour débloquer une querelle qu'il croyait insoluble. Il allait lui falloir du temps pour réaliser. C'était presque trop d'un coup. Des larmes de joie s'étaient frayées un chemin sur ses joues alors qu'il rentrait en train jusqu'à Kobe. Trois jours qu'il parcourait les couloirs le cœur léger.
Simple coïncidence ou pur mimétisme de part le nombre d'ouvrages ingurgités, il est de ceux dont on peut lire en eux comme dans un livre ouvert. Une chance pour Sato-chan qui le découvrait sous un nouveau chapitre, joyeux et rêveur.
La journée s'était achevée sur un entraînement de foot sportif. Entendez par là qu'il avait couru plus vite qu'il ne l'avait jamais fait auparavant et avec un entrain plus débordant que le tsunami de Valdivia. Et malgré cette énergie dépensée, il en avait encore à revendre ! Après une douche bien méritée, le japonais avait fait ses devoirs sans émettre le moindre soupir de frustration. Ce qui était aussi étonnant qu'une poule portant un dentier. Dix-neuf tapantes. Seito jette un œil à son portable.
« Et mais c'est l'heure de manger ! » s'exclame-t-il haut et fort.
Relevant la tête de son manuel de géographie, il saute hors de sa chaise et grappille quelques centimètres en s'étirant de toute sa hauteur. Nullement fatigué par le travail abattu, il fait quelques pas jusqu'au centre de la pièce, remarque les lits vides jusqu'à ce qu'il s'aperçoive que la nouvelle ne s'est pas carapatée. Plutôt que s'enfuir lui-même comme un voleur, il est touché par un éclair de prévenance. Une tignasse brune surgit de derrière le paravent, suivie bien vite de deux yeux inquisiteurs et une bouche en cœur. Seule sa tête dépasse du panneau occultant. Sans prendre la peine de s'annoncer, il impose sa curiosité :
« Tu fais quoi ? Tu veux venir manger avec moi ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année
■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Elle a annihilé le monde, détruit l’espèce humaine. Elle a créé un monstre et en est sûrement aussi fière que Frankenstein devant sa bête. Sur son ordinateur, le message est clair. Écrit blanc sur rouge. « Victoire. Nini-chan <3<3<3 a réussi à éliminer toute vie sur terre. » Sortant son téléphone, la jeune fille ouvre l’application photo et cadre son succès, désireuse de le partager avec ses amies et plus particulièrement à Nissa, qui a été la cause de l’extinction de l’humanité. Elle pourrait être fière d’elle. Mieux qu’une Nitraillette, elle a évolué en virus mortel. Un sourire satisfait sur les lèvres, Tsumugi repose son portable et fait l’erreur de regarder en direction de ses exercices de mathématiques. Elle s’en souvient maintenant. Ce sont eux qui lui avaient donné des envies de se défouler un peu. Seulement… Tsumugi n’avait pas prévu d’y passer autant de temps… Aussi, sursaute-t-elle quand Mori-san de l’autre côté de la pièce lui rappelle qu’elle non plus n’a pas encore été mangé. Un regard au réveil posé sur sa table de chevet donne raison aux paroles de Mori-san. Se levant d’un bond, Tsumugi se met à chercher ses chaussures pour les enfiler en vitesse et un gilet pour couvrir ses épaules quand une voix sur sa gauche attire son attention. Mori-san. Ne souhaitant pas qu’on la prenne pour une génocidaire en puissance dès ses premiers jours, la jeune fille ferme rapidement son écran puis son manuel de mathématiques pour faire illusion.
« Oh ! Euh je … J’y allais justement alors… Oui ? Ça me ferait plaisir. » Répond-elle à la surprenante, mais plaisante, proposition de son colocataire.
Tsumugi, pour ne pas le faire attendre et surtout ne pas risquer de manquer un repas, se presse de prendre son téléphone et se glisse derrière le paravent pour pouvoir rejoindre son camarade de chambre.
« Merci pour l’invitation. » Le repas a toujours meilleur goût quand il est partagé avec quelqu’un. Et puis Mori-san est gentil. Depuis trois jours qu’elle le connaît, il s’est toujours montré très sympathique envers elle. Tsumugi lui sourit. « D’ailleurs, je dois te remercier tout court. Sans toi, j’en aurais oublié les horaires de la cantine et j’aurais été obligé de me coucher sans manger… Tu sais ce qu’ils servent ce soir ?»
« Oh ! Euh je … J’y allais justement alors… Oui ? Ça me ferait plaisir. » Répond-elle à la surprenante, mais plaisante, proposition de son colocataire.
Tsumugi, pour ne pas le faire attendre et surtout ne pas risquer de manquer un repas, se presse de prendre son téléphone et se glisse derrière le paravent pour pouvoir rejoindre son camarade de chambre.
« Merci pour l’invitation. » Le repas a toujours meilleur goût quand il est partagé avec quelqu’un. Et puis Mori-san est gentil. Depuis trois jours qu’elle le connaît, il s’est toujours montré très sympathique envers elle. Tsumugi lui sourit. « D’ailleurs, je dois te remercier tout court. Sans toi, j’en aurais oublié les horaires de la cantine et j’aurais été obligé de me coucher sans manger… Tu sais ce qu’ils servent ce soir ?»
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
« Par-fait ! » s'enthousiasme-t-il sur le champ.
Seito n'aurait pas accepté de refus, il est donc ravi qu'elle ne décline pas sa proposition. Le coin de ses lèvres s'étire joyeusement. Il faut croire que depuis que le dialogue s'est ouvert entre ses parents et lui, il exprime l'envie de tenter une approche plus amicale avec tous ceux qu'il croise. A commencer par ses colocataires. Après tout, il vit avec. Il est donc tout naturel qu'il ne les afflige pas de sa mauvaise humeur. Car des sautes, il en fait toujours les frais. Cependant, ayant déjà blessé Takahashi-chan, il refuse que cela se reproduise. Initier la conversation est donc devenu une nouvelle conscience. Le japonais se recule pour la laisser passer.
« Oh bah de rien. » répond-il simplement tout en haussant les épaules.
Ce n'est pas grand-chose. Limite, ça le gêne qu'elle le souligne. Il est donc clairement embarrassé lorsqu'elle poursuit ses remerciements. Ses joues se colorent tandis qu'il tente d'atténuer cet éloge :
« C'est vraiment rien, j't'assure. Et puis ton ventre aurait fini par grogner c'est sûr. En tout cas, le mien fait ça quand j'lui donne pas c'qui veut. »
Fort heureusement, la jeune fille enchaîne bien vite sur une question à laquelle il se sent bien plus à l'aise pour répondre. D'autant qu'il a une bonne mémoire visuelle, il se souvient donc du menu de la cantine.
« Euh... je crois avoir vu que ce serait du mabo nasu* servi avec du riz. Mais en vrai le plat on s'en fout. Ce qu'il faut absolument que tu prennes en dessert, c'est un wagashi*. Ils en servent pendant tout l'mois et pendant tout l'mois j'en mange. »
Le lycéen ouvre la porte et se montre galant avant de sortir à son tour de la chambre. Rester silencieux n'étant pas son fort, il embraye direct alors qu'il s'engage dans le couloir.
« T'as un plat préféré toi ? Ou un dessert ? »
*mabo nasu : aubergines en sauce à la Chinoise
*wagashi : pâtisserie japonaise, au mois de novembre elles ont une forme de feuille d'érable
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
« Mabu nasu… »
Pensive, Tsumugi espère qu’il y aura autre chose que des aubergines et du riz. Une bonne viande ou du poisson par exemple. Bien assaisonné, cuit à cœur ou même cru. Et pourquoi pas du porc pané. Remerciant Mori-san d’un sourire lorsqu’il lui ouvre la porte, elle passe rapidement l’encadrement pour sortir dans le couloir. Elle rit légèrement avant de se tourner vers le garçon, plus intéressée par le dessert que les légumes. Ayant eu l’occasion d’en manger au début de la semaine, elle sait qu’ils sont bons, mais voir son colocataire aussi enthousiaste, l’amuse beaucoup.
« Crois-moi, je ne compte pas laisser passer un seul dessert ! »
Emboîtant le pas à son voisin de chambre, elle prend le temps de réfléchir à sa question. Un plat préféré. Bras croisé, un poing sous le menton, elle lève les yeux vers le plafond, comme s’il pouvait lui donner la réponse.
« Un plat préféré… Je crois que c’est plus facile de faire le point sur ce que je déteste plutôt que ce que j’aime… Et encore… Je ne suis pas trop difficile tant qu’on ne me donne pas trop de légumes verts… Mais si je devais choisir un plat... Je dirais de la bouillie de riz avec du porc pané. C’est le genre de repas réconfortant qui passent bien même quand on n’est pas malade ! »
Sautillant sur le dernier mètre, elle passe devant Mori-san et ouvre la porte, voulant lui rendre l'appareil pour la galanterie dont il avait fait preuve plus tôt.
« … Et pour le dessert, je dirais les mochis à la pêche de mon père. C’est une tuerie ! Si tu veux… Et surtout si j’y pense… J’en ramènerai la prochaine fois que je rentrerais à la maison…? »
Ou comment tenter créer des liens grâce à la nourriture.
« Et toi ? Qu’est-ce que tu aimes à part les wagashi ? »
Pensive, Tsumugi espère qu’il y aura autre chose que des aubergines et du riz. Une bonne viande ou du poisson par exemple. Bien assaisonné, cuit à cœur ou même cru. Et pourquoi pas du porc pané. Remerciant Mori-san d’un sourire lorsqu’il lui ouvre la porte, elle passe rapidement l’encadrement pour sortir dans le couloir. Elle rit légèrement avant de se tourner vers le garçon, plus intéressée par le dessert que les légumes. Ayant eu l’occasion d’en manger au début de la semaine, elle sait qu’ils sont bons, mais voir son colocataire aussi enthousiaste, l’amuse beaucoup.
« Crois-moi, je ne compte pas laisser passer un seul dessert ! »
Emboîtant le pas à son voisin de chambre, elle prend le temps de réfléchir à sa question. Un plat préféré. Bras croisé, un poing sous le menton, elle lève les yeux vers le plafond, comme s’il pouvait lui donner la réponse.
« Un plat préféré… Je crois que c’est plus facile de faire le point sur ce que je déteste plutôt que ce que j’aime… Et encore… Je ne suis pas trop difficile tant qu’on ne me donne pas trop de légumes verts… Mais si je devais choisir un plat... Je dirais de la bouillie de riz avec du porc pané. C’est le genre de repas réconfortant qui passent bien même quand on n’est pas malade ! »
Sautillant sur le dernier mètre, elle passe devant Mori-san et ouvre la porte, voulant lui rendre l'appareil pour la galanterie dont il avait fait preuve plus tôt.
« … Et pour le dessert, je dirais les mochis à la pêche de mon père. C’est une tuerie ! Si tu veux… Et surtout si j’y pense… J’en ramènerai la prochaine fois que je rentrerais à la maison…? »
Ou comment tenter créer des liens grâce à la nourriture.
« Et toi ? Qu’est-ce que tu aimes à part les wagashi ? »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
« Ah, tu m'rassures ! C'est bon, tu peux rester dans notre chambre. » la taquine-t-il immédiatement.
Le recrutement par la bouffe est un recrutement tout à fait honnête. Seito lui accorde un grand sourire et acquiesce religieusement à tout ce qu'elle affirme ensuite. Les images mentales se succèdent et il en salive en sachant pertinemment que le plat du jour ne sera pas à la hauteur de la description de la blonde.
« Oh p*tain, tu vends trop du rêve. Maint'nant j'ai envie d'manger ça ! J'aime bien les aubergines hein, mais le porc pané c'est quand même un autre délire. Oh, est-ce que ta mère te dessinait une tête marrante sur ton riz avec du ketchup quand t'étais petite ? Moi elle changeait de tête à chaque fois juste pour voir si j'allais le remarquer. »
Ce souvenir surgi de nulle part lui réchauffe le cœur plus qu'il ne le croyait possible. Un sourire tendre flotte sur ses lèvres alors qu'il reporte son attention sur Sato-chan. Juste avant qu'il lève deux sourcils étonnés suite à sa proposition alléchante.
