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- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Votre honneur ?!
Ft. Shintaro
Prédire la météo. Une science qui n'est jamais vraiment exacte et cette journée en est la preuve irréfutable. Quand Elizabeth a vérifié le temps qu'il allait faire sur son portable, un ciel légèrement couvert mais un temps sec étaient prévus. C'est ce qu'on disait deux jours plus tôt. Hier. Ce matin. Et c'est sans aucun doute pour cette raison que la jeune femme n'avait pas prévu de vêtements avec une capuche, ni même de parapluie. Et comme elle n'aime pas s'encombrer inutilement... Bref, elle était prête pour une petite sortie en extérieur mais surtout, pour une journée au sec. Mais c'était sans compter sur les erreurs de prédiction et sur l'univers qui est d'un sadisme sans fin. Rien de bien dramatique dans un premier temps... Juste quelques petites gouttes d'eau tombant du ciel ici et là. Rien d'alarmant.
Et les minutes passent et comme si elle venait de franchir une barrière invisible, le déluge lui est tombé sur la tête. Il n'est même pas question de rideau de pluie : c'est arrivé comme ça, sur toute la ville et ses environs. C'est donc d'un pas rapide que la brune se pressa de trouver un petit refuge, le temps que la pluie se fasse moins violente. Refuge qui se trouve être l'avant d'une petite boutique actuellement fermée. Au moins, sa présence ne dérange personne vu qu'elle est seule. Pour le moment...
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Après les heures de club cet après midi j'ai filé chez Genzo, le type qui m'héberge à l'occasion et qui me file du taff les week end pour que je puisse gagner un peu plus de fric. Il avait besoin d'un coup de main pour gérer la com' du prochain évènement sur lequel il bosse en ce moment. Et puis ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vus alors c'était l'occasion. Mais c'est le genre de mec ultra occupé et je n'avais pas l'intention de passer non plus la soirée chez lui. J'ai des choses en cours aussi.
Sauf que je n'avais pas prévu que le ciel s'assombrisse aussi subitement. Comme d'hab j'ai décidé de ne pas prendre le bus pour économiser un peu, mais je ne suis clairement pas sapé pour marcher sous la pluie. Et je ne suis pas du tout sur le bon chemin pour attraper les transports en commun. J'ai tout juste le temps de me faire cette réflexion que le vent se lève brusquement, et dans la seconde qui suit c'est un abat d'eau qui tombe du ciel, surprenant tous les gens dans les alentours. Et là, cas de force majeure, je me retrouve à faire exactement la même chose que tout le monde. Chercher un endroit où attendre que cette erreur météorologique passe.
Je repère une petite devanture qui devrait parfaitement faire l'affaire et m'y précipite. Juste le temps de voir qu'une nana a visiblement eu la même idée. Et qu'elle était plus proche du check point. Tant pis. L'averse qui dégringole est beaucoup trop forte pour que je change mes plans au dernier moment. Sauf qu'en fait, il n'y a vraiment pas beaucoup de place là-dessous. Enfin, pas beaucoup pour éviter de se trouver dans l'axe diagonal que prennent les gouttes de pluie poussées par le vent qui gagne encore en intensité.
Et là, ça risque de vite devenir malaisant. Genre, je suis trempé (ouais, quelques secondes ont suffit à me transformer en serpillère c'est grave la lose) et obligé de me retrouver à quelques milimètres d'une parfaite inconnue qui n'a pas l'air beaucoup plus épargnée. Ouais ouais fringues moulantes et tout le package je vous fait pas de dessin. Le silence risquant juste de rendre la situation encore plus tendue, je le brise assez rapidement sans réfléchir à ce que je peux bien dire.
- "Tu peux pas te reculer un peu plus là, la flotte arrive jusqu'ici."
Ok, et comme à chaque fois que je ne me sens pas en position de force, il faut que le ton que j'emploie sonne de façon fort peu sympathique. Nan mais c'est vrai, si elle se collait un peu plus à la porte d'entrée on pourrait être plus à l'aise !! Plus il y aura d'espace entre nous, mieux je me sentirai.
Sauf que je n'avais pas prévu que le ciel s'assombrisse aussi subitement. Comme d'hab j'ai décidé de ne pas prendre le bus pour économiser un peu, mais je ne suis clairement pas sapé pour marcher sous la pluie. Et je ne suis pas du tout sur le bon chemin pour attraper les transports en commun. J'ai tout juste le temps de me faire cette réflexion que le vent se lève brusquement, et dans la seconde qui suit c'est un abat d'eau qui tombe du ciel, surprenant tous les gens dans les alentours. Et là, cas de force majeure, je me retrouve à faire exactement la même chose que tout le monde. Chercher un endroit où attendre que cette erreur météorologique passe.
Je repère une petite devanture qui devrait parfaitement faire l'affaire et m'y précipite. Juste le temps de voir qu'une nana a visiblement eu la même idée. Et qu'elle était plus proche du check point. Tant pis. L'averse qui dégringole est beaucoup trop forte pour que je change mes plans au dernier moment. Sauf qu'en fait, il n'y a vraiment pas beaucoup de place là-dessous. Enfin, pas beaucoup pour éviter de se trouver dans l'axe diagonal que prennent les gouttes de pluie poussées par le vent qui gagne encore en intensité.
Et là, ça risque de vite devenir malaisant. Genre, je suis trempé (ouais, quelques secondes ont suffit à me transformer en serpillère c'est grave la lose) et obligé de me retrouver à quelques milimètres d'une parfaite inconnue qui n'a pas l'air beaucoup plus épargnée. Ouais ouais fringues moulantes et tout le package je vous fait pas de dessin. Le silence risquant juste de rendre la situation encore plus tendue, je le brise assez rapidement sans réfléchir à ce que je peux bien dire.
- "Tu peux pas te reculer un peu plus là, la flotte arrive jusqu'ici."
Ok, et comme à chaque fois que je ne me sens pas en position de force, il faut que le ton que j'emploie sonne de façon fort peu sympathique. Nan mais c'est vrai, si elle se collait un peu plus à la porte d'entrée on pourrait être plus à l'aise !! Plus il y aura d'espace entre nous, mieux je me sentirai.
- Tenue de Shintaro:
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Votre honneur ?!
Ft. Shintaro
Un soupire. D'ordinaire, la pluie n'est pas un gros problème pour Elizabeth qui préfère largement l'eau au froid qui l'oblige à chercher refuge près de toute source de chaleur qui s'offre à elle. Cependant, quand elle n'est pas préparée au déluge, c'est une toute autre histoire. Protégée grâce à son petite abri de fortune, la brune en profite pour passer sa main dans ses cheveux mouiller, les soulevant légèrement comme pour leur rendre un peu de volume. Elle observe ensuite ses vêtements. Son pull est déjà bien amoché et nul doute qu'elle va avoir un beau rhume dans les jours à venir vu qu'elle n'a pas de quoi se changer. Certe, elle pourrait l'enlever mais il fait encore un peu trop froid pour se promener en t-shirt dans la rue. Dans tous les cas, elle aura froid et sera malade. Absolument génial. Et alors qu'elle se faisait cette réflexion, voilà qu'un jeune homme la rejoint devant la devanture de la petite boutique. Elle ne s'en préoccupe pas trop, se concentrant plutôt sur son portable sur lequel elle pianotte un message destiné à sa cousine qui se plaint justement du temps. Avant même d'envoyer le message, voilà que la voix de son partenaire d'infortune s'élève, l'obligeant à relever légèrement la tête. Et pas par surprise... Non... Elle hausse un sourcil, peu convaincue par le ton employé par le jeune homme.
▬ Demandé de manière si charmante, je ne peux que refuser. Dit-elle avec un sourire particulièrement CHARMANT.
Non mais pour qui il se prend ? Qu'il lui demande un peu plus de place, c'est normal. Il faut avouer qu'elle n'a pas fait attention à sa position par rapport à la pluie. Mais en général, pour ce genre de demande, on fait au moins semblant d'être un rien sympathique, poli.
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
La pluie a arrêté de trop me tomber dessus, mais l'humidité fort désagréable qui transperce sans problème mes vêtements ajoutée au désagrément d'être aussi proche de cette inconnue ne m'aide pas à me sentir de très bonne humeur.
Et alors cette réponse n'a rien pour améliorer mon ressenti du moment. Ce sourire faussement hypocrite accompagné par ces mots affreusement désagréables me font légèrement froncer les sourcils. D'abord d'étonnement puis de mécontentement. Nouveau regard vers l'horizon, où seule la pluie qui s'abat en trombe dans la rue vient me répondre. Non, clairement, je ne compte pas remettre un pied en dehors de cet abri de fortune tant que le débit d'eau n'aura pas réduit. Quitte à devoir supporter cette présence agaçante.
- "Je m'excuserais bien de mes manières qui ne te conviennent pas, sauf que je m'en fiche."
Ouais ok, je suis un peu énervé. Pour une fois que j'essaie de faire une demande, il faut que je tombe sur une étrangère au sale caractère. Je suis sûr que ça aurait été bien plus simple avec une japonaise toute intimidée qui se serait même excusée de ne pas y avoir pensé avant. Un léger soupire, et là j'ai comme l'impression que les minutes à venir vont être affreeeeeuuusement longues.
Mes yeux se fixent sur les gouttes qui viennent s'écraser à mes pieds, et la sensation de n'être qu'à quelques milimètres de cette fille m'empêche de faire le moindre mouvement. Parce que je sais que si je bouge, on risque de se toucher. Et même si je ne suis pas allergique au contact physique, dans ce genre de condition, ça a vite de quoi me mettre très mal à l'aise. Sauf que je me contrôle très mal (ça se saurait) et quand je sens cette tension monter, il faut absolument que j'évacue. Et là en l’occurrence, il n'y a bien que la parole qui peut me venir en aide.
- "Ok, j'sais pas comment tu veux entendre ça, mais vraiment, ce serait cool qu'on arrive à trouver le juste équilibre pour ne pas avoir l'impression de prendre le metro à l'heure de pointe, sans qu'on ne passe à la douche tout habillé non plus. A priori, y a moyen d'optimiser un peu mieux..."
Vraiment, j'essaye. Mais je crois que l'aspect good boy n'arrive pas à passer à travers ma voix.
Et alors cette réponse n'a rien pour améliorer mon ressenti du moment. Ce sourire faussement hypocrite accompagné par ces mots affreusement désagréables me font légèrement froncer les sourcils. D'abord d'étonnement puis de mécontentement. Nouveau regard vers l'horizon, où seule la pluie qui s'abat en trombe dans la rue vient me répondre. Non, clairement, je ne compte pas remettre un pied en dehors de cet abri de fortune tant que le débit d'eau n'aura pas réduit. Quitte à devoir supporter cette présence agaçante.
- "Je m'excuserais bien de mes manières qui ne te conviennent pas, sauf que je m'en fiche."
Ouais ok, je suis un peu énervé. Pour une fois que j'essaie de faire une demande, il faut que je tombe sur une étrangère au sale caractère. Je suis sûr que ça aurait été bien plus simple avec une japonaise toute intimidée qui se serait même excusée de ne pas y avoir pensé avant. Un léger soupire, et là j'ai comme l'impression que les minutes à venir vont être affreeeeeuuusement longues.
Mes yeux se fixent sur les gouttes qui viennent s'écraser à mes pieds, et la sensation de n'être qu'à quelques milimètres de cette fille m'empêche de faire le moindre mouvement. Parce que je sais que si je bouge, on risque de se toucher. Et même si je ne suis pas allergique au contact physique, dans ce genre de condition, ça a vite de quoi me mettre très mal à l'aise. Sauf que je me contrôle très mal (ça se saurait) et quand je sens cette tension monter, il faut absolument que j'évacue. Et là en l’occurrence, il n'y a bien que la parole qui peut me venir en aide.
- "Ok, j'sais pas comment tu veux entendre ça, mais vraiment, ce serait cool qu'on arrive à trouver le juste équilibre pour ne pas avoir l'impression de prendre le metro à l'heure de pointe, sans qu'on ne passe à la douche tout habillé non plus. A priori, y a moyen d'optimiser un peu mieux..."
Vraiment, j'essaye. Mais je crois que l'aspect good boy n'arrive pas à passer à travers ma voix.
- Tenue de Shintaro:
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
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Ft. Shintaro
Agacée. Ce n'est pourtant pas le genre d'Elizabeth de se plaindre pour un peu d'eau. Ni même pour beaucoup. Et même lorsqu'elle se sent peu joyeuse, ce n'est pas dans ses habitudes de faire subir sa mauvaise humeur aux autres. Au contraire, elle a plutôt tendance à se taire ou à essayer d'alléger l'ambiance une fois son sac évacué. Cependant, quand il s'agit d'inconnus, on lui a toujours appris à rester polie et surtout, à employer le bon ton, à quelques exceptions près. Alors forcément, même si elle a conscience qu'il y a énormément de paramètres qui rentrent en compte dans la manière dont un inconnu peut s'adresser à elle, le ton employé est malheureusement peu négociable à ses yeux. Surtout si c'est pour demander quelque chose. Forcément, la réponse d'Elizabeth n'allait pas, de prime abord, être favorable à la demande de l'inconnu. De prime abord... Ce n'est pas une peste non plus et sans doute que ça se serait remarqué plus rapidement si le jeune homme avait juste gardé sa langue dans sa poche. Quelques petites secondes de plus. Juste ça. Elle qui était sur le point de se décaler, la brune n'en a plus envie tout à coup. Pour un temps. Juste quelques secondes. Et cette fois, c'est une question de ton et de paroles.
▬ Ça a le mérite d'être honnête.
Et ça, c'est une réponse qui l'est tout autant. Qu'elle apprécie ou non ce qu'on lui dit, Elizabeth a toujours préféré l'honnêteté à l'hypocrisie pure et dure. Celle où on cherche réellement à cacher ce qu'on pense, à se faire passer pour quelqu'un qu'on n'est pas.
Un nouveau silence s'installe. Silence de nouveau brisé par la figure masculine des deux infortunés. Décidément, parler aux inconnus n'est pas son point fort ! Enfin, au moins, ses paroles ont du sens et rattrapent un peu le désastre. Ouais, "désastre", c'est peut-être un peu - beaucoup - trop fort comme mot dans le cas présent.
La brune lâche un petit soupire, les yeux de nouveau levés vers le jeune homme.
▬ Je suppose que c'est mieux que rien...
Sur ces mots, la brune se recule jusqu'à ce que son dos touche la parois de la boutique. Enfin presque... La pierre doit être froide et même si elle se prépare déjà à tomber malade dans les jours à venir, autant limiter les dégâts.
▬ T'as assez de place comme ça ? Je suppose que comme moi, tu n'es pas très câlin avec les gens que tu croises en rue. Désolée, je ne peux pas faire mieux.
Bon, même si tu ne t'es pas exprimée avec toute la douceur dont tu es capable, tu as le mérite d'être honnête à ton tour.
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Honnête. Ouais, mais alors vu comment les gens accueillent l'honnêteté dans la majorité des cas, il y a de quoi avoir des doutes sur ce qui est censé être une "vertu". J'aurais sûrement des tonnes d'amis si les gens appréciaient qu'on leur dise ce qu'on pense réellement. Ou alors c'est juste que je n'aime pas les autres de façon générale. Mais franchement là, je n'ai pas envie de revoir mon jugement de la population.
Cela dit, il semblerait que je m'améliore, puisque miss charmante accepte finalement de faire un effort. Bon, j'imagine que c'est le moment où on dit qu'il faut que chacun arrive à mettre de l'eau dans son vin non ? C'est nul comme expression. Tout autant que le principe en lui-même. Mais je peux essayer de faire un minimum d'efforts pour ne pas tout foutre en l'air en quelques mots mal choisis.
- "Ouais. C'est pas mon genre."
Quelques secondes de flottement à me dire que c'est peut-être un peu court comme réponse du coup.
- "Merci."
Non mais je suis capable de remercier les gens. Des fois. Même si là, ça m'arracherait presque la langue. Ouais bah c'est pas comme si le résultat avait été obtenu facilement hein. Mais je suis déjà assez nerveux de base comme ça, pas besoin de trop me stimuler. J'essaie de me concentrer sur les gouttes qui tombent, comme si ça pouvait faire redescendre un peu ma tension qui a dû subir une nouvelle envolée céleste.
Bon, ok, je crois que je n'arriverai décidément pas à faire mieux comme réponse. Déjà qu'en temps normal je ne suis franchement pas au top niveau sociabilisation, mais alors dans une situation aussi malaisante, je suis totalement perdu. Et comment est-ce qu'elle fait elle pour paraitre aussi détendue ? Malgré ce qu'elle peut dire, je n'ai franchement pas l'impression qu'il y ait quoi que ce soit qui la dérange actuellement. Pourquoi est-ce que je ne suis pas capable d'attendre patiemment comme ça que ces gouttes se décident à se calmer ? Non, au lieu de ça il faut que toutes ces questions remuent un peu plus tout cet inconfort que je ressens en ce moment.
- "'Tain c'est vraiment la lose. Sûr y a un type là haut qui doit bien se marrer en voyant la scène. J'vois pas d'autre explication à ce temps pourri d'un coup."
Je marmonne cette remarque sortie de nul part sur un ton toujours aussi peu engageant, mais ça a au moins le mérite de relâcher un peu ma cage thoracique qui commençait à se comprimer sévère suite à tout ce merdier qui a foutu ma journée en l'air en quelques secondes. Parce que oui, tout le monde autour a opté exactement pour la même stratégie. Trouver l'abri le plus proche en laissant la rue totalement vide.
Cela dit, il semblerait que je m'améliore, puisque miss charmante accepte finalement de faire un effort. Bon, j'imagine que c'est le moment où on dit qu'il faut que chacun arrive à mettre de l'eau dans son vin non ? C'est nul comme expression. Tout autant que le principe en lui-même. Mais je peux essayer de faire un minimum d'efforts pour ne pas tout foutre en l'air en quelques mots mal choisis.
- "Ouais. C'est pas mon genre."
Quelques secondes de flottement à me dire que c'est peut-être un peu court comme réponse du coup.
- "Merci."
Non mais je suis capable de remercier les gens. Des fois. Même si là, ça m'arracherait presque la langue. Ouais bah c'est pas comme si le résultat avait été obtenu facilement hein. Mais je suis déjà assez nerveux de base comme ça, pas besoin de trop me stimuler. J'essaie de me concentrer sur les gouttes qui tombent, comme si ça pouvait faire redescendre un peu ma tension qui a dû subir une nouvelle envolée céleste.
