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Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
Le samedi 25 mars
Le trajet d'Espagne à Osaka avait été très long. Trop long pour Gaby. Heureusement, il y avait les escales pour changer des nombreuses heures assise dans les sièges d'avion. Elle avait partagé son temps entre dormir, regarder des films et dessiner les idées qui lui venait en voyant les tenues des autres passagers. Elle ne pouvait pas vraiment se plaindre de la situation. C'est ce qu'elle voulait après tout. Et puis, dans le fond, elle se sentait un peu coupable de bouleverser la vie de son frère et ses pères en débarquant du jour au lendemain. Bien qu'une partie d'elle se disait que c'était de leur faute aussi pour être parti loin d'elle. Ses sentiments étaient donc mitigés et elle décida de ne pas faire d'esclandre ou se plaindre à voix haute de tout ça, bien que ça la démangeait.
Après ce qu'il lui semblait une éternité, elle arriva enfin à l'aéroport d'Osaka avec ses trois sacs et ses deux énormes valises. Elle était loin d'avoir toutes ses affaires, sa mère lui avait dit de s'acheter de nouveaux vêtements au Japon et qu'elle enverrait sa guitare ainsi que sa machine à coudre plus tard. Elle avait criser évidemment en disant qu'elle n'aurait rien pour s'occuper mais ça n'avait pas eu l'effet escompté. Le copain de sa mère y avait mis son grain de sel et sa mère en avait profité pour tenir sa position. En conclusion, elle n'avait avec elle que des vêtements, des trucs pour s'occuper un minimum et des fournitures scolaires pour l'année à venir.
Il fallut donc pas mal d'efforts pour tout monter à l'appartement quand ils arrivèrent à destination. Elle n'avait qu'une envie: se poser pour faire la sainte sieste et récupérer un peu avant d'aller faire les magasins. Ainsi, dès qu'elle franchit la porte de l'appartement, elle demanda avec curiosité :
Alors, elle est où ma chambre ?!
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- Tenue Gaby:
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Avec Gaby, rien n'était tout à fait simple. Elle savait tout chambouler, en bien comme en moins bien. Elle était un peu comme celle qui jetait des pierres dans l'étendue d'eau limpide et calme de la vie. Pourtant, elle n'était jamais un fardeau. Pas pour Monty. Il alla l'accueillir à l'aéroport d'Osaka avec leur père. Même s'il l'avait revue plusieurs fois dans l'année, la savoir sur le territoire nippon éveillait en lui une sorte de nostalgie — en plus d'apporter un certain soulagement —. Il était content de l'avoir à ses côtés, fidèle à elle-même. Il appréhendait toutefois les jours à venir. Frère et sœur n'étaient jamais restés ensemble toute l'année. Monty savait d'emblée que ça lui procurerait un étrange sentiment inédit, à la longue.
Leur père remarqua assez rapidement que Gaby avait débarqué avec beaucoup d'affaires. Il lança une réflexion qui fit sourire en coin Montoro, qui ne put qu'acquiescer en poussant un soupir amusé. « Vous deux alors, vous n'êtes pas frère et sœur pour rien...! » Bien évidemment, le rôle de bagagiste incombait aux hommes. De retour à Kobe, la petite famille regagnait l'appartement où ils logeraient désormais tous ensemble, bien lotis et plutôt nombreux. Gaby avait déjà devancé Monty et leur père. Essoufflé, Monty entama la dernière marche lourdement, traînant derrière lui une énorme valise de princesse.
L'aîné ne savait pas tellement comment expliquer la situation à sa cadette. Il posa la valise dans le salon et la laissa faire sa première petite exploration. Il finit par répondre à sa question, quelque peu hésitant.
— On va débarrasser la mienne.
Leur père semblait occupé au téléphone, sûrement avec leur autre papa. Monty s'approcha de Gaby et lui attrapa les épaules, posant ses deux mains en même temps, sans s'annoncer — comme pour l'arrêter net ou lui faire peur —.
— T'as faim ?
Leur père remarqua assez rapidement que Gaby avait débarqué avec beaucoup d'affaires. Il lança une réflexion qui fit sourire en coin Montoro, qui ne put qu'acquiescer en poussant un soupir amusé. « Vous deux alors, vous n'êtes pas frère et sœur pour rien...! » Bien évidemment, le rôle de bagagiste incombait aux hommes. De retour à Kobe, la petite famille regagnait l'appartement où ils logeraient désormais tous ensemble, bien lotis et plutôt nombreux. Gaby avait déjà devancé Monty et leur père. Essoufflé, Monty entama la dernière marche lourdement, traînant derrière lui une énorme valise de princesse.
L'aîné ne savait pas tellement comment expliquer la situation à sa cadette. Il posa la valise dans le salon et la laissa faire sa première petite exploration. Il finit par répondre à sa question, quelque peu hésitant.
— On va débarrasser la mienne.
Leur père semblait occupé au téléphone, sûrement avec leur autre papa. Monty s'approcha de Gaby et lui attrapa les épaules, posant ses deux mains en même temps, sans s'annoncer — comme pour l'arrêter net ou lui faire peur —.
— T'as faim ?
- Ootd:
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Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
Si Gaby aimait son confort et avait pour acquis qu'elle bénéficierait du même confort que chez sa mère, elle ne voulait pas l'avoir au dépens de son frère. Ainsi, elle eut un temps d'arrêt dans son exploration, sans comprendre lorsqu'il parla de débarrasser sa chambre. Elle sursauta légèrement quand il posa ses mains sur ses épaules et le regarda perplexe.
Non, je suis fatiguée. J'ai grignoter dans l'avion.
Elle regarda brièvement le reste de l'appartement avant de reposer les yeux sur son frère.
Comment ça débarrasser ta chambre ? J'ai pas la mienne ? Y a pas ce qu'il faut ici ?!
Bien sûr que dans ses plans, elle ne s'était pas préoccupée de tout ça. Son objectif était d'arriver au Japon point. Elle n'avait pas pensé à l'impact logistique de sa venue, ce n'était pas vraiment son problème.
Ça se fait pas de dormir sur le canapé.
Son ton était légèrement plaintif, anticipant la suite de la conversation. Elle n'avait même pas attendu qu'il réponde pour ajouter cette remarque tout à fait inutile.
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- InvitéInvité
Monty frotta les petites épaules de sa sœur qui lui disait qu'elle n'avait pas faim. Il le regarda brièvement de bas en haut, constatant puis se demandant si elle n'avait pas maigrie. Il espérait qu'elle ne commençait pas à s'affamer pour ressembler à un mannequin... Puis il la fit balancer doucement d'avant en arrière, sans méchanceté puisqu'elle semblait lasse — c'était affectueux —. Gaby fit évidemment un scandale en parlant de la chambre. Montoro se trouvait dans une position délicate. Il y avait bien 3 chambres dans l'appartement mais la dernière n'était pas disponible pour une certaine raison qu'il se gardait d'évoquer. Il n'expliqua rien de plus que ce que Gaby devait savoir. Il la pensait boudeuse mais c'était comme ça, il fallait faire avec. Pas de chichis. Un sourcil curieux, il leva toutefois les yeux au plafond un court instant avant de déclarer quelque chose.
