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- InvitéInvité
Tout était parti d’une rumeur, d’un simple bruit de couloir. Le parc qui bordait l’université, l’encerclant de verdure et lui conférant un aspect pratiquement hors du temps dans cette ville où tout allait trop vite, était hanté. Les étudiants en dernière année le disaient sur le ton de la rigolade, lorsqu’une bristol dédiée aux révisions s’envolait brusquement vers les cimes au moment critique où on avait presque compris ce qu’on avait recopié du tableau des mois plus tôt. Les nouveaux venus, se laissant impressionner par cette boutade et tant d’autres, avaient ajouté au mythe en mettant chacun de leurs petits malheurs sur le dos d’un esprit malin.
Oliver n’y avait pas prêté attention, au début. Puis, ses chaussettes avaient disparu à la laverie, alors qu’il était resté là, à observer le tambour tourner tout en essayant de se rappeler de la date à laquelle il était censé rendre la dissertation demandée en Anglais. Et il les aimait bien, ces chaussettes. Elles étaient de celles qui étaient presque trouées, mais que l’on continuait de porter tant elles étaient confortables. Elles allaient lui manquer.
Après ce tragique incident, l’Australien commença à prêter plus attention aux bruits de couloir concernant ce prétendu esprit frappeur. Il les avait écouté en silence, ces conversations qui faisaient part d’un paquet de chewing-gum volé, d’une tong disparue à la piscine, ou d’un paquet de feuille A4 qui s’était volatilisé, comme ça, comme par magie. Et puis, tout c’était accéléré : des biscuits se volatilisaient, des pommes disparaissaient des sacs, des paquets de chips étaient retrouvés éventrés… Ça l’avait intrigué, bien sûr, mais pas de là à croire en ces idioties qui présentait l’université comme un lieu maudit par l’esprit d’un ancien doyen, ou d’un élève disparu tragiquement, où d’une dame de cantine morte de chagrin de voir tant de nourriture gâchée (les récits ne s’accordaient pas sur la nature du spectre, et certains allaient même jusqu’à dire qu’il y avait plusieurs fantômes). Après tout, les fantômes, ça n’existait pas. Il fallait être complètement stupide pour penser que ces disparitions étaient l’œuvre d’esprits.
Mais l'œuvre d’une bande de Tanukis, en revanche…
Autant l’Australien peinait à croire en l’existence d’une quelconque vie après la mort, autant les cryptides et autres créatures mythiques avaient toujours trouvé grâce à ces yeux. Parce que s’il existait des limaces de mer qui n’avaient jamais mis les pieds (est-ce que les limaces avaient des pieds ?) hors de l’eau et qui trouvaient le moyen de ressembler à la fois à des feuilles et des moutons, alors il pouvait bien exister des chevaux avec des cornes. C’était logique. Et pour toutes les créatures plus complexes, comme les Tanukis qu’il tenait responsables des phénomènes étranges sur le campus, il n’y avait qu’une seule explication : une forme de vie alien. Des créatures qui n’étaient pas de ce monde à l’origine, mais qui l’avait rejoint il y a des centaines d’années, continuant de se jouer des humains, siècle après siècle.
Bon, d’accord, peu de personnes pensaient comme lui, mais Oliver n’en démordait pas. Et puis, ça avait autant de sens que de penser qu’un être humain ayant trépassé se mettrait en tête de garder le même lieu des siècles durant. Vraiment, cette histoire de fantômes avait intérêt d’être fausse, ou Oliver risquait de passer sa vie dans l’au-delà en crise de nerf continuelle. Lui qui ne tenait pas en place, le condamner à garder un seul endroit revenait à lui infliger le châtiment ultime.
Cela dit; l’Australien avait une idée en tête. Mettre la main sur le coupable de ces vols à répétition. Il avait vaguement été tenté de proposer la mission aux gens de son club, mais il s’était finalement ravisé. Il était nouveau; il n’allait pas de suite leur parler de ses grandes théories, ou il allait être fiché comme : “Ce type bizarre qui a des idées bizarres” tout le reste de l’année. Et puis, pour être franc, Oliver se demandait parfois (dans un coin de son esprit et jamais, ô grand jamais, à voix haute) si le club des Aventuriers n’était pas une ruse du corps enseignant pour faire participer quelques étudiants à des travaux d’intérêt général sous couvert d’une quête quelconque. Oh, il allait les ramasser, ces papiers qui traînaient. Il l’aurait peut-être même fait de lui-même, sans besoin d’être motivé par la missive glissée dans son casier, l’incitant à faire resplendir le campus. Enfin, au moins il s’était appliqué à jeter la feuille dans la poubelle dédiée aux papiers, lorsqu’il était sorti de cours.
Tout ça le menait à ce beau jour où, alors que le soleil commençait à tomber sur le campus, il s’était installé, les jambes croisées et le dos courbé, derrière un petit bosquet. Il était prêt à camper une bonne partie de la soirée s’il le fallait, et il avait même prévu de quoi attirer les petites bestioles qui rendaient chèvre les étudiants. Devant la petite plantation d’arbustes qu’il avait choisi comme planque improvisée, il avait placé un petit paquet de chips, trois, quatre gâteaux à la fraise et une sélection de caramels mous. Il avait embarqué avec lui son précieux appareil photo et de quoi grignoter lui aussi.
Il n’y avait plus qu’à attendre que le piège se referme sur sa proie.
Oliver n’y avait pas prêté attention, au début. Puis, ses chaussettes avaient disparu à la laverie, alors qu’il était resté là, à observer le tambour tourner tout en essayant de se rappeler de la date à laquelle il était censé rendre la dissertation demandée en Anglais. Et il les aimait bien, ces chaussettes. Elles étaient de celles qui étaient presque trouées, mais que l’on continuait de porter tant elles étaient confortables. Elles allaient lui manquer.
Après ce tragique incident, l’Australien commença à prêter plus attention aux bruits de couloir concernant ce prétendu esprit frappeur. Il les avait écouté en silence, ces conversations qui faisaient part d’un paquet de chewing-gum volé, d’une tong disparue à la piscine, ou d’un paquet de feuille A4 qui s’était volatilisé, comme ça, comme par magie. Et puis, tout c’était accéléré : des biscuits se volatilisaient, des pommes disparaissaient des sacs, des paquets de chips étaient retrouvés éventrés… Ça l’avait intrigué, bien sûr, mais pas de là à croire en ces idioties qui présentait l’université comme un lieu maudit par l’esprit d’un ancien doyen, ou d’un élève disparu tragiquement, où d’une dame de cantine morte de chagrin de voir tant de nourriture gâchée (les récits ne s’accordaient pas sur la nature du spectre, et certains allaient même jusqu’à dire qu’il y avait plusieurs fantômes). Après tout, les fantômes, ça n’existait pas. Il fallait être complètement stupide pour penser que ces disparitions étaient l’œuvre d’esprits.
Mais l'œuvre d’une bande de Tanukis, en revanche…
Autant l’Australien peinait à croire en l’existence d’une quelconque vie après la mort, autant les cryptides et autres créatures mythiques avaient toujours trouvé grâce à ces yeux. Parce que s’il existait des limaces de mer qui n’avaient jamais mis les pieds (est-ce que les limaces avaient des pieds ?) hors de l’eau et qui trouvaient le moyen de ressembler à la fois à des feuilles et des moutons, alors il pouvait bien exister des chevaux avec des cornes. C’était logique. Et pour toutes les créatures plus complexes, comme les Tanukis qu’il tenait responsables des phénomènes étranges sur le campus, il n’y avait qu’une seule explication : une forme de vie alien. Des créatures qui n’étaient pas de ce monde à l’origine, mais qui l’avait rejoint il y a des centaines d’années, continuant de se jouer des humains, siècle après siècle.
Bon, d’accord, peu de personnes pensaient comme lui, mais Oliver n’en démordait pas. Et puis, ça avait autant de sens que de penser qu’un être humain ayant trépassé se mettrait en tête de garder le même lieu des siècles durant. Vraiment, cette histoire de fantômes avait intérêt d’être fausse, ou Oliver risquait de passer sa vie dans l’au-delà en crise de nerf continuelle. Lui qui ne tenait pas en place, le condamner à garder un seul endroit revenait à lui infliger le châtiment ultime.
Cela dit; l’Australien avait une idée en tête. Mettre la main sur le coupable de ces vols à répétition. Il avait vaguement été tenté de proposer la mission aux gens de son club, mais il s’était finalement ravisé. Il était nouveau; il n’allait pas de suite leur parler de ses grandes théories, ou il allait être fiché comme : “Ce type bizarre qui a des idées bizarres” tout le reste de l’année. Et puis, pour être franc, Oliver se demandait parfois (dans un coin de son esprit et jamais, ô grand jamais, à voix haute) si le club des Aventuriers n’était pas une ruse du corps enseignant pour faire participer quelques étudiants à des travaux d’intérêt général sous couvert d’une quête quelconque. Oh, il allait les ramasser, ces papiers qui traînaient. Il l’aurait peut-être même fait de lui-même, sans besoin d’être motivé par la missive glissée dans son casier, l’incitant à faire resplendir le campus. Enfin, au moins il s’était appliqué à jeter la feuille dans la poubelle dédiée aux papiers, lorsqu’il était sorti de cours.
Tout ça le menait à ce beau jour où, alors que le soleil commençait à tomber sur le campus, il s’était installé, les jambes croisées et le dos courbé, derrière un petit bosquet. Il était prêt à camper une bonne partie de la soirée s’il le fallait, et il avait même prévu de quoi attirer les petites bestioles qui rendaient chèvre les étudiants. Devant la petite plantation d’arbustes qu’il avait choisi comme planque improvisée, il avait placé un petit paquet de chips, trois, quatre gâteaux à la fraise et une sélection de caramels mous. Il avait embarqué avec lui son précieux appareil photo et de quoi grignoter lui aussi.
Il n’y avait plus qu’à attendre que le piège se referme sur sa proie.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Nouvelle année. Je suis assez satisfaite du résultat que j’ai réussi à avoir l’an dernier. « l’an dernier »… Il y a genre environ un mois. C’est vraiment trop bizarre des fois le système au Japon. Des fois je me demande si je vais m’y faire. Il faut me laisser plus de temps, genre quelques années peut-être pour que je me fasse à l’idée. En tout cas. J’ai réussi, très satisfaite de moi-même et mes parents étaient plus qu’heureux de mes résultats. Je n’avais pas tardé à le leur donné en faisant une discussion sur Messenger avec eux. C’était trop la joie en vrai ! Je pense qu’ils se rendent compte que c’était vraiment une bonne idée de finir dans mon pays d’adoption. Je me sens plus légère, plus à l’affût… Juste moi-même. En tout cas, il m’arrive toujours des cacas ici et là, mais ça va finir par passer. Un jour, j’aurais une vie « normale »… AKA jamais. En tout cas.
Aujourd’hui la journée est belle et ça me fait du bien. Le soleil réchauffe de plus en plus la ville et le beau temps fait de beaux coucous. Le printemps a vraiment dit ALLO JE SUIS LÀ !!!!! En grosses majuscules et avec pleins de points d’exclamation (police 72, gras, rouge). J’en ai profité pour passer du temps dans le parc. Je me dis que je devrais sortir un peu plus en ville de temps à autre, faire des trucs « fun », pour le moment, j’ai juste l’impression d’être une mamie qui fait le strict minimum dans sa vie : sport, manger, dormir, études, école, boulot… La routine. Mais là, ouais je suis sortie avec mes écouteurs pour profiter du beau temps pour faire quelques mouvements de danse, pour le plaisir d’être dehors, de ressentir le soleil sur ma peau tout ça. J’y ai passé beaucoup plus de temps que je pensais. Me rendant compte de l’heure, je décide de me mettre en route pour aller faire mes autres trucs.
Sauf que… En me baladant dans le parc, parce que disons que j’ai décidé de prendre un peu, beaucoup, mon temps, je vois un dude derrière, genre presque dans le bosquet. Je suis comme partagée. C’est genre un itinérant ? On ne sait jamais. Je dirais qu’avec la sécurité qu’il y a sur le campus… C’est quand même étrange. Pis en plus, la personne à l’air assez jeune… C’est un étudiant qui a décidé de prendre des trucs louches !? C’est un pervers !? J’ai l’impression d’être dans une situation RP fort peu agréable, le genre de trucs que je pourrais faire vivre à l’un de mes personnages…
D’AILLEURS, ÇA ME FAIT PENSER QUE JE NE SUIS PAS À JOUR (ENCORE) DANS MES RPS ET QU’IL FAUDRAIT VRAIMENT QUE JE M’Y METTE !
Je ne sais pas quoi faire avec ce dude-là. Genre. Non mais peut-être qu’il prend en photo des filles à leur insu ? Pis genre je suis toute seule, je ne veux pas tant qu’il me fasse du mal. Je regarde autour de moi, cherchant une arme de protection. Un caillou ? J’chierais pas loin avec ça… Mmh. Je recule de quelques pas pour m’approcher d’un arbre et trouver une branche. C’est pas LA branche avec laquelle je vais pouvoir taper hyper fort (la branche va casser avant), mais c’est la seule que j’ai trouvé… Pis genre elle fait 30-40 cm maximum.
Je reviens sur mes pas et je tente de prendre mon courage à deux mains. J’ai vraiment la chienne. J’ai envie d’aller me cacher plutôt d’aller le déranger… Mais genre s’il a un comportement déplacé c’est quand même important de l’arrêter – je pourrais juste aller chercher un adulte responsable pour qu’on règle tout ça, mais je vais continuer à regarder ce qu’il fait avant de prendre une décision.
Je le « poke » avec ma branche et je prends mon air le plus « méchant » et je dis d’un ton qui se veut méchant et tout. C’est comme un ours… Est-ce que c’est un ours ? Il faut avoir l’air imposant et tout ? S’pas avec un gros félin avec quoi il faut faire ça ? Bref. Phrase menaçante quand même. S’il m’effraie ou whatever, je prends mes jambes à mon cou, je cours quand même assez vite.
- Tu fais quoi !? T’espionne les filles ?
Mais en vrai, je me sens pas hyper bien...
Aujourd’hui la journée est belle et ça me fait du bien. Le soleil réchauffe de plus en plus la ville et le beau temps fait de beaux coucous. Le printemps a vraiment dit ALLO JE SUIS LÀ !!!!! En grosses majuscules et avec pleins de points d’exclamation (police 72, gras, rouge). J’en ai profité pour passer du temps dans le parc. Je me dis que je devrais sortir un peu plus en ville de temps à autre, faire des trucs « fun », pour le moment, j’ai juste l’impression d’être une mamie qui fait le strict minimum dans sa vie : sport, manger, dormir, études, école, boulot… La routine. Mais là, ouais je suis sortie avec mes écouteurs pour profiter du beau temps pour faire quelques mouvements de danse, pour le plaisir d’être dehors, de ressentir le soleil sur ma peau tout ça. J’y ai passé beaucoup plus de temps que je pensais. Me rendant compte de l’heure, je décide de me mettre en route pour aller faire mes autres trucs.
Sauf que… En me baladant dans le parc, parce que disons que j’ai décidé de prendre un peu, beaucoup, mon temps, je vois un dude derrière, genre presque dans le bosquet. Je suis comme partagée. C’est genre un itinérant ? On ne sait jamais. Je dirais qu’avec la sécurité qu’il y a sur le campus… C’est quand même étrange. Pis en plus, la personne à l’air assez jeune… C’est un étudiant qui a décidé de prendre des trucs louches !? C’est un pervers !? J’ai l’impression d’être dans une situation RP fort peu agréable, le genre de trucs que je pourrais faire vivre à l’un de mes personnages…
D’AILLEURS, ÇA ME FAIT PENSER QUE JE NE SUIS PAS À JOUR (ENCORE) DANS MES RPS ET QU’IL FAUDRAIT VRAIMENT QUE JE M’Y METTE !
Je ne sais pas quoi faire avec ce dude-là. Genre. Non mais peut-être qu’il prend en photo des filles à leur insu ? Pis genre je suis toute seule, je ne veux pas tant qu’il me fasse du mal. Je regarde autour de moi, cherchant une arme de protection. Un caillou ? J’chierais pas loin avec ça… Mmh. Je recule de quelques pas pour m’approcher d’un arbre et trouver une branche. C’est pas LA branche avec laquelle je vais pouvoir taper hyper fort (la branche va casser avant), mais c’est la seule que j’ai trouvé… Pis genre elle fait 30-40 cm maximum.
Je reviens sur mes pas et je tente de prendre mon courage à deux mains. J’ai vraiment la chienne. J’ai envie d’aller me cacher plutôt d’aller le déranger… Mais genre s’il a un comportement déplacé c’est quand même important de l’arrêter – je pourrais juste aller chercher un adulte responsable pour qu’on règle tout ça, mais je vais continuer à regarder ce qu’il fait avant de prendre une décision.
Je le « poke » avec ma branche et je prends mon air le plus « méchant » et je dis d’un ton qui se veut méchant et tout. C’est comme un ours… Est-ce que c’est un ours ? Il faut avoir l’air imposant et tout ? S’pas avec un gros félin avec quoi il faut faire ça ? Bref. Phrase menaçante quand même. S’il m’effraie ou whatever, je prends mes jambes à mon cou, je cours quand même assez vite.
- Tu fais quoi !? T’espionne les filles ?
Mais en vrai, je me sens pas hyper bien...
- InvitéInvité
Son attention était focalisée sur les friandises qu’il avait déposées par terre et son doigt reposait sur le déclencheur, prêt à prendre un cliché à la seconde où l’animal qu’il traquait se présenterait. Parce qu’il allait forcément apparaître rapidement, avec le piège qu’il lui tendait. Les offrandes étaient alléchantes; il avait même tapé dans sa précieuse réserve de tartelettes à la fraise pour mettre toutes les chances de son côté. Franchement, s’il n’attirait pas le coupable de toutes ces disparitions mystérieuses avec ça, personne ne le pourrait.
Il espérait juste que le coupable n’allait pas trop tarder. Dans son empressement et à cause de son enthousiasme à exécuter son plan dans les plus brefs délais, il n’avait pas pensé à apporter un trépied avec lui. L’appareil dans ses mains commençait à se faire lourd, et il refusait de prendre une photo floue juste parce qu’il avait zappé d’emporter de quoi reposer ses bras. Il devait juste rester concentré.
Le léger coup sur son épaule le fit sursauter, et il laissa échapper un cri surpris. On venait de le taper avec un bâton, là, non ? Il n’avait pas rêvé ? L’Australien frotta son épaule, plus pour la forme que parce qu’il avait vraiment mal.
- Aïe, mais ça va pas ?!, s’exclama-t-il dans sa langue natale, Qu’est-ce que–.
Tout en se frottant l’épaule, il s’était retourné pour faire face à son agresseur. Ou plutôt, à une jeune femme aux longs cheveux blonds et aux yeux clairs, qui brandissait un bâton devant elle, lui sommant de s’expliquer dans les plus brefs délais. Ouh la, elle avait l’air fâchée, la demoiselle. Et pour cause, elle semblait penser qu’il espionnait les jeunes filles et semblait prête à lui asséner un nouveau coup de bâton s’il ne répondait pas correctement à ses accusations. Elle lui faisait un peu peur, en vrai. C’était les sourcils froncés et la grosse voix, ça. Et le fait qu’elle soit armée n’aidait pas.
Comme un parent protégeant sa progéniture d’une créature hostile, Oliver couvrit son appareil de ses mains, voulant éviter qu’elle ne s’en prenne à lui. Elle pouvait le tapper, lui : au pire il aura quelques bleus qui partiraient bien assez vite. Mais si elle rayait son précieux objectif, il n’allait pas se réparer tout seul.
Oliver grimaça en réalisant de quoi il devait avoir l’air aux yeux de la jeune fille, accroupi ainsi à l’ombre d’un buisson. Bien sûr, elle allait penser qu’il cherchait à épier les jeunes filles qui passaient par là; il avait quand même l’air vachement suspect. Oh, il aurait pu la rassurer en lui expliquant que de toute façon, sous cet angle, il n’allait pas pouvoir prendre le genre de photo que la demoiselle semblait craindre… Mais tout compte fait, s’il lui disait ça, il allait peut-être se manger un autre coup de bâton, plus fort celui-ci. Non, autant se contenter de lever le malentendu. C’était mieux.
- Je suis en mission, répondit-il avant de réaliser que ça n’expliquait rien du tout et que c’était certainement encore pire de dire ça, Je veux dire… Je sais pas si t’as entendu parler des disparitions mystérieuses de nourriture sur le campus, dernièrement ? Je veux attraper le coupable.
D’un geste, il désigna la petite pile de nourriture qu’il avait placée devant le buisson. La petite pile… de laquelle les trois petits gâteaux aux fraises s’étaient volatilisés. Oliver cligna des yeux et recommença le compte. Un paquet de chips ? Présent. Six caramels mous ? Présents. Trois tartelettes aux fraises ? Absentes.
- Mes biscuits !, s’exclama l’Australien, Envolés !
Pourtant, il n’avait pas détourné son attention bien longtemps; à peine le temps d’essayer de laver son honneur de photographe tout ce qu’il y avait de plus normal. Oubliant presque qu’il était toujours en présence de la jeune femme, il se releva dans l’espoir d’apercevoir le derrière touffu du coupable. Bien sûr, il n’en voit la trace nulle part, pas même derrière l’objectif de son appareil, dont il se sert comme d’une paire de jumelles.
- Je savais qu’ils étaient malins, mais pas à ce point, souffla-t-il, Ils sont bons, en plus, ces gâteaux…
Le photographe soupira de dépit. Bon, au moins il avait la confirmation qu’un voleur de légende semait le chaos dans le parc. C’était juste dommage que ses airs de pervers caché dans les buissons lui avaient fait perdre l’opportunité de le prendre en photo. La pensée morose le fit rire. C’était vraiment stupide.
- Désolé, je voulais pas te faire peur. Je m’appelle Oliver. Chasseur de Tanuki, Il jeta un rapide coup d'œil à son tas de victuailles, dépouillées devant ses yeux sans même qu’il s’en rende compte, et ajouta, …débutant.
Débutant, et visiblement pas très doué.
Il espérait juste que le coupable n’allait pas trop tarder. Dans son empressement et à cause de son enthousiasme à exécuter son plan dans les plus brefs délais, il n’avait pas pensé à apporter un trépied avec lui. L’appareil dans ses mains commençait à se faire lourd, et il refusait de prendre une photo floue juste parce qu’il avait zappé d’emporter de quoi reposer ses bras. Il devait juste rester concentré.
Le léger coup sur son épaule le fit sursauter, et il laissa échapper un cri surpris. On venait de le taper avec un bâton, là, non ? Il n’avait pas rêvé ? L’Australien frotta son épaule, plus pour la forme que parce qu’il avait vraiment mal.
- Aïe, mais ça va pas ?!, s’exclama-t-il dans sa langue natale, Qu’est-ce que–.
Tout en se frottant l’épaule, il s’était retourné pour faire face à son agresseur. Ou plutôt, à une jeune femme aux longs cheveux blonds et aux yeux clairs, qui brandissait un bâton devant elle, lui sommant de s’expliquer dans les plus brefs délais. Ouh la, elle avait l’air fâchée, la demoiselle. Et pour cause, elle semblait penser qu’il espionnait les jeunes filles et semblait prête à lui asséner un nouveau coup de bâton s’il ne répondait pas correctement à ses accusations. Elle lui faisait un peu peur, en vrai. C’était les sourcils froncés et la grosse voix, ça. Et le fait qu’elle soit armée n’aidait pas.
Comme un parent protégeant sa progéniture d’une créature hostile, Oliver couvrit son appareil de ses mains, voulant éviter qu’elle ne s’en prenne à lui. Elle pouvait le tapper, lui : au pire il aura quelques bleus qui partiraient bien assez vite. Mais si elle rayait son précieux objectif, il n’allait pas se réparer tout seul.
Oliver grimaça en réalisant de quoi il devait avoir l’air aux yeux de la jeune fille, accroupi ainsi à l’ombre d’un buisson. Bien sûr, elle allait penser qu’il cherchait à épier les jeunes filles qui passaient par là; il avait quand même l’air vachement suspect. Oh, il aurait pu la rassurer en lui expliquant que de toute façon, sous cet angle, il n’allait pas pouvoir prendre le genre de photo que la demoiselle semblait craindre… Mais tout compte fait, s’il lui disait ça, il allait peut-être se manger un autre coup de bâton, plus fort celui-ci. Non, autant se contenter de lever le malentendu. C’était mieux.
- Je suis en mission, répondit-il avant de réaliser que ça n’expliquait rien du tout et que c’était certainement encore pire de dire ça, Je veux dire… Je sais pas si t’as entendu parler des disparitions mystérieuses de nourriture sur le campus, dernièrement ? Je veux attraper le coupable.
D’un geste, il désigna la petite pile de nourriture qu’il avait placée devant le buisson. La petite pile… de laquelle les trois petits gâteaux aux fraises s’étaient volatilisés. Oliver cligna des yeux et recommença le compte. Un paquet de chips ? Présent. Six caramels mous ? Présents. Trois tartelettes aux fraises ? Absentes.
- Mes biscuits !, s’exclama l’Australien, Envolés !
Pourtant, il n’avait pas détourné son attention bien longtemps; à peine le temps d’essayer de laver son honneur de photographe tout ce qu’il y avait de plus normal. Oubliant presque qu’il était toujours en présence de la jeune femme, il se releva dans l’espoir d’apercevoir le derrière touffu du coupable. Bien sûr, il n’en voit la trace nulle part, pas même derrière l’objectif de son appareil, dont il se sert comme d’une paire de jumelles.
- Je savais qu’ils étaient malins, mais pas à ce point, souffla-t-il, Ils sont bons, en plus, ces gâteaux…
Le photographe soupira de dépit. Bon, au moins il avait la confirmation qu’un voleur de légende semait le chaos dans le parc. C’était juste dommage que ses airs de pervers caché dans les buissons lui avaient fait perdre l’opportunité de le prendre en photo. La pensée morose le fit rire. C’était vraiment stupide.
- Désolé, je voulais pas te faire peur. Je m’appelle Oliver. Chasseur de Tanuki, Il jeta un rapide coup d'œil à son tas de victuailles, dépouillées devant ses yeux sans même qu’il s’en rende compte, et ajouta, …débutant.
Débutant, et visiblement pas très doué.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Je pense que j’ai failli tuer le dude. Genre il vient de lâcher l’un de ces cris. Genre en mode « OMG C’EST QUI QUI VIENT DE FAIRE ÇA JE VAIS LE… » C’est fou ce qu’un simple « AAAH! » peut faire. Je le regarde bien attentivement, avec prudence, prêt à tout.
Ça me prend un moment avant de comprendre qu’il ne parle pas japonais, mais plutôt dans un espèce de truc qui ressemble à de l’anglais. J’ai pas saisi sa première phrase, sauf que j’ai compris la suite. Et je n’ai pas l’intension de baisser ma garde.
- Qu’est-ce que quoi ?
Je garde mon air super menaçant en attente d’une réponse. J’ai toujours la branche entre les mains. Je me sens en vrai un peu mal de lui avoir fait du mal, mais en vrai, je me demande réellement ce qu’il fiche là en ce moment. C’est juste HYPER louche ce qu’il est en train de faire. Je vais clairement le dénoncer du moment qu’il va me dire qu’il est en train d’espionner les filles du campus. C’est tellement pas correct de faire ça ! Surtout qu’il y en a qui sont vraiment jeunes. J’espère vraiment qu’il ne prend pas des photos des culottes ou encore juste des gamines pour les revendre sur internet. En vrai, il vaut mieux vraiment pas le savoir, c’est super malaisant sinon !
Mon regard s’attarde sur ce qu’il souhaite protéger : un appareil photo ! AH VOILÀ IL ESPIONNE VRAIMENT LES FILLLES ! IL EST VRAIMENT DÉGUEULASSE ! Je m’en vais pour ouvrir la bouche pour lui dire bien ma façon de penser. Sauf que c’est l’autre là qui est le plus rapide.
Il m’explique qu’il est en missions. NON MAIS ÇA JE LE SAIS ! IL EST CLAIREMENT DANS UN CARTEL DE TRAFFIC DE PHOTO D’ÉTUDIANTES ET DE LYCÉENNES UN TRUC DU GENRE. J’essaie vraiment beaucoup de garder mon calme, même si j’ai HYPER envie de le poke avec ma branche à l’infini, jusqu’à ce qu’il me dise la vérité.
Sauf qu’au lieu de me parler de photos… il me parle de vol de bouffe. QUOI ? genre… Pas qu’on s’en fiche, mais ouais. En fait, pas tellement, parce que je serais vraiment fâchée si quelqu’un volerait de la nourriture que j’ai fait au club de cuisine.
Mais si c’est seulement une tactile pour me leurrer ?
Plus il parle plus je suis confuse. Parce que j’ai l’impression qu’il parle l’anglais avec un méga accent de la mort qui fait que je comprends tellement pas grand-chose à ce qu’il raconte.
En plus, c’est un peu mélangeant parce qu’il alterne ça avec du jap’, mon cerveau est capable d’en prendre, mais a quand même un peu de mal à tout comprendre par moment. Je me concentre de fou. Il finit par m’avouer qu’il en voulait pas me faire peur. Qu’il s’appelle Oliver. Un chasseur de tanukis… C’est bien la première fois que j’apprends qu’il y a des chasseurs de tanukis.
- C’est vrai que tu viens de te faire voler ta bouffe ? C’est pas genre juste un écureuil qui est passé et c’est une excuse pour espionner les filles de l’école ?
Je le regarde sévèrement. Ouais, ça pourrait être juste une technique parmi tant d’autres pour m’amadouer pis tout.
- Moi c’est Emma Walker…
J’sais pas quoi ajouter de toute façon. Je n’ai pas de « poste » comme lui. Enfin, rien d’un minimum de glorieux.
Ça me prend un moment avant de comprendre qu’il ne parle pas japonais, mais plutôt dans un espèce de truc qui ressemble à de l’anglais. J’ai pas saisi sa première phrase, sauf que j’ai compris la suite. Et je n’ai pas l’intension de baisser ma garde.
- Qu’est-ce que quoi ?
Je garde mon air super menaçant en attente d’une réponse. J’ai toujours la branche entre les mains. Je me sens en vrai un peu mal de lui avoir fait du mal, mais en vrai, je me demande réellement ce qu’il fiche là en ce moment. C’est juste HYPER louche ce qu’il est en train de faire. Je vais clairement le dénoncer du moment qu’il va me dire qu’il est en train d’espionner les filles du campus. C’est tellement pas correct de faire ça ! Surtout qu’il y en a qui sont vraiment jeunes. J’espère vraiment qu’il ne prend pas des photos des culottes ou encore juste des gamines pour les revendre sur internet. En vrai, il vaut mieux vraiment pas le savoir, c’est super malaisant sinon !
Mon regard s’attarde sur ce qu’il souhaite protéger : un appareil photo ! AH VOILÀ IL ESPIONNE VRAIMENT LES FILLLES ! IL EST VRAIMENT DÉGUEULASSE ! Je m’en vais pour ouvrir la bouche pour lui dire bien ma façon de penser. Sauf que c’est l’autre là qui est le plus rapide.
Il m’explique qu’il est en missions. NON MAIS ÇA JE LE SAIS ! IL EST CLAIREMENT DANS UN CARTEL DE TRAFFIC DE PHOTO D’ÉTUDIANTES ET DE LYCÉENNES UN TRUC DU GENRE. J’essaie vraiment beaucoup de garder mon calme, même si j’ai HYPER envie de le poke avec ma branche à l’infini, jusqu’à ce qu’il me dise la vérité.
Sauf qu’au lieu de me parler de photos… il me parle de vol de bouffe. QUOI ? genre… Pas qu’on s’en fiche, mais ouais. En fait, pas tellement, parce que je serais vraiment fâchée si quelqu’un volerait de la nourriture que j’ai fait au club de cuisine.
Mais si c’est seulement une tactile pour me leurrer ?
Plus il parle plus je suis confuse. Parce que j’ai l’impression qu’il parle l’anglais avec un méga accent de la mort qui fait que je comprends tellement pas grand-chose à ce qu’il raconte.
En plus, c’est un peu mélangeant parce qu’il alterne ça avec du jap’, mon cerveau est capable d’en prendre, mais a quand même un peu de mal à tout comprendre par moment. Je me concentre de fou. Il finit par m’avouer qu’il en voulait pas me faire peur. Qu’il s’appelle Oliver. Un chasseur de tanukis… C’est bien la première fois que j’apprends qu’il y a des chasseurs de tanukis.
- C’est vrai que tu viens de te faire voler ta bouffe ? C’est pas genre juste un écureuil qui est passé et c’est une excuse pour espionner les filles de l’école ?
Je le regarde sévèrement. Ouais, ça pourrait être juste une technique parmi tant d’autres pour m’amadouer pis tout.
- Moi c’est Emma Walker…
J’sais pas quoi ajouter de toute façon. Je n’ai pas de « poste » comme lui. Enfin, rien d’un minimum de glorieux.
- InvitéInvité
La demoiselle semblait dubitative. Elle avait même l’air complètement suspicieuse, et ses explications n’avaient pas l’air de la convaincre. Pire, elle devait vraiment être certaine qu’il baigne dans une sordide affaire d’espionnage de jeunes filles, pour reposer sa question en faisant toujours la grosse voix. Oliver leva les mains en signe d’apaisement, plus déterminé à préserver son honneur que son intégrité. Et puis, si elle décidait de le frapper de face, il réussirait sans doute à éviter l’attaque. Sans doute.
- Je n’espionne pas les filles de l’école. Ni d’ailleurs. Ni personne, en fait.
Il n’allait pas rajouter “Je ne sais pas ce qui te fais penser ça !”, parce qu’il avait beau être innocent, il n’était pas innocent (ou naïf, si vous préférez) au point de ne pas voir la similitude entre sa petite entreprise et une éventuelle planque de passionné de la photo aux moeurs décadentes qui ne s’alignaient pas du tout avec la morale de l’établissement dans lequel il venait de débarquer. La question fit tout de même froncer les sourcils à Oliver. Juste un peu. Parce que mine de rien, c’était un peu rapide, de lui coller cette étiquette sur le dos. Il n’avait pas vraiment l’air bizarre, non ? Si ?
- C’est, euh… Un problème récurrent, pour que ce soit ta première pensée, ou…?
"Ou est-ce que j’ai vraiment la dégaine d’un harceleur de rue ?"
Chassant sa question d’un geste de la main, il préféra se concentrer sur ce que la jeune femme lui avait dit d’autre. Notamment, qu’elle s'appelait Emma, et qu’elle se demandait si son voleur de biscuits n’était pas simplement un écureuil.
- Peu importe. Je ne crois pas que ce soit un écureuil, Ou alors, ça devrait être un écureuil sacrément musclé pour trimballer des tartelettes qui devaient peser l’équivalent de son poids – ça pesait combien, un écureuil ? –, Les crimes sont trop nombreux, et trop ciblés. À moins que ce ne soit l'œuvre d’une bande organisée ?
Oliver secoua la tête. C’était grotesque. Des écureuils, ça ne planifiait pas le racket d’étudiants en bande organisée, entre deux ramassages de noisettes. Son hypothèse principale (à savoir qu’une force surnaturelle était à l'œuvre, d’une manière ou d’une autre) était bien plus plausible. Mais après tout, il ne connaissait pas la faune locale aussi bien qu’il l’aurait souhaité. Est-ce que c’était vraiment un écureuil, le coupable ? Oliver soupira lourdement. Dans tous les cas, il pouvait dire adieu à sa cachette. Entre son cri pas très digne de tout à l’heure, le méfait déjà partiellement accompli, et l’aura menaçant de la jeune femme, le photographe doutait fortement qu’une nouvelle occasion se présente. Pas ici, en tout cas.
Il se baissa pour ramasser ce qu’il restait de ses victuailles, glissant le paquet de chips dans son sac et récupérant les caramels mous (emballés; il aurait peut-être dû songer à les sortir de leur emballage) pour les ranger, eux aussi, avant de se raviser et d’en prendre un. Il en proposa un autre à Emma pour se racheter de son comportement étrange.
- Tu veux un caramel ?
Tout compte fait, ce n’était peut-être pas la chose qui l’empêcherait de le prendre pour un type louche. Entre l’appareil photo et les bonbons qu’il était prêt à offrir, il était à une camionnette poussiéreuse de passer pour l’individu qu’il était conseillé d’éviter. S’il continuait sur sa lancée, c’est de lui dont les rumeurs ne tarderaient pas à parler. Et ça, Oliver préférait l’éviter. Il sourit, ne revenant pas sur son offre parce que ça serait trop bizarre, mais se promettant de faire comme si de rien n’était si elle venait à refuser. Quoi qu’il en soit, il rangea le reste de ses caramels dans sa poche et croisa les bras sur son torse, par-dessus la lanière de son appareil.
- Tu n’as pas entendu parler des vols de nourriture qui se produisent en ce moment ? Beaucoup d’étudiants en parlent, surtout les premières années. Il parait que c’est l'œuvre d’un esprit vengeur, ou quelque chose comme ça, expliqua joyeusement Oliver, que les histoires de fantômes avaient toujours beaucoup amusé, Mais c’est bien plus plausible que ce soit un Tanuki, tu ne penses pas ?
Ou une bande de Tanukis. C’était toujours plus facile à imaginer que d’envisager des écureuils constituant un syndicat du crime.
- Je n’espionne pas les filles de l’école. Ni d’ailleurs. Ni personne, en fait.
Il n’allait pas rajouter “Je ne sais pas ce qui te fais penser ça !”, parce qu’il avait beau être innocent, il n’était pas innocent (ou naïf, si vous préférez) au point de ne pas voir la similitude entre sa petite entreprise et une éventuelle planque de passionné de la photo aux moeurs décadentes qui ne s’alignaient pas du tout avec la morale de l’établissement dans lequel il venait de débarquer. La question fit tout de même froncer les sourcils à Oliver. Juste un peu. Parce que mine de rien, c’était un peu rapide, de lui coller cette étiquette sur le dos. Il n’avait pas vraiment l’air bizarre, non ? Si ?
- C’est, euh… Un problème récurrent, pour que ce soit ta première pensée, ou…?
"Ou est-ce que j’ai vraiment la dégaine d’un harceleur de rue ?"
Chassant sa question d’un geste de la main, il préféra se concentrer sur ce que la jeune femme lui avait dit d’autre. Notamment, qu’elle s'appelait Emma, et qu’elle se demandait si son voleur de biscuits n’était pas simplement un écureuil.
- Peu importe. Je ne crois pas que ce soit un écureuil, Ou alors, ça devrait être un écureuil sacrément musclé pour trimballer des tartelettes qui devaient peser l’équivalent de son poids – ça pesait combien, un écureuil ? –, Les crimes sont trop nombreux, et trop ciblés. À moins que ce ne soit l'œuvre d’une bande organisée ?
Oliver secoua la tête. C’était grotesque. Des écureuils, ça ne planifiait pas le racket d’étudiants en bande organisée, entre deux ramassages de noisettes. Son hypothèse principale (à savoir qu’une force surnaturelle était à l'œuvre, d’une manière ou d’une autre) était bien plus plausible. Mais après tout, il ne connaissait pas la faune locale aussi bien qu’il l’aurait souhaité. Est-ce que c’était vraiment un écureuil, le coupable ? Oliver soupira lourdement. Dans tous les cas, il pouvait dire adieu à sa cachette. Entre son cri pas très digne de tout à l’heure, le méfait déjà partiellement accompli, et l’aura menaçant de la jeune femme, le photographe doutait fortement qu’une nouvelle occasion se présente. Pas ici, en tout cas.
Il se baissa pour ramasser ce qu’il restait de ses victuailles, glissant le paquet de chips dans son sac et récupérant les caramels mous (emballés; il aurait peut-être dû songer à les sortir de leur emballage) pour les ranger, eux aussi, avant de se raviser et d’en prendre un. Il en proposa un autre à Emma pour se racheter de son comportement étrange.
- Tu veux un caramel ?
Tout compte fait, ce n’était peut-être pas la chose qui l’empêcherait de le prendre pour un type louche. Entre l’appareil photo et les bonbons qu’il était prêt à offrir, il était à une camionnette poussiéreuse de passer pour l’individu qu’il était conseillé d’éviter. S’il continuait sur sa lancée, c’est de lui dont les rumeurs ne tarderaient pas à parler. Et ça, Oliver préférait l’éviter. Il sourit, ne revenant pas sur son offre parce que ça serait trop bizarre, mais se promettant de faire comme si de rien n’était si elle venait à refuser. Quoi qu’il en soit, il rangea le reste de ses caramels dans sa poche et croisa les bras sur son torse, par-dessus la lanière de son appareil.
- Tu n’as pas entendu parler des vols de nourriture qui se produisent en ce moment ? Beaucoup d’étudiants en parlent, surtout les premières années. Il parait que c’est l'œuvre d’un esprit vengeur, ou quelque chose comme ça, expliqua joyeusement Oliver, que les histoires de fantômes avaient toujours beaucoup amusé, Mais c’est bien plus plausible que ce soit un Tanuki, tu ne penses pas ?
Ou une bande de Tanukis. C’était toujours plus facile à imaginer que d’envisager des écureuils constituant un syndicat du crime.
- Emma WalkerA l'université ; 2è année■ Age : 30■ Messages : 296■ Inscrit le : 04/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-102
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Je vais le croire. Il ne semble pas vraiment agressif ou qui que ce soit, alors je crois bien qu’il dit la vérité. Je balance la branche plus loin – je la lance en direction opposé à Oliver, m’assurant aussi au passage que je ne vais pas le tuer en lancer la branche, ce serait un peu idiot. Je me sens rougir jusqu’aux oreilles lorsqu’il me demande si c’est un problème récurrent pour que je pense à une telle chose. Non, ce n’est pas ça !
- J’connais des gens qui l’ont déjà fait. Alors, je préfère rester sur mes gardes.
Je sais qu’il ne cherchait pas réellement la réponse à sa « question », mais je préfère que ce soit clair entre lui et moi. Ce n’est pas parce qu’ils le sont tous. C’est seulement qu’entre les épisodes avec les sous-vêtements de l’autre, mon cousin qui se fait grand plaisir pour le faire et qu’il me l’a dit, genre limite fier de son exploit, je dois dire que je ne peux que rester méfiante.
Et ça, c’est ce que je sais. C’est pour ça que je préfère rester suspicieuse. Mais au final, ce n’est peut-être pas la meilleure option.
On préfère aller sur les écureuils. Pas les écureuils, d’accord. Alors qu’il m’explique tout ça, je pose mes fesses dans l’herbe également. Je dois admettre que cette situation, que cette enquête m’intrigue quand même. Je tiens bien à savoir quel est le fin mot de cette histoire. En plus de ça, je ne voudrais pas que ça arrive à l’un de mes repas ou encore à de la nourriture que j’ai préparé au club de cuisine.
- Une bande d’écureuil organisée ? Je ne crois pas, ils semblent plus du genre à être des solitaires ou à se courir après.
Oliver part dans tous les sens et je fais de mon mieux pour le suivre, il me propose un caramel. Je dois dire que j’hésite pendant un moment, parce que je ne veux pas qu’il pense que je suis trop suspicieuse à son sujet, j’ai bien envie d’un caramel, mais d’un autre côté, je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée non plus. Finalement, c’est lui qui décide pour moi, en les mettant dans sa poche. Je cache du mieux que je le peux ma déception. J’aurais dû faire meilleure première impression pour en avoir, j’imagine. Je ne lui en tiens pas rigueur, pas pour si peu.
On entre dans le sujet plus sérieux. Qui peut bien voler cette nourriture. Honnêtement, je n’en sais rien. Je ne savais pas tant que ça qu’on parlait d’un vol de bouffe. Et c’est quand même important d’en parler. Peut-être que c’est quelqu’un comme un robin des bois qui va donner de la nourriture aux sans-abris de Kobe ? Tant de possibilité et si peu de réponses. Je prends quand même un moment pour réfléchir à ce qu’Oliver vient de dire et après un moment, j’ai des brides de conversations qui me reviennent :
- Mmmh… Si j’ai entendu parler des vols de nourriture… Laisse-moi y penser un court moment… Je crois que j’ai entendu quelqu’un en parler dans le club de cuisine. Mais je dois avouer que ça m’est jamais arrivé.
En tout cas, pas encore.
- Un esprit vengeur… Peut-être, il faudrait faire des recherches sur des cas de disparitions d’élève, c’est peut-être un.e ancien.ne élève et c’est sa façon d’attirer notre attention. À moins que tu ne parles d’un esprit plutôt comme Peeves, dans Harry Potter… Qui fait des tours, juste pour embêter les autres.
Je pense que je préfère ma théorie si les fantômes d’élève disparu qui cherchent vengeance que celle de Peeves. Parce que personne ne connaît Peeves sauf ceux qui ont lu les livres ou encore qui ont joué à quelques éditions PC du jeu, il y a foooooort longtemps.
- J’connais des gens qui l’ont déjà fait. Alors, je préfère rester sur mes gardes.
Je sais qu’il ne cherchait pas réellement la réponse à sa « question », mais je préfère que ce soit clair entre lui et moi. Ce n’est pas parce qu’ils le sont tous. C’est seulement qu’entre les épisodes avec les sous-vêtements de l’autre, mon cousin qui se fait grand plaisir pour le faire et qu’il me l’a dit, genre limite fier de son exploit, je dois dire que je ne peux que rester méfiante.
Et ça, c’est ce que je sais. C’est pour ça que je préfère rester suspicieuse. Mais au final, ce n’est peut-être pas la meilleure option.
On préfère aller sur les écureuils. Pas les écureuils, d’accord. Alors qu’il m’explique tout ça, je pose mes fesses dans l’herbe également. Je dois admettre que cette situation, que cette enquête m’intrigue quand même. Je tiens bien à savoir quel est le fin mot de cette histoire. En plus de ça, je ne voudrais pas que ça arrive à l’un de mes repas ou encore à de la nourriture que j’ai préparé au club de cuisine.
- Une bande d’écureuil organisée ? Je ne crois pas, ils semblent plus du genre à être des solitaires ou à se courir après.
Oliver part dans tous les sens et je fais de mon mieux pour le suivre, il me propose un caramel. Je dois dire que j’hésite pendant un moment, parce que je ne veux pas qu’il pense que je suis trop suspicieuse à son sujet, j’ai bien envie d’un caramel, mais d’un autre côté, je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée non plus. Finalement, c’est lui qui décide pour moi, en les mettant dans sa poche. Je cache du mieux que je le peux ma déception. J’aurais dû faire meilleure première impression pour en avoir, j’imagine. Je ne lui en tiens pas rigueur, pas pour si peu.
On entre dans le sujet plus sérieux. Qui peut bien voler cette nourriture. Honnêtement, je n’en sais rien. Je ne savais pas tant que ça qu’on parlait d’un vol de bouffe. Et c’est quand même important d’en parler. Peut-être que c’est quelqu’un comme un robin des bois qui va donner de la nourriture aux sans-abris de Kobe ? Tant de possibilité et si peu de réponses. Je prends quand même un moment pour réfléchir à ce qu’Oliver vient de dire et après un moment, j’ai des brides de conversations qui me reviennent :
- Mmmh… Si j’ai entendu parler des vols de nourriture… Laisse-moi y penser un court moment… Je crois que j’ai entendu quelqu’un en parler dans le club de cuisine. Mais je dois avouer que ça m’est jamais arrivé.
En tout cas, pas encore.
- Un esprit vengeur… Peut-être, il faudrait faire des recherches sur des cas de disparitions d’élève, c’est peut-être un.e ancien.ne élève et c’est sa façon d’attirer notre attention. À moins que tu ne parles d’un esprit plutôt comme Peeves, dans Harry Potter… Qui fait des tours, juste pour embêter les autres.
Je pense que je préfère ma théorie si les fantômes d’élève disparu qui cherchent vengeance que celle de Peeves. Parce que personne ne connaît Peeves sauf ceux qui ont lu les livres ou encore qui ont joué à quelques éditions PC du jeu, il y a foooooort longtemps.
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