Bon, ok, je crois que je n'arriverai décidément pas à faire mieux comme réponse. Déjà qu'en temps normal je ne suis franchement pas au top niveau sociabilisation, mais alors dans une situation aussi malaisante, je suis totalement perdu. Et comment est-ce qu'elle fait elle pour paraitre aussi détendue ? Malgré ce qu'elle peut dire, je n'ai franchement pas l'impression qu'il y ait quoi que ce soit qui la dérange actuellement. Pourquoi est-ce que je ne suis pas capable d'attendre patiemment comme ça que ces gouttes se décident à se calmer ? Non, au lieu de ça il faut que toutes ces questions remuent un peu plus tout cet inconfort que je ressens en ce moment.
- "'Tain c'est vraiment la lose. Sûr y a un type là haut qui doit bien se marrer en voyant la scène. J'vois pas d'autre explication à ce temps pourri d'un coup."
Je marmonne cette remarque sortie de nul part sur un ton toujours aussi peu engageant, mais ça a au moins le mérite de relâcher un peu ma cage thoracique qui commençait à se comprimer sévère suite à tout ce merdier qui a foutu ma journée en l'air en quelques secondes. Parce que oui, tout le monde autour a opté exactement pour la même stratégie. Trouver l'abri le plus proche en laissant la rue totalement vide.
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Ft. Shintaro
Un instant de silence. Un instant durant lequel la brune traite un simple mot : Merci. Comme si c'était, tout à coup, devenu un mot tabou. Ou rare. À croire que ce type lui a laissé une impression encore plus mauvaise qu'elle-même ne l'aurait cru. Pourtant, il en faut bien plus à l'américaine pour se sentir contrariée. Peut-être que ce mauvais temps y est pour quelque chose...
▬ De rien. Finit-elle par lâcher doucement.
Nouveau silence. Silence durant lequel Elizabeth pianotte une fois de plus sur son portable, ne relevant que rarement la tête. Qu'est-ce qu'elle peut faire d'autre ? Elle a beau avoir fait de sacrés efforts sur sa timidité au cours de ces derniers mois, à tel point qu'il devient parfois difficile de lui attribuer ce petit défaut, elle n'est pas forcément super à l'aise après un tel échange. La simple idée d'essayer de briser la glace la rend nerveuse, même si elle tente d'avoir l'air décontractée. Non mais, il n'a pas l'air d'être le type de le plus décontracté du monde lui-même... C'est limite si elle ne préférait pas se prendre la tête ou être sous la pluie au final...
Alors que la brune commence à inspirer de l'air pour soupirer, voilà que son partenaire d'infortune fait de nouveau entendre sa voix qui manque toujours de sympathie. Après peut-elle vraiment lui en vouloir ? Elizabeth peut parfois paraître bien froide lorsqu'elle ne se sent pas à l'aise. Ou qu'elle a besoin de se protéger. Tout le monde ne veut pas ou ne sait pas forcément approcher les autres comme le ferait un bisounours.
Elle hésite un instant, instant durant lequel son regard navigue dans le vide. Est-ce juste une façon pour ce garçon d'évacuer ou cherche-t-il à engager la conversation pour éviter de créer un plus gros malaise ? Elle ne sait pas trop. Tant pis ! Pourquoi se prendre la tête ? Autant être fidèle à elle-même.
▬ Tu parles de la course folle des gens pour éviter la douche ou de nous avoir foutu ensemble sur 1m² ?
Bon, ce n'est même pas méchant. C'est juste l'une des formes d'humour de la brune. Parfois c'est tout doux et innocent. Parfois c'est ironique et malicieux. Parfois ça pique.
Elle verrouille son portable et le range dans sa poche avant de croiser les bras sur sa poitrine.
▬ Quand c'est pour faire la misère, il sait y faire. En revanche, pour faire disparaître la misère, il n'y a plus personne.
Ah ça... Elizabeth a son avis sur la question. Et autant dire que les débats, quand il s'agit de partager son point de vue sur quelque chose qui n'a pas réellement de réponse, elle connaît.
Un frisson parcourt l'ensemble de son corps qui se met à légèrement trembler, ce qui l'oblige à se frotter doucement les bras. Trop tard : même si elle voulait acheter de nouveaux vêtements pour être au chaud, elle a déjà attrapé un petit coup de froid. Et puis, qui sait quand la pluie va s'arrêter ? Si elle s'arrête...
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L'humidité prend de plus en plus le dessus sur mes réserves de chaleur et le froid associé se fait désormais bien sentir. De quoi me faire rêver d'un endroit bien chaud où me vautrer. En solo. Sauf que ce n'est pas pour tout de suite et il va falloir que je fasse avec. Cela dit, je ne m'attendais pas vraiment à ce que cette nana réponde à mes divagations à voix haute. Et je dois admettre qu'une esquisse de sourire se dessine en entendant ses mots. Ah ça, c'est clair que ça doit bien l'amuser de nous obliger à rester aussi proches l'un de l'autre.
Mais ce qui suit a de quoi m'intriguer davantage. Forcément, quand elle parle de misère, je ne peux pas m'empêcher de la dévisager un peu trop intensément. Ce qui une fois plus me fait sortir des règles de politesse qui demanderaient à ce que je montre un peu plus de retenue. Mais j'm'en fous. D'ailleurs, ce n'est pas très compliqué de voir qu'elle aussi subit les inconforts de ce temps pourri. Et ça m'embête un peu. Eh, c'est pas parce que je n'arrive pas à m'exprimer d'une façon socialement correcte que je souhaite du mal aux autres non plus. Surtout quand je ne les connais pas.
Alors comme je ne suis toujours pas capable de faire de la magie ou de nous téléporter dans un lieu plus confortable, il va bien falloir patienter encore un peu. Je lève les yeux vers le ciel un peu par réflexe, mais il est toujours aussi noir. Même pas un petit espoir.
- "Tu parles comme si tu t'y connaissais en misères. Pourtant, t'as pas l'air trop à plaindre. Même si j'avoue que les cheveux trempés ne te présentent sûrement pas sous ton meilleur jour."
Ah ouais, si je préfère garder physiquement certaines distances, peut-être que je me montre verbalement beaucoup plus invasif. Mais c'est elle qui balance ça aussi, je n'allais pas me contenter d'acquiescer bien gentiment. Parce que ouais, forcément que je suis assez d'accord. Il ne faut surtout pas compter sur une quelconque force supérieure pour rendre ta vie un peu meilleure qu'elle ne l'est.
Mais ce qui suit a de quoi m'intriguer davantage. Forcément, quand elle parle de misère, je ne peux pas m'empêcher de la dévisager un peu trop intensément. Ce qui une fois plus me fait sortir des règles de politesse qui demanderaient à ce que je montre un peu plus de retenue. Mais j'm'en fous. D'ailleurs, ce n'est pas très compliqué de voir qu'elle aussi subit les inconforts de ce temps pourri. Et ça m'embête un peu. Eh, c'est pas parce que je n'arrive pas à m'exprimer d'une façon socialement correcte que je souhaite du mal aux autres non plus. Surtout quand je ne les connais pas.
Alors comme je ne suis toujours pas capable de faire de la magie ou de nous téléporter dans un lieu plus confortable, il va bien falloir patienter encore un peu. Je lève les yeux vers le ciel un peu par réflexe, mais il est toujours aussi noir. Même pas un petit espoir.
- "Tu parles comme si tu t'y connaissais en misères. Pourtant, t'as pas l'air trop à plaindre. Même si j'avoue que les cheveux trempés ne te présentent sûrement pas sous ton meilleur jour."
Ah ouais, si je préfère garder physiquement certaines distances, peut-être que je me montre verbalement beaucoup plus invasif. Mais c'est elle qui balance ça aussi, je n'allais pas me contenter d'acquiescer bien gentiment. Parce que ouais, forcément que je suis assez d'accord. Il ne faut surtout pas compter sur une quelconque force supérieure pour rendre ta vie un peu meilleure qu'elle ne l'est.
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- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
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Ft. Shintaro
Elle veut rentrer. Pour être bien au chaud, allongée sur son lit, enroulée dans ses draps avec de la musique dans les oreilles. C'est sans aucun doute la manière la plus efficace pour elle de se détendre après la natation. Malheureusement, le retour sur le campus n'est pas pour tout de suite et ça, le ciel le lui fait bien comprendre. Foutus météorologistes. Certes, trouver le temps qu'il va faire dans les sept jours à venir n'est pas facile, et les erreurs sont possibles mais là, la différence de temps est choquante.
Tentant de se réchauffée comme elle peut, repliée dans son coin sans pour autant oser toucher les murs, Elizabeth tente tant bien que mal de passer le temps, d'oublier à quel point cette situation est agaçante. Heureusement, même si le jeune homme a ses côtés n'est de prime abord pas la personne la plus facile à vivre, il parle. À ce stade, toute conversation est bonne pour éviter le malaise. Même parler de cailloux !
Aux paroles du jeune homme, l'américaine hausse un sourcil. Déjà qu'il la dévisage comme si elle venait de lui avouer le plus grand secret de l'univers, il faut qu'en plus il lui dise ça. Comment est-elle censée le prendre au juste ? Le comprendre ? Non parce que... Elizabeth a beau être une fille intelligente, capable de s'attarder sur des détails et de comprendre bon nombre de sous-entendu, là elle sèche - et si seulement c'était vrai - !
▬ Ça veut dire quoi ça ? Que j'ai une tête à être la perfection et le bonheur à l'état pur ou que je suis moche avec les cheveux mouillés ?
Ah ben elle est souvent moche alors, vu le temps qu'elle passe dans l'eau sur le mois. Bon après, il faut dire que ce n'est pas tout à fait pareil - puis on regarde plus vite le maillot, n'est-ce pas ?! -
▬ Mais oui, je suis loin d'être à plaindre. Après, je n'ai jamais dis que je parlais uniquement de mes misères. Je ne vais rien t'apprendre en te disant qu'il y a des personnes qui se déplacent dans la boue, sans vêtements chauds, sans nourriture et qui sont sans abris en ce moment-même. Et certainement pas en excellente santé.
La brune lève les yeux au ciel.
▬ "Le tout puissant"... "Il est bon". Pourtant, soit il ne sait rien faire pour nous, soit il ne veut pas ; c'est tout ce que je vois. Enfin, je dis ça comme si j'y croyais mais, pas du tout.
Elle hausse les épaules. Est-ce que ça parle vraiment de ça ? Au moins, ça lui permet de penser à autre chose qu'à son corps froid et tremblant.
▬ Rien que mon entourage est plus à plaindre que moi ; ils doivent me supporter ! Sans compter la place que je prends. Toi-même tu sais.
Tout dans la légèreté, Elizabeth. Tout dans la légèreté.
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Ok, je suis peut-être un peu trop satisfait de cette hésitation dans laquelle est plongée la miss suite à ma remarque. Et je ne risque sûrement pas de me sentir mal à l'aise à l'idée qu'elle puisse penser que je la trouve moche. Quoi, on s'en fout de c'que je pense de son physique non ? C'est pas comme si on se retrouvait suite à un match sur Tinder. Alors... Peut-être que je n'ai pas très envie d'être beaucoup plus clair.
- "A toi de voir."
Un simple hochement d'épaules en accompagnement, il ne faudra pas espérer mieux. Eh, j'vais pas non plus lui dire que "mais noooon jamais je n'oserai insinuer une telle chose olala !" c'est mort. J'suis sûr qu'elle doit déjà avoir suffisamment de mecs qui lui font des tas de compliments, pas besoin d'en rajouter. Bah non, bien sûr qu'elle n'a rien de la meuf repoussante, c'est bien pour ça que j'm'en fout autant.
En tout cas, elle confirme bien vite que non, on ne peut pas la mettre dans la catégorie des miséreux. Mais j'avoue que la suite de son discours me prends un peu plus de court. Je ne m'attendais clairement pas à ce qu'elle évoque les autres cas existant malheureusement souvent dans le désintérêt le plus total de la population. En tout cas, elle n'a pas l'air de porter la religion et ses figures dans son cœur.
- "Ah ça, clair qu'ils ont pas de bol !"
Si mon ton toujours aussi neutre ne laisse pas tant d'indication sur le côté pourtant humoristique voulu à cette réplique (j'suis pas doué pour ça, je sais), le léger sourire provocant qui l'accompagne est un peu plus révélateur. Ça va, je n'ai pas grand doute sur lequel de nous deux est le plus difficile à supporter. On me le répète suffisamment souvent pour que je ne puisse pas ignorer à quel point mon caractère est affreux.
- "Mais au moins, on dirait qu'il a réussi à nous mettre d'accord sur quelque chose. Dommage, moi qui me disait qu'il n'y a rien de mieux qu'une bonne prise de tête sous la pluie."
Un petit soupire et ma main qui vient se perdre sur ma nuque face à l'inconfort de la situation (nan mais je me rends bien compte que je raconte de la me*de, c'est juste que ça sort comme ça, je contrôle pas), je commence à désespérer un peu quand le torrent d'eau qui s’abattait sans discontinuer semble envisager de s'apaiser. Légèrement. Et là, c'est le piège ! Est-ce qu'il faut décider que c'est le moment d'en profiter pour tenter une sortie express avant que la tempête ne revienne encore plus puissante, ou est-ce qu'il vaut mieux attendre encore quelques minutes en croisant les doigts pour que ça s'arrête complètement ?
Un indice. Je ne suis pas patient. Alors après avoir jeté un regard rapide à la demoiselle (aux cheveux toujours trempés !) je m'attarde davantage sur les enseignes qui sont visibles depuis mon poste d'observation. Et là, je suis vraiment dég' de ne pas du tout connaître le coin. Nan mais parce que je veux bien tenter une percée rapide, mais pas pour retourner au campus c'est mort. Juste faire quelques mètres le temps de trouver un abri digne de ce nom. Bien au sec. Et où je puisse me réchauffer de préférence. Alors, face à cette ignorance manifeste, je me retrouve contraint d'espérer que ma comparse connaisse les bonnes adresses.
- "Hum, tu... Saurais pas si, y a, genre, un endroit plus approprié dans un rayon restreint pour qu'on puisse patienter au chaud ?"
Shit. Je me rends bien compte après coup que ça sonne un peu trop comme une invitation. Complètement nulle qui plus est. Sauf que je n'ai pas forcément l'intention qu'on aille au même endroit pour continuer à devoir faire la discussion. Mais en même temps, si elle connait bien un endroit, elle ne va sûrement pas rester ici à se geler tranquillement, ou décider d'aller dans un autre endroit qu'elle considère comme moins bien. Logique.
- "A toi de voir."
Un simple hochement d'épaules en accompagnement, il ne faudra pas espérer mieux. Eh, j'vais pas non plus lui dire que "mais noooon jamais je n'oserai insinuer une telle chose olala !" c'est mort. J'suis sûr qu'elle doit déjà avoir suffisamment de mecs qui lui font des tas de compliments, pas besoin d'en rajouter. Bah non, bien sûr qu'elle n'a rien de la meuf repoussante, c'est bien pour ça que j'm'en fout autant.
En tout cas, elle confirme bien vite que non, on ne peut pas la mettre dans la catégorie des miséreux. Mais j'avoue que la suite de son discours me prends un peu plus de court. Je ne m'attendais clairement pas à ce qu'elle évoque les autres cas existant malheureusement souvent dans le désintérêt le plus total de la population. En tout cas, elle n'a pas l'air de porter la religion et ses figures dans son cœur.
- "Ah ça, clair qu'ils ont pas de bol !"
Si mon ton toujours aussi neutre ne laisse pas tant d'indication sur le côté pourtant humoristique voulu à cette réplique (j'suis pas doué pour ça, je sais), le léger sourire provocant qui l'accompagne est un peu plus révélateur. Ça va, je n'ai pas grand doute sur lequel de nous deux est le plus difficile à supporter. On me le répète suffisamment souvent pour que je ne puisse pas ignorer à quel point mon caractère est affreux.
- "Mais au moins, on dirait qu'il a réussi à nous mettre d'accord sur quelque chose. Dommage, moi qui me disait qu'il n'y a rien de mieux qu'une bonne prise de tête sous la pluie."
Un petit soupire et ma main qui vient se perdre sur ma nuque face à l'inconfort de la situation (nan mais je me rends bien compte que je raconte de la me*de, c'est juste que ça sort comme ça, je contrôle pas), je commence à désespérer un peu quand le torrent d'eau qui s’abattait sans discontinuer semble envisager de s'apaiser. Légèrement. Et là, c'est le piège ! Est-ce qu'il faut décider que c'est le moment d'en profiter pour tenter une sortie express avant que la tempête ne revienne encore plus puissante, ou est-ce qu'il vaut mieux attendre encore quelques minutes en croisant les doigts pour que ça s'arrête complètement ?
Un indice. Je ne suis pas patient. Alors après avoir jeté un regard rapide à la demoiselle (aux cheveux toujours trempés !) je m'attarde davantage sur les enseignes qui sont visibles depuis mon poste d'observation. Et là, je suis vraiment dég' de ne pas du tout connaître le coin. Nan mais parce que je veux bien tenter une percée rapide, mais pas pour retourner au campus c'est mort. Juste faire quelques mètres le temps de trouver un abri digne de ce nom. Bien au sec. Et où je puisse me réchauffer de préférence. Alors, face à cette ignorance manifeste, je me retrouve contraint d'espérer que ma comparse connaisse les bonnes adresses.
- "Hum, tu... Saurais pas si, y a, genre, un endroit plus approprié dans un rayon restreint pour qu'on puisse patienter au chaud ?"
Shit. Je me rends bien compte après coup que ça sonne un peu trop comme une invitation. Complètement nulle qui plus est. Sauf que je n'ai pas forcément l'intention qu'on aille au même endroit pour continuer à devoir faire la discussion. Mais en même temps, si elle connait bien un endroit, elle ne va sûrement pas rester ici à se geler tranquillement, ou décider d'aller dans un autre endroit qu'elle considère comme moins bien. Logique.
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- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
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Votre honneur ?!
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S'attendait-elle à une réponse claire du jeune homme ? Pas du tout. S'attendait-elle à un semblant de compassion ? Encore moins. En soit, elle n'avait même pas besoin de réponse, tout simplement. Mais au moins, elle a réussi à le faire parler sans qu'il ne se plaigne et à faire disparaître en partie le malaise qu'elle ressentait. C'est déjà ça. Après, lui se sent-il plus à l'aise ? Elle n'en rien mais peut-être qu'il y a moyen qu'il ait oublié leur proximité l'espace d'une fraction de seconde. C'est toujours mieux que rien voyons ! En revanche, sa nouvelle remarque a le don de faire hausser les sourcils à la brune.
