Recensement des membres jusqu'au 30 Novembre!
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
C'est vraiment bizarre de me retrouver de la sorte avec Elizabeth. C'est pas trop l'ambiance habituelle qu'il y a entre nous. Et si je me suis assez facilement fait à toutes ces petites répliques qui ne manquent pas entre nous, appréciant même sa répartie, eh bien, ce calme tout nouveau n'est pas si mal non plus. En fait, je crois que je trouve ça assez cool. Je ne suis pas un grand adepte de toute proximité physique, mais pour le coup, je n'en suis pas mécontent. Je me sens même étrangement rassuré de savoir qu'elle a apprécié cette soirée. Alors que ce n'est pas trop ce qui m'inquiète en temps normal.
- "Pff, même si je ne voulais plus de toi, tu saurais très bien t'incruster quand même."
Eh, peut-être que j'ai encore un peu de quoi dire quand même. Même si ce n'est pas difficile de comprendre que je ne suis pas sérieux. Il n'y a pas des masses de personnes dont j'apprécie la présence, alors ouais, bien sûr que je ne vais pas refuser qu'on passe du temps ensemble.
- "C'est vrai, mais faut dire qu'à l'époque on ne se connaissait pas trop non plus." Oui bon, je sais que je ne suis pas super loquace quand je ne connais pas bien les gens. "Je n'ai repris mes études que récemment. Quand j'ai eu fini le lycée, j'ai arrêté les cours pour bosser. J'ai commencé en aidant dans une boutique de disques, et aussi en travaillant comme animateur pour les gamins pendant les vacances scolaires. En même temps, je commençais à mettre en ligne les quelques reprises que je faisais. Ça a duré un peu plus d'un an. Ça ne me plaisait pas des masses mais, bon, fallait bien que je gagne un peu de thunes et je n'avais pas encore de notoriété sur le net pour ça. Un jour, mon ancien boss, Yu, est venu à la boutique où je bossais, et on a parlé pendant des heures de différents artistes. Il m'a dit qu'il était le gérant d'une des grandes salles de spectacle sur Kyoto. Je lui ai demandé de m'embaucher. Bon, ça n'a pas été si simple que ça, mais au final, il a accepté de me donner ma chance. C'est grâce à lui que j'ai pu autant progresser."
Je réponds aux questions d'Elizabeth sur le chemin, lui donnant quelques détails sur ma vie d'avant. Et je n'ai pas besoin de me forcer pour lui raconter mes débuts, mes prises de tête régulière avec Yû et malgré tout, sa persistance à me garder à ses côtés. C'est grâce à lui si j'ai réussi à m'en sortir. Et aussi grâce (à cause ?) de lui que je me retrouve à Kobe, à avoir repris le chemin de l'école.
Après un moment à discuter tout en arpentant les différentes rues de la ville, on fini par arriver devant l'immeuble où loge Genzo, et là où on va pouvoir passer la nuit. J'ouvre la porte et laisse passer Elizabeth avant d'entrer à mon tour. Je me déchausse dans l'entrée et l'amène vers la pièce de vie principale, là où se trouve un grand salon. Une décoration épurée mais de multiples objets à la pointe de la technologie.
- "Ouais bien sûr, je vais te montrer où tu vas pouvoir t'installer et te doucher."
Je guide Elizabeth dans l'appartement, traversant le salon pour arriver dans la deuxième partie de l'appart. Là où se trouvent les chambres et la salle de bain. Je m'arrête devant une première porte que j'ouvre, donnant sur une chambre à la décoration qui laisse deviner qu'elle appartient à une petite fille, mais dont le bordel qui y règne ne laisse aucun doute. L'occupante principale n'est pas souvent là. Pour ne pas dire jamais. Même le lit n'en est pas vraiment un, mais un canapé convertible.
- "Tu pourras dormir ici. Et la salle de bain est juste en face. Si tu veux des produits ou une serviette n'hésite pas à te servir. Il a de toute façon bien plus de choses que ce dont il n'a besoin..."
Je laisse Elizabeth à la salle de bain une fois sûr qu'elle ait bien tout ce qu'il faut, avant de retourner dans la chambre préparer le lit. Une manœuvre que je suis habitué à effectuer. C'est que j'ai dormi un certain nombre de fois ici. J'attrape des draps et une couette que j'installe, avant de récupérer de quoi faire pour moi. Parce qu'il n'y a que deux. chambres. Alors oui, bien sûr que je compte dormir sur le canap.
- "Pff, même si je ne voulais plus de toi, tu saurais très bien t'incruster quand même."
Eh, peut-être que j'ai encore un peu de quoi dire quand même. Même si ce n'est pas difficile de comprendre que je ne suis pas sérieux. Il n'y a pas des masses de personnes dont j'apprécie la présence, alors ouais, bien sûr que je ne vais pas refuser qu'on passe du temps ensemble.
- "C'est vrai, mais faut dire qu'à l'époque on ne se connaissait pas trop non plus." Oui bon, je sais que je ne suis pas super loquace quand je ne connais pas bien les gens. "Je n'ai repris mes études que récemment. Quand j'ai eu fini le lycée, j'ai arrêté les cours pour bosser. J'ai commencé en aidant dans une boutique de disques, et aussi en travaillant comme animateur pour les gamins pendant les vacances scolaires. En même temps, je commençais à mettre en ligne les quelques reprises que je faisais. Ça a duré un peu plus d'un an. Ça ne me plaisait pas des masses mais, bon, fallait bien que je gagne un peu de thunes et je n'avais pas encore de notoriété sur le net pour ça. Un jour, mon ancien boss, Yu, est venu à la boutique où je bossais, et on a parlé pendant des heures de différents artistes. Il m'a dit qu'il était le gérant d'une des grandes salles de spectacle sur Kyoto. Je lui ai demandé de m'embaucher. Bon, ça n'a pas été si simple que ça, mais au final, il a accepté de me donner ma chance. C'est grâce à lui que j'ai pu autant progresser."
Je réponds aux questions d'Elizabeth sur le chemin, lui donnant quelques détails sur ma vie d'avant. Et je n'ai pas besoin de me forcer pour lui raconter mes débuts, mes prises de tête régulière avec Yû et malgré tout, sa persistance à me garder à ses côtés. C'est grâce à lui si j'ai réussi à m'en sortir. Et aussi grâce (à cause ?) de lui que je me retrouve à Kobe, à avoir repris le chemin de l'école.
Après un moment à discuter tout en arpentant les différentes rues de la ville, on fini par arriver devant l'immeuble où loge Genzo, et là où on va pouvoir passer la nuit. J'ouvre la porte et laisse passer Elizabeth avant d'entrer à mon tour. Je me déchausse dans l'entrée et l'amène vers la pièce de vie principale, là où se trouve un grand salon. Une décoration épurée mais de multiples objets à la pointe de la technologie.
- "Ouais bien sûr, je vais te montrer où tu vas pouvoir t'installer et te doucher."
Je guide Elizabeth dans l'appartement, traversant le salon pour arriver dans la deuxième partie de l'appart. Là où se trouvent les chambres et la salle de bain. Je m'arrête devant une première porte que j'ouvre, donnant sur une chambre à la décoration qui laisse deviner qu'elle appartient à une petite fille, mais dont le bordel qui y règne ne laisse aucun doute. L'occupante principale n'est pas souvent là. Pour ne pas dire jamais. Même le lit n'en est pas vraiment un, mais un canapé convertible.
