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Jour de lessive, fête en perspective
Futaba avait cessé d’étudier pour ce soir, les clubs de musique et de cuisine étaient probablement fermés à cette heure-ci, alors il ne lui restait qu’à faire sa lessive de la semaine pour pouvoir repartir du bon pied. Le samedi était jour de lessive pour la plupart des étudiants, mais Futaba avait l’étrange capacité de vivre la nuit durant le week-end et en journée pendant la semaine. Cela lui permettait d’être là, à 19h, dans la laverie de l’école avec son petit panier de linge. Elle avait pris un cours à réviser en attendant que sa lessive soit prête et avait même prévu sa petite planche à repasser et son fer pour s’occuper de ses vêtements dès qu’ils sortiraient du sèche-linge.
Elle mit ses vêtements dans la machine, ajouta la lessive et lança un programme rapide. Heureusement, il y avait quelques chaises, bien que peu confortables ainsi qu’une immense table haute pour plier les vêtements plus facilement. Elle allait pouvoir s’installer, elle prit une photo de son cours posé sur ses jambes avec la machine qui tournait en fond. Elle légenda “Les lessives ne se feront pas toutes seules ! et posta.
Elle essaya de lire son cours, mais son cerveau semblait avoir décidé qu’il avait suffisamment travaillé pour aujourd’hui et elle n’arrivait plus à rien. Elle se mit à faire le tour d’instagram pour regarder les trends réalisées par ses collègues. Beaucoup de danse, mais toujours sur la même musique, qui manquait d’énergie. Futaba fronça les sourcils
Mais c’est vraiment nullissime ! Y a pas moyen de trouver de la musique avec un peu plus de punch ??
Elle allait mettre son téléphone de côté, rageuse, quand elle vit un jeune homme à l’entrée de la laverie. Il venait faire sa lessive ? Récupérer des affaires propres ? Sortir ses vêtements du sèche-linge pour les plier ? Le jeune fille le fixa un moment et fini par le saluer d’un signe de la main.
Désolé d’avoir crier… C’est juste que j’en ai un peu marre d’entendre toujours les mêmes musiques.
Elle mit ses vêtements dans la machine, ajouta la lessive et lança un programme rapide. Heureusement, il y avait quelques chaises, bien que peu confortables ainsi qu’une immense table haute pour plier les vêtements plus facilement. Elle allait pouvoir s’installer, elle prit une photo de son cours posé sur ses jambes avec la machine qui tournait en fond. Elle légenda “Les lessives ne se feront pas toutes seules ! et posta.
Elle essaya de lire son cours, mais son cerveau semblait avoir décidé qu’il avait suffisamment travaillé pour aujourd’hui et elle n’arrivait plus à rien. Elle se mit à faire le tour d’instagram pour regarder les trends réalisées par ses collègues. Beaucoup de danse, mais toujours sur la même musique, qui manquait d’énergie. Futaba fronça les sourcils
Mais c’est vraiment nullissime ! Y a pas moyen de trouver de la musique avec un peu plus de punch ??
Elle allait mettre son téléphone de côté, rageuse, quand elle vit un jeune homme à l’entrée de la laverie. Il venait faire sa lessive ? Récupérer des affaires propres ? Sortir ses vêtements du sèche-linge pour les plier ? Le jeune fille le fixa un moment et fini par le saluer d’un signe de la main.
Désolé d’avoir crier… C’est juste que j’en ai un peu marre d’entendre toujours les mêmes musiques.
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Akayama
Masashi
Futaba
Yamashiro
Jour de lessive, fête en perspective
Cela fait seulement quelques jours que Masashi a emménagé avec Shintaro et pourtant une bonne partie de ses vêtements sont déjà prêts pour une lessive. Voilà ce qu’il en coûte d’oublier son linge sale dans un coin jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Ça et d’avoir oublié de le laver avant de partir de son ancienne chambre. Pivotant sur sa chaise, repoussant le moment fatidique où il devra traîner jusqu’à la laverie sa carcasse démotivée et ses fringues souillés, le jeune homme repousse l’échéance en soupirant. Pourtant il sait qu’il ne pourra pas y échapper. Il s’est déjà pris une remarque de la part des professeurs sur sa tenue débraillée la veille et il n’a pas envie que cela se reproduise. Il jette un œil à l’horloge de son ordinateur portable qui affiche 22h45 maintenant. Laissant une longue expiration s’évader de ses poumons qui témoigne de toute l’ampleur de sa motivation. L’étudiant se lève lourdement, quittant son séant et fourrant tout son butin dans un grand sac à bandoulière. Masashi avertit rapidement son colocataire qu’il sortait faire une lessive.