« Sérieux ?! Carrément que j'veux goûter à ça ! Si t'y penses, j'suis ton pote pour la vie. » Arrêt sur image, sourire gêné, rougissement. « Euh... enfin c'que j'veux dire, c'est que... c'est super gentil de proposer et ça fera plaisir à tout l'monde dans la chambre, pas qu'à moi. »
Une main nerveuse glisse entre ses mèches de cheveux alors qu'il se glisse dehors. Le froid est saisissant. Fort heureusement, le bâtiment de la cantine n'est pas loin. Ne laissant pas plus de place à l'embarras, il poursuit :
« Mon dessert préféré, c'est les dorayakis. Les classiques, à la pâte de haricot rouge. J'pourrais en manger des dizaines sans jamais m'lasser. Mais sinon, j'suis pas difficile. Mes parents disent que j'mange trop d'bonbons mais c'est juste la bonne quantité. Le sucre, c'est la vie. Les sucettes Kawarinbo, c'est la vie. Et puis ça aide à se sentir mieux quand tu vas pas très bien alors j'vois pas pourquoi j'me priverais. Et pour le salé, hum... Y'a trop d'choix mais j'crois... Ouais, j'pense que mon plat préféré c'est les yaki udon au bœuf. Pareil, j'suis pas sûr d'avoir de limite quand j'mange ça. »
Le gravier crisse sous leurs chaussures. Seito s'en veut soudain de ne pas avoir mis son manteau, même pour un trajet aussi court. Cela n'empêche pas son cerveau de charbonner à vive allure.
« Il devrait y avoir une petite boîte dans la cantine où tu mets des suggestions anonymes. On y mange bien, j'dis pas l'contraire. Mais des fois, t'as envie d'un plat précis et ça aiderait les cuistos à pas s'prendre la tête, tu crois pas ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Il est vraiment sympa son colocataire. Sourire aux lèvres, Tsumugi pense qu’elle a eu beaucoup de chance d’arriver dans la chambre numéro une même si elle n’est pas avec Nissa. Takahashi-chan semble pleine de vie. En trois jours, elle avait fait forte impression auprès de Tsumugi qui ne vérifiait même plus son compteur à rire et sourire. Mori-san se montre attentionné, taquin par moment et ça lui donne envie d’en faire de même. Les doigts sur la bouche, elle retient un petit rire et souffle, amusée, un petit:
« Oh ! Ravie de savoir que je n’aurais pas besoin de déménager. »
Puis elle enchaîne, après un temps de réflexion, en matière de goût culinaire. Et si cela lui ouvre l’appétit, il semble en être de même pour Mori-san qui s’extasie. Cela lui fait plaisir, moins à son ventre qui se met à réclamer les images que lui renvoient son esprit et c’est pire quand il aborde le sujet des fantaisies maternelles.
« Ouiiii !!! Mais elle l’utilisait surtout pour la bouche ou écrire des petits mots et prenait d'autres trucs pour faire les yeux, les nez, les oreilles… De temps en temps, elle nous en refait des plats comme ça. »
Cela lui fait du bien de parler de sa maman et de ses jolis petits plats. Tsumugi se sent un peu nostalgique en y repensant. Mais ce qu’elle préfère, ça reste quand même le sucré. Et en parlant de sucré, il n’y a rien de meilleur que les mochis de son père. Elle en fait part à Mori-san et se voit déjà lui en ramener… Il lui faudrait juste y penser… Au pire, elle pourrait toujours partager avec lui ses rations de survie avec lui pour le faire patienter jusqu’à ce qu’elle…
« Sérieux ?! Carrément que j'veux goûter à ça ! Si t'y penses, j'suis ton pote pour la vie. »
Tsumugi arrête de penser. Surprise, elle tourne vivement la tête vers le jeune homme. Il sourit, rougit et comme un fou rire, sa gêne se fait communicative. Détournant les yeux, rougissant à son tour, elle sourit légèrement.
« A-ah ! O-oui bien sûr ça ferait plaisir à tout le monde… »
Intérieurement, Tsumugi valide un de ses objectifs : « Devenir amie avec au moins un des colocataires. » Pote pour la vie, ça sonnait bien même s’il avait dû le dire sans réfléchir. Refermant la porte derrière eux, elle frissonne une fois dehors. Tsumugi hésite un instant à aller récupérer un pull plus épais dans la chambre, mais il est déjà tard, elle n’a pas envie de refaire le trajet et encore moins faire attendre Mori-san. Prenant sur elle, elle croise les bras et glisse ses mains sous ses aisselles en lui emboîtant le pas et notant intérieurement ses goûts, espérant s’en souvenir. Au moins, ils avaient le sucre en commun et l’amour de la bonne nourriture. Elle ne peut s'empêcher de souffler du nez.
« Pas de limites ? Vraiment ? Je suis curieuse de voir ça ! »
Accélérant un peu le pas sans s’en rendre compte en approchant du but, elle réfléchit en faisant la moue.
« Si une telle boite existe… Je risque de la spamer de suggestion… Je pense que ma première proposition serait quand même un bon hamburger frittes maison ! »
Se disant, elle place ses mains devant elle comme si elle tient véritablement quelque chose.
« Avec une bonne viande, pas trop trop cuit et plein de sauce et des oignons ! Nissa… Enfin, ma meilleure amie, m’a dit aussi qu’on y mangeait bien et que certains plats n’étaient pas Japonais… Y a des chances pour qu’on mange un bon burger ici où il faudra que je me lance à la recherche du meilleur fast-food en traînant mon nouveau pote pour la vie derrière moi ? »
Elle sourit, espiègle et soupire de soulagement avant d’éternuer en atteignant le bâtiment du réfectoire.
« Aaah ! J'ai l'impression que le retour sera pire après avoir mangé... »
« Oh ! Ravie de savoir que je n’aurais pas besoin de déménager. »
Puis elle enchaîne, après un temps de réflexion, en matière de goût culinaire. Et si cela lui ouvre l’appétit, il semble en être de même pour Mori-san qui s’extasie. Cela lui fait plaisir, moins à son ventre qui se met à réclamer les images que lui renvoient son esprit et c’est pire quand il aborde le sujet des fantaisies maternelles.
« Ouiiii !!! Mais elle l’utilisait surtout pour la bouche ou écrire des petits mots et prenait d'autres trucs pour faire les yeux, les nez, les oreilles… De temps en temps, elle nous en refait des plats comme ça. »
Cela lui fait du bien de parler de sa maman et de ses jolis petits plats. Tsumugi se sent un peu nostalgique en y repensant. Mais ce qu’elle préfère, ça reste quand même le sucré. Et en parlant de sucré, il n’y a rien de meilleur que les mochis de son père. Elle en fait part à Mori-san et se voit déjà lui en ramener… Il lui faudrait juste y penser… Au pire, elle pourrait toujours partager avec lui ses rations de survie avec lui pour le faire patienter jusqu’à ce qu’elle…
« Sérieux ?! Carrément que j'veux goûter à ça ! Si t'y penses, j'suis ton pote pour la vie. »
Tsumugi arrête de penser. Surprise, elle tourne vivement la tête vers le jeune homme. Il sourit, rougit et comme un fou rire, sa gêne se fait communicative. Détournant les yeux, rougissant à son tour, elle sourit légèrement.
« A-ah ! O-oui bien sûr ça ferait plaisir à tout le monde… »
Intérieurement, Tsumugi valide un de ses objectifs : « Devenir amie avec au moins un des colocataires. » Pote pour la vie, ça sonnait bien même s’il avait dû le dire sans réfléchir. Refermant la porte derrière eux, elle frissonne une fois dehors. Tsumugi hésite un instant à aller récupérer un pull plus épais dans la chambre, mais il est déjà tard, elle n’a pas envie de refaire le trajet et encore moins faire attendre Mori-san. Prenant sur elle, elle croise les bras et glisse ses mains sous ses aisselles en lui emboîtant le pas et notant intérieurement ses goûts, espérant s’en souvenir. Au moins, ils avaient le sucre en commun et l’amour de la bonne nourriture. Elle ne peut s'empêcher de souffler du nez.
« Pas de limites ? Vraiment ? Je suis curieuse de voir ça ! »
Accélérant un peu le pas sans s’en rendre compte en approchant du but, elle réfléchit en faisant la moue.
« Si une telle boite existe… Je risque de la spamer de suggestion… Je pense que ma première proposition serait quand même un bon hamburger frittes maison ! »
Se disant, elle place ses mains devant elle comme si elle tient véritablement quelque chose.
« Avec une bonne viande, pas trop trop cuit et plein de sauce et des oignons ! Nissa… Enfin, ma meilleure amie, m’a dit aussi qu’on y mangeait bien et que certains plats n’étaient pas Japonais… Y a des chances pour qu’on mange un bon burger ici où il faudra que je me lance à la recherche du meilleur fast-food en traînant mon nouveau pote pour la vie derrière moi ? »
Elle sourit, espiègle et soupire de soulagement avant d’éternuer en atteignant le bâtiment du réfectoire.
« Aaah ! J'ai l'impression que le retour sera pire après avoir mangé... »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
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MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Sato-chan ne réalise pas la chance qu'elle a en affirmant faire toujours l'objet de petites attentions puériles de la part de sa mère. Mais Seito ne relève pas. Ses problèmes familiaux n'ont rien à faire à l'école, c'est une règle qu'il essaie de respecter bon gré mal gré. A la place, il se concentre pleinement sur les savoureux mochis que la blonde décrit. Quoi de mieux que le sucre pour dissiper ses soucis. Au diable les caries, c'est tout de même plus sain que la clope ou l'alcool ! Bien qu'il ne dirait pas non à une cigarette si l'occasion se présentait à nouveau. Son monologue est interrompu par le doute couplé à un défi. Le japonais pose un regard malicieux sur elle et rétorque :
« Tu crois qu'je mens, c'est ça ? »
Il est vrai que cela sonne un poil prétentieux, dans la mesure où il n'a jamais participé à un concours de la sorte et encore moins compté le nombre de dorayakis qu'il est capable d'ingurgiter avant de décéder sur le sol.
« Ça peut s'organiser. » rigole-t-il avant de hausser les épaules.
Sa proposition semble trouver preneur alors que sa colocataire lui révèle le plat de tous ses désirs. Et qu'elle poursuit en décrivant avec une minutie saisissante comment magnifier un simple hamburger. Il ne parvient pas à décrocher son regard, l'appétit immanquablement au rendez-vous. Sa question le sort des mille et un délices et il s'empresse de la réconforter :
« O-ouais. P't'être pas aussi bien que ta description mais ouais. Les cuistos servent de tout, du monde entier. Faut bien faire plaisir aux étrangers de temps en temps, et puis ça nous fait découvrir de nouveaux plats. Donc c'est cool. Même si j'adore la cuisine jap', j'suis pas fermé à découvrir d'autres trucs. Genre un truc que j'ai jamais goûté et pourtant, dieu sait que j'en ai entendu parlé, c'est du chorizo. C'est une sorte de saucisse espagnole, j'sais pas si tu connais ? Enfin bref, y'a d'quoi faire à la cantine. Après, si t'as la thune, tu peux toujours aller en ville. Là, t'auras l'choix ! » L'éternuement le coupe. « A tes souhaits ! »
Ils s'engouffrent dans le bâtiment et se faufilent dans la queue du réfectoire. La file avance vite et c'est un soulagement car cette introduction lui a clairement ouvert l'appétit. Saisissant un plateau, le lycéen reprend la parole :
« Mais du coup, avec tout ça, j'me souviens plus si tu m'as dit ou si j'ai oublié... t'es dans quels clubs ? Parce que si t'es pas dans le club de cuisine, j'mange mes baguettes. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Le chorizo ? Une saucisse espagnole ? Haussant un sourcil en secouant négativement la tête, elle se le note mentalement pour faire ses recherches plus tard. Elle l’imagine épicée et se demande si elle oserait en manger. Par curiosité, très certainement, mais elle sait son palais sensible aux épices.