- "Tu pourras dormir ici. Et la salle de bain est juste en face. Si tu veux des produits ou une serviette n'hésite pas à te servir. Il a de toute façon bien plus de choses que ce dont il n'a besoin..."
Je laisse Elizabeth à la salle de bain une fois sûr qu'elle ait bien tout ce qu'il faut, avant de retourner dans la chambre préparer le lit. Une manœuvre que je suis habitué à effectuer. C'est que j'ai dormi un certain nombre de fois ici. J'attrape des draps et une couette que j'installe, avant de récupérer de quoi faire pour moi. Parce qu'il n'y a que deux. chambres. Alors oui, bien sûr que je compte dormir sur le canap.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Shintaro Lawson
L'alcool faisant son petit effet, te concentrer te demande un peu plus d'efforts que d'ordinaire. Tant bien que mal - mais surtout bien - tu écoutes Shintaro avec toute l'attention dont tu es capable, toujours en proie à cette curiosité qui te caractérise tant. Des questions trouvent réponses, d'autres naissent. Shintaro, tu le connais... Et tu continues d'apprendre de nouvelles choses le concernant. Tu sais à quoi t'attendre... Et il arrive à te surprendre. Il est comme un livre ouvert dont tu prends plaisir à découvrir le continu. Et plus tu évolues dans ta lecture, plus tu te laisses prendre dans l'histoire. Ça te touche de plus en plus, et une part de toi souhaite en voir le bout. Comme une autre souhaite que ça ne s'arrête jamais. Comme une autre craint le point le final.
Tu essaies de ne pas y penser, de te convaincre que tout ira bien... Que tu ne finiras pas par t'éloigner...
▬ Vous restez en contact ? Il sait où tu en es aujourd'hui ?
Tu t'interroges, te permets de lui poser quelques questions. Comment les choses se sont-elles passées ? Quelles ont été ses difficultés personnelles ? Etc. Le temps passe vite et avant même que tu puisses t'en rendre compte, vous êtes déjà devant la porte de la chambre dans laquelle tu vas visiblement passer la nuit. Celle d'une petite fille ? Tu ne poses pas de questions, te contentes de remercier le jeune homme et de filer sous la douche.
L'eau tiède te fait le plus grand bien, même si tu essaies de ne pas trop trainer. Chez toi, tu t'en fiches pas mal mais chez les autres, tu préfères éviter d'utiliser toute l'eau chaude. Tu enfiles ensuite ta tenue pour la nuit (un pyjama trois pièces satiné, bleu foncé et beige) avant de rejoindre Shintaro dans la chambre.
▬ Et toi, tu dors où ?
Tu viens te placer juste derrière lui, poses tes mains sur ses épaules, les fais doucement descendre sur ses bras, et approches tes lèvres de son oreille, ton souffle caressant sa nuque au passage.
▬ Tu peux aussi dormir avec moi si tu veux.
Un petit rire. Est-ce que tu es sérieuse ? Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non.
Tu te recules, l'aide à prendre ses affaires sans même lui demander s'il a besoin d'aide.
▬ Tu te lèves tard après ce genre de soirée ? Je dois rejoindre un ami à la plage demain, début d'après-midi. Je ne voudrais pas te déranger. Je saurai me débrouiller si tu préfères dormir.
Tu essaies de ne pas y penser, de te convaincre que tout ira bien... Que tu ne finiras pas par t'éloigner...
▬ Vous restez en contact ? Il sait où tu en es aujourd'hui ?
Tu t'interroges, te permets de lui poser quelques questions. Comment les choses se sont-elles passées ? Quelles ont été ses difficultés personnelles ? Etc. Le temps passe vite et avant même que tu puisses t'en rendre compte, vous êtes déjà devant la porte de la chambre dans laquelle tu vas visiblement passer la nuit. Celle d'une petite fille ? Tu ne poses pas de questions, te contentes de remercier le jeune homme et de filer sous la douche.
L'eau tiède te fait le plus grand bien, même si tu essaies de ne pas trop trainer. Chez toi, tu t'en fiches pas mal mais chez les autres, tu préfères éviter d'utiliser toute l'eau chaude. Tu enfiles ensuite ta tenue pour la nuit (un pyjama trois pièces satiné, bleu foncé et beige) avant de rejoindre Shintaro dans la chambre.
▬ Et toi, tu dors où ?
Tu viens te placer juste derrière lui, poses tes mains sur ses épaules, les fais doucement descendre sur ses bras, et approches tes lèvres de son oreille, ton souffle caressant sa nuque au passage.
▬ Tu peux aussi dormir avec moi si tu veux.
Un petit rire. Est-ce que tu es sérieuse ? Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non.
Tu te recules, l'aide à prendre ses affaires sans même lui demander s'il a besoin d'aide.
▬ Tu te lèves tard après ce genre de soirée ? Je dois rejoindre un ami à la plage demain, début d'après-midi. Je ne voudrais pas te déranger. Je saurai me débrouiller si tu préfères dormir.
Cette fois, c'est moi qui conduit !
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
J'ai toujours remarqué qu'Elizabeth est du genre curieuse. Et si au début ça me saoulait, que je me contentais d'éluder rapidement ses questions, ce soir, je me surprends à prendre le temps de lui répondre. De lui révéler quelques éléments. Oh, pas l'intégralité de ma vie non plus, il ne faut pas trop en demander, mais quelques détails par ci par là. Ma relation un peu chien/chat avec Yû, qui continue évidemment à suivre ce que je fais. Que je continue à voir régulièrement quand je rentre sur Kyoto. Les nombreuses fois où on était en désaccord. Le temps qu'il m'accordait malgré tout. Les innombrables heures que j'ai passé à bosser avec lui.
Très étrangement, j'ai l'impression qu'il n'y a quasi que moi qui ait parlé durant ce trajet. Chose suffisamment rare pour le noter. Mais je ne m'y attarde pas plus que nécessaire. Peut-être parce que je veux juste profiter de la fin de cette soirée. Alors je montre à Elizabeth tout ce qu'elle doit connaitre pour passer la nuit dans cet appart et m'attèle à la mise en place de la chambre.
Une fois le lit fait, une couverture et un drap repliés en bout de lit pour les amener plus tard dans le salon où je compte dormir, je sors mon téléphone de ma poche pour voir ce qui s'est passé sur mes réseaux ces dernières heures. Ce ne serait pas très poli de repartir aussitôt vers le salon. Après plusieurs minutes, j'entends la porte de la salle de bain qui s'ouvre. Je range mon téléphone, remarque le store toujours ouvert.
Mais quand j'appuie sur le bouton pour qu'il se baisse automatiquement, c'est moins la voix de la miss que ses mains sur mes épaules qui m'interpelle. C'est que je n'étais pas prêt à ça ! Il y a cette vague de chaleur qui remonte en moi jusqu'à mon visage, redressant quelques poils le long de mon corps. Comme une sensation de flou qui accompagne le tout.