— J'ai jamais parlé de canapé. fit-il énigmatique et incertain.
Il chercha à "rassurer" sa cadette. Relâchant ses épaules, il s'en alla chercher les affaires de Gaby et se dirigea vers la chambre.
— Ça me dérange pas. Je rentre qu'un weekend sur deux de toute façon. On sera en pensionnat le reste du temps. dit-il simplement.
Il poussa les valises jusqu'aux abords de la chambre mais les laissa donc à l'entrée puisqu'il fallait tout enlever d'abord. Il entra. Le ménage avait déjà été fait, sûrement par papa. Il commença donc à vider ses placards.
— On va pas tarder à recevoir le courrier pour les chambres d'ailleurs. Maman a bien marqué notre adresse j'espère...
— J'ai jamais parlé de canapé. fit-il énigmatique et incertain.
Il chercha à "rassurer" sa cadette. Relâchant ses épaules, il s'en alla chercher les affaires de Gaby et se dirigea vers la chambre.
— Ça me dérange pas. Je rentre qu'un weekend sur deux de toute façon. On sera en pensionnat le reste du temps. dit-il simplement.
Il poussa les valises jusqu'aux abords de la chambre mais les laissa donc à l'entrée puisqu'il fallait tout enlever d'abord. Il entra. Le ménage avait déjà été fait, sûrement par papa. Il commença donc à vider ses placards.
— On va pas tarder à recevoir le courrier pour les chambres d'ailleurs. Maman a bien marqué notre adresse j'espère...
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Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
Bien sûr qu'il n'avait pas parler de canapé mais tout ce qui n'était pas un lit, avec un bon matelas, en hauteur, n'était pas un couchage décent pour Gaby. Que ça soit un futon, un matelas gonflable ou un sac de couchage. C'est bien pour ça que la princesse ne faisait pas de camping. Pourquoi dormir dans une tente quand on peut dormir à l'hôtel ? Bref, avec une petite moue, elle suivit son frère jusqu'à la chambre. Même si ça ne le dérangeait pas lui, ça la dérangeait elle. Il était bien trop gentil pour son propre bien. D'ailleurs, l'idée d'être pensionnat et partager sa chambre avec des inconnus l'inquiétait un peu. Est-ce qu'elle aurait assez d'espace ? Elle avait bien conscience qu'elle prenait beaucoup de place avec ses affaires. Elle devrait donc s'arranger pour en laisser une partie ici et faire la navette. Tout ces petits détails qui lui venaient à l'esprit ne firent qu'accentuer sa moue boudeuse.
Elle déposa le sac contenant son pc portable et ses affaires à dessin à côté des valises avant de se diriger droit sur le lit. Elle s'assit et regarda Monty vider les placards.
Hmm je pense que oui, quoique, elle était tellement pressée de se débarrasser de moi qu'elle a peut-être zappé !
Elle aurait eu un sourire amusé si une pensée ne lui avait pas traverser l'esprit.
Oh faut pas qu'elle ait oublier cette adresse, faut qu'elle m'envoie le reste de mes affaires !! Imagine elle fait livrer ma machine à coudre à l'école et qu'ils la perdent ?!
Ça serait la fin du monde pour Gaby, elle tenait à cette machine comme à la prunelle de ses yeux. A tel point qu'au lieu d'en changer quand elle était tombée en panne, elle avait dépenser tout son argent de poche et économie pour la réparer. Nerveusement, elle serra les draps entre ses doigts avant d'ajouter pour éviter de trop y penser:
J'vais être chiante mais tu parlais de dormir où alors ?
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- InvitéInvité
Monty n'aimait pas que Gaby parle comme ça de leur mère et qu'elle insinue des choses. Même s'il ne vivait pas leur quotidien et que Gaby devait avoir ses raisons pour déclarer ça ainsi, Monty préférait qu'elle ne soit pas aussi sarcastique. Il se retourna et alla rapidement pincer la joue de sa petite sœur, en ayant ce regard particulièrement sévère. Elle n'aimerait sûrement pas la petite pinçade mais c'était plus fort que l'aîné.
— Ne parle pas comme ça de Maman. réprimanda-t-il d'une voix rauque mais sans méchanceté. Viens plutôt m'aider. Il marqua une pause avant de plisser des yeux, anticipant d'éventuelles techniques de parades pour se faire jeter. S'il te plait ? dit-il dubitatif.
Il retourna à son débarras, doutant que Gaby lèverait le doigt. La connaissant, il l'imaginait déjà s'allonger de tout son long sur le lit pour le regarder travailler. Il mit toutes ses piles de vêtements sur le lit, à côté de Gaby, vida complètement les placards. Il retira aussi toutes ses bottes et autres chaussures de l'étagère de rangement. Le lit se retrouva rapidement inondé de tous les habits. Il répondit distraitement à la question d'insistance de sa soeur.
— Il y a un futon pour moi. J'irai au salon.
Pour finir, Monty jeta son plus grand manteau sur sa petite sœur — qui devait peser assez lourd par son envergure —, afin de faire bonne mesure et de la taquiner, à sa manière. Qu'elle cesse de demander la même chose à tout bout de champ.
— Ne parle pas comme ça de Maman. réprimanda-t-il d'une voix rauque mais sans méchanceté. Viens plutôt m'aider. Il marqua une pause avant de plisser des yeux, anticipant d'éventuelles techniques de parades pour se faire jeter. S'il te plait ? dit-il dubitatif.
Il retourna à son débarras, doutant que Gaby lèverait le doigt. La connaissant, il l'imaginait déjà s'allonger de tout son long sur le lit pour le regarder travailler. Il mit toutes ses piles de vêtements sur le lit, à côté de Gaby, vida complètement les placards. Il retira aussi toutes ses bottes et autres chaussures de l'étagère de rangement. Le lit se retrouva rapidement inondé de tous les habits. Il répondit distraitement à la question d'insistance de sa soeur.
— Il y a un futon pour moi. J'irai au salon.
Pour finir, Monty jeta son plus grand manteau sur sa petite sœur — qui devait peser assez lourd par son envergure —, afin de faire bonne mesure et de la taquiner, à sa manière. Qu'elle cesse de demander la même chose à tout bout de champ.
- InvitéInvité
Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
¡Ay!
Gaby eut un mouvement de recul quand Monty la pinça. Elle se frotta la joue avec un air tout à fait indigné sur le visage. Elle qui commençait à se dire qu’elle allait l’aider pour aller plus vite… voilà qui changea sa décision. Elle tira la langue dès qu’il eut le dos tourné dans un geste complètement puéril. Pour faire bonne mesure, elle croisa les bras sur sa poitrine en le regardant se débrouiller. Sa relation avec sa mère était devenue un peu conflictuelle depuis que Gaby avait dû amplifier les caprices et les crises pour venir au Japon. De plus, elle trouvait que sa mère avait régressé depuis qu'elle était avec son nouveau copain. Elle ne comprenait pas pourquoi sa mère ne disait rien quand l'"autre" voulait jouer au père autoritaire...
À défaut de pouvoir s’allonger, à cause des vêtements qui s’accumulaient, elle resta bien assise en regardant les pièces qu’il sortait pour voir ce qu’il avait. Beaucoup de noir, cela ne la surprenait guère vu qu'elle était pareille, même si elle essayait de mettre plus de couleurs dernièrement. Elle soupira un peu et soupira de plus belle quand il lui répondit. Juste avant de se prendre le manteau sur la tête.
