Recensement des membres jusqu'au 30 Novembre!
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- InvitéInvité
On fuit le passé, mais il nous rattrape toujours
FEAT. Milan
Jeudi 23 mars 2017 - En soirée
Si j’avais su que surveiller des examens allait être aussi barbant... J’aurai dû m’en douter en me rappelant des surveillants au lycée, tournant autour de nous comme des chats mordus par l’ennuie de ne rien trouver à renverser. Et puis c’est mal payé en plus, heureusement que je ne manque pas d’argent sur mon compte en banque. M’enfin, c’est temporaire et je ne compte pas faire durer ce supplice plus de deux mois. Oui je vise court mais c’est que j’ai un chef à grosse tête impatient à satisfaire. Coup de chance à noter, je n’ai pas eu à surveiller ses épreuves, ce qui aurait accéléré nos retrouvailles.
C’est d’ailleurs pour cette raison que dès mon arrivée, j’ai commencé à l’espionner pour savoir ce qu’il fabrique en dehors de ses horaires scolaires. Le voir m’a fait un petit choc, je dois l’admettre. Et encore je ne l’ai aperçu que de quelques mètres. J’ignore si je parviendrais à me faire à ses cheveux blonds. Milan est serveur dans un restaurant, job classique et facile à dégoter, surtout avec son apparence. Il passerait presque pour un étranger, ça rend curieux. Pour connaître ses jours de services, il m’a fallut le suivre chaque soir discrètement. Au bout de quelques jours, j’ai dû me montrer plus prudente, ses sens semblent toujours en alerte, il s’est retourné quelques fois sur son chemin.
Ce soir, ne sera pas comme les autres. J’ai préféré ne pas l’aborder durant les examens. Cela m’aurait dérangé de les influencer et qu’il se foire à cause de moi. J’aurais bien tout le temps qu’il me faut pour lui rendre la vie difficile. Maintenant que le campus est fermé, temps d’agir. S’il veut bien se montrer. Vingt minutes que j’attends dans ma voiture et aucune trace de Milan. Bizarre. Il faut que je me renseigne. Je sors et me dirige vers le restaurant avant d’y entrer. Bien vite, un maître de salle vient s’occuper de moi et me demander où je souhaite m’asseoir. Je l’arrête bien vite et prend une voix faussement enjouée.
« Excusez-moi, c’est bien ici que travaille Milan-kun ? Je suis une bonne amie à lui, je voudrais lui faire une surprise ! »
« Aah oui c’est bien ici ! Mais il a pris quelques jours de congés, vous savez, après les examens... Il revient lundi ! »
« Oh je vois, je repasserai alors, désolée pour le dérangement, et s’il-vous-plaît, ne lui dites rien ! »
Petit clin d’œil qui fait rougir et je repars comme je suis arrivée. Une bonne chose d’avoir un appartement en plein centre-ville. J’aurais préféré ne pas être entourée de mes collègues, mais ils n’ont pas l’air trop adeptes du commérage.
Lundi 27 mars 2017 - Début de soirée
Je stresse. Le revêtement en cuir de mon volant crisse sous mes doigts lorsque je l’enserre. Durant le temps qui s’est écoulé depuis mon arrivée, j’ai eu le temps de réfléchir à ma façon d’établir le contact avec Milan. La douce où je me pointe au détour d’un trottoir, la moyennement brutale où je prends une table dans le restaurant durant son service, et la dernière, où je lui rappelle le bon vieux temps, à ma façon. Ceux qui me connaissent savent laquelle j’ai choisi... Il faut que je relâche ce stress. Je ne connais qu’un exutoire.
Pour être sûre de ne pas le rater, je me pointe à proximité en milieu de service. Normalement il devrait être à l’intérieur. Milan a toujours été ponctuel concernant son job. Plus qu’à passer le temps en matant quelque chose sur mon télé-... Mais qu’est-ce qu’il fout dehors ? Je le vois courir à toute vitesse, le téléphone à l’oreille. J’en connais un qui va passer un sale quart d’heure. J’aurais préféré me tromper. Il rentre quelques minutes, et ressort bien vite, il s’est fait jeté. Ça m’attriste pour lui, mais mon plan reste le même. J’ai envie de voir s’il a toujours les bons réflexes...
J’ouvre la portière, recouvre ma tête de ma capuche, enfonce mes mains dans mes poches et commence à le suivre. Bien plus près qu’à l’accoutumée, une dizaine de mètres nous séparent...
Si j’avais su que surveiller des examens allait être aussi barbant... J’aurai dû m’en douter en me rappelant des surveillants au lycée, tournant autour de nous comme des chats mordus par l’ennuie de ne rien trouver à renverser. Et puis c’est mal payé en plus, heureusement que je ne manque pas d’argent sur mon compte en banque. M’enfin, c’est temporaire et je ne compte pas faire durer ce supplice plus de deux mois. Oui je vise court mais c’est que j’ai un chef à grosse tête impatient à satisfaire. Coup de chance à noter, je n’ai pas eu à surveiller ses épreuves, ce qui aurait accéléré nos retrouvailles.
C’est d’ailleurs pour cette raison que dès mon arrivée, j’ai commencé à l’espionner pour savoir ce qu’il fabrique en dehors de ses horaires scolaires. Le voir m’a fait un petit choc, je dois l’admettre. Et encore je ne l’ai aperçu que de quelques mètres. J’ignore si je parviendrais à me faire à ses cheveux blonds. Milan est serveur dans un restaurant, job classique et facile à dégoter, surtout avec son apparence. Il passerait presque pour un étranger, ça rend curieux. Pour connaître ses jours de services, il m’a fallut le suivre chaque soir discrètement. Au bout de quelques jours, j’ai dû me montrer plus prudente, ses sens semblent toujours en alerte, il s’est retourné quelques fois sur son chemin.
Ce soir, ne sera pas comme les autres. J’ai préféré ne pas l’aborder durant les examens. Cela m’aurait dérangé de les influencer et qu’il se foire à cause de moi. J’aurais bien tout le temps qu’il me faut pour lui rendre la vie difficile. Maintenant que le campus est fermé, temps d’agir. S’il veut bien se montrer. Vingt minutes que j’attends dans ma voiture et aucune trace de Milan. Bizarre. Il faut que je me renseigne. Je sors et me dirige vers le restaurant avant d’y entrer. Bien vite, un maître de salle vient s’occuper de moi et me demander où je souhaite m’asseoir. Je l’arrête bien vite et prend une voix faussement enjouée.
« Excusez-moi, c’est bien ici que travaille Milan-kun ? Je suis une bonne amie à lui, je voudrais lui faire une surprise ! »
« Aah oui c’est bien ici ! Mais il a pris quelques jours de congés, vous savez, après les examens... Il revient lundi ! »
« Oh je vois, je repasserai alors, désolée pour le dérangement, et s’il-vous-plaît, ne lui dites rien ! »
Petit clin d’œil qui fait rougir et je repars comme je suis arrivée. Une bonne chose d’avoir un appartement en plein centre-ville. J’aurais préféré ne pas être entourée de mes collègues, mais ils n’ont pas l’air trop adeptes du commérage.
Lundi 27 mars 2017 - Début de soirée
Je stresse. Le revêtement en cuir de mon volant crisse sous mes doigts lorsque je l’enserre. Durant le temps qui s’est écoulé depuis mon arrivée, j’ai eu le temps de réfléchir à ma façon d’établir le contact avec Milan. La douce où je me pointe au détour d’un trottoir, la moyennement brutale où je prends une table dans le restaurant durant son service, et la dernière, où je lui rappelle le bon vieux temps, à ma façon. Ceux qui me connaissent savent laquelle j’ai choisi... Il faut que je relâche ce stress. Je ne connais qu’un exutoire.
Pour être sûre de ne pas le rater, je me pointe à proximité en milieu de service. Normalement il devrait être à l’intérieur. Milan a toujours été ponctuel concernant son job. Plus qu’à passer le temps en matant quelque chose sur mon télé-... Mais qu’est-ce qu’il fout dehors ? Je le vois courir à toute vitesse, le téléphone à l’oreille. J’en connais un qui va passer un sale quart d’heure. J’aurais préféré me tromper. Il rentre quelques minutes, et ressort bien vite, il s’est fait jeté. Ça m’attriste pour lui, mais mon plan reste le même. J’ai envie de voir s’il a toujours les bons réflexes...
J’ouvre la portière, recouvre ma tête de ma capuche, enfonce mes mains dans mes poches et commence à le suivre. Bien plus près qu’à l’accoutumée, une dizaine de mètres nous séparent...
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
- "Non mais... C'est que... Je... Juste... Je... En fait... Non non ! ... J'arrive !"
Je sors en trombe du bus, téléphone collé à l'oreille, parcourant les différentes rues qui me séparent du resto où je bosse depuis quelques semaines en courant à toute allure. J'essaie tant bien que mal de donner le change à mon boss mais rien à faire. Il est furax et ne me laisse pas en placer une.
C'est vrai que je suis peut-être un chouia en retard. Et même un peu plus qu'un chouia... Faut dire que le réveil a été particulièrement hardcore ce matin... Ou ce midi ? J'en sais rien. J'ai toujours l'impression qu'un concert de tambours a lieu dans mon crane et mon estomac n'est pas encore stabilisé. Et le trajet depuis Tokyo n'a rien arrangé. Inévitablement, je suis parti bien plus tard que ce que je n'aurais dû si j'avais espéré ne pas être dans cette situation fort désagréable en ce moment même. Je pousse la porte d'entrée du personnel et tombe rapidement sur mon supérieur qui a l'air aussi en rogne que ce que sa voix laissait présager.
- "Désolé je..."
Une fois encore, je n'ai pas le temps d'essayer de trouver un semblant d'excuse que je me retrouve avec les quelques fringues que je gardais sur place au cas où, direct dans les bras. Ce qui est assez clair pour se passer d'explication. Et ce n'est pas plus mal. Parce que je me retrouve maintenant à bout de souffle, la tête prête à exploser et le vide de mon estomac qui essaie pourtant de remonter. Pas franchement la meilleure situation pour trouver un bobard de sortie de crise.
- "J'avais été clair. Aucun écart autorisé. Deux heures de retard, ce n'est pas acceptable. Pas besoin de revenir."
Tant que ça ? Ah bah là, c'est sûr que ça fait beaucoup. Comment j'ai fais pour en arriver là ?! Ce n'est pourtant pas dans mes habitudes d'être en retard alors forcément, je ne sais pas trop comment réagir. Et l'enveloppe qu'il me met entre les mains ensuite parle d'elle-même. Je n'ai plus rien à espérer de cet endroit. Je prends quand même mon meilleur air de chiot abandonné pris en flagrant délit de bêtise avant de relever les yeux, tout triste, dans sa direction. Mais ça ne fonctionne pas. Un soupire plus tard, je repars dans la direction opposée après avoir fourré toutes ces affaires dans le sac à dos que j'avais déjà avec moi en arrivant.
Bon, voilà, retour à la case départ. Je n'ai même pas eu le courage d'ouvrir cette enveloppe. En plus je ne suis pas censé arriver chez Tessa avant un bon moment. Pas question d'arriver en avance en expliquant m'être fait lamentablement virer. Encore moins d'évoquer la raison de ce retard stupide... Il va donc falloir que j'arrive à tuer le temps d'une façon ou d'une autre. L'avantage, c'est qu'avec tout ça, ce nouveau bol d'air me fait un bien fou.
Sauf qu'une fois encore, après quelques pas effectués en sens inverse, bien plus lentement qu'à l'arrivée, j'ai cette très désagréable sensation d'être observé. Alors je sais que j'ai tendance à être légèrement parano de nature (ou alors c'est qu'on ne m'a pas donné l'occasion de ne pas l'être) mais c'est assez fréquent en ce moment. Plus que d'habitude. Mais cette fois, je décide de ne pas me retourner immédiatement. Je continue à avancer comme si de rien n'était, seul mon rythme cardiaque qui augmente prouve que quelque chose ne va pas. Je me concentre sur chaque bruit alentours, chaque ombre qui se dessinerait au détour d'un éclairage public. Jusqu'à ce que le doute ne soit plus permis.
Mon instinct me crie de partir en courant au détour d'une ruelle sans prendre la peine de me retourner. J'ai toujours été particulièrement doué pour la fuite et je connais désormais très bien le coin. Mais ça ne règlerait pas le problème. Sans compter que je dois aller chez Tessa ensuite et je n'ai pas du tout envie que qui ce soit me suive jusque là-bas. Ou de passer le reste de mes vacances à psychoter dans mon coin. Alors je ne sais pas si c'est dû à l'adrénaline ou juste grâce aux restes des effets des cachets d'hier, mais ce n'est cette fois pas un simple regard en arrière que je lance. Non, c'est d'un pas parfaitement déterminé que j'effectue un demi tour franc, presque instantané, le visage bien plus fermé qu'à mon habitude. Cette fois, je dois en avoir le cœur net !
Je sors en trombe du bus, téléphone collé à l'oreille, parcourant les différentes rues qui me séparent du resto où je bosse depuis quelques semaines en courant à toute allure. J'essaie tant bien que mal de donner le change à mon boss mais rien à faire. Il est furax et ne me laisse pas en placer une.
C'est vrai que je suis peut-être un chouia en retard. Et même un peu plus qu'un chouia... Faut dire que le réveil a été particulièrement hardcore ce matin... Ou ce midi ? J'en sais rien. J'ai toujours l'impression qu'un concert de tambours a lieu dans mon crane et mon estomac n'est pas encore stabilisé. Et le trajet depuis Tokyo n'a rien arrangé. Inévitablement, je suis parti bien plus tard que ce que je n'aurais dû si j'avais espéré ne pas être dans cette situation fort désagréable en ce moment même. Je pousse la porte d'entrée du personnel et tombe rapidement sur mon supérieur qui a l'air aussi en rogne que ce que sa voix laissait présager.
- "Désolé je..."
Une fois encore, je n'ai pas le temps d'essayer de trouver un semblant d'excuse que je me retrouve avec les quelques fringues que je gardais sur place au cas où, direct dans les bras. Ce qui est assez clair pour se passer d'explication. Et ce n'est pas plus mal. Parce que je me retrouve maintenant à bout de souffle, la tête prête à exploser et le vide de mon estomac qui essaie pourtant de remonter. Pas franchement la meilleure situation pour trouver un bobard de sortie de crise.
- "J'avais été clair. Aucun écart autorisé. Deux heures de retard, ce n'est pas acceptable. Pas besoin de revenir."
Tant que ça ? Ah bah là, c'est sûr que ça fait beaucoup. Comment j'ai fais pour en arriver là ?! Ce n'est pourtant pas dans mes habitudes d'être en retard alors forcément, je ne sais pas trop comment réagir. Et l'enveloppe qu'il me met entre les mains ensuite parle d'elle-même. Je n'ai plus rien à espérer de cet endroit. Je prends quand même mon meilleur air de chiot abandonné pris en flagrant délit de bêtise avant de relever les yeux, tout triste, dans sa direction. Mais ça ne fonctionne pas. Un soupire plus tard, je repars dans la direction opposée après avoir fourré toutes ces affaires dans le sac à dos que j'avais déjà avec moi en arrivant.
Bon, voilà, retour à la case départ. Je n'ai même pas eu le courage d'ouvrir cette enveloppe. En plus je ne suis pas censé arriver chez Tessa avant un bon moment. Pas question d'arriver en avance en expliquant m'être fait lamentablement virer. Encore moins d'évoquer la raison de ce retard stupide... Il va donc falloir que j'arrive à tuer le temps d'une façon ou d'une autre. L'avantage, c'est qu'avec tout ça, ce nouveau bol d'air me fait un bien fou.
Sauf qu'une fois encore, après quelques pas effectués en sens inverse, bien plus lentement qu'à l'arrivée, j'ai cette très désagréable sensation d'être observé. Alors je sais que j'ai tendance à être légèrement parano de nature (ou alors c'est qu'on ne m'a pas donné l'occasion de ne pas l'être) mais c'est assez fréquent en ce moment. Plus que d'habitude. Mais cette fois, je décide de ne pas me retourner immédiatement. Je continue à avancer comme si de rien n'était, seul mon rythme cardiaque qui augmente prouve que quelque chose ne va pas. Je me concentre sur chaque bruit alentours, chaque ombre qui se dessinerait au détour d'un éclairage public. Jusqu'à ce que le doute ne soit plus permis.
Mon instinct me crie de partir en courant au détour d'une ruelle sans prendre la peine de me retourner. J'ai toujours été particulièrement doué pour la fuite et je connais désormais très bien le coin. Mais ça ne règlerait pas le problème. Sans compter que je dois aller chez Tessa ensuite et je n'ai pas du tout envie que qui ce soit me suive jusque là-bas. Ou de passer le reste de mes vacances à psychoter dans mon coin. Alors je ne sais pas si c'est dû à l'adrénaline ou juste grâce aux restes des effets des cachets d'hier, mais ce n'est cette fois pas un simple regard en arrière que je lance. Non, c'est d'un pas parfaitement déterminé que j'effectue un demi tour franc, presque instantané, le visage bien plus fermé qu'à mon habitude. Cette fois, je dois en avoir le cœur net !
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Je marche tranquillement sans me presser. Nous sommes presque seuls dans cette rue, le peu de passant que nous croisons ne peuvent masquer le bruit de mes pas. Je souris, il tourne plusieurs fois pour vérifier que je suis bien sur ses traces. On dirait bien que Milan a remarqué ma présence. Mais qu’est-ce que tu comptes faire dans ce cas ? C’est ce que je veux savoir...
Milan me prend de court. En une seconde au lieu de tourner à l’intersection, je croise son regard, sans que lui puisse savoir à qui il fait face à cause de ma capuche. C’est qu’il a l’air déterminé, je dois me reprendre. A mon tour de le surprendre. Je me mets à courir dans sa direction et lui à détaler comme un lapin. Eh bien ? C’est tout ce que t’as retenu de tout ton entraînement ? Hmm... Pas si vite.
J’ai pris le temps de prendre connaissance des lieux durant les jours qui se sont écoulés. Une ruelle à ma gauche, je m’y engouffre pour l’attirer dans celle juste après. J’attends qu’il passe, ça ne tarde pas. Ma main attrape un pan de son sweat, suivie de l’autre et me sers de son élan pour lui faire une prise simple, qui ne lui fera pas trop dégâts, Ashi-Guruma. La jambe droite tendue, j’accroche la sienne et le fait passer par-dessus. Mes lèvres restent scellées, pour ne pas me trahir trop tôt, enfin, un sourire les étirent tout de même. Il me dépasse maintenant, petit Milan n’est plus.
Milan me prend de court. En une seconde au lieu de tourner à l’intersection, je croise son regard, sans que lui puisse savoir à qui il fait face à cause de ma capuche. C’est qu’il a l’air déterminé, je dois me reprendre. A mon tour de le surprendre. Je me mets à courir dans sa direction et lui à détaler comme un lapin. Eh bien ? C’est tout ce que t’as retenu de tout ton entraînement ? Hmm... Pas si vite.
J’ai pris le temps de prendre connaissance des lieux durant les jours qui se sont écoulés. Une ruelle à ma gauche, je m’y engouffre pour l’attirer dans celle juste après. J’attends qu’il passe, ça ne tarde pas. Ma main attrape un pan de son sweat, suivie de l’autre et me sers de son élan pour lui faire une prise simple, qui ne lui fera pas trop dégâts, Ashi-Guruma. La jambe droite tendue, j’accroche la sienne et le fait passer par-dessus. Mes lèvres restent scellées, pour ne pas me trahir trop tôt, enfin, un sourire les étirent tout de même. Il me dépasse maintenant, petit Milan n’est plus.
