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- InvitéInvité
*Enfin le dernier carton!!* la jeune femme s'étira le dos après avoir scotché le dernier carton. Un joli crac se fit entendre. Un soupire plus tard et une envie d'en finir avec tout ça. Alix entendit la sonnette de l'appartement retentir. Rapidement elle rassembla ses cheveux en queue de cheval brouillon, puis elle ouvrit la porte. En face d'elle; deux hommes en uniforme du service de déménagement. Elle payait un peu cher, mais la surveillante ne se voyait pas tout transporter dans sa voiture, la pauvre..... Ahah (ça serait comique).
Elle les invita à entrer et presque immédiatement, les deux hommes évaluèrent la charge de travail. Un des deux hommes communiqua avec un de ses collègues resté en bas de l'immeuble, puis lui dire d'envoyer un de leur gars avec un diable. Alix les regarda en souriant et alla chercher son sac à main, ainsi que sa plante, quelle gardait depuis des années maintenant. La petite plante verte que tout foyer devrait avoir. Même si pour elle, ce fut une variété de cactus. Peu d'entretient et beaucoup de piquant. Bref revenons a ces hommes qui faisaient des aller retour entre le camion et cet appartement. Rien que les regarder faire, Alix se sentait déjà fourbu. Mais elle se dit quelle ressentirait ce sentiment quand elle devrait déballer toutes ses affaires. Se plongeant dans ses pensées, celle ci se rappela de tous les bons moments qu'elle avait passer ici, avec sa meilleure amie… les batailles d'oreillers, les moments plaid et film tout en mangeant des cochonneries.. Alalalala... En observant le mur près de la fenêtre, elle se rendit compte qu'elle avait omis de décrocher une photo. Elle la retira lentement, observant l'expression faciale de sa meilleure amie et d'elle même. Un masque de beauté sur le visage et cet air ridicule.. Alix rit discrètement, avant que l'un des déménageur lui dise que tout était chargé dans le camion et qu'on pouvait filer vers la nouvelle adresse.
En souriant à l'homme, Alix attrapa sa veste rester dans l'entrée avant de le suivre, clef en main. Elle verrouilla pour la dernière fois cette porte. Dans la boite aux lettres, elle glissa la paire de clef, comme lui avait indiqué le propriétaire. En montant dans son véhicule, celle ci déposa sa plante et la photo prise.
"Aller Alix, reprend toi! Tu vas vivre plein d'autres aventures dans ton nouvel appartement"
Après s'être motivé toute seule, la jeune femme démarra sa voiture et suivit le camion jusqu'à sa futur nouvelle adresse.
Une fois sur les lieux, Alix attrapa ses clefs et son sac, avant de parler avec l'un des déménageurs. lui indiquant quelle allait leur ouvrir la porte. ça devait être assez amusant de voir une jeune femme d'un mètre soixante six en tête d'un groupe de d'hommes assez baraqués, qui la suivaient en portant des cartons et meubles. Surtout que pour l'occasion, Alix avait opté pour un jean slim bleu marine, d'un sweet sur lequel était représenté un cactus et une phrase qui disait "Attention je pique". Rien que d'y penser, celle ci eu un sourire. Elle laissa les déménageurs décharger le camion et tout mettre dans son appartement. En attendant, elle descendit dans le hall d'entrer pour scotcher un papier sur lequel, elle prévenait du bruit éventuel, quelle ferait ce jour. "Bonjour, je tenais à vous avertir que je suis en plein déménagement et que je m'excuse pour la gêne occasionnée et pour le bruit. votre nouvelle voisine"
Les déménageurs terminèrent leur tache et vient saluer la jeune femme. Celle ci les remercia de l'effort et de l'aide apporter. En observant le camion repartir, Alix soupira de soulagement. Trop d'homme en même temps dans son espace... celle ci en frissonna. Même si entre nous leurs uniformes.//pan// La surveillante secoua sa tête pour reprendre ses esprits. Elle monta à son appartement pour regarder le nouvel environnement qui était maintenant son nouveau chez elle. Un sourire aux lèvres, celle ci se rappela des affaires restant dans sa voiture. Se motivant, Alix retourna dans la rue après avoir fermé son appartement. Elle remit la main sur sa voiture et commença à prendre un carton et sa plante. Puis avec habilité, la demoiselle reprit le chemin de l'immeuble. Une fois devant la porte, celle ci déposa son fardeau sur le sol pour chercher ses clefs et se rendit compte qu'elle avait plus ses clefs.
"Oh non !!!"
Elle se mit a regarder par terre et ne vit pas sa paire de clef...Puis en regardant à travers la porte de l'immeuble. Celle ci vit son trousseau sur le sol du hall. Elle observa la porte et vit qu'il fallait un badge pour entrer et qu'il n'y avait pas un moyen de passer ou alors elle n'était pas au courant. Désespéré Alix regardant à droite à gauche, puis reprenant son carton, elle s'appuya contre le mur et espérait qu'un voisin finirait par passer la porte d'entrée. En observant l'interphone, elle commença a se dire à haute voix.
"J'appuie ou je n'appuie pas ?!"
Passez pour une cruche ou attendre un peu de chance....
Elle les invita à entrer et presque immédiatement, les deux hommes évaluèrent la charge de travail. Un des deux hommes communiqua avec un de ses collègues resté en bas de l'immeuble, puis lui dire d'envoyer un de leur gars avec un diable. Alix les regarda en souriant et alla chercher son sac à main, ainsi que sa plante, quelle gardait depuis des années maintenant. La petite plante verte que tout foyer devrait avoir. Même si pour elle, ce fut une variété de cactus. Peu d'entretient et beaucoup de piquant. Bref revenons a ces hommes qui faisaient des aller retour entre le camion et cet appartement. Rien que les regarder faire, Alix se sentait déjà fourbu. Mais elle se dit quelle ressentirait ce sentiment quand elle devrait déballer toutes ses affaires. Se plongeant dans ses pensées, celle ci se rappela de tous les bons moments qu'elle avait passer ici, avec sa meilleure amie… les batailles d'oreillers, les moments plaid et film tout en mangeant des cochonneries.. Alalalala... En observant le mur près de la fenêtre, elle se rendit compte qu'elle avait omis de décrocher une photo. Elle la retira lentement, observant l'expression faciale de sa meilleure amie et d'elle même. Un masque de beauté sur le visage et cet air ridicule.. Alix rit discrètement, avant que l'un des déménageur lui dise que tout était chargé dans le camion et qu'on pouvait filer vers la nouvelle adresse.
En souriant à l'homme, Alix attrapa sa veste rester dans l'entrée avant de le suivre, clef en main. Elle verrouilla pour la dernière fois cette porte. Dans la boite aux lettres, elle glissa la paire de clef, comme lui avait indiqué le propriétaire. En montant dans son véhicule, celle ci déposa sa plante et la photo prise.
"Aller Alix, reprend toi! Tu vas vivre plein d'autres aventures dans ton nouvel appartement"
Après s'être motivé toute seule, la jeune femme démarra sa voiture et suivit le camion jusqu'à sa futur nouvelle adresse.
Une fois sur les lieux, Alix attrapa ses clefs et son sac, avant de parler avec l'un des déménageurs. lui indiquant quelle allait leur ouvrir la porte. ça devait être assez amusant de voir une jeune femme d'un mètre soixante six en tête d'un groupe de d'hommes assez baraqués, qui la suivaient en portant des cartons et meubles. Surtout que pour l'occasion, Alix avait opté pour un jean slim bleu marine, d'un sweet sur lequel était représenté un cactus et une phrase qui disait "Attention je pique". Rien que d'y penser, celle ci eu un sourire. Elle laissa les déménageurs décharger le camion et tout mettre dans son appartement. En attendant, elle descendit dans le hall d'entrer pour scotcher un papier sur lequel, elle prévenait du bruit éventuel, quelle ferait ce jour. "Bonjour, je tenais à vous avertir que je suis en plein déménagement et que je m'excuse pour la gêne occasionnée et pour le bruit. votre nouvelle voisine"
Les déménageurs terminèrent leur tache et vient saluer la jeune femme. Celle ci les remercia de l'effort et de l'aide apporter. En observant le camion repartir, Alix soupira de soulagement. Trop d'homme en même temps dans son espace... celle ci en frissonna. Même si entre nous leurs uniformes.//pan// La surveillante secoua sa tête pour reprendre ses esprits. Elle monta à son appartement pour regarder le nouvel environnement qui était maintenant son nouveau chez elle. Un sourire aux lèvres, celle ci se rappela des affaires restant dans sa voiture. Se motivant, Alix retourna dans la rue après avoir fermé son appartement. Elle remit la main sur sa voiture et commença à prendre un carton et sa plante. Puis avec habilité, la demoiselle reprit le chemin de l'immeuble. Une fois devant la porte, celle ci déposa son fardeau sur le sol pour chercher ses clefs et se rendit compte qu'elle avait plus ses clefs.
"Oh non !!!"
Elle se mit a regarder par terre et ne vit pas sa paire de clef...Puis en regardant à travers la porte de l'immeuble. Celle ci vit son trousseau sur le sol du hall. Elle observa la porte et vit qu'il fallait un badge pour entrer et qu'il n'y avait pas un moyen de passer ou alors elle n'était pas au courant. Désespéré Alix regardant à droite à gauche, puis reprenant son carton, elle s'appuya contre le mur et espérait qu'un voisin finirait par passer la porte d'entrée. En observant l'interphone, elle commença a se dire à haute voix.
"J'appuie ou je n'appuie pas ?!"
Passez pour une cruche ou attendre un peu de chance....
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Yukio maudissait les industriels de l'agroalimentaire japonais. Prévoir des dates de consommation aussi courtes tout en mettant autant de plastique autour des produits, ça tenait de l'exploit. Ce genre de gens étaient capables de vous faire mourir de chaud en antarctique si ça rapportait de l'argent. Devoir faire ses courses au jour le jour était une véritable corvée dont il se serait bien passé. Il trainait son sac de courses comme un condamné aurait trainé son boulet. Il avait des copies à corriger, et devoir sortir pour descendre au magasin d'en bas l'avait coupé en pleine action, mais le réfrigérateur était vide, et son estomac également. Il hâtait le pas en direction de l'immeuble, pressé qu'il était de se remettre à la tâche. Il avait profité de son escapade pour ajouter à ses achats un énorme pack de bières, non pas que les copies à corriger lui avaient donné l'envie de s'en coller une, mais il avait une cocotte en fonte à rattraper après un incident de cuisine, et il avait pris l'habitude de faire ça à la solution houblonnée, c'était étonnamment efficace. Pour ne pas être totalement malhonnête, il comptait bien s'en jeter une cannette quand même, il fallait bien conserver un minimum de dignité.
Il avait laissé, durant son aventure, son esprit divaguer, si bien qu'il n'était plus très loin de son foyer, d'autant que le konbini n'était pas si lointain. La porte de l'immeuble n'était plus qu'à quelques mètres, et il se réjouissait déjà de pouvoir se jeter dans son canapé pour reposer son bras et remplir son estomac. Le lieu n'était cependant pas désert. Devant l'entrée, une jeune fille semblait en plein questionnement métaphysique à la vue de l'interphone. De manière évidente, elle hésitait à sonner, et elle tenait dans ses mains un carton débordant de choses et d'autres. Le professeur comprit immédiatement: encore une gamine qui hésitait à rapporter ses affaires à son ex après une rupture difficile. Les atermoiements de la jeunesse étaient une source éternelle de soupirs. Vu sa veine du moment, elle allait sonner et l'engueulade suivie de pleurs allait se dérouler devant lui. Pourquoi ne pouvait-il pas avoir une journée tranquille et normale de temps en temps ?
Résigné à l'idée de devoir assister à une scène de ménage dégorgeant d'eau précieuse, il s'avança résolument, prêt à ouvrir la porte. Il lui suffirait de s'engouffrer dans le hall, et, avec une pointe de chance, il échapperait au traquenard qui lui était destiné. Il était prêt à se jeter dans l'encadrure quand il se rendit compte, au dernier moment, qu'il n'avait pas sa clé en main. Il paniqua: il ne pouvait pas reculer, et il lui fallait trouver son sésame, mais la gamine était à côté, et il ne pouvait quand même pas faire comme s'il ne l'avait pas aperçue; elle était à deux mètres de lui.
Commençant à chercher sa clé dans ses poches, il marmonna rapidement histoire d'assurer le service minimum de la vie en société:
-Bonjour Mademoiselle.
Il percuta et ferma les yeux en serrant les dents. Il venait de se rappeler qu'il avait nonchalamment balancé son trousseau dans son sac de courses en partant de l'immeuble, et cela signifiait que le bout de métal et de plastique était encore là dedans, vraisemblablement tout au fond. Il allait devoir étaler ses provisions là, sous le porche. La guigne !
Ne désarmant pas face à l'adversité, il mit genou à terre, plongea la main droite dans le sac de courses, en sortit le premier objet qu'il put attraper, et le posa par terre, histoire de faire de la place. Il réalisa au dernier moment qu'il venait de s'accroupir et de poser devant la jeune fille un énorme pack de bière. C'était pire que ce qu'il avait imaginé.
Vraiment, certains jours, il valait mieux rester le ventre vide et la cocotte encrassée.
- InvitéInvité
*ahhh, mais comment je vais faire…* pensa la jeune femme. La tentation de sonner à l’interphone était vraiment intense. Mais comment elle pourrait se justifier auprès de la personne qui répondrait. Et s’il n’y avait personne. La perspective de rester comme une idiote devant l’immeuble, ne lui plaisait pas du tout. Alix maudissait son trousseau de clé, qui la narguait derrière la porte. Soudainement elle sentit une présence non loin d’elle. En tournant la tête, elle vit un homme portant un sac remplit de course. Est-ce qu’il habitait ici ? Venait-il simplement voir quelqu’un ? Alix se dit que l’attente ne serait pas si longue pour retrouver ses clefs.
Puis rapidement l’homme se mit à paniquer. Est-ce que lui aussi se retrouvait bloqué ? Un bonjour se fit entendre. La jeune fille sourit poliment et fini par dire :
« Bonjour Monsieur »
Après ce moment de politesse. Elle fut étonnée de voir l’homme mettre un genou par terre…*Mais que fait-il ! * Alix se tenait prêt à lâcher ses affaires et courir le plus vite possible, si jamais c’était un dérangé. Elle l’observa déballer ses courses devant lui. Un pack de bière fut sorti, avant que celui-ci ne trouve ce qu’il cherchait dans son sac. Des clefs… Finalement est-ce qu’il vivait là ? Alix prit son courage à deux mains, elle posa sa charge au sol et demanda :
« Vivez-vous dans cet immeuble ? »
La demoiselle espérait grandement que la réponse soit positive. Même si elle pouvait paraitre un peu trop curieuse. Elle venait simplement de le rencontrer. Il pourrait la prendre pour une folle. Donc elle enchaina tranquillement.
« Puis je rentrer avec vous ? »
Euh…La jeune fille se dit qu’elle allait un peu trop vite en besogne. Le plus correcte serait de lui dire qu’elle venait d’emménager ce jour.
« Enfin… Je vous explique, je viens d’emménager, sauf que je me retrouve bloquée devant la porte. Mon trousseau de clé est juste ici.»
Elle pointa du doigt ses clefs, qui était derrière la porte.
« Donc comme vous pouvez le voir. Je suis enfermée dehors. »
Alix se frotta l’arrière de la tête, un peu gêner d’étaler sa vie devant un parfait inconnu. Ça se trouve il ne vit même pas ici. Elle le regarda avec un sourire d’excuse de lui dire tout ça. Elle se dit qu’elle commençait bien sa nouvelle vie… Passer pour une aliéné devant un immeuble. Alix se pencha et reprit son carton dans les bras.
Puis rapidement l’homme se mit à paniquer. Est-ce que lui aussi se retrouvait bloqué ? Un bonjour se fit entendre. La jeune fille sourit poliment et fini par dire :
« Bonjour Monsieur »
Après ce moment de politesse. Elle fut étonnée de voir l’homme mettre un genou par terre…*Mais que fait-il ! * Alix se tenait prêt à lâcher ses affaires et courir le plus vite possible, si jamais c’était un dérangé. Elle l’observa déballer ses courses devant lui. Un pack de bière fut sorti, avant que celui-ci ne trouve ce qu’il cherchait dans son sac. Des clefs… Finalement est-ce qu’il vivait là ? Alix prit son courage à deux mains, elle posa sa charge au sol et demanda :
« Vivez-vous dans cet immeuble ? »
La demoiselle espérait grandement que la réponse soit positive. Même si elle pouvait paraitre un peu trop curieuse. Elle venait simplement de le rencontrer. Il pourrait la prendre pour une folle. Donc elle enchaina tranquillement.
« Puis je rentrer avec vous ? »
Euh…La jeune fille se dit qu’elle allait un peu trop vite en besogne. Le plus correcte serait de lui dire qu’elle venait d’emménager ce jour.
« Enfin… Je vous explique, je viens d’emménager, sauf que je me retrouve bloquée devant la porte. Mon trousseau de clé est juste ici.»
Elle pointa du doigt ses clefs, qui était derrière la porte.