Une fois dehors, il mit rapidement son casque pour écouter de la musique sur son téléphone. Il s’enfonce ensuite dans la nuit en direction de la laverie. Le froid de Novembre est saisissant mais le jeune homme est sorti bien habillé en conséquence, pourtant il presse tout de même le pas, s’il pouvait échapper à la morsure glaciale du vent, il ne va pas se faire prier. Il arrive bientôt en face du bâtiment tant désiré. Il n’est resté que quelques minutes dehors et pourtant il avait déjà une petit goutte qui lui perlait au bout du nez. Il renifle rapidement en accélérant encore encore le pas. Vite, il veut se réfugier au chaud et en finir rapidement avec cette corvée. Il remarque en arrivant à quelques mètres de l’entrée que quelqu’un est déjà dedans. Tiens ? Ne serait-il donc pas le seul oiseau de nuit qui hante ce campus ? Quoi qu’il en soit, c’est actuellement la dernière de ses préoccupations. Il arrive à l’entrée du bâtiment et pousse rapidement la porte la porte, s’engouffrant à l’intérieur.
Soulagé d’être enfin à l’abri, il s’ébroue pour chasser le froid qui commençait à s’insinuer dans sa chair. Il voit que la jeune femme qui était présente avant lui tente de lui parler, cependant il n’a toujours pas enlevé son casque et par conséquent il n’a rien entendu. Masashi découvre alors ses oreilles.
Dans l’attente d’un réponse, le jeune homme en profite pour couper sa musique et ouvrir sa veste. Il observe également la personne qui est assise devant lui. Il s’agit d’une jeune femme aux cheveux châtain assez long, attachés en espèces de couettes de chaque côté de ta tête d’une manière que Masashi serait incapable de décrire. Ses yeux sont également d’un éclat noisette souligné par un visage assez espiègle et un silhouette à priori assez fine. Bien qu’elle soit assise, le jeune homme peut aussi déjà statuer qu’il la dépasse probablement d’une bonne tête. De plus, bien qu’il lui semble ne pas l’avoir déjà rencontrée. Elle lui paraît pourtant familière, sans pouvoir situer dans sa tête où est qu’il l’aurait déjà vue...
Une fois dehors, il mit rapidement son casque pour écouter de la musique sur son téléphone. Il s’enfonce ensuite dans la nuit en direction de la laverie. Le froid de Novembre est saisissant mais le jeune homme est sorti bien habillé en conséquence, pourtant il presse tout de même le pas, s’il pouvait échapper à la morsure glaciale du vent, il ne va pas se faire prier. Il arrive bientôt en face du bâtiment tant désiré. Il n’est resté que quelques minutes dehors et pourtant il avait déjà une petit goutte qui lui perlait au bout du nez. Il renifle rapidement en accélérant encore encore le pas. Vite, il veut se réfugier au chaud et en finir rapidement avec cette corvée. Il remarque en arrivant à quelques mètres de l’entrée que quelqu’un est déjà dedans. Tiens ? Ne serait-il donc pas le seul oiseau de nuit qui hante ce campus ? Quoi qu’il en soit, c’est actuellement la dernière de ses préoccupations. Il arrive à l’entrée du bâtiment et pousse rapidement la porte la porte, s’engouffrant à l’intérieur.
Soulagé d’être enfin à l’abri, il s’ébroue pour chasser le froid qui commençait à s’insinuer dans sa chair. Il voit que la jeune femme qui était présente avant lui tente de lui parler, cependant il n’a toujours pas enlevé son casque et par conséquent il n’a rien entendu. Masashi découvre alors ses oreilles.
Salut, excuse, j’avais mon casque. Tu m’as dis quelque chose ?