- Vidéo de la prise:
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Je ne sais pas exactement à quoi je m'attendais. Pas à grand chose je crois. Au pire à apercevoir l'ombre d'un chat peut-être ? Mais sûrement pas à me retrouver face à une silhouette qui confirme subitement tous les doutes que j'avais jusqu'à présent. Et là, je me rends compte qu'en fait, les doutes, c'est pas si mal. Mon cœur rate un battement au moment où le temps semble se figer. Tout s'accélère. La seconde où je ne peux qu'observer cette forme humaine camouflée sous des pans de tissu trop larges me semble durer une éternité. Qu'est-ce que je dois faire ?
Je n'aurais pas à me poser la question trop longtemps, puisque mon vis à vis décide subitement de réduire l'écart entre nous en se mettant à courir. Ok, oubliez tout de suite mes élans de courage passés, cette fois tant pis, le naturel revient à toute allure et face à cette attaque frontale, il n'y a qu'une seule solution que je maîtrise. La fuite.
Je me retourne immédiatement et prends mes jambes à mon cou. L'adrénaline déploie mes capacités à leur maximum en moins d'une seconde, mais j'ai un temps de retard. Et je ne sais absolument rien de cette ombre. Est-elle armée ? Qu'est-ce qu'elle me veut ? La seule chose dont je suis sûr, c'est que je dois absolument réussir à me tirer de ce piège. Alors je continue à courir, négociant chaque virage de façon chaotique, enchainant gauche droite pour ne lui laisser aucune ligne droite qui pourrait rapidement être à son avantage. Seul le bruit de ma respiration et des battements de mon cœur me parviennent. Je n'ai aucune idée de si je suis toujours suivi. Et je ne risque pas de me retourner pour m'en assurer.
Mais je n'ai pas le temps de prendre une distance qui me parait convenable. Alors que je tourne une nouvelle fois, une force opposée contrarie immédiatement ma course avant que je ne sente ma jambe d'appui fauchée, propulsant mon corps d'une façon que je n'avais plus connu depuis bien longtemps. Mais il faut croire que les automatismes mettent du temps à disparaitre et j'arrive sans trop de problème à chuter de façon à limiter les dégâts. La brutalité de la rencontre avec le béton n'est évidemment pas agréable, mais j'évite de m'exploser le crâne, ce qui est un moindre mal.
Est-ce que c'est cet instinct de survie enfoui très profond quelque part qui cherche à s'exprimer alors que mes oreilles bourdonnent et que le monde semble tourner autour de moi ? Je me rends compte que par réflexe ma main s'était agrippée au poignet de mon adversaire qui a plongé pour m'amener au sol et dans une réponse quasi immédiate, je roule légèrement direction opposée pour l'entrainer dans ma chute. Les nerfs toujours à vif, j'y mets toute ma force et je sens le corps de mon attaquant suivre le mouvement que j'ai impulsé. Est-ce que c'est parce que je suis totalement submergé par l'urgence de la situation, mais j'ai l'impression qu'il n'est pas très lourd.
- "Pourquoi tu m'suis comme ça ?! Qu'est-ce que tu m'veux ?!"
Le cœur qui tambourine toujours à fond, je balance ce qui tourne en boucle dans mon esprit, ce qui en fait finalement une réplique assez banale... Tant pis, je compte bien profiter de ce léger avantage, ma main ne relâchant toujours pas sa prise, alors que je tente de me mettre à genoux dans la continuité de mon mouvement rotatoire entamé. Je ne perds évidemment pas de vue qu'il puisse sortir une arme à tout moment. Et je crois que je n'ai pas envie de mourir tout de suite en fait.
Je n'aurais pas à me poser la question trop longtemps, puisque mon vis à vis décide subitement de réduire l'écart entre nous en se mettant à courir. Ok, oubliez tout de suite mes élans de courage passés, cette fois tant pis, le naturel revient à toute allure et face à cette attaque frontale, il n'y a qu'une seule solution que je maîtrise. La fuite.
Je me retourne immédiatement et prends mes jambes à mon cou. L'adrénaline déploie mes capacités à leur maximum en moins d'une seconde, mais j'ai un temps de retard. Et je ne sais absolument rien de cette ombre. Est-elle armée ? Qu'est-ce qu'elle me veut ? La seule chose dont je suis sûr, c'est que je dois absolument réussir à me tirer de ce piège. Alors je continue à courir, négociant chaque virage de façon chaotique, enchainant gauche droite pour ne lui laisser aucune ligne droite qui pourrait rapidement être à son avantage. Seul le bruit de ma respiration et des battements de mon cœur me parviennent. Je n'ai aucune idée de si je suis toujours suivi. Et je ne risque pas de me retourner pour m'en assurer.
Mais je n'ai pas le temps de prendre une distance qui me parait convenable. Alors que je tourne une nouvelle fois, une force opposée contrarie immédiatement ma course avant que je ne sente ma jambe d'appui fauchée, propulsant mon corps d'une façon que je n'avais plus connu depuis bien longtemps. Mais il faut croire que les automatismes mettent du temps à disparaitre et j'arrive sans trop de problème à chuter de façon à limiter les dégâts. La brutalité de la rencontre avec le béton n'est évidemment pas agréable, mais j'évite de m'exploser le crâne, ce qui est un moindre mal.
Est-ce que c'est cet instinct de survie enfoui très profond quelque part qui cherche à s'exprimer alors que mes oreilles bourdonnent et que le monde semble tourner autour de moi ? Je me rends compte que par réflexe ma main s'était agrippée au poignet de mon adversaire qui a plongé pour m'amener au sol et dans une réponse quasi immédiate, je roule légèrement direction opposée pour l'entrainer dans ma chute. Les nerfs toujours à vif, j'y mets toute ma force et je sens le corps de mon attaquant suivre le mouvement que j'ai impulsé. Est-ce que c'est parce que je suis totalement submergé par l'urgence de la situation, mais j'ai l'impression qu'il n'est pas très lourd.
- "Pourquoi tu m'suis comme ça ?! Qu'est-ce que tu m'veux ?!"
Le cœur qui tambourine toujours à fond, je balance ce qui tourne en boucle dans mon esprit, ce qui en fait finalement une réplique assez banale... Tant pis, je compte bien profiter de ce léger avantage, ma main ne relâchant toujours pas sa prise, alors que je tente de me mettre à genoux dans la continuité de mon mouvement rotatoire entamé. Je ne perds évidemment pas de vue qu'il puisse sortir une arme à tout moment. Et je crois que je n'ai pas envie de mourir tout de suite en fait.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Son corps se raidit, je le sens lorsqu’il passe par-dessus ma jambe. C’est signe qu’en une fraction de seconde il s’est préparé à la chute. Si on répète inlassablement les mêmes mouvements dans les arts martiaux, c’est pour que les gestes, les comportements à avoir, s’inscrivent dans les muscles. Pour qu’ils se déclenchent sans avoir besoin d’y penser plus que nécessaire, afin de mieux pouvoir riposter.
Ce que je ne prévois pas en revanche et vois venir trop tard, c’est qu’il m’entraîne dans sa chute. J’ai beau avoir conscience qu’il n’ait plus le même physique, inconsciemment, je suis restée bloquée sur son gabarit chétif et facilement maîtrisable. Malgré la douleur dans mon dos, j’ai un micro-sourire qui rivalise avec ma grimace. Son poignée serre toujours le mien, il est maintenant à genoux au-dessus de moi. Dans ce genre de posture, les moyens de se dégager sont souvent plus délicats. Tordre un membre, viser les yeux... Tout ce qui peut déconcentrer. Seulement, je ne souhaite pas lui faire du mal et me contente de forcer sur son bras pour me redresser légèrement.
« Tu devines pas qui c’est ? C’est vexant... Matsuda-chan... »
Je n’ai jamais appelé Milan ainsi, mais c’était le cas de certaines domestiques du temps où on était encore gamins. Juste une touche de plus pour jouer avec ses nerfs. Après réflexion, c’est sûrement une petite vengeance de ma part pour ce qu’il a fait : nous trahir et s’enfuir sans jamais donner de nouvelles. Bien que je comprenne parfaitement les enjeux, une part de moi lui en veux. D’autant plus de me mettre dans une situation pareille.
Ce que je ne prévois pas en revanche et vois venir trop tard, c’est qu’il m’entraîne dans sa chute. J’ai beau avoir conscience qu’il n’ait plus le même physique, inconsciemment, je suis restée bloquée sur son gabarit chétif et facilement maîtrisable. Malgré la douleur dans mon dos, j’ai un micro-sourire qui rivalise avec ma grimace. Son poignée serre toujours le mien, il est maintenant à genoux au-dessus de moi. Dans ce genre de posture, les moyens de se dégager sont souvent plus délicats. Tordre un membre, viser les yeux... Tout ce qui peut déconcentrer. Seulement, je ne souhaite pas lui faire du mal et me contente de forcer sur son bras pour me redresser légèrement.
« Tu devines pas qui c’est ? C’est vexant... Matsuda-chan... »
Je n’ai jamais appelé Milan ainsi, mais c’était le cas de certaines domestiques du temps où on était encore gamins. Juste une touche de plus pour jouer avec ses nerfs. Après réflexion, c’est sûrement une petite vengeance de ma part pour ce qu’il a fait : nous trahir et s’enfuir sans jamais donner de nouvelles. Bien que je comprenne parfaitement les enjeux, une part de moi lui en veux. D’autant plus de me mettre dans une situation pareille.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ça faisait très longtemps que je n'avais pas ressenti ça. Cette énorme décharge d'adrénaline qui oblige l'intégralité de mes sens à être à leur niveau maximum, cette notion de danger réel occupant toute la place dans mon cerveau, laissant mon corps prendre le contrôle total. Et franchement, c'est toujours aussi désagréable. Vraiment, je m'en passerais bien ! Mais on dirait que je ne vais pas avoir le choix, parce que les choses ne s'arrêtent pas aussi simplement.
L'impression qu'une nouvelle décharge me transperce de toutes part lorsqu'une voix résolument féminine répond à ma question en employant ce nom que je n'avais plus entendu depuis tout aussi longtemps. J'ai pourtant le dessus, mais cette façon de m'appeler menace de me mettre ko plus facilement que n'importe quel coup. Ma vue se brouille de nouveau et j'ai un léger mouvement de recule, rompant tout contact physique engagé.
- "Je..."
Réfléchis. Ce n'est pas un hasard si ce nom sort maintenant, si toutes ces impressions de déjà vu se concentrent en ce moment. Ça ne sert à rien de prétexter ne pas comprendre. Le simple fait que je ne me retrouve pas au sol totalement immobilisé en ce moment est déjà une preuve suffisante. Et pourtant...
- "Je ne vois pas de quoi vous voulez parler."
Mouais, j'ai déjà été plus convaincant hein, mais là c'est assez extrême comme situation. De toute façon, j'ai toujours su que ça ne durerait pas éternellement cette tranquillité. Mais je pensais quand même qu'on me foutrait la paix un peu plus longtemps. Au moins de quoi terminer mes études sans que tous ces souvenirs ne me reviennent subitement en pleine face.
- "Et je n'ai de toute façon pas envie de savoir. Laissez moi tranquille, repartez d'où vous venez, on n'a rien à se dire."
J'aurais pu lui enlever sa capuche et vérifier. Mais je n'y arrive pas. Je crois que j'ai trop peur de comprendre. De savoir qui est en dessous. Évidemment, je me doute bien que si elle a fait tout le chemin jusqu'ici, ce n'est pas pour repartir bien gentiment suite à ma demande. Mais faut bien tenter... Alors je me redresse lentement, en reprenant mes distances, essayant de calmer mes pulsations cardiaques et de faire le vide dans mon esprit qui frôle la surchauffe.
L'impression qu'une nouvelle décharge me transperce de toutes part lorsqu'une voix résolument féminine répond à ma question en employant ce nom que je n'avais plus entendu depuis tout aussi longtemps. J'ai pourtant le dessus, mais cette façon de m'appeler menace de me mettre ko plus facilement que n'importe quel coup. Ma vue se brouille de nouveau et j'ai un léger mouvement de recule, rompant tout contact physique engagé.
- "Je..."
Réfléchis. Ce n'est pas un hasard si ce nom sort maintenant, si toutes ces impressions de déjà vu se concentrent en ce moment. Ça ne sert à rien de prétexter ne pas comprendre. Le simple fait que je ne me retrouve pas au sol totalement immobilisé en ce moment est déjà une preuve suffisante. Et pourtant...
- "Je ne vois pas de quoi vous voulez parler."
Mouais, j'ai déjà été plus convaincant hein, mais là c'est assez extrême comme situation. De toute façon, j'ai toujours su que ça ne durerait pas éternellement cette tranquillité. Mais je pensais quand même qu'on me foutrait la paix un peu plus longtemps. Au moins de quoi terminer mes études sans que tous ces souvenirs ne me reviennent subitement en pleine face.
- "Et je n'ai de toute façon pas envie de savoir. Laissez moi tranquille, repartez d'où vous venez, on n'a rien à se dire."
J'aurais pu lui enlever sa capuche et vérifier. Mais je n'y arrive pas. Je crois que j'ai trop peur de comprendre. De savoir qui est en dessous. Évidemment, je me doute bien que si elle a fait tout le chemin jusqu'ici, ce n'est pas pour repartir bien gentiment suite à ma demande. Mais faut bien tenter... Alors je me redresse lentement, en reprenant mes distances, essayant de calmer mes pulsations cardiaques et de faire le vide dans mon esprit qui frôle la surchauffe.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
J’arrive à mes fins et le déstabilise avec ces simples mots. Une part de moi s’amuse à le voir aussi perdu, l’autre sent déjà l’appel du remord mais je la fait taire. Sur mon bras fourmille encore le poids de sa poigne tandis qu’il s’éloigne de moi. Un rire sardonique m’échappe, vraiment, tu ne vois pas ? C’est vrai que tu as dû m’oublier depuis le temps, alors que j’ai toujours été là...
« T’es sûr ? »
Je me redresse sur mes genoux, en appuis sur mes talons, la capuche toujours fermement vissée sur ma tête. Mes poings se serrent lorsque Milan affirme ne pas vouloir savoir qui vient de lui tomber dessus. Comment est-ce qu’on peut être trouillard à ce point, ne pas vouloir assumer quand le passé nous rattrape. Il devait se douter que ce jour viendrait, et la vie était même clémente avec lui de n’avoir envoyé que moi à ses trousses. Un sourire narquois étire mes lèvres, pense-t-il réellement que je l’écouterai bien gentiment ?
« Oh bien sûr, pardon j’ai dû me tromper de personne, passez une bonne soirée Matsuda-chan... » Je le nargue.
Sans prévenir je bondis vers ses jambes, en saisit une, puis le fait basculer de nouveau au sol. Il se débat, évidemment, j’arrête de peu sa main qui veut saisir mon col et parviens à le retourner. Cette fois je prends soin de le plaquer ventre à terre, maintien l’un de ses bras dans son dos et appui fermement entre ses omoplates avec l’autre main.
« Puisque t’as l’air d’avoir perdu la mémoire, je vais t’aider. »
J’enlève enfin ma capuche et dévoile mon visage. Mon regard est un beau mélange de colère et nostalgie.
« J'te fais pas un dessin sur pourquoi je suis là. »
« T’es sûr ? »
Je me redresse sur mes genoux, en appuis sur mes talons, la capuche toujours fermement vissée sur ma tête. Mes poings se serrent lorsque Milan affirme ne pas vouloir savoir qui vient de lui tomber dessus. Comment est-ce qu’on peut être trouillard à ce point, ne pas vouloir assumer quand le passé nous rattrape. Il devait se douter que ce jour viendrait, et la vie était même clémente avec lui de n’avoir envoyé que moi à ses trousses. Un sourire narquois étire mes lèvres, pense-t-il réellement que je l’écouterai bien gentiment ?
« Oh bien sûr, pardon j’ai dû me tromper de personne, passez une bonne soirée Matsuda-chan... » Je le nargue.
Sans prévenir je bondis vers ses jambes, en saisit une, puis le fait basculer de nouveau au sol. Il se débat, évidemment, j’arrête de peu sa main qui veut saisir mon col et parviens à le retourner. Cette fois je prends soin de le plaquer ventre à terre, maintien l’un de ses bras dans son dos et appui fermement entre ses omoplates avec l’autre main.
« Puisque t’as l’air d’avoir perdu la mémoire, je vais t’aider. »
J’enlève enfin ma capuche et dévoile mon visage. Mon regard est un beau mélange de colère et nostalgie.
« J'te fais pas un dessin sur pourquoi je suis là. »
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Est-ce que j'espérais réellement qu'elle me foute bien gentiment la paix après ce qui vient de se passer ? Non, forcément. D'ailleurs, je ne peux même pas dire que cette réponse qui devrait pourtant me satisfaire n'empire par la dose de stress que je ressens déjà. Je ne suis finalement pas si sûr d'avoir très envie qu'une personne qui m'appelle par ce nom que je préfèrerais ne plus entendre se balade tranquillement à Kobe sans que je n'en sache plus sur ses réelles intentions. Enfin, je m'en doute, mais du coup tout ça est totalement contradictoire.
Sauf que la suite vient bien vite contredire tout ce que les paroles précédentes pouvaient supposer. C'est avec un temps de retard que j'envisage d'esquiver cette nouvelle attaque frontale, et cette fois je ne peux me défaire de cette emprise. Argh, c'est vraiment super désagréable comme situation ! Autant parce que le sol est très inconfortable (ça faisait bien longtemps que je n'avais plus eu à faire face à ce genre d'affrontement) que parce que je voudrais juste me réveiller suite à un énième cauchemar du style.
Pourtant, dans mon sommeil, ce n'était pas ce visage qui apparaissait. Est-ce que je suis vraiment surpris ? Non. J'aurais juste préféré que ce soit quelqu'un d'autre. Je pousse finalement un long soupire de résignation, mon corps relâchant toute volonté, comme s'il se résignant enfin à ce retournement de situation. Mon regard se pose quelques secondes dans celui d'Akira, réveillant en même temps tout un tas de souvenirs, plus ou moins agréables, avant de se poser de nouveau au sol (qui est très proche).
- "T'es venue pour rien. J'suis très bien ici et j'ai pas la moindre envie de remettre un pied à Sendai."
Est-ce que je crois sérieusement que mon avis compte quelque part dans l'équation ? Non, bien sûr, je n'ai jamais eu mon mot à dire et je ne pense franchement pas que ça commence aujourd'hui. Mais finalement, ce n'est peut-être pas plus mal que ce soit Akira qui se trouve à Kobe en ce moment. Au moins avec elle, j'ai toujours pu discuter. Même si nos points de vue ont rarement convergé.
- "Par contre, j'veux bien savoir pourquoi c'est toi qu'a été envoyée."
Je sais suffisamment comment ça fonctionne pour ne pas m'imaginer qu'elle soit venue de son plein gré. Et je m'étais toujours imaginé que si un tel jour devait arriver, ce serait plutôt des gars pas drôles ayant peu de scrupules sur les moyens d'obtenir des résultats qui viendraient me ramener sans que je ne puisse rien y faire. Ce qui ne semble pas être le cas. Ou c'est juste un test pour elle ?
Sauf que la suite vient bien vite contredire tout ce que les paroles précédentes pouvaient supposer. C'est avec un temps de retard que j'envisage d'esquiver cette nouvelle attaque frontale, et cette fois je ne peux me défaire de cette emprise. Argh, c'est vraiment super désagréable comme situation ! Autant parce que le sol est très inconfortable (ça faisait bien longtemps que je n'avais plus eu à faire face à ce genre d'affrontement) que parce que je voudrais juste me réveiller suite à un énième cauchemar du style.