Je me raccroche à ses paroles pour sortir de cette impression de bulle qui se forme autour de moi. Ne surtout pas me laisser avoir si facilement ! Je prends quelques secondes pour m'assurer d'avoir repris suffisamment contenance avant de me retourner, m'échappant doucement de ce contact dont il vaudrait mieux que je me méfie.
- "Tu serais bien trop troublée pour dormir correctement si je dormais avec toi."
Lol. Oui. Je n'ai rien trouvé de mieux. Et pourtant j'arrive à paraitre très confiant, un sourire assuré, un poil provocant, collé aux lèvres.
Bon, en vrai, ça me demande sûrement un peu trop de ressources, parce que je ne capte pas tout de suite qu'Elizabeth s'est déjà emparée d'une partie des affaires laissées pour les amener dans le salon plus tard. D'ailleurs, sa question suivante réussi à faire naitre comme un sentiment de frustration qui vient de je ne sais où.
- "Pas particulièrement tard. Enfin, je ne suis pas debout aux aurores, mais j'vais pas trainer après midi non plus. J'ai des choses à faire. Ne crois pas pouvoir t'esquiver sans dire au revoir si facilement."
J'essaie de regagner cette petite assurance que j'ai ressenti juste avant, mais non, il y a comme quelque chose qui bloque.
- "T'embête pas avec tout ça" un geste rapide du menton accompagne mes paroles pour faire référence à ce qu'elle a en main "je vais m'en occuper. Si t'as besoin d'autre chose pour dormir tu peux fouiller dans l'armoire. Tu ne devrais pas trop trainer si tu veux être en forme pour voir ton pote demain."
Aïe, c'est bon, je sais bien à quel moment ce goût amer est remonté. Un goût amer qui se caractérise par un ton bien plus sec que je ne l'aurais voulu. Pas cool. Il vaudrait mieux que j'oublie tout ça au plus vite. A ce rythme là, c'est moi qui vais finir par ne pas dormir du tout.
Très étrangement, j'ai l'impression qu'il n'y a quasi que moi qui ait parlé durant ce trajet. Chose suffisamment rare pour le noter. Mais je ne m'y attarde pas plus que nécessaire. Peut-être parce que je veux juste profiter de la fin de cette soirée. Alors je montre à Elizabeth tout ce qu'elle doit connaitre pour passer la nuit dans cet appart et m'attèle à la mise en place de la chambre.
Une fois le lit fait, une couverture et un drap repliés en bout de lit pour les amener plus tard dans le salon où je compte dormir, je sors mon téléphone de ma poche pour voir ce qui s'est passé sur mes réseaux ces dernières heures. Ce ne serait pas très poli de repartir aussitôt vers le salon. Après plusieurs minutes, j'entends la porte de la salle de bain qui s'ouvre. Je range mon téléphone, remarque le store toujours ouvert.
Mais quand j'appuie sur le bouton pour qu'il se baisse automatiquement, c'est moins la voix de la miss que ses mains sur mes épaules qui m'interpelle. C'est que je n'étais pas prêt à ça ! Il y a cette vague de chaleur qui remonte en moi jusqu'à mon visage, redressant quelques poils le long de mon corps. Comme une sensation de flou qui accompagne le tout.
Je me raccroche à ses paroles pour sortir de cette impression de bulle qui se forme autour de moi. Ne surtout pas me laisser avoir si facilement ! Je prends quelques secondes pour m'assurer d'avoir repris suffisamment contenance avant de me retourner, m'échappant doucement de ce contact dont il vaudrait mieux que je me méfie.
- "Tu serais bien trop troublée pour dormir correctement si je dormais avec toi."
Lol. Oui. Je n'ai rien trouvé de mieux. Et pourtant j'arrive à paraitre très confiant, un sourire assuré, un poil provocant, collé aux lèvres.
Bon, en vrai, ça me demande sûrement un peu trop de ressources, parce que je ne capte pas tout de suite qu'Elizabeth s'est déjà emparée d'une partie des affaires laissées pour les amener dans le salon plus tard. D'ailleurs, sa question suivante réussi à faire naitre comme un sentiment de frustration qui vient de je ne sais où.
- "Pas particulièrement tard. Enfin, je ne suis pas debout aux aurores, mais j'vais pas trainer après midi non plus. J'ai des choses à faire. Ne crois pas pouvoir t'esquiver sans dire au revoir si facilement."
J'essaie de regagner cette petite assurance que j'ai ressenti juste avant, mais non, il y a comme quelque chose qui bloque.
- "T'embête pas avec tout ça" un geste rapide du menton accompagne mes paroles pour faire référence à ce qu'elle a en main "je vais m'en occuper. Si t'as besoin d'autre chose pour dormir tu peux fouiller dans l'armoire. Tu ne devrais pas trop trainer si tu veux être en forme pour voir ton pote demain."
Aïe, c'est bon, je sais bien à quel moment ce goût amer est remonté. Un goût amer qui se caractérise par un ton bien plus sec que je ne l'aurais voulu. Pas cool. Il vaudrait mieux que j'oublie tout ça au plus vite. A ce rythme là, c'est moi qui vais finir par ne pas dormir du tout.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Shintaro Lawson
Une douce provocation, et ton visage s'illumine d'un sourire amusé. Toi, troublée ? Non. Certainement pas pour si peu. Au contraire, tu lui fais clairement comprendre que si l'un d'entre vous doit être troublé, c'est bien lui. Tu le mets au défi, silencieuse, et pourtant si expressive. S'il tient vraiment à ce que tu passes une nuit blanche, tu veilleras à le tenir éveillé, histoire qu'il te tienne compagnie. Pourtant, à bien y réfléchir, est-ce vraiment tout ce que tu souhaites ? La réponse devrait être facile. Elle l'est d'ordinaire. Mais il y a quelque chose de différent cette fois. Et cette chose, tu commences à la cerner lorque ton interlocuteur perd de son assurance à vue d'oeil.
Tu ne souris plus. Tu te contentes de le fixer, l'expression indéchiffrable, silencieuse. Tout s'agite et pendant un instant, tu nies l'évidence, cherches ce qui a pu le mettre dans un tel état. Fronces les sourcils, resserrant ta prise autour de ses draps.
▬ C'était quoi ça, à l'instant ?
Une question qui n'en est pas réellement une. Un ton qui trahit ta surprise, avec une une pointe de... reproche ? Pas vraiment. C'est encore autre chose. Tu n'es pas en colère, ou plutôt, tu ne lui en veux pas. Pourtant, ça te chiffonne. Est-ce que c'est... de la jalousie ? Il s'en soucie ? Ou peut-être est-ce juste de la fierté ? Tu sens ton coeur se serrer, noyé sous un flot d'émotions contradictoires. L'envie de lui cracher à la figure qu'il n'a aucun droit d'être offensé. L'envie de mêler vos souffles, de caresser ses lèvres. L'envie de le rassurer, alors que tu ne lui dois rien, que tu n'as pas à le faire. Tu ne devrais pas avoir à le faire. Parce que de tous les garçons que tu fréquentes régulièrement en ce moment, il est certainement celui qui a le moins de soucis à se faire. Tu pensais que c'était clair. Visiblement non. Pas si étonnant au final. Perfide. Il y a tellement de filles qui méritent plus cette jalousie que toi.
