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- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 316■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
D’un petit froncement de sourcils silencieux, l’étudiant exprima son désaccord. Il se souvenait clairement lui avait indiqué qu’il pouvait s’en occuper, mais soit. Il ne pouvait décemment pas reprendre davantage un membre du personnel ou n’importe quel adulte quand ils étaient ainsi persuadés d’avoir raison. C’était un de leurs privilèges après tout. Le reste de la tirade du bibliothécaire achève de graver une petite moue peinée sur son visage. Un sermon qu’il avait entendu maintes fois, dans des termes différents ou semblables, le point central demeurait le même. La communication était une compétence qui lui faisait clairement défaut.
Et pourtant il faisait de son mieux ! D’abord, il refusait de mentir. Ou il en était incapable, il ne savait plus à force, mais dans tous les cas, le résultat était le même. Tout ce qu’il disait, il le pensait avec sincérité, et c’était pour cela qu’il était souvent plus simple de garder le silence. Il suffisait de voir la réaction de l’homme quand il s’était enquit de davantage d’informations sur la psychologie et ses praticiens. Il avait essayé d’être clair et ouvert quant à ses interrogations, ses doutes, et pour quoi ? Encaisser un énième sermon acide et voir l’agacement dans le regard de son interlocuteur. A quoi bon continuer ?
Déçu et défait, il baisse la tête et, si d’une main il continue de retenir son pantalon à l’écart de la plaie, son autre bras a fini par se couler le long de sa jambe dévêtue. Fines cicatrices, presque invisibles depuis le temps, mais sous la lumière synthétique du couloir, ses yeux ne pouvaient que les remarquer. La dernière remarque de l’homme le fait se recroqueviller, mais il garde le silence. Dents serrées. Un petit sursaut agite ses épaules, et un grondement s’étouffe dans sa gorge quand le désinfectant imbibe sa blessure, mais il ne laisse rien de plus transparaître. Ca piquait parce que ça fonctionnait. Tsuni avait dû lui dire cela un jour…
Question en suspens. Il se souvint des paroles de son infirmier improvisé, et se pinça un peu plus les lèvres. Il n’avait pas mangé grand chose depuis dimanche. Il s’hydratait bien, pas de problème de ce côté là, mais les repas solides… C’était plus compliqué. Il en était à presque un par jour. Avec un fruit pour tenir l’après-midi et la soirée. Et pour le moment, ça lui suffisait. Oh, il avait bien la tête qui tournait un peu, mais c’était surtout dû au manque de sommeil. Et puis, ce n’était que temporaire… pas vrai ?
« … Je n’ai pas vraiment faim en ce moment, mais cela m’arrive parfois. »
Périodes de contrariétés. De peine. Il ne se souvenait plus combien de jours il avait jeûné après son départ, mais aujourd’hui, il n’était pas dans un état aussi critique. Petite inspiration. Son bras s’écarte de sa jambe et ses doigts se saisissent d’un pansement coloré, le gardant à portée de main pour le bibliothécaire. Hmm. Son pantalon était fichu. Une telle estafilade en travers du tissu, jamais il ne pourrait récupérer cela, surtout avec ses talents en couture inexistants.
« J’ai vraiment envie de l’aider vous savez. Il me rappelle ma grande soeur et… Et j’aimerai bien qu’il s’en sorte, comme elle. »
Dans le silence relatif du hall d’escalier, sa voix se réverbait à peine sur les murs. Chuchotement timide, presque étouffé.
Et pourtant il faisait de son mieux ! D’abord, il refusait de mentir. Ou il en était incapable, il ne savait plus à force, mais dans tous les cas, le résultat était le même. Tout ce qu’il disait, il le pensait avec sincérité, et c’était pour cela qu’il était souvent plus simple de garder le silence. Il suffisait de voir la réaction de l’homme quand il s’était enquit de davantage d’informations sur la psychologie et ses praticiens. Il avait essayé d’être clair et ouvert quant à ses interrogations, ses doutes, et pour quoi ? Encaisser un énième sermon acide et voir l’agacement dans le regard de son interlocuteur. A quoi bon continuer ?
Déçu et défait, il baisse la tête et, si d’une main il continue de retenir son pantalon à l’écart de la plaie, son autre bras a fini par se couler le long de sa jambe dévêtue. Fines cicatrices, presque invisibles depuis le temps, mais sous la lumière synthétique du couloir, ses yeux ne pouvaient que les remarquer. La dernière remarque de l’homme le fait se recroqueviller, mais il garde le silence. Dents serrées. Un petit sursaut agite ses épaules, et un grondement s’étouffe dans sa gorge quand le désinfectant imbibe sa blessure, mais il ne laisse rien de plus transparaître. Ca piquait parce que ça fonctionnait. Tsuni avait dû lui dire cela un jour…
Question en suspens. Il se souvint des paroles de son infirmier improvisé, et se pinça un peu plus les lèvres. Il n’avait pas mangé grand chose depuis dimanche. Il s’hydratait bien, pas de problème de ce côté là, mais les repas solides… C’était plus compliqué. Il en était à presque un par jour. Avec un fruit pour tenir l’après-midi et la soirée. Et pour le moment, ça lui suffisait. Oh, il avait bien la tête qui tournait un peu, mais c’était surtout dû au manque de sommeil. Et puis, ce n’était que temporaire… pas vrai ?
« … Je n’ai pas vraiment faim en ce moment, mais cela m’arrive parfois. »
Périodes de contrariétés. De peine. Il ne se souvenait plus combien de jours il avait jeûné après son départ, mais aujourd’hui, il n’était pas dans un état aussi critique. Petite inspiration. Son bras s’écarte de sa jambe et ses doigts se saisissent d’un pansement coloré, le gardant à portée de main pour le bibliothécaire. Hmm. Son pantalon était fichu. Une telle estafilade en travers du tissu, jamais il ne pourrait récupérer cela, surtout avec ses talents en couture inexistants.
« J’ai vraiment envie de l’aider vous savez. Il me rappelle ma grande soeur et… Et j’aimerai bien qu’il s’en sorte, comme elle. »
Dans le silence relatif du hall d’escalier, sa voix se réverbait à peine sur les murs. Chuchotement timide, presque étouffé.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 137■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Heures sup'
Pour toute réponse, Félix ne reçu qu'un "je n'ai pas faim". Il plissa le nez, visiblement peu convaincu. Mais soit. Peut-être, encore une fois, il n'était ni médecin, ni nutritionniste. Et tant que l'élève n'était pas affamé au point de ne plus tenir debout, ce n'était pas à lui de s'en inquiéter. ... Remarquez, il tenait déjà plus des masses debout. Bref.
- Je vois. Surveillez quand même un minimum votre poids et votre alimentation. Que vous n'ayez pas faim c'est une chose mais il ne faudrait pas que ça commence à jouer sur votre santé.
Quelques secondes s'écoulèrent en silence avant que le bibliothécaire ajoute :
- Un peu comme votre camarade. S'il veut s'améliorer, il va devoir se forcer un peu. Peut-être que c'est la même chose pour vous et la nourriture, il faudra vous forcer un peu.
Mais encore une fois, qu'est-ce qu'il en savait ? De nouveau, le silence. Jusqu'à ce que l'étudiant le brise. Mmh. De tout évidence, ce camarade lui tenait réellement à cœur.
- Vous essayez, c'est le principal, je suppose. Si votre sœur était dans une situation similaire, vous pourriez lui demander ce qui l'a aidé. Peut-être que cela vous donnera des pistes.
Félix ne savait trop quoi ajouté de plus. De son point de vue, il avait déjà partagé plus de conseils que nécessaires et il n'aimait pas se répéter. A un moment, ce n'était pas lui le psychologue de cet établissement. Il était bibliothécaire par tous les dieux. Il finit de nettoyer la plaie avec application et récupère le pansement tenu par l'étudiant. Il n'y prêta aucune attention sur le coup mais une fois celui-ci posé, la couleur attira son œil.
- ... Des dinosaures ?
Orf, et puis après tout, au points où ils en étaient, pourquoi pas.
- Ça devrait être suffisant.
En tout cas, monsieur Kinzoku arrêterait de mettre son sang partout toujours. Il allait pouvoir rentrer dans sa chambre et Félix allait pouvoir rentrer chez lui. Ne restait qu'un seul problème, il fallait se relever maintenant.
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Japonais #990000 | Français #6699cc | Anglais #669933
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 316■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
Toujours les mêmes conseils. L’écho de tous les infirmiers scolaires qu’il avait croisé résonnait dans la bouche du vieux bibliothécaire, sans parvenir à se graver en lui. Bruit de fond. Bourdonnement que son subconscient ignorait sans peine. Et se forcer était la pire chose possible. Que ce soit pour la nourriture ou pour le caractère. On pouvait s’efforcer à faire de son mieux, à essayer de prendre les bonnes décisions, parcourir le bon chemin, mais si quelqu’un, ou même nous-même, venait à nous imposer cette direction, le projet serait irrémédiablement voué à l’échec. Manger. Il le ferait quand il en sentirait le besoin. Quand il aura assez d’appétit et de courage pour affronter la horde de la cantine deux fois dans la même journée. Mais ce sera de sa propre décision, et selon comment dimanche se déroulerait.
Gardant le silence, il laissa l’homme continuer tout en l’observant s’affairer autour de sa blessure.
« Elle est très occupée. »
Réponse toute faite, mais qui collait avec son ressenti depuis son départ d’Osaka. Ou même avant. En y réfléchissant, Tsuni avait commença à prendre malgré elle ses distances depuis qu’elle s’était trouvé un emploi et qu’elle avait quitté le logis de ses parents. Et quand on prenait un peu de recul sur la situation, c’était on ne peut plus normal. Difficile de se trouver du temps libre une fois lancé dans le monde impitoyable du travail. Oh, ils avaient continué à s’envoyer des messages et même à s’appeler, parfois. Mais ces moments lui semblaient désormais tellement rares et importants qu’il ne voulait pas prendre le risque de les gâcher avec des questions ineptes.
L’étudiant se pinça les lèvres, mais la réaction du bibliothécaire l’empêcha de s’enfoncer trop profondément dans des pensées négatives. Il acquiesça doucement du menton, comme si c’était une évidence et que tous les pansements devraient arborer de jolis motifs. A moins que ce soit pour lui confirmer que effectivement, cela devrait être suffisant. Et libéré des soins de l’homme, Kotai s’empresse de rabaisser la longueur de son pantalon, et désireux de rapidement oublier cette discussion et cette entrevue malaisante, il se releva vivement. Un peu trop vite, peut-être, puisqu’un tournis soudain le fit s’accrocher à la rambarde quelques secondes, le temps de retrouver son équilibre. Il s’était déjà écorché le genou en tombant sur du rien, nul doute qu’une chute dans les escaliers dans la foulée aurait fait blanchir quelques cheveux supplémentaires sur la tête du bibliothécaire. D’ailleurs, celui-ci ne s’était toujours pas relevé. Un peu hésitant, le jeune homme finit néanmoins par lui présenter son bras en guise d’accroche ou de support pour l’aider à se remettre debout.
Gardant le silence, il laissa l’homme continuer tout en l’observant s’affairer autour de sa blessure.
« Elle est très occupée. »
Réponse toute faite, mais qui collait avec son ressenti depuis son départ d’Osaka. Ou même avant. En y réfléchissant, Tsuni avait commença à prendre malgré elle ses distances depuis qu’elle s’était trouvé un emploi et qu’elle avait quitté le logis de ses parents. Et quand on prenait un peu de recul sur la situation, c’était on ne peut plus normal. Difficile de se trouver du temps libre une fois lancé dans le monde impitoyable du travail. Oh, ils avaient continué à s’envoyer des messages et même à s’appeler, parfois. Mais ces moments lui semblaient désormais tellement rares et importants qu’il ne voulait pas prendre le risque de les gâcher avec des questions ineptes.
L’étudiant se pinça les lèvres, mais la réaction du bibliothécaire l’empêcha de s’enfoncer trop profondément dans des pensées négatives. Il acquiesça doucement du menton, comme si c’était une évidence et que tous les pansements devraient arborer de jolis motifs. A moins que ce soit pour lui confirmer que effectivement, cela devrait être suffisant. Et libéré des soins de l’homme, Kotai s’empresse de rabaisser la longueur de son pantalon, et désireux de rapidement oublier cette discussion et cette entrevue malaisante, il se releva vivement. Un peu trop vite, peut-être, puisqu’un tournis soudain le fit s’accrocher à la rambarde quelques secondes, le temps de retrouver son équilibre. Il s’était déjà écorché le genou en tombant sur du rien, nul doute qu’une chute dans les escaliers dans la foulée aurait fait blanchir quelques cheveux supplémentaires sur la tête du bibliothécaire. D’ailleurs, celui-ci ne s’était toujours pas relevé. Un peu hésitant, le jeune homme finit néanmoins par lui présenter son bras en guise d’accroche ou de support pour l’aider à se remettre debout.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 137■ Inscrit le : 06/07/2024
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Heures sup'
Mmmh-mmh. Une réponse assez peu convaincante aux yeux de Félix. Mais pas surprenante non plus vu l'ambiance générale de leur conversation depuis le début.
- Trop pour répondre à de simples questions ? Vous dépeignez une image bien médiocre de votre sœur.
Ce n'était pas comme si échanger quelques mots prenez des siècles après tout... Quand bien même oui, ce n'était pas une situation simple dont il fallait discuter.
- Mais je ne suis personne pour me mêler de ça après tout.
Le bibliothécaire ne connaissait pas les histoires de famille du jeune homme et n'avait pas d'intérêt pour elles, ce n'était pas ses affaires et il n'avait aucune envie que ça le devienne.
L'élève se releva... Et Félix passa à ça, mais vraiment à ça, de l'étrangler lorsqu'il le vit commencer à perdre son peu d'équilibre. C'était qu'il allait pas remettre ça tout de suite ?! Heureusement pour lui, l'étudiant se rattrapa à temps, laissant le soin à l'européen de contempler la dur réalité. Lui aussi, il allait devoir se remettre sur ses jambes. Dans un geste que, en temps normal, l'homme se serait fait un plaisir d'accepter, Kotai lui tendit un bras. Et je dis "en temps normal", parce que si on résume la situation depuis qu'ils se sont croisés : Kotai s'est cassé la figure tout seul, il a faillit le refaire en se relevant et il à l'air d'être taillé comme une crevette. Bref, niveau posture sur ses pattes, il est plus proche d'un faon né il y a cinq minutes que d'un être humain. Est-ce que vraiment, vous iriez vous appuyer sur quelqu'un comme ça pour vous relever ?
- Votre amabilité vous honore mais je vais passer mon tour.
S'armant de son courage, et de son dépit, Félix agrippa la rampe de l'escalier sur lequel il était assis d'une main, sa canne de l'autre, le tout avant de placer son poids sur sa jambe valide et de se relever, non sans une douleur qu'il fit mine d'ignorer. Urgh... Il fallait vraiment qu'il évite de s'asseoir n'importe où, c'était un coup à se retrouver bloquer et de manière ridicule qui plus est.
Codage par Libella sur Graphiorum
Japonais #990000 | Français #6699cc | Anglais #669933
- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 316■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
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De l'importance de bien manger
ft. Félix Fortune
« Je vous prierai de ne pas utiliser ce mot et mentionner ma senpai dans la même phrase. »
Dents serrées, jusque là plutôt calme et même relativement impassible, le jeune homme venait de s’enflammer brusquement pour quelque chose qui n’était pourta nt pas aussi insultant que ce que son esprit avait interprété. Phrase tronquée. La colère était aussi présente qu’éclatante. Instinct de protection. Jamais Tsuni n’avait été médiocre. Incomprise, souvent. Un peu rude, parfois, notamment avec ses parents, mais à ses yeux, elle n’avait jamais cessé d’étinceler. Quand bien même ne pouvaient-ils plus se voir aussi souvent qu’avant, que la vie les éloignait de manière inexorable. Fatalité évidente, et qui lui déchirait silencieusement le coeur.
Et comme toute explosion, cette brusque décharge d’émotion retomba en quelques instants, alors que le bibliothécaire repoussait son aide et se relevait de lui-même. Non sans difficulté, mais il fallait se rendre à l’évidence, ce n’était pas le petit bout d’élève qui aurait vraiment pu l’aider. Dans le pire des cas, ils auraient dévalés ensemble les quelques marches qui les séparaient du sol stable et ferme du rez-de-chaussée. Alors, loin de s’offusquer du rejet, l’étudiant se hâta de rejoindre le plancher des vaches et d’attendre poliment que l’homme en fasse de même.
« Merci pour votre aide, F-Fol… Hmm. Monsieur. »
Petite inclinaison du buste, il passa ensuite rapidement la lanière de son sac sur son épaule et, si plus rien ne le retenait, il allait fuir. Ah oui, ne pas oublier le petit sac de la pharmacie aussi. … Avec tout ça, il n’était toujours pas sûr de lui pour dimanche. Noboru n’attendait pas de réponse de sa part, et quand bien même le petit japonais n’était pas le plus doué en social, mais il se doutait bien que son absence symboliserait la fin de… la fin de quoi ? Ils n’étaient pas amis, rien que des connaissances, des camarades de classe, et encore. Soupir contenu. Comme l’a dit le vieux bibliothécaire, la communication était la clé dans ce genre de situation, et même s’il avait une manière de s’exprimer qui n’était pas toujours des plus simples… il pouvait faire un effort, non ? Pointe de stress. Il déglutit en fixant le sol, comme si la réponse à toutes les questions de l’univers était inscrite dans le plancher, avant de brusquement se redresser.
« Je ferais mieux de rentrer et de réviser. Bonne soirée et bonne fin de semaine Monsieur. »
Et tel un petit automate, il pivota sur ses jambes et s’éclipsa le plus rapidement possible - aussi vite que sa jambe boitillante le lui permettait.
#Terminé
Dents serrées, jusque là plutôt calme et même relativement impassible, le jeune homme venait de s’enflammer brusquement pour quelque chose qui n’était pourta nt pas aussi insultant que ce que son esprit avait interprété. Phrase tronquée. La colère était aussi présente qu’éclatante. Instinct de protection. Jamais Tsuni n’avait été médiocre. Incomprise, souvent. Un peu rude, parfois, notamment avec ses parents, mais à ses yeux, elle n’avait jamais cessé d’étinceler. Quand bien même ne pouvaient-ils plus se voir aussi souvent qu’avant, que la vie les éloignait de manière inexorable. Fatalité évidente, et qui lui déchirait silencieusement le coeur.
Et comme toute explosion, cette brusque décharge d’émotion retomba en quelques instants, alors que le bibliothécaire repoussait son aide et se relevait de lui-même. Non sans difficulté, mais il fallait se rendre à l’évidence, ce n’était pas le petit bout d’élève qui aurait vraiment pu l’aider. Dans le pire des cas, ils auraient dévalés ensemble les quelques marches qui les séparaient du sol stable et ferme du rez-de-chaussée. Alors, loin de s’offusquer du rejet, l’étudiant se hâta de rejoindre le plancher des vaches et d’attendre poliment que l’homme en fasse de même.
« Merci pour votre aide, F-Fol… Hmm. Monsieur. »
Petite inclinaison du buste, il passa ensuite rapidement la lanière de son sac sur son épaule et, si plus rien ne le retenait, il allait fuir. Ah oui, ne pas oublier le petit sac de la pharmacie aussi. … Avec tout ça, il n’était toujours pas sûr de lui pour dimanche. Noboru n’attendait pas de réponse de sa part, et quand bien même le petit japonais n’était pas le plus doué en social, mais il se doutait bien que son absence symboliserait la fin de… la fin de quoi ? Ils n’étaient pas amis, rien que des connaissances, des camarades de classe, et encore. Soupir contenu. Comme l’a dit le vieux bibliothécaire, la communication était la clé dans ce genre de situation, et même s’il avait une manière de s’exprimer qui n’était pas toujours des plus simples… il pouvait faire un effort, non ? Pointe de stress. Il déglutit en fixant le sol, comme si la réponse à toutes les questions de l’univers était inscrite dans le plancher, avant de brusquement se redresser.
« Je ferais mieux de rentrer et de réviser. Bonne soirée et bonne fin de semaine Monsieur. »
Et tel un petit automate, il pivota sur ses jambes et s’éclipsa le plus rapidement possible - aussi vite que sa jambe boitillante le lui permettait.
#Terminé
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