Gardant son sourire aux lèvres, elle sent bien, Tsumugi, que même si Mori-san tente de la rassurer, elle n’aura jamais l’ombre du hamburger de ses rêves dans son assiette, ici. Elle n’aura peut-être pas non plus l’occasion de goûter le fameux chorizo. Après tout, si elle a rêvé de Kobe High School pendant des années, elle sait que ce n’est qu’une école comme une autre et que la cafétéria n’en est qu’une parmi d’autres. Les repas auront beau être sains pour leur santé, ils ne cocheront pas la moitié de ses critères d’exigences. Quoi que… En fixant de loin les desserts, Tsumugi pense qu’un peu d’espoir lui est permis.
« Bon bah … Je prends note. Tu m’as intrigué, avec ta saucisse espagnole. J’espère en goûter ici… Sinon… Peut-être qu’on peut en trouver dans les alentours… » Pense-t-elle à voix haute avant de prendre à son tour un plateau tout en prêtant une oreille attentive à son colocataire. Elle pouffe. « Alors j’espère que tu as l’estomac bien accroché ! Je me suis inscrite dans le club de natation. J’en faisais déjà dans mon ancien lycée donc je continue ici. Et puis… Faudrait pas que je prenne trop de poids avec tout ce que je mange… »
Tapotant son ventre, elle rit légèrement. Face aux plats, elle hésite un court instant face aux propositions avant de laisser tenter par ce qu’elle ne connaît pas.
« … Mais, je ne te cache pas que j’ai été tenté par le club de cuisine… Et beaucoup d’autres encore ! Enfin … Beaucoup… Juste celui de littérature et traditions japonaises. Je me laisserais peut-être tenter si je rencontre des gens sympas et qu’ils y sont. Je ne connais pas encore grand monde ici alors, ça me ferait plaisir de pouvoir… Enfin, tu vois ! Me laisser la possibilité de rejoindre des éventuels potes. Mais je verrais bien ! Et toi , tu es dans quel club ? »
Attrapant son désert, elle sourit, taquine, puis jette un petit coup d'œil à son camarade. Il est facile de parler avec lui. Si facile qu’elle ne peut s’empêcher de l’asticoter un peu alors qu’ils se connaissent à peine.
« Tes baguettes… Tu comptes les manger comme plat principal ou comme dessert ? Non parce que si c’est en désert, je ne dis pas non au ton wagashi. »
Gardant son sourire aux lèvres, elle sent bien, Tsumugi, que même si Mori-san tente de la rassurer, elle n’aura jamais l’ombre du hamburger de ses rêves dans son assiette, ici. Elle n’aura peut-être pas non plus l’occasion de goûter le fameux chorizo. Après tout, si elle a rêvé de Kobe High School pendant des années, elle sait que ce n’est qu’une école comme une autre et que la cafétéria n’en est qu’une parmi d’autres. Les repas auront beau être sains pour leur santé, ils ne cocheront pas la moitié de ses critères d’exigences. Quoi que… En fixant de loin les desserts, Tsumugi pense qu’un peu d’espoir lui est permis.
« Bon bah … Je prends note. Tu m’as intrigué, avec ta saucisse espagnole. J’espère en goûter ici… Sinon… Peut-être qu’on peut en trouver dans les alentours… » Pense-t-elle à voix haute avant de prendre à son tour un plateau tout en prêtant une oreille attentive à son colocataire. Elle pouffe. « Alors j’espère que tu as l’estomac bien accroché ! Je me suis inscrite dans le club de natation. J’en faisais déjà dans mon ancien lycée donc je continue ici. Et puis… Faudrait pas que je prenne trop de poids avec tout ce que je mange… »
Tapotant son ventre, elle rit légèrement. Face aux plats, elle hésite un court instant face aux propositions avant de laisser tenter par ce qu’elle ne connaît pas.
« … Mais, je ne te cache pas que j’ai été tenté par le club de cuisine… Et beaucoup d’autres encore ! Enfin … Beaucoup… Juste celui de littérature et traditions japonaises. Je me laisserais peut-être tenter si je rencontre des gens sympas et qu’ils y sont. Je ne connais pas encore grand monde ici alors, ça me ferait plaisir de pouvoir… Enfin, tu vois ! Me laisser la possibilité de rejoindre des éventuels potes. Mais je verrais bien ! Et toi , tu es dans quel club ? »
Attrapant son désert, elle sourit, taquine, puis jette un petit coup d'œil à son camarade. Il est facile de parler avec lui. Si facile qu’elle ne peut s’empêcher de l’asticoter un peu alors qu’ils se connaissent à peine.
« Tes baguettes… Tu comptes les manger comme plat principal ou comme dessert ? Non parce que si c’est en désert, je ne dis pas non au ton wagashi. »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Ce n'est pas étonnant qu'elle ne connaisse pas non plus le chorizo. Après tout, il a appris son existence il y a moins d'un an. Le problème est qu'à mesure que ses camarades lui parlent de mets divers et variés, sa curiosité demande à être satisfaite. Ce qui ne serait pas un problème s'il pouvait effectivement l'assouvir. Malheureusement, il n'en a pas les moyens et se contente des plats servis à la cantine dans l'espoir qu'ils présentent un jour les recettes ou ingrédients tant convoités. C'est pourquoi il surenchérit :
« Pareil. C'est ici ou j'sais pas quand est-ce que j'aurais l'occasion de goûter ça. Parce que c'est pas demain la veille que j'vais pouvoir faire le tour du monde. Alors ouais, faut espérer que le cuistot soit inspiré. Mais j'te jure que cette boîte de suggestions, c'est une idée de génie ! »
Son but n'est pas de se faire mousser mais eurêka quoi ! Il remercie le cantinier pour le plat qu'il lui tend, qui n'est autre que du mabo nasu comme prévu, et écoute d'une oreille attentive la réponse de sa colocataire. Jusqu'à l'exclamation. Ou plutôt la révélation qui induit une réaction sûrement excessive mais à ses yeux, indubitablement rationnelle.
« T'as failli aller au club de littérature et tu l'as pas fait ?! »
Oups, il a parlé un poil trop fort. Aussitôt il s'excuse en inclinant plusieurs fois la tête et s'empresse de se déplacer jusqu'aux desserts où il s'empare d'une assiette où trône fièrement un wagashi. Quelle agréable satisfaction que d'arriver à temps avant que le plateau ne soit dévalisé ! Il lui répond rapidement, sur un ton plus maîtrisé.
« J'suis justement au club de littérature. Et j'fais aussi du foot et du kyudo. »
Il n'a pas le temps de s'offusquer d'avantage qu'elle l'épingle avec un trait d'humour adorable. Un sourire conquis s'accroche à ses lèvres et c'est un regard pétillant qu'il pose sur la blonde. Elle est nouvelle, elle ne peut pas savoir. Mais il y a du vécu, ce qu'il ne manque pas d'évoquer du bout des lèvres. Sur un ton presque trop sérieux, néanmoins nuancé par l'atmosphère détendue de leur conversation, Seito lâche :
« Tu sais pas à qui t'as affaire. Y'a une légende qui raconte que j'me suis battu ici-même pour un dessert. »
Ses yeux maintiennent le contact quelques secondes supplémentaires avant de chercher une table libre devant lui. S'assurant que Sato-chan le suit, il pose son plateau au bout de l'une d'elles et s'assoit. A peine le temps de respirer qu'il ré-attaque :
« Mais l'heure est pas aux histoires. L'heure est aux questions ! Pourquoi qu'un club ? Pourquoi que le club de natation et pas les trois d'un coup s'ils te plaisaient ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Mori-san, sous ses airs faussement sérieux, entre dans son jeu. La jeune fille rigole légèrement, ayant du mal à imaginer son camarade, si doux, si drôle, si gentil avec elle, se battre. Non elle ne peut pas l’imaginer autrement que « charmant ». Surtout pour un dessert. Quoi que… Peut-être pour un Wagashi ? Gardant son sourire alors qu’elle le suit vers une table, elle ne peut s’empêcher de lui souffler, un brin amusée.
« Je prends note de la mise en garde… Mais il faudra que tu me racontes cette histoire !»
Contournant la table pour se mettre face à lui, elle y pose son plateau et s’installe en essayant de ne pas faire trop de bruit avec sa chaise, même si avec le bruit des conversations, elle n’aurait probablement pas attiré l’attention sur elle. Regardant d’abord autour d’elle, elle cherche des visages connus, croit repérer quelqu’un de sa classe, mais n’en est pas certaine alors elle reporte très vite son attention sur son colocataire et ses questions auxquelles elle répond volontiers, comprenant sa curiosité surtout après son exclamation, plus tôt, qu’il l’avait fait sursauter et faillit lâcher son plateau.
« Bin… Comme je t’ai dit, la natation, j’en faisais déjà dans mon ancien lycée et c’est ma principale activité physique. Si j’arrête la natation, je serais obligé de me passer de sucrerie et ça, c’est hors de question… »
Elle grimace légèrement en attrapant ses couverts et prend une bouchée de son repas.
« … J’ai pas envie de passer mon année en étant à moitié au régime ! T’imagine l’angoisse ! Les privations ! Le jugement d’une balance qui te dit « Olala… Ma grosse, ton ventre, on dirait le mont Fuji ! » Y a de quoi devenir folle ! Tu me diras, je pourrais faire un peu plus de sport, aller courir, mais … La flemme ! »
Mangeant à nouveau, elle se montre un peu plus hésitante sur la suite de ses réponses.
« Et j’essaie… D’en faire deux à trois fois par semaine, du coup, ça me laisse peu de temps à accorder à d’autres clubs et j’ai aussi besoin de temps… Pour moi ou mes révisions… Donc je préfère me concentrer sur deux clubs au maximum. Alors si le premier me paraît essentiel, plus pour ma santé mentale que ma santé physique… Pour le deuxième, je prends mon temps… Et au pire, c’est pas cette année, bah, ce sera l’année prochaine, surtout que j’ai l’impression que je vais devoir passer un peu de temps à rattraper ce que j’ai manqué au niveau des cours ici.»
Tsumugi lui sourit, le regard pétillant.
« Mais le club de littérature part avec une petite avance sur les autres du coup vu que tu y es. »
Elle lâche un petit rire. Si dans le club de littérature ils sont tous aussi sympas que Mori-san, son hésitation serait peut-être de courte durée.
« Mais, et toi alors ? Pourquoi ces clubs-là ? Et ils sont comment les membres du club de littérature ? Vous faites quoi en ce moment ? Et si tu es dedans, c’est que tu aimes lire du coup ! »
Elle s'interrompt pour prendre une bouchée...
« Qu’est che que tu aimes lire ? »
…Et place sa main devant sa bouche, gênée de s’être oubliée et d’avoir parlé la bouche pleine.
« Pardon… »
« Je prends note de la mise en garde… Mais il faudra que tu me racontes cette histoire !»
Contournant la table pour se mettre face à lui, elle y pose son plateau et s’installe en essayant de ne pas faire trop de bruit avec sa chaise, même si avec le bruit des conversations, elle n’aurait probablement pas attiré l’attention sur elle. Regardant d’abord autour d’elle, elle cherche des visages connus, croit repérer quelqu’un de sa classe, mais n’en est pas certaine alors elle reporte très vite son attention sur son colocataire et ses questions auxquelles elle répond volontiers, comprenant sa curiosité surtout après son exclamation, plus tôt, qu’il l’avait fait sursauter et faillit lâcher son plateau.