Dans l’attente d’un réponse, le jeune homme en profite pour couper sa musique et ouvrir sa veste. Il observe également la personne qui est assise devant lui. Il s’agit d’une jeune femme aux cheveux châtain assez long, attachés en espèces de couettes de chaque côté de ta tête d’une manière que Masashi serait incapable de décrire. Ses yeux sont également d’un éclat noisette souligné par un visage assez espiègle et un silhouette à priori assez fine. Bien qu’elle soit assise, le jeune homme peut aussi déjà statuer qu’il la dépasse probablement d’une bonne tête. De plus, bien qu’il lui semble ne pas l’avoir déjà rencontrée. Elle lui paraît pourtant familière, sans pouvoir situer dans sa tête où est qu’il l’aurait déjà vue...
- InvitéInvité
Jour de lessive, fête en perspective
Oh j'avais pas vu ton casque ! Non je râlais juste sur Insta, on entend toujours les mêmes musiques et j'en ai vraiment marre de voir un truc tout lisse ou personne ne prend de risque.
L'étudiante fait la moue et pose son téléphone pour s'étirer et fait tomber son cahier de cours. En soupirant, elle se pencha pour ramasser son cours et le poser sur la chaise dont elle s'était levée. Les examens approchant, Futaba se sentait de plus en plus stressée, mais elle n'arrivait plus à se concentrer pour étudier, sans doute à cause de l'heure. Elle avait eu envie d’aller se poser au club de musique, mais elle se voyait mal aller réveiller le professeur Stoker chez lui, pour qu’il lui ouvre comme deux jours plus tôt.
Futaba soupira avec l’envie de tout envoyer promener. Mais ce garçon là, il l’intriguait. Son style, enfin surtout sa coupe de cheveux, on ne jugeait pas les vêtements passé 19h, ce n’était pas représentatif en dehors des clubs et des soirées, mais sa coupe de cheveux était particulière. Pas la coupe du bon garçon qu’on voit en général. Futaba posa ses coudes sur un coin de la table de pliage et observa attentivement son camarade. Impossible qu’un être aussi grand soit encore au lycée, il était forcément à l’université. Il avait le côté du crâne rasé, le haut de ses cheveux avait un genre d’effet “coiffé-décoiffé”. Futaba se surprit à penser que ça lui allait bien et qu’il était plutôt joli garçon.
C’est quoi ton nom ? T’écoutais quoi comme musique ? Je parie que ça n’avait rien avoir avec les °C-ute hein ? Elles se sont séparée en Juin d’ailleurs tu le savais ? Parfois je me demande comment certaines font pour rester au top…
À moitié affalée sur son coin de table à présent, Futaba rêvassait autant qu’elle s’adressait à l'inconnu qui se tenait face à elle. Comme à l'habitude, son cerveau partait un peu dans tous les sens et elle avait du mal à se focaliser. Quand Futaba ne bougeait pas, il lui était presque impossible de fixer son attention sur quelque chose. D'ailleurs, elle avait acheté une bague à faire tourner, un petit bijou très discret, qui lui permettait de bouger sans déranger ses camarades de classe. Lorsqu'elle avait repris les cours, c'était ce qui lui avait permis de se concentrer suffisamment pour suivre et comprendre ce qu'on essayait de lui enseigner.
Ce garçon avait une sorte d'énergie positive et plutôt électrique d'après son look. Peut-être que lui aussi avait du mal à se canaliser ? C'était pour ça qu'il écoutait de la musique ? Ou simplement par amour de cette dernière, c'était possible aussi... Elle plissa les yeux en le regardant et une révélation la frappa soudain :
Hey ! On se serait pas croisé ? Au... club de musique non ? Je suis Futaba ! J'ai été transféré y a pas longtemps.
L'étudiante fait la moue et pose son téléphone pour s'étirer et fait tomber son cahier de cours. En soupirant, elle se pencha pour ramasser son cours et le poser sur la chaise dont elle s'était levée. Les examens approchant, Futaba se sentait de plus en plus stressée, mais elle n'arrivait plus à se concentrer pour étudier, sans doute à cause de l'heure. Elle avait eu envie d’aller se poser au club de musique, mais elle se voyait mal aller réveiller le professeur Stoker chez lui, pour qu’il lui ouvre comme deux jours plus tôt.
Futaba soupira avec l’envie de tout envoyer promener. Mais ce garçon là, il l’intriguait. Son style, enfin surtout sa coupe de cheveux, on ne jugeait pas les vêtements passé 19h, ce n’était pas représentatif en dehors des clubs et des soirées, mais sa coupe de cheveux était particulière. Pas la coupe du bon garçon qu’on voit en général. Futaba posa ses coudes sur un coin de la table de pliage et observa attentivement son camarade. Impossible qu’un être aussi grand soit encore au lycée, il était forcément à l’université. Il avait le côté du crâne rasé, le haut de ses cheveux avait un genre d’effet “coiffé-décoiffé”. Futaba se surprit à penser que ça lui allait bien et qu’il était plutôt joli garçon.
C’est quoi ton nom ? T’écoutais quoi comme musique ? Je parie que ça n’avait rien avoir avec les °C-ute hein ? Elles se sont séparée en Juin d’ailleurs tu le savais ? Parfois je me demande comment certaines font pour rester au top…
À moitié affalée sur son coin de table à présent, Futaba rêvassait autant qu’elle s’adressait à l'inconnu qui se tenait face à elle. Comme à l'habitude, son cerveau partait un peu dans tous les sens et elle avait du mal à se focaliser. Quand Futaba ne bougeait pas, il lui était presque impossible de fixer son attention sur quelque chose. D'ailleurs, elle avait acheté une bague à faire tourner, un petit bijou très discret, qui lui permettait de bouger sans déranger ses camarades de classe. Lorsqu'elle avait repris les cours, c'était ce qui lui avait permis de se concentrer suffisamment pour suivre et comprendre ce qu'on essayait de lui enseigner.
Ce garçon avait une sorte d'énergie positive et plutôt électrique d'après son look. Peut-être que lui aussi avait du mal à se canaliser ? C'était pour ça qu'il écoutait de la musique ? Ou simplement par amour de cette dernière, c'était possible aussi... Elle plissa les yeux en le regardant et une révélation la frappa soudain :
Hey ! On se serait pas croisé ? Au... club de musique non ? Je suis Futaba ! J'ai été transféré y a pas longtemps.
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Akayama
Masashi
Futaba
Yamashiro
Jour de lessive, fête en perspective
Il y a pas de mal, c’est moi qui m’attendais pas à tomber sur quelqu’un à cette heure là. Et pas de soucis, je traîne pas beaucoup sur les réseau, je mate quelque vidéo entre deux cours vite fait, mais pas plus.
Masashi n’est pas un grand féru de réseaux sociaux. Il ne voit pas ce qu’il pourrait raconter d’intéressant et ça ne l’intéresse pas beaucoup de parler de ce dont il mange le midi. Du coup quand il traîne sur Instagram, c’est pour se perdre dans quelques réels pour passer un peu de temps quand il n’a pas de devoir à faire où qu’il a pas d’inspiration pour composer. En tous cas son interlocutrice semblait encore plus blasée que lui, elle a du soupirer une dizaine de fois depuis qu’il est entré dans la laverie. Pour un peu elle rattraperais presque Shin si elle n’avait pas cet air hyper jovial sur son visage.
Bref, le jeune garçon est avant tout venu pour laver ses vêtements et même si la laverie semble plutôt accueillante, le désir de s’attarder en ses lieux était absent des états d’âme de l’étudiant. Ainsi, il se dirige nonchalamment vers une des machines et commence à enfourner ses fringues dans le tambour.
C’est quoi ton nom ? T’écoutais quoi comme musique ? Je parie que ça n’avait rien avoir avec les °C-ute hein ? Elles se sont séparée en Juin d’ailleurs tu le savais ? Parfois je me demande comment certaines font pour rester au top…
Il finit de préparer sa lessive avant de se relever. Il se tourne ensuite vers la jeune femme qui vient de lui poser toute un série de questions qui le désorientent un petit peu. Il est tard, et la fatigue plombait le crâne du garçon. Il essaye au mieux de répondre même si un léger voile somnolent teinte sa voix naturellement enjouée.
Moi ? Je m’appelle Masashi, Masashi Akayama, je suis étudiant en première année. J’écoutais du Mandragora, donc non je pense pas que ça ressemble à ce que tu écoutais. Et non je ne le savais pas, d’ailleurs j’ai aucune idée de qui tu parle. Je suis pas très Idol d’ordinaire.
Il achève sa phrase par un petit bâillement qui lui a été arraché par la fatigue. Masashi n’est pas devin, mais vu le nom du groupe et la dynamique que décrit la jeune femme. Il devine assez facilement le type de groupe auquel elle fait allusion. Pourtant ce genre de groupe n’a jamais attiré le jeune homme. Il préfère l’électro et la techno, beaucoup plus chargée d’énergie et d’émotions. Il s’intéresse plus à l’œuvre qu’à l’artiste et l’attention portée à l’image des Idols plutôt qu’à leur musique les rends plutôt insipides aux goûts du jeune homme.
Hey ! On se serait pas croisé ? Au... club de musique non ? Je suis Futaba ! J'ai été transféré y a pas longtemps.
Maintenant qu’elle le mentionne, cela lui dit quelque chose. Il n’était pas très attentif et n’avait été qu’une ou deux fois dans le club. Mais cela explique pourquoi l’apparence de Futaba lui fut familière lorsqu’il est entré dans la laverie.
Ah c’est possible. Je suis arrivé pour le début d’année mais ça fait pas longtemps que Lawson-senpaï m’y traine. Mais maintenant que tu le dis, il me semblait bien que je t’avais déjà vu quelque part.
Masashi laisse s’échapper un petit rire amusé alors qu’il achève de lancer le cycle de lavage. Plus qu’à patienter, mais il venait de trouver un assez bonne compagnie apparemment.
- InvitéInvité
Jour de lessive, fête en perspective
Mandragora... Un groupe inconnu au bataillon pour Futaba qui fronce les sourcils et finit par hocher la tête. C'est normal de ne pas tout connaître en musique. Après tout, si elle est passionnée et qu'elle pratique le piano, Futaba est loin de passer sa vie à découvrir de nouveaux styles, parce qu'elle a tendance à beaucoup suivre les tendances pour rester à la page. Seulement, Masashi vient de faire voler toutes ses certitudes en éclats. Si lui, un garçon avec un style aussi clairement défini, peut se permettre de ne pas suivre les grosses tendances, peut-être qu'elle pourrait le faire aussi. Peut-être qu'elle pouvait tenter de nouvelles choses et se dire que, si ça ne marchait pas, elle reviendrait à l'ancienne formule ? Ou alterner les deux pour dire de ne pas perdre son public actuel.
Au fond, elle n'en sait rien, mais elle regarde le cycle de sa machine à laver qui en a encore pour un moment. Elle soupire et se lève pour s'approche de Masashi. Peut-être qu'il acceptera de passer du temps avec elle si elle lui demande gentiment après tout.
Dis, le groupe dont tu parlais tout à l'heure... Mandragora ? C'est ça ? Tu serais d'accord de me le faire écouter ?
Découvrir un nouveau genre musical ne pourrait que faire du bien à la jeune femme qui ne supporte plus d'entendre les 10 mêmes musiques se partager tous les nouveaux réels, mais elle ne sait pas si elle peut vraiment parler de ça à Masashi, s'il va comprendre que c'est son métier en partie et pas juste un passe-temps. Même si pour le moment, elle ne gagne pas vraiment d'argent, elle reçoit au moins certains produits en cadeaux et si elle décide de se lancer au cinéma, elle aura une base de fan près à la regarder au moins. Futaba détailla Masashi et sa coiffure qu'elle trouvait particulièrement sympa. Elle aussi avait tenté la coupe courte, mais elle y avait renoncé après plusieurs mois. Si c'était très pratique au quotidien, elle n'assumait pas du tout ce look et préférait largement les extensions qu'elle s'était fait posé. Pour son métier d'Idol c'était bien plus simple, bien plus représentatif. Son côté jovial faisait le reste en général.
Au fond, elle n'en sait rien, mais elle regarde le cycle de sa machine à laver qui en a encore pour un moment. Elle soupire et se lève pour s'approche de Masashi. Peut-être qu'il acceptera de passer du temps avec elle si elle lui demande gentiment après tout.
Dis, le groupe dont tu parlais tout à l'heure... Mandragora ? C'est ça ? Tu serais d'accord de me le faire écouter ?
Découvrir un nouveau genre musical ne pourrait que faire du bien à la jeune femme qui ne supporte plus d'entendre les 10 mêmes musiques se partager tous les nouveaux réels, mais elle ne sait pas si elle peut vraiment parler de ça à Masashi, s'il va comprendre que c'est son métier en partie et pas juste un passe-temps. Même si pour le moment, elle ne gagne pas vraiment d'argent, elle reçoit au moins certains produits en cadeaux et si elle décide de se lancer au cinéma, elle aura une base de fan près à la regarder au moins. Futaba détailla Masashi et sa coiffure qu'elle trouvait particulièrement sympa. Elle aussi avait tenté la coupe courte, mais elle y avait renoncé après plusieurs mois. Si c'était très pratique au quotidien, elle n'assumait pas du tout ce look et préférait largement les extensions qu'elle s'était fait posé. Pour son métier d'Idol c'était bien plus simple, bien plus représentatif. Son côté jovial faisait le reste en général.
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Akayama
Masashi
Futaba
Yamashiro
Jour de lessive, fête en perspective
Futaba sembla se perdre légèrement dans le vague. Le jeune homme s’ose à jeter un coup d’œil rapide dans la même direction. Son regard s’égare dans l’hypnotique siphon d’un tambour laissant s’échapper d’indécents reflets pastels de tous tons. Ne voulant rougir plus, Masashi détourne rapidement le regard un peu gêné. Il n’avait pas voulu tomber sur ce genre de spectacle et maintenant qu’il était arrivé dessus sans s’en rendre compte il souhaitait au plus vite oublier ce qu’il avait vu. Il voyait déjà les ennuis et le scandale, beaucoup de contrariétés dont il se passerait bien.
Dis, le groupe dont tu parlais tout à l'heure... Mandragora ? C'est ça ? Tu serais d'accord de me le faire écouter ?
L’étudiant reprit rapidement ses esprits au son de la voix féminine qui s’adressait à lui. C’était pas courant qu’on lui demande d’écouter sa musique et encore moins qu’on s’y intéresse. Et au fond de lui il se doutait du résultat, mais bon, cela valait toujours le coup de tenter. Il retira son casque alors suspendu autour de sa nuque.
Ouais bien sûr, pas de soucis ! Attend deux seconde, en vrai c’est pas le groupe le plus abordable pour découvrir la techno mais bon il y a deux trois EP qui sont assez sympa.
Masashi vient s’asseoir à côté de Futaba et change rapidement la musique sur son téléphone. Il lui tend ensuite son casque en se préparant à appuyer sur play.
Alors celui là est plutôt sympa, c’est un DJ Français. Le morceau s’appelle Galactic Symphony. Ce qui est cool avec Mandragora c’est qu’il superpose souvent des basses assez rapides avec des sons qui penchent plutôt vers le psychédélique. Le mélange est un peu bizarre au début, mais je trouve ya rien de mieux à écouter en marchant. Et ce morceau passe encore mieux la nuit. Par contre attention y’a deux trois son un peu hard qui peuvent faire mal aux oreilles quand on est pas habitués. Hésite pas à me dire ce que tu en penses d’ailleurs, je sais que c’est un peu particulier et que ça peut ressembler à du brouhaha donc ne t’en fais pas si c’est vraiment trop bizarre pour toi je comprendrais.
Il laisse ensuite sa compère de laverie poser le casque sur les oreilles avant de lancer la musique.
Musique écoutée par Masashi :
- InvitéInvité
Jour de lessive, fête en perspective
Futaba ferme les yeux, les mains posées sur le casque et écoute attentivement. Le début est déjà surprenant, elle y trouve une forme de douceur contrebalancée par un beat rapide et prononcé. Il revient après quelques vocalises travaillées de façon étrange, elle est surprise peu de temps après par un son qui ressemble au grésillement des téléphones portables quand on perd le réseau et se demande s'il est là exprès ou si l'appareil du jeune homme a un peu bugué.
Toujours concentrée, elle sent la montée en puissance de la musique et vers 2 minutes, cela rejoint complètement son univers, avec de sons proches des danses de k-pop. Le beat reprend et Futaba ne peut empêcher son pied et son pouce de battre la mesure en même temps. Elle est aussi surprise de constater que la chanson est plus longue que le format classique des 3 minutes 40 secondes règlementaires, mais ce n'est pas pour lui déplaire. La fin de la chanson repart dans ses accents de techno/k-pop, étrange mix dans lequel Futaba se complait volontiers et imagine facilement quelques mouvements de danse. L'arrêt brutal de la chanson lui fait ouvrir les yeux et elle constate qu'elle est terminée et que l'appli passe à la suivante. Sem Chão. Futaba fronce les sourcils et n'esquisse pas le moindre mouvement pour rendre le casque emprunté à son propriétaire. Elle utilise ce dernier pour monter un peu le son et se surprend à sourire.
C'est à des milliers de kilomètres de ce qu'elle écoute d'ordinaire, mais bizarrement, ça lui plaît quand même. Un peu comme si c'était un monde sauvage qu'elle avait caché en elle et qui resurgissait via la musique. Elle retira le casque vers la moitié de la chanson, convaincue et le rendit au jeune homme avec un sourire.
Rien avoir avec ce que j'écoute d'habitude, mais j'aime beaucoup le mélange des harmonies. Ce n'est pas que doux, que pop, que crachotant C'est un savant mélange de plusieurs style j'ai l'impression. En soirée ça doit être le feu par contre ! Avec les bons jeux de lumières...
L'esprit artistique de Futaba s'est mis en marche malgré elle et elle imagine bien toute une soirée autour de cette musique, avec des flash lumineux, elle imagine des gens danser, en sueur, heureux. Le sourire qui flotte sur son visage ne dit rien de bon, elle va bientôt tenter de kidnapper Masashi pour découvrir un peu plus ce monde musical inconnu. Mais une chose est sûre, sa prochaine vidéo comportera l'une des chansons de Mandragora à coup sûr.
Toujours concentrée, elle sent la montée en puissance de la musique et vers 2 minutes, cela rejoint complètement son univers, avec de sons proches des danses de k-pop. Le beat reprend et Futaba ne peut empêcher son pied et son pouce de battre la mesure en même temps. Elle est aussi surprise de constater que la chanson est plus longue que le format classique des 3 minutes 40 secondes règlementaires, mais ce n'est pas pour lui déplaire. La fin de la chanson repart dans ses accents de techno/k-pop, étrange mix dans lequel Futaba se complait volontiers et imagine facilement quelques mouvements de danse. L'arrêt brutal de la chanson lui fait ouvrir les yeux et elle constate qu'elle est terminée et que l'appli passe à la suivante. Sem Chão. Futaba fronce les sourcils et n'esquisse pas le moindre mouvement pour rendre le casque emprunté à son propriétaire. Elle utilise ce dernier pour monter un peu le son et se surprend à sourire.
C'est à des milliers de kilomètres de ce qu'elle écoute d'ordinaire, mais bizarrement, ça lui plaît quand même. Un peu comme si c'était un monde sauvage qu'elle avait caché en elle et qui resurgissait via la musique. Elle retira le casque vers la moitié de la chanson, convaincue et le rendit au jeune homme avec un sourire.
Rien avoir avec ce que j'écoute d'habitude, mais j'aime beaucoup le mélange des harmonies. Ce n'est pas que doux, que pop, que crachotant C'est un savant mélange de plusieurs style j'ai l'impression. En soirée ça doit être le feu par contre ! Avec les bons jeux de lumières...
L'esprit artistique de Futaba s'est mis en marche malgré elle et elle imagine bien toute une soirée autour de cette musique, avec des flash lumineux, elle imagine des gens danser, en sueur, heureux. Le sourire qui flotte sur son visage ne dit rien de bon, elle va bientôt tenter de kidnapper Masashi pour découvrir un peu plus ce monde musical inconnu. Mais une chose est sûre, sa prochaine vidéo comportera l'une des chansons de Mandragora à coup sûr.
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