Hééé !!
Elle pesta une deuxième fois et retira le vêtement le plus rapidement possible. Une fois débarrassée, elle passa une main dans ses cheveux pour les remettre correctement.
T’sais que je suis pas venue pour me faire maltraitée ?!
Elle garda le manteau sur ses genoux en déclarant:
Je t’aide à bouger tes affaires mais c’est uniquement pour pouvoir faire la sieste !
Le manque de sommeil avait tendance à la rendre encore plus susceptible, alors, plus vite débarrassé de la corvée, mieux ça serait pour tous le monde.
Tu mets tout ça où ?
Gabriella saisit le manteau et prit une pile de fringue dans ses bras avant de se lever. En attendant qu'il lui montre le chemin.
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- InvitéInvité
Il pouffait en voyant sa petite hermana se débattre. Méfait accomplie. Chargé comme une mule — manteaux sous le bras, sur les avant-bras, un sur l'épaule, chaussures du bout des mains, piles de vêtements dans les bras — Monty se dirigea au salon, suivi par Gaby. Il posa ses affaires au salon, près du sofa ou carrément dessus. Soucieux, il regarda Gaby arriver juste après lui, alors qu'elle l'aidait au transport puis il passa ses doigts dans une mèche de cheveux de Gaby. Il remit une mèche derrière son oreille tout en lui parlant.
— T'es fatiguée ? demandait-il d'une certaine tendresse. Montoro était toujours très attentionné vis-à-vis de Gabriella même s'il avait la vocation de l'embêter. En l'occurrence, il pensait qu'elle devait vraiment être fatiguée pour en arriver à l'aider. Laisse, va plutôt te reposer, j'en ai pas pour longtemps.
Il repartait alors directement vers sa chambre pour terminer le débarras. Il fallait encore déplacer quelques vêtements puis ensuite les bricoles, les affaires d'école.
— Je te réveillerai pour le dîner. dit-il en s'éloignant. Il préférait vraiment que Gaby aille faire une sieste convenable. Il se demanda alors si c'était vraiment une bonne idée de la faire dormir dans la chambre alors qu'il était en train de la vider. Il ne savait pas vraiment si Gaby avait le sommeil lourd ou léger. Il s'arrêta, rembobina ses pas puis il proposa une alternative à sa cadette.
— Tu peux dormir dans la chambre des parents en attendant. C'est là-bas, au fond au couloir, deuxième porte à gauche. désignait-il en pointant du doigt la direction.
Il ne fit pas allusion à la troisième porte scellée. Il pensait que Gaby n'y ferait pas attention.
— T'es fatiguée ? demandait-il d'une certaine tendresse. Montoro était toujours très attentionné vis-à-vis de Gabriella même s'il avait la vocation de l'embêter. En l'occurrence, il pensait qu'elle devait vraiment être fatiguée pour en arriver à l'aider. Laisse, va plutôt te reposer, j'en ai pas pour longtemps.
Il repartait alors directement vers sa chambre pour terminer le débarras. Il fallait encore déplacer quelques vêtements puis ensuite les bricoles, les affaires d'école.
— Je te réveillerai pour le dîner. dit-il en s'éloignant. Il préférait vraiment que Gaby aille faire une sieste convenable. Il se demanda alors si c'était vraiment une bonne idée de la faire dormir dans la chambre alors qu'il était en train de la vider. Il ne savait pas vraiment si Gaby avait le sommeil lourd ou léger. Il s'arrêta, rembobina ses pas puis il proposa une alternative à sa cadette.
— Tu peux dormir dans la chambre des parents en attendant. C'est là-bas, au fond au couloir, deuxième porte à gauche. désignait-il en pointant du doigt la direction.
Il ne fit pas allusion à la troisième porte scellée. Il pensait que Gaby n'y ferait pas attention.
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Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
La jeune fille suivit son frère dans le salon, en se demandant comment il faisait pour avoir autant de trucs dans les mains sans faire tout tomber. Heureusement, la distance n'était pas grande et ils arrivèrent bien vite à destination, à savoir le canapé. Avec un temps de retard, elle posa les affaires qu'elle avait dans les bras sur le canapé à son tour. Elle eut un léger sourire au geste de Monty. Même si il venait de l'embêter, son affection lui avait manquer et puis, elle aimait qu'on prenne soin d'elle, alors forcément, elle était heureuse. Elle hocha la tête pour confirmer qu'elle était fatiguée. C'était seulement l'excitation d'être arrivée à destination et retrouver sa famille qui la faisait tenir debout.
Comme tu veux !
Elle n'allait pas se priver pour aller se coucher si il y tenait. Moins de corvée pour elle, c'était tout bénef. Par contre, même si elle avait la capacité à s'endormir dans n'importe quel environnement sonore, les piles de vêtements sur le lit constituaient un inconvénient majeur. Elle allait d'ailleurs le signaler à Monty quand il revint sur ses pas.
Ouuuh entrer dans l'antre des pères !! Je ne sais pas si j'oserais !
Elle pouffa un peu avant d'ajouter:
Mais je pense que c'est mieux, j'ai pas encore appris à être contorsionniste et à dormir entre des piles de vêtements. Puis, je voudrais pas que tu me vois baver si je dors trop profondément.
Elle plaisantait évidemment, elle ne bavait pas -pas qu'elle sache en tout cas- mais sait-on jamais.
Est-ce que je vais réussir à retrouver mon chemin, telle est la question.
Elle fit un pas dans la direction indiquée avant de se diriger vers son frère pour lui faire un câlin et dire:
J'suis contente d'être là et vous avoir retrouver. Merci de m'accueillir.
Même si elle ne leur avait pas vraiment laisser le choix, ils auraient pu refuser et la laisser en Espagne. Elle avait conscience qu'elle avait de la chance et elle avait appris à dire merci quand c'était nécessaire. Capricieuse mais pas ingrate. Elle prolongea un peu son étreinte avant de finir par dire avec conviction:
Je ne vais plus vous lâcher maintenant !
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- InvitéInvité
Monty poussa un rire soufflé en écoutant l'exclamation de Gaby. Lui-même n'allait presque jamais dans la chambre des pères. C'était presque un endroit sacré dans la maison. L'entendre de la bouche de la cadette faisait donc rire. Puis il reprit son chemin jusqu'à sa chambre.
Ce fut alors que Gaby débarqua et l'attrapa pour l'étreindre. Monty émit de la surprise, se retournant pour regarder la petite tête brune de haut. Il n'étreignit pas Gabriella en retour, au début, il hésita. C'était affectueux mais quelque peu gênant pour Monty, tout à coup, alors sa gestuelle fut d'abord assez maladroite, contenue. Ses bras branlants, il les passa ensuite autour des épaules de sa soeur, les lui caressant tout doucement. Il ne dit rien à sa déclaration, il demeurait très calme, les yeux dans le vide, sa petite sœur collée à lui. Il était content aussi et si elle l'était également alors c'était tout ce qui comptait. Cependant, Gaby devenait envahissante et il avait à faire. Il soupira puis il répondit à sa soeur.