« Bin… Comme je t’ai dit, la natation, j’en faisais déjà dans mon ancien lycée et c’est ma principale activité physique. Si j’arrête la natation, je serais obligé de me passer de sucrerie et ça, c’est hors de question… »
Elle grimace légèrement en attrapant ses couverts et prend une bouchée de son repas.
« … J’ai pas envie de passer mon année en étant à moitié au régime ! T’imagine l’angoisse ! Les privations ! Le jugement d’une balance qui te dit « Olala… Ma grosse, ton ventre, on dirait le mont Fuji ! » Y a de quoi devenir folle ! Tu me diras, je pourrais faire un peu plus de sport, aller courir, mais … La flemme ! »
Mangeant à nouveau, elle se montre un peu plus hésitante sur la suite de ses réponses.
« Et j’essaie… D’en faire deux à trois fois par semaine, du coup, ça me laisse peu de temps à accorder à d’autres clubs et j’ai aussi besoin de temps… Pour moi ou mes révisions… Donc je préfère me concentrer sur deux clubs au maximum. Alors si le premier me paraît essentiel, plus pour ma santé mentale que ma santé physique… Pour le deuxième, je prends mon temps… Et au pire, c’est pas cette année, bah, ce sera l’année prochaine, surtout que j’ai l’impression que je vais devoir passer un peu de temps à rattraper ce que j’ai manqué au niveau des cours ici.»
Tsumugi lui sourit, le regard pétillant.
« Mais le club de littérature part avec une petite avance sur les autres du coup vu que tu y es. »
Elle lâche un petit rire. Si dans le club de littérature ils sont tous aussi sympas que Mori-san, son hésitation serait peut-être de courte durée.
« Mais, et toi alors ? Pourquoi ces clubs-là ? Et ils sont comment les membres du club de littérature ? Vous faites quoi en ce moment ? Et si tu es dedans, c’est que tu aimes lire du coup ! »
Elle s'interrompt pour prendre une bouchée...
« Qu’est che que tu aimes lire ? »
…Et place sa main devant sa bouche, gênée de s’être oubliée et d’avoir parlé la bouche pleine.
« Pardon… »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Amusant comme elle semble ne pas saisir la vérité dans cette histoire. Le centenaire de cette bataille n'a pas encore été fêté, pas même le premier anniversaire. Il est donc normal qu'elle voit cela comme un simple enfantillage. Mais elle serait surprise d'apprendre qu'il est sincère. Seito n'a pas vraiment de raison de lui cacher, à part pour jouer la carte du colocataire bien sous tout rapport. Carte dont il ne connaît pas l'existence tant il ne lui viendrait pas à l'idée de mentir. Plutôt que d'entamer son plat, il attend patiemment les explications de la blonde. Et on ne peut pas dire qu'il y adhère pleinement. La première affirmation lui fait hausser un sourcil.
« Il est où le rapport ? » demande-t-il du tac au tac.
Tout est une question de pondération. Manger tout ce qui lui plaît, sans hésiter. Mais avec modération ou bien sûr que les répercussions seraient terribles. Quoiqu'il n'ait jamais eu à se soucier de sa ligne. C'est pourquoi il est toujours surpris par cet argument, en plus d'avoir du mal à concevoir l'idée que cela puisse être réellement un problème. Au point qu'il éclate de rire face à la comparaison de son ventre au mont Fuji.
« T'as d'la marge quand même avant de ressembler à un volcan ! Et puis, ce serait une forme bizarre pour un ventre, à moins qu'un alien essaie d'en sortir. Mais dans c'cas-là, tu pourras nager autant qu'tu veux, ça changera rien, il sortira quand même. »
Le japonais rigole à nouveau et, sur ces bonnes paroles, enfourne une première bouchée d'aubergines.
« Ah ouais, trois fois quand même. Bon après j'dis ça mais j'vais deux fois au foot et une fois au kyudo. Et parfois, j'vais courir un peu pour me vider la tête. Mais j'comprends qu'tu veuilles pas tout enchaîner. Faut trouver l'bon rythme, c'est sûr. »
Après tout, il n'avait choisi que le club de littérature au démarrage. Les deux autres s'étaient imposés au fur et à mesure des rencontres. Elle aurait tout le loisir de s'épanouir ailleurs plus tard. Deux coups de baguette supplémentaires, son sourire s'élargit.
« Tiens donc... j'me demande bien grâce à qui... » répond-il avec la même malice.
Le rire de la jeune fille est doux, Seito la dévisage avec bienveillance tandis qu'elle s'élance dans un tourbillon de questions digne du maître lui-même. Et lorsqu'enfin elle s'excuse, il est conquis.
« Oh mais non, continue, j'voudrais surtout pas t'empêcher de parler ! »
Les fossettes gonflées, ses yeux crépitent d'impertinence. Ce qu'il aime cette propension à la curiosité. Ayant tout mémorisé, il répond dans l'ordre :
« Alors ouais, ça a été le club de littérature en premier parce que les livres, c'est genre ma deuxième maison. Et en vrai, j'savais rien faire d'autre et le sport, c'était pas une passion si tu vois c'que j'veux dire. Genre courir pour courir, c'est un délire. J'te dis ça mais maintenant ça m'arrive d'aller courir tout seul. Mais j'ai été motivé par un pote. Il est dans ta classe d'ailleurs, c'est Mora Pablo. Il avait besoin d'gens pour rouvrir le club de foot et ça m'faisait plaisir de l'aider parce que ça lui tenait vraiment à cœur, du coup j'l'ai rejoint. Mais avant ça, j'ai aussi rejoint le club de kyudo parce que j'voulais maîtriser une discipline des samouraïs. Même si je serais jamais aussi classe qu'eux mais c'est l'idée. Et puis en vrai, ça m'fait du bien à la tête. Pendant deux heures, tu penses plus à rien. Juste à ta posture et à ton esprit sans quoi ta flèche touchera jamais le centre de la cible. J'suis pas le mec le plus patient de la Terre donc forcément y'a des ratés. Mais j'ai un p*tain de bel arc grâce à un senpai qu'est parti et qui m'a donné son matériel avant de quitter le campus. J'm'y attendais trop pas, j'ai pas l'impression de mériter mais j'fais tout pour en tout cas ! »
Et avec tout ça, il n'a pas encore abordé l'ambiance au club de littérature. Seito boit une gorgée d'eau et reprend.
« En tout cas, pour le club de litté', bien sûr qu'ils sont sympas sinon j'y serais pas et j'te dirais pas d'venir. J'fais p't'être des blagues nulles mais pas celle-là. » Petit sourire en coin. « Pour répondre à ta dernière question, en ce moment on lit le premier tome de Musashi, La Pierre et le Sabre, de Yoshikawa Eiji. La vie d'un samouraï, tout c'que j'aime ! »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Sa gêne bien vite oubliée, Tsumugi lui sourit. Ça l’amuse de voir que son colocataire est au moins aussi bavard qu’elle, de voir qu’ils ont assez de points communs pour échanger un certain temps sans qu’une gêne ne s’installe. Elle, qui craignait un peu de devoir compter sur Nissa pour se faire des potes, se sent très vite rassurée. Entre Takahashi-chan, qui est adorable, Baroto.. Barato… Le beau rouquin dans l’espace juste à côté d’elle un peu intimidant mais pas méchant, Mori-san, qui rit de ses blagues douteuses et en rajoute, -elle ne se remet toujours pas de l’image de son ventre-volcan-alien-, et certains camarades de classe très accueillant, elle a le sentiment qu’elle vivra une fin d’année mémorable à Kobe, des histoires bien plus belles que ce qu’elle a vécu dans son ancienne école. Elle espère que dans le club de natation, elle se sentira aussi à l’aise. Et peut-être dans le club de littérature aussi si elle franchit le pas. Il faut dire que Mori lui donne les bons arguments. Sa deuxième maison ! Rien que ça. Ça la fait souffler du nez Tsumugi. Elle hoche la tête à ses propos, tout en continuant de manger un peu, comprenant parfaitement ses ressentis. Quand il parle de son pote. Elle a en tête le visage d’un garçon aux yeux verts. Le type vraiment sympa, qui lui a donné l’impression d’être encouragée et soutenue quand elle est arrivée le premier. Un mâle de la caste des BGG, les beaux garçons géants, comparés à son presque mètre cinquante-cinq. Elle note mentalement que pour un ancien pas sportif, Mori fait beaucoup d’activité physique. Elle s’apprêtait à lui demander pourquoi le Kuydo et pas le Kendo mais, il devance sa question, comme s’il avait lu dans son esprit.
« J’aimerais bien t’y voir. » Souffle-t-elle, amusée, quand il dit ne penser à rien pendant les heures de club. Du peu qu’elle en a vu, Tsumugi se dit qu’il est un peu comme elle, a trop parler, trop réfléchir. Ne plus s’entendre penser doit avoir quelque chose de reposant. Mais si regarder quelqu’un tirer à l’arc l’intéresserait, en faire ne la tente pas du tout.
« Oh ! C’est vachement sympa de sa part ! » S’exclame t-elle. « En plus je crois que c’est pas donné les trucs-là ! Pour faire un cadeau comme ça… C’est que tu devais le mériter. J’en suis sûr ! » Appuie-t-elle, convaincue avant de reprendre quand lui parle de leur sujet d’étude en club de littérature. « Je ne l’ai pas lu celui-là. Après, même si j’essaie de lire un peu de tout, j’ai une préférence pour les romans fantasy et la mythologie. Mais si tu as de bons à proposer sur l’époque d’Edo, je suis preneuse ! Et puis, bon…. Tu vas surement penser que c’est cliché pour une fille, mais j’aime beaucoup les romances aussi… »
Se sentant rougir sur le coup, elle baisse les yeux un instant sur son repas avant de reprendre son interrogatoire.
« Mais si la littérature, c’est ta 2e maison, c’est quoi les autres ? »
« J’aimerais bien t’y voir. » Souffle-t-elle, amusée, quand il dit ne penser à rien pendant les heures de club. Du peu qu’elle en a vu, Tsumugi se dit qu’il est un peu comme elle, a trop parler, trop réfléchir. Ne plus s’entendre penser doit avoir quelque chose de reposant. Mais si regarder quelqu’un tirer à l’arc l’intéresserait, en faire ne la tente pas du tout.
« Oh ! C’est vachement sympa de sa part ! » S’exclame t-elle. « En plus je crois que c’est pas donné les trucs-là ! Pour faire un cadeau comme ça… C’est que tu devais le mériter. J’en suis sûr ! » Appuie-t-elle, convaincue avant de reprendre quand lui parle de leur sujet d’étude en club de littérature. « Je ne l’ai pas lu celui-là. Après, même si j’essaie de lire un peu de tout, j’ai une préférence pour les romans fantasy et la mythologie. Mais si tu as de bons à proposer sur l’époque d’Edo, je suis preneuse ! Et puis, bon…. Tu vas surement penser que c’est cliché pour une fille, mais j’aime beaucoup les romances aussi… »
Se sentant rougir sur le coup, elle baisse les yeux un instant sur son repas avant de reprendre son interrogatoire.
« Mais si la littérature, c’est ta 2e maison, c’est quoi les autres ? »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Seito désamorce tout de suite l'engouement de la jeune fille.
« Oula, rien d'impressionnant pourtant. J'suis loin d'atteindre la cible à chaque fois. La plupart du temps, c'est parce que je suis pas réellement concentré. En tout cas, c'est c'que les senpais arrêtent pas de me répéter. Mais ce qu'ils savent pas, c'est que je vise une autre cible que seul moi peut voir... »
Il rigole et rougit légèrement lorsque Sato-chan fait mention de son mérite. Nolan le tuerait s'il répétait encore une fois que non, il ne mérite absolument pas un cadeau aussi précieux. Alors il se contente d'acquiescer silencieusement tout en ingérant plusieurs bouchées de son plat. Cela faisait d'ailleurs un moment qu'il n'avait pas pris de nouvelles de Marshall-senpai, il se note d'y remédier plus tard dans la soirée. Il raccroche bien vite les wagons de la discussion alors qu'elle mentionne le club de littérature. Son regard s'illumine.