Pourtant, dans mon sommeil, ce n'était pas ce visage qui apparaissait. Est-ce que je suis vraiment surpris ? Non. J'aurais juste préféré que ce soit quelqu'un d'autre. Je pousse finalement un long soupire de résignation, mon corps relâchant toute volonté, comme s'il se résignant enfin à ce retournement de situation. Mon regard se pose quelques secondes dans celui d'Akira, réveillant en même temps tout un tas de souvenirs, plus ou moins agréables, avant de se poser de nouveau au sol (qui est très proche).
- "T'es venue pour rien. J'suis très bien ici et j'ai pas la moindre envie de remettre un pied à Sendai."
Est-ce que je crois sérieusement que mon avis compte quelque part dans l'équation ? Non, bien sûr, je n'ai jamais eu mon mot à dire et je ne pense franchement pas que ça commence aujourd'hui. Mais finalement, ce n'est peut-être pas plus mal que ce soit Akira qui se trouve à Kobe en ce moment. Au moins avec elle, j'ai toujours pu discuter. Même si nos points de vue ont rarement convergé.
- "Par contre, j'veux bien savoir pourquoi c'est toi qu'a été envoyée."
Je sais suffisamment comment ça fonctionne pour ne pas m'imaginer qu'elle soit venue de son plein gré. Et je m'étais toujours imaginé que si un tel jour devait arriver, ce serait plutôt des gars pas drôles ayant peu de scrupules sur les moyens d'obtenir des résultats qui viendraient me ramener sans que je ne puisse rien y faire. Ce qui ne semble pas être le cas. Ou c'est juste un test pour elle ?
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Qui aurait pu penser que les choses se passeraient ainsi, personne. Contrairement à ce que j’affiche, ça ne m’amuse pas le moins du monde. Je fais mon taffe et rien d’autre. Milan a déjà eu de la chance d’avoir pu vivre tranquillement durant tout ce temps contrairement à ce que d’autres auraient subit.
Alors quand je l’entends me dire qu’il est très bien ici et qu’il n’a pas envie de rentrer, une veine apparaît sur mon front. Est-ce qu’il est devenu amnésique à ce point ?! A-t-il réellement oublié comment les traîtres sont traités dans notre monde ? C’est bien Milan que j’ai devant moi je ne me suis pas trompée. Je lui réponds froidement, agacée par ses jérémiades.
« Parce que tu crois avoir le choix ? Ou même que je l’ai eu ? »
Cette affirmation a l’air de lui remettre les pendules à l’heure, c’est pas trop tôt ! Même si je reste assise sur lui pour éviter toute fuite, je relâche son bras pour qu’il le récupère. Il pose enfin une question somme toute légitime et un soupire m’échappe.
« Devine qui a pris la suite de ton père. »
De mes mains, je mime une grosse tête enflant au fur et à mesure jusqu’à l’explosion. Une mimique que j’avais l’habitude de faire pour représenter son grand-frère.
« Il est plus rancunier qu’Oji-chan. Il m’a envoyé parce que tu sais bien qu’il n’a jamais aimé que je te défende. J’commence à m’demander s’il est pas jaloux. »
La tête légèrement relevée, je fais mine de sérieusement réfléchir à la question puis abaisse de nouveau la tête vers Milan.
« T’as plutôt de la chance que ce soit moi, mais ça tu dois t’en douter. Par contre, ça ne veut pas dire qu’il te suffira de me faire tes yeux de chien battu pour que je renonce, met-toi ça dans l’crâne ! Donc, profite de tes vacances parce que c’est le seul délai que je te laisse. »
Je ne suis pas tendre avec lui, bien que j’aurais voulu l’être. Cependant je me connais, si je me montre conciliante, il finira par m’avoir, m’attendrir comme au bon vieux temps et me faire dévier de ma mission. C’est que je tiens aussi à ma peau dans toute cette histoire.
Alors quand je l’entends me dire qu’il est très bien ici et qu’il n’a pas envie de rentrer, une veine apparaît sur mon front. Est-ce qu’il est devenu amnésique à ce point ?! A-t-il réellement oublié comment les traîtres sont traités dans notre monde ? C’est bien Milan que j’ai devant moi je ne me suis pas trompée. Je lui réponds froidement, agacée par ses jérémiades.
« Parce que tu crois avoir le choix ? Ou même que je l’ai eu ? »
Cette affirmation a l’air de lui remettre les pendules à l’heure, c’est pas trop tôt ! Même si je reste assise sur lui pour éviter toute fuite, je relâche son bras pour qu’il le récupère. Il pose enfin une question somme toute légitime et un soupire m’échappe.
« Devine qui a pris la suite de ton père. »
De mes mains, je mime une grosse tête enflant au fur et à mesure jusqu’à l’explosion. Une mimique que j’avais l’habitude de faire pour représenter son grand-frère.
« Il est plus rancunier qu’Oji-chan. Il m’a envoyé parce que tu sais bien qu’il n’a jamais aimé que je te défende. J’commence à m’demander s’il est pas jaloux. »
La tête légèrement relevée, je fais mine de sérieusement réfléchir à la question puis abaisse de nouveau la tête vers Milan.
« T’as plutôt de la chance que ce soit moi, mais ça tu dois t’en douter. Par contre, ça ne veut pas dire qu’il te suffira de me faire tes yeux de chien battu pour que je renonce, met-toi ça dans l’crâne ! Donc, profite de tes vacances parce que c’est le seul délai que je te laisse. »
Je ne suis pas tendre avec lui, bien que j’aurais voulu l’être. Cependant je me connais, si je me montre conciliante, il finira par m’avoir, m’attendrir comme au bon vieux temps et me faire dévier de ma mission. C’est que je tiens aussi à ma peau dans toute cette histoire.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Bien sûr que de façon totalement égoïste, ça m'arrange que ce soit Akira qui soit là en ce moment-même. On pourrait croire que ses manières ne sont pas des plus douces et pourtant, avec n'importe qui d'autre qui aurait pu faire le déplacement, ça aurait été beaucoup plus désagréable. Non, là on parle bien de la seule personne qui se soit un jour affichée comme étant de mon côté malgré mon incompétence évidente. Il y a du temps qui s'est écoulé depuis que je suis parti c'est vrai et surtout, les conditions dans lesquelles ça s'est fait ne sont clairement pas à mon avantage. Mais si je devais avoir une toute petite chance d'éviter le pire (à savoir un retour direct à Sendai), c'est bien en misant sur elle.
On ne peut pas dire que les nouvelles qu'elle m'apporte indirectement m'enchantent énormément. Si j'ai toujours été en désaccord avec mon père, ma relation avec mon frère était... Chaotique. Je n'ai pas le moindre souvenir qui ne soit pas affreusement désagréable avec lui. On est tellement opposés, franchement, c'est à se demander si on a bien le même sang qui coule dans nos veines. Alors c'est vrai, une esquisse de sourire difficilement perceptible anime le coin de mes lèvres en voyant le petit mime d'Akira en y faisant référence.
- "Je sais très bien comment il est, j'ai pas oublié. Même si je suis toujours incapable de comprendre ce qui peut bien se passer dans sa tête. Et ça m'étonnerait qu'il se soit attendri avec le temps. Alors forcément, ça m'donne encore moins envie de le revoir."
Je parle sur un ton totalement neutre, très loin de ma façon habituelle de m'exprimer. Aucune once de bonne humeur ne s'échappe de ma voix. Il faut dire qu'avec Akira, je n'ai pas besoin de faire semblant. Et la direction que prend la conversation ne me donne pas matière à me montrer optimiste. Quoi que. Les vacances, c'est déjà pas mal non ? Non, bien sûr que je n'ai pas l'intention de m'en contenter. Mais j'ai tendance à régler les problèmes à mesure qu'ils arrivent, donc on verra pour ce qui est du futur.
- "Et j'ai pas non plus oublié à quel point tu peux être têtue, t'inquiète."
Ouais, je me doute bien qu'il ne va pas suffire que je lui dise non pour qu'elle rentre bien sagement. D'autant plus qu'elle ne va sûrement pas être très bien accueillie. Alors j'ai bien conscience que là, c'est un peu chacun pour soi. Pas franchement la situation rêvée, mais puisqu'elle me laisse un temps de répit, je compte bien en profiter !
- "Et, hum, maintenant j'vais pas m'enfuir tu sais, alors si tu pouvais me laisser me relever... C'est pas très confortable par terre..."
Je récupère une voix un peu moins froide sans vraiment m'en rendre compte. Je crois que ça me vient juste naturellement quand j'ai besoin de demander quelque chose. Nan mais parce que même si on ne se trouve pas franchement dans une rue passante, ce serait quand même ultra malaisant de voir une paire de pieds passer maintenant !!
On ne peut pas dire que les nouvelles qu'elle m'apporte indirectement m'enchantent énormément. Si j'ai toujours été en désaccord avec mon père, ma relation avec mon frère était... Chaotique. Je n'ai pas le moindre souvenir qui ne soit pas affreusement désagréable avec lui. On est tellement opposés, franchement, c'est à se demander si on a bien le même sang qui coule dans nos veines. Alors c'est vrai, une esquisse de sourire difficilement perceptible anime le coin de mes lèvres en voyant le petit mime d'Akira en y faisant référence.
- "Je sais très bien comment il est, j'ai pas oublié. Même si je suis toujours incapable de comprendre ce qui peut bien se passer dans sa tête. Et ça m'étonnerait qu'il se soit attendri avec le temps. Alors forcément, ça m'donne encore moins envie de le revoir."
Je parle sur un ton totalement neutre, très loin de ma façon habituelle de m'exprimer. Aucune once de bonne humeur ne s'échappe de ma voix. Il faut dire qu'avec Akira, je n'ai pas besoin de faire semblant. Et la direction que prend la conversation ne me donne pas matière à me montrer optimiste. Quoi que. Les vacances, c'est déjà pas mal non ? Non, bien sûr que je n'ai pas l'intention de m'en contenter. Mais j'ai tendance à régler les problèmes à mesure qu'ils arrivent, donc on verra pour ce qui est du futur.
- "Et j'ai pas non plus oublié à quel point tu peux être têtue, t'inquiète."
Ouais, je me doute bien qu'il ne va pas suffire que je lui dise non pour qu'elle rentre bien sagement. D'autant plus qu'elle ne va sûrement pas être très bien accueillie. Alors j'ai bien conscience que là, c'est un peu chacun pour soi. Pas franchement la situation rêvée, mais puisqu'elle me laisse un temps de répit, je compte bien en profiter !
- "Et, hum, maintenant j'vais pas m'enfuir tu sais, alors si tu pouvais me laisser me relever... C'est pas très confortable par terre..."
Je récupère une voix un peu moins froide sans vraiment m'en rendre compte. Je crois que ça me vient juste naturellement quand j'ai besoin de demander quelque chose. Nan mais parce que même si on ne se trouve pas franchement dans une rue passante, ce serait quand même ultra malaisant de voir une paire de pieds passer maintenant !!
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Je ne le manque pas, le micro-sourire que fait un Milan, perceptible pour qui le connaît assez. Malgré moi, je détends un peu mes traits également et le regarde d’un air plus neutre. Fugu a toujours traité Milan comme un moins que rien, lui reprochant de ne pas être le soutien dont il aurait besoin à la tête de la famille. Mais il ne s’était jamais regardé pour s’apercevoir que lui non plus ne tenait pas spécialement le rôle du frère protecteur et avenant. Les innombrables pêches que j’ai pu lui mettre ne l’ont jamais fait changé d’avis. Etre borné est de famille et pas que par le sang.
« Si j’pouvais me passer de voir sa g**ule aussi crois-moi... C’est un peu les vacances ici. »
J’exagère un peu, on s’entend assez bien pour avoir confiance l’un dans l’autre mais c’est toujours un peu explosif entre nous. Certains membres de la famille sont même persuadés que c’est notre façon de se tourner autour et attendent la révélation, beurk. Plutôt finir entourée de chats. J’aurai l’impression d’être avec mon cousin, c’est dégoûtant. Je grimace en y pensant mais Milan me ramène à la réalité en relevant mon côté têtu. Pour la première fois je ricane brièvement.
« Ah quand même, tu m’as fait peur pendant une minute ! »
C’est clair, ces cheveux blonds, je vais avoir du mal à m’y faire. La pénombre m’empêche de bien voir son visage, j’ai eu du mal à le reconnaître sur la copie de sa carte d’identité qu’on a pu trouver. Dire qu’il est allé jusqu’à passer sur le billard pour commencer une nouvelle vie. Une vie dans laquelle je n’existe plus, dans laquelle il m’a effacé. Une pointe de rancune refait surface et je mords l’intérieur de ma joue pour la contenir. Qu’est-ce que j’espérais en réalité, qu’il m’appelle en cachette ? Ce serait un gros risque, risque qu’il aurait pu prendre au moins une fois, rien que pour me dire que ça va, juste ça... Qu’est-ce qu’il a encore ? Contrariée par mes ruminations, mon regard redevint aussi froid qu’il était au départ.
« J’sais pas... La dernière fois qu’on s’est vu on se faisait tirer dessus, et puis t’as disparu... M’appeler rien qu’une fois t’as pas traversé l’esprit, au moins là j’suis sûre que tu détaleras pas. »
Je n’y peux rien, le reproche a besoin d’être fait. Sourcils froncés je le dévisage, pesant le pour et le contre. Moi mon siège me conviens très bien. En voyant sa tête attristée, je lève les yeux au ciel, soupire bruyamment puis prend appui sur son dos pour me mettre debout et le libérer.
« Allons manger, j’ai la dalle. »
Il est vingt heures passé avec tout ça et ça commence à creuser sévère de mon côté. Sans un regard en arrière je me dirige vers la sortie de la ruelle. Il n’a vraiment pas intérêt à en profiter pour se barrer parce que la prochaine fois que je mettrai la main sur lui, cette soirée lui paraîtra agréable. Les mains dans les poches, j’observe l’allée à la recherche d’un restaurant pas trop bondé, ouais j’crois au miracle. Résignée, je m’arrête à hauteur de deux enseignes et me tourne vers Milan.
« Italien ou chinois ? »
« Si j’pouvais me passer de voir sa g**ule aussi crois-moi... C’est un peu les vacances ici. »
J’exagère un peu, on s’entend assez bien pour avoir confiance l’un dans l’autre mais c’est toujours un peu explosif entre nous. Certains membres de la famille sont même persuadés que c’est notre façon de se tourner autour et attendent la révélation, beurk. Plutôt finir entourée de chats. J’aurai l’impression d’être avec mon cousin, c’est dégoûtant. Je grimace en y pensant mais Milan me ramène à la réalité en relevant mon côté têtu. Pour la première fois je ricane brièvement.
« Ah quand même, tu m’as fait peur pendant une minute ! »
C’est clair, ces cheveux blonds, je vais avoir du mal à m’y faire. La pénombre m’empêche de bien voir son visage, j’ai eu du mal à le reconnaître sur la copie de sa carte d’identité qu’on a pu trouver. Dire qu’il est allé jusqu’à passer sur le billard pour commencer une nouvelle vie. Une vie dans laquelle je n’existe plus, dans laquelle il m’a effacé. Une pointe de rancune refait surface et je mords l’intérieur de ma joue pour la contenir. Qu’est-ce que j’espérais en réalité, qu’il m’appelle en cachette ? Ce serait un gros risque, risque qu’il aurait pu prendre au moins une fois, rien que pour me dire que ça va, juste ça... Qu’est-ce qu’il a encore ? Contrariée par mes ruminations, mon regard redevint aussi froid qu’il était au départ.
« J’sais pas... La dernière fois qu’on s’est vu on se faisait tirer dessus, et puis t’as disparu... M’appeler rien qu’une fois t’as pas traversé l’esprit, au moins là j’suis sûre que tu détaleras pas. »
Je n’y peux rien, le reproche a besoin d’être fait. Sourcils froncés je le dévisage, pesant le pour et le contre. Moi mon siège me conviens très bien. En voyant sa tête attristée, je lève les yeux au ciel, soupire bruyamment puis prend appui sur son dos pour me mettre debout et le libérer.
« Allons manger, j’ai la dalle. »
Il est vingt heures passé avec tout ça et ça commence à creuser sévère de mon côté. Sans un regard en arrière je me dirige vers la sortie de la ruelle. Il n’a vraiment pas intérêt à en profiter pour se barrer parce que la prochaine fois que je mettrai la main sur lui, cette soirée lui paraîtra agréable. Les mains dans les poches, j’observe l’allée à la recherche d’un restaurant pas trop bondé, ouais j’crois au miracle. Résignée, je m’arrête à hauteur de deux enseignes et me tourne vers Milan.
« Italien ou chinois ? »
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
C'est vraiment affreusement bizarre comme situation. D'un côté je me passerais bien de ce retour brutal à mon ancienne réalité, et pourtant, de voir Akira c'est presque... Cool. Enfin dans d'autres circonstances ça l'aurait sûrement été beaucoup plus mais je n'arrive pas à être juste en colère. Même si évidemment, j'en veux une fois de plus à mon frère qui n'est pas foutu de me foutre la paix, même quand je n'existe plus vraiment légalement. Tout ça pour dire que là c'est chamboulement level max en moi et c'est compliqué de me stabiliser sur une seule émotion. Surtout que c'est froid et inconfortable comme position...
Et sans grande surprise, Akira ne se prive pas pour me faire de nouveaux reproches. Mais au moins je sens qu'elle accepte de me rendre ma mobilité, alors je ne vais pas trop me plaindre tout de suite. Je sais très bien que ce que j'ai dû faire pour avoir une chance de m'en sortir ne peut-être accepté par qui que ce soit. Que les conséquences pour certaines personnes ont dû être dramatiques. Et ce n'est sûrement pas une chose dont je suis fier. Pendant des semaines je n'en ai pas dormi. Même aujourd'hui, les cauchemars ne sont pas rares. Pourtant, ce n'est pas du tout sur ce point que Akira insiste.
Je lui lance un léger regard étonné tout en me redressant. C'est que je ne m'attendais pas à ça. Mais je ne réponds pas immédiatement. Je prends le temps de virer toutes les saletés qui ont dû s'accrocher à mes fringues et acquiesce lorsqu'elle parle d'aller manger. Entre tout ce qui vient de se passer en quelques minutes et les restes de la veille, je ne crois pas avoir spécialement faim (ce qui est assez rare pour être mentionné) mais ce sera toujours mieux que de rester à s'engueuler dans une ruelle.
- "C'était pas le paradis non plus tu sais. Me retrouver tout seul d'un coup sans savoir quoi faire, ça a été compliqué. Mais ça aurait été stupide de contacter qui que ce soit. Même toi. Ça n'aurait vraiment pas été cool de ma part. Tu t'serais retrouvé bloquée entre ne rien dire parce que c'est ce que je t'aurais demandé, et ne pas avoir le choix que de partager cette info."
Les yeux perdus dans la contemplation du sol alors qu'on rejoint des rues plus animées, je tente de lui donner une explication sincère. Pas le genre d'histoire que j'ai l'habitude de balancer parce que c'est ce que les autres aiment entendre. Et franchement, ce n'est pas évident. Essayer de me comprendre moi-même ça suffit à me miner le moral. Non, vraiment, je ne pouvais pas lui faire ce coup là.
- "Moi non plus j'ai pas eu le choix. Me sacrifier pour eux... Ils n'ont jamais rien fait pour que je puisse l'accepter. A quoi ils s'attendaient ?"
"Eux", un terme bien vague pour regrouper autant ma famille au sens strict du terme que celle beaucoup plus étendue. Non, je ne vois toujours pas pourquoi j'aurais dû accepter de passer une partie de ma vie derrière les barreaux pour des types qui me tapaient dessus en seule guise d'attention.