— Il va pourtant falloir que tu me lâches si tu veux dormir un jour.
Monty resserra l'étreinte, écrasa sa petite soeur contre lui — entre ses bras — et commença subitement à la soulever comme un sac de riz, l'emportant à travers le couloir. Même si Gaby était toute fine, l'effort lui fut considérable, il geignit à chaque pas lourd qu'il faisait.
Ce fut alors que Gaby débarqua et l'attrapa pour l'étreindre. Monty émit de la surprise, se retournant pour regarder la petite tête brune de haut. Il n'étreignit pas Gabriella en retour, au début, il hésita. C'était affectueux mais quelque peu gênant pour Monty, tout à coup, alors sa gestuelle fut d'abord assez maladroite, contenue. Ses bras branlants, il les passa ensuite autour des épaules de sa soeur, les lui caressant tout doucement. Il ne dit rien à sa déclaration, il demeurait très calme, les yeux dans le vide, sa petite sœur collée à lui. Il était content aussi et si elle l'était également alors c'était tout ce qui comptait. Cependant, Gaby devenait envahissante et il avait à faire. Il soupira puis il répondit à sa soeur.
— Il va pourtant falloir que tu me lâches si tu veux dormir un jour.
Monty resserra l'étreinte, écrasa sa petite soeur contre lui — entre ses bras — et commença subitement à la soulever comme un sac de riz, l'emportant à travers le couloir. Même si Gaby était toute fine, l'effort lui fut considérable, il geignit à chaque pas lourd qu'il faisait.
- InvitéInvité
Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
Gaby donnait rarement dans les démonstrations affectives de la sorte, sauf avec quelques personnes triées sur le volet. Ainsi, elle ne fut pas vraiment surprise que Monty ne réagisse pas vraiment au début. Cela faisait longtemps qu'elle était habituée à leur différence de caractère à ce niveau-là. Tout comme le fait qu'il ne soit pas bavard alors qu'elle était tout le contraire. Elle pouffa un peu quand il déclara qu'il fallait qu'elle le lâche pour pouvoir dormir. Elle allait s'exécuter quand il la serra davantage dans ses bras jusqu'à la soulever.
Hé mais !!! Qu'est-ce que tu fabriques ?!!
Elle se débattit tant bien que mal jusqu'à ce qu'il soit obliger de la lâcher. Quitte à tomber tous les deux, elle n'allait pas se laisser porter de la sorte jusqu'à la chambre. Quand elle eut les pieds par terre, elle dit un peu essoufflée:
Faut te muscler hermano pour faire ça ! Ou alors faut que tu apprennes à porter les filles, parce que c'est pas comme ça hein. Je suis une princesse moi, on me porte pas comme un sac à pomme de terre !
Elle lui jeta un regard faussement indigné tout en passant une main dans ses cheveux pour les recoiffer.
J'ai compris, je vais me coucher ! Après manger, faudra qu'on aille faire les magasins, maman m'a dit d'acheter ce qu'il me manquait quand je serais au Japon! J'espère que tu as trouvé de bonnes adresses.
Elle n'attendit pas vraiment de réponse avant de se tourner vers la porte de la chambre qu'elle allait devoir squatter temporairement. Son regard s'attarda quelques secondes sur une autre porte au passage mais elle décida qu'elle demanderait plus tard. Elle avait tout son temps pour explorer de toute façon. Elle lâcha un: "Te veo pronto !*" avant disparaitre dans la chambre des parents. Elle ne perdit pas de temps à s'allonger en plein milieu du lit, sans même prendre le temps de soulever la couverture. Elle choppa un des oreillers pour le serrer contre elle comme une peluche et ne mit pas longtemps à s'endormir lourdement.
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*à très bientôt
- InvitéInvité
Montoro se mit à rire doucement après avoir lâché sa cadette. Sa réaction était à prévoir. Il la regarda s'éloigner, content qu'elle se soit finalement lassée de s'entêter. Elle pouvait être très bornée parfois. Il s'attela rapidement à vider la chambre. Son père vint l'aider et ils entreposèrent toutes les affaires de Montoro dans un des placards du couloir — là où étaient rangés divers ustensiles de maison, en temps normal —. Fatigué de la route, Monty partit s'allonger sur le sofa pour siester à son tour. Il s'assoupit quelques quarts d'heure avant de se réveiller.
À son réveil, son papa venait de rentrer, demandant directement où était la princesse du jour. Profitant que Gaby soit encore endormie, les pères de Monty discutèrent à propos de la jeune fille. L'aîné écouta d'une oreille plutôt distraite, l'un comme l'autre parent demandant chacun si Gaby manquait de quelque chose. En bon frère, il y réfléchit et ne mit pas longtemps à répondre. Une machine à coudre ? Le père de Monty et Gaby réfuta aussitôt, rappelant à quel point la demoiselle était obsédée par sa petite machine chérie. Elle refuserait d'en acheter une autre, elle voudrait certainement expatrier la sienne. Des vêtements ? Les hommes se mirent d'accord.
Gabriella dormait depuis presque une heure et demi déjà. Ils avaient encore le temps d'aller faire les boutiques avant la rentrée. Monty partit réveiller sa sœur. Ouvrant la porte de la chambre, il la découvrit toute blottie contre un oreiller. Une vrai gamine. Il soupira en ayant cette réflexion. Il s'approcha puis posa doucement sa main sur l'épaule de Gaby, il la secoua pour la réveiller. Une fois. Deux fois. La troisième, il commença à y aller plus fort.
— Gaby, debout.
La laissant émerger un peu, il poursuivit.
— On va faire quelques courses pour toi. Prépare-toi, papa nous dépose.
Monty, quant à lui, était déjà tout prêt. Il n'avait qu'à enfiler ses bottes.
Ils partirent ensuite à une rue marchande. Monty ne voulait pas emmener sa petite sœur dans un centre commercial, il pensait que les petites boutiques de rue étaient plus sympathiques à visiter pour ce premier jour au Japon depuis longtemps. Il se laissa dans un premier temps guider par — à n'en pas douter — l'esprit fashionista aiguisé de sa hermana...
À son réveil, son papa venait de rentrer, demandant directement où était la princesse du jour. Profitant que Gaby soit encore endormie, les pères de Monty discutèrent à propos de la jeune fille. L'aîné écouta d'une oreille plutôt distraite, l'un comme l'autre parent demandant chacun si Gaby manquait de quelque chose. En bon frère, il y réfléchit et ne mit pas longtemps à répondre. Une machine à coudre ? Le père de Monty et Gaby réfuta aussitôt, rappelant à quel point la demoiselle était obsédée par sa petite machine chérie. Elle refuserait d'en acheter une autre, elle voudrait certainement expatrier la sienne. Des vêtements ? Les hommes se mirent d'accord.
Gabriella dormait depuis presque une heure et demi déjà. Ils avaient encore le temps d'aller faire les boutiques avant la rentrée. Monty partit réveiller sa sœur. Ouvrant la porte de la chambre, il la découvrit toute blottie contre un oreiller. Une vrai gamine. Il soupira en ayant cette réflexion. Il s'approcha puis posa doucement sa main sur l'épaule de Gaby, il la secoua pour la réveiller. Une fois. Deux fois. La troisième, il commença à y aller plus fort.
— Gaby, debout.
La laissant émerger un peu, il poursuivit.
— On va faire quelques courses pour toi. Prépare-toi, papa nous dépose.
Monty, quant à lui, était déjà tout prêt. Il n'avait qu'à enfiler ses bottes.
Ils partirent ensuite à une rue marchande. Monty ne voulait pas emmener sa petite sœur dans un centre commercial, il pensait que les petites boutiques de rue étaient plus sympathiques à visiter pour ce premier jour au Japon depuis longtemps. Il se laissa dans un premier temps guider par — à n'en pas douter — l'esprit fashionista aiguisé de sa hermana...
- InvitéInvité
Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
La jeune fille était profondément endormie et profitait pleinement de sa sieste quand on la secoua. Elle ne réagit pas toute de suite, se disant que c'était son imagination. Il fallait que la voix de son frère se joigne aux secousses pour qu'elle daigne ouvrir les yeux.
Hmmm ? Monty ?
Un peu perdue, elle mit une seconde à émerger et se rappeler qu'elle était au Japon dans sa famille. Elle lâcha son oreiller pour se frotter les yeux et se redressa de mauvaise grâce.
Ok...
Elle bailla légèrement et sorti du lit pour aller se préparer, juste se recoiffer et lisser un peu ses vêtements. Elle salua son autre papa et ils se mirent en route pour les boutiques. Gaby était encore un peu déphasée, ainsi son enthousiasme montait lentement. Surtout quand elle vit qu'ils allaient dans les rues commerçantes. Bien mieux que les centres commerciaux, peut-être plus pratique, elle trouvait toujours des perles dans les boutiques de rue. C'était dans les endroits les plus inattendus qu'on trouvait des trésors ! A peine sortie de la voiture, elle s'exclama avec enthousiasme:
Allez c'est parti pour le shopping !!! Vu qu'on est au printemps mais proche de la saison des pluies, il me faut pleins de trucs encombrant que j'ai pas pu prendre dans ma valise ! Des bottes, un ou deux manteaux, ...
Elle compta sur ses doigts tout en avançant mais bientôt la liste fut tellement longue que ce n'était pas possible de compter. Elle ne s'arrêta que quand elle pensa à un problème: ils n'auraient certainement pas les moyens de tout porter.
Aaah j'crois qu'il va falloir trier, quel dommage. Un jour, je serais super riche et je paierais quelqu'un pour porter mes achats !
Cette pensée la fit rire et elle entra dans une boutique au hasard. Son attitude changea légèrement, elle regarda avec attention les portants, analysant les couleurs et les textures de loin. Elle marchait souvent au coup de cœur, même si elle en avait beaucoup. Songeuse, elle regarda Monty et demanda d'un air interrogateur:
C'est quoi le style général de l'école hein ? Super classe ou un peu comme les uniformes ou alors y a des looks excentriques, comme on voit à la télé ? Elles s'habillent comment les filles ? Court ? long ? Super coloré ? Ils ont réagit comment à ta couleur hein ? J'espère qu'ils t'ont pas fait de remarque désobligeantes ! Il parait que c'est mal vu les cheveux teints à l'école...
Elle était à la fois curieuse et inquiète. Donc, elle avait forcément pleins de questions car même si elle aimait se faire remarquer, elle ne voulait pas trop détoner les premiers jours.
Code by Meuh
- InvitéInvité
Faire du shopping avec sa hermanita preciosa était à la fois palpitant et fatiguant. Montoro était assez exigeant envers lui-même et en matière de goût, cependant, il suivait simplement son appréciation et l'image qu'il se renvoyait à lui-même. Sa sœur était totalement différente de lui, dans le sens où elle envisageait la mode sous toutes les coutures. La saison, le style, l'image renvoyée à soi et aux autres. Il comprenait ce qu'elle recherchait mais sous le flot de paroles de sa cadette, il roula des yeux et la laissa faire sa petite prospection à haute voix — puisque c'était ce qu'elle faisait, selon lui —. Il répondit seulement pour rassurer Gaby.
— Les teintures ne sont pas si rares ici et encore moins sur le campus. Tu verras.
Il se remit à parler japonais pour se fondre un peu plus dans la masse. Tandis que Gabriella inspectait de son côté, il la suivait à quelques mètres tout en regardant aussi pour elle. Parfois, il dénichait des vêtements que Gaby pouvait adorer et vice-versa. Il regardait chaque cintre attentivement, jaugeant, jugeant. Rien ne lui faisait de l'œil.
— Sur toi, le combo pull ample et jupe à la taille est indémodable. déclara-t-il, pensif.
Monty trouvait que les vêtements amples allaient bien sur Gabriella, grâce à sa stature menue. Par exemple, elle pouvait simplement enfiler un grand sweartshirt avec un legging et ça passait très bien. Elle était très mignonne avec. L'autre exemple qu'il employait était tout à faire de ce style. Simple, efficace. Tout pouvait seoir à cette jeune fille mais certaines choses plus que d'autres.
Il ne voulait pas imposer d'opinion, il parlait pour meubler, indécis lui-même. Ce qui comptait était ce qu'elle avait envie de porter. Il ne savait pas comment le lui dire sans passer pour le frère négligeant. Alors il préféra ne rien dire de frontal pour l'instant. Rattrapant Gabriella, il alla voir si elle avait déjà choisi quelque chose.
— Les teintures ne sont pas si rares ici et encore moins sur le campus. Tu verras.
Il se remit à parler japonais pour se fondre un peu plus dans la masse. Tandis que Gabriella inspectait de son côté, il la suivait à quelques mètres tout en regardant aussi pour elle. Parfois, il dénichait des vêtements que Gaby pouvait adorer et vice-versa. Il regardait chaque cintre attentivement, jaugeant, jugeant. Rien ne lui faisait de l'œil.
— Sur toi, le combo pull ample et jupe à la taille est indémodable. déclara-t-il, pensif.
Monty trouvait que les vêtements amples allaient bien sur Gabriella, grâce à sa stature menue. Par exemple, elle pouvait simplement enfiler un grand sweartshirt avec un legging et ça passait très bien. Elle était très mignonne avec. L'autre exemple qu'il employait était tout à faire de ce style. Simple, efficace. Tout pouvait seoir à cette jeune fille mais certaines choses plus que d'autres.
Il ne voulait pas imposer d'opinion, il parlait pour meubler, indécis lui-même. Ce qui comptait était ce qu'elle avait envie de porter. Il ne savait pas comment le lui dire sans passer pour le frère négligeant. Alors il préféra ne rien dire de frontal pour l'instant. Rattrapant Gabriella, il alla voir si elle avait déjà choisi quelque chose.
- InvitéInvité
Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
Gaby pencha légèrement la tête sur le côté au changement de langue de son frère et sa mono-réponse. Si ça la rassura un peu, elle demeurait perplexe sur les questions non-répondues.
D'accord.