« J'ai plein de suggestions qui m'viennent en tête. J'en ai lu pas mal sur cette période. Évidemment, y'a les haïkus de Bashō Matsuo. Mais si tu dis que t'aimes bien les romances... Hum, y'a Cinq amoureuses de Saikaku Ihara. C'est des nouvelles. Enfin bref, j'te ferai une liste si tu veux. J'vais pas tout te citer là, ça prendrait trop d'temps ! »
Il ne la juge pas pour ses choix de lecture. Après tout, il y a une raison à ce qu'il y en ait pour tous les goûts. Aussi, il ajoute, comme pour la soulager d'une gêne inutile :
« Tu sais, ça m'arrive aussi d'en lire des histoires d'amour. En même temps, c'est difficile de détester Shakespeare. »
Un sourire bienveillant étire ses lèvres alors qu'il continue à manger. Face à la nouvelle question de sa nouvelle colocataire, il hausse un sourcil perplexe.
« Bin... chez mes parents. Ça c'est ma première maison. » Jean-Michel Premierdegré, enchanté. « Après y'a les livres parce que j'peux être dans la maison que j'veux quand j'lis. Et après ma troisième maison, c'est ici, sur le campus. » Son regard se fait songeur. « Et un jour j'aurais ma maison à moi, je sais pas où. J'aimerais bien que ce soit pas très loin de la mer. Dans un coin un peu paumé, histoire d'être tranquille. Tu viens de Kobe toi ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Il est rassurant Mori-san. À chaque mot un peu plus alors qu’ils semblent sortir de sa bouche sans pouvoir assécher les flots. Elle ne doute pas qu’il puisse lui fournir de la lecture pour ses prochains mois à Kobe. À elle de faire attention à ce qu’il lui reste assez de temps pour ses autres occupations. Et les devoirs.
« Je veux bien la liste ! Et… Même si j’ai dit aimer les romances, tu n’es pas obligé de mettre que ça hein ! Mets-y aussi d’autres genres et tes préférés ! Comme ça, on verra ce qu’on a en commun ! »
Il l’a surpris, en avouant lire des histoires d’amour. Mori-san, aurait-il un petit côté romantique ? Cette pensée la fait sourire et Mori-san lui paraît alors beaucoup plus mignon. Reprenant la parole, elle l’interroge sur ses autres maisons et se sent un peu bête. Lorsqu’il l’avait mentionné, elle n’avait pas pensé qu’il répondrait ainsi. Elle le fixe un instant, les yeux écarquillés. Puis se met à rire, de façon incontrôlable. Et plus elle rit, plus elle se sent embarrassée et plus son hilarité perdure. Vite à bout de souffle, elle parvient à se reprendre et s’essuie les yeux du dos de la main.
« Oh pardon… Je suis désolée ! C’est nerveux ! Je me moquais pas de toi, c’est juré ! Juste… Je m’y attendais pas, j’avais pas compris ça comme ça quand tu parlais de maison ! Enfin… Pas de maison physique, tu vois ? »
Embarrassée, mais néanmoins amusée, elle se passe la main dans les cheveux.
« Mmmh… Je sais pas comment l’expliquer, mais par exemple, pour moi… La lecture serait ma… Troisième ou quatrième maison derrière les gens que j’aime, les bonnes choses à manger et les jeux vidéos. Tu vois ce que je veux dire ? C’est les choses qui réconfortent, avec lesquelles ont se sent… Nous même…?»
Elle le fixe en prenant une gorgée d’eau avant de lâcher un nouveau petit rire et reprendre.
« Je suis vraiment désolée d’avoir tout compris de travers. Je suis allée trop loin dans mon délire. Mais sinon… Oui, pareil, ma première maison, c’est celle de mes parents… Et j’aurais ma maison … Un jour… Même si je ne sais pas encore où… Près de la mer, comme tu dis, ça doit être pas mal... Mais je sais pas, je verrais bien en temps voulu. Dans l’idéal, j’aimerais rester proche de mes amies. »
Elle boit une nouvelle gorgée et attrape son désert en constatant qu’à force de parler elle n’avait vu son assiette se vider.
« Et pour répondre à ta question, je viens de Nagoya. Faut compter à peut-être deux heures de route. »
S’attendant à ce qu’il lui pose des questions, elle enchaîne.
« Ça faisait un moment que j’embêtais mes parents pour qu’ils m’inscrivent ici. Je voulais rejoindre Nissa, ma meilleure amie depuis qu’on est toutes petites. Ils n'ont jamais voulu et là… Comme par magie, enfin, non, j’exagère c’est pas de la magie, juste un épisode peu glorieux de ma scolarité, ils ont décidé que ça pouvait être bon pour moi d’entrer dans un établissement international. Et toi ? »
« Je veux bien la liste ! Et… Même si j’ai dit aimer les romances, tu n’es pas obligé de mettre que ça hein ! Mets-y aussi d’autres genres et tes préférés ! Comme ça, on verra ce qu’on a en commun ! »
Il l’a surpris, en avouant lire des histoires d’amour. Mori-san, aurait-il un petit côté romantique ? Cette pensée la fait sourire et Mori-san lui paraît alors beaucoup plus mignon. Reprenant la parole, elle l’interroge sur ses autres maisons et se sent un peu bête. Lorsqu’il l’avait mentionné, elle n’avait pas pensé qu’il répondrait ainsi. Elle le fixe un instant, les yeux écarquillés. Puis se met à rire, de façon incontrôlable. Et plus elle rit, plus elle se sent embarrassée et plus son hilarité perdure. Vite à bout de souffle, elle parvient à se reprendre et s’essuie les yeux du dos de la main.
« Oh pardon… Je suis désolée ! C’est nerveux ! Je me moquais pas de toi, c’est juré ! Juste… Je m’y attendais pas, j’avais pas compris ça comme ça quand tu parlais de maison ! Enfin… Pas de maison physique, tu vois ? »
Embarrassée, mais néanmoins amusée, elle se passe la main dans les cheveux.
« Mmmh… Je sais pas comment l’expliquer, mais par exemple, pour moi… La lecture serait ma… Troisième ou quatrième maison derrière les gens que j’aime, les bonnes choses à manger et les jeux vidéos. Tu vois ce que je veux dire ? C’est les choses qui réconfortent, avec lesquelles ont se sent… Nous même…?»
Elle le fixe en prenant une gorgée d’eau avant de lâcher un nouveau petit rire et reprendre.
« Je suis vraiment désolée d’avoir tout compris de travers. Je suis allée trop loin dans mon délire. Mais sinon… Oui, pareil, ma première maison, c’est celle de mes parents… Et j’aurais ma maison … Un jour… Même si je ne sais pas encore où… Près de la mer, comme tu dis, ça doit être pas mal... Mais je sais pas, je verrais bien en temps voulu. Dans l’idéal, j’aimerais rester proche de mes amies. »
Elle boit une nouvelle gorgée et attrape son désert en constatant qu’à force de parler elle n’avait vu son assiette se vider.
« Et pour répondre à ta question, je viens de Nagoya. Faut compter à peut-être deux heures de route. »
S’attendant à ce qu’il lui pose des questions, elle enchaîne.
« Ça faisait un moment que j’embêtais mes parents pour qu’ils m’inscrivent ici. Je voulais rejoindre Nissa, ma meilleure amie depuis qu’on est toutes petites. Ils n'ont jamais voulu et là… Comme par magie, enfin, non, j’exagère c’est pas de la magie, juste un épisode peu glorieux de ma scolarité, ils ont décidé que ça pouvait être bon pour moi d’entrer dans un établissement international. Et toi ? »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Alors qu'elle accepte le partage de bons procédés, le japonais se permet de préciser :
« Oui oui, t'inquiète. J'disais ça comme ça, histoire de taper aussi dans tes goûts. J'ai clairement pas que ça à te proposer ! Mais c'est une bonne idée de voir si on a des bouquins en commun. D'ailleurs, tu peux me faire une liste toi aussi de tes livres préférés. J'suis toujours à court de lecture alors j'suis assez curieux. »
Pour la suite, il fait preuve d'une grande honnêteté qu'il n'aurait jamais cru aussi hilarante. Complètement dépassé par ce fou-rire soudain, il pose un regard interloqué sur elle, les lèvres oscillant entre un sourire et une moue. Et soudain il comprend qu'il a répondu complètement à côté de la plaque... et qu'elle se moque de lui ! Bien qu'elle lui assure le contraire dès qu'elle parvient à aligner deux mots. Le visage volontairement hautain, il se déride néanmoins en protestant :
« Ouais ouais, c'est ça ! Tu te fous carrément d'moi ! Tss... » Il roule des yeux mais il est forcé d'admettre son incompréhension. « Euh non, j'vois pas trop. »
Lui valant un nouveau rire. Il passe une main embarrassée dans ses cheveux alors que ses joues rosissent. Se focalisant sur son assiette, il écoute avec attention l'explication de Sato-chan. Et progressivement tout s'éclaire. Il arrête ses baguettes en plein vol.
« Ah mais d'accord ! Wow, j'y étais pas du tout... » A son tour de rire de sa bêtise. « Pff, tu dois m'prendre pour un idiot. »
Le japonais secoue la tête, atterré par la lenteur de son cerveau. Ce qui permet à la blonde de poursuivre avec son degré de compréhension et répondre au lieu de résidence de ses parents. Sortant de sa torpeur, il s'exclame :
« Oh j'y suis allé quand j'étais p'tit ! Le château est juste incroyable ! »
Si l'occasion se présentait d'y retourner, il ne s'en priverait pas. Car les souvenirs d'enfant ont tôt fait de disparaître. Alors que la jeune fille embraye sur la raison de sa venue, Seito bute sur le prénom de sa meilleure amie. Il croit avoir déjà entendu ce prénom quelque part mais il n'en est pas sûr, c'est pourquoi il ne rebondit pas dessus. Se voyant renvoyer la balle, il ne peut s'empêcher de jouer l'idiot et fait semblant de répondre à nouveau de travers en évoquant sa première maison théorique.
« Moi c'est l'écriture. » Gros blanc avant qu'il ne désamorce tout de suite sa blague. « Bon j'arrête de faire le con ! » Il rigole. « J'viens d'une petite ville au sud d'Osaka, Kawachinagano. Donc c'est pas trop loin d'ici. Genre un peu plus d'une heure en voiture. »
Et l'information n'étant pas tombée dans l'oreille d'un sourd, il avale sa dernière bouchée posément avant de braquer ses yeux inquisiteurs dans les siens.
« Peu glorieux comment l'épisode ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ça la fait sourire Tsumugi quand Mori-san lui dit être allé voir le château. C’est vrai qu’il est beau. Elle aurait pu plaisanter et lui dire que la prochaine fois où il y va, elle lui ferait visiter elle-même son domaine, mais la demoiselle est déjà sur une autre lancée. Si le sujet du château revient dans la conversation, elle se promet de lui proposer qu’ils y aillent ensemble s’il y remet les pieds. Après tout, ce serait dommage qu’il passe dans sa ville, mais qu’ils ne s’y croisent pas. Mori-san est vraiment gentil et elle a le sentiment qu’ils pourraient devenir amis. Elle l’espère en tout cas. Très fort.
Attendrie malgré elle, elle le regarde tout en l’écoutant répondre à sa question et d’incompréhension, ses paupières papillonnent, ses sourcils se froncent légèrement. Ayant l’impression d’avoir manqué un épisode d’une de ses séries, elle voudrait faire un retour en arrière, mais le garçon s’explique et elle pouffe.
« Mais t’es bête ! » Rigole t-elle, dardant sur lui un regard à la fois bienveillant et amusé.