▬ Une prise de tête ? Parce que je t'ai donné l'impression de vouloir débattre avec toi ?
Mais surtout, doit-elle comprendre qu'il a un petit cœur qui bat sous sa mauvaise humeur ou qu'il n'est pas plus croyant qu'elle ? Ou les deux ?
Quoi qu'il en soit, non, Elizabeth ne comptait pas débattre sur ce genre de sujet. Du moins, ce n'est pas un sujet à prise de tête pour elle. Généralement, elle ne se prend la tête que pour ce qui la concerne elle et ses proches. Si elle ne se sent pas directement concernée, il ne s'agit que d'une simple discussion où chacun expose son point de vue. Alors s'il voulait se prendre la tête, il aurait dû la pousser sous la pluie ou prétendre qu'elle prenait encore trop de place.
Le silence de retour, Elizabeth se contente d'attendre sans un bruit. À part peut-être un petit éternuement qu'elle ne put retenir suite à l'humidité sur ses vêtements. Décidément, elle ne va pas pouvoir y échapper ! La jeune femme sort son portable une fois de plus afin d'envoyer un petit message à sa tante, juste histoire de voir avec elle si elle saura la ramener sur le campus une fois son travail terminé et si le temps ne s'est toujours pas calmé d'ici là. Elle n'aime pas la déranger mais si elle peut limiter les dégâts et gagner un jour sur son état de santé, elle est déjà contente.
Elle ne prête même plus attention au temps jusqu'à ce que la voix de son partenaire retentisse une fois de plus.
▬ On ? demande-t-elle en haussant les sourcils, sur un ton qui sous-entend clairement qu'ils n'ont pas vraiment sympathisé au cours des dernières minutes... Mais aussi qu'elle a compris que ce n'était pas une invitation.
Filer ailleurs ? Elle observe le ciel qui s'est en effet calmé mais qui reste menaçant. Le piège. Un endroit proche... Elle réfléchit un instant, fouillant dans sa mémoire. Oui, il y a bien un endroit où ils peuvent se rendre. Et s'y rendre avant le potentiel retour du déluge est un défi parfaitement surmontable.
▬ Oui, un petit bar-café situé à deux rues d'ici. Suis-moi.
Sur ces mots, elle guide le jeune homme dans le petit bar en question, d'un pas rapide. Heureusement d'ailleurs car la pluie est revenue en force alors qu'ils étaient à dix pas - littéralement - de la porte d'entrée !
Évidement, comme il fallait s'y attendre, pas mal de personnes étaient déjà installées. Rien d'étonnant entre les clients habituels et ceux qui, comme les étudiants, sont venus s'y réfugier.
▬ Jones-san, je pensais que tu évitais autant que possible de sauter dans l'eau toute habillée !?
La brune rit aux mots du serveur. Ce n'est pas la première fois qu'elle vient ici et comme il est souvent là, ils ont rapidement sympathisé.
▬ Comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !
Le serveur sourit tout en observant le duo.
▬ Voulez-vous des serviettes pour vous séchez un peu, tous les deux ?
La brune de tourne brièvement vers le jeune homme qui l'accompagne avant de reposer son attention sur le serveur.
▬ Volontier !
Une fois la seconde réponse donnée, le serveur revient avec les serviettes qu'il tend aux deux étudiants. Elizabeth le remercie avant de se rendre dans les toilettes pour femmes afin de se sécher autant qu'elle le peut. Elle passe la serviette dans ses cheveux, retire son pull et sèche sa peau exposée. Heureusement qu'elle avait mis un débardeur sous son pull ! Elle prend bien son temps. Après tout, ce n'est pas comme si quelqu'un l'attendait...
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je ne suis déjà pas naturellement doué pour ce qui est des relations sociales, mais les conditions actuelles ne font qu'empirer mon niveau de base. Parce que d'habitude, j'arrive au moins à agir de façon totalement désintéressée alors que là, j'ai l'impression que mon malaise est absolument évident. Et en plus il faut que j'en rajoute avec cette proposition qui ne sonne absolument pas de la même façon que dans ma tête. Une légère grimace quand la miss souligne ce sous entendu que nous puissions aller au même endroit en même temps, j'allais abandonner en lui disant d'oublier tout en me barrant parce que c'est décidément beaucoup trop pour moi, quand elle répond finalement. Et en entendant parler de bar café, j'arrive peut-être à mettre de côté une partie de ma mauvaise humeur actuelle.
Je hoche simplement la tête quand elle propose de la suivre, pas loin donc. Et heureusement, parce que le ciel n'a pas l'air décidé à se calmer. On passe la porte d'entrée toujours aussi trempés, mais on évite au moins le nouveau déluge qui s'abat sans pitié dans les rues. Je suis pourtant habitué à ce temps instable en cette période de l'année, mais c'est beaucoup plus simple quand je suis dans une ville connue.
En tout cas, il y en a une qui semble bien connaitre l'endroit, puisque le serveur connait même son nom. Jones. C'est vrai qu'elle n'a pas l'air très typée asiatique. Alors, ça ne participe pas particulièrement à ce que je me sente mieux dans mes basks (dans tous les sens du terme puisqu’elles sont toujours imbibées d'eau), mais ça présente l'avantage d'avoir droit à de quoi se sécher. Non, je ne suis clairement pas en position de décliner une telle offre. Mon corps toujours parcouru de nombreux frissons me le rappel d'ailleurs bien vite.
Comme je ne suis toujours pas sûr de ne pas tout faire foirer en ouvrant la bouche, je préfère me contenter du strict minimum. J'acquiesce, une tentative de demi sourire (un peu échoué quand même) et un simple mot.
- "Merci."
Sans oser en dire plus, je préfère me contenter de suivre l'habituée des lieux qui prend la direction des toilettes. Évidemment, je sais à quel moment nos chemins doivent se séparer et c'est avec une certaine satisfaction que j'entre dans ce lieu de repos à destination de la gente masculine. Et je ne peux retenir un long soupire de soulagement (et peut-être d'épuisement un peu) une fois seul. Parce que ça fait du bien. Mais le coup d’œil que je lance au miroir me rappel bien vite à la réalité. Une vraie catastrophe.
Je commence par m'essuyer le visage avant de me sécher vigoureusement les cheveux, jusqu'à en ôter la dernière goutte d'eau. Et puis ce simple exercice suffit à insuffler un peu de chaleur dans mon corps, ce qui est donc doublement efficace. Même si forcément, après ça, je me retrouve avec une coupe version épis totalement incontrôlables. Mais bon, est-ce vraiment pire que les cheveux ruisselants ? Pas sûr.
Bon par contre, pour le reste, ça va être plus embêtant. Mes fringues ne dégoulinent pas non plus, mais elles sont bien imbibées d'eau et le contact direct avec ma peau n'est pas des plus agréable. Mais tant pis, parce qu'il n'est pas question que j'envisage de les retirer. De toute façon je n'ai rien d'autre à me mettre. Je me passe juste la serviette le long des bras qui ne sont pas couverts et essaie tant bien que mal d'éponger une partie de l'eau contenue dans mon t-shirt, terminant ainsi de tremper la serviette. Ouais, on dirait que j'arrive au bout de ce que je peux faire. Ce n'est toujours pas le top confort, mais c'est déjà mieux. Et puis la chaleur de l'endroit commence à arriver jusqu'à moi, ce qui est également appréciable.
Je ressors des toilettes, ma serviette mouillée à la main et hésite quelques secondes. Est-ce que je peux vraiment m'isoler dans mon coin en attendant que le temps passe jusqu'à ce qu'il soit envisageable de sortir ? Alors que le serveur nous a vu arriver ensemble et m'a quand même bien aidé ? Surtout qu'il a l'air de bien la connaitre. Ok, c'est une mauvaise idée. D'autant plus que je ne me vois pas aller le retrouver, seul donc, pour tenter de lui rendre cette serviette désormais trempée. Arh, je me sens de nouveau totalement con à ne pas savoir quoi faire. Pas franchement très sûr de mon coup, je me décide finalement à attendre au niveau de l'entrée des toilettes pour femme.
Sauf qu'il y en a une qui n'a pas l'air pressée de sortir. Ou alors elle n'est déjà plus là ? Non, ça m'étonnerait, je n'ai pas été très long. Elle a toute une garde robe de rechange et envisage de ressortir d'ici toute pimpante ? Les minutes défilent et après avoir croisé un nouveau regard méfiant d'une de ces dames qui doit bien se demander ce que je fous ici, ma patience s'effrite.
- "Tu comptes passer toute la soirée là d'dans princesse ? Si c'est à cause de ton brushing, promis, je ne dirai rien."
Non mais c'est vrai, qu'est-ce qui peut lui prendre autant de temps ?!
Je hoche simplement la tête quand elle propose de la suivre, pas loin donc. Et heureusement, parce que le ciel n'a pas l'air décidé à se calmer. On passe la porte d'entrée toujours aussi trempés, mais on évite au moins le nouveau déluge qui s'abat sans pitié dans les rues. Je suis pourtant habitué à ce temps instable en cette période de l'année, mais c'est beaucoup plus simple quand je suis dans une ville connue.
En tout cas, il y en a une qui semble bien connaitre l'endroit, puisque le serveur connait même son nom. Jones. C'est vrai qu'elle n'a pas l'air très typée asiatique. Alors, ça ne participe pas particulièrement à ce que je me sente mieux dans mes basks (dans tous les sens du terme puisqu’elles sont toujours imbibées d'eau), mais ça présente l'avantage d'avoir droit à de quoi se sécher. Non, je ne suis clairement pas en position de décliner une telle offre. Mon corps toujours parcouru de nombreux frissons me le rappel d'ailleurs bien vite.
Comme je ne suis toujours pas sûr de ne pas tout faire foirer en ouvrant la bouche, je préfère me contenter du strict minimum. J'acquiesce, une tentative de demi sourire (un peu échoué quand même) et un simple mot.
- "Merci."
Sans oser en dire plus, je préfère me contenter de suivre l'habituée des lieux qui prend la direction des toilettes. Évidemment, je sais à quel moment nos chemins doivent se séparer et c'est avec une certaine satisfaction que j'entre dans ce lieu de repos à destination de la gente masculine. Et je ne peux retenir un long soupire de soulagement (et peut-être d'épuisement un peu) une fois seul. Parce que ça fait du bien. Mais le coup d’œil que je lance au miroir me rappel bien vite à la réalité. Une vraie catastrophe.
Je commence par m'essuyer le visage avant de me sécher vigoureusement les cheveux, jusqu'à en ôter la dernière goutte d'eau. Et puis ce simple exercice suffit à insuffler un peu de chaleur dans mon corps, ce qui est donc doublement efficace. Même si forcément, après ça, je me retrouve avec une coupe version épis totalement incontrôlables. Mais bon, est-ce vraiment pire que les cheveux ruisselants ? Pas sûr.
Bon par contre, pour le reste, ça va être plus embêtant. Mes fringues ne dégoulinent pas non plus, mais elles sont bien imbibées d'eau et le contact direct avec ma peau n'est pas des plus agréable. Mais tant pis, parce qu'il n'est pas question que j'envisage de les retirer. De toute façon je n'ai rien d'autre à me mettre. Je me passe juste la serviette le long des bras qui ne sont pas couverts et essaie tant bien que mal d'éponger une partie de l'eau contenue dans mon t-shirt, terminant ainsi de tremper la serviette. Ouais, on dirait que j'arrive au bout de ce que je peux faire. Ce n'est toujours pas le top confort, mais c'est déjà mieux. Et puis la chaleur de l'endroit commence à arriver jusqu'à moi, ce qui est également appréciable.
Je ressors des toilettes, ma serviette mouillée à la main et hésite quelques secondes. Est-ce que je peux vraiment m'isoler dans mon coin en attendant que le temps passe jusqu'à ce qu'il soit envisageable de sortir ? Alors que le serveur nous a vu arriver ensemble et m'a quand même bien aidé ? Surtout qu'il a l'air de bien la connaitre. Ok, c'est une mauvaise idée. D'autant plus que je ne me vois pas aller le retrouver, seul donc, pour tenter de lui rendre cette serviette désormais trempée. Arh, je me sens de nouveau totalement con à ne pas savoir quoi faire. Pas franchement très sûr de mon coup, je me décide finalement à attendre au niveau de l'entrée des toilettes pour femme.
Sauf qu'il y en a une qui n'a pas l'air pressée de sortir. Ou alors elle n'est déjà plus là ? Non, ça m'étonnerait, je n'ai pas été très long. Elle a toute une garde robe de rechange et envisage de ressortir d'ici toute pimpante ? Les minutes défilent et après avoir croisé un nouveau regard méfiant d'une de ces dames qui doit bien se demander ce que je fous ici, ma patience s'effrite.
- "Tu comptes passer toute la soirée là d'dans princesse ? Si c'est à cause de ton brushing, promis, je ne dirai rien."
Non mais c'est vrai, qu'est-ce qui peut lui prendre autant de temps ?!
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- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Votre honneur ?!
Ft. Shintaro
Son corps est toujours parcourut de quelques frissons mais c'est devenu bien plus supportable depuis qu'elle est au chaud et surtout, depuis qu'elle a retiré son pull. Parfois, mieux vaut de l'eau qui coule le long de la peau qu'un tissu mouillé collé à celle-ci ! Et ça, Elizabeth en sait quelque chose. Ce n'est pas l'eau qui provoque la plupart de ses rhumes - plutôt rares soi-disant passant - mais et bien l'air frais si elle ne s'est pas séchée une fois sortie. Ou juste quand elle porte trop longtemps des vêtements humides. Alors un mélange des deux... Son nez qui pique n'a rien de surprenant ! Il faudra qu'elle veille à rester bien au chaud une fois de retour à l'académie. Mais entre temps, elle n'a pas d'autres choix que d'attendre ici, dans une tenue plus légère qu'à son arrivée. Génial. Heureusement, ses cheveux sont plutôt dociles et ils ne font qu'onduler légèrement. Rien de choquante en somme.
Et alors qu'elle passait délicatement ses fins doigts dans ceux-ci, une voix qu'elle a déjà enregistré dans son esprit franchit la porte des toilettes pour sa plus grande surprise. Ça ne peut être que lui et il ne peut s'adresser qu'à elle, d'autant plus qu'elle est seule ici.
▬ Une princesse met du temps à se préparer, c'est bien connu.
Elle soupire un peu. Non pas parce qu'elle en a marre de lui - au fond il n'a pas été si méchant et désagréable que ça pour elle - mais plutôt parce qu'elle pense à la façon dont la journée a viré. Un dernier coup d'œil dans le miroir et elle se dirige vers la porte, serviette et pull sur le bras, observant le jeune homme avec un petit sourire en coin.
▬ Je pensais qu'il n'y avait pas de "on". T'as changé d'avis ? Que me vaut cet honneur ?
Elle sort complètement des toilettes et referme la porte derrière elle avant de reporter son attention sur son camarade en riant. Qu'elle ne sait même pas en être un...
▬ Aller, tu sembles avoir un sale caractère mais ce n'est pas encore au point de me déplaire. Je te connais pas encore assez pour te juger ; peut-être que tu sauras me surprendre !
Elle lui fait un signe de la tête, l'invitant à la suivre afin de rendre les serviettes tout en prenant place à une des rares places encore libres. Au moins, ils seront tranquilles dans leur petit coin toutefois bien placé qui leur donne une magnifique vue sur l'ensemble des lieux ! Quand le serveur leur demande ce qu'ils souhaitent boire, Elizabeth se tourne vers son partenaire d'infortune...
▬ Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Je t'offre le premier verre !
Ce n'était ni une façon de s'excuser, ni de s'attirer ses bonnes grâces, ni de dépenser son argent, elle qui en a beaucoup. C'est juste dans sa nature, comme un réflexe.
Ce sera une boisson avec de la vodka pour Elizabeth, comme d'habitude. Elle aime pas mal de cocktails et certaines bières mais un petit verre avec de la vodka est inévitable avec elle !
La commande passée, elle se tourne vers le jeune homme, penche légèrement la tête sur le côté. Un geste qu'elle fait souvent quand elle est curieuse ou sur le point de poser une question.
▬ En faite, aurais-je le privilège de savoir comment je dois t'appeler ? C'est pas que je ne veux pas dire "mon prince" mais ça risque de prêter à confusion... Moi c'est Jones Elizabeth.
Purée ce qu'elle n'aime pas se présenter en commençant par son nom de famille. Ce n'est pas dans ses habitudes d'Américaine et ça lui donne l'impression de mettre une distance insurmontable entre elle et les autres. Typiquement japonais ça !
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Argh, est-ce qu'elle fait exprès de souligner pile ce qui m'embête ? Forcément que je prends mon air renfrogné quand elle me demande si j'ai changé d'avis. Balancer des compliments c'est pas franchement dans mes habitudes et minauder avec un grand sourire encore moins.
- "N'importe quoi ! C'est juste que quitte à être coincé ici et pour un temps incertain à venir..."
Autant en profiter pour essayer de sociabiliser un peu. Essayer de la connaitre un peu plus qu'en version bloqués à deux dans un mètre carré. Ne pas rester seul à patienter je ne sais comment. Ouais, mais pas question de dire un truc pareil à voix haute ce serait trop la honte.
- "Enfin j'me suis dis que comme j'suis un peu plus sec grâce à toi, j'imagine que je peux bien faire un effort..."
Ouais bah j'ai pas trouvé mieux alors faudra s'en satisfaire. Heureusement, la miss n'a pas l'air de vouloir faire durer mon calvaire (la journée a déjà été suffisamment relou) et propose même de boire. Non sans s'être autorisé un petit commentaire sur mon caractère. Ça va, je suis au courant et ce n'est sûrement pas la première fois qu'on me le dit, je ne risque pas de m'offusquer pour si peu.
- "T'es pas non plus la meuf la plus facile que j'connaisse. Mais puisque tu proposes un premier verre, je ne me vois pas refuser."
C'est vrai qu'il y a quelques rares sujets qui me rendent un peu moins irritable qu'à mon habitude, et l'alcool est assez bien placé. C'est pas ouf je sais, mais quitte à avoir un max de défauts, j'admets sans problème celui-ci en plus. Et je suis assez étonné de la voir opter direct pour de l'alcool fort. Souvent les filles ici préfèrent des boissons moins dosées. Mais je crois qu'il va falloir que je me fasse à l'idée qu'elle n'est pas franchement comme celles que je connais.
