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- InvitéInvité
20 Septembre 2017
Seule debout dans le hall du métro, je fixe les portiques de sortie, attendant avec une légère impatience celles que je suis venues chercher. Lors de la Silver Week, Mitsuki est rentrée chez nos parents pour quelques jours sur ordre paternel. Je savais déjà que son séjour ne se passerait pas bien mais j'étais loin de me douter de ce qui allait se dérouler. Égal à lui même, il n'a pas laissé de répits à ma cadette jusqu'à parler de son avenir et la comparer à moi... Ne tenant plus, Mitsuki a craqué et lui a annoncé ses projets d'avenir en sport. Fou de rage, Yoshihiro Iroka le lui interdit et commença à m'accuser d'avoir mauvaise influence sur elle et qu'elle changera d'établissement.
Ma mère ne supportant plus le comportement et les insultes visant ses filles sorties les crocs pour la première fois de sa vie. Méconnaissable, elle lui dit ses quatre vérités avant d'annoncer tout simplement son souhait de divorcer et dire à Mitsuki de réunir ses affaires pour rentrer. Sous les cris de son mari, Haruka ne flancha pas un instant en faisant une valise légère, avant de quitter le domicile conjugale, pour protéger l'avenir de sa précieuse sirène. Sur le chemin du métro, elles m'appelèrent pour me demander de les héberger le temps de trouver un nouveau logement.
Évidemment, la nouvelle m'a prise au dépourvu mais je n'allais pas laisser ma mère et ma sœur à la rue. Il y a presque un an, je sais que j'aurais peut-être hésité ou accepté à contre cœur mais ce n'est plus le cas à présent. Au contraire, j'aurais été vexée si ma mère ne m'avait pas contactée, vu les efforts que nous avons fais pour retrouver un semblant de lien familial.
Elles sont là ! Ma mère fond en larmes en m'apercevant et instinctivement, je m'avance et les serre fortement dans mes bras avant de vérifier si elles vont bien. Yoshihiro n'avait pas eut l'affront de lever la main sur elles et j'en étais soulagée, il n'était pas tombé plus bas qu'il ne l'était déjà dans mon cœur.
« Merci d'avoir protégé ma petite sœur... »
Je sèche les larmes de celle qui m'a donné la vie et prend sa valise sans lui demande son avis.
« Allons-y, nous discuterons sur le chemin. »
Sur la route, j'écoute tout ce qu'il s'est passé ainsi que les mots qui ont été échangés. Je la rassure en lui disant qu'elle a bien fait, n'avait absolument rien à se reprocher et qu'elle pourrait rester aussi longtemps qu'elle le voulait à la maison. En plus, sa présence à la maison nous permettra de fêter le troisième anniversaire des petits à nouveau et d'aller voir ensemble pour le choix de ma robe de mariée prévue dans quelques jours...
Le sourire aux lèvres et les yeux brillants, nous décidons toutes les trois d'oublier le passé et d'aller de l'avant, enfin réunies.
- InvitéInvité
26 Septembre 2017 - Après-midi
Cela fait presque une semaine que ma mère vit avec nous à Kobe. Malgré sa surprise, Ryôsuke a bien compris la situation n'a pas cherché à refuser qu'elle vive avec nous quelques temps. Bien au contraire, il a directement été préparer la chambre d'ami pour elle et Mitsuki. Les enfants n'ont pas très bien compris pourquoi Haru-baba vivait maintenant avec nous mais l'ont très bien acceptés. Pourvu qu'ils comprennent aussi bien lorsqu'elle quittera la maison... Ce n'est pas pour tout de suite car trouver un logement au Japon, ce n'est pas chose aisé, surtout pour une femme sans emploi qui a été femme au foyer une grande partie de sa vie d'adulte...
Main sur mes clés, je coupe le contact de ma voiture garée devant la maison. J'attrape mes affaires et rentre pour trouver ma mère en train d'achever sa préparation de repas.
« Tadaima ! »
« Okaerinasai ! »
« Maman... Je t'ai dis hier que tu n'étais pas obligé de faire à manger. Je peux le faire seule tu sais ? »
« Je ne le fais pas par contrainte, au contraire. Je peux enfin faire des repas pour ma fille aînée... Est-ce si désagréable pour toi ? »
À ses mots, je ne sais quoi répondre et me mord l'intérieur de la joue pour ne pas laisser l'émotion s'installer. C'est vrai que si j'y pense, mis à part hier, depuis quand n'ai-je pas eut le droit à un bentô ou un repas fait par mère ? Un sourire chaleureux et ému étire mes lèvres alors que je fais doucement « non » de la tête.
« Merci maman. »
«De rien ! Installe deux assiettes, je t'attendais pour manger. »
Sans un mot de plus, je mets le couvert et nous mangeons ensemble le Karē raisu de mon enfance... Cette fois, l'émotion est un peu trop forte pour que je retienne mes quelques larmes de couler. C'est idiot, j'en rigole et ma mère fait de même, touchée de retrouver en moi la petite fille qu'elle n'a voir faire grandir. Nous en parlons le temps du repas avant de reprendre des sujets plus légers, dont notre destination de cette après-midi.
Travailler encore à mi-temps à son avantage lorsque l'on organise un mariage. J'ai bien assez de temps pour planifier mes divers rendez-vous et ne pas stresser pour les délais. Une fois prête, je prends la liste de robe que j'ai déjà pré-sélectionné et me rend à la boutique accompagnée de ma mère et Keiko, mon amie la plus proche, pour conseillères. Essayant des robes toutes magnifiques, je ne peux que me tourner vers elles pour m'aiguiller sur mon choix. Ma mère, la voix de la sagesse et l'expérience m'indique les robes qui pourrait me causer des soucis et Keiko écarte immédiatement tout accessoire qui est de trop ou qui, me connaissant par cœur, ne me correspond pas.
Après quelques heures remplies de bonne humeur, le choix final s'arrête sur la robe faisant l'unanimité. Celle que je n'ai pas envie de quitter et qu'il me tarde de porter à nouveau dans six mois.
- InvitéInvité
14 Octobre 2017 - Matin
6h10
Prise d'un énorme bâillement, je marche en direction de la station de métro la plus proche de l'hôtel. Ryôsuke dort encore dans la chambre mais moi j'ai rendez-vous pour un événement très important : la préparation de la future mariée pour le shooting photo en tenue traditionnelle. Malgré ma fatigue, car je n'ai pas su trouver le sommeil rapidement hier soir, je suis super excitée pour cette journée qui va être intense mais mémorable ! J'espère que les enfants ont été calme avec leur grand-mère et que je ne vais pas la retrouver complètement épuisée à notre retour... Le shooting n'est pas prévu avant au moins 10h mais entre le maquillage, la coiffure et l'habillage, il faut compter 3h minimum ! Ma mère m'a prévenue de bien manger avant de partir car il ne sera pas possible de le faire avant la fin de la séance... Heureusement que je ne fais pas une mariage traditionnel le jour même car je sens que ça va être une torture !
9h00
Ryosuke est arrivé il y a environ une heure, pendant que je me faisais coiffer et se trouve dans une salle à côté pour se faire habiller également. Je suis à présent debout, immobile telle une poupée que l'on habille et... Je me surprends à plaindre toutes les poupées du monde. Ce n'est pas un moment désagréable mais c'est long et surtout LOURD ! Le kimono blanc de mariage semble peser une tonne sur mes épaules et j'ai l'impression de ne plus pouvoir bouger ou respirer. J'avais presque oublié que porter un kimono voulait dire « compression intense de la poitrine » et là, je souffre de ne pas être plate...
Une demi-heure plus tard, je ressemblais à un bonhomme de neige et les habilleuses achevaient les retouches pour mes cheveux et le maquillage. Me voir ainsi était émouvant mais, heureusement, je n'ai pas ruiné mon maquillage en pleurant ! Repasser autant de temps pour le maquillage alors que je peux à peine m'asseoir, respirer et me déplacer ? C'est MORT !
Enfin prêts, je retrouve Ryosuke devant le salon, magnifique dans son Hakama de mariage... Honnêtement, je crois que je suis retombée amoureuse et vu sa tête, ça ne m'étonnerait pas que cela soit réciproque. Je remercie encore le maquillage, pour me rendre assez pale, de cacher mes rougissements !