Si il passait au Japonais, elle ferait pareil, même si l'exercice ne lui venait pas si facilement. Il lui faudrait un peu plus de temps pour que le changement de langue soit plus naturel. Elle se remit en route, se doutant que ses réponses ne trouveraient pas de réponse aujourd'hui et regarda les portants. On n'était jamais mieux servi que par soi-même, ainsi elle verrait bien à la rentrée et aviserait en fonction. Même si elle aimait avoir un peu d'avance quand même. Être la première à porter quelque chose de nouveau et inspiré les gens, c'est ce qu'elle aimait. C'était son devoir en tant que futur styliste ! Ses doigts qui effleuraient les vêtements s'arrêtèrent sur du tissus intéressant. D'un geste, elle prit le cintre et regarde la chemise ample à carreaux rouge et noir. Elle hocha la tête aux paroles de Monty.
C'est bien vrai ! Mais tout me va, alors je ne sais pas trop. Hmm...
Elle regarda la taille de la chemise et la mit sur elle pour avoir une idée du rendu.
Ou alors, le combo chemise ample, avec un débardeur en dessous et une jupe taille haute !
Bien sûr, elle aimait ce style cool et confortable mais c'était loin d'être séduisant ou sexy. Cependant, elle se garda bien de le faire remarquer.
J'sais pas si c'est une bonne chose qu'il y ait pas l'uniforme ici. A la maison, j'avais pas besoin de me creuser la tête pour les journées de cours.
Sauf pour agrémenter ses tenues. Même si l'uniforme n'était plus obligatoire à l'école, celle de Gaby l'imposait, la jeune fille soupçonnait sa mère de faire exprès pour limiter ses achats. Concernant la chemise qu'elle avait toujours en main, elle haussa les épaules et la mit sur son bras avant de se tourner vers les portants.
Je me demande comment vont être mes camarades de classe et ceux de ma chambre aussi. Les armoires sont grandes sur le campus ?
A peine cette question posée, elle tomba sur une petite robe noire avec de la dentelle qu'elle s'empressa de sortir du portant.
Ooooh c'est pas mal ça !
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- La petite robe <3:
- InvitéInvité
Monty commençait à penser que Gaby devait être anxieuse pour en arriver à poser autant de questions idiotes. D'un autre côté, il se convainquait que sa cadette était juste très prévoyante en terme de limitation des placards. Un problème récurrent dans cette famille. Il rejoignit sa sœur qui lui montrait alors une robe noire. Il aimait beaucoup le style du vêtement mais, naturellement, son esprit critique ne se limiterait pas à des compliments. Il parlait tout de même avec Gabriella. Il s'approcha, attrapa le cintre de la robe et la plaqua doucement sur Gaby, afin de mieux observer.
— Hm. Tu mettrais quoi avec ? Bottines, sandales, ballerines ? Quelle coiffure ? Si tu laisses tes cheveux détachés, ou trop bas, ils vont frotter avec la dentelle au dos, ce sera pas très pratique avec la fermeture. fit-il remarquer calmement.
Cependant, Monty ne sut s'ôter de la tête l'inquiétude de savoir sa sœur si soucieuse à propos de l'école. L'idée qu'elle puisse se sentir stressée ne lui plaisait pas et il ne pouvait pas le lui cacher. Il mit un certain silence avant de trouver des mots à dire. Détournant le regard et mettant ses mains dans ses poches, comme pour masquer de la gêne, il reprit.
— Si tu rencontres des soucis à l'école, dis-le moi. déclarait-il.
Son attitude paraissait à la fois protectrice et intimidante. À raison. Il était là pour sa sœur et voulait faire savoir que ses problèmes devenaient les siens, qu'il n'aurait aucune merci à ces égards. Il ne pouvait pas lui sortir des phrases toutes faites telles que "tout va se passer pour le mieux" ou "mais non, voyons". Il préférait mettre cartes sur table.
— Hm. Tu mettrais quoi avec ? Bottines, sandales, ballerines ? Quelle coiffure ? Si tu laisses tes cheveux détachés, ou trop bas, ils vont frotter avec la dentelle au dos, ce sera pas très pratique avec la fermeture. fit-il remarquer calmement.
Cependant, Monty ne sut s'ôter de la tête l'inquiétude de savoir sa sœur si soucieuse à propos de l'école. L'idée qu'elle puisse se sentir stressée ne lui plaisait pas et il ne pouvait pas le lui cacher. Il mit un certain silence avant de trouver des mots à dire. Détournant le regard et mettant ses mains dans ses poches, comme pour masquer de la gêne, il reprit.
— Si tu rencontres des soucis à l'école, dis-le moi. déclarait-il.
Son attitude paraissait à la fois protectrice et intimidante. À raison. Il était là pour sa sœur et voulait faire savoir que ses problèmes devenaient les siens, qu'il n'aurait aucune merci à ces égards. Il ne pouvait pas lui sortir des phrases toutes faites telles que "tout va se passer pour le mieux" ou "mais non, voyons". Il préférait mettre cartes sur table.
- InvitéInvité
Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
Les questions de son frère étaient pertinentes et elle prit le temps d'y réfléchir.
Les chaussures ça dépendra du temps qu'il fait mais j'imagine des bottines avec des collants si il fait un peu frais et des ballerines sans rien si il fait plus chaud. Les cheveux attachés alors.
Il n'y avait rien de pire que d'avoir les cheveux coincés dans une fermeture éclair. C'était la mort et il fallait de l'aide pour s'en sortir. Elle en avait fait les frais à de nombreuses reprises. Ainsi avec cette robe, elle imaginait une queue de cheval ou un chignon mais assez lâche, pour ne pas faire trop strict non plus. L'avantage de ses longs cheveux était qu'elle pouvait se permettre n'importe quelle coiffure.
Elle marqua un temps d'arrêt aux nouveaux propos de son frère. Il fallait croire que toutes ces questions générées par son angoisse cachée avaient alerter Monty. Elle ne savait pas trop sur quel pied danser, bien sûr qu'elle comptait lui dire si elle avait des problèmes à l'école mais elle ne voulait pas qu'il en ait aussi.
D'accord mais il en va de même pour toi cher frère !
Même si il était l'ainé, elle voulait être aussi là pour lui en cas de problème. Bien qu'elle avait une façon bien plus vicieuse de régler les problèmes. Elle mit la robe au dessus de la chemise et se tourna à nouveau vers le portant.
C'est trop bizarre de se dire qu'on va aller dans la même école. Je suppose que ça devrait être naturel et normal que ça soit le cas...
Elle haussa mollement les épaules, elle n'avait jamais ressenti de malaise avec leur situation familiale particulière mais la nouveauté l'angoissait un peu.
Bref, on verra ce que ça donne ! Tu leurs a déjà parler de moi ?
Par "leur", elle sous-entendait les éventuels amis qu'il se serait fait depuis qu'il était au Japon.
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- InvitéInvité
Monty imaginait Gaby, dans sa tête — la scrutant de haut en bas —, avec les différentes options qu'elle lui citait. Il hochait doucement la tête à mesure qu'il acquiesçait silencieusement à la revue de toutes les possibilités stylistiques dont ils parlaient ensemble. Une chose était sûre, la robe lui irait à ravir. Il n'en doutait pas et son silence signifiait son approbation. Il n'avait pas besoin d'en dire plus. L'opposition étant le moyen le plus direct de faire comprendre l'inverse à Gaby. C'était comme ça entre eux, tout simplement.
Gabriella semblait plus déterminée qu'il ne le croyait. Il se disait qu'il s'était peut-être fait des idées et qu'en définitive, elle le vivait très bien. Il haussa les épaules pour chasser son inquiétude. Visiblement, il s'en faisait juste trop.
— Ne t'en fais pas pour moi, sœurette. dit-il fermement, en contrepartie.
La remarque suivante le plongea dans une réflexion assez intense, il se mit à pousser un soupir vague. Sa réaction était tout aussi bizarre que celle de sa sœur. La normalité n'était pas acquise, la banalité non plus. Ils avaient toujours tout fait à l'envers. Monty avait cette impression solide mais il se gardait d'en parler ainsi. Ça ne changeait rien à la situation. C'était une bonne chose d'avoir Gaby au Japon. Elle le tira de ses pensées avec sa question. Monty lui lança un regard énigmatique, le sourcil levé, le sourire en coin.
— Va savoir. Peut-être que j'ai oublié.
Sentant déjà venir le scandale, il se tourna vers les portants et fit mine de fouiller en essayant de cacher ce sourire ingrat. Montoro n'avait pas vraiment parlé d'elle à son entourage. Ce bonheur lui appartenait et parler d'une cadette aussi délurée que Gabriella n'était pas si simple à faire, sans contexte spécifique. Alors non, il n'en avait quasiment pas parlé à ses amis. À quels amis, qui plus est.
— D'ailleurs, méfie-toi des mecs. Il marqua une pause sentie. C'est clair ?
Il plaisantait sans plaisanter non plus.
Gabriella semblait plus déterminée qu'il ne le croyait. Il se disait qu'il s'était peut-être fait des idées et qu'en définitive, elle le vivait très bien. Il haussa les épaules pour chasser son inquiétude. Visiblement, il s'en faisait juste trop.
— Ne t'en fais pas pour moi, sœurette. dit-il fermement, en contrepartie.
La remarque suivante le plongea dans une réflexion assez intense, il se mit à pousser un soupir vague. Sa réaction était tout aussi bizarre que celle de sa sœur. La normalité n'était pas acquise, la banalité non plus. Ils avaient toujours tout fait à l'envers. Monty avait cette impression solide mais il se gardait d'en parler ainsi. Ça ne changeait rien à la situation. C'était une bonne chose d'avoir Gaby au Japon. Elle le tira de ses pensées avec sa question. Monty lui lança un regard énigmatique, le sourcil levé, le sourire en coin.
— Va savoir. Peut-être que j'ai oublié.
Sentant déjà venir le scandale, il se tourna vers les portants et fit mine de fouiller en essayant de cacher ce sourire ingrat. Montoro n'avait pas vraiment parlé d'elle à son entourage. Ce bonheur lui appartenait et parler d'une cadette aussi délurée que Gabriella n'était pas si simple à faire, sans contexte spécifique. Alors non, il n'en avait quasiment pas parlé à ses amis. À quels amis, qui plus est.
— D'ailleurs, méfie-toi des mecs. Il marqua une pause sentie. C'est clair ?
Il plaisantait sans plaisanter non plus.
- InvitéInvité
Mi casa es tu casa… ou pas
avec Montoro hermano
Qué ?!
Elle se tourna vers Monty avec un air choqué. Vu le sourire qu'il arborait, elle ne savait pas si il disait ça pour l'embêter ou si il n'avait pas vraiment pas parler d'elle à qui que ce soit. Comment pouvait-il ne pas parler de sa petite sœur adorée ? Elle gonfla les joues avec une mine boudeuse et pivota à nouveau pour regarder les vêtements. Elle ne voyait rien qui l'attirait, elle avança donc légèrement et s'arrêta quand il reprit la parole. Elle le regarda avec un sourire amusé.
Ah bon ? Tu as des noms en tête pour que je sache de qui me méfier d'abord ?
Ce genre de mise en garde ne l'étonnait pas vraiment de la part de son frère mais ça la rendait curieuse si il était vraiment sérieux ou pas.
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- InvitéInvité
La question allait forcément être posée. Monty l'éluda, bien évidemment. Il ne répondit pas, la laissant à ses imaginations folles. Il la mettait simplement en garde mais gardait aussi très bien la chasse, sans rien dire de plus. Il savait très bien de qui se méfier. D'abord ses colocataires masculins, ensuite ses camarades de classe, ensuite de clubs, et ainsi de suite. Il avait sa propre liste et il n'attendait que de surligner, souligner ces noms en rouge dès la rentrée.
Leur père fit sonner le portable de Monty. C'était signe qu'il fallait se dépêcher. Frère et sœur firent rapidement un dernier tour de la boutique, puis de la suivante. Gaby trouva son petit bonheur — éphémère —, assez pour laisser les malheureux qu'elle retenait en otage rentrer chez eux. Dans la voiture, sur le chemin du retour, ils discutèrent tous les trois ensemble sur les achats — compulsifs — de Gabriella. Même si la discussion était parfois douteuse, elle était de bonne gaieté de joie. Cela se voyait que tous les trois n'avaient pas discuté ensemble ainsi.
Monty avait remarqué que leur père avait quelque chose sur le bout de la langue mais qu'il ne trouvait pas le moment pour en parler. Il n'arrivait pas à se figurer le sujet en question mais il avait comme un pressentiment. Arrivés à la maison, Gaby partit tout ranger dans sa chambre. Ils avaient encore quelques jours avant la rentrée. Montoro se demandait ce qu'ils pourraient faire pendant ces jours. Les trois hommes de la maison étaient un peu en effervescence. Aucun d'eux ne voulait laisser Gabriella s'ennuyer. Il fallait lui faire visiter la ville, lui montrer le campus, passer du temps ensemble. Tandis qu'on s'arrangeait dans le salon, ce fut sans compter la demoiselle qui arriva subitement avec une question. Une révélation.
La chambre scellée. Gaby était passée à côté et on ne dupait pas cette gamine. Un silence s'interposa. Monty observa ses papas, sans rien déclarer. Il savait des choses que Gaby ignorait mais ce n'était pas à lui de parler, au fond, il avait gardé le silence pour ça. Alors, papa s'expliqua. Il demanda à Gabriella de s'asseoir à côté de Monty. L'aîné, quant à lui, fixait le sol d'un air absent. Il savait déjà. Par instinct, il saisit la main de Gabriella et la serra à chaque mot qui était révélé à sa sœur. Il avait le sentiment que s'il ne la rassurait pas de sa présence, sa cadette ne pourrait pas comprendre, ne pourrait pas accepter ce qu'elle allait entendre. Alors il serra doucement cette petite main.
Leur papa parla d'un demi-frère, son fils biologique qu'il avait eu de son premier mariage. Étrangement, Gabriella ne fit pas d'esclandre. Elle écoutait même calmement, malgré quelques questions inévitables. Elle comme Montoro sentirent la douceur et l'émotion dans la voix de leur papa. Il semblait être profondément attaché à cet autre frère mais il avait aussi la maladresse au fond de la gorge, la peur que ses deux autres enfants rejettent sa décision. Il s'exprima d'ailleurs fermement sur son amour pour eux. « Même s'il y a Itsuki, vous êtes aussi mes enfants. » Montoro savait déjà que ce frère existait. Il ne l'avait jamais rencontré mais voir son papa leur en parler aussi sérieusement lui donna presque envie de faire sa connaissance. Juste pour voir. Montoro n'y voyait pas d'inconvénient. Il avait su accepter son autre père alors par amour et respect pour lui, il saurait accepter le fils de celui-ci. Cependant, il fut tout aussi surpris que sa sœur quand il sut que ce frère allait débarquer à Kobe dès la rentrée. Un garçon de leur âge qui viendrait vivre avec eux désormais.
Le père de Gaby et Monty ne dit rien, il se tenait juste près de son époux, posant sa main sur son épaule, amoureusement. Peut-être pensait-il que son mari fléchirait de révéler ça à Gaby, qui venait à peine de rejoindre leur foyer.
Le reste de la soirée se déroula normalement mais tout au long du dîner, Montoro avait l'impression que Gabriella avait envie de lui parler. Au moment où il l'aida à ranger ses dernières affaires dans la chambre, sa sœur lui parla enfin. Elle ferma la porte et lui demanda franchement s'il était déjà au courant. Monty n'arrivait pas à lire à travers sa soeur. Était-elle contrariée ? Il ne fit pas de manières avec elle. Il répondit, avec autant de franchise, qu'il savait mais pas tout et qu'il n'avait jamais rien dit puisqu'elle n'avait jamais demandé. Même si Gabriella contesta sûrement cette réponse de beauf, clamant l'injustice d'être la dernière à savoir, Montoro jugea que c'était ainsi. Il n'avait pas à le lui révéler. Ce n'était pas son rôle. Et il se dit, avec le recul, que c'était exactement la chose à faire. Il n'aurait jamais pu lui parler d'Itsuki comme leur papa l'avait fait. Car il ne le connaissait pas.
Avant que la conversation ne devienne délicate, Montoro s'en alla se coucher. Ce n'était pas le moment de parler d'un frère dont ils ignoraient encore trop de choses. Avant de quitter la pièce, il se retourna pour regarder Gaby, affairée à trouver son pyjama. Il la regardait parce qu'il voulait être sûr qu'elle n'était pas un mirage. Qu'elle était bien là avec eux, à présent. Il esquissa un bref sourire avant de fermer la porte derrière lui.
#terminé
Leur père fit sonner le portable de Monty. C'était signe qu'il fallait se dépêcher. Frère et sœur firent rapidement un dernier tour de la boutique, puis de la suivante. Gaby trouva son petit bonheur — éphémère —, assez pour laisser les malheureux qu'elle retenait en otage rentrer chez eux. Dans la voiture, sur le chemin du retour, ils discutèrent tous les trois ensemble sur les achats — compulsifs — de Gabriella. Même si la discussion était parfois douteuse, elle était de bonne gaieté de joie. Cela se voyait que tous les trois n'avaient pas discuté ensemble ainsi.
Monty avait remarqué que leur père avait quelque chose sur le bout de la langue mais qu'il ne trouvait pas le moment pour en parler. Il n'arrivait pas à se figurer le sujet en question mais il avait comme un pressentiment. Arrivés à la maison, Gaby partit tout ranger dans sa chambre. Ils avaient encore quelques jours avant la rentrée. Montoro se demandait ce qu'ils pourraient faire pendant ces jours. Les trois hommes de la maison étaient un peu en effervescence. Aucun d'eux ne voulait laisser Gabriella s'ennuyer. Il fallait lui faire visiter la ville, lui montrer le campus, passer du temps ensemble. Tandis qu'on s'arrangeait dans le salon, ce fut sans compter la demoiselle qui arriva subitement avec une question. Une révélation.
La chambre scellée. Gaby était passée à côté et on ne dupait pas cette gamine. Un silence s'interposa. Monty observa ses papas, sans rien déclarer. Il savait des choses que Gaby ignorait mais ce n'était pas à lui de parler, au fond, il avait gardé le silence pour ça. Alors, papa s'expliqua. Il demanda à Gabriella de s'asseoir à côté de Monty. L'aîné, quant à lui, fixait le sol d'un air absent. Il savait déjà. Par instinct, il saisit la main de Gabriella et la serra à chaque mot qui était révélé à sa sœur. Il avait le sentiment que s'il ne la rassurait pas de sa présence, sa cadette ne pourrait pas comprendre, ne pourrait pas accepter ce qu'elle allait entendre. Alors il serra doucement cette petite main.
Leur papa parla d'un demi-frère, son fils biologique qu'il avait eu de son premier mariage. Étrangement, Gabriella ne fit pas d'esclandre. Elle écoutait même calmement, malgré quelques questions inévitables. Elle comme Montoro sentirent la douceur et l'émotion dans la voix de leur papa. Il semblait être profondément attaché à cet autre frère mais il avait aussi la maladresse au fond de la gorge, la peur que ses deux autres enfants rejettent sa décision. Il s'exprima d'ailleurs fermement sur son amour pour eux. « Même s'il y a Itsuki, vous êtes aussi mes enfants. » Montoro savait déjà que ce frère existait. Il ne l'avait jamais rencontré mais voir son papa leur en parler aussi sérieusement lui donna presque envie de faire sa connaissance. Juste pour voir. Montoro n'y voyait pas d'inconvénient. Il avait su accepter son autre père alors par amour et respect pour lui, il saurait accepter le fils de celui-ci. Cependant, il fut tout aussi surpris que sa sœur quand il sut que ce frère allait débarquer à Kobe dès la rentrée. Un garçon de leur âge qui viendrait vivre avec eux désormais.
Le père de Gaby et Monty ne dit rien, il se tenait juste près de son époux, posant sa main sur son épaule, amoureusement. Peut-être pensait-il que son mari fléchirait de révéler ça à Gaby, qui venait à peine de rejoindre leur foyer.
Le reste de la soirée se déroula normalement mais tout au long du dîner, Montoro avait l'impression que Gabriella avait envie de lui parler. Au moment où il l'aida à ranger ses dernières affaires dans la chambre, sa sœur lui parla enfin. Elle ferma la porte et lui demanda franchement s'il était déjà au courant. Monty n'arrivait pas à lire à travers sa soeur. Était-elle contrariée ? Il ne fit pas de manières avec elle. Il répondit, avec autant de franchise, qu'il savait mais pas tout et qu'il n'avait jamais rien dit puisqu'elle n'avait jamais demandé. Même si Gabriella contesta sûrement cette réponse de beauf, clamant l'injustice d'être la dernière à savoir, Montoro jugea que c'était ainsi. Il n'avait pas à le lui révéler. Ce n'était pas son rôle. Et il se dit, avec le recul, que c'était exactement la chose à faire. Il n'aurait jamais pu lui parler d'Itsuki comme leur papa l'avait fait. Car il ne le connaissait pas.
Avant que la conversation ne devienne délicate, Montoro s'en alla se coucher. Ce n'était pas le moment de parler d'un frère dont ils ignoraient encore trop de choses. Avant de quitter la pièce, il se retourna pour regarder Gaby, affairée à trouver son pyjama. Il la regardait parce qu'il voulait être sûr qu'elle n'était pas un mirage. Qu'elle était bien là avec eux, à présent. Il esquissa un bref sourire avant de fermer la porte derrière lui.
#terminé
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