- "Vodka ? J'espère que tu tiens bien l'alcool, j'ai pas franchement envie de devoir te ramener je ne sais où."
Sujet connu, donc je me sens d'un coup bien plus à l'aise et ça se voit assez facilement avec ce petit air provocant qui revient se coller sur mon visage.
- "Mais c'est vrai que c'est le genre de boisson réputée pour redonner un coup de chaud alors, je vais te suivre là-dessus."
Ça ne doit pas être pour rien que c'est la boisson favorite des gens qui vivent dans les pays glacés non ? Et je suis toujours trop frigorifié, alors même si ce n'est que psychologique, ça me va.
Pendant que le serveur s'occupe de préparer nos boissons, la miss n'en a visiblement pas fini avec les questions. Ou alors elle est juste beaucoup plus à l'aise que moi pour cet exercice. Oui ok, le temps que j'arrive à savoir comment orienter une conversation elle a déjà eu le temps d'en dire bien plus que ce que mon cerveau n'a réussi à envisager. Je ne suis pas super doué pour ça... Alors peut-être que ce n'est pas plus mal de la laisser guider la conversation. En commençant par les présentations donc.... Ah bah oui, pourquoi est-ce que je n'y ai même pas pensé ? Mais évidemment, il n'est pas question que j'en montre quoi que ce soit.
- "Je ne crois pas avoir grand chose du prince, pour ça va falloir chercher ailleurs. Lawson Shintaro, c'est mon nom. Mais tu peux m'appeler comme tu veux. Enfin, autrement que mon prince de préférence."
Ok, même quand il s'agit de répondre à une question aussi simple j'ai subitement l'impression d'être de nouveau terriblement nul. Et forcément, ça me gonfle un peu.
- "Jones Elizabeth... Tu n'as pas vraiment l'air originaire d'ici."
Et même quand j'essaie d'enchainer de façon un peu classique, je me rends compte que mes choix de formulation ne sont toujours pas au top. Tant pis, va falloir faire avec.
- "N'importe quoi ! C'est juste que quitte à être coincé ici et pour un temps incertain à venir..."
Autant en profiter pour essayer de sociabiliser un peu. Essayer de la connaitre un peu plus qu'en version bloqués à deux dans un mètre carré. Ne pas rester seul à patienter je ne sais comment. Ouais, mais pas question de dire un truc pareil à voix haute ce serait trop la honte.
- "Enfin j'me suis dis que comme j'suis un peu plus sec grâce à toi, j'imagine que je peux bien faire un effort..."
Ouais bah j'ai pas trouvé mieux alors faudra s'en satisfaire. Heureusement, la miss n'a pas l'air de vouloir faire durer mon calvaire (la journée a déjà été suffisamment relou) et propose même de boire. Non sans s'être autorisé un petit commentaire sur mon caractère. Ça va, je suis au courant et ce n'est sûrement pas la première fois qu'on me le dit, je ne risque pas de m'offusquer pour si peu.
- "T'es pas non plus la meuf la plus facile que j'connaisse. Mais puisque tu proposes un premier verre, je ne me vois pas refuser."
C'est vrai qu'il y a quelques rares sujets qui me rendent un peu moins irritable qu'à mon habitude, et l'alcool est assez bien placé. C'est pas ouf je sais, mais quitte à avoir un max de défauts, j'admets sans problème celui-ci en plus. Et je suis assez étonné de la voir opter direct pour de l'alcool fort. Souvent les filles ici préfèrent des boissons moins dosées. Mais je crois qu'il va falloir que je me fasse à l'idée qu'elle n'est pas franchement comme celles que je connais.
- "Vodka ? J'espère que tu tiens bien l'alcool, j'ai pas franchement envie de devoir te ramener je ne sais où."
Sujet connu, donc je me sens d'un coup bien plus à l'aise et ça se voit assez facilement avec ce petit air provocant qui revient se coller sur mon visage.
- "Mais c'est vrai que c'est le genre de boisson réputée pour redonner un coup de chaud alors, je vais te suivre là-dessus."
Ça ne doit pas être pour rien que c'est la boisson favorite des gens qui vivent dans les pays glacés non ? Et je suis toujours trop frigorifié, alors même si ce n'est que psychologique, ça me va.
Pendant que le serveur s'occupe de préparer nos boissons, la miss n'en a visiblement pas fini avec les questions. Ou alors elle est juste beaucoup plus à l'aise que moi pour cet exercice. Oui ok, le temps que j'arrive à savoir comment orienter une conversation elle a déjà eu le temps d'en dire bien plus que ce que mon cerveau n'a réussi à envisager. Je ne suis pas super doué pour ça... Alors peut-être que ce n'est pas plus mal de la laisser guider la conversation. En commençant par les présentations donc.... Ah bah oui, pourquoi est-ce que je n'y ai même pas pensé ? Mais évidemment, il n'est pas question que j'en montre quoi que ce soit.
- "Je ne crois pas avoir grand chose du prince, pour ça va falloir chercher ailleurs. Lawson Shintaro, c'est mon nom. Mais tu peux m'appeler comme tu veux. Enfin, autrement que mon prince de préférence."
Ok, même quand il s'agit de répondre à une question aussi simple j'ai subitement l'impression d'être de nouveau terriblement nul. Et forcément, ça me gonfle un peu.
- "Jones Elizabeth... Tu n'as pas vraiment l'air originaire d'ici."
Et même quand j'essaie d'enchainer de façon un peu classique, je me rends compte que mes choix de formulation ne sont toujours pas au top. Tant pis, va falloir faire avec.
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- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Votre honneur ?!
Ft. Shintaro
Si Elizabeth s'attendait à finir cette après-midi seule dans son coin, ou du moins en semi-compagnie du serveur, elle fût agréablement surprise par l'initiative de son partenaire d'infortune. Pas tant à cause des premiers échanges mais plutôt parce que ça fait toujours plaisir de ne pas se retrouver seule dans un bar. Alors si en plus c'est une façon indirecte de la remercier pour l'avoir amené au sec... Pas qu'elle demandait quoique ce soit en échange cela dit. Après, Elizabeth étant qui elle est, elle se montre franche mais aussi ouverte d'esprit, peu rancunière, surtout pour quelque chose qui ne mérite pas qu'elle se prenne la tête - selon elle du moins. Elle rit même un peu au commentaire du jeune homme qui lui rend, en quelque sorte, sa critique. C'est vrai ; sans être forcément très compliquée, l'Américaine n'est pas la fille la plus docile que l'on puisse trouver. Elle ne l'est pas, c'est aussi simple que cela. Oui, elle sait suivre les autres et rester calme, mais il y a une nette différence entre accepter les choses et être une gentille petite fifille bien obéissante.
En tout cas, le caractère "pas facile" d'Elizabeth n'a pas l'air de déranger plus que ça, vu que le jeune homme accepte sa proposition sans trop rechigner.
Une fois installés, le serveur ne tarde pas à venir prendre les commandes, même s'il aurait pu s'en passer pour la brune. Cette dernière se tourna d'ailleurs assez rapidement vers son partenaire, un sourire un brin arrogant sur le visage.
▬ Ne t'en fais pas ; je suis une grande fille. Je sais me gérer.
Ce qui est vrai. Quand elle boit un peu trop, elle en a conscience. Jamais elle ne s'est retrouvée dans un endroit inconnu avec une personne inconnue pour une raison inconnue. La preuve, si on devait lui demander ce qu'il s'est passé la nuit où elle estime avoir le plus bu, elle répondrait : "je suis revenue sur le campus, j'ai pas su ouvrir la porte de ma chambre, j'ai appelé mon ex qui était encore mon copain à cette époque en pleurant pour lui demander de l'aide, et finalement c'était la chambre du voisin". En oubliant volontairement de préciser qu'elle ne voulait pas rester sage et que si la déshabillée avait été facile, la faire dormir ne l'avait pas été. Autant dire qu'elle fait encore plus attention qu'avant depuis ce jour. Ce serait bête d'appeler Shiro en pleine nuit alors qu'il ne loge plus sur le campus.
Bref. Le jeune homme suit Elizabeth qui ne tarde pas à engager la conversation, bien décidée à connaître son nom. Si elle doit passer le reste de l'après-midi avec lui, elle veut au moins ce connaître ce détail qui n'en est pas un.
Lawson Shintaro donc... Qui n'a rien d'un prince d'après lui. La jeune femme sourit, et, fidèle à elle-même, reprend la parole, un brin joueuse.
▬ Hm, qui te dis que j'ai la même définition du prince que dans les contes de fée. Elle marque une pause avant de reprendre. ▬ Mais j'avoue qu'il y a un point commun entre toi et l'idée que la plupart des filles se font d'un prince : ce petit air provocant qui leur va bien.
Ah ben ça oui, elle est observatrice derrière son air desinvolte et n'a pas raté ce petit air provocant sur le visage du jeune homme, il n'y a même pas une minute.
Le serveur revient avec les boissons. Elizabeth le remercie, lève légèrement et brièvement son verre comme pour dire "santé !" à Shintaro, avant de prendre une première gorgée tout en l'écoutant.
Elle dépose alors son verre tout en fixant le jeune homme de ses yeux ambrés, avant de poser sa tête dans le creux de sa main, le coude sur la table.
▬ Pas du tout. Je viens de Los Angeles. Mais je suis venue ici pour mes études, tout en profitant de ma famille maternelle.
La brune prend son verre entre ses doigts, le soulève doucement et le secoue délicatement, son regard fixant le liquide légèrement agité.
▬ Et toi alors ? Tu n'as pas l'air habitué à tous les coins de la ville. J'en déduis que tu n'es pas d'ici ou que tu es arrivé récemment ?
Un léger frisson la parcourt, même si elle est au sec désormais. Elle frotte un peu ses bras, priant pour que son nez ne commence pas à la chatouiller. Pour le moment, il est calme !
▬ P*tin de temps ! Un soupire avant de lever les yeux, un peu concernée, légèrement inquiète. ▬ Ça va aller toi ? demande-t-elle en désignant le t-shirt humide du jeune homme du regard. ▬ Désolée, je n'avais pas fait très attention tout à l'heure. J'aurais pu t'épargner quelques secondes de plus sous la pluie.
Bon vu leur état, ça n'aurait pas changé grand chose. Le résultat serait même sûrement le même. Mais quand même...
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Combien j'en ai entendu dire savoir se gérer et mal finir ? Beaucoup, sûrement en raison des nombreuses fois où je me suis retrouvé à bosser derrière le bar. Mais comme elle le dit si bien, c'est une grande fille, alors ça ne risque pas de m'inquiéter. Et puis je crois que j'ai été suffisamment sur les nerfs comme ça, et j'ai bien envie de décompresser un peu (ou au moins d'essayer d'oublier que je suis toujours beaucoup trop humide pour être bien dans mes fringues).
Pourtant, j'arrive à afficher un petit sourire lorsque la miss donne quelques précisions sur la définition a priori féminine du prince charmant. Ok, j'm'y attendais pas trop.
- "Alors ça, j'peux t'assurer que chez moi, ça ne doit pas marcher du tout parce que ça fait partie de tous les défauts qu'on me renvoie souvent dans la tronche. Sûrement que j'y pige pas grand chose aux filles, mais j'ai pas l'impression que mon petit air provocant les fasse kiffer."
Non, je n'y comprends même rien du tout à leur mode de fonctionnement, c'est une certitude (mes nombreux échecs consécutifs sont assez révélateurs) mais je crois que je me suis assez bien fait à cette idée. En fait, cette réponse est bien plus la solution de facilité pour essayer de maintenir un semblant de conversation "agréable" et le ton que j'emploie ne laisse pas grand doute sur le recul je peux avoir sur cette vérité qui ne me perturbe pas particulièrement.
Et les verres qui arrivent en suivant réussissent à ôter les dernières bribes de mauvaise humeur qui persistaient. Ouais, je change assez facilement d'humeur, dans un sens comme dans l'autre. Cela dit, ce n'est pas pour autant que je vais me découvrir de supers capacités à mener la conversation comme un chef. Il y a certains points faibles qui sont difficiles à corriger. Mais heureusement, on dirait qu'Elizabeth comble assez facilement mon manque de conversation. En tout cas, elle n'a pas l'air de s'offusquer de la façon dont je peux poser mes questions, ce qui est plutôt une bonne chose. Ça m'évite de m'énerver pour rien et d'empirer la situation...
- "Ouah, des États Unis carrément. Ça doit t'changer !"
Pas que la réponse m'étonne particulièrement, elle n'est pas la première étrangère que je rencontre, et que ce soit son accent ou son physique, elle est plutôt typée occidentale.
Et on pourrait presque croire que tout se passe vachement bien finalement. Du moins, quand chacun de nous peut disposer de son espace vital tout en agrémentant le moment d'un verre de vodka, le ton reste tout à fait classique. Mais on ne peut pas dire que les conditions soient optimales et la réaction de son corps face aux caprices de la météo subits me rappel bien vite qu'on est en fait coincés pour l'heure.
- "J'suis habitué aux déluges qui débarquent sans prévenir, c'est assez courant à cette période de l'année, tu devrais déjà t'inquiéter pour toi. T'es pas en meilleur état."
Ok, je ne suis décidément pas doué pour toute forme d'attention ou de sentimentalisme puisque ma voix se fait de nouveau peu engageante et pas franchement très amicale. Mais j'y peux rien, j'ai du mal à savoir quoi dire ou quoi faire quand quelqu'un essaie de se montrer attentionné. Encore plus quelqu'un que je ne connais pas. Je ne vois pas pourquoi elle voudrait savoir comment je peux aller. On ne se reverra probablement plus jamais alors on s'en fout.
- "J'viens d'arriver à Kobe c'est vrai, mais j'ai vécu toute ma vie à Kyoto, c'est pas si loin. C'est pas la première fois que j'me retrouve trempé sans l'avoir prévu et ce ne sera sûrement pas la première fois que je tomberai malade en suivant. Toi par contre, si t'es pas habituée, ce sera beaucoup plus désagréable."
J'essaie de ne pas paraitre trop renfermé mais j'ai toujours eu du mal à lutter contre ce que je peux ressentir. Et là, je me sens de nouveau très mal à l'aise parce que... C'est gênant. Et ça m'énerve d'être gêné. Sauf que j'ai pas forcément envie de m'énerver non plus parce que je sais que c'est une raison pourrie. J'ai dis que mes émotions sont instables ?
Si j'essaie de prendre un peu de temps à boire cette gorgée ça passe mieux non ?
Pourtant, j'arrive à afficher un petit sourire lorsque la miss donne quelques précisions sur la définition a priori féminine du prince charmant. Ok, j'm'y attendais pas trop.
- "Alors ça, j'peux t'assurer que chez moi, ça ne doit pas marcher du tout parce que ça fait partie de tous les défauts qu'on me renvoie souvent dans la tronche. Sûrement que j'y pige pas grand chose aux filles, mais j'ai pas l'impression que mon petit air provocant les fasse kiffer."
Non, je n'y comprends même rien du tout à leur mode de fonctionnement, c'est une certitude (mes nombreux échecs consécutifs sont assez révélateurs) mais je crois que je me suis assez bien fait à cette idée. En fait, cette réponse est bien plus la solution de facilité pour essayer de maintenir un semblant de conversation "agréable" et le ton que j'emploie ne laisse pas grand doute sur le recul je peux avoir sur cette vérité qui ne me perturbe pas particulièrement.
Et les verres qui arrivent en suivant réussissent à ôter les dernières bribes de mauvaise humeur qui persistaient. Ouais, je change assez facilement d'humeur, dans un sens comme dans l'autre. Cela dit, ce n'est pas pour autant que je vais me découvrir de supers capacités à mener la conversation comme un chef. Il y a certains points faibles qui sont difficiles à corriger. Mais heureusement, on dirait qu'Elizabeth comble assez facilement mon manque de conversation. En tout cas, elle n'a pas l'air de s'offusquer de la façon dont je peux poser mes questions, ce qui est plutôt une bonne chose. Ça m'évite de m'énerver pour rien et d'empirer la situation...
- "Ouah, des États Unis carrément. Ça doit t'changer !"
Pas que la réponse m'étonne particulièrement, elle n'est pas la première étrangère que je rencontre, et que ce soit son accent ou son physique, elle est plutôt typée occidentale.
Et on pourrait presque croire que tout se passe vachement bien finalement. Du moins, quand chacun de nous peut disposer de son espace vital tout en agrémentant le moment d'un verre de vodka, le ton reste tout à fait classique. Mais on ne peut pas dire que les conditions soient optimales et la réaction de son corps face aux caprices de la météo subits me rappel bien vite qu'on est en fait coincés pour l'heure.
- "J'suis habitué aux déluges qui débarquent sans prévenir, c'est assez courant à cette période de l'année, tu devrais déjà t'inquiéter pour toi. T'es pas en meilleur état."
Ok, je ne suis décidément pas doué pour toute forme d'attention ou de sentimentalisme puisque ma voix se fait de nouveau peu engageante et pas franchement très amicale. Mais j'y peux rien, j'ai du mal à savoir quoi dire ou quoi faire quand quelqu'un essaie de se montrer attentionné. Encore plus quelqu'un que je ne connais pas. Je ne vois pas pourquoi elle voudrait savoir comment je peux aller. On ne se reverra probablement plus jamais alors on s'en fout.
- "J'viens d'arriver à Kobe c'est vrai, mais j'ai vécu toute ma vie à Kyoto, c'est pas si loin. C'est pas la première fois que j'me retrouve trempé sans l'avoir prévu et ce ne sera sûrement pas la première fois que je tomberai malade en suivant. Toi par contre, si t'es pas habituée, ce sera beaucoup plus désagréable."
J'essaie de ne pas paraitre trop renfermé mais j'ai toujours eu du mal à lutter contre ce que je peux ressentir. Et là, je me sens de nouveau très mal à l'aise parce que... C'est gênant. Et ça m'énerve d'être gêné. Sauf que j'ai pas forcément envie de m'énerver non plus parce que je sais que c'est une raison pourrie. J'ai dis que mes émotions sont instables ?
Si j'essaie de prendre un peu de temps à boire cette gorgée ça passe mieux non ?
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- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
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Elizabeth sourit, un coin de ses lèvres plus relevé que l'autre, la malice se lisant clairement sur son visage.
▬ Ça dépend des circonstances...
Il y a provocant et provocant. Il y a un moment pour tout. On peut avoir l'air sans être. Ce n'est pas parce que notre physique dégage telle chose ou telle chose, et que les gens l'apprécie, qu'ils apprécieront cette même chose lorsqu'elle concerne le mental - et cette phrase est trop compliquée et ne veut rien dire ! -. Elizabeth a juste dit que ce petit air provocant lui allait bien, ça ne veut pas dire qu'elle apprécierait chaque tentative de provocation du jeune homme. Mais tout ça, elle s'abstient de le dire, devinant que son interlocuteur ne doit pas trop se soucier de tous ces détails. Ou du moins, ce n'est pas sa priorité.
Au moins, la conversation semble être lancée, même si la brune n'est pas encore totalement à son aise contrairement à ce que l'on pourrait croire vu de l'extérieur.
▬ C'est sûr que c'est très différent.
Elle lâche un petit nerveux, repensant à la première fois où elle est venue au Japon. Elle était complètement perdue, ne savait pas quoi dire ou quoi faire. Encore aujourd'hui, il lui arrive de commettre un impair mais rien de bien grave. Question d'habitude. Et en parlant d'habitude, le jeune homme lui annonce être habitué au déluge à cette période de l'année. C'est elle ou il s'est de nouveau un peu renfermé ?!
▬ Mon état m'interdit de me préoccuper du tiens ? Elle hausse un sourcil, l'air interrogateur.
Soit il y a une vision bien particulière des choses, soit il n'est pas habitué à ce qu'on se soucie de lui. Peut-être les deux, qui sait ? Ou autre chose ? Dans tous les cas, ce n'est pas de chance car Elizabeth a sa façon d'être avec les autres et elle ne compte pas changer pour un cas unique, surtout s'ils sont destinés à ne plus se parler ou passer du temps ensemble à l'avenir. Même mal dans sa peau, elle se souciera de la personne en face d'elle si elle sait que cette dernière n'est pas au summum de sa forme. C'est comme ça.
▬ Je ne suis pas sûre de ce que tu crois mais, ce n'est pas une première pour moi non plus. Mais être habituée ne m'empêche pas de trouver quelque chose désagréable. C'est comme se casser une jambe : ça peut t'arrive tous les quatre matins, ça ne va pas devenir une partie de plaisir pour autant. Même si là, j'avoue que j'ai pris un exemple un peu extrême.
Bon à part pour les maso mais c'est un autre débat.
▬ Si ça peut te rassurer, je ne suis pas aussi fragile que j'en ai l'air. Je passe la moitié de ma vie dans l'eau, ce n'est pas la pluie qui va me faire peur. Mais je manque parfois de chance avec cette dernière quand elle me tombe dessus alors que les températures ne sont pas assez élevées.
Après tout, elle a déjà été profiter de la mer alors qu'il pleuvait. Mais les températures étaient évidemment très agréables, ce qui rend ce genre d'expériences vraiment géniales ! Un peu comme les bains de minuit.
Elle boit une nouvelle gorgée de sa boisson.
▬ Kyoto hein... Je suis peut-être trop curieuse mais t'es venu parce que le coin te plaisait ou tu es aussi étudiant à l'université de Kobe ? Tu n'as pas l'air beaucoup plus vieux que moi...
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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C'est quoi cette question ? Non mais bien sûr que je ne peux pas lui interdire mais c'est juste que... C'est bizarre ! Comment j'suis censé répondre à ça moi ? Sans grogner en plus ? Pff j'en sais rien. Alors dans ces cas, la meilleure solution c'est encore de hausser les épaules comme si je m'en fichais.
- "Nan. Tu fais comme tu veux. J'vois juste pas l'intérêt."
De se préoccuper d'un parfait inconnu. Sûrement que je manque grandement d'empathie. Envers ceux qui n'ont pas un minimum d'importance à mes yeux en tout cas. Ce qui représente quand même la très large majorité des personnes que je peux croiser dans une journée.
- "De toute façon, c'est pas comme si on pouvait y faire grand chose."
Je suis sûrement un peu trop pessimiste mais c'est vrai, à quoi ça sert ça sert de s'inquiéter de ce genre de détail ? Ce n'est pas comme si l'un de nous deux était à l'agonie, nécessitant un appel auprès des secours. On ne peut juste rien faire d'autre que de patienter jusqu'à pouvoir rentrer prendre une douche bien chaude et enfiler des fringues sèches. Mais on peut au moins essayer de patienter de façon plus agréable que la façon dont la conversation tend une fois de plus à dériver.
- "Ça, c'est clair que t'es un peu trop curieuse ! Mais quitte à attendre que la pluie cesse, j'imagine que je peux bien te répondre."
Le demi sourire que j'affiche et le ton que j'emploie pour répondre laissent facilement voir que ce n'est en réalité pas ce qui me dérange à l'heure actuelle. De toute façon je sais très bien ne pas répondre aux questions qui ne me plaisent pas. Et puis, elle vient bien de parler de Kobe high school... Ah bah oui, il va falloir que je m'habitue à ce que la plupart des jeunes que je rencontre dans cette ville se retrouvent à étudier au même endroit que moi. Mais l'université, c'est encore quelque chose de nouveau pour moi.
- "J'connaissais pas la ville donc ouais, c'est pour les études que j'suis là. On m'a parlé d'une formation ici et, j'avais pas trop intérêt à refuser alors, je reprends les études. Pas que ça m'enchante des masses mais jusqu'à présent, c'est un peu moins relou que dans mes souvenirs."
Cela dit, ça ne fait pas très longtemps que j'ai repris le chemin de l'école. Je ne sais pas si je vais réussir à tenir quatre ans... Ouais, ça parait tellement énorme, mieux vaut ne pas y penser. D'ailleurs, j'ai beau la regarder, je suis incapable de donner un âge à Elizabeth. Enfin, à peu près ouais, elle doit avoir autour de la vingtaine, mais je ne suis vraiment pas doué pour ce qui est de la précision à ce niveau. Mais vu ce qu'elle vient de dire, elle doit aussi avoir quitté le lycée. Ou alors elle me croit bien plus jeune que je ne le suis. Et comme je sais qu'on ne rigole pas avec les questions d'âge (j'ai quelques notions quand même), il vaut mieux contourner habilement le sujet.
- "Et toi ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de venir étudier dans cette ville en particulier ?"
- "Nan. Tu fais comme tu veux. J'vois juste pas l'intérêt."
De se préoccuper d'un parfait inconnu. Sûrement que je manque grandement d'empathie. Envers ceux qui n'ont pas un minimum d'importance à mes yeux en tout cas. Ce qui représente quand même la très large majorité des personnes que je peux croiser dans une journée.
- "De toute façon, c'est pas comme si on pouvait y faire grand chose."
Je suis sûrement un peu trop pessimiste mais c'est vrai, à quoi ça sert ça sert de s'inquiéter de ce genre de détail ? Ce n'est pas comme si l'un de nous deux était à l'agonie, nécessitant un appel auprès des secours. On ne peut juste rien faire d'autre que de patienter jusqu'à pouvoir rentrer prendre une douche bien chaude et enfiler des fringues sèches. Mais on peut au moins essayer de patienter de façon plus agréable que la façon dont la conversation tend une fois de plus à dériver.
- "Ça, c'est clair que t'es un peu trop curieuse ! Mais quitte à attendre que la pluie cesse, j'imagine que je peux bien te répondre."
Le demi sourire que j'affiche et le ton que j'emploie pour répondre laissent facilement voir que ce n'est en réalité pas ce qui me dérange à l'heure actuelle. De toute façon je sais très bien ne pas répondre aux questions qui ne me plaisent pas. Et puis, elle vient bien de parler de Kobe high school... Ah bah oui, il va falloir que je m'habitue à ce que la plupart des jeunes que je rencontre dans cette ville se retrouvent à étudier au même endroit que moi. Mais l'université, c'est encore quelque chose de nouveau pour moi.
- "J'connaissais pas la ville donc ouais, c'est pour les études que j'suis là. On m'a parlé d'une formation ici et, j'avais pas trop intérêt à refuser alors, je reprends les études. Pas que ça m'enchante des masses mais jusqu'à présent, c'est un peu moins relou que dans mes souvenirs."
Cela dit, ça ne fait pas très longtemps que j'ai repris le chemin de l'école. Je ne sais pas si je vais réussir à tenir quatre ans... Ouais, ça parait tellement énorme, mieux vaut ne pas y penser. D'ailleurs, j'ai beau la regarder, je suis incapable de donner un âge à Elizabeth. Enfin, à peu près ouais, elle doit avoir autour de la vingtaine, mais je ne suis vraiment pas doué pour ce qui est de la précision à ce niveau. Mais vu ce qu'elle vient de dire, elle doit aussi avoir quitté le lycée. Ou alors elle me croit bien plus jeune que je ne le suis. Et comme je sais qu'on ne rigole pas avec les questions d'âge (j'ai quelques notions quand même), il vaut mieux contourner habilement le sujet.
- "Et toi ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de venir étudier dans cette ville en particulier ?"
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- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
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Curieuse. Oui c'est bien ça mais au moins, elle ne reste pas plantée là, silencieuse, à attendre que la pluie cesse de s'abattre sur la ville. Pour faire une telle chose, autant qu'elle s'endorme de suite sur le bar, ne laissant à son partenaire d'infortune que l'eau encore présente sur son t-shirt pour compagnie. Elle le pourrait... Elle serait sans doute ainsi débarrassée d'un certain malaise, celui de devoir chercher un sujet de discussion pour briser le silence. Quoi que, baver sur le bar serait sans doute plus malaisant. Heureusement, ce n'est pas le genre de chose qui lui arrive souvent quand elle dort. Il faut vraiment qu'elle soit profondément épuisée et plus maîtresse de son corps pour en arriver là, ce qui n'est pas vraiment le cas aujourd'hui. Alors oui, autant pose des questions, apprendre à connaître son interlocuteur. D'ailleurs, même si ce dernier la décrit comme étant "un peu trop curieuse", il finit par lui répondre, la brune l'écoutant très attentivement. ▬ Oh, tu avais arrêté... ?
Oui, au son de sa voix, on peut dire que ce n'est pas vraiment une question. Enfin, juste une façon de vérifier qu'elle a bien compris. Ce n'est pas non plus un jugement : certaines personnes ne sont pas faites pour les études, n'ont pas forcément les moyens d'en faire, ou veulent tout simplement exercer un métier qui ne leur demande pas un grand diplôme. Elizabeth en a bien conscience, ne se permettrait donc pas de juger qui que ce soit sur ce qu'il fait de sa vie. Du moment que ça ne nuit pas gratuitement à la santé et la mentalité de quelqu'un. C'est sûr que s'il lui avait annoncé qu'il tordait des bras pour le fun, elle se permettrait de le juger.
▬ Tu étudies quoi alors ?
Elle n'a pas le souvenir de l'avoir déjà croisé, ou vu dans une classe en particulier. Donc soit il est dans un filière où il n'a aucun cours en commun avec elle, soit elle ne l'a jamais remarqué. Pourtant, ce n'est pas le genre de jeune homme qui doit passer inaperçu à première vue.
▬ Je voulais surtout perfectionner mon japonais. Et comme j'ai de la famille qui vit ici, je suis venue ici.
Elle hausse les épaules, boit une nouvelle gorgée de sa boisson.
▬ Même si je dois avouer que les gens sont sérieusement à cheval sur certaines règles de politesses ici. Pas que je dise qu'il faut être manquer de respect aux autres mais par moment...
Elle souffle. Par moment, ils sont limite lourds les japonais. Après, c'est aussi une question de culture : si elle peut avoir l'impression qu'ils sont vraiment en retard vis-à-vis de certaines choses, ou qu'ils jugent facilement, l'inverse est également valable.
▬ Pour ça, je suis toujours bien contente de rentrer chez moi dès que j'en ai l'occasion.
La jeune femme finit son verre d'une traite, poussant un léger soupire de satisfaction avant de rappeler aussitôt le serveur pour un blanc-coca cette fois.
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
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Quand je dis que je reprends les études, ça sous entend effectivement que j'ai arrêté. Est-ce que je dois vraiment ajouter quelque chose ? Non, vaut mieux que j'évite, ça risquerait de sonner fort peu sympathique. Et si je m'embarque maintenant dans toutes les difficultés liées à ce choix de vie et tout ce que le milieu étudiant m'inspire, c'est à peu près évident que ça ne va pas bien se passer. Je préfère me contenter du contenu de mon verre.
- "J'suis dans la filière qu'ils appellent artistique mais le seul truc qui m'intéresse vraiment, c'est la musique. Je ne vois pas encore en quoi rester le cul posé sur une chaise à écouter des intellectuels parler a quoi que ce soit de valorisant, mais j'espère qu'ils me feront vite changer d'avis, sinon les quatre ans vont être longs."
Je ne vais surtout pas tenir. Je réussirai probablement à me faire virer avant. Pourtant, j'ai affirmé être tout aussi capable que n'importe qui de l'obtenir ce stupide bout de papier alors il va bien falloir que je fasse encore quelques efforts.
J'ai bien conscience de ne pas avoir le profil typique de tous les étudiants qui se baladent sur le campus. Tous ceux qui comme la miss, viennent pour "apprendre". Pour la grande majorité, ils ont juste le fric et la tranquillité de vie qui leur permet de faire des plans sur l'avenir sans avoir aucune certitude de ce que pourraient réellement leur apporter leurs diplômes. Faut vraiment pouvoir compter sur le compte en banque de papa et maman pour avoir ce genre de raisonnement et ça me gonfle déjà rien que d'y penser.
Heureusement, on dirait que je ne suis pas tombé sur une énième amoureuse du Japon qui voit la vie en rose avec ses œillères faites de paillettes. Même si elle ne va pas jusqu'au bout de sa pensée, je suis quand même plutôt content de l'entendre critiquer ce que je déteste au plus haut point. L'hypocrisie de la société et de toutes ces règles qui régissent le comportement à adopter.
- "C'est vraiment relou. Ça donne envie de les secouer en leur gueulant dessus pour briser ce mur de verre. Tu peux le dire, c'est pas moi qui risque de leur trouver des excuses."
Pourtant j'ai toujours vécu au Japon et j'ai été élevé selon les principes classiques de l'archipel. Enfin, si on peut vraiment parler d'éducation dans mon cas. C'est vrai qu'après le départ de mon père, on faisait un peu ce qu'on voulait.
Je termine mon verre à la suite de la miss. Je ne suis pas le mec le plus raisonnable en matière d'alcool et pourtant, je ne me vois absolument pas la suivre dans ses choix. Un regard légèrement surpris suite à l'annonce de ce revirement total, je me contente de rester sur la même chose, faisant signe au serveur que celle-ci est pour moi (je ne compte pas me faire inviter toute la soirée). Non mais parce que ces mélanges là, c'est à un coup à passer tout le lendemain la tête dans la cuvette. J'ai plus quinze ans pour faire ce genre d'erreurs. Mais Elizabeth a l'air de savoir parfaitement ce qu'elle fait.
- "Dans quel genre de milieu tu traines pour enchainer comme ça ?"
Des "bad girls" j'en ai connu quelques unes, qui picolaient comme n'importe quel mec et pourtant, je n'en ai jamais vu aucune entamer aussi hard. Faut un estomac en acier.
- "J'suis dans la filière qu'ils appellent artistique mais le seul truc qui m'intéresse vraiment, c'est la musique. Je ne vois pas encore en quoi rester le cul posé sur une chaise à écouter des intellectuels parler a quoi que ce soit de valorisant, mais j'espère qu'ils me feront vite changer d'avis, sinon les quatre ans vont être longs."
Je ne vais surtout pas tenir. Je réussirai probablement à me faire virer avant. Pourtant, j'ai affirmé être tout aussi capable que n'importe qui de l'obtenir ce stupide bout de papier alors il va bien falloir que je fasse encore quelques efforts.
J'ai bien conscience de ne pas avoir le profil typique de tous les étudiants qui se baladent sur le campus. Tous ceux qui comme la miss, viennent pour "apprendre". Pour la grande majorité, ils ont juste le fric et la tranquillité de vie qui leur permet de faire des plans sur l'avenir sans avoir aucune certitude de ce que pourraient réellement leur apporter leurs diplômes. Faut vraiment pouvoir compter sur le compte en banque de papa et maman pour avoir ce genre de raisonnement et ça me gonfle déjà rien que d'y penser.
Heureusement, on dirait que je ne suis pas tombé sur une énième amoureuse du Japon qui voit la vie en rose avec ses œillères faites de paillettes. Même si elle ne va pas jusqu'au bout de sa pensée, je suis quand même plutôt content de l'entendre critiquer ce que je déteste au plus haut point. L'hypocrisie de la société et de toutes ces règles qui régissent le comportement à adopter.
- "C'est vraiment relou. Ça donne envie de les secouer en leur gueulant dessus pour briser ce mur de verre. Tu peux le dire, c'est pas moi qui risque de leur trouver des excuses."
Pourtant j'ai toujours vécu au Japon et j'ai été élevé selon les principes classiques de l'archipel. Enfin, si on peut vraiment parler d'éducation dans mon cas. C'est vrai qu'après le départ de mon père, on faisait un peu ce qu'on voulait.
Je termine mon verre à la suite de la miss. Je ne suis pas le mec le plus raisonnable en matière d'alcool et pourtant, je ne me vois absolument pas la suivre dans ses choix. Un regard légèrement surpris suite à l'annonce de ce revirement total, je me contente de rester sur la même chose, faisant signe au serveur que celle-ci est pour moi (je ne compte pas me faire inviter toute la soirée). Non mais parce que ces mélanges là, c'est à un coup à passer tout le lendemain la tête dans la cuvette. J'ai plus quinze ans pour faire ce genre d'erreurs. Mais Elizabeth a l'air de savoir parfaitement ce qu'elle fait.
- "Dans quel genre de milieu tu traines pour enchainer comme ça ?"
Des "bad girls" j'en ai connu quelques unes, qui picolaient comme n'importe quel mec et pourtant, je n'en ai jamais vu aucune entamer aussi hard. Faut un estomac en acier.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Votre honneur ?!
Ft. Shintaro Lawson
La filière artistique. Voilà pourquoi elle n'avait aucun souvenir de l'avoir déjà croisé - ou elle n'a pas dû faire très attention -. Même si Soren en fait également parti, Elizabeth n'est pas du genre à traîner dans la zone dédiée à cette filière, celle-ci n'ayant pas du tout l'âme d'une artiste. Enfin, c'est surtout qu'elle n'a aucun talent dans ce domaine. Forcément, hors de question d'avoir une option art dans ses études. Cela dit, la brune trouve ça plutôt cool... Avoir du talent dans un voir plusieurs domaines artistiques, ça a toujours quelque chose de valorisant.
▬ Quand tu dis musique ; tu joues d'un instrument ? Tu chantes ? Ou tu composes ?
C'est vaste tout de même.
▬ Pour revenir à ce que tu as dit... Malheureusement, tout le monde doit passer par la théorie. Et je ne vois pas en quoi rester le cul posé sur une chaise à écouter des intellectuels a quoi que ce soit de dévalorisant. C'est nécessaire pour certains métiers qui reposent plus sur le savoir que sur le savoir-faire et le talent, même si derrière, il faut pouvoir appliquer ce qu'on voit en cours. On a aussi bien besoin des métiers manuels qu'intellectuels. Je trouve même que certains sont liés. Les architectes ont passé des années le cul sur une chaise, les personnes travaillant dans la construction des mois voir aussi des années à se perfectionner... Et pourtant, c'est l'union de leurs fonctions qui permet de construire. Pour ne donner que cet exemple... Elle hausse les épaules, un très léger sourire aux lèvres. ▬ Je ne pense pas qu'il y ait de métiers et donc d'études dévalorisants. Certains sont juste considérés comme plus valorisants que d'autres parce que la société estime qu'ils sont plus nécessaires que d'autres au développement de "l'humanité" comme ils aiment le dire. Après, que tu sois d'accord avec leurs choix ou non, ça te concerne. Je pense qu'on a besoin de tout, mais pas pour les même raisons. Et selon ce qui est le plus important pour nous, on a notre propre avis sur ce qui est le plus valorisant. Elle marque une pause avant de reprendre, histoire d'éclaircir ses intentions. ▬ Désolée si je t'ai parue moralisatrice, ce n'était pas mon intention. Je voulais juste donner mon avis. Je suis en littérature en ce qui me concerne, en philosophie plus exactement... Ça ne sert à rien de prime abord, soyons honnêtes... Elle rit doucement, brièvement. ▬... Mais ça me correspond bien, non ? Ce détail expliquant toutes ces paroles mais aussi son ouverture d'esprit. Petit sourire. ▬ Vrai question : ce n'est pas trop dur de vivre uniquement de l'art ? Enfin... Je sais qu'il y a moyen quand on perce dans un secteur mais les débuts doivent être difficiles, non ? Vous faites comment ?
C'était une question sincère, même si elle peut avoir son idée sur la réponse. Mais entre ce qu'on pense et la réalité, il peut y avoir des différences voir un monde si on est complètement à côté de la plaque. Et autant Elizabeth trouve que le secteur de l'art est passionnant, qu'il s'agisse d'art plastique ou de musique, etc., autant elle imagine que ce n'est pas simple de ne vivre que de ça, surtout quand on en est à ses débuts. Même si ça dépend aussi de la fonction exercée. La réponse l'intéresse donc, ayant plusieurs connaissances dans le milieu, curieuse de savoir quels moyens, peut-être inconnus du grand public (ou en tout cas, qu'on ne réalise pas forcément), ils ont à leur disposition.
La conversation finit par dévier sur les motivations de la brune à étudier au Japon. Puis sur les japonais eux-mêmes. La réponse du jeune homme décroche d'ailleurs un sourire amusé à l'Américaine.
De faite, elle a parfois envie de les secouer mais elle n'en fera rien. Parce qu'ils n'ont tout simplement pas la même culture. Forcément, c'est à elle de se plier à leurs normes quand elle est chez eux... Du moins, tant que ça ne lui fait pas de mal.
▬ Je suis surprise. (Ouais ça ne s'est pas trop vu sur le coup). ▬ Tu es purement japonais ou tu as d'autres origines que tu me dis ça ?
Souvent, les gens n'aiment pas trop qu'on critique leur façon de faire, même s'il y a des exceptions. Soit parce que leur culture les agace, pour telle ou telle raison. Soit parce qu'ils ont pu goûter à un autre mode de vie, de telle ou telle manière.
Son premier verre terminé, la brune s'en commande déjà un autre, s'attirant la surprise et la curiosité de son partenaire d'infortune.
▬ Hm, je ne sais pas si c'est une question de milieu... Même si j'avoue avoir commencé à toucher à l'alcool à des soirées dîners et des réceptions. Le champagne, les cocktails bien travaillés, tout ça,... Mais disons que j'ai surtout un corps qui résiste très bien à l'alcool.
Mais elle sait quand s'arrêter. De toute façon, ses parents ne l'ont pas éduquée comme une alcoolique et l'ont mise en garde contre les dangers de l'alcool. Au final, elle ne boit pas aussi souvent et autant qu'on pourrait le croire.
▬ Quand tu dis musique ; tu joues d'un instrument ? Tu chantes ? Ou tu composes ?
C'est vaste tout de même.
▬ Pour revenir à ce que tu as dit... Malheureusement, tout le monde doit passer par la théorie. Et je ne vois pas en quoi rester le cul posé sur une chaise à écouter des intellectuels a quoi que ce soit de dévalorisant. C'est nécessaire pour certains métiers qui reposent plus sur le savoir que sur le savoir-faire et le talent, même si derrière, il faut pouvoir appliquer ce qu'on voit en cours. On a aussi bien besoin des métiers manuels qu'intellectuels. Je trouve même que certains sont liés. Les architectes ont passé des années le cul sur une chaise, les personnes travaillant dans la construction des mois voir aussi des années à se perfectionner... Et pourtant, c'est l'union de leurs fonctions qui permet de construire. Pour ne donner que cet exemple... Elle hausse les épaules, un très léger sourire aux lèvres. ▬ Je ne pense pas qu'il y ait de métiers et donc d'études dévalorisants. Certains sont juste considérés comme plus valorisants que d'autres parce que la société estime qu'ils sont plus nécessaires que d'autres au développement de "l'humanité" comme ils aiment le dire. Après, que tu sois d'accord avec leurs choix ou non, ça te concerne. Je pense qu'on a besoin de tout, mais pas pour les même raisons. Et selon ce qui est le plus important pour nous, on a notre propre avis sur ce qui est le plus valorisant. Elle marque une pause avant de reprendre, histoire d'éclaircir ses intentions. ▬ Désolée si je t'ai parue moralisatrice, ce n'était pas mon intention. Je voulais juste donner mon avis. Je suis en littérature en ce qui me concerne, en philosophie plus exactement... Ça ne sert à rien de prime abord, soyons honnêtes... Elle rit doucement, brièvement. ▬... Mais ça me correspond bien, non ? Ce détail expliquant toutes ces paroles mais aussi son ouverture d'esprit. Petit sourire. ▬ Vrai question : ce n'est pas trop dur de vivre uniquement de l'art ? Enfin... Je sais qu'il y a moyen quand on perce dans un secteur mais les débuts doivent être difficiles, non ? Vous faites comment ?
C'était une question sincère, même si elle peut avoir son idée sur la réponse. Mais entre ce qu'on pense et la réalité, il peut y avoir des différences voir un monde si on est complètement à côté de la plaque. Et autant Elizabeth trouve que le secteur de l'art est passionnant, qu'il s'agisse d'art plastique ou de musique, etc., autant elle imagine que ce n'est pas simple de ne vivre que de ça, surtout quand on en est à ses débuts. Même si ça dépend aussi de la fonction exercée. La réponse l'intéresse donc, ayant plusieurs connaissances dans le milieu, curieuse de savoir quels moyens, peut-être inconnus du grand public (ou en tout cas, qu'on ne réalise pas forcément), ils ont à leur disposition.
La conversation finit par dévier sur les motivations de la brune à étudier au Japon. Puis sur les japonais eux-mêmes. La réponse du jeune homme décroche d'ailleurs un sourire amusé à l'Américaine.
De faite, elle a parfois envie de les secouer mais elle n'en fera rien. Parce qu'ils n'ont tout simplement pas la même culture. Forcément, c'est à elle de se plier à leurs normes quand elle est chez eux... Du moins, tant que ça ne lui fait pas de mal.
▬ Je suis surprise. (Ouais ça ne s'est pas trop vu sur le coup). ▬ Tu es purement japonais ou tu as d'autres origines que tu me dis ça ?
Souvent, les gens n'aiment pas trop qu'on critique leur façon de faire, même s'il y a des exceptions. Soit parce que leur culture les agace, pour telle ou telle raison. Soit parce qu'ils ont pu goûter à un autre mode de vie, de telle ou telle manière.
Son premier verre terminé, la brune s'en commande déjà un autre, s'attirant la surprise et la curiosité de son partenaire d'infortune.
▬ Hm, je ne sais pas si c'est une question de milieu... Même si j'avoue avoir commencé à toucher à l'alcool à des soirées dîners et des réceptions. Le champagne, les cocktails bien travaillés, tout ça,... Mais disons que j'ai surtout un corps qui résiste très bien à l'alcool.
Mais elle sait quand s'arrêter. De toute façon, ses parents ne l'ont pas éduquée comme une alcoolique et l'ont mise en garde contre les dangers de l'alcool. Au final, elle ne boit pas aussi souvent et autant qu'on pourrait le croire.
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Bah, la musique, ça comprend un peu tout ça..."
Un ton parfaitement nonchalant qui correspond à cette réponse minimaliste, je ne sais toujours pas quoi dire à ces gens qui font mine de s'intéresser à mes activités. Eh ça va, je ne vais pas me lancer dans une liste détaillée de tout ce que je peux faire qui rentre dans la catégorie "musique". Parce que sinon j'aurais pu dire "et plus encore" mais... Non. Pas envie, c'est tout.
Je ne sais pas si elle s'est subitement sentie obligée de compenser mon manque de loquacité sur le sujet ou si c'est à but incitatif (histoire d'éviter de me reprendre un tel torrent de mots inarrêtables dans la tronche à l'avenir) mais... Ok. J'crois qu'arrivée à la fin je ne sais déjà plus ce qu'elle me racontait au début. Est-ce que j'en ai vraiment quelque chose à faire de ce qu'elle pense ? Non. Est-ce que je compte faire un effort pour paraitre m'intéresser un minimum à cette belle vision de la place que chaque métier occupe dans la société ? Sûrement pas.
Ce n'est que lorsque sa question sur son inutilité sous-entendue (j'écoute un minimum ok, des fois qu'il y ait des trucs intéressants qui se cachent on sait jamais) que je repose mes yeux sur elle, un air interrogateur sur le visage. Elle veut vraiment que je réponde ? Non mais parce que les belles phrases de réconfort et de hausse de l'estime de soit je ne connais pas. C'est donc sans grand enthousiasme que je tente en haussant les épaules.
- "J'te connais pas assez pour dire. J'trouve juste ça chelou que tu perdes ton temps à faire un truc en pensant que ça sert à rien."
Non mais sur l'utilité réelle, je ne dis pas. Par contre, j'ai beaucoup de mal à suivre son mode de raisonnement. En fait, j'ai dû mal à la suivre tout court. Pourquoi maintenant ça l'intéresse de savoir si je peux vivre de la musique ? Pff ça m'gonfle. Nan mais elle parle beaucoup trop en fait. Et pose trop de questions. C'est pas parce qu'elle m'a payé un verre que je vais devenir son super pote non plus. Mon agacement doit sûrement commencer à se voir un peu.
- "T'es habituée à ce qu'on t'apporte bien gentiment toutes les réponses à tes questions ? Si ça t'intéresse vraiment tu devrais plutôt tester par toi-même. Ce serait trop relou à expliquer."
Parce que je n'ai pas la moindre envie de me lancer dans ce genre d'explication. Bien sûr que c'est ultra casse-gu*ule comme milieu et qu'il ne vaut mieux pas compter que sur son talent pour gagner de quoi manger tous les jours. Mais même si j'essayais de lui expliquer toutes les galères que j'ai connu ça ne vaut vraiment pas l'expérience.
Mais on dirait qu'elle n'est pas prête d'arrêter de poser des questions. A quel moment est-ce qu'elle décide de partir en fait ? Ça commence à devenir pénible. Le temps qu'elle termine ce verre j'imagine ? Ou que la pluie s'arrête... Oui c'est plus probable. Ce qui ne m'arrange pas du tout. Si je réponds mal à ses questions elle va peut-être arrêter ? Ca va la saouler et elle va préférer affronter la pluie. Ouais, c'est sûrement le meilleur plan.
- "Qu'est-ce que ça change que je sois japonais ? J'suis capable de reconnaitre les convenances stupides quand j'en vois c'est tout, pas besoin d'être étranger pour ça."
Ouais, mon père est étranger, mais j'ai eu une éducation 100% japonaise. Enfin, pour ce que ma mère a pu faire niveau éducation en élevant seule trois enfants... Je termine tranquillement mon nouveau verre (je sens que je vais avoir besoin d'alcool pour supporter encore cette fille et son débit de paroles douloureux pour mes oreilles) quand en plus elle me donne la raison de ce mal de crâne qu'elle me file. Réceptions, champagne, cocktails....
- "Hum, ok je comprends mieux. On t'a juste appris à parler en fait. La philo c'est pour pouvoir impressionner tous les autres gosses de riches avec une pseudo culture qui dépasse la leur c'est ça ? Au lieu de piailler à tout va t'aurais pu appeler un taxi, ça doit bien rentrer dans ton budget et j'suis sûr que ça nous arrangerait tous les deux."
Parce que je ne vois pas pourquoi ce serait moi qui partirait le premier.
Un ton parfaitement nonchalant qui correspond à cette réponse minimaliste, je ne sais toujours pas quoi dire à ces gens qui font mine de s'intéresser à mes activités. Eh ça va, je ne vais pas me lancer dans une liste détaillée de tout ce que je peux faire qui rentre dans la catégorie "musique". Parce que sinon j'aurais pu dire "et plus encore" mais... Non. Pas envie, c'est tout.
Je ne sais pas si elle s'est subitement sentie obligée de compenser mon manque de loquacité sur le sujet ou si c'est à but incitatif (histoire d'éviter de me reprendre un tel torrent de mots inarrêtables dans la tronche à l'avenir) mais... Ok. J'crois qu'arrivée à la fin je ne sais déjà plus ce qu'elle me racontait au début. Est-ce que j'en ai vraiment quelque chose à faire de ce qu'elle pense ? Non. Est-ce que je compte faire un effort pour paraitre m'intéresser un minimum à cette belle vision de la place que chaque métier occupe dans la société ? Sûrement pas.
Ce n'est que lorsque sa question sur son inutilité sous-entendue (j'écoute un minimum ok, des fois qu'il y ait des trucs intéressants qui se cachent on sait jamais) que je repose mes yeux sur elle, un air interrogateur sur le visage. Elle veut vraiment que je réponde ? Non mais parce que les belles phrases de réconfort et de hausse de l'estime de soit je ne connais pas. C'est donc sans grand enthousiasme que je tente en haussant les épaules.
- "J'te connais pas assez pour dire. J'trouve juste ça chelou que tu perdes ton temps à faire un truc en pensant que ça sert à rien."
Non mais sur l'utilité réelle, je ne dis pas. Par contre, j'ai beaucoup de mal à suivre son mode de raisonnement. En fait, j'ai dû mal à la suivre tout court. Pourquoi maintenant ça l'intéresse de savoir si je peux vivre de la musique ? Pff ça m'gonfle. Nan mais elle parle beaucoup trop en fait. Et pose trop de questions. C'est pas parce qu'elle m'a payé un verre que je vais devenir son super pote non plus. Mon agacement doit sûrement commencer à se voir un peu.
- "T'es habituée à ce qu'on t'apporte bien gentiment toutes les réponses à tes questions ? Si ça t'intéresse vraiment tu devrais plutôt tester par toi-même. Ce serait trop relou à expliquer."
Parce que je n'ai pas la moindre envie de me lancer dans ce genre d'explication. Bien sûr que c'est ultra casse-gu*ule comme milieu et qu'il ne vaut mieux pas compter que sur son talent pour gagner de quoi manger tous les jours. Mais même si j'essayais de lui expliquer toutes les galères que j'ai connu ça ne vaut vraiment pas l'expérience.
Mais on dirait qu'elle n'est pas prête d'arrêter de poser des questions. A quel moment est-ce qu'elle décide de partir en fait ? Ça commence à devenir pénible. Le temps qu'elle termine ce verre j'imagine ? Ou que la pluie s'arrête... Oui c'est plus probable. Ce qui ne m'arrange pas du tout. Si je réponds mal à ses questions elle va peut-être arrêter ? Ca va la saouler et elle va préférer affronter la pluie. Ouais, c'est sûrement le meilleur plan.
- "Qu'est-ce que ça change que je sois japonais ? J'suis capable de reconnaitre les convenances stupides quand j'en vois c'est tout, pas besoin d'être étranger pour ça."
Ouais, mon père est étranger, mais j'ai eu une éducation 100% japonaise. Enfin, pour ce que ma mère a pu faire niveau éducation en élevant seule trois enfants... Je termine tranquillement mon nouveau verre (je sens que je vais avoir besoin d'alcool pour supporter encore cette fille et son débit de paroles douloureux pour mes oreilles) quand en plus elle me donne la raison de ce mal de crâne qu'elle me file. Réceptions, champagne, cocktails....
- "Hum, ok je comprends mieux. On t'a juste appris à parler en fait. La philo c'est pour pouvoir impressionner tous les autres gosses de riches avec une pseudo culture qui dépasse la leur c'est ça ? Au lieu de piailler à tout va t'aurais pu appeler un taxi, ça doit bien rentrer dans ton budget et j'suis sûr que ça nous arrangerait tous les deux."
Parce que je ne vois pas pourquoi ce serait moi qui partirait le premier.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Votre honneur ?!
Ft. Shintaro Lawson
Si elle lit assez bien entre les lignes, il fait un peu de tout : jouer d'un ou plusieurs instrument, chanter, composer, etc. Elle a toujours admiré ces personnes qui avaient un don dans un domaine particulier ou qui se donnaient les moyens de réussir. Ce genre de personne qui se veut un minimum indépendante plutôt que de simplement profiter de ce qu'on lui donne sans chercher à aller plus loin. Elizabeth aurait pu choisir bien d'autres types d'études, ou simplement devenir une sportive de haut niveau dans la natation. Elle a déjà le niveau. Mais pour plusieurs raisons, elle a finit par choisir la philosophie et l'histoire. Une matière principale qui lui convient à merveille d'après de nombreuses personnes qui apparennent à la connaître un minimum. Alors, quand le jeune homme lui répond à quel point ce qu'elle fait lui semble chelou, elle se contente de hausser les épaules. Pour elle, tout le monde fait quelque chose que les autres jugent inutile dans la vie, dans au moins un domaine particulier. Ce n'est pas pour autant qu'on les rabaisse à rien ou qu'on les considères comme des personnes bizarres. Entre temps, la jeune femme reste fidèle à elle-même et se montre curieuse... Ce qui ne semble pas être au goût de son interlocuteur à en juger par sa réponse. Elle ne se laisse toutefois pas atteindre par si peu, se contentant d'hausser une fois de plus les épaules.
▬ Si j'étais une artistes et que je voulais essayer, ça se saurait.
Qu'on le veuille ou non, on ne peut pas être doué en tout et la musique ne fait en aucun cas partie des talents de la brune. Et quand on n'est pas doué et qu'on ne souhaite pas le devenir, à quoi bon même essayer pour satisfaire sa curiosité. On peut rester éloigner de quelque chose tout en s'intéressant aux personnes qui sont douées dans leur domaine. C'est du moins ainsi qu'Elizabeth voit les choses. En tout cas, ce garçon est soudainement de bien mauvaise foi.
▬ Réfléchis, t'as l'air doué pour aller chercher loin.
Elle prit un gorgée de son verre avant de répondre à sa question, honnête.
Oui vraiment de mauvaise foi.
Et vraiment loin.
L'américaine sourit alors face à ce reproche et ce rejet à peine déguisé. Face a cette idée sortie de nul part. Ça l'amuse.
▬ Je confirme, tu ne me connais pas. Tout comme moi je ne te connais pas, donc je ne sais pas ce que les riches t'ont fais ; je ne peux pas te juger. Mais jusqu'ici, tu m'avais l'air moins arrêté que ça sur ce genre de clichés.
Elle pousse un léger soupire avant de boire une autre gorgée de sa boisson. Elle ne semblait même pas agacée. Elle ne l'était pas. Juste blasée de ce genre de réflexion. Finalement, ce jeune homme est la preuve qu'on ne peut être extravagant et révolutionnaire sur tout.
▬ Tout ça, c'est une tentative pour que je te laisse seul et que je ferme ma gu*ule ? Je suis navrée de t'apprendre que je ne peux t'accorder qu'un seul de tes souhaits.
Après tout, pourquoi ce serait elle qui partirait ? C'est lui qui est venu la rechercher pendant qu'elle se sèchait dans les toilettes. Si discuter avec quelqu'un le dérange tant, il n'avait qu'à rester seul dans son coin dès son arrivé dans ce café. À moins qu'il préfère faire quelque chose de vraiment inutile et de parler de la pluie ? Faut savoir au bout d'un moment...
▬ Si j'étais une artistes et que je voulais essayer, ça se saurait.
Qu'on le veuille ou non, on ne peut pas être doué en tout et la musique ne fait en aucun cas partie des talents de la brune. Et quand on n'est pas doué et qu'on ne souhaite pas le devenir, à quoi bon même essayer pour satisfaire sa curiosité. On peut rester éloigner de quelque chose tout en s'intéressant aux personnes qui sont douées dans leur domaine. C'est du moins ainsi qu'Elizabeth voit les choses. En tout cas, ce garçon est soudainement de bien mauvaise foi.
▬ Réfléchis, t'as l'air doué pour aller chercher loin.
Elle prit un gorgée de son verre avant de répondre à sa question, honnête.
Oui vraiment de mauvaise foi.
Et vraiment loin.
L'américaine sourit alors face à ce reproche et ce rejet à peine déguisé. Face a cette idée sortie de nul part. Ça l'amuse.
▬ Je confirme, tu ne me connais pas. Tout comme moi je ne te connais pas, donc je ne sais pas ce que les riches t'ont fais ; je ne peux pas te juger. Mais jusqu'ici, tu m'avais l'air moins arrêté que ça sur ce genre de clichés.
Elle pousse un léger soupire avant de boire une autre gorgée de sa boisson. Elle ne semblait même pas agacée. Elle ne l'était pas. Juste blasée de ce genre de réflexion. Finalement, ce jeune homme est la preuve qu'on ne peut être extravagant et révolutionnaire sur tout.
▬ Tout ça, c'est une tentative pour que je te laisse seul et que je ferme ma gu*ule ? Je suis navrée de t'apprendre que je ne peux t'accorder qu'un seul de tes souhaits.
Après tout, pourquoi ce serait elle qui partirait ? C'est lui qui est venu la rechercher pendant qu'elle se sèchait dans les toilettes. Si discuter avec quelqu'un le dérange tant, il n'avait qu'à rester seul dans son coin dès son arrivé dans ce café. À moins qu'il préfère faire quelque chose de vraiment inutile et de parler de la pluie ? Faut savoir au bout d'un moment...
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je n'ai jamais été particulièrement doué pour les longues conversations. Encore moins quand il faut que je parle de moi. Enfin, pas tant que je n'ai pas un écran qui fait barrage avec mon interlocuteur. Et là, cette meuf devient beaucoup trop curieuse à mon goût. Alors ouais, peut-être que ça commence à se sentir que ça me gonfle, mais c'est le dernier de mes problèmes. Pourtant, elle reste là, tranquille, comme si elle s'en foutait. Et si ses mots changent quelque peu, son ton reste identique. Pff je sens que ça va être galère. Je déteste tous ces gens capables de prendre de la hauteur comme ça sans rien prendre personnellement. Sûrement parce que j'en suis moi-même incapable ouais ouais, pas besoin de le rappeler.
- "J'suis pas arrêté. Je constate juste que pour l'instant, ce que tu m'dis va dans le même sens de tout ce que je pense déjà. Si tu me donnes vraiment de quoi changer d'avis sur ces clichés, alors je saurai le reconnaitre. Mais là franchement, c'est mal barré."
Est-ce que j'ai réellement envie qu'elle s'essaie à l'exercice ? Pas vraiment. Je veux bien essayer de faire un effort pour me montrer un minimum sociable quand la personne n'est pas totalement inintéressante. Et je dois admettre que cette fille m'a plutôt bien aidé un peu plus tôt, raison de mes efforts préalables. Mais quand je sens que la conversation prend une tournure qui nous amène droit dans le mur, je préfère couper court. Sauf qu'elle n'a pas l'air de comprendre. Ou... Si en fait, elle a l'air de très bien comprendre, mais elle s'en fout. Un soupire de dépit que je ne cherche pas à camoufler, c'est sur un ton ton parfaitement blasé que je ne peux que répondre.
- "On t'a déjà dit que t'es grave relou comme meuf ? Mais bon, t'as pas l'air complètement c*nne, j'imagine que c'est déjà ça."
Ouais, je devrais pouvoir faire avec. Tant qu'elle ne recommence pas à m'assommer à coups de discours interminables sur le pour, le contre, la vision commune et ce qu'elle peut bien penser en tout cas.
"En fait... T'sais quoi, je veux bien répondre à tes questions, mais pas de façon aussi chiante. Comme on est dans un bar et qu'on doit en avoir pour un moment avant de pouvoir sortir, on a qu'à faire ça sous forme de jeu. Tu poses une question. Soit je réponds, soit je bois. Et on inverse. Le premier qui abandonne paye la note finale."
Après tout, elle m'a bien confirmé ne pas être ce genre de fille trop facile à plier alors ça me parait plutôt honnête comme plan.
- "J'suis pas arrêté. Je constate juste que pour l'instant, ce que tu m'dis va dans le même sens de tout ce que je pense déjà. Si tu me donnes vraiment de quoi changer d'avis sur ces clichés, alors je saurai le reconnaitre. Mais là franchement, c'est mal barré."
Est-ce que j'ai réellement envie qu'elle s'essaie à l'exercice ? Pas vraiment. Je veux bien essayer de faire un effort pour me montrer un minimum sociable quand la personne n'est pas totalement inintéressante. Et je dois admettre que cette fille m'a plutôt bien aidé un peu plus tôt, raison de mes efforts préalables. Mais quand je sens que la conversation prend une tournure qui nous amène droit dans le mur, je préfère couper court. Sauf qu'elle n'a pas l'air de comprendre. Ou... Si en fait, elle a l'air de très bien comprendre, mais elle s'en fout. Un soupire de dépit que je ne cherche pas à camoufler, c'est sur un ton ton parfaitement blasé que je ne peux que répondre.
- "On t'a déjà dit que t'es grave relou comme meuf ? Mais bon, t'as pas l'air complètement c*nne, j'imagine que c'est déjà ça."
Ouais, je devrais pouvoir faire avec. Tant qu'elle ne recommence pas à m'assommer à coups de discours interminables sur le pour, le contre, la vision commune et ce qu'elle peut bien penser en tout cas.
"En fait... T'sais quoi, je veux bien répondre à tes questions, mais pas de façon aussi chiante. Comme on est dans un bar et qu'on doit en avoir pour un moment avant de pouvoir sortir, on a qu'à faire ça sous forme de jeu. Tu poses une question. Soit je réponds, soit je bois. Et on inverse. Le premier qui abandonne paye la note finale."
Après tout, elle m'a bien confirmé ne pas être ce genre de fille trop facile à plier alors ça me parait plutôt honnête comme plan.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Votre honneur ?!
Ft. Shintaro Lawson
Que ce qu'elle dit va dans le sens de ce qu'il pense déjà ? C'est à dire ? Qu'elle fait quelque chose d'inutile et continue alors qu'elle s'en rend compte ? Comme tout le monde, à son niveau. Parce qu'elle propose de payer quelque chose ? C'est juste de la générosité, pas besoin d'argent pour ça. Pour le reste, elle n'a pas souvenirs d'avoir vu énormément de riches considérer chaque métiers comme importants. Elle se pose la question... Ce n'est pas qu'elle veut de défendre, loin de là, mais la curiosité vous savez... Toutefois, elle décide de ne pas poser la question, sachant pertinemment que ça ne servirait à rien : il arriverait sûrement à lui inventer un défaut juste avec cette question. Et elle en a déjà bien assez comme ça... Alors, elle se contente de lui faire part de son autre pensée.
▬ Au risque de te décevoir, je ne vais me forcer à te prouver quoique ce soit. dit-elle en haussant les épaules, sans pour autant être agressive.
Si elle dit quelque chose qui lui plaît à un moment ou à un autre, tant mieux. Si elle dit quelque chose qui renforce ses clichés, tant pis. Elizabeth n'est pas du genre à s'inventer une façon d'être pour faire plaisir aux autres. La seule nuance, c'est qu'elle fait plus attention à ce qu'elle dit quand elle se retrouve dans des soirées.
Sur ces mots, la brune boit une nouvelle gorgée de sa boisson. Sérieusement, s'il préfère ne pas parler, autant le lui dire directement. Elle, elle peut toujours sortir son portable et s'occuper dessus. Ambiance 0 mais au point où ça en est, c'est toujours mieux qu'une ambiance -10.
▬ Oui. dit-elle l'air de rien. ▬ Ouais bon ce n'est qu'une impression, il n'y a rien qui va là-haut. Désolée.
Oui oui, l'auto-dérision, elle connaît.
▬ Mais je te retourne le compliment.
Et alors qu'elle s'attendait à ce que chacun vague à ses occupations, voilà que son interlocuteur reprend la parole et propose une sorte de jeu. L'américaine hausse les sourcils, surprise. C'est un plan foireux ? Ou c'est juste lui qui n'arrive pas à se décider ? Malgré ces questions, Elizabeth finit par afficher un petit sourire. Parler ou boire, ça lui va très bien comme jeu.
▬ Ok, ça me va ! J'ai l'impression qu'on va vite être bourrés, je me trompe ?
Elle prend une nouvelle gorgée de son verre. Ça peut être intéressant, s'il n'est pas question de mauvaise fois.
▬ Mais je rajoute une condition : on ne peut pas refuser de parler plus de trois fois d'affiler. Sinon c'est trop facile de boire pour éviter de répondre.
Et trois fois, c'est gentil ! Juste avec deux, il y aurait quand même eut moyen d'éviter beaucoup de questions.
▬ Oui je suis chiante comme fille. Pour la peine, je te laisse commencer.
▬ Au risque de te décevoir, je ne vais me forcer à te prouver quoique ce soit. dit-elle en haussant les épaules, sans pour autant être agressive.
Si elle dit quelque chose qui lui plaît à un moment ou à un autre, tant mieux. Si elle dit quelque chose qui renforce ses clichés, tant pis. Elizabeth n'est pas du genre à s'inventer une façon d'être pour faire plaisir aux autres. La seule nuance, c'est qu'elle fait plus attention à ce qu'elle dit quand elle se retrouve dans des soirées.
Sur ces mots, la brune boit une nouvelle gorgée de sa boisson. Sérieusement, s'il préfère ne pas parler, autant le lui dire directement. Elle, elle peut toujours sortir son portable et s'occuper dessus. Ambiance 0 mais au point où ça en est, c'est toujours mieux qu'une ambiance -10.
▬ Oui. dit-elle l'air de rien. ▬ Ouais bon ce n'est qu'une impression, il n'y a rien qui va là-haut. Désolée.
Oui oui, l'auto-dérision, elle connaît.
▬ Mais je te retourne le compliment.
Et alors qu'elle s'attendait à ce que chacun vague à ses occupations, voilà que son interlocuteur reprend la parole et propose une sorte de jeu. L'américaine hausse les sourcils, surprise. C'est un plan foireux ? Ou c'est juste lui qui n'arrive pas à se décider ? Malgré ces questions, Elizabeth finit par afficher un petit sourire. Parler ou boire, ça lui va très bien comme jeu.
▬ Ok, ça me va ! J'ai l'impression qu'on va vite être bourrés, je me trompe ?
Elle prend une nouvelle gorgée de son verre. Ça peut être intéressant, s'il n'est pas question de mauvaise fois.
▬ Mais je rajoute une condition : on ne peut pas refuser de parler plus de trois fois d'affiler. Sinon c'est trop facile de boire pour éviter de répondre.
Et trois fois, c'est gentil ! Juste avec deux, il y aurait quand même eut moyen d'éviter beaucoup de questions.
▬ Oui je suis chiante comme fille. Pour la peine, je te laisse commencer.
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Tant mieux. Y a rien de pire que ceux qui se débattent pour tenter de changer l'image qu'ils renvoient."
Je préfère encore me contenter de la trouver trop haut perchée que de devoir supporter des essais pour me faire changer d'avis. Je suis habitué à ne pas aimer les gens, et il y a des degrés bien plus insupportables que celui auquel elle se situe, je devrais pouvoir gérer.
Je me contente d'afficher un sourire railleur quand elle me fait comprendre de façon très directe que je ne suis probablement pas la meilleure compagnie qu'elle ait eu. Ça aussi, j'en ai conscience, mais je ne vais pas me faire violence à changer pour le plaisir des autres. J'ai un sale caractère c'est comme ça. Apparemment elle a décidé d'accepter de me supporter (la plupart des gens se seraient déjà barrés ou auraient commencé à m'embrouiller sérieusement) alors autant faire avec.
En tout cas, si elle parait étonnée par ma proposition (j'ai jamais dit que j'étais facile à cerner non plus) elle ne la refuse pas. Oui bah j'aime pas quand les gens s'intéressent de trop près à ma vie, ça me fait me sentir mal à l'aise et y a rien de pire pour me foutre sur les nerfs. Mais dans un contexte bien défini où aucun des deux ne peut se montrer trop invasif, c'est beaucoup plus gérable.
- "Pas forcément. J'ai pas l'intention de perdre !"
Ouais, peut-être que pour elle c'est plus facile de lâcher un billet à la fin. Cela dit, si elle refuse de répondre à mes questions, ce n'est pas non plus ce qui va m'empêcher de dormir ce soir. J'acquiesce donc à sa condition supplémentaire. Eh, je n'ai pas envie de me faire plier par une fille, j'ai un minimum de fierté ! Alors ouais, bien sûr que je ne répondrai pas qu'aux questions vraiment relous.
En tout cas, elle parait suffisamment confiante pour que j'entame les hostilités. Je ne risque pas de faire des manières à coup de "mais non à toi l'honneur". Non, au lieu de ça, je termine le fond de mon verre pour partir sur de bonnes bases.
- "Ok, alors dans ce cas... Est-ce que tu te plais vraiment au Japon ?"
Ouais, bon, je ne suis sûrement pas le mec le mieux placé pour essayé de m'intéresser à la vie des gens. Je commence tranquille en attendant de trouver sur quel sujet elle est le moins à l'aise. Mais askip j'ai un certain talent pour poser des questions relous alors je vais plutôt miser là-dessus pour espérer gagner.
Je préfère encore me contenter de la trouver trop haut perchée que de devoir supporter des essais pour me faire changer d'avis. Je suis habitué à ne pas aimer les gens, et il y a des degrés bien plus insupportables que celui auquel elle se situe, je devrais pouvoir gérer.
Je me contente d'afficher un sourire railleur quand elle me fait comprendre de façon très directe que je ne suis probablement pas la meilleure compagnie qu'elle ait eu. Ça aussi, j'en ai conscience, mais je ne vais pas me faire violence à changer pour le plaisir des autres. J'ai un sale caractère c'est comme ça. Apparemment elle a décidé d'accepter de me supporter (la plupart des gens se seraient déjà barrés ou auraient commencé à m'embrouiller sérieusement) alors autant faire avec.
En tout cas, si elle parait étonnée par ma proposition (j'ai jamais dit que j'étais facile à cerner non plus) elle ne la refuse pas. Oui bah j'aime pas quand les gens s'intéressent de trop près à ma vie, ça me fait me sentir mal à l'aise et y a rien de pire pour me foutre sur les nerfs. Mais dans un contexte bien défini où aucun des deux ne peut se montrer trop invasif, c'est beaucoup plus gérable.
- "Pas forcément. J'ai pas l'intention de perdre !"
Ouais, peut-être que pour elle c'est plus facile de lâcher un billet à la fin. Cela dit, si elle refuse de répondre à mes questions, ce n'est pas non plus ce qui va m'empêcher de dormir ce soir. J'acquiesce donc à sa condition supplémentaire. Eh, je n'ai pas envie de me faire plier par une fille, j'ai un minimum de fierté ! Alors ouais, bien sûr que je ne répondrai pas qu'aux questions vraiment relous.
En tout cas, elle parait suffisamment confiante pour que j'entame les hostilités. Je ne risque pas de faire des manières à coup de "mais non à toi l'honneur". Non, au lieu de ça, je termine le fond de mon verre pour partir sur de bonnes bases.
- "Ok, alors dans ce cas... Est-ce que tu te plais vraiment au Japon ?"
Ouais, bon, je ne suis sûrement pas le mec le mieux placé pour essayé de m'intéresser à la vie des gens. Je commence tranquille en attendant de trouver sur quel sujet elle est le moins à l'aise. Mais askip j'ai un certain talent pour poser des questions relous alors je vais plutôt miser là-dessus pour espérer gagner.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Votre honneur ?!
Ft. Shintaro Lawson
▬ On est assez d'accord !
Au moins là-dessus. Bon, il y a pire que ça mais de fait, c'est le genre de choses qui agace Elizabeth au bout d'un moment. Qu'on nie quelque chose, soit. Mais nier en bloque pour montrer le contraire avant et après, c'est une autre histoire. À ses yeux, l'image qu'on renvoie ne dépend pas de nous mais bien de notre personnalité, contrairement à ce la plupart des gens disent. Soit on est naturel et on renvoie une image X, soit on est de nature manipulatrice et superficielle et cela nous amène à donner une image Y de nous. Et parfois, on chavire entre ces deux opposés selon les situations.
Ainsi, il n'a pas l'intention de perdre. La brune sourit, satisfaite, encore plus quand elle constate qu'il ne se fait pas prier pour commencer comme elle le lui a proposé. Tant mieux, elle préfère ça à ceux qui commencent à lancer la chandelle de l'expression à tout bout de champ.
Et il faut dire qu'il commence déjà fort avec une question à laquelle il est difficile d'avoir une réponse claire... Ou plutôt, de prendre une réelle position. Elizabeth prend donc le temps de réfléchir, afin de lui exprimer au mieux son ressenti, bonne joueuse.
▬ Oui et non. Oui, parce que je n'ai pas rencontré de réels problèmes depuis mon arrivée concernant mes manières et mon apparence malgré certains regards. J'ai de la famille ici et je me suis faite des amis, et je vague tranquillement à mes activités quand je ne suis pas avec eux. Donc je me sens bien. Non parce que certaines règles ou points de vues sont juste stupides à mes yeux. Je me sens trop dans la retenue par moments et ce n'est pas pour me plaire.
Mais c'est grâce à ça que j'évite ce que j'ai dis précédemment, concernant les problèmes.
Elle en a conscience. De faite, l'un ne va pas sans l'autre. C'est parce qu'elle fait attention à respecter les politesses japonaises ainsi que leur façon d'être - du moins un maximum - qu'elle n'a jamais rencontré le moindre gros différent. Aucun doute que si elle agissait comme une pure américaine, elle se serait faite réprimandée plus d'une fois. Mais il y a aussi des choses qui lui plaisent ici, et la présence de proches joue aussi un grand rôle dans son bien-être... c'est un fait qu'elle ne peut pas nier.
▬ Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire de la musique ?
Au moins là-dessus. Bon, il y a pire que ça mais de fait, c'est le genre de choses qui agace Elizabeth au bout d'un moment. Qu'on nie quelque chose, soit. Mais nier en bloque pour montrer le contraire avant et après, c'est une autre histoire. À ses yeux, l'image qu'on renvoie ne dépend pas de nous mais bien de notre personnalité, contrairement à ce la plupart des gens disent. Soit on est naturel et on renvoie une image X, soit on est de nature manipulatrice et superficielle et cela nous amène à donner une image Y de nous. Et parfois, on chavire entre ces deux opposés selon les situations.
Ainsi, il n'a pas l'intention de perdre. La brune sourit, satisfaite, encore plus quand elle constate qu'il ne se fait pas prier pour commencer comme elle le lui a proposé. Tant mieux, elle préfère ça à ceux qui commencent à lancer la chandelle de l'expression à tout bout de champ.
Et il faut dire qu'il commence déjà fort avec une question à laquelle il est difficile d'avoir une réponse claire... Ou plutôt, de prendre une réelle position. Elizabeth prend donc le temps de réfléchir, afin de lui exprimer au mieux son ressenti, bonne joueuse.
▬ Oui et non. Oui, parce que je n'ai pas rencontré de réels problèmes depuis mon arrivée concernant mes manières et mon apparence malgré certains regards. J'ai de la famille ici et je me suis faite des amis, et je vague tranquillement à mes activités quand je ne suis pas avec eux. Donc je me sens bien. Non parce que certaines règles ou points de vues sont juste stupides à mes yeux. Je me sens trop dans la retenue par moments et ce n'est pas pour me plaire.
Mais c'est grâce à ça que j'évite ce que j'ai dis précédemment, concernant les problèmes.
Elle en a conscience. De faite, l'un ne va pas sans l'autre. C'est parce qu'elle fait attention à respecter les politesses japonaises ainsi que leur façon d'être - du moins un maximum - qu'elle n'a jamais rencontré le moindre gros différent. Aucun doute que si elle agissait comme une pure américaine, elle se serait faite réprimandée plus d'une fois. Mais il y a aussi des choses qui lui plaisent ici, et la présence de proches joue aussi un grand rôle dans son bien-être... c'est un fait qu'elle ne peut pas nier.
▬ Qu'est-ce qui t'a donné envie de faire de la musique ?
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Est-ce que j'aurais pas dû parier que j'aurais droit à une réponse en version thèse antithèse ? A croire que cette fille est toujours dans la recherche du juste milieu. Comment est-ce que c'est possible d'avoir des ressentis aussi différents sur une même question ? Genre, on dirait qu'elle analyse aussi sa vie avec un focus objectif. Je ne comprends vraiment pas ce concept, mais bon, si c'est de cette façon qu'elle voit les choses, il va bien falloir que je m'en satisfasse.
Et je dois aussi accepter que c'est désormais à mon tour de me plier à l'exercice. C'est reparti sur le sujet de la musique donc ? Si c'est un sujet sur lequel je m'exprime très facilement par le biais d'écrans interposés, j'ai toujours eu plus de mal à l'évoquer à voix haute. Mais je n'ai pas non plus envie de lui donner la satisfaction de boire le premier alors, je crois que je peux bien faire un petit effort.
- "Quand j'ai commencé j'étais vraiment petit, y avait un clavier chez moi et j'ai très vite appris à jouer dessus. J'adorais ça alors mes parents m'ont payé quelques cours. En grandissant j'ai touché à d'autres instruments et je me suis assez vite amusé à composer. En fait, quand je joue j'ai toujours eu l'impression que... Tout est plus facile. J'me sens bien, c'est tout. Du coup, j'ai jamais eu à réfléchir au pourquoi, je sais juste que c'est ce que j'aime et que je ne pourrais pas vivre sans."
Si la miss a tendance à tout analyser, pour moi c'est l'inverse totale. J'ai toujours été dans le ressenti, prendre de la hauteur par rapport à mes émotions et tenter de comprendre d'où elles viennent, ce n'est pas quelque chose que je sais faire. Mais exprimer verbalement quelque chose qui relève pour moi de l'évidence n'est pas un exercice facile. Alors je ne m'attarde pas davantage et pose sans plus attendre la question suivante.
- "Tu t'es fait des amis ici et t'as de la famille dont tu es proche, mais pour tous ceux qui sont restés aux Etats Unis, comment t'as vécu la séparation ?"
J'ai bien compris qu'elle est de ces filles qui assument parfaitement leurs choix de vie et ne s'en cachent pas alors forcément, j'ai un peu plus envie de voir ce qu'il en est en ce qui concerne toute la partie émotionnelle.
Et je dois aussi accepter que c'est désormais à mon tour de me plier à l'exercice. C'est reparti sur le sujet de la musique donc ? Si c'est un sujet sur lequel je m'exprime très facilement par le biais d'écrans interposés, j'ai toujours eu plus de mal à l'évoquer à voix haute. Mais je n'ai pas non plus envie de lui donner la satisfaction de boire le premier alors, je crois que je peux bien faire un petit effort.
- "Quand j'ai commencé j'étais vraiment petit, y avait un clavier chez moi et j'ai très vite appris à jouer dessus. J'adorais ça alors mes parents m'ont payé quelques cours. En grandissant j'ai touché à d'autres instruments et je me suis assez vite amusé à composer. En fait, quand je joue j'ai toujours eu l'impression que... Tout est plus facile. J'me sens bien, c'est tout. Du coup, j'ai jamais eu à réfléchir au pourquoi, je sais juste que c'est ce que j'aime et que je ne pourrais pas vivre sans."
Si la miss a tendance à tout analyser, pour moi c'est l'inverse totale. J'ai toujours été dans le ressenti, prendre de la hauteur par rapport à mes émotions et tenter de comprendre d'où elles viennent, ce n'est pas quelque chose que je sais faire. Mais exprimer verbalement quelque chose qui relève pour moi de l'évidence n'est pas un exercice facile. Alors je ne m'attarde pas davantage et pose sans plus attendre la question suivante.
- "Tu t'es fait des amis ici et t'as de la famille dont tu es proche, mais pour tous ceux qui sont restés aux Etats Unis, comment t'as vécu la séparation ?"
J'ai bien compris qu'elle est de ces filles qui assument parfaitement leurs choix de vie et ne s'en cachent pas alors forcément, j'ai un peu plus envie de voir ce qu'il en est en ce qui concerne toute la partie émotionnelle.
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Votre honneur ?!
Ft. Shintaro Lawson
Coude sur la table, menton niché dans le creux de sa main, la jeune femme écoute attentivement la réponse de son interlocuteur, comme à son habitude. Et au fur et à mesure qu'il parle, un petit sourire commence à prendre place sur son visage. Un savant mélange entre l'intérêt, l'excitation et un autre sentiment... Un sentiment sur lequel elle ne parvient pas à mettre le doigt. La compréhension peut-être ? La curiosité, cette envie - voir ce besoin - de toucher à tout , elle connaît. Ce loisir qui devient une nécessité, un moyen de se couper du monde sans l'être réellement, elle connaît aussi. Lorsqu'elle est dans l'eau, en particulier la mer, tout semble aller pour le mieux. Pour reprendre les termes du jeune homme, elle se sent bien et tout semble plus facile. Si elle était privée de baignade, de natation, même sur une courte période, elle ne sait pas ce qu'elle ferait. Quand elle est en forme, elle nage. Quand elle est en agacée, elle nage. Quand elle est triste, elle nage. Elle nage, c'est tout.
Alors non, Elizabeth ne dit rien... Mais son visage doit trahir ses sentiments et ses pensées, fille expressive qu'elle est. Ce mec... Il semble râler pour un rien, avoir un fichu caractère, chercher la petite bête... Mais elle ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine admiration malgré tout.
La question suivante, plus personnelle que la précédente, n'a pas de quoi effrayer l'américaine qui répond beaucoup plus rapidement cette fois.
▬ Ce n'était pas facile. À vrai dire, j'ai même eu du mal à me retenir de pleurer quand j'ai dû quitter mon père et mon ami à l'aéroport. J'y pense encore souvent.
Enfin "ami"... C'est surtout son ex mais ils n'étaient déjà plus ensemble à ce moment-là. Pas besoin de détails.
Quant au reste, oui, elle pense souvent à ceux qui l'attendent en Amérique mais il faut bien faire quelque sacrifices dans la vie. Elizabeth aurait très bien pu étudier dans son pays natal mais où peut-elle perfectionner le japonais mieux qu'au pays du soleil-levant ?
▬ Du coup, qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? J'ai bien compris que tu voulais continuer dans la musique mais à quel niveau ? Tu veux te limiter aux réseaux sociaux ou tu vois plus grand ?
Oui oui, c'est une seule question. C'est juste qu'il fallait bien l'expliquer...
Alors non, Elizabeth ne dit rien... Mais son visage doit trahir ses sentiments et ses pensées, fille expressive qu'elle est. Ce mec... Il semble râler pour un rien, avoir un fichu caractère, chercher la petite bête... Mais elle ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine admiration malgré tout.
La question suivante, plus personnelle que la précédente, n'a pas de quoi effrayer l'américaine qui répond beaucoup plus rapidement cette fois.
▬ Ce n'était pas facile. À vrai dire, j'ai même eu du mal à me retenir de pleurer quand j'ai dû quitter mon père et mon ami à l'aéroport. J'y pense encore souvent.
Enfin "ami"... C'est surtout son ex mais ils n'étaient déjà plus ensemble à ce moment-là. Pas besoin de détails.
Quant au reste, oui, elle pense souvent à ceux qui l'attendent en Amérique mais il faut bien faire quelque sacrifices dans la vie. Elizabeth aurait très bien pu étudier dans son pays natal mais où peut-elle perfectionner le japonais mieux qu'au pays du soleil-levant ?
▬ Du coup, qu'est-ce que tu veux faire plus tard ? J'ai bien compris que tu voulais continuer dans la musique mais à quel niveau ? Tu veux te limiter aux réseaux sociaux ou tu vois plus grand ?
Oui oui, c'est une seule question. C'est juste qu'il fallait bien l'expliquer...
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
J'ai un peu de mal à savoir comment interpréter exactement cette réponse. Pourquoi est-ce qu'elle ne mentionne que son père ? Sa mère est décédée ? Ou elle n'a plus de contacts avec elle ? A moins qu'elle ne fasse partie de cette famille au Japon dont elle parlait. Quant à cet ami... C'était un simple ami ou plus ? Je n'ai jamais été très doué pour les relations amicales et il n'y a que de ma famille dont je peux imaginer que ce soit difficile d'être séparé, mais je sais aussi que certains arrivent à nouer des amitiés qu'ils considèrent comme "de la famille", alors pourquoi pas. En fait ses réponses amènent plus de questions que de réponses. Sauf que désormais, c'est à elle de parler. Je garde tout ça dans un coin de ma tête et écoute la question suivante.
Et une fois de plus, on peut dire qu'elle est douée pour tout embrouiller ! C'est quoi cette façon de développer des paragraphes entiers pour exprimer une pensée qui pourrait certainement être bien plus synthétisée ? J'ai l'air complètement stupide c'est ça, qu'elle se sent l'obligation d'expliciter chaque mot employé ? C'est donc avec un demi sourire en coin que j'entreprends de répondre.
- "Plus tard, c'est vaste. Dison que, les réseaux sociaux, c'est juste pour gagner en visibilité, me faire un nom dans le milieu en attendant mieux. J'imagine qu'à la fin des études, je devrais malgré tout me contenter au mieux d'un poste d'ingénieur, mais ce sera toujours mieux que les contrats de technicien de bas niveau. Mais.... Ce qui me plairait le plus, ce que je vise vraiment à terme, ce serait d'être réellement à la production. Composer pour des films ou des jeux vidéos, ce serait le top, voir signer avec une maison de disques à la rigueur mais juste à fournir du son aux artistes. Être sur la scène à me la jouer rock star, c'est pas mon kiff."
Je déteste la foule. Ça m'angoisse et je deviens exécrable. L'avantage d'internet, c'est que je peux bosser tranquille dans mon coin avant de publier quelque chose dont je suis satisfait, et ceux qui visionnent mes vidéos, je ne les vois pas, ils sont à des centaines voir des milliers de kilomètres et c'est parfait. Mais je ne suis pas un utopiste, et je sais très bien comment fonctionne ce milieu. Si je compte bien tout faire pour atteindre cet objectif ultime, je sais aussi qu'il y a peu de chances que j'y parvienne un jour.
Je ne sais pas trop pourquoi est-ce que ça l'intéresse tellement mon rapport à la musique, mais de mon côté, je crois que j'en sais assez sur sa vie perso. Ouais, j'ai bien envie de tenter une nouvelle approche. Je marque tout de même un léger temps de pause après ma réponse, le temps de mettre en ordre mes idées (mine de rien ce n'est pas si facile comme exercice).
- "C'est quoi tu plus gros complexe ? Et je ne parle pas uniquement du physique."
Non, ce n'est sûrement pas une tentative pour avoir de quoi me moquer ou je ne sais quoi du même ton. C'est seulement... Pour en savoir plus, comme j'aurais pu lui demander n'importe quoi d'autre.
Et une fois de plus, on peut dire qu'elle est douée pour tout embrouiller ! C'est quoi cette façon de développer des paragraphes entiers pour exprimer une pensée qui pourrait certainement être bien plus synthétisée ? J'ai l'air complètement stupide c'est ça, qu'elle se sent l'obligation d'expliciter chaque mot employé ? C'est donc avec un demi sourire en coin que j'entreprends de répondre.
- "Plus tard, c'est vaste. Dison que, les réseaux sociaux, c'est juste pour gagner en visibilité, me faire un nom dans le milieu en attendant mieux. J'imagine qu'à la fin des études, je devrais malgré tout me contenter au mieux d'un poste d'ingénieur, mais ce sera toujours mieux que les contrats de technicien de bas niveau. Mais.... Ce qui me plairait le plus, ce que je vise vraiment à terme, ce serait d'être réellement à la production. Composer pour des films ou des jeux vidéos, ce serait le top, voir signer avec une maison de disques à la rigueur mais juste à fournir du son aux artistes. Être sur la scène à me la jouer rock star, c'est pas mon kiff."
Je déteste la foule. Ça m'angoisse et je deviens exécrable. L'avantage d'internet, c'est que je peux bosser tranquille dans mon coin avant de publier quelque chose dont je suis satisfait, et ceux qui visionnent mes vidéos, je ne les vois pas, ils sont à des centaines voir des milliers de kilomètres et c'est parfait. Mais je ne suis pas un utopiste, et je sais très bien comment fonctionne ce milieu. Si je compte bien tout faire pour atteindre cet objectif ultime, je sais aussi qu'il y a peu de chances que j'y parvienne un jour.
Je ne sais pas trop pourquoi est-ce que ça l'intéresse tellement mon rapport à la musique, mais de mon côté, je crois que j'en sais assez sur sa vie perso. Ouais, j'ai bien envie de tenter une nouvelle approche. Je marque tout de même un léger temps de pause après ma réponse, le temps de mettre en ordre mes idées (mine de rien ce n'est pas si facile comme exercice).
- "C'est quoi tu plus gros complexe ? Et je ne parle pas uniquement du physique."
Non, ce n'est sûrement pas une tentative pour avoir de quoi me moquer ou je ne sais quoi du même ton. C'est seulement... Pour en savoir plus, comme j'aurais pu lui demander n'importe quoi d'autre.
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