10h00
Nous sortons enfin de la voiture, où Ryosuke a dû me maintenir durant les virages car j'étais incapable de me tenir seule dans cette tenue. Nous avons bien rigolé ! Durant le shooting, nous devons tenir les positions afin de ne pas froisser la forme du kimono que vient de mettre en forme l'assistante du photographe. Entre la fatigue, le poids du kimono super serré et le nombre d'heures qui me sépare petit à petit de mes onigiris matinaux, on pourrait croire que je passes le pire moment de ma vie mais en réalité, même si c'est dur, j'adore ! Merci Maman de m'avoir préparée mentalement et physiquement par ses conseils avisés. Sans elle, je crois que j'aurais déjà fais un malaise, comme beaucoup d'autres futures mariées durant leur shooting ou mariage... D'ailleurs, à proximité du sanctuaire Yakasa, nous avons croisés plusieurs autres mariées et nous avons échangé des félicitations, heureux de partager ce moment précieux.
12h30
Le shooting n'est pas terminé mais nous allons au temple Zuishin-in pour le pour poursuivre. J'ai la dalle mais je me retiens de le dire, vivement que l'on ai terminé ! Avant de prendre les photos extérieures, ont me fait porter une coiffe blanche appelée Wataboushi. Ryôsuke n'a pas pu s'empêcher de rire en me voyant le porter au départ et je le comprends car je dois avoir l'air un peu bizarre ou alors complètement ridicule. Forcément, j'ai ris avec lui avant de me reprendre pour les photos solo et de couple afin de vite le retirer.
13h00
Pour les photos en intérieurs, nous avions dû payer 40000 yens pour la location du temple mais ça vaut le coup ! Je ne regrette pas du tout ! Surtout lorsque je vois Ryôsuke souffrir en restant longtemps assis sur ses genoux pour le shooting mwahahaha ! Bon, moi aussi j'ai mal dans cette position mais comme je galère depuis tout à l'heure – et que je meurs de faim car j'ai mangé beauuuucouuup plus tôt que lui – avec mon kimono, je suis déjà en conditions pour surmonter toutes les épreuves !
Une heure après, je peux enfin quitter cette position, avec l'aide de l'assistante car je ne sent plus mes jambes et que le kimono m'empêche de le faire seule. Nous terminons avec quelques photos supplémentaires avec des éventails avant de retourner au salon de préparation pour que je puisse à nouveau respirer.
Une fois dehors et d'un simple regard, nous arrivons à nous comprendre instantanément. Sur le chemin, nos yeux c'étaient posés sur un restaurant internationnal non loin qui servira encore à cette heure.
« Un Menu Maxi avec Double Cheese Burger avec un café je supposes ? »
« Tu me connais trop bien. »
Nous rigolons en passant les portes du fast food, l'estomac complètement vide mais la tête plein de souvenirs merveilleux.
- InvitéInvité
Fin Octobre - Après-midi
Alors que je prépare termine les retouches sur les costumes, que les petits monstres utiliseront dans quelques jours, ma mère s'exclame joyeusement depuis sa chambre. N'étant pas à côté, je ne comprends pas ce qu'elle dit et attend qu'elle me rejoigne dans le salon afin d'en savoir plus. Ça y est, la bonne nouvelle est tombée, elle a réussi à obtenir tout ce qu'il faut pour être acceptée dans son futur logement. Si tout se passe bien, d'ici le mois prochain, elle pourra aller vivre dans un appartement de taille moyenne, à l'intérieur dans immeuble sécurisé. Ainsi, impossible d'avoir des visites non souhaitées et pas trop de surface à nettoyer pour une femme seule avec « une enfant ». Comme il se trouve en dehors de Kobe, mais pas si loin, Mitsuki ira dormir là-bas les week-ends et les vacances. Du moins, quand elle ne voudra pas voir ses neveux et sa nièce, bien entendu.
En parlant de Mitsuki, quelques jours après l'annonce de ma mère, elle nous a réuni dans le salon pour nous annoncer à son tour quelque chose d'important. Suite aux compétitions de natation, elle a reçu une lettre de recommandation pour une université assez renommée dans le domaine de la natation. Celle-ci n'est pas à Kobe mais elle a décidé d'y aller quand même pour vivre son rêve professionnel. Évidemment, qui étions nous pour l'empêcher de faire ce qu'elle aime pour vouloir la garder près de nous ? De nos jours, lorsqu'on le souhaite, la distance n'est plus un frein pour garder contact avec ses proches alors nous ne sommes pas inquiètes ou tristes. Bon, un peu car je me réjouissais de la voir encore tout les jours sur le campus mais ce n'est pas grave. Après tout, à la voir prendre son envol et son indépendance, je ne peux qu'être fière de la jeune femme qu'elle est sur le point de devenir.
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