Tu tournes les talons sans un mot, rejoins le salon afin d'y déposer ses draps. Le temps de réfléchir, de prendre un peu de recul. Puis tu retournes vers la chambre et, en croisant Shintaro, légèrement décalée, tu viens glisser une main dans sa nuque, délicate.
▬ T'es un con, tu le sais ça ?
Il n'y avait rien d'agressif dans ta voix. Au fond, c'est toi que tu insultais.
Viens ensuite poser tes lèvres sur sa joue, malgré l'appréhension qui te tord les tripes.
▬ Merci pour le lit. Et... cette soirée. Bonne nuit... ?
Tu ne souris plus. Tu te contentes de le fixer, l'expression indéchiffrable, silencieuse. Tout s'agite et pendant un instant, tu nies l'évidence, cherches ce qui a pu le mettre dans un tel état. Fronces les sourcils, resserrant ta prise autour de ses draps.
▬ C'était quoi ça, à l'instant ?
Une question qui n'en est pas réellement une. Un ton qui trahit ta surprise, avec une une pointe de... reproche ? Pas vraiment. C'est encore autre chose. Tu n'es pas en colère, ou plutôt, tu ne lui en veux pas. Pourtant, ça te chiffonne. Est-ce que c'est... de la jalousie ? Il s'en soucie ? Ou peut-être est-ce juste de la fierté ? Tu sens ton coeur se serrer, noyé sous un flot d'émotions contradictoires. L'envie de lui cracher à la figure qu'il n'a aucun droit d'être offensé. L'envie de mêler vos souffles, de caresser ses lèvres. L'envie de le rassurer, alors que tu ne lui dois rien, que tu n'as pas à le faire. Tu ne devrais pas avoir à le faire. Parce que de tous les garçons que tu fréquentes régulièrement en ce moment, il est certainement celui qui a le moins de soucis à se faire. Tu pensais que c'était clair. Visiblement non. Pas si étonnant au final. Perfide. Il y a tellement de filles qui méritent plus cette jalousie que toi.
Tu tournes les talons sans un mot, rejoins le salon afin d'y déposer ses draps. Le temps de réfléchir, de prendre un peu de recul. Puis tu retournes vers la chambre et, en croisant Shintaro, légèrement décalée, tu viens glisser une main dans sa nuque, délicate.
▬ T'es un con, tu le sais ça ?
Il n'y avait rien d'agressif dans ta voix. Au fond, c'est toi que tu insultais.
Viens ensuite poser tes lèvres sur sa joue, malgré l'appréhension qui te tord les tripes.
▬ Merci pour le lit. Et... cette soirée. Bonne nuit... ?
Cette fois, c'est moi qui conduit !
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Quoi ?"
Une réponse par une autre question à cette interrogation pourtant légitime. Oui, bien sûr que je me suis rendu compte de la façon un peu trop directe que j'ai eu de prendre en considération les informations qu'elle m'a donné sur son programme du lendemain. Ce programme qui implique notamment de passer du temps à la plage avec quelqu'un d'autre. Pourtant, elle fait bien ce qu'elle veut. Je sais que je n'ai aucun droit d'émettre le moindre avis à ce sujet. D'ailleurs, je m'abstiens bien de le faire. Mais il faut croire que ma voix a laissé passer le message sans même que je ne m'en rende compte.
Oui, ça m'a agacé.
Et évidemment, Elizabeth n'a pas l'air de très bien prendre ma petite intervention. En deux secondes, on vient de basculer de l'ambiance chill et fun à quelque chose de glacial et très proche de la prise de tête. Génial. J'ai vraiment un don pour ce genre de retournement. Et pour le coup je m'en serai bien passé .
Alors je ne peux rien faire d'autre que de voir Elizabeth tourner les talons et quitter la chambre.
- "Merde."
Je soupire, ferme les yeux quelques secondes pour me remettre les idées au clair (ok, les vapeurs d'alcool encore présentes n'aident pas) et récupère les dernières affaires. Oui bah cette soirée se déroulait beaucoup trop bien jusque là, fallait bien que je fasse tout foirer à un moment. Et pourquoi est-ce que ça m'importe autant ?! Le tourbillon émotionnel qui me submerge ne m'aide pas à savoir ce qu'il convient de faire quand je croise la miss dans le couloir.
Dans ces cas là, l'unique solution que je connaisse est d'ignorer totalement tous ces ressentis pour y réfléchir une fois posé dans mon coin. Oh oui, pour sûr que ça va me prendre la tête. Mais pour l'heure, je suis sûr qu'on entre dans le mode où ce que je pourrais dire pourra être retenu contre moi. D'ailleurs, je ne m'attendais pas à ce qu'Elizabeth prenne les devants. Pourtant, je ne devrais pas en être étonné.
Ce bisou qu'elle vient poser sur ma joue réussi à faire éclater cette bulle de morosité qui m'a automatiquement enveloppé suite à ce faux pas. Sa remarque réussi à même à m'arracher un sourire. Peut-être parce que je comprends qu'elle ne m'en veut pas tant. Et, sans que mon cerveau ne soit consulté (ou alors il a juste déjà give up), mon bras libre passe derrière son dos pour l'attirer contre moi.
- "C'est pas un grand scoop ça."
Je chuchote à peine. Mais je souris aussi. Un sourire que je ne contrôle pas. Je crois que ça me fait du bien. Oui, en fait c'est même sûr. Je la sens bien cette chaleur qui remonte finalement en moi, chassant au passage toute l'amertume qui avait élu domicile. Mais, faudrait pas exagérer non plus. Je ne prolonge pas cette étreinte plus que nécessaire. Juste le temps de faire un peu le tri dans toutes les pensées parasites qui obstruaient mon esprit.
- "C'était un gage j'te rappelle, pas besoin de me remercier pour ça." Normalement, je m'en serai arrêté là, pourtant, je me sens comme obligé d'ajouter quelque chose. "Mais, c'était cool d'avoir pu partager cette soirée avec toi. Bonne nuit."
Oui, il vaut vraiment mieux qu'on s'en tienne là pour ce soir. On vient d'échapper à une fin catastrophe je crois, autant ne pas tenter le sort.
Je lui adresse un léger sourire avant de repartir vers le salon. En plus maintenant, il faut vraiment que je fume. Heureusement, le balcon sur lequel donne le salon est parfait pour ça. Et puis ça me laissera un petit temps de répit avant de repartir vers la salle de bain. Si je ne compte pas me doucher ce soir, me brosser les dents et enlever mes lentilles de contact me parait être le minimum vital.
Une réponse par une autre question à cette interrogation pourtant légitime. Oui, bien sûr que je me suis rendu compte de la façon un peu trop directe que j'ai eu de prendre en considération les informations qu'elle m'a donné sur son programme du lendemain. Ce programme qui implique notamment de passer du temps à la plage avec quelqu'un d'autre. Pourtant, elle fait bien ce qu'elle veut. Je sais que je n'ai aucun droit d'émettre le moindre avis à ce sujet. D'ailleurs, je m'abstiens bien de le faire. Mais il faut croire que ma voix a laissé passer le message sans même que je ne m'en rende compte.
Oui, ça m'a agacé.
