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- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 35■ Messages : 6341■ Inscrit le : 31/03/2008
Atelier de design
Section artistique
A savoir
▬ Il n’y a pas d’ordre pour vos réponses.
▬ Le PNJ passera chaque semaine pour relancer le sujet et animer le cours.
▬ Pour plus de fluidité, chaque RP doit faire 400 mots maximum.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser en MP au Staff sur le forum ou sur Discord.
Silence, le cours commence
Jeudi 27 septembre, 13h00. Kaneko-san est galiériste dans le centre de Kobe et a été sollicitée aujourd'hui pour animer un atelier de design. Au centre de l'amphithéâtre, elle observe la dizaine d'élèves curieux, et pour certains bruyants, qui passent devant elle en quête d'une place assise inoccupée. Un bref regard sur ses notes et elle les écarte sur le côté avant de déplisser le bas de sa chemise. Son tailleur et ses petits talons lui donnent l'image d'une hôtesse de l'air. Les portes de l'amphithéâtre se referment, attirant son attention. Kaneko boit une gorgée de sa bouteille d'eau posée sur le pupitre puis souriante, elle se présente.
« Bienvenue à tous ! Mon nom est Kaneko-san et j'animerai l'atelier de cet après-midi. Je tiens depuis 6 ans une petite galerie dans le centre de Kobe et me passionne depuis toujours pour le graphisme dans son ensemble, mais plus particulièrement l'art de l'affiche. »
Équipée d'une petite télécommande, elle n'a pas besoin d'ouvrir son ordinateur portable pour afficher sa présentation PowerPoint sur l'écran du rétroprojecteur derrière elle.
« Cet atelier n'est pas seulement un aperçu des plus grands affichistes japonais mais sera aussi un exercice pour vous confronter à votre tour à l'art exigeant d'une affiche percutante. »
Sur l'écran, trois noms apparaissent.
« Le choix n'a pas été évident mais pour cet atelier, nous nous concentrerons sur ces trois artistes : U.G. Sato, Mitsuo Katsui et Kazumasa Nagai. »
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Atelier de design.
Himawari arrive à l'amphithéâtre quelques minutes avant le début de l'atelier, son pas léger trahissant son excitation. Elle porte une jupe plissée et un pull pastel, ses cheveux vert soigneusement attachés en une demi-queue de cheval qui balance doucement à chaque mouvement. Ses yeux pétillent de curiosité et d'anticipation alors qu'elle pénètre dans la salle, scrutant les sièges disponibles. Elle choisit un endroit au milieu, pas trop près ni trop loin de l'estrade, s'assurant ainsi une vue parfaite sur la présentation. Elle s'installe doucement, posant son sac sur la chaise à côté d'elle. Avec des gestes méthodiques, elle sort son carnet de notes, soigneusement orné de dessins et de griffonnages de fleur de tournesol sur la couverture. Son coffre à crayons, une petite boîte métallique décorée de motifs floraux, trouve sa place à côté de son carnet. Hima sort un stylo plume et un crayon à papier, les disposant soigneusement sur son carnet. Puis, avec une certaine appréhension, elle sort un enregistreur qu'elle place discrètement devant elle, s'assurant qu'il est bien positionné pour capter chaque mot de l'atelier.
Son excitation est palpable, et elle ne peut s'empêcher de sourire en ajustant ses affaires. Elle a longtemps attendu cet événement, particulièrement impatiente de découvrir plus en profondeur le travail de Kazumasa Nagai, un artiste dont le style l'a toujours fascinée. Ses affiches, mêlant des éléments traditionnels japonais à une modernité audacieuse, résonnent profondément en elle. Lorsque Kaneko-san commence à parler, l’étudiante se penche légèrement en avant, prête à noter chaque détail. Elle écoute attentivement, ses doigts jouant parfois nerveusement avec son stylo. Son carnet se remplit rapidement de notes, de petites esquisses inspirées par les œuvres évoquées, et de questions qu'elle aimerait poser à la fin de la présentation.
À chaque mention de Kazumasa Nagai, son cœur bat un peu plus vite. Elle admire la façon dont il parvient à capturer l'essence de la culture japonaise tout en innovant constamment dans son art. Le désir d'en apprendre davantage et de comprendre les techniques et les inspirations de Nagai la pousse à être encore plus attentive. Elle ne veut rien manquer, chaque information est pour elle une pièce du puzzle qu'elle tente de compléter. Tout en écoutant Kaneko-san, Hima se sent comme un petit chiot assoiffé de connaissances, absorbant avidement tout ce qui est présenté. Sa passion pour le graphisme transparait dans son regard concentré et ses notes précises, reflétant son désir profond de se rapprocher de l'art qu'elle admire tout autant.
agoraSon excitation est palpable, et elle ne peut s'empêcher de sourire en ajustant ses affaires. Elle a longtemps attendu cet événement, particulièrement impatiente de découvrir plus en profondeur le travail de Kazumasa Nagai, un artiste dont le style l'a toujours fascinée. Ses affiches, mêlant des éléments traditionnels japonais à une modernité audacieuse, résonnent profondément en elle. Lorsque Kaneko-san commence à parler, l’étudiante se penche légèrement en avant, prête à noter chaque détail. Elle écoute attentivement, ses doigts jouant parfois nerveusement avec son stylo. Son carnet se remplit rapidement de notes, de petites esquisses inspirées par les œuvres évoquées, et de questions qu'elle aimerait poser à la fin de la présentation.
À chaque mention de Kazumasa Nagai, son cœur bat un peu plus vite. Elle admire la façon dont il parvient à capturer l'essence de la culture japonaise tout en innovant constamment dans son art. Le désir d'en apprendre davantage et de comprendre les techniques et les inspirations de Nagai la pousse à être encore plus attentive. Elle ne veut rien manquer, chaque information est pour elle une pièce du puzzle qu'elle tente de compléter. Tout en écoutant Kaneko-san, Hima se sent comme un petit chiot assoiffé de connaissances, absorbant avidement tout ce qui est présenté. Sa passion pour le graphisme transparait dans son regard concentré et ses notes précises, reflétant son désir profond de se rapprocher de l'art qu'elle admire tout autant.
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Ce n'est pas vraiment le cours que j'attends le plus. Si je suis les cours de design, ce n'est sûrement pas pour la culture qu'il y a autour des différents artistes graphiques. Ouais, j'ai besoin d'applications concrètes dans ma vie de tous les jours pour trouver un cours intéressant. Sauf qu'il n'est pas question que je vois ma moyenne chuter bêtement. Si j'ai choisi de reprendre les études, ce n'est sûrement pas pour me satisfaire de résultats passables.
C'est donc sans grand entrain (chose assez classique) que j'entre dans cette salle de classe. Pas franchement en avance mais pas en retard pour autant, je me faufile pour trouver l'une des rares places encore disponibles. Et... c'est tout. Eh, je ne vais pas sortir trop d'affaires en avance alors que je ne sais même pas comment vont se passer les heures suivantes.
Mon téléphone rangé au fond de mon sac (pour limiter les tentations), celui-ci posé à mes pieds, je m'enfonce dans mon siège, le regard posé sur notre professeur de l'après midi. L'art de l'affiche. Hmm, ok, peut-être qu'il pourrait y avoir quelque chose d'intéressant à en tirer. Pourvu qu'on ne nous foute pas à faire des exos de groupe.
C'est donc sans grand entrain (chose assez classique) que j'entre dans cette salle de classe. Pas franchement en avance mais pas en retard pour autant, je me faufile pour trouver l'une des rares places encore disponibles. Et... c'est tout. Eh, je ne vais pas sortir trop d'affaires en avance alors que je ne sais même pas comment vont se passer les heures suivantes.
Mon téléphone rangé au fond de mon sac (pour limiter les tentations), celui-ci posé à mes pieds, je m'enfonce dans mon siège, le regard posé sur notre professeur de l'après midi. L'art de l'affiche. Hmm, ok, peut-être qu'il pourrait y avoir quelque chose d'intéressant à en tirer. Pourvu qu'on ne nous foute pas à faire des exos de groupe.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Akio TakumiA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 82■ Inscrit le : 07/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Fin Mai 2018
Cours de Design. Pour rien au monde je raterais ce cours. D’ailleurs, c’est pour cela que je suis à l’heure et même un peu d’avance. C’est pour cela que je prends le temps de saluer joyeusement tous ceux présents, plus fortement ceux que je connais comme Hima et avec joie la personne qui semble donner le cours. Je me pose vers l’avant, près à écouter tout ce qui se dit. Mes notes sont déjà bien désordonnées, mais je m’y comprends, entre les notes de cours et quelques dessins qui s’échappent de mon imagination entre deux notes. D’ailleurs, juste avant que le cours débute, je griffonnais, réfléchissant à de nouveaux vêtements, ensemble. L’automne pointe lentement le bout de son nez alors il faut réfléchir à des éléments un peu plus chauds.
Voilà que le cours commence. Je ne sais pas combien de temps j’ai pris pour dessiner un peu, réfléchir, j’ai l’impression d’être assis en classe depuis seulement quelques secondes. Je suis bien impressionné lorsque Kaneko-san se présente. Avoir une galerie dans le centre de la ville, quel rêve ! Je me demande comment elle en est arrivée-là. Si j’ai un peu de temps durant une pause ou à la fin du cours, j’aimerais quand même prendre un petit instant pour discuter avec elle. Je suis quand même bouche-bée lorsqu’elle explique le projet. Réaliser une affiche ! Woah ! C’est tellement génial ! J’ai tellement hâte de pouvoir travailler quelque chose de percutant surtout, qu’en plus, on parle de se concentrer sur trois artistes. Leurs noms me disent quelque chose, mais je dois admettre que je n’arrive pas à mettre une image sur ces artistes japonais. Je me doute bien de ce qu’ils font par contre.
J’ai des millions de questions pour ce projet, mais pour le moment, je préfère notre invitée en parler par elle-même. J’ajuste ma veste rouge fétiche, je ne dessine plus, je veux absorber la matière.
Voilà que le cours commence. Je ne sais pas combien de temps j’ai pris pour dessiner un peu, réfléchir, j’ai l’impression d’être assis en classe depuis seulement quelques secondes. Je suis bien impressionné lorsque Kaneko-san se présente. Avoir une galerie dans le centre de la ville, quel rêve ! Je me demande comment elle en est arrivée-là. Si j’ai un peu de temps durant une pause ou à la fin du cours, j’aimerais quand même prendre un petit instant pour discuter avec elle. Je suis quand même bouche-bée lorsqu’elle explique le projet. Réaliser une affiche ! Woah ! C’est tellement génial ! J’ai tellement hâte de pouvoir travailler quelque chose de percutant surtout, qu’en plus, on parle de se concentrer sur trois artistes. Leurs noms me disent quelque chose, mais je dois admettre que je n’arrive pas à mettre une image sur ces artistes japonais. Je me doute bien de ce qu’ils font par contre.
J’ai des millions de questions pour ce projet, mais pour le moment, je préfère notre invitée en parler par elle-même. J’ajuste ma veste rouge fétiche, je ne dessine plus, je veux absorber la matière.
- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 35■ Messages : 6341■ Inscrit le : 31/03/2008
Atelier de design
Section artistique
Certains étudiants sont plus enthousiastes que d'autres à l'annonce de ces trois artistes mais cela n'effraie pas Kaneko-san. Dans ce trio, elle sait par expérience qu'au moins l'un d'eux suscitera une réaction chez chacun de ses interlocuteurs. Tout dépend de leur sensibilité. D'où l'exercice qui suivra d'ailleurs. Mais avant tout, elle souhaite faire un petit aparté sur le design. Sachant que son auditoire ne serait pas pleinement japonais, la conférencière a fait quelques recherches.
« Je me permets, avant de vous faire un petit exposé de la carrière de chacun de ces artistes, de vous rappeler la notion de graphisme au Japon. »
Le rétroprojecteur affiche un moodboard exposant diverses inspirations telles que les estampes, la calligraphie, le manga.
« Peut-être l'avez-vous déjà remarqué mais le mot 'artiste' n'existe pas en japonais. La raison est toute simple. Au Japon, au contraire de l'Occident, il n'y a aucune différence entre un artiste et un artisan. Les nuances du langage sont porteuses de sens. L'art et l'artisanat sont logés à la même enseigne. Pour un japonais, un graphiste est un artiste. »
Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour tous ces étudiants en design. Mais être graphiste n'est pas une mince affaire au vu de son importance.
« Le graphisme est d'ailleurs directement issu de l'art de l'estampe et de la calligraphie. Il est donc bien ancré dans la culture japonaise. Peut-être que l'un de vous pourrait me citer des exemples de la place du graphisme dans la vie quotidienne ? »
« Je me permets, avant de vous faire un petit exposé de la carrière de chacun de ces artistes, de vous rappeler la notion de graphisme au Japon. »
Le rétroprojecteur affiche un moodboard exposant diverses inspirations telles que les estampes, la calligraphie, le manga.
« Peut-être l'avez-vous déjà remarqué mais le mot 'artiste' n'existe pas en japonais. La raison est toute simple. Au Japon, au contraire de l'Occident, il n'y a aucune différence entre un artiste et un artisan. Les nuances du langage sont porteuses de sens. L'art et l'artisanat sont logés à la même enseigne. Pour un japonais, un graphiste est un artiste. »
Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour tous ces étudiants en design. Mais être graphiste n'est pas une mince affaire au vu de son importance.
« Le graphisme est d'ailleurs directement issu de l'art de l'estampe et de la calligraphie. Il est donc bien ancré dans la culture japonaise. Peut-être que l'un de vous pourrait me citer des exemples de la place du graphisme dans la vie quotidienne ? »
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Atelier de design.
Himawari, assise au milieu de l'amphithéâtre, sent son cœur battre un peu plus vite. Elle lève doucement la main, espérant être choisie. Ses yeux brillent de passion et d'excitation. Lorsque Kaneko-san lui fait signe de parler, elle prend une petite inspiration avant de se lancer. Son ton est légèrement tremblant, mais il finit par prendre en assurance plus elle s'exprime.
''Eh bien, il me semble que le graphisme est omniprésent dans notre quotidien, surtout au Japon. Par exemple, les emballages des produits dans les magasins sont souvent très artistiques, avec des designs soigneusement pensés pour attirer l'attention tout en racontant une histoire. Les affiches publicitaires dans les rues ou dans les transports en commun utilisent des techniques graphiques pour transmettre des messages de manière efficace et esthétique. Même les panneaux de signalisation et les cartes touristiques intègrent des éléments de design graphique pour être à la fois informatifs et visuellement agréables.''
Himawari se sent fière d'avoir combattue sa timidité et d’avoir contribué à la discussion, même si elle à surtout offert un monologue. Elle est maintenant encore plus excitée pour la suite de l'atelier, impatiente d'en apprendre davantage sur ses artistes préférés. Elle reprend son carnet et son stylo, prête à noter chaque détail des présentations à venir, chaque mots que la représentante pourra offrir. Reprenant sa place, elle mâchouillait distraitement le bout de son stylo, un signe que les rouages de son cerveau fonctionnaient à toute vitesse. Elle était particulièrement intéressée par la suite du cours, espérant que la professeure pourrait lui faire découvrir de nouvelles choses.
agora''Eh bien, il me semble que le graphisme est omniprésent dans notre quotidien, surtout au Japon. Par exemple, les emballages des produits dans les magasins sont souvent très artistiques, avec des designs soigneusement pensés pour attirer l'attention tout en racontant une histoire. Les affiches publicitaires dans les rues ou dans les transports en commun utilisent des techniques graphiques pour transmettre des messages de manière efficace et esthétique. Même les panneaux de signalisation et les cartes touristiques intègrent des éléments de design graphique pour être à la fois informatifs et visuellement agréables.''
Himawari se sent fière d'avoir combattue sa timidité et d’avoir contribué à la discussion, même si elle à surtout offert un monologue. Elle est maintenant encore plus excitée pour la suite de l'atelier, impatiente d'en apprendre davantage sur ses artistes préférés. Elle reprend son carnet et son stylo, prête à noter chaque détail des présentations à venir, chaque mots que la représentante pourra offrir. Reprenant sa place, elle mâchouillait distraitement le bout de son stylo, un signe que les rouages de son cerveau fonctionnaient à toute vitesse. Elle était particulièrement intéressée par la suite du cours, espérant que la professeure pourrait lui faire découvrir de nouvelles choses.
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- Joseph Campbell
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Posé dans mon coin, je fais distraitement tourner l'un de mes crayons sur le bout de mes doigts en écoutant notre prof du jour exposer ses artistes et notions liées à ce domaine. Si ma façon de me tenir et le peu d'interaction dont je suis capable pourraient laisser penser que je me fiche bien de ce qui est raconté, ce n'est pas le cas. Au contraire. Ma mémoire auditive particulièrement développée (sûrement un truc de musicien) je ne ressens que rarement le besoin de prendre des notes pour peux que je sois à l'aise. Pas quand il s'agit de concepts comme ils nous sont présentés.
Et si le graphisme n'est pas forcément mon sujet de prédilection, je ne connais que trop bien son importance, quelle que soit l'activité qu'on veut développer. Parce que pour n'importe quoi, l'un des objectifs primordiaux est toujours d'attirer un public cible. Et pour ça, le visuel est une arme redoutable.
Évidemment, à la question qui arrive, je ne me sens pas le besoin d'intervenir. Je n'ai jamais été particulièrement bavard en cours, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. De toute façon, il y a toujours des gens pour se dévouer.
Ce qui se confirme cette fois encore.
J'écoute la réponse de ma camarade (ok, peut-être ça donne un peu l'impression que je juge, ce n'est pas ma volonté initiale promis) et stoppe enfin la danse de mon stylo, le reposant devant moi. Ouais, il n'y a qu'à jeter un oeil dans cette salle. On a tous des fringues avec des sigles distinctifs dessus, correspondant à nos marques préférées. Même dans cette salle, il y a le logo de l'école. Des réflexions que je me garde bien de partager.
Et si le graphisme n'est pas forcément mon sujet de prédilection, je ne connais que trop bien son importance, quelle que soit l'activité qu'on veut développer. Parce que pour n'importe quoi, l'un des objectifs primordiaux est toujours d'attirer un public cible. Et pour ça, le visuel est une arme redoutable.
Évidemment, à la question qui arrive, je ne me sens pas le besoin d'intervenir. Je n'ai jamais été particulièrement bavard en cours, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. De toute façon, il y a toujours des gens pour se dévouer.
Ce qui se confirme cette fois encore.
J'écoute la réponse de ma camarade (ok, peut-être ça donne un peu l'impression que je juge, ce n'est pas ma volonté initiale promis) et stoppe enfin la danse de mon stylo, le reposant devant moi. Ouais, il n'y a qu'à jeter un oeil dans cette salle. On a tous des fringues avec des sigles distinctifs dessus, correspondant à nos marques préférées. Même dans cette salle, il y a le logo de l'école. Des réflexions que je me garde bien de partager.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 35■ Messages : 6341■ Inscrit le : 31/03/2008
Atelier de design
Section artistique
Heureuse qu'une jeune femme se dévoue pour répondre à sa question, Kaneko-san sourit largement et lui laisse la parole. Elle acquiesce à chaque argument avancé et la complimente à la fin.
« Un très beau panorama du design japonais, mademoiselle. Vous avez en effet cité les utilisations les plus communes du graphisme. »
Son regard parcourt l'amphithéâtre où elle aperçoit de nombreuses têtes étrangères. C'est pourquoi elle se permet le commentaire.
« Les voyageurs étrangers au Japon sont d'ailleurs souvent étonnés du soin apporté à certains détails. Tickets de métro, menus des restaurants, bouches d’égout… tout est support d’un travail graphique. »
Sur le slide qui s'affiche maintenant à l'écran, on peut voir une panoplie d'exemples (affiches, packaging, magazines, etc) qu'elle met en exergue.
« Si vous observez ces diverses utilisations du graphisme, vous réaliserez très rapidement que l’on ne peut catégoriser un seul “style japonais”. Les inspirations sont multiples, les styles peuvent même parfois s’opposer. Vous connaissez sûrement le style manga et le kawaii. Peut-être le concept esthétique wabi-sabi. Wabi pour la sobriété, sabi pour le temps qui passe et laisse sa marque sur les choses. Ou encore le mono no aware qui illustre l’empathie envers les choses, la sensibilité pour l’éphémère. »
La conférencière se reconcentre sur son audience multi-culturelle.
« J'imagine que vous l'avez remarqué en travaillant ensemble, en partageant votre art, mais un graphiste utilise des codes visuels emprunts de sa culture, du pays dans lequel il travaille. En tant que japonaise, je suis toujours très curieuse de connaître l'avis des occidentaux sur l'art japonais, du fait qu'il est décalé par rapport au mien. »
Un sourire bienveillant illumine ses pommettes tandis qu'elle complète :
« Je vous invite donc à cultiver cette singularité à l’épreuve de l’internationalisation des goûts et des modes. »
« Un très beau panorama du design japonais, mademoiselle. Vous avez en effet cité les utilisations les plus communes du graphisme. »
Son regard parcourt l'amphithéâtre où elle aperçoit de nombreuses têtes étrangères. C'est pourquoi elle se permet le commentaire.
« Les voyageurs étrangers au Japon sont d'ailleurs souvent étonnés du soin apporté à certains détails. Tickets de métro, menus des restaurants, bouches d’égout… tout est support d’un travail graphique. »
Sur le slide qui s'affiche maintenant à l'écran, on peut voir une panoplie d'exemples (affiches, packaging, magazines, etc) qu'elle met en exergue.
« Si vous observez ces diverses utilisations du graphisme, vous réaliserez très rapidement que l’on ne peut catégoriser un seul “style japonais”. Les inspirations sont multiples, les styles peuvent même parfois s’opposer. Vous connaissez sûrement le style manga et le kawaii. Peut-être le concept esthétique wabi-sabi. Wabi pour la sobriété, sabi pour le temps qui passe et laisse sa marque sur les choses. Ou encore le mono no aware qui illustre l’empathie envers les choses, la sensibilité pour l’éphémère. »
La conférencière se reconcentre sur son audience multi-culturelle.
« J'imagine que vous l'avez remarqué en travaillant ensemble, en partageant votre art, mais un graphiste utilise des codes visuels emprunts de sa culture, du pays dans lequel il travaille. En tant que japonaise, je suis toujours très curieuse de connaître l'avis des occidentaux sur l'art japonais, du fait qu'il est décalé par rapport au mien. »
Un sourire bienveillant illumine ses pommettes tandis qu'elle complète :
« Je vous invite donc à cultiver cette singularité à l’épreuve de l’internationalisation des goûts et des modes. »
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Atelier de design.
Himawari, toujours attentive, prend des notes frénétiquement, cherchant à capturer chaque mot. Ces concepts, bien qu'elle les connaisse déjà, prennent une nouvelle profondeur sous la lumière des explications de Kaneko-san. Elle est captivée par la façon dont la conférencière relie ces idées à l'art du graphisme. Autant plus, son dernier monologue sur l'ouverture d'esprit face à l'opinion des autres visions, lui fait prendre une pause dans son écriture.
Les mots de Kaneko-san résonnent profondément en Himawari, au point de lui faire prendre une pause dans son écriture. Son stylo, habituellement si actif sur les pages de son carnet, s'arrête brusquement. Elle réalise qu'elle n'avait jamais réellement pris la peine de réfléchir à cette idée d'ouverture d'esprit face aux différentes visions artistiques et culturelles des autres pays. Ce concept, que Kaneko-san vient d'évoquer, semble soudainement revêtir une importance singulière.
Himawari tapote doucement sa lèvre inférieure avec son stylo, un geste qui trahit sa réflexion intense. Elle hoche la tête lentement, absorbée par cette nouvelle perspective. Cette pensée de vie, simple mais puissante, fait écho en elle de manière inattendue. Elle se rend compte à quel point il est essentiel de rester ouverte aux influences extérieures tout en cultivant sa propre singularité. Ce moment de réflexion la pousse à reconsidérer non seulement son approche du graphisme, mais aussi sa manière de percevoir le monde qui l'entoure.
Le silence intérieur qui suit ces réflexions contraste avec l'excitation qui l'habitait quelques instants plus tôt, mais il est tout aussi précieux. Himawari se promet d'intégrer cette nouvelle sagesse dans sa vie quotidienne et dans son travail artistique, convaincue que cette ouverture d'esprit lui permettra de grandir en tant qu'artiste et en tant que personne. Après quelques instants de réflexion, Himawari lève finalement la main, hésitante mais déterminée à approfondir cette nouvelle perspective qui l'intrigue tant. Lorsqu'elle est invitée à parler, elle s'exprime avec une certaine douceur mêlée d'une curiosité sincère :
« Dites-moi, Kaneko-san, auriez-vous des idées d'articles ou de références à offrir pour permettre une meilleure compréhension de cette idéologie ? J'aimerais en prendre note pour pouvoir aller me renseigner, et je ne dirais pas non à une guidance. »
Sa voix, bien que douce, trahit une soif de connaissances. Himawari espère que Kaneko-san pourra la diriger vers des lectures ou des ressources qui approfondiront ce concept d'ouverture d'esprit face aux différentes visions artistiques et culturelles.
agoraLes mots de Kaneko-san résonnent profondément en Himawari, au point de lui faire prendre une pause dans son écriture. Son stylo, habituellement si actif sur les pages de son carnet, s'arrête brusquement. Elle réalise qu'elle n'avait jamais réellement pris la peine de réfléchir à cette idée d'ouverture d'esprit face aux différentes visions artistiques et culturelles des autres pays. Ce concept, que Kaneko-san vient d'évoquer, semble soudainement revêtir une importance singulière.
Himawari tapote doucement sa lèvre inférieure avec son stylo, un geste qui trahit sa réflexion intense. Elle hoche la tête lentement, absorbée par cette nouvelle perspective. Cette pensée de vie, simple mais puissante, fait écho en elle de manière inattendue. Elle se rend compte à quel point il est essentiel de rester ouverte aux influences extérieures tout en cultivant sa propre singularité. Ce moment de réflexion la pousse à reconsidérer non seulement son approche du graphisme, mais aussi sa manière de percevoir le monde qui l'entoure.
Le silence intérieur qui suit ces réflexions contraste avec l'excitation qui l'habitait quelques instants plus tôt, mais il est tout aussi précieux. Himawari se promet d'intégrer cette nouvelle sagesse dans sa vie quotidienne et dans son travail artistique, convaincue que cette ouverture d'esprit lui permettra de grandir en tant qu'artiste et en tant que personne. Après quelques instants de réflexion, Himawari lève finalement la main, hésitante mais déterminée à approfondir cette nouvelle perspective qui l'intrigue tant. Lorsqu'elle est invitée à parler, elle s'exprime avec une certaine douceur mêlée d'une curiosité sincère :
« Dites-moi, Kaneko-san, auriez-vous des idées d'articles ou de références à offrir pour permettre une meilleure compréhension de cette idéologie ? J'aimerais en prendre note pour pouvoir aller me renseigner, et je ne dirais pas non à une guidance. »
Sa voix, bien que douce, trahit une soif de connaissances. Himawari espère que Kaneko-san pourra la diriger vers des lectures ou des ressources qui approfondiront ce concept d'ouverture d'esprit face aux différentes visions artistiques et culturelles.
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- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 290■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
L'art de casser les codes
ft. la classe de design
27 septembre 2018
Tout est parti d'une erreur de salle. (S'il apprenait à lire son emploi du temps, aussi.) Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve à pousser la porte d'une matière qui n'est pas la sienne. Mais celle-ci au moins, fait partie de sa filière. Une autre spécialité.
Annoncée sur le tableau qui servira d'écran de projection, une conférence-atelier animée par un intervenant extérieur, visant à développer la sensibilité des étudiants sur un aspect particulier du graphisme. L'art de l'affiche. En un mot comme en cent, un cours de design.
Plutôt que de refermer la porte et d'aller se cloisonner à nouveau à la bibliothèque, l'étudiant reste. (Parce que pourquoi pas.) Installé au fond de l'amphithéâtre afin de ne pas se faire remarquer, tablette et carnet sont de sortie pour mettre à profit cette source inopinée de connaissances.
Au regard de ses aspirations professionnelles, choisir cette option aurait été judicieux. Mais il a sciemment ignoré cette petite voix. Ce qu'elle lui souffle n'est pas de la sagesse. Il n'y a rien de plus éloigné pour son développement personnel que de se conformer à des normes, qu'elles soient artistiques ou sociétales.
Mais il est là. Personne n'a jamais renié sa soif d'apprendre, son envie de découverte. (Toute information est bonne à prendre.)
Choix de vêtements soignés. Style raffiné sans trop en faire. Le design jusqu'au bout des ongles. Il sourit. La conférencière sait se mettre en valeur. Elle sait aussi à qui elle s'adresse. Elle n'a pas besoin d'impressionner. Ses paroles amènent progressivement le sujet, avec une volonté d'interaction. Le stylet noircit le document vierge. Carnet agrémenté de quelques schémas.
Repérer la première de la classe est aisé. Main levée dès la première question, répondant avec une aisance qui dément son apparence chétive. Le sujet semble la passionner, à la voir reprendre frénétiquement des notes dès son exposé terminé.
Cheveux verts. Personne ne peut nier son originalité dans cette salle. Chacun le manifeste à sa manière, dans son attitude, dans son accoutrement. Mais ce choix est plutôt singulier. (Il en sait quelque chose.) Amusant.
En réponse à la présentation, il a ouvert un onglet. Pointe de fierté devant la page qui charge sous ses yeux. Destinée à un public japonais, elle respecte les codes qui pourraient leur plaire. Mais l'on peut clairement y voir l'inspiration européenne, qui définit également le concept intrinsèque de ce qu'elle vend. Un excellent parallèle avec le discours de l'animatrice. Il n'a pas travaillé sur le site lui-même. Mais il y a contribué. Rares sont les photos qui ne sont pas issues de son objectif.
Nouvelle intervention. Il relève les yeux.
Annoncée sur le tableau qui servira d'écran de projection, une conférence-atelier animée par un intervenant extérieur, visant à développer la sensibilité des étudiants sur un aspect particulier du graphisme. L'art de l'affiche. En un mot comme en cent, un cours de design.
Plutôt que de refermer la porte et d'aller se cloisonner à nouveau à la bibliothèque, l'étudiant reste. (Parce que pourquoi pas.) Installé au fond de l'amphithéâtre afin de ne pas se faire remarquer, tablette et carnet sont de sortie pour mettre à profit cette source inopinée de connaissances.
Au regard de ses aspirations professionnelles, choisir cette option aurait été judicieux. Mais il a sciemment ignoré cette petite voix. Ce qu'elle lui souffle n'est pas de la sagesse. Il n'y a rien de plus éloigné pour son développement personnel que de se conformer à des normes, qu'elles soient artistiques ou sociétales.
Mais il est là. Personne n'a jamais renié sa soif d'apprendre, son envie de découverte. (Toute information est bonne à prendre.)
Choix de vêtements soignés. Style raffiné sans trop en faire. Le design jusqu'au bout des ongles. Il sourit. La conférencière sait se mettre en valeur. Elle sait aussi à qui elle s'adresse. Elle n'a pas besoin d'impressionner. Ses paroles amènent progressivement le sujet, avec une volonté d'interaction. Le stylet noircit le document vierge. Carnet agrémenté de quelques schémas.
Repérer la première de la classe est aisé. Main levée dès la première question, répondant avec une aisance qui dément son apparence chétive. Le sujet semble la passionner, à la voir reprendre frénétiquement des notes dès son exposé terminé.
Cheveux verts. Personne ne peut nier son originalité dans cette salle. Chacun le manifeste à sa manière, dans son attitude, dans son accoutrement. Mais ce choix est plutôt singulier. (Il en sait quelque chose.) Amusant.
En réponse à la présentation, il a ouvert un onglet. Pointe de fierté devant la page qui charge sous ses yeux. Destinée à un public japonais, elle respecte les codes qui pourraient leur plaire. Mais l'on peut clairement y voir l'inspiration européenne, qui définit également le concept intrinsèque de ce qu'elle vend. Un excellent parallèle avec le discours de l'animatrice. Il n'a pas travaillé sur le site lui-même. Mais il y a contribué. Rares sont les photos qui ne sont pas issues de son objectif.
Nouvelle intervention. Il relève les yeux.
- Akio TakumiA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 82■ Inscrit le : 07/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Fin Mai 2018
Bien que je sois habituellement très expressif, je suis plutôt calme. Le mot d’ordre lorsque je suis en cours c’est d’être assidu, à l’écoute et prendre mes notes correctement afin que je puisse étudier tranquillement après. C’est pour cela que je m’abreuve des enseignements qu’on me donne actuellement. J’ai failli lever la main lorsqu’on a posé une question, mais Hima y a répondu avec brio, elle a tout le mérite de briller !
J’opine la tête à de nombreuses reprises. C’est vrai, lorsqu’on prend le temps de se poser et de regarder autour de nous, le graphisme est omniprésent. C’est quand même quelque chose de rassurant pour ceux qui veulent faire ce métier ! Ça veut dire que nous avons beaucoup de chance !
Je me replonge dans mes notes : manga, kawaii, wabi-sabi, mono no aware… J’espère que je pourrais l’un de ces jours poser mon art. Le mettre dans… Non en fait, je n’ai pas envie que mon art soit défini par une école, par un mouvement. J’ai envie d’être un peu un artiste qui sort un peu comme un ovni, un peu de n’importe où, un peu (un peu, dis-je) comme El Greco par exemple, qui a bien détonné. Ou être un peu singulier comme les avant-gardes européennes. Ce serait incroyable ! Le cours me motive, m’emballe, me pousse à réfléchir.
Hima s’exprime à nouveau, demande des sources. Je trouve son idée très judicieuse. J'hoche vivement de la tête pour montrer mon intérêt, si jamais on regarde en ma direction. Je suis prêt à écrire ces références si on Kaneko-san nous les donne.
J’opine la tête à de nombreuses reprises. C’est vrai, lorsqu’on prend le temps de se poser et de regarder autour de nous, le graphisme est omniprésent. C’est quand même quelque chose de rassurant pour ceux qui veulent faire ce métier ! Ça veut dire que nous avons beaucoup de chance !
Je me replonge dans mes notes : manga, kawaii, wabi-sabi, mono no aware… J’espère que je pourrais l’un de ces jours poser mon art. Le mettre dans… Non en fait, je n’ai pas envie que mon art soit défini par une école, par un mouvement. J’ai envie d’être un peu un artiste qui sort un peu comme un ovni, un peu de n’importe où, un peu (un peu, dis-je) comme El Greco par exemple, qui a bien détonné. Ou être un peu singulier comme les avant-gardes européennes. Ce serait incroyable ! Le cours me motive, m’emballe, me pousse à réfléchir.
Hima s’exprime à nouveau, demande des sources. Je trouve son idée très judicieuse. J'hoche vivement de la tête pour montrer mon intérêt, si jamais on regarde en ma direction. Je suis prêt à écrire ces références si on Kaneko-san nous les donne.
- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 35■ Messages : 6341■ Inscrit le : 31/03/2008
Atelier de design
Section artistique
Kaneko-san savait qu'elle ferait mouche avec de tels propos novateurs. Impossible de réinventer la roue si on ne sait pas à quoi elle ressemble. Et bien en art c'est pareil, il est aussi important de connaître les bases que de savoir bousculer les codes. Aussi, l'ouverture d'esprit lui semblait indispensable pour réussir à percer dans ce milieu subjectif. Elle est donc ravie de constater que certains esprits, dont celui de cette jeune femme, ont été sensibles à son discours et manifestent l'envie d'en savoir plus.
« Avec plaisir mademoiselle... ? »
La conférencière attend le nom de la jeune femme. Puis, une fois obtenu, elle cite à l'audience plusieurs ouvrages dont Art et société, Recherches récentes et regards croisés, Brésil/France sous la direction de Alain Quemin et Glaucia Villas Bôas et Les mondes de l’art de Howard Becker. Elle commente brièvement le contenu de ces ouvrages et ferme la parenthèse pour revenir à sa présentation.
« Bien. Nous pouvons à présent nous intéresser aux 3 artistes que je vous ai cités au début. En commençant par U.G. Sato. »
Une slide dédiée apparaît sur l'écran du rétroprojecteur. Elle s'emploie alors à mentionner les points clés qui le caractérisent.
« Né en 1935, Sato est diplômé de l'école de design de Kuwasawa en 1960 et a créé son atelier personnel en 1975, appelé Design Farm. Il se spécialise dans la conception d'affiches, de livres d'images et de monuments. Connu comme un leader dans l'utilisation de l'art pour résoudre des problèmes graves, ses réalisations phares sont des affiches engagées : contre les essais nucléaires et pour alerter sur le réchauffement climatique notamment. Il a pour inspiration le graphiste français Raymond Savignac, Escher, Magritte, la poésie… »
Histoire de remettre un peu de dynamisme après toutes ces informations, elle demande l'avis de ses interlocuteurs.
« Par rapport à ce que vous voyez, comment définiriez-vous le style de Sato ? »
« Avec plaisir mademoiselle... ? »
La conférencière attend le nom de la jeune femme. Puis, une fois obtenu, elle cite à l'audience plusieurs ouvrages dont Art et société, Recherches récentes et regards croisés, Brésil/France sous la direction de Alain Quemin et Glaucia Villas Bôas et Les mondes de l’art de Howard Becker. Elle commente brièvement le contenu de ces ouvrages et ferme la parenthèse pour revenir à sa présentation.
« Bien. Nous pouvons à présent nous intéresser aux 3 artistes que je vous ai cités au début. En commençant par U.G. Sato. »
Une slide dédiée apparaît sur l'écran du rétroprojecteur. Elle s'emploie alors à mentionner les points clés qui le caractérisent.
« Né en 1935, Sato est diplômé de l'école de design de Kuwasawa en 1960 et a créé son atelier personnel en 1975, appelé Design Farm. Il se spécialise dans la conception d'affiches, de livres d'images et de monuments. Connu comme un leader dans l'utilisation de l'art pour résoudre des problèmes graves, ses réalisations phares sont des affiches engagées : contre les essais nucléaires et pour alerter sur le réchauffement climatique notamment. Il a pour inspiration le graphiste français Raymond Savignac, Escher, Magritte, la poésie… »
Histoire de remettre un peu de dynamisme après toutes ces informations, elle demande l'avis de ses interlocuteurs.
« Par rapport à ce que vous voyez, comment définiriez-vous le style de Sato ? »
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 279■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Atelier de design.
''Euuh, Kobayashi Himawari.'' S'exprime la jeune femme qui semble retrouver une certaine timidité face au regard tournée vers elle, elle offre une salutation gênée et se rassit rapidement.
Himawari, absorbée par l'exposé de Kaneko-san, se redresse légèrement sur son siège, l'attitude d'une étudiante modèle. Tandis que la conférencière déroule son discours sur U.G. Sato, Hima prend rapidement des notes, cherchant à capter chaque détail pertinent. Son stylo glisse sur le papier, formant des mots-clés comme "Sato", "engagé", "affiches", "réchauffement climatique", et "inspiration Savignac". Elle adore cette partie du cours, où l'on explore les liens profonds entre l'art et les problématiques sociales.
Tout en écoutant, elle pose son carnet de notes sur ses genoux et se saisit de sa tablette portative, fouillant discrètement pour trouver des informations sur les ouvrages mentionnés par Kaneko-san. Elle tape les titres, s'assurant d'enregistrer les références dans un dossier de recherche dédié à son apprentissage du design. La curiosité insatiable d'Hima la pousse à vouloir tout lire, tout comprendre.
Lorsque la professeur demande l'avis de l'audience sur le style de Sato, Himawari, sans hésiter, lève à nouveau la main, inspirée par ce qu'elle vient d'entendre. La passion du moment lui donnant des ailes de courage pour exprimer sa pensée.
''Je dirais que le style de Sato est à la fois minimaliste et percutant,'' commence-t-elle, la voix douce mais assurée. ''Ses compositions semblent simples au premier abord, mais elles cachent souvent une profondeur symbolique qui pousse à réfléchir. Comme une sorte de jeu entre l'évidence et l'absurde, un peu à la manière de Magritte, mais avec cette touche d'engagement social qui le distingue.''
Une fois terminer de parler, elle tourne son attention sur les autres qui offre leurs propres pensées, elle continue de prendre des notes rapides, ajustant ses recherches sur sa tablette pour approfondir ses connaissances sur Sato, mais aussi sur les autres artistes que Kaneko-san mentionnera bientôt.
agoraHimawari, absorbée par l'exposé de Kaneko-san, se redresse légèrement sur son siège, l'attitude d'une étudiante modèle. Tandis que la conférencière déroule son discours sur U.G. Sato, Hima prend rapidement des notes, cherchant à capter chaque détail pertinent. Son stylo glisse sur le papier, formant des mots-clés comme "Sato", "engagé", "affiches", "réchauffement climatique", et "inspiration Savignac". Elle adore cette partie du cours, où l'on explore les liens profonds entre l'art et les problématiques sociales.
Tout en écoutant, elle pose son carnet de notes sur ses genoux et se saisit de sa tablette portative, fouillant discrètement pour trouver des informations sur les ouvrages mentionnés par Kaneko-san. Elle tape les titres, s'assurant d'enregistrer les références dans un dossier de recherche dédié à son apprentissage du design. La curiosité insatiable d'Hima la pousse à vouloir tout lire, tout comprendre.
Lorsque la professeur demande l'avis de l'audience sur le style de Sato, Himawari, sans hésiter, lève à nouveau la main, inspirée par ce qu'elle vient d'entendre. La passion du moment lui donnant des ailes de courage pour exprimer sa pensée.
''Je dirais que le style de Sato est à la fois minimaliste et percutant,'' commence-t-elle, la voix douce mais assurée. ''Ses compositions semblent simples au premier abord, mais elles cachent souvent une profondeur symbolique qui pousse à réfléchir. Comme une sorte de jeu entre l'évidence et l'absurde, un peu à la manière de Magritte, mais avec cette touche d'engagement social qui le distingue.''
Une fois terminer de parler, elle tourne son attention sur les autres qui offre leurs propres pensées, elle continue de prendre des notes rapides, ajustant ses recherches sur sa tablette pour approfondir ses connaissances sur Sato, mais aussi sur les autres artistes que Kaneko-san mentionnera bientôt.
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Akio TakumiA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 82■ Inscrit le : 07/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Fin Mai 2018
Voilà qu’on nous pose LA grande question. Comment définir le style de Sato. Je réfléchis à cette question et alors que l’incroyable Hima répond d’abord, je prends un moment pour me mettre de petites notes sur le côté d’une page afin de structurer ce que je vois dans ses œuvres. J’opine de la tête à de nombreuses reprises. Une fois qu’elle a terminé, je lève la main pour une première fois et lorsqu’on m’accorde la parole, je me lance en free-style :
- Je vois également le style minimaliste que ma chère camarade de classe parle. Bien que cela soit occidental on peut penser à ce mouvement minimaliste contemporain qu’on a connu au début des années 1960 d’abord aux États-Unis, mais qui s’est également transposé par la suite. Bien entendu, c’est loin d’être pareil. Aussi, je vois par moment, des influences des avant-gardes européennes, comme avec Magritte ; les couleurs ne correspondent pas toujours aux images réelles, une montagne bleue, ça n’existe pas vraiment, ou encore des visages. Il y a également un sens caché derrière ses œuvres, qui joue sur la juxtaposition entre deux images, comme par exemple, la même montagne bleue dont la « neige » est plutôt des goupilles de canettes. On peut y voir un double sens eux images que présentent Sato, comme Magritte le faisait. Bon, bien entendu, Magritte jouait beaucoup entre le mot et sa signification et qui a décidé d’appeler un chat, un chat, dans certaines de ses œuvres. Bref, j’aime bien l’image de la clôture de Sato avec l’oiseau à l’intérieur, ça montre comment on peut être parfois enfermé et d’autres fois libre, ou qu’on rêve de cette liberté d’un côté de cette clôture. Pardon, je suis un peu plus dans l’interprétation que dans l’analyse.
Après un sourire un peu désolé aux autres, je me tais, je crois que j’ai bien travaillé, bien que mon cerveau tourne à plein régime et que mes explications sont loin d’être les plus précises. J’y vais avec ce que je me souviens de Magritte, les autres, les noms me parlent moins, alors, je trouve ça un peu plus difficile. D’ailleurs, je me mets une petite note afin de faire des recherches un peu plus tard sur les autres. Je ne sais pas comment je m’en suis sorti, je suis peut-être un peu déçu de mon intervention. Je continue de chercher des pistes, me disant que peut-être les autres en savent plus que moi.
- Je vois également le style minimaliste que ma chère camarade de classe parle. Bien que cela soit occidental on peut penser à ce mouvement minimaliste contemporain qu’on a connu au début des années 1960 d’abord aux États-Unis, mais qui s’est également transposé par la suite. Bien entendu, c’est loin d’être pareil. Aussi, je vois par moment, des influences des avant-gardes européennes, comme avec Magritte ; les couleurs ne correspondent pas toujours aux images réelles, une montagne bleue, ça n’existe pas vraiment, ou encore des visages. Il y a également un sens caché derrière ses œuvres, qui joue sur la juxtaposition entre deux images, comme par exemple, la même montagne bleue dont la « neige » est plutôt des goupilles de canettes. On peut y voir un double sens eux images que présentent Sato, comme Magritte le faisait. Bon, bien entendu, Magritte jouait beaucoup entre le mot et sa signification et qui a décidé d’appeler un chat, un chat, dans certaines de ses œuvres. Bref, j’aime bien l’image de la clôture de Sato avec l’oiseau à l’intérieur, ça montre comment on peut être parfois enfermé et d’autres fois libre, ou qu’on rêve de cette liberté d’un côté de cette clôture. Pardon, je suis un peu plus dans l’interprétation que dans l’analyse.
Après un sourire un peu désolé aux autres, je me tais, je crois que j’ai bien travaillé, bien que mon cerveau tourne à plein régime et que mes explications sont loin d’être les plus précises. J’y vais avec ce que je me souviens de Magritte, les autres, les noms me parlent moins, alors, je trouve ça un peu plus difficile. D’ailleurs, je me mets une petite note afin de faire des recherches un peu plus tard sur les autres. Je ne sais pas comment je m’en suis sorti, je suis peut-être un peu déçu de mon intervention. Je continue de chercher des pistes, me disant que peut-être les autres en savent plus que moi.
- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 290■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
L'art de casser les codes
ft. la classe de design
27 septembre 2018
Les images projetées abaissent son stylet. La patte de cet artiste - et certainement celle des autres cités pour la conférence - s'éloigne fortement de sa sensibilité esthétique. Certes, que ce soit pour promouvoir une marque ou une cause, les affiches n'existent pas que dans un style photographique. Il le sait. Il affectionne l'art sous bien des formes. Mais il ne sent aucune affinité avec ce qu'il voit. Et doute en retirer le moindre enseignement. Il se doit de rester ouvert. Car concernant ses champs d'application, c'est autre chose. Multiples ramifications. L'intention compte.
En attendant, il regarde nonchalamment la demoiselle aux cheveux verts répondre une fois encore pour le reste de l'assemblée. Evidence et absurde comme technique, avec pour but un engagement social. Elle au moins, n'est pas venue pour rien. Il ne lui envie pas cette passion. La sienne se porte simplement ailleurs.
(Tiens, un autre.) Regard déporté. Le blond est bien renseigné et appuie sur le parallèle avec Magritte. Un discours familier.
L'influence mutuelle des artistes est un sujet à part entière. Complexe à aborder, tellement elles peuvent être multiples. Certaines sont plus évidentes que d'autres. Connues et assumées, aussi. Il doit bien le reconnaître, lui-même a en tête quelques noms de photographes qui ont inspiré ses clichés de manière plus ou moins profonde.
Sourire. Est-ce que ça lui plairait ? Son stylet balance tranquillement contre ses doigts.
En attendant, il regarde nonchalamment la demoiselle aux cheveux verts répondre une fois encore pour le reste de l'assemblée. Evidence et absurde comme technique, avec pour but un engagement social. Elle au moins, n'est pas venue pour rien. Il ne lui envie pas cette passion. La sienne se porte simplement ailleurs.
(Tiens, un autre.) Regard déporté. Le blond est bien renseigné et appuie sur le parallèle avec Magritte. Un discours familier.
L'influence mutuelle des artistes est un sujet à part entière. Complexe à aborder, tellement elles peuvent être multiples. Certaines sont plus évidentes que d'autres. Connues et assumées, aussi. Il doit bien le reconnaître, lui-même a en tête quelques noms de photographes qui ont inspiré ses clichés de manière plus ou moins profonde.
Sourire. Est-ce que ça lui plairait ? Son stylet balance tranquillement contre ses doigts.
- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 35■ Messages : 6341■ Inscrit le : 31/03/2008
Atelier de design
Section artistique
Et les réponses affluent, toutes plus pertinentes les unes que les autres. Kaneko-san est ravie de capter l'attention de plusieurs étudiants avides de réponses et de connaissances. Elle les laisse prendre l'espace puis ne répond qu'une fois tous les avis collectés.
« Il est intéressant que vous soyez plusieurs à créer un parallèle avec Magritte bien que leurs médiums et contextes diffèrent. Les deux artistes partagent en effet une approche conceptuelle dans où ironie et symbolisme visuel jouent un rôle central. »
Un sourire satisfait étire ses lèvres alors qu'elle s'emploie à étayer ses propos.
« Sato utilise des objets quotidiens de manière inattendue pour exprimer des idées profondes ou absurdes. Chez Magritte, cela se manifestait souvent par des juxtapositions surréalistes, comme avec la fameuse pipe de La trahison des images. Sato, quant à lui, applique ce principe à des messages plus orientés vers des préoccupations sociales ou politiques. Par exemple, il a exploré des thèmes comme la paix, la liberté et la justice. »
Souhaitant que chaque étudiant comprenne correctement l'atout du graphiste, elle continue :
« Mais là où il excelle est dans son sens aigu de l’économie visuelle. A l'aide de formes géométriques et de couleurs vives, le but est que le spectateur puisse saisir l’ironie et le sens du message en un coup d'œil. »
L'échange se poursuit plusieurs minutes après pendant lesquelles elle se concentre sur deux œuvres pour en décrire toutes les subtilités et répondre à quelques questions. Le temps est venu de passer au second artiste.
« Concentrons-nous à présent sur Mitsuo Katsui. »
De nouvelles œuvres multicolores apparaissent à l'écran.
« Né en 1931 à Tokyo, il a fait toute sa carrière au Japon. Après avoir travaillé au sein de l’entreprise agroalimentaire Ajinomoto, il a créé son propre studio de création en 1961. Parmi ses œuvres marquantes : la réalisation d’une encyclopédie en trois tomes pour l’éditeur Kodansha (avec vingt autres designers), et la conception d’un dictionnaire des couleurs pour le fabricant d’encres Dainippon Ink and Chemicals. Le nuancier qu’il a mis au point à cette occasion est devenu la référence pour toutes les imprimeries japonaises. Élargissant ses activités à d’autres formes de création plastique, il a assuré la direction artistique de plusieurs grandes expositions internationales, dont celles d’Osaka en 1970, d’Okinawa en 1975 et de Tsukuba en 1985. Mais c’est surtout par la création de séries de posters très innovants par leurs effets visuels qu’il a acquis sa réputation de coloriste hors pair. »
La conférencière les laisse infuser, entre les œuvres et les notes qu'elle voit griffonner ou taper. Et finalement, elle refait appel à son audience :
« Est-ce que l'un de vous aurait une idée du média qu'il utilisait au début de sa carrière et pourquoi ? »
« Il est intéressant que vous soyez plusieurs à créer un parallèle avec Magritte bien que leurs médiums et contextes diffèrent. Les deux artistes partagent en effet une approche conceptuelle dans où ironie et symbolisme visuel jouent un rôle central. »
Un sourire satisfait étire ses lèvres alors qu'elle s'emploie à étayer ses propos.
« Sato utilise des objets quotidiens de manière inattendue pour exprimer des idées profondes ou absurdes. Chez Magritte, cela se manifestait souvent par des juxtapositions surréalistes, comme avec la fameuse pipe de La trahison des images. Sato, quant à lui, applique ce principe à des messages plus orientés vers des préoccupations sociales ou politiques. Par exemple, il a exploré des thèmes comme la paix, la liberté et la justice. »
Souhaitant que chaque étudiant comprenne correctement l'atout du graphiste, elle continue :
« Mais là où il excelle est dans son sens aigu de l’économie visuelle. A l'aide de formes géométriques et de couleurs vives, le but est que le spectateur puisse saisir l’ironie et le sens du message en un coup d'œil. »
L'échange se poursuit plusieurs minutes après pendant lesquelles elle se concentre sur deux œuvres pour en décrire toutes les subtilités et répondre à quelques questions. Le temps est venu de passer au second artiste.
« Concentrons-nous à présent sur Mitsuo Katsui. »
De nouvelles œuvres multicolores apparaissent à l'écran.
« Né en 1931 à Tokyo, il a fait toute sa carrière au Japon. Après avoir travaillé au sein de l’entreprise agroalimentaire Ajinomoto, il a créé son propre studio de création en 1961. Parmi ses œuvres marquantes : la réalisation d’une encyclopédie en trois tomes pour l’éditeur Kodansha (avec vingt autres designers), et la conception d’un dictionnaire des couleurs pour le fabricant d’encres Dainippon Ink and Chemicals. Le nuancier qu’il a mis au point à cette occasion est devenu la référence pour toutes les imprimeries japonaises. Élargissant ses activités à d’autres formes de création plastique, il a assuré la direction artistique de plusieurs grandes expositions internationales, dont celles d’Osaka en 1970, d’Okinawa en 1975 et de Tsukuba en 1985. Mais c’est surtout par la création de séries de posters très innovants par leurs effets visuels qu’il a acquis sa réputation de coloriste hors pair. »
La conférencière les laisse infuser, entre les œuvres et les notes qu'elle voit griffonner ou taper. Et finalement, elle refait appel à son audience :
« Est-ce que l'un de vous aurait une idée du média qu'il utilisait au début de sa carrière et pourquoi ? »
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