Et avec tout ça, mon estomac n'a toujours pas voulu se réveiller. Alors forcément, face aux deux options que me propose Akira, je n'ai aucune hésitation.
- "Italien ! Ça fait une éternité que j'y ai pas mangé !"
Ouais, bon, ma manie de balancer des explications random comme ça m'arrange revient peut-être un peu. Nan, là je ne suis juste pas sûr d'être en capacité de supporter des odeurs de friture ou d'avaler quoi que ce soit enrobé de cette graisse qui normalement ne me pose aucun problème. Ouais, des pâtes, il n'y rien de mieux pour essayer de rendre un peu de stabilité à mon ventre. Mais je ne me vois pas dire les choses de cette façon.
Et sans grande surprise, Akira ne se prive pas pour me faire de nouveaux reproches. Mais au moins je sens qu'elle accepte de me rendre ma mobilité, alors je ne vais pas trop me plaindre tout de suite. Je sais très bien que ce que j'ai dû faire pour avoir une chance de m'en sortir ne peut-être accepté par qui que ce soit. Que les conséquences pour certaines personnes ont dû être dramatiques. Et ce n'est sûrement pas une chose dont je suis fier. Pendant des semaines je n'en ai pas dormi. Même aujourd'hui, les cauchemars ne sont pas rares. Pourtant, ce n'est pas du tout sur ce point que Akira insiste.
Je lui lance un léger regard étonné tout en me redressant. C'est que je ne m'attendais pas à ça. Mais je ne réponds pas immédiatement. Je prends le temps de virer toutes les saletés qui ont dû s'accrocher à mes fringues et acquiesce lorsqu'elle parle d'aller manger. Entre tout ce qui vient de se passer en quelques minutes et les restes de la veille, je ne crois pas avoir spécialement faim (ce qui est assez rare pour être mentionné) mais ce sera toujours mieux que de rester à s'engueuler dans une ruelle.
- "C'était pas le paradis non plus tu sais. Me retrouver tout seul d'un coup sans savoir quoi faire, ça a été compliqué. Mais ça aurait été stupide de contacter qui que ce soit. Même toi. Ça n'aurait vraiment pas été cool de ma part. Tu t'serais retrouvé bloquée entre ne rien dire parce que c'est ce que je t'aurais demandé, et ne pas avoir le choix que de partager cette info."
Les yeux perdus dans la contemplation du sol alors qu'on rejoint des rues plus animées, je tente de lui donner une explication sincère. Pas le genre d'histoire que j'ai l'habitude de balancer parce que c'est ce que les autres aiment entendre. Et franchement, ce n'est pas évident. Essayer de me comprendre moi-même ça suffit à me miner le moral. Non, vraiment, je ne pouvais pas lui faire ce coup là.
- "Moi non plus j'ai pas eu le choix. Me sacrifier pour eux... Ils n'ont jamais rien fait pour que je puisse l'accepter. A quoi ils s'attendaient ?"
"Eux", un terme bien vague pour regrouper autant ma famille au sens strict du terme que celle beaucoup plus étendue. Non, je ne vois toujours pas pourquoi j'aurais dû accepter de passer une partie de ma vie derrière les barreaux pour des types qui me tapaient dessus en seule guise d'attention.
Et avec tout ça, mon estomac n'a toujours pas voulu se réveiller. Alors forcément, face aux deux options que me propose Akira, je n'ai aucune hésitation.
- "Italien ! Ça fait une éternité que j'y ai pas mangé !"
Ouais, bon, ma manie de balancer des explications random comme ça m'arrange revient peut-être un peu. Nan, là je ne suis juste pas sûr d'être en capacité de supporter des odeurs de friture ou d'avaler quoi que ce soit enrobé de cette graisse qui normalement ne me pose aucun problème. Ouais, des pâtes, il n'y rien de mieux pour essayer de rendre un peu de stabilité à mon ventre. Mais je ne me vois pas dire les choses de cette façon.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
L’air blasé je l’observe s’épousseter avant de me répondre. Je ne comprends pas pourquoi il est si étonné que j’ai du mal à avaler le fait d’être restée sans nouvelles. Qu’est-ce qu’il me chante le chiot.
« L’info comme quoi je t’ai eu au téléphone j’aurais pu la garder pour moi, tant que tu me disais pas où t’étais, ça n’aurait pas été utile, donc pas de quoi en parler. »
Ouais j’en démord pas, et c’est la vérité. Je lui parle moins froidement cela dit. A ce moment-là, c’était encore un gamin qui flippait pour sa vie, je dois bien le reconnaître. D’autant plus qu’avec son caractère... Il avait plus le profil d’une proie qui se terre en attendant que la tempête passe.
« ’Fin bref, c’est du passé, mais fallait que j’le dise. »
Maintenant que mon sac est vidé de ce côté, j’ai l’estomac qui se manifeste. J’pense pas que ce soit son cas mais je doute qu’il rechigne à quitter la ruelle. En marchant Milan reprend et je l’écoute tout en balayant la rue. Hm, qu’on mette les choses au clair là-dessus.
« Qu’on soit clair, perso’ je t’en veux pas d’avoir saisi ta chance pour quitter cette vie. J’suis la mieux placée pour comprendre que ça devait arriver... »
Ce n’est pas comme si j’avais joué son garde du corps toute mon enfance, en tout cas tenté. Italien donc. Son entrain soudain m’arrache un sourire en coin tandis que je pousse la porte d’entrée. Une table pour deux, dans le fond de la pièce si possible, manie du métier mais je n’aime pas être visible à la fenêtre, on ne sait jamais, même à Kobe. Maintenant qu’il est assis en face de moi, je dévisage Milan.
« T’as vraiment fait la totale, c’est dingue... Tu dois être monsieur populaire, j'me trompe ? »
Sourire narquois, je commande des raviolis boeuf-basilique et un Matcha-hai en cocktail.
« Alors, comment va ta vie depuis ? »
« L’info comme quoi je t’ai eu au téléphone j’aurais pu la garder pour moi, tant que tu me disais pas où t’étais, ça n’aurait pas été utile, donc pas de quoi en parler. »
Ouais j’en démord pas, et c’est la vérité. Je lui parle moins froidement cela dit. A ce moment-là, c’était encore un gamin qui flippait pour sa vie, je dois bien le reconnaître. D’autant plus qu’avec son caractère... Il avait plus le profil d’une proie qui se terre en attendant que la tempête passe.
« ’Fin bref, c’est du passé, mais fallait que j’le dise. »
Maintenant que mon sac est vidé de ce côté, j’ai l’estomac qui se manifeste. J’pense pas que ce soit son cas mais je doute qu’il rechigne à quitter la ruelle. En marchant Milan reprend et je l’écoute tout en balayant la rue. Hm, qu’on mette les choses au clair là-dessus.
« Qu’on soit clair, perso’ je t’en veux pas d’avoir saisi ta chance pour quitter cette vie. J’suis la mieux placée pour comprendre que ça devait arriver... »
Ce n’est pas comme si j’avais joué son garde du corps toute mon enfance, en tout cas tenté. Italien donc. Son entrain soudain m’arrache un sourire en coin tandis que je pousse la porte d’entrée. Une table pour deux, dans le fond de la pièce si possible, manie du métier mais je n’aime pas être visible à la fenêtre, on ne sait jamais, même à Kobe. Maintenant qu’il est assis en face de moi, je dévisage Milan.
« T’as vraiment fait la totale, c’est dingue... Tu dois être monsieur populaire, j'me trompe ? »
Sourire narquois, je commande des raviolis boeuf-basilique et un Matcha-hai en cocktail.
« Alors, comment va ta vie depuis ? »
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
J'ai toujours admiré la facilité avec laquelle Akira est capable de dire ce qu'elle ressent. De dire en face et sans faux semblants ce qu'elle pense, ce qui lui a plu ou non, quitte à ce que les avis divergent. Moi, je ne suis même pas foutu de la regarder dans les yeux quand je tente de trouver une explication. Mais bon, c'est pas nouveau non plus. Et évidemment, je ne risque pas de renchérir. Le sujet est clos, parfait, parce que je n'ai absolument pas envie d'en parler. En fait, je crois que je n'ai pas envie de parler tout court. Mais à moins d'être capable de disparaitre instantanément, il va bien falloir que je fasse un effort.
Je me contente tout de même du minimum jusqu'à ce qu'on arrive devant le resto. Quelques acquiescements, des "je vois" ou des "ok", il faudra s'en contenter. Et finalement, je ne suis pas si mécontent d'aller manger. Ici au moins, on devrait éviter tout sujet trop sensible. On a beau ne pas être au beau milieu du passage, il y a quand même du monde partout autour. Un minimum de discrétion est donc de mise. Alors forcément, quand Akira me fait cette remarque après m'avoir un peu trop longuement détaillé, je n'ai pas de mal à comprendre de quoi elle veut parler.
- "Ah, ça, bah écoute j'avais carte blanche pour choisir alors, quitte à devoir y passer, autant ne pas faire les choses à moitié !"
Je retrouve mon sourire joueur en répondant. Ce même sourire qui me sert en fait à cacher tout le côté obscur de ce que mes paroles peuvent cacher. Évidemment que je n'ai pris aucun plaisir à changer de tête. Et même si les étrangers sont assez populaires auprès des japonaises, je me serais bien contenté de garder ma tronche d'origine.
- "Et j'ai toujours été populaire !! J'ai pas besoin de ça qu'est-ce que tu crois ?!"
Une légèreté qui me fait du bien en comparaison du ton qu'avaient nos échanges précédemment, mais je ne peux pas dire que je sois à l'aise pour autant. Ce que je ne laisse pas paraitre. J'ai l'habitude d'endurer tous ces grignotements au fond de moi qui cherchent à affecter ces barrières physiques que j'ai appris à consolider au fil des années. Mais pour quelqu'un qui a suivi leur évolution presqu'au jour le jour, je ne suis pas très sûr de leur efficacité.
Heureusement, la prise de commande détourne légèrement l'attention. Spaghettis bolognaise et de l'eau. Juste de l'eau... Déjà que toutes les odeurs qui nous ont assailli depuis l'entrée dans le restaurant n'aident pas mon estomac à se stabiliser, je ne vais pas lui en rajouter. Je pourrais toujours prétendre être trop fauché pour me permettre autre chose. Ce qui est en plus tout à fait vrai.
- "Je fais en sorte que ça aille. Le changement a été brutal, mais je crois que je commence à bien m'y habituer. J'arrive même à ne pas dormir dehors pendant les vacances !"
Je fais comme si c'était des conneries, mais en fait, ce n'est pas si évident. Heureusement que j'ai rencontré des gens suffisamment sympas pour m'héberger. Tout seul, ça aurait été compliqué.
- "Mais au moins je fais ce que je veux et ça, c'est vraiment le pied !"
Il y a peut-être des jours où je regrette de ne plus avoir accès à un compte bancaire bien trop rempli. Pour pas grand chose, juste de quoi me payer un truc à bouffer dont j'ai particulièrement envie. Inviter une fille au ciné. Pouvoir payer une chambre d'hôtel quand j'ai encore raté l'heure du couvre feu. Mais ça, pas question de lui avouer ! Elle risquerait de vouloir encore plus me ramener !
Je me contente tout de même du minimum jusqu'à ce qu'on arrive devant le resto. Quelques acquiescements, des "je vois" ou des "ok", il faudra s'en contenter. Et finalement, je ne suis pas si mécontent d'aller manger. Ici au moins, on devrait éviter tout sujet trop sensible. On a beau ne pas être au beau milieu du passage, il y a quand même du monde partout autour. Un minimum de discrétion est donc de mise. Alors forcément, quand Akira me fait cette remarque après m'avoir un peu trop longuement détaillé, je n'ai pas de mal à comprendre de quoi elle veut parler.
- "Ah, ça, bah écoute j'avais carte blanche pour choisir alors, quitte à devoir y passer, autant ne pas faire les choses à moitié !"
Je retrouve mon sourire joueur en répondant. Ce même sourire qui me sert en fait à cacher tout le côté obscur de ce que mes paroles peuvent cacher. Évidemment que je n'ai pris aucun plaisir à changer de tête. Et même si les étrangers sont assez populaires auprès des japonaises, je me serais bien contenté de garder ma tronche d'origine.
- "Et j'ai toujours été populaire !! J'ai pas besoin de ça qu'est-ce que tu crois ?!"
Une légèreté qui me fait du bien en comparaison du ton qu'avaient nos échanges précédemment, mais je ne peux pas dire que je sois à l'aise pour autant. Ce que je ne laisse pas paraitre. J'ai l'habitude d'endurer tous ces grignotements au fond de moi qui cherchent à affecter ces barrières physiques que j'ai appris à consolider au fil des années. Mais pour quelqu'un qui a suivi leur évolution presqu'au jour le jour, je ne suis pas très sûr de leur efficacité.
Heureusement, la prise de commande détourne légèrement l'attention. Spaghettis bolognaise et de l'eau. Juste de l'eau... Déjà que toutes les odeurs qui nous ont assailli depuis l'entrée dans le restaurant n'aident pas mon estomac à se stabiliser, je ne vais pas lui en rajouter. Je pourrais toujours prétendre être trop fauché pour me permettre autre chose. Ce qui est en plus tout à fait vrai.
- "Je fais en sorte que ça aille. Le changement a été brutal, mais je crois que je commence à bien m'y habituer. J'arrive même à ne pas dormir dehors pendant les vacances !"
Je fais comme si c'était des conneries, mais en fait, ce n'est pas si évident. Heureusement que j'ai rencontré des gens suffisamment sympas pour m'héberger. Tout seul, ça aurait été compliqué.
- "Mais au moins je fais ce que je veux et ça, c'est vraiment le pied !"
Il y a peut-être des jours où je regrette de ne plus avoir accès à un compte bancaire bien trop rempli. Pour pas grand chose, juste de quoi me payer un truc à bouffer dont j'ai particulièrement envie. Inviter une fille au ciné. Pouvoir payer une chambre d'hôtel quand j'ai encore raté l'heure du couvre feu. Mais ça, pas question de lui avouer ! Elle risquerait de vouloir encore plus me ramener !
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Evidemment ça ne me fait pas plaisir de savoir qu’il a dû faire tous ces changements pour vivre sans qu’on ne le retrouve. Qui est-ce qu’il croit tromper avec son sourire tout droit sortit d’un magazine... Je me contente de hocher la tête en esquissant un demi-sourire, souffle du nez lorsqu’il s’indigne concernant sa popularité.
« Ben voyons ! J’aurai le temps de vérifier ça. »
Sa réaction me ramène quelques années en arrière. Lorsque Milan tentait de me convaincre qu’il s’en fichait du venin que venait encore de lui cracher son abruti de frère, ou des bleus sur son visage. Sur ce point-là, il n’a pas changé d’un poil ! Je m’assombris l’espace d’une seconde, quand est-ce qu’il arrêtera de se cacher derrière ce genre de répliques toutes faites prêtes à l’emploi ?
Le serveur arrive au bon moment, ouais passons à autre chose ou mon humeur ne s’arrangera pas. Bolognaise et, de l’eau ? Bah, je ne suis pas stupide, je le vois mal rouler sur l’or et un soda parce qu’il est dans une bouteille en verre, se la joue eau minérale Shizen alors... Je veux savoir comment il a tenu jusqu’ici. Ma paille m’échappe de la bouche, je me retiens de crisper mes doigts sur mon verre.
« T’as déjà dû dormir dehors ? Tu vas où pendant les vacances ? »
Rien que l’image de lui dormant à même un banc me donne la chair de poule. Il a beau s’être barré de la pire des façons selon notre code, je ne peux pas accepter ça. Contrairement à Fugu, pour moi il reste mon petit frère et quelque part on l’a aussi laissé tomber à notre manière. Mais peu importe ce que je pense, j’ai une tâche à accomplir, quand bien même il a l’air d’apprécier sa liberté, c’que je peux comprendre. Je lâche un soupire, ça va me gaver tout ça.
« Même si j’comprends et que c’est sûrement la meilleure chose qui te sois arrivée, t’as bien conscience que changer de nom et de visage n’efface rien... Tu vas me forcer à te ramener ? »
Est-ce qu’on devra aller jusque là ? Je doute que tu ais une chance d’en réchapper.
« Ben voyons ! J’aurai le temps de vérifier ça. »
Sa réaction me ramène quelques années en arrière. Lorsque Milan tentait de me convaincre qu’il s’en fichait du venin que venait encore de lui cracher son abruti de frère, ou des bleus sur son visage. Sur ce point-là, il n’a pas changé d’un poil ! Je m’assombris l’espace d’une seconde, quand est-ce qu’il arrêtera de se cacher derrière ce genre de répliques toutes faites prêtes à l’emploi ?
Le serveur arrive au bon moment, ouais passons à autre chose ou mon humeur ne s’arrangera pas. Bolognaise et, de l’eau ? Bah, je ne suis pas stupide, je le vois mal rouler sur l’or et un soda parce qu’il est dans une bouteille en verre, se la joue eau minérale Shizen alors... Je veux savoir comment il a tenu jusqu’ici. Ma paille m’échappe de la bouche, je me retiens de crisper mes doigts sur mon verre.
« T’as déjà dû dormir dehors ? Tu vas où pendant les vacances ? »
Rien que l’image de lui dormant à même un banc me donne la chair de poule. Il a beau s’être barré de la pire des façons selon notre code, je ne peux pas accepter ça. Contrairement à Fugu, pour moi il reste mon petit frère et quelque part on l’a aussi laissé tomber à notre manière. Mais peu importe ce que je pense, j’ai une tâche à accomplir, quand bien même il a l’air d’apprécier sa liberté, c’que je peux comprendre. Je lâche un soupire, ça va me gaver tout ça.
« Même si j’comprends et que c’est sûrement la meilleure chose qui te sois arrivée, t’as bien conscience que changer de nom et de visage n’efface rien... Tu vas me forcer à te ramener ? »
Est-ce qu’on devra aller jusque là ? Je doute que tu ais une chance d’en réchapper.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Je ne suis pas très sûr de ce que Akira veut dire quand elle affirme "avoir le temps de vérifier ça". Un léger froncement de sourcils en essayant d'envisager la portée de ces mots, je préfère finalement m'abstenir de poser la question. Parce que je suis à peu près sûr que la réponse ne va pas me plaire. Bah oui, à quoi est-ce que je m'attendais ? A ce qu'elle ait fait tout le voyage depuis Sendai (et ce n'est franchement pas ce qu'il y a de plus proche) juste pour me prévenir avant de rentrer bien gentiment le temps que je profite de la fin de mes vacances ?
J'essaie de me détendre autant que possible (c'est plus facile dans un resto que dans la rue, ok), mais il faut admettre que la situation n'est pas des plus agréables. Et les questions d'Akira ne sont pas non plus de celles qui me plaisent. Avec n'importe qui d'autre je n'aurais eu aucun mal à minimiser les choses, m'armant de ma tête toute joyeuse pour affirmer que "heureusement pour moi, les températures étaient correctes, et finalement, dormir à la belle étoile c'est pas si terrible !!" mais là, je sais d'avance que je ne risque pas de la tromper. Alors j'opte pour un tout autre style.
- "Eh, j'suis pas fou, j'ai pas envie qu'tu viennes me surveiller non stop ! En plus, je bouge pas mal pendant les vacances."
Si on ne peut pas dire que je sois ultra crédible dans le rôle du mec outré, ça a au moins le mérite d'être honnête. Déjà que je risque de psychoter grave jusqu'à la rentrée, je n'ai pas envie de lui mâcher tout le travail en plus ! Et pour le reste, je préfère éviter de répondre par l'affirmative. Jusqu'à ce qu'elle en arrive au point critique. Pourquoi est-ce qu'il faut qu'on ai cette discussion ? Je déteste ça. Me sentir obligé de donner ma réelle opinion. Qui va à contre sens de celle de mon interlocutrice. Mais je ne peux pas faire autrement. Je prends quelques secondes pour réfléchir, plus parce que je suis assez mal à l'aise que parce que je pourrais hésiter.
- "Je ne cherchais pas à effacer quoi que ce soit. Par contre, c'est bien parce que je n'ai pas l'intention de remettre les pieds là bas que j'ai fais ça. Je sais bien qu'on n'a pas dû te laisser le choix mais... Je ne peux pas, juste, accepter de te suivre. J'dis pas que c'est le paradis ici, et c'est clair que j'enchaine les galères, mais ce serait carrément pire si... Je te suivais."
Je n'ai toujours pas touché à mon verre, autant parce que je suis trop concentré sur la discussion en cours que parce que je n'ai pas très envie d'avaler quoi que ce soit. En même temps, c'est juste de l'eau. On dirait vraiment que toutes les lois de l'univers ont décidé de me faire chier. Entre la soirée d'hier bien plus hardcore que prévue, ce nouveau job qui m'échappe stupidement et maintenant...
- "Ça fait longtemps ? Que c'est lui qui donne les ordres ?"
Je n'arrive pas à prononcer le prénom de mon frère. Comme si ça pouvait me permettre de continuer à ignorer son existence. Mais d'un autre côté, je ne peux pas nier être un peu curieux. Je me doute bien que mon père doit continuer à superviser de plus ou moins près. Il a beau avoir été formé pour ce rôle depuis sa naissance, mon frère n'en reste pas moins un gamin aux yeux de bon nombre d'hommes de la famille. Un gamin sacrément expérimenté et qui en veut, mais commander des dizaines d'hommes bien plus âgés au caractère affirmé, ce n'est pas si évident. Je ne pensais vraiment pas que mon père lui laisserait la suite aussi vite. Ce qui me conforte dans ce choix que j'ai dû faire.
J'essaie de me détendre autant que possible (c'est plus facile dans un resto que dans la rue, ok), mais il faut admettre que la situation n'est pas des plus agréables. Et les questions d'Akira ne sont pas non plus de celles qui me plaisent. Avec n'importe qui d'autre je n'aurais eu aucun mal à minimiser les choses, m'armant de ma tête toute joyeuse pour affirmer que "heureusement pour moi, les températures étaient correctes, et finalement, dormir à la belle étoile c'est pas si terrible !!" mais là, je sais d'avance que je ne risque pas de la tromper. Alors j'opte pour un tout autre style.
- "Eh, j'suis pas fou, j'ai pas envie qu'tu viennes me surveiller non stop ! En plus, je bouge pas mal pendant les vacances."
Si on ne peut pas dire que je sois ultra crédible dans le rôle du mec outré, ça a au moins le mérite d'être honnête. Déjà que je risque de psychoter grave jusqu'à la rentrée, je n'ai pas envie de lui mâcher tout le travail en plus ! Et pour le reste, je préfère éviter de répondre par l'affirmative. Jusqu'à ce qu'elle en arrive au point critique. Pourquoi est-ce qu'il faut qu'on ai cette discussion ? Je déteste ça. Me sentir obligé de donner ma réelle opinion. Qui va à contre sens de celle de mon interlocutrice. Mais je ne peux pas faire autrement. Je prends quelques secondes pour réfléchir, plus parce que je suis assez mal à l'aise que parce que je pourrais hésiter.
- "Je ne cherchais pas à effacer quoi que ce soit. Par contre, c'est bien parce que je n'ai pas l'intention de remettre les pieds là bas que j'ai fais ça. Je sais bien qu'on n'a pas dû te laisser le choix mais... Je ne peux pas, juste, accepter de te suivre. J'dis pas que c'est le paradis ici, et c'est clair que j'enchaine les galères, mais ce serait carrément pire si... Je te suivais."
Je n'ai toujours pas touché à mon verre, autant parce que je suis trop concentré sur la discussion en cours que parce que je n'ai pas très envie d'avaler quoi que ce soit. En même temps, c'est juste de l'eau. On dirait vraiment que toutes les lois de l'univers ont décidé de me faire chier. Entre la soirée d'hier bien plus hardcore que prévue, ce nouveau job qui m'échappe stupidement et maintenant...
- "Ça fait longtemps ? Que c'est lui qui donne les ordres ?"
Je n'arrive pas à prononcer le prénom de mon frère. Comme si ça pouvait me permettre de continuer à ignorer son existence. Mais d'un autre côté, je ne peux pas nier être un peu curieux. Je me doute bien que mon père doit continuer à superviser de plus ou moins près. Il a beau avoir été formé pour ce rôle depuis sa naissance, mon frère n'en reste pas moins un gamin aux yeux de bon nombre d'hommes de la famille. Un gamin sacrément expérimenté et qui en veut, mais commander des dizaines d'hommes bien plus âgés au caractère affirmé, ce n'est pas si évident. Je ne pensais vraiment pas que mon père lui laisserait la suite aussi vite. Ce qui me conforte dans ce choix que j'ai dû faire.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Je vois à son froncement de sourcils qu’il a bien compris qu’il m’aurait aux basques tant que ses p’tites fesses seront à Kobe. Tu ne veux pas que je vienne te surveiller, mais je ne te demande pas ton avis et ça fait plusieurs semaines que je le fais, après tout c’est mon vrai job à temps plein. Je m’abstiens de lui répondre, ça ne ferait que l’affoler encore plus, et me fatiguer. Lui rappeler qu’il n’a pas le choix que de me suivre est déjà bien suffisant. Pendant qu’il réfléchit, je vide mon verre de moitié et pique dans un des apéritifs qu’on nous a servi.
Pourquoi est-ce qu’il s’obstine à ce point... Secouant la tête, j’avale ma bouchée avant de lui répondre.
« Et tu n’as pas idée d’à quel point ce serait pire si tu le laissais envoyer d’autres hommes te chercher. »
L’heure où il avait le choix est révolue, et c’est bien malgré moi. Il va me forcer à faire des choses dont je n’ai pas envie si ça continue... J’aimerais ne pas avoir à mettre un stratagème en place pour expliquer sa soudaine absence...
« Un peu plus d’un an je dirais. Ça a pris quelques mois pour te retrouver. Réfléchis, s’il voulait juste en finir avec toi, crois-moi, il m’aurait pas envoyé. T’aurais juste aperçu une voiture noire qui t’aurait kidnappé et fin de l’histoire. »
Cette fois je vide mon verre et regarde le sien qu’il n’a pas touché, compréhensible.
« Tu comptes passer toute ta vie derrière les faux sourire que j’te vois lancer ? C’est la liberté que tu voulais ? Ou bien t’es juste enfermé dans un nouveau rôle qui te vas pas. »
A choisir, autant être vraiment libre avec un petit doigt en moins que vivre toute sa vie prisonnier de ses mensonges.
Pourquoi est-ce qu’il s’obstine à ce point... Secouant la tête, j’avale ma bouchée avant de lui répondre.
« Et tu n’as pas idée d’à quel point ce serait pire si tu le laissais envoyer d’autres hommes te chercher. »
L’heure où il avait le choix est révolue, et c’est bien malgré moi. Il va me forcer à faire des choses dont je n’ai pas envie si ça continue... J’aimerais ne pas avoir à mettre un stratagème en place pour expliquer sa soudaine absence...
« Un peu plus d’un an je dirais. Ça a pris quelques mois pour te retrouver. Réfléchis, s’il voulait juste en finir avec toi, crois-moi, il m’aurait pas envoyé. T’aurais juste aperçu une voiture noire qui t’aurait kidnappé et fin de l’histoire. »
Cette fois je vide mon verre et regarde le sien qu’il n’a pas touché, compréhensible.
« Tu comptes passer toute ta vie derrière les faux sourire que j’te vois lancer ? C’est la liberté que tu voulais ? Ou bien t’es juste enfermé dans un nouveau rôle qui te vas pas. »
A choisir, autant être vraiment libre avec un petit doigt en moins que vivre toute sa vie prisonnier de ses mensonges.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Bien sûr que je sais que ce serait pire. Je ne sais même pas trop pourquoi il a opté pour Akira. Il devait savoir que ça se passerait à peu près comme ça. Est-ce qu'il voulait vraiment la mettre dans une situation inconfortable elle aussi ? Le connaissant, ce n'est pas du tout impossible. C'est vraiment tout pourri comme situation. Finalement, je ne sais même pas si je ne préfèrerai pas me retrouver embarqué de force par l'un de ses hommes de main. Au moins ce serait réglé.
- "C'est pas comme si j'avais un jour compris ce qui peut lui passer par la tête."
Je grommèle dans mon coin. Je déteste mon frère. Et pourtant, il n'y a pas grand monde que je n'aime pas mais lui... Rien que de devoir de nouveau y penser, ça termine de me couper l’appétit. Comment est-ce que je suis censé manger dans ces conditions moi ?
- "Ça m'va très bien comme rôle ! Au moins maintenant, je n'ai pas besoin de trouver des excuses pour refuser que mes amis viennent à la maison parce que j'aurais trop peur qu'ils comprennent comment ça se passe. Ou, à trouver de nouvelles excuses pour expliquer ma soudaine absence du week end malgré les supers plans qu'on avait fait !"
Évidemment, il y a toujours des mensonges, mais ils sont plus légers. Ils concernent seulement une nouvelle vie que j'ai peut-être inventé à la base, mais que j'ai suffisamment raconté pour y croire aussi. J'ai réussi à me rapprocher beaucoup plus de certaines personnes que ce que je n'ai pu faire à Sendai. Alors oui, je ne suis pas encore 100% honnête et il y a une partie de mon histoire que je ne raconterai probablement jamais, mais ça me va très bien comme ça !
Heureusement (ou pas) le serveur revient casser la mauvaise ambiance qui continue à régner à notre table en apportant les plats commandés. Ouais, ça va être compliqué. Les odeurs ne me donnent absolument pas envie. Mais je préfère affronter ça plutôt que de me retrouver seul avec Akira pour affronter cette discussion. Évidemment, je déploie tous mes talents d'acteur pour remercier malgré tout chaleureusement le serveur qui repart.
- "Je ne peux pas dire que mes relations sociales soient toujours ce qu'il y a de plus classiques, mais je crois que je commence à m'en sortir de mieux en mieux ! Et ouais, c'est ça que je veux. Pas avoir à subir la pression constante que Tsugo se ferait un grand plaisir d'exercer à nouveau à peine j'aurais remis les pieds à Sendai. T'es aussi bien placée que moi pour savoir que parfois, la mort n'est pas une issue si terrible."
Je pousse un léger soupire. Pas question d'imaginer ce que serai ma vie si je retournai là bas. Parce que ça va me faire déprimer. Au lieu de ça, j'essaie de me concentrer sur mes spaghettis. Il va bien falloir que j'arrive à les manger ! Aller, un petit effort. Je roule leeeeentement une pâte autour de ma fourchette avant de déployer tout mon self control pour la porter à ma bouche en ignorant le dégoût que ça m'inspire.
- "C'est pas comme si j'avais un jour compris ce qui peut lui passer par la tête."
Je grommèle dans mon coin. Je déteste mon frère. Et pourtant, il n'y a pas grand monde que je n'aime pas mais lui... Rien que de devoir de nouveau y penser, ça termine de me couper l’appétit. Comment est-ce que je suis censé manger dans ces conditions moi ?
- "Ça m'va très bien comme rôle ! Au moins maintenant, je n'ai pas besoin de trouver des excuses pour refuser que mes amis viennent à la maison parce que j'aurais trop peur qu'ils comprennent comment ça se passe. Ou, à trouver de nouvelles excuses pour expliquer ma soudaine absence du week end malgré les supers plans qu'on avait fait !"
Évidemment, il y a toujours des mensonges, mais ils sont plus légers. Ils concernent seulement une nouvelle vie que j'ai peut-être inventé à la base, mais que j'ai suffisamment raconté pour y croire aussi. J'ai réussi à me rapprocher beaucoup plus de certaines personnes que ce que je n'ai pu faire à Sendai. Alors oui, je ne suis pas encore 100% honnête et il y a une partie de mon histoire que je ne raconterai probablement jamais, mais ça me va très bien comme ça !
Heureusement (ou pas) le serveur revient casser la mauvaise ambiance qui continue à régner à notre table en apportant les plats commandés. Ouais, ça va être compliqué. Les odeurs ne me donnent absolument pas envie. Mais je préfère affronter ça plutôt que de me retrouver seul avec Akira pour affronter cette discussion. Évidemment, je déploie tous mes talents d'acteur pour remercier malgré tout chaleureusement le serveur qui repart.
- "Je ne peux pas dire que mes relations sociales soient toujours ce qu'il y a de plus classiques, mais je crois que je commence à m'en sortir de mieux en mieux ! Et ouais, c'est ça que je veux. Pas avoir à subir la pression constante que Tsugo se ferait un grand plaisir d'exercer à nouveau à peine j'aurais remis les pieds à Sendai. T'es aussi bien placée que moi pour savoir que parfois, la mort n'est pas une issue si terrible."
Je pousse un léger soupire. Pas question d'imaginer ce que serai ma vie si je retournai là bas. Parce que ça va me faire déprimer. Au lieu de ça, j'essaie de me concentrer sur mes spaghettis. Il va bien falloir que j'arrive à les manger ! Aller, un petit effort. Je roule leeeeentement une pâte autour de ma fourchette avant de déployer tout mon self control pour la porter à ma bouche en ignorant le dégoût que ça m'inspire.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Fugu est difficile à lire quand il le décide. C’est à l’image de notre relation. On est capable de très bien s’entendre et rire ensemble, mais sur certains sujets, on ne pourra jamais être d’accord et les disputes seront toujours présentes. Je peux dire que je l’apprécie autant que je le déteste. Ouais, compliqué et relou, c’est Fugu.
Par contre, lui et Milan partagent une chose en commun. Leur foutu tête de mule ! Ils ont bien le même père ! Il me fatigue à se voiler la face, il remplace ses anciens mensonges par d’autres et pense réellement que je vais mordre à son baratin. Me faut un autre verre.
« Ouais, j’imagine que faire croire que tu t’appelles Milan Cray et que j’sais pas moi, tes parents sont si pauvres que t’as pas l’argent pour rentrer pendant les vacances ou une autre excuse du genre, ou sourire h24 à en avoir des crampes aux joues alors que t’as juste envie d’te terrer dans un trou d’souris, c’est mieux. T’as remplacé tes excuses d’avant par d’autres, c’est tout. »
P*tain ça m’énerve ! Je pense que Milan s’en rends compte vu ce qu’il dit après. Son frère fait royalement ch*er, c’est rien de le dire. Il croit tout savoir alors que c’est encore un yakuza des bacs à sable ! Heureusement que mon père calme ses ardeurs.
« Fugu est une plaie ça c’est sûr, mais ce que j’ai fini par comprendre, c’est que quand on lui tient tête, il aboie moins fort. T’as passé trop de temps à t’écraser et il a l’pied sur ta tronche au sol. J’dis pas que ce sera facile si tu reviens, mais t’es pas l’premier à se mettre la famille à dos avant d’y revenir. T’as pas une pointe d’envie de lui faire face une bonne fois pour toute ? »
Je pique dans un ravioli et c’est super bon ! Manger ça redonne le moral. Et j’en connais un qui en a bien besoin.
« Allez, l’appétit vient en mangeant, goûte au moins. »
Par contre, lui et Milan partagent une chose en commun. Leur foutu tête de mule ! Ils ont bien le même père ! Il me fatigue à se voiler la face, il remplace ses anciens mensonges par d’autres et pense réellement que je vais mordre à son baratin. Me faut un autre verre.
« Ouais, j’imagine que faire croire que tu t’appelles Milan Cray et que j’sais pas moi, tes parents sont si pauvres que t’as pas l’argent pour rentrer pendant les vacances ou une autre excuse du genre, ou sourire h24 à en avoir des crampes aux joues alors que t’as juste envie d’te terrer dans un trou d’souris, c’est mieux. T’as remplacé tes excuses d’avant par d’autres, c’est tout. »
P*tain ça m’énerve ! Je pense que Milan s’en rends compte vu ce qu’il dit après. Son frère fait royalement ch*er, c’est rien de le dire. Il croit tout savoir alors que c’est encore un yakuza des bacs à sable ! Heureusement que mon père calme ses ardeurs.
« Fugu est une plaie ça c’est sûr, mais ce que j’ai fini par comprendre, c’est que quand on lui tient tête, il aboie moins fort. T’as passé trop de temps à t’écraser et il a l’pied sur ta tronche au sol. J’dis pas que ce sera facile si tu reviens, mais t’es pas l’premier à se mettre la famille à dos avant d’y revenir. T’as pas une pointe d’envie de lui faire face une bonne fois pour toute ? »
Je pique dans un ravioli et c’est super bon ! Manger ça redonne le moral. Et j’en connais un qui en a bien besoin.
« Allez, l’appétit vient en mangeant, goûte au moins. »
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Je ne suis vraiment pas fait pour la vérité dérangeante. Je déteste entendre ce genre de paroles qui ont tendance à vite me faire me replier sur moi-même. Est-ce qu'elle a vraiment raison ? J'en sais rien. Qu'est-ce qui est le mieux ? Ma vie ici ou celle d'avant ? Ce n'est pas comme si y réfléchir avait le moindre intérêt puisque maintenant, je suis à Kobe. Et retourner à Sendai ne me rendrait pas mon ancienne vie. Ce serait seulement... Un condensé de tout ce qu'il y avait de plus horrible. En pire. Alors je me contente juste de hausser mollement les épaules à ses nouvelles accusations.
- "J'fais au mieux, et c'est déjà pas mal."
Oui, parce que c'est tout. C'est loin d'être parfait mais je suis le seul à organiser ma vie. J'ai même réussi à me faire quelques amis. Sûrement pas encore au niveau du genre de relations ultra proches que la plupart des gens arrivent à entretenir, à livrer tout le poids de ses doutes et ses remords, j'en suis même loin, mais je n'avais jamais réussi à me sentir aussi proche d'autant de monde. Alors forcément, l'envie de revenir, même pour essayer d'emmerder mon frère, c'est pas trop ça.
- "Même si j'en avais envie, je fais pas le poids face à lui. Et maintenant, j'imagine que c'est encore pire. Et puis même si j'l'aime pas, j'ai pas envie de me battre avec lui. Juste, arrêter de le voir, ça me va très bien. Mais bon, il n'a fais que chercher la moindre occasion de me montrer qui est le plus fort toute notre vie alors, j'm'attendais bien à ce qu'il me retrouve un jour, ça n'a rien de très étonnant."
J'ai horreur de toute forme de conflit. Et pourtant, avec mon frère on n'a jamais cessé d'être en totale opposition. Et il a toujours eu le dessus. Pas une seule fois je n'ai eu ne serait-ce que l'espoir de voir cette constante se renverser. Dans tous les domaines. Et même si désormais l'écart de force dû à notre différence d'âge pourrait s'être estompée, je n'ai pas le moindre doute sur celui qui aurait une nouvelle fois le dessus en cas d'affrontement.
Je regarde mes spaghettis qui attendent toujours d'être avalés et essaie de me persuader que ça ne me ferait pas de mal pour stabiliser un peu plus mon estomac désormais tout noué à cause de cette discussion. J'essaie malgré tout d'amorcer un léger sourire face aux encouragements d'Akira. Bien sûr qu'elle a remarqué. Ce n'est pas comme si j'arrivais très bien à faire semblant non plus.
- "Ouais, t'as sûrement raison..."