Et évidemment, Elizabeth n'a pas l'air de très bien prendre ma petite intervention. En deux secondes, on vient de basculer de l'ambiance chill et fun à quelque chose de glacial et très proche de la prise de tête. Génial. J'ai vraiment un don pour ce genre de retournement. Et pour le coup je m'en serai bien passé .
Alors je ne peux rien faire d'autre que de voir Elizabeth tourner les talons et quitter la chambre.
- "Merde."
Je soupire, ferme les yeux quelques secondes pour me remettre les idées au clair (ok, les vapeurs d'alcool encore présentes n'aident pas) et récupère les dernières affaires. Oui bah cette soirée se déroulait beaucoup trop bien jusque là, fallait bien que je fasse tout foirer à un moment. Et pourquoi est-ce que ça m'importe autant ?! Le tourbillon émotionnel qui me submerge ne m'aide pas à savoir ce qu'il convient de faire quand je croise la miss dans le couloir.
Dans ces cas là, l'unique solution que je connaisse est d'ignorer totalement tous ces ressentis pour y réfléchir une fois posé dans mon coin. Oh oui, pour sûr que ça va me prendre la tête. Mais pour l'heure, je suis sûr qu'on entre dans le mode où ce que je pourrais dire pourra être retenu contre moi. D'ailleurs, je ne m'attendais pas à ce qu'Elizabeth prenne les devants. Pourtant, je ne devrais pas en être étonné.
Ce bisou qu'elle vient poser sur ma joue réussi à faire éclater cette bulle de morosité qui m'a automatiquement enveloppé suite à ce faux pas. Sa remarque réussi à même à m'arracher un sourire. Peut-être parce que je comprends qu'elle ne m'en veut pas tant. Et, sans que mon cerveau ne soit consulté (ou alors il a juste déjà give up), mon bras libre passe derrière son dos pour l'attirer contre moi.
- "C'est pas un grand scoop ça."
Je chuchote à peine. Mais je souris aussi. Un sourire que je ne contrôle pas. Je crois que ça me fait du bien. Oui, en fait c'est même sûr. Je la sens bien cette chaleur qui remonte finalement en moi, chassant au passage toute l'amertume qui avait élu domicile. Mais, faudrait pas exagérer non plus. Je ne prolonge pas cette étreinte plus que nécessaire. Juste le temps de faire un peu le tri dans toutes les pensées parasites qui obstruaient mon esprit.
- "C'était un gage j'te rappelle, pas besoin de me remercier pour ça." Normalement, je m'en serai arrêté là, pourtant, je me sens comme obligé d'ajouter quelque chose. "Mais, c'était cool d'avoir pu partager cette soirée avec toi. Bonne nuit."
Oui, il vaut vraiment mieux qu'on s'en tienne là pour ce soir. On vient d'échapper à une fin catastrophe je crois, autant ne pas tenter le sort.
Je lui adresse un léger sourire avant de repartir vers le salon. En plus maintenant, il faut vraiment que je fume. Heureusement, le balcon sur lequel donne le salon est parfait pour ça. Et puis ça me laissera un petit temps de répit avant de repartir vers la salle de bain. Si je ne compte pas me doucher ce soir, me brosser les dents et enlever mes lentilles de contact me parait être le minimum vital.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Shintaro Lawson
Ça faisait longtemps. Longtemps que tu n'avais plus été aussi incertaine. Longtemps que tu n'avais plus privilégié la douceur à la sévérité en de telles circonstances. Et si tu t'attendais à tout, notamment à regretter ton geste, le sien parvient à te prendre complètement au dépourvu. Un frisson parcourt l'entièreté de ton corps lorsque le jeune homme t'impose cette proximité avec une douceur qui agite ton palpitant. Le temps ralenti, puis tout s'agite. Et là tu sais... Tu sais que si tu cèdes davantage, ce sera pire. Tu ne devrais pas relever la tête, devrais te contenter de regarder dans le vide. Pourtant, tu fais tout le contraire. Tu plonges ton regard dans le sien, souris doucement en retour. Tu pourrais rester longtemps ainsi, ce n'est pas l'envie qui manque. Mais ce n'est pas réciproque... Ça ne peut pas l'être, n'est-ce pas ? Il n'y a aucune raison pour qu'il t'accepte toi plus qu'une autre. C'est donc avec une apparente sérénité que tu recules d'un pas lorsqu'il te rend ta liberté, et que tu lèves les yeux au ciel. Un gage, bien entendu...
Lorsque tu regagnes ta chambre d'une nuit, et te glisses sous les draps, tu ne sais pas si tu te sens réellement apaisée. Un soupire. Tu tournes en rond, et Morphée prend son temps pour te prendre dans ses bras...
(...) Les aiguilles affichent 11h17 lorsque tu rejoins Shintaro dans le salon, cette fois lavée et vêtue pour ta journée. Te levé n'a pas été facile, et c'est donc avec une tête d'endormie que tu étais venue saluer le jeune homme un peu plus tôt dans la matinée. Bon, ce n'est pas comme s'il ne t'avait jamais vu sous un jour peu flatteur avant aujourd'hui. Franchement, tu t'en sors bien.
▬ Allons-y !
Parce qu'il est temps d'y aller, non sans dire au revoir au propriétaire des lieux. Vite fait, vu qu'il est rentré bien plus tard que vous.
▬ On rentre directement ? Ou ça te tente d'aller manger un bout avant ?
Lorsque tu regagnes ta chambre d'une nuit, et te glisses sous les draps, tu ne sais pas si tu te sens réellement apaisée. Un soupire. Tu tournes en rond, et Morphée prend son temps pour te prendre dans ses bras...
(...) Les aiguilles affichent 11h17 lorsque tu rejoins Shintaro dans le salon, cette fois lavée et vêtue pour ta journée. Te levé n'a pas été facile, et c'est donc avec une tête d'endormie que tu étais venue saluer le jeune homme un peu plus tôt dans la matinée. Bon, ce n'est pas comme s'il ne t'avait jamais vu sous un jour peu flatteur avant aujourd'hui. Franchement, tu t'en sors bien.
▬ Allons-y !
Parce qu'il est temps d'y aller, non sans dire au revoir au propriétaire des lieux. Vite fait, vu qu'il est rentré bien plus tard que vous.
▬ On rentre directement ? Ou ça te tente d'aller manger un bout avant ?
Cette fois, c'est moi qui conduit !
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Installé sur le canapé après un rapide passage par la salle de bain, mon cerveau carbure encore beaucoup trop pour que je puisse trouver le sommeil si facilement. Parce que ça devient difficile d'ignorer ce qui se passe. Il y avait longtemps que je n'avais pas apprécié passer du temps de cette façon avec quelqu'un. Bien sûr, même si je ne suis pas le gars le plus sociable j'ai quand même quelques potes avec qui je peux passer des soirées cools sans trop de prises de tête. Mais après ce qui vient de se passer, je dois bien me rendre à l'évidence. Avec Elizabeth, c'est encore différent.
Je finis par me mettre d'accord avec moi-même. Pour l'heure, cette découverte ne change absolument rien. Parce qu'il n'est pas question que j'aille la voir maintenant. Et le futur, j'aurais largement le temps d'y penser plus tard. C'est grâce à cette petite mise au point interne que j'arrive à trouver l'apaisement nécessaire pour m'endormir. Si je suis réveillé par la rentrée tardive de Genzo qui ne cache pas son étonnement de me voir installé ici, je fais bien attention à prétendre dormir pour ne surtout pas avoir à répondre à ses interrogations. Et ça marche.
J'ai un peu de mal à émerger (son canapé a beau être de qualité, ce n'est quand même pas le top confort) mais le soleil déjà bien levé me convainc d'arrêter de flemmarder. Je profite d'être le premier réveillé pour squatter tranquille la salle de bain et me préparer, avant d'aller vérifier ce qui s'est passé sur les réseaux pendant la nuit. Une activité qui a de quoi m'occuper jusqu'à ce que Elizabeth soit prête elle aussi. Je me suis bien demandé s'il valait mieux que je reste ici ou non, mais finalement, l'incident d'hier soir parait clos.
Je récupère mon sac et on peut quitter l'appartement (avant que Genzo ne soit suffisamment bien réveillé pour commencer à poser ses questions). Si je pensais seulement retourner jusqu'à la voiture pour qu'on rentre sur le campus, Elizabeth évoque une autre possibilité. C'est vrai que je n'ai même pas pris la peine de lui proposer un petit dej correct. En même temps, je n'étais pas franchement chez moi non plus.
- "On peut s'arrêter manger quelque part. Je m'en voudrais peut-être un peu si tu ne tenais pas le choc jusqu'au campus."
Finalement, cette nuit a dû faire du bien, puisqu'on dirait que je retrouve mes repaires habituels. Oui, c'est très bien comme ça. C'est donc dans une bonne ambiance retrouvée qu'on peut avancer dans la ville jusqu'à passer devant une enseigne assez connue pour sa large gamme de produits.
Et en passant la porte d'entrée, les odeurs de nourriture me font prendre conscience que j'ai pas mal la dalle en fait. Ce qui ne change rien au fait que je ne commande pas grand chose malgré tout. Un thé vert avec une portion de riz. Simple et efficace. Je n'ai jamais eu grand appétit.
La salle à l'intérieur n'est pas bien grande mais il y a quelques tables de libre où peut s'installer avec notre plateau.
- "Avec tout ce que je t'ai montré hier soir, tu en sais désormais beaucoup plus sur moi que l'inverse. A ton tour de me raconter pourquoi est-ce que t'es venue jusqu'au Japon pour faire tes études alors que les campus américains sont quand même vachement plus cools."
Ok, peut-être que je connais très mal la culture américaine. A part ce qu'on en voir dans les films je veux dire. N'empêche, j'ai toujours autant de mal à comprendre ce que tous ces occidentaux peuvent bien trouver d'intéressant à venir faire leurs études ici.
Je finis par me mettre d'accord avec moi-même. Pour l'heure, cette découverte ne change absolument rien. Parce qu'il n'est pas question que j'aille la voir maintenant. Et le futur, j'aurais largement le temps d'y penser plus tard. C'est grâce à cette petite mise au point interne que j'arrive à trouver l'apaisement nécessaire pour m'endormir. Si je suis réveillé par la rentrée tardive de Genzo qui ne cache pas son étonnement de me voir installé ici, je fais bien attention à prétendre dormir pour ne surtout pas avoir à répondre à ses interrogations. Et ça marche.
J'ai un peu de mal à émerger (son canapé a beau être de qualité, ce n'est quand même pas le top confort) mais le soleil déjà bien levé me convainc d'arrêter de flemmarder. Je profite d'être le premier réveillé pour squatter tranquille la salle de bain et me préparer, avant d'aller vérifier ce qui s'est passé sur les réseaux pendant la nuit. Une activité qui a de quoi m'occuper jusqu'à ce que Elizabeth soit prête elle aussi. Je me suis bien demandé s'il valait mieux que je reste ici ou non, mais finalement, l'incident d'hier soir parait clos.
Je récupère mon sac et on peut quitter l'appartement (avant que Genzo ne soit suffisamment bien réveillé pour commencer à poser ses questions). Si je pensais seulement retourner jusqu'à la voiture pour qu'on rentre sur le campus, Elizabeth évoque une autre possibilité. C'est vrai que je n'ai même pas pris la peine de lui proposer un petit dej correct. En même temps, je n'étais pas franchement chez moi non plus.
- "On peut s'arrêter manger quelque part. Je m'en voudrais peut-être un peu si tu ne tenais pas le choc jusqu'au campus."
Finalement, cette nuit a dû faire du bien, puisqu'on dirait que je retrouve mes repaires habituels. Oui, c'est très bien comme ça. C'est donc dans une bonne ambiance retrouvée qu'on peut avancer dans la ville jusqu'à passer devant une enseigne assez connue pour sa large gamme de produits.
Et en passant la porte d'entrée, les odeurs de nourriture me font prendre conscience que j'ai pas mal la dalle en fait. Ce qui ne change rien au fait que je ne commande pas grand chose malgré tout. Un thé vert avec une portion de riz. Simple et efficace. Je n'ai jamais eu grand appétit.
La salle à l'intérieur n'est pas bien grande mais il y a quelques tables de libre où peut s'installer avec notre plateau.
- "Avec tout ce que je t'ai montré hier soir, tu en sais désormais beaucoup plus sur moi que l'inverse. A ton tour de me raconter pourquoi est-ce que t'es venue jusqu'au Japon pour faire tes études alors que les campus américains sont quand même vachement plus cools."
Ok, peut-être que je connais très mal la culture américaine. A part ce qu'on en voir dans les films je veux dire. N'empêche, j'ai toujours autant de mal à comprendre ce que tous ces occidentaux peuvent bien trouver d'intéressant à venir faire leurs études ici.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Shintaro Lawson
▬ "Peut-être" ? Aller, on sait tous les deux que tu t'en mordrais les doigts au point de ne plus pouvoir jouer d'un instrument.
Le revoilà, ce sourire malicieux. Comme si rien ne s'était passé. Pour l'heure, c'est mieux ainsi. Pour toi. Pour lui. Surtout pour lui... C'est ce que tu te dis pour te convaincre, alors que tes paroles sont pourtant pleines de sous-entendus. Et comme tu t'en rends compte, tu changes rapidement de sujet afin de parler de ce que tu as appris hier. Tu en viens à espérer que cette soirée n'était pas la dernière, que tu auras d'autres occasions de l'accompagner, devant la scène comme en coulisses.
Assez vite, vous trouvez un petit restaurant qui vous convient et allez vous installer à une table avec votre plateau, légèrement à l'écart pour plus de tranquillité. Tu n'es pas bien difficile, au moins. Restaurant de luxe ou simple fast-food, tu trouves ton bonheur et ne te prives pas de faire le plein de vitamines. Tu vas en avoir besoin.
Tout en prenant une gorgée de ta boisson, tu sens tes lèvres s'étirer en un sourire malgré toi. Un sourire amusé, dans un premier temps. Puis quelque chose de nerveux, avec une pointe tristesse. Tu pourrais juste plaisanter sur l'image que les gens ont des universités américaines. Tu pourrais lui cacher une partie de la vérité... Mais tu n'en a pas envie.
▬ À l'origine, je ne savais pas vraiment quoi faire. J'ai toujours aimé pas mal de choses mais pas au point de vouloir en faire mon métier. À l'époque... Ma mère venait de faire une "bêtise", comme elle le disait si bien. Une grimace. ▬ Alors elle était retournée vivre dans sa famille, ici, en périphérique de Kobe. Et c'est devenu assez... compliqué. Enfin, encore plus compliqué. Mais j'y ai vu l'occasion de passer plus de temps avec ma famille maternelle tout en perfectionnant mon japonais. J'avais bien plus à y gagner au final. Tu hausses mollement les épaules, le regard fuyant. C'est que tu n'en parles très souvent, de cette histoire.
Le revoilà, ce sourire malicieux. Comme si rien ne s'était passé. Pour l'heure, c'est mieux ainsi. Pour toi. Pour lui. Surtout pour lui... C'est ce que tu te dis pour te convaincre, alors que tes paroles sont pourtant pleines de sous-entendus. Et comme tu t'en rends compte, tu changes rapidement de sujet afin de parler de ce que tu as appris hier. Tu en viens à espérer que cette soirée n'était pas la dernière, que tu auras d'autres occasions de l'accompagner, devant la scène comme en coulisses.
Assez vite, vous trouvez un petit restaurant qui vous convient et allez vous installer à une table avec votre plateau, légèrement à l'écart pour plus de tranquillité. Tu n'es pas bien difficile, au moins. Restaurant de luxe ou simple fast-food, tu trouves ton bonheur et ne te prives pas de faire le plein de vitamines. Tu vas en avoir besoin.
Tout en prenant une gorgée de ta boisson, tu sens tes lèvres s'étirer en un sourire malgré toi. Un sourire amusé, dans un premier temps. Puis quelque chose de nerveux, avec une pointe tristesse. Tu pourrais juste plaisanter sur l'image que les gens ont des universités américaines. Tu pourrais lui cacher une partie de la vérité... Mais tu n'en a pas envie.
▬ À l'origine, je ne savais pas vraiment quoi faire. J'ai toujours aimé pas mal de choses mais pas au point de vouloir en faire mon métier. À l'époque... Ma mère venait de faire une "bêtise", comme elle le disait si bien. Une grimace. ▬ Alors elle était retournée vivre dans sa famille, ici, en périphérique de Kobe. Et c'est devenu assez... compliqué. Enfin, encore plus compliqué. Mais j'y ai vu l'occasion de passer plus de temps avec ma famille maternelle tout en perfectionnant mon japonais. J'avais bien plus à y gagner au final. Tu hausses mollement les épaules, le regard fuyant. C'est que tu n'en parles très souvent, de cette histoire.
Cette fois, c'est moi qui conduit !
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Si je devais ne plus pouvoir jouer à cause de toi, il faudrait que tu me supportes et tu n'en auras clairement pas envie !"
Je réponds sur ce même ton, léger, qui ne se veut pas vraiment sérieux. Même si dans le fond, personne n'a envie de me supporter alors que je suis dans l'impossibilité de passer des heures sur n'importe quel instrument. J'ai beau avoir appris à apprécier Elizabeth, je sais très bien comment je suis quand je suis tendu.
Cela dit, elle n'a pas totalement tort non plus. Oui, bien sûr que je m'en voudrais.
Alors c'est une bonne chose qu'on trouve de quoi se restaurer sur le chemin. Ok, ce n'est pas ce qui manque, surtout à cette heure-ci, et finalement, on a le choix. Autant prendre quelque chose où il y a de quoi faire !
Une fois installés, j'arrive même à lancer la discussion tout à fait normalement. Sans avoir l'impression de devoir fournir des efforts monumentaux je veux dire. C'est en versant le thé légèrement infusé dans ma tasse que j'écoute Elizabeth me répondre. Je me souviens qu'elle m'avait déjà parlé de sa tendance à s'éparpiller (ce que j'ai pu constater). Mais si je ne suis pas très étonné par ses premiers mots, la suite m'interpelle beaucoup plus.
Je relève la tête vers elle, les sourcils légèrement froncés. Bien sûr que cette mention de "bêtise" m'intrigue. Ce n'est pas le genre de terme qu'on emploie habituellement pour qualifier une quelconque action de l'un de ses parents. A moins que ce ne soit particulièrement grave. Suffisamment pour la faire changer de pays subitement qui plus est. Et l'attitude qu'adopte désormais Elizaebth est d'autant plus étrange. Je ne l'avais jamais vue aussi... en retrait.
- "Donc... tu ne vis plus avec tes parents ? En dehors des semaines passées au campus je veux dire."
Je ne suis pas sûr de tout suivre. Et en même temps, si elle m'en parle, je ne compte pas me priver pour poser des questions. Cela dit, elle peut tout à fait ne pas me répondre. Je suis assez bien placé pour savoir que les relations familiales sont parfois compliquées.
Je réponds sur ce même ton, léger, qui ne se veut pas vraiment sérieux. Même si dans le fond, personne n'a envie de me supporter alors que je suis dans l'impossibilité de passer des heures sur n'importe quel instrument. J'ai beau avoir appris à apprécier Elizabeth, je sais très bien comment je suis quand je suis tendu.
Cela dit, elle n'a pas totalement tort non plus. Oui, bien sûr que je m'en voudrais.
Alors c'est une bonne chose qu'on trouve de quoi se restaurer sur le chemin. Ok, ce n'est pas ce qui manque, surtout à cette heure-ci, et finalement, on a le choix. Autant prendre quelque chose où il y a de quoi faire !
Une fois installés, j'arrive même à lancer la discussion tout à fait normalement. Sans avoir l'impression de devoir fournir des efforts monumentaux je veux dire. C'est en versant le thé légèrement infusé dans ma tasse que j'écoute Elizabeth me répondre. Je me souviens qu'elle m'avait déjà parlé de sa tendance à s'éparpiller (ce que j'ai pu constater). Mais si je ne suis pas très étonné par ses premiers mots, la suite m'interpelle beaucoup plus.
Je relève la tête vers elle, les sourcils légèrement froncés. Bien sûr que cette mention de "bêtise" m'intrigue. Ce n'est pas le genre de terme qu'on emploie habituellement pour qualifier une quelconque action de l'un de ses parents. A moins que ce ne soit particulièrement grave. Suffisamment pour la faire changer de pays subitement qui plus est. Et l'attitude qu'adopte désormais Elizaebth est d'autant plus étrange. Je ne l'avais jamais vue aussi... en retrait.
- "Donc... tu ne vis plus avec tes parents ? En dehors des semaines passées au campus je veux dire."
Je ne suis pas sûr de tout suivre. Et en même temps, si elle m'en parle, je ne compte pas me priver pour poser des questions. Cela dit, elle peut tout à fait ne pas me répondre. Je suis assez bien placé pour savoir que les relations familiales sont parfois compliquées.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Shintaro Lawson
Une bouchée. Deux. Le regard dans le vide, fuyant presque celui de ton interlocuteur. Ce n'est pas comme si ta mère avait commis un crime impardonnable pourtant. Ça ne devrait pas être aussi dur, si ? Tu n'en sais rien. C'est sans doute... une question d'éducation. Un sujet sensible pour toi, sans importance pour d'autres. Tu aurais facilement pu éviter le sujet, couper Shintaro dans son élan... Tu aurais pu.
▬ Si, mais du coup j'y retrouve surtout mon père, le temps que ça s'arrange. Enfin, ça semble aller dans ce sens aux dernières nouvelles. C'est surtout que ça prend du temps. Beaucoup.
Un petit rire neveux t'échappe. Oui, beaucoup de temps. Même trop. Mais ils en avaient sans doute besoin, car aujourd'hui, ils mentionnent davantage l'autre qu'avant. Tout semble revenir à la normale et tu as espoir que d'ici les prochaines vacances d'été, tout redevienne comme avant. Tu ne lui en veux plus, à ta mère. Tu as compris que ce n'était pas à toi de lui en vouloir, avec le temps, qu'elle restait cette femme que tu avais toujours admiré.
Le reste du repas est assez calme. Tu réponds aux potentielles questions de ton camarade sans trop entrer dans les détails, car après tout, tu ne veux incriminer personne. C'est ton ressenti, ta vision des choses, rien de plus.
Au bout d'un moment, vous finissez par quitter le restaurant. Tu te sens déjà mieux, un peu plus légère, prête à attaquer cette longue journée.
Plus qu'à rentrer au campus avant de rejoindre ton ami sur la plage !
▬ Si, mais du coup j'y retrouve surtout mon père, le temps que ça s'arrange. Enfin, ça semble aller dans ce sens aux dernières nouvelles. C'est surtout que ça prend du temps. Beaucoup.
Un petit rire neveux t'échappe. Oui, beaucoup de temps. Même trop. Mais ils en avaient sans doute besoin, car aujourd'hui, ils mentionnent davantage l'autre qu'avant. Tout semble revenir à la normale et tu as espoir que d'ici les prochaines vacances d'été, tout redevienne comme avant. Tu ne lui en veux plus, à ta mère. Tu as compris que ce n'était pas à toi de lui en vouloir, avec le temps, qu'elle restait cette femme que tu avais toujours admiré.
Le reste du repas est assez calme. Tu réponds aux potentielles questions de ton camarade sans trop entrer dans les détails, car après tout, tu ne veux incriminer personne. C'est ton ressenti, ta vision des choses, rien de plus.
Au bout d'un moment, vous finissez par quitter le restaurant. Tu te sens déjà mieux, un peu plus légère, prête à attaquer cette longue journée.
Plus qu'à rentrer au campus avant de rejoindre ton ami sur la plage !
Cette fois, c'est moi qui conduit !
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
C'est un peu bizarre cette ambiance. Mais pas désagréable non plus. J'ai bien compris que Elizabeth n'est pas seulement cette fille un poil provocante qui passe son temps à rire. Comme tout le monde, elle a ses problèmes. Elle fait seulement le choix de ne pas les montrer. Ne pas en parler. Si je ne suis pas le mieux placé pour comprendre cette façon de procéder, je l'accepte. Mais, ouais, je trouve aussi ça plutôt cool d'avoir un autre aperçu que celui qu'elle affiche au quotidien. Avoir une chance de comprendre un peu plus ce qu'elle peut vivre. Ressentir.
Je vois bien que ce n'est pas pour autant que c'est évident pour elle d'aborder le sujet. Alors je lui laisse le temps. De trouver ses mots. De choisir ce qu'elle veut dire ou non. Forcément, ça m'intrigue. Mais si je pose d'autres questions, elles ne sont que liées à son ressenti. A sa façon d'aborder le problème qui semble se présenter. J'ai bien compris qu'il y avait un soucis avec sa mère. Je n'ai pas besoin de savoir ce qu'elle lui reproche exactement. Pas si elle n'aborde pas le sujet d'elle-même.
C'est dans ce sérieux inhabituel qu'on termine notre repas (et c'est vrai que ça fait du bien, de manger). On rejoint l'endroit où la voiture est restée garer puis montons à bord. Je ne sais toujours pas trop quoi penser de tout ce qui s'est passé. Comme s'il y avait eu beaucoup trop de choses en une seule soirée. Mais je crois que ça va me faire du bien de pouvoir juste me poser dans ma chambre. Sûrement allumer l'ordinateur. Ne pas trop réfléchir.
- "Et voilà. ma mission d'organisateur touche à sa fin."
Parce que c'est hyper épuisant en vrai ! J'ai pas l'habitude d'embarquer qui que ce soit avec moi.
Peut-être aussi pour ça que je n'ai aucune idée de la façon dont il convient au mieux de se dire au revoir. Parce que maintenant qu'on remonte les escaliers vers nos chambres, il va être temps de se quitter. Mais encore une fois, je n'ai pas trop envie de me prendre la tête avec ce genre de considération.
Tant pis s'il y a une meilleure façon de faire.
- "Eh bah, à la prochaine alors. Passe une bonne journée."
C'est bon, j'ai eu le temps d'accepter qu'elle est le genre de personne à la vie sociale bien trop remplie. L'inverse de moi. Je vais arrêter de me braquer pour si peu. Et pour le coup, je suis bien content du seul programme flemme qui m'attend pour la journée.
#Terminé
Je vois bien que ce n'est pas pour autant que c'est évident pour elle d'aborder le sujet. Alors je lui laisse le temps. De trouver ses mots. De choisir ce qu'elle veut dire ou non. Forcément, ça m'intrigue. Mais si je pose d'autres questions, elles ne sont que liées à son ressenti. A sa façon d'aborder le problème qui semble se présenter. J'ai bien compris qu'il y avait un soucis avec sa mère. Je n'ai pas besoin de savoir ce qu'elle lui reproche exactement. Pas si elle n'aborde pas le sujet d'elle-même.
C'est dans ce sérieux inhabituel qu'on termine notre repas (et c'est vrai que ça fait du bien, de manger). On rejoint l'endroit où la voiture est restée garer puis montons à bord. Je ne sais toujours pas trop quoi penser de tout ce qui s'est passé. Comme s'il y avait eu beaucoup trop de choses en une seule soirée. Mais je crois que ça va me faire du bien de pouvoir juste me poser dans ma chambre. Sûrement allumer l'ordinateur. Ne pas trop réfléchir.
- "Et voilà. ma mission d'organisateur touche à sa fin."
Parce que c'est hyper épuisant en vrai ! J'ai pas l'habitude d'embarquer qui que ce soit avec moi.
Peut-être aussi pour ça que je n'ai aucune idée de la façon dont il convient au mieux de se dire au revoir. Parce que maintenant qu'on remonte les escaliers vers nos chambres, il va être temps de se quitter. Mais encore une fois, je n'ai pas trop envie de me prendre la tête avec ce genre de considération.
Tant pis s'il y a une meilleure façon de faire.
- "Eh bah, à la prochaine alors. Passe une bonne journée."
C'est bon, j'ai eu le temps d'accepter qu'elle est le genre de personne à la vie sociale bien trop remplie. L'inverse de moi. Je vais arrêter de me braquer pour si peu. Et pour le coup, je suis bien content du seul programme flemme qui m'attend pour la journée.
#Terminé
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum