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- Gareth N. KobayashiPersonnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 28■ Messages : 1021■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
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Can you strip my heart so I can't feel anything ? Ft. Ryûji
C’est dur, d’ouvrir les yeux chaque matin et de n’avoir qu’une envie, les refermer. Dur d’attendre le jour où le retour à la réalité sera moins douloureux. Dur d’admettre que ce jour n’existe probablement pas car la blessure est trop profonde. De plus en plus dur de porter le masque du faux sourire, les yeux fixés sur les heures défilant à une lenteur sadique.
Je l’abandonne chaque fois que je franchis la salle des professeurs. Si lourd et brûlant au point qu’il me déforme les traits plus qu’il ne les embellie. Comment ne pas reconnaître quand il est porté par l’un des nôtres lorsqu’on y est abonné soi-même de toute façon ? Tous ici, avons déjà souscrit un abonnement à vie à ces masques faiseur de miracle, aspirateurs d’âmes et promoteur de bouclier en carton. Personne n’a le courage de se plaindre de la publicité mensongère, après tout nous sommes les clients stupides qui s’en laissent berner.
Il n’y a que deux moments où mon faciès s’accorde avec mon cœur. Quand mon regard se pose sur le seul petit ange capable d’effacer ma peine et lorsque chaque jour je découvre le sourire bienveillant de Matsuda-san, toujours le bras chargé d’un repas pour nous deux. Je ne trouve pas encore la force de la remercier comme il se doit, j’espère qu’elle ne m’en veut pas de n’avoir que des remerciements sincères à offrir pour le moment...
Soupire. Voilà quinze minutes que je fixe l’écran de mon ordinateur, incapable de formuler une phrase pour un prochain cours. Mes doigts traînent et accrochent les touches sans jamais se décider à les enfoncer. Tout ce qui s’imprime dans mon esprit est un visage que j’aimerais pouvoir oublier.
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Deuxième quadrimestre, jour 4.
La semaine touchait à sa fin, une première semaine riche en rebondissements qui plus est ! Entre la reprise de ses activités de prof, un duel au sommet avec un collègue et ses retrouvailles avec sa douce coréenne, Ryuji en avait vécu des aventures et était passé par toute une panoplie d'émotions diverses et variées : de la motivation à la colère, de l'excitation à la frustration, en passant par toutes les nuances de mièvrerie que sa relation avec sa collègue cinéphile lui intimait. Pas qu'il s'en plaigne, loin de là d'ailleurs, mais peut-être avait-il imaginé sa semaine de rentrée autrement.
Ce jeudi était un jours sans comme on dit. Il était quelque peu fatigué et se raccrochait à chaque source de caféine et de sucre pouvant être à sa disposition. Il avait utilisé plus de la moitié de son "argent de poche" dans les distributeurs automatiques du campus, quand il ne s'agissait pas de paniers repas de saloperies aux kombinis du coin. Quant à sa consommation de tabac, elle crevait le plafond. Il avait grand besoin de repos ou tout au mieux de se détendre. Donc à l'issue d'une quatrième journée de boulot éreintante, il partit en quête d'un havre de paix symbolisé par la salle des professeurs en espérant ne pas y croiser encore une fois Ogawa ; une fois lui avait grandement suffi.
Il ouvrit la porte les bras chargés de cochonneries à s'enfiler, autant liquides que solides, et tomba nez à nez si on puit dire avec Kobayashi-san, le professeur d'arts plastiques. Ils se connaissaient de vue, comme deux collègues enseignant dans le même département se connaitraient mais ni l'un ni l'autre n'avait pris l'initiative d'approfondir leur relation. C'est donc avec un salut courtois et poli que le professeur de design fit son entrée, avant de refermer la porte derrière lui avec beaucoup moins de classe. Il posa son butin sur son bureau toujours autant en bordel, toujours aussi représentatif de sa personne puis décida de saluer son collègue un peu plus dignement, tout de même, ce n'est pas un animal.Kobayashi-san, quelles nouvelles ?
commença-t-il avec un entrain qui l'étonna lui-même. Y'a l'air que la rentrée soit aussi crevante pour moi que pour vous !
Son collègue ne transpirait pas la joie de vivre ou tout du moins semblait en fin de parcours lui aussi. La semaine a du être éprouvante pour tout le monde mais lui, il avait l'air au bout du rouleau. Ryuji regretta presque de ne pas avoir glissé un peu d'alcool frelaté dans son butin afin de rendre cette fin d'après-midi moins morose...
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Re: Can you strip my heart so I can't feel anything ? Ft. Ryûji
Le fracas des cochonneries échouant sur son bureau ne me tire pas de la contemplation de ma page blanche. Le curseur de saisie clignotant me nargue. Là ou pas là, tu es incapable de me faire bouger petit prof de pacotille. Si une femme t’empêche de recracher tout ce que tu as bachoté pendant tant d’années, il serait temps de se poser des questions sur tes capacités mentales., tu ne crois pas ? Quelles nouvelles... Quelles nouvelles ?
« Hein ? »
On a connu réponse plus construite mais heureusement l’enthousiasme de mon collègue balaie bien vite l’impolitesse. Que j’aurais aimé qu’il ait raison et que je ne subisse que le poids de la rentrée. J’envie sa bonne humeur, qui n’a pas l’air de souffrir de la reprise, elle. Quoi que, mes souvenirs floues me rappellent ses allers et retours incessants à la machine à café et les petits tu-tu-tu mettant toute la salle au courant du volume de sucre mêlé à la caféine. Yamashiro-san serait à son pic de glucides ? Et il comptait bien le maintenir en hauteur.
« Si la rentrée était la seule responsable... »
Je regrette aussitôt mes paroles, qui me forceront sans doute à en dire plus quand je n’en ai pas la moindre envie. Soupire. Mon dos rejoint le dossier de ma chaise, j’abandonne.
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Oh, c'est que le professeur d'arts plastiques était vraiment au fond du fond à l'entendre soupirer et geindre, presque. De quoi déprimer une compagnie de clowns sortant d'une toute petite voiture... Ryuji décida de ne pas se laisser démonter, lui, il était en forme et probablement assez pour deux, alors il ferait en sorte de remonter le moral de son collègue tout en faisant son possible pour ne pas se laisser submerger par son spleen. Il prit place sur le coin du bureau du professeur, une sucrerie à la main et l'autre entre les dents, tenue par l'emballage.Allons allons, qu'est-che qui peut vous mettre dans chet état-là, alors, mon cher chollègue ?
demanda-t-il l'emballage encore entre les dents avant de le retirer une fois le snack proposé à son collègue déposé juste devant lui. Je parie que c'est une histoire de coeur, c'est toujours une histoire de coeur... Qui vous a fait bobo au kokoro, dites-moi tout.
Il était presque penché sur lui, une position ô combien inconvenable pour deux collègues, d'autant plus lorsqu'ils ne se connaissaient pas plus que cela ; se croiser en salle des professeurs ou en intercours ne comptait évidemment pas dans le critère "faire connaissance", d'autant plus qu'il n'était pas venu à l'afterwork, si ses souvenirs embrumés étaient bons.
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Re: Can you strip my heart so I can't feel anything ? Ft. Ryûji
Je ne réalise qu’après quelques secondes que mon collègue est pratiquement penché au-dessus de moi et assez proche. Sans en faire un scandale, je décale un peu ma chaise sur ses roues pour retrouver un espace vital correct. D’ordinaire je n’ai rien contre la proximité amicale mais voilà, nous ne sommes pas amis, pas encore du moins. Je ne suis pas fermé à l’idée, enfin là tout de suite, si, et un peu à tout ce qui à lien avec la joie de manière générale en fait...
« Vous devinez bien... »
J’attrape mollement le snack sur mon bureau, pas plus intéressé que ça par ce que propose l’emballage. Rien ne me fait envie, je mange parce qu’il me faut des forces pour m’occuper de Chiaki, autrement l’appétit, j’ai déjà oublié ce que c’est... Je repose le snack. Je n’ai pas non plus envie de l’envoyer bouler mais en même temps, en parler servirait à quoi ? La dernière fois c’était avec Ryunosuke-san... Quand il saura que c’est définitivement terminé... Bobo au kokoro... Il y a un côté mignon dans cette façon de le dire qui m’arrache un micro-sourire à peine perceptible.
« Vous avez vraiment envie d’entendre l’histoire de mon kokoro brisé ? Moi pas trop... Pour faire court, c’est fini entre ma compagne - et non pas ma femme, important comme détail au Japon - et moi, et je me retrouve seul avec notre fils... Pour la deuxième fois. »
Je pense que j’ai bien résumé... Une feuille vierge traîne sur le bureau, à peine entre mes mains je la froisse en boule, tourne sur ma chaise et la lance dans la poubelle à quelques mètres. Pile dedans. Me reste au moins ça.
« 4ème quart temps, le match est finit, belle défaite. »
Sarcasme, amertume et dégoût, que de saveurs, je ne sais laquelle choisir.
« Et vous, qu’est-ce qui vous mets de si bonne humeur ? »
J’ai besoin d’entendre quelque chose de positif, à défaut de pouvoir me réjouir pour moi, je peux pour les autres.
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Aaaah mais allez, ne vous laissez pas abattre... Il faut rebondir !
Effectivement, ce n'était clairement pas la joie... Ryuji en avait connu des moments de déprime mais là... son collègue en tenait une belle couche. Ses mots sonnèrent très creux face à tant de désespoir et face à ce genre de cas de figure, plusieurs issues étaient possibles :
Cas N°1 - le laisser vider son sac
Dans ce scénario, Ryuji se poserait près de lui et l'écouterait vider son sac, déblatérer tout ce qu'il avait sur le cœur, dans l'espoir que cela puisse le soulager de se confier à lui, un collègue presqu'inconnu au bataillon. Cela pouvait sembler idiot mais il n'était pas si rare que cela qu'on se sente mieux une fois notre cœur allégé de nos tracas confiés à d'illustres inconnus ; raison pour laquelle l'Humain était très enclin à parler de sa vie derrière l'anonymat d'un pseudo sur Internet.
Cas N°2 - lui changer les idées
Dans ce scénario, Ryuji lui proposerait de se changer les idées de n'importe quelle façon possible. Jouer un mauvais tour à un collègue – il pensa immédiatement à Yukio... –, ou bien lui proposer une sortie à la fin de cette journée de boulot ; ou un autre jour d'ailleurs. Tant que cela ne tombait pas samedi car il avait d'autres projets et qu'il comptait bien ne pas manquer ce rendez-vous, la raison de sa joie au passage.
Le professeur de design s'était décidé mais son collègue le coupa dans son flux de pensée. Qu'est-ce qui le rendait si heureux ? Était-il d'ailleurs si heureux que ça ? Ca se voyait à ce point-là ? On avait vu plus discret... Il ravala sa salive mais n'effaça pas son sourire pour autant. Ca m'embête un peu, surtout après ce que vous venez de raconter... il fit une pause, gêné, avant de reprendre mais disons qu'il s'avère que j'ai rencontré quelqu'un cet été, que ça semble se passer plutôt bien, qu'on se voit samedi chez elle et que je suis pressé ?
Il afficha un petit sourire mi-niais/mi-gêné. Forcément, ça lui faisait quelque chose d'y penser mais il fallait qu'il s'efforce à en dire le moins possible, que leur relation ne s'ébruite pas trop et surtout pas trop vite ; se faire voir par cet étudiant l'autre jour lui avait suffi ! Puis après tout, il lui avait un peu promis, aussi, d'y aller en douceur. Pas sûr que Moon prenne si bien la nouvelle que ça si elle apprenait qu'un de leurs collègues avait découvert le pot-aux-roses...
Il partit s'assoir sur le bureau de Yukio, choisi totalement au hasard, en bondissant presque, retrouvant sa gaieté qu'il espérait communicative, fouillant dans ses poches pour trouver une sucette et l'enfourner dans sa bouche ; à défaut d'une cigarette, elle fera très bien l'affaire en guise de substitut. Bon, Kobayashi-san ~
, il prit un air trainant, presque séducteur, le genre d'air que prenait sa soeur quand elle préparait un mauvais coup. Que diriez-vous de vous changer les idées en mode afterwork ? Vous devez éponger une rupture et malheureusement nous n'avons pas le droit ici de l'éponger comme il se doit...
Il rebondit sur ses pieds et se rapprocha de nouveau de son collègue, l'air encore plus malicieux. C'était l'air des Yamashiro lorsqu'ils préparaient de mauvais coups...Et si on allait se mettre une mine un de ces quatre ? Je célèbre ma joie, je vous la communique et on profite de notre jeunesse, le tout entrecoupé de longues discussions philosophiques sur votre célibat récent et ô combien traumatique, j'en suis sûr.
Il scruta sa réaction, il s'attendait à se prendre une beigne en pleine face mais qu'à cela ne tienne : au moins il n'aura pas laissé passer une occasion de remonter le moral d'un collègue, même si cette tentative se soldait par un échec cuisant.
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Re: Can you strip my heart so I can't feel anything ? Ft. Ryûji
Rebondir ? C’est quoi ce mauvais jeu de mots... Bien que ça parte d’une bonne intention, je ne peux m’empêcher de toiser Yamashiro-san d’un air blasé. Son sourire bienveillant m’empêche d’être aussi froid que j’aurais pu le devenir à sa blague quelque peu douteuse.
J’ai pour habitude de m’épancher sur l’humeur et le bien être des autres lorsque le mien bat de l’aile. A chacun sa thérapie. Qu’il y a-t-il de si gênant à admettre après mon résumé ? Oh... Je crois savoir. En effet, le son de cloche est diamétralement opposé. Si pour ma part les musiciens de l’orchestre entament leurs rappels, du côté de mon collègue, le premier violon donne le la. Cracher sur le bonheur des autres sous prétexte de passer une mauvaise passe, très peu pour moi. Bien sûr une part de moi s’empêtre dans l’amertume de la rupture et crie profites-en, ça ne durera pas !, mais je la contiens et la remplace par un sourire.
« Je vois, ravi que les vacances vous ait permis une belle rencontre. Profitez-en. »
Car ça ne durera pas. Dire que j’essaie de la contenir serait plus approprié. Ses yeux qui pétillent presque autant que la niaiserie emplie son visage me sont d’un grand secours dans mon combat. Il me rappelle moi au début de mon histoire avec Hanae. Yamashiro-san s’en va prendre d’assaut le bureau de Yukio. S’il avait le malheur d’entrer à cet instant, ce serait le début de l’Apocalypse. Le bureau de Yukio est toujours incroyablement bien rangé, au millimètre près, rien ne dépasse, rien n’est superflue. Le mien est ordonné mais rendu plus chaleureux par nombre de dessins de Chiaki. Celui de Yamashiro-san.. Hm... Parlons d’un désordre organisé.
Oulah... Cette manière de m’interpeller ne me dit rien qui vaille. Le genre que prennent les démons alias cadets, avant d’accomplir leur méfait. J’écoute, le visage teinté de méfiance. Un afterwork. Je ne sais pas... L’enthousiaste ne me laisse pas le temps de répondre et bondit. Yamashiro-san a clairement le profil des gosses préparant un mauvais coup. Sûr qu’il en était le maître durant sa scolarité. Même si j’apprécie qu’il veuille me changer les idées, mon collègue ne sait décidément pas choisir ses mots correctement. Un soupire m’échappe. C’est du cynisme mal placé ?
« Je ne suis pas sûr d’avoir envie de philosopher sur mon célibat, pas si traumatique que ça. Vous êtes peut-être trop enjoué pour que la balance soit équilibré. Mon trauma risque de plomber l’ambiance. »
Et puis de toute manière je n’ai personne pour garder Chiaki. Problème résolu. Je regrette un instant d’avoir été aussi sec mais s’il pense que me noyer dans l’alcool réglera quoi que ce soit. J’ai horreur de ça, le retour à la réalité n’en est que plus violent. Yamashiro-san méritait-il pour autant un tel rabrouement, il se pourrait que non.
« Désolé... Je sais que c’est pour m’aider mais je ne pense pas être de bonne compagnie... »
Je décroche l’un des dessins de mon fils, soigneusement maintenu sur la paroi du bureau par un bout de pâte à fixe. Des bonhommes à la physionomie très éloignée de l’espèce humaine mais leurs traits brouillons leur donne un côté mignon réconfortant.
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Le voilà qu'il esquivait la proposition de Ryuji, quel goujat ! Quel idiot, même ! On ne refuse pas de la sorte une invitation à la débauche et à la franche rigolade de cette façon ! Où sont ses manières !? Le trentenaire ne se laissa pas démonter cependant, puis remarqua le dessin que Gareth venait de décrocher. Il avait presque oublié qu'il était père de famille... alors qu'il avait évoqué que son ex les avait laissées seuls, son fils et lui. Hmm... je vois... Vous n'avez personne pour garder votre progéniture et donc vous hésitez à accepter mon offre, je vois, je vois...
Il se mit à errer un peu sans but dans la salle des professeurs, imaginant ses autres collègues assis à leurs bureaux, tous occupés à préparer leurs cours. Il s'arrêta net devant le bureau du prof d'histoire et, en s'asseyant dessus, il entreprit de jouer avec quelques trombones qui ne demandaient qu'à être manipulés. Il forma plusieurs sculptures plus énigmatiques les unes que les autres, les posant au fur et à mesure sur la table de son estimé collègue, apportant un peu de chaos dans cet ordre ô combien angoissant car trop parfait. Soudain, il lui vint une idée.Et si.... commença-t-il en manipulant distraitement ses créations Et si vous demandiez à ce cher Ogawa-san ? Totalement au hasard, hein ! Il me semble que vous vous connaissez un peu, non ? Puis il n'est pas du genre à avoir femme ou enfant, ni d'être très occupé durant son temps libre... Ca peut faire le café, non ?
Il arbora un sourire satisfait, fier de sa proposition comme s'il s'agissait de l'idée révolutionnaire de l'année, voire de la décennie ou du siècle, même ! Au fond, il ne connaissait réellement ni l'un ni l'autre et ignorait tout de leur relation à eux deux, ça tombe ils étaient des ennemis jurés qui s'affrontaient au sabre à chaque pleine lune, avec le gamin de Gareth comme arbitre. Il se retint de rire en imaginant la scène, non sans s'inclure dans le public de son imagination, un paquet de popcorn à la main prêt à être distribué aux autres professeurs présents. Pendant que son imagination carburait, il attendait la réponse de son collègue.
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Re: Can you strip my heart so I can't feel anything ? Ft. Ryûji
« C’est ça... »
Comme un détective en pleine réflexion, mon collègue fait les cent pas dans la salle des professeurs et je suis son parcours des yeux. Voilà qu’il reprend d’assaut le bureau de Yukio, pauvres trombones. Rien qu’imaginer sa tête à son retour me fait souffler du nez. J’ai bien envie de savoir ce qu’il s’est passé entre ces deux-là.
Pardon ? Demander à Yukio de garder Chiaki pour m’amuser.
« Je... En effet on se connaît... Vous avez l’air de le porter dans votre cœur, c’est intriguant... Je ne sais pas... C’est pas très correct de refiler mon bambin pour aller boire un coup... »
Ce sourire, comme un gamin fier de sa trouvaille. Une partie de moi s’éveille, celle refusant de faire tomber son expression satisfaite, celle qui me susurre que j’ai bien le droit à cette soirée et qu’il n’a pas tout à fait tort. Bien sûr que ça fait le café, même si je déteste ça.
« Rah Yamashiro-san, votre persistance est un fléau ! Je vais lui demander, il me doit bien ça. »
Je lui rends son sourire, résigné. C’est plus tard dans la journée que j’ai l’occasion de croiser Yukio pour lui demander service. Après tout, c’est lui qui m’avait dit que ça ne le dérangeait pas au Kabukicho. De retour dans la salle des professeurs pour récupérer mes affaires avant de partir, je retrouve mon collègue roi de la fête.
« Je suis libre samedi soir Yamashiro-san, emmenez-moi où vous voulez, je vous suivrais. Même si je sens que je regretterai ces paroles ! »
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"Eh bah voilààààà" se dit Ryuji en souriant alors que son collègue venait d'accepter son invitation à sortir, se rouler dans la débauche de l'alcool et à s'enivrer des vapeurs des boites et autres soaplands. Sa réponse le satisfaisait, forcément, cela faisait un moment qu'il ne s'était plus promené à moitié (ou totalement) ivre dans les rues de Kobe ; alors que cela faisait aisément partie du top 3 de ses activités préférées ! Un comble...Fort bien ! Laissez-moi sortir mon peeeeeti agendaaaa
, dit-il visiblement enjoué.
Il parcourut les pages de son micro carnet faisant office d'agenda, rien de bien ordonné, tout un bordel semi-cryptique que seul lui pouvait comprendre un temps soit peu, non pas qu'il soit très secret au sujet de ses activités, il écrivait juste très rapidement et salement, pour rester poli, alors il fallait un sacré niveau en décryptage pour pouvoir connaître le contenu de ses notes. Il ne releva pas la tête du carnet avant que Gareth ne mentionne le samedi suivant... mince, il était pris et pas pour une raison triviale : il avait rendez-vous avec la prof de cinéma...Mince. Ca ne le fera pas... Pas à cette date en tout cas ! il se gratta l'arrière de la tête, très embêté, avant de reprendre Mais ce qu'on peut faire c'est s'échanger nos numéros et on se capte dès qu'on a un créneau ? Genre quand vous avez pu laisser votre petit pour un soir, qu'est-ce que vous en dites ?
Il sortit du fameux carnet une vieille carte sur laquelle on pouvait encore lire ses coordonnées. Il n'avait rien d'autre à proposer, du moins pour l'instant, il espérait que Gareth accepte volontiers de reporter temporairement leur sortie...
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Re: Can you strip my heart so I can't feel anything ? Ft. Ryûji
Malheureusement, le hasard n’a pas été de notre côté. La date ne convient pas, il faudra en trouver une autre. Sa contrariété à cette idée a le don de me toucher. C’est qu’il a vraiment envie que j’arrête de broyer du noir, alors qu’on se connaît à peine. Je lui revaudrais ça un jour, une promesse faite à moi-même que je ne manquerai pas de verbaliser.
« Oui faisons comme ça, on finira bien par trouver un moment ! En tout cas merci. »
Les jours sont passés et malgré moi, j’ai décliné la soirée débauche pour une plus sobre. Je ne me voyais pas encore dévorer des yeux des courbes inconnues sans une pensée pour celle qui me hante toujours. Ces quelques heures exempt de toute réflexion logique et de jugement n’avaient pas été de trop cela dit. Yama- non, Ryûji, est de bonne compagnie, l’ennuie n’est pas une notion faisant partie de son vocabulaire. De quoi présager que je n’ai pas fini de le suivre là où sa gaieté voudra bien m’emmener. Qui sait, il pourrait bien me faire renouer avec mon ancien moi, me débarrasser des chaînes dans lesquelles je m’empêtre.
#terminé
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