Je prends une bouchée que je mâche un certain temps pour avertir mon estomac qu'il faut qu'il se prépare. C'est aussi compliqué à manger que ce que j'avais imaginé.
- "Et sinon, en dehors de toute cette histoire, toi, comment tu vas depuis le temps ? Des nouveautés ?"
Peut-être que si j'arrive à relancer une conversation plus classique, mon système digestif arrivera à se détendre un peu plus ? En tout cas, je serai plus à l'aise que ce que je ne peux l'être actuellement, ça c'est sûr. Et puis mine de rien, une fois le mauvais présage de la présence d'Akira passé, je dois admettre que je suis un peu curieux de savoir comment les choses évoluent pour elle.
- "J'fais au mieux, et c'est déjà pas mal."
Oui, parce que c'est tout. C'est loin d'être parfait mais je suis le seul à organiser ma vie. J'ai même réussi à me faire quelques amis. Sûrement pas encore au niveau du genre de relations ultra proches que la plupart des gens arrivent à entretenir, à livrer tout le poids de ses doutes et ses remords, j'en suis même loin, mais je n'avais jamais réussi à me sentir aussi proche d'autant de monde. Alors forcément, l'envie de revenir, même pour essayer d'emmerder mon frère, c'est pas trop ça.
- "Même si j'en avais envie, je fais pas le poids face à lui. Et maintenant, j'imagine que c'est encore pire. Et puis même si j'l'aime pas, j'ai pas envie de me battre avec lui. Juste, arrêter de le voir, ça me va très bien. Mais bon, il n'a fais que chercher la moindre occasion de me montrer qui est le plus fort toute notre vie alors, j'm'attendais bien à ce qu'il me retrouve un jour, ça n'a rien de très étonnant."
J'ai horreur de toute forme de conflit. Et pourtant, avec mon frère on n'a jamais cessé d'être en totale opposition. Et il a toujours eu le dessus. Pas une seule fois je n'ai eu ne serait-ce que l'espoir de voir cette constante se renverser. Dans tous les domaines. Et même si désormais l'écart de force dû à notre différence d'âge pourrait s'être estompée, je n'ai pas le moindre doute sur celui qui aurait une nouvelle fois le dessus en cas d'affrontement.
Je regarde mes spaghettis qui attendent toujours d'être avalés et essaie de me persuader que ça ne me ferait pas de mal pour stabiliser un peu plus mon estomac désormais tout noué à cause de cette discussion. J'essaie malgré tout d'amorcer un léger sourire face aux encouragements d'Akira. Bien sûr qu'elle a remarqué. Ce n'est pas comme si j'arrivais très bien à faire semblant non plus.
- "Ouais, t'as sûrement raison..."
Je prends une bouchée que je mâche un certain temps pour avertir mon estomac qu'il faut qu'il se prépare. C'est aussi compliqué à manger que ce que j'avais imaginé.
- "Et sinon, en dehors de toute cette histoire, toi, comment tu vas depuis le temps ? Des nouveautés ?"
Peut-être que si j'arrive à relancer une conversation plus classique, mon système digestif arrivera à se détendre un peu plus ? En tout cas, je serai plus à l'aise que ce que je ne peux l'être actuellement, ça c'est sûr. Et puis mine de rien, une fois le mauvais présage de la présence d'Akira passé, je dois admettre que je suis un peu curieux de savoir comment les choses évoluent pour elle.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
C’est ça le problème avec Milan. Depuis qu’il est petit jusqu’à aujourd’hui. Il évite toujours les confrontations, ce qui fait qu’on le prend pour un faible qui ne sait pas se défendre. Je sais qu’il n’aime pas les conflits, mais je sais aussi qu’il est plus fort mentalement que les autres le pensent. La preuve, il a reprit sa vie tout seul. Beaucoup auraient sombré dans la déprime de se retrouver livrés à eux-même, peut-être même qu’ils auraient préféré perdre un doigt pour être de nouveau accepté, juste pour ressentir de nouveau leur appartenance quitte à être maltraités. Ouais l’humain est bizarre. Je me contente de soupirer à sa réponse, j’en tirerai rien de toute manière.
Il a raison, il aurait du mal à faire le poids face à son frère. Mais à mon sens, vu comme ils l’ont traités...
« C’est vrai que si on parle en termes de force ou de statut, je pense qu’il a toujours le dessus. Je doute que tu t’entraîne encore aujourd’hui et j’sais que t’aime pas trop ça. Mais vu comme ils t’ont traités jusqu’à ton départ, ça reste un argument à lui mettre dans le nez, à tous d’ailleurs. J’vois pas comment t’aurais pu être solidaire avec des gens qui te marchent dessus et t’rabaissent, faudrait qu’ils l’admettent un jour. Au fond j’pense que Fugu en a conscience, surtout depuis qu’il est chef. Pour avoir le respect des autres, faut pas chercher à les écraser. Il change de sujet chaque fois que j’viens avec cet argument. »
Tout ça me donne une idée, mais il faut que j’y réfléchisse plus sérieusement. Avant ça, faisons une pause pour manger. Moi aussi ça m’épuise les longues conversations. C’est à mon tour de parler de moi, il n’y a pas grand chose à dire !
« Hm moi ça va écoute. Les affaires comme d’habitude, je prévoyais de m’acheter un appart sur Sendai mais je verrai ça après. Sinon j’ai une nouvelle voiture ! Tu la verras tout à l’heure quand j’te ramènerai sur le campus, et discute pas. »
Je pique dans un autre ravioli, franchement y’en a pas assez dans l’assiette !
« Et toi du coup, qu’est-ce que tu vises après tes études maintenant que tu as le choix ? »
J’avoue être curieuse de savoir quelle voie il a choisi. Je commande un nouveau verre qui ne tarde pas à arriver et que j’entame.
Il a raison, il aurait du mal à faire le poids face à son frère. Mais à mon sens, vu comme ils l’ont traités...
« C’est vrai que si on parle en termes de force ou de statut, je pense qu’il a toujours le dessus. Je doute que tu t’entraîne encore aujourd’hui et j’sais que t’aime pas trop ça. Mais vu comme ils t’ont traités jusqu’à ton départ, ça reste un argument à lui mettre dans le nez, à tous d’ailleurs. J’vois pas comment t’aurais pu être solidaire avec des gens qui te marchent dessus et t’rabaissent, faudrait qu’ils l’admettent un jour. Au fond j’pense que Fugu en a conscience, surtout depuis qu’il est chef. Pour avoir le respect des autres, faut pas chercher à les écraser. Il change de sujet chaque fois que j’viens avec cet argument. »
Tout ça me donne une idée, mais il faut que j’y réfléchisse plus sérieusement. Avant ça, faisons une pause pour manger. Moi aussi ça m’épuise les longues conversations. C’est à mon tour de parler de moi, il n’y a pas grand chose à dire !
« Hm moi ça va écoute. Les affaires comme d’habitude, je prévoyais de m’acheter un appart sur Sendai mais je verrai ça après. Sinon j’ai une nouvelle voiture ! Tu la verras tout à l’heure quand j’te ramènerai sur le campus, et discute pas. »
Je pique dans un autre ravioli, franchement y’en a pas assez dans l’assiette !
« Et toi du coup, qu’est-ce que tu vises après tes études maintenant que tu as le choix ? »
J’avoue être curieuse de savoir quelle voie il a choisi. Je commande un nouveau verre qui ne tarde pas à arriver et que j’entame.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ça me fait peut-être un peu plaisir que Akira ne me juge pas 100% responsable. Ou en tout cas qu'elle essaie de me trouver des circonstances atténuantes. Mais je ne suis pas sûr que qui que ce soit d'autre partage sa vision des choses. J'ai fait exactement l'opposé de ce qu'on attendait de moi. Tout ça pour me sauver les miches en me fichant totalement des conséquences (ok, ça m'a un peu empêché de dormir pendant quelques temps quand même mais ça aussi ils s'en foutent).
- "Ouais, mais si c'est moi qui lui dit, j'suis pas sûr que ça ai le même impact... Mais... C'est gentil."
J'esquisse un sourire qui n'est pas forcément des plus radieux, mais ça doit bien être la première fois depuis cette nouvelle apparition que je n'ai pas juste l'impression d'être enfoncé à des kilomètres de profondeur. Non, je n'envisage toujours pas de revoir mon frère (même si bon, du coup je ne sais pas trop comment je vais y échapper mais je suis assez doué pour ignorer totalement tout ce qui m'embête).
En tout cas, ça me fait du bien que la discussion gagne en légèreté. Je me sens respirer un peu plus librement et j'arrive même à boire un peu d'eau au milieu des quelques pâtes qui ont trouvé le chemin jusqu'à mon estomac. Est-ce que je peux espérer que les sujets relous soient terminés pour ce soir ? En tout cas, je vais tout faire pour éviter d'y revenir. En commençant par ne pas trop insister sur cette mission loin de Sendai qui l'empêche de réaliser ce projet qu'elle évoque.
- "C'est vrai ?! C'est quoi comme voiture ?! J'ai pas envie d'attendre aussi longtemps pour savoir !!"
Mon énergie habituelle revient assez facilement lorsqu'elle fait état de cette nouvelle acquisition. Oui, j'ai toujours aimé les engins motorisés (même si je n'ai plus droit de les approcher depuis que je suis à Kobe). Alors peut-être que je ne tique pas trop sur cette invitation imposée à me ramener. Enfin, un peu quand même mais pas pour les mêmes raisons (de toute façon si elle veut vraiment m'obliger à repartir immédiatement à Sendai elle n'a pas besoin d'inventer de tels stratagèmes).
- "Tu peux me ramener sur le campus après ça ne me dérange pas, mais tu sais, pendant les vacances tout est fermé... Mais à la place tu pourrais en profiter pour me montrer où est-ce que t'as posé tes valises pour le moment !"
Parce qu'il n'est évidemment pas question que je la guide jusqu'à l'endroit où je vais dormir ce soir. Même si je ne me fais pas trop d'illusions. Elle le saura très probablement d'une façon ou d'une autre.
- "Moi... Je m'oriente vers des spécialités pour pouvoir exercer en tant que kinésithérapeute ! J'imagine qu'il faudra bien que je passe un peu de temps par l'exercice en hôpital, mais j'espère pouvoir m'installer assez vite à mon compte ! A la base je pensais plutôt suivre une spécialisation en troubles liés au sport, parce que j'ai pas trop envie de m'éloigner du milieu sportif non plus, mais... Plus j'y réfléchis, et plus je me dis que j'aimerais bien bosser avec des enfants aussi, voir même des tous p'tits !"
Parce que c'est très différent, ils sont encore en pleine construction. Et surtout, c'est beaucoup trop triste de voir un p'tit bout qui ne peut pas courir comme tous ses copains.
- "Enfin, pour ça j'ai encore un peu de temps, faut déjà que j'arrive à valider mon diplôme !"
- "Ouais, mais si c'est moi qui lui dit, j'suis pas sûr que ça ai le même impact... Mais... C'est gentil."
J'esquisse un sourire qui n'est pas forcément des plus radieux, mais ça doit bien être la première fois depuis cette nouvelle apparition que je n'ai pas juste l'impression d'être enfoncé à des kilomètres de profondeur. Non, je n'envisage toujours pas de revoir mon frère (même si bon, du coup je ne sais pas trop comment je vais y échapper mais je suis assez doué pour ignorer totalement tout ce qui m'embête).
En tout cas, ça me fait du bien que la discussion gagne en légèreté. Je me sens respirer un peu plus librement et j'arrive même à boire un peu d'eau au milieu des quelques pâtes qui ont trouvé le chemin jusqu'à mon estomac. Est-ce que je peux espérer que les sujets relous soient terminés pour ce soir ? En tout cas, je vais tout faire pour éviter d'y revenir. En commençant par ne pas trop insister sur cette mission loin de Sendai qui l'empêche de réaliser ce projet qu'elle évoque.
- "C'est vrai ?! C'est quoi comme voiture ?! J'ai pas envie d'attendre aussi longtemps pour savoir !!"
Mon énergie habituelle revient assez facilement lorsqu'elle fait état de cette nouvelle acquisition. Oui, j'ai toujours aimé les engins motorisés (même si je n'ai plus droit de les approcher depuis que je suis à Kobe). Alors peut-être que je ne tique pas trop sur cette invitation imposée à me ramener. Enfin, un peu quand même mais pas pour les mêmes raisons (de toute façon si elle veut vraiment m'obliger à repartir immédiatement à Sendai elle n'a pas besoin d'inventer de tels stratagèmes).
- "Tu peux me ramener sur le campus après ça ne me dérange pas, mais tu sais, pendant les vacances tout est fermé... Mais à la place tu pourrais en profiter pour me montrer où est-ce que t'as posé tes valises pour le moment !"
Parce qu'il n'est évidemment pas question que je la guide jusqu'à l'endroit où je vais dormir ce soir. Même si je ne me fais pas trop d'illusions. Elle le saura très probablement d'une façon ou d'une autre.
- "Moi... Je m'oriente vers des spécialités pour pouvoir exercer en tant que kinésithérapeute ! J'imagine qu'il faudra bien que je passe un peu de temps par l'exercice en hôpital, mais j'espère pouvoir m'installer assez vite à mon compte ! A la base je pensais plutôt suivre une spécialisation en troubles liés au sport, parce que j'ai pas trop envie de m'éloigner du milieu sportif non plus, mais... Plus j'y réfléchis, et plus je me dis que j'aimerais bien bosser avec des enfants aussi, voir même des tous p'tits !"
Parce que c'est très différent, ils sont encore en pleine construction. Et surtout, c'est beaucoup trop triste de voir un p'tit bout qui ne peut pas courir comme tous ses copains.
- "Enfin, pour ça j'ai encore un peu de temps, faut déjà que j'arrive à valider mon diplôme !"
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
« Ouais, là-dessus j’te garantie rien... »
Je ne peux pas le nier, rien ne sera pris au sérieux si ça vient de lui. Au moins il se déride un peu et ça fait plaisir. On aura tout le temps plus tard de se prendre la tête, quand l’échéance arrivera... Je ris doucement à sa réaction quand je parle de ma voiture, je m’y attendais. Il a aimé ça très tôt et ça n’a étonné personne que moi aussi ! Donc c’est un sujet de conversation qu’on a beaucoup abordé, en attendant de pouvoir avoir celle dont on rêve. C’est un peu tombé à l’eau pour lui, ahem.
« Une Mercedes AMG GT R, j’suis sûre que tu vois laquelle ! Bien sûr j’la ramène pas sur le campus, la surveillante qui s’achète un bolide ! Prendre le bus chaque matin en y pensant ça me tuuue ! »
C’est - horrible ! C’est blindé, ça bouscule à l’entrée, bouscule à la sortie. J’aurais dû acheter un vélo. Il ne rechigne pas à ce que je le ramène et c’est vrai qu’on est en vacances.
« C’est vrai j’avais zappé ! Hm peut-être je pourrais ouais, t’as pas peur toi... »
Non parce que je pourrais l’enfermer, si je voulais la lui faire à l’envers. Et je sais très bien que ça l’arrange pour qu’il parte après, mais ça m’empêchera pas de remettre la main dessus. J’écoute son parcours universitaire et je peux pas m’empêcher d’avoir un sourire attendri en l’écoutant, le menton dans la main. Il a vraiment l’air d’aimer ce qu’il fait.
« J’te vois bien en kiné, la blouse blanche et tout. La sucette à donner à la fin, ça te ressemble bien ! Je pense qu’ils t’aimeront bien ces p’tits, si t’arrives jusque là oui. C’est pas gagné... ! »
Bon j’le charrie et ça se voit sur ma tête. Milan à son compte avec son propre cabinet. C’est plutôt un beau projet et bien entendu qu’au fond de moi ça me ferait de la peine qu’il n’y parvienne pas. On termine de manger et j’lui prends une bouteille de soda qu’il pourra emporter.
« Tu vas pas finir à l’eau quand même ! On y va ? C’est moi qui paie, pour l’accueil musclé, mais prends pas ça pour une habitude hein. »
Je sors des billets que je donne à la sortie et on se retrouve dans la rue. Il faut la remonter pour retourner à ma voiture, ça nous prend pas plus de dix minutes durant laquelle on discute de tout et de rien.
« On y est, jolie hein ? »
Elle est trop belle et en a surtout sous le capot. On prends notre temps avant de monter, qu’il fasse le tour s’il a envie.
Je ne peux pas le nier, rien ne sera pris au sérieux si ça vient de lui. Au moins il se déride un peu et ça fait plaisir. On aura tout le temps plus tard de se prendre la tête, quand l’échéance arrivera... Je ris doucement à sa réaction quand je parle de ma voiture, je m’y attendais. Il a aimé ça très tôt et ça n’a étonné personne que moi aussi ! Donc c’est un sujet de conversation qu’on a beaucoup abordé, en attendant de pouvoir avoir celle dont on rêve. C’est un peu tombé à l’eau pour lui, ahem.
« Une Mercedes AMG GT R, j’suis sûre que tu vois laquelle ! Bien sûr j’la ramène pas sur le campus, la surveillante qui s’achète un bolide ! Prendre le bus chaque matin en y pensant ça me tuuue ! »
C’est - horrible ! C’est blindé, ça bouscule à l’entrée, bouscule à la sortie. J’aurais dû acheter un vélo. Il ne rechigne pas à ce que je le ramène et c’est vrai qu’on est en vacances.
« C’est vrai j’avais zappé ! Hm peut-être je pourrais ouais, t’as pas peur toi... »
Non parce que je pourrais l’enfermer, si je voulais la lui faire à l’envers. Et je sais très bien que ça l’arrange pour qu’il parte après, mais ça m’empêchera pas de remettre la main dessus. J’écoute son parcours universitaire et je peux pas m’empêcher d’avoir un sourire attendri en l’écoutant, le menton dans la main. Il a vraiment l’air d’aimer ce qu’il fait.
« J’te vois bien en kiné, la blouse blanche et tout. La sucette à donner à la fin, ça te ressemble bien ! Je pense qu’ils t’aimeront bien ces p’tits, si t’arrives jusque là oui. C’est pas gagné... ! »
Bon j’le charrie et ça se voit sur ma tête. Milan à son compte avec son propre cabinet. C’est plutôt un beau projet et bien entendu qu’au fond de moi ça me ferait de la peine qu’il n’y parvienne pas. On termine de manger et j’lui prends une bouteille de soda qu’il pourra emporter.
« Tu vas pas finir à l’eau quand même ! On y va ? C’est moi qui paie, pour l’accueil musclé, mais prends pas ça pour une habitude hein. »
Je sors des billets que je donne à la sortie et on se retrouve dans la rue. Il faut la remonter pour retourner à ma voiture, ça nous prend pas plus de dix minutes durant laquelle on discute de tout et de rien.
« On y est, jolie hein ? »
Elle est trop belle et en a surtout sous le capot. On prends notre temps avant de monter, qu’il fasse le tour s’il a envie.
- Voiture:
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Je hoche la tête à l'évocation du modèle de sa voiture, un peu trop enthousiaste. Bien sûr que je vois de laquelle il s'agit !! Ce n'est pas parce que je n'ai plus un rond que je me prive pour autant de mater les magazines de voitures à la recherche des plus beaux modèles. Rêver c'est encore gratuit ! Mais c'est peut-être moins frustrant que d'avoir tout ce dont on a envie et d'avoir à le cacher ! Ok, peut-être que je retrouve un peu trop le sourire en imaginant Akira se taper les transports blindés du matin.
Et je ne change pas non plus d'expression lorsqu'elle accepte ma proposition de plutôt me ramener "chez elle" que "chez moi". Je hoche simplement les épaules. Non, bien sûr que je n'ai pas peur. C'était beaucoup plus flippant quand elle m'est tombé dessus. Oui, la discussion prend une tournure qui me plait beaucoup plus, et je sens doucement le stress quitter ma nuque. Je ne suis pas encore 100% à l'aise dans mes basks faut pas exagérer, mais il y a de l'amélioration. Forcément, quand le sujet ne tourne plus autour de mon frère, ça ne peut qu'aller mieux.
- "Ahah ouais, les études c'est pas c'qu'il y a de plus simple, mais j'ai pas fait tout ça pour échouer stupidement à un examen !"
Même si depuis que je suis à Kobe mes notes sont assez limites et que j'ai toujours la boule au ventre avant l'annonce de chaque résultats, pas question que je fasse état des difficultés à aligner jobs annexes et révisions. Non, ce n'est qu'une question d'organisation, parce que je n'ai pas été habitué comme ça, mais plus les semestres défilent et plus je m'améliore ! Ce qui est assez bon signe.
Ce qui est encore mieux ? Akira qui propose de payer ! Évidemment que je ne vais pas refuser ! Alors même si je ne suis pas sûr que rajouter une dose de sucre dans mon organisme après les excès de la veille soit ce qu'il y a de plus recommandé, je ne vais sûrement pas rechigner.
- "Ahah, parce que tu comptes dîner encore avec moi à l'avenir ? Tu vas être surveillante hein, c'est pas super bien vu la proximité avec les étudiants !"
Je lui adresse une petite moue moqueuse en accompagnement parce que... Ouais, l'idée de la voir en tant que surveillante est finalement assez drôle, une fois la panique et l'étonnement passés. Non mais Akira et son calme légendaire en train de gérer des jeunes qui pour certains aiment jouer avec les limites... Je sens que ça va être amusant !
Une fois devant la voiture, c'est en revanche mon air de gamin émerveillé qui revient bien vite. Parce que... Carrément qu'elle est jolie ! Bon c'est vrai qu'avec tous les gosses de riches qu'il y a sur ce campus des bagnoles hors de prix il y en a quelques unes sur le parking. Sans parler de celle que Neil a acheté sur un pur coup de tête pour son anniv il y a quelques heures. Mais... Ok, peut-être que niveau goûts, je me sens un peu plus proche ce côté agressif que laisse entrevoir la Mercedes. Je vais éviter de me demander pourquoi, ça risquerait de me saper le moral. Non, au lieu de ça je préfère évidemment l'admirer sous tous ses angles (ou presque).
- "Eh bah, avec ça tu dois tous les semer ! Tu l'as déjà bien poussée ?"
Ouais bah... On sait qu'une voiture qui envoie ça ne sert pas uniquement à frimer en filmant le compteur qui dépasse les 200.
Et je ne change pas non plus d'expression lorsqu'elle accepte ma proposition de plutôt me ramener "chez elle" que "chez moi". Je hoche simplement les épaules. Non, bien sûr que je n'ai pas peur. C'était beaucoup plus flippant quand elle m'est tombé dessus. Oui, la discussion prend une tournure qui me plait beaucoup plus, et je sens doucement le stress quitter ma nuque. Je ne suis pas encore 100% à l'aise dans mes basks faut pas exagérer, mais il y a de l'amélioration. Forcément, quand le sujet ne tourne plus autour de mon frère, ça ne peut qu'aller mieux.
- "Ahah ouais, les études c'est pas c'qu'il y a de plus simple, mais j'ai pas fait tout ça pour échouer stupidement à un examen !"
Même si depuis que je suis à Kobe mes notes sont assez limites et que j'ai toujours la boule au ventre avant l'annonce de chaque résultats, pas question que je fasse état des difficultés à aligner jobs annexes et révisions. Non, ce n'est qu'une question d'organisation, parce que je n'ai pas été habitué comme ça, mais plus les semestres défilent et plus je m'améliore ! Ce qui est assez bon signe.
Ce qui est encore mieux ? Akira qui propose de payer ! Évidemment que je ne vais pas refuser ! Alors même si je ne suis pas sûr que rajouter une dose de sucre dans mon organisme après les excès de la veille soit ce qu'il y a de plus recommandé, je ne vais sûrement pas rechigner.
- "Ahah, parce que tu comptes dîner encore avec moi à l'avenir ? Tu vas être surveillante hein, c'est pas super bien vu la proximité avec les étudiants !"
Je lui adresse une petite moue moqueuse en accompagnement parce que... Ouais, l'idée de la voir en tant que surveillante est finalement assez drôle, une fois la panique et l'étonnement passés. Non mais Akira et son calme légendaire en train de gérer des jeunes qui pour certains aiment jouer avec les limites... Je sens que ça va être amusant !
Une fois devant la voiture, c'est en revanche mon air de gamin émerveillé qui revient bien vite. Parce que... Carrément qu'elle est jolie ! Bon c'est vrai qu'avec tous les gosses de riches qu'il y a sur ce campus des bagnoles hors de prix il y en a quelques unes sur le parking. Sans parler de celle que Neil a acheté sur un pur coup de tête pour son anniv il y a quelques heures. Mais... Ok, peut-être que niveau goûts, je me sens un peu plus proche ce côté agressif que laisse entrevoir la Mercedes. Je vais éviter de me demander pourquoi, ça risquerait de me saper le moral. Non, au lieu de ça je préfère évidemment l'admirer sous tous ses angles (ou presque).
- "Eh bah, avec ça tu dois tous les semer ! Tu l'as déjà bien poussée ?"
Ouais bah... On sait qu'une voiture qui envoie ça ne sert pas uniquement à frimer en filmant le compteur qui dépasse les 200.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Au moins il est vachement motivé ! Les études ne me manquent pas du tout. On quitte notre table et je prends l’initiative de payer, ce qui a l’air de plutôt lui faire plaisir, sans blague. Ses taquineries m’arrachent une moue, ce boulot est relou à peine commencé.
« Voyons tu m’as déjà vu m’soucier des règles ? Tu connais ma devise, pas vu pas pris ! Tu aurais pu tenter de m’amadouer pour manger gratos mais bon puisque tu es si intègre vis-à-vis du règlement... »
Je prends une voix toute innocente et détachée en passant la porte de sortie. Elle m’a manqué quand même cette p’tite tête, si je veux manger avec on m’en empêchera pas, puis quoi encore. J’adore son air tout émerveillé devant le bolide et comme il tourne autour pour la regarder.
« Et comment ! Sur des routes plus éloignées de la ville et circuit aussi, sensation au top ! J’crois que c’est ma préférée pour l’instant. »
Je me rappelle qu’il aimait ça les circuits.
« On ira un jour, si t’as des bonnes notes... »
Je le nargue, sourire moqueur, puis ouvre la portière pour m’asseoir derrière le volant. J’attends qu’ils me rejoigne et sort de la place de parking. Petite accélération pour s’amuser un peu, avant d’être stoppée par un feu rouge.
« Bon alors, tes amours, raconte-moi un peu... »
Il y a des informations essentielles à récolter.
« Voyons tu m’as déjà vu m’soucier des règles ? Tu connais ma devise, pas vu pas pris ! Tu aurais pu tenter de m’amadouer pour manger gratos mais bon puisque tu es si intègre vis-à-vis du règlement... »
Je prends une voix toute innocente et détachée en passant la porte de sortie. Elle m’a manqué quand même cette p’tite tête, si je veux manger avec on m’en empêchera pas, puis quoi encore. J’adore son air tout émerveillé devant le bolide et comme il tourne autour pour la regarder.
« Et comment ! Sur des routes plus éloignées de la ville et circuit aussi, sensation au top ! J’crois que c’est ma préférée pour l’instant. »
Je me rappelle qu’il aimait ça les circuits.
« On ira un jour, si t’as des bonnes notes... »
Je le nargue, sourire moqueur, puis ouvre la portière pour m’asseoir derrière le volant. J’attends qu’ils me rejoigne et sort de la place de parking. Petite accélération pour s’amuser un peu, avant d’être stoppée par un feu rouge.
« Bon alors, tes amours, raconte-moi un peu... »
Il y a des informations essentielles à récolter.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Eh ! Est-ce qu'elle n'essaierais pas de me tenter là ?! Ouais bah bien sûr que je ne suis pas contre manger à l’œil. Mais je sais encore sentir l'arnaque quand elle se présente. Et si sur ce coup là je veux bien profiter de la situation (elle m'a fait super peur et m'a écrasé par terre un peu plus tôt quand même ! Ça vaut bien un resto), je n'ai pas très envie qu'elle me rappelle ensuite tout ce qu'elle a pu me payer en me demandant d'être plus coopératif. Je serai capable de me sentir redevable et ce serait très embêtant.
- "Exactement ! Un vrai élève modèle !"
En tout cas, en apparences. Ouais, bah c'est dur de lutter H24 contre ses mauvais penchants. Et je crois que l'attrait pour les gros moteurs et la vitesse qu'ils permettent n'est pas forcément très bien vu non plus. Mais là, je m'en fiche. Déjà c'est les vacances, alors j'ai le droit de me relâcher un peu (ok, y a peut-être un peu trop de relâchement pendant ces vacances en fait...). Alors forcément, quand Akira propose l'éventualité de faire un tour sur circuit à l'avenir, c'est beaucoup plus difficile de refuser que pour les restos. Même si cette façon un peu trop intrusive de présenter les choses m'arrache un sourire amusé.
- "Pff comme si j'allais te montrer mes résultats scolaires. T'es sûre que t'es pas venue pour t'assurer que je ne décroche pas en fait ?"
Ce n'est pas comme si j'avais un jour eu besoin qu'on surveille mes notes (même si elles ne sont plus ce qu'elles étaient depuis que je suis à Kobe). De toute façon, je serai le premier à descendre aux enfers si je devais rater un semestre alors évidemment que je fais tout pour que ça n'arrive pas.
Détails que j'oublie bien vite en montant à l'intérieur de la voiture. Aussi classe que d'extérieur. Et bizarrement, je n'ai pas la moindre appréhension. Pas à cause de cette accélération, je lui fais totalement confiance pour ne pas se planter lamentablement, mais parce que là, elle pourrait tout à fait décider de tracer jusqu'à Sendai sans me laisser la possibilité de fuir. J'en ai conscience et pourtant, aucune trace de panique. Pas d'accélération cardiaque. Pas de films dans ma tête. Je profite juste du confort du siège et de l'odeur de l'intérieur neuf.
Sauf que je suis assez vite sorti de mon petit état de bien-être approximatif par une question que je n'avais pas vu venir. Je ne peux m'empêcher de tourner un regard interrogateur vers Akira. Après les notes c'est maintenant au tour des filles ? Est-ce que son instinct protecteur n'a trouvé personne d'autre sur qui se reporter depuis mon départ ? Je reporte mes yeux sur la route et fini par répondre avec un léger sourire.
- "Tout va bien de ce côté là ! J'te l'ai dis, j'ai vachement de succès !! C'est un bahut international alors la plupart des filles adorent les métis, c'est trop facile !"
Bah, ça ne sert à rien de lui mentir. Je pourrais lui servir l'histoire habituelle du pauvre type qui ne doit vraiment pas savoir s'y prendre et enchaine les râteaux parce que ça fait siiii longtemps qu'il n'a pas eu de copine. Mais je n'ai aucun intérêt à le faire. Et en fait, c'est plutôt agréable de juste présenter les choses comme elles le sont vraiment. Et peut-être même en exagérant un chouïa ok. J'peux bien faire genre j'ai un minimum de fierté.
- "Mes histoires d'amour t'intéressent ?"
Un ton volontairement moqueur, mais il faut bien admettre que je ne m'attendais pas à une telle intrusion dans ma vie sentimentale ! Et sans détour en plus !
- "Exactement ! Un vrai élève modèle !"
En tout cas, en apparences. Ouais, bah c'est dur de lutter H24 contre ses mauvais penchants. Et je crois que l'attrait pour les gros moteurs et la vitesse qu'ils permettent n'est pas forcément très bien vu non plus. Mais là, je m'en fiche. Déjà c'est les vacances, alors j'ai le droit de me relâcher un peu (ok, y a peut-être un peu trop de relâchement pendant ces vacances en fait...). Alors forcément, quand Akira propose l'éventualité de faire un tour sur circuit à l'avenir, c'est beaucoup plus difficile de refuser que pour les restos. Même si cette façon un peu trop intrusive de présenter les choses m'arrache un sourire amusé.
- "Pff comme si j'allais te montrer mes résultats scolaires. T'es sûre que t'es pas venue pour t'assurer que je ne décroche pas en fait ?"
Ce n'est pas comme si j'avais un jour eu besoin qu'on surveille mes notes (même si elles ne sont plus ce qu'elles étaient depuis que je suis à Kobe). De toute façon, je serai le premier à descendre aux enfers si je devais rater un semestre alors évidemment que je fais tout pour que ça n'arrive pas.
Détails que j'oublie bien vite en montant à l'intérieur de la voiture. Aussi classe que d'extérieur. Et bizarrement, je n'ai pas la moindre appréhension. Pas à cause de cette accélération, je lui fais totalement confiance pour ne pas se planter lamentablement, mais parce que là, elle pourrait tout à fait décider de tracer jusqu'à Sendai sans me laisser la possibilité de fuir. J'en ai conscience et pourtant, aucune trace de panique. Pas d'accélération cardiaque. Pas de films dans ma tête. Je profite juste du confort du siège et de l'odeur de l'intérieur neuf.
Sauf que je suis assez vite sorti de mon petit état de bien-être approximatif par une question que je n'avais pas vu venir. Je ne peux m'empêcher de tourner un regard interrogateur vers Akira. Après les notes c'est maintenant au tour des filles ? Est-ce que son instinct protecteur n'a trouvé personne d'autre sur qui se reporter depuis mon départ ? Je reporte mes yeux sur la route et fini par répondre avec un léger sourire.
- "Tout va bien de ce côté là ! J'te l'ai dis, j'ai vachement de succès !! C'est un bahut international alors la plupart des filles adorent les métis, c'est trop facile !"
Bah, ça ne sert à rien de lui mentir. Je pourrais lui servir l'histoire habituelle du pauvre type qui ne doit vraiment pas savoir s'y prendre et enchaine les râteaux parce que ça fait siiii longtemps qu'il n'a pas eu de copine. Mais je n'ai aucun intérêt à le faire. Et en fait, c'est plutôt agréable de juste présenter les choses comme elles le sont vraiment. Et peut-être même en exagérant un chouïa ok. J'peux bien faire genre j'ai un minimum de fierté.
- "Mes histoires d'amour t'intéressent ?"
Un ton volontairement moqueur, mais il faut bien admettre que je ne m'attendais pas à une telle intrusion dans ma vie sentimentale ! Et sans détour en plus !
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Un élève modèle, oui là-dessus je ne pouvais rien faire d’autres que rire doucement car c’était vrai. Les études l’ont toujours un peu plus intéressé que le monde que la pègre. Devant ma voiture je retrouve le gamin que j’ai laissé et pendant un temps on oublierait presque pourquoi je suis là. Alors bien sûr j’en profite pour le taquiner un peu. Ses réactions sont toujours aussi rapides !
« Tu sais qu’il y a un logiciel, la Vie scolaire, avec une rubrique «notes», juste à côté de celle des «absences» dans le bureau des surveillants ? Très ingénieux. »
Bien sûr on ne peut pas modifier la partie notes sans avoir un mot de passe de professeur mais puisque c’est à nous, l’administration, d’imprimer les bulletins scolaires avant qu’ils soient envoyés, on peut les voir. Je ricane en allumant le contact avant de faire vrombir le moteur. Et parce que j’ai horreur des silences gênant, je lance une banale petite question... Moi, prendre des gants ? C’est mal me connaître.
Le regard sur la route, je sens celui de Milan se tourner vers moi et mon sourire s’élargit. Je réponds à ses paroles sur un ton faussement affolé.
« Oh lala monsieur prend le melon, fait gaffe tu passeras plus portière quand on sera arrivés ! »
J’imagine bien que ça doit le surprendre que je pose cette question, mais j’ai envie de briser la glace et savoir où est-ce qu’il en est moi ! Le tir n’est pas peut-être pas son truc mais il m’a l’air bien assuré pour ce qui est des filles.
« Evidemment que ça m’intéresse, je te voyais pas en Don Juan. Bon, les conquêtes d’accord, mais y’en a pas une un peu spéciale qui t’as tapé dans l’oeil ? »
Je lui jette un regard rapide avant de prendre sur la droite pour éviter le monde sur la grande avenue. D’ailleurs, il n’a même pas peur que je décide de foncer tout droit vers l’autoroute direction Sendai où, même au moment de m’arrêter pour l’essence, il ne pourrait pas s’enfuir car personne ne pourrait l’aider ? Soit il me fait incroyablement confiance, soit il est naïf... Bon j’avoue, je ne ferai pas ça. Je lui ai donné un délai et je tiens ma parole.
« Tu veux en savoir une bonne ? Les autres pensent que moi et Fugu on finira ensemble et qu’on se tourne autour ! C’est l’idée la plus dégueu que j’ai jamais entendu ! »
« Tu sais qu’il y a un logiciel, la Vie scolaire, avec une rubrique «notes», juste à côté de celle des «absences» dans le bureau des surveillants ? Très ingénieux. »
Bien sûr on ne peut pas modifier la partie notes sans avoir un mot de passe de professeur mais puisque c’est à nous, l’administration, d’imprimer les bulletins scolaires avant qu’ils soient envoyés, on peut les voir. Je ricane en allumant le contact avant de faire vrombir le moteur. Et parce que j’ai horreur des silences gênant, je lance une banale petite question... Moi, prendre des gants ? C’est mal me connaître.
Le regard sur la route, je sens celui de Milan se tourner vers moi et mon sourire s’élargit. Je réponds à ses paroles sur un ton faussement affolé.
« Oh lala monsieur prend le melon, fait gaffe tu passeras plus portière quand on sera arrivés ! »
J’imagine bien que ça doit le surprendre que je pose cette question, mais j’ai envie de briser la glace et savoir où est-ce qu’il en est moi ! Le tir n’est pas peut-être pas son truc mais il m’a l’air bien assuré pour ce qui est des filles.
« Evidemment que ça m’intéresse, je te voyais pas en Don Juan. Bon, les conquêtes d’accord, mais y’en a pas une un peu spéciale qui t’as tapé dans l’oeil ? »
Je lui jette un regard rapide avant de prendre sur la droite pour éviter le monde sur la grande avenue. D’ailleurs, il n’a même pas peur que je décide de foncer tout droit vers l’autoroute direction Sendai où, même au moment de m’arrêter pour l’essence, il ne pourrait pas s’enfuir car personne ne pourrait l’aider ? Soit il me fait incroyablement confiance, soit il est naïf... Bon j’avoue, je ne ferai pas ça. Je lui ai donné un délai et je tiens ma parole.
« Tu veux en savoir une bonne ? Les autres pensent que moi et Fugu on finira ensemble et qu’on se tourne autour ! C’est l’idée la plus dégueu que j’ai jamais entendu ! »
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Est-ce qu'elle est en train de me dire qu'à partir de maintenant elle va en plus pouvoir surveiller mon dossier scolaire ? Bon en vrai, ce n'est sûrement pas ce qui m'embête le plus. Si je suis loin d'être parmi les meilleurs, je ne m'en sors pas si mal (j'ai eu le temps d'apprendre à m'organiser depuis la première année). C'est juste que... C'est bizarre de la voir revenir dans ma vie. J'avais un peu fait une croix sur la relation qu'on pouvait avoir. Alors peut-être qu'en attendant que son arrivée à Kobe ne soit vraiment gênante, je pourrais juste un peu profiter du moment ? Bien sûr, je suis un minimum sur mes gardes mais... J'arrive à me détendre.
Je souris légèrement à sa réaction sur mes "relations amoureuses". Mais si je veux bien lui livrer une part de la vérité, il ne faudrait pas trop exagérer non plus. Bien sûr que je ne suis pas assez stupide pour lui donner des infos qu'elle pourrait retourner contre moi. Utiliser un tiers important pour atteindre la cible, c'est une façon de faire assez classique.
- "Spéciale ? Non, je n'ai pas vraiment le temps pour m'investir suffisamment dans une relation avec quelqu'un en particulier pour en arriver là alors, je préfère éviter de trop m'attacher à qui que ce soit. L'idée c'est plutôt d'attendre la fin des études pour envisager quoi que ce soit de sérieux. Là c'est juste pour... Profiter un peu."
Ce n'est pas totalement faux. Malheureusement, on ne choisi pas non plus complètement et parfois, on s'attache sans pouvoir comprendre d'où ça vient. Jamais je n'aurais parié pouvoir ressentir le genre de sentiment que j'éprouve à l'égard de Chandini. Mais évidemment, pas question que je puisse évoquer ce nom devant Akira.
En revanche je ne m'attendais pas à ce qu'elle me donne ce genre de détails sur sa relation supposée avec mon frère. A vrai dire, ça ne m'étonne pas. Le fils du chef et la fille du bras droit. Un homme capable d'endosser toutes les responsabilités qui lui incombent sans jamais montrer le moindre signe de faiblesse, et une femme au caractère bien affirmé qui a toujours su lui tenir tête. Le tout sur fond d'amour/haine depuis l'enfance. Ça ressemble un peu trop aux histoires d'amour décrites dans les mangas. Alors même si je vois très bien ce qu'elle entend par idée dégueu, je ne peux m'empêcher de laisser un léger blanc avant de répondre.
- "T'es sûrement la seule nana capable de lui faire face sans le laisser prendre le dessus, c'est pas très étonnant. Et puis, il a une place plutôt enviable, il doit y avoir plein de filles qui veulent se marier avec lui."
C'est vrai que quand on était plus jeunes on était tellement tout le temps fourrés ensemble que c'était un peu comme la famille et que ce genre de relation paraissait juste impossible, mais maintenant qu'on a grandi, c'est assez facile de distinguer les liens du sang du reste. Alors même si ça me paraitrait sûrement très bizarre qu'ils finissent ensemble, mon côté très objectif prend assez facilement le dessus.
- "Ou alors, c'est parce que t'as déjà quelqu'un d'autre en vu ?"
Un petit sourire amusé, on ne sait jamais !! Et puis il n'y a pas de raison qu'elle soit la seule à poser des questions.
Je souris légèrement à sa réaction sur mes "relations amoureuses". Mais si je veux bien lui livrer une part de la vérité, il ne faudrait pas trop exagérer non plus. Bien sûr que je ne suis pas assez stupide pour lui donner des infos qu'elle pourrait retourner contre moi. Utiliser un tiers important pour atteindre la cible, c'est une façon de faire assez classique.
- "Spéciale ? Non, je n'ai pas vraiment le temps pour m'investir suffisamment dans une relation avec quelqu'un en particulier pour en arriver là alors, je préfère éviter de trop m'attacher à qui que ce soit. L'idée c'est plutôt d'attendre la fin des études pour envisager quoi que ce soit de sérieux. Là c'est juste pour... Profiter un peu."
Ce n'est pas totalement faux. Malheureusement, on ne choisi pas non plus complètement et parfois, on s'attache sans pouvoir comprendre d'où ça vient. Jamais je n'aurais parié pouvoir ressentir le genre de sentiment que j'éprouve à l'égard de Chandini. Mais évidemment, pas question que je puisse évoquer ce nom devant Akira.
En revanche je ne m'attendais pas à ce qu'elle me donne ce genre de détails sur sa relation supposée avec mon frère. A vrai dire, ça ne m'étonne pas. Le fils du chef et la fille du bras droit. Un homme capable d'endosser toutes les responsabilités qui lui incombent sans jamais montrer le moindre signe de faiblesse, et une femme au caractère bien affirmé qui a toujours su lui tenir tête. Le tout sur fond d'amour/haine depuis l'enfance. Ça ressemble un peu trop aux histoires d'amour décrites dans les mangas. Alors même si je vois très bien ce qu'elle entend par idée dégueu, je ne peux m'empêcher de laisser un léger blanc avant de répondre.
- "T'es sûrement la seule nana capable de lui faire face sans le laisser prendre le dessus, c'est pas très étonnant. Et puis, il a une place plutôt enviable, il doit y avoir plein de filles qui veulent se marier avec lui."
C'est vrai que quand on était plus jeunes on était tellement tout le temps fourrés ensemble que c'était un peu comme la famille et que ce genre de relation paraissait juste impossible, mais maintenant qu'on a grandi, c'est assez facile de distinguer les liens du sang du reste. Alors même si ça me paraitrait sûrement très bizarre qu'ils finissent ensemble, mon côté très objectif prend assez facilement le dessus.
- "Ou alors, c'est parce que t'as déjà quelqu'un d'autre en vu ?"
Un petit sourire amusé, on ne sait jamais !! Et puis il n'y a pas de raison qu'elle soit la seule à poser des questions.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- InvitéInvité
On fuit le passé mais il nous rattrape
FEAT. Milan
Don Juan rime avec volage évidemment. Sa réponse ne m’étonne pas trop. Même si... Je me fais la réflexion que ce serait aussi compliqué de s’engager sérieusement avec quelqu’un en devant lui mentir sur toute sa vie. Pas besoin de l’entendre de sa bouche pour m’en douter. Un jour viendra peut-être où il tombera sur la bonne et se décidera à tout dire, mais ce sera quitte ou double.
« Je vois ouais... T’as raison profites-en avant de te retrouver enfermé dans ton cabinet. Encore que si tu taffes à l’hôpital y’aura toujours les petites infirmières. »
Je ricane sur ce gros cliché du docteur qui fait tourner la tête des infirmières et décide de brûler un feu rouge dans la petite rue parce qu’il n’y a personne. Puisqu’on parle de couple, j’en profite pour lui faire part de mon dégoût à l’idée d’être avec son frère. Un blanc s’installe, j’espère bien que c’est parce qu’il est d’accord avec moi, hein... Hein ? Qu’est-ce que j’entends là. On est en ligne droite et je le regarde pendant au moins trois secondes, assez pour qu’il ait envie de me dire de regarder la route, mais je reprends vite ma position normale.
« Pas très étonnant... Mais y’a rien qui va ! Clairement les greluches qui veulent lui mettre la bague au doigt, c’est pas pour sa personnalité exceptionnelle ! A part si elles aiment qu’on leur donne des ordres, sauf si c’est un fleur bleue qui se cache mais bon ça fait un peu gros ! »
Même s’il a ses bons côtés, les mauvais sont à s’arracher les cheveux ! En tout cas pour moi, j’en veux pas. Peut-être qu’il lui faut une femme calme qui puisse le temporiser justement.
« Objectivement j’me vois pas du tout avec. Combattre le feu par le feu ça donne juste un tas de cendres, rien de bon. »
Et c’est qu’il commence à se sentir à l’aise le p’tit Milan. Je ris doucement à sa question.
« Bof non, pas en ce moment. J’ai été avec Takeo pendant quelques mois mais c’est fini. Tu te rappelles de lui ? Toujours fourré avec sa batte de base-ball, il en parlait toute la journée et si t’avais le malheur de rien faire, il t’embarquait pour jouer. »
Un peu fatiguant parfois mais il avait le mérite d’être drôle et pas aussi bête que les autres. Pour lui, tant que Milan savait tenir une balle de base-ball, il avait son approbation. On continue notre route jusqu’à arriver à mon immeuble. J’actionne la barrière automatique et m’engage dans le parking souterrain dès que je peux. Une fois dehors, on prend l’ascenseur. Il s’arrête au rez-de-chaussée et, oh nan pas lui... Yukinaga... Vingt-cinq ans, il me semble... Il entre, appuie sur le bouton du cinquième étage et observe Milan puis moi, puis de nouveau Milan et hausse les sourcils. Il est évident qu’on est ensemble vu comme je me tiens près de lui.
« Bonsoir Anzou-san... Je vois que tu refuses d’aller boire un verre avec moi mais amener n’importe quel blond peroxydé chez toi par contre...»
« Yukinaga-san... Faut croire, teins-toi les cheveux si t’y tiens tant, là peut-être que j’accepterai... »
Il me lance un regard de travers que je soutiens, un sourcil haussé. Je pourrais nier ce qu’il s’est mit en tête mais ça ne le regarde pas alors je me fiche complètement de ce qu’il pense. S’il veut rager de ne pas m’intéresser, c’est son problème.
« Alors, le blond, comment t’as fais pour arriver là ? Qu’est-ce que t’as promis ?»
Mais qu’est-ce qu’il a ce soir ?! Son ego est tellement atteint qu’il s’en prend à lui maintenant ? J’ai déjà envie de le remettre à sa place mais, je suis curieuse de voir si Milan a gagné en répondant depuis.
« Je vois ouais... T’as raison profites-en avant de te retrouver enfermé dans ton cabinet. Encore que si tu taffes à l’hôpital y’aura toujours les petites infirmières. »
Je ricane sur ce gros cliché du docteur qui fait tourner la tête des infirmières et décide de brûler un feu rouge dans la petite rue parce qu’il n’y a personne. Puisqu’on parle de couple, j’en profite pour lui faire part de mon dégoût à l’idée d’être avec son frère. Un blanc s’installe, j’espère bien que c’est parce qu’il est d’accord avec moi, hein... Hein ? Qu’est-ce que j’entends là. On est en ligne droite et je le regarde pendant au moins trois secondes, assez pour qu’il ait envie de me dire de regarder la route, mais je reprends vite ma position normale.
« Pas très étonnant... Mais y’a rien qui va ! Clairement les greluches qui veulent lui mettre la bague au doigt, c’est pas pour sa personnalité exceptionnelle ! A part si elles aiment qu’on leur donne des ordres, sauf si c’est un fleur bleue qui se cache mais bon ça fait un peu gros ! »
Même s’il a ses bons côtés, les mauvais sont à s’arracher les cheveux ! En tout cas pour moi, j’en veux pas. Peut-être qu’il lui faut une femme calme qui puisse le temporiser justement.
« Objectivement j’me vois pas du tout avec. Combattre le feu par le feu ça donne juste un tas de cendres, rien de bon. »
Et c’est qu’il commence à se sentir à l’aise le p’tit Milan. Je ris doucement à sa question.
« Bof non, pas en ce moment. J’ai été avec Takeo pendant quelques mois mais c’est fini. Tu te rappelles de lui ? Toujours fourré avec sa batte de base-ball, il en parlait toute la journée et si t’avais le malheur de rien faire, il t’embarquait pour jouer. »
Un peu fatiguant parfois mais il avait le mérite d’être drôle et pas aussi bête que les autres. Pour lui, tant que Milan savait tenir une balle de base-ball, il avait son approbation. On continue notre route jusqu’à arriver à mon immeuble. J’actionne la barrière automatique et m’engage dans le parking souterrain dès que je peux. Une fois dehors, on prend l’ascenseur. Il s’arrête au rez-de-chaussée et, oh nan pas lui... Yukinaga... Vingt-cinq ans, il me semble... Il entre, appuie sur le bouton du cinquième étage et observe Milan puis moi, puis de nouveau Milan et hausse les sourcils. Il est évident qu’on est ensemble vu comme je me tiens près de lui.
« Bonsoir Anzou-san... Je vois que tu refuses d’aller boire un verre avec moi mais amener n’importe quel blond peroxydé chez toi par contre...»
« Yukinaga-san... Faut croire, teins-toi les cheveux si t’y tiens tant, là peut-être que j’accepterai... »
Il me lance un regard de travers que je soutiens, un sourcil haussé. Je pourrais nier ce qu’il s’est mit en tête mais ça ne le regarde pas alors je me fiche complètement de ce qu’il pense. S’il veut rager de ne pas m’intéresser, c’est son problème.
« Alors, le blond, comment t’as fais pour arriver là ? Qu’est-ce que t’as promis ?»
Mais qu’est-ce qu’il a ce soir ?! Son ego est tellement atteint qu’il s’en prend à lui maintenant ? J’ai déjà envie de le remettre à sa place mais, je suis curieuse de voir si Milan a gagné en répondant depuis.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 32■ Messages : 2461■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
J'ai un petit sourire à l'évocation des infirmières. C'est clair que c'est cliché mais... Eh, ça reste un fantasme assez classique ! En tout cas, ça a l'air d'inspirer tout autre chose à Akira, puisque la voilà qui... Grille un feu ? Bon ok, il n'y a personne, mais c'est à dire que je n'ai pas très envie d'avoir affaire aux flics moi... Je lui jette un petit regard pas ultra confiant avant de reposer mes yeux sur la route. Et ce serait bien qu'elle en fasse autant !! Pas besoin de la regarder pour savoir que sa tête est beaucoup trop tournée dans ma direction ! Je me crispe un peu, et pas à cause du sujet de la conversation.
Quand elle reprend enfin la parole, moment qui coïncide avec celui où elle accepte de reprendre le contact visuel avec la route, je me rends compte que je retenais également ma respiration. Ouais bah si on pouvait éviter de finir encastré dans un mur ou un poteau ça m'arrangerait. En tout cas, ma réponse n'a pas l'air de trop lui convenir. Je m'en doutais.
- "C'est vrai. J'sais pas comment il est en tant que petit ami, c'est pas comme si j'avais connu ses copines. Peut-être qu'il se comporte bien."
Mais ce n'est plus mon problème. J'évite de le dire à voix haute, je n'ai pas très envie de motiver Akira à me ramener plus vite que prévu. En tout cas, c'est assez agréable de voir qu'on peut à nouveau discuter tranquillement de tout. J'acquiesce quand elle me parle de son ex. C'est pas parce que je suis parti que j'ai oublié les gens. J'essaie juste de ne pas trop y penser, ça fait bizarre.
Quoi qu'il en soit, je dois avouer être un peu soulagé quand on arrive devant l'un de ces bâtiments réservés aux membres du personnel. Parce qu'on est toujours à Kobe. Et qu'on n'a pas eu d'accident. Mais je crois que mon répit ne sera que de courte durée. C'est quoi cette ambiance d'un coup quand on monte dans l’ascenseur ? Ouais ok, pas compliqué de deviner que le type avec nous a dû se prendre un râteau et qu'en plus il doit avoir un égo un peu trop important pour l'accepter. Mais... OMG qu'est-ce qu'il s’imagine là ??? Il peut bien m'appeler comme il veut je m'en fiche, mais insinuer qu'on puisse avoir ce genre de relation, ça va très vite très mal finir cette histoire !!
- "Heu... Moi ? ..."
Je crois que s'il pouvait y avoir un ALED en lettres rouges clignotantes qui pouvait s'afficher sur mon front à cet instant ce serait en taille xxl. Non mais je ne peux pas lui manquer de respect non plus !! Et Akira qui répond comme si elle n'en avait rien à faire ! Ouais, en fait sûrement qu'elle s'en fout royal de ce qu'il pense. MAIS PAS MOI !!!
- "Avec A...nzou-san ?? Oh nooooon non non c'est pas du tout ça !! C'est juste que... Enfin, je ne reste pas longtemps ! Pas assez pour... Heu... Vous voyez... Mais ne vous inquiétez pas, moi aussi je me ferais tej' si je tentais quoi que ce soit ! Et j'suis à peu près sûr que les blonds c'est pas du tout son truc !"
Un main qui se perd à l'arrière de mes cheveux en signe évident de malaise et un sourire qui se veut innocent pour clore cette réponse chaotique, je ne sais pas du tout ce qu'elle a bien pu raconter comme excuse pour se retrouver ici ! A part qu'elle est désormais surveillante, je n'en sais vraiment pas assez pour nous inventer une relation (autre que celles qui pourraient impliquer quelque chose que je ne peux imaginer) qui puisse me sortir de ce faux pas. Je n'ose pas la regarder, mais clairement, je prie très fort pour qu'elle s'en débarrasse là. Eh j'suis juste étudiant moi ok !!
Finalement, c'est le "ding" de l’ascenseur qui me sauve. Sauf que je ne sais absolument pas si c'est là qu'on descend. Je retiens juste mon souffle en essayant de me faire oublier comme je peux.
Quand elle reprend enfin la parole, moment qui coïncide avec celui où elle accepte de reprendre le contact visuel avec la route, je me rends compte que je retenais également ma respiration. Ouais bah si on pouvait éviter de finir encastré dans un mur ou un poteau ça m'arrangerait. En tout cas, ma réponse n'a pas l'air de trop lui convenir. Je m'en doutais.
- "C'est vrai. J'sais pas comment il est en tant que petit ami, c'est pas comme si j'avais connu ses copines. Peut-être qu'il se comporte bien."
Mais ce n'est plus mon problème. J'évite de le dire à voix haute, je n'ai pas très envie de motiver Akira à me ramener plus vite que prévu. En tout cas, c'est assez agréable de voir qu'on peut à nouveau discuter tranquillement de tout. J'acquiesce quand elle me parle de son ex. C'est pas parce que je suis parti que j'ai oublié les gens. J'essaie juste de ne pas trop y penser, ça fait bizarre.
Quoi qu'il en soit, je dois avouer être un peu soulagé quand on arrive devant l'un de ces bâtiments réservés aux membres du personnel. Parce qu'on est toujours à Kobe. Et qu'on n'a pas eu d'accident. Mais je crois que mon répit ne sera que de courte durée. C'est quoi cette ambiance d'un coup quand on monte dans l’ascenseur ? Ouais ok, pas compliqué de deviner que le type avec nous a dû se prendre un râteau et qu'en plus il doit avoir un égo un peu trop important pour l'accepter. Mais... OMG qu'est-ce qu'il s’imagine là ??? Il peut bien m'appeler comme il veut je m'en fiche, mais insinuer qu'on puisse avoir ce genre de relation, ça va très vite très mal finir cette histoire !!
- "Heu... Moi ? ..."
Je crois que s'il pouvait y avoir un ALED en lettres rouges clignotantes qui pouvait s'afficher sur mon front à cet instant ce serait en taille xxl. Non mais je ne peux pas lui manquer de respect non plus !! Et Akira qui répond comme si elle n'en avait rien à faire ! Ouais, en fait sûrement qu'elle s'en fout royal de ce qu'il pense. MAIS PAS MOI !!!
- "Avec A...nzou-san ?? Oh nooooon non non c'est pas du tout ça !! C'est juste que... Enfin, je ne reste pas longtemps ! Pas assez pour... Heu... Vous voyez... Mais ne vous inquiétez pas, moi aussi je me ferais tej' si je tentais quoi que ce soit ! Et j'suis à peu près sûr que les blonds c'est pas du tout son truc !"
Un main qui se perd à l'arrière de mes cheveux en signe évident de malaise et un sourire qui se veut innocent pour clore cette réponse chaotique, je ne sais pas du tout ce qu'elle a bien pu raconter comme excuse pour se retrouver ici ! A part qu'elle est désormais surveillante, je n'en sais vraiment pas assez pour nous inventer une relation (autre que celles qui pourraient impliquer quelque chose que je ne peux imaginer) qui puisse me sortir de ce faux pas. Je n'ose pas la regarder, mais clairement, je prie très fort pour qu'elle s'en débarrasse là. Eh j'suis juste étudiant moi ok !!
Finalement, c'est le "ding" de l’ascenseur qui me sauve. Sauf que je ne sais absolument pas si c'est là qu'on descend. Je retiens juste mon souffle en essayant de me faire oublier comme je peux.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
- Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Re: On fuit le passé, mais il nous rattrape toujours [Ft. Milan]
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum