[Halloween] Escape game - Eikichi & Maka [Terminé]

La barbe. En imaginant s’inscrire à l’escape game proposé par le campus, Eikichi ne s’était pas vu y aller avec une autre personne que Shinji. Ouais, s’amuser ok, mais pas avec n’importe qui non plus. Sauf ce dernier lui posait un lapin. Le brun relisait le message de son ami, irrité. Il avait reçu un message bizarre de sa grand-mère et n’arrivait pas à la joindre. Lui qui trouvait que leur maquillage faisait un bon duo, Shinji était vraiment doué.

Eikichi lui avait répondu qu’il pouvait bien attendre qu’il y parvienne mais Shinji insistait. Chelou... Ok... Du coup, le lycéen n’était plus certain d’y participer. Pas si cela impliquait d’avoir un partenaire aléatoire. Il avait les groupes en horreur ! Absorbé par son hésitation, Eikichi releva brusquement la tête à l’entente de son nom. Nakajima ? Faire l’escape ensemble. Ne trouve pas Shinji. Ne pas faire l’animation ou la faire avec une des rares camarades de classe qu’il supportait ? Hmm... C’est que l’occasion ne se représenterait pas de participer, pas avec le peu qu’il avait en poche chaque mois...

"Ca me va."

Il aurait pu préciser à la lycéenne que Shinji n’était pas disponible mais ce n’était pas vraiment ses affaires. Eikichi observa d’un oeil le déguisement de Nakajima pendant leur inscription, il peinait à mettre un nom dessus mais n’osait pas demander. Il s’attendait à plus extravagant de sa part mais c’était bien fait.

Les voilà dans une première pièce, comme un sas avant d’entrer vraiment dans le jeu, où on leur explique le déroulement. Le noiraud lève les sourcils. C’est complètement stupide d’y aller seuls sans appeler la police. Mais fallait au moins ça pour le bien du scénario. Ne pas forcer sur le matériel, ok noté. Eikichi était un peu nerveux, ne sachant pas trop comment les choses allaient se passer à l’intérieur, mais quelque part, il avait hâte, même s’il ne laissait rien paraître, fidèle à lui-même. Un fin sourire ourla ses lèvres à l’exclamation de sa coéquipière, puis ses yeux fixèrent sa main tendu, confus. Ah. Un peu maladroitement, Eikichi rendit le high five.

"Prêt."

Maquillage (sans costume):

Codage par Libella sur Graphiorum

Eikichi se tendit lorsque le sac se referma sur sa tête. Il découvrit que devoir mettre sa confiance dans les mains d’un autre de cette façon, lui était très désagréable. Premier virage dans telle direction, deuxième dans l’autre, inconsciemment il tentait de les mémoriser, avant de se rendre compte que c’était inutile. Mais il aurait pu tout retenir, avec certitude ! le voilà menotté dans ce silence de mort. Le brun soupira un peu bruyamment pour se calmer. Ne pas tarder, ouais c’était dans ses plans ! Pas trop vite quand même, sinon ce n’était pas une découverte.

Bientôt, Nakajima le rejoint et ils retrouvèrent leur vision. Comme un automate, Eikichi se mit à observer tout autour de lui. Les clés ! Sur le mur d’en face. Mais trop loin. Du moins à mains nues... Du matériel de ménage se trouvait à sa gauche. Le balai pourrait sûrement aider ! Il tendit le bras à travers les barreaux pour l’attraper.

"On peut essayer de faire tomber les clés avec."

Codage par Libella sur Graphiorum

Une fois le balai attrapé, Eikichi le pousse vers Maka le plus possible pour lui permettre de le saisir. Sa camarade arrive à faire tomber les sacro clés qui ils espèrent, les libéreront de la première cellule. Sauf que... Quand Maka lui lance les clés et qu’il les coince sur son torse par réflexe, le brun fait une tête bizarre. Entre l’étonnement, et un air blasé de son plus bon cru. Eikichi ricane. En dehors du volley-ball, il n’y avait que les bêtises des autres pour lui arracher un rire. Qui n’était au final, pas très agréable pour celui ou celle en faisant les frais.

"T’es une vraie Indiana Jones toi..." il lâche d’un ton mi-amusé, mi-moqueur, mais surtout moqueur.

Dans un des films, elle n’arriverait pas à ramener ses trouvailles au musée comme ça... Trève de moqueries, le lycéen glisse la clé dans la serrure de sa menotte et libère son poignet. Eikichi le tourne un peu pour en retrouver la flexibilité engourdie puis se met debout. Il est une seconde tenté de lui lancer en bon joueur de baseball, mais il se ravise. Le brun est ronchon mais pas méchant. Il se contente de se rapprocher de Maka pour la libérer à son tour.

"Bon, et maintenant..."

Voilà qu’il s’intéresse enfin aux dessins sur le mur.

Codage par Libella sur Graphiorum

L'étonnement de Nakajima passe complètement inaperçu aux yeux d'Eikichi. Il n'est pas le plus doué pour décoder les émotions des autres, résultat de ses efforts pour s'en éloigner et les ignorer le plus possible.

Les dessins sur le mur sont enfantins, et leur signification tout autant. Le brun espérait que les choses allaient se corser pour la suite.

"5… 3…6… 7…"

Ils avaient parlé en même temps. Eikichi tourne la tête vers Maka. Elle n'était pas aussi… Non bête n'était pas le bon mot, Nakajima ne lui avait jamais fait montre de bêtise. Plutôt, plus attentive qu'il ne le pensait pour une personne aussi éergique constamment en mouvement. Ses yeux suivirent ensuite la direction des siens vers la porte de la cellule.

Codage par Libella sur Graphiorum

Eikichi s’exécute sans attendre et répète la série de chiffres. Un clic retentit, les voilà libres ! Enfin, en partie... Cette musique lui donne un léger frisson qu'il s'empresse d'interrompre en haussant brusquement les épaules.

A peine sortis de la cellule, le brun se dirige vers le matériel de ménage pour fouiller un peu, après tout, il n’y avait pas grand chose dans la pièce.

Codage par Libella sur Graphiorum

Le noiraud grimace. Nakajima a le défaut de vite être bruyante, et sans avoir besoin de personne en plus. Ils n’ont pas non plus les mêmes intuitions. Eikichi se doutant que la porte d’en face était verrouillée, ne prit pas la peine de l’examiner. Le matériel de ménage lui paraissait une piste intéressante.

Eikichi observe la pile dans le creux de sa main avec circonspection. Elle est banale. Nakajima confirme sa pensée concernant la porte. Le code ou la clé, ce sera donc la bonne vielle clé.

"J’ai trouvé une pile."

Léger mouvement de recul au rapprochement trop rapide. Le brun montre sa trouvaille à sa coéquipière. Il la glisse ensuite avec mollesse dans sa poche. La suite va se passer derrière cette porte ouverte. Eikichi s’en rapproche et est le premier à la passer, à l’affut.

Codage par Libella sur Graphiorum

Crispation. La voix venant du congélateur ou les mains de Nakajima qui agrippent ses épaules, Eikichi sait très bien ce qui l’a le plus fait réagir !

"Oï ! Lâche-moi ! T’as déjà vu un fantôme enfermé dans un congel ?"

Il secoue ses épaules par instinct de préservation de son espace. Le frisson désagréable parcourt toujours ses bras. Eikichi s’approcha et s’occupa à regarder le congélateur de plus près pendant que sa coéquipière se fatiguait à tenter de l’ouvrir.

"Tu te fatigues pour rien, ce serait trop facile."

Par son flegme, on pourrait se demander s’il lui arrivait d’avoir des états d’âme. Banquise en surface, volcan sous l’océan. Il voulait aussi sauver la petite fille, mais rien ne servait de foncer tête baissée. Eikichi abandonna Nakajima pour s’asseoir devant l’ordinateur et tenter de l’allumer.

Codage par Libella sur Graphiorum