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Milan Cray
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Sam 22 Juin 2024 - 15:27
TW dépression : ce rp n'est pas super joyeux à lire, ça évoque le malêtre de façon très introspective, pas forcément recommandé à la lecture.

Il est encore tard. Beaucoup trop tard, quand je sors de cet établissement. L'host bar dans lequel j'ai bossé il y a déjà plus d'un an. Il m'est arrivé d'y retourner quelques fois quand le patron avait besoin de renforts, autant pour revoir certains anciens collègues que pour compléter l'argent de poche que je dois désormais quémander à mon frère.
Pourtant ce soir, si j'ai accepté, c'est avant tout pour pouvoir boire gratuitement. Parce que ma consommation ces dernières semaines serait jugée de catastrophique par tous les organismes de santé quels qu'ils soient. Mais j'en ai besoin. C'est la seule chose qui me permet de ne pas m'effondrer. De ne pas me retrouver tout seul chez moi, le soir, à replonger dans mes idées noires.

Après avoir très bien fait semblant toute la soirée, je peux m'éclipser, non sans avoir salué les gars que je n'avais plus vu depuis un moment. Ca m'a fait du bien. Sourire comme si tout allait bien. Écouter les différentes femmes passées à ma table me raconter leur vie. Leurs problèmes. Les faire rire malgré tout. Les voir heureuse le temps de quelques verres. Même si ce n'est que de courte durée. J'ai au moins l'impression d'avoir fait quelque chose d'utile, et en parcourant les premiers mètres, je me sens étrangement bien. Je vais pouvoir rentrer chez moi, m'écrouler sans être assailli par mes pensées sordides.

Du moins, c'était le plan. Bien sûr, cet état de bonheur simulé ne tient pas longtemps et très vite, ma déprime habituelle revient se poser sur mes épaules. Et à nouveau, tout ce qui s'est passé avec Chandini me revient en tête. Qu'est-ce que j'aurais dû faire ? Ne jamais rien lui révéler assurément. Mais c'est trop tard. Je pourrais essayer de réparer les choses. Et j'en ai même très envie. Ce ne sont pas les possibilités qui manquent. Mais elle m'a clairement demandé de ne pas insister. Et je lui dois bien ça.

La gorge à nouveau serrée et les émotions revenant à pleine puissance, augmentées par les effets de l'alcool présent en trop grande quantité dans mes veines, je suis cette fois incapable de contrôler les larmes qui dégringolent le long de mes joues. Rip le make up. Je m'en fiche. Il fait sombre, l'éclairage public par ici n'étant pas particulièrement fort. Et surtout, à cette heure-ci, il n'y a plus grand monde pour vous juger. Alors je continue à marcher, sans même faire attention à la direction que prennent mes pas.

Jusqu'à reconnaitre l'un des lieu où j'étais venu, il y a très longtemps, avec Tessa. Oh, bien sûr que mon cerveau reprend de plus belle. Moi qui n'avait jamais réussi à éprouver de vraie attache pour qui que ce soit, par quel satané coup du sort j'ai bien pu développer des sentiments amoureux pour deux personnes en même temps ? Si je laisse ces souvenirs me torturer, je continue ma progression et, dans un élan de stupidité (je ne vois pas d'autre explication), j'entreprends de grimper en haut de ce bâtiment où on s'était posés tous les deux, à observer la nuit prendre possession, petit à petit, du ciel. Pour sûr que je me ferai salement engueuler si elle me voyait à cet instant.
Mais elle n'est plus là.

Du plat de la manche, je m'essuie le visage. Le déluge de larme a cessé.
Après un petit saut pour débloquer l'une des échelles remontées, je commence ma progression verticale. Franchissant les barreaux les uns après les autres, je passe par la première passerelle. Je passe par dessus la rambarde pour rejoindre la prochaine échelle et pouvoir poursuivre ainsi de suite jusqu'au sommet.
Mais mon plan ne fonctionne pas si bien. Sûrement parce que se lancer dans de l'escalade, aussi simple soit-elle, en étant bien trop alcoolisé n'est jamais une bonne idée.
Mon pied ripe contre l'un des barreaux, me déstabilisant au passage. Mon deuxième pied, emporté par l'élan, en perd son appuie. Instinctivement, je resserre les doigts, mais mes sens me font défaut. Il n'a dû s’écouler qu'une demi seconde, mais j'ai l'impression d'avoir vu toute ma chute au ralenti. Mes diverses tentatives pour m'agripper à une nouvelle prise, toutes soldées par des échecs. Jusqu'à ce que je me retrouve plus bas, retour à la case départ, les fesses par terre et une nouvelle douleur désagréable en prime.

Avec un léger grognement, je décide d'abandonner pour ce soir. Au lieu de chercher à me relever pour constater les dégâts, je préfère me murer dans le déni, et finir de m'étaler sur le dos, à même le sol.

Tenue de Milan:

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Lun 15 Juil 2024 - 22:57



Lundi 28 Septembre

Elle a l’impression que sa tête va exploser, depuis quelque temps un bourdonnement incessant lui tambourine le crâne, ça l’empêche de dormir. Ou alors c’est l'événement tragique qui vient d’arriver qui l’empêche de fermer l'œil, ou encore tout ce qu’elle a à gérer, ou encore Junko qui se mure dans le silence. mais après tout ce qui vient d'arriver, c'est normal. C’est aussi cette image qu’elle a aperçu furtivement qui lui reste en tête ça la hante… de l’extérieur ça à l’air juste de deux personne qui marchent côte à côte, mais elle le connait que trop bien ce sourire enjôleur qu’il a lorsqu’il désire une femme. le même que lorsqu’il la désirait elle. plongé dans le noir de son bureau d’assistante sociale elle raccroche son téléphone. Au bout du fil, sa mère, l’instinct d’une maman, ressent tout et elle sent bien que sa fille n’est plus la même. D’ailleurs depuis quand Arizona n’a-t-elle plus souri? depuis son dernier échange de sms avec Junko qui signait la fin définitive de leur relation ou quelque semaine plus tard lorsqu’il est venue la trouver pour lui apprendre la terrible nouvelle. Elle ne sait plus vraiment. La syrienne rassure comme elle peut sa mère mais cette dernière n’est pas dupe, parce que même si elle veut cacher sa peine sa voix s’est comme éteinte et son visage autrefois si lumineux s’est assombri. C’est aussi pour ça qu’elle s’est éloignée de tout le monde: elle ne répond plus aux appels, ni aux messages si ce n’est ceux de la famille de Junko. Elle s’enferme dans son bureau toute la journée et rentre très vite chez elle quand elle a fini de travailler. d’ailleurs pour s’assurer de ne croiser personne elle quitte le campus après tout le monde.


les acouphènes lui donnent le tournis mais il va falloir rentrer à la maison. Machinalement elle marche vers la sortie du campus, jusqu’à l'arrêt de bus, elle connaît le chemin par cœur, c’est mécanique. Elle attend le bus, le regard dans le vide, elle a l’impression de ne plus rien ressentir. Autrefois toutes ses émotions étaient décuplées en permanence, elle ressentait tout, trop fort, ça explosait souvent mais c’était une explosion de couleurs et son rire s’envolait haut dans le ciel. Arizona a l’impression que cette personne est morte. le bus est là, elle monte mais comme elle ne fait attention à rien elle descend un arrêt trop tôt. Lorsqu’elle est dehors la pluie se met à tomber et au fur et à mesure qu’elle marche la petite averse se transforme en pluie torrentielle mais ce n’est pas pour autant qu’elle accélère le pas. pourtant autour d’elle, tout le monde court pour s'abriter. dans son sac, son téléphone vibre, elle ne répond pas mais la personne insiste. Une lueur d’espoir, c’est peut-être lui. C’est ridicule, il est le seul capable de réveiller son âme, c’est ridicule mais c’est comme ça.c’est comme si elle se réveille brusquement d’un sommeil lourd, Arizona sort rapidement son téléphone de son sac.

Akane Fushita, sa mère, à lui.

son cœur se serre, sa gorge se noue, elle a envie de vomir. au bout du fil une femme tout aussi désespéré qui cherche en suppliant à entendre la voix de son fils. Arizona aussi aimerait bien l’entendre. Akane pleure, elle pleure et rien ne pourra la consoler. Arizona aussi pleure mais en silence, ses larmes salées se mêlent aux gouttes de pluie. Elle ne peut pas montrer sa tristesse à cette pauvre femme. Elle la rassure comme elle peut, sa voix est tremblante, un peu, elle puise dans les dernières forces qui lui restent pour ne pas craquer. La Syrienne aussi aimerait pouvoir parler à Junko, le serrer dans ses bras et lui promettre que tout ira bien. Malheureusement elle n’a aucune nouvelle. mais elle ne peut pas rester sans réponse face à cette mère qui se noie dans son propre chagrin. Alors elle la console, elle lui promet que son fils tient le coup, elle lui promet de venir les voir très vite à Tokyo.

et puis l’appel se termine, Arizona reste là quelques instants sous la pluie battante, son estomac se serre, son ventre et vide depuis bien longtemps. Elle a faim, ô oui elle meurt de faim même. Mais rien ne passe, sa vie lui coupe l’appétit, sa vie lui coupe toute envie. Et cette fille, elle est fine elle, elle est plus jolie, et l’autre aussi…celle d’avant elle était plus fine et plus jolie. Peut-être que si Arizona devient aussi mince, il la regardera de nouveau comme avant. non, plus rien ne sera jamais comme avant. Elle va vomir, elle le sent, son ventre est vide, mais elle a besoin d’expulser encore et encore, elle a besoin d'évacuer violemment sa peine par n’importe quel moyen. Alors elle se précipite dans une ruelle, se penche près d’un mur et soulage son corps. C’est douloureux, car il n’y rien à l’intérieur et elle pleure silencieusement, elle souffre de ne pas être capable d’aller mieux. Ça fait tellement mal, c’est atroce.

A sa droite tout proche d’elle , une forme, elle la remarque parce que ça semble bouger, pas beaucoup mais ça respire. Elle s’approche, doucement mais sans peur. Finalement si lui arrive quelque chose ce soir elle serait peut-être soulagée. c’est…un homme… Allongé sur le dos, pas en très bon état lui non plus. Elle est debout au-dessus de lui, ses pieds entre la tête du jeune homme. C’est étrange…c’est la seule chose qu’elle se dit. Ses yeux roulent sur le pathétique spectacle qui s’offre à elle.

“Dis, t’es mort?”







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Mar 16 Juil 2024 - 16:09
Je ne sais pas combien de temps je reste comme ça. Je dois être suffisamment alcoolisé pour ne pas sentir la pluie qui me dégringole sur le visage et l'horrible sensation que devraient me provoquer mes fringues mouillées. Non, je suis juste là, vide de tout, sans aucune volonté, sans aucun plan pour les prochaines heures, à accepter que je vais devoir passer la nuit dehors dans un état déplorable. Je ne pense même pas à la difficulté que j'aurais à me pointer en cours demain. Non clairement, depuis la reprise, je ne brille pas par ma présence à l'école. Tant pis. Je ne suis plus à une absence prêt.

Je ne perçois mon environnement que faiblement et de manière très brouillonne. Comme si tout raisonnait dans ma tête mais que mon cerveau choisissait de ne rien interpréter. Les informations arrivent et repartent aussi vite. Ce n'est que quand des pieds se posent à côté de mon visage que j'arrive à faire un minimum le point. Ca, ce n'est pas trop normal. Je fais un effort énorme pour pivoter la tête, suivant la ligne des jambes qui se profilent à présent pour essayer de remonter jusqu'à un visage. Mais qu'est-ce que c'est difficile. Pourquoi les êtres humains sont aussi grands ? Mes yeux s'adaptent péniblement, clignant de temps en temps quand trop de gouttes s'y infiltrent.
Finalement, c'est une voix féminine qui s'élève sans que je n'ai réussi à découvrir à quoi elle ressemble. En fait, il faudrait que je me redresse pour y parvenir et actuellement, c'est impossible.

- "Hmm peut-être ? C'est parce que je suis tombé c'est ça ? On peut pas dire que ce soit une fin très glorieuse hein, mais bon, j'imagine que c'est à la hauteur du reste..."

Est-ce que je commence pas à délirer total ? Possible. Pourtant, à cet instant je n'arrive qu'à voir le regard déçu de mon père. Même pas foutu de mourir dignement. Bah, il doit y avoir bien longtemps qu'il a arrêté de reposer ce genre d'attentes sur moi. Pourtant, ça reste douloureux. Dans le fond, je crois que j'aurais aimé être à la hauteur, ne serait-ce qu'une seule fois.

- "C'est toi, l'ange qui doit me faire passer la frontière ?"

Je n'ai toujours pas bougé. Allongé par terre, je ne suis même pas en état de me rendre compte qu'il y aurait moyen de profiter de la vue. Faut dire que là, mes yeux ne sont pas en capacité de discerner le moindre contour de façon nette. Et mon cerveau lui... non vraiment, pas en état.

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Mar 23 Juil 2024 - 16:06



Lundi 28 Septembre

Arizona fronce légèrement les sourcils. Le type n’est pas mort, elle voit sa cage thoracique se soulever lorsque ses poumons se remplissent d’air. Et finalement il se met même à parler. Il se croit mort et ça n’a pas l’air de le rendre triste au contraire. L’homme a l’air soulagé. Est-ce que lorsqu’on est mort on ressent encore quelque chose? Arizona est croyante, musulmane, elle pratique un peu à sa manière mais elle croit fermement en Dieu. Alors elle devrait croire au destin. Croire que sa vie a été écrite 10 000 ans avant sa naissance et que ce qui lui est destiné lui parviendra à moment donné mais ce qui ne lui est pas destinée lui sera retiré quoi qu’elle fasse. Elle devrait être résiliente et se dire que ce qu’elle vit est une épreuve, ou un châtiment mais dans les deux ça lui permet d’expier ses fautes. Elle devrait s’en remettre à Dieu, elle essaie, mais elle a toujours aussi mal. Ce type au sol est soulagé parce qu’il pense qu’il ne va plus rien ressentir ou parce qu’il croit être arrivé au paradis?

« T’es pas mort, désolée. »


Ça lui arrache un peu le cœur de lui dire ça, lui qui semblait si apaisé d’avoir enfin pu quitter cette terre. Qui peut bien vouloir mourir de cette façon? Allongé sur le sol comme un salaryman trop bourré qui se serait effondré dans une ruelle sombre.

« C’est nul comme mort, lève toi! »

Dit-elle sèchement à voix basse. Si elle n'a pas totalement conscience de sombrer dans les abysses, elle refuse toujours de voir une personne abandonnée. Si elle laisse tomber ce n’est pas bien grave par contre si les autres le font c’est inconcevable. Comme si sa vie avait moins de valeur que celle des autres. La jeune femme se décide enfin à bouger, elle prend la main de cet inconnu et tire dessus pour l’aider à se redresser. Son visage est toujours inexpressif parce qu’elle se sent toujours vide. En réalité, elle agit de manière instinctif.

« Lève toi. »

Elle lui répète cette phrase mais ça fait écho en elle. Comme si elle se le disait à elle-même, malheureusement elle est beaucoup trop fatiguée pour l’entendre, alors elle la seule chose qu’elle peut faire c’est aider ce pauvre imbécile. L’homme est maintenant debout, il est plus jeune que ce qu’elle pensait. La Syrienne l’observe de haut en bas. Il n’a rien d’un clochard, ni d’un salaryman en réalité. Un étudiant? Il y a de grandes chances. Elle revoit encore le doyen lui faire la morale sur le comportement adapté qu’elle doit avoir devant les étudiants. Qu’il aille au diable lui aussi. Y’en a marre de devoir faire son maximum pour plaire à tout le monde mais de continuer d’être à côté de la plaque. Y’en a marre de se faire insulter par des mecs qui sautent sur toutes les nanas qu’ils croisent et qui se permettent de te juger quand tu fais la même chose qu’eux. Qu’ils aillent tous au diable.

Son visage était maintenant levé vers le jeune homme. Des gouttes d’eau perles aux pointes de ses cheveux. Pendant quelque instant elle se demande si son maquillage a coulé et si ses cheveux sont toujours aussi soyeux. Elle se demande si on la trouve toujours aussi belle. À quoi bon l’être de toute façon quand on est pas aimé. À ce moment-là, elle ne voit pas vraiment le visage de cet homme, c’est comme s’il y avait un voile devant sa tête.

« Ça te dis de venir chez moi? »

Elle ne ressent aucun désir, aucune envie d’intimité au contraire tout le monde la dégoûte mais la personne qu’elle supporte le moins c’est bien elle même. Fumer,boire, et souiller son corps. Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Après tout c’est un homme si une femme lui propose ce genre de chose il va forcément accepter, pas besoin d’être belle, pas besoin d’être bonne. Être une femme suffit. Pas besoin de se respecter non plus parce que de toute façon une femme qui se respecte ne propose pas ce genre de chose a un inconnu, elle le fait c’est qu’on peut l’utiliser jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’elle. Après tout elle avait toutes les cartes en main pour s’en sortir, privilégiée depuis sa naissance et elle a tout fait foirer toute seule.

« Tu viens? »

Arizona tourne le dos et commence à avancer, une personne désespérée sait en reconnaître une autre. S’il a envie d’en finir elle allait le suivre, pour se donner du courage, ou comme quand on fait une bêtise : c’est toujours moins grave quand on est deux à le faire. Ce n’est pas un appel au secours, ni même quelque chose pour attirer l’attention. Arizona a l’impression d’avoir vécu mille vies, elle est fatiguée comme si elle avait 100 ans. Elle a l’impression de se battre continuellement contre la terre entière. Ça n’en vaut pas le coup. Qui va la plaindre de toute façon ? La petite gosse de riche qui déprime parce qu’elle s’ennuie alors elle repousse à chaque fois ses propres limites. Elle les emmerdes tous, elle les déteste tous mais la personne qu’elle haït le plus c’est Arizona Williams.






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Ven 26 Juil 2024 - 12:09
Bon ok, peut-être que je m'en doutais un peu. Elle a l'air trop réelle pour que je sois bien mort. Est-ce que j'en suis déçu ? Aucune idée. J'ai plus l'impression que dans mon cas, ça ne change strictement rien. Comme si rien n'avait d'importance. Vivant ou mort, qu'est-ce que ça change ? Ce n'est pas comme si je profitais de la vie. J'ai plus l'impression de me plier en quatre pour la supporter. Parce que bien sûr, je suis trop lâche pour en finir. A la place, j'ai toujours préféré la fuite. Grâce à la boisson en ce moment. Oui, au fond de moi je le sais, c'est bien à cause de tout ce que j'ai (encore) bu ce soir que tout me semble aussi flou. Intangible.

En revanche, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me demande de me lever. N'importe qui aurait passé son chemin. Je ne peux pas me voir, mais je ne me fais pas d'idée sur ce que je dois dégager actuellement. Rien de très attirant. Pourtant, je reste juste là, toujours immobile. Comme si ces mots mettaient du temps pour se frayer un passage jusqu'à mon cerveau, pour qu'il puisse les traduire en action. Alors quand je sens ma main agrippée et cette force (relative mais quand même) imprimée sur mon corps, j'ai l'impression d'être arraché à un marais de sables mouvants qui m'attiraient constamment plus profond.

- "Je..."

Je quoi ? Aucune idée. Seule la surprise m'a fait parler. Sans que je ne m'en rende vraiment compte, mon corps s'est redressé en position bipède. Mes yeux grands ouverts et la bouche en o sous le coup de la surprise, tout tourne affreusement autour de moi. Il faut que je garde en point de focus le visage, peut-être trop proche, de celle qui a réussi ce petit miracle, pour éviter de perdre l'équilibre immédiatement.
Elle est jolie. C'est ce que j'aurais dû me dire en temps normal. Pourtant, c'est comme si cette information se perdait en cours de route. Je suis donc vivant. Debout. Mais toujours aussi vide. Pas la moindre énergie. Pas la moindre volonté. Cette horrible sensation de ne pas savoir quoi faire de ma peau. Incapable de réfléchir correctement à cause des brumes de l'alcool, tout cela me parait pourtant inconcevable.

Et malgré tout, je me retrouve à lui emboiter, conformément à sa demande. Ma mine de chiot abattu plus forte que jamais, j'ai l'impression qu'un poids énorme m'écrase, rendant chacun de mes pas compliqué. Je ne sais pas où je vais. Mais ce n'est pas pire que de rester étalé au sol. Si ? Quoi qu'il en soit, je ne m'en soucis pas.

Puis, finalement, après quelques courtes minutes (ou pas, je ne me rends pas compte du temps qui passe), l'air qui entre dans mes poumons, le sang circule un peu mieux dans tout mon corps, mon esprit concentré à suivre un chemin précis, je sens comme une petite pointe de lucidité revenir, doucement mais sûrement. Si mes jambes continuent à avancer de façon totalement automatique, menaçant de me trahir à chaque pas, mon cerveau réussi à retrouver partiellement ses fonctions.

- "Pourquoi tu fais ça ?"


Ça non plus, ça n'aurait pas dû arriver. La remercier pour la peine qu'elle se donne alors qu'on ne se connait pas aurait dû être mon premier réflexe. Ou bien, est-ce que... on se connait et je ne l'ai pas reconnue ? Une ancienne cliente du bar où j'ai bossé ? Ça pourrait. Elle non plus n'a pas l'air très heureuse. Je n'arrive pas à bien saisir, mais pour sûr qu'elle ne dégage aucune joie. Ce qui est d'autant plus bizarre.

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Dim 18 Aoû 2024 - 22:05




Arizona n’attend pas la réponse de l’homme qui s’est remis debout. Elle passe en pilotage automatique et se dirige, guidée par ses habitudes et son instinct. Dans le fond, elle ne sait même pas pourquoi elle lui a proposé de venir, elle a les mots de Junko qui tambourine dans sa tête et elle se dit qu’il a surement raison. C’est sans doute aussi parce que cet homme a l’air encore plus mal en point qu’elle. Quand bien même on invite pas un inconnu chez soi, surtout si celui-ci se trouvait allongé en pleine rue, sous la pluie. Non, on appelle plutôt les secours. Mais c’est son truc ça, à Arizona, se foutre dans des merdes pas possible et pleurer ensuite. Lizzy, Kazane, Naomi, Rindo, ses parents….autant de personnes qui étaient unanime sur une chose: “Un jour ça va mal finir.” c’est ce qu’ils lui avaient tous dit au moins une fois. Mais comme d’habitude elle n’en fait qu’à sa tête, elle n’écoute rien ni personne. La Syrienne se croit sans doute protégée par un ange gardien qui lui évite tous les dangers. Paye ton ange gardien! En réalité, elle est devenue une charge mentale pour les autres, elle a de la chance d’être entourée de personnes formidables qui la protègent. Mais jusqu’à quand?

Alors qu’ils arrivent devant la façade de son immeuble, l’inconnu qui la suit toujours se décide enfin à dire quelque chose. faut croire que lui aussi était en pilote automatique. Elle se retourne pour lui faire face. Sur le coup, la jeune femme ne sait pas trop quoi li répondre, elle même ne sait pas vraiment pourquoi elle le fait venir jusqu’à chez elle. Arizona pourrait donner un tas de réponse, mais toute la ferait passer pour une folle. Alors elle le scrute sans dire un mot. Il n’a pas l’air bien méchant, ni impressionnant, il a les yeux rouges lui aussi. est-qu’il a pleurer. Et s’il lui saute dessus, sera-t-elle en mesure de se défendre? assurément que oui…certainement que non en réalité. plutôt que de faire marche arrière et de finalement lui dire d’oublier sa proposition. L’assistante sociale le pointe du doigt. “ T’es trempé, tu vas attraper froid.”

puis elle ouvre la porte du bâtiment avant de s'engouffrer dans celui-ci. Derrière elle, elle entend des bruits de pas, signe qu’il la suit toujours. Elle monte machinalement les étages et arrive jusqu’à sa porte d’entrée, elle tourne la clef dans la serrure et pénètre dans appartement, presque plongé dans le noir. La jeune femme hésite un instant à allumé la lumière, elle qui vit dans l’obscurité depuis quelque jour. Mais finalement, elle se décide à appuyer sur l’interrupteur. Les luminaires installés dans l’appartement lui brûlent un peu les yeux. Arizona s’écarte un peu de la porte d’entrée, invitant le jeune homme à entrer.

“installe toi là je vais te chercher de quoi te sécher.” dit-elle en indiquant son canapé. puis elle monte à l’étage, retire ses vêtements trempés, se sèche les cheveux et le corps puis enfile juste un t-shirt large et un petit short. La jeune femme fouille dans son armoir et trouve un ancien sweat à Junko, celui qu’elle lui avait prit le soir de leur rencontre, elle hésite à le déscendre pour que l’homme puisse se changer, malheureusement elle ne s’y résout pas et péfère prendre un de ses t-shirt oversize à elle. L’oriental descend avec une serviette et un t-shirt dans les mains et les donne à son invité surprise.

“Tiens sèche toi avec toi et mets ça si tu veux. je n’sais pas si c’est à ta taille mais au moins tu seras au sec.”

Elle prend une chaise de la cuisine et s’installe face à l’homme posé sur le canapé. C’est comme si être rentré chez elle dans son cocon lui avait fait retrouver ses esprits. C'est un peu étrange pour elle de voir une nouvelle personne ici. Arizona s’empare de son paquet de cigarette posé sur la petite table et s’en allume une avant d’en proposer un au jeune homme d’un geste de la main.

“C’est quoi ton nom?” dit-elle en recrachant la fumée par la bouche.




Appartement d'Arizona:


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Jeu 22 Aoû 2024 - 12:19
Je louche presque sur ce doigt tendu vers moi, avant de réussir à faire le point. Je suis trempé. A cette affirmation, je sens un long frisson me parcourir l'échine. C'est vrai. Et je n'en prends réellement conscience que maintenant.
Une fois de plus, le temps qu'il me faut pour process toutes ces informations (il n'y en a pas tant que ça certes mais beaucoup trop pour mon état actuel), ma sauveuse est a déjà ouvert la porte d'entrée. Alors, sans répondre (une fois de plus), je la suis à l'intérieur. J'ai beau essuyer mes pieds autant que je le veux dans le hall, mes chaussures sont définitivement imbibées d'eau. Comme mes vêtements. Ce qui est affreusement gênant. Révélation qui ne me percute qu'à cet instant. Alors quand la jeune femme me propose finalement de l'attendre sur le canapé, je suis (par miracle) en mesure de lui répondre réellement.

- "Je vais mouiller toutes tes affaires. Je vais plutôt t'attendre ici."


C'est à dire sur place, juste devant la porte. Et pendant qu'elle avance chez elle, je me contente de me déchausser (péniblement) tout en clignant quelques fois des yeux pour m'habituer à la luminosité. Un peu gêné de me retrouver chez quelqu'un que je ne connais pas (en ces circonstances peu engageantes) je m'efforce de ne pas trop regarder l'intérieur. Je ne voudrais surtout pas avoir l'air de porter le moindre jugement. De toute façon pour ce que mon cerveau arrive à réfléchir pour l'heure...

- "Merci."


Je regarde quelques secondes la serviette et le t-shirt que j'ai désormais en main. C'est vraiment compliqué d'activer mes neurones totalement embrumés.

- "Est-ce que... je peux, emprunter ta salle de bain ?"

Pas que je sois très pudique en général mais, bah c'est qu'on ne se connait pas hein, je ne sais pas pourquoi mais à ce moment précis, je sens le besoin de m'isoler pour retirer mon t-shirt trempé et le remplacer par un autre sec. Quand l'autorisation m'est accordée, je me dirige vers la pièce pour entamer la difficile tâche de retirer des vêtements trop collés à cause de la pluie. Même s'il semblerait que je retrouve petit à petit mes esprits, je suis encore loin d'avoir tout mon équilibre. Il me faut donc redoubler de prudence.
Et finalement, j'y arrive. Après un séchage (moyen) du haut du corps, je peux enfiler ce t-shirt prêté. C'est sûrement grand pour elle, mais une fois passé sur moi, eh bien... je me sens un peu à l'étroit, on ne va pas se mentir. Tout juste assez long (il ne faut pas que je lève les bras) et les épaules moyennement libres de leurs mouvements, je ne vais sûrement pas m'en plaindre pour autant. C'est toujours beaucoup mieux.

Il me faut quelques nouvelles secondes de réflexion avant de me décider à retirer mon pantalon pour utiliser la serviette afin d'entourer ma taille. Oui, lui aussi était complètement détrempé, et je ne voudrais pas salir son intérieur plus que je ne l'ai déjà probablement fait. Tant pis pour le style incroyable que cette combinaison d'éléments me donne. Avec le make up de ce soir qui a pour les trois quart disparu, je ne crois pas avoir un jour eu l'air aussi repoussant. Mon reflet dans le miroir me fait comme un electro choc. Vraiment pitoyable. Et c'est cette image que cette nana aussi gentille que courageuse gardera de moi. Un léger soupire face au pathétique de la situation, et je me décide finalement à retourner dans la pièce de vie.
Au moins, l'alcool me prémuni de la honte qui m'aurait indubitablement écrasée à me montrer ainsi. Et cette fois, je peux prendre place sur ce canapé proposé un peu plus tôt. Légèrement surpris de ce paquet de clopes tendu (à croire qu'il n'y a aucune limite à sa générosité), j'hésite une demi seconde avant d'acquiescer. Si j'avais réussi à arrêter de fumer l'année dernière, ma volonté s'est totalement écroulée les semaines précédentes. Alors même si j'aurais voulu ne pas abuser, je sais que mon attrait pour la nicotine ne m'aurait pas laissé tranquille en cas de refus.

- "Je m'appelle Milan."

Ma voix est de nouveau un peu plus claire. Moins hasardeuse. Peut-être parce que cette question est facile à maîtriser. Ou aussi parce que la douceur d'un canapé et la chaleur ambiante sont bien plus agréables que le sol dur contre mon dos trempé. Quoi qu'il en soit, j'arrive enfin à poser mon regard sur la demoiselle. Réellement. A ne pas juste contempler une silhouette floutée par mon esprit embrumé. A cet instant, j'ai l'impression de distinguer ses traits pour la première fois. C'est bête qu'on se rencontre dans ces circonstances. Elle est vraiment jolie.
Je lui emprunte son briquet pour allumer la cigarette désormais coincée entre mes lèvres et inspire une première bouffée de ce poison pourtant si réconfortant. Un geste qui me permet de remettre un semblant d'ordre dans mes idées.

- "Merci, de m'avoir sortit de là bas, et... pour... tout ça."

Un regard à demi circulaire autour de moi, les mots ont encore du mal à s'accorder avec mes pensées.

- "Je te dois beaucoup. Comment est-ce que je peux t'appeler ?"

Un débit de paroles lent, le temps de choisir chaque mot, ma voix reste basse, comme si j'avais peur que des voisins puissent m'entendre. En réalité, c'est probablement plus de l'énergie qui me manque pour pouvoir augmenter le volume.

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"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"

Linkin Park - Numb


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