« Donc comme vous pouvez le voir. Je suis enfermée dehors. »
Alix se frotta l’arrière de la tête, un peu gêner d’étaler sa vie devant un parfait inconnu. Ça se trouve il ne vit même pas ici. Elle le regarda avec un sourire d’excuse de lui dire tout ça. Elle se dit qu’elle commençait bien sa nouvelle vie… Passer pour une aliéné devant un immeuble. Alix se pencha et reprit son carton dans les bras.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Quelque part, il était plutôt soulagé. Si la jeune femme était une nouvelle arrivante, il échappait à la scène de ménage tant redoutée entre amoureux dépassionnés prêts à tout pour se détruire, et c'était une bonne nouvelle pour son niveau de stress. De l'autre côté, il venait d'avoir des comportements pour le moins étranges devant une personne qu'il allait devoir côtoyer sur du plus long terme, ça partait mal. Elle devait certainement le considérer comme l’énergumène de l'immeuble, ce dont il se serait bien passé. En emménageant dans l'immeuble, il avait déjà dû subir l'hostilité de certains membres du voisinage; un, en particulier; et il n'aspirait dorénavant qu'à des relations apaisées avec les autres habitants de l'immeuble. Une jeune fille qui partait dans l'idée qu'il était le type chelou du quartier, ça n'était pas vraiment une réussite niveau discrétion. Enfin, la situation pouvait encore être pire. Vu l'âge de la dame, ça pouvait parfaitement être une étudiante, en histoire qui plus est, et une étudiante qui balance à tout l'amphi qu'elle a vu le professeur agir bizarrement et déballer des packs de bière devant chez lui... Il frissonna. Il convenait de rattraper le coup, juste au cas où.
Heureusement pour, lui, la nouvelle arrivante ne semblait pas trop avare en paroles, et elle avait déjà commencé à lui déballer des explications sur sa situation momentanée. Pressé de lui répondre et ne pas lui laisser le temps de trop réfléchir à son comportement à lui, il bégaya dans la précipitation:
-Oui oui, j'habite là, au dessus, de manière tout à fait classique. J'ai une porte, un tapis, une table, du très normal quoi. Un appartement des plus ordinaires, voyez quoi, rien qui dépasse. Tout est rangé, bien comme il faut, je sors les poubelles, j'aère, enfin bon vous comprenez, vous avec l'air intelligente. Une habitation totalement normale pour un homme des plus respectables quoi.
Il en avait peut-être un peu rajouté, pas sûr que ce soit bien perçu. Il s'en voulait un peu, mais il avait légèrement était pris en tenaille par la panique. Tentant de faire une pause pour reprendre un peu son souffle et ses esprits, il se concentra sur l'action de son regard, et se mit à détailler la petite porteuse de cartons. Elle était plutôt mince, pas vraiment typée du coin, sûrement une étudiante étrangère en échange. Son visage respirait plutôt la gentillesse et l'altruisme. Peut-être qu'elle ne ferait pas courir de rumeurs sur ses activités extra-universitaires finalement, elle n'avait pas l'air du genre à coacher les bruits de couloirs et les ragots galopants. Peut-être que s'il se relaxait et qu'il parvenait juste à être lui-même, les choses se dérouleraient correctement, sans bizarreries autres que son habituelle extravagance.
Il voulut reprendre sur un ton plus posé, mais l'anxiété lui embrouillait l'esprit, et il s'emmêla de nouveau les pinceaux:
-Vous pouvez rentrer avec moi, bien sûr. Enfin je veux dire par là que vous pouvez passer le seuil avec moi, pas que vous pouvez venir chez moi. Enfin je ne dis pas que je veux pas de vous chez moi, mais je m'imagine rien vous voyez. Enfin non pas que vous soyez pas jolie mais vous êtes là, je suis là, et on ne se connait pas donc je ne préjuge de rien. Et c'est normal de préjuger de rien. On est juste deux personnes adultes qui avons chacune notre liberté et je respecte totalement votre liberté, et je ne m'imagine pas des choses comme ça en rentrant des courses. Euh... Je ... Enfin voilà quoi... Pour reprendre, je vous proposerais bien de vous aider à porter ce carton, mais comme vous pouvez le voir, je suis plutôt chargé également. Et quand je dis plutôt chargé je parle du sac de courses, pas du fait que j'aurais pu consommé de l'alcool. Parce que certes j'ai de la bière dans mon sac mais je ne l'ai pas encore bue vous voyez, donc là je suis sobre, et c'est normal d'être sobre à cette heure-ci, et pour tout dire la bière je ne vais même pas la boire parce que c'est pour décaper une cocotte. Quand je dis cocotte c'est pour une marmite pas pour une personne, je ne me permettrais pas de parler comme ça d'une femme, et puis on décape pas les femmes de toutes façons, n'est-ce pas ? Et puis si vous voulez vérifier que je ne vous raconte pas des bêtises sur la bière vous pouvez venir chez moi et je vous montrerai tout ça. Mais là encore une fois je ne vous oblige à rien, vous êtes en totale liberté sur vos choix, et ce n'est pas une invitation pour quoi que ce soit, c'est juste pour voir ma cocotte encrassée, enfin vous comprenez, non ?
Non, vraiment, pas une bonne journée.
- InvitéInvité
L’étonnement… La jeune fille venait de voir ses espoirs de retrouver son appartement monter en flèche. Un soulagement de comprendre que cet homme vivait dans cet immeuble. Mais rapidement, elle déchanta en entendant ses explications. Il venait de lui dire d’une façon étrange qu’il vivait normalement. Devait-elle s’inquiéter ? soit ce monsieur avait beaucoup de mal à parler devant des inconnus, ce qui serait problématique si jamais cet homme exerçait une profession, où il devait s’exprimer devant du monde. (Ah ah !) Ou alors le fait de se faire surprendre avec de l’alcool, le rendait malaise. La jeune fille lui exprima un sourire de politesse devant ses propos. Elle n’était personne pour oser se moquer ou même faire un jugement sur le contenu des courses de ce futur voisin. Alix lui répondit :
« Bien que je suis ravis de savoir que vous vivez normalement. Sachez que loin de moi l’idée de penser que vous ne vivez pas une vie simple. Je ne me permettrais pas de vous juger. »
Devant son embarras, Alix ressentit une envie de jouer un peu. Donc elle ajouta avec un petit sourire en coin.
« Je suis enchantée de voir que vous me faites assez confiance pour me décrire précisément votre appartement. Cela me donnerai même envie de venir vous demandez si vous n’avez pas un peu de sel »
Elle plaisantait et devant sa mine paniquer de s’être fait prendre avec de l’alcool, la jeune fille se dit que peut être son humour ne passerait peut-être pas. Alors elle rajouta avec un clin d’œil :
« Je plaisante bien sur »
Puis elle sentit son regard sur sa personne. Était-il vraiment en train de la détailler de la tête aux pieds. Alix en profita pour baisser la tête sur son propre corps avant de regarder celui de son futur voisin. Oui il était plus grand qu’elle, en même temps ce n’était si difficile que ça. Il avait un certain charme et son air de panique l’avait rendu assez attendrissant. Alix s’apprêtait a lui parler, mais elle se ravisa. L’homme venait de prendre la parole, pour un long monologue d’explication. Il l’informait de ne pas pouvoir l’aider à porter son carton, car il avait les mains prises. Okay. Il lui indiquait aussi qu’il acceptait qu’elle rentre avec lui. Un bon point en soit. Finalement, elle allait finir par rentrer dans cet immeuble. Il voulait l’inviter chez lui ? si rapidement ? *Ah non* Il semblait vraiment s’embrouiller dans ses propos. Il disait un truc et se contredisait juste après. C’était assez divertissant à observer. *tient donc, il me trouve jolie* Décidemment, Alix en sourit. Puis devant son manque flagrant de confiance en soi et de doute, la jeune fille prit la parole :
« Très cher voisin, bien que vos propos sont pour le moins divertissant. Sachez que je ne vous juge pas. Détendez-vous. »
Elle replaça le carton correctement et enchaina.
« Je ne souhaite que rentrer chez moi. Poser ce carton, qui commence un peu à peser son poids. Et bien entendu, si votre proposition tient vraiment. Alors je serais ravi de venir voir comment ça se passe chez vous »
Elle le taquinait toujours, Alix se doutait bien qu’il avait proposé de venir vérifier s’il allait bien s’occuper d’une cocotte. La jeune femme lui adressa un sourire cette fois sincère puis ajouta.
« Aller, ouvrez donc cette porte. Je pourrais récupérer mes clefs et ne plus vous embarrassez plus que ça. »
La surveillante se dit qu’au final, venir dès son premier jour chez son voisin pourrait être mal interprété par autrui. Mais après tout, il ne semblait pas sérieux dans son invitation. Même si selon ses propos contradictoires, cela n’était pas une invitation. Que faire ? Lui proposer de venir boire un thé, une fois qu’elle aurait remis la main sur sa théière ? Ou bien se laisser porter par le courant et voir si cet homme allait finir par se détendre un peu. Puis se rappelant qu’elle ne connaissait toujours pas son nom. Après son discours peut être que celui-ci préférait rester anonyme.
« Au faite, je me nomme Alix Wood. Enchanté très cher voisin »
Quel déménagement intense en émotion.
« Bien que je suis ravis de savoir que vous vivez normalement. Sachez que loin de moi l’idée de penser que vous ne vivez pas une vie simple. Je ne me permettrais pas de vous juger. »
Devant son embarras, Alix ressentit une envie de jouer un peu. Donc elle ajouta avec un petit sourire en coin.
« Je suis enchantée de voir que vous me faites assez confiance pour me décrire précisément votre appartement. Cela me donnerai même envie de venir vous demandez si vous n’avez pas un peu de sel »
Elle plaisantait et devant sa mine paniquer de s’être fait prendre avec de l’alcool, la jeune fille se dit que peut être son humour ne passerait peut-être pas. Alors elle rajouta avec un clin d’œil :
« Je plaisante bien sur »
Puis elle sentit son regard sur sa personne. Était-il vraiment en train de la détailler de la tête aux pieds. Alix en profita pour baisser la tête sur son propre corps avant de regarder celui de son futur voisin. Oui il était plus grand qu’elle, en même temps ce n’était si difficile que ça. Il avait un certain charme et son air de panique l’avait rendu assez attendrissant. Alix s’apprêtait a lui parler, mais elle se ravisa. L’homme venait de prendre la parole, pour un long monologue d’explication. Il l’informait de ne pas pouvoir l’aider à porter son carton, car il avait les mains prises. Okay. Il lui indiquait aussi qu’il acceptait qu’elle rentre avec lui. Un bon point en soit. Finalement, elle allait finir par rentrer dans cet immeuble. Il voulait l’inviter chez lui ? si rapidement ? *Ah non* Il semblait vraiment s’embrouiller dans ses propos. Il disait un truc et se contredisait juste après. C’était assez divertissant à observer. *tient donc, il me trouve jolie* Décidemment, Alix en sourit. Puis devant son manque flagrant de confiance en soi et de doute, la jeune fille prit la parole :
« Très cher voisin, bien que vos propos sont pour le moins divertissant. Sachez que je ne vous juge pas. Détendez-vous. »
Elle replaça le carton correctement et enchaina.
« Je ne souhaite que rentrer chez moi. Poser ce carton, qui commence un peu à peser son poids. Et bien entendu, si votre proposition tient vraiment. Alors je serais ravi de venir voir comment ça se passe chez vous »
Elle le taquinait toujours, Alix se doutait bien qu’il avait proposé de venir vérifier s’il allait bien s’occuper d’une cocotte. La jeune femme lui adressa un sourire cette fois sincère puis ajouta.
« Aller, ouvrez donc cette porte. Je pourrais récupérer mes clefs et ne plus vous embarrassez plus que ça. »
La surveillante se dit qu’au final, venir dès son premier jour chez son voisin pourrait être mal interprété par autrui. Mais après tout, il ne semblait pas sérieux dans son invitation. Même si selon ses propos contradictoires, cela n’était pas une invitation. Que faire ? Lui proposer de venir boire un thé, une fois qu’elle aurait remis la main sur sa théière ? Ou bien se laisser porter par le courant et voir si cet homme allait finir par se détendre un peu. Puis se rappelant qu’elle ne connaissait toujours pas son nom. Après son discours peut être que celui-ci préférait rester anonyme.
« Au faite, je me nomme Alix Wood. Enchanté très cher voisin »
Quel déménagement intense en émotion.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
La jeune femme avait cru bon de préciser qu'elle ne le jugeait point, ce qui était prévenant, mais signifiait bien qu'il y avait matière à juger quelque chose, ce qui ne rassurait pas vraiment Yukio. Il sentait sa peau virer au rouge sous le poids de la honte, et le fait qu'Alix se mette à le taquiner sur la proposition hasardeuse qu'il avait formulé sans même le vouloir n'arrangea pas les choses. Il ne pouvait se regarder dans un miroir, mais il était à peu près certain qu'il venait d'exploser le chiffrage du nuancier Pantone habituel pour sa peau et ses joues. Il était confus. Il sentait bien qu'il devait donner l'impression d'être un lycéen en pleine perte de moyens devant l'émoi lié aux grandes découvertes de la vie, et il s'en morfondait encore plus. Lui qui, d'ordinaire, se plaisait à se penser en plein contrôle en toute situation, avait glissé tête la première dans le séchoir industriel de la malchance, et chaque cafouillage lui donnait l'impression de prendre une gifle imméritée.
Heureusement pour la complexité de sa situation, sa rencontre du jour ne semblait pas lui tenir trop rigueur de ses errements, et lui adressait des sourires sincères qui faisaient naitre chez lui quelques doutes sur la bonne santé mentale de la jeune fille. A sa place, il aurait clairement pris ses distances depuis quelques minutes, effrayé par l'aspect erratique de ses répliques. Pourtant, en lieu et place d'une méfiance qui aurait été toute naturelle, la nouvelle arrivante faisait preuve d'une solide gentillesse, ce qui la rendait à la fois surprenante et intéressante.
Voyant qu'il avait quelque peu perdu le fil, elle l'enjoignit à ouvrir la porte de l'immeuble, ce qui le sortit assez brutalement de sa torpeur honteuse, et lui fit attraper dans un mouvement un peu maladroit la clé qui lui permettrait de leur ouvrir le chemin.
Alors qu'il poussait le battant avec toute la contenance dont il pouvait encore faire preuve, la charmante porteuse de cartons crut bon de se présenter, ce qui le pétrifia en plein mouvement. L'espace d'un instant, il songea à lui dire qu'il s'appelait Gareth, histoire qu'il prenne sur lui les potentielles rumeurs sur les comportements inappropriés, mais ce genre de trucs lui retomberait vite dessus, et si Alix emménageait dans l'immeuble, ils n'avaient pas fini de se croiser, ce qui limitait la pertinence à long terme de la tactique.
Au point où il en était, il pouvait bien se montrer honnête, et divulguer son nom, elle aurait tôt fait de le trouver sur les boites aux lettres, de toutes façons. Il s'inclina légèrement tout en se présentant:
-Enchanté Mademoiselle Wood, mon nom est Yukio Ogawa, j'habite juste au dessus. Je suis arrivé il y a quelques temps maintenant, mais je ne suis pas originaire du coin. J'ai emménagé ici pour le travail. J'ai un petit job à l'université à côté.
Après tant d'émotions, il chercha à se rattraper comme il pouvait:
-Si vous avez encore des cartons à transporter, je veux bien vous aider. Enfin, une fois que j'aurai rangé mes courses, et seulement si ça vous arrange bien évidemment.
- InvitéInvité
La situation venait de passer de fille coincé derrière une porte. A une rencontre tout à fait sympathique. Du moins il y avait de la tendance pour l’un et de l’amusement pour l’autre. La jeune fille venait de le taquiner. Ce qui pouvait être mal interprété par son homologue. Alix l observa et le vit prendre une jolie teinte rouge. La honte était-elle si accentuée en cet homme ? D’un coup la jeune femme se dit qu'elle n'aurait pas dû le taquiner autant. Son but n’était pas de le mettre malaise. Elle voulait seulement détendre l’atmosphère tendu. D’ailleurs elle lui précisa qu'elle plaisantait. Histoire de ne pas le froisser et de lui faire penser qu'elle se moquait de lui. Ça arrive d’être timide et de ne pas être alaise avec autrui. La jeune fille était bienveillante et n était du genre à juger quelqu'un.
Bref elle lui indiqua qu’il suffisait qu’il ouvre cette porte et sa situation de mal être disparaîtrait en même temps qu'elle partira rejoindre son appartement. Pour repenser à son comportement. L’homme semblait reprendre ses esprits et il se munit de ses clefs pour ouvrir la porte. La tenant assez pour qu'elle puisse passer avec ses bras chargés. Une fois entrée. Alix déposa son carton au sol avant de se pencher. Elle attrapa le fameux trousseau de clef fugueur. Puis se redressa en fourrant ses clefs dans sa poche et reprit son carton.
La jeune femme s'était présenté. Après tout si jamais n’il était amenée à parler d’elle. Il pourrait la nommer. Pour prévenir tout l’immeuble qu’une fille du nom de Miss Wood était complètement dérangé. Donc à fuir. Elle rit intérieurement. Puis l écouta se présenter. Donc cet homme se nommait Yukio Ogawa. Apparemment il précisait encore où il vivait. Mais cela fit tilt quand dit ça. Décidément s'il voulait se débarrasser d’elle... C’était loupé. Vu que si elle se rappelait du nom qu’elle avait vu tout à l’heure en traversant le couloir de son étage, son voisin le plus proche c’était lui. Il allait avoir une surprise de taille.
« Enchanté monsieur Ogawa »
Puis celui-ci continua sur sa lancé en lui indiquant il venait aussi d’emménager pour se rapprocher de son travail. Et que fut pas la surprise d’Alix quand il indiqua qu’il avait un petit job à l’université. Décidément la vie était pleine de rebondissement. La jeune femme lui adressa un sourire avant de dire.
« Ah vous aussi… Je suis également ici pour me rapprocher de mon travail. Pour tout vous dire, j’ai été engagé à l’université de Kobé. »
La demoiselle avança vers l’ascenseur avec son carton et appuya sur le bouton. Elle écouta son voisin. Il se proposait de l’aider à porter un carton ou deux, si celle-ci en avait encore. Et bien entendu, une fois qu’il aurait déposé ses courses. Alix lui adressa un grand sourire avant de dire :
« Si vous le souhaitez vraiment, alors oui je veux bien un coup de main. Normalement il me reste que deux cartons dans ma voiture. Et votre aide, m’éviterait un aller-retour je pense. »
L’ascenseur finit par arriver, elle monta dedans et le regard avant de dire :
« Quel étage ? »
Même si elle savait pertinemment quel étage c’était. Sachant que c’était son plus proche voisin de palier.
Bref elle lui indiqua qu’il suffisait qu’il ouvre cette porte et sa situation de mal être disparaîtrait en même temps qu'elle partira rejoindre son appartement. Pour repenser à son comportement. L’homme semblait reprendre ses esprits et il se munit de ses clefs pour ouvrir la porte. La tenant assez pour qu'elle puisse passer avec ses bras chargés. Une fois entrée. Alix déposa son carton au sol avant de se pencher. Elle attrapa le fameux trousseau de clef fugueur. Puis se redressa en fourrant ses clefs dans sa poche et reprit son carton.
La jeune femme s'était présenté. Après tout si jamais n’il était amenée à parler d’elle. Il pourrait la nommer. Pour prévenir tout l’immeuble qu’une fille du nom de Miss Wood était complètement dérangé. Donc à fuir. Elle rit intérieurement. Puis l écouta se présenter. Donc cet homme se nommait Yukio Ogawa. Apparemment il précisait encore où il vivait. Mais cela fit tilt quand dit ça. Décidément s'il voulait se débarrasser d’elle... C’était loupé. Vu que si elle se rappelait du nom qu’elle avait vu tout à l’heure en traversant le couloir de son étage, son voisin le plus proche c’était lui. Il allait avoir une surprise de taille.
« Enchanté monsieur Ogawa »
Puis celui-ci continua sur sa lancé en lui indiquant il venait aussi d’emménager pour se rapprocher de son travail. Et que fut pas la surprise d’Alix quand il indiqua qu’il avait un petit job à l’université. Décidément la vie était pleine de rebondissement. La jeune femme lui adressa un sourire avant de dire.
« Ah vous aussi… Je suis également ici pour me rapprocher de mon travail. Pour tout vous dire, j’ai été engagé à l’université de Kobé. »
La demoiselle avança vers l’ascenseur avec son carton et appuya sur le bouton. Elle écouta son voisin. Il se proposait de l’aider à porter un carton ou deux, si celle-ci en avait encore. Et bien entendu, une fois qu’il aurait déposé ses courses. Alix lui adressa un grand sourire avant de dire :
« Si vous le souhaitez vraiment, alors oui je veux bien un coup de main. Normalement il me reste que deux cartons dans ma voiture. Et votre aide, m’éviterait un aller-retour je pense. »
L’ascenseur finit par arriver, elle monta dedans et le regard avant de dire :
« Quel étage ? »
Même si elle savait pertinemment quel étage c’était. Sachant que c’était son plus proche voisin de palier.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Yukio était étonné. Il s'était attendu à ce que sa nouvelle voisine lui annonce qu'elle était étudiante à l'université, mais le fait qu'elle y travaille était beaucoup plus inattendu. Il réfléchit au poste qu'elle devait avoir obtenu: elle avait clairement l'hexis corporelle d'une prof de langue étrangère, mais elle semblait un peu jeune pour enseigner. De manière plus vraisemblable, elle devait avoir été engagée au niveau de l'administration ou de l'équipe d'animation de la vie scolaire et universitaire. Le professeur espérait pour elle qu'elle n'avait pas été recrutée comme surveillante. Si c'était le cas, le contact avec ses nouveaux collègues allait lui faire un choc. Ils n'étaient pas tous sadiques, mais il fallait avouer que l'équipe des surveillants comprenait quelques oiseaux rares... L'espace d'un instant, Yukio pensa au jour où il avait croisé Akira dans un couloir. Il avait eu peur de se prendre une soufflante même en étant professeur. Alix paraissait un peu trop gentille pour sortir indemne d'une rencontre avec une telle cavalière de l'apocalypse, et Akira n'était pas le seul profil atypique dans le panier de cryptides. Le reste de l'administration était plus convenable. Surprenant par moments, mais beaucoup plus convenable, et heureusement pour Alix, il y avait peu de chances qu'elle ait été prise en tant que surveillante.
Avec une pointe d'hypocrisie et d'ironie, il tenta de la rassurer sur son nouvel environnement professionnel:
-Vous verrez, le campus est un monde un peu à part, avec ses amitiés, ses rumeurs, ses histoires, ses traditions... Avec ses inimitiés et ses rancunes tenaces également, malheureusement... Globalement, c'est un endroit sympa, et les étudiants sont charmants. Enfin, les miens en tout cas. Certains professeurs sont un peu coincés dans leur bulle, mais en général on s'amuse bien. Le professeur d'arts plastiques habite dans l'immeuble également. Si vous croisez une grande perche à l'air paumé et un gamin adorable à côté, vous pourrez pas vous tromper, c'est lui. Il n'a pas un mauvais fond mais il est peu perdu dans la nostalgie d'époques désormais révolues, il faut le ménager.
Alors que l'ascenseur arrivait, Alix accepta son aide avec un certain enthousiasme, ce qui le mit un peu en confiance. Il sourit à son tour:
-Je le souhaite vraiment, et si ça peut vous éviter de perdre vos clés à nouveau, ce sera avec un plaisir non-feint que je procéderai au transport de votre dernier carton. Il ne faudrait pas que vous vous cassiez le dos en forçant, et avec le déballage à venir, vous n'avez pas encore fini de vous fatiguer.
L'ascenseur arriva dans un chuintement surprenant au premier abord, mais auquel il s'était à présent habitué, et elle lui demanda avec un regard malicieux:
"Quel étage ?"
Il répondit avec une décontraction qui tranchait avec l'anxiété dont il avait pu faire preuve quelques minutes plus tôt:
-Au second. Au fait, je ne sais pas si vous avez eu le temps de faire des courses, avec votre installation, mais si vous n'avez pas encore eu l'occasion d'aller vous ravitailler, vu que j'en reviens, n'hésitez pas à passer si vous mourez de faim. Je vais cuisiner du oden ce soir. C'est pas forcément de la grande cuisine, mais ça sera peut-être mieux que des nouilles instantanées, et chez moi, la table et les chaises ne sont plus en kit, ce qui est pratique pour s'asseoir. En plus vous égayerez un peu ma soirée avec votre sourire, ça me changera du tête-à-tête avec une pile de livres que je n'aurai jamais le temps d'ouvrir.
- InvitéInvité
La jeune femme sous ses airs angéliques et son coté malicieux, était une vrai teigne quand il le fallait. Cela faisait quelques jours qu’elle avait commencé sa nouvelle profession. Elle avait rencontré divers collègues, qui d’apparence lui avaient sembler fort sympathique. Elle n’avait que très peu discuter avec eux, mais elle ne voulait pas juger le livre à sa couverture. Elle découvrirait au fil du temps les diverses personnalités de ses collègues de boulot. En marchant vers l’ascenseur, Alix écouta attentivement son nouveau voisin. Elle trouvait mignon qu’il tente de la rassurer sur son futur environnement. Même s’il le faisait avec une pointe d’ironie. Apparemment ils n’appréciaient peut-être pas les rumeurs et les histoires. Alix n’était pas du genre commère, mais si des informations remontaient à ses oreilles. Elle ne pourrait s’empêcher de profiter. Même si, elle ne jugeait personne. C’était toujours bien de savoir ce qu’il se passait, ici et là. (Enfin là c’est surtout son côté curieux qui se manifestait ah ah) Puis l’homme continua de parler, lui indiquant qu’il y avait de bon étudiant, du moins les siens. Donc monsieur était professeur. Intéressant ça. Et il y avait un autre professeur dans cet immeuble. Apparemment d’Art plastique. Vu comment il le décrivait, on sentait qu’il ne l’aimait pas beaucoup. Mais il appréciait son enfant. La jeune fille nota mentalement ces informations. *était-il vieux cet autre voisin ? * Le ménager qu’il disait.
« A vous entendre, on pourrait penser que notre voisin est une personne âgée ? Son fils doit être grand donc. C’est un de vos étudiants peut être ? »
Elle lui sourit gentiment et ajouta
« Pour tout vous avouer, j’ai été embauché comme surveillante. Ce n’était pas ce que j’avais envisagée pour mon avenir et cela ne correspond pas à mes études. Mais il fallait bien que je trouve un travail qui me permet de vivre tranquillement. Oui je sais, vu ma carrure… Et mon visage angélique. Vous allez surement vous dire que je vais me faire manger tout cru. Mais je saurais me défendre. Au pire, je pourrais faire appel à vous pour me protéger »
Elle rit et fini par appuyer sur le bouton du 2ème étage. En entendant l’homme, elle eut la confirmation qu’elle avait bien lu son nom sur la porte un peu plus tôt. Alix observa son acolyte et se rendit compte qu’il était un peu plus détendu qu’à leur rencontre devant l’immeuble. Elle avait bien entendu accepter son aide. Ça lui permettait se de ménager un peu le dos. Tiens, il venait de la taquiner sur ses clefs.
« Han je vois que vous vous moquez au final de la situation dans laquelle j’étais. Je reconnais avoir été un peu maladroite. Je n’ai pas entendu mon trousseau tombé. Dois-je en conclure que vous êtes mon héro ? »
Elle lui sourit encore une fois. Effectivement, en pensant au déballage de carton… Alix en soupirait d’avance, mais c’était un bien pour un mal. Une nouvelle vie. Un nouveau cocon. Le bruit de la mécanique qui se mettait en route pour les transporter au 2ème étage n’était pas très rassurant. Donc par habitude, la jeune fille se mit a observé le petit document qui indiquait la dernière maintenance. La date n’était pas si éloignée. Mais son voisin ne semblait pas inquiet. Donc elle se dit que tout était « safe ».
Son voisin lui fit remarquer qu’elle n’avait pas forcément eu le temps de faire les courses, avec ce déménagement. A dire vrai, la jeune femme hocha la tête pour confirmer ses dires. Elle comptait se faire livre un truc rapide. Mais elle fut étonnée d’entendre une invitation de la part de cet homme. Décidemment plus sympathique qu’au début. Il lui proposait de venir manger chez lui. *ouaa… un Oden…*
elle n’en avait pas manger depuis longtemps. Rien que d’y penser, cela lui mit l’eau à la bouche. Tient, il refaisait de l’humour.
« Eh bien, je vous avoue que votre proposition est alléchante. Donc c’est avec plaisir que j’accepte votre invitation. D’ailleurs, si vous saviez depuis combien de temps j’ai pas mangé d’Oden. »
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur le second étage. Alix passa les portes et avança dans le couloir avec son voisin puis se stoppa devant la porte en face de cette de Monsieur Ogawa. Elle sortit son trousseau de sa poche avant d’ouvrir son appartement. Les cartons avaient été entreposés dans sa chambre histoire de ne pas encombrer le salon. Elle comptait commencer à déballer ses affaires rapidement. Au pire des cas, elle dormirait sur son canapé. Un plaid, un oreiller et le tour était joué. Elle regarda le jeune homme et dit :
« Comme vous le voyez, nous sommes des voisins de palier. Donc j’essayerais de ne pas faire trop de bruit pour ne pas vous déranger. Après ne vous inquiétez pas, je ne suis pas du genre à mettre la musique à fond. »
Alix lui sourit une fois de plus, avant d’ajouter
« Je dépose ce carton et je vous attendrais pour la suite. Je vous dis donc à dans cinq minutes. Ça vous va ? »
« A vous entendre, on pourrait penser que notre voisin est une personne âgée ? Son fils doit être grand donc. C’est un de vos étudiants peut être ? »
Elle lui sourit gentiment et ajouta
« Pour tout vous avouer, j’ai été embauché comme surveillante. Ce n’était pas ce que j’avais envisagée pour mon avenir et cela ne correspond pas à mes études. Mais il fallait bien que je trouve un travail qui me permet de vivre tranquillement. Oui je sais, vu ma carrure… Et mon visage angélique. Vous allez surement vous dire que je vais me faire manger tout cru. Mais je saurais me défendre. Au pire, je pourrais faire appel à vous pour me protéger »
Elle rit et fini par appuyer sur le bouton du 2ème étage. En entendant l’homme, elle eut la confirmation qu’elle avait bien lu son nom sur la porte un peu plus tôt. Alix observa son acolyte et se rendit compte qu’il était un peu plus détendu qu’à leur rencontre devant l’immeuble. Elle avait bien entendu accepter son aide. Ça lui permettait se de ménager un peu le dos. Tiens, il venait de la taquiner sur ses clefs.
« Han je vois que vous vous moquez au final de la situation dans laquelle j’étais. Je reconnais avoir été un peu maladroite. Je n’ai pas entendu mon trousseau tombé. Dois-je en conclure que vous êtes mon héro ? »
Elle lui sourit encore une fois. Effectivement, en pensant au déballage de carton… Alix en soupirait d’avance, mais c’était un bien pour un mal. Une nouvelle vie. Un nouveau cocon. Le bruit de la mécanique qui se mettait en route pour les transporter au 2ème étage n’était pas très rassurant. Donc par habitude, la jeune fille se mit a observé le petit document qui indiquait la dernière maintenance. La date n’était pas si éloignée. Mais son voisin ne semblait pas inquiet. Donc elle se dit que tout était « safe ».
Son voisin lui fit remarquer qu’elle n’avait pas forcément eu le temps de faire les courses, avec ce déménagement. A dire vrai, la jeune femme hocha la tête pour confirmer ses dires. Elle comptait se faire livre un truc rapide. Mais elle fut étonnée d’entendre une invitation de la part de cet homme. Décidemment plus sympathique qu’au début. Il lui proposait de venir manger chez lui. *ouaa… un Oden…*
elle n’en avait pas manger depuis longtemps. Rien que d’y penser, cela lui mit l’eau à la bouche. Tient, il refaisait de l’humour.
« Eh bien, je vous avoue que votre proposition est alléchante. Donc c’est avec plaisir que j’accepte votre invitation. D’ailleurs, si vous saviez depuis combien de temps j’ai pas mangé d’Oden. »
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent sur le second étage. Alix passa les portes et avança dans le couloir avec son voisin puis se stoppa devant la porte en face de cette de Monsieur Ogawa. Elle sortit son trousseau de sa poche avant d’ouvrir son appartement. Les cartons avaient été entreposés dans sa chambre histoire de ne pas encombrer le salon. Elle comptait commencer à déballer ses affaires rapidement. Au pire des cas, elle dormirait sur son canapé. Un plaid, un oreiller et le tour était joué. Elle regarda le jeune homme et dit :
« Comme vous le voyez, nous sommes des voisins de palier. Donc j’essayerais de ne pas faire trop de bruit pour ne pas vous déranger. Après ne vous inquiétez pas, je ne suis pas du genre à mettre la musique à fond. »
Alix lui sourit une fois de plus, avant d’ajouter
« Je dépose ce carton et je vous attendrais pour la suite. Je vous dis donc à dans cinq minutes. Ça vous va ? »
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Gareth ? Une personne âgée ? L'idée était proprement hilarante, mais pas si idiote. Après tout, le professeur d'arts plastiques était bloqué dans le passé et radotait comme un retraité trop proche de ses rosiers. L'espace d'un instant, Yukio imagina son collègue plein de rides, courbé et coursant des jeunes en agitant une canne, et la vision offerte lui donna envie de partir dans de francs éclats de rire. C'était assez drôle à se mettre à l'esprit, tout comme l'image d'un Chiaki adolescent envoyant bouler son père en le traitant de vieux con. La possibilité d'être un jour témoin de scènes de ce genre redonnait presque confiance en la vie.
Avec un immense sourire dont sa nouvelle voisine ne pouvait deviner l'origine réelle, le professeur d'histoire lui lança en tentant sans y parvenir de garder son sérieux:
-Vous verrez quand vous le croiserez. On ne peut pas vraiment lui donner un âge, c'est un être hors du temps.
Il pensa encore à son voisin en pleine senescence, et il repartit dans un semi-éclat de rire incontrôlé. Alors qu'il pouffait encore intérieurement, Alix entreprit d'expliquer avec précision les raisons de son arrivée dans le coin et ce pourquoi elle avait été recrutée. Il fut choqué deux fois. La première, quand elle annonça qu'elle avait été embauchée comme surveillante, et la deuxième, quand elle se mit à lui faire ce qui ressemblait bien à du rentre-dedans au second degré. Il prit du recul par rapport à ses premières impressions: la jeune femme n'était peut être pas si naïve que ça. En tout cas, elle semblait clairement vouloir le taquiner en le mettant exagérément en valeur. Il entra dans son jeu avec un regard et une voix faussement innocents:
-Il est vrai que je suis un peu le super-héros que l'université attendait, toujours prêt à défendre les pauvres demoiselles sans défense face aux hordes de bandits à vélo qui écument le campus. Regardez, rien que la semaine dernière, j'ai fait baissé le taux de criminalité de la faculté de moitié en raisonnant un étudiant qui avait basculé dans la délinquance en oubliant de rendre ses livres empruntés à la bibliothèque. Le doyen a voulu me donner une médaille pour ça, mais j'ai refusé, je suis un héros de l'ombre, et l'idée d'avoir contribué à la paix du monde et d'avoir sauvé des vies suffit à mon bonheur.
D'un geste outrageusement ostentatoire, il termina sa phrase en passant sa main dans les mèches de cheveux bruns qui lui tombaient sur le côté du front, et planta dans les yeux de son interlocutrice une œillade intense et pleine de gravité, façon homme viril meurtri par la vie, au cœur généreux mais brisé par la mort d'un amour de jeunesse hypothétique des suites d'une longue maladie pour laquelle il aurait tenu avec dévouement jusqu'au bout des soins palliatifs.
Il était content qu'elle accepte l'invitation, et heureux qu'elle emménage juste en face, cela promettait de bons moments. Lui adressant un signe de tête des plus sympathiques, il s'engouffra à son tour dans son appartement, histoire de déposer ses courses. Il se dépêcha comme il put. Cinq minutes, c'était assez court, surtout pour lui qui rangeait l'intérieur de son réfrigérateur avec la maniaquerie d'un collectionneur de timbres. Dans la précipitation qui caractérisait son mouvement au retour de la cuisine, il renversa le paquet de copies qui étaient empilées sur la table du salon. Il se retourna, contempla l'éparpillement des feuilles manuscrites, haussa les épaules, puis repartit vers la porte de son appartement.
- InvitéInvité
la discussion entre les deux voisins était plutôt amusante. Même si son autre futur voisin gagnait une image de personne âgée dans la tête d’Alix. Les propos de Yukio, lui indiquèrent que celui-ci ne faisait pas son âge et que c’était une personne à part. *hors du temps*. Ça donnait un côté mystérieux et intrigant pour son futur homologue masculin, professeur dans la même université où elle travaillait. *vivement que je le croise alors*. Le jeune homme à côté d’elle, semblait de beaucoup s’amuser de la situation, le sourire qui reflétait son visage, ne pouvait pas lui faire penser autrement.
Puis celui-ci lui raconta qu’il était effectivement un super héros. Alix rigola à ses propos, essayant d’imaginer l’homme vêtu d’une cape et avec les mains sur les hanches, debout sur le toit de l’université. Veillant sur la sécurité. Puis avec un sourire, elle dit :
« Ah ah, je vous imagine bien avec une cape partant secourir le monde »
Toujours amuser par ces propos, la demoiselle venait de finalement arriver devant la porte de son appartement. Elle venait de lui indiquer qu’elle le laissait avec ses courses, avant d’entrer dans son appartement avec sa charge. Ne se préoccupant pas de ranger correctement son carton, celle-ci ferma la porte après avoir dit au jeune homme qu’elle le retrouvait d’ici cinq minutes. C’est vrai que c’était cours, mais elle avait hâte de finir avec ce déménagement. Plus que deux cartons. *ouf*
Alix déposa celui qu’elle avait dans ses mains sur la table basse et s’arrêta devant le miroir. Sa queue de cheval partait en cacahuètes, la honte… La jeune fille passa ses mains dans ses cheveux pour les détacher. Ils furent relâchés. Lui tombant dans le dos, la demoiselle essaya de les recoiffés un peu, puis les laissant libre, elle attrapa ses clefs et ouvrir la porte de son appartement. Elle tomba nez à nez avec son voisin et sourit gentiment avant de dire :
« Et c’est reparti pour les derniers cartons »
Un peu trop enthousiaste la demoiselle, mais c’était dans sa nature de prendre les choses avec joie. Elle avança à nouveau vers l’ascenseur avant de dire.
« Les escaliers ?? »
A vrai dire ce n’était pas vraiment une question. La jeune femme se dit que pour descendre ça serait plus rapide, vu qu’ils n’avaient rien dans les mains pour le moment. Elle chercha d’ailleurs la porte pour descendre. Puis poussa celle-ci en s’engouffrant dedans. Descendant calmement puis arrivant en bas elle le questionna par curiosité :
« Je ne vous ai pas demander, mais vous êtes professeur de quoi exactement ? »
Dans le hall, la demoiselle ouvrit la porte qui menait à l’extérieur.
Puis celui-ci lui raconta qu’il était effectivement un super héros. Alix rigola à ses propos, essayant d’imaginer l’homme vêtu d’une cape et avec les mains sur les hanches, debout sur le toit de l’université. Veillant sur la sécurité. Puis avec un sourire, elle dit :
« Ah ah, je vous imagine bien avec une cape partant secourir le monde »
Toujours amuser par ces propos, la demoiselle venait de finalement arriver devant la porte de son appartement. Elle venait de lui indiquer qu’elle le laissait avec ses courses, avant d’entrer dans son appartement avec sa charge. Ne se préoccupant pas de ranger correctement son carton, celle-ci ferma la porte après avoir dit au jeune homme qu’elle le retrouvait d’ici cinq minutes. C’est vrai que c’était cours, mais elle avait hâte de finir avec ce déménagement. Plus que deux cartons. *ouf*
Alix déposa celui qu’elle avait dans ses mains sur la table basse et s’arrêta devant le miroir. Sa queue de cheval partait en cacahuètes, la honte… La jeune fille passa ses mains dans ses cheveux pour les détacher. Ils furent relâchés. Lui tombant dans le dos, la demoiselle essaya de les recoiffés un peu, puis les laissant libre, elle attrapa ses clefs et ouvrir la porte de son appartement. Elle tomba nez à nez avec son voisin et sourit gentiment avant de dire :
« Et c’est reparti pour les derniers cartons »
Un peu trop enthousiaste la demoiselle, mais c’était dans sa nature de prendre les choses avec joie. Elle avança à nouveau vers l’ascenseur avant de dire.
« Les escaliers ?? »
A vrai dire ce n’était pas vraiment une question. La jeune femme se dit que pour descendre ça serait plus rapide, vu qu’ils n’avaient rien dans les mains pour le moment. Elle chercha d’ailleurs la porte pour descendre. Puis poussa celle-ci en s’engouffrant dedans. Descendant calmement puis arrivant en bas elle le questionna par curiosité :
« Je ne vous ai pas demander, mais vous êtes professeur de quoi exactement ? »
Dans le hall, la demoiselle ouvrit la porte qui menait à l’extérieur.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 28 ans
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❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Prendre les escaliers ? Quelle drôle d'idée. On avait pas inventé la métallurgie et maitrisé le courant alternatif pour se servir de ses muscles par pur plaisir ! Yukio songea qu'en plusieurs mois, il ne s'était jamais essayé à utiliser les escaliers. La cage d'ascenseur l'avait un peu enfermé dans son confort, et alors que sa comparse du jour devait découvrir ces marches pour la première fois, c'était aussi son cas, ce malgré le temps conséquent qui le séparaient de son emménagement dans le bâtiment. Il la suivit sans dire un mot, prenant ses marques dans cet environnement si proche et pourtant inconnu. Elle ne se doutait probablement pas du fait qu'il s'agissait d'une découverte pour lui aussi, et il se garderait bien de lui dire. Qu'aurait-elle pensé d'un homme qui n'avait jamais emprunté les escaliers de son propre immeuble après plusieurs mois ?
Le retour dans le hall le soulagea presque: retour en terrain connu ! Il se sentait plus à l'aise dans les endroits qu'il connaissait, c'était sa façon d'être casanier, probablement. Concentré sur le fait de ne pas rater une marche, il avait été silencieux pendant toute la descente, si bien qu'il ne fut pas mécontent lorsqu'Alix se remit à élever la voix. Il l'écouta avec attention, puis lui répondit sur un ton pensif:
-Je suis professeur d'histoire et de géographie, au lycée et à l'université.
Il se sentit obligé d'ajouter:
-Je ne suis pas enseignant depuis longtemps, c'est seulement mon deuxième poste, mais je dois avouer que j'y trouve un certain sens, et que ça me plait. J'ai l'impression d'être un peu utile, et c'est déjà quelque chose.
Il termina sa phrase avec une voix quelque peu éteinte, mais reprit de manière plus joviale:
-Et vous, d'où venez-vous ? Sans vouloir vous manquer de respect, vous n'avez pas vraiment l'air d'être native du coin. Votre nom me donne bien un indice, mais je ne suis pas certain de ce que je déduis.
Il leva les yeux comme pour perdre son regard dans l'air qui les entourait, et énonça avec une neutralité toute académique:
-Ceci dit vous ne serez pas dépaysée à l'université, c'est assez international. Beaucoup d'étudiants ne sont pas complètement japonais, c'est un joyeux bazar, ça change de là où j'étais avant.
- InvitéInvité
La curiosité était trop grande, celle-ci ne lui avait même pas demander qu’elle matière, son voisin de palier enseignait, alors que ça aurait dû être la seconde question après avoir appris son métier. Mais elle avait été tellement intrigué par son autre voisin, que celle-ci avait complètement oublié. C’est en sortant des escaliers qu’Alix osa demander. Elle fut ravie de savoir qu’il n’avait pas perdu son habitude de se justifier, pour chaque chose sortant de sa bouche. *Un prof d’histoire* cela était intéressant, il y avait tellement de truc à dire sur cette matière. D’ailleurs quand Alix était encore étudiante, l’histoire était l’une de ces matières préférées, même si le dessin, dépassait tout. Il se sentait utile pour la future génération, après tout apprendre quelque chose à autrui était quelque chose de bien. Alix aurait adoré partager sa passion, mais le professeur d’arts plastiques était déjà pris. Après elle se demandait s’il existait un club de dessin ? La surveillante remarqua qu’il avait terminé son explication en baissant le ton. Mais cela ne l’empêcha pas de répondre.
« Histoire –Géographie. Ça doit être passionnant. Après je me doute que vous devez beaucoup aimé cette matière, car beaucoup d’étudiant pourraient trouver ça barbant. Je me rappelle qu’à l’époque, beaucoup d’élèves n’aimaient pas ça. Contrairement à moi. »
La surveillante continua de marcher à côté de son voisin avant d’entendre sa question. *D’où venais telle ... ? * De très loin. Elle sourit à sa demande puis fini par se lâcher, après tout pas besoin de cacher ses origines. Depuis qu’elle vivait au japon, tout le monde remarquait quelle n’était pas native d’ici.
« Hm alors si vous avez du temps, sachez que j’ai passé une partie de mon enfance en France. Avant que mon père trouve une opportunité ici, au Japon. Puis j’ai appris à l’école le japonais, les mœurs et coutumes d’ici. J’ai passé presque la totalité de mes études ici. Pas très loin. Pour être plus précise à Osaka. Avant de partir de mes propres ailes ailleurs. »
Elle se permit de rajouter :
« En fait j’ai suivi une amie. Elle venait rejoindre ses parents qui vivent dans le coin. A dire vrai, j’ai voulu m’éloigner un peu de mes propres parents. »
Après pourquoi… Peut-être parce que son père devenait un peu trop envahissant. Toujours à contrôler avec qui elle parlait… Ou encore à vouloir l’éloigner des hommes… Soit disant ils étaient tous pareil. Du point de vu d’un père, c’était pour protéger sa princesse des vilains garçons qui n’en voulaient qu’a la vertu de sa fille… Bref, Alix arriva près de sa voiture et la déverrouilla avant d’ouvrir son coffre. Les deux derniers cartons étaient là… La narguant puis elle sourit gentiment à cet homme, à qui elle venait de lâcher un bout de sa vie, alors qu’elle ne le connaissait que depuis même pas une heure. Yukio lui parla de la diversité des élèves à l’université, c’est vrai que depuis qu’elle travaillait dans cet établissement, celle-ci avait pu voir qu’il n’y avait pas que des japonais. Elle avait même entendu parler espagnol l’autre jour.
Elle attrapa jugea l’écriture sur les deux cartons. *Matériel de dessin* & *Ustensile cuisine* La jeune femme demanda :
« Vous préférés quoi ? Lourd ou moyennement lourd ? »
La surveillant rit à sa demande puis ajouta
« Je vous remercie encore de m’aider avec mes affaires. »
Alix trouvait son voisin fort sympa et elle espérait qu’ils deviennent amis. Après le futur est imprévisible.
« Histoire –Géographie. Ça doit être passionnant. Après je me doute que vous devez beaucoup aimé cette matière, car beaucoup d’étudiant pourraient trouver ça barbant. Je me rappelle qu’à l’époque, beaucoup d’élèves n’aimaient pas ça. Contrairement à moi. »
La surveillante continua de marcher à côté de son voisin avant d’entendre sa question. *D’où venais telle ... ? * De très loin. Elle sourit à sa demande puis fini par se lâcher, après tout pas besoin de cacher ses origines. Depuis qu’elle vivait au japon, tout le monde remarquait quelle n’était pas native d’ici.
« Hm alors si vous avez du temps, sachez que j’ai passé une partie de mon enfance en France. Avant que mon père trouve une opportunité ici, au Japon. Puis j’ai appris à l’école le japonais, les mœurs et coutumes d’ici. J’ai passé presque la totalité de mes études ici. Pas très loin. Pour être plus précise à Osaka. Avant de partir de mes propres ailes ailleurs. »
Elle se permit de rajouter :
« En fait j’ai suivi une amie. Elle venait rejoindre ses parents qui vivent dans le coin. A dire vrai, j’ai voulu m’éloigner un peu de mes propres parents. »
Après pourquoi… Peut-être parce que son père devenait un peu trop envahissant. Toujours à contrôler avec qui elle parlait… Ou encore à vouloir l’éloigner des hommes… Soit disant ils étaient tous pareil. Du point de vu d’un père, c’était pour protéger sa princesse des vilains garçons qui n’en voulaient qu’a la vertu de sa fille… Bref, Alix arriva près de sa voiture et la déverrouilla avant d’ouvrir son coffre. Les deux derniers cartons étaient là… La narguant puis elle sourit gentiment à cet homme, à qui elle venait de lâcher un bout de sa vie, alors qu’elle ne le connaissait que depuis même pas une heure. Yukio lui parla de la diversité des élèves à l’université, c’est vrai que depuis qu’elle travaillait dans cet établissement, celle-ci avait pu voir qu’il n’y avait pas que des japonais. Elle avait même entendu parler espagnol l’autre jour.
Elle attrapa jugea l’écriture sur les deux cartons. *Matériel de dessin* & *Ustensile cuisine* La jeune femme demanda :
« Vous préférés quoi ? Lourd ou moyennement lourd ? »
La surveillant rit à sa demande puis ajouta
« Je vous remercie encore de m’aider avec mes affaires. »
Alix trouvait son voisin fort sympa et elle espérait qu’ils deviennent amis. Après le futur est imprévisible.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Yukio sentit revenir du fond des âges une éclosion de virilité gonflée d'orgueil. Il n'était pas particulièrement macho, et ne savait pas d'où pouvait provenir cette bouffée de fierté masculine, mais il n'eut pas vraiment la possibilité de discuter avec lui-même pour se poser la question de manière approfondie: la réponse à la question de sa voisine sortit sans qu'il l'ait pensé de manière consciente.
-Le lourd bien entendu !
Autant il pouvait comprendre par quelles circonvolutions son esprit avait décidé de jeter son dévolu sur le carton le plus lourd, autant il ne parvenait pas bien à comprendre ce qui avait pu lui faire terminer sa phrase par une formule visant à pointer l'évidence de son choix. Qu'entendait-il par là ? Etait-ce de la politesse conditionnée ou l'expression d'un conservatisme métastasé dans le moindre de ses neurones ? Il ne pensait pourtant pas être si rigide sur le maintien des structures familiales héritées du siècle passé.
Gêné aux entournures, il élança ses bras vers le coffre de la voiture, comme pour ne pas laisser un quelconque temps mort, qui aurait pu nourrir une réflexion sur sa dernière réplique. Il s'en voulut immédiatement, le carton pesait une tonne. Ses mains et ses bras lui signifiaient, dans le même temps, qu'il avait pêché par orgueil et qu'il allait devoir se remettre à faire des pompes au lever du lit sur une base quotidienne. Encore empêtré dans son élan dérangeant d'homme en plein affichage de sa force physique, il se força à camoufler l'effort qui aurait pu se lire sur son visage, et tenta maladroitement de détourner l'attention en relançant la conversation:
-Pas besoin de me remercier, c'est normal d'apporter son aide à quelqu'un qui vient d'arriver. D'ailleurs, je vous aurais aidé même si vous n'aviez pas eu de jolis yeux couleur automne et un sourire à attendrir du diamant.
Pas sûr que ça fonctionne, tant il galérait à porter la boite qui lui encombrait les bras, et qu'il essayait tant que faire se peut d'appuyer sur son torse pour soulager les muscles de ses membres supérieurs. Il ne savait pas exactement ce qui pouvait se trouver dans ce carton, mais il n'avait pas porté quelque chose d'aussi lourd depuis la fois où il avait eu la riche idée d'imprimer sa thèse sur du papier cartonné, en 18 exemplaires, histoire d'en filer aux gens qu'ils connaissait. Il devait lui en rester une bonne moitié chez lui, qui n'avaient pas trouvé preneur: ça lui avait couté bien trop cher pour ce que c'était.
Se hâtant vers la porte de l'immeuble où il aurait l'excuse de devoir ouvrir la porte pour poser sa charge au sol et reposer ses bras, il continua à alimenter comme il le pouvait la discussion, sa concentration sur le transport de la boite ne lui laissant que peu de marge pour réfléchir à ce qu'il lançait de ses lèvres:
-Je peux comprendre le besoin de s'éloigner de ses parents. A votre âge, on est épris de liberté, et les proches peuvent être un peu étouffants. Moi-même, je me suis rendu compte que depuis que je suis loin de ma famille, je me préoccupe moins du fait de répondre aux attentes des autres, et que je laisse plus parler mes envies et mon cœur.
- InvitéInvité
La situation devient comique pour Alix. Elle venait de proposer a son cher voisin de choisir entre un lourd et un moins lourd. Etonnamment, avec beaucoup d'entrain, Yukio déclara haut et fort qu'il allait prendre le lourd. Le carton avec écrit "matériel de dessin" fut donc pris par son acolyte. Elle ne put s'empêcher de sourire. Décidemment le coté Héro de ce monsieur ressortait.
"Vous êtes sur que..."
Elle put finir sa phrase; le jeune homme venait de prendre directement le carton. Celui ci était assez lourd. Il devait y avoir ses pots de peintures, ses cahiers de dessins, ses accessoires. Enfin bref, il devait peser son poids ce carton. En l'observant, elle s'inquiétait un peu pour lui. On dirait qu'il luttait un peu. Le coté viril surement. * Ah les hommes et leurs égos* Alix haussa les épaules et finit par prendre le deuxième carton légèrement lourd, mais supportable. La jeune fille avait légèrement rougit quand son voisin lui indiqua que c'était normal d'aider son prochain "enfin façon de parler" mais il venait de faire référence a ses yeux ainsi qu'a son sourire. Alix le regarda toujours avec un sourire puis ajouta
"dois je en conclure que vous êtes le diamant et que je vous fais fondre ?"
La demoiselle laissa échapper un petit rire. Puis elle referma sa voiture avant de suivre son voisin. Celui ci venait de déposer le carton pour ouvrir la porte. Alix en profita pour passer et de lui tenir la porte à son tour. Afin qu'il puisse avancer. Même si c'était avec difficulté. *Maudit carton trop lourd.* La jeune fille se dit qu'elle aurait peut être du faire deux autres cartons; pour alléger celui que portait Yukio. Mais maintenant que c'était fait. Tout en avançant, elle appela l'ascenseur avant de l'écouter parler de son éloignement face à sa famille. Que c'était normal pour une personne de son âge. Une liberté... Oui c'est vrai que maintenant la demoiselle se sentait moins oppressé par son paternel et ses idées de mariage arrangés avec quelqu'un qu'il jugerait de convenable pour sa fille. Alix avait haussé la voix pour la première fois pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas un objet qu'il pouvait marchander avec un autre homme. Et quelle voulait choisir avec son cœur et non avec la tête de son père qui elle épouserait ou non. Tiens le jeune homme l'informait que lui, laissait ses envies et son cœur parler pour lui. En montant dans l'ascenseur grinçant, la jeune fille répondit .
"Je vous comprends parfaitement. Je ne veux pas non plus laisser quelqu'un décider de mes faits et actes. Mais vous dites à mon âge, je suis sur que l'on ne doit pas avoir un si grand écart tout de même"
Elle le regarda lutter avec le carton discrètement et demanda
"ça va aller avec le carton ?"
Alix s'inquiétait un peu. Dans un premier temps elle se demandait si les bras de Yukio allait tenir et également si elle avait mis assez de scotch autour de son carton. ça serait embarrassant que celui ci s'ouvre et que son matériel de dessin se retrouver sur le sol du couloir. La jeune fille déposa le carton sur le sol pour ménager son dos et espérait que son voisin ferait de même. Sinon elle serait bon pour lui proposer un massage pour soulager ses muscles. L'idée était alléchante, mais cela paraitrait un peu trop osé. Alix sourit a cette image et en rougit bêtement.
"Vous êtes sur que..."
Elle put finir sa phrase; le jeune homme venait de prendre directement le carton. Celui ci était assez lourd. Il devait y avoir ses pots de peintures, ses cahiers de dessins, ses accessoires. Enfin bref, il devait peser son poids ce carton. En l'observant, elle s'inquiétait un peu pour lui. On dirait qu'il luttait un peu. Le coté viril surement. * Ah les hommes et leurs égos* Alix haussa les épaules et finit par prendre le deuxième carton légèrement lourd, mais supportable. La jeune fille avait légèrement rougit quand son voisin lui indiqua que c'était normal d'aider son prochain "enfin façon de parler" mais il venait de faire référence a ses yeux ainsi qu'a son sourire. Alix le regarda toujours avec un sourire puis ajouta
"dois je en conclure que vous êtes le diamant et que je vous fais fondre ?"
La demoiselle laissa échapper un petit rire. Puis elle referma sa voiture avant de suivre son voisin. Celui ci venait de déposer le carton pour ouvrir la porte. Alix en profita pour passer et de lui tenir la porte à son tour. Afin qu'il puisse avancer. Même si c'était avec difficulté. *Maudit carton trop lourd.* La jeune fille se dit qu'elle aurait peut être du faire deux autres cartons; pour alléger celui que portait Yukio. Mais maintenant que c'était fait. Tout en avançant, elle appela l'ascenseur avant de l'écouter parler de son éloignement face à sa famille. Que c'était normal pour une personne de son âge. Une liberté... Oui c'est vrai que maintenant la demoiselle se sentait moins oppressé par son paternel et ses idées de mariage arrangés avec quelqu'un qu'il jugerait de convenable pour sa fille. Alix avait haussé la voix pour la première fois pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas un objet qu'il pouvait marchander avec un autre homme. Et quelle voulait choisir avec son cœur et non avec la tête de son père qui elle épouserait ou non. Tiens le jeune homme l'informait que lui, laissait ses envies et son cœur parler pour lui. En montant dans l'ascenseur grinçant, la jeune fille répondit .
"Je vous comprends parfaitement. Je ne veux pas non plus laisser quelqu'un décider de mes faits et actes. Mais vous dites à mon âge, je suis sur que l'on ne doit pas avoir un si grand écart tout de même"
Elle le regarda lutter avec le carton discrètement et demanda
"ça va aller avec le carton ?"
Alix s'inquiétait un peu. Dans un premier temps elle se demandait si les bras de Yukio allait tenir et également si elle avait mis assez de scotch autour de son carton. ça serait embarrassant que celui ci s'ouvre et que son matériel de dessin se retrouver sur le sol du couloir. La jeune fille déposa le carton sur le sol pour ménager son dos et espérait que son voisin ferait de même. Sinon elle serait bon pour lui proposer un massage pour soulager ses muscles. L'idée était alléchante, mais cela paraitrait un peu trop osé. Alix sourit a cette image et en rougit bêtement.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Le carton était toujours aussi lourd, et Yukio tentait tant bien que mal de soulager le poids qui lui pesait sur les bras en appuyant via un vecteur horizontal la boite contre la paroi de l'ascenseur. Sa technique ne fonctionnait pas bien. Il se fatiguait autant à pousser qu'à porter. Dans un cas comme dans l'autre, la gravité lui collait des baffes comme une concubine éconduite et rancunière. Tout en se débrouillant du mieux qu'il pouvait pour camoufler ses difficultés, il compensait son impuissance par des pensées pleines de haine:
*Newton, je vais te faire bouffer ta pomme, tu vas cracher tes dents espèce de salopard !*
La gravité, c'était surfait, et l'ascenseur qui grinçait comme une vieille porte dégondée n'aurait pas dit le contraire s'il avait eu la possibilité de s'exprimer. Leur véhicule à déplacement vertical se trainait à une vitesse qui confinait à celle d'un escargot sous Lysanxia, et leur ascension paraissait interminable. Il continua à gérer sa douleur par des jurons internes:
*P = mg, et tu pouvais pas minimiser ton g saleté de planète à noyau ferromagnétique ? Je te maudis ribaude de boule tellurique en suspension. Quand j'aurai posé ce carton, je vais te mettre des coups de pioche jusqu'à la nuit et tu pourras rien y faire. On a bien fait de te creuser la surface pour te pomper ton pétrole, et mange tes morts on te le rendra pas. C'est bien fait pour ta gueule, ça t'apprendra à être massive.*
Il se rappela qu'il n'avait pas de pioche chez lui, et se sentit encore plus démuni. Heureusement pour sa conscience et son attention, Alix lui parlait toujours. Elle avait d'abord demandé, sur un ton souriant, s'il était un diamant qu'elle faisait fondre. La fatigue de ses membres avant le rendaient assez premier degré, et il ne comprenait pas bien l'allusion. En pleine confusion, il avait répondu comme pour lui-même:
- Un diamant ? Mais je suis pas un dix sur l'échelle de Mohs, tout juste un 8, comme une topaze quoi. Et la topaze ça fond, mais faut quand même vraiment la chauffer, genre 1100 degrés. Sauf que vous vous êtes à 37 degrés Celsius comme tout le monde, du coup c'est compliqué quand même.
La difficulté croissante du transport en cours l'avait coupé dans le fil de sa réflexion, et sa nouvelle voisine avait enchainé sur des questionnements liés à leur âge respectif. Jusque là, il ne s'était pas posé la question de l'année de naissance de son interlocutrice. Elle était certainement plus jeune que lui, mais il n'avait pas su lui attribuer un âge exact, et il se méfiait de l'idée d'en émettre un à l'oral. Estimer l'âge d'une femme, c'était un coup à prendre une soufflante si on se trompait, il valait mieux éviter. Prudent, il préféra décliner le sien:
-On ne doit pas avoir une si grande différence en effet, après tout, je n'ai que 27 ans. Pour vous, c'est sans doute déjà un âge vénérable qui apporte sagesse et calvitie, mais je puis vous assurer que pour l'instant, je suis épargné aussi bien par l'une que par l'autre. La vie est devant moi, sauf si je décède demain, ce qui aurait quand même une chance d'arriver vu les situations inextricables dans lesquelles j'ai tendance à me coller en ce moment.
La porte de l'ascenseur s'ouvrit brusquement, dans un bruit libérateur par lequel il semblait les supplier de débarquer, histoire qu'il puisse soulager ses vieux câbles usés jusqu'à la corde. Yukio s'élança dans le couloir avec l'état d'esprit d'un marathonien au quarante et unième kilomètre, et lança à son acolyte, la voix saccadée par l'effort:
-On pourra dire que vous m'aurez fait transpiré, je ne pensais pas qu'avoir une passion pour le dessin pouvait conduire à être sportif. Je regarderai les étudiants en art différemment à partir de maintenant.
- InvitéInvité
La demoiselle remarquait que son voisin n’était pas alaise avec ce carton. Décidemment, elle aurait peut-être dû ne pas tout mettre dans le même. Il semblait vraiment lutter, mais elle se souvenait que lorsqu’elle l’avait chargé dans la voiture, celui-ci n’était pas si lourd que ça si ? Alix n’osa pas le froisser dans son égo. Alors la jeune fille n’osa rien dire. Mais les propos qu’elle avait dit précédemment pour le taquiner, il semblait que Yukio les avaient pris sérieusement. Il lui expliqua par A+B, qu’il n’était pas un diamant mais plutôt une topaze. Puis il venait de partir sur la température du corps humain. *Oula… mais il débloque ? je n’aurai peut-être pas dû lui laisser ce carton* La surveillante patienta dans l’ascenseur avec lui tout en l’écoutant cette fois ci répondre à sa question concernant l’âge. Alors comme ça monsieur avait vingt-sept ans. Il ne faisait pas son âge. (Ah ah) Il n’avait que cinq quand d’écart. Il venait de dire qu’il espérait vivre longtemps mais que c’était mal partit. Vu que le jeune homme avait tendance à se retrouver dans des situations par très chouette parfois. Cela fit sourire la jeune fille qui dit :
« Vous n’avez pas de chance en soit. J’espère que vous ne considérez pas cette rencontre comme l’une de ces situations des plus déplaisantes pour vous »
L’ascenseur finit tant bien que mal par arriver au deuxième étage. Son voisin descendit rapidement en portant toujours sa charge lourde. Alix se pencha et ramassa le carton qu’elle avait déposé pour soulager son dos. Elle sortit a son tour puis approcha de sa porte d’entrée. Passant sa main dans sa poche, la jeune fille sortit ses clefs avant d’ouvrir rapidement. Poussant la porte, celle-ci la tient pour laisser passer son acolyte.
« Après vous mon cher. »
Elle le laissa passer et lui dit gentiment
« Navré c’est un peu le foutoir. Un déménagement n’est jamais pratique pour recevoir du monde. »
Alix déposa sa charge à côté de la table basse puis elle se dirigea vers Yukio avec un sourire. Elle se rappela sa phrase concernant les artistes qui portaient leur matériel. Comme quoi il les regarderait autrement maintenant, vu le poids du matériel. Elle se permit de lui prendre le carton des mains avec douceur et le porta comme ci, celui-ci ne pesait pas grand-chose. Un sourire aux lèvres, celle-ci déposa le carton sur la table basse.
« Oui, le matériel est assez lourd, mais a force on gagne du muscle dans les bras. Vous voulez voir le contenu ? J'avoue que celui ci était un peu charger et que j'aurai pu dispatcher le matériel en plusieurs cartons »
Alix rit un peu. Puis en regardant autour d’elle avant de dire
« Je vous aurais bien proposer de boire quelque chose, mais je vous avoue que je ne sais plus dans quel carton j’ai bien pu ranger mes verres. »
La jeune fille le regarda avec un sourire, se rappelant qu’il lui avait proposer un repas plus tard. Observant par la suite ses cartons, celle-ci se dit qu’il fallait bien qu’elle commence à déballer tout ça. Avec ou sans lui ? Il en avait déjà fait beaucoup pour elle. Ça serait un peu osée de lui demander de l’aide pour ça. Mais peut être qu’elle pourrait profiter du fait qu’il était là, pour l’aider a déplacer le meuble dans le coin. Il gênait un peu au centre de la pièce.
« Est-ce que je peux profitez de votre présence pour m’aider à déplacer ce meuble dans le coin ? »
« Vous n’avez pas de chance en soit. J’espère que vous ne considérez pas cette rencontre comme l’une de ces situations des plus déplaisantes pour vous »
L’ascenseur finit tant bien que mal par arriver au deuxième étage. Son voisin descendit rapidement en portant toujours sa charge lourde. Alix se pencha et ramassa le carton qu’elle avait déposé pour soulager son dos. Elle sortit a son tour puis approcha de sa porte d’entrée. Passant sa main dans sa poche, la jeune fille sortit ses clefs avant d’ouvrir rapidement. Poussant la porte, celle-ci la tient pour laisser passer son acolyte.
« Après vous mon cher. »
Elle le laissa passer et lui dit gentiment
« Navré c’est un peu le foutoir. Un déménagement n’est jamais pratique pour recevoir du monde. »
Alix déposa sa charge à côté de la table basse puis elle se dirigea vers Yukio avec un sourire. Elle se rappela sa phrase concernant les artistes qui portaient leur matériel. Comme quoi il les regarderait autrement maintenant, vu le poids du matériel. Elle se permit de lui prendre le carton des mains avec douceur et le porta comme ci, celui-ci ne pesait pas grand-chose. Un sourire aux lèvres, celle-ci déposa le carton sur la table basse.
« Oui, le matériel est assez lourd, mais a force on gagne du muscle dans les bras. Vous voulez voir le contenu ? J'avoue que celui ci était un peu charger et que j'aurai pu dispatcher le matériel en plusieurs cartons »
Alix rit un peu. Puis en regardant autour d’elle avant de dire
« Je vous aurais bien proposer de boire quelque chose, mais je vous avoue que je ne sais plus dans quel carton j’ai bien pu ranger mes verres. »
La jeune fille le regarda avec un sourire, se rappelant qu’il lui avait proposer un repas plus tard. Observant par la suite ses cartons, celle-ci se dit qu’il fallait bien qu’elle commence à déballer tout ça. Avec ou sans lui ? Il en avait déjà fait beaucoup pour elle. Ça serait un peu osée de lui demander de l’aide pour ça. Mais peut être qu’elle pourrait profiter du fait qu’il était là, pour l’aider a déplacer le meuble dans le coin. Il gênait un peu au centre de la pièce.
« Est-ce que je peux profitez de votre présence pour m’aider à déplacer ce meuble dans le coin ? »
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Voyant que sa comparse supportait le poids du carton avec beaucoup moins de difficultés qu'il n'en avait connues, Yukio se sentit légèrement vexé. Ce n'était certes pas flatteur, et acculé par l'éternel retour de la réalité, il entreprit de résoudre sa dissonance cognitive en se drapant dans l'idée que son agenda de professeur émérite ne lui laissait pas le temps de faire travailler d'autres muscles que son cerveau. L'idée que son manque de forme physique découlait avant tout de circonstances extérieures à sa volonté lui apporta un peu de réconfort, et il rangea sa culpabilité dans un coin de son esprit comme on jette des épluchures au compost.
De peur de voir ressortir des oubliettes de son esprit cette horrible atteinte à sa fierté, il n'osa pas répondre par l'affirmative à la proposition d'Alix de détailler ensemble le contenu du volume de cellulose. Si jamais l'ouverture de cette boite de Pandore révélait que le contenu tenait plus de la plume que du plomb, il n'aurait pas la capacité de se remettre de la blessure morale infligée à sa virilité. Jetant de ses yeux suspicieux une invisible damnatio memoriae à l'affreux cube de couleur terne décoré de jolis traits de marqueurs, il ouvrit la bouche pour détourner le sujet de ce qui pouvait bien se trouver à l'intérieur, relevant la tête en prenant un ton des plus enjôleurs:
-Qui a besoin d'un verre quand il suffit de vous contempler pour s'abreuver de votre bonne humeur ?
Il s'en voulut un peu, ses dérobades verbales sortaient souvent sans qu'il ne les réfléchisse, si bien qu'elles le plaçaient parfois dans des situations gênantes. Quelques semaines auparavant, il avait sorti à un chauffard peu conciliant avec les passages piétons qu'il avait toute la vie pour être un idiot, et qu'il pouvait donc faire une pause le temps d'une journée. L'affaire avait failli dégénérer, et il s'en était fallu de peu pour qu'elle ne se solde par une perte asymétrique de dents sur un trottoir. Il n'y pouvait rien, ça sortait tout seul, pour le meilleur comme pour le pire.
Il tenta de compenser sa dernière sortie par un retour à des considérations moins lyriques:
-Mais sinon j'ai des verres chez moi, ils sont en verre. Ce sont des verres en verre quoi.
Pas sûr que ce soit très clair. Ses paroles, contrairement aux verres rangés dans sa cuisine, n'étaient parfois pas transparentes. C'était toutefois déjà bien plus correct comme réplique. La proposition de déplacer un meuble donna malheureusement à son esprit une nouvelle occasion de s'affranchir de sa pensée consciente:
-Je ne sais pas si je dois accepter votre proposition, la dernière fois que j'ai fait bougé un meuble en présence d'une dame et sur sa demande, le bruit a fortement gêné les voisins.
Il eut envie de se mettre une baffe. A vrai dire, elle lui en aurait collé une qu'il ne lui en aurait pas tenu rigueur. Indubitablement, c'eut été mérité. Sa propre impudence le sidérait, si bien qu'il ne savait plus trop quoi dire. Ouvrir la bouche, c'était prendre le risque de ressortir une absurdité grande comme la nébuleuse d'Orion, dont il aurait bien piqué la ceinture pour se flageller et expier son comportement impardonnable.
- InvitéInvité
*Est-ce qu'il est vraiment en train de me draguer là ?* La demoiselle venait simplement de l'informer que son appartement n'étant pas opérationnel pour accueillir cet homme avec toute la distinction qui s'impose. Les verres devaient être dans un carton, mais quel carton ? Dans ce qui se trouvait dans sa chambre ? ou alors dans ceux dans le salon ? Alix fut étonné de la phrase de son acolyte. Sans pouvoir le contrôler, des rougeurs apparurent sur ses joues. N'étant pas du genre timide, la surveillante se dit que pour lui répondre, valait mieux la jouer taquin.
"Dois je en conclure que vous ne voulez pas boire en ma compagnie?"
La brunette lui sourit à nouveau. Comprenant que Yukio était de nouveau gêné. Etait-ce à cause du carton ? Elle ne voulait en aucun cas toucher à sa virilité, c'était sans arrière pensée que celle ci lui avait prit le carton soit disant lourd. Alix voulait simplement le débarrasser de sa charge. Loin d'imaginer que ce geste ait pu froisser son voisin. En observant son voisin, la demoiselle se demandait comment poursuivre leur échange. Mais elle n'eut pas besoin de réfléchir longtemps. Yukio venait de lui proposer de venir chez lui. D'une manière maladroite mais c'était tout de même une invitation. Des verres en verres. La jeune fille faillit rire de sa phrase, mais se retient.
"Je serais ravis de vous suivre dans ce cas. Vous avez aménagé depuis longtemps ?"
Mais qu'est-ce qu'il lui avait prit de lui demander son aide pour ce meuble. C'était déjà gentil de la part de son voisin de l'avoir aider à porter un des cartons restant. Le meuble était pas pratique là où il était présentement. Le jeune homme lui répondit qu'il l'aurait bien aider, mais que la dernière fois qu'il avait aidé une dame... Il avait gêné tous les voisins. Alix observa l'heure et se dit qu'effectivement, c'était une raison valable de ne pas déplacer le meuble de suite. Elle lui sourit gentiment.
"Vous avez raison, je viens à peine d'emménager, je ne vais pas causer du tord à autrui avec le bruit que nous ferons en déplaçant ce meuble."
Alix passa une main dans ses cheveux puis attrapant ses clefs et son téléphone. Elle observa si elle n'avait pas quelque chose d'urgent à faire. Apparemment non. Tout était bon. Rien de l'empêchait de suivre cet homme chez lui.
"Bon et bien, si ta proposition de boire un verre tiens toujours. Allons y"
Oui, elle venait de le tutoyer… ça venait de lui échapper. Mais elle sentait que le feeling passait bien entre eux. Le vouvoiement apportait une certaine limite, un coté un peu froid. Alors que le tutoiement ouvrait une possibilité de rapprochement. Peut être allait il trouver cela un peu gênant. Maintenant que les mots avaient franchit les lèvres de la surveillante. Il était trop tard pour faire demi tour.
"Dois je en conclure que vous ne voulez pas boire en ma compagnie?"
La brunette lui sourit à nouveau. Comprenant que Yukio était de nouveau gêné. Etait-ce à cause du carton ? Elle ne voulait en aucun cas toucher à sa virilité, c'était sans arrière pensée que celle ci lui avait prit le carton soit disant lourd. Alix voulait simplement le débarrasser de sa charge. Loin d'imaginer que ce geste ait pu froisser son voisin. En observant son voisin, la demoiselle se demandait comment poursuivre leur échange. Mais elle n'eut pas besoin de réfléchir longtemps. Yukio venait de lui proposer de venir chez lui. D'une manière maladroite mais c'était tout de même une invitation. Des verres en verres. La jeune fille faillit rire de sa phrase, mais se retient.
"Je serais ravis de vous suivre dans ce cas. Vous avez aménagé depuis longtemps ?"
Mais qu'est-ce qu'il lui avait prit de lui demander son aide pour ce meuble. C'était déjà gentil de la part de son voisin de l'avoir aider à porter un des cartons restant. Le meuble était pas pratique là où il était présentement. Le jeune homme lui répondit qu'il l'aurait bien aider, mais que la dernière fois qu'il avait aidé une dame... Il avait gêné tous les voisins. Alix observa l'heure et se dit qu'effectivement, c'était une raison valable de ne pas déplacer le meuble de suite. Elle lui sourit gentiment.
"Vous avez raison, je viens à peine d'emménager, je ne vais pas causer du tord à autrui avec le bruit que nous ferons en déplaçant ce meuble."
Alix passa une main dans ses cheveux puis attrapant ses clefs et son téléphone. Elle observa si elle n'avait pas quelque chose d'urgent à faire. Apparemment non. Tout était bon. Rien de l'empêchait de suivre cet homme chez lui.
"Bon et bien, si ta proposition de boire un verre tiens toujours. Allons y"
Oui, elle venait de le tutoyer… ça venait de lui échapper. Mais elle sentait que le feeling passait bien entre eux. Le vouvoiement apportait une certaine limite, un coté un peu froid. Alors que le tutoiement ouvrait une possibilité de rapprochement. Peut être allait il trouver cela un peu gênant. Maintenant que les mots avaient franchit les lèvres de la surveillante. Il était trop tard pour faire demi tour.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Le tutoiement fit à Yukio l'effet d'un petit électrochoc. Il ne se souvenait pas de la dernière fois que quelqu'un l'avait tutoyé par sympathie, et il en avait perdu le souvenir de la sensation que cela pouvait procurer. La soudaine proximité ne lui déplaisait pas forcément, surtout qu'il n'avait rien fait pour l'éviter, mais il n'en avait plus l'habitude, et il devait réapprendre, à la manière d'un voyageur en terre étrangère, à apprivoiser les afflux neuronaux qui parcouraient les circuits rouillés de son cerveau, trop longtemps plongés dans l'apathie d'une vie menée à distance d'autrui. Non pas qu'il fut un ermite habitant seul une vallée perdue au milieu de l'arctique, mais ne partager avec ses congénères que la politesse ténue de la cordialité ne permettait pas de tisser des liens assez solides pour construire des ponts au dessus de l'abime de la solitude. Face au vide, il aimait à se penser capable de voler sans tenir compte de la gravité, mais force était de constater qu'il n'avait pas plus d'ailes que n'importe qui en ce monde, et qu'il était, comme tant d'autres, bloqué sur le plateau de son isolement, entouré des falaises de la vie post-moderne, aliéné par l'individualisation des destinées.
Les yeux légèrement baissés vers le sol, il songea à ce livre que lui lisait parfois sa mère, et dont il n'avait compris le sens profond qu'après des années d'erreur. Il se rappela de quelques lignes qui eurent un écho mélancolique dans son esprit:
* “Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis." *
La sagesse d'un aviateur du siècle dernier avait mis du temps à l'atteindre. C'était triste, si seulement il avait pu comprendre plus tôt. C'était sûrement le plus vieux mantra de l'humanité: si j'avais su...
Il se força à relever la tête et à sourire du coin des lèvres, puis ouvrit la porte et s'inclina pour indiquer le chemin à son invitée, laissant échapper d'un air badin:
-Après toi, Madame, non seulement j'ai des verres, mais j'ai de quoi les remplir, ce qui est déjà beaucoup plus intéressant.
Attendant que sa comparse ait terminé de prendre ses affaires, il ajouta avec détachement:
-J'ai aménagé il y a six mois environ. J'ai l'impression que c'était hier, à peine le temps de se retourner, et me voilà à porter des cartons pour aider une nouvelle voisine à emménager comme si j'habitais le coin depuis des siècles. Constante intemporelle, de Virgile à nos vies, le temps fuit, irremplaçable, tandis que nous errons, prisonniers de notre amour du détail.
Il prit un air gêné pour se reprendre:
-Pardon, quand je suis nostalgique je cite des gens morts à tort et à travers, c'est plus fort que moi. Plutôt whisky ou vin rouge ?
- InvitéInvité
La surveillante avait osée le tutoiement, après tout, le jeune homme lui semblait fort sympathique. Pourquoi pas essayer de lier quelques choses avec lui. Une amitié? ou plus.. La jeune fille n'était pas voyante et ne savait pas trop quoi penser. Elle voulait simplement laisser faire les choses. Donc une fois prête pour sortir de son appartement en désordre. La jeune fille sortit de l'appartement avec son voisin. Arrivant dans le couloir, la demoiselle ferma sa porte à clef et se retourna vers celui de Yukio. Celui ci ouvrit à son tour sa propre porte d'entrée. Un petit sourire naquit de nouveau sur les lèvres de la surveillante. Entendant que l'homme la tutoyait aussi.
"C'est vrai que c'est toujours bien d'avoir de quoi remplir les verres. Sinon on aurait l'air fin , regardant ces récipients vide comme des idiots."
Entrant dans l'appartement voisin au sien, Alix commence à observer les environs. Une jolie décoration et ameublement. Elle l'écoute dire qu'il n'est la que depuis six mois à peut près et qu'il ne se voyait pas à son tour aider quelqu'un à aménager dans l'immeuble. Lui donnant l'impression d'être là depuis des années. Cette idée la fait sourire puis le voyant s'excuser pour ses citations d'homme décédé, la surveillante dit
"Pourquoi tu t'excuses. ça ne me gêne aucunement. Et puis sache que je vois parfaitement de qui tu parles. Et je trouve que c'est très poétique. Même si cela ne vient pas de toi"
La jeune femme l'entend proposer une boisson alcoolisé. De quoi avait elle envie. Le whisky serait peut être un choix qu'elle aurait prit si c'était pas la première soirée qu'il faisait. Ne voulant pas passer pour une habitué de la boisson. Alix répondit :
"Du vin rouge, ferait parfaitement l'affaire. "
Trouvant qu'il faisait un peu chaud dans cette pièce, la demoiselle prit l'initiative d'enlever son pull. Se retrouvant en débardeur noir. La surveillante noua son pull autour de sa taille fine puis elle rajusta ses cheveux tranquillement avant de demander.
"Tu veux qu'on s'installe ou ? Et je tiens à t'aider pour le repas de ce soir. ça me gêne de te laisser tout faire. Enfin ça serait déplacé non?"
Ne sachant où il voulait qu'on se mette, la demoiselle resta sur place à l'observer tout mettant ses propres clefs dans sa poche de jeans.
"C'est vrai que c'est toujours bien d'avoir de quoi remplir les verres. Sinon on aurait l'air fin , regardant ces récipients vide comme des idiots."
Entrant dans l'appartement voisin au sien, Alix commence à observer les environs. Une jolie décoration et ameublement. Elle l'écoute dire qu'il n'est la que depuis six mois à peut près et qu'il ne se voyait pas à son tour aider quelqu'un à aménager dans l'immeuble. Lui donnant l'impression d'être là depuis des années. Cette idée la fait sourire puis le voyant s'excuser pour ses citations d'homme décédé, la surveillante dit
"Pourquoi tu t'excuses. ça ne me gêne aucunement. Et puis sache que je vois parfaitement de qui tu parles. Et je trouve que c'est très poétique. Même si cela ne vient pas de toi"
La jeune femme l'entend proposer une boisson alcoolisé. De quoi avait elle envie. Le whisky serait peut être un choix qu'elle aurait prit si c'était pas la première soirée qu'il faisait. Ne voulant pas passer pour une habitué de la boisson. Alix répondit :
"Du vin rouge, ferait parfaitement l'affaire. "
Trouvant qu'il faisait un peu chaud dans cette pièce, la demoiselle prit l'initiative d'enlever son pull. Se retrouvant en débardeur noir. La surveillante noua son pull autour de sa taille fine puis elle rajusta ses cheveux tranquillement avant de demander.
"Tu veux qu'on s'installe ou ? Et je tiens à t'aider pour le repas de ce soir. ça me gêne de te laisser tout faire. Enfin ça serait déplacé non?"
Ne sachant où il voulait qu'on se mette, la demoiselle resta sur place à l'observer tout mettant ses propres clefs dans sa poche de jeans.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Alors qu'il observait son invitée avec le regard bienveillant mais gêné du maître de maison ayant totalement oublié où il avait bien pu mettre son tire-bouchon, Yukio fut pétrifié par l'étrangeté de la scène anodine qui venait de se dérouler devant lui, comme frappé par le regard de Méduse suite à une réflexion pourtant fugace. Il en était persuadé: il venait d'entrapercevoir une imperfection de la matrice, une incohérence révélant quelque chose de plus profond, une inadéquation des circonstances contextuelles qui le plongeaient dans une profonde perplexité. Comme soudainement paranoïaque, il détailla Alix de la tête aux pieds, cherchant avec des yeux perçants le moindre indice qui aurait pu lui permettre de déceler quelque duperie magique ou satanique. Cette femme était-elle une sorcière ? Une magicienne ? Une sociopathe ? Une déesse réincarnée ? Un démon venant le duper pour l'emmener par les sept cercles de l'Enfer ? Quelque chose clochait, et la bizarrerie dont il avait été témoin avait éveillé tant sa méfiance que son instinct de survie. Elle paraissait pourtant si sympathique...
Mais il en était sûr, il avait été le témoin direct de ce qui venait de se passer. Sa nouvelle voisine venait de ranger ses clés dans la poche de son jean ! Il s'en trouvait profondément choqué. Un jean pour femme, avec des poches ? Quelle était cette sorcellerie ? Les pantalons pour femmes n'avaient jamais de poches, c'était une règle de base de la physique, et Alix venait de profaner la relativité générale. Tout ça n'était pas normal. A tout moment, Yukio s'attendait à voir s'ouvrir un portail vers une dimension parallèle, qui l'aspirerait pour l'emmener dans un endroit où plus rien n'aurait de sens. Etait-il dans un rêve ? Dans une simulation informatique ? Ou était-elle simplement exceptionnelle ?
Après de longues secondes, voyant qu'aucune porte dimensionnelle ne venait remplacer les murs de son appartement, il se résolut à envisager des pistes moins exotiques. Peut-être avait-elle cousu ces poches elles-mêmes, auquel cas elle était douée, ou peut-être connaissait-elle les grands maitres de l'industrie du prêt-à-porter, au point qu'ils lui faisaient grâce de vêtements réservés aux sœurs éternelles d'une société secrète de tisserands. Le regard fixé sur la poche de jean, il était aussi bloqué qu'un ordinateur en pleine mise à jour. Son monde était chamboulé, et il devait reconfigurer ses considérations sans comprendre la portée de la faille présente dans son système d'exploitation.
Au bout d'une bonne minute de réflexion et d'immobilité, il finit par ouvrir la bouche très lentement, comme un patient somnolant sortant d'une anesthésie générale:
-Je...dois...chercher...le...tire...bouchon...
Il continua, répondant à contre-temps aux interrogations de sa nouvelle voisine:
-Canapé...Fauteuil...Installer...Aider merci ?
Il sentait la fluidité de sa pensée revenir peu à peu, comme par à-coups, mais savait qu'il n'était pas encore en pleine possession de ses moyens. Il se concentra dans un effort considérable pour lancer une excuse qui lui laisserait le temps de récupérer toutes ses facultés:
-Je vais chercher ce qu'il faut chercher. Installe-toi confortablement.
- InvitéInvité
Le déménagement s’était plutôt bien passé. Les cartons étaient maintenant déposés dans son appartement. Il ne restait plus qu’à ranger. Rien que d’y penser, la surveillante soupirait. Mais son voisin l’ayant invité pour manger et boire un verre… Le déballage de carton était reporté pour plus tard. Elle venait d’entrer dans un autre appartement. Le jeune homme semblait en pleine réflexion. Alix venait de glisser sa paire de clef dans sa poche de jeans. Elle observait la décoration de l’appartement. C’était plutôt simple et bien ranger. Même si elle l’avait laissée que peu de temps tout à l’heure pour ranger ses courses. Elle déposa son gilet sur ses genoux en s’installant confortablement dans le canapé de son hôte. Alix reposa son regard sur Yukio. Un sourire naquit une fois de plus quand elle l’entendit bégayer encore une fois. Tiens on revenait au début…
« D’accord, prends ton temps »
La jeune fille jeta un œil sur les photos qui pouvaient être présente dans la pièce. Parfois cela permettait d’entrée dans la vie des gens, sans forcément leur demander. Se faire une idée sur la personnalité de l’hôte. La brunette passa une main dans ses cheveux et accrocha son regard sur les livres et se releva de sa place. La surveillante passa gentiment son doigt sur la tranchée des bouquins avec tendresse. Puis demanda distraite.
« Ça se voit que tu es prof d’histoire. Tu as des livres passionnants »
Elle attrapa un bouquin, admira la couverture de celui-ci. Alix adorait se plonger dans un bouquin avec un plaid et une tenue confortable. Ses lunettes de repos et c’était partit pour l’aventure. S’imaginant par fois à la place des personnages. Combien de fois était-elle partie dans un univers fantastique. Combattant des créatures. C’est beau l’imagination… En tant qu’artiste, il fallait avoir de l’imagination pour exprimer ses idées et les faire ressentir par autrui. Des fois quand elle revêtait sa salopette tellement tachée par diverses couleurs. Puis restait des heures à peindre une nouvelle œuvre. La brune semblait être perdu dans ses pensées. Ne remarquant pas que Yukio était revenu avec le tirebouchon et la bouteille de vin. Peut être qu'il allait trouver sa déplacé qu'elle se permette de jeter un oeil aux livres présents chez lui. Une fouineuse ? Une sans gêne...
« D’accord, prends ton temps »
La jeune fille jeta un œil sur les photos qui pouvaient être présente dans la pièce. Parfois cela permettait d’entrée dans la vie des gens, sans forcément leur demander. Se faire une idée sur la personnalité de l’hôte. La brunette passa une main dans ses cheveux et accrocha son regard sur les livres et se releva de sa place. La surveillante passa gentiment son doigt sur la tranchée des bouquins avec tendresse. Puis demanda distraite.
« Ça se voit que tu es prof d’histoire. Tu as des livres passionnants »
Elle attrapa un bouquin, admira la couverture de celui-ci. Alix adorait se plonger dans un bouquin avec un plaid et une tenue confortable. Ses lunettes de repos et c’était partit pour l’aventure. S’imaginant par fois à la place des personnages. Combien de fois était-elle partie dans un univers fantastique. Combattant des créatures. C’est beau l’imagination… En tant qu’artiste, il fallait avoir de l’imagination pour exprimer ses idées et les faire ressentir par autrui. Des fois quand elle revêtait sa salopette tellement tachée par diverses couleurs. Puis restait des heures à peindre une nouvelle œuvre. La brune semblait être perdu dans ses pensées. Ne remarquant pas que Yukio était revenu avec le tirebouchon et la bouteille de vin. Peut être qu'il allait trouver sa déplacé qu'elle se permette de jeter un oeil aux livres présents chez lui. Une fouineuse ? Une sans gêne...
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Yukio fut surpris, en revenant dans la pièce, de voir son invitée tournée vers l'étagère surchargée de livres qui occupait l'un des murs du salon. Alix faisait courir sa main sur les tranches des ouvrages avec la grâce d'une pianiste en plein concierto, comme hypnotisée par les bandes de cuir et de papier recouvertes de fines écritures. Captivée, elle n'avait même pas remarqué que son hôte était revenu avec un tire-bouchon qui lui donnait l'air d'un lapin armé d'un téléphone satellitaire. Interdit, il la regarda caresser du regard sa collection patiemment accumulée pendant de longues années. Par moment, par le hasard d'un toucher, elle sortait une œuvre de son logement, en analysait la couverture avec la curiosité et la déférence d'une enfant émerveillée. La scène était plutôt craquante, et le fait qu'elle agisse comme ça sans percevoir sa présence l'était encore plus. Attendri, il n'osait pas la déranger dans son aventure pleine de découvertes. Il continua à la contempler pendant de longues secondes, jusqu'au moment où la jeune fille fut forcée de se jucher sur la pointe des pieds pour attraper un livre situé sur le niveau le plus haut de la bibliothèque.
Amusé, il posa bruyamment ce qui lui encombrait les bras sur la table toute proche. Puis, les mains libérées, il s'approcha de sa nouvelle voisine et se pencha vers elle pour identifier le livre qu'elle avait descendu de son perchoir. Il sourit légèrement et annonça d'une voix docte et affectueuse:
- Splendeur murale de la peinture murale romaine, d'Umberto Pappalardo... Bonne pioche, les archéologues italiens qui écrivent en japonais nativement, c'est plutôt rare. L'auteur montre bien les différentes évolutions stylistiques des fresques romaines, et comment elles s'inscrivent dans l'évolution plus large du contexte historique de la domesticité.
Il avait acheté ce livre il y a plusieurs années, trouvé au fin fond d'une librairie de Tokyo spécialisée dans les bouquins d'histoire. Une seconde main, pour sûr, bien que l’œuvre ne soit pourtant pas si ancienne. Vraisemblablement, un achat inconséquent de la part d'un étudiant trop zélé, vite revendu après prise de conscience de l'aspect niche du contenu des 200 et quelques pages du volume, pour le plus grand bonheur de Yukio, encore en pleine recherche de ses thèmes de prédilection à l'époque. Observant la couverture avec une certaine nostalgie de tous ces moments passés à creuser dans les piles de livres amoncelées dans de veilles librairies, il lança avec amusement:
-Tu fais du dessin et de la peinture non ? C'est bien ça que tu as dit ?
Poussant le livre des mains d'Alix vers elle:
-Garde-le, c'est cadeau, il aura plus d'utilité dans tes mains qu'entre les miennes.
Se retournant vers la bouteille pour entreprendre le vissage du liège, il compléta avec un ton plus mélancolique:
-J'aimerais avoir tellement plus de temps pour lire ces rayonnages. Quand je suis concentré sur les mots, je voyage, en quelques sortes. C'est comme une vague qui transporte, qui prend à un endroit et te dépose à un autre, sans conscience du temps qui s'est écoulé. Pendant longtemps, j'ai caché tous ces livres. Mon père n'aimait pas ça. Je n'ai mis ça au milieu du salon qu'en arrivant ici, comme si j'assumais enfin de posséder de quoi faire flamber tout un immeuble.
D'un geste lent et contrôlé, il ôta enfin le bouchon de la bouteille de vin, puis il reprit d'une voix calme tout en remplissant les verres:
-Je n'ai pas laissé beaucoup de gens poser les doigts sur ces trésors livresques depuis qu'ils sont là. Je veux bien te pardonner de les avoir dérangé dans leur sommeil, mais il va falloir faire quelque chose pour moi, une unique chose qui va te demander un effort plutôt conséquent...
Il fit volte-face, un verre dans chaque main, et en tendit un à Alix, accompagnant son geste d'un ton grave et sérieux:
-...S'il est imbuvable, force-toi et maintiens les apparences. A la base, j'avais prévu de cuisiner avec ce truc, je suis à peu près sûr qu'il est dégueulasse avalé tel quel.
- InvitéInvité
Alix adorait flâner dans les bibliothèques, maintenant elle savait qu'elle pourrait franchir le seuil de sa porte et toquer chez ton voisin, pour découvrir une ribambelle de bouquins. Le doigt de la demoiselle se stoppe avant de voir un livre intéressant un peu plus haut. Malgré la tentative de choper celui-ci sur la pointe des pieds. Alix réussit à atteindre cet ouvrage qui lui avait tapé dans l'œil. Une artiste attirée par des peintures... Est-ce étonnant ? Elle sent une présence à côté d'elle, puis elle sursaute un peu quand elle l'entend parler. Le brun annonce le titre du livre, validant son choix. Les joues de la jeune fille rosirent sous son flagrant délit de fouille. Mais rapidement, elle se laisse bercée par ses explications. Fascinée par ses mots, la demoiselle caresse nonchalamment la couverture.
"Il a l'air vraiment intéressant. Désolé, je me suis permis de jeter un œil à tes livres. Le rat de bibliothèque en moi sans doute."
La demoiselle sourit à son hôte. Avant d'ouvrir avec intérêt le bouquin fraîchement attrapé. Elle détaille du bout des doigts les différentes œuvres représentées de cet auteur. Avant d'entendre sa question.
"Oui, je fais du dessin, de la peinture et de la sculpture. Pourquoi ?"
D'ailleurs, la surveillante était en manque de modèle, faudrait qu'elle envisage de regarder les petites annonces ou de faire une annonce en précisant quelle recherche un modèle masculin ou féminin pour le sculpter ou le dessiner. Puis elle sent les mains de Yukio sur le livre, qui pousse celui ci-contre sa poitrine. Avant de l'entendre dire qu'il lui offrait le livre. Avec une justification du genre, il te sera plus utile. Tu es gênée et dis rapidement.
"Mais non, enfin, c'est gentil, mais c'est trop... Tu es sûr de toi ?"
Il ne laisse pas le temps à Alix de pousser des arguments pour lui dire qu'elle ne pouvais pas accepter. Non, le voici parti vers des explications concernant son manque de temps pour lire tous ses ouvrages. La demoiselle étant elle-même captiver par cette passion littéraire, comprenait. Avec le temps, on a de moins en moins de temps pour se plonger dans une aventure romancière ou encore dans l'étude d'un sujet en particulier. Il disait avoir beaucoup de livres, il ne devait pas avoir vu les cartons qui trônaient, dans le salon de la surveillante. II devait en avoir au moins cinq cartons remplis. Elle l'observe ouvrir cette bouteille avec habilité, le bruit sec du bouchon te fait sourire. Les verres une fois remplient, finissent dans les jolies mains du professeur d'histoire. Il s'approche en lui indiquant qu'il ne laissait rarement, les gens toucher à ses trésors. Décidément, la demoiselle fouinait un peu trop. Une fois encore. Celui-ci demandait réparation. Un effort conséquent ? Alix le regard surpris avant de prendre le verre tendu.
Il te demande de te forcer à apprécier le vin, si jamais celui-ci n'est pas bon. T'indiquant que celui-ci est normalement prévu pour la cuisine. Donc si la demoiselle fait le rapprochement. Normalement, ce vin avait une chance sur deux de ne pas être bon. Elle lui sourit en disant :
"Hm... Promis, je ne te dirais pas mon avis sur le vin."
En désirant déposer le livre sur le meuble à côté d'elle, Alix dans sa maladroitesse, se cogne contre un tabouret. Avant de sentir son verre se renverser sur le haut que portait ton hôte... Le rouge du vin tache immédiatement l'homme devant toi... Au moins ; la demoiselle n'aurait pas besoin de mentir sur son goût. Mais d'un coté, la voilà embarrassée. Elle se dépêche de poser le verre sur la table avant de passer ses mains sur le haut de son voisin.
"Han... Pardon... Je suis trop maladroite... Enlève-le, je vais te le nettoyer..."
*Oula... Quoi ?!* Alix qui se frappe mentalement de dire ce genre de chose. Il t'invite chez lui, pour boire un verre et manger un morceau et la jeune fille ne trouve pas mieux que de faire des bêtises. Heureusement, le livre fraîchement offert n'a pas été touché et les autres bouquins non plus. Seul le haut de ton voisin, est parsemé de rouge, collant la musculature de Yukio.
"Il a l'air vraiment intéressant. Désolé, je me suis permis de jeter un œil à tes livres. Le rat de bibliothèque en moi sans doute."
La demoiselle sourit à son hôte. Avant d'ouvrir avec intérêt le bouquin fraîchement attrapé. Elle détaille du bout des doigts les différentes œuvres représentées de cet auteur. Avant d'entendre sa question.
"Oui, je fais du dessin, de la peinture et de la sculpture. Pourquoi ?"
D'ailleurs, la surveillante était en manque de modèle, faudrait qu'elle envisage de regarder les petites annonces ou de faire une annonce en précisant quelle recherche un modèle masculin ou féminin pour le sculpter ou le dessiner. Puis elle sent les mains de Yukio sur le livre, qui pousse celui ci-contre sa poitrine. Avant de l'entendre dire qu'il lui offrait le livre. Avec une justification du genre, il te sera plus utile. Tu es gênée et dis rapidement.
"Mais non, enfin, c'est gentil, mais c'est trop... Tu es sûr de toi ?"
Il ne laisse pas le temps à Alix de pousser des arguments pour lui dire qu'elle ne pouvais pas accepter. Non, le voici parti vers des explications concernant son manque de temps pour lire tous ses ouvrages. La demoiselle étant elle-même captiver par cette passion littéraire, comprenait. Avec le temps, on a de moins en moins de temps pour se plonger dans une aventure romancière ou encore dans l'étude d'un sujet en particulier. Il disait avoir beaucoup de livres, il ne devait pas avoir vu les cartons qui trônaient, dans le salon de la surveillante. II devait en avoir au moins cinq cartons remplis. Elle l'observe ouvrir cette bouteille avec habilité, le bruit sec du bouchon te fait sourire. Les verres une fois remplient, finissent dans les jolies mains du professeur d'histoire. Il s'approche en lui indiquant qu'il ne laissait rarement, les gens toucher à ses trésors. Décidément, la demoiselle fouinait un peu trop. Une fois encore. Celui-ci demandait réparation. Un effort conséquent ? Alix le regard surpris avant de prendre le verre tendu.
Il te demande de te forcer à apprécier le vin, si jamais celui-ci n'est pas bon. T'indiquant que celui-ci est normalement prévu pour la cuisine. Donc si la demoiselle fait le rapprochement. Normalement, ce vin avait une chance sur deux de ne pas être bon. Elle lui sourit en disant :
"Hm... Promis, je ne te dirais pas mon avis sur le vin."
En désirant déposer le livre sur le meuble à côté d'elle, Alix dans sa maladroitesse, se cogne contre un tabouret. Avant de sentir son verre se renverser sur le haut que portait ton hôte... Le rouge du vin tache immédiatement l'homme devant toi... Au moins ; la demoiselle n'aurait pas besoin de mentir sur son goût. Mais d'un coté, la voilà embarrassée. Elle se dépêche de poser le verre sur la table avant de passer ses mains sur le haut de son voisin.
"Han... Pardon... Je suis trop maladroite... Enlève-le, je vais te le nettoyer..."
*Oula... Quoi ?!* Alix qui se frappe mentalement de dire ce genre de chose. Il t'invite chez lui, pour boire un verre et manger un morceau et la jeune fille ne trouve pas mieux que de faire des bêtises. Heureusement, le livre fraîchement offert n'a pas été touché et les autres bouquins non plus. Seul le haut de ton voisin, est parsemé de rouge, collant la musculature de Yukio.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Yukio ne réalisa pas tout de suite ce qui venait de se passer. Sentant une certaine humidité s'étendre sur sa poitrine, il ne posa le regard sur les dégâts qu'après quelques secondes de profonde lassitude. Si c'était irrattrapable, ce ne serait jamais que le troisième costume fichu en l'air cette année. Déchirés, aspergés, décolorés, victimes d'accidents de bicyclette et de coupables maladresses, les vêtements du professeur vivaient une époque de persécution sans équivalent depuis sa naissance. Si les choses continuaient sur cette lancée, il n'aurait plus rien à se mettre d'ici à la fin de l'année. C'était un massacre, une destruction méthodique de fibres textiles pourtant empreintes de bienveillance et de douceur. En plus de lui couter un bras, ces assassinats vestimentaires décimaient sa garde-robe à un rythme plutôt inquiétant. Encore un incident similaire, et il faudrait, au choix, soit demander une rallonge au doyen, soit se rendre sur le campus vêtu d'un simple tablier. Ceci étant dit, les deux étaient cumulativement envisageables. Après tout, il n'était pas dit que le doyen soit mécontent de voir débarquer un homme bien plus jeune que lui dans son bureau, nu, et venu demander une augmentation. Yukio lui avait toujours trouvé une tête de vieillard libidineux porté sur toutes les perversions. L'été arrivait, au moins, il ne souffrirait pas du froid s'il en était réduit à de telles extrémités.
Contemplant le bousillage en règles de sa tenue avec une pointe de fatigue difficilement occultable, il poussa un léger soupir, pendant que son invitée s'agitait, emplie d'une certaine panique. Le monde était cruel.
Il observait toujours le haut de son corps avec une fascination quelque peu morbide lorsqu'Alix lui demanda sans détour d'enlever sa chemise, ce qui le plongea dans une certaine perplexité.
*Elle aurait quand même pas fait exprès ?*
Le professeur releva la tête, tentant de déceler dans les gestes de sa voisine les traces d'une perfidie toute volontaire. Elle était cependant tellement agitée qu'il était difficile de décrypter quoi que ce soit, et il était impossible de savoir si le rougissement de ses joues avait pour cause, au choix, la honte consécutive à sa maladresse, ou le fait que les vêtements du possesseur des lieux soulignaient à présent les formes de sa musculature, tout en étant rendus en partie transparents par le liquide les ayant imbibés. De manière heureuse, aucun ouvrage littéraire n'avait subi un quelconque outrage durant l'incident, ce qui aurait été beaucoup plus fâcheux.
Alix avait raison sur un point: il fallait agir vite si l'on souhaitait avoir une chance de rattraper la situation. Trop d'attente, et il n'y aurait plus rien à faire. Il sentit les réflexions affluer dans son esprit, comme c'était toujours le cas en situation d'urgence. Surtout, ne pas rester catatonique, s'adapter, improviser, réagir avec les moyens du bord. Pas vraiment le temps de gérer les émotions contrastées de la fautive.
Se mettant en mouvement avec célérité, il commença à déboutonner sa chemise tout en pensant à voix haute :
-L'aglycone du vin n'est pas hydrosoluble, il faut surtout pas que ça imprègne les fibres.
Une fois torse-nu, il jeta sa chemise dans l'évier, puis se saisit d'un torchon propre et commença à tamponner doucement la tâche. S'adressant à son invitée, il lui intima d'une voix ferme et rassurante:
-Attrape-moi la bouteille d'eau gazeuse qu'il y a dans le placard là-bas, et ensuite tu vas me chercher l'eau oxygénée qu'il y a dans l'armoire à pharmacie dans la salle de bain.
- InvitéInvité
*Le malaise... Il vient de t'offrir un cadeau et toi... Tu renverses ton verre sur lui * la jeune femme se sentit gêné de voir que le merveilleux vin rouge, qu'il venait de servir, était à présent sur sa chemise. Mouillant ce torse plutôt bien fait, si on en jugeait par la transparence du tissu à présent. Alix dépose ses mains sur la chemise de son voisin, commençant à l'aider à déboutonner. Mais celui-ci reprend contenance et se déshabille rapidement. La brune retire ses mains et observe les doigts de Yukio, ils défont les boutons un par un avec tellement de rapidité et d'agilité. Tu n'as pas le temps de te retourner pour lui laisser un peu d'intimité. Non, voilà qu'il ôte sa chemise d'un coup. Dévoilant son torse sans filtre. Il t'informe que le vin peut être retiré rapidement, si on agit vite. Tu le suis dans la cuisine. Il ne tarde pas à tamponner le tissu avec un torchon propre et te demande de prendre une bouteille d'eau gazeuse dans le placard. Alix s'exécute, avant de filer vers ledit placard. Tu attrapes une bouteille avec rapidité avant de l'ouvrir et lui tendre pour réparer tes bêtises.
"Tiens voilà... Je suis désolé encore."
La jeune femme quitte la cuisine pour filer vers la salle de bain. Elle cherche avec attention l'armoire à pharmacie pour prendre l'eau oxygénée. En passant devant le miroir, celle-ci peut voir, que ses joues se sont colorées de rouge. Elle prend une minute pour se calmer... Avant de revenir dans la même pièce que cet homme dénudé de moitié. Elle a fait disparaître les rougeurs de ses joues. Elle lui tend la bouteille avant de dire sans réfléchir.
"Bien que la vue soit plaisante, je suis assez étonné que tu aies enlevé ta chemise si rapidement..."
La jeune femme sourit à cette phrase, puis elle observe l'homme sauver sa chemise. En y réfléchissant, elle aurait peut-être dû lui proposer de la laver pour lui. Alix s'appuie sur le comptoir pour marmonner, en pensant qu'il ne l'entend pas, avec sa concentration.
"Je me serais bien transformé en chemise..Pour être manipuler par tes mains..."
Elle dit ça sans réfléchir, tellement bas. La jeune femme finit par repartir vers le canapé, les joues de nouveau rouge pour avoir osé dire cela. Même si c'était si bas.. Pensant qu'elle avait assez fait de bêtises pour l'instant. Elle reprend le verre de vin vide. Le portant à son nez ; celle-ci remarque qu'effectivement, celui-ci n'aurait pas été terrible. Mais il lui avait permis de voir plus de peau de son voisin. Un petit sourire naît sur son visage.
"Tiens voilà... Je suis désolé encore."
La jeune femme quitte la cuisine pour filer vers la salle de bain. Elle cherche avec attention l'armoire à pharmacie pour prendre l'eau oxygénée. En passant devant le miroir, celle-ci peut voir, que ses joues se sont colorées de rouge. Elle prend une minute pour se calmer... Avant de revenir dans la même pièce que cet homme dénudé de moitié. Elle a fait disparaître les rougeurs de ses joues. Elle lui tend la bouteille avant de dire sans réfléchir.
"Bien que la vue soit plaisante, je suis assez étonné que tu aies enlevé ta chemise si rapidement..."
La jeune femme sourit à cette phrase, puis elle observe l'homme sauver sa chemise. En y réfléchissant, elle aurait peut-être dû lui proposer de la laver pour lui. Alix s'appuie sur le comptoir pour marmonner, en pensant qu'il ne l'entend pas, avec sa concentration.
"Je me serais bien transformé en chemise..Pour être manipuler par tes mains..."
Elle dit ça sans réfléchir, tellement bas. La jeune femme finit par repartir vers le canapé, les joues de nouveau rouge pour avoir osé dire cela. Même si c'était si bas.. Pensant qu'elle avait assez fait de bêtises pour l'instant. Elle reprend le verre de vin vide. Le portant à son nez ; celle-ci remarque qu'effectivement, celui-ci n'aurait pas été terrible. Mais il lui avait permis de voir plus de peau de son voisin. Un petit sourire naît sur son visage.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Yukio était concentré sur la tâche à la manière d'un chirurgien en pleine opération à cœur ouvert. Frotter, laisser agir, être précis dans ses mouvements, prier un peu pour que ça passe, et ne penser à rien d'autre qu'à ce qui se trouve devant ses yeux, le reste n'existant pas. Les fibres étaient fragiles, il ne fallait pas y aller comme un bourrin, l'eau oxygénée devait aider. Frotter doucement, pour décoller et nettoyer, pas pour plaquer et imprégner. Déjà, le plus gros du problème s'en est allé dans les oubliettes du siphon. La réaction rapide devait avoir aidé à sauver la situation, c'était une question de secondes. Le professeur poussa un soupir, soulagé de voir que les jours de sa chemise n'étaient plus en danger. Le temps de l'inquiétude était passé, on pouvait se soucier du reste, et prêter attention aux paroles de la maladroite invitée. Il tendit l'oreille.
Alix essayait de faire de l'humour sur la promptitude avec laquelle il avait ôté sa chemise, ce qui était assez audacieux au vu de sa responsabilité patente dans le déroulement des événements. Le professeur d'histoire n'était pas vraiment d'humeur à lui en vouloir. Après tout, le vêtement blessé était sorti d'affaires, et n'était plus dans la zone rouge. Il tourna la tête et répliqua avec un sourire en coin:
- Je ne sais pas trop quoi te répondre. A chaque fois qu'une jolie fille vient chez moi, elle me fait enlever ma chemise, c'est pas vraiment comme si j'y pouvais quelque chose...
Reconcentré pour essorer son haut, encore imbibé d'eaux de toutes sortes, il entendit Alix prononcer quelques mots à voix basse. De longs mois à être attentif aux murmures des étudiants qui bruissaient lorsqu'il avait le dos tourné pour écrire au tableau, voilà qui lui avait légèrement affuté l'oreille, surtout la gauche. Il n'était pas sûr d'avoir bien entendu, mais si Alix avait bien marmonné ce qu'il pensait qu'elle avait marmonné, elle n'était peut-être pas si maladroite que ça. Il lança sans se retourner, avec une circonspection toute feinte:
-Oui enfin si tu avais été à la place de cette chemise je t'aurais versé des tombereaux d'eau oxygénée et d'eau gazeuse dessus, je ne suis pas sûr que ça aurait été très agréable, surtout en étant coincée dans un évier à boire la tasse. Non, vraiment, ta situation d'être humain est quand même plus enviable.
Ayant terminé d'essorer le haut de sa tenue, il fit enfin volte-face, s'approcha de sa voisine, pencha son visage vers elle, et fit en sorte que ses lèvres effleurent l'oreille droite d'Alix. Sur un ton à peine audible, il lui glissa sur le ton du secret:
-Pour ce qui est du reste, mes mains ne manipulent jamais personne le premier soir.
Éloignant son visage de celui de la nouvelle arrivante, il marcha calmement vers le balcon, toujours torse-nu, il fallait bien étendre ce pauvre bout de vêtement.
- InvitéInvité
La jeune femme ne peut s'empêcher de rire quand son hôte, torse-nu, dévoile que chaque demoiselles qui viennent chez lui, lui font enlever sa chemise. Alors comme ça, monsieur est un don juan. Mais la jeune fille sait qu'il dit ça pour plaisanter. Elle reprend son calme avant de l'admirer, faire sa besogne. Cette chemise serait elle sauvé ? Sera-t-il le sauveur des textiles ? Elle l'imagine bien, les mains sur les hanches, vêtues d'un costume affriolant et d'une cape, produit ménagé dans une main et éponge d'en l'autre. L'image est assez amusante. D'ailleurs, la surveillante ose dire tout bas, qu'elle aurait bien voulu être cette chemise pour se faire toucher par lui. Elle pensait avoir dit cela assez bas pour qu'il ne l'entend pas. Mais apparemment il avait bien entendu ce que la jeune femme avait dit.
Alix s'est dirigée vers le canapé pour s'éloigner de cet homme à moitié nu. Laissant ses idées non-sage dans un coin de sa tête. Son hôte n'hésite pas à l'informer que si elle avait été à la place de ce textile, alors elle aurait reçu beaucoup d'eau sur la tête et il t'informe que ça n'aurait pas été très agréable pour elle. La surveillante pouffe dans sa main avant de dire.
"Hm... Ouii effectivement, heureusement que je suis un être humain."
Mais la jeune fille n'aurait pas dit non pour passer sous ses mains tout de même. Elle sort de ses pensées quand elle le voit s'approcher. Il se penche vers elle... Le cœur de la jeune femme loupe un battement. Les lèvres de cet homme près de ton oreille, son corps à moitié nu si proche. Alix l'écoute avec un petit sourire. Celle-ci aurait aimé réagir, mais son hôte s'en va beaucoup trop rapidement à son goût. Même pas le temps de passer une main sur sa nuque pour... Hm... On va garder cette idée dans son esprit. La jeune femme se lève donc du canapé avec les joues rougies. Elle marche avec lui discrètement, après tout, il s'en va sans se retourner. Alix le stoppe quand il arrive au niveau de la fenêtre menant sur son balcon. Elle le retourne avant de venir poser ses lèvres sur les siennes sans vraiment réfléchir. Goutant ses lèvres qu'il l'avait tenté. Elle fini par arrêter ce baiser volé avant de dire simplement.
"Tes mains ne manipulent personne le premier soir, mais tu ne m'as pas dit que tes lèvres ne touchaient personnes."
Alix sourit avant de lui prendre sa chemise des mains, se dirigeant sur ce balcon pour étendre ce vêtement sali par sa faute. La jeune fille prend soin de bien déposer le textile sur l'étendoir. L'air frais fait descendre un peu la température qui était montée en elle. Elle regarde le ciel étoilé. Comment allait réagir le professeur d'histoire ? La foutre à la porte ? Lui faire comprendre qu'elle avait dépassé les bornes ?
Alix s'est dirigée vers le canapé pour s'éloigner de cet homme à moitié nu. Laissant ses idées non-sage dans un coin de sa tête. Son hôte n'hésite pas à l'informer que si elle avait été à la place de ce textile, alors elle aurait reçu beaucoup d'eau sur la tête et il t'informe que ça n'aurait pas été très agréable pour elle. La surveillante pouffe dans sa main avant de dire.
"Hm... Ouii effectivement, heureusement que je suis un être humain."
Mais la jeune fille n'aurait pas dit non pour passer sous ses mains tout de même. Elle sort de ses pensées quand elle le voit s'approcher. Il se penche vers elle... Le cœur de la jeune femme loupe un battement. Les lèvres de cet homme près de ton oreille, son corps à moitié nu si proche. Alix l'écoute avec un petit sourire. Celle-ci aurait aimé réagir, mais son hôte s'en va beaucoup trop rapidement à son goût. Même pas le temps de passer une main sur sa nuque pour... Hm... On va garder cette idée dans son esprit. La jeune femme se lève donc du canapé avec les joues rougies. Elle marche avec lui discrètement, après tout, il s'en va sans se retourner. Alix le stoppe quand il arrive au niveau de la fenêtre menant sur son balcon. Elle le retourne avant de venir poser ses lèvres sur les siennes sans vraiment réfléchir. Goutant ses lèvres qu'il l'avait tenté. Elle fini par arrêter ce baiser volé avant de dire simplement.
"Tes mains ne manipulent personne le premier soir, mais tu ne m'as pas dit que tes lèvres ne touchaient personnes."
Alix sourit avant de lui prendre sa chemise des mains, se dirigeant sur ce balcon pour étendre ce vêtement sali par sa faute. La jeune fille prend soin de bien déposer le textile sur l'étendoir. L'air frais fait descendre un peu la température qui était montée en elle. Elle regarde le ciel étoilé. Comment allait réagir le professeur d'histoire ? La foutre à la porte ? Lui faire comprendre qu'elle avait dépassé les bornes ?
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 29■ Messages : 340■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 28 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Venait-elle de lui voler un baiser ? Elle était peut-être un peu plus entreprenante que ce qu'il aurait cru. Complètement surpris, il ne s'était pas vraiment rebellé. D'un autre côté, l'argument qu'elle avait développé était juste dans ses prémisses, elle n'avait techniquement pas tort: il n'avait jamais dit que ses lèvres étaient hors de portée. Il était circonspect. Tout bien calculé, Alix venait de le battre à son propre jeu, et c'était assez désagréable. Il y avait plus grave: elle lui avait arraché sa chemise des mains, ce qui impliquait le fait qu'elle pouvait potentiellement étendre le morceau d'étoffe d'une manière inappropriée. Son œil gauche sursauta, il n'aimait pas perdre le contrôle. Observant avec attention les mains de sa nouvelle voisine se mouvoir autour de l'étendoir, il scruta le moindre pli qui pouvait parcourir le linge humide. Il tiqua: malgré le soin avec lequel elle venait d'accomplir son acte altruiste, elle n'avait mis que deux pinces à linge, et non pas quatre, comme il avait l'habitude de le faire. Il réfréna le sentiment d'urgence qui lui arrivait par l'arrière de la tête, se persuadant par d'intérieurs mantras que le problème était son obsessionnalité, et non le fait d'avoir utilisé deux pinces à linge. Il ferma les yeux quelques instants, se concentrant pour contenir sa gêne et son impérieux besoin compulsif de courir ajouter deux pinces à linge au dispositif de séchage.
Sortant de sa focalisation intérieure, il finit par rouvrir les yeux au bout de quelques secondes, et fit un effort conscient pour éviter de poser de nouveau ses yeux sur l'objet de sa contrition. Alix regardait les étoiles, visiblement absorbée par la nuit naissante. Ne sachant trop quoi lui dire, contempler l'obscurité du dehors le rappela à l'ordre: l'heure du repas n'allait pas tarder, et le radis blanc n'allait pas se couper tout seul. Motivé par l'idée de la faim qui le tenaillerait bientôt, il se rendit compte une fois dans la cuisine qu'il était toujours torse nu. Blasé, il ressortit de la cuisine pour attraper une chemise sèche. Hésitant un instant entre la pile de hauts blancs et celle de hauts noirs, il attrapa une chemise sombre en fronçant les sourcils, on allait pas la lui faire deux fois.
Se dirigeant de nouveau vers la cuisine, il fit une pause à l'approche du balcon, et sortit le temps de glisser à son invitée:
-Faire de la sémantique à tes côtés est plutôt agréable, mais les légumes ne vont pas spontanément se transformer en quelque chose de mangeable. Tu n'as qu'à continuer à voler leur charme aux étoiles, je vais m'atteler à faire de la chimie pour qu'on ne meure pas d'inanition.
Il partit vers la cuisine, décidé à jouer de l'économe comme un kengo parti pour un kakari geiko des plus éprouvants. Il souriait, la soirée n'était pas désagréable, même s'il ne savait pas trop ce qui pouvait bien en ressortir, et, à vrai dire, ne savait même pas ce qu'il pouvait désirer. Le moment était appréciable, c'était tout ce qui comptait. Arrivé dans la cuisine, il prit un peu de recul, et effaça son sourire comme il pouvait, il fallait raison garder. Après tout, la chance, c'était comme un hand spinner, ça finissait toujours par tourner.
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