Elle secoue la tête, lâchant un nouveau petit rire, se disant que son humour est aussi pourri que le sien. Elle aime bien Tsumugi. Sourire aux lèvres, elle note intérieurement d’où il vient. Ce n’est pas trop loin, mais elle n’y est jamais allée et n’a donc pas d’anecdote à partager. Elle se contente de hocher la tête et de lui offrir un nouveau sourire. Sourire qui se fige à sa nouvelle question.
« Ah… »
Embarrassée, Tsumugi se passe une main dans les cheveux et enfouit ses doigts entre les mèches les plus courtes à la base de sa nuque. À parler sans réfléchir et oublier ses filtres avec lui, elle n’avait pas imaginé que la curiosité de son colocataire pourrait l’amener à aborder un sujet plus sérieux à ses yeux. Elle ne se voit cependant pas écarter la question d’une blague. Elle ne veut pas en faire un tabou pour elle non plus même si elle craint quelque part qu’il se moque d’elle.
« Mmh… Peu glorieux dans le sens où j’ai dû me faire couper les cheveux à cause d’un chewing-gum trop bien collé. »
Elle grimace en y repensant.
«Tu me diras sûrement que ce n'est pas grave, que beaucoup font la blague aux filles et tout, mais… Là, ce n'était pas juste une petite blague. Le gars n'a jamais pu m’encadrer à cause de… Mes origines… Étrangères. Alors quand il a vu que les mots ne me faisaient rien… Il s’est attaqué à ce qui se voyait le plus. »
Elle baisse les yeux, sentant le sang lui monter aux joues. Elle ne veut pas donner l'impression d'une fille qui s'apitoie sur son sort. Elle ne veut pas qu'on la plaigne ou laisser dans les esprits l'image d'une fille qui s'est faite harcelée, alors elle enchaine avec le plus positif de son histoire.
« Mais quelque part, je me dis que c’est un mal pour un bien ! Sans ça, peut-être que je ne serais pas là ! Et je ne te cache pas que je m’y sens beaucoup plus à place. J’ai besoin de me justifier pour la couleur de mes cheveux parce qu’ici, entre les blonds, les roux, les bruns, les purs asiatiques, je passe totalement inaperçue ! Alors je ne dis pas qu’il n'y a pas des cons comme l’autre, mais juste en trois jours, j’ai pu me rendre compte que globalement, les gens sont plus ouverts ! »
Elle lève à nouveau les yeux vers lui et lui sourit, sa bonne humeur retrouvée.
« Et puis, maintenant, j’ai la chance de t’avoir pour colocataire aussi ! »
Attendrie malgré elle, elle le regarde tout en l’écoutant répondre à sa question et d’incompréhension, ses paupières papillonnent, ses sourcils se froncent légèrement. Ayant l’impression d’avoir manqué un épisode d’une de ses séries, elle voudrait faire un retour en arrière, mais le garçon s’explique et elle pouffe.
« Mais t’es bête ! » Rigole t-elle, dardant sur lui un regard à la fois bienveillant et amusé.
Elle secoue la tête, lâchant un nouveau petit rire, se disant que son humour est aussi pourri que le sien. Elle aime bien Tsumugi. Sourire aux lèvres, elle note intérieurement d’où il vient. Ce n’est pas trop loin, mais elle n’y est jamais allée et n’a donc pas d’anecdote à partager. Elle se contente de hocher la tête et de lui offrir un nouveau sourire. Sourire qui se fige à sa nouvelle question.
« Ah… »
Embarrassée, Tsumugi se passe une main dans les cheveux et enfouit ses doigts entre les mèches les plus courtes à la base de sa nuque. À parler sans réfléchir et oublier ses filtres avec lui, elle n’avait pas imaginé que la curiosité de son colocataire pourrait l’amener à aborder un sujet plus sérieux à ses yeux. Elle ne se voit cependant pas écarter la question d’une blague. Elle ne veut pas en faire un tabou pour elle non plus même si elle craint quelque part qu’il se moque d’elle.
« Mmh… Peu glorieux dans le sens où j’ai dû me faire couper les cheveux à cause d’un chewing-gum trop bien collé. »
Elle grimace en y repensant.
«Tu me diras sûrement que ce n'est pas grave, que beaucoup font la blague aux filles et tout, mais… Là, ce n'était pas juste une petite blague. Le gars n'a jamais pu m’encadrer à cause de… Mes origines… Étrangères. Alors quand il a vu que les mots ne me faisaient rien… Il s’est attaqué à ce qui se voyait le plus. »
Elle baisse les yeux, sentant le sang lui monter aux joues. Elle ne veut pas donner l'impression d'une fille qui s'apitoie sur son sort. Elle ne veut pas qu'on la plaigne ou laisser dans les esprits l'image d'une fille qui s'est faite harcelée, alors elle enchaine avec le plus positif de son histoire.
« Mais quelque part, je me dis que c’est un mal pour un bien ! Sans ça, peut-être que je ne serais pas là ! Et je ne te cache pas que je m’y sens beaucoup plus à place. J’ai besoin de me justifier pour la couleur de mes cheveux parce qu’ici, entre les blonds, les roux, les bruns, les purs asiatiques, je passe totalement inaperçue ! Alors je ne dis pas qu’il n'y a pas des cons comme l’autre, mais juste en trois jours, j’ai pu me rendre compte que globalement, les gens sont plus ouverts ! »
Elle lève à nouveau les yeux vers lui et lui sourit, sa bonne humeur retrouvée.
« Et puis, maintenant, j’ai la chance de t’avoir pour colocataire aussi ! »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Seito croyait trouver en la jeune fille une partenaire de crime. En lui révélant ses sombres secrets, il aurait pu être absous des siens. Mais c'est tout l'inverse qui se produit. Elle n'a rien d'une criminelle, sa frimousse d'ange aurait pu être un indice suffisant. De bourreau à victime, un virage à cent-quatre vingt degrés s'opère. Le japonais devient bien silencieux. Pendant une seconde encore, il imagine la suite classique d'une dispute musclée qui se serait finie par un défrichage en règle de la tignasse de l'autre. En aucun cas, une exécution publique et raciste de surcroît.
Il n'est pas coutumier du fait. Toute sa scolarité jusqu'à son éducation familiale a toujours été menée par une main japonaise. La place qu'occupe les étrangers est inexistante, ou alors si minime qu'il n'y a jamais accordé d'importance. Les premiers semaines sur le campus lui avaient ouvert les portes d'un monde plus vaste que ses rêveries les plus folles. A présent, il n'auscultait plus avec insistance la blondeur des chevelures, ne dévisageait plus avec intérêt l'originalité des iris, ne se focalisait plus sur la palette de couleurs que leurs peaux offraient.
Il comprenait l'engouement de la découverte, mais certainement pas la violence qu'elle engendrait. Et c'est dans cette logique qu'il l'avait accueillie à son arrivée dans la chambre. Une nouvelle tête prête à être remplie de joie et de partage, rien de plus. Seito ne veut pas que cette révélation ternisse les rayons qui irradiaient jusqu'alors de Sato-chan. Alors il passe sous silence cet épisode consternant et donne de sa personne pour faire perdurer ce sourire engageant qu'elle lui offre en reprenant ses esprits. Faisant mine d'être contrit, il entame :
« Alors... j'ai une mauvaise nouvelle. J'crois que j'suis p't'être un peu con. » Il désamorce aussitôt en aménageant un espace minuscule entre son pouce et son index. « Mais juste un peu. Genre deux-trois pincées de connerie. C'est un peu comme le sel, c'est juste pour exhausser le goût des bonnes choses. » Il sourit franchement. « Et en parlant de bonnes choses, t'as un dessert à goûter ! »
Le lycéen saisit le sien sans cacher son enthousiasme et en croque une bouchée généreuse. La pâte révèle tous ses secrets sur son bec sucré au point qu'il ressent le besoin de verbaliser ses sensations.
« Toujours aussi bon, putain ! » Et il poursuit, l'air de rien. « J'ai p't'être l'air de rien mais si quelqu'un t'emmerde, tu m'le dis. Et c'est pas un wagashi que j'lui ferai bouffer, crois-moi. » Le message passé, il lui demande : « Alors ! T'en penses quoi ? Tu aimes ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Elle a le cœur qui bat. Comme un oiseau affolé qui de sa cage a apperçu un chat. Elle craint après coup son jugement, ou pire, qu’il la prenne en pitié. Elle ne montre cependant rien de ses états d’âme, lui souriant, tentant de lui faire comprendre qu’elle est passée à autre chose, qu’elle est bien au-dessus de cela et qu’elle n’était pas du genre à se laisser abattre pour « si peu ». Et il la surprend un peu. Elle fixe l’écart, minime, entre ses doigts et son rire balaie ses inquiétudes. Sa surprise laisse place à la reconnaissance et elle se laisse porter par ses plaisanteries, rigole et constate qu’elle tient toujours son désert sans y avoir pris une bouchée, trop occupée à parler.
« Ah oui ! Si c'est juste en assaisonnement, ça va ! Mais c'est les salières cassées qui se lâchent complètement dans un plat qui posent le plus de problèmes ! »
Elle a un petit sourire espiègle et goûte enfin le dessert qui finit de l'apaiser.
« Mais dans ma grande bonté… Je te pardonne pour tes plats passés trop salés ! Mais retiens quand même que je préfère le sucre ! »
Amusée, elle le regarde s’exclamer sur la saveur du wagashi, elle-même se sentant fondre sous la douceur de la pâte. Pour faire durer le plaisir, elle le mange par tout petit bout, imaginant Nissa l’engloutir en deux bouchées. Elle se laisserait presque aller à quelques rêveries quand Mori-san l’a rattrape, la surprenant une nouvelle fois. Elle est touchée, Tsumugi, comprenant que son colocataire lui ouvre son aile pour qu'elle puisse se glisser en dessous. C'est chaud dans sa poitrine. Elle inspire profondément, et sourit, reconnaissante.
« Il est délicieux… » Confirme-t-elle.
Aussi bon que cette sensation d'être "comme à la maison". Les mots de Mori résonnent encore dans son esprit, faisant écho à ceux de son frère aîné après avoir été mis au courant de son transfert. Elle se souvient de son énervement, le soir où elle est rentrée du coiffeur, du bleu sur sa pommette et de son expression presque satisfaite. Lui, si posé, si calme d'habitude. Tsumugi baisse les yeux. Elle ne ferait pas l'erreur de juger son colocataire sur son physique ou son calme apparent. Elle se sent simplement heureuse de sentir un allié à ses côtés même si elle ne pense pas l'impliquer dans ses problèmes. La gorge un peu serrée, la jeune fille ne trouve pas les mots pour partager son ressenti et préfère user d'un trait d'humour.
« Est-ce que c'est une façon de me dire que… Sous ta veste, tu caches un costume de super-héros qui défend les opprimés ? »
« Ah oui ! Si c'est juste en assaisonnement, ça va ! Mais c'est les salières cassées qui se lâchent complètement dans un plat qui posent le plus de problèmes ! »
Elle a un petit sourire espiègle et goûte enfin le dessert qui finit de l'apaiser.
« Mais dans ma grande bonté… Je te pardonne pour tes plats passés trop salés ! Mais retiens quand même que je préfère le sucre ! »
Amusée, elle le regarde s’exclamer sur la saveur du wagashi, elle-même se sentant fondre sous la douceur de la pâte. Pour faire durer le plaisir, elle le mange par tout petit bout, imaginant Nissa l’engloutir en deux bouchées. Elle se laisserait presque aller à quelques rêveries quand Mori-san l’a rattrape, la surprenant une nouvelle fois. Elle est touchée, Tsumugi, comprenant que son colocataire lui ouvre son aile pour qu'elle puisse se glisser en dessous. C'est chaud dans sa poitrine. Elle inspire profondément, et sourit, reconnaissante.
« Il est délicieux… » Confirme-t-elle.
Aussi bon que cette sensation d'être "comme à la maison". Les mots de Mori résonnent encore dans son esprit, faisant écho à ceux de son frère aîné après avoir été mis au courant de son transfert. Elle se souvient de son énervement, le soir où elle est rentrée du coiffeur, du bleu sur sa pommette et de son expression presque satisfaite. Lui, si posé, si calme d'habitude. Tsumugi baisse les yeux. Elle ne ferait pas l'erreur de juger son colocataire sur son physique ou son calme apparent. Elle se sent simplement heureuse de sentir un allié à ses côtés même si elle ne pense pas l'impliquer dans ses problèmes. La gorge un peu serrée, la jeune fille ne trouve pas les mots pour partager son ressenti et préfère user d'un trait d'humour.
« Est-ce que c'est une façon de me dire que… Sous ta veste, tu caches un costume de super-héros qui défend les opprimés ? »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
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❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Ce que Sato-chan ne sait pas, c'est que la salière s'est déjà déversée au sol. Elle tapisse le chemin derrière lui qu'il parvient, malgré sa petite taille, à camoufler en détournant l'attention. Les cristaux sont tenaces et s'accrochent à ses semelles peu importe où il va. Il lui faudra encore du temps pour s'en détacher. La fin de septembre avait été plus assaisonnée que jamais au point qu'il en avait fait une overdose. Puis son anniversaire l'avait soufflée au sol. Brisée en mille morceaux, elle n'avait plus lieu d'être. Pourtant, Seito en avait ramassé quelques pincées. Pour peu que la tendance bascule à nouveau, il était paré à affronter le premier round de cette nouvelle vie. La jeune fille était arrivée après la tempête, elle ne risquait rien. Et elle ne se doutera jamais de la portée de ses propos alors qu'elle blanchit ses errements culinaires.
« Moi aussi, sans hésiter ! » répond-il, souriant.
S'en suit une démonstration immédiate ayant pour vedette ce wagashi tant plébiscité. Il ne peut qu'être d'accord avec elle. Délicieux, le mot est faible. Ce que ne sont pas les mots qu'il emploie juste après. Des mots durs mais d'un naturel déstabilisant. Seito agit puis réfléchit, se donne aux autres sans accepter de retour équivalent. Persuadé qu'il est une perte négligeable, il a cette fâcheuse tendance à camper la première ligne. Induisant une surprenante constatation : il n'a nullement conscience de ce rôle de protecteur qu'il endosse. Alors, quand la blonde lui fait remarquer, il marque un temps d'arrêt.
« Oh... euh... »
Ses joues s'empourprent malgré lui. Dès lors que les projecteurs sont sur lui, l'aisance le quitte. Fort heureusement, niveau super-héros, il a de la ressource. Il finit sa bouchée et se racle la gorge.
« Je- Je sais pas trop. C'est marrant que tu dises ça parce que c'est un délire avec un super pote. Comme quoi on serait les justiciers du campus. Si t'as un problème ou quelqu'un que tu connais, faut nous contacter. Enfin faut contacter les Rinbos. C'est notre nom de super-héros. Et même que parfois on est aidé par Morado. C'est un outsider mais il se débrouille pas mal aussi. Bref, on essaie d'faire le bien comme on peut. Alors ouais, dans un sens, on dirait presque que tu m'as démasqué ! »
Sa main balaie timidement ses cheveux et il retient son rire en se mordant la lèvre. Il se penche alors vers la jeune fille, à une distance toujours raisonnable, et reprend plus bas :
« Mais révèle pas ma super identité ou sinon les super-vilains pourraient nous localiser et vous seriez tous en danger. Le truc c'est qu'on mène des missions périlleuses des fois, alors on s'est fait des ennemis. Faudrait pas qu'un de leurs espions intercepte notre discussion. Mais promis, s'ils s'en prennent à toi, on viendra à ta rescousse ! Foi de Rinbo ! »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Tsumugi ne s’attendait pas une telle réaction de la part de son colocataire. Intriguée, amusée, elle ne peut s'empêcher de sourire en observant la pigmentation de son visage. Il est mignon à rougir sans qu’elle ne comprenne vraiment pourquoi et se retient de le lui faire remarquer. Le fait d’être considéré comme un héros ? Elle croit comprendre pourquoi lorsqu’il se lance dans une nouvelle explication.
Son sourire s’agrandissant, ses préoccupations et son embarras finissant de s’envoler, la jeune fille boit ses paroles. Les rinbos. Morado. Avec plaisir, elle se laisse embarquer dans le monde de Mori-san, une pointe de nostalgie dans son cœur. Elle se souvient des années au Jujitsu, quand elle s’amusait à rêver qu’elle et les filles de formidables kunoichi. Elle les envie un peu.
Lorsqu’il se penche vers elle, elle ne peut s’empêcher de faire de même, diminuant l’espace entre eux et la portée de leurs mots. Le regard brillant, elle se prend au jeu des confidences et hoche la tête avec sérieux.
« Je garderais le secret pour moi. » Souffle-t-elle, s’amusant à imaginer leur quotidien de super-héros du campus. Des questions d’ordre pratique lui viennent à l’esprit mais elle n’est pas certaine de pouvoir les poser alors qu’ils sont possiblement sur écoute dans un lieu aussi fréquenté que la cantine. « J’essaierais de pas avoir trop de problèmes quand même ! » Rigole t-elle.
Tsumugi se mordille la lèvre, hésite un bref instant avant de replonger momentanément dans la réalité.
« Mais c’est … Rassurant… De savoir que… Tu es « là ». Du côté du bien…. Enfin… Tu vois… Je… Merci.»
Elle souffle du nez et lui sourit avec sincérité avant de finir sa dernière bouchée de son dessert, savourant son goût et sa douceur.
« J’aurais pas dit non à un autre… » Confie-t-elle, un peu déçue. « Enfin bon… On peut retourner dans la chambre… J’ai plein de questions du coup et je ne voudrais pas qu’on nous repère. J’ai besoin d’en savoir plus maintenant que je sais tout ça, à commencer par les supers-pouvoirs, mais… J’ai pas non plus envie de devenir le boulet de service qui vous donne plus de travail qu’il n’en faut ! »
Soufflant du nez, elle s’assure qu’il a bien terminé de manger avant de se lever, puis de récupérer son plateau.
Son sourire s’agrandissant, ses préoccupations et son embarras finissant de s’envoler, la jeune fille boit ses paroles. Les rinbos. Morado. Avec plaisir, elle se laisse embarquer dans le monde de Mori-san, une pointe de nostalgie dans son cœur. Elle se souvient des années au Jujitsu, quand elle s’amusait à rêver qu’elle et les filles de formidables kunoichi. Elle les envie un peu.
Lorsqu’il se penche vers elle, elle ne peut s’empêcher de faire de même, diminuant l’espace entre eux et la portée de leurs mots. Le regard brillant, elle se prend au jeu des confidences et hoche la tête avec sérieux.
« Je garderais le secret pour moi. » Souffle-t-elle, s’amusant à imaginer leur quotidien de super-héros du campus. Des questions d’ordre pratique lui viennent à l’esprit mais elle n’est pas certaine de pouvoir les poser alors qu’ils sont possiblement sur écoute dans un lieu aussi fréquenté que la cantine. « J’essaierais de pas avoir trop de problèmes quand même ! » Rigole t-elle.
Tsumugi se mordille la lèvre, hésite un bref instant avant de replonger momentanément dans la réalité.
« Mais c’est … Rassurant… De savoir que… Tu es « là ». Du côté du bien…. Enfin… Tu vois… Je… Merci.»
Elle souffle du nez et lui sourit avec sincérité avant de finir sa dernière bouchée de son dessert, savourant son goût et sa douceur.
« J’aurais pas dit non à un autre… » Confie-t-elle, un peu déçue. « Enfin bon… On peut retourner dans la chambre… J’ai plein de questions du coup et je ne voudrais pas qu’on nous repère. J’ai besoin d’en savoir plus maintenant que je sais tout ça, à commencer par les supers-pouvoirs, mais… J’ai pas non plus envie de devenir le boulet de service qui vous donne plus de travail qu’il n’en faut ! »
Soufflant du nez, elle s’assure qu’il a bien terminé de manger avant de se lever, puis de récupérer son plateau.
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
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MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Ouf, son secret est sauf ! Et vu qu'il n'a pas révélé l'identité du deuxième Rinbo, celle de son acolyte aussi. Pourtant dieu sait qu'il est gaffeur. Rassuré, il finit joyeusement son dessert tout en commentant :
« J'espère bien. Tu viens à peine d'arriver ! »
Bonjour l'hôpital, enchanté la charité. Il ne lui avait pas fallu plus d'un mois pour semer le chaos dans cette même cafétéria. Mais il réserve cette histoire pour une prochaine fois et se rince la bouche avec une gorgée d'eau. Qui manque de finir de travers alors qu'elle le remercie. Ses yeux de merlan fris la dévisagent. Sur la grille de la sincérité, ses joues sentent soudain le roussi.
« Oh. Bin... Je... D'accord. Ce n'est... pas grand-chose. »
Le japonais se racle la gorge, soudain intimidé par cette gentillesse spontanée. Il s'empresse de porter à nouveau son verre à ses lèvres et ne se fait pas prier pour débarrasser. Se levant de concert, il se laisse tout de même porter par la curiosité de la blonde et finit par éclater de rire.
« T'inquiète pas. Même les super-héros peuvent être des boulets parfois, j'en suis la preuve vivante. »
Il n'argumente pas plus et part vider son plateau sur les chariots à disposition. Une fois dans le couloir, il la relance :
« Bon alors, c'est quoi tes questions ? J'essaierai d'y répondre du mieux qu'je peux mais j'te garantis pas d'avoir la réponse à tout. Surtout qu'il faut forcément que j'garde une part de mystère ou sinon tu croiras plus à la super capacité des Rinbos. »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Méditant sur les paroles de son colocataire, Tsumugi vide son plateau et le dépose sur les chariots à la suite de Mori-san. Les super-héros peuvent être des boulets. Elle aime bien l’idée. Après tout, ils ne sont qu'humains. Enfin presque et ça ne les empêche pas de faire parfois des bêtises. Levant les yeux vers lui, un sourire accroché aux lèvres, elle réfléchit un court instant, ne sachant pas par où commencer.
« Et bien… » Commence-t-elle en sortant de la cantine et tout de suite croiser ses bras pour garder un peu de sa chaleur. « Si on avait pas eu toute cette conversation, ja-mais je n’aurais pu deviner ce que tu es. C’est vrai ! Tu as tout d’un lycéen ordinaire ! Et en vrai, c’est plutôt pas mal pour protéger ta double identité et c’est effectivement une des caractéristiques des héros. Mais ils ont pas que ça ! Ils ont des super-pouvoirs et d’autres capacités extraordinaires genre une super-vitesse, super-force, contrôle des éléments… Bref je te fais pas un dessin, tu dois t’y connaître mieux que moi ! »
Elle glousse.
« Puis parfois, ils ont un équipement spécial, surtout quand ils n’ont pas de pouvoir, j’ai l’impression. Et surtout ! Je pense que c’est Le truc qui qu’on reconnaît le héros, c’est son super-costume… »
Prenant une grande inspiration annonciatrice de sa première salve de question, elle s’immobilise et cherche à capter le regard de son nouveau protecteur, l’air aussi sérieux qu’elle puisse afficher dans le froid et le début d’hilarité qui menace de la gagner.
« Voilà mes questions… » Dit-elle à voix basse. « As tu des supers-pouvoirs ? Comment les as-tu ? C’est de naissance ? Tu t’es fait piquer ? Tu viens d’une autre galaxy ? Ou alors t’es plutôt du genre Batman ? Tu as une Mori-mobile, Mori-cyclette… Mori-échelle ? Un Mori-grapin ! E-et ton costume… Pendant tes missions, tu portes un …..? »
Un slip sexy. En le pensant, elle n’a pu empêcher son regard de dériver vers les hanches du jeune homme et n’a pu s’empêcher de l’imaginer avec un slip de bain tape à l’œil. L’effet est immédiat, elle éclate de rire.
« Je suis désolée ! Je viens de t’imaginer avec un maillot de bain rouge échancré et c’est plus drôle qu’intimidant… Sans vouloir te vexer… Pfrrt ! Je suis sûre que ton costume est plus classe. Le look de Superman ne va qu’à lui… Alors ? »
« Et bien… » Commence-t-elle en sortant de la cantine et tout de suite croiser ses bras pour garder un peu de sa chaleur. « Si on avait pas eu toute cette conversation, ja-mais je n’aurais pu deviner ce que tu es. C’est vrai ! Tu as tout d’un lycéen ordinaire ! Et en vrai, c’est plutôt pas mal pour protéger ta double identité et c’est effectivement une des caractéristiques des héros. Mais ils ont pas que ça ! Ils ont des super-pouvoirs et d’autres capacités extraordinaires genre une super-vitesse, super-force, contrôle des éléments… Bref je te fais pas un dessin, tu dois t’y connaître mieux que moi ! »
Elle glousse.
« Puis parfois, ils ont un équipement spécial, surtout quand ils n’ont pas de pouvoir, j’ai l’impression. Et surtout ! Je pense que c’est Le truc qui qu’on reconnaît le héros, c’est son super-costume… »
Prenant une grande inspiration annonciatrice de sa première salve de question, elle s’immobilise et cherche à capter le regard de son nouveau protecteur, l’air aussi sérieux qu’elle puisse afficher dans le froid et le début d’hilarité qui menace de la gagner.
« Voilà mes questions… » Dit-elle à voix basse. « As tu des supers-pouvoirs ? Comment les as-tu ? C’est de naissance ? Tu t’es fait piquer ? Tu viens d’une autre galaxy ? Ou alors t’es plutôt du genre Batman ? Tu as une Mori-mobile, Mori-cyclette… Mori-échelle ? Un Mori-grapin ! E-et ton costume… Pendant tes missions, tu portes un …..? »
Un slip sexy. En le pensant, elle n’a pu empêcher son regard de dériver vers les hanches du jeune homme et n’a pu s’empêcher de l’imaginer avec un slip de bain tape à l’œil. L’effet est immédiat, elle éclate de rire.
« Je suis désolée ! Je viens de t’imaginer avec un maillot de bain rouge échancré et c’est plus drôle qu’intimidant… Sans vouloir te vexer… Pfrrt ! Je suis sûre que ton costume est plus classe. Le look de Superman ne va qu’à lui… Alors ? »
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Ça pour des questions, elle en a. Mais avant qu'elle ne lui dévoile leur contenu, sa colocataire retrace le flux de ses pensées et il ne peut qu'être intrigué par la rapidité avec laquelle elle s'empare de la plus grande fumisterie du siècle. L'espace d'un instant, Seito se demande ce qui la retient de se moquer de lui. Pensée instantanément balayée par son rire. Loin de prétendre s'y connaître, il est vrai que les super-héros lui tiennent à cœur au point qu'il a lu une grande quantité de comics et a regardé les adaptations cinématographiques autant qu'il pouvait. Pas évident de squatter l'ordinateur familial pour regarder un film, surtout quand tu es puni constamment. Attentif à toutes ses remarques, il hoche la tête à plusieurs reprises. Et se fait happer par ses yeux bruns.
Un tourbillon de questions emporte tout bon sens. De lui, ne reste que cette carcasse désossée qu'un sourire survolté illumine. Comme il aime le bagout de cette fille ! Une question à la seconde, une moyenne au moins équivalente à la sienne. Et une imagination si débordante qu'il ne peut s'empêcher d'y prendre part en complétant :
« T'as oublié le Mori-filet, la Mori-grenade ! OH et le Mori-taser ! »
Non contente de l'assassiner de joie, elle plante le dernier clou de son laïus en lui faisant part de ses pensées frivoles. Et bon sang, son rire est communicatif. La main sur la bouche, il est incapable de se retenir et la rejoint, les larmes aux yeux.
« Mais PAS DU TOUT ! » hoquette-t-il en séchant ce fou-rire. « Pas d'slip, pas d'cape. Mais deux R dorés sur la poitrine. Et ÉVIDEMMENT, un masque pour cacher notre identité ! Tu nous prends pour qui, pour des amateurs ?! »
Le japonais lève les yeux au ciel, faisant mine d'être insulté. Un signe de l'épaule pour lui faire signe d'avancer et il reprend, tentant de répondre à toutes les questions énoncées plus tôt.
« Premièrement, j'ai des super-pouvoirs. C'est un peu la base d'un super-héros. A part pour Batman, j'avoue. Mais lui c'est l'exception, il a tous ses gadgets, c'pas pareil. Non, moi c'est naturel, j'suis né comme ça. » Il la regarde soudain sérieusement. « Pour le meilleur comme pour le pire. »
Pesant son effet dramatique, il finit par poursuivre.
« Pas d'piqûre de mon côté. Par contre, mon acolyte s'est fait capturé par des scientifiques fous qui lui ont injecté tout un tas de substances jusqu'à ce qu'il s'passe quelque chose. Ça fait froid dans l'dos ! Y'a un d'ses yeux qui s'est jamais remis des expériences d'ailleurs... Mais maintenant il peut contrôler le temps avec. Rembobiner d'un œil, voir dans le futur de l'autre. Sur des courtes périodes bien sûr mais c'est quand même vachement utile ! Moi, c'est pas l'même genre, c'est plus... terre-à-terre. Dans l'sens où j'peux pousser les gens tellement à bout que j'peux les envoyer valser super loin. L'avantage c'est que ça permet de bien tenir les gens à distance si je les gonfle. L'inconvénient, c'est quand j'le fais sans m'en rendre compte et que j'me retrouve tout seul quoi. »
Dissonante cette petite remarque négative sur sa personne dans ce brouhaha d'informations. Sa peine a été telle qu'il ne réalise presque jamais avec quelle aisance elle suppure de ses pores. Le lycéen hausse les épaules.
« Mais j'crois que mon coéquipier est immunisé contre mon pouvoir donc j'ai d'la chance ! En tout cas, j'suis quasi sûr que tu nous reconnaîtrais pas dans nos costumes. Tu parlais de Superman, mais franchement quand on met notre masque, c'est pareil. Seito, Rinbo bleu, c'est deux personnes différentes. Dommage que tu sois arrivée après Halloween, tu nous aurais vu. Maintenant va falloir que t'attendes qu'on sauve quelqu'un ou qu'on te sauve toi. »
De nouveau, il vient braquer un regard suspicieux sur la blonde.
« Même si on est d'accord que tu feras pas exprès de t'attirer des ennuis juste pour nous voir en costume, hein ? »
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
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Ft. Seito Mori
Le xx.xx.xx
- Seito MoriElève ; en 3ème année■ Age : 33■ Messages : 1821■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Bah voyons... Seito maintient son regard inquisiteur, peu convaincu par son argumentaire, jusqu'à rire de cette assurance dans laquelle elle se drape avec aisance. Il ne voit que la dérision pour y faire honneur.
« Faudra que tu fasses gaffe aux cosplays parce que d'ici là on sera tellement célèbres qu'on aura forcément des fans qui voudront nous imiter ! »
Et dire qu'il déclare ça tout fier, avec un sourire lumineux au coin des lèvres. Un vrai gamin qui se cache sous des puérilités pour aborder la vie d'adulte de manière plus sereine. Le regard pétillant, il consent à être sérieux deux secondes.
« Mais ouais, j'ai une photo. Elle est au-dessus d'mon lit, j'te montre ça dès qu'on revient dans la chambre. Par contre pas un mot, hein. Les justiciers ont besoin de repos de temps en temps. »
Le japonais lui sourit, le cœur battant. Il ne se passe pas un soir où il ne pose pas ses yeux rêveurs sur les photos accrochées au mur. Comme s'il ressentait le besoin de vérifier constamment qu'il ne fabule pas. Ayant dérivé sur des pensées agréables, il est surpris par la constatation de la blonde. Sa main échoue dans sa nuque, il se mord la lèvre inférieure.
« C'est- C'est tant mieux, je crois. J'aurais pas aimé que tu t'sentes mal à l'aise dans la chambre à cause de moi. »
Entacher cette bonne humeur – il n'a pas rien loupé de ces sautillements – serait criminel. Il refuse de faire une nouvelle victime. D'autant qu'il sort lui-même la tête de l'eau après une apnée centenaire. Rien ne l'a préparé à la suite, il manque de s'étouffer. Son cœur fait un bond alors que le rouge lui monte aux joues.
« Un pouvoir d'attraction ? Tu m'confonds avec Pablo. » ironise-t-il maladroitement. Avant de rajouter pour masquer complètement sa gêne : « Et parle pour toi, moi j'ai un teint de pêche au réveil ! »
La gentillesse de la jeune fille ne passe pas inaperçue et cela suffit à le convaincre qu'ils vont bien s'entendre. C'est la raison pour laquelle, dès qu'ils franchissent le seuil de la L-1, Seito lui montre comme promis la preuve que les super-héros ne sont pas que des acteurs hollywoodiens. Et même lorsque leur discussion tarit, il ressent comme un tremblement subtil. Une fébrilité soudaine qui le pousse à croire que de belles choses l'attendent. Et qu'il lui suffit de relier les étoiles pour dévoiler la splendeur du ciel qui le surplombe.
Comme un jour sans lumière | Ou un orage sans éclair | Emerger sans toi n'aura aucun sens.
Une route pleine de dangers, on adhère, alors... | Risquons tout pour s'accorder cette chance.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Ft. Seito Mori
Le 15 Novembre 2017
Il fait plaisir Mori-san, à partager ses pensées, moins à se rabaisser. Elle note qu’il appelle naturellement Mora-san par son prénom, signe de leur proximité. Elle se contente de juste secouer la tête, lui souriant avec douceur avant de sursauter.
« Et !! » S’indigne-t-elle avant de rigoler. « Tu diras ça à ton miroir Tanuki-san ! »
Elle rigole. Un teint de pêche. Et elle, elle est une princesse Disney ! Peut-être plus proche d’Anna d’Arendelle qu’Aurore, après 100 ans de sommeil, au matin mais une princesse tout de même ! Elle rit encore lorsqu’ils rejoignent leur chambre et timidement, le suit jusqu’à son antre, se sent touchée de pouvoir ainsi pénétrer dans son espace personnel et pouvoir contempler sur son mur la photo qu’il lui a promise. Son regard s’attarde sur le Rinbo bleu et elle sourit de le voir si heureux. Même en photo, sa joie est communicative.
Curieuse, elle dévie vers le rouge, observe son regard particulier et le reconnaît sur les autres photos. Pas difficile quand on connaît déjà deux visages. Mora… Morado… En plus de connaître l’identité des Rinbos, elle connaît aussi celle de l’outsider. Mais quelle imprudence ! Enfin. Ce n’est pas parce qu’elle a pu passer que d’autres peuvent s’avancer jusqu’à pouvoir se pencher au-dessus du lit de Mori. Il y a sûrement des pièges dissimulés que le garçon a désactivés pour ne pas qu’elle soit blessée. Mais au-delà du jeu, elle est touchée par sa confiance, Tsumugi. Entre les images et les textes collés au mur, elle a l’impression de lire, de voir, une page, un chapitre de journal intime.
La pudeur lui fait détourner le regard, le bonheur la faire sourire lorsqu’ils se relancent dans leur conversation et l'hilarité ne semble pas pressée de vouloir sommeiller, contrairement à leur colocataire et le temps qui sans pitié pour ce début d’amitié s’écoule et affiche bien trop vite l’heure du coucher. Se levant presque à regret du carré chaleureux du QG du Rinbo bleu, elle annonce devoir se préparer pour la nuit, accorde un dernier regard au mur, se demandant, espérant y avoir un jour sa place, souriant en pensant que pour sa part, Mori-san, lui, méritait bien déjà ses quelques mots dans son cahier.
#Terminé
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